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Magazine municipal Tourcoing Décembre 2009 n°146 Label Ville 20 ans de ville 20 ans de vie(s) page 3 à 6 page 18

Label ville 146

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Label ville, magazine municipal de la ville de Tourcoing Numéro 146

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Magazine municipalTourcoing

Décembre2009

n°146

Label Ville20 ans de ville20 ans de vie(s)

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Les jours et les semaines défilent et l’on est souvent

surpris de voir arriver déjà décembre et le temps des

fêtes. Néanmoins, ces moments de joies ne peuvent pas

me faire oublier la gravité de la situation économique et sociale du

pays qui frappe nombre de Tourquennois, toutes générations

confondues. Je tiens à les assurer de mon soutien le plus entier.

Autant les services de la ville que le Centre Communal d’Action

Sociale ou la Maison de l’Emploi sont mobilisés pour apporter aide

et accompagnement à celles et ceux qui traversent une période

difficile. À l’heure où les collectivités locales sont menacées par des

réformes qui les exposent à l’asphyxie financière, je veux dire ici que Tourcoing ne

se dérobera jamais à son devoir de solidarité.

L’année 2009 aura été marquée, à Tourcoing, par la volonté de l’équipe municipale

de répondre toujours mieux aux attentes de la vie de tous les jours : notre programme

de construction de logements a atteint son rythme de croisière (1000 sont en

cours de construction), les écoles sont embellies, agrandies et progressivement

rendues accessibles aux enfants et parents en situation de handicap. Avec

«L’Atelier», nous disposons d’un complexe sportif où la diversité des sports se

confond avec la diversité des publics. Quant à l’Hôtel de Ville, il est réaménagé

pour offrir un accueil à la fois plus agréable et plus pratique. Et toujours dans le

but de vous faciliter la vie, certains de ses services seront prochainement ouverts

le samedi matin.

Au moment de se projeter dans le futur proche, je veux vous dire que 2010,

s’annonce comme l’Année de Tourcoing. Un tournant irréversible qui consacre

définitivement la nouvelle image de notre ville. 2010 verra l’ouverture de l’espace

Saint-Christophe et, avec lui, de nouveaux commerces, du nouveau cinéma. Le MUba

Eugène Leroy (nouvelle appellation pour le Musée des Beaux-Arts) enrichi du trésor

que représentent les 600 œuvres de l’artiste tourquennois Eugène Leroy,

accueillera une exposition internationale très attendue en octobre 2010. Des fes-

tivités inédites viendront animer nos saisons.

Cette nouvelle année, et je m’en réjouis, nous donnera donc l’occasion de nous

retrouver autour de grands moments qui feront date pour les Tourquennois, pour

notre ville et sa place dans notre région.

Toute l’équipe municipale se joint à moi pour vous souhaiter de belles fêtes et une

nouvelle année pleine de santé, de réussite, de bonheur tant pour vous-même que

pour vos proches.

Bonne année 2010 !

Michel-François Delannoy

Votre maire

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2010, l’Année de Tourcoing

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En 1989, la municipalité a fait le choix de lancer un magazine de ville.

Les années 1989 à 2009 ont été marquées par l’ancrage du support dans la vie quotidienne

des Tourquennois. La mission première des magazines municipaux est d’informer la

population sur les actions et les problématiques de la ville. Les lettres d’information,

bulletins ou magazines de collectivités comme Label Ville, apparaissent

comme le premier média d’information locale (89 %), devant la télé

(88 %), la radio (62 %), la presse régionale vendue en kiosque ou

sur abonnement (52 %) et le site Internet de la collectivité

(37 %). Label Ville qui accorde une large place aux actions, aux

innovations et aux initiatives qui se construisent hors du

champ strictement municipal est largement plébiscité. 20 ans

après son lancement, alors qu’il représente toujours le

principal outil d’information de la Ville, Label Ville est

connu, et même reconnu, pour être la publication des

Tourquennois.

* Source : Baromètre CSA/ID-communes 2009 en partenariat avec Cap’Com

Juliette Capet

Depuis 1989, Label Ville s’invite chez les Tourquennois.

Il célèbre ce mois-ci ses 20 ans de parution. Fiers et

heureux de cet anniversaire, nous ne pouvions nous

priver de partager avec vous, lecteurs, cet événement.

Comme une évidence, nous sommes partis à la rencontre

de plusieurs d’entre vous, simplement. Car ce magazine

que nous mettons tant de cœur et d’enthousiasme à

fabriquer depuis toutes ces années est avant tout le vôtre.

Une certitude : Label Ville ne serait pas ce qu’il est sans

vous, vos histoires, vos initiatives, votre regard. Depuis

toutes ces années… merci de nous lire.

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Label Ville

Un magazine de ville apprécié, lu et attendu

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Tourquennois depuis 2008, trésorier et ancienprésident du Club de la Presse Nord-Pas-de-Calais«J’ai collaboré à Label Ville il y a une dizained’années et j’ai le souvenir d’une bonneéquipe et de sujets intéressants, notammentautour de la solidarité et de l’intégration.J’apprécie la qualité de la maquette et del’écriture, mais constate que les articles sontassez courts en général. Je répète souventà mes étudiants de l’École française desattachés de presse que, pour intéresser leslecteurs, il faut leur raconter des histoires :parler des gens et faire parler les gens. Jepense que c’est une fausse évidence depenser que les gens ne lisent plus.»

Philippe Allienne, 53 ans, journaliste indépendant,

Une fois le sommaire établi, le travail de la rédaction commence.

Chacun son rôle, c’est un vrai travail d’équipe. Chaque numéro est une course

contre la montre. J moins quinze. Textes et photos sont prêts à être mis en

page. Une fois la maquette validée, le fichier est envoyé chez l’imprimeur. Une

semaine plus tard, les 42 000 exemplaires sont livrés. La tournée de distribution

s’engage. En quatre jours, 36 800 exemplaires sont déposés dans les boîtes aux

lettres accessibles ; le reste est mis à disposition dans

les bâtiments municipaux. En parallèle, Label Ville est

mis en ligne sur www.tourcoing.fr. Cette alternative

au papier rend sa diffusion plus large, plus pérenne

et plus en phase avec les ambitions de développe-

ment durable chères à la Ville. 300 internautes

consultent chaque mois la toute nouvelle version

à feuilleter sur le site de la ville ou les

numéros archivés.

Juliette Capet

Chaque Label Ville est un épisodede Tourcoing, de son histoire,

de ses réussites. Ne pas l’avoir lu, c’est comme louper un épisode

de son feuilleton préféré.Djil Achiba, directeur de la publication

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n°16 - 1992 n°26 - 1994

n°51 - 1998

n°1 - 1989

Un magazine éco-conçu présent sur la toile

N° 110, juin 2005, Label Ville opte pour un papierrecyclé. Depuis trois numéros, notre choix s’estporté sur un papier plus «blanc» semi-mat auxnormes Éco-label européen. Notre imprimeur

tourquennois, déjà labellisé Imprim’vert,est en cours de cer tification PEFC(gestion forestière durable).

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Salvatore Bertolone, 59 ans,Tourquennois depuis 30 ans, collectionneur de Label Ville«Pourquoi collectionner Label Ville ? Je me suis moi-même posé laquestion ! Je ne suis pas d’une nature à conserver et archiver, mais

là, de la même façon que je me suis dit en m’installant àTourcoing que ça durerait, j’ai tout de suite pensé que jegarderai tous les numéros et pour longtemps. C’est beaules souvenirs, mais rien ne vaut de les voir imprimersur papier. J’aime m’y replonger pour constater leschangements, revoir des images qui m’ont marqué,comme le grand-père à la une du premier numéro oule jongleur du n°50… un peu comme un album de

famille que l’on feuillette.»

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Stéphane et Florence Tavernieret leurs enfants, Antoine, 15 ans et Louise, 12 ans…Tourquennois depuis juillet 2009«Nous habitions un village de 800 habitants qui avaitune publication municipale annuelle : Le Lien. Etc’était tout. À notre arrivée à Tourcoing, les ancienspropriétaires nous avaient laissé dans la maison leLabel Ville de juin. C’est dans le magazine que nousavons repéré l’invitation à la soirée d’accueil desnouveaux Tourquennois. Nous avons choisi lavie urbaine pour son animation et Label Villeest un bon moyen de nous tenir informésde tout ce qui se passe dans la ville :événements, chantiers, etc. Onapprécie la mise en lumière d’unepersonne ou d’une boutique… desnouveautés en général.»

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Kelly Gaudfrin, 13 ans, élève de 4e et JulienDefrennes, 16 ans, élève de 3e, Tous les deux élèves du collège Lucie-Aubrac et membres de la rédaction dujournal «Rubrique Aubrac»«Comme tous les Tourquennois, on reçoit Label Ville chez nous et il est aussidisponible au CDI du collège. Les parents le lisent, nous… on le feuillette ! Onregarde les photos, on lit les titres et on repère les sujets qui nous intéressent,comme par exemple celui sur Grand Lille TV, ou encore un article sur ce quepropose le collège, etc. Le Guide des devoirs du citoyen qui était joint avec unnuméro était sympa !… L’agenda est utile pour connaître les événements et lespages ‘Quartiers’ nous interpellent quand il s’agit du nôtre. La maquette estcolorée et agréable. C’est un beau magazine.»

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Propos recueillis parChristelle Taczala

• Plus de 6 millionsimprimés en 20 ans !

• 6 semaines entrechaque numéro

• 8 numéros par an sauf l’été

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Journalistes, rédacteurs et photographes s’efforcent de

présenter et de mettre en perspective la métamorphose

de la ville, en mots et en images. Ils font Label Ville avec

vous, acteurs et témoins privilégiés.

Parce que nous voulons que Label Ville soit encore plus

vivant, qu’il reflète la dynamique de la ville au sens large,

vous pouvez proposer directement à la rédaction des sujets

d'articles ou de portraits, motivés par l’actualité. Habitant,

membre d’une association, représentant d’un commerce,

d’un établissement scolaire ou d’une entreprise tourquen-

noise, vos histoires peuvent intéresser nos lecteurs.

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> Comment saisir la rédaction ?par courriel : [email protected] téléphone : 03 20 28 13 41par fax : 03 20 70 58 13

> Un problème de distribution ? Contactez le service communication de la ville au 03 20 28 13 40 [email protected]

3 questions à Djil Achiba, adjoint au maire, chargé du magazine municipal

Propos recueillis par Juliette Capet

Label Ville : C’est votre premier mandat en tant que directeur de la publicationde Label Ville. À ce titre, vous participez à sa préparation. Vos réactions ?Djil Achiba : Cela fait 20 ans que je suis lecteur de Label Ville. En prenant partaux comités de rédaction*, j’ai découvert l’envers du décor : une équipe dejournalistes qui connaît bien la ville et l’histoire dans laquelle s’inscrit le journal.En tant qu’élu, j’avoue que ce n’est pas une réunion comme les autres, dans lamesure où la ligne éditoriale et la maquette nous imposent un arbitrage serré.C’est grisant de sentir la dynamique de la ville à travers la richesse des sujetsproposés dans tous les domaines. J’y prends beaucoup de plaisir.

LV : Créer des liens, informer, promouvoir les échanges et les débats. Voilàdes mots qui doivent résonner aussi pour l’adjoint à la démocratie de proxi-mité que vous êtes…Djil Achiba : Véronique Delsinne, l’une des fondatrices de Label Ville avecJean-Pierre Balduyck, portait déjà cette double casquette «démocratie deproximité» et Label Ville. Ce n’est pas un hasard. La qualité première d’unmagazine municipal c’est de maintenir un lien fort avec la population jusqu’aucœur des quartiers. Vous savez, pour beaucoup de Tourquennois, c’est unegrande fierté d’apparaître dans ses pages !

LV : 20 ans, 146 numéros… comment expliquez-vous la longévité du titre ?Djil Achiba : Sa crédibilité est d’abord le résultat du professionnalisme aveclequel il est fabriqué depuis 20 ans. Quant à sa popularité, je suis persuadé

qu’elle tient aux articles, aux portraits, aux tranches de vies relatées quiremettent une ville de 93 000 habitants en face de ses vraies valeurs,

des valeurs de solidarité, du donde soi et d’altruisme. Dans notresociété, nous avons besoin demédias résolument positifs quiapportent une véritable boufféed’oxygène, en montrant que lesgens ne sont pas aussi égoïstesqu’on veut nous le faire croire.

* À chaque numéro, le comité de rédaction se réunit pour définir le sommaire et lancer le compte à rebours, 6 à 7 semaines avant le début de la distri-bution. Il est composé du directeur de la publication (adjoint chargé de Label Ville), du cabinet du maire (directeur et collaboratrice de cabinet), desdirecteurs de la rédaction (directeur de la Promotion de la Ville et responsable de la Communication) et de l’équipe rédactionnelle (rédactrice en chef,rédacteur et photographe). Au moment où vous découvrez Label Ville dans vos boîtes aux lettres, la rédaction a déjà lancé le prochain numéro…

Vos suggestions sont toujours les bienvenues

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Nous avons voulu que ce journal soit véritablement un lien

entre tous les Tourquennois. Nous avons des choses à vous dire,vous avez des choses à nous dire,vous avez des choses à vous dire.

Label Ville, n°1, novembre-décembre 1989, extrait de l’édito de Jean-Pierre Balduyck, maire de 1989 à 2008

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Rien d’étonnant, puisque l’adaptabilité à un public et à un lieuest justement l’une des caractéristiques de HHSF, qui veut pro-mouvoir la culture hip hop dans toute son étendue : «Un esprit

ouvert sur le monde, une culture née de gens qui sont sortis deghettos et sont devenus citoyens à travers une expression artis-tique», selon Mehdi Dahmani, président de HHSF, musicien etpédagogue. Autre force de l’association, qui intervient aussi biendans les MJC que dans les foyers liés à la Protection judiciairede la jeunesse : sa capacité à fournir son matériel, léger et mobile,et sa volonté inconditionnelle de donner à ceux auprès de quielle intervient une trace tangible de leur travail. C’est ainsi queles enfants de la MJC sont repartis avec les tee-shirts qu’ilsont réalisés ou le CD du spectacle final. L’engouement a été telque des discussions ont été engagées… pour les prochainesvacances de Noël. e

Jean-Michel Caillat

> Hip Hop sans frontières : siège social à la MJC rue Virolois, rue des Piats.Contact : Salvatore, 06 13 21 85 59 ; [email protected]. Blog :http://hhsf.musique.com.

7QUARTIERS

Gambetta Grand boulevard pluvieux… centenaire heureux ! Samedi 28 novembre, le grand Y et sonmongy étaient fêtés de station en station. À Tourcoing, au niveau entre MaCampagne et Pont Hydraulique, étaientorganisées des animations festives gratuites pour tous : une braderie dédiéeaux modes de transports doux, un challenge sportif, une exposition de véhicules anciens, des visites guidées,etc, etc. L’exposition consacrée aux «100 ans du Grand Boulevard» est, quantà elle, à découvrir au Centre d’HistoireLocale jusqu’au 28 février.

Centre-villeLes Allumoirs avec un grand A Samedi 14 novembre, lecentre-ville était le théâtred’une grande fête organiséepar la Ville, sorte de bouquetfinal marquant la fin de labelle saison des Allumoirs.Musique, échassiers, jongleurs, feu d’artifice… le vent terrible qui soufflaitce jour-là n’a pas éteint l’enthousiasme des centaines de participants,petits et grands.

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Créée en 2006, l’association Hip Hop sans frontières (HHSF) est «la seule, explique Alain Lamourette,coordinateur enfance-famille à la MJC du Virolois, à avoir répondu à notre demande d’ateliers graff, écriture,et danse pour des enfants de 6 à 12 ans pendant les vacances de Toussaint».

HHSF, le hip hop pour passeport VIROLOIS

© Didier Alkenbrecher

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Riche d’une expérience en restaurationqui lui a donné le goût de ce métier,Mélody Roose a repris, à 21 ans, «LeMaxime». Fermé depuis trois ans, l’établis-sement niché sous les Arcades a été entiè-rement refait. Aux fourneaux, sa maman,Chantal, mitonne des plats du jour rele-vant de la cuisine familiale, la carte com-prenant également les classiques steaks,sandwichs et croque-monsieur. Rouvertle 31 octobre, «Le Maxime» dispose d’unetrentaine de places assises. e

> Le Maxime, 53 avenue Gustave Dron (06 74 51 90 08). Service midi et soir,ouvert du lundi au samedi de 7h à 21h (de 9h à 21h le dimanche)

D’une maison abandonnée, Anne-Sophieet Marc ont fait un petit restaurant cosy,où l’on se délecte, le matin et l’après-midi, d’un chocolat chaud ou d’un café et,le midi, des sandwichs chauds et froids, dela petite brasserie. Cerise sur le gâteau :de soupes et desserts «maison» ! L’hiver

vous apprécierezles canapés, l’été laterrasse aménagéeen bordure depelouse. Les rive-rains, dont les étu-diants de Lille 3,ont déjà retenucette adresse origi-nale où ils bénéfi-cient, entre autrescommodités, duwifi en accès libre.e

> «Le 10h 16h», entrée rue Paul Doumer à côté du n°36 (03 66 64 69 61)

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CENTRE-VILLE

Elisabeth Debaralle crée comme elle respire.Céramiste autodidacte, elle fait partie de cettegénération montante de perliers d’art, quinous émerveille avec des trésors colorés, nésdu feu et révélés à la lumière.

Loin de la rocaille un peu toc que l’on enfile à l’in-fini, ses créations sont toutes des pièces uniques.Bien plus que des bijoux, ce sont de véritablesœuvres d’art, à porter autour du cou, du poignetou en boucles d’oreille… «Les femmes qui por-tent mes bijoux-sculptures sont des femmes quiassument un certain style. Mais il est possible deme demander une création originale et totalementpersonnalisée.» Dans sa maison / atelier tour-quennoise, la créatrice, décoratrice dans l’âme,dévoile un univers féminin et gai. Des bouquetsde baguettes de verre de Murano (sa «palette»)côtoient des œuvres finies, totems précieux, donton admire le délicat assemblage : des graines, del’eucalyptus, des plumes, de la céramique, des

perles bien sûr… et beaucoup d’amour. À la mati-té du raku répond la transparence du verre… Unjeu d’équilibre, tout en contraste… entre terre etverre. «Être libre de faire ce que l’on aime, ça n’apas de prix. Quand j’ouvre mon four, c’est Noëltous les jours !» s’enthousiasme ElisabethDebaralle, dont le cœur palpite alors qu’elledécouvre le nouveau chalumeau que le facteurvient de lui livrer. «Je vais pouvoir me lancer dansla création de pièces plus importantes !» À décou-vrir bientôt dans les galeries… e

Christelle Taczala

> Esprit d’Art (Céramique et perles de verre), 121 rue Magenta (06 66 33 88 86) http://elisabethdebaralle.blogspot.com

À 26 ans, il a le privilège de faire ce qu’il veut, ce qu’il aime… d’avoir trouvé sa voie : le bois.Attiré depuis toujours par la noble matière, c’est au prestigieux institut Saint-Luc à Tournai (B)qu’il apprend son métier d’ébéniste. L’option restauration d’art finit de faire de lui le profession-nel passionné qu’il est aujourd’hui. Suivi pendant un an par la Mission Locale de Tourcoing, il aparticipé à un stage de création d’entreprise organisé par la Chambre des métiers. Motivé, sonprojet a reçu un coup de pouce de 560 euros du Comité Local d’Aide aux Projets (CLAP). Depuisle 1er juillet, le jeune homme a concrétisé son rêve d’indépendance en créant sa micro-entreprise.«De Tourcoing comme de Valenciennes, mes clients viennent grâce au bouche à oreille.» Consoleen marqueterie décatie, chevet abîmé par les nuitsqui passent, chaise plus bancale que banale… lesmeubles qu’on lui confie n’ont pas nécessairementune grande valeur marchande. «Ce sont souventdes meubles de famille, dont la valeur est surtoutsentimentale et auxquels on me demande deredonner une belle allure. Chaque pièce que je res-taure est unique. J’aime mon métier pour la diver-sité. Je travaille le bois et le métal. Nettoyage debronzes, pose de feuilles d’or, patines à l’ancienne,rénovation de parquet, tournage sur bois… J’aimeaussi fabriquer des boîtes et des stylos en bois.» e

CT

> Atelier de restauration d’art François Degallaix, 4 rueHenri Loridant (03 62 52 29 03 / 06 66 36 15 46)http://francoisdegallaix.web.officelive.com

Le verredans le sang«Le Maxime»

est de retour

«Le 10h 16h » :prenez la… pause !

Restaurer des meubles anciens… tout un artDans l’atelier aménagé chez lui, entouré de ses outils, François Degallaixest un restaurateur d’art heureux.

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Cette importante artère du centre-ville esten effet en zone 30, comme le sera à termel’ensemble du périmètre compris à l’inté-rieur de la Boucle. Les piétons y sont prio-ritaires et, en l’absence de marquage blancau sol, peuvent traverser où bon leursemble. Quant aux zones pavées, ellepermettent la traversée des piétons, depoussettes et des personnes à mobilitésréduites. e

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Plus aucun Tourquen-nois n’ignore la Boucle,cet itinéraire fléchémis en place en jan-vier 2006 pour désen-gorger l’hyper-centreet créer une voie decontournement ducentre-ville, pratiqueet fonctionnelle. UneBoucle à laquelle il nemanquait plus qu’unmaillon, entre la rueNationale et la rue deLille  : la rue desPoutrains. Maintenant que les maisons ontété démolies, mi-janvier va démarrer le chan-tier de renouvellement et de mise en placedes réseaux (gaz et électricité principale-ment). Suivront, à partir de la mi-mars, lestravaux de voirie et, à l’automne 2010, la ruedes Poutrains sera à nouveau accessible à lacirculation. Une rue profondément transfor-mée avec, d’abord, son double-sens de circu-lation  ; mais aussi, ses larges trottoirs etbandes cyclables de part et d’autre de lachaussée, ses candélabres, ses arbres - destilleuls majoritairement - en alternance avecles emplacements de stationnement  ; et sur-tout, son nouveau tracé. Le coude créé - côté

rue de Lille - placera la rue des Poutrains faceà la rue du Dragon, créant une véritablecontinuité entre cette dernière et la rueNationale. L’entrée du lycée du Sacré-Cœursera déplacée rue de Lille et le parking enschiste sera entièrement reconstruit, ildeviendra un vrai beau parking paysager de50 places. Les maisons démolies, enfin, lais-seront place à un nouvel habitat, dont 90logements collectifs LMH. Jusqu’à la fin destravaux, à l’automne 2010, pour rejoindre larue de Lille depuis la rue Nationale, les auto-mobilistes devront emprunter la rue JeanFroissart. e

Nathalie Hausser

QUARTIERS 9

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La démolition des maisons situées du côté pair de la rue des Poutrains nevous a sans doute pas échappé… Elle marque le début des travaux qui per-mettront à la Boucle d’être définitivement bouclée.

Ne cherchez pas de passage pourpiétons rue du Général Leclerc, iln’y en a pas !

De son Brésil natal, Andrade Goretti,mariée en 2008 à un Tourquennois, a rap-porté son savoir-faire  : masseuse diplô-mée, elle exerçait dans un spa à SaõPaulo. Elle en importe également lescrèmes qu’elle utilise dans sa nouvelleactivité  : modelages (shiatsu, relaxant,anti-cellulite, etc.), soins du corps et duvisage. Installée chez elle, sous le régimede l’auto-entrepreneur, elle a investi dansle matériel nécessaire, mais peut aussipratiquer chez ses clientes. e

> Brazil Bien-Etre, 26 rue Catteau (06 23 16 81 44) [email protected]

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CENTRE-VILLE

Le bien-être à la brésilienne

On boucle la Boucle !

RUE DU GÉNÉRAL LECLERC

Priorité aux piétons !

PONT DE NEUVILLE

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Zone bleueDe mi-décembre à mi-janvier, la Villeinstitue une zone bleue sur la placeRoussel, soit 30 à 40 places acces-sibles, pour une durée de station-nement gratuit de 1h30. N’oubliez pas votre disque ! e

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Impôts locaux : toujours plus !

La majorité municipale (de gauche) et le gou-vernement (de droite) ont prévu d'inclure dansles projets de rénovation urbaine des clausespermettant l'insertion professionnelle desdemandeurs d'emploi. Ces mesures sontréservées à des Tourquennois résidant danscertains quartiers : ainsi sur un total de 9 022Tourquennois demandeurs d'emploi, 1 495seulement pourront bénéficier de ces mesuresd'insertion (cf conseil municipal du15/10/2009 - Délibération n° 16).

Ainsi, 5 demandeurs d'emploi tourquennoissur 6 sont exclus des mesures d'aide adoptéesdans le cadre de la «Politique de la Ville» etdu Programme de rénovation urbaine(«ANRU»).

Hier, au nom du Front National et aujourd'hui,au nom du Parti de la France les élus du groupe«À Tourcoing les Français d'Abord» auConseil Municipal et ceux du groupe«RÉUNIR» au Conseil Régional se sont toujoursopposés à cette politique de «discriminationpositive» qui exclut 80 à 85 % des Françaisen difficulté.

NB : la majorité municipale nous a donné rai-son en ne limitant pas les aides aux seulsquartiers des Zones Urbaines Sensibles (ZUS),mais il lui faut poursuivre en incluant tous lesquartiers de Tourcoing.

Face à la crise exigeons la préférence nationaleet communautaire

Aujourd'hui avec LE PARTI DE LA FRANCEet face à la montée du chômage nous récla-mons pour les Français et les Européensd'abord  : l'emploi, l'accès au logement, lesprestations familiales.

À Tourcoing, à défaut de préférence nationaleet communautaire, les mesures mises en placepour les demandeurs d'emploi de Tourcoingdoivent être proposées à tous les Tourquennois,comme les conseillers municipaux du Parti dela France l'ont toujours demandé et ne plusexclure 5 Tourquennois sur 6 !

Cette rubrique ouvre, pour chacun des groupes officiellement représentés au sein du Conseil municipal, un espace d’expression identique.Les opinions exprimées, dans les limites du respect de la loi, n’engagent que leurs auteurs.

GROUPE «UMP ET APPARENTÉS»

LE SARKOZYSME EN PANNEEMPLOI À TOURCOING : 5 CHÔMEURS SUR 6 EXCLUS !

OUI À LA RÉFORME TERRITORIALEPOUR MOINS D'IMPÔTS LOCAUX !

Chacun peut comprendre que la crise n’aitpas permis au Président de tenir tous lesengagements de la campagne électorale.Personne n’a, cependant, obligé le candidatà faire des promesses inconsidérées : retourau plein emploi en cinq ans, hausse du pou-voir d’achat, croissance «cherchée avec lesdents», insécurité jugulée….

Le chômage a explosé, les inégalitéssociales se sont aggravées, les déficits bud-gétaires et sociaux deviennent abyssaux.Nos concitoyens souffrent, courbent l’échi-ne, mais ne sont point aveugles. Pour lemoins, ils s’attendaient à ce que le poids dela crise soit «équitablement» réparti, qu’ilsoit demandé plus à ceux qui ont plus. Ilsconstatent qu’il n’en est rien.

Revenir sur le bouclier fiscal, le gouverne-ment s’y refuse. Demander aux banques,revenues à meilleure fortune, une contribu-tion exceptionnelle, c’est aussi écarté. Cesmêmes banques, sauvées grâce à l’argentpublic, qui refusent de soutenir des entre-prises en difficulté temporaire. Le peignageDumortier, contraint de déposer le bilan, ena fait les frais.

Le Président tente de masquer par un acti-visme forcené ses échecs. Mais les réformeslancées sont précipitées, mal préparées etsoulèvent des oppositions venues de tousbords. Un exemple, la réforme territorialedont l’objet est de simplifier l’architecturedes pouvoirs locaux et de clarifier leurscompétences. Dans les faits, le projet nechoisit pas entre la région et le département.Il accouche du conseiller territorial,conseiller hybride à la fois général et régio-nal. Mais aussi d'un mode de scrutin, taillésur mesure pour l'UMP. L’enjeu principalserait-il de lui permettre la reconquête deconseils régionaux et généraux ?

Nos concitoyens rejettent, de plus en plus,la gouvernance sarkozienne, le mépris desrègles éthiques et la confiscation des pouvoirsau profit de quelques-uns.

Le Gouvernement, courageusement, proposeune réforme de nos collectivités territoriales.Depuis le Général de Gaulle, tout le mondeparle d'une réforme «nécessaire» et «indis-pensable» mais personne ne la réalise. LeGouvernement de François FILLON, sousl'impulsion du Président de la République,propose, enfin, une réforme ambitieuse.

La Cour des Comptes a pu encore ledémontrer récemment : les collectivités localesdoivent réduire leurs dépenses de fonction-nement, mieux investir, et réduire la fiscalitélocale qui atteint des sommets difficilementsupportables pour les contribuables modestes.Alors oui, à moins d'élus et donc moinsd'indemnités : passons de 6 000 élus régionauxet départementaux à 3 000 élus territoriaux.

Alors oui, à plus de logique dans les compé-tences des collectivités. Est-il normal d'avoirun comité de tourisme pour la région, et uncomité de tourisme par département ? Est-ilnormal d'avoir un service en région pours'occuper des lycées et un service au dépar-tement pour s'occuper des collèges ?

Alors oui, à moins de dépenses des collectivi-tés, pour moins d'impôts locaux.Certaines collectivités, comme laCommunauté Urbaine de Lille, mais aussiet surtout comme la ville de Tourcoing nesont pas responsables  : la Cour régionaledes Comptes dans son dernier rapport sou-ligne que la ville de Tourcoing a atteint sonmaximum en termes de pressions fiscales !

La Région, socialiste, augmente, chaque année,les impôts !Le Département, socialiste, augmente, chaqueannée, les impôts !La Communauté Urbaine, socialiste, augmente,chaque année, les impôts !

Enfin, la Cour Régionale des Comptes nousfait donc savoir que si les impôts n'aug-mentent pas à Tourcoing, c'est que, techni-quement, le Maire ne peut plus le faire !Alors oui, à une réforme courageuse pourarrêter cette course à la dépense.Seuls ceux qui voient leurs petits intérêtsindividuels en premier peuvent être contreune action bénéfique pour l'intérêt général.

«LE MODEM,FORCE DE RÉSISTANCE

ET DE REPÈRES»

«À TOURCOING, LES FRANÇAIS D’ABORD.LE PARTI DE LA FRANCE»

Christian BAECKEROOTSimone BONNAVEConseillers Municipaux

Décembre 2009

10 TRIBUNE

Gérald DARMANIN - Éric DENOEUDDidier DROART - Bertrand LEGRAND Marie-Hélène LIARD - Alexandra MAREELJean-Marie VUYLSTEKER

Michel VAN TICHELENAdjoint au maire à l’économie et au centre-villeConseiller LMCUFrancis CATTEAUConseiller Municipal

Page 11: Label ville 146

Depuis mars 2009, 800 logements privés misen location ont été visités par nos servicesmunicipaux.

Ces maisons et appartements, construits il y aplus de 30 ans, sont dorénavant soumis à unedéclaration de mise en location à chaquechangement de locataire.

Après neuf mois d’expérience, nous pouvonsdresser un premier bilan de cette action enga-gée par la Ville de Tourcoing et la Caissed’Allocations Familiales.

60 % des logements visités par nos inspecteurssont conformes aux règles en vigueur. Bravoaux propriétaires qui les mettent en locationpour le bien-être des familles locataires !

30% de logements sont soumis à des travaux«légers» de mise en conformité dont la quasi-totalité de ces travaux est réalisée dans lesdeux mois après le passage de nos agents.Merci aux propriétaires qui se soucient dubon respect des lois et de la sécurité de tous.

10% de logements ne sont pas conformes etsont parfois très dangereux. Aux propriétairesde ces logements, la Ville propose des accom-pagnements techniques et financiers et d’en-gager au plus vite les chantiers.

Quant à ceux qui tirent profit de la crise dulogement ou de l’urgence de certaines situa-tions humaines, ceux qui n’aiment que la dis-simulation et vivent hors des lois au méprisdes familles, qu’ils sachent que notre détermi-nation sera sans faille. Nous suivrons lesmesures légales pour les dénoncer au Préfetqui prononce régulièrement des interdictionsd’habiter. Nous montrerons, aux yeux detous, ces logements inqualifiables. Nous enga-gerons des procédures de travaux d’office sicela est nécessaire.

Le respect dû à tous les Tourquennois est enjeu. Ensemble relevons ce défi !

Vincent LANNOOPremier Adjoint au maireHabitat-Logement

Thérèse KOZLOWSKI Adjointe au maire Secteur Sud

11TRIBUNE

GROUPE«SOCIALISTES ET RÉPUBLICAINS»

GROUPE «L’ÉCOLOGIE, LES VERTS»

Décembre 2009

Copenhague, décembre 2009 : LE rendez-vousde l'humanité avec son avenir…

À part quelques voix dissonantes etarchaïques, tout le monde s'accorde pourlutter contre le dérèglement climatique et sakyrielle de graves conséquences : fonte desglaces, augmentation du niveau de la mer,destruction de nombreuses espèces animaleset végétales, désertification, phénomènesclimatiques extrêmes plus fréquents et plusviolents...

Du 7 au 19 décembre prochain se tiendra àCopenhague le sommet de l’ONU où les Étatsdu monde entier ont le devoir de parvenir àun accord. Afin de stabiliser le climat à unniveau de réchauffement inférieur à 2°C, il estcrucial que cette négociation internationale setraduise par des engagements forts etconcrets.

Hélas, de nombreux observateurs estimentque les accords ne seront pas assez ambitieuxau regard de l'urgence de la situation. C'estpourquoi un vœu a été voté par le ConseilMunicipal, de Tourcoing et beaucoup d'autresen France, afin d'alerter le Président de laRépublique sur les enjeux de ce sommet àCopenhague.

C'est effectivement dans les collectivitésterritoriales que l'on peut faire avancer lespratiques de lutte contre le dérèglementclimatique, et en particulier en région :- développer les réserves naturelles régionales

et les corridors biologiques,- doubler la surface des forêts d'ici à 2020 et

les gérer durablement (énergie bois),- développer les techniques haute qualité

environnementale et haute performanceénergétique dans la construction et la réha-bilitation et promouvoir des éco-quartiers,

- généraliser l'usage de l'énergie solaire,- connaître, prévenir et réduire les effets d'un

environnement dégradé sur la santé deshabitants du Nord-Pas-de-Calais,

- réduire le volume des déchets, etc…

Si agir pour le climat est un enjeu vital, c’estaussi agir pour l’emploi, la qualité de la vie etla solidarité entre les générations.

PLUS BELLE LA RÉGION ! LOCATIONS DE LOGEMENTS PRIVES,PREMIER BILAN

Aujourd’hui, et pour la première fois dansnotre pays, les jeunes générations viventmoins bien que leurs aînés.

Stages «gratuits», petits boulots, chômagesont devenus autant de passage obligés avantde pourvoir décrocher un premier CDI à 28ans en moyenne en France. 75 % des per-sonnes pauvres au sens de l’INSEE ont moinsde 35 ans.

C’est une sorte de double peine dont lesjeunes sont victimes. Avant la crise, ils étaientdéjà les plus mal lotis sur le marché de l’em-ploi. Et, avec la crise, ce sont eux qui payentle plus lourd tribut : le taux de chômage desmoins de 25 ans est au 2e trimestre 2009, de23,9% (hausse de 32% entre juillet 2008 etjuillet 2009). Ce sont des chiffres qui me fontmal.

L’extension annoncée du RSA aux jeunes de18 à 25 ans concernera moins d’un jeune surdix, l’octroi d’un dixième mois de bourse : unétudiant sur dix. Le président fait le choix dene pas répondre aux aspirations de la jeunes-se à un emploi décent qui permettent de vivreen pleine autonomie.

Il est urgent, si l’on veut que la jeune généra-tion cesse de souffrir de la crise, de mettre enœuvre dans notre pays une politique jeunessequi soit l’embryon d’une nouvelle politiquede civilisation. Les élus communistes ont 12propositions y compris pour notre région afinde sortir de la grave crise du système capita-liste dans laquelle notre monde est plongé.

Comme l’écrit le sociologue Alain Touraine«la gaieté vient non pas quand vous vousintégrez à la société, mais quand vous latransformez».

À Tourcoing avec les services de la maison del’emploi, de la Mission locale, de l’ATES, j’aicréé un espace d’accueil pour permettre l’éga-lité d’accès à l’information, en particulier surles métiers qui vont se créer, ici, avec le déve-loppement économique de la Ville.

Dominique DE CLERCQPrésidente du groupe Communiste

GROUPE «COMMUNISTES,

RÉPUBLICAINS ET CITOYENS»

AVOIR 20 ANS EN CE DÉBUT DE XXIE SIÈCLE

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Décembre 2009

Label Ville : Vous appelez régulièrementVitaVille… Vous souvenez-vous de la dernière foisque vous avez composé le 03 20 233 300 ?

Edwige Maurisse : Membre du Conseil de Quartier et del’association Consommation Logement et Cadre deVie, je suis naturellement sensible à notre cadre de vie.Mon dernier appel date du mois dernier et concernaitla collecte des déchets par Esterra, qui ne passait pasdans notre rue ! Il m’est arrivé d’appeler cinq fois dansun mois, dont deux fois la même semaine. Je sais,parce qu’on est comme dans un village ici, que d’autresriverains appellent aussi VitaVille. C’est devenu pourbeaucoup un réflexe et on ne m’en dit que du bien.

LV : En janvier prochain, le dispositif VitaVillefête ses quatre ans… avec le recul, quel regard portez-vous sur ce service municipal ?

EM : Un regard très positif ! J’appelle souvent pour desproblèmes de propreté urbaine… Quand on interpelleEsterra, la réponse est vague… Au moins, avecVitaVille, notre demande est enregistrée, on est écoutéet tout de suite, ça bouge ! En ce qui concerne lesdéchets par exemple, le lendemain de l’appel, c’estramassé !

LV : Quel conseil donneriez-vous aux Tourquennois,qui hésiteraient encore à utiliser ce service ?

EM : Je leur dirais de ne jamais hésiter à appeler !C’est important, quel que soit le problème à signaler :vandalisme, dépôt sauvage de déchets, etc. Après notreappel, on reçoit un courrier qui accuse réception denotre demande et la direction de la Concertation faitappel aux services concernés. Vous savez, moi jecommunique volontiers sur VitaVille : j’ai d’ailleursson numéro sur mon porte-clef. Je l’ai donc toujourssur moi ! Et pas de confusion possible avec LabelVille… Pour les problèmes de cadre de vie, c’est bienVitaVille que j’appelle !

Propos recueillis par Christelle Taczala

3 questions àLe

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i HÔTEL DE VILLEServices ouverts du lundi au vendredi de 8h à 17h30S 03 20 23 37 00

i VitavillePour un meilleur cadre de vieS 03 20 233 300

i Etat civilDu lundi au vendredi de 8h à 17h30

iMAIRIES DE QUARTIERBourgogne :17, rue Claude Perrault S 03 20 01 37 07

i Brun-Pain :96, rue du Brun Pain S 03 20 94 41 46

i Blanc Seau :Maison des Services 285, bd Descat S 03 20 25 61 12

i Flocon :27, rue de Strasbourg S 03 20 26 61 59

i CCAS (centre communal d’action sociale)7, rue Gabriel Péri S 03 20 11 34 34

MAIRIEURGENCESà votre service

i Commissariat de police :6, rue de l’IndustrieS 03 20 69 27 27

i Police municipale :Rue de MeninS 03 20 36 60 19

i Pompiers :280, chaussée BerthelotS 03 20 68 96 00

iNoramu :S 03 20 27 34 34

i Centre anti-poison :S 03 20 44 44 44

i Drogue :S 03 20 54 78 50

i SOS amitié :S 03 20 55 77 77

i CLIRPA :S 03 20 69 40 40

i Enfance maltraitée(numéro vert) :S 08 00 05 41 41

i Alcooliques anonymes :S 03 20 24 08 75

i Alcool assistance la croix d’or du nord :S 03 20 32 81 99

i Ligue protectrice des animaux :S 03 20 70 69 20

i EDF dépannage :S 0 810 333 159

iGDF dépannage :S 0 810 433 059

i Eaux du Nord :(interventions d’urgence)

S 03 20 49 41 90

iEclairage public :S 08 00 88 04 54

SMUR ET SAMU 15POLICE SECOURS 17

POMPIERS 18

Pharmaciens de garde : s’adresser au commissariat de police rue de l’Industrie

12 REPERES

Edwige Maurisse, habitante de la Marlière

et utilisatrice de VitaVille

C’est le nombre d’appels enregistrés et traités par VitaVille depuis son lancement enjanvier 2006. Quatre ans après la création de la «Cellule de Gestion Urbaine de Proximité»,les chiffres tendent à montrer que le dispositif, destiné à assurer un suivi efficace et unegestion réactive de vos demandes, fait partie intégrante du paysage tourquennois. Le6 novembre, on dénombre, pour la seule année 2009, pas moins de 4 015 demandes, surlesquelles 2 485 concernent la propreté urbaine (800 la voirie, 800 les parcs et jardins, 387la sécurité publique et 107 l’hygiène). Un seul numéro d’appel : le 03 20 233 300 et unmail : [email protected].

> Don du sangCette année, les conditions pour participerau don du sang ont été modifiées  : l'âgelimite est porté de 65 à 70 ans ; le nombrede dons passe de 3 à 4 fois par an pour lesfemmes et de 5 à 6 fois pour les hommes.

> Prochaines collectes le vendredi 18 décembre de 14h30 à 19h et le samedi 19 de 8h à 12hau complexe sportif Léo-Lagrange

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Page 13: Label ville 146

CITE 13 5 novembreLes étudiants accueillis au Grand Mix Pour la deuxième année consécutive, la Ville a invité les nouveaux étudiants de Tourcoing à une grande soirée spéciale au Grand Mix.L’occasion pour beaucoup de découvrir la salle, lieu de vie culturelle incontournable de la ville et de la métropole. Au programme : des sets de DJ Marcus Vector et DJ Zebra, pour une soirée électro, résolument placée sous le signe de la convivialité.

28 novembreAttention talents à l’Atelier !

De 11 à 25 ans, 80 jeunes ont réponduà l’appel du Département, qui avait

choisi le complexe sportif tourquennoispour son 1er Forum Initiatives des

Jeunes. Un jury a décerné plusieursprix, en tout 8 000 euros partagéspour subventionner des projets

variés. Lieu de paroles etd’échanges, le Forum a aussi donnélieu à des animations festives (rap,

rollers, arts de la rue…) et des ateliers d'expression, ainsi qu’à une scène musicale ouverte.

Les jeunes… de bon conseilAvec un tiers de ses habitants âgés de mois de 20 ans,Tourcoing, pour continuer d’imaginer la ville de demain, nepouvait se passer de consulter ses jeunes. Samedi 7novembre, le nouveau Conseil communal de la Jeunessemenait sa première réunion de travail en mairie. Une grandepremière pour ces quarante-cinq jeunes (27 filles et 18 gar-çons), âgés de 17 à 24 ans et issus des lycées, des MJC et desCentre sociaux de tous les quartiers de la ville (à l’exception detrois non-Tourquennois). Premier grand chantier de la nouvelleinstance : la création d’une maison de la jeunesse et de l’étudiant,prévue en 2010. Le prochain Label Ville consacrera plusieurspages au Conseil communal de la Jeunesse. À suivre donc…

11 novembre Commémoration et installation

Cette année, la cérémonie du souvenircommémorant l’Armistice de 1918 aura

touché de nombreux Tourquennois :Anciens Combattants, personnalités

officielles, enfants des écoles… après le traditionnel dépôt de gerbe au Monument aux Morts, plus de 400personnes ont assisté, dans la salle

des fêtes de l’hôtel de ville, à l’installation de la commission extra-municipale patriotique.

Décembre 2009

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CITOYENNETÉ

Page 14: Label ville 146

CITE14

Dès le 4 janvier, les Tourquennois pour-ront se rendre en mairie du lundi matinau samedi midi pour obtenir la déli-vrance des actes d’État civil. Pour lesdemandes de pièce d’identité (carte etpasseport) ou de mariage, les servicesinstructeurs auront la possibilité deleur proposer un rendez-vous du lundiau vendredi, de 8h à 17h30, ainsi que lesamedi, de 9h à 12h. L’expérimentationde ces horaires durera toute l’annéesauf en juillet et en août. e

> Renseignements et prise de rendez-vousau 03 20 23 37 00

SERVICES PUBLICS

Fin novembre, l’épidémie de grippe (grippe sai-sonnière ou de grippe A) s’est intensifiée. Lundi23 novembre, à la suite d’un trop grand nombrede malades, la préfecture a décidé la fermeture desept écoles dans le département. Ainsi, àTourcoing, l’école Jacquard a été fermée pour unesemaine. Si l’épidémie fait preuve de sa contagio-sité, la vaccination est le moyen le plus efficacepour en limiter la propagation. Afin de réduire latransmission du virus, les enfants de 2 à 18 anssans facteur de risque ont été invités à la vaccina-tion dès le 25 novembre. Pour les élèves de pri-maire, la vaccination se fait en centre de vaccina-tion, pour les collégiens et les lycéens en établisse-ment scolaire. D’après l’ordre de priorité établipar le ministère de la santé, les personnes de plusde 18 ans ne présentant pas de problèmes médi-caux avérés recevront un bon de vaccination endernier. Pour eux, s’appliquera le schéma vaccinalà une injection. La campagne vaccinale devraitdurer jusqu’au 15 mars 2010. e

Juliette Capet

> Centres de vaccination : complexe sportif Léo-Lagrange, rue des Anges et ancienne salle de lutte,130 rue de Varsovie

> Sur Tourcoing, les centres sont ouverts le lundi de13h à 17h, du mardi au samedi de 8 à 12h et de 13 à17h. Les deux centres seront fermés les 24 et 31décembre après-midi et toute la journée des 25, 26décembre et 1er et 2 janvier

La mairie ouvrele samedi matin

Les allocataires résidant à Bondues,Bousbecque, Halluin, Linselles, Neuville-en-Ferrain, Marcq-en-Barœul, Mouvaux,Roncq et Tourcoing ne sont plus obligésde se déplacer à Roubaix. Lundi 23novembre, après deux ans de travaux, laCaisse d’Allocations Familiales a ouvertderrière la CPAM un nouveau plateaud’accueil de 480 m2, équipé notammentde quatre guichets, accessible à toutesformes de handicap et offrant à tousplus de proximité. e

> CAF de Tourcoing, 20 rue des Carliers : 0 820 25 59 70. Ouvert du lundi au ven-dredi de 8h30 à 16h30 sans interruption

La nouvelle antenne de la CAF est ouverte !

Sans sortir de chez soi, on peut décla-rer sa nouvelle adresse à plusieursorganismes  : allocations familiales,assurance chômage, assurance mala-die, énergie, réexpédition du courrier,retraites, impôts et service national.Ce service en ligne, gratuit et faculta-tif, permet en quelques clics de signi-fier le changement de résidence prin-cipale de toute une famille. e

> www.changementadresse.gouv.fr

Changer d’adresseen quelques clics

La campagne vaccinale contre la grippe A(H1N1) dure 4 moisLa campagne de vaccination grippe A(H1N1) a débuté le jeudi 12 novembre.Elle se déploiera progressivement dans les 51 centres du Nord jusqu’auprintemps 2010.

Ce plan comporte trois volets. Le premier, préventif, imposeaux propriétaires de logements de plus de 30 ans une déclara-tion préalable de mise en location et, par le biais d’uneconvention avec la CAF, une visite permettant de vérifier si lelogement est décent. Le deuxième, curatif, comprend desmesures d’incitations financières pour la réalisation de travaux et la possibilité de prendre desarrêtés d’insalubrité conduisant, souvent, à une interdiction d’habiter. Le troisième, répressif,autorise la mise en place de mesures coercitives et d’une communication offensive : des panneaux«La ville agit, lutte contre l’habitat indigne et insalubre» ont été posés sur neuf immeubles trèsdégradés, frappés d’un arrêté d’insalubrité. À ce jour, 501 déclarations préalables ont été dépo-sées. 50% des déclarants souhaitaient bénéficier d’une visite de contrôle. Sur ces 250 logements,170 étaient décents et des travaux ont été réalisés dans 42 des 80 non décents. Parmi 709demandes d’allocations, la CAF a engagé la visite de 638 logements. 414 ont été déclarés décents,46 n’ont pu être visités et sur les 178 non décents, 113 le sont devenus. La Ville, enfin, a enclen-ché des procédures de mise en insalubrité pour 12 immeubles, soit 34 logements. Pour 29 d’entreeux, l’arrêté a été levé. e

Nathalie Hausser

Dix mois après la mise en place par la Ville d’unplan de lutte contre l’habitat indigne, prioritéde l’équipe municipale, le bilan est positif.

SANTÉ

LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE

Un 1er bilan positif

HABITAT

Décembre 2009

Page 15: Label ville 146

Récemment embauché en CDI parNorpac au terme d’un parcours com-mencé deux ans et demi auparavantà la Mission locale, Thomas Amiourest le parfait symbole d’un disposi-tif mis en œuvre en 2005 : l’instaura-tion dans les marchés publics du bâtiment etdes travaux publics (BTP) d’une clause parlaquelle l’entreprise titulaire s’engage à un cer-tain nombre d’heures d’insertion sur ses chan-tiers. Norpac, qui a remporté l’appel d’offresde construction des logements de Belencontrea mandaté Janus RH, une entreprise de travailtemporaire d’insertion, pour recruter des can-didats auprès de la Maison de l’emploi, et lessuivre durant 24 mois. «J’assistais tous lesmatins aux réunions de la Mission locale, sesouvient Thomas. Un jeudi, un homme est

entré et a demandé deux personnes. Je me suisimmédiatement porté candidat.» Clé de sonsuccès, sa motivation a marqué ses interlocu-teurs au fil de son parcours. Épaulé par sontuteur de Norpac, Thomas a obtenu uncontrat de professionnalisation, travaillé sursix chantiers et décroché un CAP. En 2008, sur78 Tourquennois ayant bénéficié de la claused’insertion, dix avaient obtenu un contratdurable (intérim, CDD, professionnalisation,CDI). Entre janvier et août 2009, grâce à desprocédures affinées, la proportion est passée à50 %, pour un effectif de 51 personnes. e

Jean-Michel Caillat

Naviguez

vers l’emploi

1 190 dictionnairespour les CM2 Comme chaque année, la Ville a offertaux élèves des classes de CM2 desdictionnaires  : 670 pour les écolespubliques ; 520 pour les écoles privées.Pour la 1ère fois, le lancement de la remiseannuelle des ouvrages a donné lieu à unecérémonie officielle, le 13 octobre, àl’hotel de ville, en présence du maire etde Marie-Laurence Davoine, adjointe àl’éducation, à laquelle étaient invitées sixécoles. Pour les autres, ce sont les élusdes conseils d’école qui ont joué les ambas-sadeurs en remettant les dictionnairesaux élèves dans les établissements. e

EDUCATION

INSERTION

La Cyber-base emploi a rejoint l’EspaceRessources de la Maison de l’emploi, 21rue des Ursulines. Depuis un an, 2 000personnes ont franchi la porte de laCyber-base, dont 642 qui se sont inscritespour bénéficier des services offerts parcet outil multimédia. De l’accompagne-ment individuel à l’initiation informatiqueet multimédia, cet espace est destiné auxTourquennois qui souhaitent découvrirl’informatique, accéder gratuitement àInternet et à la ressource en ligne sur lesthèmes de l’emploi, la formation ouencore de l’entreprise. N’hésitez pas àen profiter, d’autant qu’un animateur peutvous initier à l’usage des technologies del’information et de la communication. e

> Cyber-base emploi, 21 rue des Ursulines(03 20 28 82 20). Ouverte le lundi de13h30 à 17h30, le mardi, mercredi et jeudide 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 9h à 12h30. Ateliers hebdomadaires : découverte de l’ordinateur, naviguer sur Internet, lecourrier électronique (dans le cadre d’unecandidature en ligne), créer son espaceemploi. Inscription sur place à la MDE.

Âgés de 12 à 15 ans, ces élèves font partie de l’Unité pédagogique d’inclusion, comme ilen existe aussi au collège Lucie Aubrac. Ces enfants, reconnus handicapés, souffrent dedéficience intellectuelle et ils retrouvent là, dans ce petit groupe resserré où l’on reprendles bases de l’enseignement, une confiance perdue. Certains cours, comme les artsplastiques ou le sport, sont partagés avec les classes traditionnelles et quelques matières- anglais, maths, français - avec les sections de SEGPA. «L’objectif est de les intégrer tota-lement au collège», explique la principale Madame Lantiez, convaincue par ce dispositifqui permet «de croiser la différence, dès le collège, de répondre à notre mission de servicepublic et de créer des outils pertinents transposables aux élèves en grande difficulté.» ÀMendès France, l’ensemble de la communauté éducative est d’ailleurs formé au handicap.Quant à Angelina et ses petits camarades, dont trois partagent leur temps avec l’IMpro,le nez sur leur ardoise, ils s’appliquent. «On n’est pas là pour s’amuser !» e

Nathalie Hausser

EDUCATION

9h viennent de sonner. Comme tous les autres enfants du collège MendèsFrance, Angelina, Laura, Sofiane, Dylan, Ruddy, Fabien et Mohamedprennent place dans leur classe, autour de Florence, leur professeur desécoles spécialisé, et Mounia, aide de vie scolaire.

Intégrer le handicap au collège

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15CITE

EMPLOI

Ville et BTP unispour un coup de pouce

à l’emploi

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16 CITE

Décembre 2009

tourCoiNg LoiSirS SeNiorS

du dynamisme à revendre

LOISIRS

Pour la deuxième année consécutive,la Ville de Tourcoing offre auxTourquennois de plus de 70 ans unprésent à l’occasion de la nouvelleannée.

SENIORS Le temps des présents est arrivé !

LOISIRS

SENIORS

En plus des 650 résidents des résidences pourpersonnes âgées du CCAS, des bénéficiairesdu portage de repas à domicile ou ceuxfréquentant les foyers-restaurants, 4 280seniors se sont inscrits pour bénéficier ducadeau-surprise plein de douceurs, accompa-gné pour la première fois du nouveau GuideLoisirs Seniors édité par la Ville et le CCAS(voir encadré). Ils sont invités à se présenterdans le lieu de retrait qu’ils ont choisi lors deleur inscription, munis d’une pièce d’identité,de 8h30 à 13h pour les personnes inscrites àla salle Sydney et à la Résidence desFlandres ; de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17haux autres lieux de distribution. e

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> Renseignements : Service Animation Solidarité duCCAS au 03 20 11 34 49

Installée depuis début octobre dans sesnouveaux locaux, l’association TourcoingLoisirs Seniors regroupe quelque 700adhérents qui se caractérisent par leurdynamisme. Les activités s’adaptent à lademande et sont multiples  : culture(conférences, visites…) ; forme (randon-nées, sorties à thème, bowling…) ; loisirscréatifs (dessin, peinture, couture…)  ;animation (danse, marionnettes, théâtre)et communication, pour laquelle l’asso-ciation recherche toujours des forma-teurs bénévoles en informatique. e

> Tourcoing Loisirs Seniors, 96 bis rue de Lille(03 20 11 10 15) [email protected]

Le club tricot a quitté le 8 octobre larésidence des Saules pour un nouveaulocal mis à sa disposition par la Ville, sallede la Croix-Rouge, derrière l’égliseSaint-Joseph. Tous les jeudis, de 14h à17h, ses membres viennent y trouver «unmoment de décontraction et de plaisir»,comme le dit la présidente, Mme Peire.Car le tricot n’empêche pas d’échangerrecettes et nouvelles des enfants, tandisque la cotisation (22 € par an) permet depetits extra culinaires. e

> Renseignements rue Bonne-Nouvelle, ou au CCAS (03 20 11 34 49). Présence d’une monitrice sur place !

Des idées par milliers

Donnez-lui uncoupon de tissuou une pince àlinge en bois,elle en fera desmerveilles.

Tourquennoise de naissance et de cœur,Claude Schmill Van den Berghe fait partie deces auteurs surdoués, qui signent régulière-ment des best-sellers, dont Poupées de tissu,vendu à 30 000 exemplaires. L’un d’entreeux a été traduit en danois et on en a trouvéun autre, paru chez Fleurus en 1984, venduplus cher d’occasion sur Internet, que neuf àsa sortie ! La clé de son succès : le choix deses thèmes, qui, de la poupée de tissu au dou-dou en tricot, surfent sur la vague - ou plutôtla déferlante - des loisirs créatifs. Son universféminin aux couleurs de l’enfance passionneles accros de déco et de fait-maison. Cettegrand-mère de sept petits-enfants (auxquelselle a dédié son 25e livre) a de l’or dans lesmains et des créations plein la tête. «J’ai latête qui fourmille d’idées en permanence etsurtout, j’observe énormément» confie cellequi anima durant vingt ans un atelier de

loisirs créatifs dans la région parisienne et futrédactrice pour le magazine Femme pratique.Sa force, c’est de savoir repérer les tendancesavant même qu’elles n’explosent, comme lapâte à sel, qui avait attisé sa curiosité il y avingt ans. On adore Mes doudous préférés,en particulier le lange à message…Visionnaire ! Aujourd’hui, à l’heure où l’onparle d’économie d’énergie, ses Boudins deportes et de fenêtres sont les bienvenus. Un26e ouvrage, sur lequel Claude travaille deuxheures et demi chaque matin, est en prépara-tion. Mais chut… le thème est confidentiel.En matière d’édition, en particulier au rayonloisirs créatifs… l’idée originale vaut de l’or !

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Christelle Taczala

> Boudins de portes et de fenêtres par Claude SchmillVan den Berghe (éditions Didier Carpentier), en ventechez Majuscule

CLub triCotdes Saules à Saint-Joseph

Une retraite à croquer ! C’est ce quenous promet la première édition du GuideLoisirs Seniors, édité par le CCAS et la Ville.Tiré à 12 000 exemplaires, le petit livret, véri-table compilation de tous les loisirs (ré)créa-tifs, sportifs, culturels, multimédias…, pro-posés à Tourcoing à l’attention des retraités,sera disponible à partir de janvier dans tousles bâtiments municipaux. Pour mordre dansla vie et la savourer pleinement !

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L’ancienne maison bourgeoise, entièrementréhabilitée par le bailleur social NotreLogis, devenue «Résidence Pierre et DeniseLannoy» du nom des fondateurs du foyerBéthel, est désormais habitée. Les dix-neufrésidants qui viennent d’y poser leurscartons reviennent souvent de loin. Serge,Annie, Lucien, René… sont tous un jourtombés, sont partis à la dérive, se sontperdus en route. Aujourd’hui, ces hommeset ces femmes prennent un nouveau dé partet n’en reviennent toujours pas du bonheurd’avoir quatre murs qui les protègent, unrefuge sûr et durable, un foyer à eux. Lanouvelle résidence tourquennoise fait partiedu dispositif des «Maison relais», mais sonresponsable Jean-Mathieu Roupain préfèrey voir un vrai logement «en CDI», pour despersonnes précaires mais stabilisées, qui,contrairement à l’hébergement en «CDD»qu’ils trouvent en foyer, sont là pour s’ensortir… sans forcément en sortir.

Autonomie partagée

Ici, pas de pression, les résidents sont chezeux et vivent en «autonomie partagée». Àl’image des anciennes maisons de famille, ilspeuvent bénéficier d’animations et d’équi-pements collectifs, doivent respecter unrèglement intérieur et sont invités à partici-per au conseil de concertation. Chacunsurtout, s’il le veut ou en a besoin, peutcompter sur la présence rassurante de NellyBarille, l’hôtesse de maison, salariée de

Béthel. «J’ai vécu quatre ans en centred’hébergement, fait des demandes auprèsdes HLM pendant plus de trois ans, maisn’ai eu aucune proposition, raconte AnnieMarteaux.  Arriver ici a été un soulage-ment.» Serge renchérit : «Pour moi, ça a étéun choc. J’ai vécu dix ans dans la rue, alorsce logement, c’est un luxe auquel j’ai encoredu mal à croire.» Les appartements de 20 à44 m2, livrés pré-équipés sont superbes ettraversés de lumière. Un cadre accroché aumur, une nappe aux couleurs gaies… Petit àpetit, chacun à son rythme, met sa touchepersonnelle. Un dernier pas pour se sentirfier et bien chez soi. e

Christelle Taczala

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LOGEMENT

«Bonjour. Soyez les bienvenus…» Sur l’interphone de la grille, au 31 rueFamelart, le message qui s’affiche annonce la couleur. Un peu plus loin,les boîtes aux lettres donnent un indice supplémentaire.

Bienvenue CHEZ MOI

jeudi 17 décembre

à 18h30 à l’hôtel de villeCette séanceest ouverteà toutes et à tous

Si les agents municipaux de la Propretéurbaine assurent tout au long de l’annéele nettoyage des rues dans les quartiers,il appartient réglementairement à chaqueriverain, locataire ou propriétaire, d'en-tretenir le «fil d'eau» devant chez lui. Ils’agit par exemple de nettoyer et depousser les saletés dans le caniveau,jusqu’à la bouche d’égout en aval, et ce,même si elle est à dix mètres. Aussi, ilconvient de saluer les efforts de ceux quientretiennent leur façade et leur pas deporte, en enlevant les mauvaises herbespar exemple ou en balayant en dehors dupassage de la balayeuse mécanique ce quipermet à nos rues de rester propres plusrégulièrement. Ce bon réflexe est impor-tant, surtout à la veille de la mauvaisesaison, car en cas de glissade accidentelledevant chez vous, votre responsabilitépeut être engagée. Donc, pour résumer :merci à chacun de veiller à la propreté deson pas de porte et de sécuriser le trottoiren cas de neige ou de verglas. e

ENSEMBLE POUR UNE VILLE PLUS SÛRE

UN PAS DE PORTE propre et sécurisé

Téléchargez le patron de lamascotte, coloriez, coupez,pliez, collez… c’est fait ! Et,plein de coloriages…

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uteure ou pas, c’est en tout caselle qui livre chaque mois letexte des Veillées patoisantespublié dans nos colonnes. Anne

Deroussen reste ainsi, au fil des ans, fidèleà une langue dans laquelle elle a «baignédès l’enfance», à Toufflers : «Mes parents,les voisins, tout le monde parlait picard.Les enfants n’en avaient pas le droit, c’étaitmal vu à l’époque, mais j’écoutais.» Etquand, poussée par des cousins, elle rejointen 1983 les Veillées patoisantes, «Toutm’est revenu». Au point qu’elle écrit sonpropre dictionnaire, qui comprend plus dedeux mille mots. Si elle garde celui-ci pourson usage personnel, elle se lance bientôtdans l’écriture, livrant en 1985 son pre-mier texte : de son enfance lui revient l’his-toire de Philomène, une dame du villagequi fumait la pipe… L’ancienne institutrice

qu’elle est, qui a «toujours aimé le français»,ne saurait bâcler son ouvrage : elle peaufinela rime et la métrique de vers que lui dicteson inspiration, sur des musiques de SachaDistel, Gilbert Bécaud, Charles Aznavourou Marie-Paule Belle. Enseignante dansl’âme, elle faisait, l’an dernier encore, del’initiation au picard dans les écoles, etespère reprendre  : «Les enfants aimentbeaucoup», dit-elle.

Le respect des auditeursSes difficultés à marcher, qui en cloueraientd’autres chez eux, ne sont pas un obstaclepour Anne Deroussen. Présidente d’honneur,après en avoir été présidente, de la fédéra-tion Insanne («ensemble») du Nord-Pas-de-Calais, elle se fait un devoir de visiterrégulièrement toutes les associations patoi-santes qui en dépendent : Patoisants roubai-

siens, Cercle patoisant de Lys-lez-Lannoy,atelier Nou Parlache à Wattrelos… «Il fauts’intéresser aux autres», explique-t-elle. Etrien ne l’empêcherait d’aller animer «son»émission -  elle est responsable depuis2005 d’«El Bouque à Orèle» - sur RadioQui Chifèl à Mouscron : «Tous les jeudis,même les jours de fête ; c’est une questionde respect des auditeurs». Des auditeursqui, comme les spectateurs des Veilléespatoisantes une fois par mois, «viennent sefaire une pinte de bon sang». «Tout ce queje souhaite, conclut Anne Deroussen, c’estqu’ils lisent nos textes dans Label Ville».e

Jean-Michel Caillat

> Veillées patoisantes : www.vpt.free.fr> Radio Qui Chifèl : www.rqc.fr.fm

Son sourire et sesyeux témoignentd’un esprit rieurqu’elle met au service du picarddans le louable but d’amuser ses concitoyens.Jusque dans nospages… AnneDeroussen fait partie des auteursde notre rubriquepatoisante, tousbénévoles.

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Anne DeroussenDu picard,sinon rien

REGARD

Décembre 2009

Lire page 20, La Veillée Patoisante :Indicatif de fin de l’émission «D’ Bouqu’ à Orèle»

Page 20: Label ville 146

VEILLÉE PATOISANTE

Décembre 2009

20 RACINES

Acoutez chi mes gins,

Vou tcheur i fait douc-douc

D’ plaiji et d’ contint’mint

L’émission «D’ Bouqu’ à Orèle»

Va s’ terminer dins in momint.

Elle’ vous met l’ tcheur in foufelle

Des comm’ cha, n’ d’ in faudrot gramint

Fins firs ed’ nou parlache,

In s’ in pourlèque l’ gosi,

Et cha s’ rot bin dammache

D’ pos faire in profiti…

Les ceuss’ qui fidèles à leu poste,

D’ l’ auter côté de ch’ micro,

Qui seuch’ t à jeun o bin rostes

Cha les distrait, cha leu donn’ caud !

Pou qu’ tertous seuch’ bénaches

Jusqu’ à el prochaine fos

In vous souhaite d’ êt’ saches

D’ pos oblii l’ patos.

Merci à chés animateurs :

Anne-Marie, Roberte, Gérard, Albert,

Renelde, Manou, Robert de Leers,

Christian, Max-André et Jean-Pierre

Radio qui Chifel

Nonante chinq point FM

Ed’ Bouqu’ à Orèle,

Ch’ t’ in n’ émission comme in les aime

Radio qui Chifèl

Quater-vingt-tchinsse point FM

«Ed’ D’ bouqu’ à Orèle»

Ch’ t’ in n’émission comme in les aime…

Comme in les aimes, comme in les aime…

Paroles et musique de Max-André LÉZY

Indicatif de fin de l’émission «D’ Bouqu’ à Orèle»

� P A T R I M O I N E �

Défini d’emblée comme lieu d’arts et d’échanges en 2004, l’Hospiced’Havré a accueilli plus de 200 000 visiteurs dont la moitié de Tour-quennois. Bien plus qu’une carte postale pour touristes, notre maisonfolie s’est muée en un village transculturel au cœur de la ville, où il sepasse toujours quelque chose.

vec sa place, son jardin, son res-taurant et ses futurs logements,l’Hospice d’Havré est à la fois

un îlot de tranquillité en centre-ville etune ruche bourdonnante d’activités.Une sorte de béguinage créatif, oùartistes et habitants se rencontrent tan-tôt à l’intérieur, tantôt à l’extérieur. Decette union entre un patrimoine excep-tionnel et une programmation éclec-tique, ont vu le jour in situ, des festivals(festival du 1er roman de Chambéry avecla bibliothèque de Mouscron, festivaldes cultures africaines avec la MJC duVirolois, Tréteaux jeune public, Les Artsdétonnants ou Entre cour et jardin), desrendez-vous réguliers tels que Tourcoingjazz club ou le dernier-né Sémaphores,et de nombreuses collaborations avec

des artistes ou des institutions de renom.Pour ses noces de bois, l'Hospiced’Havré peut se targuer d’être devenuun haut lieu du mariage, au sens proprecomme au sens figuré !Onze millions d’euros d’investissementsdont 70% de subventions - la plupartgrâce à Lille2004 - ont été nécessairespour redorer le blason de ce fleuronarchitectural. Dix ans après l’acquisitiondu site, la Ville a métamorphosé ce lieufermé, réservé aux indigents de l’hôpitalDron en un espace ouvert à tous.e

Juliette Capet

> Hospice d’Havré, 100 rue de Tournai (03 59 63 43 53)Ouvert de 13h30 à 18h tous les jours sauf le mardi et les jours fériés. Visites guidées gratuites chaque 1er dimanche du mois.

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L’Hospice d’Havré réconcilie le patrimoineet la vie depuis cinq ans

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SPORT 21

«Passionné, perfectionniste et têtu» : ce sont, selon Hugues Foucart, nouvel entraî-neur des Enfants de Neptune de Tourcoing (ENT), les trois qualités d’un bon coach.

À seulement 28 ans, le successeur de Slobodan Trifunovic sait de quoi il parle. Son palmarès affiche déjàles fonctions de directeur adjoint de l’équipe de France juniors et de l’Insep, et son année au Québec,pour raisons professionnelles, est finalement la seule entorse dans un parcours dicté par la passion. «Là-bas, le water-polo et l’entraînement me manquaient. J’ai donc posé ma candidature auprès de la

Fédération française de natation.» Mais avant son arrivée physique sur les bords du bassin deTourcoing-les-Bains, Hugues Foucart n’a pas manqué d’envoyer son programme auxjoueurs. «Mon ambition est de former et de structurer cette équipe qui est jeune et com-

posée de 8 nouveaux joueurs. Je ne vise pas l’Élite*, mais plutôt le maintien enNationale 1 […] Commencer à former la relève et être au minimum 7e avec l’équipe pre-

mière pour ne pas risquer de descendre» : c’est ce qu’ambitionne Hugues Foucart pourcette saison. Le premier match remporté 11 à 7 face à une équipe de Valenciennes fraî-

chement promue était en tout cas prometteur. «Certes, nous avons perdu les troissuivants, mais c’étaient des matchs de travail», commente un entraîneur fixé

sur un seul objectif de maintien pour l’instant. e

Nathalie Hausser

*1ère division nationale de water-polo

Plus HAUT

Samedi 21 novembreGala de boxe française

Léo-Lagrange avait fait le plein pour encourager lesboxeurs du Punch boxe française savate Tourquennois. Lemillier de spectateurs a acclamé Sharif Hassan Zadeh qui aremporté son 1er combat dans sa patrie tourquennoise, enprésence de son parrain, le sextuple champion du monde

des super-coqs Mahyar Monshipour.

Samedi 21 novembre8e tour de la Coupe de France de footballLe Tourcoing football club (TFC) s’est incliné face àMarquette par 1 but à 2. Les Tourquennois avaient ouvert le score à la 26e seconde de jeu au stade Van de Veegaete.

Hugues Foucart, nouvel entraîneur des ENT

objectif maintien

Jeudi 26 novembreCross des écoles publiquesHaut lieu de l’athlétisme tourquennois, le stade Van de Veegaetea accueilli 240 graines de champion de CM1 et CM2 représentant15 écoles pour l’annuel cross des écoles publiques. Les filles etgarçons de l’école Lavoisier terminent à la 1ère place de l’épreuve«combiné» avec 233 points.

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VoLLeY-bALLChampionnat de FranceLigue A - phase régulière du tLM

CALENDRIER13/12 : TLM / Rennes à 17h23/12 : TLM / Paris à 20h17/01 : TLM / Sète à 15h30/01 : TLM / Nice à 20h> matchs au complexe Léo-Lagrange

04> Nice / TLM : 1-305> TLM / Tours : 2-306> TLM / Avignon : 3-107> Cannes / TLM : 1-308> TLM / Narbonne : 3-109> Montpellier / TLM : 2-3

Plus FORT

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22 SPORT

Roger Herman, une vie pour le hockey

Plus VITE

R É S U LTAT S

Joueur, arbitre, superviseur, dirigeant  : à 78 ans, Roger Herman atout connu du hockey. Figure du Hockey-club du Fresnoy, qui fêterases 90 ans le 16 décembre, il vient de quitter ses fonctions au Comiténational de rink hockey. Ses fonctions officielles, mais sûrement pascet univers : «Je donne un coup de main à mon successeur», dit-il.

­LABEL­VILLE­N° 146­Décembre­2009 :­

mensuel­réalisé­et­édité­par­la­Mairie­

de­Tourcoing­-­Service­communication­

3­rue­de­l’industrie­-­Tél.­03 20 28 13 41

Courriel :­[email protected]

Directeur­de­la­publication :­Djil­ACHIBA

Directeurs­de­la­rédaction :­

Jean-Yves­BATTAGLI,­Maxime­LAMARQUE­

Rédacteur­en­chef­:­Juliette­CAPET

Rédaction :­Juliette­CAPET,­Christelle­TACZALA, Franck

LELOIR,­Nathalie­HAUSSER,­Jean-Michel­CAILLAT

Photos :­Emmanuel­DUCOULOMBIER

Scan­et­chromie :­Didier­ALKENBRECHER

Secrétariat­:­Chantal­LIBBRECHT,­Marie-Christine

PETREAUX,­Nora­GUERRACHE

Maquette :­Pélagie­GABEZ­(GrisMouse)

Création­de­la­maquette­originale :­Intersignes

Imprimerie­Lefévère­-­Dépôt­légal­n° 75165­à­parution

CtAM «Fais-nous rêver» Le Club tourquennois d’artsmartiaux (CTAM) et les Jeunespongistes de la Bourgogne, déjàlauréats régionaux, faisaient par-tie des 54 finalistes de l’appel àprojets «Fais-nous rêver» 2008-2009, premier outil d’expertiseet de valorisation des actionsd’éducation par le sport. Le juryde l’Agence pour l’Éducation parle Sport a récompensé le CTAMdans la catégorie «Sport, égalitédes chances et lutte contre lesdiscriminations» pour son actionen faveur des personnes en situa-tion de handicap. Les 15 lauréatsnationaux ont reçu leur prixmercredi 25 novembre àl’Assemblée nationale. e

Il en a tant fait qu’on ne sait par où commencer son portrait. Essayons donc le commencement.1945 : le Fresnoy retrouve sa vocation, après avoir été occupé par les Allemands, puis par les Anglais.Son directeur, Henri Deconninck, hockeyeur et fondateur du HCF, rouvre le site et relance la pati-noire. À la même époque, Robert Bataille, joueur du HCF, incite un jeune voisin de courée, au BlancSeau, à venir découvrir le patinage. Roger Herman, alors âgé de 15 ans, accroche avec cette nouvel-le discipline : «J’ai appris à patiner chez moi en trois jours, et je me suis tout de suite mis au hockey».Le voilà parti pour trente-cinq années de matchs, jusqu’à ce que des raisons de santé le forcent à s’ar-rêter, à 50 ans. S’il cesse de patiner, il ne quitte pas pour autant cet univers auquel sa vie entière estassociée. «Grâce à ma femme, Christiane, parce que je l’ai souvent laissée seule le week-end.»

La médaille d’or de la fédération

De 1978 à 2009, il multiplie ses engagements : dirigeant de clubs (HCF bien sûr, Wattrelos, UST,Roller-club jusqu’à la fusion avec le HCF…) ; arbitre et superviseur d’arbitres (il a même été solli-cité voici «cinq ou six ans» pour aller aider au lancement d’un club à Saint-Omer et à la formationdes jeunes) ; président des arbitres, membre de la commission hockey de la fédération, membre ducomité national et président du comité départemental de rink hockey… Chez lui, son bureautémoigne de cette intense activité : trophées, coupes et médailles (dont celle qui lui donne le plus defierté : la médaille d’or fédérale du ministère des Sports, pour 50 ans de services rendus) trônent surun secrétaire, face aux étagères qu’occupent pas moins d’une soixantaine de classeurs cartonnéscontenant 31 ans de documents… En compagnie de Christiane, qui fut elle-même trésorière duHCF, Roger Herman continue d’assister régulièrement aux matchs. Quand on lui demande de citerson meilleur souvenir de ces six décennies consacrées au hockey, c’est vers leur fils, Rudy, que setournent ses pensées : «C’est le match qu’il a joué au sein de l’équipe de France». Son plus mauvaissouvenir ? «Avoir dû arrêter de patiner. C’est mon plus grand regret. Si je pouvais rejouer…» e

Jean-Michel Caillat

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Décembre 2009

23SPORT

Plus VITE

Plus SPORT

L’uSt PAtiNAgeinvite le Père NoëlLe 12 décembre à 20h, au Palais desSports, la quarantaine de patineursdu club, âgés de 4 à 22 ans, seraréunie pour son spectacle annuel.Après une partie musicale parniveaux, tous se retrouveront pourun conte auquel participeront lePère et la Mère Noël, dans une salledécorée jusqu’aux gradins. e

> Tarif : 5 €, au profit de l’AssociationLaurette-Fugain (03 20 25 46 07)

«Un équipement sportif ouvert sur le quartier, mais qui rayonne sur toute laville» : avec une moyenne de 1 300 usagers par semaine, depuis l’ouverturede six nouvelles salles en octobre dernier, l’objectif de l’Atelier est atteint !

L’espace de loisirs aquatiques maintientses tarifs pour l’année 2010. Exemple :une entrée à l’espace aquatique (bassinssportif et d’apprentissage, pataugeoire,bassin à vagues, rivière à courant ettoboggans) coûte 3,60 euros par adulte et

2,95 euros par enfant de moins de 15 ans,pour les Tourquennois, qui bénéficient,sur présentation d’une pièce justificativede domicile, de tarifs privilégiés. Quantaux personnes en situation de handicap,une entrée ne leur coûte que 2,40 euros. e

Les neuf permanents de l’Atelier, depuis le res-ponsable de l’équipement jusqu’à la concierge,en passant par l’éducateur sportif, les troismédiateurs sportifs et les trois agents d’entre-tien, ont de quoi occuper leurs semaines ! Pasmoins de 26 clubs y ont élu domicile et occu-pent l’une ou l’autre des dix salles de cet équi-pement de 10 000 m2 dédié à des disciplinesdiverses  : sports collectifs, lutte, pétanque,fitness, gymnastique, danse, éveil sportif, mus-culation, boxe, arts martiaux, tir à l’arc, skateet même roller acrobatique ! Mais les clubs nesont pas les seuls usagers de l’Atelier égalementouvert au CCAS, aux scolaires du quartier etau-delà, à l’école des Douanes et aux struc-tures voisines, comme la MJC du Virolois ou

le centre social Marlière - Croix-Rouge. Toutun chacun à Tourcoing peut d’ailleurs profiterde cet équipement, grâce aux animations gra-tuites mises en place par la Ville et amenées às’élargir encore, notamment en direction desadultes. Le sport de haut niveau n’est pas enreste non plus, puisque la salle de lutte a étélabellisée pour recevoir la préparation desathlètes aux Jeux Olympiques de 2012  ! Leslarges amplitudes horaires - 8h à 22h du mardiau vendredi et 8h à 20h le samedi - expliquentaussi le succès de l’Atelier, par ailleurs acces-sible aux personnes à mobilité réduite  : troispostes de musculation leur sont par exempleréservés. e

Nathalie Hausser

riNk hoCkeYDeuxième Ch’ti Cup

Sport pour tous et tous pour le sport !

Le Hockey-club du Fresnoy organisele 3 janvier sa deuxième Ch’ti Cupsalle Léo-Lagrange. Si les clubs y sontconviés, elle sera cependant orientéevers la découverte et l’initiation aurink hockey, le HCF comptant surses membres pour amener leurscopains, et disputer de courtsmatches par équipes de trois. e

> Dès 10h. Entrée gratuite. Renseignementset inscriptions au 06 63 52 08 86 ou surwww.hcf.asso.fr

Les 300 élèves de l’école de danse«Côté cour Côté cœur» serontréunis, pour leur gala annuel, dans lespectacle États d’@mes en trois par-ties évoquant le parcours d’une vie.L’école organisera en même tempsune collecte de livres et de jouetsdestinés aux enfants du centre derééducation Marc-Sautelet. e

> Samedi 9 à 17h30 et 20h30 et dimanche10 janvier à 17h30 au théâtre RaymondDevos. Tarif : 10 € (6 € jusqu’à 12 ans) -03 20 03 00 22

Le gALA Côté Cour,la collecte Côté cœur

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Des tarifs adaptés

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