14

L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau
Page 2: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

L'ACADÉMIE DE DIJON ET LE

PREMIER DISCOURS DE ROUSSEAU

Page 3: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau
Page 4: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

PUBLICATIONS DE L'UNIVERSITÉ DE DIJON

MARCEL BOUCHARD Recteur de l'Université de Dijon

Membre résidant de l'Académie des Arts, Sciences et Belles-Lettres de Dijon

L'ACADÉMIE DE DIJON ET LE

PREMIER DISCOURS DE ROUSSEAU

SOCIÉTÉ LES BELLES LETTRES 95, BOULEVARD RASPAIL

PARIS - VI 1950

Page 5: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau
Page 6: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

PRÉFACE

Ce petit livre contient la matière de deux conférences prononcées en 1949 et en 1950 devant l'Académie des Arts, Sciences et Belles- Lettres de Dijon pour le deuxième centenaire du concours qui fit la gloire de Jean-Jacques Rousseau et celle de l'Académie. Il a pour objet de raconter cet événement, d'en rappeler les circonstances, de rechercher pour quels motifs les juges de Rousseau ont couronné son œuvre, de connaître ces hommes dont le suffrage le signala à l'admira- tion de son siècle. Le plaisir d'évoquer et de voir revivre une société savante de l'ancienne France serait une raison suffisante d'une telle entreprise, mais cet épisode de l'histoire de l'Académie de Dijon intéresse et peut contribuer à éclairer l'histoire des lettres et celle de la philosophie. Les considérations qui inclinèrent des académiciens de province à décerner le prix à Rousseau aident à comprendre pourquoi son premier discours a remué si soudainement et si profondément l'âme de son siècle.

La bibliographie des ouvrages relatifs à Rousseau n'a point de place dans ce livre consacré aux juges qui ont couronné sa dissertation. Tous les critiques, notamment M. Ducros et, en dernier lieu, M. H avens ont rappelé en termes excellents que le concours de 1750 fut l'événement capital et décisif de la vie et de la pensée de Rousseau. Lui-même l'a reconnu, affirmé, proclamé en toute occasion, dès qu'il se repentit d'être entré dans la carrière d'écrivain, car c'était un trait constant de son caractère de rejeter sur autrui la responsabilité de ses fautes ou de ses erreurs. Mais s'il a très clairement expliqué les funestes consé- quences de sa première victoire, ni lui, ni ses biographes ne se sont préoccupés d'en pénétrer les causes. Il a seulement observé avec étonne- ment qu'une compagnie instituée pour cultiver les sciences et les lettres l'avait récompensé d'avoir dénoncé les maux dont les sciences et les lettres sont la source.

A vrai dire, plusieurs études critiques ont déjà fait connaître l'Aca- démie responsable de la bienheureuse imprudence qui le donna à la philosophie. Sa contribution à l'activité intellectuelle de la province

Page 7: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

est signalée dans l'ouvrage de l'abbé Deberre, La vie littéraire à Dijon au dix-huitième siècle et dans notre livre De l'Humanisme à l'Ency- clopédie ; les vicissitudes de son existence tourmentée apparaissent dans les Extraits de l'histoire secrète de l'Académie de Dijon édités et commentés par Lange et sans parler d'ouvrages anciens comme l'Histoire de l'Académie par Maret, M. Tisserand dans son Histoire de l'Académie de Dijon a fait l'inventaire de ses travaux et montré l'importance de son rôle durant les trente années qui précédèrent la Révolution. Nous devons d'autre part à M. Tisserand une édition des mémoires présentés au concours de 1754. Cependant le concours de 1750 n'a jamais fait l'objet d'une étude particulière et l'on ne doit pas oublier qu'il fut organisé et jugé par une compagnie très différente de la brillante Académie qui dix ou vingt ans plus tard était devenue un foyer rayonnant de culture et vers laquelle se tournent invincible- ment les yeux.

C'est ce premier état de l'Académie que nous décrivons, sans dissi- muler ses imperfections parce qu'elles font partie de son originalité. Nous l'avons esquissé autrefois pour expliquer quelle place elle occupait dans la vie dijonnaise, quel accueil elle rencontrait dans la société, quels sentiments lui témoignaient les représentants de l'humanisme ; nous n'ajoutons rien aujourd'hui aux réflexions exposées dans notre précédent ouvrage. Mais nous présentons une image plus précise des hommes qui signalèrent au public le Discours sur les sciences et les arts, de leurs caractères individuels, de leurs préoccupations communes et de leur esprit. Pour la tracer, nous avons utilisé les travaux récem- ment parus, mais surtout les documents imprimés ou inédits du dix-huitième siècle, notamment les archives de l'Académie de Dijon et le fonds des manuscrits conservés à la Bibliothèque municipale. Qu'il nous soit permis de remercier de leur obligeance M. Gras conser- vateur de la Bibliothèque municipale et M. Grémaud, conservateur des archives de la ville de Dijon, et de témoigner notre gratitude à M. le Professeur Drouot de la Faculté des Lettres de Dijon, dont l'amitié et la connaissance approfondie de l'histoire de Bourgogne nous ont

1. L'histoire intérieure de l'Académie de Dijon avant et après la réforme de 1759 est racontée dans le manuscrit du Président Richard de Ruffey, dont les pages les plus curieuses ont été publiées par Lange avec une excellente intro- duction et des notes très savantes et très judicieuses. Il nous a cependant paru utile de citer non seulement les passages du manuscrit qu'il a laissés de côté ou dont il ne donne que des extraits, mais ceux même qu'il a reproduits lors- qu'ils concernaient les académiciens de 1750. D'ailleurs l'ouvrage de Ruffey contient peu d'informations sur le concours de l'Académie et l'on verra que le peu qu'il en dit ne doit pas être cru sans réserves.

Page 8: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

apporté de précieuses informations. Mais nous avons contracté une dette d'un autre genre envers M. Oursel et M. le Commandant Charrier, présidents de l'Académie de Dijon en 1949 et en 1950, et envers tous nos confrères de l'Académie. C'est sur leurs instances amicales que nous avons entrepris de raconter l'histoire du concours de 1750. Quel que soit notre succès, nous leur sommes profondément reconnaissant de l'honneur qu'ils nous ont fait en nous confiant la mission de com- mémorer l'événement auquel l'Académie des Arts, Sciences et Belles- Lettres de Dijon, bien qu'elle ait grandi depuis ses humbles commen- cements, s'enorgueillit, à juste titre, de faire remonter son illustration et sa noblesse.

Page 9: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

CHAPITRE PREMIER

Rousseau et le concours de 1750

Il y a deux siècles, le 17 avril 1750, dans une chambre obscure et pauvrement meublée de l'hôtel Pouffier, l'Académie de Dijon commençait la lecture des mémoires présentés à son concours de morale. Les assistants ne croyaient guère que l'esprit soufflait dans le galetas dont on avait fait leur cénacle et que, sans penser eux- mêmes bien profondément, ils allaient devenir sinon les apôtres au moins les ministres d'une révolution de la pensée ; cependant l'Académie de Dijon peut revendiquer l'honneur d'avoir révélé Rousseau à lui-même, de l'avoir révélé à son siècle, d'avoir, pour reprendre l'expression du président Richard de Ruffey « donné lieu à un événement qui fait époque dans l'histoire des lettres et dans celle de l'esprit humain ».

Chacun sait que le Discours sur les sciences et les arts n'est pas comme l'Esprit des Lois, comme le premier tome de l'Histoire Naturelle ou même comme Les Mœurs de Toussaint qui furent publiés au cours de l'année 1749, le fruit de recherches et de médi- tations parvenues d'elles-mêmes à l'époque de leur maturité, qu'il fut rédigé, improvisé dans un délai prescrit, sur un sujet proposé par les membres d'une Académie de province, pour être soumis à leur jugement. Rousseau lui-même a décrit, dans une lettre fameuse à M. de Malesherbes et plus tard dans les Confessions, quel éblouissement l'illumina sur la route de Vincennes quand ses yeux rencontrèrent dans les pages du Mercure de France la question posée par l'Académie de Dijon : « A l'instant de cette lecture, dit-il, je vis un autre univers et je devins un autre homme ». Ses ennemis ont prétendu qu'il se composa seulement un personnage pour étonner le public, mais les deux récits qui l'ont dépeint à ce moment critique et qui peut-être expriment chacun un aspect de la vérité conviennent, pour des raisons différentes, de l'importance décisive du concours de 1750.

Page 10: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

Car il y a en Rousseau, à cette époque, un aventurier qui, après avoir poursuivi la fortune dans bien des lieux et par bien des che- mins, est venu tenter à Paris la carrière des lettres. Il sait parfaite- ment et ne cache pas à ses confidents qu'il écrit d'un beau style ; il ne doute pas de ses talents pour la musique. Bien qu'il n'ait encore publié qu'un seul ouvrage, sa Dissertation sur la musique moderne, il s'est essayé dans les études les plus diverses puisqu'il a composé jusqu'à un traité de chimie, mais surtout dans les genres littéraires les plus goûtés du public, sinon les plus dignes d'intéresser un philosophe, et qui conduisent le plus vite à la notoriété. Il a écrit des comédies, un opéra, il a adapté la Princesse de Navarre de Vol- taire à la musique de Rameau, fondé en société avec Diderot, un journal de critique qui en est resté au premier fascicule, rimé des vers pour ses amis, pour les lecteurs du Mercure de France, pour ses protecteurs.

Il est, en effet, bien persuadé qu'on ne ne gravit pas les sommets escarpés du succès si des mains secourables ne se tendent pour nous y tirer ou pour nous y pousser. Aussi a-t-il cherché avec application à se munir de recommandations, à s'insinuer auprès des grands, à se faire admettre à la table des fermiers généraux et inviter dans leurs châteaux, surtout à intéresser les femmes. Rempli d'admira- tion pour Voltaire qu'il a choisi pour modèle, il le flatte sans parvenir à en être remarqué, mais il s'est lié à tout un cercle d'écrivains de la jeune génération, à Diderot, à Condillac, à Grimm, et fréquente en leur compagnie les cafés, les salons et les petits soupers. Bien loin de fuir la république des lettres, il travaille à s'y conquérir une place et, grâce à son ami Diderot, il est associé à l'édification du monument que le dix-huitième siècle va consacrer à la gloire des sciences et des arts, c'est-à-dire à l' Encyclopédie.

A ce Rousseau-là que les Confessions laissent volontiers dans l'ombre, le concours de 1750 offrait d'abord l'occasion de gagner quelque argent dont il avait besoin. Mais les tournois académiques étaient surtout un moyen commode de forcer tout d'un coup les portes de la renommée : le Mercure de France ou le Journal des savants faisaient l'éloge du vainqueur, les libraires imprimaient son livre ; la critique l'environnait de bruit ; il était fêté et choyé dans les maisons où l'on se piquait d'aimer les lettres et de savoir penser. Nombre d'écrivains, un Marmontel par exemple, n'ont pas autre- ment commencé leur carrière et leur premier succès les mit sur la pente de leur prospérité. Infiniment plus que la majorité des con-

Page 11: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

cours, celui de l'Académie de Dijon présentait un sujet intéressant et vaste, où la pensée pouvait ouvrir ses ailes et l'éloquence ou la rhétorique déployer leurs ornements les plus éclatants. C'était pour un bohème de la littérature une chance à tenter pour percer enfin hors de son obscurité.

Mais à cette époque aussi les échecs, les dégoûts, les humiliations, les hontes mêmes de l'ambitieux en quête de fortune et de renom- mée réveillent et font renaître un autre Rousseau. Malgré sa volonté et sa persévérance, l'émule de Voltaire se trouve encore, à près de quarante ans, au pied de la cîme qu'il espérait gravir ; si les théâtres d'amateurs l'ont gratifié de quelques applaudissements de com- plaisance, les comédiens ne jouent pas ses pièces ; ses poésies ne sortent pas de son portefeuille ou bien vont se noyer dans la foule des écrits éphémères qui amusent un instant les lecteurs du Mercure avant de tomber dans l'oubli. La déception semble d'autant plus amère qu'il avait porté très haut ses espoirs et ses ambitions. C'est tout juste s'il n'a plus à supporter le froid, la faim, tous les maux qui font cortège à la misère et si ses ressources suffisent à l'entretenir décemment. Dans les grandes maisons qui accueillent les gens d'esprit il souffre de ne pas montrer plus d'esprit que les autres, de ne pas briller dans la conversation, embarrassé comme il l'est par la timidité des orgueilleux, gauche et guindé, tantôt trop rustique, tantôt maniéré et complimenteur, toujours en deçà ou au delà de l'aisance et du naturel. A cette gêne s'ajoutait un scrupule de fierté dont ses amis et ses confrères ne se tourmentaient guère parce qu'ils n'avaient pas comme lui porté jadis la livrée, le sentiment d'être admis chez les riches un peu en qualité de parasite, pour amuser leur oisiveté et parce qu'ils mettaient leur vanité à jouer les mécènes. Du reste, il s'était condamné à demeurer en marge de la société depuis qu'il avait enchaîné sa vie à celle d'une fille d'auberge illettrée et vul- gaire et de toute la tribu des Le Vasseur. Ce n'est pas que le monde où il fréquentait jugeât sévèrement les unions irrégulières : mais on pardonnait moins aisément que l'offense à la morale l'inélégance d'un concubinage ancillaire, et Rousseau, tout gangrené qu'il fût par le cynisme de son entourage, avait à se reprocher dans cette liaison des hontes infiniment plus graves que l'indignité de son choix.

Toutes ces misères grandes ou petites, réelles ou imaginaires, la lassitude, le découragement, le remords, la conscience d'une déchéance morale, aggravées par une mauvaise santé et de lugubres

Page 12: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

pressentiments, retentissaient en longs échos dans une âme sensible et solitaire. Elles réveillaient chez l'homme de lettres aigri par. ses déboires, chez l'aventurier déçu par le mirage de Paris des senti- ments qu'il avait toujours conservés au fond de son cœur : l'amour de la retraite et de la campagne, des joies simples qui font le bonheur des humbles, le regret de l'existence obscure et paisible à laquelle sa naissance l'avait destiné et dont sa folle jeunesse s'etait impru- demment évadée ; le regret aussi de la foi, consolatrice des affligés, que les doutes de la philosophie incrédule et les railleries d'une société où le libertinage passait pour aller de pair avec l'esprit, lui avaient arrachée par lambeaux. Ces pensées qui l'ont toujours inquiété, qui revenaient par intervalles dans ses essais poétiques, l'obsédent maintenant et le font se retourner plus souvent vers les paradis perdus de son lointain passé, vers sa patrie délaissée, ou plutôt vers une Genève idéalisée par la magie du souvenir et du rêve, où il retrouve et où il transporte toutes les félicités vers les- quelles son cœur soupire. Désabusé des illusions qui l'ont enchanté, mécontent de lui-même et du monde où il s'est fourvoyé et des jeux littéraires dont il reconnaît le néant et de ce Paris où il traîne une vie médiocre et besogneuse, il redevient le bourgeois de la petite cité républicaine, le Suisse qu'au fond il n'avait jamais cessé d'être.

C'est au milieu de ces incertitudes et de ces contradictions que le concours de l'Académie de Dijon va remuer les sentiments qui fermentaient dans son âme, c'est sous ces impressions qu'il va composer son premier Discours. Et sans aucun doute ce Discours savamment ordonné, harmonieusement développé sur le ton d'une éloquence soutenue et trop parfaite révèlera la main d'un rhéteur habile, consommé dans son art et peut-être trop appliqué à bien dire ; mais ce sera en même temps une œuvre profondément person- nelle où l'homme se mettra tout entier. Pour l'apprenti auteur tourmenté par ses dégoûts et par ses vains rêves, la question posée par l'Académie de Dijon jaillit comme un trait de lumière parce qu'elle l'invitait à tirer la leçon de son expérience et parce qu'il l'avait vécue. Il se vengera et il se réhabilitera à ses propres yeux en décrivant les méfaits des lettres et des arts non pas sous leur aspect éternel ou par une analyse abstraite, mais tels qu'on les observe sous le règne de Louis XV et dans la société aristocratique de Paris. C'est là surtout que les bienséances font de l'hypocrisie une vertu et des hommes un troupeau, que Voltaire dans ses tra- gédies sacrifie les beautés viriles à la galanterie, que l'on rencontre

Page 13: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

F. DESSERTEAUX, Etudes sur la formation historique de la Capitis deminutio, 1909, in-8°, 387 p.

GERMAIN-MARTIN et P. MARTENOT, Contribution à l'histoire des classes rurales en France au XIX siècle. La Côte-d'Or, étude d'économie rurale, 1909, XIII-572 p.

Henri DROUOT, Un épisode de la Ligue à Dijon. L'affaire La Verne (1594), 1910, in-8°, XVI-265 p.

Louis GROS, Le Parlement et la Ligue en Bourgogne, 1910, in-8°, 216 p. Edmond BELLE, La Réforme à Dijon (1530-1570), 1911, in-8°, LV-245 p. Ernest CHAMPEAUX, Ordonnances franc-comtoises sur l'administration de

la justice (1343-1477), 1912, in-8°, LXVII-271 p. Henri HAUSER, Le traité de Madrid et la cession de la Bourgogne à Charles-

Quint, 1912, in-8°, 182 p. Louis STOUFF, Catherine de Bourgogne et la féodalité de l'Alsace autrichienne

ou un essai des ducs de Bourgogne pour constituer une seigneurie bourgui- gnonne en Alsace, 1913, in-8°, 523 p., carte dépliante.

H. DROUOT et L. GROS, Recherches sur la Ligue en Bourgogne, 1914, in-8°, 240 p.

II

NOUVELLE SÉRIE (Collection de volumes in-8° fondée en 1928)

I. A. BOUTARIC, G. CONNES, P. PETOT et L. STOUFF, Mélanges, 1928, 135 p.

II. A la mémoire d'Emile Roy (Recueil in memoriam contenant notam- ment le Dit du Prunier, poème du XV s., édition et glossaire, par E. Roy, prof. de litt. française à la Fac. des Lettres de Dijon), 1929, XXIII-75 p.

III. Louis STOUFF, Essai sur Mélusine, roman du XIV s. par Jean d'Arras, 1930, 175 p., 9 planches.

IV. Simone FIZAINE, La vie politique dans la Côte-d'Or sous Louis XVIII, 1931, XV-272 p.

V. Mélusine, roman du XI siècle par Jean d'Arras, publié par L. Stouff, 1932, XIII-337 p., I planche.

VI. Marcel BOUCHARD, L'Académie de Dijon et le premier discours de -Rousseau, 1950, 109 p.

VII. Robert FOLZ. Le souvenir et la légende de Charlemagne dans l'Empire germanique médiéval (thèse principale pour le doct. ès-lettres), 1950, XXIV-624 p., I carte.

Page 14: L'académie de Dijon et le premier discours de Rousseau

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

Couverture : Conception graphique ‒ Manon Lemaux

Typographie ‒ Linux Libertine & Biolinum, Licence OFL

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒

dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.