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LA VOIX DU NORD 10 MÉTROPOLE LILLOISE 24 HEURES · Le cap des 10 000 m2, évoqué au début du mandat, ... Nouvel épisode dans le feuilleton du centre aquatique de la Pévèle

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Page 1: LA VOIX DU NORD 10 MÉTROPOLE LILLOISE 24 HEURES · Le cap des 10 000 m2, évoqué au début du mandat, ... Nouvel épisode dans le feuilleton du centre aquatique de la Pévèle

LA VOIX DU NORDJEUDI 11 JUILLET 2013

10 MÉTROPOLE LILLOISE 24 HEURES

4256.

Il y a quelques jours, une instruc-tion en provenance d’un organe duministère de la Santé a offert aucentre hospitalier de Wattrelosune raison d’espérer pour la sur-vie de son service d’urgences me-nacé. Le 27 juin dernier, la Direc-tion régionale de l’offre de soins(DGOS), un organe du ministère,transmettait aux directeurs desagences régionales de santé(ARS) une note accordant auxagences un délai jusqu’au 1er oc-tobre pour élaborer un plan d’ac-tion sur les urgences. La DGOS ré-agit ainsi à une étude réalisée auprintemps dernier sur l’état desurgences dans les hôpitaux deFrance. Et dans bien des endroits,ce n’est pas brillant.Le gouvernement a ainsi décidéd’agir en faisant remonter pourcommencer un chiffrage précisdes besoins. Rien de concret pourl’instant, mais là où cette instruc-tion devient intéressante pourWattrelos, qui doit une fois deplus se battre pour le maintien deson accueil d’urgences, c’est quela directive précise les orienta-tions à donner au plan d’action.La priorité concerne « l’accessibili-té à des soins urgents ». Le texteévoque même « le redéploiementdes implantations de médecine d’ur-gence ». Pour le délégué CGT de

l’hôpital, Yannick Sobaniak, c’estune bonne nouvelle : « La direc-tion de l’hôpital de Roubaix et l’ARSfont carrément le contraire de ce quiest demandé dans cette instruction !Nous espérons que cette nouvelledonne ira dans notre sens. »Au centre hospitalier, on osecroire que la décision prise unila-téralement par l’hôpital de Rou-baix en lien avec l’ARS de fermerles urgences de nuit wattrelo-siennes à compter du 1er octobre,

et peut-être même celles de jourdès l’an prochain, sera suspen-due. Même le directeur y voit unsigne positif : « C’est évidemmentencourageant : un plan d’action seramis en place, et j’espère que notreproblématique sera prise encompte », indique Laurent Barret.Reste à savoir si l’État a prévu uneenveloppe pour remédier aux si-tuations d’urgence des ur-gences… ■

MARJORIE DUPONCHEL

SANTÉ

Urgences de Wattrelos : une lueurd’espoir en provenance du ministère

Le personnel de l’hôpital de Wattrelos reste mobilisé après l’an-nonce de l’ARS de la possible fermeture des urgences. PHOTO L. M.

L’hôtel de ville de Roubaix a fini sa mue � Après dix-huit moisde travaux, la façade de la mairie de Roubaix est enfin débar-rassée de ses échafaudages. Classé à l’inventaire des Monu-ments historiques depuis 1998, l’hôtel de ville retrouve enquelque sorte son éclat originel. Adieu donc, la façade noirciepar les années, et bonjour à la teinte qui était celle de l’époquedu bâtisseur de la mairie, l’architecte Victor Laloux. ■ B. R.

ÇA VA MIEUX4 500mètres carrés � C’est la surface de panneaux photovoltaïques installéspar la mairie de Lille sur ses bâtiments. Le cap des 10 000 m2, évoqué audébut du mandat, semble loin, mais la ville partait également de loin. Leparc actuel, dont la production est revendue à EDF, rapporte 85 000 € an-nuels. Surtout, il évite, selon la ville, le rejet de 97 tonnes de CO2 par an. ■

LE CHIFFRE

Conservateur et directrice de ladocumentation des vingt-six bi-bliothèques de l’université Lille 3,à Villeneuve-d’Ascq, IsabelleWesteel vient de venir à bout d’untravail de titan. Avec le soutien del’Agence bibliographique de l’en-seignement supérieur, de l’am-bassade et du consulat général dePologne, qui ont financé l’opéra-tion (20 000 €), avec égalementles précieuses collaborations del’université de Varsovie et de la bi-bliothèque nationale de Pologne,la directrice et ses équipes ont ré-férencé une première collectionde 10 000 œuvres littéraires ethistoriques, dont 3 866 sontuniques en France, du fonds dedocumentation polonais de

Lille 3. C’est l’un des plus impor-tants de France avec ses 16 000documents conservés depuis lesannées 1930. Un travail rigoureux d’une annéeau cours de laquelle les ouvragesont été identifiés, leurs fiches etnotices numérisées pour que cecontenu soit ajouté au cataloguedes bibliothèques de France. Lesœuvres les plus rares seront nu-mérisées. Ainsi porté d’un seulcoup à la connaissance des cher-cheurs du monde entier, ce richetémoignage de la culture et del’histoire polonaises devrait susci-ter un vif intérêt. Expositions,conférences, partenariats avec lesuniversités polonaises sont déjàen projet. ■ S. H.

CULTURES

À Lille 3, l’énorme collection dufonds polonais enfin référencée

Au terme d’un an de travail, 10 000 ouvrages du fonds polonais, dont3 866 uniques en France, sont à la disposition du monde entier.

Nouvel épisode dans le feuilletondu centre aquatique de la Pévèle.Le choix du mode de financement,un partenariat public-privé(PPP), pourrait être revu à la ren-trée. Il fait l’objet d’un recours surla forme déposé par le préfet. Maisau sein de la communauté decommunes du pays de Pévèle(CCPP), certaines voix s’élèventpour qu’elle renonce à ce choixsans attendre le jugement du tri-bunal administratif, qui pourraitexaminer le dossier cet automne.Sauf que ce renoncement seraitsynonyme pour l’intercommuna-lité de lourdes indemnités à verserà Auxifip, filiale du Crédit agri-cole.N’empêche, l’abandon du PPPpour la procédure classique demaîtrise d’œuvre publique pour-

rait mettre dans de meilleures dis-positions les autres « interco » quifusionneront au 1er janvier pourfonder la communauté de com-

munes Pévèle-Carembault. Ellesne voient pas forcément d’un bonœil ce projet de presque 16 mil-lions d’euros. ■ V. B.

RECOURS

Piscine de la Pévèle : le partenariatpublic-privé sur la sellette

Le centre aquatique de Genech était espéré pour l’automne 2014.Mais le recours du préfet a gelé l’avancée du projet.

Il est mort avant-hier à l’hôpital deVannes, à l’âge de 75 ans, aprèsavoir regardé une dernière fois lapresqu’île de Quiberon qu’il ap-préciait particulièrement. Origi-naire de Rosendaël, puis domiciliéà Saint-André, Francis Daems estentré à La Voix du Nord en avril1969, après avoir été typographechez l’imprimeur Taffin-Lefort àLille, puis linotypiste à Nord Ma-tin. D’abord typographe de jour, ila travaillé aussi la nuit avant dedevenir chef de notre atelier com-

position en 1983. Douze ans plustard, il a pris sa retraite et cesséun travail dont il était très fier.Marié, père d’un fils et grand-pèrede sept petits-enfants, FrancisDaems se passionnait pour lapeinture et la sculpture, écoutaitTrénet et Brel, lisait Céline, etadorait naviguer le long des côtesbretonnes. Il prenait le temps,aussi, de revoir régulièrement desanciens de La Voix du Nord. L’in-humation aura lieu ce samedi à10 h au cimetière de la rue deVerlinghem, à Lambersart. ■

DISPARITION

Francis Daems, ancien de La Voix