La ville de Montreuil-Bellay est située dans le 49 (Maine-et-Loire)

Suivez-nous, on vous y emmène !

Nous finissions ce soir-là un passionnant périple, mais nous savions que le plus beau nous attendait. Nous avons salué de loin le Moulin de la Fourchet-te ou Moulin Cartier, à Doué-la-Fontaine. Moulin construit en 1909-1910 sur les soubassements d'un moulin cavier, c'est le dernier moulin construit en Anjou. C'est son meunier, M. Cartier, qui avait dessiné les plans, le moulin cessa de moudre en 1936 avec son décès.Il est doté de 2 paires de meules. Il s'élève à 17,50 m de haut sur 4 étages. Le mécanisme intérieur est complet. Il a été restauré en 1981 par l'ARAM d'Anjou et re-inauguré en 1982 . Il est situé dans le quartier de Douces.

A la sortie de Doué-la-Fontaine, ces tonneaux sur le rond-point.Est-ce que nous ne traversons que des régions viticoles, où bien est-ce que l’on produit du vin partout en France ?

Voilà enfin, se profilant à l’horizon, Montreuil-Bellay, son château et sa chapelle.

Sur les bords du Thouet, qui prend sa source à 20 km au nord-est du marais poitevin dans le département des Deux-Sèvres, la ville de Montreuil-Bellay, site historique riche et complexe est le résultat d'un long travail de stratification et de transformation lié à l'occupation humaine progressive de ce site. Située au carrefour de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, elle devient dès le Moyen Age un enjeu pour les puissances féodales rivales. Après avoir alimenté les moulins, le Thouet en devenant navigable jusqu'à Montreuil-Bellay, accentue le rôle incontournable de la ville dans le négoce de la région.Les organisations ecclésiastiques, administratives seront influencées, elles aussi par cette situation stratégique. Ces atouts favoriseront l'émergence de Montreuil-Bellay comme un centre administratif et commercial jusqu'au XVIIIème siècle qui verra la prédominance de Saumur s'affirmer par sa nomination en tant que Sous-Préfecture par la jeune République. Les quartiers de Saint Eloi, de Rasibus et de l'Ardenne seraient les lieux d'un premier peuplement antérieur à l'an mille à l'emplacement des premières traces d'agglomération, encore modeste, avec un habitat troglodytique et de modestes masures. (document de la mairie)

 

Bien à l’abri de ses formidables fortifications, Montreuil-Bellay semble défier le temps.

Nous ne rentrerons pas en ville, il est déjà tard. Juste, pour vous donner envie d’y aller, (ou de faire des recherches approfondies sur Internet) des photos extérieures du château, et de l’admirable chapelle qui le jouxte.

Bienvenue… Mais nous n’avions pas pu entrer dans le château, fermé à cette époque de l’année.

Un peu cabotin, il s’est cependant laissé photographier.

"Un mélange de féodalité pugnace et de grâce Renaissance...” Quatre siècles furent nécessaires à la construction du Château de Montreuil-Bellay. Son aspect actuel allie la puissance du Moyen-Âge au raffinement de la Renaissance.L’histoire de ce château s’étend sur quatre familles et dix siècles d’histoire.La constance et l'attachement de ces familles, enracinées dans ce terroir de Montreuil-Bellay par le sang versé ou par les engagements pris, sont le secret de la conservation du Château. Ils constituent aussi le cœur de son âme. Ainsi : En 1025, Foulques Nerra, Comte d'Anjou, érige un important donjon sur les ruines d’un oppidum romain dominant le Thouet qui conflue avec la Loire à Saumur. D‘ajouts en perfectionnement, chaque génération apportera sa pierre, chaque changement de propriétaire y participera.En 1860, Augustine de Grandmaison entreprend avec l'aide de l'archi-tecte Joly-Leterme, disciple de Violet Le Duc, des travaux de remise en état et de terrassement et perce deux ouvertures de style Renaissance italienne sur le pignon du Château Neuf.

A côté du portail de la chapelle du château, très difficile à photographier car il n’y avait pas de recul, le panon-ceau suivant :

Eglises ouvertes et accueillantes en Anjou

COLLEGIALE NOTRE-DAME

XV° siècle

MONTREUIL-BELAYPays du sud-saumurois

Cette chapelle fait office d’église pa-roissiale.

Une toute petite chapelle…

Voici de plus près les flèches encadrant l’autel, pour vous permettre d’apprécier.

Regardez la finesse des sculptures encadrant les ouvertures…

L’ancienne chapelle du château, construite entre 1460 et 1481, est devenue église paroissiale en 1810 et a été classée par les BeauxèArts en 1831. Elle est dédiée à Notre-Dame

Il s’agit ici de la statue de Notre-Dame de Pontmain, lors de son apparition du 17 janvier 1871.

Je ne sais pas le lien de cette paroisse avec Pontmain, mais sur des panneaux est retracée toute l’histoire de l’apparition, que je vais vous résumer .

Pontmain, le 17 janvier 1871, il fait nuit. Il fait froid. La France est en guerre, Paris est assiégé, les Prussiens, vainqueurs, sont aux por-tes de Laval. Eugène Barberette sort « voir le temps » et voit, au-dessus de la maison d’en face, une belle dame à la robe parsemée d’étoiles, qui le regarde en souriant, les mains tendues en avant. Les villageois accourent. D’autres enfants voient à leur tour. Mon-sieur le curé accouru organise avec les religieuses une veillée de prières.

La Vierge ne parle pas, mais une banderole se déroule, où s’inscrit, lettre après lettre, un message aussitôt épelé puis lu par les enfants

PRIEZ ! DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS. MON FILS SE LAISSE TOUCHER !

Puis elle montre Jésus sur la croix. Un voile blanc monte de ses pieds et la recouvre entièrement. « c’est fini ! » disent les enfants désolés.

Onze jours plus tard, l’armistice était signée et les Prussiens n’é-taient pas entrés dans Laval.

Ce tableau – huile sur bois – peint par un artiste local, représente trois saints unis par leur piété :

A gauche, Saint Claude, évêque de Besançon au VI° siècle, est revêtu des attributs de sa fonction :le pluvial, (manteau liturgique) la mitre, coiffure de cérémonie, et le bâton pastoral. L’enfant à demi agenouillé aux pieds du saint rappelle que Claude vint souvent au secours des noyés et sauva de nombreux enfants.

Au centre, Saint Antoine l’Ermite, au III° siècle de notre ère, fut le premier à vivre ainsi en ermite, d’où son nom. D’une grande piété, il combat les tentations de la vie par une foi inébranlable et un as-cétisme poussé. La représentation iconographique est conforme à la tradition : robe de bure serrée à la taille, un livre à la main droite, la canne, et un pourceau guéri miraculeusement par lui.

Le personnage de droite, facilement reconnaissable grâce à la couronne et au manteau fleurdelisé est Louis XI ou Saint Louis. Il participe à une croisade et ramène la couronne d’épines pour la-quelle il fait édifier la Sainte Chapelle.

Tous ces renseignements –en plus détaillé– figurent sur des panneaux dans l’église.

Partout des statues de la Vierge, sur-prenantes et dans des endroits surprenants : ici, en haut de cette belle tribune…

Il aurait fallu bien du temps pour inventorier toutes les richesses contenues dans cette église. Mais la nuit tombe, et nous ne sommes pas rendues à destination.

Une dernière prière au Seigneur-Dieu, maître de ces lieux, et nous voilà reparties, riches d’une nouvelle découverte, et pressées de vous la faire partager !!!

Photos : Yvonne

Texte : JackyDocumentation trouvée sur place

Musique : Ernesto Coatazar : Fantino

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/