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8-9 actualité Focus sur les UTAS 10 environnement Le SEL de Thiérache 16 culture Jazz : deux festivals 17-21 dossier L’Aisne à l’ère du numérique 25 histoire Ciné-Jeune, déjà 30 ans ! 26 territoire Côté ville : Laon www.aisne.com 189 Mars/Avril 2012/ le magazine du Département de l’Aisne Chemin des Dames : marchons le 16 avril

L'Aisne 189 (mars/avril 2012)

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� 8-9 actualité Focus sur les UTAS � 10 environnement Le SEL de Thiérache � 16 culture Jazz : deux festivals � 17-21 dossier L’Aisne à l’ère du numérique � 25 histoire Ciné-Jeune, déjà 30 ans ! � 26 territoire Côté ville : Laon

www.aisne.com

189 Mars/Avril 2012/ le magazine du Département de l’Aisne

Chemindes Dames :

marchons le 16 avril

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Le magazine du Conseil général de l’Aisne n° 189 de Mars/Avril 2012 / 240 000 exemplaires / Conseil général de l'Aisne - rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex - Secrétariat Journal l'Aisne 03 23 24 86 99 - Fax : 03 23 24 62 84 / [email protected] / www.aisne.com

Directeurs de la publication : Yves DAUDIGNY / Philippe MIGNOT - Responsable communication : Pascale CARTEGNIE - Rédacteur en chef : Laure MICHAUX - Rédaction : Pascale CARTEGNIE / Laure MICHAUX / Sabine ISRAEL / François-Xavier DESSIRIER / Yves COURAUD - Webmaster : Marie GOURLIN - Photos : François-Xavier DESSIRIER - Réalisation graphique : Christian JOMARD / Service communication Conseil général de l’Aisne - Secrétariat : Annie BEAUVILLAIN - Imprimerie : Groupe MORAULT - Distribution : ADREXO

Imprimé sur papier 100% recyclé

4-9 actualité> Portes-ouvertes dans les CFA de l’Aisne> Economie : des aides aux commerçants et artisans> Des audioguides MP3 à la Maison Matisse (Bohain)> Tourisme : portraits des 1ers greeters de l’Aisne> L’école de foot féminin de Gauchy distinguée> Appel à témoignages "Une enfance dans l’Aisne"> Social : les UTAS (anciennement CIPAS) à votre service

10-11 environnement > Le SEL agrémente la vie Thiérachienne> "Fréquence Grenouilles" : opération de sauvetage lancée

12 expression13-16 culture> Haïm Kern s’expose à la Caverne> 16 avril 2012 : au programme sur le Chemin des Dames> Festivals de Jazz : ça swingue à Laon et Hirson

17-21 dossierL’Aisne à l’ère du numérique

22-23 portraits> Luc Petton : danse avec les cygnes> Laury Venant dans son jardin extraordinaire> Les chirurgiennes du patrimoine axonais

24 un temps d'avanceL’auditorium de Soissons,future cité de la musique et de la danse

25 histoire> 30 bougies pour le Ciné-Jeune de l'Aisne> Colloque sur la Grande Guerre au Familistère

26-29 territoireLaon par monts et par Vaux

30-31 rendez-vousThéâtre, expos, concerts...

32 l'imageLa cathédrale de Laon

sommaire l'Aisne 189 - Mars/Avril 20122

17-21 dossier - L’Aisne à l’ère du numérique

134 millions d’euros pour la montée en débit et l’accès au très haut débit internet. Un plus à exploiter dans nos collèges, nos entreprises, pour vendrela destination Aisne et faciliter la vie des habitants (e-tourisme, télétravail, e-commerce).

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L’accès à l’ADSL est indispensable au même titre que le gaz, l’eau ou l’électricité. Pour autant, les opérateurs n’ont pas obligation de four-nir ce service à tous, et privilégient naturellement les zones à forte den-sité de population, et donc de clients. A cette logique économique, qui dessert les territoires ruraux, le Conseil général de l’Aisne oppose une logique de service public. Dans un soucis d’équité territoriale, nous faisons le choix d’investir pour un aménagement numérique équilibré du département.

Depuis plus de dix ans, en fonction des avancées technologiques, nous adaptons notre politique d’aménagement en vue d’apporter la meilleure solution possible aux Axonais : raccordement cuivre, technologie radio, aide au raccordement satellitaire, et prochainement la fibre couplée à l‘installation de NRA ZO (nœuds de raccordement en zone d’ombre).

Fin 2011, un nouveau cap a été franchi avec l’adoption d’un schéma directeur d’aménagement numérique (SDAN), document indispen-sable pour prétendre à des financements nationaux de nos équipe-ments. Notre volonté : programmer un plan d’actions en vue de déve-lopper l’accessibilité au haut débit, voire au très haut débit, à un coût raisonnable.

L’action départementale viendra en complément des inter-ventions privées. Notre ambition : préparer l’avenir et ren-forcer l’attractivité du département pour les particuliers et les entreprises. Pour inscrire notre territoire dans la moder-nité, la mobilisation de 134 millions d’euros est nécessaire. Les premiers travaux ont été lancés fin 2011.

Le déploiement des réseaux ne sera qu’une étape. Il faut dès aujourd’hui réfléchir aux usages de cette technologie. Pour les Axonais, ces nouvelles installations devraient renforcer la concurrence entre les opérateurs et mener à une baisse de prix. Ils pourront dans l’avenir profiter de nombreux services, comme le dégroupage des lignes et l’accès à la télévision par l’ADSL. Dans les entreprises, les usages distanciels pourraient révolutionner notre manière de travailler et faire émerger de nouvelles organisations sur base du télétravail ou de la dématérialisation des données (cloud-computing).

C’est une vérité incontestable : ne pas avoir un débit suffisant est un frein pour l’attractivité d’un département. Il faudra néanmoins faire preuve de patience : la route est encore longue pour bâtir les autoroutes de l’information et de la communication fluides et ouvertes à tous.

Yves DAUDIGNYSénateur de l’Aisne

Président du Conseil général

édito 3l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

Préparerl’avenir et renforcerl’attractivité du territoire

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actualité

A Laon, les entrées, les desserts et le pain servis à la cantine sont produits sur placepar les apprentis.

L’apprentissage peut se vanter d’un taux d’insertion de 80% de ses élèves sur le marché du travail. Mal considéré, il demeure néanmoins la meilleure voie d’accès vers le monde de l’emploi. Dès la sortie du collège, il permet de découvrir une profession et d’y faire ses armes.

“Près de 4 000 jeunes Axonais optent pour cette alternative chaque année. Nous avons pour objec-tif de proposer dans l’avenir des diplômes de ni-veau supérieur, de type licences professionnelles” explique Franck Bachelet, Directeur des CFA (centres de formation d’apprentis) de la Chambre

Etre apprenti dès 15 ansLes formations en apprentis-sage sont accessibles dès 15 ans. Deux cursus sont proposés : le CAP en deux ans (diplôme de niveau V) ou le bac profes-sionnel en 3 ans (niveau IV). Le CAP peut être suivi d’une men-tion complémentaire en un an puis d’un brevet professionnel (niveau IV) en deux ans. “85% de nos jeunes artisans trouvent un emploi à la fin de leur forma-tion” résume fièrement Franck Bachelet.

L’apprentissage est également ouvert aux bacheliers via les BTS. Enfin, il existe des Certi-ficats de qualification profes-sionnelle (CQP), des formations uniquement reconnues par les branches professionnelles.

Les collégiens en mal d’inspi-ration peuvent intégrer, dès 15 ans, le DIMA (Dispositif d’initiation aux métiers en alternance) afin de découvrir un secteur d’activités et bâtir (ou confirmer) leur projet de formation professionnelle. Ils sont accueillis en stage au sein d‘une entreprise. A noter qu’il est également possible de passer une seule journée de découverte au sein d’un CFA. Deux bonnes initiatives pour augmenter les chances de réus-site des élèves !

de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne.

L’apprentissage permet d’acquérir un diplôme et une solide expérience professionnelle. Durant toute sa formation, le jeune perçoit un salaire évolutif (25 à 80% du SMIC). “C’est la formation qui insère le plus, le plus vite et dans des emplois stables”.

Pour faire la promotion de cette alternative porteuse d’avenir l’ensemble des CFA de Picardie propose chaque année des portes-ouvertes le même jour. Rendez-vous est donné le 17 mars de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h dans les 7 CFA de l’Aisne (répar-tis sur 23 sites). Au programme : informations sur les diplômes et les métiers, démonstrations, visites des locaux, rencontres avec des apprentis et des for-mateurs dans tous domaines (mécanique, coiffure, espaces verts, vente, restauration, etc.). Plus de 100 métiers sont à découvrir.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012 éducation4

“Une formation, un métier, un avenir”…l’apprentissage demeure une formule gagnante pour réussir son entrée dansla vie active.

Découvrezl’apprentissagele 17 mars

contact www.aisneco.com

Pétrin et cambouis Le CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne ac-cueille des jeunes de 15 à 26 ans, dans des formations aux mé-tiers de l’alimentation (pâtissier, boulanger, charcutier, boucher), de l’automobile, de la coiffure, etc. Il dispose de locaux à Laon, La Capelle et Château-Thierry. “Nous avons besoin de jeunes motivés et formés pour pallier les besoins futurs en matière de reprises d’entreprises. Nous proposons des métiers valorisants et donnant du plaisir aux jeunes” argumente le Directeur.

Samedi 17 mars, six autres centres de formation d’apprentis sont à découvrir : le CFA de la Chambre d’Agriculture de l’Aisne (implanté à Clairfontaine, La Capelle, Fontaine-les-Vervins, Laon, Chauny, Crézancy et Ambleny) ; le CFA du BTP de l’Aisne (Laon) ; le CFA de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne (Laon) ; le CFAI 80 02 (Saint-Quentin et Soissons), le CFA Académique (ly-cées publics à Saint-Quentin, Hirson, Chauny et Soissons) ; le CFA Jean Bosco (lycées privés à Château-Thierry, Soissons et Chauny).

Laon

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actualité

Un investissement à la fois écolo et économe.

Le Conseil général fait du soutien au monde économique l’une de ses priorités. Via le FIDARCO (Fonds d’intervention départemental de soutien à l’artisanat et au commerce), le Dépar-tement subventionne les investissements immobi-liers et mobiliers des artisans et commerçants for-mant le tissu économique local. En plus de vingt ans, il a accompagné la concrétisation de près de 2 000 projets.

L’objectif est de soutenir la création ou la reprise d’entreprises, ainsi que les investissements en vue de pérenniser l’activité. Diverses opérations sont subventionnables : mise aux normes de locaux, acquisition de matériels de production, achat d’un véhicule utilitaire, rénovation de vitrines, etc.

Les dossiers sont montés par les conseillers de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ou de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne. Chaque demande est examinée par un comité technique puis par les Conseillers généraux en commission permanente. Le taux de subvention varie de 5 à 15%.

Soutenirle commerce de proximité

Aider les artisans à réaliser leurs projets Il y a trois ans, Alexandre Mascret s’est installé à Montaigu en qualité de tourneur sur bois. Après avoir étudié l’ébénisterie au Lycée de l’ameublement de Saint-Quentin, il a travaillé dans la restauration de meubles, la charpente et enfin la menuiserie (au Center Parcs de l’Ailette). L’opportunité se présentant, il a racheté le matériel d’un tourneur à la retraite et aménagé son atelier dans l’étable attenante à sa maison.

“Les copeaux de bois issus de mon activité partaient en déchetterie. C’était un énorme gâchis”. Il investit dans une presse à copeaux pour recycler ses déchets en combustible. Avec le soutien de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, il décroche une subvention départementale de 1 498 E au titre du FIDARCO pour l’achat d’une presse à briquettes (15 000 E). “C’est un investissement lourd qui sera rentabilisé en quatre années”.

Les copeaux, versés manuellement dans la machine, sont compressés par la force d’un vérin et for-ment des bûches qui serviront à alimenter la chaudière à bois de l’atelier. “Je ne vais plus à la déchet-terie et ma facture énergétique s’est allégée”. Les déchets de toute l’année et de toutes les essences de bois sont recyclés. “Je n’ai pas besoin d’un autre moyen de chauffage. Bientôt j’espère pouvoir alimenter ma maison” conclut-il.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

Le Conseil général accompagneles artisans et commerçants dans

leurs projets d’investissementsou de créations d’activités.

FIDARCO : un coup de pouce

au bon moment

économie

en chiffres

953 893 Een 2011 (305 dossiers subven-tionnés), dont 746 835 € pour le secteur Alimentation et Services (190 dossiers), 182 033 € pour le secteur Bâtiment et Production (102 dossiers), 25 025 € pour la rénovation de vitrines (13 dossiers).

520 710 € en 2010(205 dossiers subventionnés)

632 143 € en 2009(234 dossiers subventionnés)

Récemment, le dispositif s’est ouvert aux entreprises de plus de dix salariés et aux artisans taxis.

Ouvert depuis novembre 2011, le tout nouveau magasin Cocci Market d’Oulchy le Château élargit considérablement l’offre commerçante pour les habitants du canton. “Nous sommes passés de 60 m2 à 265 m2 et de 2 000 références à plus de 5 000 avec une cave à vin, les produits bio, le frais et le surgelé” explique Sylvie Godebert, commerçante à Oulchy depuis plus de 30 ans avec son mari Francis. “Les gens

viennent de toutes les petites communes avoisinantes, non plus pour un “dépannage”, mais bel et bien pour faire leurs courses”. Lancé en 2007, leur projet d’implantation d’une nouvelle enseigne d’alimentation générale a bénéficié d’une subvention d’un montant de 3 000 E au titre du FIDARCO (rénovation de la vitrine). L’ouverture de cette enseigne a permis la création de 3 emplois.

Oulchy le Château

Un nouveaucommerce

apprécié enzone rurale.

Montaigu

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actualité

Clés de l‘église en poche et idées plein la tête, les greeters se préparent.

Claire et Jean-Louis Poulet aiment la Thiérache. Ils y ont leurs racines, ils y vivent, très mobilisés dans diverses associations. Les paysages, les lumières, l’histoire... c’est leur Thiérache.

Lorsque Claire, professeur des écoles au village, aperçoit, depuis sa classe, des tou-ristes trouvant la porte de l’église close, elle trouve dommage qu’il n’y ait pas de relais identifié pour accueillir les visiteurs dans de petites communes. L’histoire et la restaura-tion de l’église fortifiée, le passé cistercien du hameau de Foigny, le bocage, ou encore les légendaires souterrains, tout mis bout à bout, il y a de quoi passionner des visiteurs et valoriser le territoire : “on a un vécu lié à ce territoire, alors on sait expliquer aux gens

Il a fallu une année de travail à l’équipe de la Maison Matisse et à Florence Tabart de l’ADRT pour mettre en place ce nouvel outil. Aidés d’un prestataire privé, ils ont imaginé l’histoire d’une petite fille, Amélie, qui grâce au soldat de plomb ayant appartenu à Ma-tisse, découvre la vie du peintre dans la grai-neterie de ses parents à Bohain.

“Ce nouvel outil est complémentaire de l’an-cien (toujours disponible) il en reprend les informations et fournit des explications sur la

pourquoi c’est comme ça” commente-t-elle. “Ça va rapprocher des personnes de manière conviviale, on espère une rencontre sympa. On pourra aussi les orienter vers des activi-tés dans les environs”. Le couple pense déjà à des animations et à des jeux de pistes pour un public familial. Ils proposeront aussi une balade geocaching* sur le circuit des Trois roses qu’ils ont créé récemment, en initiation ou pour des chercheurs confirmés. En atten-dant cet été, ils projettent d’expérimenter le concept en jouant eux aussi les touristes en compagnie d’un greeter à Bruxelles.

nouvelle collection permanente du musée : des photographies et du mobilier donnés par la famille Matisse ainsi que des donations de particuliers, notamment un châle datant de la grande époque textile de Bohain” explique Véronique Wright, la directrice du site.

A chaque piste d’écoute un petit jeu est proposé et l’enfant note ses réponses sur la feuille fournie. A la fin du parcours, après “correction”, les enfants reçoivent un petit cadeau surprise.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012 tourisme6

Volontaires et prêts à accueillirdes touristes, les premiers greeters*de l’Aisne ont été présentés par l’Agence de développement et de réservation touristiques.

La Maison Familiale d’Henri Matisseà Bohain s’est dotée d’un nouvel audioguidesur lecteur MP3 pour une visite plus familiale et ludique.

Les visagesd’un autre tourisme

Maison Matisse :un nouvel audioguide

La Bouteille

Cet audioguide est téléchargeable gratuite-ment sur votre smartphone ou votre lecteur MP3. Télécharger la visite avant le passage au musée donne droit à une entrée à tarif réduit .

L’ARDT propose dix autres visites audio MP3 téléchargeables sur www.audio-guide-aisne.com, (le château de Condé, l’Abbaye de Vau-clair, un parcours dans Laon, un autre dans Saint-Quentin…)

La nouvelle visite se déroule exclusivement à l’intérieur de la maison.

Comme eux, une vingtaine de greeters pro-poseront prochainement de faire découvrir leur coin de l’Aisne…des rendez-vous à suivre sur www.evasion-aisne.com

Bohain en Vermandois

*greeter : habitant qui propose unerencontre à un touriste pour lui montreret lui parler de son “coin”.

*geocaching : jeu de piste par GPSwww.geocaching.com

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actualité 7

contactDominique Pietryk06 79 00 24 50 / 03 23 04 05 52

La tarte au sucre de votre grand-mère, les descentes en luge dans les pâtures avec les copains, les baignades d’été à l’Ailette… tous les Axonais ont des tendres souvenirsde leur enfance. Un jeu, un lieu, un événe-ment, une photo, un bon moment… nous avons tous gravé dans nos mémoires des anecdotes, amusantes ou touchantes, que nous aimons partager.

Prenez la plume (ou la souris !) pour nous raconter un souvenir de votre enfance passée dans l’Aisne. Qu’importe votre âge, faites-nous partager vos plus beaux moments pas-sés, qu’ils aient seulement quelques jours ou plus d’un demi-siècle ! Peut-être serez-vous choisi(e)s pour apparaître dans l’édition 2013 de l’agenda du Conseil général ?

Pour participer :envoyer vos textes dactylographiéssur www.aisne.com ou à Conseil Général de l’AisneService communicationHôtel du DépartementRue Paul Doumer 02013 Laon cedex

Toutes les nouvelles recrues juniors ou séniors sont les bienvenues.

Depuis quelques années, les dirigeants du club avaient à cœur de développer les équipes de foot chez les filles. Une équipe sénior était déjà formée mais il manquait l’école de foot féminin. Loren Duvarry, professeur de sport au collège de Guise, s’est tout de suite rapprochée du club à son arrivée dans l’Aisne : “je suis née dans le foot, mes frères et mon père le pratiquaient. C’est une véritable passion pour moi. Depuis trois ans que je suis à Gau-chy, j’y consacre tous mes week-ends comme gardienne de l’équipe sénior et comme encadrant. Nous sommes quatre à entraîner les filles. Au début, elles étaient une dizaine de licenciées, aujourd’hui elles sont cinquante-deux, les plus jeunes ont cinq ans ! Le label est une véritable reconnaissance de notre travail.”

Et même si à l’origine les parents ont été plus difficiles à convaincre que leurs filles, ils sont nombreux à venir supporter les joueuses du Gauchy-Gru-gies-Biette Football (GGBF) et à s’im-pliquer dans la vie du club. “Les résul-tats de l’équipe de France féminine de foot aux derniers championnats du monde ont montré que les footeuses ne sont pas des garçons manqués,

Gauchy Le club de foot de Gauchy a reçu la plus haute distinction de la Fédération française defootball : le label FFF en récompense de ses efforts pour développer la section féminine.

Elles font un effet footSouvenirs, souvenirs pourl'agenda 2013

le foot peut-être féminin sans tomber dans la caricature. D’ailleurs ici les spectateurs l’ont compris, au début ils se déplaçaient par curiosité. Et puis ils sont revenus pour la technicité du jeu” constate Loren. “Dans un match féminin, il y a moins de cartons aussi !” ajoute-t-elle amusée.

Lors des entraînements avec les “pe-tites”, Loren note qu’elles sont : “plus assidues à l’entraînement, plus atten-tives, ont plus de volonté à vouloir pro-gresser que les garçons. Mais c’est aussi parce qu’elles débutent !”

Le club est le seul de Picardie à avoir reçu ce label qui récompense le club de foot pour la formation de ses joueurs, les équipements mis à leur disposition (nombre de terrains, éclairage, salles pour la période hivernale...). Grâce à ce label, le GGBF a reçu du matériel : chasubles, plots, maillots… le tout en version “ junior”.

De quoi assurer comme des pros pen-dant les matchs.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012sport

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actualité l'Aisne 189 - Mars/Avril 20128

Delphine Roger et Christelle Devillers, assistantes sociales, sont à l’écoute de l’ensemble de la population lors des permanences.

La sage-femme PMI est amenée à rencontrer les futures mamans de son territoire.

Pivot de l’action sociale dont le Conseil général est le chef de file dans le dé-partement, il constitue le guichet d’accueil des UTAS : des assistants sociaux et des conseillers en économie sociale et familiale reçoivent, conseillent et prennent en charge les habitants en difficultés sociales, admi-nistratives ou financières. “Nous avons un rôle de médiation entre les institutions et les usagers qui veulent être rétablis dans leurs droits” résume Christelle Devillers, assis-tante sociale sur le secteur de Guise.

Les demandes sont variées : soutien édu-catif, aide alimentaire d’urgence, factures énergétiques impayées, etc. Les assistants sociaux sont amenés à contacter des asso-ciations d’aide alimentaire ou à inscrire un habitant dans un dispositif d’aide départe-mental (comme le Fonds de solidarité loge-ment). “Nous notons une hausse de 30% des instructions de dossiers de surendette-ment depuis 2010” souligne Delphine Roger, assistante sociale sur le secteur d’Hirson.

L’objectif principal est de mener à une prise de conscience des difficultés. “Un secours n’est pas forcément la réponse. Il faut ame-ner chaque personne à retrouver son auto-nomie de vie” conclut Laurence Druin res-ponsable adjointe de l’équipe de Thiérache.

Puéricultrices, infirmiers, auxiliaires de puériculture, sages-femmes, psychologues… mènent des actions de prévention, protection et promotion de la santé, en direction des fu-tures mamans et des enfants jusque six ans (suivi post-natal, permanences de pesée, agrément des assistantes maternelles, etc.).

Célia Mennesson, sage-femme, rencontre les futures mamans à l’occasion de l’entre-tien du 4e mois. “S’il a déjà été réalisé par le médecin traitant, le gynécologue ou la sage-femme hospitalière, je cible plutôt des thématiques inquiétant la future maman, comme l’allaitement”. Le rendez-vous, fixé à domicile ou en UTAS, est gratuit. Un suivi régulier peut être mis en place, en cas de

difficultés sociales ou médicales.

Le SAFA est chargé du suivi et de la gestion des ressources humaines (recru-tement, gestion des paies, formation) des assistants maternels (les nounous) et des assistants familiaux (accueil des enfants confiés par le Juge des enfants au Département) qui ont été préalablement agréés par la PMI.

Les assistants familiaux recrutés suivent un stage obligatoire de 60 heures, puis 240 heures de formation lors de la première année d’exercice. Ils passent ensuite le Diplôme d’Etat d’assistant familial et sont agréés à vie. Sans le DEAF, l’agré-ment doit être renouvelé tous les 5 ans.

Suite à une réorganisation interne du Conseil général, les CIPAS deviennent les Unités territoriales d’ac-tion sociale (UTAS). Pas d’inquiétude, aucun changement n’est à signaler au niveau des interlocuteurs, démarches et lieux d’accueil. L’Aisne est toujours organisée en sept UTAS, sous la direction de la DGAAS

Unités territoriales d’action sociale : un service public de proximité

Service action sociale(SAS)

La Protection maternelle infantile (PMI)

Service d’accueil familial et d’accompagnement (SAFA)

social

Lors des bilans de santé en écoles maternelles, l’auxi-liaire de puériculture, accompagne, observe et rassure

les enfants de 4 ans.

Autre mission de la PMI : l’organisation des BSEM (Bilans de santé en écoles mater-nelles) par une équipe médicale.“Cette visite médicale non-obligatoire est un service pro-posé gratuitement aux parents” résume Véro-nique Bry Loriette, auxiliaire de puériculture. Un bilan complet est programmé : habitudes de vie et antécédents médicaux, vérification de l’audition, pesée, test de langage, etc. “Nous dépistons précocement certains pro-blèmes de santé et orientons les enfants vers des spécialistes avant leur entrée en école primaire”.

“85% des enfants de 4 ans bénéficient de ce bilan chaque année, c’est une priorité de notre équipe” conclut Véronique Mulet, cadre de santé responsable locale PMI.

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Nadine Cohidon évalue le degré de dépendance à partir des données saisies lors de la visite à domicile.

actualité

Les familles peuvent contac-ter le SAEF en cas de difficultés éducatives. Un éducateur inter-viendra pour proposer un accom-pagnement pouvant se pour-suivre au-delà des 18 ans.

Les travailleurs sociaux sont éga-lement appelés à rencontrer des familles après que le Conseil général ait reçu une information considérée comme “préoccu-pante”. “50% des faits sont clas-sés sans suite. Dans 14% des cas nous saisissons la justice” ex-plique Loïc Debouzy, responsable adjoint équipe enfance et famille.

“Nous gérons l’accueil physique des mineurs en danger confiés au Département sur décision du Juge des enfants”. L’objectif : protéger l’enfant et préparer son retour en famille dans l’avenir. Dans l’Aisne, le Conseil général donne la priorité à l’accueil chez un assistant familial plutôt qu’en foyer.

Enfin, une personne de l’équipe est chargée de l’agrément des familles candidates à l’adoption ainsi que des suivis post adop-tion.

Les infirmiers de l’équipe médico-sociale pour l’APA (Allocation personnalisée d’autono-mie) sont chargés d’évaluer le degré de dépen-dance des Axonais sollicitant cette prestation. “Nous utilisons la grille d’évaluation nationale de la perte d’autonomie et prenons en compte les besoins et ressources du demandeur” expliquent Nadine Cohidon et Agnès Bertin.

A partir des données recueillies sur un ordinateur de poche, elles élaborent un plan d’intervention (installation de la téléalarme, présence d‘une auxiliaire de vie…). Sur cette base, une commis-sion étudie chaque demande et fixe le montant de l’APA.

Les dossiers APA sont réexaminés automatique-ment tous les 4 ans ou à la demande du bénéfi-ciaire, en cas de changement majeur (déména-gement, décès du conjoint…).

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

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Unités territoriales d’action sociale : un service public de proximité

Service d’aideà l’enfance età la famille (SAEF)

Service aux personnesâgées à domicile (SPAD)

Service d’accueil familial et d’accompagnement (SAFA)

Il gère le suivi administratif des bénéficiaires du RSA. “Dès l’ouverture des droits, un plan d’accompagnement social ou professionnel est élaboré” explique Gaëlle Morgny, responsable adjointe insertion.

Armelle Heidocker, chargée d’insertion, décline localement la politique départementale d’inser-tion. “Nous avons recensé les problématiques spécifiques à la Thiérache et proposé des actions en corrélation avec la réalité du terrain”. Portées par des associations ou collectivités, ces actions sont sélectionnées sur appel à projet départe-mental.

Elles peuvent relever d’un accompagnement so-cial ponctuel personnalisé, ou, comme les chan-tiers d’insertion, s’inscrire dans une finalité pro-fessionnelle. Le bénéficiaire découvre un métier, se forge une expérience et touche une rémuné-ration.

Service insertion

Armelle Heidocker décline un plan d’accompagnementcorrespondant aux besoins propres à chaque bénéficiaire.

L’animatrice SAFA (à gauche) collabore avec les éducatrices du SAEF(Emmanuelle Laforce et Doris Grière) avant le placement d’un enfant.

(Direction générale adjointe des affaires sociales) basée à Laon (autrefois appelée DIPAS). Tour d’horizon des missions prioritaires dévolues aux UTAS avec les équipes de Thiérache (basées à Guise et Hirson), des travailleurs sociaux exerçant des métiers différents mais complémentaires.

“Je ne m’occupe que des assistants, pas des enfants” rappelle Sylvie Hebbinckuys, animatrice SAFA. Elle est présente à chaque début et fin d’accueil pour faire le point. En outre, elle échange avec l’équipe Enfance et Famille sur l’assistant(e) qui correspondrait le mieux au profil de l’enfant devant être accueilli. Rappelons que dans la majorité des cas, les parents restent en contact avec les enfants. “Des jours, horaires et lieux de visites sont fixés par le Juge”.

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environnement l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

L’association du pays de Thiérache Aubenton Hirson rural (APTAHR)a récemment mis en place un système d’échange local : le SEL de Thiérache. Eclairage sur ce concept solidaire et durable.

Le SEL c’est la vie

Chacun donne de son temps au service des autres,selon ses capacités et compétences.

10Saint-Michel

Une multitude de services Le SEL de Thiérache est ouvert à tous, y compris aux habitants des communes en dehors de l’APTAHR. Les plus jeunes s’enrichiront du savoir des plus anciens, dans des domaines comme le jardinage ou l’histoire de la région. Les aînés quant à eux pourront bénéficier de séances d’initiation à Internet ou d’une aide pour les papiers administratifs.

En dehors de ces activités, les selistes ne manquent pas d’idées : faire des gaufres, faire la lessive d’une personne en panne de lave-linge, prêter un vélo pour une sortie, rendre visite à une personne âgée en maison de retraite quand ses proches sont en vacances, fendre du bois, garder un animal de compagnie, faire la lec-ture, échanger des jeux vidéos, des DVD, corriger un rapport de stage, donner du fumier de cheval… Chacun y trouvera son bonheur : “plaisir d’offrir, joie de recevoir !”

C’est quoi au juste un SEL ? “C’est un bon moyen de rompre l’isolement en toute convivialité !” explique Benoît Dumor-tier adhérent de Buire. Même constat chez Julie Bauduin d’Hirson : “je suis originaire de Boulogne-sur-Mer et le SEL va me donner des occasions de nouer des relations dans la région.”

A l’origine, le centre social APTAHR a créé son SEL pour répondre à une demande de la CARSAT Nord Picardie (caisse d’assurance retraite et de santé au travail) faite à la Fé-dération des centres sociaux sur la prévention contre le vieillissement.

Olivier Lavenant, Directeur du centre social, situé à Saint-Michel, et son équipe ont trouvé dans le SEL une solution pour rompre l’isolement des personnes âgées en milieu rural. En plus des aides “classiques” (portage de re-pas, aide à domicile) le SEL renforce le lien social entre les générations. La majorité des adhérents a entre 50 et 75 ans mais le plus jeune est âgé de 25 ans.

En pratique, le SEL est un système d’é-changes de services, de savoirs et même de biens sans aucune circulation d’argent. L’unité prise en compte dans la négociation du service rendu est le temps et non la com-pétence. Un cours de mathématiques d’une durée d’une heure a autant de valeur qu’une heure de vaisselle.

“Les gens ont de plus en plus de mal à de-mander un service à un voisin, grâce à ce système, il n’y a plus de gêne puisqu’à leur tour ils pourront aider quelqu’un” témoigne Claude Noiron, trésorier de l’association.

Pas d’euro mais de la rainette“La rainette, ça va nous changer de l’euro et de sa crise !” s’amuse Jacky Chrétien de Neuve-Maison. Car dans un SEL pas d’eu-ro mais une monnaie locale. Pour le SEL de Thiérache, c’est la rainette (le logo de

Romprel’isolementdes aînés

l’APTAHR est une grenouille) et une minute vaut une rainette. Le SEL n’est pas du troc entre deux personnes. Chaque service ren-du crédite le compte du seliste et chaque service reçu le débite.

Par exemple, Julie donne pendant une heure un cours d’informatique à Benoît. Le compte

de Julie est donc crédité de 60 rainettes et le compte de Benoît est débité de 60 rainettes. A son tour, Benoît effectue des tra-vaux de plomberie chez Jacky pendant 1h30, son compte sera crédité de 90 rainettes et celui

de Jacky débité de 90 rainettes. Et ainsi de suite… Au départ, les selistes ont un crédit de 200 rainettes.

Après chaque échange, les selistes rem-plissent un carnet à feuillets où ils inscrivent la nature du service, qui l’a reçu, qui l’a four-ni, sa durée et leur numéro d’adhérent.

Les membres ont un numéro d’adhérent qui correspond à leurs offres et demandes dans un catalogue mis à jour chaque mois dans le journal “Le chant de la rainette”. Tous les mois, l’APTAHR comptabilise les reçus et les rendus.

Une commission d’adhérents contrôle le bon fonctionnement des échanges et en cas de compte trop débiteur, elle interpelle le seliste.

Sans aucune contrainteLe SEL est un système souple, un adhérent n’est pas obligé d’accepter une transaction. “C’est ce qui me plaît aussi, explique Jacky. Si mon emploi du temps ne me le permet pas, je décline ou propose une autre date.” Un seliste sait s’adapter à la demande. Julie ne sait pas encore précisément quels ser-

vices elle pourra rendre mais elle précise : “j’attends de voir les demandes des adhé-rents et je m’adapterai !”

contact 03 23 98 63 93APTAHR de Saint-Michel

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environnement

Les batraciens - appelés aussi am- phibiens - regroupent les crapauds, gre-nouilles et tritons. Ils passent l’hiver en forêt cachés sous les feuilles et quand le printemps revient, ils migrent vers les étangs en bordure de forêts. Pour les sauver des roues de voitures, chaque an-née Fréquence Grenouille sensibilise le grand public à la défense de ces espèces protégées.

Dans l’Aisne, c’est en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie que l’Office national des forêts, le CPIE et Géodomia, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et la communauté de communes de la Thié-rache d’Aumale, travaillent à la protection des amphibiens.

Lors de chantiers et sorties nature, les bénévoles mettent en place des bar-rages temporaires constitués d’une

Les mets préférés des plantes carnivores, l’histoire d’amour entre les insectes et les orchidées, les vols de la chauve-souris, les astuces de l’araignée caméléon pour échapper à ses prédateurs... cette exposition, truffée d’anecdotes, prouve que les êtres vivants des milieux naturels de l’Aisne sont très attachants !

L’exposition adopte une approche légère et ludique. A travers douze panneaux et un livret pédagogique (pour les enfants dès 5 ans), elle permet de découvrir les milieux naturels de l’Aisne et d’aborder de nombreuses notions comme la dynamique des écosystèmes, la chaîne alimentaire, les milieux de vie…

L’exposition s’accompagne d’une mallette pédagogique. Disponible en trois versions (de la maternelle au collège), ce nouveau support pédagogique est proposé en exclusivité par Géodomia. Cette mallette fournit de nombreux outils pour transmettre des bases scientifiques, construire la notion de bio-indicateur, illustrer l’impact de l’activité humaine sur les milieux naturels et mener des actions concrètes de sauvegarde et de valorisation des espaces naturels sensibles.

L’exposition sera visible prochainement à Géodomia puis elle sera dis-ponible au prêt tout comme la mallette pédagogique.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 201211

Depuis six ans grâce à l’opération “Fréquence Grenouille” les batraciens axonais sont en sécurité lors de leur migration printanière.

Attention ! Grenouilles

Les bénévoles font traverser les batraciens dans des seaux.

L’Aisne possède une grande variété de milieux naturels : forêts, bocages, marais, coteaux…L’exposition “Aisne comme Nature” nous invite à découvrir cette biodiversité.

Aisne comme Nature

Une diversité de paysages et autant d’espèces animales à découvrir.

bâche plastique d’une vingtaine de cen-timètres de hauteur dressée sur le bas- côté de la route. Des trous “garnis” de seaux sont placés le long du barrage et les batraciens tombent dedans quand ils essaient de contourner le barrage. La migration s’effectuant principalement la nuit, les bénévoles recueillent chaque matin les batraciens. Ils les comptent, les identifient (espèce, mâle, femelle..) et les conduisent en toute sécurité près de l’étang.

Preuve de l’efficacité de ce système : à Beuvardes, lors de la première édition en 2008, 2 300 batraciens avaient été sau-vés et en 2011 ils ont été 14 300 à rega-gner l’Etang de la Logette pour pondre tranquillement.

contact 03 22 89 84 29

contact 03 23 80 32 20 / www.geodomia.com

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

expression l'Aisne 189 - Mars/Avril 201212

Pour les collectivités, investir c’est ouvrir des perspectives de développement économique et social, c’est aussi, d’une certaine ma-nière, préserver l’emploi.

Cependant, si le niveau d’investis-sement est un indicateur de bonne gestion, le niveau d’endettement et la pression fiscale en sont d’autres.

La majorité départementale a souhaité mettre en œuvre un programme d’investissement ambitieux pour 2012 mais aussi pour 2013 et 2014. Nous ne lui reprochons pas ses choix. Cependant, dès lors que leur mise en œuvre passe par une augmentation de la fiscalité alors que le taux de

Investirraisonnablement !

Le groupe des Indépendants

foncier bâti est déjà très élevé et que, d’autre part, les recettes d’inves-tissement reposent pour 50 % sur l’emprunt et seulement pour 20% sur l’épargne nette, il faut s’interroger sur la pertinence du niveau d’inves-tissement proposé.

En effet, si nous devons faciliter le présent de nos concitoyens et préparer leur avenir, il ne faut pas non plus l’obérer par un endettement trop impor-tant. Alors que la dette est au cœur des préoccupations, nous regrettons que la majorité n’ait pas pris davantage en compte cet aspect dans ses prévisions budgétaires.

Le groupe UMP

Une fois encore, les Axonais vont devoir passer à la caisse. La taxe foncière devrait augmenter cette année en-core de 0,5%. Hausse limitée pourrait-on ob-jecter. Certes. Mais après une augmentation de plus de 60% en 2010, l’addition devient de plus en plus salée : 138 millions d’euros en 2012. Après le deuxième taux de chômage le plus important, nous avons désormais le

deuxième taux de taxe foncière le plus élevé de France, plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale.

Encore ettoujours plus

d’impôts !

Cette taxe frappant avant tout les propriétaires et les entreprises, nous ne comprenons pas l’objectif recherché par la gauche. Serait-il d’asphyxier un peu plus les Axonais ? Serait-il de faire fuir nos PME ? Si tel était le cas, on ne pourrait pas mieux s’y prendre !

Aujourd’hui, il est grand temps d’inverser cette tendance. Créer des emplois ne pourra se faire sans une remise en cause de la politique fiscale dépar-tementale. Ne dit-on pas : “Trop d’impôt tue l’impôt” et en même temps l’investissement et les emplois dont nous avons tant besoin. Nous refu-sons un tel avenir pour notre département.

Nicolas Sarkozy est à nouveau candidat à sa propre succession.

La majorité des conseillers généraux de gauche du département de l’Aisne est opposée à l’idée qu’il puisse se succéder à lui-même. Pourquoi ?

Le Président sortant a été pendant 5 ans essentiellement au service des intérêts privés.

Il a abandonné de très nombreux pans de l’économie sans se soucier de la majorité des Français.

Il veut faire payer le déficit de l’Etat, qui a doublé pendant son quinquennat, par les mé-nages et les collectivités territoriales.

La majorité de gauche du Conseil général de l’Aisne unie, innovante et attachée à la défense de la notion de service public n’a jamais accepté, et n’acceptera jamais, cette conception de la politique.

En déliant les taux, en générant de nouvelles recettes, en investissant plus que tout autre département de France - à strate égale - nous avons réussi depuis des années à être au plus près des habitants de l’Aisne et de leurs préoccupations.

Avec un niveau d’investissement de plus de 100 millions d’euros par an,

La Majorité de Gauche :groupes socialiste, progressiste et communiste

notre majorité de gauche réaffirme l’importance de l’échelon départemental.

C’est ainsi qu’en votant le schéma départemental d’aménagement numé-rique (SDAN), la majorité départementale a affirmé sa volonté de ne pas laisser sur le bord de la route ses collégiens, ses lycéens, ses étudiants, ses entreprises et tous ceux pour qui le lien numérique est vital.

Aucun conseiller général, quel que soit le banc sur lequel il siège ne s’en est d’ailleurs plaint !

Cette décision d’investir dans le numérique est pour la majorité de gauche du Conseil général de l’Aisne très importante. La mise à 2x2 voies de la RN2 et le plan collèges sont d’autres exemples de notre volontarisme et de notre dynamisme.

Tout cela témoigne une fois de plus de la nécessité de maintenir l’échelon départemental.

Voilà pourquoi il faut faire obstacle à la réforme territoriale voulue par le Président sortant. S’il ne devait exister qu’une raison de changer de poli-tique et de gouvernants, celle là est suffisante.

Avenir dedépartement

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culture

culture 13

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l'Aisne 189 - Mars/Avril 201213musique

Quand le jazz est là

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culture

“Je suis heureux que cette donation ait été acceptée par le Conseil général de l’Aisne car j’ai bien conscience qu’accueillir une telle collection représente un travail important.” Pour l’artiste Haïm Kern, un lien indéfectible s’est tissé avec le département de l’Aisne de-puis la réalisation du monument inauguré en 1998 sur le plateau de Californie à Craonne. Commande publique de l’Etat pour le 80e anniversaire de l’armistice de 1918, cette sculpture en bronze de 4 m de haut a marqué les esprits à bien des égards. Son lieu d’im-plantation et le discours inaugural prononcé par le Premier Ministre Lionel Jospin l’ont vite placée au cœur d’une question encore brû-lante 80 ans après les faits, à savoir, le sort des mutins et des “fusillés pour l’exemple”. L’œuvre a déjà connu deux actes de vanda-lisme, en 1999 et en 2006, le premier ayant été perpétré à coup sûr pour des considéra-tions purement historiques.

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012 sculpture14

Le musée de la Caverne du Dragon consacre une exposition à l’artiste contemporain Haïm Kern. L’auteur du monument “Ils n’ont pas choisi leur sépulture” sur le Chemin des Dames a récem-ment fait don de sa collection au Département de l’Aisne.

La caverne d’Haïm KernOulches la Vallée Foulon

De l’aveu de l’artiste lui-même, cette com-mande publique a marqué un tournant dans son travail. “Il s’agissait de faire un “monu-ment aux morts”. Une mission délicate rele-vant de la mémoire collective, confie-t-il. J’ai souvenir d’un sentiment d’unité très prégnant le jour de l’installation. Tous les acteurs, le transporteur, les gens de la fonderie, ceux de l’ONF, les élus, les services tech-niques, tout le monde me sem-blait très investi dans cette aven-ture collective. Et je n’oublierai jamais non plus cette dame : elle n’était pas de la région et passait par là complètement par hasard dans sa 2CV. Elle s’est arrêtée par curiosité et quand elle a compris pourquoi cette sculp-ture était érigée, elle a fondu en larmes… Son grand-père était mort sur le Chemin des Dames.”

L’intérêt premier de l’exposition qui ouvrira le

Un humour décalé, jamais

grinçant“

16 avril à la Caverne du Dragon est de rendre visible dans son ensemble une œuvre riche et très diversifiée. La donation comprend 1 117 pièces réalisées entre les années 50 et aujourd’hui. Elle réunit de nombreux bronzes mais aussi des verres thermoformés, des peintures, esquisses, lithographies, collages gravures et installations. “L’entrée dans l’ex-

position se fait par le monument de Craonne, indique Anne Bel-louin, responsable de la Caverne du Dragon. Cette réalisation est à la fois unique et emblématique dans le travail d’Haïm Kern. La suite présente son parcours à

travers ses thèmes privilégiés.”

Douloureusement inscrite dans l’histoire personnelle de l’artiste, la Shoah occupe une position centrale dans l’œuvre d’Haïm Kern. Mais tout en étant souvent empreintes de souffrance et de gravité, ses réalisations

Détail du monument“Ils n’ont pas choisi leur sépulture”. “Le point d’interrogation”. “Hommage à Montecristo”.

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La caverne d’Haïm Kern

Entre Haïm Kern et le département de l’Aisne, un lien indéfectible s’est créé.

infos 03 23 25 14 18www.caverne-du-dragon.com

culture l'Aisne 189 - Mars/Avril 201215

à lire

“Le Soissonnais dansla Grande Guerre” de Pascal ChambonCollection Mémoire en ImagesEditions Alan SuttonPrix: 19,90 E

On ne dira jamais assez l’im-portance cruciale qu’eurent les lettres et cartes postales pour les Poilus de la Grande Guerre. Une lettre, c’était pour quelques instants une fenêtre ouverte sur le bonheur passé, un souffle de tendresse de la femme aimée, une lueur d’espoir dans le chaos des ba-tailles. En nous restituant cette mémoire des malheurs de la guerre sous la forme d’un livre bâti autour de cartes postales et de photographies d’époque, Pascal Chambon a fait œuvre d’historien certes, mais surtout il nous invite à ne pas oublier, pour ne jamais reproduire...

“Picardie, Poussières d’Histoire” de David DelannoyIllustrations de Jean-Marc AgricolaEditions Alan SuttonPrix : 16 E

En arpentant la terre picarde et ses beautés naturelles, peu d’entre nous l’imaginent gor-gée de la misère et du sang des hommes. Et pourtant. Terre d’invasions maintes fois bles-sée au cours des siècles, c’est probablement lors de la Grande Guerre qu’elle a le plus souf-fert. Des centaines de milliers de soldats issus de tous les continents se sont affrontés durement, laissant à la posté-rité les marques tragiques des cimetières militaires. David De-lannoy nous ouvre le cœur pour une redécouverte de ces heures graves, en associant à son écri-ture limpide l’art graphique de Jean-Marie Agricola. Un livre d’une rare intensité qui touche à la méditation poétique.Le rail à Hirson

Marcel BOULEAU

“Le rail à Hirson”de Marcel BouleauPréface et conclusion deJean-Jacques ThomasDisponible chez l’auteur, 13 rue des Mécaniciens 02500 BuirePrix : 15 E

Habitant de Buire, commune joux-tant Hirson, Marcel Bouleau rend

un hommage vibrant au rail et au train. Ancien agent SNCF, il récu-père un jour, un peu par hasard, les archives de la gare d’Hirson. C’est plusieurs années après sa retraite qu’il décide de faire un livre de ces montagnes de documents accumulés. On y découvre une passion ardente pour le rail et sa ville, une passion empreinte de nostalgie mais ouverte sur l’avenir, un engagement profond pour le futur qui repose sur les fondations solides du passé. Un florilège poétique autant qu’économique.

savent aussi basculer sans crier gare dans une déroutante légèreté où s’ex-prime son attirance pour le monde des rêves ou son goût de la nature. Sa façon de jouer avec les mots, dans leurs formes et dans leurs sens, révèle toute la malice de l’artiste, adepte d’un humour décalé, jamais grinçant. “L’éditeur et graveur Georges Visat avec qui j’ai longtemps travaillé était proche des surréalistes, raconte-t-il. J’ai d’ailleurs rencontré dans son ate-lier quelques grands artistes de ce mouvement mais je n’en ai jamais fait partie,” tient-il à préciser. Dans ses récentes réalisations, animations gra-

phiques et sonores relevant de l’art numérique, Haïm Kern s’empare tou-jours des mots et des lettres pour leur donner vie. Sur ses écrans, les pliages de l’origami deviennent métaphysiques et s’il invite Django Reinhardt à jouer “Quand refleuriront les lilas blancs” c’est sous les tirs de mortiers. Indénia-blement, l’homme s’amuse, mais cet amusement, comme le notait l’écrivain et ami Jean Tardieu “toujours frise l’in-quiétude, en tout cas l’insolite.”

16 avril : journée souvenirLe 16 avril sera la journée du souvenir en mémoire des hommes engagés dans l’offensive Nivelle de 1917 sur le Chemin des Dames.

Programme : Rendez-vous à 5h15 sur la place de la mairie de Craonne pour le départ de la marche du matin. Distance, 7 km, durée estimée, 3h30. A 8h30, lâcher de pigeons sur le plateau de Californie. 15h inauguration de l’exposition Haïm Kern à la Caverne du Dragon - 18h à l’église de Craonne : “Résistance 1 : Marc 1917” par la compagnie François Godard, un spectacle de théâtre et chansons sur une genèse imaginée de la chanson de Craonne - 21h départ de Craonne de la marche du soir vers le cimetière français de Craonelle. Sur place, mise en lumière des stèles et variations musicales autour des sonneries mili-taires et chansons de soldats par un ensemble de cuivres. Fin de la veillée vers 23h. www.aisne.com

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culture

Chaque année, le jazz envahit rues, cafés et salles de concert de la ville de Laon et de ses environs. Une prouesse d’organisation accom-plie par les bénévoles de l’association Cres-cendo. En 2012, les festivités commenceront le 9 mars pour s’achever le 30. Quasi un mois dédié à la musique.

Didier Lockwood, parrain du festival depuis sa création, a convié à nouveau ses amis pour une 9e édition très attendue par les amateurs de jazz. Après Claude Bolling, Manu Di Bango, Marcel Azzola, Tony Allen, Michel Jonasz, Richard Galliano, invités d’honneur des éditions précédentes, Hirson accueillera cette année Jean-Jacques Milteau, Gérald de Palmas et Mike Stern Quartet. De grandes formations régionales sont programmées en première partie de ces grands artistes de renom.

Festival du 30 mars au 1er avril

l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

15e édition de Jazz’titudes

Jazz à Hirson

Laon

Hirson

Ndidi O avait séduit le publicde Jazz’titudes en 2011.

Jean-Jacques Milteau, un grand nom de l’harmonica.

“Le bruit, la fureur,le tumulte et le fracas“Céline Pessoae(Demerd’Art)

Ce pourrait être le pseudo d’une chanteuse de variétoche, mais c’est tout le contraire. Céline, c’est pour Louis Ferdinand Céline et Pessoa, pour Fer-nando Pessoa, auteur portugais d’avant-guerre dont la gloire fut essentiellement posthume. Derrière ces références de poids se cache un “duo artis-tique et artisanal“ à la créa-tivité débordante. Sébastien Boucher et Adrienne Jacquier furent de l’aventure des “ban-dits d’honneur“, collectif ter-nois qui écuma l’hexagone et commit deux albums. Le travail actuel du binôme est musical, graphique, poétique, philo-sophique et politique ! Leur premier livre- album “L’artisan de verbe être“ proposait 16 titres illustrés intégrant un abécédaire. Ce second CD pro-pose quant à lui 5 morceaux évoquant avec intelligence l’absurdité de notre condition d’individu vivant en société. On notera leur version revisitée du “Temps des cerises“ agrémen-tée d’un clip très onirique de Laurent Melon. Ranger ce duo dans le registre fourre- tout de “chanson française“ serait réducteur. Guitare, violon et accordéon, les ingrédients sont là, mais l’ensemble s’articule d’une façon qui lui est vraiment propre, produisant un son rond et charpenté sur lequel se pose à merveille la voix très particu-lière d’Adrienne, étonnamment douce et puissante à la fois.

Contact : www.celinepessoa.fr

à écouter

musique16

contact 03 23 20 67 81 [email protected]

contact 03 23 20 67 81www.transfrontalieres.eu

Au programme cette année :> 09/03 Florence Fourcade : hommage à Stéphane Grapelli à Chambry> 11/03 Haliple : modern jazz, musique improvisée à Chéry-les- Pouilly > 15/03 King Pleasure and the Biscuits Boys (G.B.) : swing jazz à la Maison des Arts et Loisirs de Laon > 16/03 Philippe Petit Trio invite Philip Catherine (Be) : ren-contre entre deux grands guitaristes à la Maison des Arts et Loisirs de Laon> 17/03 Géraldine Laurent Quartet : une incroyable à la Maison des Arts et Loisirs de Laon> 18/03 Etat de Sièges : danse contemporaine et jazz à la Mai-son des Arts et Loisirs de Laon> Cinéma : Chico et Rita. Cuba, 1948. Musique de Bebo Valdès. Chico, > 23/03 Koto2Evans (Jap/Fr) Quartet jazz : hommage à Bill Evans joué au koto, instrument japonais + Birgitte Lyregaard (Dk),

Alain Jean Marie et Alexandra Grimal : jazz vocal à la MAL Laon> 24/03 Shemekia Copeland (U.S.A.) : dernière date en France de la chanteuse soul and blues, avant son retour aux USA, à la Maison des Arts et Loisirs de Laon> 28/03 Magic Malik Orchestra : un flûtiste excentrique aux frontières du jazz, de la pop et de l’électro à la Maison des Arts et Loisirs de Laon> 29 et 30/03 Bobby Dirninger : 4 concerts pédagogiques “La route du Blues” réservés aux scolaires du département à l’audi-torium du Conservatoire de Laon > 29/03 - 19h30 : “Hommage à Charlie Parker” par Pierre-Vin-cent Surdeau - sax, Camille Geoffroy - clavier, Franck Pilon - basse et Jean-Philippe Lepreux - batterie. Conservatoire. Accès libre. Réservations 03 23 22 87 10 > 30/03 Ben Toury, piano boogie au Comptoir de Maître Kanter à Laon.> 5/04 Cinéma : “Le chanteur de jazz” à la MAL

Salle Michel Carpentier> 30/03 - 20h : City Whispers / Jean Jacques Milteau, harmoniciste> 31/03 - 20h : The Jaff / Gérald de Palmas> 1er/04 - 16h : All of swing / Mike Stern Quartet & Didier Lockwood

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dossierl'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

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134 millions d’euros pour réduire la fracture numérique… L’aménagement numérique duterritoire est un enjeu majeur d’avenir, en termes de mobilité, d’éducation et d’attractivité

du département. Objectif du Conseil général : un débit satisfaisant pour tous, à la ville,comme à la campagne. La montée en débit et le développement de la fibre faciliteront

le développement de nouveaux usages au service des entreprises et de la population.

L’Aisne à l’èredu numérique

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dossier l'Aisne 189 - Mars/Avril 201218

Faire ses courses depuis son canapé, regarder la télévision en ligne, travailler à domicile dans des conditions optimales… En quelques années les besoins des particuliers et des entreprises en matière de haut débit et de très haut débit ont fortement évolué. Si les attentes sont croissantes, les réponses apportées par les opérateurs sont limitées… En effet, ils n’ont aucune obligation en terme d’amé-nagement du territoire à l’égard du haut débit et encore moins du très haut débit. Or, aujourd’hui, ne pas avoir un ADSL performant est un frein pour l’attractivité d’un département.

Depuis le début des années 2000, le Conseil général de l’Aisne met un point d’honneur à garantir un développement numérique équili-bré sur l’ensemble de son territoire. “Plus de débit pour tous” : un engagement du Conseil général concrétisé par la récente adoption du Schéma directeur d’aménagement numérique de l’Aisne.

Des solutions adaptéesLe Conseil général est impliqué dans le développement de l’accès à internet depuis plus de dix ans. Première étape : l’équipement ADSL des NRA (nœuds de raccordement abonnés). L’ensemble des cen-traux téléphoniques ont été équipés, avec un raccordement cuivre en direction des abonnés.

Dans certains cas, ces installations se sont révélées insuffisantes. Pour les habitations les plus éloignées des sous-répartiteurs, les pertes de signal étaient importantes.

En 2006, le Conseil général a réalisé une cartographie des communes mal desservies. La technologie radio a ensuite été expérimentée dans 32 communes dès 2008. Montant de l’investissement : 750 000 euros.

Préparer l’avenir, répondre aux attentes grandis-santes des Axonais, développer les autoroutes de la communication nécessaires aux entreprises et au développement de nouvelles habitudes de consommation et de travail…

Haut débit et très haut débit : 134 millions d’euros d’investissements

La fibrepermettrade passerau trèshaut débit.

Néanmoins, 5% des lignes restaient inéligibles dans l’Aisne. Un der-nier dispositif a été lancé : une aide au raccordement satellitaire. La couverture avoisinait alors les 100%. Depuis, la vitesse minimum as-surée (512 kilobits/seconde) est devenue insuffisante par rapport aux nouveaux usages.

Vision d’avenir à long termeLe SDAN, schéma adopté à l’unanimité par les Conseillers généraux, guidera l’action départementale dans les 20 à 30 années à venir. Ce document, qui pourra être actualisé, est un prérequis pour l’obtention d’aides nationales à l’aménagement numérique.

Une large concertation a permis de connaître les projets futurs des opérateurs. L’objectif pour le Département est de développer des actions complémentaires à ces projets. Sans intervention du Conseil général, moins de 30% de la population serait fibrée dans l’avenir. En effet, les opérateurs ont annoncé leur intention de se concentrer sur les villes (Laon, Saint-Quentin et Soissons). Sur ces secteurs, le fil de cuivre téléphonique jusqu’à l’abonné sera remplacé par de la fibre optique.

Il serait financièrement impossible pour le Département d’amener la fibre vers tous les autres foyers axonais. L’investissement se monterait à 380 millions d’euros. Le SDAN préconise de coupler deux solutions : l’installation d’un réseau fibre “par plaques” (29 communes réparties en 11 plaques géographiques seraient sélectionnées) et la montée en débit (sur le réseau cuivre). Soit un investissement de 134 millions d’euros.

Ce budget comprend également le recours à des solutions alternatives (connexions via les ondes radio, aides au raccordement satellitaire, etc.). Ce mix technologique devrait assurer une couverture haut débit optimale du territoire, dans des conditions économiques raisonnables pour le Département, et plus globalement pour les collectivités axo-naises.

Montée en puissance dès 2012Les premières applications concrètes du SDAN sont d’ores et déjà lancées. Le Département a signé un marché pour l’installation de 19 NRA ZO (nœuds de raccordement abonnés en zones d’ombre). 3,6 millions d’euros sont consacrés à cette opération. 27 communes sont concernées : Besny-et-Loizy, Beuvardes, Bézu-le-Guéry, Bichancourt, Cerny-les-Bucy, Courboin, Courtrizy-et-Fussigny, Gland, Grand-Verly, Homblières, Macquigny, Mauregny-en-Haye, Mennessis, Mondrepuis, Montreuil-aux-Lions, Nesles-la-Montagne, Noyales, Proix, Renansart, Reuilly-Sauvigny, Saint-Michel, Surfontaine, Urvillers, Vadencourt, Vierzy, Vivières et Voulpaix.

Les débits seront considérablement améliorés sur ces communes. A noter que des perturbations pourront intervenir pendant les travaux. Un calendrier sera mis en ligne sur le site www.aisne.com.

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dossier 19l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

Haut débit et très haut débit : 134 millions d’euros d’investissements

En cours de déploiement, les Environnements numé-riques de travail (ENT) permettent, dans chaque col-lège de l’Aisne, de créer une plateforme collabora-tive accessible aux parents, élèves et professeurs.

ENT : une révolution pédagogique

Les tableaux blancs interactifs offrent de nouvelles possibilitésd’enseigner et d’apprendre.

Avant la fin de l’année, la totalité des collèges du département sera équipée d’un Environnement numérique de travail. Objectifs de ce vaste programme d’investissements : renouveler le parc informatique, mettre en place un portail internet collaboratif sécurisé, et donner accès à des ressources pédagogiques en ligne (choisies et financées par le Conseil général).

L’opération a été lancée en 2008 avec deux collèges pilotes (Corbeny et Saint-Gobain) et s’achèvera fin 2012, pour un coût total de six millions d’euros. Au programme dans chaque collège : rénovation des salles de communication, remplacement des ordinateurs (9 000 au total), mise à disposition d’un ordinateur portable pour chaque professeur, installa-tion de vidéoprojecteurs dans une dizaine de salles ainsi que deux TBI (tableaux blancs interactifs).

Chaque collégien, parent d’élève, membre de l’encadrement ou pro-fesseur, possède un identifiant de connexion. “Tout le monde n’a pas accès aux mêmes ressources”. Par exemple les parents peuvent consulter les notes de leur enfant ou prévenir d‘une absence. “Ils ap-précient particulièrement de pouvoir communiquer rapidement avec les enseignants” souligne Eric Hélin, Directeur du service informatique du Conseil général.

Les professeurs ont accès à un bouquet de ressources pédagogiques financé par le Conseil général. Ils peuvent préparer cours et exercices sur leur ordinateur portable et les projeter sur grand écran.

Les applications les plus utilisées sont le cahier de texte du professeur (détaillant le contenu de chaque heure de cours) et le cahier de texte de l’élève (devoirs à faire à la maison).

Le SDAN (schéma directeur d’aménagement numé-rique) a pour finalité de faire basculer le territoire dans l’ère du numérique. Avec l’arrivée de la fibre et la montée en débit des lignes, l’accès à internet ouvrira de nouvelles possibilités…

le chiffre

13 collèges seront connectés cette année : Chauny (V. Hugo), Hirson, La Capelle, La Fère, Laon (Le Nain), Laon (Mermoz), Le Nouvion-en-Thié-rache, Marle, Montcornet, Saint-Quentin (H. Martin), Saint-Quentin (J. Moulin), Sissonne et Tergnier. L’ENT est déjà opérationnel dans 43 établissements.

Le premier rendez-vous numérique de l’AisneCe colloque organisé par le Conseil général et l’Intercon-sulaire de l’Aisne fera le point sur les enjeux du numérique pour les collectivités, entreprises, agriculteurs, profes-sionnels de santé...

Rendez-vous est donné le lundi 19 mars 9h au Mail de Soissons. Au programme : table-ronde d’accueil (9h30) suivie de quatre ateliers thématiques : e-éducation, e-tourisme, e-management et e-santé. Elus, acteurs du tourisme, entreprises, artisans, témoigneront de leurs expériences et de leur propre utilisation des technologies numériques. Des experts feront le point sur les évolutions ou développements futurs.

Ouvert à tous sur inscription (obligatoire) sur le site www.aisne.com avant le 12 mars. Entrée libre, possibilité de restauration sur place.

Programme complet sur

Comment ça marche :scannez ce flashcode avec

votre smartphone pouraccéder au site www.aisne.com

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dossier l'Aisne 189 - Mars/Avril 201220

Proposer la réservation en ligne est aujourd’hui indispensable : les touristes plébiscitent internet pour programmer leurs séjours.

Fournir un débit internet satisfaisant n’est qu’un pas

vers l’émergence denouvelles formes de travail,

d’échanges et demanagement en entreprises.

Les acteurs du tourisme s’adaptent à la demande

des internautesqui préfèrent réserver

tardivement et en ligne.

Se familiariser avec les TIC :une nécessité pour nos entreprises.

“Se priver d’internet c’est se priver d’une part de marché importante” résume Christelle Poëtte, responsable du pôle inter-net et assistance web de l’ADRT. L’Agence de développement et de réservation touris-tiques propose deux dispositifs aux acteurs du tourisme souhaitant commercialiser leurs hébergements sur internet.

Dans l’Aisne, 89 gîtes labellisés Gîtes de France font appel à la centrale de réserva-tions de l’ADRT pour leur gestion adminis-trative : mise à jour automatique du planning des disponibilités, paiement des séjours, envoi des contrats, etc.

Initié en 2001, Aisne Numérique est un projet partenarial porté par l’Intercon-sulaire et soutenu par le Conseil général. L’objectif : former les entreprises à l’utilisa-tion des technologies de l’information et de la communication (TIC) en vue de booster leur compétitivité.

Cinq axes de travail sont déterminés : la sen-sibilisation aux TIC par des ateliers ; l’accom-pagnement des projets d’entreprises (équi-pement informatique) ; le soutien à la filière TIC ; l’animation de supports de communi-cation adaptés (le site www.aisneco.com) ; l’émergence d’un observatoire des TIC. Sur 3 ans, Aisne Numérique a accompagné 350 projets d’entreprises.

Dans l’avenir, Aisne Numérique concentrera ses efforts sur les nouveaux usages des TIC (développement des outils de mobilité, uti-lisation des réseaux sociaux par les entre-prises). Des actions nouvelles d’accultura-tion aux TIC sont proposées : mise en ligne d’ateliers filmés, journée de démonstrations (tablettes, Smartphones), etc. Autant d’outils

Tourisme ete-commerce : un cocktail gagnant

Soutien aux entreprises

Le boom des usages distanciels

“Intelli’N” a été créée en 2007 à Soissons en vue de structurer la filière informatique et de mutua-liser les compétences pour se positionner sur des projets que les membres ne pourraient pas porter individuellement.

Intelli’N regroupe 17 sociétés travaillant sur les usages distanciels autour de trois axes majeurs : l’e-administration et la télé santé, l’e-learning et la formation, le télé-centre et le télétravail. Intelli’N propose par exemple des solutions pour accom-pagner la mise en place du télétravail au sein des entreprises. Parmi les outils utilisés : le “cloud-computing” qui permet de stocker les données d’une entreprise “dans les nuages” plutôt que sur un serveur ou un disque dur. Les données sont alors accessibles via internet, en toute sécurité, depuis n’importe quel ordinateur…

Tout un monde à découvrir !

Depuis 2003, ces offres sont présentes sur le site de l’ADRT, sur le site Gîte de France, les sites des offices de tourisme. En 2011 25% des réservations ont été prises en ligne, soit 533 contrats. On ne peut toutefois pas parler d’une révolution internet. Le téléphone prédomine toujours avec 47% des ventes. “Le client aime avoir un contact humain”.

Autre solution : le système régional de réser-vations. Contre une adhésion annuelle, le propriétaire d’un hébergement de tourisme dispose d’un outil de réservation en ligne di-rectement sur son site et sur tous les portails

touristiques picards. Les acteurs du tourisme deviennent maîtres de la commercialisation en gérant eux-mêmes leurs réservations : prix, encaissement, envoi des contrats. Le planning des disponibilités est mis à jour automatiquement dès qu’une réservation se vend sur internet. “Les propriétaires sont soulagés. C’est la fin de l’agenda papier et de la nécessité de répondre constamment au téléphone”.

En 2011, ce dispositif a généré 165 990 euros de chiffre d’affaires pour l’ensemble des adhérents axonais (88 prestataires).

qui peuvent ouvrir de nouvelles possibilités aux entreprises.

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dossier 21l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

Durant deux ans, le télétravail a été expérimenté au Conseil général de l’Aisne. Témoignage d’un salarié satisfait.

Le Pays de Thiérache s’interroge : le télétravail peut-ilrelancer le développement économique du territoire ?

Sébastien Chesneau apprécie le fait de travailler, seul,deux jours par semaine à domicile.

Faire ses démarches administratives par vidéos interposées.

Entré à la Voirie départementale en 1999, Sébastien Chesneau a ensuite rejoint le service gestion patrimoniale et logistique (direc-tion des Bâtiments) en qualité de gestionnaire des données patri-moniales.

Les ressources humaines lui ont alors proposé d’expérimenter le télétravail. Le jeudi et le vendredi, Sébastien travaille à domicile (à Chalandry) et gagne 40 minutes de trajet par jour. “C’est du temps en plus que je peux passer avec mes enfants”.

L’expérimentation est arrivée à terme et Sébastien Chesneau a déjà signé une convention télétravail renouvelable chaque année. “Cette organisation de travail me convient parfaitement. J’apprécie le calme de ma demeure : je ressens moins de pression et suis plus efficace”. Chez lui, ce gestionnaire dispose de tout le confort matériel (messa-gerie internet, téléphone portable, ordinateur portable).

Télétravail

Des permanences virtuelles La Thiérache d’Aumale est réputée pour ses initiatives en matière de TIC (technologies de l’information et de la communication). “Nous avons besoin d’une autoroute vir-tuelle pour passer au-dessus de notre enclavement” explique son Directeur.

En partenariat avec la Région de Guise, Aumale a développé les GVI (guichets virtuels interactifs). Ces bornes permettent aux usagers de s’entretenir en visioconférence avec des administrations, comme la Mutualité Sociale Agricole. L’habitant peut discu-ter avec un agent et lui envoyer des documents en temps réel. “Ce sont des perma-nences virtuelles nécessitant un fort débit” résume le Directeur.

Expérimenté par une dizaine d’agents du Conseil général, le télétravail (une à deux journées par semaine) s’ouvre désormais à une cinquantaine d’autres agents. Les candidats doivent disposer d’un ordinateur, d’une ligne avec téléphone illimité et internet (2 mb de puissance) et ne pas résider à proximité de leur lieu de travail.

L’organisation de son temps de travail a été mûrement réfléchie : visites des bâtiments lundi et mardi ; saisie des données mercredi ; mise à jour des plans jeudi et vendredi. “Le télétravail se base avant tout sur la confiance du chef de service. Chaque lundi, nous faisons le point sur l’avancée des dossiers qui me sont confiés”.

Le Département montre l’exemple

La Thiérachedans les starting-blocks

La Thiérache peut-elle devenir précurseur en matière de télétravail ? A l’initiative des Communautés de Communes de la Thiérache d’Aumale et de la Région de Guise, une étude de faisabilité sur l’émergence de cette filière a été lancée.

Le Syndicat mixte du Pays de Thiérache a fait appel à un bureau d’études spécialisé. La phase de diagnostic s’est achevée et livre un constat alar-mant. “Peu d’entreprises sont à la pointe du numérique, à l’exception des agriculteurs” déplore Virginie Fleury, Directrice du Syndicat mixte.

Et de souligner un manque de connaissance des infrastructures et outils nécessaires à l’implantation du télétravail. D’où la mise en place d’actions de sensibilisation ; l’implantation expérimentale d’un centre de télétravail ; des communications autour des expériences vécues par les entreprises et les salariés.

Les arguments ne manquent pas pour séduire salariés et chefs d’entre-prises : réduction des coûts immobiliers pour l’employeur, allè-gement des frais kilométriques pour l’employé, recrutement de cadres hors région, etc.

Le Pays souhaite mener une expérimentation de télétravail im-pliquant deux ou trois entreprises extérieures à la Thiérache (de Reims ou Saint-Quentin) mais employant des habitants du cru. “Si on ne joue pas la carte du télétravail on passera à côté d’une belle opportunité” conclut Jean-Louis Doucy, Directeur de la Communauté de Communes de la Thiérache d’Aumale.

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portraits

Infirmier de profession, Laury Ve-nant voue une passion sans limites aux petits primates. “Avec mon premier salaire je me suis acheté un petit singe. Depuis la législation s’est durcie”. Pour détenir un pri-mate, il faut passer un Certificat de capacité délivré par la Préfecture. “Je suis le seul ca-pacitaire de l’Aisne. J’ai suivi une formation

“J’ai toujours pensé qu’il était pos-sible de faire évoluer des danseurs et des oi-seaux ensemble et encore plus après avoir lu les travaux de Konrad Lorenz sur le phéno-mène d’imprégnation.” Directeur artistique de la compagnie “Le Guetteur”, Luc Petton travaille déjà depuis dix ans avec les oiseaux. Sa première création dans ce domaine, “La confidence des oiseaux”, était présentée pour la première fois à Château-Thierry en 2004 puis créait véritablement le “buzz” à Avignon en 2008. “SWAN”, son projet ac-tuel, est une création pour danseurs et neuf cygnes dont le protocole d’imprégnation s’est fait dès la sortie de l’œuf, en contact immé-diat avec les danseuses qui allaient être leurs partenaires sur scène. L’œuvre sera présen-tée au mois de juin au Théâtre national de Chaillot (Paris). “Le cygne est un animal em-blématique dans le ciel de la danse, fait re-marquer Luc Petton. Ce grand oiseau cultive

dans son aspect une ambiguïté entre féminin et masculin, il incarne autant la grâce que la pesanteur.” Il n’est en aucun cas question de dressage ici. Bien au contraire, la dimension aléatoire introduite par l’animal fait partie inté-grante de la création et “SWAN” est un spec-tacle qui se réinvente nécessairement à chaque représentation. Ce projet complexe et novateur a nécessité des collaborations tant scientifiques qu’artistiques. La compa-gnie travaille notamment avec Tristan Plot, ornithologue bien connu dans le milieu des spectacles de rapaces, le Museum d’Histoire Naturel y est également associé de très près. “Jusqu’à présent, la création s’est faite de

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Ville-Savoye

Folembray

Le chorégraphe Luc Petton réunitsur scène danseurs et volatiles.

Langage des cygnes

C’est un jardin extraordinaire

contactLe Jardin exotiqueBP 4 - 02670 Folembrayhttp://creation.reserve.primates.amazonie.over-blog.com

contactwww.lucpetton.com

en primatologie à Marseille et présenté un projet pédagogique : réintroduire un maxi-mum d’individus en milieu naturel”.

Son rêve : “ouvrir au public un espace zoo-logique afin de sensibiliser les plus jeunes à la déforestation et à la sauvegarde de la faune”. Le jeune homme pourrait bénéfi-cier d’un terrain à Folembray grâce à l’aide

du premier magistrat. Le parc, aménagé autour d’un étang, se-rait constitué d’îlots accueillant les primates en liberté, en toute sécurité pour les visiteurs. Laury envisage également d’aménager une mini-ferme et des enclos pour animaux (lamas, kangou-rous).

Une association dénommée “Le jardin exotique” s’est créée pour recueillir les subventions et autres dons. “Nous proposons

“SWAN” sera présenté au Théâtre national de Chaillot (Paris) en juin.

Ses petits singes pourraient intégrer prochainementun “zoo à taille humaine”.

façon nomade chez nos partenaires, pré-cise le chorégraphe. Pour pouvoir continuer dans de bonnes conditions nous cherchons aujourd’hui un lieu qui puisse nous accueillir sur du plus long terme.”

également sur notre blog des parrainages de primates et une vente de tee-shirts”.

Ce passionné possède un peu moins de trente singes : des ouistitis à pinceaux blancs, des tamarins pinchés à crête blanche et des singes écureuils. Ses petits protégés sont extrêmement choyés : ration de croquettes enrichies en vitamines le matin, distribution de fruits et légumes en fin de journée, pré-paration de viandes bouillies… “Ce sont des animaux omnivores habitués au climat tropi-cal. Nous avons construit nous-mêmes des enclos chauffés dans notre jardin”. Et visi-blement ses petits amis y sont heureux : des naissances viennent régulièrement agrandir la tribu !

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portraits

Chézy sur Marne

Gommer les outrages du

temps sans pour autant donner une seconde jeunesseà une peinture…

Un travail d’orfèvre !

Native de Varsovie, Marguerite Szyc-Zie-linski a suivi des études d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre avant de s’installer en 1985 à Chézy-sur-Marne. Spécialisée dans la restauration des pein-tures de chevalet, elle travaille principalement avec les services de la conservation du patrimoine histo-rique et mobilier du Conseil général. “Je restaure des tableaux ayant souffert de l’humidité des églises”. Elle est également sollicitée par les musées, les par-ticuliers et les collectionneurs.

“Les œuvres en péril ne manquent pas. Malheureu-sement, les élus engagent de grosses sommes dans la restauration des églises et n’osent plus ensuite solliciter d’aides financières pour le mobilier” dé-plore la gérante de l’Atelier des Carmes. Avant de rappeler que la restauration des œuvres inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments histo-riques est financée à hauteur de 50% par le Conseil général.

La restauratrice intervient aussi bien sur le support (déchirures de la toile) que sur la couche picturale (écaillage). Son travail commence par un examen minutieux en vue d’identifier les causes de détério-ration. La restauration peut ensuite débuter selon les règles déontologiques. “Mon rôle n’est pas de recréer l’œuvre telle qu’elle a été peinte il y a des siècles. Il faut respecter son vieillissement naturel et ses imperfections d’origine”. Marguerite Szyc-Zielinski traite plusieurs œuvres à la fois, avec une ancienne de ses élèves. Autour de la grande table, scalpel à la main, elles tentent de redonner vie à un tableau rongé par l’humidité…

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L’une a déjà une longue expérienceprofessionnelle. L’autre envisage des’installer dans l’Aisne.Marguerite Szyc-Zielinski et Lucie Pieri sont res-tauratrices d’art. Qu’il s’agisse de peinture ou de scuplture, leur objectif est le même : sauver toutun patrimoine en péril.

Les chirurgiennes du patrimoine

Patrimoine :sauvegarderet entretenirLes services de la conservation du patrimoine historique et mo-bilier du Conseil général veillent à la “protection du patrimoine dans son ensemble” explique Christian Gissinger, chef de ser-vice et conservateur du patri-moine. Au même titre qu’une église, une sculpture peut être classée aux monuments histo-riques et faire l’objet d’actions de restauration.

Le Département finance des interventions sur les monuments classés historiques, ou clas-sés sur une liste départemen-tale. “C’est une particularité axonaise. Il existe un fonds de concours pour les interventions d’urgence et d’entretien”. Des aides sont octroyées pour la réparation de dégâts liés aux intempéries et pour la restaura-tion du petit patrimoine (lavoirs, granges) présentant un “intérêt évident dans le paysage”.

Concernant le mobilier (tableaux, sculptures) le Département fait appel à des professionnels pour la restauration des objets clas-sés, inscrits sur une liste dépar-tementale ou non inscrits mais présentant un intérêt historique. “Pour chaque opération, nous avons à cœur de faire travailler le plus possible d’artisans axo-nais”.

Diplômée en restauration du patrimoine et en histoire de l’art, Lucie Pieri a fait le tour du monde pour acquérir l’expérience nécessaire à sa formation. Elle a notamment participé à la consolidation des bas-reliefs des temples de Karnak en Egypte.

Spécialisée dans le traitement des sculptures (bois, pierre, plâtre, terre), elle a reçu le Prix du jeune artisan d’art du 21e Concours “Un patrimoine pour demain” du magazine “Pélerin”. A 27 ans, c’est une belle reconnaissance et une aide de 4 500 euros pour son nouveau projet : s’installer à Villers-Cotte-rêts, sa région natale.

Primée pour son travail de restauration du patrimoine,Lucie Pieri a un rêve : s’installer dans l’Aisne.

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La jeune femme pourra acquérir le matériel néces-saire à son activité (échafaudage, outillage, camion atelier) et intervenir sur place ou au sein de son ate-lier. Bienvenue !

Villers-Cotterêts

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un temps d'avance

Vitrine de prestige, l’auditorium favoriserale développement de la pratique musicale

et la diffusion de spectacles de qualité.

Formations et actions portées par l’ADAMA y seront proposées afin d’ouvrir cet espace à tous. “Il s’agit d’un équipement dédié à l’enseignement : un artiste en représentation sera invité à intervenir auprès des

élèves”. Cet auditorium comprendra une salle avec gradins et scène de 240 m2, une salle d’enregistrement, des loges, etc.

L’auditorium accueillera des conférences et assemblées et pourra être loué par des orchestres. Son implantation à proximité de Paris sera un plus. La capitale étant peu pourvue en espaces dédiés à la prise de son et l’enregistrement dans le domaine de la musique classique, des partenariats pourraient voir le jour entre le Conservatoire et les institutions musicales de renom (Conservatoire de Paris, Radio France).

Une école etun auditorium“

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Une Cité de la Musique et de la Danse est en passe d’émerger à Soissons.L’auditorium de 500 places constituera un socle de qualité pour le développement

d’une politique culturelle départementale à rayonnement national.

Musique et danse :Soissons, pôle d’excellenceAfin d’accueillir les 500 élèves de l’école inter-communale de musique sur un seul et même site, de nouveaux bâtiments seront construits sur le Parc Gouraud à l’initiative de la Communauté d’agglomé-ration du Soissonnais. Le Conseil général s’est associé au projet. “Nous avons saisi l’opportunité de doter le département d’un audito-rium dédié à la musique faiblement amplifiée” résume Jean-Michel Verneiges, Directeur de l’ADAMA (Association pour le développement des activités musicales dans l’Aisne).

Les locaux, aménagés sur 5 niveaux, se partageront en deux espaces séparés. D’un côté, le Conser-vatoire de musique qui bénéficiera de nouvelles classes, dont un centre de documentation. De nou-velles disciplines seront proposées : danse contem-poraine, pôle “art dramatique”, travail en studios (musiques actuelles), etc. L’objectif est de fournir aux habitants de l’agglomération soissonnaise un enseignement musical de qualité et varié.

L’auditorium de 500 places accueillera quant à lui les élèves mais aussi des artistes, dans le cadre d’une programmation annuelle de spectacles. “Cet équipement constituera une vitrine de l’action cultu-relle du Département et un aimant pour les publics extérieurs”.

Soissons

FinancementLes travaux, d’un montant de 14,7 ME seront no-tamment financés par le Conseil général (2,6 ME) et la Communauté d’agglomération du Soissonnais. Le plan de financement est en cours de validation. Les travaux devraient débuter au printemps.

Un partenariat artistique avec“Les Siècles”“L’auditorium de Soissons a pour vocation d’être à la fois un socle, pour le développe-ment de la musique, et un carrefour, pour favoriser les rencontres avec les artistes” résume Jean-Michel Vernei-ges.

Avec ce nouvel outil, l’ADAMA va renforcer des partenariats déjà existants. Une conven-tion a été signée avec le chef d’orchestre mondialement connu François-Xavier Roth. “Le Département accompa- gnera financièrement l’or-chestre “Les Siècles” en con- trepartie d’une présence de son Directeur et des musi-ciens dans l’Aisne et notam-ment à Soissons”.

François-Xavier Roth est éga- lement à la tête de “La Sym-phonie des Siècles”. Cet atelier symphonique dépar-temental regroupe 70 jeunes musiciens axonais, une partie des formateurs locaux et 25 membres de l’orchestre “Les Siècles”. Chaque année, un stage est organisé et deux concerts de clôture sont don-nés dans l’Aisne.

En 2012, cette action sera soutenue par le Département à hauteur de 36 000 E.

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"Sur les chemins de la Grande Guerre"

Un festival tout public qui fait

l’unanimité depuis 30 ans.

L’équipe du Ciné-Jeune, des cinéphiles passionnés.

histoire

Le festival créé à Laon par Raymond Lefèvre fête cette année ses 30 ans. Lorsqu’il naît en 1983, c’est le premier du genre en France et la manifestation, entièrement dé-diée au jeune public, devient rapidement une référence dans le réseau international des festivals de cinéma. Le Ciné-Jeune de l’Aisne n’est pas un rendez-vous de stars, n’empêche : de grands noms du cinéma y ont participé, tels Michel Deville, qui a obte-nu sa première récompense ici, en 1984, ou Richard Anconina, Billie August, Tony Gatlif, Abbas Kiarostami, Benoît Poelvoorde…

Bien sûr, il a connu quelques soubresauts, mais la ténacité et la passion de l’associa-

Le théâtre du Familistère Godin de Guise accueillera les 22 et 23 mars un colloque exceptionnel intitulé “Sur les chemins de la Grande Guerre”. Ce rendez-vous, ouvert à tous, est organisé par le Conseil général de l’Aisne dans le cadre du programme Interreg IV A “Mémoire de la Grande Guerre” (asso-ciant 21 partenaires français et belges).

Ces deux journées de travail permettront de réunir des spécialistes de la Première guerre mondiale qui se pencheront sur les dépla-cements des militaires et civils. Les actes du colloque seront publiés en 2013.

tion qui le fait vivre permettent qu’il fran-chisse allègrement la trentaine. Il a évidem-ment connu au cours de ces pages d’histoire quelques évolutions : ouverture à un public plus large, puisque les films présentés sont appréciés à tous âges, une décentralisation des projections - le festival se déroule aujourd’hui dans trente lieux différents - un déménagement de la Maison des Arts et Loisirs de Laon au Ciné-Quai, salle multiplexe

de Saint-Quentin, la création de manifestations paral-lèles, expositions, ate-liers… mais il n’a jamais dérogé à ses valeurs : le Ciné-Jeune de l’Aisne entend bien promouvoir un cinéma de qualité et sensibiliser le jeune public au 7e art. Il a ainsi large-ment contribué à la recon-naissance du cinéma par l’école.

Une réussite que l’on doit aux bénévoles de l’associa-tion, qui visionnent chacun

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Ciné-Jeunede l’Aisne :pas si jeune !

plusieurs centaines de films dans l’année pour composer la sélection, et aux deux membres permanents, Olivier, qui gère tout

le secrétariat, la comp-tabilité et les aspects logistiques, et Céline, directrice artistique, qui en quelques années a noué des partenariats très constructifs avec

les réseaux professionnels internationaux.

“Au fur et à mesure que ce festival a grandi, confirme Robert Lefèvre, Président de l’as-sociation Ciné-Jeune de l’Aisne, il n’a cessé de s’ouvrir, à d’autres cinémas, à d’autres publics, à d’autres cultures. Dans ce sens, le jury Jeune international est essentiel. C’est lui qui décerne le grand prix, il se compose de jeunes venus de nombreux pays, et cha-cun est accueilli, pendant toute la durée du festival par un jeune Saint-Quentinois. Notre festival est vraiment un lieu d’échanges, de rencontres, d’ouverture à l’autre”.

D’autres cinémas, d’autres publics, d’autres cultures

Guise

Saint-Quentin

www.aisne.comProgramme complet sur

Le programme complet des deux journées témoigne de la qualité des éclairages qui se-ront apportés par les intervenants de toutes nationalités issus d’universités prestigieuses, de collectivités territoriales, de sociétés his-toriques ou d’organismes spécialisés.

Le colloque s’ouvrira la 22 mars à 9h par un mot d’accueil des élus et représentants du programme Interreg “Mémoire de la Grande Guerre”. La première journée de travail se concentrera sur les déplacements des mili-taires. Quatre rencontres thématiques sont au programme : “Pour une histoire du dépla-

cement” (10h) ; “Questions de logistique” (11h30) ; “Lieux et moyens du transport” (14h30) et “Déplacement des hommes, dé-placement des cultures” (16h).

La seconde journée sera axée sur les dépla-cements des civils. Trois tables-rondes se-ront organisées : “Evacués, réfugiés” (9h) ; “Les déplacements en zone occupée et à proximité du front” (11h) ; “Après la guerre” (14h). Le colloque se conclura à 17 heures.

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contact www.cinejeune02.com

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territoire l'Aisne 189 - Mars/Avril 201226

En évoquant la villedans une lettre à

son épouse Adèle,Victor Hugo écrivait ceci :

Laon

“Tout est beauà Laon, les églises,

les maisons,les environs, tout…”

Victor Hugo

Là-hautsur la montagne

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territoirel'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

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Un savoir-faire français qui résisteà la mondialisation.

Les commerces gourmands tiennentbonne place dans le paysage laonnois.

Qu’est-ce qui fait tenir Noirot ? Con-frontée à la crise financière, à la mondiali-sation, à la contrefaçon de ses modèles, l’entreprise résiste et rien ne semble pouvoir l’empêcher de fêter en 2013 son 80e anniver-saire. Le secret de sa longévité tient en trois mots : innovation, qualité et volonté. Créée en 1933 par Jacques Noirot à Gennevilliers (Hauts de Seine), elle est d’abord spéciali-sée dans le petit électroménager et le chauf-fage électrique d’appoint. Elle sera, au décès de son créateur, reprise par René et Jean-Claude Teurquetil. Leur société, Teurquetil, spécialiste du bobinage électrique et Muller SA, spécialiste des réseaux de gaz, parti-cipent dans les années 60, en étroite collabo-ration avec EDF, au programme national de changement de tension, avec le passage du 110 au 220 volts. En 1973, l’entreprise s’ins-talle à Laon, à l’emplacement du dépôt de bus. Elle compte un peu moins de 100 sala-

Noirot, une entreprise pleine d’énergie

Ville gourmande

riés, services administratifs et techniques et intègre un centre d’études et de recherche, pour développer et produire des appareils de chauffage électriques toujours en adé-quation avec les exigences des consom-mateurs. En 1982, le Québec choisit Noirot pour équiper tous les foyers canadiens. De nombreux événements marqueront ensuite l’histoire de Noirot, reprise (après Campa et Applimo en 1978 et 79) de la société Auer (chauffage central gaz) de Rhonelec (fabri-cation de chauffe-eau), dans les années 80, puis, de Gianola, puis encore, dans les années 2000 des usines Nobo et Siemens en Norvège, et enfin de France-Energie, spé-cialiste des pompes à chaleur… Toutes ces usines forment aujourd’hui le Groupe Muller, d’envergure internationale, qui produit des systèmes de chauffage toutes énergies, pré-sent dans plus de soixante pays, six usines en France et deux en Norvège. “L’arrivée

des Asiatiques sur nos marchés, avec des coûts de production bien moindres, mais avec des normes qualité, environnementales ou autres bien moindres également, représentait un vrai danger pour notre entreprise explique Michel Magnain-Thill, directeur des qua-tre sites “électriques”, du groupe, dont Laon. Nous sommes allés en délégation en Chine en 2004 et avons choisi non pas de délo-caliser, mais de nous servir de la Chine… pour fabriquer nos outils.” Autre élément essentiel : la mobili-

Que ce soit en ville haute ou en ville basse, les gourmets ne sont pas en reste à Laon.

Les commerces gourmands sont presque une dizaine : épicerie fine, produits régionaux, vins et spiritueux, confiserie, thé et tisane, produits d’autrefois, paniers garnis, biscuits, fromages fins ….

Les responsables de ces établissements sont des épicuriens qui font partager leur amour des bons produits à leurs clients. Certaines bou-tiques organisent des soirées et après-midi à thème. C’est le cas de “l’Atelier du goût”, géré par Ariane Gandon. Ce magasin est à la fois une épicerie fine, une cave à vins et un salon de thé. La gérante orga-nise trois rencontres par an (pour l’anniversaire de la boutique, pour le Beaujolais nouveau et pour la chandeleur). Ce qu’elle préfère : la rencontre avec les clients. “J’aime leur faire découvrir des produits en provenance directe des petits producteurs. Les consommateurs sont contents de trouver des mets authentiques et les producteurs ont une meilleure visibilité” explique la jeune femme.

économie

sation des salariés. “Nous avons réfléchi en-semble aux moyens de “serrer les boulons” sur tous nos coûts de production. Ça passe par de petits gestes quotidiens, éteindre une lampe, fermer une porte en sortant, trier nos déchets…” et ça se traduit, dans les locaux, par des affiches conçues en interne, portant la signature “agir ensemble, pour notre en-treprise, pour notre avenir”.

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Doyenne des associations sportives de Laon ; plus important club sportif de la ville ; seul club de l’Aisne à pratiquer la gymnastique rythmique (GR) en compétition… La Laonnoise est un club en pleine forme !

Pourtant, cette association de gymnastique artistique et sportive souffle cette année ses 140 bougies. Une longévité assurée par des licenciés fidèles, un enca-drement dynamique et une passion intacte pour la gymnastique.

Quatre cours de baby-gym (3 à 6 ans) sont dispen-sés par semaine. Les enfants y découvrent les bases de la discipline : atelier équilibre (poutre), saut (tram-poline), roulades, suspension, etc. Les gymnastes en herbe sont encadrés par une salariée du club, Isa-belle Moll, et par une éducatrice sportive de la Ville, Anne Laignel. “La présence des parents en petit nombre permet de sécuriser les ateliers sans pour autant distraire les petits” ajoute cette dernière.

Les cours de gymnastique artistique (dès 7 ans) font appel à six agrès chez les garçons (anneaux, poutre, barres parallèles, etc.) et quatre chez les filles. Ren-dez-vous est donné au Palais des Sports. La salle de gymnastique y est entièrement équipée de matériels de compétition, appartenant au club et homologués aux normes internationales. Des cours d’entretien,

Jeudi 19h, en façade du Bar à Manger rue Saint-Jean, rien ne semble présumer d’une quelconque agi-tation, au fond de la salle, les tables sont prêtes. C’est l’heure du Speed Jazzing, rendez-vous des amateurs

ou passionnés de jazz. Autour d’un plat, les intervenants se succè-dent pour présenter leur artiste, morceau ou thème préféré. Ils ont dix minutes top chrono pour convaincre leur auditoire. Une ambiance conviviale pour grands voyages musicaux. Deux heures plus tard, c’est à l’ESCAL rue Sérurier que les musiciens de tout poil se retrouvent pour un Bœuf à l’ESCALotte. Ici, les micros restent et les musiciens tournent ! Peu importe le style, peu importe l’âge, l’important c’est de participer. Au fil de la soirée, musiciens de jazz, de rock, de rap, de pop se suc-cèdent. Les groupes se forment et se déforment… ce qui compte c’est le groove, le tempo, et surtout, l’envie de jouer ensemble, et le plaisir du public ! Le week-end ne fait que commencer… Vendredi soir, dans la rue Saint-Jean, il y aura forcément un concert. Le Lutin, le Gibus, le Vortex, le Zinc, ces quatre-là s’attachent à animer la ville. Et c’est sans compter sur la musique classique. Entre Festival de Laon, concerts à l’auditorium du Conservatoire, prestations des différentes harmonies… à Laon, il n’est pas une semaine sans que la musique ne s’invite !

territoire l'Aisne 189 - Mars/Avril 201228

La music attitude

sport

culture

Contact 06 81 20 69 54

Les Laonnoises : seules compétitrices

de gymnastiquerythmique

de l’Aisne.

“Le Bœuf à l’ESCALotte” une recette très appréciée des mélomanes.

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La Laonnoise, 140 ans… déjà !

Avec 450 licenciés, La Laonnoise se porte comme un charme et attaque cette année d’anniversaire du bon pied.

Un spectacle gymnique

Comme tous les ans, le spectacle de fin d’année (deux représentations le même jour) sera l’occasion de faire montre du travail effectué chaque semaine, notamment par les groupes de loisir. “Ils ne font pas de compétition donc c’est leur seule représentation de l’année”. Cette grande fête sera l’occasion cette année de célébrer comme il se doit les 140 ans de La Laonnoise, sur le thème des chansons populaires et avec une sur-prise au programme… Ren-dez-vous le 30 juin au Palais des Sports à 17h ou 20 h.

de steps ou d’agrès sont également proposés aux adultes.

Depuis 2000, les licenciés peuvent découvrir la gym-nastique rythmique comme loisir ou en compétition. “Il s’agit d’un mélange de danse et de manipula-tion de cinq engins : cerceau, cordes, ruban, bal-lon, massues” explique Nathalie Cerf, membre de La Laonnoise depuis ses six ans. A l’âge de 16 ans, elle encadrait bénévolement les séances de GR loisir. En 2007, elle a ouvert un cours réservé aux filles de 7 à 16 ans pratiquant en compétition. “Nous nous entraînons 7 heures chaque semaine” rappelle Na-thalie, professeur des écoles de métier et ancienne Championne de France de GR.

La saison 2010/2011 a été couronnée de succès avec quatre titres de championnes de l’Aisne et deux titres de championnes de Picardie. Les minimes GR se sont classées championnes de l’Aisne et de Picar-die par équipe.

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territoirel'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

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Le cloître Saint-Martin Dans ces bâtiments de l’abbaye Saint-Martin(XIIIe siècle) est installée la bibliothèque qui compteune collection inestimable de manuscrits, parmilesquels les premiers graduels que viennent consulter les musicologues du monde entier.

Le Poma 3 stations - Ville haute, Vaux et gare pour ce funiculaire sans chauffeur : mieux qu’un manège et un mode de transport utile et écolo pour découvrir Laon.

La porte de SoissonsLa ville haute est cernée de huit kilomètres de remparts, agrémentés de tours de flanquements et de poternes. Plusieurs portes d’accès subsistent de ces fortifications édifiées du IXe au XIIIe siècle : portes de Soissons, des Chenizelles et Ardon.

Au programmmede la visite,les souterrainsde la citadelleet l’ancienne poudrière.

L’Aisne : quelle est la typologie des tou-ristes accueillis à l’Office de tourisme ?

Guillaume Dussart : elle a considéra-blement évolué depuis l’ouverture du Center Parcs Aisne. Auparavant, les touristes étaient plutôt des couples seniors, aisés, en provenance du nord de la France ou de Grande Bretagne. Aujourd’hui, nous recevons une clien-tèle familiale, vivant en région pari-sienne. Les attentes de ces clients ont elles aussi naturellement évolué, avec un objectif souvent affiché, découvrir le patrimoine et apprendre en s’amusant. C’est la raison pour laquelle nous avons conçu ces circuits de découverte de la ville, et notamment le circuit d’interpré-tation du patrimoine. Son fil conducteur, les jeux de pouvoir qui se sont dérou-lés dans la ville à l’époque médiévale. Ce circuit concilie plusieurs aspects : pédagogique, avec des panneaux qui renseignent sur l’histoire laonnoise, ludique, avec quelques surprises au détour d’une rue. Le mini-guide édité pour ce circuit est conçu comme un jeu de piste. L’idée est d’inciter les tou-

Un site d'exception

à découvrir

ristes à lever les yeux au cours de leur promenade.

L’Aisne : quels sont les lieux les plus visités à Laon ?

G.D. : incontestablement la cathédrale. Plus de 200 000 visiteurs chaque an-née. Nous proposons aujourd’hui une visite “vertige”, dans les tours de la cathédrale et dans les tribunes. Celle-ci est très appréciée. Ouverts depuis 2004, les souterrains de la citadelle sont également très fréquentés. Nous envisageons actuellement de créer toute une scénographie dans ces sou-terrains qui sont actuellement présen-tés à l’état brut. Laon est également un lieu de randonnées, autour des remparts, dans les grimpettes. Nous proposons plusieurs topoguides thé-matiques, tels que le circuit de la Cou-ronne, celui de la Goutte d’or ou des Fontaines et abreuvoirs. Ces circuits de randonnée urbaine durent d’une heure à deux, voire trois heures.

L’Aisne : que proposez-vous pour les enfants ?

G.D. : dans l’office lui-même, nous avons aménagé un espace jeux spécialement pour eux. Nous orga-nisons également des anniversaires. Intitulés “Sur les pas des templiers”, ils comprennent une chasse au trésor à travers la ville et les sou-terrains, suivis d’un goûter et de la remise du trésor… une pièce d’or ! Une formule qui séduit les enfants et les parents !

tourisme

Contact 03 23 20 28 62www.tourisme-paysdelaon.com

Avec plus de 80 monuments historiques inscritsou classés, Laon a de quoi séduire les touristes.Rencontre avec Guillaume Dussart, Directeur de l’Officede Tourisme du Pays de Laon.

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11 marsChéry-les-Pouilly : Halipe quartet (vibraphone, violoncelle, clari-nette, saxophone ténor). 15h - Salle des fêtesRens. 03 23 80 77 22 ouwww.paysdelaserre.fr

16 mars Fère-en-Tardenois : Orchestre de Picardie / Harrison Birstwistle, Bach measures / Karl Amadeus Hartmann, Concerto funèbre pour violon / Franz Schubert, Symphonie n°9. 20h30 - Salle des fêtes Paul Claudel.Rens. 03 23 80 20 44

17 marsBraine : soirée Saint-Patrick or-ganisée par Braine Moov, Omois’ sons, danse en Omois et Breizh 77. Dès 19h au foyer rural.Rens. 07 70 52 51 76

18 marsFère-en-Tardenois : Concert de musique baroque avec Fabio Bonizzoni, la Risonanza et l’Ate-lier départemental de musique ancienne. 16h - Eglise Sainte Macre.Rens. 03 23 82 31 57

18 mars Voyenne : Airs et scènes d’opé-ras romantiques allemands avec Patrick Radelet, baryton titulaire du chœur de Radio France et Julie Brohet, pianiste. 15h - Salle des fêtes.Rens. 03 23 80 77 22

21 marsSoissons : Ibrahim Maalouf. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

musique musique théâtre théâtre6 avrilSoissons : Applause. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

Du 6 au 8 avril Le Nouvion-en-Thiérache : Grand bazar festivalVendredi 6 avril, bar Le But : Shuffle /RhinogradesSamedi 7 avril, Salle polyvalente : The little dead cats / Sticky Boys / Toybloïd /Sylvester Staline / Chateau Brutal dj set. Dimanche 8 avril, Salle polyvalente : The Drops / Shiko Shiko / Twin Twis-ters / Ed Wood JR / Dj Stamiff. http://assograndbazar.com/

7 avril Soissons : Brigitte Engerer (pia-niste) dans le cadre de concert de poche. Programme : Schu-bert / Schuman / Moussorgsky 19h - Le MailRens. 03 23 76 77 70

10 avril Soissons : Orchestre les Siècles. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

13 avril Fère-en-Tardenois : scène ouver-te, bœuf musical. 20 h - Centre culturel Camille ClaudelRens. 03 23 82 07 84 ouhttp://cctardenois02.fr

20 avrilSoissons : Zic Zazou. Brocante sonore. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

Du 16 mars au 1er avril Château-Thierry : Aimez vous les uns les autres. Montage de textes par la compagnie l’Atalante. Ven- dredi et samedi à 20h30, di-manche à 15h - La Biscuiterie. Rens. 03 23 69 76 38

16 marsChâteau-Thierry : Deux petites dames vers le Nord. 21h - Théâtre Jean Cocteau.Rens. 03 23 69 43 00 ouwww.le-calicot.com

16 mars Soissons : Les femmes savantes de Molière. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

16 mars Bohain-en-Vermandois : Le Clan des célibataires de Françoise Royès. 20h30 - Salle Le Royal.Rens. 03 23 07 52 82

17 mars Holnon : L’amuse gueule de Gé-rard Lauzier par la compagnie Le Manteau d’Arlequin. 20h30 - Espace Charles Poëtte.http://manteauarlequin.voila.net/

24 mars Sains-Richaumont :L’amuse gueule de Gérard Lau-zier par la compagnie Le Man-teau d’Arlequin. 20h30 - Salle polyvalente. http://manteauarlequin.voila.net/

Du 30 mars au 14 avril Chateau-Thierry : L’homme affai-ré par la compagnie Le Théâtr’O. Vendredi et samedi à 20h45 - Espace culturel Claude Varry.Rens. 03 23 69 20 78 ouwww.letheatro.org

31 mars Aubenton : Pyjama pour six de Marc Camoletti adaptée par Mandy. 20h30 - Salle Jean Mer-moz.Rens 06 04 13 89 33 ouwww.mandycomedie.fr

rendez-vous l'Aisne 189 - Mars/Avril 201230

23 mars Soissons : Thomas Fersen 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

24 marsBeautor : Karry - 20h30 - Salle polyvalenteRens. 03 23 56 64 80

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1er avril Vervins : One Man Show On y est par Janguy et Dany. 17h - Cinéma Piccoli-Piccolo.Rens. 03 23 98 11 98

3 avrilSoissons : Tue Tête de Judith Chelma 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

7 avrilVillers-Cotterêts : Je me sers d’animaux pour instruire les hommes par la compagnie Aigle de Sable. 20h30 - Médiathèque Alexandre Dumas.Rens. 03 23 76 48 20 ou [email protected]

7 et 8 avril Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt : Pyjama pour six de Marc Camo-letti adaptée par Mandy. Samedi à 20h30 et dimanche à 14h30 - Salle des fêtes.Rens. 06 04 13 89 33

13 avril Château-Thierry : La maîtresse en maillot de bain de Fabienne Ga-lula par la compagnie Atchoum. 21h - Théâtre Jean Cocteau.Rens. 03 23 69 43 00 ouwww.le-calicot.com

14 avril Soissons : La comédie des er-reurs de William Shakespeare. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

14 avril Saint-Quentin : L’amuse gueule de Gérard Lauzier par la com-pagnie Le Manteau d’Arlequin. 20h30 - Théâtre Jean VilarRens. 03 23 62 36 77

17 avrilSoissons : Tapage dans la prison d’une reine obscure par la com-pagnie l’Echappée. 20h30 - Le Mail. Rens. 03 23 76 77 70

20 avril Château-Thierry : Tapage dans la

25 avril Soissons : Henri Texier : Nord-sud quintet. 20h30 - Arsenal. Rens. 03 23 76 77 70

28 avrilBraine : Concert rock organisé par Braine Moov avec Trash of heaven, Gang, 80Blast et Thorgen. Dès 19h - Foyer rural Rens. 07 70 52 51 76

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théâtre

www.aisne.com

bdp12 avril Laon : Sociologie des pratiques culturelles. Conférence animée par Philippe Coulangeon, char-gé de recherche en sociologie au CNRS. De 10h à 16h aux archives départementales. Tout publicRens. 03 23 75 55 70 ouhttp://bdp.cg02.fr

géodomia17 marsMerlieux-et-Fouquerolles Nuit de la chouette : plongez au cœur de la nuit à la découverte des chouettes et des hiboux. Après une rencontre en salle au-tour de ces animaux nocturnes et des menaces qui les guettent, sortez au milieu des ombres, des bruits et des odeurs du crépus-cule. RDV à 20h. Prévoir des chaussures de marche et des vêtements adaptés à la météo. Groupe limité à 30 personnes. Inscription obligatoire

23 mars L’écologie du Tao ou La pensée écologique dans la Chine an-cienne. Conférence avec Thierry Grenier. 20h

31 mars Fréquence Grenouille. RDV à 8h30

15 avril : 2e fête du jardin au naturel. Bourse aux plantes de 10 h à 17 hwww.geodomia.com

Jusqu’au 27 marsTergnier : “La résistance dans les camps nazis” au musée de la Résistance et de la Déportation de PicardieRens. 03 23 57 93 77

9 mars à Soissons : Jacques Weber Eclats de vie 20h30 - Le Mail - Rens. 03 23 76 77 70

10 mars à Dizy-le-Gros : Christèle Pimenta, Mer-cedes et Antonio Maya EncontrarSe 20h - Salle des fêtes - Rens. 03 23 21 23 16

13 mars à Pavant : Stéphanie Bénéteau Tristan et Iseult 20h - Salle polyvalente - Rens. 03 23 70 78 44

14 mars à Bohain-en-Vermandois : Stéphanie Béné-teau Tristan et Iseult 20h - Salle Le Royal -Rens. 03 23 07 52 82

15 mars à Braine : Abbi Patrix et Linda Edsjõ Pas de deux 20h - Foyer rural - Rens. 03 23 53 71 52

16 mars à Ribemont : Abbi Patrix et Linda Edsjõ Pas de deux 20h30 - Salle Blondel -Rens. 03 23 63 39 23

17 mars à Etréaupont : Abbi Patrix et Linda Edsjõ Pas de deux 20h30 - Foyer culturel -Rens. 03 23 97 49 58

20 mars à Marle : Cyril Casmèze Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur 20h30 - Salle Simone Signoret - Rens. 03 23 20 56 77

21 mars à Fère-en-Tardenois : Cyril Casmèze Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur 20h - Salle des fêtes - Rens. 03 23 82 07 84

expo

expo

rendez-vousl'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

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24 avril Soissons : Le Grand C par la compagnie XY. 20h30 - Le Mail. Rens. 03 23 76 77 70

cirque

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17 mars Pargny-Filain : Chut (Hip Hop) dans le cadre des soirées d’Isis. 20h30 - Sous chapiteau.Rens. 03 23 21 59 72 ouwww.cieisis.org

27 mars Soissons : La tentation d’Eve par Marie-Claude Pietragalla. 20h30 Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

danse

prison d’une reine obscure par la compagnie l’Echappée - 20h30 - Salle Estruch du Lycée Jean de La Fontaine

Du 9 mars au 6 avril

12e Printemps des conteurs et des arts de la scène

Du 6 avril au 26 maiLaon : Emilie Pillot / Les Natures humaines / laboratoire photogra-phique. Les ateliers de la Pré-face.Rens. 06 98 33 81 68 ouhttp://apex-laon.fr

Jusqu’au 15 avrilBohain-en-Vermandois : Un jour, les pierres... par Agnès Bourdon à la Maison familiale d’Henri Matisse.Rens. 09 64 43 84 63

22 mars à Anizy-le-Château : Cyril Casmèze Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur - 20h - Salle des fêtes M. Pagnol - Rens. 03 23 80 94 23

23 mars à Tergnier : Clémence Massart L’asticot de Shakespeare 20h30 - Centre culturel -Rens. 03 23 40 24 40

24 mars à Itancourt : Christèle Pimenta, Mercedes et Antonio Maya EncontrarSe 20h30 - Salle polyvalente Rens. 03 23 04 22 06

27 mars à Villeuneuve-Saint-Germain : Denis Wet-terwald Denis Wetterwald et son orchestre - 20h30 Foyer socio culturel G. Brassens -Rens. 03 23 53 99 41

28 mars à Essômes-sur-Marne : Denis Wetterwald Denis Wetterwald et son orchestre 20h30 - Salle polyvalente - Rens. 03 23 69 05 50

29 mars à Villers-Cotterêts : Yves Citton Storytelling 20h - Médiathèque - Rens. 03 23 76 48 20

30 mars à La Capelle : Pierre Wayburn Manneke 20h30 - Salle du Dr Hennebelle -Rens. 03 23 97 66 39

31 mars à Corbeny : Pierre Wayburn Manneke - 20h - Salle polyvalente - Rens. 03 23 80 52 98

3 avril à Guise : Jacques Mougenot L’affaire Dussaert 20h30 - Théâtre du Familistère -Rens. 03 23 60 45 91

4 avril à Beuvardes : Jacques Mougenot L’affaire Dussaert 20h30 - Salle des fêtes A. Jumain -Rens. 03 23 71 44 01

5 avril à Sinceny : Jacques Mougenot L’affaire Dus-saert 20h - Salle polyvalente - Rens. 03 23 39 82 15

6 avril à Laon : Irène Jacob, Ariane Jacob et Philippe Bernold Le pays des merveilles - 20h30 - MAL.Rens. 03 23 22 86 86

Tous les spectacles sont gratuits.

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l'image l'Aisne 189 - Mars/Avril 2012

L’auteur : Muriel Tiberghien. Vue sur la cathédrale de Laon. Cette Laonnoise de souche, passionnée de photographie, fut lauréate du concours de la jeune chambre économique de la Communauté de Communes du Pays de Laon.

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