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L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D. Amaëlle LEGRAND Magali ROQUE Gérontopsychologues Pôle Personnes Agées CHR ORLEANS 2007

L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D

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L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D. Amaëlle LEGRAND Magali ROQUE Gérontopsychologues Pôle Personnes Agées CHR ORLEANS 2007. Soins palliatifs – fin de vie. Selon l’O.M.S. 1990 - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D

L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D.

Amaëlle LEGRAND

Magali ROQUE

Gérontopsychologues

Pôle Personnes AgéesCHR ORLEANS 2007

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Soins palliatifs – fin de vie

Selon l’O.M.S. 1990

« Les soins palliatifs sont des soins actifs complets donnés aux malades dont l’affection ne répond plus aux traitements curatifs(…)»

(…) considération des problèmes psychologiques, sociaux et spirituels

But : « préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’à la mort »

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L’accompagnement en fin de vie ne se limite pas aux dernières semaines de la vie, et constitue un « compagnonnage » au long cours.

Soins d’attentions

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« Accompagner veut dire qu’il y a toujours quelque chose à faire pour aider un malade à vivre jusqu’au bout. »

Ministère des Affaires Sociales

B.O.réédité en 2003

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La personne est considérée comme un être

vivant et la mort comme un processus naturel

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Dignité et fin de vie

Conserver au mourant un sens humain à ce qu’il vit : Repères Identité Faire ses deuils ( soi, ses proches, ses relations,

le monde matériel, les rôles…) « Bilan » et transmissions

Donner à la personne la possibilité de vivre sa mort et d’avoir encore des droits à faire respecter

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LA PERSONNE EN FIN DE VIE

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L’avancée en âge familiarise avec les pertes, les deuils et donc sa propre fin.

N’exclut pas le besoin d’aide pour affronter cette période sensible

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Les peurs…

Peur de la souffrance et de la douleur

Peur de perdre le contrôle de la situation

Peur de la séparation avec les siens

Peur de l’inconnu

Peur de ce qui peut leur arriver

Peur de la peur des Autres

Peur de l’isolement et de la solitude

Peur que sa vie n’ait aucune signification

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Les différents niveaux de conscience

Conscience fermée

Conscience présumée

Conscience ouverte

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Le temps qui dure…

Deux aspects problématiques : Pour la personne atteinte de syndrome

démentiel La personne « qui n’en finit pas de mourir »

Mme H.

Mme B.

Deux exemples contradictoires!

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L’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES

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La rencontre avec la famille

La mort n’est pas un événement d’ordre

médical. C’est un événement de la vie humaine,

personnelle et sociale

Elle appartient à celui qui va la rencontrer et à

ses proches

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La famille et la personne ont une histoire commune→ partenariat avec l’équipe

Travail de deuil au moment du placement en institution

La famille « se découvre » sous un autre jour dans l’imminence de la mort

« Des relations » : famille surinvestie ; famille rivale et conflictuelle;  famille revendicatrice; famille fuyante

Comment se comporter face à son parent en fin de vie?

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ACCOMPAGNEMENT DES SOIGNANTS

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Les difficultés des soignants

On ne guérit pas la vieillesse Deux rôles : soignants et substituts familiaux Modifications des attentes des familles liées à

l’évolution de la société vis- à- vis de la mort Confrontation permanente à la fin de vie Renvoie à son propre questionnement sur la

mort (jeu du miroir) Se heurte aux mécanismes de défenses

Page 17: L’accompagnement en fin de vie des personnes en U.S.L.D

Concertation entre soignants pour harmoniser les conduites Être en relation avec le malade et son

entourage; aller à la rencontre Établir un climat de confiance : écouter,

informer, échanger, orienter, ACCOMPAGNER

Identifier les problèmes Entrer dans une démarche décisionnelle Préciser en équipe les objectifs de soins et des

traitements Évaluer et réévaluer

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R.Sebag Lanoë : la grille décisionnelle

Quelle est la maladie principale du patient? Et son degré d’évolution

Quelle est la nature de l’épisode actuel surajouté? Est il curable?

Y a- t’il répétition d’épisodes aigus rapprochés? Que dit le malade? Qu’exprime t’il quand à son comportement et sa

coopération aux soins? Quel est son confort actuel? Qu’en pense la famille? Qu’en pensent les soignants?

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Nous avons tous un rôle

Etre présent

Être simple, humble et authentique Accompagner dans leur relecture de vie pour

redonner du sens à leur histoire Ecouter sans proposer un projet pour l’autre Inviter à éclaircir les propos, à aller plus loin

par des reformulations, une attitude miroir =relation d’aide

Être le témoin, scribe de leurs paroles

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Nous avons tous un rôle

Restituer la personne en tant que personne unique et singulière : besoin de reconnaissance et d’affirmation d’identité, de choix

Respecter l’expression de sentiments et d’émotions (révolte, déni, peine, silence…)

« Il est un temps pour se taire et communiquer au delà des mots »

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Pour conclure…

Il n’y a pas de mort idéale, ni de mourant idéal, ni d’accompagnant idéal.

C’est un chemin à prendre chaque fois, non un état définitif

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BIBLIOGRAPHIE

« Démence et fin de vie » la revue de gériatrie , 23 ème congrès de la société de psychogériatrie de langue Française

« L’accompagnement de la famille en deuil doit commencer avant la mort du parent » in la revue de gériatrie Tome 29, vol4, mai 2004

Prise en soin du patient Alzheimer en institution, éd MASSON, 2006

Face à la maladie grave: patients, familles, soignants, éd DUNOD, 2004