7
LAC-DES-PLAGES Le journal communautaire VOTRE JOURNAL D’ACTIVITÉS MUNICIPALES MARS 2016 M.Claude Dupuis page 2 Bibliothèque page 3 Accès à l’information page 4 Entrevue exclusive page 9 Nature page 10 Calendrier page 12 À NOS BÉNÉVOLES

LAC-DES-PLAGESlacdesplages.com/wp-content/uploads/2017/01/Mars.pdf · R.D. c. Municipalité A, C.A.I. (2009) Lorsqu’il y a une entente confidentielle interve-nue entre deux parties,

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

LAC-DES-PLAGESLe journal communautaire

VOTRE JOURNAL D’ACTIVITÉS MUNICIPALES MARS 2016

M.Claude Dupuis page 2 Bibliothèque page 3

Accès à l’information page 4

Entrevue exclusive page 9 Nature page 10 Calendrier page 12

À NOS BÉNÉVOLES

2 3

EN BREF

PENSÉE DU MOIS Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de libertésans courage. Périclès

LA SOIRÉE RECONNAISSANCE À NOS BÉNÉVOLES a eu lieu le 12 février dernier. Merci à toutes et tous de garder votre municipalité vivante.

• La guignolée

• Les petits bonheurs Mme Christine Richer

• Les loisirs Mme Nancy Morais

• Pêche en herbe

• Association chasse et pêche (LDP) M. Jacques Proulx

• Association pour la protection et l’environnement du Lac-des-Plages (A.P.E.L.D.P.) M. Dominic Richer

• Club Quad Petite-Nation M. Fernand Gemme

• Les Maraudeurs inc. Duhamel La Minerve et Lac-des-Plages M. Jean-Claude Léger

• Paroisse Mme Michèle Simon

• C.C.U M. Claude Gauthier

«La richesse d’une municipalité se mesure au nombre de ses bénévoles.»

Durant la soirée, le départ de Cynthia Goulet a été souligné et nous lui souhaitons du succès dans ses projets futurs.Nous souhaitons aussi un bon retour à Marie-Pier Lalonde Girard.

ESPACE À LOUER Si vous avez de petites annonces ou des activités que vous aimeriez par-tager à la communauté, contactez Joanne Côté au 819 426-2391 ou [email protected]

LE BABILLARD

BIBLIOTHÈQUE

LE CONCOURS DE PÂQUES « DES GOURMANDISES À VOTRE BIBLIOTHÈQUE » EST DE RETOUR!

Le concours de Pâques « Des gourmandises à votre bibliothèque » est un concours organisé par le Réseau BIBLIO de l’Outaouais. Cet événement vise à susciter le plaisir de la lecture en invitant la population à fré-quenter sa bibliothèque locale pendant les festivités de Pâques. Ainsi, pour chaque visite dans une biblio-thèque membre du Réseau BIBLIO de l’Outaouais, du 13 au 27 mars 2016, toutes les personnes recevront un coupon de participation qui les rendra admissibles à l’un des cinq (5) prix régionaux soit un emballage cadeau de chocolats fins de Rochef chocolatier inc. (d’une valeur de 100 $ chacun). Chaque emballage cadeau inclut un gigantesque lapin en chocolat.

Comment participer ?Pour chaque visite dans une bibliothèque membre du Réseau BIBLIO de l’Outaouais, du 13 au 27 mars 2016, toutes les personnes recevront un coupon de participation qui les rendra admissibles aux tirages tant du prix local en bibliothèque que du prix régional. Les partici-pants devront compléter le bulletin de participation et le déposer dans une boîte à cet effet dans la biblio-thèque participante.

Pour être valide, un bulletin rempli doit comprendre le nom, l’adresse, le numéro de téléphone du partici-pant et le nom de la bibliothèque.

AVIS DE DÉCÈS ________________________________________________M. Claude Dupuis est décédé le dimanche 14 février 2016 à l’âge de 79 ans. Il était le fils de Nelson Dupuis et de Denise Leblanc.

M. Dupuis est né le 16 juillet 1936. Il était culti-vateur sur le tour du lac.

Il a été aussi impliqué dans l’association civique de Lac-des-Plages, le nom donné aux loisirs de l’époque. Il s’occupait d’organiser des parties de hockey et de baseball et d’entrainer les jeunes.

Il a été élu conseiller pour la première fois,

M. Claude Dupuis

au siège numéro 5 en juillet 1963. Par la suite, il a été conseiller de façon presque continue jusqu’en novembre 2005.

Il a eu le dossier de la Voirie pendant que Josée Simon était aussi au conseil. Elle dit de lui: « Homme de coeur, homme travaillant M. Dupuis laisse sa trace dans l’histoire municipale de Lac-des-Plages. Ces nombreuses années passées au service de la municipalité comme conseiller ont été ponc-tuées de travail, d’impli-cation, d’entraide et de bénévolat.

Toujours présent, ponc-tuel, volontaire et impli-qué dans la voirie et auprès des jeunes, ses qualités ont fait de lui un collègue agréable à cô-toyer. Il laissera un vide dans notre municipalité et dans nos coeurs. »

Ces obsèques auront lieu en la Chapelle du com-plexe funéraire de Saint-André- Avellin, le samedi 14 mai 2016 à 11 heures.

Nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Le conseil et le personnel de la municipalité de Lac-des-Plages. ________________________________________________

FONDANTS AU CHOCOLATINGRÉDIENTS

250 g de chocolat noir

4 oeufs

150 g de sucre en poudre

100 g de farine tamisée

farine et beurre pour les ramequins

100 g de beurre

PRÉPARATION

ÉTAPE 1Préchauffez le four (180ºC).

ÉTAPE 2Faites fondre ensemble le beurre et le chocolat au bain-marie.

ÉTAPE 3Laissez reposer.

ÉTAPE 4Faites blanchir les oeufs entiers et le sucre au batteur jusqu’à obtention d’une mousse onctueuse.

ÉTAPE 5Mélangez délicatement le chocolat fondu avec la préparation oeufs sucre. Incorporez peu à peu la farine.

ÉTAPE 6Versez la pâte obtenue dans des petits rame-quins beurrés et farinés pour pouvoir démouler les moelleux plus facile-ment.

ÉTAPE 7Enfournez 8 à 10 minutes afin d’obtenir une petite pâte au coeur fondant.

ÉTAPE 8

Démoulez délicatement et servez aussitôt.

4 5

INFORMATIONS INFORMATIONSPAR CLAUDETTE MOLLOY AVEC LA COLLABORATION DE DENIS DAGENAIS

ACCÈS À L’INFORMATIONPlusieurs questions et interrogations ont été soulevées dernièrement au sujet d’ententes confidentielles, d’accès à l’information, etc. J’ai voulu faire la lumière sur le sujet qui est plus complexe qu’il en a l’air de prime abord.

L’entente entre une mu-nicipalité et un employé non-cadre serait en prin-cipe confidentielle, sauf si l’employé y renonce.R.D. c. Municipalité A, C.A.I. (2009)

Lorsqu’il y a une entente confidentielle interve-nue entre deux parties, la loi stipule que « les closes de l’entente sont confidentielles ainsi que les détails de l’entente : les négociations qui ont été faites, les détails des montants qui ont été demandés (exemple la portion demandée pour régler les frais d’avocat du plaignant, les % qui va en dommage, etc.). » Les avocats recommandent clairement de ne pas en parler en public pour res-pecter l’engagement pris, cependant certains détails sont de nature publique, les personnes désireuses d’obtenir ces détails (qui sont reconnus comme étant publics par la loi ou un jugement) sont invitées à venir faire une demande écrite formelle d’accès à l’information, ainsi nous procédons par la loi à donner les détails et renseignements qui sont publics et nous ne contrevenons pas à la

confidentialité dont il est question dans l’en-tente. Me Tremblay, du cabinet Deveau Avocats, recommande de conti-nuer dans ce sens, ainsi personne ne peut repro-cher à la municipalité de ne pas respecter l’entente.

Pour les frais d’avocat, ils sont en tout temps confi-dentiels et nous ne pou-vions pas répondre aux citoyens qui demandaient les montants d’avocat liés à des dossiers spécifiques.

Voir l’extrait du jugement suivant.

http://morencyavocats.com/infolettre-octobre-2015/#_ftn1

Secret professionnel et compte d’honoraires professionnels de l’avocat Québec, le 14 octobre 2015

Par Me Julie Brunelle, avocate

L’honorable Suzanne Courchesne, J.C.S a rendu au dé-but de ce mois un jugement important et fort attendu concernant l’accès au compte d’honoraires profession-nels d’un avocat: on y confirme la présomption à l’effet que le compte d’honoraires, dans sa totalité, bénéficie d’une présomption de confidentialité basée sur le se-cret professionnel.

Le contexte de la demande initiale d’accès formulée par le journaliste au Journal de Montréal Serge Laplante est le suivant : il avait adressé à quatre commissions scolaires une demande pour obtenir le sommaire dé-taillé de l’ensemble des frais et des honoraires pro-fessionnels assumés par elles en lien avec le recours collectif entrepris contre ces commissions scolaires et d’autres défendeurs par les parents d’élèves atteints de dyslexie.

Les commissions scolaires ayant refusé de communi-quer les documents requis au motif que les comptes d’honoraires professionnels sont protégés par le secret professionnel, M. Laplante s’est adressé à la Commis-sion d’accès à l’information (« la CAI ») pour deman-der la révision de cette décision.

La demande de révision de M. Laplante est rejetée par la CAI.

La Cour du Québec, saisie de l’appel de cette décision formulé par le demandeur, en vient à d’autres conclu-sions. [...] Les commissions scolaires (et la Ville de Terrebonne dont le dossier est réuni à celui des commissions sco-laires) se pourvoient donc en révision judiciaire du jugement de la Cour du Québec.

Le jugement de la Cour supérieure

Appliquant à l’ensemble des questions en litige la norme de la décision correcte, la juge Courchesne rap-pelle d’abord que « [64] Au Québec, le secret profes-sionnel est expressément enchâssé dans la Charte des droits et libertés de la personne, l’élevant ainsi au rang de droit fondamental, qui jouit d’une protection quasi constitutionnelle. Le Code des professions, la Loi sur le Barreau et le Code de déontologie des avocats im-posent également le respect du secret professionnel. Découle de cette obligation de confidentialité, une immunité de divulgation qui protège, sauf exceptions limitées, le contenu de l’information contre sa com-munication forcée, même dans le cadre d’instances judiciaires. »(3)

Ce jugement dissipe donc l’incertitude qui avait été créée par le jugement de la Cour du Québec dans ce dossier et réaffirme clairement l’importance de la protection du secret professionnel.

(3) Commission scolaire des Patriotes c. Quenneville, 2015 QCCS 4598

http://morencyavocats.com/infolettre-octobre-2015/#_ftn1

Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. (L.R.Q. c. A-2.1)

La Loi poursuit deux (2) objectifs fondamentaux:L’accès aux documentsLa protection des renseignements personnels

L’accès aux documentsEn principe, tous les documents détenus par une mu-nicipalité sont accessibles. Cependant, certaines excep-tions existent.

9. Toute personne qui en fait la demande a droit d’accès aux documents d’un organisme public. Ce droit ne s’étend pas aux notes personnelles ins-crites sur un document, ni aux esquisses, ébauches, brouillons, notes prépa-ratoires ou autres docu-ments de même nature.1982, c. 30, a. 9.14. Un organisme public ne peut refuser l’accès à un document pour le seul motif que ce document comporte certains ren-seignements qu’il doit ou peut refuser de commu-niquer en vertu de la pré-sente loi. Si une demande porte sur un document comportant de tels ren-seignements, l’organisme public peut en refuser l’accès si ces renseigne-ments en forment la subs-tance. Dans les autres cas, l’organisme public doit donner accès au docu-ment demandé après en avoir extrait uniquement les renseignements aux-quels l’accès n’est pas au-torisé. 1982, c. 30, a. 14.15. Le droit d’accès ne porte que sur les docu-ments dont la commu-nication ne requiert ni calcul, ni comparaison de renseignements. Ce sont les documents tels qu’ils existent et non pas les documents qu’il faudrait confectionner.1982, c. 30, a. 15.

Voir les exceptions de la Loi dans la SECTION II RESTRICTIONS AU DROIT D’ACCÈS

L’interprétation de la CAI

Sur la base de ces dis-positions législatives, la Commission d’accès à l’information (CAI) a pré-cisé, dans plusieurs déci-sions, qu’il n’appartient pas à l’organisme public (dont une municipalité de confectionner un docu-ment pour répondre à une demande qui lui est for-mulée). Le document de-mandé (ou en lien avec les informations demandées) doit exister et être détenu par l’organisme public au moment où la demande d’accès lui parvient. Une demande d’accès à des documents qui pourraient éventuellement être confectionnés n’est pas recevable.

En résumé,

La municipalité n’a donc pas à confectionner un nouveau document à par-tir de plusieurs renseigne-ments, données ou docu-ments détenus, et, à ce titre, en aucun moment la Commission ne peut for-cer l’organisme à créer un document (par exemple, un tableau comparatif, un résumé de dossier, etc.).

50. Le responsable doit motiver tout refus de donner communication d’un renseignement et indiquer la disposition de la loi sur laquelle ce refus s’appuie.1982, c. 30, a. 50.

6 7

INFORMATIONS INFORMATIONS

Les municipalités, en tant qu’organismes assujettis à la Loi sur l’accès aux docu-ments des organismes et sur la protection des renseignements personnels (voir note 1) (ci-après Loi sur l’accès), doivent veiller à la protection des renseignements per-sonnels qu’ils détiennent. Elles sont susceptibles d’avoir en leur possession de nom-breux renseignements de cette nature, lesquels peuvent concerner tant les élus et les fonctionnaires municipaux que les citoyens.

Un renseignement personnel concerne une personne physique et permet de l’iden-tifier (voir note 2.). Un nombre important de renseignements peuvent être qualifiés de personnels (voir note 3):

• Les renseignements d’identification (adresse, numéro de téléphone, âge, etc.)• Les renseignements de santé• Les renseignements financiers (revenus, impôts payés, prestations reçues, etc.)• Les renseignements relatifs au travail• Les renseignements scolaires ou relatifs à la formation• Les renseignements relatifs à la situation sociale ou familiale

Les municipalités doivent, règle générale, assurer la confidentialité des renseigne-ments de cette nature (voir note 4). Certains renseignements personnels peuvent toutefois revêtir un caractère public. Dans un tel cas, ils perdent leur confidentia-lité. La Loi sur l’accès énumère une série de renseignements qui ont un caractère public, dont certaines informations concernant le personnel municipal ainsi que des renseignements concernant les cocontractants de la municipalité ou encore les titulaires de certains permis (voir note 5).

L’énumération contenue dans la Loi sur l’accès n’est cependant pas exhaustive et des renseignements personnels peuvent avoir un caractère public par l’effet d’une autre loi. Les lois municipales peuvent donc faire perdre à certains renseignements personnels leur confidentialité. À titre d’exemple, les renseignements contenus au rôle d’évaluation foncière ont un caractère public et sont librement accessibles (voir note 6) .

On reconnaît généralement aux archives municipales un caractère public, puisque des dispositions dans le Code municipal du Québec (voir note 7) et dans la Loi sur les cités et villes (voir note 8) accordent le droit de consulter les documents qui s’y trouvent (voir note 9) . Ce ne sont toutefois pas tous les documents détenus par une municipalité qui font partie des archives municipales.

Par exemple, la Commission d’accès à l’information a décidé que l’état de compte des taxes municipales dues par le propriétaire d’un immeuble a un caractère public puisqu’il s’agit d’une mention inscrite dans le livre de comptes de la municipalité (voir note 10) . La Commission a toutefois exprimé, à plusieurs reprises, l’avis que la liste des contribuables qui n’ont pas payé leur compte de taxes contient des ren-seignements personnels protégés et est seulement accessible si les noms et prénoms des contribuables concernés sont masqués. (voir note 11).

LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS

Dans tous les cas, une municipalité doit, avant de diffuser ou de rendre accessible un document qui contient des rensei-gnements personnels, évaluer si ces renseigne-ments ont un caractère public ou s’ils doivent plutôt être retirés du do-cument afin de préserver leur confidentialité. Cette qualification n’est pas toujours aisée et, dans le doute, une municipalité prudente devrait consul-ter ses conseillers juri-diques.

Notes1- RLRQ, chapitre A-2.1.2- Loi sur l’accès, art. 54.3- DORAY, Raymond et Fran-çois CHARETTE, Accès à l’in-formation, 2015, Yvon Blais, p. III / 54-4.4-Loi sur l’accès, art. 53.5- Loi sur l’accès, art. 57.6-Gyulai c. Montréal (Ville de), 2007 QCCQ 2225.7-RLRQ, chapitre C-27.1.8-RLRQ, chapitre C-19.9- À titre d’exemple, voir la Loi sur les cités et villes, art. 93 et 102 et le Code municipal du Québec, art. 208.10- Chambre des notaires du Québec c. Saint-Constant (Ville de), [1984-86] 1 C.A.I. 87.11- Allard c. Épiphanie (Pa-roisse de l’), [1998] C.A.I. 211; Amzallag c. Sainte-Agathe-des-Monts (Ville de), [2003] C.A.I. 312; K.K. c. Saint-Augustin (Municipalité de), [2009] QC-CAI 129.

Source- MUNI express Affaires municipales et Occupation du territoire- 12 février 2016

CHAPITRE III PROTECTION DES R E N S E I G N E M E N T S PERSONNELS

SECTION I CARACTÈRE CONFIDENTIEL DES R E N S E I G N E M E N T S PERSONNELS53. Les renseignements personnels sont confiden-tiels sauf dans les cas sui-vants:1° la personne concernée par ces renseignements consent à leur divulga-tion; si cette personne est mineure, le consente-ment peut également être donné par le titulaire de l’autorité parentale;2° ils portent sur un ren-seignement obtenu par un organisme public dans l’exercice d’une fonction juridictionnelle; ils de-meurent cependant confi-dentiels si l’organisme les a obtenus alors qu’il sié-geait à huis clos ou s’ils sont visés par une ordon-nance de non-divulgation, de non-publication ou de non-diffusion.

1982, c. 30, a. 53; 1985, c. 30, a. 3; 1989, c. 54, a. 150; 1990, c. 57, a. 11; 2006, c. 22, a. 29.

54. Dans un document, sont personnels les rensei-gnements qui concernent une personne physique et permettent de l’identifier.1982, c. 30, a. 54; 2006, c. 22, a. 110.

57. Les renseignements personnels suivants ont un caractère public:

1° le nom, le titre, la fonc-tion, la classification, le traitement, l’adresse et le numéro de téléphone du lieu de travail d’un membre d’un organisme public, de son conseil d’administration ou de son personnel de direc-tion et, dans le cas d’un ministère, d’un sous-mi-nistre, de ses adjoints et de son personnel d’enca-drement;

2° le nom, le titre, la fonc-tion, l’adresse et le numé-ro de téléphone du lieu

de travail et la classifica-tion, y compris l’échelle de traitement rattachée à cette classification, d’un membre du personnel d’un organisme public;

3° un renseignement concernant une personne en sa qualité de partie à un contrat de service conclu avec un organisme public, ainsi que les conditions de ce contrat;

4° le nom et l’adresse d’une personne qui béné-ficie d’un avantage éco-nomique conféré par un organisme public en vertu d’un pouvoir discrétion-naire et tout renseigne-ment sur la nature de cet avantage;

5° le nom et l’adresse de l’établissement du titu-laire d’un permis délivré par un organisme public et dont la détention est requise en vertu de la loi pour exercer une activité ou une profession ou pour exploiter un commerce.

Lorsqu’un organisme public reçoit une demande d’accès, il appartient au responsable de l’accès de:

• vérifier si l’organisme détient déjà les documents demandés ou si des documents ainsi détenus permettraient de répondre aux questions posées;

• le responsable de l’accès doit, en présence d’une demande imprécise (pour laquelle il ne lui est pas possible de bien cerner le type de document demandé), prêter assistance au requérant pour identifier le document susceptible de contenir les renseignements recherchés (art.42 de la Loi);

• si de tels documents sont détenus, la demande doit alors être traitée conformément à la Loi en y appli-quant, le cas échéant, les restrictions qui y sont prévues;

• en l’absence de documents ainsi détenus, le requérant doit être informé du fait que la municipalité ne détient aucun document en lien avec la demande, tout en lui faisant part de son droit de recours devant

la Commission.

Toutefois, les renseigne-ments personnels prévus au premier alinéa n’ont pas un caractère public si leur divulgation est de nature à nuire ou à entra-ver le travail d’un orga-nisme qui, en vertu de la loi, est chargé de prévenir, détecter ou réprimer le crime. De même, les ren-seignements personnels visés aux paragraphes 3° et 4° du premier alinéa n’ont pas un caractère pu-blic dans la mesure où la communication de cette information révélerait un renseignement dont la communication doit ou peut être refusée en vertu de la section II du cha-pitre II.

En outre, les renseigne-ments personnels pré-vus au paragraphe 2° ne peuvent avoir pour effet de révéler le traitement d’un membre du per-sonnel d’un organisme public.1982, c. 30, a. 57; 1985, c. 30, a. 4; 1990, c. 57, a. 12; 1999, c. 40, a. 3; 2006, c. 22, a. 31.

8 9

LOISIRS

Il y avait plus de 60 personnes qui ont participé à Plaisirs

d’hiver. Le dîner gratuit servi lors de l’évènement composé

de soupe, fèves au lard, viande sauvage, hot-dog et de la tire

sur la neige a ravi tous les participants.

PHOTOS DE CAROLE LADOUCEUR

ENTREVUE EXCLUSIVEPAR CLAUDETTE MOLLOY

PIERRE BOIVIN, CONSEILLERDepuis quand habitez-vous à Lac-des-Plages ? Policier pendant 32 ans à la Sûreté du Québec pour la sécurité des citoyens, je deviens villégiateur en 1988 et un résident permanent dès 2000.

Qu’est-ce qui vous a donné le goût de vous engager dans votre communauté ? Ma vie devenue tranquille, je m’im-plique alors avec l’association Chasse et pêche, au conseil d’administra-tion, directeur pendant 3 ou 4 ans et président pendant 8 ans. Cette asso-ciation fonctionne bien grâce à ses nombreux bénévoles. L’ensemence-ment de six à sept mille truites mou-chetées (ombres de fontaine) par année au lac de la carpe est l’une de mes grandes fiertés! Je suis allé per-sonnellement au bureau de la faune à Gatineau pour redonner un nouveau souffle à la journée de pêche pour les enfants qui permet aux jeunes d’avoir leurs permis jusqu’à 18 ans ainsi que des cannes à pêche gratuites. La précieuse collaboration d’Hélène Poudrette et de sa famille ainsi que d’Hélène Larose depuis 10 ans fait de cette journée un franc succès. Aux élections de 2005, je suis devenu conseiller et par la suite maire suppléant pendant 8 ans. Mes dossiers: Tricentris (centre tri du recyclage), matière résiduelle, transport adapté, représentant nord, incendie et repré-sentant du Comité sécurité incendie (CSI) et Sécurité civile et sécurité publique signalisation.

Une ou des réalisations dont vous êtes fier ?La formation du CSI et l’entente avec les pompiers de St-Émile-de-Suffolk, mes démarches auprès du mi-nistre de l’époque, Norman McMillan avec une pétition de 175 noms pour permettre de sécuriser l’intersection chemin lac Lévesque et la nouvelle route 323 lors de son ouverture. Nous n’avons pas réussi à avoir une voie double comme à St-Émile-de-Suffolk mais un cligno-tant a été installé.

Je suis fier d’avoir initié les discussions pour la créa-tion d’un écocentre. Suite à un manque de disponibi-lité de ta part dans les 2 dernières années, ma nouvelle participation à la PROMA (la Société pour la protection du bassin versant de la rivière Maskinongé) dont j’ai été nommé sur le CA. Notre implication des dernières années à la guignolée avec Guy Bernard, plusieurs bé-

névoles et la présence occasion-nelle d’autres conseillers.

Des difficultés rencontrées?Je trouve que les dossiers sont longs à se concrétiser.

Ce que vous voudriez ac-complir durant votre pré-sent mandat?Pour accroitre la sécurité des piétons et des cyclistes, implan-ter un secteur à 40 kilomètres aux environs de la plage jusqu’au bureau municipal. L’ouverture de l’écocentre, la construction de la nouvelle salle de patins aux abords de la patinoire, la réalisa-tion de la piste cyclable. J’appuie aussi l’achat du coin, ancien-nement l’Hôtel Mon chez-nous

pour y faire la plage, un centre communautaire et un lieu de rencontre, ce qui n’existe plus à Lac-des-Plages.

Déjà en 1950, lors de la création de la municipalité, l’ensemencement des divers lacs se faisait avec la col-laboration du Ministère des Pêcheries pour dévelop-per l’industrie touristique.

10 11

(à télécharger depuis la page Facebook Développement ornithologique Argenteuil).

Le dépliant est disponible un peu partout dans la com-munauté. Les AMIS de DOA reçoivent l’infolettre élec-tronique et peuvent participer aux activités spéciales sur le terrain. En devenant AMI de DOA, il est possible d’agir à titre de bénévole pour divers travaux (inven-taires, aménagements, etc.), il importe donc de bien spécifier son intérêt lors de l’inscription selon la catégorie.

Devenez AMI de DOA (coût annuel)

Ami individuel : 20 $

Ami familial : 40 $

Ami professionnel : 100 $

Ami corporatif : 200 $

Avis de recherche

DOA recherche des sites intéressants pour dévelop-per le Réseau de nichoirs Argenteuil. Le but d’entre-prendre ce projet est de pallier au manque de sites disponibles pour la nidification de plusieurs espèces d’oiseaux présentes sur notre territoire et qui nichent dans des cavités. Plusieurs espèces sont ciblées comme l’Hirondelle bicolore, le Merle bleu de l’Est, ainsi que plusieurs espèces de canards et de hiboux. Tous les nichoirs sont identifiés individuellement et le suivi de l’utilisation de tous les nichoirs ainsi que leur entretien sont effectués chaque année. Les coûts sont peu oné-reux et pourraient bénéficier de l’appui de subventions privées ou publiques pour en couvrir une partie. Les propriétaires-participants recevront une fois l’an un bilan de l’utilisation des nichoirs installés sur leur ter-rain et des nichoirs faisant partie du Réseau.

Développement ornithologique Argenteuil souhaite l’appui de tous pour l’aider à atteindre ses objectifs. Pensez à nous pour tous projets touchant de près ou de loin les oiseaux et leurs habitats. Notre expertise pour-rait assurément vous aider.

IMPORTANT. Avis aux propriétaires de milieux naturels (terres agri-coles, prairies, boisés, marais, lacs, etc.) dans Argen-teuil; que vous soyez un individu, un regroupement ou une entreprise, pensez à joindre DOA.

DOA 51, Benjamin, Lachute (Québec) J8H 0J6 Tél. : 514 435-1910 [email protected]

Facebook : Développement ornithologique Argenteuil

Martin Picard, M.Sc., biologiste faunique, Directeur général

Suzanne Séguin, administratrice, responsable des communications

Conseil d’administration

DOA peut compter sur un conseil d’administration dont les membres souhaitent grandement s’impliquer.

De gauche à droite :

Martin Picard, directeur général et biologiste faunique, Denis Corbeil, président, Normand Saulnier, spé-cialiste aménagement du territoire, Suzanne Séguin, communication, Richard Labelle, secrétaire-trésorier, et Charles-André Morency, vice-président.

Tous les membres sont ornithophiles.

ARGENTEUIL

DÉVELOPPEMENT ORNITHOLOGIQUE ARGENTEUILPour les oiseaux… et leurs amis

Développement ornithologique Argenteuil prend son envol

Lachute, le 25 janvier 2016 – Ils sont nombreux les amoureux des oiseaux dans la ré-gion d’Argenteuil, «mais peu d’entre eux savent iden-tifier les milieux où faire de l’observation qui en vaille le déplacement ou encore sous-estiment l’importance de la région au point de vue ornithologique», révèle le directeur général de Développement ornithologique Argenteuil (DOA), Martin Picard, qui ajoute que «très peu de données sérieuses existent sur les oiseaux dans Argenteuil et rien n’est fait concrètement pour aider les populations à se rétablir ici». Ce sera bientôt chose du passé; DOA s’attelle à changer la donne et dès mainte-nant!

Chez DOA, on compte non seulement identifier la faune aviaire sur notre territoire, mais surtout la protéger et aider à redresser les populations en baisse depuis plu-sieurs années, au grand bonheur des ornithologues amateurs. «Il était temps qu’une telle organisation voie le jour dans Argenteuil. Cette région est d’une richesse insoupçonnée en matière d’espèces d’oiseaux, riche aussi par la variété de ses milieux», de préciser M. Picard, derrière qui se cache un biologiste faunique passionné. Quand ce dernier s’est installé à Lachute, il ne s’attendait pas à être entouré d’un territoire aussi vierge pour l’ornithologue alors que tout est à faire en ce sens.

Des actions concrètes

Organisme à but non lucratif sis à Lachute et mis sur pied le 26 octobre 2015, DOA a comme but de favoriser et de développer l’accès, les connaissances et l’intérêt pour la ressource ornithologique sur tout le territoire de la MRC d’Argenteuil et les territoires adjacents, en favorisant principalement des actions et des interven-tions directes et concrètes sur le terrain comme:

• de réaliser des inventaires ornithologiques;

• d’effectuer des suivis d’espèces d’oiseaux;

• d’initier, de participer et de réaliser des études orni-thologiques nouvelles ou existantes;

• de réaliser des aménagements qui bénéficieront di-rectement et principalement aux oiseaux;

• de réaliser des aménagements qui favoriseront les activités ornithologiques;

• de sensibiliser et d’éduquer les citoyens sur les oi-seaux et leurs habitats;

• de favoriser l’accès à la ressource ornithologique;

• d’initier et de favoriser les activités ornithologiques,

et ce, autant pour des projets locaux, régionaux ou pro-vinciaux, publics ou privés et sur des terrains de tous genres. « Les oiseaux n’ont pas de frontières géopo-litiques et se retrouvent partout dans Argenteuil, on veut donc agir partout pour un maximum d’espèces», explique le directeur général.

Trois grands volets

DOA agira sur trois volets distincts pour développer l’ornithologie dans Argenteuil, soit le volet scienti-fique (acquisition de connaissances et aménagements), le volet récréotouristique (loisir ornithologique) et le volet éducationnel (sensibilisation et transmission de connaissances). DOA est privilégié d’avoir le soutien de la MRC d’Argenteuil pour l’aider dans sa mission. D’ailleurs, l’organisme a déjà au programme plusieurs projets pour sa première année d’existence avec la MRC comme la publication du Guide des sites d’obser-vation d’oiseaux de la MRC d’Argenteuil, prévue pour le printemps 2016, et le Réseau de nichoirs Argenteuil mis sur pied en mars 2015.

DOA n’est pas un club d’ornithologie ni un club social et n’a pas de membres en tant que tels. Cependant, si sa mission suscite l’intérêt de la population et que celle-là souhaite s’impliquer pour venir en aide à l’organisme, il suffit de devenir AMI de DOA en communiquant avec lui ou en retournant le coupon-réponse disponible dans son dépliant.

NATURE

12

CALENDRIER

MARS 2016

HÔTEL DE VILLE : Mardi au vendredi: 8h à12h et 13h à 16h, Samedi: 8h à 12h SÉANCE DU CONSEIL : Mardi 8 mars à 19hoo BIBLIOTHÈQUE : Mercredi: 19h à 20h30, Samedi: 10h à 13h

PÂQUES

Correction des textes: Mme Micheline Tessier