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L’INDUSTRIE DE L’IMPRIMERIE Cahier complémentaire Appui au contrat d’objectifs territorial - volet 1 Juillet 2017 État des lieux © leonaranjo0_pixabay

L’INDUSTRIE DE L’IMPRIMERIE · F Principaux établissements employeurs de l’industrie de l’imprimerie en Grand Est Une évolution positive des créations d’établissement

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L’INDUSTRIEDE L’IMPRIMERIE

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2 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

SOMMAIRE

Avertissement : en raison des arrondis, la somme des composantes présentées dans les graphiques ou les tableaux peut ne pas être égale au total affiché ou à 100 %

Tissu productif 3Plus de 5 500 salariés dans l’imprimerie en Grand Est 3Près de six salariés sur dix travaillent dans l’imprimerie de labeur 3262 établissements employeurs dans l’imprimerie de labeur 4Une diminution du nombre d’établissements moins marquée qu’à l’échelle nationale 4Près de sept établissements sur dix ne comptent aucun salarié 4Une évolution positive des créations d’établissement à long terme 5Artisan et profession libérale, statuts privilégiés pour la création d’établissement 5Des défaillances d’entreprise de moins en moins nombreuses 6

Actifs occupés 7Des ouvriers majoritaires mais de moins en moins nombreux 7Des actifs occupés assez âgés 7Une faible présence féminine 7Des emplois très majoritairement pérennes 8Le temps partiel peu utilisé 8Des actifs occupés moins diplômés qu’en moyenne 8

Marché du travail 10Quatre demandeurs d’emploi sur dix âgés de 50 ans et plus 10Six demandeurs d’emploi sur dix détiennent au plus un diplôme de niveau V 10Les offres d’emploi 10

Périmètres 11Note méthodologique 16Contexte 20

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3L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Tissu productif Plus de 5 500 salariés dans l’imprimerie en Grand Est

1 Commune de l’agglomération de Nancy.2 Impression en grande quantité (hors impression de journaux).3 Activités destinées à préparer le travail d’impression.4 Activités de finition de travaux d’impression.

Le Grand Est se classe au deuxième rang des douze régions de France de province en termes d’effectifs recensés dans l’imprimerie. Avec 5 508 salariés, le secteur représente 2,3 % des effectifs de la sphère indus-trielle en région, soit un poids proche de celui qu’on relève au niveau national (2,5 %).

Au sein du Grand Est, les territoires lorrain et alsacien rassemblent à proportion égale les trois quarts des effectifs salariés de l’imprimerie. Ajoutons également que les villes de Strasbourg, Reims et Houdemont1, lieux d’implantation des trois principaux établissements d’imprimerie de journaux, rassemblent à elles trois un peu plus d’un salarié du secteur sur quatre.

Sources : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé) ; Insee, Sirene, 2016.

Près de six salariés sur dix travaillent dans l’imprimerie de labeur2

Comptant près de 3 200 salariés, l’imprimerie de labeur regroupe 57,8 % des effectifs du secteur en Grand Est. L’imprimerie de journaux représente pour sa part 24,9 % des effectifs de l’imprimerie (près de 1 400 salariés), et les activités de pré-presse3 13,3 % (environ 700 salariés). La reliure et les activités connexes4 complètent le tableau avec un peu plus de 200 salariés (4,2 %).

Cette répartition des effectifs salariés dans le secteur met en avant un poids de l’imprimerie de journaux en Grand Est plus conséquent qu’en France de province (+ 17,2 points). À l’inverse, bien qu’elle soit l’activité prin-cipale en termes de volume de salariés, l’imprimerie de labeur apparaît sous-représentée (- 13,0 points). Dans une moindre mesure, on note également une présence moins forte des activités de pré-presse (- 4,6 points).

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).

Une baisse des effectifs plus soutenue que dans l’ensemble de l’industrie

Entre 2008 et 2015, le nombre de salariés dans l’imprimerie en Grand Est s’est réduit de 33,3 %, soit près de 2 800 salariés de moins, une contraction relativement plus prononcée que pour l’ensemble de l’industrie (- 18,3 %). À l’échelle nationale, on constate également une diminution importante du volume de salariés dans l’imprimerie sur cette période (- 27,7 %), bien qu’elle soit moins marquée.

Avec près de 1 300 salariés de moins entre 2008 et 2015 (soit - 28,6 %), l’imprimerie de labeur affiche la baisse d’effectifs la plus conséquente en valeur absolue. En pourcentage, c’est dans la reliure et ses activités connexes que l’évolution négative des effectifs est la plus importante (- 71,3 %, soit près de 600 salariés de moins), tandis que la tendance est moins marquée dans l’imprimerie de journaux (- 25,6 %, soit près de 500 de moins). Les activités de pré-presse ont quant à elles connu une diminution de plus de 400 salariés entre ces deux dates (- 37,4 %).

On note enfin que, si l’évolution des effectifs de l’imprimerie en Grand Est est restée négative entre 2014 et 2015 (- 3,1 %), la tendance apparaît toutefois moins marquée que sur longue période (taux de variation

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4 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

annuel moyen : - 5,6 %). À court terme, le nombre de salariés affiche même une certaine stabilité dans l’impri-merie de labeur (- 0,7 %) et a légèrement augmenté dans les activités de pré-presse (+ 2,4 %). En revanche, les effectifs continuent de diminuer au même rythme dans l’imprimerie de journaux (- 3,8 %), voire à un rythme plus soutenu dans la reliure et ses activités connexes (- 33,0 %5).

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

5 Donnée à interpréter avec précaution en raison du faible volume observé.

262 établissements employeurs dans l’imprimerie de labeurÀ l’image de la répartition des effectifs salariés, la majeure partie des établissements employeurs de l’impri-merie en Grand Est se trouve, tout comme à l’échelle nationale, dans l’imprimerie de labeur (262 entités, soit 58,4 %). Avec 167 entités, les activités de pré-presse représentent 37,2 % de ce tissu, devant la reliure et ses activités connexes, et l’imprimerie de journaux, qui en représentent moins de 5 %.

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).

Une diminution du nombre d’établissements moins marquée qu’à l’échelle nationaleÀ l’image de l’évolution des effectifs salariés, le volume d’établissements employeurs de l’imprimerie en Grand Est a diminué plus fortement que dans le reste de l’industrie entre 2008 et 2015. Avec 115 établisse-ments de moins sur la période (- 20,4 %), le secteur affiche néanmoins une variation moins prononcée qu’au niveau national (- 25,4 %). En région, aucune des activités de l’imprimerie n’est épargnée par cette contraction du nombre d’établissements, bien que la tendance apparaisse légèrement moins marquée dans l’imprimerie de labeur (- 16,0 %, soit 50 entités en moins).

L’évolution observée dans l’imprimerie entre 2014 et 2015 apparaît moins défavorable que sur longue période : - 1,8 %, contre un taux de croissance annuel moyen de - 3,4 % entre 2008 et 2014. De plus, on relève même une variation positive dans les activités de pré-presse (+ 2,5 %).

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

Près de sept établissements sur dix ne comptent aucun salarié La répartition des établissements par taille, observée à partir des données de l’Insee, vient corroborer l’ana-lyse des données de l’emploi salarié privé. Avec sept établissements sur dix ne comptant aucun salarié, en région comme à l’échelle nationale, l’imprimerie se démarque du reste de l’industrie, qui n’en compte qu’un sur deux en Grand Est. Les établissements sans salarié sont les plus présents dans les activités de pré-presse (81,3 %), tandis qu’ils ne représentent qu’une entité sur deux dans l’imprimerie de labeur. L’imprimerie de journaux se distingue des autres activités en Grand Est, puisque la moitié des établissements y comptent au moins 50 salariés.

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles).

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5L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

F Principaux établissements employeurs de l’industrie de l’imprimerie en Grand Est

Une évolution positive des créations d’établissement à long termeEn 2015, 170 établissements ont été créés dans l’imprimerie, soit 15,4 % des créations dans l’industrie en Grand Est (+ 2,0 points par rapport au niveau national).

Comparé au volume de créations enregistrées en 2009, il s’agit d’une hausse de 31,8 %, ce qui contraste avec l’évolution négative observée dans l’industrie en région (- 20,2 %). On note également que cette aug-mentation est plus forte que dans l’imprimerie au niveau national (+ 11,6 %). Cette variation positive à long terme doit toutefois être relativisée. Elle porte en effet sur un volume relativement faible, et on observe, en Grand Est comme au niveau national, une diminution du nombre d’établissements créés dans l’imprimerie entre 2014 et 2015.

Plus précisément, on peut voir qu’en 2015, les créations d’établissement dans l’imprimerie en Grand Est se sont concentrées pour les trois quarts dans les activités de pré-presse. Par ailleurs, aucune création n’a été enregistrée dans l’imprimerie de journaux, deuxième activité en termes d’effectifs salariés, ni en Grand Est, ni en France de province.

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles).

Artisan et profession libérale, statuts privilégiés pour la création d’établissementDans l’imprimerie, le statut d’artisan a été choisi lors de 47,6 % des créations d’établissement en 2015, devan-çant celui de profession libérale (31,2 %). Par rapport à l’échelle nationale, le premier semble légèrement moins présent (- 3,9 points), notamment au profit du second, qui apparaît surreprésenté (+ 6,8 points).

Au niveau régional, le secteur affiche ainsi une part de créations sous statut de profession libérale net-tement plus élevée qu’en moyenne dans l’industrie (+ 25,2 points), au détriment d’autres formes telles que les sociétés à responsabilité limitée (- 9,3 points) ou les sociétés par actions simplifiées (- 10,5 points). Cette proportion est essentiellement le fait des activités de pré-presse (75,8 % des créations dans l’imprime-rie), avec 40,3 % de créations sous le statut de profession libérale.

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements, 2015 (champ : activités marchandes non agricoles).

Source : Insee, Sirene, 2016

Note : ne figurent que les établissements de 100 salariés et plus.

Raison sociale Commune Taille Activité

Editions des Dernières Nouvelles d'Alsace Strasbourg 250 à 499 salariés Imprimerie de journaux

Société du Journal L'Est Républicain Houdemont 250 à 499 salariés Imprimerie de journaux

Burda Druck France Vieux-Thann 100 à 199 salariés Autre imprimerie (labeur)

Imprimerie Valblor Illkirch-Graffenstaden 100 à 199 salariés Autre imprimerie (labeur)

Société du Journal L'Union Reims 100 à 199 salariés Imprimerie de journaux

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6 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Des défaillances d’entreprise de moins en moins nombreusesEn 2015, 16 défaillances d’entreprise ont été enregistrées dans l’imprimerie en Grand Est, soit une diminution de moitié par rapport à 2009 (- 56,8 %). Cette baisse s’inscrit donc dans une tendance que connaît le secteur au niveau national (- 45,0 %), tout comme l’industrie régionale dans sa globalité (- 37,3 %).

On note enfin que la moitié des défaillances relevées dans l’imprimerie en Grand Est concernent les activités de pré-presse.

Source : Banque de France.

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7L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Actifs occupésPour mémoire, l’exPloitation du recensement de PoPulation, qui a Pour objet de caractériser les actifs occuPés de l’industrie, se fait sur la base d’une entrée croisée Professions (Pcs) et secteurs d’activités (naf) afin d’avoir une analyse ciblée du coeur de métier (métiers de l’industrie exercés dans les activités de l’industrie).un code Pcs Peut être transversal et se retrouver dans Plusieurs secteurs, comme Par exemPle les ouvriers de la comPosition et de l’imPression, ouvriers qualifiés de la brochure, de la reliure et du façonnage du PaPier-carton, les ouvriers qualifiés divers de tyPe industriel, etc. le croisement avec les codes d’activité (naf) Permet d’obtenir une réPartition de ces métiers Par secteur.

Des ouvriers majoritaires mais de moins en moins nombreuxEn 2013, on dénombre 3 930 actifs occupant un emploi lié à l’imprimerie dans une entreprise de ce secteur en Grand Est. Parmi eux, on compte environ 72,9 % d’ouvriers, dont deux tiers d’ouvriers qualifiés. On recense également 9,2 % de techniciens et 9 % d’artisans. Globalement, cette répartition est similaire à celle observée au niveau national.

Entre 2008 et 2013, l’imprimerie a toutefois vu son volume d’actifs occupés se réduire de 24,2 %, soit environ 1 300 individus en moins. Cette contraction apparaît ainsi plus marquée que celle relevée dans l’industrie régionale (- 14,3 %). En France de province, le secteur a également connu une baisse, légèrement moins pro-noncée (- 20,5 %).

En valeur absolue, les ouvriers ont été les plus touchés, avec 1 160 actifs en moins sur la période (- 28,8 %), devant les ingénieurs et cadres techniques (- 53,5 %, soit une diminution de 135 actifs). À l’inverse, les contremaîtres et agents de maîtrise ont vu leurs effectifs augmenter, tout comme les techniciens. Ces derniers se distinguent notamment d’une tendance négative relevée à l’échelle nationale (- 1,9 %).

Des actifs occupés assez âgésLa pyramide des âges des actifs occupés de l’imprimerie en Grand Est met en exergue une surreprésentation des catégories d’âges les plus avancées par rapport au reste de l’économie. Au sein du secteur, 54,0 % des

actifs occupés ont au moins 45 ans, soit 8,6 points de plus que dans l’industrie prise dans sa globalité. Notons que la différence est particulièrement forte pour la tranche d’âges 45-49 ans (+ 4,5 points).

Parmi les principales professions de l’imprimerie, les artisans du papier, de l’imprimerie et de la reproduction se distinguent par une présence plus forte des 50 ans et plus (+ 7,7 points par rapport à la moyenne de l’imprimerie), au détriment des moins de 30 ans (- 7,6 points). À l’inverse, les jeunes sont plus représentés parmi les assistants techniques, techniciens de l’imprimerie et de l’édition (+ 2,8 points) et les ouvriers de production non qualifiés de l’imprimerie, presse, édition (+ 2,6 points), au détriment des 50 ans et plus (res-pectivement - 5,4 points et - 2,5 points).

L’indice de vieillissement, issu du rapport entre le volume d’actifs occupés de 50 ans et plus et celui de moins de 30 ans, permet de compléter cette observation quant à l’âge des travailleurs du secteur. Dans l’imprimerie, on compte 314 actifs occupés âgés de 50 ans et plus pour 100 actifs occupés âgés de moins de 30 ans, contre un ratio de 195 dans l’industrie.

Une faible présence féminineL’imprimerie est composée à 75,4 % d’hommes, soit 4,7 points de moins que pour l’industrie. Parmi les

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8 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

professions prépondérantes du secteur, les ouvriers de production non qualifiés de l’imprimerie, presse, édi-tion affichent une part de femmes bien plus élevée (38,5 %). En revanche, on relève une présence féminine bien inférieure chez les assistants techniques, techniciens de l’imprimerie et de l’édition (15,6 %) et artisans du papier, de l’imprimerie et de la reproduction (17,6 %).

6 Emploi sans limite de durée, CDI, titulaire de la fonction publique.

Des emplois très majoritairement pérennesEn Grand Est, hors intérim, 85,5 % des actifs occupés de l’imprimerie ont un emploi pérenne6. On compte également 9,1 % de non-salariés, tandis que l’apprentissage et les stages concernent 1,4 % des actifs occupés.

Les contrats pérennes sont donc sous-représentés par rapport à l’ensemble industrie (- 7,6 points), au profit notamment des emplois non-salariés, qui comptent pour 9,1 % des actifs occupés (+ 7,9 points par rapport au global industrie). Ce constat s’explique notamment par la présence des artisans du papier, de l’imprimerie et de la reproduction. Si l’on excepte cette profession, la part des emplois pérennes atteint 93,9 %.

Parmi les principales professions du secteur, les assistants techniques, techniciens de l’imprimerie et de l’édi-tion affichent la part la plus élevée d’emplois pérennes (96,1 %).

L’apprentissage et les stages sont de leur côté particulièrement présents parmi les ouvriers de production non-qualifiés de l’imprimerie, presse, édition (2,7 %).

Le temps partiel peu utiliséAvec 4,9 % d’actifs occupés à temps partiel, une proportion comparable au niveau national (5,0 %), ce type d’emploi apparaît peu présent dans l’imprimerie en Grand Est, tout comme c’est le cas en moyenne dans l’industrie (4,1 %). Parmi les principales professions du secteur, seuls les ouvriers de production non qua-lifiés de l’imprimerie, presse, édition affichent une part d’actifs occupés à temps partiel au-dessus de cette moyenne (9,2 %).

Des actifs occupés moins diplômés qu’en moyenneEn 2013, les actifs occupés de l’imprimerie en Grand Est s’avèrent moins diplômés qu’en moyenne dans l’industrie. En effet, 22,9 % sont non diplômés, soit 2,2 points de plus que dans l’ensemble de l’industrie. À l’inverse, les détenteurs d’un diplôme d’études supérieures ne sont que 14,6 %, soit 5,9 points de moins que dans l’industrie.

Toutefois, le secteur a connu une élévation du niveau de formation des actifs occupés entre 2008 et 2013. La part des non-diplômés a ainsi diminué de 5 points, au profit notamment des bacheliers (+ 1,8 point) et des diplômés du supérieur (+ 3,1 points).

L’observation du plus haut diplôme obtenu par les actifs occupés de moins de 30 ans permet de confirmer cette tendance. Elle fait apparaître en 2013 une prédominance du baccalauréat (42,5 % contre 18,5 % tous âges confondus), au détriment des non-diplômés (8,4 % contre 22,9 %) et des diplômés du niveau V (24,2 % contre 44 %). De plus, les diplômés du supérieur sont bien plus représentés au sein de la jeune génération (+ 10,4 points).

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9L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

F Synthèse des caractéristiques des principales professions de l’industrie de l’imprimerie en Grand Est

Source : Insee, recensements de la population (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).

Notes : pour chaque indicateur, la valeur la plus élevée est colorée en rouge et la valeur la plus faible en bleu ; ne figurent que les professions présentant un effectif d’au moins 300 actifs occupés en Grand Est.

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Toutes professions et secteurs confondus 2 275 047 - 1,8 % 47,1 % 137 17,6 % 2,3 % 18,0 %

Industrie 196 515 - 14,3 % 19,9 % 195 20,7 % 1,7 % 4,1 %

Imprimerie, dont : 3 930 - 24,2 % 24,6 % 314 22,9 % 1,4 % 4,9 %

Ouvriers de la composition et de l'impression, ouvriers qualifiés de la brochure, de la reliure et du façonnage du papier-carton

1 782 - 25,6 % 23,5 % 285 21,1 % 1,3 % 3,3 %

Ouvriers de production non qualifiés de l'imprimerie, presse, édition 945 - 35,7 % 38,5 % 231 39,0 % 2,7 % 9,2 %

Artisans du papier, de l'imprimerie et de la reproduction 354 - 12,3 % 17,6 % 1 421 16,7 % - 4,9 %

Assistants techniques, techniciens de l'imprimerie et de l'édition 325 + 3,8 % 15,6 % 207 8,3 % - 2,2 %

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10 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Marché du travailavertissement : les données relatives à la demande d’emPloi Présentées dans cette Partie, diffusées Par Pôle emPloi, sont arrondies à la dizaine. les Pourcentages affichés sont ainsi aPProximés et les nombres doivent être Pris avec Précaution. les données les Plus récentes concernent le 4e trimestre 2016.figurent dans cette Partie les métiers sPécifiques se référant au secteur, excluant donc les métiers transversaux de l’industrie. les données Pour ces métiers sont Prises en comPte dans le cahier global industrie.

Quatre demandeurs d’emploi sur dix âgés de 50 ans et plusAu quatrième trimestre 2016, 1 090 DEFM ABC7 sont recensés sur les métiers de l’imprimerie, soit 1,8 % des demandeurs de l’industrie. En cinq ans, ce nombre a augmenté de 14,7 %, une évolution proche de celle observée sur l’ensemble des métiers de l’industrie (+ 15,1 %). Néanmoins, une tendance différente apparaît entre 2015 et 2016, avec une diminution de 5,2 % du volume d’inscrits sur les métiers de l’imprimerie (contre - 2,3 % pour l’industrie).

C’est dans les métiers de la pré-presse que ce contraste est le plus marqué, le nombre de demandeurs ayant augmenté de 45,5 % entre 2011 et 2016, bien que l’on note une diminution de 8,6 % sur la dernière année.

On compte relativement peu de jeunes parmi les demandeurs d’emploi dans l’imprimerie fin 2016 (11,9 %), comme c’est le cas pour l’ensemble des métiers industriels (13,0 %), exception faite des métiers de la pré-presse, sur lesquels on trouve la présence la plus marquée de moins de 25 ans (28,1 %). À l’inverse, les 50 ans et plus sont davantage présents, avec quatre demandeurs d’emploi sur dix (+ 15,7 points). La part des femmes inscrites sur les métiers de l’imprimerie (34,9 %) apparaît également plus élevée que pour l’industrie (+ 7,1 points), et on note une présence comparable des chômeurs de longue durée (51,4 % contre 49,8 %).

Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre de l’année.

Six demandeurs d’emploi sur dix détiennent au plus un diplôme de niveau VSur les métiers de l’imprimerie, six demandeurs d’emploi sur dix détiennent au plus un diplôme de niveau V.

La présence plus forte de jeunes demandeurs d’emploi, davantage diplômés, comme l’a montré l’étude de la population active occupée de l’imprimerie, se ressent sur les métiers de la pré-presse : il s’agit des métiers pour lesquels la part de jeunes est la plus forte (près de trois demandeur sur dix), et ce sont également ceux qui présentent la plus forte proportion de diplômés de niveau IV ou plus (près de sept demandeurs sur dix).

Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre 2016.

Les offres d’emploi

les données sur les offres d’emPloi enregistrées Par Pôle emPloi n’ont Pas été communiquées Par la direccte Pour cette Publication

7 DEFM ABC : demandeurs d’emploi en fin de mois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et immédiatement disponibles

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11

PÉRIMÈTRES

Nomenclature d’activité (Naf) ................................................12

Nomenclature des professions (PCS) ..................................13

Nomenclature de métier (Rome) ...........................................15

11L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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12 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Nomenclature d’activité (Naf)La Naf est produite par l’Insee. La version actuelle est entrée en vigueur en 2008. La Naf découpe la produc-tion de biens et services en 732 activités au niveau le plus détaillé.Toute entreprise et chacun de ses établissements se voient attribuer par l’Insee, lors de son inscription au répertoire Sirene, un code caractérisant son activité principale exercée (APE), par référence à la Naf. Il est la base des classements des entreprises et des établissements par secteur d’activité.

Imprimerie

NAF 732 Intitulé NAF 732

1811Z Imprimerie de journaux

1812Z Autre imprimerie (labeur)

1813Z Activités de pré-presse

1814Z Reliure et activités connexes

Plus d’info sur la Nomenclature d’activité (Naf),consulter le site

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13L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Nomenclature des professions (PCS)La PCS, produite par l’Insee, est utilisée dans les différentes sources sur l’emploi pour codifier les professions. La version actuelle est entrée en vigueur en 2003. La PCS classe la population selon une synthèse du métier exercé, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). 486 professions sont ainsi identifiées au niveau le plus détaillé.

Imprimerie

PCS Intitulé PCS

214c Artisans du papier, de l'imprimerie et de la reproduction

386a Ingénieurs et cadres d’études, recherche et développement des autres industries (imprimerie, matériaux souples, ameublement et bois, énergie, eau)

386e Ingénieurs et cadres de fabrication des autres industries (imprimerie, matériaux souples, ameublement et bois)

476a Assistants techniques, techniciens de l'imprimerie et de l'édition

485b Agents de maîtrise en fabrication des autres industries (imprimerie, matériaux souples, ameublement et bois)

627f Ouvriers de la composition et de l'impression, ouvriers qualifiés de la brochure, de la reliure et du façonnage du papier-carton

675c Ouvriers de production non qualifiés de l'imprimerie, presse, édition

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14 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Professions transversales

PCS Intitulé PCS

380a Directeurs techniques des grandes entreprises

383a Ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en électricité, électronique

387c Ingénieurs et cadres des méthodes de production

387d Ingénieurs et cadres du contrôle-qualité

387f Ingénieurs et cadres techniques de l'environnement

473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique

473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique

473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique

477a Techniciens de la logistique, du planning et de l'ordonnancement

477b Techniciens d'installation et de maintenance des équipements industriels (électriques, électromécaniques, mécaniques, hors informatique)

477d Technicien de l’environnement et du traitement des pollutions

482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique

486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique

486d Agents de maîtrise en maintenance, installation en mécanique

622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique

622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés

622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique

628a Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements industriels

628b Électromécaniciens, électriciens qualifiés d'entretien : équipements industriels

628g Ouvriers qualifiés divers de type industriel

672a Ouvriers non-qualifiés de l’électricité et de l’électronique

676e Ouvrier non-qualifiés divers de type industriel

Plus d’info sur la Nomenclature des professions (PCS),consulter le site

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15L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Nomenclature de métier (Rome)Le Rome est produit par Pôle emploi pour caractériser les emplois recherchés par les demandeurs inscrits ainsi que les offres déposées par les entreprises, dans une logique opérationnelle de placement. La version actuelle est entrée en vigueur en 2009. Le Rome se compose d’un répertoire alphabétique des appellations professionnelles courantes (près de 11 000 utilisées) qui sont regroupées dans la liste des 531 emplois-métiers.

Imprimerie

Rome Intitulé Rome

E1203 Production en laboratoire photographique

E1301 Conduite de machines d'impression

E1302 Conduite de machines de façonnage routage

E1303 Encadrement des industries graphiques

E1304 Façonnage et routage

E1305 Préparation et correction en édition et presse

E1306 Prépresse

E1307 Reprographie

E1308 Intervention technique en industries graphiques

Plus d’info sur la Nomenclature de métier (Rome),consulter le site

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16 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

Définitions• La population active est composée de tous

les habitants :- qui travaillent : population active ayant un emploi ;- qui sont à la recherche d’un emploi : population

active au chômage.

• La population active en emploi, au sens du recensement de la population, comprend les tra-vailleurs salariés et non-salariés (indépendants,

employeurs et aidants) qui résident dans le pays, mais pas les travailleurs frontaliers entrants.

> Depuis 2004, sont aussi prises en compte les personnes ayant un emploi occasionnel ou de courte durée, et déclarées étu-diant, retraité ou chômeur.

Voir : recensement de la population, source Insee

• Chômeurs ou demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) :

Cette notion renvoie aux demandeurs d’emploi inscrits au dernier jour du mois à Pôle emploi dans l’une des catégories ci-dessous :A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune

activité dans le mois et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, peu importe le type d’emploi demandé (CDI, CDD, intérim, temps plein ou partiel...).

B : demandeurs d’emploi tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, ayant exercé une activité réduite courte (moins de 78 heures) au cours du mois.

C : demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures) au cours du mois, tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

D : demandeurs d’emploi non immédiatement disponibles : en arrêt maladie, en stage ou en formation, donc non tenus de faire des actes positifs de recherche.

E : demandeurs non immédiatement disponibles, déjà pourvus d’un emploi et à la recherche d’un autre emploi (ex. : bénéficiaires de contrats aidés...). Ils sont non tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

• Qualification des demandeurs d’emploi et des offres d’emploi :

La qualification du demandeur d’emploi dans l’em-ploi métier recherché est codifiée en 9 niveaux.Les « non qualifiés » concernent les emplois métiers de manœuvres, ouvriers spécialisés, ouvriers non qualifiés, et employés non qualifiés.Les ouvriers qualifiés et ceux hautement qualifiés, les employés qualifiés, les techniciens, les agents de maîtrise et les ingénieurs ou cadres consti-tuent les autres catégories.

• Le métier est employé : - au sens de la profession exercée par les actifs en

emploi, codifié à l’aide de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) ;

- au sens de l’emploi-métier recherché, pour clas-ser les actifs au chômage selon le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome).

16 L’industrie de l’imprimerie Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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17L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand EstL’agroalimentaire - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 17

• Un secteur d’activité regroupe des unités économiques de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d’activité éco-nomique considérée). L’activité d’un secteur n’est donc pas tout à fait homogène et com-prend des productions ou services secon-daires qui relèveraient d’autres items de la nomenclature que celui de l’activité principale. Au contraire, une branche regroupe des uni-tés de production homogènes, qui produisent des biens ou rendent des services qui corres-pondent à un seul item de la nomenclature d’activité économique considérée.

Voir : la nomenclature d’activités françaises (Naf)

• L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisa-tionnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources

courantes (source Insee).

• L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridique-ment dépendante de l’entreprise. Un établisse-ment produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel infor-matique... Selon l’Insee, il constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie (source Insee).

• Création d’établissement :Selon le concept harmonisé au niveau européen, il y a « création d’établissement » dans les cas suivants :- création de nouveaux moyens de production ;- reprise d’activité après interruption de plus d’un an ;- reprise après interruption de moins d’un an,

mais assortie d’un changement d’activité ;- reprise par un établissement nouveau, des activi-

tés d’un autre établissement s’il n’y a pas conti-nuité entre la situation du cédant et celle du repreneur, en termes d’activité et de localisation (source Insee).

> Une création d’établissement n’implique pas mécaniquement une création d’emploi.

> En 2009, les créations ont fortement progressé suite à la créa-tion du régime d’autoentrepreneur, devenu micro-entrepreneur en 2014.

> La création de l’autoentreprise est enregistrée à la date de sa déclaration, que l’activité ait effectivement démarré ou non.

Voir : Sirene REE - Insee

• Défaillance d’entreprise :Elle est définie par l’ouverture d’une procédure

judiciaire pour mise en redressement judiciaire ou liquidation judiciaire d’une entreprise à la suite de problèmes financiers. Celle-ci peut avoir dif-férentes issues : liquidation de l’entreprise, pour-suite de l’activité suite à un plan de continuation, reprise de l’entreprise suite à un plan de cession. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent que 20 % en moyenne de l’ensemble des cessations d’activité. La majorité des cessa-tions d’activité, avec ou sans reprise par un tiers, a pour origine un des motifs suivants : départ à la retraite, problèmes personnels, décès, difficultés économiques sans dépôt de bilan…> Une défaillance d’entreprise ne doit pas être confondue avec

une cessation d’activité.Voir Insee - Banque de France

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17L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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Sources mobilisées• L’observation des entreprises et leurs sala-

riés se fait à partir de plusieurs sources :Système informatisé répertoire national des entre-prises et des établissements (Sirene REE) - InseeSirene enregistre toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juri-dique et quel que soit leur secteur d’activité en France. Les entreprises étrangères qui ont une représentation ou une activité en France y sont également répertoriées. Ce répertoire est la base de l’observation de la démographie des entre-prises et des établissements où tous les mouve-ments les affectant sont enregistrés.Il donne lieu :- d’une part, au dénombrement annuel des entités

exerçant une activité économique réelle au 31 décembre,

- et d’autre part au dénombrement des mou-vements de création intervenus au cours de

chaque année.Le champ marchand non agricole (MNA) est uti-lisé pour les analyses et comparaisons. Il couvre les unités légales, productives et marchandes, exerçant une activité économique réelle dans les secteurs d’activité de l’industrie, de la construc-tion, du commerce et des services.> Les autoentreprises créées avant fin septembre de l’année N.

qui n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires au titre de l’année N. sont exclues des fichiers de stocks au 31 décembre de l’année N. Par contre, elles sont enregistrées dans les créations de l’année.

Bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) - Acoss-UrssafPour régler les cotisations sociales, les établisse-ments employant des salariés relevant du régime

général de la sécurité sociale ou d’un régime assi-milé remplissent les bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) collectés par les Urssaf. Ces BRC fournissent, d’une part, les effectifs en fin de période et, d’autre part, le nombre de salariés rémunérés et les salaires versés au cours de la période (fichier centralisé par l’Acoss).> Les secteurs agricole et non marchand sont peu couverts.

• L’observation des actifs en emploi se fait à partir du recensement de la population (RP) - Insee :

Le recensement repose sur une collecte d’infor-mation annuelle, concernant successivement toutes les communes au cours d’une période de cinq ans. Les données produites sont millésimées à l’année médiane de la période quinquennale : les don-nées 2013 ont ainsi été collectées entre 2011 et 2015.

Le recensement de la population décrit la popula-tion résidant en France et ses principales caracté-ristiques : sexe, âge, professions exercées, secteurs d’activité employeurs, statuts et conditions d’emploi, temps de travail…> Le recensement repose sur le déclaratif des personnes.

> Les chiffres inférieurs à 300 doivent être utilisés avec précaution ; ceux inférieurs à 50 peuvent être non significatifs.

> Seuls les millésimes du RP espacés de 5 années peuvent être comparés (2013 est comparé avec 2008).

> Les personnes venant travailler en France et résidant à l’étranger ne sont pas recensées.

18 L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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19L’industrie de l’imprimerie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

• L’observation du marché du travail :Statistique mensuelle du marché du travail (STMT) - ministère du TravailEnsemble des données sur la demande et l’offre d’emploi collectées par Pôle emploi sur une année selon les emplois métiers demandés et les entre-prises ayant déposés les offres.> Les données sont arrondies à la dizaine par Pôle emploi. Les

valeurs affichées sont ainsi approximées.

• L’observation de la formation :Les niveaux de formation (et diplôme) Créée par la Commission statistique nationale en 1969 et utilisée notamment dans les différentes sources de données sur l’emploi et la formation :- niveau VI et V bis : sorties du primaire, du 1er cycle du second degré (collège), des formations prépro-fessionnelles, de l’enseignement adapté, ainsi que des classes de second cycle court avant l’année terminale (1re année des Certificats d’aptitude professionnelle [CAP] en 2 ans et des Brevets d’études profession-

nelles [BEP] 1re et 2e années des CAP en 3 ans).- niveau V : sorties de l’année terminale de second cycle court (CAP - BEP) et des classes de second cycle long avant la terminale (2de et 1re).

- niveau IV : sorties des classes terminales de second cycle long et des classes post-baccalauréat sans obten-tion de diplôme.

- niveau III : sorties avec un diplôme de niveau bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, diplômes paramédicaux et sociaux, diplômes des cycles courts des écoles de commerce, d’art…).

- niveau II et I : sorties avec un diplôme de 2e ou 3e cycle universitaire (dernière année de Licence, Master, etc.) ou un diplôme de grande école, des écoles d’in-génieurs, des cycles longs des écoles de commerce, d’art...

Voir : Insee - RNCP

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Financeurs

GIP LorPM - OPEQ - OREF AlsaceDirecteurs de publication :

Emmanuel JOURNOT, GIP Lorraine Parcours MétiersOlivier LETZELTER, OREF Alsace

Mouna TRIKI, OPEQ-OREF Champagne-Ardenne Rédaction OPEQ : Fabien MONNIER

Maquettage GIP LorPM : Marie-France AUDEBEAU et Estelle MARKOVIC

www.lorpm.eu | www.champagne-ardenne.cci.fr | www.oref-alsace.org

ContexteDans le cadre des travaux émanant du Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP), les Oref en Grand Est (Observatoire régional emploi formation) ont été sollicités pour alimenter les réflexions menées autour des Contrats d’objectifs territoriaux (COT).

L’objectif est de produire deux documents synthétiques à partir d’un périmètre sectoriel partagé entre le Conseil régional et les branches professionnelles.

Ce cahier complète le volet générique réalisé sur l’industrie. Il dresse un état des lieux statistique et apporte un éclairage du secteur considéré à travers le tissu productif, les professions « cœur de métiers », le marché du travail.

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