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L’actu des revues Le Débat (Novembre-Décembre 2012) « Un tombeau pour la gauche » - Retour sur les « Gauches françaises ». Entretien avec Jacques Julliard. « Abolir le cumul des mandats ? » - Un débat alimenté par les réflexions de Marc Abélès, Laurent Bach et Guy Carcassonne. « La crise, encore et toujours » - Des interrogations sur l’euro, avec les contributions de Jean-Luc Gréau et Jean de Maillard. Esprit (Décembre 2012) « Refaire les humanités »- Ce dossier s’interroge sur le projet culturel de l’éducation. A l’heure où la culture générale est menacée par les filières professionnalisantes, comment dépasser la coupure entre cultures technique et littéraire, et replacer l’humanisme au cœur du développement personnel ? « Les controverse du mariage pour tous » - L’ouverture du mariage aux couples de même sexe invite à s’interroger sur le mariage lui-même : est-il une célébration de l’amour ou la fondation de la famille ? (Table ronde) Commentaire (Hiver 2012-2013) « Nouvelle enquête sur l’Europe » - Les leçons de la crise, trois ans après le dixième anniversaire de l’euro (Christian Noyer), les difficultés de la gouvernance interétatique (Jacques Lesourne) « Jean-Jacques Rousseau » - A l’occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe, les regards de Pierre Hassner et François Furet sur ses relations à la Nation et à la Révolution française. Projet (Décembre 2012) « Qui décide de ce qui compte ? » - Nos sociétés sont devenues trop dépendantes de l’indice du PIB, qui formate notre conception du monde. Il rassure, même s’il ne dit pas tout. Toutefois il existe des indicateurs alternatifs, une forme de résistance au modèle économique dominant : la richesse peut se mesurer autrement. Cités (dernier trimestre 2012) « Bourdieu politique » - Avec un inédit de Pierre Bourdieu : « Mondialisation et domination » Problèmes économiques (deuxième quinzaine de novembre 2012) « Le pouvoir des Etats en question » - Le sentiment est largement partagé aujourd’hui que les Etats ont perdu une grande partie de leur pouvoir d’agir sur le cours de l’économie. Pourtant la crise leur a donné l’opportunité de réaffirmer leur autorité. Un nouvel équilibre entre le l’Etat et le marché est possible. Nous présentons à partir de début janvier 2013, tous les mois, une sélection d’articles et d’études susceptibles d’intéresser les Secrétariats nationaux. L’intégralité des articles est disponible sur demande au format pdf à la Documentation ou à l’adresse : [email protected] 9 janvier 2013 - n° 1 Lettre éditée par le secteur Documentation du Parti socialiste

L'actu des revues n°1

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Nous présentons à partir de début janvier 2013, tous les mois, une sélection d’articles et d’études susceptibles d’intéresser les Secrétariats nationaux. L’intégralité des articles est disponible sur demande au format pdf à la Documentation ou à l’adresse : documentation@parti - socialiste.fr

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L’actu des revues Le Débat (Novembre-Décembre 2012) « Un tombeau pour la gauche » - Retour sur les « Gauches françaises ». Entretien avec Jacques Julliard. « Abolir le cumul des mandats ? » - Un débat alimenté par les réflexions de Marc Abélès, Laurent Bach et Guy Carcassonne. « La crise, encore et toujours » - Des interrogations sur l’euro, avec les contributions de Jean-Luc Gréau et Jean de Maillard.

Esprit (Décembre 2012) « Refaire les humanités »- Ce dossier s’interroge sur le projet culturel de l’éducation. A l’heure où la culture générale est menacée par les filières professionnalisantes, comment dépasser la coupure entre cultures technique et littéraire, et replacer l’humanisme au cœur du développement personnel ? « Les controverse du mariage pour tous » - L’ouverture du mariage aux couples de même sexe invite à s’interroger sur le mariage lui-même : est-il une célébration de l’amour ou la fondation de la famille ? (Table ronde)

Commentaire (Hiver 2012-2013) « Nouvelle enquête sur l’Europe » - Les leçons de la crise, trois ans après le dixième anniversaire de l’euro (Christian Noyer), les difficultés de la gouvernance interétatique (Jacques Lesourne) « Jean-Jacques Rousseau » - A l’occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe, les regards de Pierre Hassner et François Furet sur ses relations à la Nation et à la Révolution française.

Projet (Décembre 2012) « Qui décide de ce qui compte ? » - Nos sociétés sont devenues trop dépendantes de l’indice du PIB, qui formate notre conception du monde. Il rassure, même s’il ne dit pas tout. Toutefois il existe des indicateurs alternatifs, une forme de résistance au modèle économique dominant : la richesse peut se mesurer autrement.

Cités (dernier trimestre 2012) « Bourdieu politique » - Avec un inédit de Pierre Bourdieu : « Mondialisation et domination »

Problèmes économiques (deuxième quinzaine de novembre 2012) « Le pouvoir des Etats en question » - Le sentiment est largement partagé aujourd’hui que les Etats ont perdu une grande partie de leur pouvoir d’agir sur le cours de l’économie. Pourtant la crise leur a donné l’opportunité de réaffirmer leur autorité. Un nouvel équilibre entre le l’Etat et le marché est possible. Nous présentons à partir de début janvier 2013, tous les mois, une sélection d’articles et d’études susceptibles d’intéresser les Secrétariats nationaux. L’intégralité des articles est disponible sur demande au format pdf à la Documentation ou à l’adresse : [email protected]

9 janvier 2013 - n° 1 Lettre éditée par le secteur Documentation du Parti socialiste

Sitographie Ces fractures idéologiques qui expliquent la paralysie de l'UMP Pour Anne-Sophie Petitfils (chercheuse en sciences politiques et spécialiste des réseaux militants à droite), la fissure à l’intérieur de l’UMP s’est « restructurée dès 2005 ». « La refondation des droites à partir de 2002 a modifié la donne et intégré, localement, des militants venus de la droite extrême (Front national, Charles Pasqua). « Pas d'alliance électorale avec le FN », répètent les dirigeants de l’UMP. Tout en défendant leur ligne du « ni-ni » (ni FN, ni PS) en cas de duel entre l’extrême droite et la gauche aux élections. Mais là aussi, les discours diffèrent. « La gauche ou le Front national, c ‘est exactement la même chose », a estimé Christian Jacob, le patron des députés UMP, en parlant des législatives partielles de décembre « L’ascension de Guillaume Peltier, issu de l’extrême droite, montre bien de quel côté penche désormais le parti », estime Gilles Richard (historien, spécialiste de l’histoire des droites), qui cite aussi l’exemple de Michèle Tabarot, actuelle secrétaire générale de l’UMP et fidèle soutien de Copé. Fille d'un ancien dirigeant de l'OAS ! elle a de Gaulle en horreur….Certains pensent ainsi, comme Bruno Le Maire l’expliquait à Mediapart, que « les valeurs, les mots de l’UMP ne sont pas ceux du Front national » et que « si l’UMP se perd dans ce marécage de la discussion avec le FN, elle perdra tout »…. Médiapart 10 décembre 2012 « L’UMP est confrontée à un risque d’explosion »… La droite française sort dynamitée du dernier quinquennat. Entre 2007 et 2012, le centre a disparu, l'UMP a perdu toutes les élections intermédiaires ainsi que la présidentielle. Et elle a échoué à ce dernier scrutin dans les pires conditions car elle ne sait pas dire aujourd'hui si elle doit cette défaite à un déficit de droitisation ou, au contraire, à un excès…. La doctrine de Buisson, c'est l'échec assuré de la droite. Elle la conduit à déserter les thèmes qui font sa force : l'ouverture au monde, l'Europe, la croissance, l'innovation, la refonte de l'Etat, la liberté individuelle, la responsabilité... A un moment où l'histoire lui tend les bras, la droitisation l'enferme sur un terrain identitaire fait d'hostilité à l'Europe, à l'entreprise, un terrain archaïque où elle n'aura jamais mieux à proposer que le FN.

La lecture de la carte électorale depuis cinq ans est instructive : l'UMP s'est effondrée à l'Ouest, où les centristes naguère régnaient en force. Elle a disparu des centres urbains où vivent nombre d'actifs, appartenant aux classes d'âge intermédiaires, créateurs économiques et culturels, aux revenus moyens et supérieurs. Son orientation droitière amènera l'UMP a s'enliser dans des territoires qu'elle disputera au FN, au risque de perdre sa raison d'être… Interview de Dominique Reynié par Françoise Fressoz, www.lemondre.fr/politique 19 novembre 2012 La géographie des votes aux élections internes de l’UMP… Premier enseignement : l’effacement assez manifeste des anciennes familles de la droite … Avec 27,8% des voix, la Droite forte arrive en tête dans 60 départements en métropole. Plus que les autres motions, elle bénéficie d’un véritable équilibre territorial puisqu’elle est en tête dans 37 départements qui ont choisi Jean-François Copé et 23 qui ont préféré François Fillon, L’assise de la Droite Sociale renvoie, avec certes des exceptions et des imperfections, peu ou prou à la carte de la France pro-européenne. Les référendums de Maastricht et de 2005 avaient donné à voir une géographie très particulière opposant les espaces euro-sceptiques aux territoires plus ouverts et favorables à la construction européenne. Parmi ceux-ci se distinguaient les régions catholiques : Bretagne, Pays de la Loire, Sud et Est du Massif Central, toute une partie de Rhône-Alpes et l’Alsace-Moselle. A cela s’ajoutait Paris. On constate que bon nombre de ces départements figurent parmi les

principales zones de force de la motion de la Droite sociale, qui a donc puisé une bonne partie de ses forces dans cette matrice catho-pro-européenne, dont Laurent Wauquiez est lui-même issu…. Fusion entre l’aile libérale et les humanistes qui ont décidé de se présenter sous une même bannière, celle de la France Moderne et Humaniste , n’a pas pour autant permis de s’imposer dans toutes les zones occupées jadis par l’UDF et DL, dont bon nombre des transfuges de 2002 ont pourtant contribué à la constitution de l’UMP et se sont regroupés dans cette motion. De la même façon, la motion gaulliste réalise un résultat très moyen. Si l’on ajoute le score de cette motion à celui de la famille centriste et libérale, on obtient moins d’un tiers des adhérents alors que ces deux motions regroupaient pourtant dans leurs composantes les anciens du RPR, de Démocratie Libérale et de l’UDF pour certains….

Constat, qui renseigne bien sur le fait que le centre de gravité de la base militante soit clairement ancré à droite, il n’y a que dans douze fédérations que le total des deux motions les plus droitières n’atteint pas le score de 30%. http://www.atlantico.fr/rdvinvite/tous-enseignements-geographie-votes-aux-elections-internes-ump-jerome-fourquet 5 décembre 2012

"Le FN, première force d'opposition au pouvoir" Dominique Reynié Aujourd'hui, le FN est potentiellement le premier parti de France. Rappelons qu'il a fait son meilleur score avec Marine Le Pen le 22 avril dernier, avec 6,4 millions de suffrages, recueillant un million de voix de plus que son père et Bruno Mégret avaient ensemble réuni en 2002. L'association d'une crise économique et sociale avec une déstabilisation des partis de gouvernement peut faire franchir au FN une étape supplémentaire, faisant de lui la première force d'opposition au pouvoir…. On pourrait voir apparaître un frontisme municipal et la constitution de quelques fiefs qui permettraient au FN de soigner une clientèle militante et électorale, d'autant que Marine Le Pen a restauré et modernisé le parti en ce sens…. www.lejdd.fr/Politique 9 décembre 2012

Les villes que le FN pourrait conquérir lors des municipales de 2014 Si le Front National est devenu, 40 ans après sa création, une force politique de premier plan, l’absence d’ancrage local continue de constituer l’une des principales faiblesses du FN. Dans ce contexte la conquête de plusieurs villes lors des élections municipales de 2014 a été clairement affichée comme l’un des objectifs du mouvement… L’analyse de l’Ifop sur la base des résultats du second tour des élections législatives fait paraître que des potentialités existent pour le Front National dans la perspective des élections municipales de 2014. Nous avons en effet répertorié 77 communes de plus de 4 000 habitants dans lesquelles le Front National a franchi la barre des 40 % au second tour. Dans 17 d’entre elles, le parti de Marine Le Pen a même atteint ou dépassé les 50 % (comme aux Saintes-Maries-de-la-Mer : 72 % ; à Tarascon : 57,4 % ; à Hénin-Beaumont : 55,1 % ou bien encore à Cogolin : 52,7 %). Le score se situe entre 45 % et 49,9 % dans 24 communes et entre 40 % et 44,9 % dans 36 autres. S’il s’agit en majorité de communes de taille modeste, 13 d’entre elles (Hénin-Beaumont, Istres, Aubagne, Cavaillon, Fréjus, Forbach, Saint-Priest etc...) dépassent les 20 000 habitants, leur basculement au Front National pourrait donc constituer un évènement politique d’importance…. http://www.atlantico.fr/rdvinvite/ces-villes-que-fn-pourrait-conquerir-lors-municipales-2014-ifop-jerome-fourquet 4 octobre 2012.

Social et Economie

"Considérer la protection sociale comme un investissement, Alternatives Economiques : Entretien avec Nicolas Duvoux, sociologue, maître de conférences à l'université Paris Descartes (décembre 2012)

Encore une fois, une stratégie qui chercherait à résoudre la question sociale en la traitant population par population a toutes les chances de créer des phénomènes de vases communicants préjudiciables à une refonte de nos politiques de solidarité. Par exemple la meilleure politique de soutien aux retraites est-elle de revaloriser les pensions, ou plutôt de permettre aux femmes de travailler davantage par la mise en place de services publics de la petite enfance, et ainsi de cotiser davantage et d'avoir des carrières moins mitées ? …On peut identifier plusieurs problèmes. Le premier est la sous-utilisation chronique de la force de travail des salariés vieillissants. La Finlande a réussi à pallier cette difficulté par une stratégie résolue… mais aussi par une rémunération plus équilibrée entre les différentes générations présentes sur le marché du travail. Peut-être faut-il s'appuyer sur le principe "à travail égal, salaire égal" pour diminuer l'incitation des employeurs à se débarrasser de salariés âgés qui coûtent cher, et favoriser la formation tout au long de la vie pour permettre un déplacement progressif à l'intérieur de la hiérarchie salariale…. http://www.alternatives-economiques.fr/-considerer-la-protection-sociale-comme-un-investissement Arcelor Mittal, espoirs et obstacles d’un syndicalisme sans frontières (mai 2012) Gandrange, puis Florange, en France ; Liège, en Belgique ; Schifflange, au Luxembourg : trois sites sidérurgiques où Arcelor Mittal a décidé de fermer des installations…la défense et la conquête des droits salariaux ne peuvent s’arrêter aux frontières. Mais, dans la pratique, le syndicalisme transnational s’avère un casse-tête…. Alors que l’Europe est marquée par une désyndicalisation croissante de ses salariés, on assiste à une européanisation du mouvement syndical, observe Hans-Wolfgang Platzer, professeur d’études politiques à l’université de Fulda. La crise a favorisé un rapprochement entre les organisations, car les restructurations permanentes des groupes ne peuvent être appréhendées que de manière transnationale » M. Michael Bach, chargé du suivi des entreprises pour IG Metall, le syndicat allemand de la métallurgie, reconnaît qu’il n’avait « jamais vu de solidarité européenne. En Allemagne, Brême a profité de la fermeture de sites belges. Mais maintenant, chacun a assimilé le fait qu’il peut être le prochain à voir son site fermer. Cette insécurité soude les travailleurs qui s’opposent à la stratégie de l’entreprise au niveau européen ». Dans le secteur sidérurgique, un récent exemple européen trotte dans la tête de M. Jespers : « Lors d’une réunion avec les responsables politiques de la Grande Région , j’ai appris que le Land allemand Rhénanie-Palatinat et les syndicats étaient parvenus à se liguer pour obtenir 71 % des actions d’un site sidérurgique. Mittal a fini par revendre ses parts. Le Land, associé à des banques locales, les a En Europe, il y a des cas où ça peut marcher. Inspirons-nous les uns des autres. » http://www.monde-diplomatique.fr/

Questions de société

Les questions que le projet de loi sur le mariage pour tous ne règle pas (15 décembre) PMA, GPA, adoption, statut du coparent, du beau parent: le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera examiné fin janvier à l'Assemblée laisse en suspens de nombreuses problématiques….Ce projet de loi rend possible l’adoption conjointe d’un enfant par les deux époux mais aussi l’adoption de l’enfant du conjoint: «On estime aujourd’hui que 30 à 40.000 enfants [conçus par exemple par procréation médicalement assistée ou par gestation pour autrui, vivent dans des couples homosexuels et n’ont qu’un seul parent. Eux pourront être adoptés » …Selon Irène Théry, il faudrait en outre ouvrir l’adoption aux couples non mariés: «On n'a pas rénové l'adoption depuis 1966. Alors que le législateur revient sur elle pour la première fois et propose une vraie modernisation, il serait paradoxal d'entériner des dispositions obsolètes. Il n'est plus nécessaire d'être marié pour avoir les mêmes droits de filiation. On est passé d’une famille fondée sur le mariage à une famille fondée sur la filiation.» www.slate.fr/story/65623/questions-projet-loi-mariage-gay.

International

Le Japon à l’heure du virage nationaliste : « Rêve chinois » contre « fierté nippone »… Le Parti libéral démocrate (PLD) dispose de la majorité absolue des sièges et rassemble les deux tiers des élus Cette « super majorité » inquiète particulièrement les pacifistes, le chef de file du PLD et futur premier ministre Abe Shinzo ayant inscrit dans son catalogue de campagne la révision de la Constitution et l’essor des dépenses militaires…. C’est effectivement autour d’un discours musclé et aux accents nationalistes que le PLD a su mobiliser, promettant le retour d’un Japon « fier de lui-même », selon l’expression de M. Abe, apte à parler haut et fort aux voisins chinois et coréens…. Le discours nationaliste et va-t-en guerre du nouveau premier ministre nippon suffira-t-il à faire passer ce programme ? Il est, en tout cas, fort dangereux. D’autant que, du côté chinois, Xi Jinping a mis en avant ce qu’il nomme le « rêve chinois » de régénération du pays. « Ce rêve, a t-il précisé, peut être considéré comme le rêve d’une nation forte, et pour les militaires, c’est le rêve d’une armée forte. Nous devons atteindre le grand renouveau de la nation chinoise, et nous devons assurer l’union entre un pays prospère et une armée forte. » …Un « rêve » qui peut tourner au cauchemar dans une région où les dépenses militaires ne cessent de grimper et où les provocations succèdent aux provocations. http://blog.mondediplo.net/2012-12-17-Le-Japon-a-l-heure-du-virage-nationaliste