85
dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur (514) 251-9023 Adresse électronique Site internet <.afeas.qc.ca Association féminine d'éducation et d'action sociale L'AFEAS en 1999-2000 ses orientations ses activités ses positions / Propositions adoptées par les membres au congrès / Rapport de la présidente provinciale / Rapport d'activités de l'Association Janvier 2001

L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

dFEflS

Siège social5999, rue de MarseilleMontréal (Québec)H1N 1K6Téléphone(514) 251-1636Télécopieur(514) 251-9023Adresse électronique

Site internet<.afeas.qc.ca

Association féminine d'éducation etd'action sociale

L'AFEAS en 1999-2000

• ses orientations• ses activités• ses positions

/ Propositions adoptées par les membres au congrès/ Rapport de la présidente provinciale/ Rapport d'activités de l'Association

Janvier 2001

Page 2: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

NOS COMMANDITAIRES

3 4 E CONGRÈS PROVINCIAL

ÛFEflSActivités femmes d'ici...

Éclair du nouveau millénaire !

COMMANDITAIRES PARTENAIRES

G r a T e 1 & F i l s

COMMANDITAIRES ASSOCIÉS

DeSenesMatérid d'artiste «t encadtcount

Chicoutimi

COMMANDITAIRES MÉDIAS

CJMPInformationT.V.A.

•ses*

LUNDI

Page 3: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

NOS COMMANDITAIRES

34 E CONGRES PROVINCIAL

flFBIS rActivités femmes d'ici...

Éclair du nouveau millénaire !

COMMANDITAIRES PRÉSENTATEURS

QEIAIR directALCAN

COMMANDITAIRES COLLABORATEURS

LE

MONTAGNAISSAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN

LUNETTERIE

NEWLQOK

COMMANDITAIRES MAJEURS

bfl PERK1NSGroupe Cascades

Page 4: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

TABLE DES MATIÈRES

PRÉSENTATION PROPOSITIONS

INTRODUCTION 6

PROPOSITIONS ADOPTÉES (CONGRÈS AOÛT 2000)• Travail invisible/travail au foyer 7

Poursuite des travaux sur le travail au foyer 10Allocation pour travail au foyer w

• Santé et services sociaux ilGratuité de dépistage des maladies du sein il 12Fermeture d'hôpitaux psychiatriques 12 14Appellation «résidente et résident» 14 15Trousse d'information pour aidantes et aidants 15 16Support aux aidantes et aidants 16 nFonctions de la Commissaire aux plaintes en santé etservices sociaux 18- élargissement des fonctions 21- rôle de surveillance 21- interventions auprès du réseau 21- interventions sans plaintes 21Plantes médicinales 22 23Aliments transgéniques 23- étiquetage '.. 26-suivi 26-information 26

• Conciliation travail/famille 27Congés parentaux et prestations de maternité 27- création d'un régime québécois d'assurance parentale 31-congé maternité pour toutes les femmes 31-assurance parentale vs assurance-emploi 31- calcul de l'indemnisation hebdomadaire d'assuranceparentale 31

-congéparental pour un 3ième enfant 32- durée et prestation du congé parental 32-congé de paternité 32-prestationpendant congé'maternité 32Allocation de maternité 33 34Congés pour responsabilités familiales 34 35Organisation du temps de travail 36 37

• DiversDirective administrative du Mouvement Desjardins 38 38Patrimoine familial : cas d'inaptitude 39 39

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE (CONGRÈSAOÛT 2000) 41RAPPORT DES ACTIVITÉS (CONGRÈS AOÛT 2000) 59

Page 5: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

INTRODUCTION

En août 2000, cinq cents membres de l'Association féminine d'éducation et d'actionsociale (AFEAS), réunies en congres annuel, discutaient de plusieurs propositions tou-chant principalement la reconnaissance du travail invisible ou non rémunéré des fem-mes, la santé, le régime d'assurance parentale et la conciliation travail/famille. Durantces assises, les déléguées adoptèrent plusieurs propositions. La présentation et le libellé deces propositions, ou prises de position, se retrouvent dans la première partie du présentdocument. Les déléguées présentes à ce congrès ont également adopté les rapports de laprésidente et des activités de l'AFEAS en 1999-2000 que l'on retrouve dans les deuxième ettroisième parties de ce même document.

Présentement, plus de 17000 Québécoises désireuses d'améliorer les conditions de vie desfemmes et de défendre leurs droits font partie de l'AFEAS. Elles sont membres de 430groupes locaux repartis en 12 régions et rattachés à une organisation provinciale. Depuisplus de 35 ans, les membres de l'AFEAS participent activement à la vie de leur commu-nauté, contribuent aux changements de mentalités et revendiquent la mise en place demesures susceptibles d'améliorer la situation des femmes et d'éliminer toute discrimina-tion à leur endroit.

Fortes des prises de position issues des congrès annuels, les membres de l'AFEAS passent àl'action pour en réclamer la mise en application. Elles souhaitent vivement que lesautorités interpellées par ces demandes en reconnaissent le bien-fondé et prennent lesdécisions nécessaires pour corriger les lacunes identifiées.

Page 6: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

TRAVAIL AU FOYER

Dès 1977, lors de son assemblée générale, l'Association féminine d'éducation et d'actionsociale demandait la reconnaissance sociale du travail au foyer et l'intégration destravailleuses au foyer au Régime des rentes du Québec. Depuis ce temps, l'AFEAS déploiedes énergies considérables afin d'obtenir la reconnaissance du travail au foyer. De plus,elle identifie les lieux où le travail invisible, non rémunéré, des femmes est présent afind'en faire reconnaître la valeur sociale et économique.

Travail au loyer et travail invisible, non rémunère, de quoi parie-t-on au juste? Selonl'AFEAS, le travail au foyer se caractérise par deux aspects tout en ne se limitant pas à larésidence familiale : les aspects privé et social.

• L'aspect privé englobe la production domestique de biens et services entre person-nes autonomes: entretien du foyer, confection des repas, courses. Ces tâches sonteffectuées pour soi-même ou au bénéfice de personnes autonomes : conjoint, con-jointe, grands enfants ou autres adultes.

• L'aspect social englobe :le rôle parental auprès des enfants : les mettre au monde, les éduquer, voir à leurentretien et leur santé, en prendre soin au quotidien, faire le suivi des travauxscolaires.

le rôle de dispensatrice ou dispensateur de soins (aidante et aidant) auprèsd'adultes non autonomes de façon temporaire ou permanente : donner des soinspersonnels d'hygiène et médicaux requis par la condition des personnes et aider àla gestion de leurs affaires personnelles.

Le travail invisible, non rémunéré, comprend l'ensemble du travail au foyer accompliau sein de la famille et du bénévolat réalisé dans la communauté, quel que soit lestatut de la personne : travailleuse ou travailleur au foyer, sur le marché du travail, auxétudes ou en recherche d'emploi, retraitées et retraités. Dans les pays du tiers-monde, ilcomprend aussi le transport de l'eau, la production agricole et artisanale liée à la surviede la famille.

Lorsque nous parlons de travail au foyer, il s'agit des femmes ou des hommes qui demeu-rent au foyer et y accomplissent les tâches inhérentes. C'est du travail invisible. Au Québec,

Page 7: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

35% des femmes et 6% des hommes se déclarent travailleuses et travailleurs au foyer àtemps plein.

Lorsque nous parlons du travail invisible, non rémunéré, il est alors question autant despersonnes qui demeurent au foyer que celles qui sont sur le marché du travail. Dans lesdeux cas elles font du travail invisible, sauf qu'elles n'ont pas la même reconnaissancesociale et économique.

Celles qui travaillent au foyer seulement ne sont pas rémunérées pour un emploi. Ellesn'ont donc pas accès aux garderies à 5$, tout en voyant leur allocation familiale dimi-nuée au profit de ces garderies. Elles ne peuvent pas contribuer aux régimes publicscomme le Régime des rentes du Québec, ni bénéficier des programmes offerts aux em-ployées rémunérées: assurance-emploi, assurance parentale, congé de maternité, santé etsécurité au travail...

Selon l'économiste Ruth Rosé, la majorité des mères continuent de concilier travailrémunéré et travail invisible et ne veulent pas renoncer à leur indépendance financièreobtenue après des années d'efforts. Quand elles arrêtent de travailler à l'extérieur pourdemeurer au foyer, elles perdent leur ancienneté, ne peuvent continuer à cotiser au RRQet, éventuellement, devront se recycler pour retourner sur le marché du travail.

Toutefois des tendances s'observent. Il y a une dizaine d'années, les femmes étaient fièresde pouvoir concilier famille et travail rémunéré. Aujourd'hui, elles ont l'impression decourir sans arrêt et de remplir ces deux rôles à moitié. Il leur est impossible de s'accorderdu temps pour elles-mêmes.

On note aussi que de plus en plus de jeunes diplômées universitaires abandonnent pourquelques années une carrière valorisante afin de s'occuper de leur famille à plein temps.Lorsqu'elles désirent retourner sur le marché du travail, il leur est difficile d'expliquer etfaire comprendre cet arrêt dans leur curriculum vitae parce qu'elles ont accompli untravail non valorisé socialement.

Dans ses démarches pour faire reconnaître la valeur sociale du travail au foyer, PAFEASréclame de l'État des avantages tangibles, un soutien concret au rôle social (parental etdispensatrice, dispensateur de soins) assumé par les personnes qui souhaitent se consacrerà leur famille, particulièrement quand les enfants sont en bas âge. C'est un choix que lesgouvernements doivent faire. Il est temps de poser un geste concret envers la travailleuseou le travailleur au foyer à temps plein en lui accordant, entre autre, le même montantque celui donné aux garderies publiques.

8

Page 8: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES \-

L'AFEAS a réclamé pour la travailleuse ou le travailleur au foyer un accès aux mesuressociales rattachées au travail rémunéré (Régime de rentes du Québec, congés de maladie,indemnités d'accident de travail), des allocations familiales universelles, une allocationuniverselle de maternité, un crédit d'impôt remboursable pour frais de garde. En 1992,l'AFEAS demandait d'accorder au parent, pour chaque enfant qu'il garde, une subventionégale à celle qu'il verse à la garderie pour une place/enfant.

Malgré une progression des mentalités et unepremière victoire légale, en juin 1989 avecl'adoption de la Loi sur les droits économiques des conjoints qui rendait obligatoire lepartage des biens acquis durant le mariage en cas de dissolution de celui-ci (reconnais-sance tangible de la valeur économique du travail au foyer), la reconnaissance économi-que et sociale du travail au foyer est toujours à obtenir de la part de l'État. Il est doncimportant d'en faire à l'AFEAS un dossier prioritaire et de poser des actions concrètes.

La reconnaissance du travail invisible, non rémunéré, permettrait la revalorisation despersonnes qui l'accomplissent. En effet, comment accepter la violation des droits desfemmes et des hommes si leur rôle au sein de leur communauté est jugé essentiel à sondéveloppement et à sa survie? La reconnaissance de cette contribution, à la fois sociale etéconomique, a des impacts majeurs non seulement sur le plan individuel ou de la famillemais aussi des sociétés en général.

Tout en revendiquant aux deux paliers de gouvernement (tëdéral et provincial) desmesures sociales, fiscales et économiques pour les femmes et les familles québécoises,l'AFEAS s'allie, depuis une vingtaine d'années, aux groupes canadiens et internationauxqui demandent cette reconnaissance pour toutes les femmes du monde. Pour l'AFEAS etses membres, c'est une question de justice sociale qui déborde la scène québécoise etcanadienne.

En 1995, année de la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, plusieurs pays, dontle Canada, s'engageaient avec l'adoption de la résolution #2046, à développer des méca-nismes et à adopter des politiques qui permettent de mesurer et de reconnaître ce travailinvisible des femmes. Depuis, avec les coupures dans les réseaux de la santé et de l'éduca-tion, nous assistons plutôt au transfert d'une importante partie du travail rémunéré versdu travail non rémunéré ou invisible habituellement assumé par les femmes.

Page 9: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Propositions adoptées

Poursuite des travaux de VAFEAS sur le travail au foyer

Nous demandons à l'AFEAS :• De traiter les dossiers «Travail au foyer» et «Travail invisible des femmes» de

manière distincte.

• De revendiquer la reconnaissance mate'rielle, monétaire, sociale et politique dutravail au foyer.

• De continuer à réclamer pour les personnes travailleuses au foyer, les diversesmesures déjà identifiées et approuvées par les membres : accès à des rentes deretraite, à des services de garde, à des mesures d'insertion en emploi, allocations oucrédits d'impôt remboursables pour la garde des enfants ou les soins aux personnesmalades ou âgées, mesures en cas d'accidents de travail.

• De déterminer comme dossier prioritaire la reconnaissance économique et socialedu travail au foyer.

• D'entreprendre des actions concrètes dès cette année dans le dossier de la recon-naissance du travail au foyer.

Allocation pour travail au foyer

m Nous demandons au gouvernement du Québec de donner aux mères ou aux pèresde famille qui sont à la maison, en reconnaissance du travail effectué auprès deleurs enfants, le même montant que celui donné aux garderies publiques.

10

Page 10: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Gratuité du dépistage des maladies du sein

Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes,En 1999,18700 canadiennes apprenaient qu'elles souffraient d'un cancer du sein, dont4500 au Québec. Les statistiques démontrent qu'encore trop de femmes meurent chaqueannée des suites d'un cancer du sein : 5400 femmes au Canada, dont 1450 au Québec.

Oui, des femmes meurent encore de cette maladie. Cependant, si le cancer du sein estdiagnostiqué tôt, le taux de survie est très élevé et les interventions chirurgicales moinsmutilantes. C'est pourquoi le dépistage précoce est si important.

Le dépistage

On utilise trois moyens de dépistage du cancer du sein : Pauto-examen des seins (AES),l'examen clinique et la mammographie. Il faut savoir que la mammographie n'offre pasune garantie totale. Les seins d'une jeune femme sont plus denses que ceux des femmesplus âgées. Les rayons X ne peuvent donc pénétrer les tissus aussi facilement. Cela rendplus ardue la tâche du radiologiste qui doit interpréter le mammogramme.

La mammographie est utilisée à deux fins :Dépistage: pour détecter les tumeurs dès les premiers stades de développement.Diagnostic: pour faciliter le diagnostic dans les cas de problèmes mammairesprésumés ou déclares.

Accessibilité à la mammographie

Un programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) a été mis sur pied, parle ministère de la Santé, au printemps 1998 pour les femmes de 50 à 69 ans. Ces dernièresont la possibilité de passer une mammographie de dépistage gratuitement aux deux ans.Les femmes de 50 ans et moins qui désirent passer une mammographie de dépistage,doivent en assumer les frais (environ 85 $) puisque l'assurance-maladie n'assume pas cescoûts à moins qu'elles ne soient exposées aux facteurs de risques reconnus (antécédentsfamiliaux).Un grand nombre de femmes n'ont pas l'argent nécessaire pour défrayer cetexamen. Par conséquent, elles s'en privent et s'exposent ainsi à découvrir une pathologieplus tardivement.

Actuellement, toutes les femmes, y compris celles de moins de 50 ans, ont accès gratuite-ment à une mammographie diagnostique.

111

Page 11: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES [-

Proposition adoptée

Gratuité du dépistage des maladies du sein

• Nous demandons à la ministre de la Santé et des Services sociaux du Québecd'assurer la gratuité de tous les moyens de dépistage des maladies du sein (mam-mographie, thermographie et autres) aux femmes de tous âges.

Fermeture d'hôpitaux psychiatriques

Désinstitutionnalisation des personnes souffrant de troubles mentauxLes changements survenus au cours des dernières années au plan démographique,scientifique et technologique et des finances publiques ont eu des répercussions importan-tes sur le système sociosanitaire. Un des changements majeurs est la volonté de maintenirles personnes dans leur milieu de vie «naturel» le plus longtemps possible. À cet égard onprivilégie la prestation des soins et des services dans le milieu naturel plutôt qu'en institu-tion. Dans ce contexte, la famille est devenue un partenaire important du réseau de lasanté et des services sociaux mais, en même temps, un usager nécessitant des servicesparticuliers.

En 1989, le ministère de la Santé concluait qu'il fallait amorcer un virage pour diriger lesressources financières vers la communauté plutôt que vers le milieu hospitalier. Malheu-reusement, ça n'a pas vraiment été réalisé.

En 1997, le ministère reprend les mêmes orientations : inverser les proportions financières(à cette date, 60% des montants sont dirigés vers les hôpitaux et 40% vers les ressourcescommunautaires), diminuer de moitié les lits disponibles en psychiatrie, écourter considé-rablement la durée de séjour dans les hôpitaux psychiatriques. On promet même auxfamilles et à l'entourage un suivi quasi personnalisé de leur cas et des services de gardien-nage accrus.

Malgré diverses mesures mises en place pour soutenir les familles dans leur rôled'aidantes, des études ont démontre que les services s'avèrent insuffisants. Les familles seretrouvent épuisées et démunies devant la lourdeur de la tâche et le manque de soutien.La continuité dans les soins est loin d'être assurée. Le répit aux proches est sous développé.Les liens entre les établissements publics et les ressources du milieu sont trop minces.

12

Page 12: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES \-

Les personnes psychiatrisées sont trop laissées à elles-mêmes et leur insertion dans lacommunauté n'est pas un succès. Plusieurs se retrouvent à la rue, créant une autre classede sans abri. Des cas lourds se retrouvent dans les ressources pour sans-abri qui ne sontpas équipées pour les recevoir, gérer des crises, etc. Le milieu de l'itinérance n'est pas unlieu de convalescence.

Besoins de la personne souffrant de maladie mentale et de sa famille

Ces malades ont besoin de stabilité. Les trimballer d'un centre à l'autre, pour eux commepour la famille, constitue un bouleversement. Ces gens peuvent et doivent être soignés.

Le fait de se retrouver chez soi peut aider de nombreux patients, mais quand le «chez-toi», c'est la rue...

Pour bien des familles, souvent des personnes très âgées, la «désins» rouvre de vieillesblessures, remue de douloureux souvenirs, provoque de l'insécurité. La famille, ce n'estpas une solution. C'est une voie de service pour le gouvernement alors que les famillessont vieillissantes au Québec.

Les femmes aidantes vivent un grand sentiment d'impuissance face aux nouvelles respon-sabilités qui leur incombent, voire de la frustration d'avoir été mises devant le fait accompli et laissées sans aucune aide.

Transformation du système

Depuis 199U la clientèle de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte demaladie mentale (FFAPAMM) composée uniquement de proches épaulant des personnesatteintes de troubles sévères et persistants, a augmenté de 131%. Par contre, l'aide finan-cière est loin de progresser au même rythme. Le secteur de la santé mentale représente0,3% du budget global de la santé.

Des situations se vivent présentement. Dans les Bois-Francs, la fermeture complète del'hôpital St-Julien (500 patients) a amené la création d'un réseau de familles d'accueil, derésidences à surveillance continue (24/24,7/7). Il faut en créer alors qu'on venait toutjuste d'en fermer... Les personnes malades qui ne peuvent vivre et fonctionner dans un telréseau (déficiences intellectuelles et problèmes psychiatriques plus lourds) seront inté-grées dans les CHSLD et centres hospitaliers des régions administratives avoisinantes.

La «désins» est aussi un grand dérangement pour le personnel qui a toujours travaillé enmilieu fermé. Sortir de l'hôpital et travailler dans des petites résidences modifie les façonsde faire.

Page 13: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

moposmoas ADOPTÉES |-

Selon la FFAPAMM: «Pour que la politique de santé mentale réussisse, il faut instau-rer de réels programmes de suivi des malades, encadrer l'individu sur le terrain,développer une gamme de services adaptés à chaque clientèle. Il faut des centres decrise pour permettre au malade de s'y rendre plutôt que d'échouer à l'urgence. Celaéviterait un retour en institution. Déplus, un effort doit être fait pour faire connaî-tre les ressources déjà existantes».

Proposition adoptée

Fermeture d'hôpitaux psychiatriques

m Nous demandons à la ministre de la Santé et des Services sociaux de se penchersérieusement sur les conséquences et effets nocifs actuels d'un tel mouvement dedésinstitutionnalisation et de mettre en place un encadrement spécifique ou descentres spécialisés capables de recevoir ces personnes atteintes de maladie mentaleet de leur administrer les soins adéquats et que le gouvernement débloque l'argentnécessaire pour un bon fonctionnement.

Appellation «résidente» et «résident»

La loi sur les services de santé et services sociaux utilise le terme officiel de «usagère-usager» pour désigner les personnes utilisant les services de santé et sociaux incluant lesrésidentes et résidents de centres pour personnes âgées ou fragilisées.

Tenant compte du fait qu'il existe un homophone du mot «usager», soit le mot «usagé»que le dictionnaire Larousse définit ainsi : «qui a perdu l'éclat du neuf, objet d'occasion»,ce terme est jugé irrévérencieux.

Les personnes demeurant dans ces institutions pour personnes âgées sont déjà asseztraumatisées par leur état de santé diminué qu'elles n'ont pas à se faire appeler desusagères et usagers.

Le terme «bénéficiaire» (terme employé avant celui d'usagère, usager) n'est pas plusapproprié car des personnes payant leur hébergement ne sont nullement des bénéficiaires.

Le terme «résidente-résident» (qui réside en un lieu) serait plus adéquat pour désigner lespersonnes qui résident dans ces centres d'hébergement pour personnes âgées ou fragili-sées, considérés de plus en plus comme des milieux de vie.

14

Page 14: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Proposition adoptée

Appellation «résidente-résident»

• Nous demandons à la ministre de la Santé et des Services sociaux de remplacer leterme «usagère-usager» par celui de «résidente-résident» pour les personnesvivant en centre d ' hébergement.

Trousse d'information pour aidantes et aidants

Dans le cadre de la recherche «Qui donnera les soins? Les incidences du virageambulatoire et des mesures d'économie sociale sur les femmes du Québec» et desprojets pilotes tenus dans deux régions en 1998, l'AFEAS a constaté le manque d'enseigne-ment donné aux aidantes sur leur rôle, les tâches à accomplir pour la poursuite destraitements, la manipulation d'appareils.

Les aidantes se sentent souvent mal préparées et souffrent d'insécurité pour poser desgestes comme lever une personne malade, préparer une diète spéciale, administrer untraitement, etc., qui exigent des connaissances et une formation qu'elles ne possèdent pas.Elles s'inquiètent de leur capacité à évaluer l'état de santé de la personne aidée. Plusieursaidantes ont peur de faire des erreurs.

Elles reçoivent souvent les consignes-dans un climat chargé d'émotion, sans pouvoirprendre le temps nécessaire pour bien comprendre. D'autres fois, les messages reçusdiffèrent selon les intervenantes et intervenants. Certains établissements distribuent desfeuillets détaillant les consignes pour une hospitalisation ou concernant le pré et post-opératoire.

Ces initiatives ne sont pas uniformes dans toutes les régies régionales et tous les établisse-ments. L'information est, soit remise systématiquement aux personnes intéressées, soitétalée sur des présentoirs, etc. Dans chaque établissement hospitalier et CLSC, un serviceadéquat et rapide d'information, telle une trousse d'information, devrait être élaboréepour une meilleure prise en charge, par les aidantes, des bénéficiaires à leur retour à lamaison.

15

Page 15: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

L'infirmière virtuelle

Un nouveau service, réalisation de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ),a été mis sur pied pour informer la clientèle des services de santé aux prises avec les«raccourcis» du virage ambulatoire et la sécuriser. «L'infirmière virtuelle entéléconsultation», intervenante sur Internet, peut venir à la rescousse en expliquantbrièvement en quoi consistent une soixantaine de chirurgies d'un jour et leur suivi àdomicile.

Bien sûr, les renseignements ne vont pas au-delà des situations les plus courantes. Fourplus de précisions particulières, on réfère à Info-Santé, au CLSC ou au médecin (le site :http:/Avww.infirmiere.net.infvir/)

Proposition adoptée

Trousse d'information pour aidantes et aidants

• Nous demandons à la ministre de la Santé et des Services sociaux, ainsi qu ' auxRégies régionales et CLSC de chaque région, de mettre obligatoirement à la disposi-tion des aidantes et des aidants une trousse d'information facilitant leurs tâches, etce dans le plus bref délai.

Support aux aidantes et aidants

Depuis quelques années, plusieurs recherches l'ont démontré, ce sont les femmes quiprennent désormais la relève de l'hôpital et du CLSC pour assurer la continuité des soins,sans pouvoir y renoncer, faute d'alternatives offertes par le milieu, sans bénéficier dusupport et des services requis, faute de ressources suffisantes mises en place par le systèmede santé et services sociaux et la communauté.

L'AFEAS insiste sur l'importance du choix qu'une personne doit exercer avant de se voirconfier la prise en charge d'une personne malade ou non autonome. Pour exercer unvéritable choix, des alternatives accessibles et de qualité (maisons de convalescence, placesen foyers pour personnes semi-autonomes ou en hôpital de soins de longue durée, res-sources de répit-dépannage, lits d'hébergement temporaire, maisons pour recevoir lespersonnes en phase terminale ainsi que leurs proches, centres de soin, transport pour lesmalades, etc.) sont indispensables. Certaines ressources communautaires et privées offrent

16

Page 16: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

P R O P O S I T Ï O N S J M J Q H T É E S

des services. Les ressources communautaires étant souvent sous-financées, elles doiventrégulièrement diminuer ou cesser leurs activités. Quant aux services privés, ils fontégalement défaut et ne peuvent représenter une alternative véritable pour une partie de lapopulation qui n'a pas les moyens de se les offrir.

Les femmes qui doivent diminuer leur temps de travail, ou le quitter complètement, pourdevenir aidantes, subissent des conséquences énormes : leur sécurité et leur autonomie ensont affectées. Parfois, elles doivent même débourser des montants d'argent pour del'équipement, des améliorations physiques à l'environnement, des soins particuliers, etc.

Les aidantes ne bénéficient actuellement d'aucune mesure de reconnaissance pour lesresponsabilités qu'elles assument. Il est important que des mesures (crédit d'impôt,rémunération, etc.) reconnaissent leur apport et permettent de compenser, bien modeste-ment, ce qu'il leur en coûte en disponibilité, fatigue, inquiétude, changements dans leurvie personnelle, coûts financiers pour jouer ce rôle délaissé par l'État,

En 1998, l'ÂFEAS demandait diverses mesures de support et de reconnaissance pour lesaidantes et aidants :- formation pré et post-opératoire pour une meilleure prise en charge;

modifications aux normes du travail pour qu'elles conservent leur emploi sans perted'ancienneté ni diminution de salaire;

- crédits d'impôt remboursables ;juste rémunération.

En 1999, l'AFEAS demandait :d'assurerJa mise sur pied de services et programmes alternatifs à la prise en chargepar les proches;de prêter gratuitement des équipements adaptés;de mettre sur pied des services d'aide psychologique.

Proposition adoptée

Support pour aidantes et aidants

m Nous demandons à la ministre de la Santé et des Services sociaux de prioriser lespolitiques de support technique, psychologique et financier des aidantes.

17

Page 17: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES {-

Fonction de la Commissaire aux plaintes en santé et servicessociaux

Régime d'examen des plaintes des usagersCe régime, instauré en 1991 par la Loi sur les services de la santé et des services sociaux,permet à tous les utilisateurs et utilisatrices du réseau de porter plainte s'ils estiment queleurs droits ont été lésés, ou s'ils sont insatisfaits des services obtenus dans un hôpital, unCLSC, un centre jeunesse ou une autre ressource du réseau de la santé et des servicessociaux.

Les dispositions du régime d'examen des plaintes obligent les établissements à traiter laplainte et à rendre, dans le délai déterminé par la loi, des conclusions motivées. S'il y alieu, l'établissement doit mettre en place des mesures correctives afin que les situationsdéplorées ne se reproduisent plus. Les objectifs du régime sont de permettre aux citoyenneset citoyens de faire valoir leurs droits et d'améliorer la qualité des services dispensés à lapopulation. Pour faciliter l'exercice de ces droits et des recours, un organisme a étédésigné dans chaque région du Québec pour assister les utilisatrices et utilisateurs dansleurs démarches de plainte : le centre d'assistance et d'accompagnement aux plaintes.

Cet organisme aide les personnes à clarifier leur situation et leurs motifs de plaintes et lesassiste au niveau de la formulation de la plainte écrite ou verbale. De l'accompagnementest aussi offert dans le cadre de la démarche de plainte auprès des établissements de laRégie régionale ou de la Commissaire aux plaintes.

Cheminement d'une plainteLorsque la plainte porte sur les services d'un établissement, d'une ressource intermé-diaire, d'une famille d'accueil ou d'une résidence d'accueil :Premier recours : l'établissement - délai d'examen : 45 joursDeuxième recours : la régie régionale - délai d'examen : 45 joursTroisième recours : la Commissaire aux plaintes

Lorsque {^.plainteporte sur les services d'un organisme communautaire, d'unerésidence privée d'hébergement agréée, d'une ressource du système préhospitalier d'ur-gence OU, lorsque hplainteporte sur l'exercice d'une fonction ou d'une activitéde la régie régionale :Premier recours : régie régionale - délai d'examen : 45 joursDeuxième recours : Commissaire aux plaintes

18

Page 18: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Mandat de la Commissaire aux plaintes

Le mandat de la Commissaire aux plaintes consiste à recevoir et traiter les demandes derévision des décisions rendues en première instance par un cadre supérieur d'une régierégionale. Elle dispose d'un pouvoir d'enquête et la procédure d'examen des plaintes doitpermettre aux deux parties de présenter leurs observations.

Le traitement des plaintes en troisième instance impose de reprendre les examens effectuéspar les deux premières instances. N'ayant pas, à deux reprises, obtenu une réponse jugéeadéquate, la plaignante ou le plaignant tente une ultime démarche, enrichit son argu-mentation, durcit sa position parfois proche d'un point de rupture. La Commissaire auxplaintes doit clarifier les enjeux, rétablir un climat de confiance et proposer un règlementqui soit mutuellement satisfaisant.

La Commissaire aux plaintes ne peut examiner les plaintes à l'endroit du ministère de laSanté et des Services sociaux, des ressources sans permis, des cabinets privés où exercentdes professionnels qui dispensent des services de santé ou sociaux. Les plaintes portant surun acte médical, dentaire ou pharmaceutique ne relèvent pas de sa compétence.

Améliorations au mandat de la Commissaire aux plaintes

Dans un avis sur l'amélioration du régime actuel des plaintes des usagères et usagers duréseau déposé en février 2000 par la Commissaire aux plaintes à la ministre de la Santé etdes Services sociaux, elle mentionne qu'au regard des millions de gestes professionnelsposés et de services rendus à la population, le nombre de plaintes (2334 demandes d'inter-vention ttaitées en 1998-99) ne témoigne sûrement pas avec justesse de la réalité.

Selon le rapport de la tournée des régions 1998-99, le régime est sous-utilisé à cause de sacomplexité et des doutes que les usagères et usagers entretiennent par rapport aux résul-tats d'une éventuelle démarche. Ils se découragent de porter une plainte formelle à causede leur dépendance face aux intervenantes et intervenants qui dispensent les services, de lapeur de perdre les services et des représailles.

La Commissaire aux plaintes devrait avoir le mandat d'agir elle-même si un problèmeétait porté à son attention, même si aucune plainte formelle n'était déposée. Elle devraitavoir le pouvoir d'examiner et d'intervenir de sa propre initiative dans un établissementde santé si une situation troublante lui parvenait. Selon le nouveau mandat, la commis-saire aux plaintes porterait le titre de Commissaire aux usagères/usagers et aux plaintes.

19

Page 19: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Des lignes directrices énoncées à l'article 3 dans le cadre des fonctions actuelles de laCommissaire aux plaintes guident la gestion et la prestation des services de santé etsociaux :1. La raison d'être des services est la personne qui les requiert.2. Le respect de l'usager et la reconnaissance de ses droits et libertés doivent inspirer les

gestes posés à son endroit.3. L'usager doit être traité, dans toute intervention, avec courtoisie, équité et compréhen-

sion, dans le respect de sa dignité, de son autonomie et de ses besoins.4. L'usager doit, autant que possible, participer aux soins et services le concernant.5- L'usager doit, par une information adéquate, être incité à utiliser les services de façon

judicieuse.

De plus, l'usagère ou l'usager ont des droits reconnus par la loi pouvant êtreexercés par eux-mêmes ou par une représentante ou un représentant autorisé parmandat :

droit à l'information,droit aux services,droit de choisir un professionnel ou un établissement,droit de refuser ou de donner son consentement,droit de recevoir des soins en cas d'urgence,droit de p articiper aux décisions,droit d'être accomp agné et assisté,droit de consulter son dossier,droit d'exercer un recours.

20

Page 20: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS yU>onjfey

Propositions adoptées

Commissaire aux plaintes en santé et services sociaux :

=> élargissement des fonctions

• Nous demandons au gouvernement du Québec d'élargir les fonctions actuellesde la Commissaire aux plaintes afin que la loi lui reconnaisse expressément lemandat de veiller, par toutes mesures appropriées, au respect des utilisatrices etutilisateurs en conformité avec les lignes directrices énoncées à son article 3,ainsi que des droits qui leur sont reconnus par la loi.

^ rôle de surveillance

m Nous demandons au gouvernement du Québec d'attribuer à la Commissaireaux plaintes expressément un rôle de surveillance de bon fonctionnement del'ensemble du régime des plaintes institué par la loi.

o interventions auprès du réseau

m Nous demandons au gouvernement du Québec de prévoir qu'outre sa fonctionprincipale qui consiste à examiner, au dernier palier, les plaintes des utilisatri-ces et utilisateurs selon un mode non contradictoire, la Commissaire auxplaintes effectue, à sa seule initiative et généralement selon le même modeprivé que celui de l'examen des plaintes des utilisatrices et utilisateurs, desinterventions particulières auprès des instances reconnues du réseau.

*> interventions sans plainte

m Nous demandons au gouvernement du Québec de permettre à la Commissaireaux plaintes d'exercer ce pouvoir exceptionnel d'intervention, si elle le juge àpropos, lorsqu'elle a des motifs de croire qu'une personne ou un groupe depersonnes ont été lésés ou pourraientt vraisemblablement l'être par la conduited'une instance du réseau ou de l'une de ses ressources.

21

Page 21: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

¥RO¥OSlTlOfiS ADOPTÉES | -

Plantes médicinales

Les femmes des générations précédentes connaissaient l'usage des plantes et se transmet-taient leur savoir de mère en fille. La prévention et l'utilisation de la nature étaient labase de leurs soins. Aujourd'hui, les progrès de la science sont tels que de nouveauxhorizons s'ouvrent pour la phytothérapie: nouvelles méthodes scientifiques pour connaî-tre les principes actifs des plantes, découverte de nouvelles propriétés, nouvelles formesplus pratiques.

En 1986 la phytothérapie a été officiellement reconnue en France comme une médecine àpart entière. Les phytothérapeutes sont des médecins spécialistes. Au Japon les remèdes àbase de plantes font partie du système de santé officiel. En Chine, plus de 5000 plantessont reconnues et on se sert encore d'une classification écrite 2500 ans avant Jésus-Christ.Dans certains Etats américains, il est illégal de prescrire des remèdes à base de plantes,alors qu'il n'y a pas de contrainte dans d'autres États. Au Canada, le gouvernementprépare une réglementation sur les produits naturels.

L'efficacité de ces médicaments repose sur le choix des plantes et le travail desphytochimistes permettant de faire cette sélection sur des bases scientifiques rigoureuses.

RechercheLa recherche pharmaceutique se fait beaucoup à partir des livres anciens et des recettes degrands-mères. La science permet de découvrir les principes actifs mais, de plus en plus,elle se rend compte qu'il faut aller plus loin et découvrir les interactions des substances.On estime que 4 médicaments sur 10 sont nés des plantes. Connaît-on suffisammentl'interaction des plantes entre elles, avec des médicaments chimiques? Quelles recherchesfaut-il pousser plus loin? Quelles sont celles dont on connaît les résultats?

On oppose souvent les médicaments de nature «chimique» à ceux dits «naturels» (plan-tes médicinales). Il pourrait y avoir une place pour chacun d'eux dans l'arsenal thérapeu-tique dont on dispose aujourd'hui.

Il est vrai que la pharmacie «classique» a connu d'excellents résultats dans de nombreuxdomaines. Elle a aussi laissé apparaître des effets secondaires qui incitent à la prudence.

Actuellement, on remarque la recherche d'une vie plus saine, de bonnes habitudesalimentaires, d'un retour à la nature. Par son action en douceur et en profondeur, laphytothérapie peut s'avérer une alternative intéressante.

22

Page 22: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Pour les plantes médicinales dont la valeur thérapeutique est reconnue il est importantd'établir des normes d'utilisation afin de protéger la population et de tirer profit desavantages de cette médecine.

Proposition adoptée

Plantes médicinales : recherche

m Nous demandons aux ministres de la Santé et des Services sociaux du Québec etdu Canada de faire, en collaboration avec les herboristes du Québec, un bilanexhaustif de l'état de la recherche sur les plantes médicinales et de poursuivre cetterecherche.

Aliments transgéniques

Ce qu'est un OGM (organisme génétiquement modifié)Un OGM est un organisme vivant dont le génome (patrimoine génétique) a été modifiépar génie génétique. Toutes les cellules de cet organisme possèdent le gêne étranger qu'onlui a implanté, et c'est pourquoi cette modification génétique est transmissible à sadescendance. Dans le cas d'une plante, l'OGM est la plante transgénique, comprenanttoutes ses parties capables de donner une nouvelle plante (fruits, graines, organes dereproduction).

Pourquoi modifier génétiquement les plantes telles la pomme de terre, le maïs ou le soya?Dans la plupart des cas, c'est pour les doter d'un système de défense leur permettant dedétruire des insectes et parasites qui leur sont nuisibles; donc, d'induire des caractéristi-ques voulues à un organisme qui ne les a pas de façon naturelle.

Où les retrouve-t-on?Plusieurs d'entre vous seront surprises de savoir que ces produits transgéniques sont,depuis quelques années, acceptés par le gouvernement canadien et qu'ils se retrouventdans notre assiette. Le canola, le maïs, les pommes de terre et le soya sont les plus com-muns, mais il y a aussi le blé, la papaye, le lin, le coton, certaines courges. Ce sont desproduits de base qui, une fois transformés, se retrouvent dans plusieurs préparationsvendues dans les épiceries (60% des produits alimentaires contiendraient des OGM).

Les cultures transgéniques commerciales sont autorisées depuis 1995 au Canada, leplaçant dans les premiers rangs des producteurs d'OGM.

23

Page 23: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Impacts sur la santé

Peut-être que les OGM sont sans danger pour l'environnement et pour la santé et qu'ilsmarquent vraiment une révolution dans la production agro-alimentaire en développantdes organismes qui résisteront aux insectes nuisibles ou qui offriront un meilleur apportnutritif. Mais un doute est semé dans l'esprit des gens.

Une étude récente selon laquelle des pommes de terre modifiées génétiquement auraientprovoqué des lésions tissulaires chez des rats n'a rien de rassurant. Le plant de cettepomme de terre modifiée peut bien posséder des feuilles mortelles pour les «bêtes àpatates» et ainsi réduire l'utilisation d'insecticide, la consommatrice s'en soucie peu, ellen'a pas envie de manger n'importe quoi.

Impact sur l'environnement

De plus en plus, les scientifiques sont séduits par l'idée d'insérer un vaccin dans les plantesmodifiées génétiquement. Le principe est simple : on introduit dans une plante un gènequi produit une substance permettant de vacciner les personnes qui en mangent contreune maladie spécifique. Les avantages sont énormes pour les pays en voie de développe-ment où les problèmes de vaccination sont reliés à l'entreposage des vaccins dans desendroits réfrigérés, aux coûts et à l'utilisation des aiguilles. Mais ces avantages valent-ils lecoût relié aux dangers pour l'environnement?

Si des plantes contenant ces vaccins sont dissiminées dans la nature et transmettent leursgènes à d'autres plantes ou animaux, des quantités très importantes de ces vaccinspeuvent se trouver dans la nature. On ne sait pas comment y réagiront certains organis-mes, et il est à craindre que ces vaccins deviennent inefficaces.

D'autres impacts sont à considérer: menaces pour la bio-diversité, danger pour les abeillesou autres insectes pollinisateurs ou sur les micro-organismes du sol, nécessaires à laproduction.

Étiquetage obligatoire

Un étiquetage obligatoire pour les aliments et ingrédients alimentaires contenant aumoins 1% d'OGM est entré en vigueur, en avril 2000, dans l'ensemble de l'Union Euro-péenne. Les aliments contenant des additifs et arômes alimentaires fabriqués à partird'OGM y sont aussi soumis.

Ce seuil de 1% vise à régler le problème de la présence accidentelle d'OGM dans desproduits alimentaires mais ne constitue pas un étiquetage du type «sans OGM». Il permet

24

Page 24: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES \

toutefois d'avertir les consommatrices et consommateurs européens de la présence, mêmeminime, d'OGM dans leur alimentation et leur laisse donc la liberté d'en consommer ounon. Le Japon, le Brésil, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ont emboîté le pas.En janvier 2000, lors de la conférence sur la biodiversité qui se tenait à Montréal, lesdélégués adoptaient le Protocole de PONU sur la biosécurité. Ce protocole doit régir lecommerce des OGM de façon à protéger l'environnement des risques éventuels posés parces produits. L'accord fixe des règles sur l'importation, le transport, l'étiquetage des OGM,demandant qu'ils portent la mention «Peut contenir des organisme génétiquementmodifiés».

Loi canadienne

La loi canadienne oblige les compagnies d'aliments à identifier sur l'emballage le con-tenu du produit final, mais pas le contenu de toutes les étapes de sa fabrication.

L'agence canadienne d'inspection des alimente reconnaît qu'aucun produitbiotechnologique n'est sûr à 100%. Ce qui est visé, c'est un niveau de risque acceptable.Cependant, l'Agence ne fait ni études indépendantes ni essais aux champs, mais s'appuieplutôt sur l'information fournie par le promoteur du produit.

Recherche scientifique

Au fédéral, un groupe de scientifiques étudiera l'évolution de la biotechnologie alimen-taire pour qu'elle ne se fasse pas au détriment de l'environnement. «200 experts fédérauxen matière de qualité et d'innocuité des aliments ont ajouté leurs voix au concert d'in-quiétudes exprimées ces derniers temps sur les OGM» (La Presse, 19-10-99).

L'utilité des plantes transgéniques n'est plus à démontrer, mais avant d'en généraliserl'utilisation, il importe d'étudier les risques biologiques et écologiques à leur utilisation,de les évaluer et de décider le seuil de risque que nous sommes prêtes à accepter.

Au Québec

Différents ministères ont annoncé un processus concerté pour informer le public, favoriserles discussions et mettre en perspective les enjeux liés aux OGM. Nous devons nous rensei-gner et utiliser notre esprit critique.

25

Page 25: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Propositions adoptées

Aliments transgéniques:

o étiquetage

m Nous demandons au ministre de la Santé du Canada d'élaborer et d'appli-quer rapidement une loi rendant obligatoire l'étiquetage des alimentscontenant ou étant des aliments transgéniques.

& suivi

• Nous demandons au ministre de la Santé du Canada et à l'Agence cana-dienne d'inspection des aliments d'assurer un suivi adéquat des alimentstransgéniques.

o information

« Nous demandons au ministre de la Santé du Canada et à l'Agence cana-dienne d'inspection des aliments de tenir la population informée sur lesaliments transgéniques en termes simples et de façon constante.

26

Page 26: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONSADOPTÉES J-

- FAMILLE

Congés ùarentaux et brestations de maternité

Des changements importants ont bouleversé à la fois la famille et le monde du travail.L'accès d'un grand nombre de femmes au marché du travail en est un très important :54% des Québécoises de 15 ans et plus (1997). En l'espace d'une vingtaine d'années, lemodèle de famille traditionnelle s'est transformé en modèle de famille où les deux con-joints sont sur le marché du travail. Cette situation entraîne inévitablement des modifica-tions dans les rapports des femmes et des hommes quant à leurs responsabilités parentaleset influence assurément le projet d'avoir des enfants. Les Québécoises ont peu d'enfants :1,57 par femme (1997). Les ménages ont besoin de deux salaires pour gagner le mêmerevenu qu'en 1980. Décider d'avoir un enfant est, par conséquent, une décision qui, enplus d'affecter la situation professionnelle et économique des femmes, a des répercussionssur l'équilibre financier de toute la famille. Les politiques sociales et le milieu du travaildoivent s'adapter et mettre en place des mesures qui reconnaissent la dimension sociale dela maternité et qui permettent la conciliation des responsabilités parentales et profession-nelles.

Des mères en emploi ont identifié des facteurs qui influent sur leur projet d1 avoir desenfants. Les facteurs jugés les plus importants sont les congés de maternité et les congésparentaux. On déplore la perte de revenus qui en résulte, les relations difficiles lors duretour au travail, sans compter les congédiements, la situation des travailleuses autono-mes, celles à temps partiel ou à statut précaire.

Les familles, et plus particulièrement les jeunes familles, doivent faire face à un problèmemajeur, celui du remplacement du revenu de travail durant les congés de maternité etparentaux. Il y a aussi les travailleuses et travailleurs autonomes, de plus en plus nom-breux (leur nombre est passé de 229000 à 46OOOO entre 1976 et 1995), qui ne bénéficientpas de congés de maternité, ni de congés parentaux payés. De plus, les emplois à tempspartiel et les autres formes d'emplois atypiques se multiplient. Entre 1976 et 1995, lenombre de personnes travaillant à temps partiel est passé de 230 000 à 548 000. Cesemplois sont occupés majoritairement par des femmes (6l %).

À l'heure actuelle, ce n'est pas aux gouvernements mais aux femmes et aux familles quela maternité coûte cher. Les indemnités trop faibles entraînent une importante perte derevenu. Actuellement, les Québécoises ont accès à un congé de maternité de 17 semaines(incluant une période de carence de 2 semaines sans revenu) au taux de remplacementde 55 % du salaire brut, si elles répondent aux règles d'admissibilité du Régime fédérald'assurance-emploi. Ce taux de remplacement peut être encore plus bas pour les femmesqui ont vécu des interruptions de travail au cours des 26 semaines précédant leur congé dematernité ou pour celles ayant un revenu supérieur à 39 000 $ (maximum assurable par

27

Page 27: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES \

année). Le traitement accordé aux travailleuses et à toutes les femmes qui donnentnaissance à un enfant est moins avantageux que celui accordé par des mesures gouverne-mentales aux victimes d'accidents de travail, de maladies professionnelles, d'actes crimi-nels ou d'accident de la route. L'assurance automobile et la Loi sur les accidents dutravail et les maladies professionnelles remplacent 90% du salaire.

Le gouvernement du Québec annonçait, en octobre 1996, son intention de rapatrier lesprestations de maternité et parentales du régime d'assurance-emploi fédéral afin de créerun régime de congés plus avantageux pour les familles québécoises. Cela nécessitait unenégociation avec le gouvernement fédéral. Faute d'entente, les négociations ont étérompues et le gouvernement du Québec annonçait, en août 1997, le report de l'entrée envigueur du régime d'assurance parentale.

En septembre 1999, le gouvernement du Québec a présenté une nouvelle proposition decongé parental qui a fait l'objet d'un certain consensus dans la province puisque sesgrandes lignes sont acceptées par le Regroupement pour un régime québécois d'assuranceparentale rassemblant dix-sept groupes de femmes (dont l'AFEAS), des syndicats, desorganismes familiaux et le patronat.

Le gouvernement du Québec a présenté son programme de congé parental au fédéral etdemandé sa part des fonds d'assurance-emploi. Le gouvernement fédéral a refusé. Unprojet de loi créant le Régime d'assurance parentale a été déposé en juin 2000 tout encontinuant de demander des négociations avec Ottawa pour récupérer la part de l'argentfédéral de ce programme actuellement dépensé au Québec.

Entre temps, le gouvernement fédéral a adopté de nouvelles mesures législatives quiprolongent le congé parental et diminuent le nombre d'heures de travail pour être admis-sible. Dans le Régime actuel concernant les congés parentaux (maternité et parental) lesfemmes sans emploi, travailleuses autonomes, à statut précaire, étudiantes n'y ont pasaccès.

Avec les règles actuelles, seulement 50% des femmes accouchant d'un nouvel enfantreçoivent effectivement des prestations de maternité. De plus, aucun congé supplémen-taire n'est prévu en cas de naissance ou d'adoption d'un troisième enfant, même si, pourles parents, cela se traduit par un accroissement marqué des tâches quotidiennes et del'ensemble des responsabilités.

Au-delà de quelques mois, passées les périodes de relevailles, le congé de maternité devientun congé parental; théoriquement, il peut être pris par le père ou la mère. Seulement 5 %

28

Page 28: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Congés parentaux - tableau comparatif

CouvertureAdmissibilitéRevenu minimum assurableRevenu maximum assurableTravailleuses autonomes

Durée de prestationsDélai de carence

Congé de maternitéCongé de paternitéParentalAdoptionPatentai prolongé Rième et +)Indemnisation

Taux

Traitement fiscalFaibles revenusFemmes au foyer ou à trèsfaible revenu

Régime fédéral(janvier 2001)

600 heures4830$39000$non admissibles

2 semaines sans revenu

15 semainesaucun35 semaines35 semainesAucun

55% du revenu brut

Imposable80% supplément inclusAucune prestation

Régime québécois(Projet loi 140)

Aucune2000$52 500$Admissibles

AucunOption A

18sem.5sem.32sem.37sem.

Option B

15sem.3sem.25 sem.28sem.

26 semaines (lOOÎ/sem.)

Option A Option B

25sem.à70%+ 25sem.à55%imposableJusqu'à 80%Aucune prestation

40 sem. à 75%

des prestations parentales sont prises par les pères. Ce n'est pas étonnant, la responsa-bilité des mères auprès des enfants, particulièrement des nouveaux-nés, est encore forte-ment dévolue aux femmes. En plus de la lenteur du changement des mentalités, lesprestations offertes contribuent à un tel choix. Le salaire des femmes étant souvent infé-rieur à celui des hommes, le couple choisira de se priver du salaire le plus faible limitantainsi la diminution du revenu disponible à la famille.

Un congé de paternité ne pouvant être pris que par le père, sauf dans les cas où le pèren'assume pas sa responsabilité paternelle, ajouté au congé parental aurait commeavantage d'accélérer les changements de mentalité au sein de la famille et dans le mondedu travail.

29

Page 29: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

mOVOSÏTimSADOPÏÉES

Maria et Stéphane : un exemple concret

Maria, enceinte de son premier bébé, gagne 25000 î. Son conjoint, Stéphane, gagne 35OOOS(Ces montants représentent appraxitnatiirement les salaires moyens au Canada.)

Avec le régime fédéral depuis janvier 2001 ^ H Après la mise en vigueur du régime québécois

Marie prend

Carence

Maternité

Parental

Total

Stéphane prend

Paternité

Parental

Total

PERTE TOTALAu total

2 semaines

! 5 semaines

25 semaines

42 semaines

rien de prévu

10 semaines

10 semaines

sans revenu

55% du salaire

55% du salaire

Perte = 9 6 l 6 î

55% du salaire

Perte = 3029*

12645$

52 semaines de congé

Marie prendrait

Carence

Maternité

Parental

Total

Stéphane prendrait

Paternité

Parental

Total

PERTE TOTALAu total

aucune

18 semaines

25 semaines

4î semaines

5 semaines

7 semaines

12 semaines

70% du salaire

55% du salaire

Perte = 8 005 $

70% du salaire

70% du salaire

Perte = 2423$

10428$55 semaines de congé

Ainsi, avec le nouveau régime québécois, Maria et Stéphane pourraient prendre 3 semaines de plusavec leur nouvel enfant et auraient 2 217 $ de plus dans leurs poches.

De plus, la loi québécoise prévoit l'option d'un congé plus court avec un taux de remplacement dusalaire de 75%. Le couple pourrait alors prendre 43 semaines de congé (par exemple, 35 pourMarie et 8 pour Stéphane). Leurperte serait de seulement 5 553 $< ou moins que la moitié de laperte subie avec le régime fédéral actuel.

(Calculs effectués par Rutb Rosé, professeure en Sciences économiques à l'UQAM, pour le Regroupement pour un

régime québécois d'assurance parentale, mai2001)

Plusieurs pays européens ont pris faits et actes de la responsabilité sociale que représentele fait d'avoir des enfants. Leurs programmes de congés parentaux traduisent bien leprincipe voulant que ce soit toute la société qui assument les coûts reliés à la naissance etau développement des enfants et non pas seulement les femmes. Ainsi, les congés y sontplus longs et mieux rémunérés, pour assurer une continuité de revenu pendant la périodeoù une nouvelle mère récupère physiquement de l'accouchement et où les nouveauxparents s'occupent de leur enfant. Les nouveaux parents peuvent recevoir jusqu'à 24 moisde prestations en France et en Allemagne, 15 mois en Suède, avec un taux de remplace-ment variant entre 75% et 100% du revenu.

30

Page 30: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Propositions adoptées

Création d'un régime québécois d'assurance parentale

• Nous demandons que le Gouvernement québécois mette tout en oeuvre pour quesoit adopté dès l'automne 2000 le projet de loi 140 sur le régime d'assuranceparentale québécois, qu'il s'assure que la mise en vigueur de cette Loi se fasse dèsson adoption et ce, quel que soit l'état des négociations avec le Gouvernementfédéral ou des recours entrepris contre celui-ci. Nous demandons également augouvernement québécois de rendre public, dès l'adoption de la Loi sur l'assuranceparentale, son plan d'implantation de la dite loi et ses modalités.

• Nous demandons aux gouvernements du Canada et du Québec de s'entendre pourpermettre la mise sur pied d'un régime d'assurance parentale basé au minimumsur les propositions du Regroupement pour un régime québécois d'assuranceparentale.

Congé maternité pour toutes les femmes

• Nous demandons à la ministre de la Famille et de l'Enfance d'inclure toute femmequi accouche dans le régime d'assurance parentale et de prévoir une indemnisa-tion hebdomadaire basée sur les normes du travail au taux de 90% (actuellement:salaire minimum de 6,9O$/heure pour 44 heures/semaines X 90%).

Assurance parentale vs assurance-emploi

• Nous demandons à la ministre de la Famille et de l'Enfance de s'assurer que lesprestations reçues dans le cadre du régime québécois d'assurance p arentale n ' aientaucune incidence sur une demande future d'assurance-emploi ou de tout autreprogramme d'assistance financière.

Calcul de l'indemnisation hebdomadaire d'assurance parentale

• Nous demandons à la ministre de la Famille et de l'Enfance de s'assurer que lesméthodes de calcul de l'indemnisation hebdomadaire dans le cadre du régimequébécois d'assurance parentale tienne compte uniquement du revenu du parentdemandeur.

31

Page 31: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

moposmom ADOPTÉES |-

Propositions adoptées

Congé parental pour un Stème enfant

• Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada d'accorder un congé parental prolongé de 26 semaines, en cas de nais-sance ou d'adoption d'un troisième enfant, indemnisé à environ 100 $par semaine,indexé au coût de la vie, sous réserve que la personne bénéficiaire n'occupe pas unemploi pendant plus que 20 heures par semaine.

Durée et prestation du congé parental

• Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada d'accorder un congé parental de 35 semaines, partageable entre la mère etle père, avec prestations au taux de remplacement de 70%, basées sur le salaire duparent qui utilise le congé.

Congé de paternité

• Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada et à la ministre de la Famille et de l'Enfance d'accorder un taux de rem-placement du salaire de 70%, un congé de paternité de 5 semaines, nontransférable, sauf dans les cas où le père n'assume pas sa responsabilité paternelle.

Congé parental pour adoption

m Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada et à la ministre de la Famille et de l'Enfance d'accorder un congé parentalpour adoption de 35 semaines, partageables entre le père et la mère, avec presta-tions au taux de remplacement du salaire de 70%.

Prestations durant congé de maternité

• Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada d'accorder à la femme qui profite d'un congé de maternité, des prestationshebdomadaires équivalentes à 70% de son salaire pour une période d'un an, pris àmême les surplus de la Caisse de l'assurance-emploi, et ce, quel que soit son statutd'employée.

32

Page 32: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROVQSmomADOPTÉES [-

Allocation de maternité

Seules les travailleuses ayant contribué à l'assurance-emploi selon les critères établis ontdroit aux prestations et aux congés reliés à la maternité. Un grand nombre de femmes nesont donc pas admissibles. Certaines sont des étudiantes qui n'ont pas travaillé ou quin'ont pas travaillé assez longtemps. D'autres sont des chômeuses ou des femmes qui ontdû arrêter de travailler en raison de complications médicales pendant la grossesse, denouvelles venues sur le marché du travail, des travailleuses à temps partiel qui n'ont pasaccumulé suffisamment d'heures pour y avoir droit. S'ajoutent toutes les femmes qui nesont pas sur le marché du travail, parce qu'elles ont choisi de rester au foyer pour s'occu-per des enfants.

Les changements vécus ces dernières années dans le monde du travail ont entraîné uneaugmentation du nombre de femmes qui n'ont pas accès aux prestations de maternité. Ilsuffit de penser à toutes les travailleuses temporaires, les travailleuses autonomes, cellesqui travaillent à la pige ou à contrat et qui ne peuvent contribuer à l'assurance-emploi.Avec les règles actuelles, les prestations de maternité deviennent un privilège lié à certainsemplois. Rappelons que seulement 50% des femmes accouchant d'un nouvel enfantreçoivent effectivement des prestations de m aternité.

Plusieurs études ont documenté le fait que les femmes qui ont des enfants travaillent aussifort, sinon plus fort, que les hommes, et cela, qu'elles soient sur le marché du travail ounon. À titre d'exemple, une étude effectuée par Statistique Canada (1995) sur le Travailnon rémunéré des ménages: mesure et évaluation, à partir de l'Enquête socialegénérale de 1992, présente une bibliographie de 17 pages sur le sujet.

Statistique Canada estime qu'en 1992 la valeur annuelle du travail non rémunéré sesituait, pour une femme au foyer à temps plein avec des enfants, entre 24 351 $ et 30 025 $et entre 28 315 $ et 34 913 $ pour 2001 (valeur indexée en dollars). Ce travail a donc unevaleur sociale et économique. Si on avait comptabilisé le travail ménager, les soins auxenfants et aux personnes non autonomes dans le Produit intérieur brut (PIB) celui-ciaurait été supérieur d'un ratio qui varie entre 43,0% et 6l ,8% selon la méthode utilisée.

Les femmes qui restent au foyer pour s'occuper de leurs enfants, sacrifient un revenupersonnel important non seulement au moment où elles sont au foyer, mais tout au longde leur vie, y inclus à la retraite. Leur travail bénéficie à toute la société. Les gouverne-ments doivent faire preuve d'équité et reconnaître leur contribution sociale.

Plusieurs femmes sont aussi pénalisées pour avoir eu leurs enfants alors qu'elles étaient àla maison, qu'elles étudiaient avant de s'engager définitivement sur le marché du travail

33

Page 33: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPltiES

ou qu'elles travaillaient à temps partiel. Il est injuste que plusieurs d'entre elles aientensuite contribué toute leur vie à Passurance-emploi sans jamais avoir droit à des presta-tions de maternité.

Plusieurs pays européens, notamment la Suède, la Finlande et l'Allemagne, offrent uneallocation de base (360 $ par mois pendant un maximum de 15 mois en Suède) à l'en-semble des femmes qui accouchent (Marshall, 1999, Institut suédois, 1997).

En 1992, l'AFEAS adoptait une résolution, élaborée par le Conseil du statut de la femme,qui réclamait une allocation universelle de maternité de 18 semaines, à 10% du revenuassurable (73$ en 1989), pour toutes les femmes qui accouchent et qui ne sont pascouvertes par l'assurance-chômage.

Proposition adoptée

Allocation universelle de maternité

m Nous demandons à la ministre du Développement des ressources humaines duCanada de verser sur une base hebdomadaire, àl5%du revenu assurable (112,50$par semaine en 1999) une allocation universelle de maternité de 18 semaines àtoutes les femmes qui accouchent et qui ne sont pas couvertes par l'assurance-emploi.

Congés pour responsabilités familiales

La Loi sur les normes du travail stipule qu'une personne salariée peut s'absenter cinqjours par année, sans salaire, pour remplir des obligations reliées à la garde, à la santé ouà l'éducation de son enfant mineur lorsque sa présence est nécessaire en raison de cir-constances imprévisibles ou hors de son contrôle. Ce congé peut être fractionné en jour-nées. Une journée peut aussi être fractionnée si l'employeure ou l'employeur y consent.

Un enfant nécessite la présence d'un parent dans plusieurs circonstances, que ce soit pourune maladie subite, une visite chez le médecin, la gardienne qui se désiste au derniermoment. Le parent doit alors se débrouiller et n'a d'autre solution que de s'absenter dutravail.

34

Page 34: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

mOPOSlTlOliSÂDOPTÉES .j-

À côté de ces besoins qui ne sont pas nouveaux, d'autres impératifs s'imposent auxparents. Le virage ambulatoire favorise la médecine de jour et les chirurgies d'un jour. Onassiste à une réduction systématique de la durée du séjour hospitalier. Les soins et lesservices dispensés à domicile prennent de plus en plus d'importance.

La désinstitutionalisation maintient dans la famille des personnes non autonomes quinécessitent de l'aide, des soins, du transport pour consultations ou pour recevoir destraitements spécialisés. L'importance des soins à prodiguer aux personnes malades,handicapées, âgées ne fait qu'augmenter. Les personnes au travail se trouvent donc, sansle vouloir, dans l'obligation de s'absenter plus fréquemment du travail.

Avec le désengagement de l'État, la conciliation des responsabilités familiales et desresponsabilités du travail à l'extérieur du foyer se complique toujours davantage. La Loisur les normes du travail ne répond plus au contexte social actuel en ce qui concerne lesjours de congés pour responsabilités familiales auprès des enfants et des personnes nonautonomes. Il faut augmenter ces jours de congés afin d'atteindre un meilleur équilibreentre la vie professionnelle et la vie familiale.

Déjà, en 1989, l'AFEAS demandait des congés payés pour responsabilités parentaleslorsque la présence d'un des parents est requise auprès de l'enfant.

Proposition adoptée

Congés payés pour responsabilités familiales

m Nous demandons à la ministre du Travail du Québec d'inclure dans la loi sur lesnormes du travail, dix (10) jours de congés par année pouvant être fractionnés endemi-journées pour responsabilités familiales auprès des enfants et des personnesnon autonomes.

Page 35: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Organisation du temps du travailII y a seulement une dizaine d'années, on ignorait la conciliation travail/famille dansl'organisation du temps de travail. Aujourd'hui, ce sujet fait l'objet d'études, d'enquêtes etapparaît, peu à peu, comme un enjeu dans les négociations entre le patronat et lessyndicats. L'organisation du travail s'est peu modifiée pour accommoder les travailleuseset les travailleurs, et cela, malgré des changements majeurs : accès d'un grand nombre defemmes au marché du travail, divorces, monoparentalité, effets de la mondialisation,augmentation du travail précaire. Il est de plus en plus difficile pour les parents de conci-lier leurs responsabilités professionnelles et familiales.

Aujourd'hui, l'addition du travail rémunéré au travail non rémunéré rend la vie difficile àbien des couples et, surtout, à bien des femmes. Pour améliorer la situation, le milieu dutravail doit prendre ses responsabilités et amorcer des changements profonds de culture.Plusieurs pratiques sont faciles à modifier et ne requièrent qu'une plus grande ouvertured'esprit. Par exemple, pourquoi convoquer des réunions le soir après le bureau quand onsait que ce geste pénalise celles et ceux forcés de récupérer leurs enfants à la garderieavant 17h3O, sous peine de payer une amende? Pourquoi ne pas permettre aux employéeset employés de mieux gérer leur temps en instaurant des horaires flexibles ?

Dans le cadre d'une étude d'Aon Consulting, effectuée aux mois de mars et d'avril 2000,on a interviewé 1328 Canadiennes et Canadiens adultes travaillant au moins 20 heurespar semaine. En décrivant les arguments en faveur d'arrangements flexibles de travail,comme le partage d'emplois et les congés pour motifs personnels, l'étude conclut que lefait de reconnaître les besoins des employées et employés à l'extérieur du travail est lefacteur-clé qui assure la fidélité de l'employée et employé.

Les auteurs de l'étude identifient aussi la reconnaissance par la direction de la vie person-nelle et familiale d'une employée et d'un employé comme le facteur numéro un desatisfaction au travail.

Les employeures et employeurs qui aident leurs employées et employés à trouver unéquilibre entre les exigences du travail et de la famille, non seulement gardent davantageleur main-d'oeuvre, mais attirent de nouvelles recrues à la recherche de compagniessensibles aux besoins de leur personnel, affirme Marilynne Madigan, vice-présidenteprincipale d'Aon Consulting. Pour les employées et employés, cela signifie, par exemple,ne pas avoir à se sentir coupables de quitter le travail un peu plus tôt pour aller chercherles enfants à la garderie ou rendre visite à un parent malade.

Page 36: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

fROPOSlTlOfiS ADOPTÉES |

Un changement de culture a besoin de stimulants pour s'amorcer et progresser. Legouvernement doit s'impliquer dans l'un des grands défis de nos sociétés modernes, soit laconciliation travail/famille. C'est pourquoi nous lui demandons d'instaurer des mesuresincitatives comme des avantages fiscaux ou autres, afin que les entreprises privées,publiques et para-publiques emboîtent plus facilement le pas vers une conciliationtravail/famille.

Nous vivons dans une civilisation qui privilégie les résultats à court terme. Il faut produireplus de profits dans des délais toujours plus courts. Or, la famille appelle des valeurs biendifférentes. C'est un «investissement» à long terme dont les retombées sont difficiles àcalculer.

Il est grandement temps qu'on remette en cause l'organisation même du travail. Depuis1970, très peu de choses ont changé dans ce milieu afin de permettre aux parents desouffler un peu, mais surtout d'avoir la joie bien légitime de voir leurs enfants grandir ets'épanouir. Cela devient avant tout un «choix de société».

Déjà en 1989, l'AFEAS demandait de développer des mécanismes qui facilitent et régissentle travail à temps partagé et l'utilisation des horaires variables et, en 1994, elle réclamaitune campagne de sensibilisation auprès des employeures et employeurs pour les inciter àune plus grande ouverture face aux différentes formes de travail à temps partiel, afind'aider les employées et employés à concilier leurs responsabilités familiales et leurtravail, sans mettre en péril leur sécurité d'emploi.

Proposition adoptée

Organisation du temps de travail

• Nous demandons au gouvernement du Québec d'instaurer des mesures incitativesappropriées afin d'inciter les entreprises privées, publiques et para-publiques àfavoriser l'implantation de programmes d'aménagement et de réduction du tempsde travail sur une base volontaire de la part des employées et employés.

Page 37: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

DIVERS

Directive administrative du Mouvement Desjardins

Lors du congrès d'août 2000, les membres de l'Association féminine d'éducation etd'action sociale ont dénoncé la nouvelle directive administrative du Mouvement Desjar-dins qui exige, depuis le 1CT mai 2000, des frais mensuels fixes aux organismes sans butlucratif dont le compte n'excède pas 2000 $. Les conseils d'administration des Caissespopulaires peuvent réclamer des frais mensuels de 7$ ou 5$.

Lorsqu'un organisme sans but lucratif a moins de 2 000 $ dans son compte, ce n'estsûrement pas l'indice qu'il gère de grands profits. Les frais pour chaque dépôt et retrait neseraient-ils pas une participation suffisante aux frais administratifs ? Quel a été l'objectifde la Confédération des Caisses populaires en établissant cette directive administrative?

Dans un de ses règlements l'AFEAS recommande de favoriser une Caisse Populaire pourles affaires bancaires. C'est ainsi que, depuis sa fondation en 1966, la presque totalité desAFEAS locales font affaires avec une Caisse populaire.

Depuis l'émission de cette directive, le Mouvement Desjardins a apporté une possibilitéd'assouplissement à sa politique en permettant aux organismes de recouvrer la totalité desfrais exigés durant l'année, à la condition de démontrer leur caractère charitable ethumanitaire. C'est donc une mesure qui s'applique cas par cas suite à une demandeformelle. Encore faut-il que l'organisme soit au courant de cette alternative.

Les AFEAS -locales sont des organismes sans but lucratif d'éducation et d'action sociale.Seront-elles considérées sur le même pied que les organismes charitables et humanitaires?Quelle attention porte le Mouvement Desjardins à la fidélité des AFEAS locales depuis1966?

Proposition adoptée

Directive administrative du Mouvement uesjaratns

• Nous demandons à l'AFEAS de protester contre la directive récemment adoptée parle Mouvement Desjardins visant à imposer des frais d'administration de 7$ ou 5$par mois aux organismes sans but lucratif dont le compte n'excède pas 2000 $.

38

Page 38: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES \

Patrimoine familial : cas d'inaptitude

Le lier juillet 1989, la loi québécoise établissant un patrimoine familial et ses règles departage entrait en vigueur. L'AFEAS, en 1988, avait réclamé l'adoption de cette loi quifavorise l'égalité économique entre les époux et vise à réduire la pauvreté des femmes enmettant un terme à certaines iniquités dont était parfois victime le conjoint ou la con-jointe économiquement faible lors de la dissolution du mariage.

La loi impose à tous les couples mariés le partage du patrimoine familial lors de laséparation, du divorce, de l'annulation du mariage ou du décès d'un des conjoints. Dansla situation où l'un des conjoints devient inapte à gérer ou prendre des décisions concer-nant ses biens, if ne peut y avoir de partage du patrimoine familial puisqu'il n'y a ni mort,ni divorce, ni séparation.

Si une maladie physique ou mentale afflige un des conjoints nécessitant des soins eninstitution de façon permanente ou prolongée, des frais onéreux peuvent être chargésjusqu'à épuisement des avoirs du couple, incluant la part qui devrait revenir à l'autreconjoint. Peu de couples pensent à prendre des dispositions pour protéger leur part dupatrimoine familial. Plusieurs vivent une situation où la résidence et le compte de banquesont au nom d'un seul conjoint (l'homme la plupart du temps). La part du patrimoinerevenant à la femme n'est alors pas protégée. Graduellement, dans cette situation pénible,sa part du patrimoine familial s'engloutit dans les soins prodigués à son conjoint. Pour nepas perdre ce qui lui revient et risquer d'aboutir à l'aide sociale il y a le divorce : cruellesolution quand le malheur frappe déjà...

L'AFEAS, dans ses diverses recommandations touchant les lois, programmes sociaux, etc.,a toujours revendiqué le principe d'individualité, c'est-à-dire de tenir compte de la situa-tion financière de la personne plutôt que celle du couple, dans le but de ne pas pénaliserles personnes économiquement faibles (souvent les femmes) et de ne pas les rendredépendantes financièrement d'un conjoint ou de l'État.

Proposition adoptée

Patrimoine familial: cas d'inaptitude

• Nous demandons au gouvernement du Québec et à la ministre de la Conditionféminine de modifier la loi sur le partage du patrimoine familial afin qu'il soitpossible de faire valoir ses droits de propriété sur le patrimoine familial en toutesituation et que, pour aucune raison, il ne soit possible d'obliger qui que ce soit àconsacrer lapait qui lui revient au bénéfice de quelqu'un d'autre.

39

Page 39: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

PROPOSITIONS ADOPTÉES

40

Page 40: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE \

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

«L'engagement à une cause, c'est le fruit de la solidarité»

II y a maintenant trois ans, que je quittais le port de Rimouski en tant que capitaine del'Association féminine d'éducation et d'action sociale. Consciente qu'à travers les change-ments qui se profilaient à l'horizon, nous aurions besoin de préciser notre devenir, denous adapter à des changements inévitables, de nous ajuster continuellement aux nouvel-les situations, parfois délicates ou difficiles, et «d'instaurer de nouvelles façons de

faire».

Au moment de rédiger ce quatrième rapport, je vous propose de regarder l'itinéraireparcouru depuis ce temps, puisqu'il avait été convenu, lors de l'assemblée générale de1997, «qu 'en acceptant les divers constats de la commission de recherche, vous nousdonniez le mandat de poursuivre le travail amorcé par celle-ci en vue de susciterles changements nécessaires pour relever le défi auquel l'AFEAS est confrontée àl'aube du troisième millénaire: devenir un groupe de femmes dynamiquesfavorisant les valeurs d'égalité, de justice et d'équité envers les femmes».

Vous seriez informées, à différents moments, de l'évolution progressive des changementsqui s'amorçaientret vous seriez davantage impliquées, par l'intermédiaire des présidentesde régions, des agentes de liaison ou des représentantes locales, dans le processus dedécision qui mène aux changements.

Depuis ce temps, nous avons repris la mer. Confrontées aux vents du large, nous devonsmaintenir le cap dans la bonne direction : le changement À l'intérieur de ce processus dechangement, les équipages demeurent vigilantes et suivent, tout au long des côtes, lalumière des phares symbolisant notre mission. Nous pouvons ainsi voguer prestement eneau calme et ralentir afin de faire face aux intempéries lors des tempêtes et des ventstumultueux.

Voilà pourquoi il est essentiel qu'avant de reprendre labarre de cette association, pour unecinquième année, nous revoyions les objectifs poursuivis à l'intérieur de cette période derestructuration:

Page 41: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

> Stabiliser et augmenter notre membership -1997-2000> Développer le secteur financement marketing -1997-2000> Maintenir les solidarités à l'extérieur et notre visibilité -1997-2000> Consolider nos structures et instances décisionnelles -1997-2000>- Promouvoir la gestion du changement aux trois paliers -1998-2000> Favoriser ie leadership des régions -1999-2000

«Bile devait se rendre à cette terre lointaine et, pour cela, construire unpont».

La présentation de ce rapport est une vue d'ensemble du travail réalisé cette année pardiverses équipes dynamiques et compétentes, engagées dans une cause et préoccupées degarder en perspective les grandes orientations poursuivies par l'Association féminined'éducation d'action sociale. Nous sommes en période de transition. L'implantation deschangements se fait à un certain rythme, selon les régions et les AFEAS locales. L'implan-tation de changements dans une structure présente des enjeux considérables.

Voilà pourquoi il est important de revenir sur certains éléments afin que l'ensemble desmembres soit bien informées de l'importance des changements et des enjeux qui s'yrattachent. Le rapport de la présidente, le rapport d'activités de l'association et les diffé-rents rapports des comités provinciaux sont des moyens privilégiés pour transmettrel'information. Afin de s'assurer que nous portons la même vision des objectifs poursuiviset des enjeux pour notre association, c'est-à-dire se confirmer mutuellement que lesorientations prises, mènent "à cette terre lointaine". Voici les éléments abordés à l'inté-rieur de ce rapport :

1. Développer le secteur financement-marketing2, Être leaders, susciter le changement3- Visibilité résultat d'un travail d'équipe4. Vision d'avenir

Développer le secteur financement-marketing

C'est en préparant les prévisions budgétaires de l'assemblée générale de 1997 que leconseil exécutif provincial a pris l'importante décision de développer le secteur finance-ment-marketing. La situation financière de notre association était précaire (nous nousdirigions vers un déficit de l'ordre de 20000$ pour l'année 1997-1998) et, au mêmemoment, nous étions informées que la Société des postes remettait à Patrimoine Canada

42

Page 42: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

l'administration du programme de subventions aux publications, ce qui entraînerait uneimportante révision du programme. Il y avait donc des décisions importantes à prendredans les mois à venir afin de sauvegarder notre revue Femme d'ici. C'est dans ce con-texte, en tenant compte que nous avions perdu plus de mille membres dans l'annéefinancière qui se terminait, que le conseil exécutif provincial voyait comme essentiel dedévelopper le secteur financement-marketing en engageant une personne qualifiée.

C'est au conseil d'administration des 13-H novembre 1997 qu'il fut résolu que l'AFEAScrée le poste de directrice ou directeur financement-marketing. Le conseil exécutifchoisira la personne (femme ou homme) à embaucher en privilégiant la compétence, laconnaissance de l'AFEAS et la capacité de transmettre de la formation en financementmarketing aux régions AFEAS.

Au conseil d'administration provincial du mois de janvier 1998 «toutes les membres duconseil d'administration donnent leur appui au choix du conseil exécutif, soit l'embauched'Alain Lambert au poste de directeur du financement-marketing. Il aura pour mandatde:

> planifier, développer, réaliser et évaluer les activités reliées à la promotion, au finance-ment et au marketing;

y élaborer, négocier et assurer le suivi d'ententes de commandite et de partenariat avecl'entreprise privée, les fondations ou programmes gouvernementaux;

> conseiller les membres du conseil exécutif provincial et les conseils d'administrationrégionaux en matière de financement et de marketing».

Comme vous pouvez le constater nous avons choisi de développer le secteur financement-marketing en tenant compte de notre culture comme association. La personne engagéedoit être présente à l'interne, comme personne ressource, et à l'externe pour établir despartenariats avec le monde de la commandite. Mais l'Association féminine d'éducationd'action sociale doit toujours garder sa liberté de parole et d'action. Donc, elle sera lapersonne ressource qui nous accompagne tout au long de notre travail de réflexion et deprise de décisions à tous les niveaux. Le développement du secteur marketing devenaitprimordial. Il fut le lieu de nos premières interventions puisque le succès en financementest tributaire du secteur marketing.

Pour nous permettre d'avoir une vue d'ensemble et de bien saisir les enjeux pour notreassociation de développer le secteur financement-marketing dans les années à venir, jereprends le journal de bord. Revoyons ensemble comment s'est poursuivi, de manièreprogressive, le changement dans le cadre de la restructuration à l'AFEAS. La commissionde recherches, sera le lieu privilégié où chaque élément proposé par les comités provin-

43

Page 43: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE \

ciaux ou le conseil d'administration provincial sera étudié avant d'être présenté pouradoption au conseil d'administration provincial,

À l'automne 1997, la commission de recherche poursuit son mandat. Après avoir prisconnaissance du document de travail adopté par le conseil d'administration provincialintitulé «Démarche préliminaire première zone prioritaire d'intervention à VAFEAS»préparé par Alain Lambert, deux éléments nous sont apparus comme primordiaux :

> la segmentation de clientèles : marché cible # 1 de la fidélisation, marché cible # 2 desbarrières et marché cible #3 de la pertinence;

> la révision du cadre des réunions mensuelles.

La commission élabore un nouveau volet Femmes d'ici et le présente aux responsableslors des journées d'étude provinciales. Suite à cette présentation, dans le but d'assurerl'implantation des activités Femmes d'ici dans les régions et dans les AFEAS locales, uneéquipe provinciale ira présenter le nouveau produit Activités Femme d'ici lors des journéesd'étude régionales.

Après l'analyse de la situation au conseil exécutif provincial, nous constatons que lesrégions auront besoin de support pour implanter les activités Femmes d'ici. Nous procéde-rons par étape. Le comité de formation provincial prenait la relève afin d'élaborer lessessions de formation et le matériel nécessaire dans le cadre des divers changements quis'amorcent dans les secteurs marketing et financement :

• session.de formation aux membres des conseils d'administration régionaux pourpromouvoir la formule d'activités Femmes d'ici ;

• formation de 4 heures pour les membres des AFEAS locales afin de les rendre capablesd'implanter les activités Femmes d'ici ;

• formation d'animatrices locales pour l'implantation des activités Femmes d'ici ;« élaboration de la session laboratoire approche marketing pour les membres des

AFEAS locales.

Pour alimenter les membres des AFEAS locales dans la réalisation des activités Femmesd'ici, les comités du CPEA et d'art/culture provinciaux ont revu l'ensemble du dossierd'étude et des cahiers art et culture afin de présenter un outil adapté aux réalisations desactivités Femmes d'ici et de poursuivre ainsi la mission d'éducation et d'action sociale del'AFEAS. Les deux comités ont travaillé conjointement à préparer un nouveau Guided'animation pour sujets d'étude et thèmes art/culture (dossier d'étude 2000-2001). Voustrouverez dans ce nouveau guide diverses activités ou événements Femmes d'ici montésavec des caractéristiques et repères bien précis.

44

Page 44: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE |-

Une de nos préoccupations, comme association, est de conserver et d'augmenter notremembership. Depuis plusieurs années, malgré certains efforts, il y avait une perte de millemembres à tous les ans. Les conséquences sont multiples :

• perte de revenu tant au provincial, qu'au régional et au local;• altération de la vie associative à tous les paliers, manque de relève démobilisation des

membres, cumul des mandats;• diminution de notre crédibilité dans les instances décisionnelles et auprès des parte-

naires financiers.

Il est évident que nous devions amorcer un virage important dans notre manière deconserver nos membres et de rejoindre une nouvelle clientèle. Le comité financement-marketing provincial avait le mandat de «Planifier et contribuer au développement denouveaux outils pour les campagnes de recrutement et renouvellement (membership vsmarketing direct) ». Les membres du comité nous informaient, lors de la deuxièmejournée d'étude provinciale 1999, des résultats du sondage «Solidarité 2000». Ce fut lechoc! Près de la moitié de nos AFEAS locales ne faisaient pas de campagne de recrutement.Elles se préoccupent de rejoindre les anciennes, mais ne vont pas plus loin dans leursollicitation. .

Lors de la deuxième journée d'étude, le comité financement-marketing mettait l'accentsur l'importance du «marketing direct» à l'AFEAS. Les membres du comité nous ontprésenté trois options de marketing direct disponibles dans le cadre de la campagne derecrutement avec incitatif financier significatif de 8$ afin de recruter de nouvelles mem-bres dans la clientèle # 2 et la clientèle #3. Le «TÉLÉ MARKETING» une nouvelle ma-nière de faire, en un mot : se sentir collectivement responsable de la campagne de recrute-ment.

Lors des journées d'étude régionales, une équipe provinciale informait les membres del'importance d'utiliser la méthode du télé-marketing ou une méthode qui nous permet-trait de maintenir notre membership ou de l'augmenter. Les membres du comité finance-ment-marketing ont assuré un suivi de tous les instants auprès des responsables régiona-les. Elles ont fait un excellent travail puisque/wttr la première fois en seize ansd'histoire, nous avons stabilisé notre membersbip à 17 000 membres. Bravo!C'est grâce évidemment aux membres du comité financement-marketing, mais surtout àtoutes celles qui ont cru que, par le travail et la détermination, nous pouvions atteindrenos objectifs. Oui, ensemble nous pouvons bâtir une AFEAS nouvelle.

Durant ce temps, au comité de consolidation-expansion-relance provincial, les membrespoursuivent avec ténacité leur travail auprès des régions qui éprouvent des difficultés àsoutenir ou conserver la vie associative tant au plan régional que local. Oui ! Il est vrai

45"

Page 45: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE \A PRÉSIDENTE [

qu'une partie de notre clientèle est moins disponible et nous apprenons à faire de manièredifférente. Oui! C'est un fait qu'une autre partie de notre clientèle est d'âge mûre; parailleurs, nous pouvons compter sur leur fidélité. Un des constats observé par les membresdu comité: on oublie parfois les raisons de notre présence dans le milieu, la défense desdroits des femmes, et il n'y a pas d'âge précis pour s'engager à changer les mentalités.

Lorsqu'on oublie la raison de notre engagement, on défend davantage ses idées person-nelles plutôt que de se préoccuper du bien commun de notre association. La mésententes'installe et les conflits surgissent. Dans de telles conditions, c'est inévitablement plusdifficile de trouver des solutions aux problèmes rencontrés, et on a parfois la tentation delaisser tomber notre engagement. Les membres du comité de consolidation soutiennentles régions AFEAS dans leurs démarches de consolidation, expansion ou de relance enintégrant, dans leurs interventions auprès des AFEAS locales, la nouvelle formule d'activi-tés Femmes d'ici Un autre indicateur que nous sommes dans une ère de changements.

L'implantation d'un changement présente des enjeux importants puisqu'elle nous amèneà prendre le risque de créer un état de déséquilibre (transition). Comme leaders, il estimportant de consulter les personnes affectées par le changement. Dès le début, nousavons fait le choix de vous informer à toutes les étapes du processus de changement. Oùque vous soyez dans la structure, nous vous remercions pour votre participation, parl'intermédiaire de vos leaders ou personnellement, aux prises de décisions qui suscitent lechangement. Une autre des responsabilités que nous avons comme leaders est de s'assurerque l'information descendra jusqu'à nos membres.

Nous avons différents canaux pour retransmettre l'information à PAFEAS, mais un seulrejoint l'ensemble des membres. C'est la revue Femmes d'ici. Ainsi, nous avons l'assu-rance que chaque membre peut, par sa revue, être informée sur divers sujets qui touchentparticulièrement la condition des femmes. Les membres ont une vue d'ensemble desactivités réalisées dans le cadre du plan d'action provincial. Elles peuvent, par le courrier,faire connaître personnellement leur point de vue sur des sujets qui les préoccupent.Actuellement, elles se tiennent informées de l'évolution des transformations à l'AFEAS.Notre revue est un outil privilégié d'information sur les changements qui s'insèrentprésentement dans notre culture. C'est un outil stratégique à l'interne qui nous assurequ'un minimum d'information soit transmise à nos membres dans le cadre des change-ments amorcés dans notre organisation. C'est un des mandats qu'ont relevé les membresdu comité de la revue.

Maintenant que nous avons fait un bref tour d'horizon dans le secteur marketing, pre-nons la direction du secteur financement de l'Association féminine d'éducation d'actionsociale. Un des objectifs poursuivis en engageant une personne pour développer le secteur

46

Page 46: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PHÉSWENW

financement est d'élaborer, négocier et assurer le suivi d'ententes de commandites et departenariats avec l'entreprise privée, les fondations ou programmes gouvernementaux.

Nous voulions améliorer notre situation financière, puisque nous étions confrontées à desprévisions budgétaires déficitaires et que le peu de réserves que nous avions diminuaientallègrement. Si la tendance se maintenait, nous aurions dû prendre des décisions finan-cières drastiques.

L'an dernier, lors de l'assemblée générale, nous abordions la question du financement àl'AFEAS et informions les membres que le comité financement-marketing provincial étaitenthousiaste à l'idée de relever de nouveaux défis. De plus, la majorité des régions avaientreçu la session financement et commandites afin de mettre en place leur comité definancement régional.

Donc, je vous rappelle que le choix fait par l'association est de développer le secteurfinancement en concertation avec les régions afin de disposer d'une expertise qui profite àl'ensemble de l'association. Pour alimenter notre démarche, il y a eu la production dedeux guides du commanditaire nous permettant ainsi d'encadrer les régions dans leurpropre démarchage et l'élaboration de différentes propositions de commandites pour lescongrès, et l'AFEAS. Par la suite, le conseil d'administration provincial a adopté la politi-que en matière de commandites afin de s'assurer que l'ensemble des propositions reflètentce pourquoi nous voulons nous engager comme association.

Quand nous nous engageons avec un commanditaire, de part et d'autre, nous devonstrouver satisfaction. C'est-à-dire que la commandite est tributaire de notre membership etde notre produit AFEAS et, qu'en retour, nous recevons de l'argent ou des biens et services.Le partenariat s'établit sur une base de confiance et de visibilité.

Le financement à l'AFEAS vient de quatre sources bien précises: les revenus internes(cotisations et autres), les subventions gouvernementales, la commandite et les activitésde financement.

/ Les revenus provenant du membership et de la vente de produits à l'internereprésentent 48% du budget total du siège social et nous permettent de maintenir unfonctionnement viable afin d'assurer notre autonomie et notre liberté d'action commecorps intermédiaire tant aux paliers local, régional que provincial. Le nombre de mem-bres est capital pour notre survie en tant qu'association. Le chiffre minimum qu'il fautmaintenir est 20000 membres. Voilà pourquoi il devenait urgent de stabiliser notremembership et de l'augmenter dans le futur. Donc, le membership et les cotisations desmembres sont la colonne vertébrale financière de notre association.

47

Page 47: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PEÉSIDENTB \

S Les subventions gouvernementales. À l'heure actuelle nous bénéficions duprogramme Promotion de lafemme de Condition féminine Canada. L'argent alloué nouspermet de réaliser diverses initiatives dans le cadre des activités liées au virage ambula-toire, à l'entrepreneurship au féminin et au travail invisible (concilier travail famille).

Le budget du programme de soutien aux organistes d'éducation populaire autonome(PSOEPA) nous permet de réaliser le plan triennal de formation dans chacune des ré-gions. Nous connaissons l'importance de cette subvention pour répondre aux besoins desmembres et de notre association en formation.

Pour une deuxième année consécutive, nous avons reçu une subvention du Secrétariat àl'action communautaire autonome (Saca). Le projet, initié en 1998, prévoyait différentsmoyens ou mécanismes de consolidation sur une période de trois ans. L'argent est utilisépour supporter les régions et les AFEAS locales dans le cadre d'un projet de consolidationen vue de l'implantation des activités Femmes d'ici.

Les subventions gouvernementales, comme vous pouvez le constater, ne sont pas dessubventions de fonctionnement Nous devons réaliser les initiatives présentées au Pro-gramme promotion de la femme, la formation prévue au plan triennal ou dans le cadrede l'implantation des activités Femmes d'ici, c'est-à-dire que nous devons respecter nosengagements envers les partenaires. Il est évident que l'AFEAS doit investir de l'argent etdes ressources humaines dans le cadre de la réalisation des diverses activités.

Nous continuons, en tant que gestionnaires, à être très vigilantes puisque les subventionssont toujours un type de financement aléatoire et qu'elles ne doivent pas, dans le cas d'unnon renouvellement, mettre en déséquilibre notre année financière. Les conséquences àprévoir seraient de réduire le support apporté aux régions et AFEAS locales. Dans lescirconstances ce serait un appauvrissement pour notre association. Présentement, l'aidegouvernementale représente 32% du budget.

S Commandite. Parler de commandite, c'est faire référence à une décision priseultérieurement de «développer le secteur commandite pour nous permettre d'investirdans l'évolution de notre produit afin d'assurer un meilleur financement àl'AFEAS».

Parler de notre produit, c'est parler de membership et des diverses activités que nousoffrons à notre clientèle #1 et aux clientèles #2 et #3 susceptibles de se joindre à nous.D'ailleurs, les premiers travaux de la commission de recherche portaient sur le produitoffert par l'AFEAS. Nous étions conscientes qu'un des éléments pour intéresser des parte-naires financiers était le nombre de membres et le produit que nous offrions à l'AFEAS.

48

Page 48: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE \A PRÉSIDENTE

Donc, nous avons des résultats intéressants au niveau de la commandite. Présentement,pour notre budget, nous pouvons compter sur 17 % de commandites ou d'ententes deservices avec différentes institutions ou compagnies du secteur privé. Nous savons mainte-nant qu'une association qui se préoccupe de la condition des femmes peut intéresser despartenaires financiers. Mais c'est un changement important dans notre culture AFEAS. Ily a des avantages au plan monétaire, des services, et de la visibilité.

Le plus grand désavantage serait de croire que tout peut se régler au plan financier àl'AFEAS par la commandite. Par exemple pourquoi ne pas baisser la cotisation, c'est bientrop cher vingt-cinq piastres ? Pourquoi ne pas faire payer par les commandites les17 000$ (1$ par membre) pour l'envoi de la revue par la poste ? Dans les deux cas, nousserions des gestionnaires qui manquent de prudence puisque, je vous le rappelle, lacommandite est tributaire de notre membership et que présentement nous devons investirpour maintenir et augmenter notre membership.

Pour ce faire, nous devons travailler à la segmentation de notre clientèle. Commentrejoindre celles qui ne sont pas membres ? Continuer de soutenir nos régions dans l'im-plantation des activités Femmes d'ici au niveau local et régional ? Amorcer la restructura-tion des régions pour mieux répondre aux besoins des membres ? Dans de telles condi-tions, nous devons mettre tout en oeuvre pour poursuivre le travail à l'interne et continuerd'investir dans le secteur marketing. Donc réinvestir pour le moment l'argent des com-mandites.

Dans notre culture AFEAS, la cotisation des membres a toujours été notre point d'ancragequinous a^exmis de maintenir notre autonomie financière et notre liberté d'action. Tantque nous n'aurons pas atteint le nombre de vingt mille membres, nous demeurons ensituation précaire et cela nous obligent à gérer différemment. Demain, les subventionspeuvent ne pas être renouvelées et les commanditaires être moins nombreux. Ce manqueà gagner serait catastrophique pour notre association si nous oublions d'être prudentesdans la manière de gérer l'argent des commanditaires.

Nous apprenons présentement à coexister avec les effets de la commandite. Dans le«Guide du commanditaire de l'AFEAS», il y a différents niveaux de commandite. Quandnous présentons une proposition à un commanditaire, s'il accepte la proposition, il y asignature de contrat et nous recevons, dans les jours qui suivent, le montant alloué à cettecommandite ? Dans le concret cela veut dire que, selon le niveau de commandite, nouspourrons être sollicitées par le commanditaire. Nous devrons prendre le temps d'écouterl'information qu'il veut nous transmettre et répondre positivement ou négativement à lasollicitation. Que se soit au niveau régional ou provincial nous aurons à respecter lesengagements pris au moment de la signature de l'entente !

49

Page 49: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE \A PRÉSIDENTE

La commandite n'est pas un fourre-tout financier, c'est un excellent moyen de finance-ment puisque nous pouvons établir de bons partenariats avec les commanditaires. Il fautcependant agir avec prudence et prendre le temps de travailler avec nos membres afind'en apprécier les avantages et d'apprendre à vivre avec les inconvénients.

S Le tirage des billets à cent dollars. Le comité de financement, l'an dernier, aprocédé à une restructuration de l'approche d'encadrement du tirage. Les résultats, vousles connaissez. Nous sommes passées de 393 billets vendus en 1998 à 450 billets en 1999,soit 57 billets de plus, ce qui veut dire 5130 $. Nous avions une super vendeuse, dans larégion du Bas Saint-Laurent-Gaspésie et, avec le support de toutes les régions, pour lapremière fois, nous avons vendu tous les billets.

Comme nous pouvons le constater quand nous avons pris la décision de développer lesecteur financement-marketing dans le cadre d'une restructuration à l'AFEAS, plu-sieurs secteurs de notre vie associative furent impliqués! Très vite nous avons appris que, sinous voulions obtenir des résultats au plan financier, il nous faudrait investir dans notreproduit AFEAS. Nous n'avions pas les moyens de prendre l'argent des cotisations quipourvoient au fonctionnement régulier de notre association pour l'investir dans la res-tructuration. Il a fallu relever le défi de développer le secteur financement-marketing. Lasolidarité démontrée à tous les paliers, la confiance manifestée envers vos leaders, letravail acharné des membres, le courage de prendre certaines décisions, la vision d'avenirque nous portons ensemble, nous permettent de dire que la construction du pont avanceprogressivement dans le respect de la culture AFEAS.

Être leader! Susciter le changement?

L'introduction de changements à l'intérieur d'une association concerne particulièrementles trois niveaux suivants:- les valeurs portées par le groupe ;- le développement organisationnel ;

la culture, c'est-à-dire ce qui est vécu par l'ensemble des membres de l'organisation.

Au moment d'entreprendre différents changements, les membres de la commission derecherche pressentaient que les changements suggérés toucheraient particulièrement laculture de notre organisation. Bientôt trente-cinq ans de pratiques, nous avons créé desfaçons de faire qui se sont perpétuées par les diverses équipes de travail. De plus, notreexpérience dans le passé à promouvoir le changement organisationnel et culturel, nousamenait à penser que, pour susciter le changement, nous devrions prendre le temps defaire de manière différente, d'user de patience et de détermination.

50

Page 50: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE U PRÉSIDENTE

Les changements, qu'ils soient d'ordre structurel ou culturel, se réaliseront dans lamesure où les membres de l'association seront impliquées puisqu'elles seront affectées parles divers changements proposés. Sans cette implication volontaire et collective, nouséprouverions de la difficulté à introduire le changement. Il est évident que dans une telledémarche, nous devons compter sur le support des leaders de l'association. Ainsi, leschangements amorcés à l'AFEAS sont rendus possible grâce à la présence active d'équipesdynamiques, tant aux niveaux provincial, régional que local.

Voilà pourquoi les membres du conseil d'administration provincial jouent un rôle impor-tant comme leaders, celui de promouvoir le changement. Elles ont la responsabilité debien comprendre le but visé par les changements puisqu'elles devront retransmettre auxmembres des conseils d'administration régionaux le but réel du changement, les objectifspoursuivis et les moyens privilégiés pour atteindre notre but. Depuis les deux dernièresannées, les présidentes régionales ont pris des décisions importantes dans le cadre de larestructuration. D'ailleurs, je vous en informais au tout début du rapport.

Dans le secteur marketing : un nouveau produit l'activité Femmes d'ici et son implanta-tion aux plans régional et local, le marketing direct avec incitation financière de 8$ et,dans le secteur financement, adoption d'une politique sur la commandite et la formationd'équipes régionales, etc. Des décisions qui ont demandé parfois des heures d'étude et dediscussions mais, chaque fois, nous sommes parvenues, dans le respect des personnes, àtrouver une solution toujours pour le mieux-être de l'Association.

Par ailleurs, au cours de l'année financière qui se termine, une des décisions difficiles quenous ayons-prises fut celle de maintenir le 1$ pour l'envoi de la revue Femmes d'ici. Unedécision déchirante à adopter, suite à plusieurs propositions pour trouver une façon deprocéder différemment. On prévoyait maintenir le membership à 17 000 membres, maisnous étions conscientes de ne pas atteindre les 18000 membres pour cette année. Aumoment de prendre la décision du 1$ pour l'envoi de la revue Femmes d'ici, nous étions18000 membres. Notre préoccupation, comme membre du conseil d'administrationprovincial : comment faire pour maintenir un certain équilibre des finances et ne pasfragiliser les acquis que nous avions gagnés dans les deux dernières années pour amélio-rer ces mêmes finances et notre fonctionnement.

Cette décision a demandé, de la part des leaders provinciaux, beaucoup de courage et deprévoyance. Dans des décisions difficiles à prendre, nous sommes conscientes que larelation de confiance mutuelle établie avec les équipes régionales et locales va nouspermettre d'assumer cette décision puisque nous devons répondre devant nos membres dumaintien de cette décision pour le mieux être de notre association.

51

Page 51: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE IA PRÉSIDENTE [

II est important, comme leaders, d'avoir une vision de l'avenir et de croire aux résultats.Les membres du conseil d'administration provincial ont un grand respect de la culture denotre association. Elles ont démontré, comme leaders, une capacité d'adaptation etd'ajustement afin de promouvoir le changement. À d'autres moments, elles nous ontrenvoyées faire nos devoirs, entre autres sur la question du membership régional et larestructuration au plan régional. À la commission de recherche, nous avons repris nosplanches à réflexion.

Ce n'est pas toujours facile d'assumer son rôle en tant que leader de changement. Un desdéfis que nous avons à relever est celui de susciter le changement dans l'ensemble del'association. C'est ensemble que nous voulons bâtir une AFEAS nouvelle. Il est évidentque nous rencontrons des résistances sur le terrain puisqu'il est naturel de se protégercontre ce qui nous est inconnu. Il est important de faire place à la résistance et de profiterde ces moments pour présenter les côtés positifs du changement.

Susciter le changement auprès des instances locales et régionales est un défi de tous lesinstants car nous devons favoriser la participation des membres. C'est par elles que lechangement prend forme dans nos milieux respectifs.

Dans le contexte actuel, le changement implique parfois des ajustements et nous devonscomposer avec les équipes et les situations rencontrées sur le terrain. Mais il est parfois trèsstimulant de voir nos équipes locales et régionales relever le défi à leur tour et entrer deplein pied dans le processus de changement. Comme agentes de changement, nousdevons être fières des résultats concrétisés en si peu de temps et devenir conscientes quec'est par nous que «s'instaure de nouvelles façons de faire» à l'AFEAS. Présentement,dans notre association, la restructuration est rendue possible parce que des femmescomme vous, des paliers local, régional ou provincial, travaillez à faire advenir le change-ment.

Un vent de changement se propageÀ l'intérieur de notre fonctionnement à l'Association, il y a un secteur que nous souhai-tons développer depuis longtemps: les communications. Nous tardons à le faire parce quenous manquons d'argent, de temps et que nous pressentons qu'il nous faudra nousadapter à de nouvelles manières de faire. Au moment d'engager une nouvelle coordonna-trice de projets et chargée du plan d'action et des communications, nous avions l'inten-tion de développer progressivement le secteur communication à l'AFEAS, selon les ressour-ces humaines et financières disponibles.

Dans les prochaines années nous devrons investir sur nos communications à l'interne. Lastructure que nous possédons présentement pour rejoindre l'ensemble de nos membres

52

Page 52: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

rend la transmission de l'information laborieuse et parfois non satisfaisante de part etd'autre. Nous avons régulièrement des informations à transmettre à nos membres auxtrois paliers de l'Association. Que se soit en regard des changements proposés à l'intérieurde la restructuration à l'AFEAS, d'une activité organisée dans le cadre du plan d'action ouencore de l'ensemble du travail effectué par l'Association, nous sommes confrontées à lasituation suivante : comment s'assurer que les responsables reçoivent l'informationpertinente dont elles ont besoin pour alimenter de manière continue les membres desAFEAS locales afin de s'assurer de l'atteinte de nos objectifs ?

Les membres qui choisissent présentement d'assumer des mandats, tant aux niveauxrégional que local, ont parfois peu de vécu AFEAS et, pour certaines, manquent de dispo-nibilité. Donc, il faut revoir notre manière de transmettre l'information à l'interne afin defavoriser la participation des membres. Le monde des communications s'est développérapidement, il nous reste maintenant à améliorer notre réseau de communications pourles années à venir.

De plus nous devons être attentives à ne pas perdre l'intérêt des membres dans le suivi decertains dossiers, puisque les dossiers que nous portons et défendons au niveau provincial(le virage ambulatoire, le travail invisible et non rémunéré des femmes, etc.) s'opèrent àl'intérieur de plusieurs années. Donc, nous devons continuer d'informer les membres surles résultats de nos interventions et les actions à poursuivre, afin qu'elles continuent d'êtrepro-actives dans le dossier.

Pour les communications à l'externe, les dossiers que nous portons actuellement com-mandent une certaine visibilité dans le but d'interpeller les décideurs politiques et prendrenotre place comme association féminine intervenant dans la défense des droits desfemmes. Il est de plus en plus difficile d'attirer l'attention des médias quand il s'agitd'informer la population sur des questions concernant les conditions de vie des femmes.Il faut développer de nouvelles stratégies d'intervention en communications externes.

À l'AFEAS, nos interventions en communication sont habituellement ponctuelles, c'est-à-dire : Opération tendre la main, réaction au budget provincial, congrès provincial etc. Ildevient impératif d'apprendre à travailler à partir d'un pian de communication qui tiennedavantage compte de l'ensemble du plan d'action de l'association. Susciter le changementimplique parfois l'instauration de nouvelles pratiques.

53

Page 53: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE ÎAPRÉSWENTE f

Visibilité, résultat d'un travail d'équipe

«Être ou ne pas être» voilà une question fondamentale à laquelle l'humanité tente derépondre depuis la nuit des temps. Visibilité à l'AFEAS, voilà une des préoccupationspersistantes de la part des membres de notre association. Nous sommes conscientes que lavisibilité obtenue dans un dossier auprès des médias, des instances décisionnelles, despartenaires financiers et de nos pairs est une forme de reconnaissance et de crédibilitéaccordées à notre association. Avant d'aller plus loin, arrêtons-nous quelques instantspour s'entendre sur le type de visibilité que nous voulons pour le bien-être de notreassociation ?

Une constance dans les dernières années: la visibilité obtenue, tant dans nos milieuxrespectifs que dans les médias écrits ou parlés, auprès des instances gouvernementales ouautres, est le fruit d'un travail de tous les instants réalisé au coeur du quotidien parcertaines personnes avec ténacité et détermination. Dans d'autres circonstances, c'est lapromptitude démontrée par les membres AFEAS à réaliser diverses actions dans le cadred'événements déjà prévus au plan d'action ou suscitées par l'actualité. À d'autres mo-ments, c'est le suivi accordé à certains dossiers qui commandent une expertise et unevolonté inflexible à s'assurer que les acquis obtenus ne seront pas remis en question ouamoindris lors de certaines rencontres nationales ou internationales.

Dans notre culture organisationnelle, présentement, la visibilité obtenue dans nos milieuxrespectifs est davantage liée au travail de concertation accompli par les membres aux troispaliers:

travailler aux changements des mentalités ainsi qu'à la réforme de politiques et delois inéquitables pour les femmes et leur famille ;

- travailler à l'instauration de nouveaux mécanismes qui permettent une plus grandejustice envers les femmes, un meilleur financement pour les différents groupes AFEASet notre présence dans les médias. Cela commande du temps, de l'énergie, beaucoupde détermination et, comme résultat, une certaine visibilité.

Nos interventions dans les médias écrits ou parlés sont réalisées à partir de dossiers biensétoffés, soutenus par l'ensemble du travail fait par les membres. Considérant le fait quenous défendions les positions adoptées par nos membres, c'est à partir de ce travail quenous sommes visibles.

Pour «être ou ne pas être visible», il y a un prix et des conséquences à assumer. Pournotre association, cette visibilité se manifestera de diverses manières, mais une constancese dégage: la visibilité s'établit par un travail de tous les instants. Le prix à souscrires'établit ainsi :

54

Page 54: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE

- développer les communications à l'interne et à l'externe;établir un partenariat financier et de services entre l'AFEAS et les commanditaires;

- consolider un réseau de lobbying qui évolue progressivement;- poursuivre un travail de concertation entre les instances décisionnelles, les groupes de

femmes et l'AFEAS;- col laborer à certains groupes de travai 1 reliés à nos dossiers;

participer à diverses représentations à l'externe et à l'interne.

Dans le rapport d'activités de notre association, vous avez pris connaissance des différentesactivités, d'événements ou de représentations réalisés au cours de cette année pour:

- consolider le travail amorcé dans plusieurs dossiers d'actualités ;- s'assurer de maintenir des acquis fragilisés par certaines décisions politiques;- susciter l'échange entre divers groupes afin de favoriser des changements de mentali-

tés et, par le fait même, obtenir diverses formes de visibilité tant dans les médiasqu'auprès de nos partenaires.

Comme vous pouvez le constater la visibilité d'un organisme n'est pas seulement le fait deparaître à la télévision ? Cette forme de visibilité pourrait être temporaire si elle n'a pasd'assises solides.

Néanmoins, il me semble que nous ne pouvons passer sous silence, le travail réalisé envue de faire reconnaître le travail invisible et non rémunéré des femmes, dossier prioritaireà l'Association. D'autant que nous entendons parfois le commentaire suivant : «l'AFEASne se préoccupe plus des travailleuses au foyer». Cette année, plusieurs de nos activitéset interventions avaient comme fil conducteur "la reconnaissance du travail invisible etnon rémunéré des femmes". Pensons particulièrement à:

l'élaboration du dossier sur le recensement prévu en 2001 ;- la formation des porteuses du dossier virage ambulatoire;- le séminaire conciliation travail-famille;

les interventions des régions auprès des députées et députés ainsi que des ministre afinde préserver l'augmentation de la prestation des allocations familiales;

- le travail du Regroupement pour un régime québécois d'assurance parentale afin defaire reconnaître le travail assumé comme parent ou auprès d'une personne en perted'autonomie ;

- la recommandation de la Marche mondiale des femmes d'une contribution gouver-nementale au Régime des rentes du Québec pour les femmes afin de reconnaître leurtravail auprès de leurs enfants.

55

Page 55: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE \A PRÉSIDENTE [

De plus, un important travail à été réalisé dans le cadre de rencontres internationales enpréparation de la 23ième session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies qui sedéroulait en juin 2000. «Depuis 1995, l'AFEAS suit l'événement Beijing et a été partieprenante de la démarche depuis les débuts. Beijing + 5 se veut une évolution de lamise en oeuvre de la plate-forme d'action de Beijing et la relance des actions àentreprendre dans le futur» selon Mme Jacqueline Nadeau-Martin, membre de ladélégation canadienne.

Cette rencontre avait été précédée par la Prep corn, conférence préparatoire de New-Yorken mars 2000 et de la Conférence des femmes de la francophonie au Luxembourg enfévrier 2000. L'AFEAS a fait partie des délégations présentes et nous sommes intervenuesafin de nous assurer que les engagements ultérieurs pris par les gouvernements en regardde la reconnaissance du travail non rémunéré continus de faire partie des actions àpoursuivre dans les années à venir.

L'Association féminine d'éducation et d'action sociale continue de revendiquer la recon-naissance du travail invisible et non rémunéré fait par les femmes. Nous revendiquonsque les femmes soient autonomes financièrement et personnellement par l'accès autravail rémunéré. Nous revendiquons que les femmes aient le choix d'avoir des enfantssans être pénalisées financièrement et, pour ce faire, nous demandons que l'on recon-naisse le travail invisible et non rémunéré par certaines mesures. Nous continuons d'êtrevigilantes afin de démasquer le travail invisible fait par les femmes.

Notre travail se poursuit en collaboration avec d'autres groupes de femmes qui portent cespréoccupations et les défendent. Comme vous pouvez le constater la visibilité est lerésultats d'un travail d'équipe qui est fort exigeant et c'est en travaillant ensemble quenous développons notre fierté d'être membres de l'Association féminine et d'action sociale.

Vision d'avenir

Notre avenir se concrétise dans la continuité des changements significatifs qui s'opèrent àl'intérieur de notre association. Ce fut une année de travail des plus dynamique, portéepar l'enthousiasme et la joie. Nous commençons à voir poindre les résultats d'un travailassidu et constant de la part de nos membres engagées à bâtir une AFEAS nouvelle. Il estévident que nous avons eu des déceptions, rencontré des difficultés, et qu'il nous resteencore beaucoup de travail à faire dans le cadre de la restructuration. Mais, à l'exemple decelle qui taille la pierre et qui porte en elle la vision de bâtir une cathédrale, nous, mem-bres de l'AFEAS, construisons un pont afin qu'ensemble nous bâtissions une AFEASnouvelle.

56

Page 56: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE XAPSÉSIDENTE \-

L'avenir nous appartient. Nous avons le pouvoir de décider du devenir de notre associa-tion. Nous sommes celles par qui les changements vont se faire ou ne se feront pas.Aujourd'hui nous portons la responsabilité de l'AFEAS de demain, au même titre que lespionnières d'hier ont façonné celles d'aujourd'hui. Donc, l'avenir, il est entre nos mains,il est dans les rêves que nous portons : vouloir que l'AFEAS poursuive sa mission d'éduca-tion auprès des femmes de l'avenir afin de les éveiller à leur rôle social: vouloir, parl'éducation et l'action sociale, devenir un groupe de femmes dynamiques favorisant lesvaleurs d'égalité, de justice et d'équité afin d'améliorer la situation des femmes.

La commission de recherche continuera de s'interroger sur diverses questions, entreautres, la restructuration des régions, le nouveau membership, la place des agentes depastorale à l'AFEAS,, etc., et nous poursuivons l'atteinte des objectifs formulés dans lecadre de la restructuration.

Conclusion

L'Association féminine d'éducation d'action sociale véhicule des valeurs fondamentales,de fierté, de détermination de respect et de solidarité. Au fil du temps elle assume sonleadership et ses responsabilités, consciente qu'elle participe à l'évolution et à la transfor-mations des conditions de vie des femmes au Québec. À la fin de cette année de travail,nous continuons d'être animées par la passion qui sous-tend notre engagement.

Ce travail de concertation entre les différents paliers, l'esprit de solidarité exprimé à traversla vie associative, les changements qui s'amorcent progressivement sont possibles car, entant que présidente, j'ai le privilège de travailler en collaboration avec des femmes extraor-dinaires, engagées avec passion, pour que l'AFEAS continue d'être l'association qui défendles droits des femmes tout en assumant avec fierté son autonomie financière afin deconserver sa liberté de parole et d'action.

Les membres du conseil d'administration provincial ont assumé leur rôle en tant queleaders de changement avec audace et prévoyance. Dans la conjoncture actuelle nousreconnaissons en vous des femmes déterminées à faire advenir le changement et préoccu-pées du bien-être des régions et de votre association. Merci pour l'ensemble du travailréalisé et pour votre engagement en tant que membres AFEAS. Certaines d'entre vousquittez l'équipage. Merci à i-'sèle Gagnon (région Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau),(Claudette Mongeau (région Richelieu-Yamaska), Pierrette Vézin a (région Bas St-Laurent-Gaspésie), Michelle Belleau (région Québec).

57

Page 57: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DE IAPRÉSIDENTE

Aux membres du conseil exécutif, à mes compagnes de route, celles qui partagent temps,travail, inquiétudes, déceptions, réussites et joies, celles qui acceptent, au nom d'unecause, de manger en vitesse, dormir régulièrement dans un autre lit que le leur, celles quiprennent le temps d'écouter et d'accueillir les autres dans ce qu'elles vivent, à ces femmesde coeur, Mariette, Lucie, Diane, Johanne et Marie-Paule, merci pour votre grande généro-sité, à servir une cause, celle des femmes à l'intérieur de notre association.

À Marie-Paule, qui quitte l'exécutif provincial cette année, comment ne pas te dire merci,de nous avoir donné la chance de travailler en compagnie d'une femme aussi précieuseque toi. Ta grande disponibilité, ton ouverture d'esprit, la sagesse démontrée dans dessituations difficiles nous font dire, que tu es de la race des pionnières de l'AFEAS. Mercid'être ce que tu es, merci pour la passion démontrée à servir une cause et merci d'êtreavec nous.

Tout ce travail ne peut se réaliser sans la collaboration d'une équipe de permanentes quinous supportent et allègent notre travail. À Michelle, Yolande, Ginette, Huguette, Lise, àcelle qui a pris le bateau en pleine voile, Hélène Cornellier, à Lise Girard pour l'excellencede son travail, sa compétence et son professionnalisme, à chacune d'entre vous merci troisfois merci!

Avant de terminer ce rapport j'aimerais remercier Monsieur Alain Lambert, directeur dufinancement-marketing à l'AFEAS. Il nous quittait à la fin du mois de juin et c'est avec luique nous avons amorcé divers changements nécessaires pour la survie de notre associa-tion. Merci à celui qui, par son expérience, sa compétence, son enthousiasme à partagersa vision duchangement, nous a permis d'apprivoiser le changement et de croire suffi-samment en nous pour aller un peu plus loin. Monsieur Lambert, nous vous disons mercipour l'excellent travail réalisé à l'AFEAS dans un grand respect de notre culture et de nosmembres. Ensemble nous avons établi des bases solides et nous poursuivrons le travailcommencé.

Nous voici rendues à la fin de notre quatrième voyage. Les escales nous ont permis derencontrer des membres AFEAS et de constater que, malgré les intempéries causées parfoispar le changement, nous progressons lentement mais sûrement. Merci à chacune d'entrevous, membres AFEAS! Sans votre participation et votre engagement, nous ne pourrionspoursuivre la construction du pont pour se rendre à cette terre nouvelle. C'est-à-dire quenous ne pourrions poursuivre les changements, afin que les membres AFEAS de demain,puissent, à leur tour, transmettre aux générations futures la passion qui nous habite.

Huguette Labrecque.Présidente provinciale

58

Page 58: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

RAPPORT DES ACTIVITÉS DE L'ASSOCIATION (1999-2000)

MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONConseil exécutifHuguette Labrecque, présidenteMarie-Paule Godin, lière vice-présidenteJohanne Fecteau, 2ième vice-présidenteDiane Brault, conseillèreMariette Gilbert, conseillèreLucie R.-Proulx, conseillère

Présidentes régionalesMaryse Breton (Abitibi-Témiscamingue), Pierrette Vézina (Bas St-Laurent-Gaspésie),Olive Lemire (Centre-du-Québec), Huguette Vumay (Hautes-Rivières), Jeanne-D'ArcParent (Estrie), Francine Raynaud (Lanaudière), Cécile Rocheleau (Mauride), AlberteThéorêt (Montrêal-Laurentides-Outaouais), Michelle Belleau (Québec-Chaudière-Appalaches), Claudette Mongeau (Richelieu-Yamaska), Gisèle Gagnon (Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau), Lina Drapeau (St-Jean-Longueuil-Valleyfiekl)

AGENTE DE PASTORALE - Huguette Labrecque

PERSONNEL DU SIÈGE SOCIALPersonnel régulierHélène Cornellier, coordonnatrice de projets et communications (depuis octobre 1999)Huguette Dalpé, secrétaire-coordonnatrice revue et documentaliste - temps partielLise Girard, secrétaire généraleLise Gratton, adjointe administrative - temps partielGinette Hébert, commis de bureau - temps partielAlain Lambert, directeur marketing (jusqu'au 23 juin 2000)

Contractuelles ou à la pigeYolande Haines, secrétaire de comitésMichelle Houle-Ouellet, rédactrice

59

Page 59: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

ADMINISTRATION

• Groupes de travail et réunions

Conseil d'administration - Les six-huit membres du conseil d'administration seréunissaient à quatre reprises (8 jours en tout) entre septembre 1999 et avril 2000. Lesréunions se tenaient à Québec.

Conseil exécutif- Les dix membres du conseil exécutif se réunissaient à 8 reprises (17jours en tout) entre septembre 1999 et août 2000. Les réunions se tenaient à Québec ouMontréal.

Comités - Le conseil d'administration a désigné des responsables de groupes de travail,Chaque groupe a reçu un mandat précis et soumis les résultats de ses travaux au c.a. Lesresponsables de chaque groupe de travail ont rédigé un rapport annuel faisant partie desdocuments de travail du congrès 2000:

commission de recherchecomité du programme d'étude et d'action et comité art/culture (conjoint)financement-marketingconsolidation-expansion-relanceformationcomité des résolutionstravail invisiblevirage ambulatoirebourse Défijury du prix des activités Femmes d'icijury du prix Azilda-Marchandjury de la bourse AFEAS-i/ZZKéquipe de la revue Femmes d'iciresponsable de l'UMOFC

• Finances

États financiersAu 30 juin, à la fin de l'année financière du siège social, les états financiers ont été soumisà la maison Besner, Massie, Pharand, Sédillot, Turcotte pour vérification. Le rapport duvérificateur fait partie des documents soumis à l'étude au congrès d'août 2000.

60

Page 60: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT

Pour l'année 992 000 (1er juillet 99 au 30 juin 2000), malgré un déficit anticipé de34 000$, nous avons réussi à équilibrer notre budget. L'année financière se termine avecun léger surplus. Les revenus s'élèvent à 645 600$ (sur une prévision de 607100$), alorsque les dépenses atteignent 645 500$ (sur une prévision de 641300$).

Voici les graphiques illustrant la répartition des revenus et dépenses entre les différentssecteurs d'activités:

Aide gouvernementale

Cotisations

Ventes internes '

Financement-commandites

Revenus placements

Salaires

Coûts réunions

Projets spéciaux

Formation

Publications

Secrétariat

Relations publiques

32%

28%

20%

17%

3%

24%

22%

14%

11%

12%

11%

6%

REVENUS 1999-2000

DÉPENSES 1999-2000

\6ï

Page 61: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

Développement du secteur financement-marketing

En 1998, le conseil d'administration décidait d'investir dans le développement du secteurfinancement-marketing à PAFEAS. Il établissait alors un échéancier de trois ans pourrentabiliser ce secteur qu i visait à:

- adapter et développer le produit AFEAS pour l'offrir à différentes clientèles de femmes;établir des partenariats avec le secteur privé (commandites) et ce aux trois paliers de

- l'organisation;augmenter l'auto-financement de l'organisation: croissance des revenus provenant

- des cotisations et des activités de financement.

Après deux ans et demi de travaux, nous sommes en bonne voie de rencontrer les objectifsfixés:

- les activités Femmes d'ici s'implantent progressivement sur le territoire québécois(produit renouvelé offert à différentes clientèles) ;le développement des partenariats avec le secteur privé s'effectue à un bon rythme,autant en région qu'au palier provincial (en deux ans et demi, les revenus de com-mandites sont passés de quelques centaines de dollars à plus de 72 000$ pour l'annéefinancière qui se terminait au 30 juin dernier) ;les revenus provenant des activités de financement internes ont augmenté d'environ5000$ cette année avec l'amélioration de la vente des billets de tirage;nous avons réussi à stabiliser notre membership, ce qui laisse entrevoir une augmen-tation à brève échéance si les efforts de recrutement se maintiennent.

Même si le membership n'a pas encore augmenté (stabilisation cette année), le secteurfinancement-marketing a atteint le seuil de rentabilité au cours de l'année qui s'écoule.Les revenus de commandites (72 000$ pour l'année qui se termine) nous ont permis definancer complètement les coûts reliés au développement du secteur. En effet, on établit àenviron 70 000$ les dépenses supplémentaires nécessaires pour le développement dusecteur financement-marketing. Ces coûts comprennent:

- le salaire et les bénéfices marginaux d'une personne qui partage son temps entre:le démarchage auprès d'entreprises pour la commandite d'événements oud'activités AFEAS,le support à donner aux régions pour l'élaboration et la mise en oeuvre de leurplan de commandite,le développement à l'interne du marketing social (amélioration du produit etpositionnement de l'AFEAS).

62

Page 62: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT

les frais de déplacements pour les personnes qui doivent parcourir tout le territoire duQuébec pour rencontrer les responsables AFEAS et les représentantes et représentantsde différentes compagnies,les coûts reliés à la présence de commanditaires lors d'événements ou d'activités;les coûts supplémentaires d'imprimerie pour assurer la visibilité de nos partenaires(posters, banderoles, affiches...);les sommes à investir pour la publicité dans les médias nationaux et régionaux.

Frais postaux pour revue Femmes d'ici

En 1999, suite à l'augmentation considérable des coûts d'expédition de la revue Femmesd'ici, le conseil d'administration avait demandé aux membres une contribution supplé-mentaire de 1$ pour financer cette hausse. Le c.a. espérait alors que l'augmentation dumembership et le développement du secteur de la commandite nous permettraient, lesannées suivantes, de financer ces coûts à même le budget du siège social.

Si la croissance de la commandite nous a permis d'investir dans le développement dusecteur marketing, l'impact sur le membership semble vouloir se manifester à plus longterme. En 2000, le c.a. constatait que nous avions franchi une première étape, soit lastabilisation du membership, mais que l'augmentation restait à venir. N'ayant pas derevenus supplémentaires, le c.a. a résolu, unanimement, de maintenir, pour l'année 2000-2001, la contribution supplémentaire de 1$ demandée à chaque membre lors du paie-ment de sa cotisation. Toutefois, cette année, chaque membre recevra une fiche promo-tionnelle contenant différents coupons-rabais, ce qui devrait atténuer l'impact de cettecontribution supplémentaire.

Activité de financement

Le palier provincial organise annuellement un tirage en guise d'activité de financement.L'an dernier, pour la première fois, grâce aux efforts soutenus de toutes nos membres, les450 billets de tirage à 100$ ont été vendus. Voici le détail des ventes (compilation pour letirage d'août 1999 - les statistiques pour le tirage d'août 2000 seront disponibles aucongrès seulement):

63

Page 63: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

A bitib i-Tém iscam ingue

Bas St-Laurent-G.

Centre-du-Québec

Estrie

Hautes-Rivières

Lanaudière

Mauricie

Montréal-Laurentides-O.

Québec-Chaudière-Appalaches

Richel ieu-Yamaska

Saguenay-Lac-St-Jean-C,

St-Jean-Longueuil-V.

Baie-Comeau/Sept Iles etsiège social

% membershiptotal

2%

10%

14%

9%

2%

6%

14%

2%

5%

11%

21%

4%

moins de 1%

%debillets vendus

2%

17%

8%

10%

3%

6%

9%

4%

3%

12%

15%

8%

3%

nombre debillets vendus

7

79

35

47

15

28

40

16

12

52

66

38

15

• Groupes ÂFEAS et membership

DissolutionsLe conseil d'administration a dû accepter la dissolution de 6 AFEAS locales:- Région St-Jean-Longueuil-Valleyfield: Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, St-Jean-Vianney- Région Richelieu-Yamaska: St-Antoine- Région Bas St-Laurent-Gaspésie: St-Marcellin, St-Arsène

Région Mauricie: St-Marc

StatistiquesLe tableau suivant résume les effectifs de PAFEAS au 30 juin 2000 (N.B. le nombred'AFEAS locales correspond au total des groupes qui ont versé des cotisations pourl'année en cours). Six régions ont réussi à augmenter leur membersbip (casesombrées).

64

Page 64: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESACnVTFÉS

REGIONS

^bitibi-Témiscamingue

Bas St-Laurent-Gaspésie

Centre du Québec

istrie

Hautes-Rivières

.anaudière

Vlauricie

Vlontréa I-Laurentides-Outaoua i s

Québec-Chaudière-Appalaches

Îichelieu-Yamaska

>aguenay-Lac-St-Jean-Ch.

St-Jean-Longueuil-Valleyfïeld

Baie-Comeau et Sept-lles

Membres afïinitaires

TOTAUX

MEMBRES

Membrescette année

281

1 774

2315

1 564

368

1 049

2 380

367

777

1 821

3 670

590

45

24

17 025

Membresan dernier

262

1 786

2 372

1 493

356

1 019

2 443

383

793

1 808

3 646

686

49

14

17 110

GROUPES

AFEASlocales

cette année

8

52

47

48

10

30

60

10

22

48

65

26

2

428

AFEASlocales

an dernier

8

54

48

47

10

31

61

10

23

49

65

28

2

436

Jfrritoire des régions

Le conseil d'administration, après avoir pris connaissance d'une consultation menéeauprès des AFEAS locales de deux régions, a adopté un nouveau découpage territorial.Maintenant, les AFEAS locales de St-Jovite et Val-David sont rattachées à la région deMontréal-Laurentides-Outaouais plutôt qu'à Hautes-Rivières.

65

Page 65: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

• Activités Femmes d'ici

Toutes les instances de l'AFEAS (conseil d'administration, conseil exécutif, comités) ontorienté leurs travaux dans le but de développer et d'implanter la nouvelle formule d'acti-vités Femmes d'ici. Les principales caractéristiques et repères pour organiser des activitésFemmes d'ici sont:

- des activités où la partie dite «administrative» (finances, recrutement, financement,marketing, consultation des membres...) est réduite (30 minutes maximum avant ouaprès l'activité Femmes d'ici);

- des activités variées, avec une animation dynamique, organisées en fonction declientèles bien définies (segmentation de la clientèle) à des heures et dans des lieuxconvenant à ces clientèles;

- des activités qu'on organise en tenant compte de plusieurs repères: la définition desmarchés-cibles (clientèles), un choix judicieux du type d'activités (forum, confé-rence, cliniques, salons...), une attention particulière aux communications (informa-tion, publicité, médias...), l'identification de personnalités pour s'associer aux activi-tés Femmes d'ici et l'établissement de partenariats dans le milieu (partenariatsfinanciers, sociaux, communautaires).

• Services aux membres

En adhérant à l'AFEAS, les membres peuvent se prévaloir de plusieurs services. Le dévelop-pement de ces services permet aux membres de profiter d'escomptes ou réductions tout enfaisant bénéficier leur organisation (l'AFEAS) de ristournes. Au 30 juin 2000, les servicessuivants étaient offerts aux membres:

/ Fiche promotionnelle - Toutes les membres AFEAS, en renouvelant leur cotisation2000-2001, ainsi que les nouvelles membres, recevront une fiche promotionnellecontenant plusieurs coupons rabais offerts par nos commanditaires. C'est la premièreannée qu'une telle fiche est offerte.

/ Assurance responsabilité civile - L'AFEAS possède une telle police qui couvre la respon-sabilité civile des entités AFEAS (locales, régionales, provinciale) lors de toutes lesactivités organisées par ses administratrices. Tous les paliers paient la prime de cettepolice d'assurance (contribution obligatoire).

66

Page 66: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESACl'lVfl'ÉS

/ Assurance-biens - Les AFEAS locales ou régionales qui le souhaitent peuvent obtenirune protection pour leurs biens et bénéficier de la couverture d'une police maîtressenégociée par le siège social. Le courtier Roger Sévigny administre cette police pourl'AFEAS.

/ Assurance-vie - Toutes les membres AFEAS ayant moins de 70 ans au moment de leuradhésion, peuvent bénéficier d'une assurance-vie individuelle. Ce service facultatifest administré par les Assurances Desjardins. Actuellement, 431 adhérentes en bénéfi-cient. Les Assurances Desjardins versent une ristourne à l'AFEAS. Durant la dernièreannée, cette somme atteint 1212$.

/ Assurance auto et maison - La SSQ Société d'assurances offre aux membres un serviced'assurance pour maison et auto. Il s'agit d'un service facultatif.

/ Carte affinité Visa-Desiardins-AFEAS - Toutes les membres, depuis 1991, peuvent seprocurer cette carte de crédit, qu'elles aient un revenu personnel ou non. Il suffit dedétenir un compte actif dans une caisse populaire. Actuellement, il y a environ 730adhérentes. Visa Desjardins a versé à l'AFEAS en 1999-2000 la somme de 4160$, soit3$ par adhérente plus un pourcentage sur le total des transactions effectuées sur carte.

/ Lunetterie New Look - Depuis septembre 1998, grâce à une entente intervenue entrePAFEAS et Lunetterie New Look, les membres AFEAS, et leur famille immédiate,peuvent, à l'achat de lunettes correctrices ou de verres de contact, bénéficier du plan30/30, soit 30$ de rabais lors de l'achat de 2 paires de lunettes correctrices ou 30% derabais à l'achat d'une seule paire ou de verres de contact.

/ Sélection du Reader's Digest - Les AFEAS locales peuvent bénéficier de prix réduits àl'achat de volumes distribués par Reader's Digest. Une responsable reçoit l'informa-tion (catalogues de volumes), compile les commandes, prend livraison des volumes etles distribue. Selon les livres choisis, les membres peuvent économiser entre 25% et50% du prix de détail suggéré. Ce service est offert depuis mars 1996.

y CAA-Ouébec - Les membres AFEAS, depuis août 1999, ont accès à plusieurs offrespromotionnelles lorsqu'elles adhèrent à CAA-Québec (réduction de frais d'adhésion sielles adhèrent à certaines dates, réception d'un atlas routier au moment de leuradhésion).

67

Page 67: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

• Responsabilité des administratricesLe conseil d'administration provincial, après avoir pris connaissance de plusieurs inquié-tudes d'ordre légal manifestées par les membres AFEAS qui acceptent des responsabilitésau sein de notre organisme, a adopté et distribué dans toutes les AFEAS locales unecirculaire d'information sur la responsabilité des administratrices. Cette circulaire fait lepoint sur des questions concernant différents articles du Code civil, d'éventuelles poursui-tes judiciaires, les assurances responsabilité, ainsi que les obligations et responsabilités desadministratrices.

FORMATIONLes subventions du PSOEPA (Programme de soutien des organismes d'éducation popu-laire autonome) et du SACA (Secrétariat à l'action communautaire autonome) ont servi àfinancer une bonne partie de la formation offerte à l'AFEAS en 1999-2000. Voici quelquesstatistiques du nombre de personnes rejointes par cette formation (extraites du rapport decompilation de toutes les sessions offertes sur le territoire québécois par l'AFEAS cetteannée):

Types de session

Appropriation: gestion du temps (6 heures)

Comm...unique (3 ou 4 heures)

Femmes d'ici locale (3 ou 4 heures)

Femmes d'ici: animatrices locales (15 heures)

Financement-commandite (6 heures)

Gestion du temps (3 heures)

Intervention-action (6 heures)

Mieux se connaître pour mieux s'engager (3 heures)

Processus de solution de problèmes (3 heures)

Régies de procédures

Rôle des Organisme sans but lucratif (3, 6 ou 12 heures)

Techniques d'animation

Total

Nombrede per-sonnes

46

22

971

122

18

659

136

317

36

534

1 914

64

4 839

La responsable de la formation a produit un rapport détaillé des activités de son comité(voir la section «rapports des comités»).

68

Page 68: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTTVlrtS

AFFILIATIONS - COLLABORATIONS

Voici la liste des organismes auxquels l'AFEAS est affiliée ou avec lesquels elle entretientdes liens de collaboration. Pour certains organismes, des représentantes attitrées ont e'tédésignées:

Organisme

Relais-Femmes

Sous-commission de ta condition féminine de laCommission canadienne pour l'UNESCO

Croupe des 13 (regroupement informel de groupes defemmes du Québec)

Fédération des femmes du Québec (l'AFEAS est membrealliée)

Coalition pour le contrôle du tabac

Regroupement des organismes de loisirs du Québec

Réseau mondial des groupes de femmes ayant lefrançais en partage

Table des fédérations en éducation populaire autonome

Coalition féministe sur le virage ambulatoire et lesservices de santé et services sociaux

Comité québécois de coordination de la Marchemondiale des femmes en 2000

Conseil de développement de la recherche sur la famille

Conseil de la famille

Inter-groupe des femmes chrétiennes et féministes

Coalition pour la reconnaissance des sages-femmes

Coalition pour le contrôle des armes à feu

Regroupement pour un régime québécois d'assuranceparentale

Coalition pour le libre choix des parents de choisirl'école de leurs enfants

Représentante(s'il y a lieu)

Jacqueline Nadeau-Martin

Diane Brault

Jacqueline Nadeau-Martin

Lise Girard

johanne Fecteau

Johanne Fecteau

Jacqueline Nadeau-Martin

Huguette Labrecque

Huguette Labrecque OUMarie-Paule Godin

Hélène Cornellier

69

Page 69: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

UENS AVEC LES RÉGIONS ET SUPPORT

• Marrainage

Les membres du conseil exécutif (sauf la présidente) marrainent chacune 2 ou 3 régions.Ces marraines agissent comme personnes-ressources auxquelles les présidentes régionalespeuvent s'adresser pour obtenir des informations ou du support. En plus des communica-tions régulières entre marraines et présidentes régionales (téléphone, courrier), lesmarraines se rendent, au moins une fois dans l'année, visiter les conseils d'administrationde leurs régions.

• Consolidation-expansion-relance

Une équipe provinciale en consolidation-expansion-relance travaille en collaborationavec les régions et offre un support ponctuel pour le développement des plans de consoli-dation et l'organisation d'interventions dans des AFEAS locales en difficulté. La responsa-ble de a produit un rapport complet des activités de l'équipe (voir section «rapports decomités»).

• Implantation des activités Femmes d'ici

Pour supporter les régions dans l'implantation des activités Femmes d'ici, une grandepartie des ressources humaines et financières du palier provincial sont actuellementorientées vers ce processus:

l'équipe de formation du palier provincial a développé des contenus de formation:• une session de 3 heures pour aider les responsables et membres locales à intégrer

les nouvelles notions des activités Femmes d'ici;• une session de 15 heures pour habiliter des animatrices locales à soutenir, dans

leur milieu, l'implantation des activités Femmes d'ici;• un laboratoire de 15 heures pour aider les responsables locales et régionales à

utiliser les notions de marketing social et de marketing direct dans l'organisationde leurs activités Femmes d'ici;

les formatrices régionales ont organisé, dans les AFEAS locales, des sessions de forma-tion de 3 heures sur les principales caractéristiques et repères des activités Femmesd'ici;

70

Page 70: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT

l'équipe de formation du palier provincial a débuté les sessions de 15 heures visant àrendre des animatrices locales capables d'aider à l'implantation des activités Femmesd'ici dans leur milieu. Les sessions se poursuivront en 2000-2001. L'équipe animeraégalement les laboratoires de 15 heures sur le marketing;

un tout nouveau guide d'animation (en remplacement du dossier d'étude) proposantdes activités Femmes d'ici a été produit par le comité conjoint CPEA et art/culture dupalier provincial;

le comité conjoint CPEA et art/culture a produit un texte spécial qui sera diffusé par lebiais de la revue Femmes d'ici de l'automne 2000 pour présenter à toutes les membresla teneur et la portée des activités Femmes d'ici;

la commission de recherche du palier provincial évalue périodiquement l'évolutionde l'implantation des activités Femmes d'ici et propose progressivement de nouveauxmécanismes de gestion et d'administration pour favoriser l'implantation de ce typed'activités;

un concours provincial fut créé pour inciter les groupes locaux ou régionaux àorganiser des activités Femmes d'ici et à les présenter au concours (Prix des activitésFemmes d'ici AFEAS-Z%);

les ordres du jour des conseils exécutif et conseils d'administration ont été adaptés etmodifiés pour que les administratrices suivent attentivement et évaluent le rythmed'implantation des activités Femmes d'ici.

• Congrès régionaux

Le conseil exécutif délègue une représentante à chaque congrès régional (en mai). Lesreprésentantes désignées participent aux congrès et y prononcent des allocutions.

71

Page 71: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT VESACMVJMÎS

ACTIONS - INTERVENTIONS - PRISES DE POSITION

• Positions du congrès 1999

Toutes les résolutions du congrès 1999 ont été acheminées aux instances concernées. Leconseil exécutif a suivi l'évolution des dossiers: accusés réception, informations supplé-mentaires données par les destinataires, etc. Un document intitulé «L'AFEAS: ses activités,ses orientations, ses positions» fut publié en décembre 1999- Toutes les positions adoptéesau congrès 1999 en faisaient partie, ainsi que les rapports de la présidente et des activitésde l'association. Toutes les AFEAS locales et régionales ont reçu ce document.

Les déléguées avaient également demandé au conseil d'administration d'étudier lespropositions présentées au congrès 1999 concernant le contrôle du matériel publié surInternet. Le conseil d'administration a donné suite en publiant des articles d'informationsur Internet dans la revue Femmes d'ici au cours de l'année qui se termine.

• Violence

L'AFEAS menait, pour une troisième année consécutive, L'OPÉRATION TENDRE LA MAINvisant à sensibiliser le public sur l'impact de la violence dans notre société. Cette opérations'étale sur une quinzaine de jours (fin novembre/début décembre). Durant l'opération,toutes les AFEAS locales, régionales et provinciale sont invitées à monter des «arbres depaix» dans leur milieu et à organiser des activités de sensibilisation. Cette année, 159activités furent organisées dans le cadre de cette opération et on évalue à plus de 15 000 lenombre de personnes rejointes durant l'opération.

• Travail invisible des femmes

L'AFEAS intervient depuis plusieurs années dans le dossier du travail invisible des femmes.Cette année nous avons bénéficié de l'aide financière du Programme promotion de lafemme (Condition féminine Canada) pour mener à terme une initiative visant à:

- sensibiliser le public sur les notions du travail invisible des femmes, aux répercussionsde sa non reconnaissance et aux actions ou activités organisées au cours des dernièresdécennies pour mesurer et reconnaître ce travail;favoriser la concertation et l'échange des milieux gouvernementaux, patronaux etsyndicaux afin de favoriser l'instauration en milieu de travail de mesures qui favori-sent un partage équitable du travail rémunéré et non rémunéré entre les hommes etles femmes (conciliation travail/famille).

72

Page 72: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESAcnvïrÉS

Un comité superviseur fut formé à l'automne 1999 et chargé d'élaborer une campagne desensibilisation et d'information sur le travail invisible des femmes, d'analyser différentesmesures permettant de comptabiliser et de reconnaître le travail invisible des femmes etd'organiser un séminaire sous le thème conciliation travail/famille. C'est également lecomité qui a préparé un dossier d'information pour aider les responsables des AFEASlocales à organiser des rencontres-échanges sur la conciliation travail/famille durantl'année d'activités qui se termine.

Le comité, après avoir inventorié plusieurs activités potentielles pour sensibiliser desentreprises à la mise sur pied de programmes favorisant la conciliation travail/famille(colloque, déjeuner-conférence, panel, table-ronde, séminaire...), optaitpour la tenued'un séminaire d'une demi-journée en juin. Ce séminaire réunissait des représentantes etreprésentants de différents ministères, des syndicats et du patronat.

Le comité a également rencontré des personnes-ressources pour l'aider à identifier desmesures concrètes de reconnaissance du travail invisible des femmes. Le comité étudieprésentement la formule du «revenu de citoyen».

{Pour plus de détails, voir le rapport du œmité travail invisible des femmes dans lasection «rapports de comités»).

D'autre part, des représentantes AFEAS participent activement au processus de Beijing+5et interviennent régulièrement pour que le dossier du travail invisible des femmes che-mine au niveau international. Une membre du comité sur le travail invisible des femmes,Jacqueline Nadeau-Martin, fait partie du comité québécois de suivi à Beijing et a participé,durant 2 semaines en février/mars, à la rencontre de la Commission de l'ONU sur le statutde la femme et, pendant une semaine, à l'Assemblée spéciale de l'ONU qui se tenait à NewYork en juin. Une autre membre du comité, Huguette Labrecque, faisait partie de ladélégation canadienne lors de la Conférence de la francophonie sur l'égalité entre sexesqui se tenait au Luxembourg en février.

73

Page 73: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

• Virage ambulatoire

L'AFEAS a poursuivi son travail dans le dossier du virage ambulatoire. Rappelons lesprincipaux objectifs de ce dossier:

- amener les femmes à prendre conscience des conséquences que peut avoir le virageambulatoire sur leur famille, leur travail, leur santé (physique et mentale), leurbénévolat, leur formation et leurs loisirs;

- outiller les groupes AFEAS pour qu'ils puissent intervenir efficacement auprès de leursinstances régionales pour réclamer et obtenir les services de support nécessaires auxfamilles suite au virage ambulatoire.

Cette année, nous avons également obtenu l'aide financière du Programme promotion dela femme (Condition féminine Canada) pour poursuivre notre initiative. On peut résumerainsi les principales activités dans ce dossier supervisé par un comité (voir rapport ducomité dans la section des «rapports de comités») :

• Support aux aidantes - À la fin de l'été 1999, nous déposions publiquement, lors d'unpoint de presse, les signatures recueillies auprès des membres AFEAS, de la population etd'autres organismes pour dénoncer la situation faite aux aidantes naturelles à l'issue duvirage ambulatoire et réclamer des mesures de reconnaissance et de support. Plus de50 000 personnes ont signé la déclaration d'appui, individuellement ou par le biais desassociations auxquelles elles appartiennent. Des rencontres avec les autorités ministériel-les de la Santé et des Services sociaux ont eu lieu en avril et mai. Une rencontre avec laministre Pauline Marois est prévue pour le 18 août.

• Trousse la force de l'action - Une trousse d'interventions locales et régionales sur levirage ambulatoire intitulée «la force de l'action» fut lancée à l'interne en présence des650 femmes présentes au congrès AFEAS d'août 1999 et, à l'externe, en même temps quele point de presse sur la déclaration d'appui aux aidantes. Chacun des groupes locaux areçu au moins une copie de cette trousse (430).

• Guide de préparation pour des rencontres-échanges - Le comité a préparé un guidecomplet (invitations, déroulement, modèles de lettres ou d'invitations...) pour que lesresponsables des 430 AFEAS locales disposent des outils nécessaires pour organiser dansleur milieu respectif, des rencontres-échanges sur le virage ambulatoire au cours del'année 1999-2000 (dossier d'étude 1999-2000).

74

Page 74: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DSSALtJVJJÉS

• Session de fondation porteuses régionales dossier virage ambulatoire - Les membresdu comité animaient, les 28-29 février dernier, une session de formation de 15 heuresvisant à habiliter 12 responsables régionales à porter (informer, intervenir, revendiquer..,)le dossier du virage ambulatoire dans leur milieu. Ces porteuses régionales ont pu s'ap-proprier la problématique du virage ambulatoire et se familiariser avec différents outilsdéveloppés pour les aider dans leur travail. Un cartable contenant différents élémentsd'information et des outils de référence et d'intervention fut remis à chacune.

• Rçle et mandat de la Commissaire aux plaintes - Le comité a formulé des proposi-tions pour rendre plus efficace le rôle de la Commissaire aux plaintes en santé et servicessociaux. Ces propositions furent acceptées par le conseil d'administration et ajoutées auxpropositions soumises à l'étude lors du congrès AFEAS d'août 2000.

• Entrepreneurship au féminin

Cette nouvelle initiative conjointe de l'AFEAS et du Réseau des SADC (Sociétés d'aide audéveloppement des collectivités) fut financée, en partie, par le Programme promotion dela femme (Condition féminine Canada). Les objectifs de l'initiative sont:

- promouvoir le développement de l'entrepreneurship pour les femmes vivant surtoutdans les milieux ruraux;

- aider les femmes dans le processus de mise sur pied de leur propre entreprise aumoyen de counselling, de suivi et de la formation;

- offrir des services de financement mieux ciblés pour les femmes entrepreneures enrégion;mettre en place les mécanismes d'un fonds virtuel destiné à supporter financièrementles femmes entrepreneures et celles en voie de le devenir.

L'AFEAS et le Réseau des SADC ont réalisé les activités suivantes:

• Analyse de besoins et orientations de l'initiative - Le comité conjoint AFEAS-SADC,après une analyse de besoins, a produit un document d'orientation pour la mise enplace d'un fonds d'entrepreneurship féminin en milieu rural. Ce document sert lorsde la rencontres avec différents partenaires financiers.

Page 75: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

• Négociations avec institutions financières et autres prêteurs - Un comité «finance-ment» fut formé afin de réunir plusieurs institutions qui pourraient participer à lacréation d'un fonds virtuel d'aide au démarrage d'entreprise pour les femmes. Onretrouve sur ce comité des représentants de plusieurs institutions financières ouprêteuses: Banque CIBC, Association des banquiers canadiens, Banque Royale,Banque nationale, Banque de développement du Canada, Confédération des Caissespopulaires Desjardins, Banque Scotia, Groupe financier TD, Société du crédit agricole.Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu et plusieurs institutions financières ou prêteusesont accepté de participer à l'initiative.

• Identification des territoires pour projets pilotes - Quatre localités furent identifiéespour mener des projets pilotes. Ils'agitdeLallique (Mauricie), Paspébiac (Gaspésie),St-Ambroise (Saguenay-Lac-St-Jean) et de Baie-Comeau (Côte nord). On retrouvedans ces localités des groupes AFEAS et des SADC qui ont accepté de participer auxprojets pilotes.

• Rencontres dans les milieux identifiés pour projets pilotes - On prévoit au moins 3rencontres dans chaque localité participant aux projets pilotes: une rencontre deplanification/coordination avec les personnes du milieu, une rencontre d'informa-tion/formation sur l'entrepreneurship au féminin et l'identification de femmesintéressées à créer leur entreprise et une dernière rencontre de formation/évaluation.Après ces étapes, les dossiers des futures entrepreneures seront pris en charge par laSADC du milieu qui supportera les femmes dans toutes les étapes de la création deleur entreprise.

(Pour plus d'information, voir le rapport du comité dans la section «rapportsde comités»).

• Métiers non traditionnels pour les femmes

L'AFEAS, pour la douzième année consécutive, a organisé un concours auprès descégépiennes inscrites dans des techniques non traditionnelles pour l'attribution de laBourse Défi (1000$). L'octroi de cette bourse vise à encourager les femmes à s'inscriredans des techniques où on retrouve majoritairement des hommes. Une fois toutes lesétapes du concours franchies, un jury de sélection a identifié la récipiendaire 2000. Ellerecevra sa bourse dans le cadre du congrès provincial d'août 2000. {Pourplus de détails,voir rapport du jury à la section «rapports de comités»).

76

Page 76: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESAC'UVnÉS

• Violence faite aux femmes et pauvreté des femmes

L'AFEAS participe, depuis le début des travaux, aux réunions de coordination de la Marchemondiale des femmes visant à revendiquer des mesures pour éliminer la violence faiteaux femmes ainsi que la pauvreté des femmes. Nous avons collaboré à l'élaboration dutexte des revendications de la Marche en faisant valoir les positions de l'AFEAS dansdifférents dossiers reliés à la pauvreté des femmes.

• Assurance parentale

À titre de membre, nous avons participé activement aux activités du Regroupementpour un régime québécois d'assurance parentale. En plus d'élaborer une plate-formerevendiquant différentes mesures à inscrire dans le cadre de ce régime (montants, durée etmodalités de versement des prestations) le Regroupement prépare présentement unmémoire pour la Commission parlementaire qui se tiendra à Québec à l'automne 2000.L'AFEAS, malgré ses interventions, n'a pas obtenu que tous les parents soient éiigibles aurégime d'assurance parentale (pas seulement ceux qui sont sur le marché du travail etreçoivent un salaire). Nous reviendrons à la charge lors de la Commission parlementaire.

• Allocations familiales

Le gouvernement fédéral, lors de la présentation de son budget pour l'année 2000-2001,annonçait une bonification de la prestation pour enfants. Or, le gouvernement du Québec,dans sa politique familiale, s'approprie ces hausses pour les injecter dans les garderiesplutôt que de les remettre directement aux parents. En mars/avril, les membres de l'AFEASont vivement protesté contre cette mesure du gouvernement québécois: télécopies auxministres concernes, rencontres de députés, appuis d'autres groupes... pour finalementavoir gain de cause, au moins pour cette année. En effet, le gouvernement du Québec adécidé de suspendre, pour l'année 2000, sa politique de récupération des sommes allouéespar le gouvernement fédéral à la prestation pour enfants.

• Sages femmes

Suite à une demande du Regroupement Naissance-Renaissance, les régions AFEAS et lesiège social ont expédié des lettres au premier ministre Bouchard demandant que l'accou-chement à domicile soit accessible aux femmes qui le désirent le plus rapidement possible.Des lettres furent également expédiées à la Commission des droits de fa personne, auProtecteur du citoyen, à la ministre de la Justice et responsable de la Condition féminine,ainsi qu'à la ministre de la Santé et des Services sociaux.

Page 77: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESAC77WFÉS

• Médicaments

Raloxifène - Les membres de l'AFEAS ont été nombreuses à signer une pétition réclamantque le Raloxifène soit remboursé par le régime d'assurance-santé du Québec, au mêmetitre que d'autres médicaments pour traiter J'ostéoporose (le raloxifène est une alternativeintéressante pour plusieurs femmes qui souffrent d'effets secondaires avec d'autres médi-caments). Résultat la ministre Marois annonçait au printemps dernier que le médica-ment faisait dorénavant partie de la liste des médicaments remboursés par la Régied'assurance-santé.

Coût des médicaments - Les membres de l'AFEAS ont appuyé une pétition pour contrer leshausses de tarif de l'assurance-médicaments au Québec. Nous n'avons malheureusementpas eu gain de cause. Au printemps dernier, la ministre annonçait d'importantes haussesde primes pour financer ce régime.

• Politique de reconnaissance et de soutien de l'action communautaire

L'AFEAS a participé aux différentes étapes d'élaboration d'une politique québécoise enmatière de reconnaissance et de soutien de l'action communautaire. Plusieurs documentsde consultation et de réaction ont été préparés, que ce soit par le ministre Boisclair, leComité aviseur du SACA (Secrétariat de l'action communautaire autonome), le secteurfemme (membres du Groupe des 13), la Table des fédérations regroupant les organismesnationaux d'éducation populaire, le MEPAQ (Mouvement d'éducation populaire auto-nome du Québec), etc. En juin dernier, le ministre responsable déposait un document quiservira lors des consultations régionales et nationales qui se dérouleront en août etseptembre et auxquelles participeront activement les régions AFEAS et le palier provincial.Par la suite, il y aura probablement un projet de loi et une commission parlementaire.Nous demeurons très actives dans le dossier.

• Fiscalité

Le mouvement des femmes du Québec, dont l'AFEAS, déposait, en septembre 1999, unmémoire dans le cadre de la consultation menée par la commission des finances publi-ques sur la réduction de l'impôt des particuliers. Le mémoire défendait 7 grands principes:

78

Page 78: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

1. Les réformes devraient contribuer à maintenir et à renforcer 1 a progressivité durégime d'impôts et de transferts.

2. Le régime fiscal devrait assurer un revenu minimum, basé sur des estimationsréalistes des besoins essentiels, à toute personne dans le besoin. Ce revenu minimumdevrait être pleinement indexé au coût de la vie.

3. Dans un esprit de solidarité sociale, les services et revenus jugés comme essentiels à lasanté et à la pleine participation dans une société démocratique devraient être accessi-bles à tout le monde de façon universelle.

4. Le gouvernement devrait continuer d'accroître sa contribution aux besoins essentielsdes enfants.

5. Le régime fiscal et de transferts devrait mieux reconnaître le travail auprès des en-fants, et cela en accordant un soutien financier directement aux personnes quil'effectuent au lieu de donner un avantage fiscal à leur conjoint.

6. Le régime fiscal et de transferts devrait être structuré de façon à encourager le travailou le retour aux études et à favoriser l'indépendance financière. Toutefois, le faitd'améliorer le sort des personnes travaillant dans un emploi à faible salaire ne devraitpas s'accompagner d'une réduction de revenu minimum offert aux bénéficiaires duprogramme de dernier recours.

7. Toute personne qui le requiert doit avoir accès à des services de bonne qualité afin del'aider à bien intégrer le marché du travail.

79

Page 79: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT WSALTivn'ÊS

REPRÉSENTATIONS

Cette année, l'AFEAS fut particulièrement active sur la scène internationale. Plusieursrencontres ont eu lieu à travers le monde dans le but de mesurer l'évolution des engage-ments pris par les pays avec la plate-forme d'action adoptée lors de la Conférence mon-diale des femmes en 1995 (Beijing) et d'assurer le suivi. Des représentantes de l'AFEAS ontparticipé à plusieurs de ces rencontres. Leur but: s'assurer que les gouvernements desdifférents pays respectent leurs engagements vis-à-vis des femmes (engagements pris enadoptant la plate-forme de Beijing), particulièrement dans le dossier de la reconnaissancedu travail invisible des femmes.

Voici la liste des principales représentations effectuées par les représentantes de l'AFEAS.

D Réseau mondial des groupes de femmes ayant le français en partage, - Réunions les23 novembre et 27 avril à Montréal (Jacqueline Nadeau-Martin).

* Inter-groupe des chrétiennes féministes - Réunions le 8 novembre (Johanne Fecteau)et le 7 avril (Marie-Paule Godin) à Montréal. .

° Coalition féministe sur la transformation des services de santé - Réunions les 14octobre, 9 novembre, 28 mars et 1er mai à Montréal (Johanne Fecteau)

° Comité de coordination de la Marche mondiale des femmes - Réunions les 13 septem-bre, 10-11 décembre, 20 mars, 16-17 juin à Montréal (Johanne Fecteau).

D Coalition féministe contre la pauvreté et la violence (section Québec) - Réunions les30 septembre et 4 octobre à Montréal 0ohanne Fecteau).

° Conseil du statut de la femme - Rencontre, le 29 novembre à Québec, avec les grou-pes de femmes pour discuter du plan d'action du CSF (Huguette Labrecque et Marie-Paule Godin).

° Revue Coup de pouce - Entrevue avec une journaliste le 30 novembre à Québec(Huguette Labrecque).

D Groupe de travail sur le rôle parental, groupe formé suite au Forum des partenaires dela politique familiale - Rencontre des représentants de ce groupe le 1er décembre àMontréal (Huguette Labrecque, Johanne Fecteau et Marie-Paule Godin).

D UMOFC - Réunion des organismes canadiens membres de l'UMOFC (Union mon-diale des organisations féminines catholiques) à Montréal le 2 décembre à Montréal(Huguette Labrecque, Marie-Paule Godin et Johanne Fecteau).

n Commission parlementaire fiscalité - Présentation du mémoire des groupes defemmes sur la fiscalité le 16 novembre à Québec (Huguette Labrecque).

° Condition féminine Canada - Participation à la consultation qui se tenait du 8 au 11décembre à Ottawa et à une conférence téléphonique suite au budget fédéral le 6 mars(Huguette Labrecque).

80

Page 80: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES ACTIVITÉS

Groupe des 13 - Réunions à Montréal: 21 octobre (Huguette Labrecque), 18 avril(Diane Brault), 8 juin (Marie-Paule Godin),Comité conjoint AFEAS-SADC pour le projet entrepreneurship au féminin - Réunionsle 2 décembre (Lise Girard et Hélène Cornellier), les 19 janvier et 15 juin (Lucie R.-Proulx et Hélène Cornellier).Visa Des jardins - Rencontre, le 24 février à Montréal, de Jacques Pépin de Visa-Desjardins pour discuter des modalités de mise en marché de notre carte affinité Visa-Desjardins-AFEAS (Marie-Paule Godin).Ministre Boisclair - Rencontre du ministre pour déposer des revendications de laMarche mondiale des femmes le 27 mars à Montréal. Lise Tremblay a présenté larevendication concernant la contribution gouvernementale au Régime des rentes duQuébec pour les femmes ayant de jeunes enfants.Formation mondialisation - Participation à une session de formation sur le phéno-mène de la mondialisation organisée par le Centre de documentation d'éducation desadultes et condition féminine le 16 mars à Montréal (Diane Brault).Conseil de la famille - Participation aux réunions du Conseil les 26 août, 9 novembre,9 décembre, 20 janvier, 30 mars et 8 juin.Ministres Marois et Léger (Famille et Enfance)- Rencontre avec les membres duRegroupement pour un régime québécois d'assurance parentale le 5 juin à Montréal(Johanne Fecteau et Hélène Cornellier).Partenaires politique familiale:- Rencontre le 10 février pour présenter le bilan et les rapports de deux groupes de

travail, celui de la reconnaissance et du financement des organismes commu-nautaires familiaux et celui du soutien au rôle parental.

- Rencontre des partenaires sur la question du soutien au rôle parental le 2 juin àMontréal (Mariette Gilbert).

Conseil du statut de la femme - Conférence de presse pour lancer son avis sur le virageambulatoire le 12 juin à Québec (Huguette Labrecque et Johanne Fecteau).Prix Simonne Monet-Chartrand - Participation à la soirée de remise des prix le 9 maià Montréal (Huguette Labrecque, Marie-Paule Godin).Séminaire sur la recherche portant sur les aidantes naturelles - Ce séminaire se tenaità l'Université Laval le 19 janvier (Huguette Labrecque, Marie-Pauîe Godin, JohanneFecteau, Diane Brault, Hélène Cornellier).Tournée des ministres fédéraux - Rencontre de Mme Cécile Gladel qui organise latournée des ministres fédéraux à travers le Québec le 2 février à Montréal (HélèneCornellier).Entrevue à TVA - Participation à l'émission du midi sur la question de la prestationcanadienne pour enfants et les allocations familiales au Québec le 3 mars à Québec(Huguette Labrecque).

81

Page 81: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DES Au1VUBS

Gala femme de mérite du YWCA - Participation à la soirée de remise des prix le 17mai à Québec (Huguette Labrecque).Regroupement pour un régime québécois d'assurance parentale - Réunions les 29septembre Qacqueline Nadeau-Martin), 18 octobre, 10 novembre, 7 décembre, 25février, 1er mars, 11 juin, 14 juin, 28 juin (Hélène Cornellier) à Montréal.Beijing+5:

Conférence des femmes de la francophonie sous le thème «femmes, pouvoir etdéveloppement» organisée par l'Organisation internationale de la francophonieles 4-5 février au Luxembourg (Huguette Labrecque).

- Réunion du Comité québécois de suivis à Beijing+S le 18 mai à Montréal (Jac-queline Nadeau-Martin).Réunion préparatoire de la délégation canadienne à l'Assemblée spéciale del'ONU à New York pour le suivi à la Conférence mondiale des femmes. Réunion le17 mai à Ottawa (Jacqueline Nadeau-Martin).Réunion préparatoire à l'Assemblée spéciale de l'ONU (suivi à Beijing). Jacque-line Nadeau-Martin y participait durant deux semaines en février et mars à NewYork.Participation, du 29 mai au 8 juin à New York, à l'Assemblée spéciale de l'ONU(suivi à Beijing) comme membre des ONG (Organismes non gouvernementaux)au sein de la délégation canadienne (Jacqueline Nadeau-Martin).

82

Page 82: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DESÀCllvnÉS

PRIX ET BOURSES

• Prix Azilda-Marchand

Ce concours veut promouvoir l'action sociale en incitant les AFEAS locales à poser desactions sociales et en les encourageant à faire connaître l'implication de leurs membresdans le milieu, tant à l'interne qu'à l'externe. Les AFEAS peuvent inscrire leurs actionsdans deux catégories: condition féminine (action réalisée dans le but spécifique d'amélio-rer les conditions de vie des femmes) ou action communautaire (action réalisée dans lebut d'améliorer les conditions de vie de la communauté en général). Les prix attribuéssont: une assiette d'émail sur cuivre et un trophée en plexiglas. La responsable du jury desélection des récipiendaires a produit un rapport détaillé (voir section «rapports decomités»).

• Prix recrutement-renouvellement

Au cours de 1999-2000, le comité financement-marketing a révisé les prix offerts parl'AFEAS provinciale pour stimuler le recrutement et Je renouvellement. Le comité amodifié des noms de prix et en a instauré de nouveaux. Les prix offerts cette année sont:/ prix «Excellence», le trophée Fernet-Gervais, pour les régions qui augmentent leurs

effectifs-membres;/ prix «Fidélité, catégorie collective»: un prix de 100$ tiré parmi les AFEAS locales qui,

au 30 juin, ont renouvelé à 100%;/ prix «Fidélité, catégorie individuelle»: 500$ (5 prix de 100$ chacun) tirés parmi les

membres qui, au 30 juin, ont renouvelé leur cotisation pour l'année suivante (cou-pon de participation inséré dans la revue Femmes d'ici) ;

/ prix «Distinction»: un prix de 100$ tiré parmi 12 AFEAS locales (une par région) qui,en pourcentage, auront le plus augmenté leurs effectifs-membres au cours de l'annéeécoulée;

/ «club de la présidente»: nous créons, lors du congrès provincial, un «club de laprésidente». Les membres de ce club ont le privilège d'occuper des tables réservées(places de choix) si elles participent au souper du congrès et prennent un dîner encompagne de la présidente provinciale. Sont membres du club de la présidente:» une représentante pour chaque région ayant gagné le prix «Excellence»;

les 5 gagnantes du prix «Fidélité, catégorie individuelle»;, une représentante pour chaque AFEAS locale ayant participé au tirage du prix

«Fidélité, catégorie collective»;» une représentante pour chaque AFEAS locale ayant participé au tirage du prix

«Distinction».

83

Page 83: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT VESAC77V17ÉS

• Bourse Défi

L'AFEAS, pour encourager et soutenir les femmes qui se dirigent vers des domaines tradi-tionnellement réservés aux hommes, décerne chaque année une bourse de 1000$ à unecégépienne inscrite dans un cours de technique professionnelle considérée comme nontraditionnelle pour les femmes. Un jury de sélection choisit la récipiendaire (voir sonrapport dans la section «rapports de comités»).

• Prix activités Femmes d'ici

Ce prix annuel fut créé en 1999 pour inciter les AFEAS locales et régionales à organiser desactivités correspondant aux caractéristiques et points de repères des activités Femmes d'ici.Cette année, le prix porte le nom de «activités Femmes d'ici AFEAS-Z/ZZF». Un jury desélection a sélectionné les récipiendaires 2000 (voir détails dans la section «rapports decomités»).

• Bourse AFEAS-Z/ZZK

Cette bourse de 1000$, créée en 2000, et offerte par LILIY vise à:

. inciter les membres AFEAS ou les AFEAS locales à dévelonner des nroiets en santémentale;

. faire connaître l'implication des membres en ce qui a trait à la santé mentale dansleur milieu;

- favoriser l'amélioration de la qualité de vie d'une personne ou d'un groupe depersonnes souffrant de maladie mentale ou présentant des risques de détresse psycho-logique;

. éduquer et sensibiliser les membres AFEAS et la population à une situation vécue ensanté mentale.

Toutes les membres AFEAS, individuellement ou en groupe, toute AFEAS locale ou grouped'AFEAS locales peuvent participer au concours. Un jury de sélection a choisi la premièrerécipiendaire (voir dâaik dans la section «rapports de comités»).

84

Page 84: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT VESALTMIÉS

PUBLICATIONS

• Revue Femmes d'ici

Une équipe de bénévoles a planifié, supervisé et coordonné la publication de quatrenuméros de la revue Femmes d'ici. Chaque numéro fut imprimé et distribué (entre 17 200et 18 200 exemplaires par numéro). {Voir le rapport détaillé de l'équipe de rédactiondans la section «rapports de comités»).

• Dossier d'étude

Un dossier d'étude réunissant toutes les informations sur les sujets d'étude et les thèmesart/culture fut publié en août 1999- Cet outil de travail, préparé pour les responsableslocales qui organisent les rencontres d'échange et d'information dans leur milieu, futélaboré conjointement par les comités art/culture et CPEA et rédigé par Michelle Houle-Ouellet et Martine Simard. Cette année, 800 exemplaires furent distribués.

• Signet

Un signet 2000-2001 fut imprimé et distribué (10 000 exemplaires). On y retrouve la listedes sujets d'étude et des thèmes art/culture.

• L'AFEAS: ses orientations, ses activités, ses positions

Ce document contient les positions (résolutions), le rapport de la présidente et le rapportdes activités de l'association adoptés au congrès de 1999 Le document fut imprimé en 750copies et distribué aux AFEAS régionales et locales.

• Positions sur le virage ambulatoire

Un document réunissant toutes les positions de l'AFEAS sur le virage ambulatoire (posi-tions adoptées aux congrès d'août 1998 et 1999) fut imprimé. Il s'agit d'un outil de travailpour les porteuses régionales du dossier virage ambulatoire et pour les AFEAS locales quiinterviennent auprès de différentes instances pour obtenir la mise en application de nosrevendications. Le document fut imprimé en 800 copies.

85

Page 85: L'AFEAS en 1999-2000bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2005_05_0515.pdf · 2007. 4. 23. · dFEflS Siège social 5999, rue de Marseille Montréal (Québec) H1N 1K6 Téléphone (514) 251-1636 Télécopieur

RAPPORT DŒ&ALTIVUÉS

• Feuillet Bourse DéfiTrois mille (3000) feuillets d'information et fiche d'inscription pour la Bourse Défi furentimprimés et distribués dans les Cégeps et régions AFEAS.

• Prix activités Femmes d'iciLes règlements de participation et le formulaire d'inscription pour le Prix des activitésFemmes d'ici furent imprimés et distribués dans les AFEAS locales et régionales en 500exemplaires.

• Bourse AFEAS-Z/ZZ7Les règlements de participation et le formulaire d'inscription pour l'attribution d'unebourse en santé mentale furent imprimés et distribués dans les AFEAS locales et régionalesen 500 copies.

• Communiqués de presse- 12 août 1999: «Des centaines de Québécoises branchées sur l'avenir en congrès à

Laval».19 août 1999: «Le virage ambulatoire au coeur des préoccupations du congrèsprovincial AFEAS-Z/Z&V

- 20 août 1999: «Des congressistes de l'AFEAS branchées sur l'avenir».20 août 1999: «Plusieurs personnalités féminines et le milieu des affaires québécoistémoignent leur appui à l'AFEAS».2 décembre 1999: «Opération Tendre la main AFEAS-Vidéotron - Appui du milieu desaffaires québécois contre la violence».

- 2 décembre 1999: «Opération Tendre la main AFEAS-Vidéotron - Campagne annuellepour contrer la violence sur le territoire québécois».

- 2 décembre 1999: «Opération Tendre la main AFEAS-Vidéotron - Des arbres de paixpour se rappeler les femmes et les enfants morts, victimes de violence».

- 14 décembre 1999: «Un régime québécois d'assurance parentale: c'est urgent!». (Communiqué émis en collaboration avec les membres du Regroupement pour unrégime québécois d'assurance parentale).

- 17 décembre 1999: «20 000 Québécoises se dissocient des propos des Real Women etdemandent le maintien de Condition féminine Canada».

- 15 janvier 2000: «Bourse Défi de 1000$ - Concours 2000 pour les filles inscrites auCégep dans une formation non traditionnelle».

" 1er mai 2000: «Est-il midi moins cinq, monsieur Bouchard» (communiqué conjointavec la Fédération des Associations des familles monoparentales et recomposées duQuébec et la Fédération des Unions de familles sur la question des allocations familia-les).

Rédigé par Lise Girard,secrétaire générale

861