L’Écho de Notre-Dame de Grâces

N° 4 - Décembre 2019 www.nd-de-graces.com

1519 - 2019 : 500 ans des apparitions de la Vierge Marie & de l’Enfant-Jésus

Édition Jubilaire

Voici l’Avent... un temps pour se préparer à la joiede recevoir Jésus à Noël !

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SOMMAIRE

Éditorial par Fr. Hubert-Marie............................................ p.1Père Samuel fête son jubilé............................................... . p.2Cotignac : 5 charismes pour notre vie chrétienne......... . . p.4Un curé, une famille, un village : ue paroisse ................... p.6Clôture de l’année jubilaire................................................. p.8Chronique - Témoignages......................................... ......... p.10Prochains événements..................................................... .. p.16

Les Pèlerins de Notre-Dame de Grâces 83570 Cotignac, Provence, France

Tél : 04 94 69 64 90 / 92 - Fax : 04 94 69 64 91E-mail : sanctuaire@nd-de-graces.com

Vous pouvez aussi consulter notre site internet :www.cotignac500.com

ÉDITORIAL

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Chers amis,Ce numéro de l’Echo de Notre-Dame de Grâces arrive à un moment charnière : la clôture du Jubilé et l’avenir de la nouvelle Association « Les Pèlerins de Notre-Dame de Grâces ».Comme Pedro l’a toujours dit : « le Jubilé sera un nouveau départ. » Il était prophète ! En effet, parmi les grâces visibles du Jubilé, outre l’affluence de nombreux pèlerinages paroissiaux ou scolaires, on constate un développement de l’ensemble du Sanctuaire : sa visibilité locale et médiatique, l’avancée des travaux et des projets, la nouvelle organisation associative, de nouveaux salariés, etc. Or, à vin nouveau, outre neuve ! Il faut maintenant de nouvelles équipes, jeunes et professionnelles, porteuses de nouveaux évènements, animées d’une foi vivante, capables d’accueillir les demandes plus nombreuses des familles, des pèlerins et des visiteurs en périphérie.Dimanche 5 janvier, de 10h à 17h, la clôture du Jubilé sera bien sûr une journée d’action de grâces et de fête, mais aussi d’envoi en mission : une mission d’accueil avant tout, fidèle aux cinq charismes du double Sanctuaire de Cotignac : Marie, Médiatrice de grâces, l’Eglise comme voie ordinaire de grâces, un saint pour tous : saint Joseph, la Sainte Famille et l’esprit de Nazareth, la vocation de la France. Mais avant cela, nous fêterons Noël : « La Parole de Dieu devient, dans le Christ, un homme », la Sainte Famille naît parmi nous ! Le mystère de l’Incarnation se réalise, aurore de « l’esprit de Nazareth » si cher à notre double sanctuaire : école du silence, du recueillement et de la sainteté dans une vie ordinaire, en famille. Nous vous souhaitons déjà un très joyeux noël et une très Sainte année 2020 !

Frère Hubert-MarieRecteur

PÈRE SAMUEL-BERNARD FÊTE SON JUBILÉ !

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C’est la fête de l’exaltation de la Sainte Croix.

Pour oser faire de la Croix une fête, il faut avoir l’audace du christianisme. Pour oser dire que cette croix est glorieuse, il faut être porté par l’Espérance de l’Évangile. Nous atteignons là le suprême paradoxe unissant le drame le plus sombre de l’histoire à la lumière la plus claire jaillie en notre nuit. Nous savons tous par expérience, tant il peut peser sur le monde et dans nos vies, que le mal n’est pas une chose facile à admettre, ni une réalité facile à comprendre. Or , voici qu’en ce jour, le Fils de Dieu lui-même nous ouvre – sinon à la compréhension, du moins à la contemplation de cet insondable mystère. Et là, que voyons-nous ? Un parallèle étonnant établi par Jésus en personne, entre le serpent de bronze élevé par Moïse dans le désert et le Messie Sauveur, fils de l’homme élevé sur la Croix. Que voyons-nous quand nous contemplons le Transpercé pour reprendre l’expression de Zacharie ? Nous contemplons un mystère insondable où l’amour infini de Dieu pour nous, plonge dans un abîme d’enfoncement.

L’Écriture Sainte résumera tout : Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Il l’a livré pour nous. De la Croix glorieuse, voici la lumière qui jaillit. L’arbre de la chute peut devenir l’Arbre de Vie. C’est tout l’enseignement des « Pères de l’Église ». « Plus est grand le sacrifice, plus abondante est la grâce qui sanctifie. C’est pour cela que nous fêtons la Croix. »

St Jean Chrysostome

Sur un autre sujet, mais tout se tient dans le Mystère du Christ, nous sommes invités à rendre grâce pour tous ceux qui ont entendu, un jour dans leur vie, l’Appel du Seigneur : « Suis-Moi. » Ce n’est pas par une grâce familiale, mais une recherche dans le judaïsme, à travers aussi un long service militaire (24 mois) qu’il m’a été donné de rencontrer le Juif, le Messie, Jésus et de comprendre qu’il n’y avait pas de substitution mais accomplissement.

Aidé par un Abbé bénédictin : Dom Paul Grammont, l’Église m’a attiré et m’a instruit. Délaissant la profession commerciale, nourri par l’oblature bénédictine, j’ai rejoint le séminaire St Sulpice et l’École française de spiritualité m’ont guidé au point que j’avais pensé – un moment – rejoindre l’Oratoire de P. de Bérulle.La Providence m’a ouvert d’autres chemins, au point que l’Évêque qui m’a ordonné, mort à près de 100 ans, m’a dit : « Tout ce que vous cherchez vous le trouverez dans le sacerdoce diocésain. » Ce n’est pas tout à fait juste puisqu’après 15 ans de ministère, j’ai rejoint une communauté religieuse que vous connaissez certainement. Un grand merci à cette jeune congrégation d’avoir accepté de me prendre en son sein, malgré mon âge. Merci au P. Marie-Dominique Philippe de m’avoir encouragé dans cette recherche, sachant que je visais l’ordre des Dominicains. Selon ses paroles : « Que ce soit de la main droite ou de la main gauche, on rejoint le service de Dieu et de l’Église. »

On demande parfois (hélas, même dans certaines familles chrétiennes) à quoi sert un prêtre ? Plus encore à quoi sert un religieux ? On pourrait faire tant de choses apparemment plus utiles et plus efficaces. C’est vrai, il faut l’avouer, le ministère de prêtre ne rentre pas dans les catégories du monde.

Appelé d’abord à témoigner de l’Absolu de Dieu, manifesté en Jésus Christ, mort et ressuscité, au sein d’une Église composée de pécheurs. Qu’est-ce que cela veut dire dans le monde actuel ? Rien semble-t-il.

Le prêtre, par son ordination, reçoit une qualification, une grâce, qui ne fait pas de lui un surhomme, ni un super militant, ni un simple animateur, ni un fonctionnaire du culte. Le prêtre est le signe de cet « ailleurs » que le Christ apporte de l’ailleurs du Royaume de Dieu qui donne au monde son véritable horizon.

Le 14 septembre dernier, jour de la fête de l’exaltation de la Croix, le père Samuel-Bernard était bien entouré pour fêter son jubilé, 50 années de service sacerdotal ! À cette occasion, nous vous partageons son homelie ...

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Comme naguère les prophètes, le prêtre est tourné vers l’avenir, fort de la vigueur de Dieu. Il est invité à annoncer avec une autorité renouvelée, le Christ Sauveur, désignant le faux et signifiant le vrai, dénonçant le mensonge et affirmant la vérité. Souhaitons que le prêtre n’use pas ses forces dans les discussions sans fin, des réunions interminables et des comparaisons de communautés.

C’est une chance que l’Église soit variée et compte différentes sensibilités. Il y a une place pour tout le monde et si le peuple chrétien est pluriel, il est normal que le clergé soit aussi pluriel. L’Église n’est pas un régiment qui marche au pas cadencé. Elle est belle dans sa diversité. Notre référence ultime, à nous chrétiens, c’est l’Évangile lu et reçu dans la grande Tradition. Ce ne sont pas les journaux, les revues, la télévision, internet, les sondages et les opinions – tout ça passera. Tout ce qui est à la mode aujourd’hui sera ringard demain. Plus que de contestations stériles, aidons-nous mutuellement à rester fidèles au Seigneur Jésus. Le prêtre a besoin d’être soutenu, encouragé avant d’être critiqué voire ridiculisé.

Le prêtre doit toujours se rappeler qu’il a été ordonné prêtre, non pour ses mérites, mais pour être ministre, c’est-à-dire, serviteur de l’Éternel, le Très-Haut. Le prêtre n’est pas le délégué d’une communauté, mais le délégué de Dieu pour la communauté qui lui est confiée.

J’aime rappeler les 3 verbes de la Préface consécratoire : Le prêtre est pasteur : praesidareen offrant le Saint Sacrifice : consecrareet pour stimuler dans la voie de la sainteté ceux vers qui il est envoyé : sanctificare.Ces 3 termes résument la vie sacerdotale. Annoncer - Sanctifier - Rassembler.

Que la Vierge Marie soit honorée, depuis le jour où je l’ai découverte dans un coin de la banlieue-est de Paris sous les traits de Notre-Dame des Anges. À chacune et à chacun d’entre vous qui participez à cette célébration, je vous remercie de tout mon cœur. Merci à mes frères qui ont pris cette initiative de célébrer ce jubilé et merci tout particulièrement aux paroissiens de Correns d’animer cette Liturgie. Un dernier mot valable pour tous : Malgré les infidélités du ministre, il est resté fidèle à ses engagements. Vous tous, demandez au Seigneur la grâce de rester fidèles.

Vous, mes frères prêtres, Vous, tous les consacrés.

Seigneur, ma part d’héritage et ma coupe, c’est toi qui garantis mon lot. Le cordon me marque un enclos de délices et l’héritage est pour moi magnifique. Du Ps 16

Amen ! Fr. Samuel-Bernard

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COTIGNAC : Cinq charismes pour notre vie chrétienne

« Allez dire au clergé et aux consuls de me bâtir ici une église sous le vocable ‘Notre-Dame de Grâces’, pour qu’on y vienne en procession recevoir les dons que je veux y répandre », dit Marie à Jean de la Baume les 10 et 11 août 1519.

Le Jubilé des 500 ans fut l’occasion de commémorer 500 ans d’histoire, dans ses grandes lignes, et ainsi de mieux comprendre le sens de ces apparitions, liées à un contexte historique particulier. Voici une manière synthétique de les comprendre.

La Providence m’a conduit en pèlerinage ici, pourquoi ? Pour que la grâce grandisse en moi et autour de moi. Or, ici, cinq charismes de ce double Sanctuaire – celui de Notre-Dame de Grâces et celui de Saint Joseph – me sont donnés justement pour cela.

Marie Médiatrice de grâces : dispensatrice des grâces

« Notre Dame de Grâces » signifie que Marie est « comblée de grâce » et peut donc devenir, à la Croix, médiatrice de toute grâce. Saint Bernard sera le premier docteur de l’Église à l’affirmer clairement, d’où son apparition avec Marie. La statue en bois dorée du chœur de l’église s’appelle d’ailleurs : Mater divinae graciae.

C’est aussi le sens du tableau, dit miraculeux, où Marie est représentée « la lune sous les pieds ». Saint Bonaventure affirme en effet : « De même que la lune, placée entre le soleil et la terre, verse sur la terre ce qu’elle reçoit du soleil, ainsi la Vierge royale, placée entre Dieu et les hommes, reçoit les célestes influences de la grâce pour les répandre sur nous qui vivons ici-bas ».

Alors on comprend l’interpellation de Marie : « Venez recevoir les dons que je veux répandre » ! Avec largesse, tel le geste auguste du semeur...

Est-ce que je demande à Marie les grâces qu’elle veut me donner ?

L’Église, voie ordinaire des grâces : pour la croissance de la grâce

Dans son message Marie est claire : « Notre-Dame de Grâces » désigne à la fois elle-même et l’église à bâtir. Pour nous rappeler que c’est par l’Église en premier lieu que le Christ veut nous donner ses grâces, même s’il y a aussi « des voies extraordinaires que Dieu seul connaît ».

« Qu’on y vienne en procession », nous demande Marie : voilà une démarche d’Église, à la suite de celle des Rameaux, instituée par le Christ Lui-même pour annoncer la finalité ultime du Salut : l’entrée des élus dans la Jérusalem céleste.

Une église est faite avant tout pour l’Eucharistie. D’où l’adoration eucharistique, qui, en dehors de la Messe, « prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même. En fait, ce n’est que dans l’adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai ».

Est-ce que j’aime l’Église avec un regard de foi ? L’adoration Eucharistique a-t-elle une place dans ma vie chrétienne ?

Saint Joseph, gardien de la grâce : Protecteur de la vie de la grâce

Son geste, le don d’une source, nous rappelle celui de Marie, symbole de la grâce : attention à ne pas obstruer celle-ci par un cœur de pierre !

Il apparaît : > pour qu’il y ait un Sanctuaire de la Sainte Famille.

Seulement deux dans le monde, avec celui d’Itapiranga au Brésil !> pour qu’il y ait un Sanctuaire de Saint Joseph : pour les hommes, les époux, les papas, les travailleurs, les mourants.> pour rappeler, en pleine crise janséniste, que la grâce chrétienne n’est pas élitiste. Saint Joseph c’est « la sainteté pour tous » !

Ai-je le désir de me convertir et d’être un saint ?

La Sainte Famille. La famille, milieu de vie de la grâce : pour l’éclosion de grâces

La Sainte Famille, c’est trente ans de vie cachée pour nous dire l’importance de la famille et de la sainteté dans la vie ordinaire.

C’est « l’esprit de Nazareth », « cette humble et sublime École de Nazareth, l’école de l’Évangile »(…), comme disait saint Paul VI : > leçon de silence, d’abord (recueillement, intériorité, étude…),

> leçon de vie familiale : austère et simple beauté, sacrée et inviolable,> leçon de travail : « Nazareth est partout où l’on travaille avec Jésus, dans l’humilité, la pauvreté et le silence », dixit Bx Charles de Jésus.> Cotignac, c’est « La Femme » de l’Apocalypse. Le démon combat toute sorte de fécondité, car la fécondité présuppose l’amour et a pour source première la Très Sainte Trinité. Voilà pourquoi Saint Michel apparaît comme second « garde du corps » (cf Ap 12,7) auprès de Notre-Dame de Grâces.

Qu’est-ce que je fais pour sanctifier ma vie ordinaire ? Pour défendre la famille ?

La France a une vocation : est-elle fidèle à sa grâce de fille aînée de l’Église ?

Marie apparaît à frère Fiacre, à Paris, pour que la France, faute de prétendant au trône, ne sombre pas dans la guerre civile et surtout pour que le Royaume lui soit consacré.

Le père de La Soujeole, op écrivait : « Le premier critère d’une possible vocation nationale est le service rendu par la culture de cette nation au christianisme. » Et encore : « Ce qui est décisif pour notre religion et son influence sur notre culture, ce sont avant tout la qualité et la profondeur de la vie théologale des chrétiens. »

Est-ce que j’aime mon pays ? Suis-je promoteur des valeurs humaines et chrétiennes liées à la France ?

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UN CURÉ, UNE FAMILLE, UN VILLAGE :UNE PAROISSE

Après trente années passées au Sénégal, pays modèle en matière de cohabiation pacifique religieuse où il a appris le Wolof (langue parlée par 90 % de la population), il s’est imprégné de la Taranga, trésor culturel de l’hospitalité, du partage et dela solidarité.

Dans notre petit village provençal niché au pied de sa falaise, le Père Marie)Jean reçoit la charge de curé et d’administrateur des Paroisses d’Entrecasteaux et de Cotignac, qu’il partage avec frère Samuel-Bernard et frère Nicolas-Marie.

Sa soif d’évangéliser bouscule avec bienveillance ses paroissiens :- Messe dominicale suivie du verre de l’amitié.- Messe, le jour du marché, suivi d’une heure d’adoration avec accueil au presbytère et partage de la parole.

- Réunion des jeunes adolescents (pizzas ecclésia).- Repas partagé avec les plus démunis.- Aide aux déshérités.- Visites chez ses paroissiens.- Réunion d’échange Cotignac, ville sanctuaire...

A l’image de Saint Paul devenu « l’athlète du Christ », le Père Marie-Jean renouvelle avec force la flamme évangélisatrice de sa paroisse !

Pour assurer la réussite de sa mission, notre évêque Monseigneur Rey associe une famille missionnaire installée au presbytère de notre église Saint Pierre : Marianne, Filippo, son époux, et Lucas, le plus jeune de leurs trois enfants.Marianne accueille, renseigne, informe, assure la relation entre le village et le sanctuaire, visite la maison de retraite...Elle est présente sur tous les fronts, toujours disponible et souriante.

Un bel avenir pour notre paroisse avec une telle équipe !

Prochain évènement de la Paroisse : Prochain évènement de la Paroisse : le concert de l’ensemble vocal Quinte & Sens le concert de l’ensemble vocal Quinte & Sens

à l’occasion de la fête de l’immaculée à l’occasion de la fête de l’immaculée conception le 8 décembreconception le 8 décembre

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En l’année 2018, la communauté Saint Jean a accueilli le frère Marie-Jean venu s’installer avec ses frères à Cotignac.

CLÔTURE DE L’ANNÉE JUBILAIREDIMANCHE 5 JANVIER

500 ans de Grâces… à venir !

Tel était le slogan du Festival, tel doit être celui d’une clôture chrétienne du Jubilé, c’est-à-dire habitée par l’Espérance. En effet, le terme des 400 jours arrive bientôt. Il faudra tourner une page, la dernière des nombreuses pages, dont certaines inoubliables. Que de grâces reçues, visibles ou invisibles ! Mais aussi que d’efforts pour offrir à Notre Dame un Jubilé d’action de grâce digne de sa venue !« Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent en chantant » dit le psalmiste. Est-ce donc maintenant le temps de chanter ? Oui, car la joie nous a gagnés, mais sûrement pas de chanter comme la cigale, - même avec un pastis ! – car ce Jubilé attire plus de pèlerins et ils faudra les accueillir au mieux. Alors, les fourmis ont du travail, la colline du Sanctuaire doit devenir une fourmilière, bien organisée en une seule Association plus professionnelle, et surtout animée par l’Amour du Christ, avec et par Marie.La clôture du 500ème, dimanche 5 janvier en la solennité de l’Épiphanie, sera donc un nouveau départ, fortifié et stimulé par les grâces de cet anniversaire. Avec les Mages, nous repartirons « par un autre chemin », celui des grâces à venir, pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pèlerins venant des 4 coins du monde. Cette Bonne Nouvelle de la grâce jaillissant de Cotignac a 5 doigts comme ceux de la main – facile à retenir : Marie Médiatrice de grâces, l’Église, voie ordinaire de la grâce, Joseph gardien de la grâce, la Sainte Famille milieu de la grâce, et la France pour favoriser la croissance de la grâce. Nous en sommes les Témoins.

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CLÔTURE DE L’ANNÉE JUBILAIREDIMANCHE 5 JANVIER

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CHRONIQUE DU SANCTUAIRE

Ce qui me reste, c’est la joie dans le service.Certes, j’ai écouté 2 tables rondes, le 1er jour, je ne sais plus les noms, il y avait le témoignage d’un couple marié sur la sainteté du sacrement de mariage ( et nous le savons bien, nous qui sommes mariés depuis 46 ans, combien de fois avons-nous trouvé la force du pardon, certes pour de petites choses, mais qui peuvent devenir insupportables à la fin...Et même pour des choses plus importantes, résister à la tentation... cela doit toucher tous les couples. Seule la prière et l’absence de mensonge permettent de rester fidèles au Sacrement. La 2ème table ronde, animée par Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, était sur la force du célibat consacré, magnifique aussi... Puis Daniel Ange, sur la charité, la force de sa parole réchauffe...Je reviens sur le service...En accueillant 3 personnes, dont Antoine, certes diminué, on peut dire handicapé, car il avait besoin de son fauteuil roulant au bout de quelques pas...nous avons vécu la joie du don, la merveille de l’amour de Dieu, le caractère sacré de chaque personne humaine. Bien sûr, on sait tout cela, mais le vivre du fond du cœur, c’est super. Le dépliage du chariot, le fait de le pousser au milieu des cailloux, (sa maman pourtant immense, comme lui, n’y arrivait pas)...tout, la joie d’Antoine, son bonheur d’être là malgré les inconvénients... quelle prière aux pieds de la Sainte Famille !Sa maman espérait qu’il guérisse, mais le Seigneur a préféré son oblation...Merci pour tout cela !

Marie-Chantal

Nous avons été en famille, cet été, au festival de Cotignac fêtant les 500 ans des apparitions de la Vierge Marie. Un moment ressourçant et très marquant pour notre famille. Chacun a trouvé sa place dans un groupe de son âge et a pu vivre un moment spirituel avec une soeur ou un frère de Saint Jean.L’ambiance était chaleureuse, joyeuse et fraternelle, une vraie fête de famille à laquelle Marie nous attendait !Les conférences étaient passionnantes et chaque intervenant disponible et enthousiaste pour discuter.

Nous avons tous été très touchés par la procession du 15 août à travers le village de Cotignac.Nous espérons de tout coeur une nouvelle édition l’été prochain !

Adélaïde, Nicolas et leur 5 enfants

De nombreux points nous ont marqués, mon épouse et moi-même, durant ce festival du jubilé : la première chose qui me vient à l’esprit est la messe solennelle du 15 août ; quelle intensité, quelle ferveur avec ces innombrables pèlerins ; le point culminant du jour était toujours la messe sur le grand parvis de l’église, présidée successivement par trois évêques.La procession vers le sanctuaire de Saint Joseph avec les commentaires des oratoires par Mgr Gobilliard ont été autant de moments de recueillement que de détente par son grand talent d’orateur et d’homme de prière. La conférence « Marie, mère du bel amour » était très bien adaptée aux couples et tous les interlocuteurs nous ont vraiment apporté beaucoup dans les deux aspects, l’amour Eros et Agapé. Puis l’atelier « on est pourtant marié pour être heureux » animé par Magali Menut était particulièrement concret et tous les participants ont joué le jeu et se sont volontiers confiés.Pour nous, il y a eu un moment très fort. Nous avons pu appeler mon frère gravement malade (fibrose pulmonaire très avancée) dans le temps libre de l’après-midi du 12 août à l’aide de Whats App avec vidéo, nous avons pu entrer en communication avec lui, lui montrer le site du sanctuaire (il aime beaucoup la Provence et ses cigales) et surtout nous sommes entrés dans la chapelle des demandes de grâces et nous avons prié ensemble. Cela

Festival du Jubilé10 au 16 août

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a été un moment bouleversant pour lui et pour nous. Il nous a quittés le 2 septembre 2019.Les repas au Foyer de la Sainte Famille, en essayant de changer régulièrement de table, nous ont permis de faire une multitude de rencontres très enrichissantes et l’après-midi libre a favorisé la rencontre de pèlerins à la terrasse du magasin, lieu très agréable.Nous avons vraiment ressenti cette atmosphère de la Sainte Famille, « unité, amour et simplicité » tout au long de cette semaine.

Martine et Francis

Quelques lignes pour vous exprimer la reconnaissance à Notre Dame de Grâces de Cotignac, et à toutes les personnes ayant travaillé pour l’organisation des festivités à l’occasion de la célébration des 500 ans du Sanctuaire.Ce fût une occasion imprévue, comme le Seigneur aime nous surprendre, car je ne connaissais rien au sujet de ces apparitions. Une lecture au hasard nous apprit la présence de la Vierge Marie à Cotignac et c’est ainsi que mon fils et moi même, nous décidâmes d’y participer. Ce fut une grande joie d’apprendre les détails de la présence mariale et de Saint Joseph dans cette région, le chaleureux accueil ainsi que le programme adapté à chaque personne selon son projet de voyage. Tout ceci accompagné par la foi chaleureuse de la famille qui eut la gentillesse de nous héberger.Merci encore une fois pour cet effort dont les résultats continueront à vous donner des satisfactions.....

Guadalupe de Castet

Qu’il est doux de revenir chaque année se recueillir à l’endroit même où Marie apparut avec l’Enfant-Jésus pour recevoir les grâces qu’elle veut y répandre. Cette année, j’ai eu la joie d’y être pour le festival du Jubilé. Le rythme enseignement, messe, temps libre, atelier, veillée m’a permis d’approfondir ma relation à Marie et de découvrir de nouvelles facettes de son amour. J’ai particulièrement apprécié le pèlerinage de Notre-Dame à Saint-Joseph avec la récitation des mystères de la Sainte Famille, la procession mariale aux flambeaux, qui est une occasion de témoigner de sa foi en traversant le village derrière la statue de Marie et le concert de Hopen, où j’ai pu chanter et danser pour Dieu. J’ai été renouvelée dans ma foi, mes batteries ont été rechargées pour être porteur de cette espérance qui m’habite, là où je suis. À l’an prochain et merci pour ce beau festival ! Laure

Nous avons passé cet été une merveilleuse semaine en famille à Cotignac. Vivre cette semaine de Jubilé, sur ce lieu saint que nous affectionnons particulièrement, a été comme magique. Chacun de nous y a été très heureux, et pourtant ce n’est pas simple de satisfaire tous les âges (de 16 ans à bb). Chaque âge avait son groupe et ses activités adaptées... les parents ont eu leurs temps ensemble à deux et demi, et en famille également. Des conférences passionnantes, de beaux temps de prière, de belles rencontres et une splendide piscine pour les temps de détente.Ce que nous avons particulièrement aimé c’était de voir nos enfants s’épanouir et s’éclater avec leurs nouveaux amis en Jésus, sous le regard bienveillant de notre petit garçon du ciel. Nous étions tous ensemble.

Ysaure et Bertrand

Le témoignage du groupe des ados ne s’est pas fait attendre puisqu’ils ont préparé, pour le dernier jour du festival, une chanson surpise qui en disait long sur la semaine qu’ils venaient de passer ... voici les paroles (sur l’air de « comment ne pas te louer ») :

Comment ne pas vous demander (x3)Comment ne pas vous demander (x3)Un festivalUn festivalCar onveut se retrouver (x3)Car onveut se retrouver (x3)Au prochain été, SVP (x4)Au prochain été, SVP (x4)

Regarder un peu les adosne sont-ils pas vraiment beauxIls ont tellement adoréon n’peut pas refuser, NON (x4)

Et vous père Jean-FlorentS’il vous plait ne dites pas nonOn est super motivésMême pour les corvées, la vaiselle (x4)

Comme Père Jean Florent vas dire oui,S’il vous plait Injoy revenezOn attend aussi nos chefs, CHEF OUI CHEF !On va s’éclaterMerci les frères, et la soeur, Nicolas, et Sara et Injoy, CHEF LOÏC !

CHRONIQUE DU SANCTUAIRE

Ce 2ème pèlerinage de l’année jubilaire s’adressait au plus de 35 ans et à ceux qui souffrent de solitude. C’est sous un soleil radieux que les pèlerins se sont retrouvés pour cheminer ensemble 3 jours sous la bienveillance maternelle de Notre Dame.

« Je ne savais pas vraiment ce que j’allais trouver en me rendant pour la première fois au pèlerinage des célibataires à Cotignac. Très vite, les rencontres avec Frère Colomban, Frère Jean-Stéphane, Sœur Marie-Emilie et le groupe des célibataires m’ont rassurée et m’ont plongée dans un bain de sympathie, d’authenticité et de grâces dans ce cadre vraiment exceptionnel, où la présence de Maman Marie et de St Joseph est forte.Dans la lignée, les enseignements et les homélies ont été très riches. J’ai même été surprise car les sujets sont là-bas traités sans tabou, avec un naturel vraiment soulageant : nous pouvions parler de tout sans être jugés en étant écoutés, soutenus, accompagnés, guidés, à la fois sur les temps de groupe et sur des temps individuels.Par ailleurs, pour moi qui vis entourée de couples, il a été précieux de rencontrer des femmes et des hommes qui parlent le même langage, avec qui nous avons ce vécu à la fois commun et individuel du célibat. À ce jour, le groupe prolonge d’ailleurs les échanges et les témoignages grâce à un réseau social.Finalement, je me rendais à cette retraite avec de nombreuses questions sur mon célibat, et j’en suis repartie rechargée par une pluie de grâces : des réponses au-delà de mes espérances, des outils à la fois spirituels et concrets avec des points de vue tant masculins que féminins, un pas de géant sur mon chemin personnel et une guérison inattendue !Pour dire, cette retraite m’a tellement relevée et plu que j’ai annulé tous mes rendez-vous du lendemain pour rester un jour de plus!Merci Maman Marie, Merci Jésus, Merci St Joseph, Merci à la communauté Saint-Jean.»

Anne

« Un superbe week-end riche en partages, d’excellents enseignements, un lieu magnifique…Un réel plaisir…La dernière après-midi a été écourtée, hélas, c’était le temps des partages et des ressentis… En tous les cas, ce week-end a été encore un moment de grâces. Merci. »

Florence. « J’ai participé déjà l’an passé au pèlerinage des célibataires..vc’était la première fois ...Et j’y suis revenue cette année ...Il faut dire que j’étais hésitante de venir la première fois par rapport à mon âge...déjà bien avancé 62 ans...et mes quarante ans de célibat !! ...mais je suis

revenue cette année encore et vraiment, j’ai apprécié les enseignements beaucoup plus ciblés sur le célibat, la solitude, qu’en fait-on et pourquoi en sommes-nous là au regard de l’Évangile... Nos blessures du cœur, et les questions que nous avons pu éclaircir en étant accompagnés des frères de Saint-Jean... De beaux échanges, de belles rencontres, des âges et des histoires vécues différents, un célibat, une solitude voulue ou pas. Un monde où certes, la fraternité est à reconstruire. Une belle expérience de comprendre et de voir notre célibat d’une façon plus positive au regard du Christ. Nous sommes rentrés chez nous avec une nouvelle espérance dans le cœur par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie !! »

Véronique

Pèlerinage des célibataires13-15 septembre

En cette année jubilaire, Mgr Jean LEGREZ, évêque protecteur de Mère de Miséricorde (association venant en aide aux femmes confrontées à l’avortement ou voulant « redonner vie » après la perte d’un enfant avant la naissance), a conduit le pèlerinage pour la Vie. Après la demande de pardon pour les péchés commis contre l’innocence dont celui de l’avortement, il s’agissait de se réconcilier avec le Seigneur en lui déposant son fardeau afin que là où se trouvent des peurs, culpabilités, remords, puisse jaillir la vie et de lui offrir les enfants qui n’ont pu voir le jour.

Pèlerinage pour la vie29 septembre

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« Allais-je encore rater une occasion de m’occuper de ce deuil à faire en moi ? Depuis des années que j’ai découvert l’existence de Mère de Miséricorde, je n’ai pas pu prendre le temps d’aller à une seule de leurs sessions, ce qui me rendait triste car je sentais combien cela pouvait être réparateur… Alors quand j’ai vu qu’il existait ce pèlerinage pour la Vie, porté par Mère de Miséricorde, de surcroît en plein Jubilé de Cotignac, quelle joie pour moi de savoir que ce serait enfin un rendez-vous possible ! Joie double, car finalement j’ai pu amener une amie qui m’est chère.L’accueil et le sourire de bienvenue sur le parking nous ont déjà mises en route, car nous nous sommes senties attendues dans une bienveillance fraternelle. Avant de partir sur le chemin, les prêtres de Saint-Jean nous ont présenté les sœurs d’Argentine, 1ère belle surprise sous le regard protecteur de St Joseph. Nous ne connaissions presque personne, mais le groupe qui s’était formé ici, a tout à coup fait corps et a suivi la croix. Dans le recueillement d’oratoire en oratoire, nous avons écouté les magnifiques enseignements préparés par Mgr Legrez qui cheminait avec nous. Les méditations sur la vie de la Sainte Famille, les prières sous une bienveillante miséricorde, ont fait surgir pensées et sentiments liés à ce que nous étions venus chercher : réfléchir sur la maternité, le fait d’être mère et père, parent d’un enfant, le sens de la vie et de la mort.Ce que je peux dire sur mon deuil personnel, c’est que j’ai été marquée par la non-naissance de ma grande sœur et de mon grand frère. Ces âmes que j’aurais tant aimé connaître me manquent, et leur absence sur cette terre a laissé une empreinte sur ma vie, les circonstances de ma conception et de ma naissance. Quand je suis seule et que je prie pour ces petites âmes, c’est parfois douloureux et confus, mais ce jour-là, les émotions ne m’ont pas submergée, car je n’étais pas seule, et nous étions dans la foi, portés par notre prière commune de pèlerins.Les prières ferventes à St. Joseph, à Marie, les dialogues intérieurs avec ces petites âmes m’ont personnellement remplie de joie. Quand nous sommes tous arrivés au sanctuaire Notre-Dame de Grâces et que nous avons allumé nos bougies et inscrits les prénoms de nos tout-petits, la peine dans mon cœur s’était transformée en une grande corbeille d’offrandes, pleine de mercis, de

pardons, de confiance, de promesses, de joie profonde. Merci Seigneur, de l’assurance que tu nous donnes de ton amour et de ton pardon, de la fécondité que tu donnes à nos misères, du réconfort d’avoir pu communier avec les âmes innocentes qui sont dans tes bras, tout près de ton cœur infiniment miséricordieux. »

Isabelle

Paroisse Puget sur Argens5 octobre

Je voulais, au nom de tous les participants de notre paroisse, remercier les frères ainsi que tous les bénévoles pour l’accueil que nous avons reçu samedi.Tout s’est merveilleusement déroulé, grâce à une organisation bien rodée. Seul petit bémol très personnel : pas de disponibilité pour les confessions dans notre planning, car nous avons suivi le conseil de Fr Hubert-Marie en nous rendant à St Joseph.Merci de transmettre nos remerciements à Roberta, qui a été notre témoin du jubilé, et que nous n’avons pas eu le temps de remercier, car la messe allait commencer !Que Notre Seigneur et Notre Dame soient remerciés pour cette journée de grâces !

Claire Moriani13

Le 7 octobre dernier, en la fête de Notre-Dame du Rosaire, une trentaine de frères et soeurs de Saint-Jean du Vicariat Sud sont venus en procession a Cotignac auprès de Notre Dame de Grâces afin de recevoir les dons qu’ Elle veut y répandre en cette année jubilaire. Tous les prieures étaient représentés et ont accompli avec ferveur la démarche jubilaire

en faisant le parcours des Saints sous la houlette de P. Marie-Jean et de fr Nicolas-Marie, en passant la Porte Jubilaire ouverte le 1er décembre 2018 par Mgr Dominique REY, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon. Elle sera refermée le 5 janvier 2020 durant la cérémonie de clôture du Jubilé. P. Louis-Marie a présenté, grâce a son travail important de recherches historiques sur le sanctuaire de Cotignac l’intervention miraculeuse de Notre Dame de Grâces dans l’histoire de la France.

La messe concélébrée par les frères prêtres a clos cette matinée de pèlerinage et a envoyé les frères et soeurs auprès de St Joseph au Bessillon, permettant de bons échanges fraternels sur le chemin parsemé d’oratoires. Les soeurs de Mater Dei arrivées depuis quelques mois d’Argentine au Bessillon ont pu faire connaissance des prieurés du Sud. La ferveur et la simplicité de la joie fraternelle étaient au rendez-vous pour cette belle journée ensoleillée! Merci à Notre-Dame de Grâces et à Saint Joseph d’être venus visiter notre terre de Provence !

Rencontre du Vicariat sud de la Communauté Saint-Jean7 octobre

Pèlerinage des personnes en situation de Handicap19 octobre

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Suite à la météo annoncée défavorable, toutes les personnes avec un handicap physique n’ont pas pu venir, et l’atelier du matin a dû être supprimé. La marche s’est déroulée lentement du monastère jusqu’à l’oratoire de l’Enfant-Jésus, puis le retour s’est effectué en voiture. « Nous sommes une communauté naissante sur l’unité pastorale Etoile Sainte-Marie qui regroupe les paroisses de Biver, Gardanne, Meyreuil et Mimet dans le diocèse d’Aix-en-Provence. Le pèlerinage à Cotignac était l’occasion pour ceux qui étaient disponibles ce jour-là de tisser des liens d’amitié en dehors de nos rencontres mensuelles.À la question : « Qu’avez-vous préféré durant cette journée ? », les participants de notre petit groupe ont répondu à l’unanimité : « TOUT » ! Pour certains, la marche a été une victoire et un encouragement, le repas partagé bien copieux a permis à tous de reprendre des forces. Passer par la Porte Jubilaire en étant tous reliés par le chapelet était un moment de fraternité et d’unité très fort. L’homélie de Christian Poirier a touché les cœurs ainsi que le concert de louange.C’est un grand Merci qui sort des cœurs pour avoir pu vivre tous ensemble ces moments de partage, de joie et d’amour portés par la louange et la présence du Seigneur.

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Et au final : pas une goutte de pluie de toute la journée ! Il a même fait soleil l’après-midi !Nous sommes rentrés les yeux pétillants de bonheur et le cœur rempli de joie.

Université de la Diaconie - Projet ICTUS26 et 27 octobre

J’aimerais vous remercier pour l’accueil qui nous a été réservé par votre équipe, avec beaucoup de professionnalisme et de bonne volonté, de bonne humeur, pour rendre ces deux jours si agréables à vivre à nos participants, dont beaucoup sont en situation de précarité. Ce séjour a été pour eux d’une grande qualité, et c’est grâce à vous que nous y sommes aussi parvenus.

Isabelle

Nous avions prévu d’y passer mais pas d’y rester...Mais les superbes conférences, les homélies..et, à la fin, le service d’accompagnement au tgv ont permis 2 magnifiques rencontres...la bénédiction de la Sainte Famille très particulière sur ces 2 personnes rencontrées...Merci au Frère Jean-Stéphane pour son beau livre qui réalise la synthèse que je souhaitais lire sur l’amour d’amitié de Jésus et Saint Jean.J’invite toute personne un peu proche de St Jean à découvrir ces pages qui avaient déjà été résumées dans les enseignements du mardi soir.Merci, merci pour toutes ces belles choses que la Sainte Famille réalise ici...par ses humbles serviteurs, les frères de la Communauté Saint-Jean, les frères d’aujourd’hui, maintenant...

Marie Chantal

Nous avons eu la grâce et la joie de vivre un magnifique symposium-retraite sur saint Joseph du 1er au 3 novembre derniers. Le thème, dans le contexte de la Toussaint et de l’exhortation apostolique Gaudete et Exsultate du Pape François sur l’appel universel à la sainteté, était : « Avec Joseph fils, époux et père, un

chemin de sainteté pour aujourd’hui ». Ce symposium-retraite fut une belle manière de se préparer l’année 2020 qui sera celle du 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. Le symposium-retraite a été ouvert par l’enseignement de notre évêque Monseigneur Dominique Rey sur la sainteté de Joseph. Des enseignements de qualité, harmonisant théologie et témoignage de vie, ont nourri notre cheminement. De belles et priantes célébrations liturgiques furent source et sommet de ce cheminement. Deux veillées nous ont conduits à recevoir le don de la paternité de saint Joseph et à prier saint Joseph du Bessillon pour la France. Enfin ce fut un beau moment de communion fraternelle et de rencontre dans un amour commun pour la Sainte Famille, en ce lieu béni où elle est apparue.

Frère Jean-Stéphane

Symposium Saint Joseph31 octobre au 3 novembre

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PROCHAINS ÉVÉNEMENTS

Dimanche 8 décembreImmaculée Conception de la Vierge Marie

16h00 : Concert de l’ensemble vocal Quinte & Sens Église St Pierre à Cotignac 17h30 : Vêpres solennelles18h00 : Procession vers le Sanctuaire19h00 : Vin chaud au Sanctuaire

9 au 13 décembreRetraite de l’Avent

Retraite en silence prêchée par le père Samuel-BernardAutour de 3 visages bibliques : Isaïe, Jean-Baptiste et la Vierge MarieDu lundi à 7h au vendredi à 17h

13 au 15 décembreRetraite en confiancePour remettre à la Vierge Marie, « Celle qui défait les nœuds », toutes les difficultés insolubles à vue humaine qui étouffent votre vie : soucis de famille, de santé, de travail, de logement, dépendances, etc.Du vendredi à 16h30 au dimanche à 16h00

24 décembre au 1er janvierVivez Noël auprès de la Sainte Famille

Enseignements quotidiensInscription pour une durée libre

28 décembrePèlerinage pour la vieA l’inttention des enfants morts avant la naissance et pour toutes les victimes innoncentes de notre monde.Rendez-vous à 11h au sanctuaire Notre-Dame des Grâces

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PROCHAINS ÉVÉNEMENTS

7, 8 et 9 févrierRetraite pour hommes

Cette première retraite pour hommes à Cotignac sera prêchée par le père Alain Dumont, membre de la Communauté de l’Emmanuel: une retraite pas comme les autres qui connaît un succès grandissant depuis 2000.Le tourbillon de la vie contemporaine ne favorise pas le silence nécessaire pour se retrouver face à soi-même dans la lumière de Dieu. Cette retraite — en grande partie en silence — tient compte de ce tourbillon en se concentrant sur un week-end, du vendredi soir au dimanche en début d’après-midi pour permettre à chacun de rentrer paisiblement en famille.Elle comprend des enseignements à la fois solides et détendus. De longs temps de réflexion et de prière sont aménagés, ainsi que des lieux d’écoute pour permettre de déposer d’éventuels fardeaux ou d’approfondir des questions personnelles.La retraite s’intitule: « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9). Dieu est en quête de l’homme, de l’homme debout et fier de ce qu’il est en tant qu’homme. La Bible est un réservoir fantastique de figures d’hommes qui se sont laissés enseigner par Dieu sur leur identité masculine. Tous n’étaient pas parfaits, loin de là, mais ils tenaient la main de DIEU, et ils se sont révélés de véritables héros dans le quotidien de leur vie. Ils avaient leurs combats, leurs doutes, leurs questionnements, et Dieu, comme un Père, leur a appris le goût de la victoire alors même que tout semblait se dérober sous leurs pas. Alors nous nous mettons à leur école pour découvrir ce qu’est un homme, un père, un époux, un frère, un ami…