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La Voix du Lion - N°06 (Octobre / Novembre / Décembre 2013)

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AllezSochaux.com vous propose La Voix du Lion, votre webzine 100% Jaune et Bleu. Au menu: entretiens, reportages, coups de projecteur, tribunes, devinettes.

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» Le coup de griffe du rédac’ chef» La vie d’Allezsochaux

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L’ACTUALITÉ» Le Lion qui tourne en rond, saison 7» Baromètre : les tops et les flops

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LE JOUEUR DU MAG» Roy Contout

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LA TRIBUNE D’ALLEZSOCHAUX» Chronique de Raphaël Socquet-Clerc» Courrier des supporters» Petites annonces

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ENTREVUE» Bernard Maraval, coordonnateur de la cellule de recrutement du FCSM

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REPORTAGE» Supporter Club et VAL70: une même passion, deux états d’esprit différents

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QUESTIONS/RÉPONSES AVEC :» “Tigus 25”

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COUP D’ŒIL DANS LE RÉTRO» Monaco - Sochaux (2001 - 2002)

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?» Eugène Battman

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» Devinette» Fond d’écran» Agenda sochalien » Le mot de clôture de Yoann Chateau» Collaborateurs & remerciements

20 LE SAVIEZ-VOUS ?» D’un extrême à l’autre

SOMMAIRE Sauf mention contraire, toutes les photos © Lionel VADAM

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Cinq mois après la parution du dernier numéro, voici enfin le

numéro 6. Pour cette deuxième saison de La Voix du Lion, nous

avons opéré quelques changements sur le plan graphique. Au

même titre que la nouvelle interface de notre site Web publiée en

septembre dernier, nous ne prétendons pas satisfaire les goûts

de tout le monde. Mais un peu de fraîcheur une fois par an est

nécessaire.

De la fraîcheur, le FCSM en avait aussi besoin depuis plusieurs

mois. Que dire de ce début de saison ? Sochaux a tout simplement

repris là où il avait laissé ses supporters en mai dernier. Quel

calvaire ! N’étant ni naïf ni adepte de la méthode de l’autruche,

je ne suis pas surpris par ces très mauvais résultats. Mais après

seulement dix journées, je ne pensais pas que la situation du

FCSM serait aussi catastrophique. Le départ d’Eric Hély était

inévitable et même vital : il avait été choisi par défaut et par

facilité. Cet homme n’était pas à sa place, et lui-même semblait

en être conscient. Il demeure néanmoins un précieux atout pour

le centre de formation.

Le nouvel arrivant, Hervé Renard, a du pain (noir) sur la planche.

Il n’a jamais entraîné en L1, mais il a l’avantage d’avoir une belle

expérience à l’étranger. Et contrairement à Gillot, Bazdarevic et

Hély, il va entièrement découvrir le club. Cet aspect n’est pas à

négliger, car il va apporter une vraie dose de sang neuf au club,

même si sa mission ne sera pas facile pour autant. Le caractère

vif de Renard va aussi trancher avec celui de certains de ses

prédécesseurs. Au vu de l’attitude de la majorité des joueurs,

ce trait de personnalité ne devrait pas faire de mal au sein de

l’effectif ! Les Sochaliens ont été suffisamment brossés dans le

sens du poil au cours des derniers mois. Sans un discours plus

nuancé et plus conquérant, Sochaux allait droit dans le mur.

Il s’agit maintenant d’être réceptif au message du nouvel

entraîneur. Tant qu’une majorité de joueurs doubistes se laissera

marcher sur les pieds, seul un nouveau miracle pourra sauver

le club. Qui a peur de Sochaux aujourd’hui ? Personne. Le Lion

s’est transformé en une proie facile à dompter, aussi douce qu’un

agneau, tremblante comme un poussin se retrouvant en face

d’un chien enragé. Après avoir pris plusieurs coups sur la tête,

le temps presse. Ces trois mois de compétition sont à oublier à

90%. Les Sochaliens vont devoir commencer à jouer : retrouver

une identité de jeu — au moins le début — sera un des premiers

chantiers d’Hervé Renard. Mettez vos casques, il y a danger !

LES CHIFFRES DE SEPTEMBRE 2013Visites cumulées : 127 873

Le direct le plus actif : Sochaux - Valenciennes (354 réponses)

Nombre d’inscriptions: 63 dont 8 ayant posté au moins une fois

Facebook : 2 781 aiment

Twitter : 710 abonnés

LES DERNIERS FAITS MARQUANTSPublication d’une nouvelle interface

L’assemblée générale annuelle d’ASC a eu lieu le 18 octobre 2013

Réunion mensuelle avec les dirigeants sochaliens en

septembre et octobre

Début de saison : 4 interventions des représentants d’ASC sur

France Bleu Belfort Montbéliard

Le Ckwan Café devient partenaire d’ASC pour une saison

RC, Philippe Monnereau, Willy Fraisse et Lucas Obéron rejoignent

notre équipe de bénévoles

Classement du Jeu du Pronostic par équipes : à venir

prochainement sur le forum

Top 3 du Jeu du Pronostic (au 2.10.2013) : 1. Tonito (62 pts) ; 2. Leon25

(56 pts); 3. Kabyle (54 pts)

Association : fin de la campagne d’adhésion et de renouvellement

Vous pouvez tout de même nous rejoindre à n’importe quel moment

en validant le formulaire en ligne (cliquez ici)

La citation du mag’ : « Vu qu’on cherche un poids lourd comme

entraîneur, il ne m’étonnerait pas qu’on reparte avec DAF... » (RC)

À VENIRSortie du numéro 7 de La Voix du Lion : dernière quinzaine de janvier

Préparation de la fête pour les 10 ans d’ASC (en novembre 2014)

NOUVEAUTÉSLe cliché insolite de Lionel Vadam (page d’accueil)

La présentation de La Voix du Lion

Nouvelles chartes ASC

LE COUP DE GRIFFE DU REDAC’ CHEF

LE LION SANS VOIXPar Nicolas RICHEN

La vie d’AllezSochaux.com!

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LE LION QUI TOURNE EN ROND, SAISON 7L’ACTUALITÉ

Laurent Pernet souhaitait vivre une saison moins pénible grâce un meilleur début de saison. Son vœu n’a pas été exaucé. Après sept journées de L1 pour le moins pénibles, Eric Hély a même démissionné pour tenter de provoquer quelque chose. Un groupe apathique et quelques rares individualités ayant le niveau de L1, voici le constat implacable du début de saison.

Le FCSM reprend en fait là où il a laissé ses supporters en mai dernier. Avant-dernier, Sochaux a dû attendre la huitième journée pour signer son premier succès. Ceux qui croyaient à une place dans le milieu de tableau sont vite revenus sur terre. Avec un dossier affligeant d’une victoire, deux nuls et cinq défaites, le club doubiste a montré que l’arrivée de Laurent Pernet n’était pas l’ingrédient miracle et que le problème qui hante le club depuis des années est bien plus profond.

Un collectif en mille morceauxLe jeu collectif et le succès ne sont pas toujours liés. Parfois, une formation peut mal jouer, mais gagner en étant très opportuniste et très chanceux. Mais les résultats restent en général très aléatoires quand une équipe ne peut pas se reposer sur un fond de jeu assez bien huilé. Cet opportunisme n’a pas non plus été l’élément positif côté sochalien.

Ce n’est un secret pour personne, Sochaux a souvent connu du succès grâce à son collectif, c’est d’ailleurs en partie en raison de son beau collectif que le club est reconnu et apprécié en France. Malgré leur brio et leur régularité, Corchia, Contout et Pouplin n’ont pas pu avoir une influence suffisamment importante pour colmater les innombrables brèches du collectif sochalien. Leur implication a permis à Sochaux de résister en partie et de limiter la casse. Mais cela

demeure bien insuffisant. Le manque de cohésion a été flagrant et d’un point de vue tactique, cela n’a pas été bien brillant. L’arrière-garde semble à peu près tenir la route quand le tandem Carlao-Zouma est titulaire. Mais c’est surtout au milieu de terrain que les Francs-Comtois ont été en difficulté. En grande difficulté parfois. Personne ne s’est vraiment imposé devant la défense, même si Hély a utilisé beaucoup de combinaisons différentes: Eickmayer, Lopy, Nogueira et Doubaï ont souvent été dépassés par les événements. Puisqu’elle a eu du mal à s’imposer physiquement dans l’entrejeu, l’équipe sochalienne a logiquement peiné à se projeter vers l’avant et à se créer des opportunités offensives intéressantes. Il faut dire qu’avec une possession de balle de 42% en moyenne, la tâche est d’autant plus compliquée pour une équipe qui cherche en plus un finisseur. Alors que Mayuka et Boukary n’ont pas été très en vue pour le moment, la vision du jeu de Thomas Guerbert a déjà été mise au service du collectif, face à Guingamp et Valenciennes.

Des regrets, malgré toutAu vu des prestations sochaliennes, on pourrait se dire que le club peut difficilement avoir des regrets. Sauf

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que Sochaux a affronté beaucoup de formations, qui, lors des confrontations, ont été aussi faibles (Évian, Nantes, Guingamp et Valenciennes), voire plus faibles que lui (Montpelier et Ajaccio). Face à ces formations, les Doubistes ont donné le bâton pour se faire battre. En faisant preuve de suffisance et en manquant les gestes les plus élémentaires, le FCSM a été puni à plusieurs reprises. Le duel face à Montpellier en est le parfait exemple. La musette sochalienne est percée, les points s’éparpillent sur le chemin 2013/2014. Les adversaires doubistes ont seulement à se baisser pour se servir. Avec le départ de Lacombe et l’arrivée de Pernet, un semblant d’espoir

Roy Contout. Il a été exemplaire à chaque rencontre,

même s’il n’a pas vraiment pu compter sur ses coéquipiers.

Ce fut l’un des rares à prendre des initiatives. Percutant, combatif, explosif,

buteur, passeur, il a été dans tous les bons coups ! Il a réussi des actions individuelles

impressionnantes. L’arrière-garde doubiste peut le remercier : sa contribution défensive a été importante.

Qui aurait parié sur une telle revanche après une saison catastrophique ? Il a logiquement été élu meilleur joueur du mois d’août, une récompense amplement méritée.

Lionel Zouma. Il avait fêté son premier match en L1 contre

Valenciennes, lors de la saison 2011/2012. Ses premières prestations

de la saison ont été plus que correctes, même si certaines de ses interventions ont

été mal calculées. Ce jeune joueur d’1m90 fait preuve d’une certaine assurance. Malgré

les très mauvais résultats du FCSM, il prouve qu’il a sa place dans la défense centrale du FCSM. Avec

Carlao, il pourrait bien progresser cette saison. Kanté, le capitaine, va-t-il être poussé vers la sortie ?

Thierry Doubaï. Il n’est clairement pas dans son assiette depuis son retour au jeu. Est-ce un problème physique ou mental ? En tout cas, il n’a pas vraiment aidé ses coéquipiers. Cela est d’autant plus surprenant pour l’Ivoirien, capable d’être un détonateur de l’équipe. Son manque de présence s’est aussi ressenti sur un plan strictement défensif. On attend que ce joueur apporte plus d’équilibre à un poste très instable dans l’équipe. Cédric Kanté. Certes, son jeu de tête a parfois soulagé le FCSM en défense. Mais l’ancien Strasbourgeois n’a pas été irréprochable, loin de là. Souvent pris de vitesse, le défenseur central a aussi fait plusieurs cadeaux à ses adversaires : sa passe décisive pour Gourcuff et son carton rouge totalement stupide à Montpellier l’attestent. Pour un joueur d’expérience, on pouvait s’attendre à peu plus de lucidité et de malice. Va-t-il être conduit vers la sortie comme David Sauget ? Cela dépendra des choix du futur entraîneur, des performances de Zouma et de la santé de Carlao.

était né dans l’esprit de certains amateurs des Jaune et Bleu. Mais l’histoire du FCSM n’avance pas, les mêmes erreurs se répètent, le Lion végète comme à son habitude, le scénario est intact bien que le dénouement semble toujours incertain. La page n’a pas été tournée. Alors pour entamer un nouveau chapitre, il faudra repasser.

Telle une série télé de piètre qualité, qui se poursuit sans fin et se répète, la saison 7 du Lion qui tourne en rond est actuellement en tournage. Vous pouvez vous endormir jusqu’au couperet qui tombera d’ici la 38e journée.

Nicolas RICHEN

TOPS ET FLOPS DU DÉBUT DE SAISONBAROMÈTRE

TOP

TOP

FLOP

FLOP

Nicolas RICHEN et Anthony PETIT

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ROY CONTOUTUne nouvelle renaissance

LE JOUEUR DU MAG

Arrivé en été 2012 en provenance d‘Auxerre, qui venait de descendre en Ligue 2, Roy Contout était venu renforcer l’effectif sochalien. Retour sur le parcours assez atypique du nouveau numéro 12 doubiste, joueur incontou(t)rnable du début de saison.

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Un début de carrière professionnelle très prometteurNé le 11 février 1985 à Cayenne, en Guyane, Roy a joué dans beaucoup de clubs français. Il a connu notamment le championnat de France de National avec Beauvais et la Ligue des Champions avec Auxerre.

Formé à Châteauroux, il signe à l’âge de 16 ans à l’AS Beauvais.Considéré comme un grand espoir du club, il participe à 3 rencontres de Ligue 2 dès sa première année.

La saison suivante, le club est relégué en National, mais Roy continue son apprentissage en effectuant 13 matchs.Malgré son faible temps de jeu, un club de Ligue 1 lui fait confiance. C’est en effet Jean Fernandez, entraîneur du FC Metz, qui le recrute en compagnie notamment d’un certain Franck Ribéry. Il

prend part à 37 rencontres de Ligue 1

en 2 ans avec le FC Metz : un très beau total pour ce joueur à la fois petit et virevoltant. Auteur de son premier but en Ligue 1 contre Bordeaux, il remporte le Tournoi de Toulon avec l’équipe de France Espoirs de René Girard.

Une suite beaucoup plus mouvementée Malgré ses bonnes performances, le club lorrain sombre en deuxième division. Autre mauvaise nouvelle, De Taddéo, tout juste arrivé au club, ne compte pas vraiment sur lui. En 1 an, Roy Contout ne joue que 2 matchs. Un bilan lourd à supporter pour ce joueur qui décide de quitter le champion de France de Ligue 2 pour un club picard : Amiens.

Après une saison en demi-teinte (ndlr : 21 matchs, 0 but), il retrouve des couleurs lors de la saison suivante : en

35 matchs, il marque 7 buts. C’est tout simplement sa meilleure saison en termes de statistiques.

Des étoiles au cauchemar Les statistiques, un élément très important pour ce natif d’Outre-Mer, qui décide, en 2009, de retenter sa chance en Ligue 1. C’est en Bourgogne, à Auxerre, qu’il pose ses valises. Il retrouve un certain Jean Fernandez. L’AJA réalise sa meilleure saison depuis longtemps en terminant troisième et en se qualifiant ainsi pour la prestigieuse Ligue des Champions.

Contout participe à la majorité des rencontres et se révèle l’un des principaux artisans de ce superbe parcours.

Auteur de 3 buts et 5 passes décisives lors de la saison

2010/2011, l’ailier droit parvient à confirmer son potentiel. Il a la chance de disputer la Ligue des Champions et d’évoluer face à C. Ronaldo, Kaka ou encore Ibrahimovic, une expérience pour le moins enrichissante.

Cette épopée européenne est le plus beau souvenir de Contout : jouer à l’Amsterdam Arena l’a beaucoup impressionné.

Mais l’exercice suivant est catastrophique pour les Bourguignons : l’AJA termine lanterne rouge de L1. Malgré les nombreuses difficultés collectives de son équipe, Contout parvient à ressortir du lot, ce qui lui permet certainement de rester en Ligue 1, puisque Sochaux l’engage durant l’été 2012.

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Un parcours sochalien paradoxalSa première saison sous le maillot du FCSM est catastrophique, supporters sochaliens et analystes sont unanimes. Plusieurs éléments peuvent en partie expliquer cette débâcle. Le début de saison très délicat des Jaune et Bleu n’a pas facilité l’intégration du Guyanais. De plus, les problèmes familiaux et les pépins physiques l’ont aussi handicapé. Peu à l’aise techniquement, il a pris l’habitude de manquer les gestes les plus simples. Il ne participe qu’à 22 matchs de Ligue 1. Pourquoi avoir recruté un joueur aussi timide et maladroit ?

Après les questions, les premières réponses. En ce début de saison 2013/2014, Roy Contout s’est métamorphosé: buteur, dribbleur, créatif, accélérateur du jeu, agressif, impliqué défensivement, c’est tout simplement LE Sochalien de ce début de saison. Il a réussi à passer des intentions aux actes en devenant contre Évian le premier buteur sochalien de la saison. Son état d’esprit conquérant lui a permis de surprendre un peu tout le monde. Cet ailier droit a aussi montré qu’il pouvait prendre des initiatives, même s’il n’est pas vraiment aidé par ses partenaires. Après un début de championnat éblouissant, Contout a été élu meilleur sochalien du mois d’août par les supporters francs-comtois. Ses coéquipiers avouent même avoir peur de se retrouver contre lui lors des exercices effectués à l’entraînement. Et si c’était lui, la véritable recrue estivale ?

Comme la grande majorité des joueurs, le Guyanais a connu des passages à vide dans sa carrière. Des moments difficiles qui se sont parfois éternisés. Malgré tout, il a prouvé à plusieurs reprises qu’il avait les capacités mentales pour rebondir. Il a derrière lui 10 années de joies et de galères en tant que joueur professionnel. Une expérience qui pourrait lui permettre d’être plus régulier à maintenant 28 ans. Et de devenir enfin un joueur cadre dans une équipe très jeune.

Ronan COURSAULT

Roy Contout compte 1 sélection en équipe de Guyane. C’était contre le Surinam en 2012 (2-1). Il a même marqué le but victorieux.

À savoir!

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HEUREUSEMENT, LA FICTION EXISTELA TRIBUNE D’ALLEZSOCHAUX

En ce moment, ce n’est pas vraiment la joie côté sochalien... Et la presse locale et nationale se sont donné le mot. On parle de maintien, de Ligue 2, rien de vraiment transcendant... C’est même plutôt déprimant. La fin septembre arrivait donc à point nommé. Pourquoi me direz-vous ? Parce que, pour les adeptes du sport de salon comme moi, c’est l’heure de la sortie des mastodontes du jeu vidéo de football: FIFA et PES. Nul besoin de relancer la guerre pour savoir qui est le meilleur... Chacun ses goûts. Mais ces nouveaux opus vont enfin vous permettre de dégager toute cette frustration générée par ces soirées passées à Bonal, sur France Bleu Belfort Montbéliard ou devant beIN SPORT. C’est parti pour une immersion presque parfaite au FCSM.

Comme si vous y étiez… ou presque !Vous retrouverez un écran d’accueil aux couleurs de votre équipe préférée dans le nouveau PES. Mais en termes de réalisme, tous les paramètres de jeu ne sont pas au même niveau. Si le club est licencié dans les deux titres, avec logos et jeux de maillots (les 3) reproduits fidèlement, pour les joueurs, on repassera. Les exemples sont multiples. Pouplin ressemble plus à votre voisin de palier qu’au préposé aux cages sochaliennes. Konami, la société nipponne qui produit PES, a même fait disparaître sa superbe coupe de cheveux au profit d’une belle calvitie !

Côté stade, pas de véritable Auguste Bonal, vous devrez donc vous contenter d’une bonne vieille enceinte y ressemblant vaguement. Vous ne serez donc pas dépaysé lorsque vous affronterez Sydney, Copenhague ou encore Chicago, qui vraisemblablement jouent dans le même stade...

En ce qui concerne l’ambiance, on s’aperçoit vite que les développeurs n’ont jamais mis les pieds au stade. Le nom de Sochaux scandé avec ferveur pendant 90 minutes,

sans oublier les tambours et les chants, qui transcendent véritablement votre équipe. Ils ont certainement dû confondre avec Dortmund !

Sur PES, c’est surtout le mode « carrière » ou « Ligue des Masters » qui est intéressant en ces moments funestes. Prendre la place de Pernet pour réaliser un vrai mercato comme on l’aime et enfin jouer autre chose que le maintien, le rêve… Exit Hély, à vous tous les pouvoirs ! Vous allez très vite vous débarrasser de Zouma qui plafonne à 57 sur FIFA, prolonger Mayuka, Pouplin et Corchia, meilleurs joueurs de l’effectif, et même ramener Martin et Ideye au bercail. Bon nombre d’entre vous voudront aussi goûter au mode « FIFA Ultimate Team ». Mais ici, mieux vaut éviter les joueurs doubistes.

Enfin, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un entraîneur, vous pourrez toujours incarner un joueur qui concrétise son rêve en jouant au FCSM. Le fameux amour du maillot. Et ici, pas de Thauvin, signé, c’est signé ! A vous les records de Rust et de Courtois ! A vous les matchs en équipe de France ! Et grâce à vos efforts, le FCSM sera champion d’Europe après sa splendide victoire 3 buts à 1 face au Bayern Munich de Ribéry ! Match où vous aurez bien sûr mis un triplé. Mais ce sera un samedi, à 14 heures. Il sera temps d’éteindre la console. Sochaux-Monaco au programme. Une autre soirée galère en perspective. Mais au fond de vous, vous le savez pertinemment, le FCSM la gagnera un jour cette satanée Ligue des Champions. Et vous serez en tribunes Présidentielles, fier de votre équipe. Fier d’être Jaune et Bleu, comme toujours !

Raphaël SOCQUET-CLERC

© EA Sports

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Un magazine très intéressant et toujours aussi bien monté. Je salue encore une fois le travail fourni par l’ensemble des bénévoles. Un grand bravo aux personnes qui ont eu l’idée d’aller interviewer des membres du staff sochalien. J’espère que ces initiatives seront renouvelées dans les prochains magazines. Évidemment qu’en tant que supporter et non en tant que simple lecteur, on aimerait parfois aborder d’autres questions de fond, mais rien que le fait d’aborder des thèmes généraux avec ces personnes est toujours très intéressant. — Dessicated

Réponse de la rédaction : Pour cette seconde saison de La Voix du Lion, nous vous proposons à nouveau des entrevues et des reportages. Notre objectif est de vous faire découvrir des acteurs du club (parfois peu connus du grand public) et de trouver des angles originaux. Si vous avez des idées de sujet, écrivez-nous !

L’œil de la supportrice d’en face Pour être franche, le bilan de Sochaux n’est vraiment pas bon.

Le bilan comptable est là pour l’attester : 5 points en 8 matches.

L’équipe est déjà en mauvaise posture et devra peut-être se

battre pour éviter la relégation. Est-ce que le départ d’Eric Hély

va changer les choses ? Oui, vu le match face à Valenciennes.

Maintenant, il faut que l’équipe sochalienne confirme. L’arrivée

d’un nouvel entraîneur va peut-être apporter un souffle nouveau.

Les équipes adverses devront faire attention à Sochaux, qui joue

en quelque sorte « sa survie » à chaque match. En tout cas,

même si je supporte un autre club, j’espère que Sochaux va faire

une bonne saison, car c’est quand même une équipe historique

de L1. — Mathilde Brun, supportrice de l’ASSE

D’utilité jaune et bleu !Après le cuisant revers du FCSM à Nice, je me suis consolé en

feuilletant le numéro 4 de La Voix du Lion avec un peu de retard

certes, mais j’ai pris plaisir à lire le contenu, vraiment. Très beau

travail. On ne peut dire que merci.

S’il faut un jour faire la démarche de l’acheter, je serais prêt à le

faire. Ce webzine est d’utilité jaune et bleu ! — Dav666

LE COURRIER DES SUPPORTERSCette rubrique vous appartient. Coup de gueule ? Coup de cœur ? Cliché à nous partager ? Exprimez-vous librement à propos du FCSM, de notre site Internet ou de notre magazine en cliquant ici. Dès la réception de votre commentaire, notre rédacteur en chef

communiquera avec vous.

Tout objet ou vêtement du club Vous avez des objets ou des vêtements du FCSM et vous ne

savez pas quoi en faire ? Ne jetez rien, car je collectionne tout,

l’époque m’importe peu. Du simple billet de match aux maillots,

voire jusqu’aux parkas : les programmes, feuilles de matches,

écharpes, casquettes, bonnet, pin’s, badges, autocollants, cartes

postales du stade, des joueurs et fanions. Si c’est payant, je

discuterai les prix. Les maillots portés par les joueurs et vendus

très chers ne m’intéressent pas.

William MATTER [email protected]

À la recherche de fanionsCollectionneur de fanions de football, je recherche les fanions

du FC Sochaux en Coupe d’Europe, coupe de France afin de

les ajouter à ma collection. Je recherche aussi des programmes

de matches. Je suis ouvert à toute proposition pour des achats.

Jean-Michel [email protected]

Billets de matchsJe suis à la recherche de billets de matchs du FC Sochaux. Que

ce soit des tickets de matchs de championnat, de coupe et même

de rencontres amicales, cela m’intéresse. Merci d’avance.

Laurent [email protected]

PETITES ANNONCESPubliez gratuitement votre petite annonce dans notre magazine. Seules les annonces concernant le FCSM seront publiées. Envoyez vos demandes à [email protected]

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BERNARD MARAVALCoordinateur de la cellule de recrutement du FCSM

ENTREVUE

« Il y a ce l’on veut, et ce que l’on peut »

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Il est l’un des doyens du club, sûrement un des hommes les plus fidèles au FCSM. Bernard Maraval est le responsable du recrutement professionnel au FCSM. Son attachement au club doubiste ne date pas d’aujourd’hui. Il a en effet joué son premier match professionnel en 1991 avec Sochaux, après avoir terminé ses années de formation au sein du centre de Seloncourt. Il est devenu un des joueurs marquant de l’histoire du club. 22 années plus tard, Bernard Maraval joue toujours un rôle très important à Sochaux. Il a une tâche essentielle pour la survie du club en L1 : diriger une équipe de recruteurs et d’émissaires qui ont la mission de dénicher des joueurs à la fois peu coûteux et susceptibles de renforcer l’équipe fanion.

Un attachement très fort au FCSMMais pour bien connaître cet homme et son amour pour le FCSM — une expression, qui, à son sujet, est loin d’être galvaudée —, un retour dans le passé s’impose. Quand le jeune Maraval est arrivé

au club, il était attaquant, mais il a rapidement été repositionné en défense. « En tant que joueur, je suis resté 10 ans au FC Sochaux-Montbéliard. Le seul moment où j’ai quitté le club, c’est lors de mon séjour d’un an à Bastia en 1994-1995 », s’est-il souvenu. Pourquoi être resté si longtemps dans le Doubs ? « Ça a été un choix personnel. J’ai eu l’occasion de partir, mais les valeurs du club correspondaient aux miennes. Je n’ai aucun regret d’être resté, car même si sportivement, ça a été compliqué à cause des blessures, j’aime ce club et cette région. C’est un club sain. Il est à l’image de ma philosophie de vie : j’essaie de faire mon trou avec mes qualités et mes défauts. » Ce Montpelliérain d’origine, qui a disputé 173 matchs avec le FCSM, est fier d’entamer

son 23ème chapitre au FCSM : « Je le crie haut et fort, c’est de plus en plus rare ! »

À la fin de sa carrière, on lui a proposé d’être coordinateur du recrutement des jeunes avec Jean-Luc Ruty. Une mission que Bernard Maraval a acceptée. « Le métier de recruteur est sympa. Il semble facile de l’extérieur, mais on a de grandes responsabilités.

Le recrutement des jeunes est particulièrement difficile, car il faut être honnête et sincère avec eux pour ne pas les faire trop rêver. Le FCSM avait, et a encore, une côte élevée auprès des jeunes. » Il estime « qu’il y a eu une évolution importante de la mentalité par rapport à l’époque où (il) était joueur. Avant, on devait

demander la permission de s’asseoir dans le vestiaire, car on avait peur de gêner. Cela n’est plus le cas aujourd’hui : un jeune joueur a plus de certitudes. Cela va avec l’évolution de la société. C’est parfois difficile de concilier différentes générations. Il faut trouver un équilibre. » En 2012, il est devenu coordinateur de la cellule de recrutement pour l’équipe première. Bernard Maraval dirige ainsi une équipe de plusieurs recruteurs. Certains d’entre eux s’occupent de superviser les jeunes joueurs. Sochaux recherche surtout des jeunes joueurs offensifs, « car leur valeur marchande est plus élevée. »

« On échange beaucoup avec les parents et les éducateurs pour leur faire part de notre projet sportif. Le club peut compter sur un réseau d’informateurs, en général des

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éducateurs qui appellent le club. » Le FCSM travaille avec une équipe qui compte entre 8 et 10 informateurs sur le territoire français. « Ils décryptent les premières expériences des jeunes. Ensuite, on se déplace, pendant les vacances, on organise des stages de trois jours pour leur présenter les installations. Viennent ensuite les tests physiques et les matchs, qui nous permettent de voir si leur profil est intéressant. C’est une mission très difficile, car l’évolution du jeune est toujours très incertaine. Ménez, Butin, Bakambu, sont les jeunes qui m’ont le plus épaté lors de leur sélection. (...) Le recrutement des professionnels

est différent : les exigences sont plus élevées, car ils doivent être prêts à jouer en L1 très rapidement. »

Des responsabilités, des attentes et de la pression « Il y a ce que l’on veut, et ce que l’on peut », a-t-il avoué, tout en ajoutant qu’il faut accorder à la fois une importance aux motivations du joueur et aux besoins du club.« Des agents, informateurs des représentants de clubs et des joueurs nous informent et orientent nos choix. Beaucoup de matchs sont visualisés en différé. Quand un joueur nous intéresse, on va le voir jouer le week-end, que ce soit en National, en Ligue 2 et souvent à l’étranger. C’est une contrainte familiale, car nous sommes très peu présents la fin de semaine. » Le paramètre qui complexifie le travail des recruteurs sochaliens, c’est le temps : « Il faut sélectionner les joueurs rapidement, car avec si peu de matchs, on ne peut pas voir évoluer beaucoup d’individualités. »

Maraval et ses collègues tentent de rester discrets. « L’objectif n’est pas de tout cacher, mais au moins d’éviter que la concurrence nous grille la priorité lors de négociations. (...) Toutes les négociations sont difficiles; un dossier simple n’existe pas. Ce sont souvent les agents qui ont les cartes en main : ils veulent que le joueur touche le plus d’argent possible », a-t-il ajouté, en soulignant que « beaucoup d’agents travaillent plutôt bien ».

Bernard Maraval doit aussi composer avec les attentes des supporters : « Un respect réciproque est nécessaire. Beaucoup de gens ne connaissent pas les différents paramètres qui influencent le recrutement. C’est plus

compliqué qu’on ne le pense. Mais il faut savoir encaisser les remarques, même les plus désobligeantes. Ma carrière de joueur m’aide à garder mon calme, à faire le dos rond face aux critiques. Ce poste me donne beaucoup de responsabilités et je dois savoir gérer la pression. »

Depuis un certain temps, les supporters peuvent s’exprimer plus facilement, grâce notamment aux forums. « Cela permet aux supporters d’évacuer une agressivité importante après des frustrations. C’est compréhensible », a noté l’ancien défenseur doubiste.

La cellule de recrutement se concentre désormais vers un autre objectif depuis la clôture des transferts estivaux : préparer le recrutement pour le prochain mercato d’hiver. Il n’y a pas de répit dans ce métier : l’anticipation est permanente. Et vu les diverses lacunes sochaliennes en ce début de saison, Maraval et ses collègues devront étudier des profils de joueurs bien différents; des valeurs sûres, capables d’aider l’équipe première très rapidement. Leur travail sera une nouvelle fois épineux.

« Avant, les jeunes devaient demander la permission de s’asseoir dans le vestiaire, car on avait peur de gêner »

Nicolas RICHEN

Propos recueillis par Brice BOURSIER

Lisez le quiz express de Bernard MARAVAL encliquant ici

Pour aller plus loin!

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UNE PASSION, DEUX ÉTATS D’ESPRITREPORTAGE

Que ce soit à travers le Supporter Club ou grâce à un groupe d’ultras comme le Val70, certains supporters s’impliquent régulièrement dans la vie du club. Échange croisé avec deux passionnés du FCSM pour comprendre leur vision du mot « supporter », leur motivation et leur attachement au club.

« J’ai toujours quelque chose sur moi qui fait allusion au FCSM ou à mon groupe. Maintenant, je vis dans le Nord-Pas-de-Calais, pas très loin de Lens, donc j’attire l’attention de pas mal de monde », confie Yannick M., membre du Val70. « Je suis arrivé au sein du groupe au début de l’année 2006, peu de temps après sa création. Je suis arrivé comme simple adhérent et tout naturellement j’ai voulu prendre des petites responsabilités», explique Yannick M., qui a été vice-président du Val70 pendant un an. Depuis quelque temps, il s’implique moins dans le groupe, car il n’habite plus dans la région. « Mais je suis toujours présent quand les plus jeunes ont besoin d’un conseil pour assurer la continuité du groupe. La moyenne d’âge doit être approximativement entre 21 et 22 ans. J’ai presque quinze ans de plus qu’eux. Je suis donc une sorte de papa pour eux », ajoute-t-il avec le sourire aux lèvres.

Pour sa part, William Matter fait partie du Supporter Club (S.C.), le seul groupe officiel de supporters sochaliens. Ce rassemblement d’amateurs des Jaune et Bleu compte près de 1 000 adhérents cette saison. « J’occupe plusieurs fonctions : secrétaire adjoint, responsable du matériel et de l’animation dans la tribune, et je suis aussi un des deux photographes du S.C.. Tout cela est fait bénévolement : je ne reçois de rémunération ni du Supporter Club ni du club. »

« Je suis abonné depuis fort longtemps, car mon premier match je l’ai vécu dans le ventre de ma mère ! Cette dernière venait aux matchs avec ma sœur : elles en profitaient pour voir jouer mon père, handballeur sochalien

à l’époque en lever ou baisser de rideau des matches du FCSM. Mon premier match à l’air libre a eu lieu quand j’avais sept ans. Depuis, je suis resté très attaché à mon club. J’ai commencé en tribune Honneur puis en Pesage, pour finir en Populaire », se souvient William Matter.

Il dit suivre le FCSM 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à 2000 %. « Sans le FCSM, je pense que ma vie ne serait pas la même. Même en période de trêve, je suis toujours l’actualité du club. J’échange régulièrement avec d’autres fans de foot en France. Ces échanges tournent bien sûr autour du FCSM. Je ne me souviens pas d’une conversation où l’on n’a pas parlé du FCSM. »

Fougue et jeunesseSi Yannick a choisi de faire partie d’un groupe d’ultras, c’est pour plusieurs raisons. « Le Val70 a plus de panache par rapport à un groupe comme le Supporter Club. » Il refuse cependant d’opposer les deux groupes : « Pour faire taire toutes les mauvaises langues, je précise que je ne critique aucunement le S.C. ! Au contraire, heureusement qu’il est là aussi : il est présent à tous les matchs à domicile et à

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© VAL70 / Lionel VADAM

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l’extérieur. Mais un groupe comme le Val70 me correspond mieux, car il est fougueux et jeune. Les déplacements pour nous ne sont pas les mêmes; ils sont plus délirants et animés. »

Pour le Val70, l’organisation des déplacements est assez simple : « On se fixe un lieu et un horaire pour se retrouver. Ceux qui n’ont pas passé la soirée ensemble — on joue à FIFA, généralement — se saluent. Ensuite, tout le monde monte dans les véhicules et c’est parti pour l’expédition ! Durant le trajet, on se raconte un peu nos activités de la semaine. On parle du match qui aura lieu le soir, en plus de refaire le match de la semaine passée. On commence à se chauffer la voix également, c’est là que c’est le plus marrant. Et on se jette quelques gorgeons de binouze dans le gosier quand même... »Pour les matchs à Bonal, le groupe se réunit trois ou quatre heures avant la rencontre. « On confectionne les banderoles quand on décide d’en faire. Et on boit un coup ensemble. »

Pour ce qui est du Supporter Club, qui est soutenu financièrement par le FCSM, il dispose de mégaphones, de drapeaux, de tambours, de deux tifos géants déployés en alternance en latérale. « Parfois il y a aussi des tifos en Seconde Sud, voire en Populaire Sud », ajoute William.

« La méthode d’encouragement est différente »« Comme les ultras, le S.C. encourage et défend évidemment la même équipe, mais la méthode d’encouragement est différente. Au Supporter Club, il y a la Charte du douzième homme. On doit montrer une bonne image en tant que supporter du FCSM. » Cette dernière précise notamment que les adhérents doivent respecter l’adversaire et l’arbitre. La violence et les fumigènes ne sont pas tolérés. Ce groupe de supporters peut exclure une personne si elle ne se conforme pas au règlement intérieur, mais William Matter assure que cela « ne s’est pas produit souvent. »

D’après le secrétaire adjoint du S.C., la relation entre ces deux groupes est très bonne : « Parfois, des tifos sont faits en collaboration avec le Val70. On s’entend bien avec des supporters d’autres clubs de L1 ou de L2 : des échanges de gadgets et de produits régionaux ont lieu à Bonal ou lors de rencontres à l’extérieur. »

Nicolas RICHEN

Propos recueillis par Brice Boursier et Nicolas RICHEN

» Visitez le site web du VAL 70

» Visitez le site web du Supporter Club

Pour aller plus loin!

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“TIGUS25”

QUESTIONS/RÉPONSES AVEC

Thibaut BRENOT s’est inscrit sur le forum depuis peu. En mai dernier pour être plus précis. Il aime lire les points de vue des supporters et se prononcer dans les différentes rubriques. Ce jeune supporter des Jaune et Bleu ne peut pas se rendre à Bonal régulièrement. Heureusement, Internet et la télévision lui permettent de se tenir informer sur son club favori. Échange avec ce photographe en herbe.

Pourquoi es-tu tombé en amour avec le FCSM ? Thibaut Brenot — « Depuis tout jeune, je suis présent aux côtés du FCSM. Ici, dans le Haut-Doubs, c’est un devoir de supporter sa région, son club ! Au fil des années, j’ai appris l’histoire, les grands noms du club et je suis devenu fier de mon club. »

D’après toi, que signifie le mot « supporter » ? T.B. — « Pour moi, être supporter signifie qu’il faut être avec son club de cœur dans les moments forts comme dans les moments de détresse. Cela peut être parfois dur de soutenir son club quand tout le monde le critique, ce qui m’arrive actuellement... »

Quelle est la pire chose que tu aies dû faire pour être en mesure de suivre un match de Sochaux (au travail, par exemple) ?T.B. — « Je fais absolument tout pour suivre le FCSM ! Les soirs de match sont vraiment sacrés : je ne raterais un match pour rien au monde. Je ne compte plus les repas de famille et autres soirées passées seul sur mon canapé ! »

À quel poste te verrais-tu jouer si le FCSM t’embauchait ?T.B. — « Avant-centre ! Même si je ne suis pas excellent, je pense qu’en ce moment, je pourrais signer facilement ! (rires). »

As-tu d’autres passions ?T.B. — « J’aime bien la photographie. Dès que je vais voir un match ou un simple entraînement, j’amène mon appareil puis je mets les photos tout de suite sur ASC, ça devient un réflexe ! (rires). »

Quel est ton meilleur souvenir en tant que supporter sochalien ? Quel est ton pire souvenir ?T.B. — « Comme souvenir récent, je citerais le match contre le PSG de la saison passée (3-2) : fantastique ! Mais mon meilleur souvenir reste encore la finale de la Coupe de France face à l’OM. Elle était vraiment inoubliable : aucun mot ne peut décrire une telle émotion !Mon pire souvenir est peut-être le début de saison extrêmement médiocre de cette saison, encore un exercice qui s’annonce difficile… »

Quel est le joueur sochalien qui t’a le plus marqué? Pour quelle(s) raison(s) ?T.B. — « Teddy Richert : quel gardien ! C’est vraiment lui qui m’a le plus marqué, il nous a permis de remporter la Coupe de France en 2007 et la Coupe de la Ligue en 2004. Merci Teddy ! »

Qu’elles soient de joie, de colère ou de déception, des larmes sont-elles déjà apparues sur ton visage lorsque tu étais dans la peau du supporter sochalien ?T.B. — « En finale de la Coupe de France, je n’ai pas pu retenir mes larmes… Quel souvenir ! »

Donne aux lecteurs une bonne raison de devenir membre ASC. T.B. — « Je conseille à tous de devenir membre ASC pour faire grandir notre communauté. Chacun exprime librement son opinion et humour et convivialité règnent sur le forum ! Venez partager votre amour pour le FCSM avec nous ! »

Propos recueillis par Nicolas RICHEN

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© Thibaut BRENOT

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LA VAGUE JAUNE ET BLEU S’ABAT SUR LE ROCHERCOUP D’ŒIL DANS LE RÉTRO

Cette saison 2013/2014 marque le retour de l’AS Monaco au sein de l’élite. Un club mythique aux moyens quasi illimités et contre lequel le FCSM va sans doute avoir bien du mal, le 20 octobre prochain. Mais lors de l’exercice 2001/2002, c’était Sochaux qui faisait son retour en L1 au Stade Louis II. Et ce soir-là, c’est l’équipe princière qui s’était cassé les dents sur le Rocher.

Le FCSM, auréolé de son titre de champion de D2, se présente en Principauté avec la ferme intention de bien lancer sa saison. Pas question de réitérer les erreurs du passé, il faut pérenniser le club au sein de l’élite. Monaco ne s’apparente cependant pas à la victime idéale. L’ASM sort en effet d’une saison compliquée, conclue dans le ventre mou du championnat, mais les champions de l’an 2000 ont encore de sacrés arguments à faire valoir. Composée de joueurs au talent reconnu, l’ASM s’est attachée les services du fraîchement retraité Didier Deschamps pour retrouver les sommets. C’est un duo d’Italiens qui rend le danger encore plus concret en ce début de partie. Sur le corner qui suit, Simone trouve la tête de Panucci qui vient s’écraser sur la transversale de Vincent Fernandez. Sochaux a vraiment la chance avec lui, puisque sur une nouvelle action de l’ASM, le ballon termine sur le montant droit des cages. Les joueurs regagnent donc les vestiaires sur ce score nul et vierge, malgré cette occasion en or consécutive à un magnifique jeu de passe entre Simone, Giuly et Nonda.

Monaco ne met pas longtemps à se remettre en selle et donne le tempo en ce début de deuxième mi-temps. Nonda, toujours intenable, lance idéalement Giuly sur le côté droit, lequel remise instantanément au centre de la surface, mais la frappe du Congolais est détournée par Fernandez, qui s’y reprend à deux fois. C’est ensuite au tour des Doubistes de sortir les griffes. Sur un coup

franc idéalement placé, le ballon de Pedretti vient heurter l’équerre. Mais le danger n’est pas pour autant écarté puisque Daf, à droite, récupère immédiatement le cuir et file vers le poteau de corner : il dépose le ballon sur la tête de Trapasso qui ne peut cependant pas éviter les bras de Roma, parfaitement tendus. Frau, en embuscade, cherche alors à finir le travail, mais sa frappe fuit le cadre et vient mourir dans le petit filet... Sous les coups de butoir des hommes de Fernandez, les Rouge et Blanc commencent à accuser le coup et perdent en lucidité. C’est ainsi qu’à l’entame du dernier quart d’heure, Frau subtilise le ballon à Bernardi, avant d’adresser un centre plein axe pour un Trapasso, isolé, qui n’a plus qu’à ajuster Roma (0-1). Mais l’ASM, piquée au vif, n’a pas dit son dernier mot, et repart aussitôt de l’avant. On n’est d’ailleurs pas loin de l’égalisation, à la suite d’une belle passe en profondeur pour Simone, celui-ci trouve dans la surface Giuly, qui croise heureusement un peu trop sa frappe pour faire trembler les filets. En cette fin de match débridée, Monaco baisse sa garde. Sochaux en profite pour tenter de doubler la mise : grâce à un petit ballon en cloche, Zaïri met son talent de dribbleur en action et décoche une frappe qui termine sa course au ras du poteau. Mais Roma est vigilant et le score n’évoluera plus, le dernier coup franc de Gallardo dans les nuages clôturant la partie.

Sur un terrain où il n’avait plus réussi à s’imposer depuis plus de 20 ans, Sochaux entame donc idéalement sa saison. Une confiance que le club mettra à profit pour assurer son maintien aisément et terminant ainsi la saison à une honorable huitième place. Bien loin devant son adversaire du jour, incapable de retrouver son meilleur niveau. L’ASM se classera finalement 15e, à six petits points du premier club relégué.

Raphaël SOCQUET-CLERC

Cliquez pour revivre le match !!

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Pour bon nombre de jeunes oreilles sochaliennes, Battmann rime plus avec Gotham City qu’avec Sochaux. Pourtant, bien avant les Richert et Pouplin, Eugène perpétuait déjà la tradition des grands gardiens jaune et bleu. C’est en pleine Seconde Guerre mondiale, et plus précisément le 1er juillet de l’année 1940, qu’Eugène voit le jour dans la petite commune de Masevaux. Il surmontera cette période sombre de l’Histoire grâce au ballon rond.

Une révélation tardiveSitôt la guerre terminée, le jeune Eugène s’oriente vers le football, contre l’avis de sa mère, farouchement opposée à ce « jeu de sauvages ». Sa grande carrure le dirige naturellement dans les cages. Il s’y installe confortablement, mais rapidement, le club de Masevaux ne lui permet plus de progresser. Ainsi, il rejoint le voisin : le FC Mulhouse. Il a alors 22 ans. Cependant, il faut encore attendre sept ans avant que le FCSM ne s’intéresse à lui et qu’il découvre enfin la D1. Sans rater le moindre match, il s’impose dès sa première saison, et terminera neuvième avec les Doubistes. L’année suivante est du même acabit, avec en prime un beau parcours en Coupe de France, qui s’est terminé en demi-finale après un revers contre Lyon. Battmann aligne les performances de grande classe, et Sochaux progresse avec lui. La saison 1971/1972 est synonyme d’apothéose : Sochaux couronne l’exercice avec une place sur le podium de la D1 et le gardien doubiste est présélectionné en équipe de France. La saison suivante s’avère plus compliquée, et le club replonge en milieu de tableau, ce qui ne l’empêche pas d’assurer encore dans les bois. Mais pour lui, le danger émerge en interne : il se nomme Rust. Durant la campagne 1973/1974, Eugène doit ainsi partager une partie de son temps de jeu avec la jeune pépite. Et le futur recordman du nombre de matchs au FCSM continue à en grappiller sur l’Alsacien. Cette dernière saison s’avère d’ailleurs très éprouvante. A l’image des récentes campagnes sochaliennes, le club flirte très dangereusement avec la relégation, ne se sauvant qu’à l’ultime journée. A 35 ans, il se rend à l’évidence et laisse la place à son jeune concurrent. Il file vers Saint-Dié, alors en D2.

Football local et amateur, le plaisir est toujours làAu SRD, il est investi d’une mission, à savoir stabiliser le club au haut niveau avec des moyens plus que limités. Son expérience et son talent encore intacts sont autant d’éléments précieux, qui le conduisent à porter la double casquette d’entraîneur-joueur dès la saison suivante. Les résultats sont au rendez-vous et le club assure ainsi son maintien saison après saison. A 40 ans, il tire finalement sa révérence après une saison couperet, mais avec le sentiment du devoir accompli, le maintien étant une nouvelle fois acquis.

Il retourne alors à Mulhouse, où il devient entraîneur. Il lui suffit d’une saison pour faire remonter le club en D2. Mais il ne prolonge pas l’aventure et prend ses distances avec le football. Pas pour longtemps, puisqu’il revient seulement deux ans plus tard pour tenter de sauver Mulhouse, alors en D1. Malheureusement, pas de miracle pour le FCM, qui finira lanterne rouge. Par la suite, Battmann s’expatrie : direction Fribourg en Suisse. Il s’éloigne du haut niveau pendant près de quatre ans, devenant ainsi un habitué des joutes de D3 suisse. Mais Eugène ne fera pas de vieux os en Helvétie. Pendant près de 10 ans, on ne le revoit pas sur les prés. Jusqu’en 1998 et un appel d’un certain FC Mulhouse, qui compte sur lui pour éviter la relégation en CFA. Mission accomplie. Mais pas question de continuer cette aventure, sa retraite, il l’a bien méritée. Il peut se consacrer de nouveau à la ferronnerie d’art, son autre passion, qui fut aussi son métier. Bien sûr, un mordu du foot tel que lui ne pouvait pas réellement couper les ponts avec le football. C’est donc tout naturellement que « Gégène » met toujours son œil aiguisé au service du FCSM : il est chargé de la détection des jeunes joueurs en Alsace.

EUGÈNE BATTMANN

QUE SONT-ILS DEVENUS ?

Un joueur au profil de super-héro

Raphaël SOCQUET-CLERC

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© Christian THEUVENOT

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Depuis 1928, 32 entraîneurs se sont succédés à la tête de l’équipe fanion du FCSM. Parmi eux, le Yougoslave Silvester Takac. Ce dernier a la particularité d’avoir comptabilisé 320 matchs en L1 et L2 en tant que technicien sochalien. Il a été à la tête de l’équipe entre 1984 et 1994. Il a connu la D2 et la Coupe de l’UEFA en seulement deux ans. C’est pourtant Paul Wartel, moins connu du grand public, qui est resté le plus longtemps au FC Sochaux en tant qu’entraîneur.

A contrario, l’entraîneur qui est resté le moins longtemps au club (si on exclut les intérimaires) s’appelle Frédéric Hantz. Après seulement 17 rencontres de L1 (2 victoires, 7 nuls et 8 défaites et une élimination dès le premier tour de le Coupe de l’UEFA), il est limogé par Jean-Claude Plessis.

D’UN EXTRÊME À L’AUTRE

LE SAVIEZ-VOUS ?

La devinette de Philippe MONNEREAU qui va suivre marie histoire et divertissement. Tentez de remporter un lot surprise. Pour cela, il s’agit de trouver le joueur mystère grâce au descriptif ci-dessous. Envoyez votre réponse (1 tentative par participant) en complétant le formulaire. À partir de la publication du magazine, vous avez exactement une semaine pour répondre à cette devinette. Pour désigner le gagnant, un tirage au sort sera effectué parmi les personnes ayant bien répondu. Bonne chance à toutes et tous !

Formé au club, mais breton d’origine je suis un longiligne milieu de terrain et je dispute mon premier match de première division en octobre 1991 à Cannes. Mais il faudra attendre la saison 1993-1994 pour me voir installé dans la peau d’un titulaire. Sélectionné en équipe de France espoir, mon entraîneur, un certain Raymond Domenech, me titularise, me préférant à Zinédine Zidane ! En 1998, je suis sélectionné avec la sélection professionnelle de Bretagne pour un match contre le Cameroun ( 1-1). Je reste au FCSM jusqu’en juillet 2000, portant à 238 reprises le maillot jaune et bleu, marquant au passage 17 buts. Puis je rejoins pour une saison le club suisse du Lausanne sport, club avec lequel je dispute la coupe UEFA, avant de revenir en France à l’ASSE, pour une saison. Suite à de nombreuses blessures, je mets un terme à ma carrière pro et je reviens dans la région, d’abord à Belfort, puis à l’AS Giro Lepuix. En 2005, je signe au SR Delémont. Je joue jusqu’en 2012 avant de voir ma carrière brutalement interrompue par une grave maladie contre laquelle je me bats toujours. Je suis… ?

?

LE GRAND BLOND

DEVINETTE

CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER AU FORMULAIRE DE RÉPONSELa réponse à la dernière devinette (numéro 5) était Abdel-Ghani Djaadaoui. Félicitations à Thibault Bavoux.

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Nicolas RICHEN

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LE FOND D’ÉCRANPar Yoann CHATEAU

Cliquez pour le télécharger !!

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L’AGENDA SOCHALIENLes prochains directs sur le forum

Le 26/10/2013, dès 19h30Lorient - Sochaux (Ligue 1 — J11)

Le 30/10/2013, dès 19h30Sochaux - Montpellier (CDL)

Le 02/11/2013, dès 19h30Sochaux - Saint-Étienne (Ligue 1 — J12)

Le 10/11/2013, dès 16h30Marseille - Sochaux (Ligue 1 — J13)

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Je souffre, oui je souffre. Et à chaque match, pas uniquement lors des revers. Même si la défaite est à chaque fois difficile à digérer, le match nul est tout aussi douloureux. Ce qui me fait le plus souffrir, c’est le manque de potentiel de cette équipe. À vrai dire, je n’arrive pas à le cerner. Il est donc impossible de se projeter et de prendre un certain plaisir lors de cette 66e saison en L1. Ce qui me fait également souffrir, c’est cette promesse de la nouvelle direction du club, d’une saison moins difficile que la précédente et d’un meilleur début de championnat. Pourtant, au-delà des mots, strictement rien n’a changé, tant sur le plan des décisions des dirigeants que sur le plan du jeu. La situation du FCSM s’est même détériorée par rapport au début de saison 2012/2013. Comment faire mieux avec pire ? C’est forcément mission impossible, Laurent Pernet !

Qu’est-ce que j’aimerais remonter le temps. Imaginer Michaël Isabey entrer en jeu pour les vingt dernières minutes et mettre le feu à Bonal. Voir une transversale de Pedretti, puis une reprise de volée magistrale signée Pagis. Assister à une correction de l’OM dans le Doubs … Vibrer ! Tout simplement. Les années passent et que reste-t-il de ces grandes soirées d’émotions ? Rien. Des cendres de joie et de frissons, enfouies sous un tapis de souffrances, de frustrations, d’interrogations et d’inquiétudes. Plébiscitée il y a encore quelques années pour son jeu, craint par les ténors de la L1, Sochaux était une équipe respectée. Depuis des années maintenant, cette équipe est devenue une formation de bas de tableau, susceptible de descendre en L2. Pour les 19 autres clubs de L1, c’est l’occasion de prendre 3 points facilement contre une équipe rarement dangereuse. Oui, je souffre de voir ce football sochalien, insipide et lowcost, mais je garde espoir comme tout bon supporter sochalien. J’espère vivre des jours meilleurs du côté de Bonal. Ce club, je l’aime et j’espère chaque saison que le meilleur est à venir, même si ma lucidité m’oblige à me dire que cela ne sera malheureusement pas pour tout de suite. Courage, supporters sochaliens.

Rédacteur en chef

Nicolas Richen (Nico09) ● [email protected]

Rédacteurs

Didier Georges (Abra) ● [email protected]

Anthony Petit (tonito) ● [email protected]

Ronan Coursault (Roro25) ● [email protected]

Raphaël Socquet-Clerc ● [email protected]

Homme de terrain

Brice Boursier (Bibi25) ● [email protected]

Correcteurs

Nicolas Richen (Nico09) ● [email protected]

Willy Fraisse (Willy38) ● [email protected]

RC ● [email protected]

Design et mise en page

Yoann Chateau (Yo) ● [email protected]

Florent Pagnot (Bydox) ● [email protected]

Photographe

Lionel Vadam

Collaborateurs spéciaux

ASC remercie chaleureusement les personnes suivantes :

Mathilde Brun, Dav666, Dessicated, William Matter, Yannick M.,

Thibaut Brenot et Bernard Maraval. Merci d’avoir accepté de

prendre la parole dans ce numéro 6 !

Nous remercions tous ceux qui ont apporté leur pierre à

l’édifice afin de concocter ce numéro et tous ceux qui ont affiné

le contenu et la forme de ce projet depuis le mois de mai 2012.

Envoyez tous vos messages à :

[email protected]

Allezsochaux sur les réseaux sociaux :

LE MOT DE CLÔTUREJE SUIS SUPPORTER SOCHALIEN, ET JE SOUFFREPar Yoann CHATEAU

Ils ont collaboré à ce numéro …!

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