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La ville musee

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A personal vision regarding the relationship between conservation and development, contemplation and living, in medieval cities. One of my first theoretical exercises. Please excuse my possible vocabulary&grammar mistakes, at that time I was a beginner in French.

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Travail de fin d'études IMÉTHODOLOGIE

La ville-musée COMPARAISON ENTRE DEUX ENCEINTES URBAINES DE MOYEN AGE AUJOURD'HUI,

EN CE QUI CONCERNE LEUR INFLUENCE SUR LA VIE MODERNE DES HABITANTS. AVANTAGES ET INCONVENIENTS

Application: Sighișoara- Mons

Étudiant: DIACONU Silvia-MihaelaProfesseur: Jean-Alexandre POULEUR

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"I had never pronounced the word 'preservation' until eight years ago, now preservation is outpacing us." 1

1 Rem Koolhaas. Is Conservation Killing Contemporary Architecture? [En ligne]. Adresse URL : http://www.thelmagazine.com/newyork/is-conservation-killing-contemporary-architecture/Content?oid=2086031

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TABLE DE MATIÈRES

1. Hypothèse 2. Mons | Sighisoara: leurs histoires et leurs évolutions pendant le temps3. Mons | Sighisoara: le legs cultural et l'importance culturale des deux villes4. Mons | Sighisoara: le changement de la vie induise la mutation de la ville

• Les données historiques objectives• La perception de l'habitant actuel

5. La question principale révélé par l’enquête Est-ce que c'est valable la parallèle entre cette sorte de ville et le musée ?6. L'histoire du programme muséal7. La tendance de sauvegarder le passé et l'importance de conservation pour la société d'aujourd'hui8. La sensibilité du problème: les avantages et les inconvénients de cet approche9. La recherche des manières les plus propres pour induire une direction de développement dans ce type de ville10. Conclusion

ANNEXE1. Données historiques détaillées, plans, photos2. La transcription de l’enquête3. Une parallèle entre les visions de Rem Koolhaas et Alberto Magnaghi 4. Projets contemporaines développés a Mons et a Sighisoara 5. Photos actuelles (archive personnelle)

BIBLIOGRAPHIE1. Mons2. Sighisoara3. Musées4. Projets5. Autres données

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1. Hypothèse

Est-ce que la tendance principale de préservation peut-elle influencer le développement naturel de la société pendant le temps? Autrement dit, la ville risque-t-elle de devenir un musée vif et surtout de transformer ses habitants dans de simples objets exposés ?

Aujourd'hui nous nous retrouvons dans une société complexe, qui se développe aussi dans un plan horizontale, de l'espace, que dans un plan vertical, le plan temporal. Ça veut dire que le monde change chaque moment, partout. Il y a la tendance d’étudier surtout la diversité, donc le plan vertical vient d’être négligé. Un bon argument ? La globalisation. C'est lui qui permet la dissémination des influences et des éléments culturels partout, sans apporter le fond culturel qui leur a généré. Cet phénomène mélange le présent et le passe également. Les spécificités culturelles sont en danger de se perdre. En ce qui concerne le futur, de point de vue de la globalisation, le futur semble très homogène.

Il y a beaucoup d'initiatives pour éviter l'uniformisation. C'est une réponse a la globalisation: des tentatives de sauvegarder la culture personnelle d'un peuple ou d'une petite communauté. Comment on peut faire ça? Il y a les villes européennes anciennes, qui ont forme une identité aussi forte en Moyen Age, qu'elle réussi se maintenir pendant le temps, jusqu’aujourd’hui. Ce sont des lieux comme ça ou on peut connaître l’authenticité, l’évolution naturelle, mais plus introvertie d'une société.

Mais quelle est la limite entre les deux? Soit une forte dissémination, aussi artificielle, des éléments étrangers soit un conservation très obstiné. On est toujours oblige de trouver un équilibre entre le ouvert et le ferme.

La ville est un système d’éléments qui travaillent ensemble pour maintenir la stabilité du système. Celui ci peut être flexible aux changements en temps et espace, donc ouvert, ou il peut être fermé, ça veut dire qu'il n'accepte pas de modification. Il est vérifié que les systèmes fermes ne survivent pas, elles se détruisent.2 D'ici on peut conclure que c'est mieux avoir un certain dégrée d'ouverture vers les facteurs extérieurs.

Le but de cet mémoire et de regarder en parallèle le développement des deux villes anciennes pendant le temps. J'ai choisi Sighisoara, une ville de la Roumanie, et Mons, une ville de la Belgique, pour illustrer deux chemins similaires et pour comparer leur états actuels. Il est important de voir l'opinion des habitants en ce qui concerne leur environnement. Sont-ils en satisfaits ? Qu'est que la ville d'hier peut leur offrir aujourd'hui? On va faire une analyse sur la fonctionnalité urbaine en Mons et en Sighisoara, pour apprendre si la configuration physique pose des problèmes a l'existence quotidienne.

Après on va essayer de répondre a quelques questions qui viennent d'ordonner et d'organiser la démarche: Quel est la direction de développement de ces deux villes? Ou est-ce qu'elles vont? Il y a maintenant la dilemme entre une modernisation trop brutale qui risque de raser beaucoup de symboles de l’identité locale et une conservation radicale et forte du passe. Quelle est la manière convenable pour les citoyennes de continuer une tradition centenaire? Comment est-ce que ces villes-la peuvent maintenir leur identité? Qu'est ce qui leur donne l’identité?

Une question plus sensible est l'iconographie et le concept de musée. J'ai observe une orientation vers la transformation de cette sorte de ville, très riche de point de vue culturel, dans un vrai musée a ciel ouvert. Cette prédisposition est souligne quelques jours par an, a Sighisoara, a l'occasion du festival de moyen age, quand les visiteurs doivent payer un impôt pour entrer la ville, et a Mons, spécialement dans la période de Doudou, quand le festival centenaire élimine de temps hors de la ville. Ça veut dire que dissimuler le temps est le meilleur artifice pour induire l'impression a quelqu’un qu'il soit dans un musée, et pas dans une ville.

Mais si on parle de la ville comme un musée, ça signifie que les habitants font parties des

2 Notes de cours – Doctrines urbanistiques, IIIe annee de BAC, Prof. Alexandru Sandu, Chap. 4 „Approche systemique, equilibre urbain”

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objets exposes dans le musée. Ils font partie de l'exposition. Ils donnent vie a la ville. Alors, d'ici se naissent deux questions: est-il sain pour les habitants d’être perçu comme des „objets de musée”? La deuxième question vise la responsabilité des habitants de représenter leur ville. En tout cas, l’état des habitants des deux villes est très spéciale et très intéressant d'analyser. Le tourisme est aussi très spéciale ici, si on considère que l’hypothèse de la ville- musée soit valable. De point de vue économique, le tourisme représente la ressource la plus importante. Mais les stratégies doivent être bien pensées.

En ce qui concerne l'architecture elle même, quelles sont les stratégies qu'il faut approcher, urbanistique, esthétique, conceptuel? Chaque geste doit être analyse avant d’être réalisé, parce que ça peut être radical. Voila le détournement de la Trouille, une action qui semble encore artificielle et qui sera détaillé plus tard. Il est intéressant de comparer les deux ville pour voir le courage des Montois vers la rétention des roumains de Sighisoara en ce qui concerne l'architecture contemporaine. A la fin on va présenter quelques projets de Mons et quelques projets de Sighisoara, pour illustrer la comparaison.

Les méthodes choisies pour réaliser ce travail sont variées. On a utilise des sources secondaires et tertiaires, mais aussi des sources primaires. J'ai fait une enquête qualitative en chaque ville, en interrogeant les habitants. Ça sera l'instrument de travail le plus fort, qui m'aidera a comprendre un peu leur position et qui complétera ma conclusion.

Les deux cas qui font l'objet de mon étude, j'ai préféré les traiter séparément pour relever leurs sorts différents. En fait il y a deux situations complètement distinctes, pourtant avec la même finalité : un rapport délicat et hésitant entre le passe, le présent et le futur, autrement dit, une relation très spéciale avec le temps.

2. Mons | SighisoaraLeurs histoires et leurs évolutions pendant le temps

Mons. Mons est une petite ville belge, située en Wallonie, la région française de la Belgique. Maintenant c'est le chef-lieu de la province de Hainaut et la ville principale de l'arrondissement de Mons. Elle se trouve à 70 km au sud-ouest de la capitale, Bruxelles, à environ 240 km au nord-est de Paris, à 75 km à l’est de Lille et est localisée au croisement des importants axes autoroutiers.

La ville de Mons est depuis 2002 la capitale culturelle de Wallonie et le 9 février 2010 a été désignée pour devenir la capitale européenne de la culture en 2015.3

Son histoire commence en néolithique avec les premiers demeures près de l'eau. L’évolution des occupations humaines se modifie pendant le temps, car les hommes commencent a découvrir les ressources locaux. Ils s'occupent de l'agriculture, de l’élevage et de la colonisation de nouveaux territoires ; on commence a chercher les ressources souterraines pour créer des outils. Les fameux mines de Spiennes sont l’épreuve de cette période-la. Grâce aux échanges commerciaux, pour lesquelles on construit des nouveaux chemins entre les noyaux habitées, l’économie est en train de se développer. La population suivante a la néolithique est celui celtique. Les celtes introduisent une culture plus raffinée, battent la monnaie, travaillent avec les métaux précieux. Plus tard les gaules venus de l'Allemagne leur se rejouent contre l'invasion romane de 57 commandée par Jules César. D'ici est sorti un compromis, dit « la Pax Romana », entre les Romanes et la population établie, qui dure pendant 300 ans.

Plusieurs rues tracées en néolithique ont devenues points de rappel pour les nouvelles réseaux romanes orthogonales. C'est ça la manière de réaliser l’empreinte de la ville, en commençant la superposition des calques. En Moyen Age, cette évolution ne s’arrête pas ; l'existant, donc la réseau orthogonale reste le support pour les nouvelles interventions.

La légende de la fondation de Mons actuel nous apporte dans le VIIe siècle, plus

3 WIKIPEDIA. (page consultée le 20.11.2011). Mons, [En ligne]. Adresse URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mons

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précisément, a l’année 650. Se suppose que la ville est fondée au VIIe siècle durant l'époque mérovingienne, autour d'un oratoire érigé par Waldetrude, fille d'un intendant de Clotaire II canonisée à sa mort en 688 sous le nom de Waudru. Sainte Waudru, « suivant les conseils de son confesseur saint Ghislain, fonde cet oratoire, devenu par la suite un monastère, sur un site inhabité du domaine d'Obourg-Nimy-Maisières, propriété de sa cousine Aye et de son époux, Hydulphe, un notable mérovingien. »4

Le problème des limites et leur implications. Il y avaient quelques traces de remparts qui dataient d'avant le Moyen Age, ici a Mons. Mais c'est dans cette époque la ou la ville commence a être délimitée par de différents enceintes, qui évoluent au même temps que le bourg. Le rôle des enceintes était de protéger contre les invasions des ennemis, dans une époque ou le nomadisme pour les conquêtes était un style de vie normal, et les populations installées se trouvaient dans un danger permanent.

L'histoire des enceintes urbaines est apparu en Moyen Age, plus exactement en 1290 et se finit en 1865. Bien que les habitants ont commencé a fortifier la petite agglomération depuis le VIIe siècle, constituée au début d'une monastère et quelques demeures en colombage, le bourg n'aura une vraie enceinte urbaine que beaucoup plus tard, dans le XIIe siècle. Cette première enceinte s’étendait vers environ 1000 m. Progressivement, une nouvelle force se rejoigne aux pouvoirs comtales et communales : c'est la bourgeoisie. Par conséquence, la ville s'entoure d'une enceinte communale, pour s'adapter a l’épanouissement de la population au mi du XIIIe siècle. Du XIVe jusqu'au XVIIIe siècle, on intervient plusieurs fois sur ces remparts.

L'intervention suivante au niveau de la délimitation de la ville est la fortification de Vauban. « La Haine et la Trouille fusant toute la beauté de la fortification de Mons, Mr. De Vauban n'a eu d'autre application que pouvoir se servir avantageusement des eaux de ces deux rivières et de les conserver en sorte qu'un ennemi ne peut les dérober qu'avec beaucoup de peine et de temps. »5

Jusqu'en 1716 Mons est occupé par le Hollandais et après il est dominé par l'Empire Autrichien. C'est ce moment-ci ou on réalise les fortifications autrichiennes (1749-1794). Établie autour de l'enceinte communale des XIII-XIV siècles, son tracé différait fort de celui de Vauban.

En 1781, l'empereur Joseph II décide de démolir toutes les fortifications nouvelles ; il ne reste que les remparts comtales et communales et les casernes pour empêcher la fraude et la désertion.

Depuis la la révolution française (1794-1814), Mons devient une ville ouverte. Les dernières réalisées sont les fortifications hollandaises, représentées par les projets de Wellington, qui conçoive une enceinte avec 14 bastions et avec des fosses alimentées par la Trouille.

Sighisoara. On a trouvé les traces d'un emplacement qui date du fin du paléolithique, quand l'homme s'occupait avec la chasse et la peche et faisait ses demeures improvisées, en verges. On a découvert aussi des preuves de l’Époque moyenne de Bronze, qui appartenaient a la culture Wietenberg. De l’Époque de Fer, ils ont trouvé deux tombes d’incinération. C'est maintenant ou les combles sont fortifiées par des fosses de garde et des vagues de terre et des petites citadelles sont bâtis.

Depuis le Ve siècle, les Daces commencent a dominer la région. Les organisations sociales sont stables, on battent la monnaie, le commerce se développe. Pres de l'actuelle citadelle, on trouvait a ce moment la Sandova, une vieille citadelles des Daces, l'un des plus forts centres urbaines. Quand les Romains sont venus a conquérir ces terres, la légion romane XVIIIe Gemina a construit un castre près de la. Après la grand retirée romaine, entre 271-273, il ne reste qu'un mélange de population romaine et dace qui formera la future civilisation roumaine. La théorie de la continuité daco-romaine (après la retirée) sur cet territoire est soutenu par la découverte de 10 villages, qui datent de IVe jusqu’à XIIIe siècle.

Les Hongrois occupent la région dans le Xe et XIe siècle, après une bataille avec la civilisation allogène, qui défendait son indépendance. Les colonisateurs allemands de Flandre et de

4 WIKIPEDIA. (page consultee le 7.12.2011). Mons, [En ligne]. Adresse URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mons 5 Les enceintes urbaines en Hainaut, Credit Communal de Belgique, 1983, 295 p.

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Saxe se rejoignent aux Daco-Romains pour défendre le territoire.Sighisoara est attestée en 1280, portant le nom « Castrum Sex ». En 1298 on la trouve avec

le nom « Schespurch ». La forme actuelle de Sighisoara est mentionnée pour la premier fois dans un document envoyé par le voïvode Vlad l'Empaleur en 1431. L'origine de son nom est encore incertaine. Une hypothèse parle de la rivière près de laquelle se trouve la citadelle, une deuxième se réfère au statut de Sighisoara entre les autres bourgs contemporaines – la sixième ville de point de vue de la population.

Le premier défi est la conquête des Tatars en 1241. En XVe- XVIe ont lieu des luttes internes ; plus précis, en 1514 il y a la guerre des paysans. En 1601 la fortification est attaquée par les troupes de Georges Basta. En 1691, la Transylvanie devient partie de l'Empire Autrichien. Les autres phénomènes dans lesquelles Sighisoara a été impliquée sont la conquête des Ottomans, en XVIII siècle, la révolte des paysans contre la bourgeoisie en 1784 et la Révolution de 1848.6

Sighisoara est inscrite dans le Patrimoine UNESCO. Il y a deux critères d'inscription : le critère (iii), pour le témoignage de la culture des Saxes en Transylvanie, et le deuxième, le critère (v), pour l'exemple d'une petite ville fortifiée qui est placée entre l'Europe latine de l'ouest et l'Europe byzantine, orientale. Cet exemple est important pour une culture qui est en danger de disparaître très vite, a cause des émigrations des vieilles familles de Saxes.

Le problème des limites et leur implications. La ville se trouve jusqu'au centre de la Transylvanie, sur un plateau, a coté de la rivière Tarnava, dominée par une colline. Il a été soutenu de point de vue économique par la pouvoir et l'influence des guildes- groupes d'artisans et de commençants spécifiques pour le Moyen Age. C'est après l'invasion des Tatars ou on a réalisé pour la premier fois des enceintes urbaines pour se défendre. Pressés par les attaques des Turcs, entre 1421-1526, la ville a renforcé les remparts.

Sauf les demeures de XIXe siècle, le centre historique de Sighisoara a gardé son tissu urbain traditionnel de Moyen Age : les rues étroites, les maisons mitoyennes, alignés au chemin, réalisées en pierre ou brique, s'adaptent a la configuration du terrain. Le plateau de la citadelle est entourée par un mur long de 93 m, et neuf tours qui ont été gardées, des 14 tours originales. Dans cette système de fortification on peut regarder les phases différentes de construction, du XIIe au XVIe siècle. 7

3. Mons | SighisoaraLe legs cultural et l'importance culturale des deux villes

En soutenant le sujet principale de cet travail, la ville comme un musée, on doit se rapporter aux ressources qui donnent l’identité au lieu, le certain « genius loci ». Une cité doit avoir un emballage et un contenu. L'emballage est ce qu'on observe a une première regarde, ce que les touristes et les visiteurs voient d'habitude : les rues, bordées par les façades des maisons, les espaces publiques, la densité humaine des habitants qui se promènent sur les rues, le potentiel de la vie nocturne, donc tout un décor, une image superficielle de la ville. C'est ça qu'on voit aussi sur une affiche qui présente un musée : un simple comte-rendu, qui invite a le découvrir. Le contenu est tout ce que la ville peut offrir : l'histoire, la culture, les légendes, le mode de vie, l’atmosphère, qui, en termes de musée, peuvent représenter les expositions du musée, avec tout les information qu'on veut apprendre. Pour le contenu, donc le legs cultural qui représente les deux villes, j'ai choisi deux sujets a développer, les deux concernant le patrimoine immatériel.

Qu'est-ce qui fait d'un ville un vrai musée ? Le support historique, le tissu vieux de centaines d’années, le fait incroyable qu'une société aussi différente habite les mêmes demeures que leurs ancêtres. D'ici on peut tirer deux conclusions : soit la ville est aussi bien faite et fonctionnelle,

6 Emil Giurgiu, Sighișoara, Ed. Sport-Turism, București, 1982, 120 p.7 UNESCO. (page consultee le 10.12.2011). Centre historique de Sighişoara, [En ligne]. Adresse URL: http://whc.unesco.org/fr/list/902/

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qu'elle offre aux habitants tout ce qu'ils ont besoin, soit la société, maintenant passéiste, arriéré, a été bloquée, forcée de ne pas évoluer pendant le temps, faut d'une configuration rigide et contraignante de la ville.Légendes. Les légendes et les histoires participent au prestige d'une ville. C'est pour ça qu'elles font partie de la tradition et de la culture. Les deux cas comparés, Mons et Sighisoara, ont une histoire et un folklore très riche.

En ce qui concerne Mons, la légende la plus intéressante est liée de sa fondation. On dit que Mons a été construit a partir de la colline ou on trouve aujourd'hui le Beffroi. C'est l'endroit le plus haut de la ville. Ici commence la légende de Sainte Waudru. Née au début du XIIe siècle, a Cousolre, en France, elle était issue d'une famille riche, noble et influente. Son père était un homme de confiance du Roi Clotaire II. Destinée a se marier et avoir une famille, elle se conforme, mais opte après pour une autre vie, en consacrant son existence a Dieu. Elle se retire dans un oratoire sur la colline qui devait devenir Mons. Elle transforme l'oratoire dans une monastère et la monastère dans un chapitre noble. Dès sa mort, traditionnellement fixée au 9 avril de l'an 688, Waudru est proclamée sainte. « Sa réputation de sainteté va rapidement se propager, encouragée par une vita rédigée au début du IXe siècle. Il faut bien comprendre ce qu'est une vita : ce n'est pas une biographie, mais bien une légende, littéralement un texte écrit pour être lu. Le moine qui rédige ce texte veut souligner en quoi la vie de Waudru est exemplaire, en quoi elle est un modèle de sainteté à imiter. »8

D'autre part, Sighisoara est liée de la naissance de Vlad l'Empaleur. Son père, le principe Vlad Dracul a vécu pendant 4 ans, entre 1431-1435 dans la maison Paulini a Sighisoara. C'est lui qui a utilise pour la première fois le nom actuel de Sighisoara. La légende nous dit que son fils, Vlad l'Empaleur, est ne dans cette maison-la. Vlad l'Empaleur a été le voïvode de la Pays Roumaine, avant l'actuelle Roumanie et la source d'inspiration pour les histoires des vampires.9 Festivals et folklore. Mons est fameux pour le festival de la Ducasse, ou le Doudou, inscrit dans le Patrimoine Immatériel UNESCO. Pendant qu'a Sighisoara se fête chaque année le Festival Médiéval de Sighisoara.

Le Doudou date du Moyen Age, environ XIIIe siècle, la première mention étant en 1248. Il s'agit d'une procession de ducasse (dédicace) avec un « tour » en l'honneur de la patronne de la ville. Bien que c'est plus ancienne que la peste noire, on y attribue le Doudou. Ça se passe parce que le 7 octobre 1349, la région subissant une épidémie de peste, les autorités organisèrent une procession des reliques de sainte Waudru, patronne de la ville et de la collégiale montoise : elles furent amenées dans un char jusqu'aux bruyères de Casteau, et furent réunies avec les reliques de saint Vincent de Soignies, époux de Waudru. L'épidémie cessa. Le miracle fut attribué à Sainte Waudru et on décida de répéter la procession tous les ans. Jusqu’à nos jours, les figures symboliques de la Ducasse sont Sainte Waudru, Saint Georges et le Dragon. On peut trouver plusieurs détailles dans l'annexe.

Le festival de Sighisoara est une fête nouvelle, plus artistique et moins symbolique que le Doudou. Il a été inaugurée en 1992. L’événement est une exploration artistique de Moyen Age. Il reconstitue, d'une manière très subjective l’atmosphère médiévale. Il y a des danseurs, des artistes, des acteurs qui mettent en scène des jeux et aussi des commerçants.

Il y a des similarités et de différences entre les deux festivals. Premièrement, il s'agit de deux événements très importantes pour le tourisme et, suivant, pour l’économie. Mais l’aspect qui nous intéresse de plus est leur signification et leur impact vers les habitants. Le festival médiéval est une manifestation artistique nouvelle qui n'implique vraiment les allogènes, car il utilise aussi des acteurs et artistes d'ailleurs. Les événements sont diverses mais ils n'ont pas un fil narratif, une histoire, comme la Ducasse. Le but du festival est de promouvoir l'ancienne citadelle, de la faire connue entre les touristes et on utilise le décor authentique médiéval offert par la ville pour faire

8 COLLEGIALE SAINTE WAUDRU. (Page consultée le 10.11.2011). La vie de sainte Waudru,[En ligne]. Adresse URL : http://www.waudru.be/fr/learn/030101.htm 9 MUSEE SIGHISOARA. (Page consultée le 9.12.2011). Istoric, [En ligne]. Adresse URL : http://www.muzeusighisoara.com/sighisoara.html

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une représentation symbolique d'une autre époque, parfois d'un point de vue fantastique. Le Doudou, un festival avec une tradition centenaire est plus encrée dans l'histoire, la vie et l’identité de Mons. Les habitants s'identifient avec cet procession. C'est eux les acteurs principales qui participent au festival. Ici la liaison est plus forte, et le statut de musée est plus prégnant, car on peut voir un événement présent dans la vie de la ville depuis siècles. Dans ce cas la il s'agit d'une reconstitution exacte, pendant que a Sighisoara, on fait une reconstitution hypothétique, a l'aide de l'art.

4. Mons | Sighisoara Le changement de la vie induise la mutation de la ville

Les données historiques objectives. Le but principale des villes médiévales fortifiées était la protection contre les groupes humaines ennemis. Pendant le temps, sa fonction est diminuée lorsque les populations ont étés établies et les états et les peuples ont commence se former. Finalement, le vieux rôle n'a compté que symboliquement. Les gens ont senti le besoin de s'adapter aux nouvelles conditionnes de vie apportées par le XIXe siècle, suivant la Révolution Industrielle et la Révolution de 1848. Les habitants ont sacrifié la configuration spécifique, pourtant rigide de la ville pour faire leur vie évoluer.

Le nouveau visage de Mons a nécessité plusieurs travailles que Sighisoara. Ils sont développées différemment : le premier a perdu ses remparts, la rivière qui alimentait la ville a été détournée, pendant que a Sighisoara les éléments qui n’étaient plus nécessaires ont été garde et la nouvelle ville s'est développé dehors de la vielle enceinte. La ville s'est épanoui. Le plan de Mons a reste en général le même, mais il y a des petites communes et localités a proximité qui appartiennent a Mons, de point de vue administratif. Elles sont perçues maintenant comme les banlieues de Mons, et représentent un autre direction de développement, ayant comme modèle les satellites. Mons. Mons, qui occupait toujours une position favorable, a été convoitée par les différentes puissances : espagnole, française, autrichienne. C'est l'empereur Joseph II qui rend la cité « ville ouverte » pour la première fois, en 1781. Les ouvrages défensifs ont été entièrement démolis. Les montois n'ont gardé que les six portes de la ville. Pendant la domination hollandaise, on a démoli les enceintes médiévales, sauf la Tour Valenciennoise et on a édifié de nouvelles fortifications, les dernières. « Mons, encrée dans ses remparts depuis le XIIIe siècle ne pouvait plus se développer. Sa population n'augmentait plus, elle diminuait même. » 10 Voila le concept de « shrinking city » 11 développé pendant les derniers 50 ans surtout pour certaines villes en Allemagne, les États Unis, l'Italie, l'Angleterre, mais le phénomène est global. Ce sont les petites villes qui perdent du terrain vis a vis les grands métropoles qui attirent la population, grâce aux opportunités offertes dans toutes les domaines.

A l'occasion de l’indépendance de la Belgique, la ville de Mons aspire a la suppression de ses remparts, pour pouvoir s'agrandir et influencer d'une manière positive son économie. Fin 1831, la Convention des Forteresses prévoyait la démolition des fortifications des villes belges. Sur l'emplacement des fortifications, on a réalisé de nouvelles voiries afin d'urbaniser les terrains libérés et de permettre l’épanouissement de la ville.

C'est intéressant de voir comment les nouveaux programmes ont été inclus dans le vieux tissu. L'exemple de la première Gare est satisfaisant : elle a été installée a l'intérieur des remparts, dans l'enceinte de l'arsenal. Pour faire passer la voie, on avait du percer les fortifications et édifier les ponts sur les fosses.

Le détournement de la Trouille, la rivière qui alimentait Mons depuis siècle, est un mouvement très important pour l’évolution de la ville. Les raisons étaient insalubrité et le danger

10 FAEHRES, André. Mons durant les grands travaux 1860-1905, Mons, Maison de la Mémoire de Mons a.s.b.l., 2007, 200 p.11 SHRINKING CITIES (Page consultée le 17.12.2011). Culture of shrinkage [En ligne].

Adresse URL : http://www.shrinkingcities.com/kultur_schrumpfen.0.html?&L=1

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d'inondations, qui se passaient souvent. Mais c'est la Trouille qui était la source principale de l'eau pour la ville, et le Beffroi avait aussi de rôle de tour d'eau, en aidant la distribution vers les quartiers. Après le détournement, quand la coule de la Trouille a été amené dehors de la ville, on a construit la Machine a l'Eau, pour continuer la distribution de l'eau aux habitants. Maintenant on a perdu l'image de la ville belge médiévale pittoresque, dominée par le Beffroi, organisée autour de la Grand Place, et rafraîchie par une rivière qui offrait aussi une espèce de végétation au cœur de la ville. Pourtant, les habitants ont suivi un parcours cohérent et se sont adaptés a nouveaux besoins. Sighisoara. Le cas de Sighisoara est plus simple. Le nuclée de la ville a resté toujours la « Cité en haut », bien que la « Cité en bas » se développait. En 1676 la citadelle a souffert des pertes importantes après un incendie dévastateur, mais en grand partie elle a resté intacte. A ce moment donné, son évolution de point de vue géographique et démographique a commencé. Elle a englobé plusieurs emplacements voisins. Le secteur artisanal s'est transformé dans l'industrie. La Cité en Bas s'est épanoui, surtout a partir les années '50-'60, donc la période communiste.12

La perception de l'habitant actuel.

Pour observer et analyser la perception de l'habitant aujourd'hui par rapport a son ville, j'ai utilisé une enquête qualitative.

Le but de l’enquête est d’établir le rapport entre les différents groupes d’habitants et la ville et aussi de découvrir les points de vue plus personnels des habitants vers leur ville.

Les groupes de personnes que j’ai choisi sont diverses, pour obtenir un résultat plus exact et plus diversifié. J’ai défini trois groupes, selon l’âge des habitants interrogés : environ 20 ans, donc la jeune génération, qui vient de commencer sa vie. Leur point de vue est marquant pour l’avenir de la ville, parce que sont les jeunes qui vont faire dans quelques années les décisions les plus importantes pour leur demeure. Le deuxième groupe est constitué par les adultes d’environ 40 ans, qui sont le pilier principal de la ville maintenant et qui peuvent donner une opinion pertinente et bien informée en ce qui concerne la structure de la vie en Mons. Le troisième groupe est formé par des personnes âgées de 60 ans, plus ou moins, qui peuvent contribuer avec une vision plus encrée dans le passe. Ça nous aide à compléter un rapport plus global sur la ville, son passe, son présent et ce qu’elle peut devenir..

Il y a trois endroits et trois moment différents que j’ai choisi pour l’interview : la Grand Place, durant le week-end, pour trouver des jeunes qui habitent a Mons, parce que j’ai observé que la plupart des jeunes rendent chez eux tous les week-ends et parce que la Grand Place est un point de réunion pour tout le monde de n’importe qu’elle part de Mons. Le deuxième endroit est la Cathédrale Sainte-Waudru, pour trouver des gens de la seconde ou spécialement du troisième groupe d’âge. Le dernier endroit est le parc du Beffroi ou un autre place fréquenté par les familles, pour me concentrer sur la deuxième groupe de personnes, les gens d’environs 40 ans avec des familles.

Pour Sighisoara, j'ai choisi comme endroits des lycées et des parcs pour la première catégorie, des bureaux et des magasins pour la deuxième catégorie. Les personnes âgées, je les ai trouvé a la messe dominicale, a l’église.

Finalement je dois préciser que j'ai interrogé 3 personnes par groupe, donc 9 personnes en total, pour chaque ville.

En ce qui concerne les questions, je les ai structuré pour me rapprocher de la structure du travail et pour induire d'un manière assez discrète le problème principale. Ensuite j'ai groupé les

12CAMPEANU, Claudia-Nicoleta, Material desires : Cultural Production, Post Social Transformation and Heritage Tourism in a Transylvanian Town, Google Books, Adresse URL : http://books.google.ro/books?id=ItXeaPVTMAcC&pg=PA15&dq=sighisoara+history&hl=ro&sa=X&ei=3J7sTtDLJYab8gPp7YmHCg&ved=0CDMQ6AEwAA#v=onepage&q=sighisoara%20history&f=false

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questions dans plusieurs catégories. J'ai évalué premièrement comment est-ce que la population perçoit la ville, globalement. Suivant, j'ai mis une question provocatrice, qui servait a une introspection et une auto-analyse du répondant, par rapport a la ville. J'ai lui demande de me décrire le sentiment que la ville lui inspire de plus. J'ai mis en scène des mots-clef : „agoraphobe” et „claustrophobe” pour le faire choisir.

J'ai continue d'analyser l'ouverture des gens aux changements, au nouveau en général, la capacité de s'y adapter. D'ici j'ai tire la première conclusion: les habitants ont, en général un esprit ouvert, ils sont conscients et en plus ils sont au courant avec les nouvelles. C'est la force de la tradition qui les amène vers une vision plus conservatrice. Pensant que les coutumes et les traditions persistent faut de la clôture de ces ville est faux.

En posant la question principale de l’enquête, liée au concept que j'utilise dans mon mémoire, „la ville- musée”, j'ai remarque des différences entre les deux villes. En utilisant comme support les deux festivals qui font les villes fameuses, j'ai fait une parallèle entre le rôle que l'habitant joue au festival et son statut d'”objet expose”. La parallèle a été valable et a mis en évidence les différences entre les deux cites. Le Doudou est un festival traditionnel, très ancien et fort lie de la vie des habitants, pendant que le festival médiéval de Sighisoara est un événement plus artificiel, de représentation, de l'image, surtout au but économique. La deuxième dissemblance est la participation des habitants: a Mons ce sont les résidents qui font le festival, qui jouent les rôles, qui participent. Il y a aussi un rituel pour choisir un rôle. Pendant que a Sighisoara les habitants sont presque exclus du festival. Il y a des artistes et des commençants de partout qui participent. Les habitants peuvent participer passivement, en logeant des visiteurs.

J'ai voulu voir ensuite la relation des répondants avec le lieu, et pour ça je les demande de me faire leur itinéraire quotidien. J'ai observe qu'en faisant les activités pratiques de chaque jour, ils se rejouent de leur ville et ils en profitent. C'est l'avantage de vivre dans une petite ville ou toute se trouve a proximité.

Quand j'ai lance la question-clef, dans la manière plus directe possible, „Vous voyez valable l'affirmation que Mons/ Sighisoara se ressemble a un musée? Pourquoi?” la plupart a été d'accord, mais personne n'a senti qu'il a un rôle dans cet concept. Ça c'est intéressant, parce que nous révèle la volonté inconsciente de jouer son rôle dans la symbiose homme-ville médiévale dans l’époque contemporaine.

La classification selon l'age que j'ai fait se prouve correcte, mais elle n'a offert pas des éléments intéressants. Évidemment les gens plus jeunes sont moins attachés que les vieux. Mais tous sont conscients qu'ils vivent dans un lieu spécial qu'ils veulent garder.

Les résidents de Mons, par rapport a ceux de Sighisoara sont plus capable de s'adapter, ils ne sont aussi conservateurs que les roumains. Ça peut être parce qu'ils ont eu des mieux modèles.

5. La question principale révélé par l’enquête Est-ce que c'est valable la parallèle entre cette sorte de ville et le musée ?

Comme j'ai déjà énoncé ci-dessus, il y beaucoup de ressemblances entre un musée et une ville telle que les deux comparées. Premièrement, quand on entre dans un musée, on ne perçoit plus le temps. Le moment s’arrête et se prolonge pour combien de temps veut le visiteur. Ça se passe dans un musée grâce a la clôture par rapport a l’extérieur et a la concentration sur l'exposition même. Le visiteur ne voit que les objet, il est dupe d'oublier les soucis quotidiennes. Ça se passe aussi avec le visiteur d'une ville de cette sorte. Les résidents ne peuvent pas remarquer la dilatation du temps, parce qu'il habitent ici, avec toutes les travaux et les soucis quotidiennes. La ville ne leur offre qu'un milieu plus chaleureux pour vivre.

Ensuite, de point de vue du visiteur, la ressemblance est évidente. Pourtant les habitants ne sont pas conscients de leur rôle, ils voient „le musée” dans leur ville, mais d'une manière superficielle. Ils se concentrent sur les bâtiments, les monuments, les rues, les parcs etc. Ils perdent l'essentiel.

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6. L'histoire du programme muséal

Le musée a été conçu en Renaissance, étant un symbole de la société européenne occidentale. Tout a commencé avec quelques collections privées, abrites dans les « chambres aux curiosités » . Bien que les premières musées ont été ouverts a Rome, a l’époque de Renaissance, les musées et la collection publique, tels que nous les connaissons aujourd'hui, sont une invention du XVIIIe siècle, et peut être considérées comme le fruit de la Philosophie des Lumières.

L'iconographie est un mot qui nous aide a comprendre le but de cet programme nouveau. C'est un mécanisme d’autodéfense de la société contre la déstabilisation produite par la circulation. C'est le lien qui unifie les membres de la société et les sépare des autres communautés. Le facteur « circulation » est crucial dans l'analyse de la dynamique de l'espace. Il peut représenter l’innovation, le bien être, la liberté, mais aussi la déstabilisation. On a besoin d'un équilibre de la circulation, pour garder une cohérence et une continuité pour les sociétés, et bien sur, pour garder l’authenticité d'un peuple. Le musée vient d’être interprété du point de vue de l'iconographie : c'est l'instrument de souvenir dans une société mélangée et amnésique. En ce qui concerne la liaison entre le musée et la ville, les bourgs ont passée, pendant le temps, de la centralité a la marginalisation. L’héritage des villes est l'essence de l'Europe.13

7. La tendance de sauvegarder le passé et l'importance de conservation pour la société d'aujourd'hui

Depuis la Révolution Industrielle et le triomphe de la technique et de la technologie vers les artisanats, quelques mouvements et courants culturelles ont commencé la lutte contre la perte de l’identité de la société de XIXe siècle. L'architecture était représenté du mouvement de William Morris, « Arts and Crafts ». Dans le domaine littéraire et philosophique on peut identifier le romantisme et les autres courants historiques qui encourageaient une rétrospection et un retour au passé, pour l'apprendre et pour appliquer les bonnes principes. L'apparition de la technique, de la production en série et de la technologie même a entraîné la circulation, avec l'invention de la voiture, et la circulation a préparé le terrain pour le transfert culturel et d'information et, suivant, pour la globalisation.

Les premières résultats de cet phénomène étaient bienvenus dans la nouvelle société qui venait de se former. Mais chaque processus se développe selon les cinq phases : le début, la croissance, l’apogée, le déclin et la disparition. A mon avis, on a dépassé depuis longtemps l’époque d’apogée en ce qui concerne la globalisation. Maintenant ses inconvénients se révèlent : le danger de l'uniformisation au niveau de la culture, de la consommation et des idées. Il y a en tout cas beaucoup d'interventions de la part des autorités pour éviter cette conséquence. Par exemple les organisations pour la protection du patrimoine (UNESCO), les initiatives gouvernementales pour encourager la population de s'informer sur sa propre histoire., parfois par la médiation des musées. Le milieu universitaire a un rôle important dans la sensibilisation et l’éducation des communautés.

On peut identifier deux groupes et deux philosophies en ce qui concerne le chemin de la société d'aujourd'hui : il y a les acteurs économiques, les grandes entreprises, qui sont intéressées surtout du profit, pour lesquelles la globalisation est un phénomène positif et d'autre part il y a les acteurs culturels : les universités, les architectes, les hommes de culture, de science, les artistes, en général les personnes qui travaillent beaucoup avec un environnement spécifique. Pour ces gens ci, l’identité sociale est cruciale.

Autrement dit, la tendance actuelle est une lutte permanente entre la diversification et l'uniformisation. Mons et Sighisoara sont deux supports pour un exercice de maintenir la variété dans le monde. Ils jouent le rôle des musées vivantes, grâce a leur contenu : le mélange de réalité et

13 LEWIS, Geoffrey, ENCYCLOPAEDIA BRITANNICA. (Page consultée le 22 octobre 2011). The history of museums, [En ligne]. Adresse URL: http://www.muuseum.ee/uploads/files/g._lewis_the_history_of_museums.pdf

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histoire, la possibilité de voir une histoire alternative, hors des bouquins. Le plus important est qu'on peut regarder la manière d'une ville ancienne de satisfaire encore ses habitants.

8. La sensibilité du problème: les avantages et les inconvénients de cet approche

Comme j'ai déjà mentionné, le désir de sauvegarder le passé pose des problèmes dans la société et les conflits commencent de l’intérieur. Je dis ça parce qu'il y a des architectes qui considèrent que même l'initiative de remémorer toujours l'ancien est exagéré.

Je vais présenter une parallèle entre la vision de Rem Koolhaas, architecte hollandais qui travaille a OMA et Alberto Magnaghi, architecte et théoricien italien. Bien qu'ils ne parlent pas exactement de la même chose, on peut observer leurs attitudes différentes.

Rem Koolhaas a réalisé a New York une exposition sur un sujet controversé : la pertinence de la manière actuelle de regarder le passé et de l'effort exagéré de sauvegarder toutes les éléments restés d'autres époques. Il a voulu relever le chemin naturel de la vie, en général, qui commence avec la naissance, continue dans un moment de prospérité et se finit dans la disparition et la morte. Aujourd'hui il y a deux idéologies en ce qui concerne la préservation : les « ruines » et la « restauration ». La première est plus franche : si le bâtiment est dépassée par le temps, on doit le laisser mourir. La deuxième est une tentative désespérée de sauver le bâtiment, en lui affectant d'autres fonctions, pour la seule raison qu'il est un symbole qui ne doit pas disparaître. C'est l'image qui devient plus importante que le bâtiment même.

Magnaghi nous offre une perspective plus objective et plus analytique sur la conception identitaire du territoire. Il commence par définir les mots-clef et faire une analyse très efficace par rapport au sujet. Il a identifié trois types d'attitudes regardant le patrimoine : la première est la dispersion, l'oubli, la destruction, spécifique pour l’époque industrielle, qui provoque de la consommation excessive des ressources. La deuxième attitude est la conservation, beaucoup plus passéiste, soutenu par le mouvement écologiste, qui impose l’arrête de la consommation excessive des ressources territoriales et ambiantes, en mettant des règles et limites pour le développement. La troisième attitude, a mon avis la plus correcte, qui est soutenu aussi par l'auteur, est la valorisation et la prévoyance des ressources pour les futurs générations. Ça tient compte du développement durable, ou le patrimoine est regardé in extenso, comme un ensemble de systèmes ambiantes, territoriales, urbaines, culturelles, sociales, qui interagissent.

Il décrit l’étude du processus historique de prendre en possession un territoire comme une succession de cycles de civilisations qui organise dans une forme déterminé le rapport entre l’hébergement et le milieu. Il relance ici le principe de la ville palimpseste. Chaque civilisation dépose ses propres structures physiques et culturelles , dans le processus d’établissement et d'affirmation du territoire. Chaque cycle successif de civiliser se sert dans une manière originale des actes fondateurs de la civilisation précédente, il ne remporte pas le territoire a sa nature originale.

La perte de l’identité d'un lieu se passe quand l'un des cycles assume son autonomie par rapport aux phases précédentes et produit une scission entre le milieu naturel et le milieu anthropique. Le modèle de la métropole contemporaine est « la citta diffusa », la ville perdue dans une réalité secondaire, crée par la technologie. Ça se passe toujours quand l'internet est devenu une vrai ville, et l'espace publique de la vraie cité perd son importance. C'est ça le plus grand danger dans notre société, qu'on arrive a vivre dans la mauvaise réalité.

On va démontrer ici que les villes étudiées apportent un danger diminué en comparaison avec les grands métropoles ou les nouvelles villes, plus développées. Et pourquoi ça ? Parce qu'il y a encore l'espace publique traditionnel, de rencontre, et, plus important, il y a la tradition de vivre en publique et un culte de la vie publique. Toutes les ressources se concentrent vers l'optimisation de l'espace publique, des loisirs etc. Le mode de vivre est bien implanté dans la conscience de la société, parce que la culture urbaine est la base de la structure sociale a Mons et aussi a Sighisoara.

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9. La recherche des manières les plus propres pour induire une direction de développement dans ce type de ville

On va reprendre la question ci-dessus et on va mettre en évidence, a l'aide de quelques projets, le rapport entre l'ancien et le nouveau dans la ville, mais aussi le rapport entre les citoyens et l'utilisation de l'espace publique.

Premièrement, l'ouverture des deux villes par rapport aux innovations est différente. On va voir que les Montois sont plus malléables que les habitants de Sighisoara. La raison principale est le développement économique, mais les influences culturelles sont pareillement marquantes. Mons sera la capitale européenne de la culture en 2015, en conséquence l'administration se prépare et entraîne les gens a participer au progrès et transformation de la ville. L’année 2015 est un moment marquant, pour lequel on va réaliser plus ou moins 15 nouveaux projets. Le projet le plus connus mais aussi le plus controversé est la Gare de Mons14, conçue par Santiago Calatrava, le même architecte qui a fait la Gare de Liège. Il a eu un concept très lié au fond cultural de la ville de Mons, qu'il a appliqué en utilisant une sorte d'architecture parlante. Le nouveau bâtiment aura la forme d'un dragon, la tête étant axée vers la ville. La dimension totale de la Gare sera presque égale avec la dimension du Cartier de la Gare, qui est un peu étrange. Selon moi, le projet est hors de l’échelle de la ville. Symboliquement, ça peut aller, parce que l’échelle de la construction qui représente le dragon peut symboliser l'importance de cet tradition pour les habitants, mais d'un point de vue pratique, fonctionnel et bien esthétique, en ce qui concerne le tissu urbain, le projet a une grande faute.

Un autre projet, fait par le bureau d'architecture de Pierre Hebbelinck est la nouvelle salle des spectacles « Le Manège Mons ». Sur l'ancien manège de cavalerie de Mons, s'est greffé un théâtre en forme de prisme de verre incliné. « Le nouveau théâtre est devenu moins consensuel et plus indépendant, la ville plus hétérogène et ouverte. L'insertion violente du nouvel objet dans la substance bâtie historique incarne une dynamique au sein de laquelle le nouveau s'approprie l'ancien sans la moindre sentimentalité. »15 C'est une salle des spectacles contemporaines, d'art contemporaine en général, et parfois elle abrite des conférences et des expositions. C'est représentative pour la ville, en illustrant une manière de marier l'existant protège et l'intervention moderne.

Le troisième projet présenté ici est le Musée de Beaux Arts de Mons, ou le BAM. C'est un travail de rénovation et extension, réalisé par l'architecte parisien Christian Menu en 2007. L’intervention a révélé une petite surprise aux passants : un vieux parc du siècle passe, qui a été mise en évidence pas l’équipe des professionnels. Voila la présentation faite par les architectes mêmes : « Savoir accueillir le visiteur en un lieu devenu Babylone. Où les terrasses suspendues se succèdent jusqu’au toit de la construction. D’où l’on découvre beffrois et clochers, jardins dissimulés, comme si on pouvait les toucher du doigt. Et de la rue étroite si peu ouverte aux rayons du soleil le visiteur s’échappe vers le ciel, par le parcours des rampes de verre disposées dans une faille de lumière. Le lieu est un rêve d’enfant de la maison dans les arbres. La blancheur des nuages. La clarté de l’éther. Un court chemin de la rue obscure à la lumière des toits de la ville historique. »16

A Sighisoara on ne trouvera beaucoup d'interventions contemporaines. Comme j'ai déjà mentionné, les gens ne sont pas ouverts a l'architecture nouvelle. Il n'y a que deux projets qui méritent s'exposer, et les deux sont plus techniques que artistiques : le travail de renouvellement des pavées de la citadelle et la rénovation de la vieille gare. Les deux ont été nominalisées pour l'annuelle d’architecture de Bucarest, il y a quelques ans. Il n'y a pas de concept et de symbole pour

14DENOEL, Thierry. Le vif (Page consultee le 19.12.2011). La gare Calatrava a Mons, un projet conteste et suspect,[En lige]. Adresse URL:http://www.levif.be/info/actualite/belgique/la-gare-calatrava-a-mons-un-projet-conteste-et-suspect/article-1194718022249.htm 15 Construire en béton 2008/09 Pierre Hebbelink. 16 Christian Menu – site.

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ces interventions, comme il n'y a pas des projets trop prétentieux en générale. C'est parce que la population n'est encore prête pour ça. 10. Conclusion

On a dirigé ce travail a partir d'un schéma très précise et analytique, pour toucher les résultats désirées. Le sujet principale, la ville regarde d'un point de vue iconographique, a été développé progressivement, en traitant aussi d'autres sujets liées de cet theme. Le souci principale était d'encadrer les deux villes dans une typologie, pour les apprendre mieux, en se rapportant aussi au contexte historique et au contexte théorique. Ensuite on a établi l’identité des deux éléments mise en comparaison: il s'agit de deux villes beaucoup plus anciennes dont la trace la plus forte était celui médiévale, qui n'a pas change trop a travers le temps. Pourtant, les deux ont suivi des chemins différentes vers leur déploiement; c'est la raison pour laquelle la comparaison était nécessaire. Grâce a ça, on a appris, en outre, le rapport entre la ville et les résidents. D'ici on est allé plus loin, en découvrant le statut actuel des deux villes, d'un point de vue physique et psychologique. Ça veut dire quelle est l'influence sur la vie moderne en général, quelles sont les contraintes et les avantages. Enfin, quand l’hypothèse était près de se confirmer, on a vérifié toutes les suppositions et on a fait une recherche en ce qui concerne les bases théorique de la muséographie. Qu'est-ce que c'est un musée? Quel est son rôle, son but? Pour que l’hypothèse soit plus crédible et plus vérifiée, j'ai fait appel a l'aide des deux critiques et théoriciens très connus. Il s'agit de Alberto Magnaghi et de Rem Koolhaas. Chacun avait son propre vision, mais les deux ont fortifié mes affirmations et m'ont permis d’interpréter le statut actuel d'une ville tel que Mons et Sighisoara.

Les résultats sont aussi complexes, car on a réussi en outre d'identifier les spécificités de la manifestation „iconographique” dans chaque des deux villes et on a été capable a rapporter ces spécificités a la mentalité de la population.

La ville médiévale peut être considéré un musée vivant, car elle en possede toutes les éléments. Les vieilles bâtiments et les anciennes chemins dessinent la continuité historique avec une véridicité totale. On peut voir toutes les phases de l’évolution, tout comme dans un musée d'histoire, la ville est une vrai palimpseste. Le passants se promènent dans des „salles d'expositions” représentées par les espaces publiques. La question intéressante est par rapport au rôle des habitants. Il est évident que le musée est fait pour mettre en évidence les objets exposées. Dans la ville, tout se concentre sur les résidents: sur leur image et sur leur bien être. Ça veut dire que les résidents jouent, d'un point de vue, le rôle d'un objet d'exposition. Ça c'est pas nécessairement quelque chose de mal, parce qu'ici intervient la symbiose entre la ville et son habitant. C'est une relation spéciale, de réciprocité, de représentativité, de protection et de développement simultané. Le temps et l'histoire créent un système de deux éléments: l'homme et la ville, qui interagissent et progressent, en protégeant une mentalité très spéciale et délicate, une conception d'attachement pour les traditions et les valeurs authentique, en se détachant de la frivolité quotidienne. Le résultat de cette symbiose est une vrai mode de vivre, hors des règles, cherche par toutes les architectes, une attitude qui apprécie la culture urbaine et qui sait utiliser ensemble l'espace publique.

C'est ça qu'on cherche partout dans le monde, c'est peut être le secret pour devenir des êtres plus humaines. Et on ne trouve une telle sociabilité que dans les lieux ou le tradition n'est pas encore perdue et ou les gens ont réalisé que la technologie et la vie virtuelle ne peut remplacer l'existence humaine.

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ANNEXE– Données historiques détaillées, plans, photos --

MonsDans cet mémoire on va exploiter surtout l’élévation et l’évolution de Mons intra-muros,

compris dans une des vieilles enceintes urbaines, bien que dans l'histoire du lieu toutes les localités voisine ont eu des fortes liaisons.

Il y a quatre collines émergeant des vastes alluvions de la confluence de la Haine et de la Trouille. Chaque colline qui accueille les agglomérations a une origine légendaire. On dit que le Mont Panisel est associe avec l'existence d'un autel de dieu Pan; la colline de St. Lazare, dite „Montagne des Sept Frères” est associée avec le culte des sept chênes magnifiques; au Mons Heribus, Bertaimont, ou „Mont des Bretons” se trouvait une fondation celtique; finalement on associe a la colline de Mons le château César, une fondation par le grand général romain.

La présence de plusieurs collines autour de centre ville montois explique la toponymie et pourquoi est-ce qu'on utilise le nom au pluriel. A l'origine, Mons s'appelait Castri Locus, ca veut dire „Le lieu du chateau”. Plus tard, il a pris le nom de „Mont du lieu du chateau”, ensuite celui de Mont et enfin, son nom actuel, dérivé du latin mons, montis „montagne”, qui décrit le relief de la ville.Le nom néerlandais de Mons est Bergen, ce qui se traduit littéralement par Montagnes.17

Son histoire commence il y a environ 6000 ans, en néolithique, avec les premières habitations agglomérées a proximité de l'eau et autour des terres propres a cultiver. Le relief leur a offert l'avantage de la hauteur : Mons est stratégiquement situe sur une comble facile a défendre. Voici les éléments principale pour édifier une ville a ce moment la.

La première période historique marquante pour Mons est le Néolithique, qui a commencé il y a environ 8000 ans. Ce que cette époque apporte de nouveau est l'agriculture, l'expansion de l’élevage et la colonisation de nouveaux territoires pour s’établir d'une manière permanente. Les migrateurs en cherchant des terrains pour emménager sont arrives dans ces régions vers 3400 ACN. Ils sont connus comme les „Roessens” et fondent un village près de Givry. D'ici partiront les mineurs a la recherche du silex pour fabriquer leurs outils. Lorsqu'ils ont fini les ressources en surface, ils ont commence a exploiter le sous-sol, en creusant des puits pour atteindre de nouveaux bancs.

Aujourd'hui on peut encore visiter les fameux mines néolithiques de Spiennes, un des plus grands sites miniers du monde préhistoriques, protégés par l'UNESCO. „L’avènement des cultures néolithiques a marqué une étape majeure dans l’évolution culturelle et technologique de l’homme, abondamment illustrée par le vaste complexe des anciennes mines de silex de Spiennes.”.18 On attribue cette exploitation a la civilisation dite „Michelsberg” emmargeant d'Allemagne vers 3000 ACN. Ce sont ils qui construisent le premier village fortifiée de la région de Mons, découvert il y a cinquante ans sur l’éperon sud du plateau du Petit Spiennes. Une double enceinte en forme de fer a cheval protégeait cet village composé des maisons en bois des familles des mineurs et tailleurs de silex. Une forteresse jumelle a été mise a jour aussi au nord du Mons sur l’éperon sud du plateau de Theusies a Casteau.

Les premiers habitants du territoire de Mons ont défriché le foret en utilisant le feu et ont commencé a s'occuper de l'agriculture.

La population qui a approprié le lieu pour la première fois était l'adepte d'un mode de viesédentaire et se soutenait grâce aux échanges des production avec les autres groupes humainessituées plus loin. Pour faciliter le transport des produits jusqu'aux autres villages, ils ont commencébâtir des voiries et des chemins.

D'autres routes sont crées par la civilisation qui venait il y a 4000 ans de la péninsule ibérique, la même qui a amené la tradition mégalithique. Il y a la supposition qu'une grande partie 17 PETIT, Karl, Gérard MATHIEU, Cités de Belgique : Mons, Mons, Éd. Artis-Historia, 1989, p. 12.18 UNESCO. (page consultee le 21.11.2011). Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons), [En ligne]. Adresse

URL: http://whc.unesco.org/fr/list/1006/

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des chapelles érigées a l’époque chrétienne au long des chemins préhistoriques figures sur la carte ont remplace les menhirs qui représentaient des bornes jalonnant les chemins menant aux lieux sacres.19 „Les chemins néolithiques sont en général très longs, souvent creux (3000 ans de passage, ca creuse!), ne relient pratiquement jamais les centres des villages que l'on connaît aujourd'hui et qui ont été fonde au Haut Moyen Age. Il se croisent a angle aigu.”20

Plus tard, vers 650 ACN, les Celtes sont arrives et ils introduisent a Mons une culture plus raffinée qu'avant, la céramique fine et décorative et l’orfèvrerie et l’armement, ils domestiquent le cheval, inventent le char, ils frappent monnaie, inventent les objets décoratifs en bronze, et les bijoux en or. Les gaulois venus de Germanie 150 ans plutôt leur se rejoignent contre l'invasion romaine en 57 ACN commandée par Jules César.

La « pax romana » suivante a duré environ 3 siècles, jusqu’à 250 de notre ère. Sur les 327 villas romanas en Wallonie, il n'y a que 22 qui ont subsisté jusqu’au IVe siècle, toutes les autres ayant été incendiés avant l’année 300. Les Romains ont appliqué le principe de « cardo » et « decumanus » dans les interventions urbaines, en traçant les rues. C’était importante pour eux de s'orienter. Le decumanus oblique correspondait au chemin néolithique mentionné au-dessus et le cardo, qui correspondait a l'actuelle rue de la Chaussée a été établît géométriquement, en faisant beaucoup d'attention a l'orientation. Lorsqu'on divise la grille tracée par les Romains en quatre parties égales, on découvre quatre quartiers dont la typologie fut bien affirme au Moyen Age. Ça veut dire que le site des « castra » a sert longtemps et toutes les divisions ont irrémédiablement marquée la topographie de Mons, car ses plus anciennes rues et places s'inscriront dans le quadrillage de l'ancien camp romain.

Évidemment il y a une continuité très forte pendant le temps, qui donne cohérence aussi a l'histoire montoise que a la structure de la ville. On parle ici d'une évolution encrée dans le passé, des gens qui respectaient les gestes et les pas de leurs ancêtres.

19 COLLETTE, François, Gérard NOIRFALISE. Ils ont construit Mons – Essai sur l'histoire de la ville, Tome premier : la genèse des origines a la fin du XIIe siècle, 6040 Jumet, Imprimerie Provinciale de Hainaut, Régie IP, 2005, 192 p.20 Op. cit.

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Sighisoara« Une colonie dace, près de Sighișoara appelée Sondava date du IIIe siècle av. J.-C. C'était

le site d'un castrum romain et la base d'une légion romaine depuis le IIe siècle.Au XIIe siècle, des artisans et des marchands d'origine allemande, appelés Saxons de

Transylvanie sont invités par le roi de Hongrie à coloniser et défendre la frontière orientale de son royaume. Le chroniqueur Krauss mentionne la colonie saxonne à Sighișoara en 1191. Le lieu où se sont installés ces colons saxons avait déjà été fortifié par les Sicules une cinquantaine d'années auparavant.

Après les invasions mongoles de 1241, des fortifications sont élevées autour de la ville. Celles-ci sont payées par les corporations d'artisans (elles sont vingt-cinq en 1376). L'aristocratie et la bourgeoisie habitent alors la ville haute, sur la colline originelle tandis que des faubourgs, peuplés d'artisans et de paysans, se développent dans la ville basse, elle aussi protégée par des murailles et des portes défensives.

Depuis 1280, Sighișoara est connue par son nom latin Castrum Saxorum, et en 1298 par son nom allemand de Schespurch. En 1337 Sighișoara devient une résidence royale, et obtient le statut de ville en 1367 sous le nom de Civitas de Segusvar.

Vlad II Dracul (Vlad II le Dragon), prince de Valachie s'établit dans la ville en 1421. Il y reste jusqu'en 1436 et c'est là que naît son fils qui règnera sous le nom de Vlad III l'Empaleur, dont la légende revue par l'écrivain Bram Stoker sera la base du personnage de Dracula.

Plusieurs siècles, la ville joua un rôle stratégique et commercial significatif aux limites orientales du royaume de Hongrie, devenant l'une des villes les plus importantes de Transylvanie.

La pression des Turcs de 1421 à 1526 oblige à surélever les remparts. Les artisans et les marchands allemands dominent l'économie de la ville. On estime que pendant les XVIe et XVIIe siècles, Sighișoara posséda près de 15 guildes et 20 associations d'artisans. Le sculpteur baroque Elias Nicolai a vécu en ville.

La ville voit l'élection de Georges Ier Rákóczy comme prince de Transylvanie et roi de Hongrie en 1631. Les XVIIe et XVIIIe siècles voient la ville souffrir d'événements tragiques : incendies en 1676, 1736, 1788, épidémies de peste dont meurt la moitié de la population, inondations en 1771, séisme en 1838.

La région de Sighișoara voit la naissance en 1673 du mystique Johannes Kelpius, qui émigre en Pennsylvanie sur le « Sarah Maria Hopewell ». Il est l'âme du groupe d'ermites appelés Mystics of the Wissahickon, ou encore Society of the Woman in the Wilderness. Son héritage littéraire et musical comprend des hymnes, un journal, des correspondances, des traités théologiques, et surtout un livre de prière et de méditation intitulé A Short, Easy, and Comprehensive Method of Prayer, dans lequel il préconise une prière silencieuse et permanente, souligne que tous peuvent la pratiquer et exhorte chacun à le faire. Ce dernier ouvrage, facile d'accès, a connu un certain succès tout au long du XVIIIe siècle, et a été plusieurs fois réédité.

La plaine voisine d'Albești est le site de la Bataille de Segesvár, où l'armée des révolutionnaires hongrois de 1848 conduite par József Bem est défaite par l'armée russe de Luders le 31 juillet 1849. Un monument est construit en 1852 à la mémoire du général russe Skariatin, qui mourut lors de cette bataille. On pense aussi que le poète hongrois Sándor Petőfi a été tué dans cette bataille; un monument à son honneur est érigé à Albești en 1897.

La ville reste à l'écart du développement économique du XIXe siècle, ce qui lui permet de préserver son centre historique de changements urbanistiques trop massifs. En 1876, lors de la réorganisation administrative de la Transylvanie, elle de vient le chef-lieu du comitat de Nagy-Küküllő.

Par le Traité de Trianon, en 1920, la ville rejoint la Roumanie. Après le Deuxième arbitrage de Vienne, elle est occupée par les Hongrois de 1940 à 1944 avant de redevenir roumaine en 1945.

Le centre historique de Sighișoara, qui a conservé son aspect de ville fortifiée médiévale, est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. »21

21 WIKIPEDIA (Page consultee le 20.11.2011). Sighisoara, [En ligne]. Adresse URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sighişoara

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-- La transcription de l’enquête --

MONS

Les questions

Comment est-ce que la population perçoit la ville?1.De point de vue physique, de l'espace, quelles sont les avantages et les inconvénients que vous trouvez ici ? (logement, places de parking, espaces verts etc.)2.De point de vue sociale, qu’est-ce que vous pensez sur la diversité des activités, les places de travail, les opportunités que Mons vous offre ?De point de vue psychologique déterminer une des trois états possibles qu'un habitant peut sentir dans cette sorte de ville. 3.Comment vous vous sentez ici ?(agoraphobe, équilibré, claustrophobe) Qu'est-ce que vous faites vous sentir comme ça ? L'ouverture aux changements des habitants.4.Décrivez votre ville, historiquement et de point de vue de l'architecture.5.Qu'est-ce que vous pensez de l'architecture nouvelle et de nouveaux projets ?(Le Manège, la future Gare etc.)6.Parlez des événements d’actualité qui se développent a Mons et donnez votre opinion.La question de « musée ». L'habitant : l '« objet exposé » ou le « curateur » ?7.Qu'est-ce que c'est le Doudou ? Parlez-en.8.Quelle est l'importance du Doudou pour vous ? C'est une tradition, une superstition etc. ?9.Comment participez-vous au festival ?10.Comment a-t-il évolué pendant le temps ?La relation avec le temps. Comment la percevez vous ?11.Racontez un jour habituel de votre vie, en spécifiant votre itinéraire quotidien.Les « salles des expositions »12.Présentez trois endroits préférés de Mons et argumentez le choix.

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13.Comment préférez-vous passer votre temps libre ? A l’intérieur ou dehors ? Présentez trois activités préférées.La « ville-musée » : ville pleine de culture et d'histoire, ville encrée dans le passe, ville gelée. La vie des habitants est subordonnée a la vie de la ville.14.Êtes-vous d'accord avec la parallèle entre votre ville et une musée ? Pourquoi ?L'avenir15.Qu'est-ce que vous attendez de l'avenir et en quelle mesure vivre a Mons vient de satisfaire vos plans et vos rêves ?Suivant il y a quelques extraits de l’enquête. La première groupe : 18-28 ans

R1- femme, 28, déménagée depuis 6 ans R2- femme, 21, déménagée depuis 4 ans

1 Au niveau des parkings, il y a beaucoup de soucis car il y a peu de places gratuites. Il y a des parkings couverts mais ils sont payants et ce n'est pas très agréable de s'y garer. Par contre il y a beaucoup d'espaces verts et c'est bien pour une ville telle que Mons

On trouve peu de nouveaux logements. Ce sont souvent des anciennes constructions et il n’y a plus de place pour construire du neuf dans le centre, je trouve que c’est un désavantage.

2 Malgré que Mons est une ville ancienne, il y a beaucoup d’activités commerciales. Cela amène beaucoup de clients et assez bien de touristes aussi donc je pense qu'il y a pas mal d'offre d'emploi. C'est aussi une ville moderne dans un certain sens grâce a ses nombreuses activités sociales telle que des cinémas, des théâtres, des salles de concerts et de spectacles. On trouve toujours quelque chose a y faire

En tant qu’étudiant il y a beaucoup d’offres d’emploi dans cette ville car elle est très diversifiée point de vue commerces, de l’HORECA, cinéma etc.

3 Ça dépend des endroits. La rue commerçante est pour moi trop large, il y a trop d'espace. Par contre dans certaines rues on se retrouve un peu a l’étroit. C'est vraiment très diffèrent.

Je me sens bien, équilibrée. La population est mixte et diversifiée ; il y a des gens de tous les âges, de tous les milieux. Je trouve que c’est très important car cela donne un équilibre et un côté sécurisant à la ville.

4 Mons est une vieille ville et ça se voit dans les bâtiments, les rues,... toutes les rues vers le beffroi montent et c'est assez reconnaissable a Mons.

La ville est assez ancienne et beaucoup d’habitations et bâtiments sont classés. On peut encore voir l’ancienne enceinte de la ville. En général les bâtiments ont été restaurés et sont en bon état.

5 J'aime beaucoup l’idée d'apporter du neuf dans une vieille ville mais ça ne doit pas la dénaturer. Le contemporain ne doit pas prendre le pas sur l'ancien. Le projet de la nouvelle gare ne me plaît pas trop, c'est trop grand, je ne voit pas trop ce que ça apporterait.

Je trouve que ces projets ne s’intègrent pas bien dans la ville et sont fort couteux. Cependant ils sont intéressants pour le tourisme car ils deviennent des points importants à visiter.

6 il y a beaucoup de choses qui se passent a Mons. C'est une vieille ville mais c est très vivant. Ça attire beaucoup de touristes mais pas trop. Mais le week end, il y a beaucoup moins de monde vu qu'il n y a plus d'étudiants et les rues sont assez vides.

Pour l’instant il y a le marché de noël sur la Grand Place. Je trouve que c’est intéressant car ça rapproche les gens et amène plus de convivialité.

7 c'est une fête reconnue au patrimoine mondial. Mons est connu dans le monde entier grâce a ça. Ça rassemble beaucoup de monde c est l occasion de faire la fête et de se retrouver entre amis. La plupart ne savent pas que c est une fête religieuse a la base.

C’est un événement qui se fête à Mons chaque année en juin/juillet. Lors du Doudou il y a un combat entre un dragon vert et un chevalier, lorsque ce dernier gagne tout le monde peut faire la fête. La ville devient remplie de monde et les gens boivent beaucoup.

8 pour moi c est plutot une occasion de faire la fete C’est surtout une tradition.

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9 je fais la fete avec des amis et j assiste aux differentes festivites je fais le cortege

J’ai participé une fois seulement. On est sorti dans un café et on a regardé le combat à la télévision car il y avait trop de monde sur la place.

10 Je ne connais pas ce detail Je ne sais pas, je n’y suis allée qu’une fois.

11 je travaille sur charleroi donc je prends la voiture tout les jours. Quand je rentre du boulot, je vais faire ;es courses au delhaize, je rentre chez moi. Je vais de temps en temps boire un verre sur la Grand Place avec des amis

N’ayant pas de voiture, je me déplace toujours à pieds ou en navette gratuite. Je reste généralement dans le centre car il y a beaucoup de commerces de proximité.

12 le waux hall pour la verdure et le cadre, le parc, le marche aux herbes pour aller y boire un verre et les grands pres pour le shopping

J’aime bien la Grand Place, la Place de la gare quand il y a le marché et le parc du Wauxhall. Ce sont des endroit conviviaux je trouve.

13 me ballader dans Mons, faire le shopping et aller boire un verre avec des amis

Je suis souvent dehors. J’aime bien sortir boire un verre entre amis, faire du shopping ou aller au cinéma.

14 non car Mons est une vieille ville mais ce n est pas figee comme un musee, c est une vieille ville mais elle evolue encore

Oui car beaucoup de bâtiment sont classés, ceux-ci sont d’ailleurs munis d’une pancarte explicative sur leur parcours historique.

15 tout est accessible mais il y a beaucoup de travaux a faire au niveau des voiries mais aussi des batiments. Je ne pense pas que je vivrais toute ma vie a mons car il y a trop de contraintes au niveau des logements. Je veux acheter ma propre maison dans un contexte moins urbain, plus eloigne du centre

Dans 3 ans ce sera « Mons 2015 », cela va amener des changements importants dans la ville et je ne sais pas du tout comment cela va tourner.

La deuxieme groupe: 35-46 ansR4 – femme, 42 ans, déménagée R5-femme, 46 ans, née a Mons

1 Il est difficile de trouver des places de parking ; il y a peu de place de parking non payante.Il y beaucoup d' espace vert, de parcs dans la ville qui sont tres agreables.Les logements sont forts chers.

Il est difficile de trouver des places de parkings à Mons, pour avoir plus de facilité en tant qu'habitante nous pouvons demander une carte riverain pour pouvoir se garer en zone bleue mais elle est assez chère. Je trouve qu'il y a beaucoup d'espace vert dans Mons et qu'il sont agréable et assez bien entretenus. J'ai trouvé assez facilement un logement intra-muros convenable et dans mon budget

2 Mons est une grande ville et il y a beaucoup de commerces, de bureaux a proximite du centre ville et donc il y a beaucoup d'offres

Mons propose beaucoup d’événements, (des fêtes foraines sur la grand place et la place Léopold, le festival du film romantique, le marché de noël, la ducasse) il y a aussi le manège et la maison en folie qui propose des spectacles et expositions.

Il y a beaucoup d'activité sur Mons avec aussi le ciné et les nombreux cafés et brasserie. Mons accueille beaucoup de salarié cela est visible avec la place Nervienne, un des rares parkings gratuit qui est complet des 8 heures du matin, ce qui montre que Mons est une ville attractive.

3 Claustrophobe-tout est concentre sur un meme espace

je trouve que Mons est une ville assez accueille ou on se sens vite à l'aise, certes pendant la ducasse avec la foule de gens présent on peut se sentir agoraphobe mais il ne s'agit que d'une semaine par an, ce qui reste gérable

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4 Mons est assez interressant du point de vue de l'architcture des vieux batiments car il y en a beaucoup

Mons est une ville moyenâgeuse ce qui se ressent par les nombreuses rues à sens unique. La ville tire son nom du mot "mont" ou "montagne" ce qui se ressent bien quand on monte au parc du beffroi, construit sur la butte de Mons, il nous offre un magnifique panorama ou l'identité de Mons est visible avec ses rues et ruelles et petits square caché qu'ils nous faut découvrir

5 Le manege est assez interessant car il s'integre bien dans l'ancien batiment

Le Manège est un bon moyen d'amener un renouveau contemporain dans la ville, comme la maison en folie qui a été réhabilité pour en faire une salle de spectacle. Mons fait beaucoup au niveau de l'architecture il y a aussi le musée des beaux arts, tous ces projets sont assez bien intégré dans la ville, le projet de la gare est un peu mégalomane et ne veut qu'affirmer un certain "pouvoir" de la ville dans le cadre de Mons 2015, et a mon avis ne pense pas à ce qui se passera après.

6 C'est bien qu'il y ait plein d'activites dans la ville, cela permet d'avoir une ambiance et des gens dans la ville toute l'annee, c'est triste quand il ne se passe rien et que les rues sont desertes.

Mons est une ville attractive qui attire beaucoup de monde, je suis allé au marché de Noël le week end dernier et il y avait beaucoup de monde.

7 c'est une tres ancienne fete, il y a le dragon et la montee du char, c'est une grande procesion religieuse

Mons est connu pour sa ducasse, le Doudou, classe patrimoine immatériel à l’UNESCO, ce qui n'est pas rien ! beaucoup de ville en Belgique ont leur ducasse, il s'agit du folklore belge qui est assez diversifié. La ducasse se déroule en plusieurs partie, il y a la retraite aux flambeaux, la procession, la monté du char, et le final est le combat de st Georges contre le dragon ou la aussi il y a un déroulement à suivre. Tout est planifié avec une certaine souplesse et évolution au fil du temps.

8 anciennement, c'est une fete assez religieuse , aujoud'hui c'est une fete ou tout le monde s'amuse

Le doudou c'est sacré, c'est la fête pour tout les montois, je fête ça chaque année avec ma famille autour d'un bon repas qui se prolonge la nuit.

9 je vais boire des verres avec des amis et j'assiste aux activites qui s'y passe ( concerts, procession)

Je ne participe pas vraiment dans le sens ou je ne suis pas un protagoniste du doudou, certains dans ma famille font à la corde pendant le doudou, mais c'est plus une affaire d'homme, ainsi je reçois du crin pour me porter bonheur pendant l'année. Sinon je sors le soir boire un verre en famille et avec des amis

10 la fete etait beaucoup plus religieuse avant Certains événement se sont rajouté au fil du temps. Comme quand le dragon entre sur la place, une année un coup de queue a fait s’envoler les ballons d'un marchand, depuis ce geste est devenu incontournable

11 j'habite dans un appartement pres du Marche aux poissons et pour aller travailler, je prend le bus 5 minutes, je vais faire mes courses au Match ou au Delhaize, dans la Grand Rue

Je ne travaille pas sur Mons, je pars tous les matins vers 7h pour aller sur Charleroi, je rentre vers 18h. Je fais mes courses le week-end sur Mons, ou quelque fois le soir après le travail sur Charleroi quand je m'en sens le courage

12 le parc du beffroi car on voit tous les toits de Mons, la grand place car c'est un endroit agreable pour se retrouver entre amis, la rue commercante avec ses magasins a proximite de mon logement.

la grand place, car c'est agréable, quand il fait beau et que tout le monde prend un verre, le piétonnier pour aller faire du shopping, et Sainte Waudru que je trouve très apaisante et somptueuse elle en impose par son gabarit, même si je ne suis pas pratiquante et que je n'y fais pas souvent j'aime la faire découvrir a des amis

13 les magasins dans la grand rue, le cinema a imagix mons, la grand place pour boire un verre

Rester chez moi, je cours assez partout toute la semaine,

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rendre visite a des amis ou allé boire un verre ensemble

14 oui, il y a beaucoup de choses a voir dans une vieille ville

Je ne pense pas que Mons s'apparente à un musée, elle est peut être historique, mais n'a pas le coté austère et stricte de certains musées

15 habiter dans le centre ville permet d'etre proche de tout, de toutes les activites et commerces

avec Mons 2015 des travaux ont été entrepris dans la ville, même s'il ne sont pas déclarer comme étant pour Mons 2015 je pense que beaucoup de gens le prennent ainsi. Il y a eu beaucoup de travaux dans la rue de Nimy, elle à l'air d'être très agréable après les travaux, même si beaucoup de place de parking ont été supprimé contre une place plus important pour le piéton.

Je considère Mons comme une ville vivant dans son temps, son époque, très agréable, vivant et ou il fait bon vivre.

La troisieme groupe: 55- 70 ans

SIGHISOARA

Les questions

Comment est-ce que la population perçoit la ville?1.De point de vue physique, de l'espace, quelles sont les avantages et les inconvénients que vous trouvez ici ? (logement, places de parking, espaces verts etc.)2.De point de vue sociale, qu’est-ce que vous pensez sur la diversité des activités, les places de travail, les opportunités que Sighisoara vous offre ?De point de vue psychologique déterminer une des trois états possibles qu'un habitant peut sentir dans cette sorte de ville. 3.Comment vous vous sentez ici ?(agoraphobe, équilibré, claustrophobe) Qu'est-ce que vous faites vous sentir comme ça ? L'ouverture aux changements des habitants.4.Décrivez votre ville, historiquement et de point de vue de l'architecture.5.Qu'est-ce que vous pensez de l'architecture nouvelle et de nouveaux projets qui pourraient se développer ici? Vous étiez d'accord ?6.Parlez des événements d’actualité qui se développent a Mons et donnez votre opinion.La question de « musée ». L'habitant : l '« objet exposé » ou le « curateur » ?7.Qu'est-ce que c'est le Festival Medieval de Sighisoara? Parlez-en.8.Quelle est l'importance du Festival pour vous ? 9.Comment participez-vous au festival ?10.Comment a-t-il évolué pendant le temps ?La relation avec le temps. Comment la percevez vous ?11.Racontez un jour habituel de votre vie, en spécifiant votre itinéraire quotidien.Les « salles des expositions »12.Présentez trois endroits préférés de Sighisoara et argumentez le choix.13.Comment préférez-vous passer votre temps libre ? A l’intérieur ou dehors ? Présentez trois activités préférées.La « ville-musée » : ville pleine de culture et d'histoire, ville encrée dans le passe, ville gelée. La vie des habitants est subordonnée a la vie de la ville.14.Êtes-vous d'accord avec la parallèle entre votre ville et une musée ? Pourquoi ?L'avenir15.Qu'est-ce que vous attendez de l'avenir et en quelle mesure vivre a Sighisoara vient de satisfaire vos plans et vos rêves ?

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-- Une parallèle entre les visions de Rem Koolhaas et Alberto Magnaghi --En cherchant des références pour l’hypothèse émise j'ai trouve quelques articles dans la presse écrite sur une exposition de Rem Koolhaas qui a eu lieu a New York en 2010 et qui a été présenté a la Biennale de Venise. Elle contenait des objets historiques et des photos sur la préservation. L’idée principale de tout ce spectacle était de tirer l'attention vers les menaces de la préservation sans réfléchir. Son motif est simple : si on renouvelle tout les vieux bâtiments, on va habiter toujours dans une fausse réalité, dans des objets qui ne nous représentent plus comme société; d'autre part il n'y aura plus de place pour les nouvelles interventions. Ce qu'il énonce peut être réduit a la contradiction entre les formes et le fondement. Quel est la raison pour vivre dans des couches décorées en style baroque, ou de la Renaissance, pour quoi est-ce qu'on se force de s'adapter aux espaces qui ne sont plus valable pour le mode actuel de vivre ? Il a émis les questions, mais il n'a pas répondu, en nous offrant une occasion d'y réfléchir. Je trouve que ses questions sont valables et pertinentes, parce que même dans les meilleurs intentions il y a aussi la tendance d’exagérer. Quand on veut implanter un nouveau bâtiment dans un contexte historique, il y a beaucoup qui se dépêchent a interpréter les décorations et le langage ancien dans une vision contemporaine. Le résultat est se vêtir avec les habillements de sa grand-mère. Quand on va restaurer et éteindre un bâtiment, il se passe souvent le phénomène opposé. Je ne me réfère pas a l’aspect et a l'image, mais au processus même. Ce que c'est vrai est qu'on doit apprendre un lieu, dans toute sa complexité et on doit observer avec beaucoup de sensibilité l'essentiel de ce place, le facteur qui a convaincu plusieurs générations de déménager la. On doit se connecter au fil de temps et se mettre en relations avec les générations passe et aussi avec les générations futurs.

C'est ça que Magnaghi déploie dans son travail, « Une méthodologie analytique pour la conception identitaire du territoire. ». Par rapport a Rem Koolhaas, sa démarche est spectaculaire pour le contenu et pour la manière très analytique de présenter les faits, et pas pour le processus. Il établi et définit les mots-clef:le territoire, le lieu, la coévolution. Il identifie aussi trois attitudes différentes vers la question patrimoniale, dont il soutient la plus équilibré et la plus oriente vers le fonctionnel et vers un développement durable. On va présenter synthétiquement son travail a partir des définitions qu'il a lancé. Le territoire c'est le produit historique des actions culturelles de l'homme, dans un rapport dialectique et évolutif avec le milieu naturel. Dans cet sens, le territoire s'identifie avec le milieu anthropique. Le lieu et celui qui établit l’identité d'un territoire. Cet mot inclue la variable « le temps ». La construction de l’identité est un processus historique a longue durée. L’étude du processus d'appropriation d'un territoire est essentiel pour la compréhension de l’identité locale et de sa dynamique. Chaque civilisation, dans le processus établissement et d'affirmation dispose des structures physiques et culturelles a longue durée. Chaque cycle prend des éléments de la civilisation précédente et les porte plus loin, on ne remporte le territoire a la forme originaire. C'est la logique existentielle : le temps change tout et chaque élément suive les cinq phases dans son évolution : la naissance, l’évolution, l’apogée, le déclin et la disparition complète. C'est impossible d'effacer toutes les traces antérieures. Quand on essaye de faire ça, on ne réussit que réaliser une nature secondaire, artificielle, qui ne s'adaptera jamais aux besoins de l'homme. On est arrivé ou on est aujourd'hui en passant par toutes les étapes de l’évolution, il est mauvais commencer a denier n'importe quelles phase.

L'attitude que l'auteur préfère, et que je soutiens aussi, est celui qui se rapporte au passe, en étudiant et comprenant toutes les étapes de l’évolution, mais qui se rapporte aussi au futur, en soutenant un développement durable a partir des ressources qu'on déjà possède. Tout ce que nous avons déjà et ce que nous faisons nous-mêmes, tout la matière physique et impalpable, sont tous des ressources dont on doit se servir tempérament pour créer des bonnes bases pour le futur.

Aujourd'hui, la plus grande menace est celui de la perte de l'identite et de possession du territoire, faut a la technologie et aux moyens virtuelles de vivre. Elle a une influence mauvaise pour les relations interhumaines et, en consequence, pour l'espace publique. Aujourd'hui, a l'aide de l'internet les hommes sont pres l'un de l'autre bien qu'ils sont loin, et l'espace publique est partout, parce qu'il est virtuel. Mais qu'est que se passera avec l'espace publique physique? Comme la voiture, l'internet est un instrument qui peut changer les coordonees du monde connue.

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« Has preservation become a dangerous epidemic? Is it destroying our cities?That’s the conclusion you may come to after seeing “Cronocaos” at the New Museum. Organized by Rem Koolhaas and Shohei Shigematsu, a partner in Mr. Koolhaas’s Office for Metropolitan Architecture, the show draws on ideas that have been floating around architectural circles for several years now — particularly the view among many academics that preservation movements around the world, working hand in hand with governments and developers, have become a force for gentrification and social displacement, driving out the poor to make room for wealthy homeowners and tourists. Mr. Koolhaas’s vision is even more apocalyptic. A skilled provocateur, he paints a picture of an army of well-meaning but clueless preservationists who, in their zeal to protect the world’s architectural legacies, end up debasing them by creating tasteful scenery for docile consumers while airbrushing out the most difficult chapters of history. The result, he argues, is a new form of historical amnesia, one that, perversely, only further alienates us from the past. “Cronocaos” was first shown at the 2010 architecture biennale in Venice, the ultimate example of what can happen to an aged city when it is repackaged for tourists. In New York the show is housed in a former restaurant-supply store next to the museum on the Bowery, in a neighborhood where the threats to urban diversity include culture as well as tourism. The Bowery’s lively bar scene has been pushed out by galleries and boutiques. CBGB, the former rock club, is a John Varvatos store. To highlight this transformation, Mr. Koolhaas and Mr. Shigematsu have kept the supply store’s yellow awning, painting the show’s title directly over the old lettering. Inside, the architects drew a line down the middle of the space, transforming one side into a pristine white gallery and leaving the other raw and untouched. The result is startling. The uneven, patched-up floors and soiled walls of the old space look vibrant and alive; the new space looks sterile, an illustration of how even the minimalist renovations favored by art galleries today, which often are promoted as ways of preserving a building’s

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character, can cleanse it of historical meaning. (To sharpen the contrast further, Mr. Koolhaas scattered a few beat-up tables and chairs, salvaged when CBGB was closed five years ago, throughout the room.) This has become a global phenomenon. All over the world, historic centers are being sanitized of signs of age and decay, losing any sense of the identity that buildings accumulate over time. Facades are carefully scrubbed clean; interiors, often blending minimalist white walls and a few painstakingly restored historic details, are reduced to a bland perfection. And new buildings are designed in watered-down period styles, further eroding the distinction between what’s real and what’s fake, and producing what Mr. Koolhaas calls a “low-grade, unintended timelessness.” Mr. Koolhaas argues that this process continues to spread. Using an assortment of graphs and charts, he claims that 12 percent of the earth’s surface has already been landmarked by groups like Unesco, and that figure is expected to rise steeply in the near future. What’s more, the age of what is being preserved continues to shrink. In the late 19th century only ancient monuments received legal protection; today buildings that are 30 years old are regularly listed as historic sites. (Mr. Koolhaas’s own architecture is part of this trend. A house he designed in Bordeaux, France, was declared a national monument only three years after its completion in 1998.) This phenomenon is coupled with another disturbing trend: the selective demolition of the most socially ambitious architecture of the 1960s and ’70s — the last period when architects were able to do large-scale public work. That style has been condemned as a monstrous expression of Modernism. In Germany monuments like the Palast der Republik, whose government offices, restaurants and nightclubs were once the social heart of East Berlin, became shorthand for a period many West Germans wanted to forget. Kisho Kurokawa’s 1972 capsule tower, one of the most radical housing experiments built in postwar Japan, lies in a state of ruin, awaiting demolition. To Mr. Koolhaas, these examples are part of a widespread campaign to stamp out an entire period in architectural history — a form of censorship that is driven by ideological as much as aesthetic concerns. The New Museum show is essentially a manifesto, of course, but what saves it from becoming pure polemic is that Mr. Koolhaas is a first-rate architect as well as an original thinker. Some of the best parts of the show involve his efforts to find ways out of this mess. A 1995 competition design for an expansion of Zurich international airport sought to make sense of what had become a confusing labyrinth of mismatched terminals built over several decades. Rather than tear down the existing structures, Mr. Koolhaas proposed filling in leftover spaces between them with centralized entrance halls and new retail zones. He then created a circulation route to tie it all together. The experience would have been more like traveling though a real city than through a conventional airport. By keeping the various historical layers intact, and playing up their differences, he aimed to breathe new life into a dead environment. (The plan was rejected.) In another, more extreme proposal, from 2003, Mr. Koolhaas suggested creating preservation sectors in Beijing, in which everything from traditional hutongs to postwar Communist housing blocks would be protected, along with the way of life they housed. The rest of the city would be a kind of free-for-all, where planners and architects could experiment with new ideas and urban strategies without the crushing burden of history. Not all of his ideas are viable; some seem intended mainly to challenge conventional wisdom about preservation and its benefits, and in doing so, to liberate architecture just a little from stale ideas. Yet Mr. Koolhaas’s bigger point is worth paying attention to: in the realm of preservation, as in so much else, we seem to have become a world terrified of too much direct contact with reality. “Cronocaos” is on view through June 5 at the New Museum, 235 Bowery, at Prince Street, Lower East Side; (212) 219-1222, newmuseum.org.

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-- Projets contemporaines développés a Mons et a Sighisoara --

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La Gare de Mons, Santiago Calatrava

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-- Photos actuelles (archive personnelle) -- Mons

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Sighisoara

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