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L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT La FSC accueille le bureau permanent du secrétariat du CISNA STRATÉGIE AFRICAINE ÉDITION 237 – VENDREDI 19 AVRIL 2019 L’Afrique en pôle position GLOBAL BUSINESS Depuis janvier 2019, la Financial Services Commission (FSC) n’émet que des licences sous le titre général de ‘Global Business Licence’ (GBL), pour ne plus dire Category 1 Global Business Licence (GBC 1). Cela, en conformité avec l’annonce faite dans le Budget 2018-19. Et depuis le 1er avril de cette année, la donne a changé en ce qui concerne le traité fiscal entre Maurice et l’Inde. La clause de « grandfathering » ayant pris fin à ce- tte date, il s’avère que désormais la Grande Péninsule s’offre le droit d’imposer le ‘Capital Gains Tax’ sur les transactions qui utilisent la plateforme financière de Maurice. Entretemps, les autorités et les régulateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’Afrique. Un coup d’œil aux chiffres publiés par le régulateur des services financiers, la FSC, démontre que de plus en plus de demandes pour la licence GBL proviennent de l’Afrique, suivi de l’Asie sont en baisse. Aussi, les investissements des nouveaux opérateurs dans ce secteur sont principalement dirigés vers d’Afrique.

L’Afrique en pôle position · financière de Maurice. Entretemps, les autorités et les régulateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’Afrique. Un coup d’œil aux

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L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017 L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT

La FSC accueille le bureau permanent du secrétariat du CISNA

STRATÉGIE AFRICAINE

ÉDITION 237 – VENDREDI 19 AVRIL 2019

L’Afrique en pôle position

GLOBAL BUSINESS

Depuis janvier 2019, la Financial Services Commission (FSC) n’émet que des licences sous le titre général de ‘Global Business Licence’ (GBL), pour ne plus dire Category 1 Global Business Licence (GBC 1). Cela, en conformité avec l’annonce faite dans le Budget 2018-19. Et depuis le 1er avril de cette année, la donne a changé en ce qui concerne le traité fiscal entre Maurice et l’Inde. La clause de « grandfathering » ayant pris fin à ce-tte date, il s’avère que désormais la Grande Péninsule s’offre le droit d’imposer le ‘Capital Gains Tax’ sur les transactions qui utilisent la plateforme financière de Maurice. Entretemps, les autorités et les régulateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’Afrique. Un coup d’œil aux chiffres publiés par le régulateur des services financiers, la FSC, démontre que de plus en plus de demandes pour la licence GBL proviennent de l’Afrique, suivi de

l’Asie sont en baisse. Aussi, les investissements des nouveaux opérateurs dans ce secteur sont principalement dirigés vers d’Afrique.

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

ANALYSE BOURSIÈRE3

LUNDIReprise de CIEL à Rs 6.62

La séance aura connu peu de mouvements. La valeur totale échangée se situait à Rs 23 millions. Le groupe bancaire MCB, constituant 71% de cette valeur, grimpe de 0,2% à Rs 278.50. Innodis, qui a également contribué à cette valeur, clôture sta-ble à Rs 45.95. La holding ENL perd quelques sous pour atteindre son niveau le plus bas, depuis sa réintroduction en Bourse, à Rs 35.25. Sa filiale Rogers sacrifie 10 sous pour finir à Rs 38.05. Le Mauritius Development Investment Trust Com-pany Limited (MDIT) sacrifie 1,2% tandis que POLICY délaisse 0,7%. Bonne nouvelle toutefois pour CIEL qui grimpe à son plus haut niveau en quatre mois à Rs 6.62, suivant un ‘off the board exchange’ pendant la séance de vendredi.

MARDILe MDIT chute encore

Si la veille, le Mauritius Development Investment Trust Company Limited (MDIT) a sacrifié 1,2%, cette fois-ci le titre délaisse 2,4% pour atteindre son plus bas niveau en deux ans. Les indices ont également terminé en baisse lors de la séance en raison de la performance descendante de plusieurs valeurs. Par exem-ple, le Groupe MCB perd 0,2% pour clôturer à Rs 278. Gamma descend de 2,1%, et ENL de 0,7%. Rogers régresse de cinq sous pour atteindre son plus bas niveau en trois mois. À l’inverse, CIEL grimpe de 2 sous. D’autres titres en hausse : Vivo Energy Mauritius (+0,35), LUX (+0,4%), Lottotech (+0,5%) et Caudan (+0,9%).

MERCREDISBM atteint son plus bas en une décennie

Pas de chance pour le marché. La morosité persiste. L’indice SEMDEX est à son plus bas en 16 mois (-0,4%). Les désinvestissements étrangers, lors de cette séance, ont atteint Rs 48 millions. Le prix d’action du Groupe MCB chute de 0,7% à son plus bas niveau en deux semaines à Rs 276. La SBM Holdings Ltd dégringole à Rs 5.84, ce qui ramène le prix inférieur à son prix de référence, et qui se traduit en son plus bas niveau en une décennie. En général, New Mauritius Hotels clôture en baisse à Rs 19 (-1%), ENL à Rs 34.80 (-0,6%) et PhoenixBev à Rs 597 (-0,3%). Que trois valeurs ont connu une hausse : Mauritius Union Assurance à Rs 72 (+0,7%), Attitude Property Ltd à Rs 13 (+1,6%) et GRIT à USD 1.40 (+0,7%).

JEUDINouvelle chute pour MCB

L’indice SEMDEX termine en baisse avec 2 154.54 points (-0,23%). La valeur totale échangée grimpe à 201 millions. Les investisseurs étrangers ont encore choisi de vendre, et la majorité des désinvestissements ont été centrés sur le Groupe MCB. Le prix d’action de ce dernier sacrifie 0,4% pour clôturer en baisse à Rs 275. Son homologue, la SBM Holdings Ltd, a également chuté, de 0,3%. Toujours côté banque, Afreximbank se hisse de 1,3% à USD 3.90. Sur le plan hôtelier, LUX délaisse 0,4%, et New Mauritius Hotels 0,5% tandis que Sun Re-sorts reste stable.

Le régulateur des services financiers, la Financial Services Commission, Mauritius (FSC) a été sélectionnée pour accueillir le bureau permanent du secrétariat du Comité des assurances, des valeurs mobilières et des autorités financières non-bancaires (CISNA). Tafadzwa Chinamo, président du CISNA, a remis la lettre d’offre officielle au directeur général de la FSC, Harvesh Seeg-olam, lors de la 42e réunion biannuelle du CISNA. Plus d’une centaine de régulateurs régionaux ont participé à cet événement qui s’est tenu du 14 au 17 avril, à l’île Maurice, plus précisément à l’hôtel Le Méridien. Selon Harvesh Seegolam, « L’accueil du secrétariat du CISNA à l’île Maurice témoigne de l’engagement de la FSC à ren-forcer notre collaboration existante avec les homologues régionaux et l’engagement de la FSC en tant que catalyseur clé pour con-tribuer à l’adoption d’une réglementation harmonisée et d’une surveillance normalisée

reflétant les réalités du marché et conformes aux meilleures pratiques internationales ». Tafadzwa Chinamo s’est félicité de l’en-gagement envers le CISNA, en déclarant que : “C’est le début d’un nouvel avenir pour les régulateurs africains qui œuvreront de concert au développement de la région”. L’attribution de l’hébergement du secrétari-at du CISNA est une étape importante pour la FSC et résulte d’un processus d’évalua-tion approfondi effectué par les membres du Comité exécutif du CISNA comprenant le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe. Cette initiative a reçu l’appui du gouvernement mauricien étant conforme à la stratégie africaine que le gouvernement a annoncée pour le pays.Le CISNA a été institué en 1998 et con-stitue une sous-structure de la Commu-nauté de développement de l’Afrique aus-trale (SADC) et fait partie de la direction Finances, Investissement et Douane. Le mandat principal de CISNA est de veiller à ce que les cadres réglementaires des services financiers non-bancaires au sein des États membres de la SADC sont harmonisés et conformes aux meilleures pratiques, normes et principes internationaux définis par les organismes internationaux de normalisa-tion. Le CISNA est actuellement composé de 26 autorités membres de 14 États mem-bres de la SADC, dont l’île Maurice.

BIZweekBIZweek

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

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STRATÉGIE AFRICAINE

La FSC accueille le bureau permanent du secrétariat du CISNA

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

LA TOUR4

L’Afrique en pôle position

GLOBAL BUSINESS

Depuis janvier 2019, la Financial Services Commission (FSC) n’émet que des licences sous le titre général de ‘Global Business Licence’ (GBL), pour ne plus dire Category 1 Global Business Licence (GBC 1). Cela, en conformité avec l’annonce faite dans le Budget 2018-19. Et depuis le 1er avril de cette année, la donne a changé en ce qui concerne le traité fiscal entre Maurice et l’Inde. La clause de « grandfathering » ayant pris fin à cette date, il s’avère que désormais la Grande Péninsule s’offre le droit d’imposer le ‘Capital Gains Tax’ sur les transactions qui utilisent la plateforme financière de Maurice. Entretemps, les autorités et les régulateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’Afrique. Un coup d’œil aux chiffres publiés par le régu-lateur des services financiers, la FSC, démontre que de plus en plus de demandes pour la licence GBL proviennent de l’Afrique, suivi de l’Asie sont en hausse. Aussi, les investissements des nouveaux opéra-teurs dans ce secteur sont principalement dirigés vers d’Afrique.

Cont’d on page 5

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

LA TOUR5

La nouvelle avait fait grand bruit en juillet de l’an-née dernière lorsque le rapport de l’Eastern and Southern African Anti-Money Laundering Group (ESAAMLG) avait établi que la juridiction maurici-enne n’était pas conforme aux pratiques et normes

internationales relativement au blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme. Neuf mois après, quelle est la situation ? Notre système financier s’est-il refait une image après la vague de critiques qui avait déferlé sur ce secteur ? Ces défaillances relevées dans le rapport d’évaluation ont-elles été corrigées ?

Cela semble être le cas, selon les retombées de la dernière réunion du groupe de travail ESAAMLG qui s’est tenue du 7 au 12 avril de cette année en Tanzanie. Maurice aurait réussi le test de conformité technique suivant sa demande de réévaluation, et la publication du rapport est attendue en mai de cette année.

Les éléments de ce rapport d’évaluation publié en juillet de l’année dernière avaient, avec raison pour certains, mais à tort pour d’autres, mis en porte-à-faux le secteur financier. Dans les faits, l’analyse du degré de conformité par rapport aux 40 recommandations de la Financial Action Task Force (FATF) ne semblait pas, selon les autorités mauriciennes, être en phase avec les actions entreprises au cours de ces dernières années. L’éval-uation avait en effet été rédigée sur la base des informations recueillies par l’équipe d’évaluation lors de sa visite sur place à Maurice du 5 au 16 juin 2017 et selon le gouvernement, ul-térieurement. D’où l’insistance des autorités, dont le ministère des Services financiers et de la Bonne gouvernance, sur le fait que Maurice avait déjà présenté de nombreux amendements aux législations relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Mardi, le ministre Sudhir Sesungkur est venu nous éclairer davantage sur les questions qui fâchaient dans le rapport d’éval-uation en soutenant que « a new set of Regulations, namely the Financial Intelligence and Anti- Money Laundering Regulations 2018, was promulgated to be effective as from 01 October 2018, to address FATF requirements regarding Customer Due Dil-igence, Politically Exposed Persons, Correspondent Banking, Money or Value Transfer Services, New Technologies, Wire Transfers, Reliance on Third Parties, and Internal Control, For-eign Branches and Subsidiaries ».

Suivant ces modifications, une demande de réévaluation de la conformité technique de Maurice portant sur douze recom-mandations avait été soumise et examinée à plusieurs niveaux de l’organisation, dont le secrétariat d’ESAAMLG, l’ESAAMLG Evaluation and Compliance Group (ECG) et la Task Force.

Les recommandations concernées sont les suivantes :•Recommendation9onFinancialInstitutionSecrecyLaws;•Recommendation10onCustomerDueDiligence;•Recommendation12onPoliticallyExposedPersons;•Recommendation13onCorrespondentBanking;•Recommendation15onNewTechnologies;•Recommendation16onWireTransfers;•Recommendation17onRelianceOnThirdParties;•Recommendation22onCustomerDueDiligenceintheDesignatedFi-nancialServicesandBusinesses(DNFBPs);

•Recommendation14onMoneyorValueTransferServices;•Recommendation18onInternalControls,ForeignBranchesandSubsid-iaries;

•Recommendation27onPowersof Supervisors,and•Recommendation32onCashCouriers.

Dans son Statement à l’Assemblée nationale mardi dernier, le

ministre des Services financiers est venu confirmer que «10of theserecommendationshavebeensuccessfullyupgradedfromNon-Compli-antorPartiallyComplianttoLargelyCompliantorCompliantandoneof themfromNon-ComplianttoPartiallyCompliant».

Ci-dessous les points forts et extraits de sa déclaration.

Extraits de la déclaration du ministre- I wish to further inform theHouse that whilst theESAAMLG

Secretariathassoughtclarificationsregardingoursubmissionforre-ratingof Recommendation10onCustomerDueDiligence,whichisconsideredas one of theBig6Recommendations, theFATF ruled out in our fa-vour.Accordingly,wehavebeenupgradedfromNon-ComplianttoLargelyCompliant.-Mostof thetechnicalcomplianceratingsthatwehavebeenupgraded

to,willindeedgivemorecomforttoinvestorsandotherstakeholdersinboththebankingandthenon-bankingsectorsasrobustAML/CFTpreven-tivemeasures, reinforcing the integrity of Mauritius as an internationalfinancialservicescentre.-MrDeputySpeaker,Sir,duringtheTaskForcemeeting,Mauritius

wascongratulatedbytheESAAMLGSecretariatonthesignificantpro-gressmade in addressing the technical compliance shortcomings and theyhaveencouragedMauritiustocontinuethegoodwork.Moreover,MauritiuswassupportedbytheFATF,theUnitedKingdom,andtheUnitedStatesof AmericaandalltheESAAMLGMemberStates.TheFATFfurthercongratulatedMauritiusonitsachievementsinasoshortspanof time».

Il ressort que le rapport démontrant les progrès réalisés par Maurice fera l’objet d’un examen complet par FATF Global Community et les résultats y relatifs seront publiés sur les sites web officiels d’ESAAMLG et de la FATF le mois prochain.

ESAAMLG : Maurice réussit le test de conformité après réévaluation

LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME

makes searching simple

O�cial online directory of Mauritius Telecom

Business People

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

ACTA PUBLICA6

World ‘Not Keeping Pace’ in Implementing Sustainable Development Goals

FORUM ON FINANCING FOR DEVELOPMENT

Citing a fragile world economy and unravelling multilateral alignments, delegates at the Economic and Social Council’s 2019 forum on financing for development follow-up, on Monday 15th of April, spotlighted a crucial window of opportunity to render the global financial system fairer and more fit

for purpose

Officials from Governments around the world joined academic experts and pri-vate sector leaders on the annual forum’s opening day

on Monday 15th of April. Many called for an overhaul of the planet’s trading system, energy pricing schemes, debt structures and fiscal policies. Meanwhile, speakers deli- berated ways to turn emerging challenges — from dwindling trust in institutions to ris-ing sea levels — into reforms that will help countries around the globe achieve the 2030 Agenda for Sustainable Development.

Noting the findings of a recent study, which stated that countries face an annual funding gap of some $2.6 trillion, Secre-tary-General of the United Nations, Antó-nio Guterres, stressed that more funds are still needed to help countries meet develop-ment targets. “Simply put, we need more money to implement the Sustainable Development Goals,” he said in opening remarks. Noting that 2019 is a defining year, he emphasized that “so far, we are not keeping pace”. Spotlighting the threats posed by heightened global trade tensions, possible economic challenges and rising greenhouse-gas emissions, he added that many people live in countries where inequalities and gender gaps are still widen-ing. International assistance, domestic tax revenue and efforts to combat illicit finan-cial flows should all be increased, he said.

Among other solutions, he said that fi-nancing gap can be filled by accelerating in-vestments by the private sector, internation-al financing instruments, ODA, civil society and philanthropies. National policy frame-

works are key to creating an enabling envi-ronment, including by reducing risks and incentivizing investment in development goals. Meanwhile, the new opportunities presented by such emerging tools as social entrepreneurship, green bonds and other innovative methods should be tapped and access to credit must be expanded.

2019, a critical yearInga Rhonda King (Saint Vincent and the

Grenadines), President of the Economic and Social Council, agreed that the world has not yet seen the broad transformation needed to achieve the Sustainable Develop-ment Goals by their 2030 deadline. Warning that global risks are increasingly threaten-ing common aspirations, she said climate change — from the Caribbean to the Sahel — has reversed development gains, while trade tensions are dampening growth and rising debt levels and vulnerability are sti-fling investment in developing countries.

While many countries have worked to integrate the 2030 Agenda for Sustainable Development into national development strategies, many do not feature comprehen-sive financing plans. Recommendations to accelerate the financing of sustainable de-velopment are needed. She recalled that 2019 is a critical year, as the world concludes the first four-year cycle since the 2030 Agen-da and the Action Agenda were agreed. The forum will set the tone for the year ahead. Its outcome will reflect the common ambi-tion to “make 2019 count”, she said, with a set of action-oriented conclusions and rec-

ommendations, and a strong signal of com-mitment.

Echoing such concerns, María Fernanda Espinosa Garcés (Ecuador), President of the General Assembly, said there is still time to close finance gaps. Pressing countries that have made official development assis-tance (ODA) commitments to keep them, she called for stronger political will, renewed efforts to create 600 million new decent jobs by 2030 and reforms of the world’s norma-tive financial frameworks. Meanwhile, she said, fiscal policies must be redistributive, al-lowing Governments to address tax evasion and avoidance and contributing to a fairer economic order.

Tim Yeend, Chef de Cabinet and Prin-cipal Adviser to the Director-General of the World Trade Organization (WTO), cit-ed evidence of the importance of trade in helping countries harness growth for de-velopment. The integration of developing countries into the multilateral trade system, by providing access to new technologies and investments, has catalysed a “take-off ”, he stressed, noting the importance of ensuring that such gains are not undone by today’s challenges. Economic uncertainty will like-ly persist until tensions among the largest countries are resolved, he said.

Taking more responsibilityKeynote speaker Tharman Shanmugarat-

nam, Deputy Prime Minister of Singapore and Chair of the Group of 20 Eminent Persons Group on Global Financial Gov-ernance, declared: “There is a very real risk

that we are drifting into a more fragmented world.” Long-standing alignments are unravelling, he said, warning that less multilateralism will result in less capacity to deal with increas-ingly complex global challenges. Describing a combustible mix of unemployment, cli-mate change and biodiversity loss, he called for a new, international cooperative order to address such looming threats.

Raghuram G. Rajan, Katherine Dusak Miller Distinguished Service Professor of Finance at the University of Chicago Booth School of Business, also delivered a keynote address. He said the open, liberal demo-cratic market system that brought about enormous prosperity following the Second World War is now under attack — including from the prosperous nations that benefitted most. It is now up to emerging and devel-oping countries to take on more responsi-bility in keeping the world open, he stressed.

Other speakers included Tao Zhang, Dep-uty Managing Director of the International Monetary Fund (IMF), who stressed that “the world economy is at a delicate moment” with the global expansion seen in recent years continuing at a slower pace than previous-ly expected. Mahmoud Mohieldin, Senior Vice-President of the 2030 Development Agenda, United Nations Relations and Part-nerships of the World Bank Group, agreed that growth has lost momentum, dropping from 3.3 per cent in the first quarter of 2018 to below 2.7 per cent in the fourth quarter. The effects of the stimulus measures adopt-ed in some economies have waned, elevating policy uncertainty and jeopardizing efforts to leave no one behind, he said.

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237 7

TWEETS

Solar PV panels for low-income householdsIn #Mauritius, grid-connected #solar PV panels are being installed on the rooftops of 10,000 low-income households, who are receiving 50 kWh free #electricity each month. Learn more: http://irena.org/ADFD

@IRENA - 16:32 AM - 17 Apr 2019

The World Bank’s new boss will struggle to impose himselfDavid Malpass’s appointment as president of the World Bank could not have been smoother. But stiffer resistance lies ahead.

@TheEconomist - 1:16 PM - 18 Apr 2019

Video game could be key to rebuilding Notre Dame.@nypost - 5:00 PM - 17 Apr 2019

Ethiopia PM makes 2019 TIME 100 listPM Abiy Ahmed named to TIME maga-zine’s 2019 TIME 100. The TIME 100 is an annual list of the 100 most influential people in the world.

@PMEthiopia - 13:58 PM- 17 Apr 2019

Volkswagen plans to build a fully electric sports utility vehicle

Volkswagen plans to build a fully electric sports utility vehicle for China from 2021 https://reut.rs/2GrjU-jU #AutoShanghai@Reuters - 2:44 PM - 16 Apr 2019

China econo-my goes faster than expected#China economy grows 6.4 per cent in first quarter of 2019

@qz - 3:20 PM - 17 Apr 2019

TOPTweets

China opens Mars education base in Gobi desertChina opens ‘Mars Base 1’ in the Gobi desert, a facility aimed at ed-ucating young people about condi-tions on the Red Planet

@AFP - 1:16 PM - 18 Apr 2019

Chronicle of a journalism untold

Garcia Marquez used to say that the journalist should be like a mos-quito, which is there to irritate those in power,

buzzing incessantly.#OnThisDay in 2014, No-

bel Prize laureate Garcia Marquez died. @AJListeningPost looks at his legacy.

@AJEnglish - 17:44 PM - 17 Apr 2019

Wow! FBI made 11 payments to Fake Dossier’s discredited author, Trump hater Christopher Steele. @OANN @JudicialWatch The Witch Hunt has been a total fraud on your President and the American people! It was brought to you by Dirty Cops, Crooked Hillary and the DNC.

@realDonaldTrump - 17 Apr 2019

Where EU air pollution kills the most peopleMadrid is banning high-polluting vehicles from the city centre https://wef.ch/2AEDJAf #spain #climatechange

World Economic Forum wef - 18 Apr 2019@‏

Exports to UK if UK leaves EU without a deal...20 African countries to lose US$420 million (including Ghana, Morocco & Tunisia) if UK leaves EU without a deal. However, 11 countries (including Botswana, Mauritius & South Africa) stand to see exports to UK rise by US$3.7 billion because various export lines would be duty free.

@hallaboutafrica - 16 Apr 2019

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

ACTA PUBLICA9

“The key challenge that Africa faces is…”

AFRICAN CONSULTATIVE GROUP MEETING

Minister Kenneth Ofori-Atta, Chairman of the African Caucus, and Ms. Christine Lagarde, Managing Director of the International Monetary Fund (IMF), co-chaired the African Consultative Group meeting on the 14th of April at the IMF Headquarters. They are of view that the economic recovery in

Africa will continue but that medium-term growth for the region is expected to fall short

The African Consulta-tive Group compri- ses the Fund Gov-ernors of a subset of 12 African coun-

tries belonging to the African Caucus (African finance ministers and central bank governors) and Fund management. They held the Group’s meeting on Sunday 14th of April at the International Mon-etary Fund (IMF) Headquarters, and issued the following statement regarding the region’s economic growth.

“We had very productive discussions on Africa’s economic developments and prospects. The economic recovery in Afri-ca is expected to continue. However, un-der current policies and amid increased global uncertainty, medium-term growth for the region is expected to continue to fall well short of what is needed to ab-sorb new entrants to the labor force. The key challenge that Africa faces is to invest in human and physical capital to create jobs while at the same time reducing debt vulnerabilities.

“Against this backdrop, we agree that countries need to generate fiscal space, enhance resilience including to climate change, and create sustained high and inclusive growth, including by removing obstacles to greater gender equity. This will require, in particular: (i) pursuing growth-friendly fiscal consolidations, where needed, that strike the right bal-ance between development spending, re-

ducing debt vulnerabilities, and meeting essential social needs; (ii) strengthening the effectiveness of monetary policy to enhance the monetary transmission mech-anism; (iii) enhancing the flexibility of markets to facilitate adjustment to shocks and preserve competitiveness; (iv) remov-ing trade barriers to boost medium-term growth, including in the context of the African Continental Free Trade Agree-ment; and (v) addressing illicit financing flows and base erosion to enhance govern-ance and strengthen revenue collection.”

Christine Lagarde, Managing Director of the IMF, stated that “the IMF will remain closely engaged with its African members. The Fund will continue to support the authorities’ efforts to address the current macroe-conomic and structural challenges and achieve a stronger, durable and inclusive growth to absorb new entrants in the la-bor force.”

Minister Kenneth Ofori-Atta, Chairman of the African Caucus, echoed Ms. Lagarde on the eco-nomic prospects of the continent, and the willingness of the sub-re-gion to work closely with the IMF to tackle emerging concerns. He emphasized the need for members to sustain commitment to struc-tural reforms and encouraged the Fund to show patience in its program engagement when there is demonstrated ownership by country authorities for successful outcomes.

Chaired by Lesetja Kganyago, Governor of the South African Reserve Bank, on the 13th of April, the Thirty-Ninth Meeting of the International Monetary and Financial Committee (IMFC) suggested that risks to worldwide economic growth were “tilted to the downside” due to factors such as trade tensions, policy uncertainty and the sudden tightening of financial conditions. The higher risks are presenting themselves against a backdrop of limited policy space, historically high debt levels and heightened financial vulnerabilities, officials said in the joint communique of the International Monetary Fund’s steering committee.GLOBAL OUTLOOK AND POLICY PRIORITIES The global expansion continues, but at a slower pace than anticipated in October. Growth is projected to firm

up in 2020, but risks remain tilted to the downside. These include trade tensions, policy uncertainty, geopolitical risks, and a sudden sharp tightening of financial conditions against a backdrop of limited policy space, historically high debt levels, and heightened financial vulnerabilities. Other longstanding challenges also persist. “To protect the expansion, we will continue to mitigate risks, enhance resilience, and, if necessary, act promptly to shore up growth for the benefit of all. Fiscal policy should rebuild buffers where needed, be flexible and growth-friendly, and strike the right chord between ensuring debt sustainability, supporting demand while avoiding procyclicality, and safeguarding social objectives. In line with central banks’ mandates, monetary policy should ensure that inflation remains on track toward,

or stabilizes around targets, and that inflation expectations remain anchored. Central bank decisions need to remain well communicated and data dependent. We will monitor and, as necessary, tackle financial vulnerabilities and emerging risks to financial stability, including with macro prudential tools. Strong fundamentals, sound policies, and a resilient international monetary system are essential to the stability of exchange rates, contributing to strong and sustainable growth and investment. Flexible exchange rates, where feasible, can serve as a shock absorber. We recognize that excessive volatility or disorderly movements in exchange rates can have adverse implications for economic and financial stability. We will refrain from competitive devaluations and will not target our exchange rates for

competitive purposes.We recognize that joint action is also essential to confront broader global challenges. We will continue to support countries’ and international efforts to build resilience to, and deal with, the macroeconomic consequences of pandemics, cyber risks, climate change and natural disasters, energy scarcity, conflicts, migration, and refugee and other humanitarian crises. We will also continue to collaborate to leverage financial technology while addressing related challenges, including from privacy and data security and fragmentation issues. We support efforts toward achieving the 2030 Sustainable Development Goals (SDGs)”, says the communiqué of the IMFC. The next meeting of the IMFC will be held in Washington, D.C., on October 19, 2019.

Outcome of the Thirty-Ninth Meeting of the IMFC

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VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

DEBRIEF10

La cérémonie officielle de pose de la première pierre du Emirates Airline Swimming Pool and Sports Complex s’est déroulée en présence du Pre-mier ministre Pravind Kumar Jugnauth, Orhan Ab-bas, Senior-Vice President, Commercial Operations - Africa d’Emirates, Oomar Ramtoola, Manager

for the Indian Ocean Islands d’Emirates, ainsi que d’autres responsables, à Closel, Phoenix. La contri-bution financière de 6 millions USD d’Emirates Air-line servira à la construction de la piscine et d’autres installations connexes. Les travaux de construction devraient être achevés d’ici un an.

Ce groupe de prêteurs comprend CDC Group Plc, en tant que chef de file, Deutsche Inves-titions und Entwicklungsgesellschaft mbH

(DEG) et SFC Finance Limited, le Private Credit Vehicle d’AfricInvest.

Les fonds serviront à financer la construction et le développement de cinq hôtels d’affaires dans qua-tre pays d’Afrique de l’ouest. Ces hôtels seront gérés par Mangalis Hotel Group, la société de gestion hôtelière de Teyliom. Ils seront commercialisés sous trois marques exclusives : « Noom», la marque haut de gamme, «Seen», la marque de milieu de gamme et «Yaas», la marque qui a pour ambition de révolution-ner l’hôtellerie économique.

À travers son pôle hôtelier Teyliom aspire, au cours des 10 prochaines années, à constituer un por-tefeuille d’hôtels d’affaires de qualité dans des villes ciblées d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale. Teyliom entend aussi positionner les marques Man-galis parmi les leaders de l’hôtellerie en Afrique.

« Ce fut une opération très difficile à exécuter car elle a été menée dans plusieurs pays et impliquant un parterre d’in-vestisseurs institutionnels avec des procédures rigoureuses de ‘due diligence’. Nous sommes ravis d’avoir pu structurer ce que nous pensons être un financement optimal pour notre client. La MCB est résolument engagée dans le déploiement de son bilan tant en dette qu’en equity auprès de clients en Afrique et cette opération marque une nouvelle étape dans son offre avec la mise en avant de son activité de conseil en Afrique », déclare Joel Lambert, chef de projet pour MCB Capital Markets.

MCB Capital Markets conseille Teyliom

InternationalMCB Capital Markets, filiale du groupe MCB dédiée aux activités de banque d’investisse-ment et de gestion d’actifs a pu mener à bien récemment la finalisation d’un financement

mezzanine, de l’ordre de 45 millions d’euros, pour le compte de Teyliom International auprès d’un syndicat de prêteurs institutionnels

FINANCEMENT MEZZANINE D’UN MONTANT DE 45 MILLIONS D’EUROS Barclays Bank Mauritius lance une newsletter CSR

C’est en compagnie du président du MACOSS, Suraj Ray, des membres de son équipe et d’autres bénéficiaires de ses programmes CSR que la Barclays Bank Mauritius a lancé le 4 avril sa newsletter CSR, intitulée Kapav. Cette initiative s’inscrit dans le sillage de l’évo-lution de la banque vers Absa. Le magazine présente les principales actions CSR de la banque pour l’année écoulée. À travers trois pro-jets phares, à savoir ReadytoWork, Bright Minds et Colours of Life, la Barclays Bank Mauritius a touché et aidé des milliers de Mauric-iens. Depuis 2015, plus de 5 000 diplômés ont bénéficié de l’aide de la banque afin de mieux faire face aux réalités du marché de travail, et depuis 2016, 40 bourses d’études ont été octroyées à des jeunes Mauriciens sur des critères sociaux et de mérite. Sans compter plus de 256 ONG que la banque a aidées et accompagné en six ans de Colours of Life.

Brigilla Ramdany représentera Maurice à un atelier Nespresso à Dubaï

Son talent, son sourire et sa passion pour la pâtisserie ne sont pas passés inaperçus lors du concours Café Gourmand by Nespresso, du-rant le Festival culinaire Bernard Loiseau. Brigilla Ramdany, grande gagnante de cette compétition, avoue qu’elle ne “s’attendait pas” à remporter la victoire, bien qu’elle ait été “très motivée”. Brigilla représentera ainsi l’Île Maurice à l’atelier Nespresso à Dubaï cette année. Commis de cuisine au Constance Belle Mare Plage, la tal-entueuse pâtissière a époustouflé le jury avec quatre desserts de sa composition : une “vénitude” crémeuse à base de crème diplômée à la vanille, une soupe au chocolat manjari accompagnée de guimauve à la cannelle, une tarte aux deux citrons, et enfin un succulent hémi-sphère au chocolat. Pour accompagner tout cela, la grande gagnante a choisi parmi toute la gamme de cafés proposés un espresso leggero pour son “côté cacaoté”.

Chinatown en ébullition les 27 et 28 avril

Le Groupe ABC sera cette année encore le sponsor principal du Chinatown Food and Cultural Festival, événement prévu les 27 et 28 avril prochain. Organisé chaque année par la Chambre de Com-merce Chinoise, en collaboration avec la Municipalité de Port-Louis, L’ambassade de la République populaire de Chine, le Centre Culturel Chinois et diverses associations socio-culturelles de la communauté chinoise, le festival, qui en est à sa 15e édition, est une véritable célébration de la gastronomie et de la culture chinoise. Plusieurs activités sont prévues pour ce week-end de festivités, notamment des numéros d’équilibriste, des démonstrations d’arts martiaux, des spectacles d’acrobatie, musicaux et culturels avec des artistes étrangers et mauriciens, ainsi que la gastronomie chinoise.

CIEL Ferney Trail le 7 septembre : Plus de courses, plus d’émotions

Le CIEL Ferney Trail, l’événement trail le plus populaire de Mau-rice – 3 700 inscrits en 2018 – aura lieu cette année le samedi 7 sep-tembre dans le superbe cadre naturel de Ferney La Vallée, avec départ et arrivée près de l’ancienne usine de Ferney. Les inscriptions sont ouvertes au public, depuis le 15 avril sur le site ferney.mu, jusqu’à fin juillet 2019. Le Groupe CIEL, organisateur de cet événement sportif, écologique et populaire, innove à chaque édition et annonce plusieurs nouveautés pour celle-ci. Le nombre de courses passe ainsi à cinq, au lieu de quatre au cours des années précédentes. Autre changement au sujet des épreuves : le MUA 37km remplace la course de 50 km spon-sorisée les années précédentes par la même compagnie d’assurances.

Rentacolor & Terra MTB Challenge : Wynand Baard remporte la 4e édition

La quatrième édition du Rentacolor & Terra MTB Challenge, journée incontournable du calendrier sportif mauricien, a eu lieu le dimanche 14 avril au Club House de Belle Vue. Une journée familiale qui s’est avérée amusante dans un esprit de partage et de fairplay. Ceux présents ont eu l’occasion de piqueniquer sur place grâce aux appareils de barbecue et au charbon qui avaient été mis à leur disposi-tion par le groupe Terra. Le point d´orgue de cette journée a été sans conteste la course de VTT remportée par le Sud-Africain Wynand Baard, qui a devancé Fabrice Morel et Thierry David. Dans la course réservée aux dames, c´est la Mauricienne Pauline Toulet qui s´est im-posée devant Géraldine Harel et Sarah Smither.

La construction d’Emirates Airline Swimming Pool officiellement avalisée

Page 11: L’Afrique en pôle position · financière de Maurice. Entretemps, les autorités et les régulateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’Afrique. Un coup d’œil aux

VENDREDI 19 AVRIL 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 237

DEBRIEF11

Emtel investit dans l’amélioration de ses infrastructures

La consommation de contenus, que ce soit Internet ou les réseaux sociaux tel Facebook, YouTube et autres Netflix, a explosé au cours des dernières années. Pour pouvoir répondre à la demande, Emtel a constamment amélioré ses offres, à la fois en termes de volume de données et de débit, au fil des années. L’entreprise, qui s’est toujo-urs voulu à l’avant-plan du progrès technologique à Maurice, a ainsi récemment consenti à d’importants investissements pour rehausser ses infrastructures afin de répondre à la demande grandissante des internautes mauriciens. Ce faisant, Emtel a développé une nouvelle offre commerciale portée par un grand volume de données à un prix abordable à travers le service Airbox. Emtel avance donc dans la phi-losophie qui a toujours guidé ses investissements, soit mettre la tech-nologie et ses avantages à la portée de tous. Avec cette nouvelle offre, l’utilisateur dispose d’un volume de données d’un téraoctet au même prix de Rs 999, le meilleur rapport qualité-prix disponible actuelle-ment sur le marché.

JIOI 2019 : les anciennes gloires en tournée dans le milieu scolaire

Maurice se prépare à vivre au rythme de la 10e édition des Jeux des Iles de l’Océan Indien, du 19 au 28 juillet prochain. Au-delà des ma- nifestations populaires prévues pour médiatiser l’événement jusqu’au Jour J, le Comité Organisateur des Jeux des Îles (COJI) a initié une campagne de sensibilisation et de promotion ciblée qui a déjà démarré dans le milieu scolaire, public et privé, avec l’équipe des ambassadeurs en première ligne. Les ambassadeurs ont pour mission de faire rayon-ner la marque JIOI et l’esprit des jeux auprès de publics cibles dans une démarche de promotion tous azimuts. L’équipe d’ambassadeurs du COJI, composée d’anciennes gloires des précédentes éditions des JIOI, poursuit ces jours-ci sa tournée dans les établissements sco-laires. Les ambassadeurs sont : Marie-Lourdes Allysamba-Appa-doo (Athlétisme), Anabelle Nairac (Athlétisme), Nathalie Ramen Soopaya (Volley-ball), Neeta Persand (Badminton), Sultan Beeharee (Natation), Marie Michèle Durhone (Judo), et Aurore Lacloche (Vol-ley-ball).

Moka Tennis Open : la 1ère édition prévue jusqu’au 28 avril

La Smart City de Moka, en collaboration avec la Mauritius Tennis Federation, lance son tout premier tournoi de tennis. Le calendrier 2019, qui a été dévoilé le mercredi 10 avril lors d’une conférence de presse au Synergy Sport & Wellness institute, propose des tournois agréés (Juniors, Séniors en Simple, Double et Handisport), une compétition de Mini-Tennis et une initiative sociale. La compétition handisport se déroulera lors de la dernière semaine du tournoi avec les participants licenciés. À travers le Mini Tennis, le MTO compte offrir l’opportunité aux jeunes joueurs de s’initier aux joies et frissons de la compétition. Cette compétition sponsorisée par le collectif citoyen Moka’mwad, est ouverte aux enfants âgés de 6 à 10 ans et se déroulera dans la journée du 27 avril.

Cinq supermarchés sous l’enseigne Jumbo ExpressJumbo replace aujourd’hui le commerce de proximité dans le cœur des Mauriciens avec sa marque Jumbo Express. Cinq magasins répartis dans des zones périurbaines opèrent désormais sous cette enseigne pour répondre aux besoins des consommateurs en termes de courses quotidiennes pratiques et faciles

GRANDE DISTRIBUTION

MSCL dévoile ses ambitions et sa nouvelle identité sous la marque C-Care

Une nouvelle identité qui ouvre un nouveau chapitre pour The Med-ical & Surgical Centre Ltd (MSCL). Cette filiale de CIEL Healthcare et société holding de l’hôpital Wellkin et de la Clinique Darné, opère désor-mais sous le nom de ‘C-Care’. C’est lors d’une soirée de révélation que les ambitions de la nouvelle marque ont été présentées devant ses partenaires

stratégiques et le corps médical des deux principaux établissements de santé privés. C-Care reflète un engage-ment à long-terme en adoptant une logique d’innovation et d’amélioration continue basée sur une stratégie dura-ble. La direction prévoit notamment des investissements significatifs au cours des trois prochaines années de l’ordre de MUR 180 millions par an.

Un nouveau système informatique est en cours d’implémentation pour assur-er un meilleur suivi médical et une meil-leure expérience patient. Une attention particulière sera également donnée au renforcement du corps infirmier grâce à un programme de formation plus étoffé et des partenariats pour répon-dre aux besoins grandissants en termes d’infirmier(e)s dans le pays.

Après avoir longtemps opéré sous l’enseigne Spar, SOMAGS lance

aujourd’hui son format express pour rendre plus accessible son offre globale proposée en hypermarché. À Beau-Bassin, Curepipe, Flic en Flac, Moka et Quatre-Bornes, Jumbo Express cible une clientèle de quartier ou de passage plus friande de petits paniers.

Pour faciliter davantage le quotidien des consommateurs et toucher tous les profils, Jum-bo Express propose des horaires d’ouverture élargis. Fondée sur

des valeurs traditionnelles, l’en-seigne ambitionne de faire re-vivre un univers de shopping dans une convivialité familiale et communautaire. Elle offre également un environnement confortable, un service client personnalisé, des repas sur le pouce, des produits alliant qua- lité et fraîcheur.

« L’ouverture de Jumbo Express est une évolution logique de la proposition de notre enseigne face à un intérêt gran-dissant pour des visites plus fréquentes et rapides » explique Antoine Gal-lo, Chief Executive Officer de SOMAGS. Et d’ajouter : « C’est

une manière pour nous d’affirmer notre savoir-faire dans le métier de la grande distribution et notre connaissance d’un marché que nous maîtrisons depuis maintenant 25 ans ».

Pionnier de la grande distribu-tion alimentaire à Maurice avec l’ouverture du premier hyper-marché du pays en 1994 à Phoe-nix sous l’enseigne Continent, SOMAGS emploie aujourd’hui plus de 500 collaborateurs. Elle exploite 2 hypermarchés de plus de 6000 m2 situés à Phoe-nix et Riche-Terre, et 5 super-marchés de proximité de 500m2 à 1000m2.