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Aisne mag 204 - Septembre/Octobre 2014 www.aisne.com Le magazine de notre Département l’Aisne N° 204 10-11 - à l'affiche Souvenons-nous des soldats britanniques 12 - l'événement Faites du vélo le 14 septembre Septembre-Octobre 2014 24 - grand format Passion d'entreprendre 17-18 pratique Les nouveautés de la rentrée 2014

L'Aisne, n° 204

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L'Aisne, le magazine de notre Département - n° 204septembre/octobre 2014 http://aisne.com/IMG/pdf/aisne-204.pdf

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Aisne mag 204 - Septembre/Octobre 2014

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Le magazine de notre Départementl’AisneN° 204

10-11 - à l'afficheSouvenons-nous des soldats britanniques

12 - l'événementFaites du vélo le 14 septembre

Septembre-Octobre 2014

24 - grand formatPassion d'entreprendre

17-18 pratique Les nouveautés de la rentrée 2014

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sommaire

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13 expression 14-15 l'interview 16-19 pratique 20-23 l’Aisne que j’aime

Le magazinedu Conseil généralde l’Aisne n° 204Septembre/Octobre 2014250 000 exemplaires

Conseil général de l'Aisne Rue Paul Doumer02013 Laon CedexSecrétariatAnnie BEAUVILLAIN03 23 24 86 99Fax 03 23 24 62 [email protected]

Directeursde la publicationYves DAUDIGNYPhilippe MIGNOTResponsable communicationPascale CARTEGNIERédactrice en chefLaure MICHAUXRédactionPascale CARTEGNIESabine ISRAEL Laure MICHAUXCéline VAN COPPENOLLEYves COURAUD Franck VILTARTPhotosFrançois-Xavier DESSIRIERMise en pageOdile FOULONService communication Conseil général de l’Aisne

ImprimerieROTO AISNE GauchyDistribution LA POSTE

4-5 en bref 6-9 reportages 10-11 à l’affiche 12 événement

24-29 grand format 30-31 histoire 32-35 par ici les sorties ! 36-39 agenda 40 focus

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édito

E n cette rentrée 2014, le Conseil général honore ses engagements : rétablir le dispositif de bourses à

destination des étudiants, une politique facultative que nous avions été contraints – du fait du contexte budgétaire difficile – de suspendre une année. Une décision doulou-reuse mais alors nécessaire.

La réactivation de cette politique a été l’occa-sion de la repenser, dans l’intérêt des prin-cipaux intéressés, les étudiants, et de leurs familles. Le Département a souhaité proposer une aide ciblée sur le logement pour permettre aux jeunes n’habitant plus chez leurs parents d’honorer un loyer tout en poursui-vant leurs études, dans la ville et le cursus de leur choix. Chacun doit pouvoir s’orienter vers la filière qu’il désire, et non opter, à défaut, pour celle qui serait géographique-ment la plus proche.

C’est là la mission première du Conseil général : offrir, au-delà de ses compétences obligatoires, un accompa-gnement, un soutien, un appui aux habitants, aux col-lectivités, aux associations dans les domaines les plus variés, par le biais de politiques facultatives. Economie, éducation, culture, sports, aménagement du territoire … chaque jour le Conseil général est aux côtés des Axonais pour améliorer leur quotidien et leur cadre de vie. Je cite-rai pour exemples les CDDL (Contrats départementaux de développement local) qui accompagnent les projets des communes, le FIDARCO (Fonds départemental de déve-loppement de l’artisanat et du commerce) qui encourage le dynamisme économique, et nos politiques de soutien aux associations culturelles et sportives.

Chacun a pu bénéficier à un moment donné de ces poli-tiques touchant au transport gratuit des élèves, à la prise en charge de travaux dans des écoles, ou de travaux de voirie dans les communes…

Tous ces dispositifs ont un coût, mais, malgré tout, chaque année, nous maintenons l’ensemble de ces poli-tiques alors que les dépenses sociales sont en hausse constante, alors que tous ces domaines ne relèvent pas de nos compétences obligatoires, alors que nos marges de manœuvre se restreignent. Car, bien que facultatives, ces politiques revêtent une importance capitale pour notre département rural, pour son développement, son dynamisme, son attractivité.

Yves DAUDIGNYSénateur de l’AisnePrésidentdu Conseil général

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13 expression 14-15 l'interview 16-19 pratique 20-23 l’Aisne que j’aime

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A vos côtés chaque jour

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Les entreprises du département sont invitées à par-ticiper à leur rendez-vous annuel « Passion d’Entre-prendre » le 7 octobre de 16h à 20h au Centre de convention du Center Parcs Aisne – Lac de l’Ailette autour de la thématique 2014 « Bousculez le présent, pour bâtir le futur ».

Une première table-ronde « Choisir l’Aisne » permettra de recueillir les témoignages de grands groupes étran-gers qui se développent dans l’Aisne. Une seconde table-ronde démontrera que l’innovation dans notre dé-partement est une réalité, avec de nombreux exemples.

L’après-midi se clôturera par une conférence animée par Luc Ferry, philosophe, écrivain et ancien ministre : « Faut-il compter sur la décroissance ou sur l’innovation pour sauver notre société ? Cruel dilemme ! Dans une Europe qui mise sur la plus-value pour se distinguer des pays émergents où tout ou presque a un coût inférieur, comment s’en sortir sinon par l’innovation ? »

Cette manifestation est organisée par les chambres consulaires, Aisne Développement, le MEDEF Aisne, la CGPME Aisne, l’UIC Picardie Champagne-Ardenne et l’UIMM Picardie.

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en bref

L’ImAGe

Acrobaties, humour, jon-gleries, … Dans le cadre du

festival « Un été dans l’Aisne » les spectateurs se sont régalés des performances de trois com-

pagnies d’arts de la rue. A Chierry le 1er août c’est le Cirque Hirsute qui

a fait le show.

Passion d’entreprendre

Bienvenue à Christiane mériauxSuite à la disparition en mai der-nier de Thierry Lefèvre, Conseiller général du canton de Vermand, sa suppléante est entrée en fonction. Christiane Mériaux, 69 ans, retraitée, a officielle-ment été installée lors de la ses-sion du 7 juillet.

Originaire de Château-Thierry, Christiane Mériaux a emménagé avec ses parents à Vermand à l’âge de 15 ans. Entrée apprentie brodeuse, elle devient confectionneuse avant de reprendre ses études à l’âge de 27 ans pour devenir aide-soignante. Elle a exercé toute sa carrière au centre hospitalier de Saint-Quentin.

Retraitée depuis dix ans, elle est entrée au Conseil municipal de Vermand en 2001 et vient d’être à nouveau réélue au poste de 2e Adjointe. Cette maman de trois filles, férue d’activités ma-nuelles, est également très impliquée dans le domaine social et la petite enfance. Localement elle s’occupe notamment de la banque alimentaire, des personnes âgées et est vice-prési-dente du SISSAD (Syndicat intercommunal de services et de soins à domicile).

Comme son prédécesseur elle siègera au sein de la 6e Com-mission du Conseil général, « Environnement et développement durable ».

Informations et inscriptions www.passion-dentreprendre.com

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Du 8 au 18 octobre, plus de 400 commerçants axonais participeront à l’opération Passion Client mise en place par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne. L’objectif de cette manifes-tation est de créer un temps fort dans l’année pour rappeler le lien privilégié que les commer-çants de proximité entretiennent avec leurs clients et également les remercier pour leur fidé-lité.

Passion Client, c’est 10 jours de fête, de ren-contres et d’échanges partagés entre les com-merçants et leurs clients autour d’animations conviviales organisées dans chaque commerce participant. Passion Client, c’est aussi un grand jeu de tickets à gratter avec des milliers d’en-trées gratuites à gagner dans différents sites tou-ristiques, cinémas, piscines… du département de l’Aisne grâce au concours d’une trentaine de partenaires. Rendez-vous dans vos commerces de proximité dès le 8 octobre prochain…

Liste des commerçants participants, partenaires et dotations pour les tickets à gratter sur www.passion-client.fr

Les éco-quartiers à l’afficheLe Conseil général de l’Aisne et ELEA (association spécialisée dans la for-mation, l’information et la sensibilisation à l’éco-construction, à la perfor-mance énergétique, au développement durable) organisent une journée d’échanges sur le thème des quartiers durables et des éco-démarches, à l’Abbaye de Saint-Michel le 14 octobre.

Les participants à cette journée pourront en apprendre plus sur les pro-jets en développement de part et d’autre de la frontière : l’éco-quartier de Brasles (porté par la commune et le Toit Champenois), les éco-quartiers ELEA de Mouscron et Pic au Vent de Tournai, le projet d’aménagement durable de Sissonne (porté par la commune et la SEDA), etc.

L’après-midi, une conférence sera proposée par Philippe Madec, archi-tecte-urbaniste, avant la proclamation des résultats du 2e appel à projets Eco-quart Aisne/Wallonie.

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L’automne à Axo’plageL’été indien sera bientôt là ! L’occasion de profiter d’Axo’plage, base de loi-sirs départementale située à Monampteuil, et de ses équipements (aires de jeux, terrains multisports, belvédère, plage de sable, aires de pique-nique, espaces barbecue …). Jusqu’au 30 septembre, l’accès au parc est payant les week-ends, avec baignade autorisée si la météo le permet de midi à 19h (tarifs : gratuit de 0 à 4 ans ; 1 € pour les 5-14 ans ; 2,50 € dès 15 ans). En semaine, l’accès sera libre de 10h à 19h. A compter du 1er octobre le parc sera uniquement ouvert en accès libre de 10h à 17h, jusqu’au 12 décembre.

www.ailette.org 03 23 80 92 41

Passion Client

Championnat de nageL’évéNemeNt

Axo’Plage, base de loisirs départementale située à Monamp-teuil, accueillera le Championnat de Picardie de nage en eau libre le dimanche 14 septembre. Cette compétition, organi-sée par le Comité départemental de natation 02 et le Comité régional de natation, sera lancée depuis la plage. L’entrée sera libre et gratuite.

Les participants seront accueillis dès 9h. A 10h, une course découverte est proposée avant deux épreuves : 1 500 mètres à 10h30 et 3 000 mètres à 11h15. La matinée se clôturera avec la remise des récompenses. A noter que l’ouverture de la baignade au public sera donc reportée à 13h (au lieu de midi habituellement).

31,2 m€Le CHIffre

C’est le budget consacré par le Conseil général au transport des élèves dans l’Aisne. Un ser-vice qui demeure gratuit pour ses usagers, de la maternelle au supérieur (lire page 18).

à DéCoUvrIr

en bref

NotA BeNe

L’INfo

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reportages

Le projet de réforme territoriale qui à l’horizon 2020 devrait se traduire par la suppression des Départements ne semble pas, contrairement à ce qui a été annoncé un peu rapidement, empor-ter l’adhésion des français. Plusieurs Départements ont décidé de mesurer, à travers un sondage exclusif réalisé par l’Assem-blée des Départements de france, leur relation avec leurs habi-tants. C’est le cas de l’Aisne.

Supprimer le Dépar tement : votre avis !

75% des habitants de l’Aisne se disent attachés à leur DépartementLes Axonais se montrent aujourd’hui atta-chés aux différentes collectivités locales agissant sur leur territoire. 78% se disent ainsi attachés à leur commune et 75% à leur Département et à leur Région. L’inter-communalité, dernière née de ces insti-tutions, arrive en dernière position. Préci-sion importante : parmi ces 75%, 31% se disent « très attachés » au Département de l’Aisne.

A la question « à qui faites-vous confiance pour amélio-rer votre quotidien et gérer l’argent public », 70% des habitants de l’Aisne mettent en avant les collec-tivités locales Cet attachement peut être mis en relation avec la perception qu’ont les habitants de l’Aisne de la capacité à agir au quotidien des différents acteurs publics : 70% des habitants citent en premier les collectivi-

« Je suis bien évidemment en relation avec le Département. Responsable d’une entreprise fortement liée au tou-risme, lorsque j’ai repris cet établisse-ment, il y a cinq ans, j’ai eu d’emblée le soutien des élus locaux qui connais-saient mon travail par ailleurs.

Il était important que, face à Center Parcs, à proximité de Cap’Aisne et du golf – tous par ailleurs créés à l’initia-tive du Département - il y ait un hôtel restaurant qui soit cohérent, par sa qualité, avec le cadre, et qui soit à lui seul un nouvel atout de développement touristique du secteur. J’ai pu bénéficier d’aides départementales pour remettre à niveau cet outil de travail fabuleux, rénover les chambres, la partie res-tauration, la terrasse… Une relation de confiance s’est instaurée qui s’est révé-lée payante : l’hôtellerie, c’est d’abord une question d’accueil, de services, par les femmes et hommes qui y travaillent. Donc, plus j’ai de clientèle, plus je crée de l’emploi.

La proximité, me semble-t-il, est essen-tielle pour développer une telle relation de confiance : plus on est proche des gens, plus on sait ce dont on parle. Si demain les régions sont fusionnées en grandes régions, et qu’on oublie les départements, nous allons perdre cette proximité. Et tout le monde y perdra : ici, nous sommes passés de 12 emplois à mon arrivée à 25 emplois pérennisés. Si demain, nous devons expliquer notre projet à des interlocuteurs fort éloignés géographiquement de nos préoccupa-tions quotidiennes, sommes-nous cer-tains de retrouver la même écoute ? »

« L’Aisne est le 26e département de France pour le judo, avec ses quelque 5 500 licen-ciés. Je suis Président du Comité dépar-temental depuis 1987, et, avec le Dépar-tement, nous avons toujours travaillé en bonne intelligence, dans un relationnel gagnant/gagnant. J’ai toujours eu de très bons contacts avec les élus et les agents du Conseil général. Prenez l’exemple de la politique sportive départementale : pour définir le nouveau dispositif d’aide aux

Benoît BoULANGer

Hôtel du Golf de l’Ailette

Jean-Claude JeHIN

Président du Comité départemental de Judo

Son avis sur le Département

Son avis sur le Département

Ce sondage a été réalisé par l’Institut CSA auprès de 501 personnes, consti-tuant un échantillon représentatif de la population axonaise, âgées de 18 ans et plus. Il a été effectué en juin, les informations étant recueillies par téléphone (méthode CATI).

tés locales pour gérer leur quotidien, alors qu’ils ne sont que 7% à citer l’administra-tion centrale, et 12% le gouvernement. Pour gérer l’argent public, les avis sont plus équilibrés : 56% des citations pour les collectivités locales, 14% pour le gouverne-ment et l’administration centrale.

Les effets de la décentrali-sation : plutôt sceptiques !Les habitants semblent plutôt sceptiques sur les apports de la décentralisation : seuls 36% d’entre eux estiment que l’égal accès de tous aux services publics est mieux assuré, 34% que les services pu-blics sont mieux gérés et plus efficaces, 24% que les responsables politiques sont davantage à l’écoute des citoyens.

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Supprimer le Dépar tement : votre avis !Ce scepticisme explique peut être qu’une majorité d’habitants – 56% - souhaite qu’il y ait une réforme de l’organisation adminis-trative de la France.

Une réforme qui prenne en compte la réalité des terri-toires : le souhait de 74% des habitants de l’AisneLes habitants de l’Aisne pensent, pour 78% d’entre eux, que les territoires n’ont pas tous les mêmes besoins, et considèrent donc qu’il ne faut pas organiser les services publics de façon indifférenciée, que l’on soit à Paris, en Bretagne… ou dans l’Aisne. Pour autant, une organisation différenciée ne doit pas être source d’inégalité entre les territoires. Lorsqu’on les interroge sur les priorités attendues pour mener la ré-forme territoriale, voici leurs réponses (voir tableau ci-dessous).

reportages

« Des trois financeurs historiques prin-cipaux de L’Echangeur, le premier à soutenir de façon pérenne un projet que d’aucuns avaient du mal à cerner il y a 23 ans – pas facile alors de par-ler danse contemporaine, résidence d’artiste… - , le premier partenaire qui ait donné sa chance à la création de ce projet, c’est le Département. Ce qui a permis que ce projet vive et se développe, c’est bien la proximité, la conviction de nos élus qui viennent voir ce que nous faisons.

Par ailleurs, je vais peut-être vous étonner, mais je crois beaucoup aux financements croisés, aux compé-tences partagées. Le fait que la com-pétence culture ne soit pas une com-pétence obligatoire d’une collectivité est une chance pour le spectacle vi-vant. Les financements pluriels nous protègent (un seul décideur, c’est aussi le risque de ne pas convaincre ce seul décideur et de tout perdre), pérennisent notre travail.

La réforme m’inquiète, j’ai du mal à la comprendre. Quant à la disparition des élus départementaux, bien identi-fiés sur le territoire, il me semble qu’il y a là quelque chose d’une perte de proximité de territoire, nous avons ensemble tissé des liens qui sont bien plus importants qu’une éven-tuelle crainte de confusion des com-pétences. »

Christophe mArQUIS

L’echangeur - CDC Picardie

Son avis sur le Département

Son avis sur le Département

La lutte contre les inégalités territoriales, notamment entre espaces ruraux et urbains

Le maintien d’un lien de proximité entre les élus locaux et les habitants

La diminution des dépenses publiques liées aux collectivités locales

La prise en compte des spécificités propres à chaque territoire

Le maintien des capacités d’investissement dans les territoires

L’efficacité des politiques publiques menées

2142

4224

3620

3318

218

126

Total des réponsesEn premier

Les priorités attendues pour mener la réforme territoriale

trois Axonais sur quatre opposés à la suppression de leur DépartementCe résultat est assez cohérent avec le fait que 59% d’entre eux regrettent que le mauvais fonctionnement du système administratif français soit dû au fait que « les décisions sont prises sans consulter les citoyens ». L’Assemblée des Dépar-tements de France relève d’ailleurs que cette opposition est parmi les plus fortes du territoire national, puisque 51% se déclarent même « très opposés » à la suppression de l’échelon départemen-tal. Lorsqu’ils ont à préciser la politique départementale à laquelle ils tiennent le plus, 79% se disent attachés à la politique de gratuité des transports scolaires.

clubs, le Département a sollicité notre avis. Aujourd’hui, 80% des clubs axonais demandent cette aide. Il est donc naturel que nous mettions une grande rigueur à l’étude du dossier, nous étions à l’origine du dispositif et nous avons envie qu’il fonctionne et qu’il perdure !

Autre exemple, le Dojo départemental. Nos remarques ont été suivies à 90% lors de l’élaboration du projet architectural. Lors de la construction du projet, j’étais invité systématiquement aux réunions de chantier, j’ai eu l’impression d’une

grande écoute de part et d’autre. Imagi-nez que les réunions se soient déroulées à Amiens, je ne parle même pas des grandes régions, je n’aurais pas pu y as-sister, simplement à cause de la distance.

Et même au niveau de notre fédération, la question se pose de notre devenir « sans » Département. Il n’y aura donc plus de championnat départemental ? Un enfant qui joue au judo participera d’emblée au championnat régional ? Les champion-nats départementaux rassurent les clubs sur ce qu’ils ont appris… »

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reportages

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Dispositif national invitant à un autre regard sur la vieillesse et la dépendance, la Semaine Bleue, semaine des retraités et des personnes âgées, revient du 13 au 19 octobre forte de dizaines de rendez-vous partout dans l’Aisne.

Dominique Dardenne, mère de deux enfants, a été infirmière libérale pendant 42 ans et connaît Tergnier et ses environs comme sa poche, résultat de tournées qui débutaient tôt le matin pour se termi-ner tard le soir. Retraitée en 2008, cette grand-mère de trois petits-enfants n’a pas tellement changé ses habitudes de vie. « Je ne pouvais pas rester à la maison, ça

association, s’est pris « de passion pour le bien-être de la personne âgée ». En plus des échanges entre le centre social de Moÿ de l’Aisne (dont il est devenu le vice-président en 2012 et dont il s’occupe de la comptabilité), il suit des formations pour devenir moniteur pour la mémoire et organise des conférences à thème autour de la personne âgée. De toutes ses activités, il tire le meilleur parti : « ça me permet de bénéficier du bien vieillir et je ne m’ennuie pas ».

La Semaine Bleue

Ils étaient actifs et citoyens et la retraite ne les a pas changés : portrait de deux retraités à l’emploi du temps bien rempli !

Pour Daniel Lemaire, la retraite ne rime pas avec ennui.

Dominique Dardenne, retraitée multi-active.

Les deux objectifs de cette manifestation organisée par les services de l’Etat sont de « favoriser les échanges intergéné-rationnels et améliorer l’image souvent négative de la vieillesse » résume Isabelle Fojcik du CLIC (centre local d’information et coordination) de La Fère, en charge de la coordination de la Semaine Bleue pour le département. Les maisons de retraite, foyers logements, centres sociaux… sont invités à mettre en place des projets via des ateliers, des collaborations, pour

aurait été trop dur. » Présidente du comi-té d’animation du Centre de vie Jacques Desallangre elle passe tous ses après-midis de septembre à juin au service de l’association : gestion des activités, plan-nings, coordination des différents ateliers (mémoire, arts plastiques, cours d’anglais, yoga,…). Vive et douce à la fois, Dominique aime « le contact avec les gens » qui lui permet « de rester active » et « de faire marcher ses neurones ». Pour être cer-taine d’être bien occupée, elle est aussi responsable des Restos du Cœur à Ques-sy, chante au sein de la chorale classique « La Villanelle » de Laon et s’occupe de sa mère en maison de retraite.

Daniel Lemaire, est entré dans la vie as-sociative pendant ses années d’activité. Percepteur des impôts, il a longtemps été

trésorier de l’Amicale des Officiers de Ré-serve à La Fère. Quand sa belle-mère

entre en maison de retraite en 2006, il crée l’association Trait d’Union pour offrir davantage d’animations aux résidents. Avec quelques bé-

névoles, ils ont commencé par organiser des ateliers d’origami, mémoire, jeux de société, loto… Le succès est tel que des ani-matrices sont embauchées pour soutenir les bénévoles et aujourd’hui ce sont ces mêmes bénévoles qui leur viennent en renfort ! Daniel Lemaire, en créant cette

montrer que la retraite est aussi syno-nyme de dynamisme et d’ouverture aux autres. Le thème retenu cette année est « A tout âge, créatif et citoyen ».

Quelques exemples de rendez-vous programmés : à La Fère, actifs, retraités et jeunes se réuniront le 15 octobre pour une journée multi générationnelle autour d’ateliers créatifs. A Saint-Gobain, la mai-son de retraite Belle Vue dévoilera durant cette période la plaquette de présentation

de la ville, réalisée en partenariat avec des lycéens. A Quessy, ce sont les rési-dents du Foyer Logement qui ont travaillé durant cinq mercredis avec les jeunes du Centre Social de Tergnier pour élaborer une charte du « bien vivre ensemble ».

Toutes les actions et manifestations sont à retrouver sur www.aisne.com et auprès du CLIC proche de chez vous (liste complète sur www.aisne.com, rubrique annuaire).

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Créée par une poignée de vignerons en septembre 2013, l’association « Les Ambassadeurs du terroir et du tourisme en Vallée de Marne » a vocation à structurer l’action des viticulteurs et professionnels du tourisme (restaurateurs, hébergeurs, ...). Cette association est née suite au succès rencontré par la Saint Vincent organisée en janvier 2013 à Châ-teau-Thierry. Cet événement se déroule dans l’Aisne tous les 9 ans.

« Beaucoup de personnes, y compris des Axonais, ignorent encore que l’on élabore du Champagne dans le sud de l’Aisne ! » explique Dominique Fleury, viticultrice installée à Trélou-sur-Marne. D’où l’idée de proposer chaque année un événement autour du Champagne, relayé aux niveaux national et inter-national grâce à la proximité avec Paris, la Belgique, l’Angleterre. « Nous avons beaucoup d’atouts pour faire connaître la région : le Champagne, qui est mondialement connu, de beaux monuments histo-riques mais aussi de grands écrivains. »

Dégustations et savoir-faireRendez-vous est donné les 25 et 26 octobre au Châ-teau médiéval pour un événement haut de gamme

Circuits thématiques, ateliers pratiques, événements … L’œno-tourisme est en fort développe-ment dans le sud de l’Aisne. Les 25 et 26 octobre, « Champagne et vous ! », grand événement viti-culturel, vivra sa 1ère édition.

Champagne et vous !reportages

Château-Thierry

Trélou- sur-Marne

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venez déguster le Champagne made in Aisne.

Retrouvez les tarifs et le programme complet sur www.champagne-et-vous.fr

impliquant de nombreux acteurs économiques lo-caux. « Les visiteurs auront le choix entre une entrée payante classique, une entrée pour 2 jours ou une entrée avec tickets de dégustation. » Deux villages vignerons seront installés sous chapiteaux pour regrouper l’ensemble des viticulteurs et divers expo-sants des métiers de bouche. Un bar à champagne avec pianiste jazz sera ouvert ainsi qu’un espace de restauration.

Diverses animations seront proposées, parmi les-quelles des balades commentées en voitures de collection (animation payante sur réservation), des visites gratuites des grandes cuisines royales, des expositions d’artistes locaux, un accrobranche pour les enfants, … ainsi que des démonstrations du sa-voir-faire des viticulteurs (tonnellerie, flaconnage …).

Dominique Fleury, 58 ans, viticultrice indé-pendante installée à Trélou-sur-Marne, est une fervente ambassadrice de l’œno-tourisme. Pour accueillir les touristes elle a aménagé un gîte et une maison vigne-ronne à proximité de son exploitation. Elle y organise des ateliers « Autour du Cham-pagne » sur des thématiques variées avec repas au champagne et visite de son

pressoir à l’ancienne. « Le but est de leur donner envie de revenir découvrir d’autres animations, d’autres domaines et alimen-ter leur cave » explique la représentante des Champagnes Fleury-Gille.

« L’œnotourisme est une bonne chose pour toute la sphère économique, plus les touristes visiteront le département, plus on créera de l’emploi. » Dominique Fleury fait partie du réseau Qualité œnotourisme Sud de l’Aisne qui a pour objectif de décrocher pour la Vallée de la Marne Ouest le label national « Vignobles & découvertes ». Elle soutient également la demande d’inscrip-tion au patrimoine mondial de l’UNESCO des caves de Champagne.

Elle se félicite aujourd’hui de voir une offre de visites se structurer dans le sud de l’Aisne. Cet été, une carte a été éditée avec les coordonnées des viticulteurs et les horaires d’accueil et visites. « Nous nous sommes organisés pour proposer chaque dimanche une nouvelle découverte jusque fin septembre. C’est un premier pas mais c’est un pas important. Je crois dans le fort potentiel de l’œnotourisme. »

L’œnotourisme a le vent en poupe

Maison du tourisme du sud de l’Aisne 03 23 83 51 14 www.chateau-thierry-tourisme.com

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à l'affiche

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Retrouvez l’agenda des manifestations du Centenaire de la Grande Guerre dans l’Aisne sur http:// 14-18.aisne.com03 23 24 88 39

Souvenons-nous des soldats britanniques

tiendra le 12 septembre à Laon. Entre 1914 et 1918, les hommes mobilisés pratiquent désor-mais le sport dans la zone du front ou au repos. On cherche à éveiller chez eux la bravoure et l’endurance. Encouragés par le commande-ment afin de renforcer la cohésion entre les soldats, des tournois de rugby sont organisés à l’arrière, comme ce tournoi au sein du 220e régiment d’infanterie, organisé en août 1917 sous l’impulsion du joueur du Stade Toulou-sain, champion de France, Henri Durand, à quelques kilomètres du Chemin des Dames. Ce sont aussi les rencontres avec les soldats britanniques qui vont influencer la pratique sportive en France. Le contact avec les «tom-mies», experts et entraînés, va permettre de perfectionner la manière de jouer des Français. Les nombreux tournois et rencontres organisés avec des équipes de soldats australiens ou néo-zélandais vont avoir aussi un retentisse-ment médiatique qui ajoutera à l’engouement pour ce sport en France qui, malgré la dispari-tion de très nombreux joueurs tués ou blessés, trouvera après-guerre un nouvel essor.

Le Xv du Chemin des DamesUne exposition réalisée en partie à partir de travaux pédagogiques menés par les clubs de

equipe de rugby militaire,1914.

Les 12, 13 et 14 septembre deux manifestations rendront hommage aux combattants britanniques. Cent ans après, jour pour jour, « remember Aisne 1914 » commémore l’attaque britannique du Chemin des Dames et « La tranchée des rugbymen » célèbre le rugby qui a payé un lourd tribut à ce conflit.

remember Aisne 1914Le 14 septembre 1914, après le succès sur la Marne, le corps expé-ditionnaire britannique se lance à l’assaut du Chemin des Dames aux côtés de la 5e armée française. La bataille se solde par un terrible échec. Soli-dement retranchée sur le plateau, l’armée alle-mande inflige près de 12 000 pertes aux Bri-tanniques et presque autant aux Français. Les représentants des régiments britan-niques ayant pris part à l’assaut autour de Cerny-en-Laonnois ont choisi de marquer de leur présence le cen-tième anniversaire de cette bataille par une cérémonie au monu-ment du Loyal North Lancashire Regiment à Cerny-en-Laonnois, le 14 septembre 2014.

Dans la tranchée des rugbymenLe passage de milliers de soldats par les tran-chées de la Grande Guerre se solde par la dispa-rition d’une génération entière de rugbymen fran-çais et britanniques, dont le tout premier joueur international britannique, Ronald Simson, décédé au Chemin des Dames le 15 septembre 1914. Le Conseil général a souhaité s’associer au Comité départemental de rugby de l’Aisne afin de leur rendre hommage dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. En leur mémoire, la tran-chée des rugbymen réunira les jeunes licenciés du département ainsi qu’une centaine de jeunes joueurs britanniques au Chemin Des Dames et à Laon pour une série d’événements, les 12, 13 et 14 septembre prochains.

Le rugby à l’épreuve de la Grande GuerreVenu de Grande-Bretagne à la fin du 19e siècle, le rugby est déjà bien enraciné dans le paysage sportif français à la veille du premier conflit mondial, avant de connaître un essor parti-culier. Des pages méconnues de l’histoire du sport sur lesquelles reviendra l’historien Michel Merckel à l’occasion d’une conférence qui se

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à l'affiche

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rugby de l’Aisne se tiendra au stade de Laon pendant le week-end. Elle présen-tera notamment un quinze symbolique constitué de joueurs illustres ayant laissé leur vie au Chemin des Dames. Leurs noms figureront sur les maillots des jeunes participants aux rencontres du week-end et leur biographie sera lue au cours d’un hommage au monument des Basques. Le n°1 a été attribué à l’Ecos-sais Ronald Simson, tombé à l’âge de 24 ans en tentant de prendre pied sur le plateau du Chemin des Dames avec le corps expéditionnaire britannique, le 15 septembre 1914. Quelques jours après tombe son compagnon de club, l’Ecos-sais James Huggan, suivi également par le premier joueur international ayant joué pour l’Angleterre, qui est tué près de Cer-ny-en-Laonnois le 17 septembre 1914 : Charles Edward Wilson. Les 12 Français morts ou disparus « choisis » pour cet hommage sont : François Poeydebasque (Aviron Bayonnais, Equipe de France), Emmanuel Iguiniz (Aviron Bayonnais, Equipe de France), Achille Fortis (Aviron Bayonnais, Equipe de France), tous trois décédés les 20 et 21 septembre 1914 vers Craonnelle, Henri Tachoires (Stade Bordelais), Roger Béchade (Périgueux), Paul Weill (Sporting Club de France), Daniel Ihingoué (Aviron Bayonnais, Stade Bordelais, Equipe de France), Henri Caza-bon (Stade Toulousain), Jean-Baptiste Brisé (Sporting Club de France), Jean Lastegaray (Stadoceste Tarbais), Joseph Servat (Stade Toulousain) et Henri Fellon-neau (Racing Club de France).

Un défi sportif pour la mémoirePour sensibiliser la jeunesse aux défis de la mémoire, la Fédération Française de Rugby s’est associée à l’événement

VendRedi 12 SepTeMBRe :

17h30 : conférence de Michel Merckel « 14-18, le sport sort des tranchées », suivie d’une table ronde sous la direction de la Mission du centenaire avec d’anciens internationaux de rugby pour la sortie de l’ouvrage « Tirailleurs d’aujourd’hui, l’hommage des joueurs professionnels de rugby aux com-battants de 14-18 », édité par Provale, à l’auditorium du Conservatoire de musique et de danse de Laon.

SAMedi 13 SepTeMBRe :

10h30 : cérémonie internationale d’hommage aux rugbymen tombés durant la Première Guerre mondiale dans l’Aisne, au monument des Basques à Craonnelle.14h : tournoi de rugby junior franco-britannique et présentation d’une expo-sition à partir de travaux pédagogiques sur les rugbymen français et britan-niques tombés dans l’Aisne entre 1914 et 1918 réalisée par les clubs de rugby de l’Aisne, au stade Levindrey à Laon.

diMAnChe 14 SepTeMBRe :

9h30 : marche jusque Cerny-en-Laonnois depuis le cimetière britannique de Vendresse-Beaulne.10h30 : « Remember Aisne 1914 » cérémonie franco-britannique du cente-naire de la première bataille de l’Aisne à Cerny-en-Laonnois. 14h : matchs de rugby franco-britanniques. Blackheath FC face à une sélec-tion du comité de rugby des Flandres (moins de 17 ans), London Scottish FC face à l’équipe du Racing Metro 92 (moins de 18 ans), au stade Levindrey à Laon.Entrée libre, restauration sur place.

Souvenons-nous des soldats britanniques

Joueurs des London Scottish et Blackheath.

afin que « toutes les valeurs que le rugby véhicule soient attachées aux commé-morations de la Grande Guerre » comme a tenu à le rappeler son directeur géné-ral, Jean-Louis Barthès. Les équipes juniors des clubs de l’Aisne seront invi-tées à s’affronter au cours d’un tournoi le samedi 13 septembre après-midi, auquel participeront également des jeunes joueurs britanniques. Les rugby-men britanniques morts en septembre 1914 appartenaient à deux clubs londo-niens : London Scottish et Blackheath, ce dernier étant considéré comme le plus ancien club de rugby de Grande-Bretagne. Ces deux clubs ont souhaité faire le déplacement avec leurs équipes juniors pour participer aux cérémonies, au tournoi et aux matchs de gala qui au-ront lieu le dimanche. Elles affronteront des joueurs du comité des Flandres, mais surtout l’équipe des moins de 18 ans du Racing Metro 92, qui viendra rendre hommage à ses joueurs tombés en 14-18.

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évènement

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Une journée dédiée au vélo pour inviter les Axonais à s’approprier l’eurovéloroute n°3.

pratique du vélo. Cet événement découle du projet européen Interreg I3VT (Itinéraires Véloroutes Voies Vertes Transfrontaliers), lancé en janvier 2012 et associant diverses collectivités de part et d’autre de la frontière (Départements de l’Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais, l’ADRT 02, la Région Picardie, la Belgique …). « Le Département a bénéficié de 186 000 € de subventions européennes pour ce projet d’un coût de 500 000 € » ré-sume Laurent Lefèbvre, chargé de mission au Conseil général de l’Aisne.

I3VT se décline en 4 actions : échange d’expériences, financement de compteurs de flux et d’enquêtes auprès des usagers,

Un dimanche en famille : enfourchez

vos vélos le 14 sep-

tembre à la découverte de l’eurové-loroute n°3 aménagée

pour partie sur l’Axe vert de thiérache.

faites du vélo

réalisations d’aménagements sur les itiné-raires, actions de communication en direc-tion du grand public et des élus. La journée du 14 septembre prochain s’inscrit dans ce cadre.

Deux lieux de rendez-vous sont proposés. Dans le Pas-de-Calais et la Somme, les deux-roues sont attendus à Berck pour une randonnée jusqu’au Parc du Marquenterre sur l’Eurovéloroute n°4. Dans l’Aisne et le Nord, de 9h à 13h, les cyclistes pourront parcourir à l‘envi l’Eurovéloroute n°3 sur 80 km de Guise à Liessies (59). Les cy-clistes pourront programmer leur parcours selon leurs capacités … sans oublier qu’il leur faudra revenir à leur point de départ ! A noter qu’entre Guise et Buire l’Eurovélo-route est entièrement réservée aux vélos, piétons et cavaliers. L’idéal pour une ba-lade en famille !

Collations, rafraîchissements et informa-tions sur les Eurovéloroutes seront propo-sés sur les 8 stands maillant le parcours. Dans l’Aisne, rendez-vous est donné à Guise à l’entrée de l’Axe Vert, à Marly-Go-mont devant l’ancienne gare, à Sorbais devant la mairie et à Buire au complexe sportif. Des animations seront proposées et des lots seront à gagner. En selle !

Vervins

La Bouteille

Origny-en-Thiérache

Haution

La Vallée-au-Blé

Wiège-Faty

Lavaqueresse

Esquéhéries

Buironfosse

Englancourt

La Capelle

Clairfontaine

Mondrepuis

Audigny

flavigny-le-Grand-et-Beaurain

romery

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BUIrestand au

complexe sportif

ANorstand à l’étang

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SorBAISstand face à la mairie

mArLY-GomoNtstand à l’ancienne gare

Possibilité est donnée aux cyclistes de poursuivre leur balade chez nos voisins Ch’tis, jusque Liessies (59), pour découvrir l’Avesnois.

L’Axe Vert a fait peau neuve : les travaux, lancés à l’automne 2013, se sont achevés au printemps 2014. Deux millions d’euros ont été investis pour aménager les 36 km entre Guise et hirson. A cela s’ajoutent les 6 km jalonnés et fléchés depuis 2011 entre Hirson et Anor (500 000 €). Aujourd’hui ce grand tronçon fait partie de l’Eurovéloroute n°3, axe de dimension européenne reliant la Norvège à l’Espagne sur « la route des pèlerins » (5 122 km).

Le dimanche 14 septembre, « Faites du vélo » sera l’occasion de découvrir gratuite-ment ces aménagements lors d’une mati-née d’animations entièrement dédiée à la

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

Le groupe des indépendants.

Lundi 8 juillet 2014, le Conseil Général de l’AISNE a délibéré en faveur de la création d’un nouveau dispositif de bourses dépar-tementales étudiantes.

Celles-ci sont destinées aux étudiants boursiers de l’etat et leur montant sera échelonné en fonction du lieu d’études et du coût moyen du logement.

Le groupe des indépendants, qui avait relancé la réflexion sur les bourses étudiantes lors du Débat d’Orientations Budgé-taires 2014, a pleinement participé aux travaux de la com-mission chargée de définir les nouveaux critères d’attribution et se réjouit du retour de cette intervention facultative du département.

N’oublions pas, en effet, que l’AISNE reste l’un des seuls dépar-tements Français à aider encore ses étudiants de la sorte. En ces temps de disette budgétaire, cela méritait d’être souligné !

En ce mois de septembre, nous en profitons, d’ailleurs, pour souhaiter une très bonne année scolaire à tous les étudiants, lycéens, collégiens et écoliers Axonais ainsi qu’à leurs profes-seurs !

Bourses étudiantes

Les élus du groupe UMp : C. Blériot, J. Lavrilleux, e. Mangin,F. Meura, h. Muzart, Y. noé, A. Rigaud, i. Vasseur

Une réforme territoriale, oui, mais laquelle ?

C’est une évidence. L’organisation administrative de la France a besoin d’être revue. La France étouffe du poids et de l’en-chevêtrement des rôles entre administrations. Un consensus existe donc sur l’exigence d’une simplification territoriale mais pas sur ses modalités concrètes.

La création de grandes régions capables de définir une vision stratégique et d’exercer un rôle moteur en matière de dévelop-pement économique va dans le bon sens. Toutefois, le main-tien d’un échelon de proximité et de solidarité qu’est et incarne le Conseil général est absolument nécessaire pour faire vivre au quotidien les territoires ruraux notamment, l’Aisne en particulier. Par conséquent, l’articulation entre les deux échelons de collectivité doit avoir lieu grâce à une clarification des compétences dans un souci d’efficacité de la dépense publique.

Toutefois, cette réforme ne pourra à elle seule résoudre les problèmes d’emploi, de croissance et de pouvoir d’achat que connaissent les Français. Car, pendant que le gouver-nement concentre son action sur la réforme territoriale, on ne parle plus des vrais problèmes des Français …

Utile aux citoyens

Les élus des groupes socialiste et républicain,progressiste, et communiste de la majorité départementale

Etre en politique, c’est savoir faire des choix. Agir en politique, c’est mettre en œuvre ces choix et les pérenniser. Ce que nous fai-sons depuis plus de vingt ans au Conseil général de l’Aisne avec la délivrance des bourses départementales pour les étudiants du supérieur. Ce dispositif unique en Picardie est aussi une exception en France. Il est facultatif mais nous apparaît essentiel, car la soli-darité est une composante majeure de notre action et que c’est en formant la jeunesse aujourd’hui que nous assurerons notre avenir à tous.

A cause d’un contexte budgétaire tout à fait particulier, le Conseil général a été contraint de suspendre cette mesure l’an passé. L’occasion de la repenser afin qu’elle soit la plus utile aux étu-diants, qu’elle soit la plus équitable possible. Une commission plu-raliste a été créée spécialement et a réalisé un diagnostic partagé avec les acteurs concernés (Crous, étudiants, parents d’élèves). Il est apparu que la plus grande difficulté pour les étudiants était le coût des logements. Cette aide est donc spécifiquement dédiée au logement pour les étudiants boursiers n’habitant plus chez

leurs parents. Ceux-ci disposeront d’une somme annuelle com-prise entre 400 et 1 000 €, selon leur zone de résidence.

C’est ce type d’action que votre Conseil général a encore le pouvoir d’exercer, afin de répondre aux besoins d’une popula-tion qu’il connaît bien, de par sa proximité.

Ces politiques facultatives sont souvent bien adaptées et néces-saires sur un territoire donné. La suppression de la clause de com-pétence générale, annoncée dans le projet de réforme des col-lectivités territoriales, pourrait porter un coup fatal à ces actions directes et indispensables aux citoyens axonais.

Ces bourses départementales aux étudiants du supérieur ne sont qu’une illustration parmi tant d’autres du rôle que le Conseil géné-ral joue au quotidien. Nous nous efforçons d’être à votre écoute et nous comprenons notre département, notre territoire, ses difficul-tés, comme les opportunités qu’il sait offrir. C’est parce que nous sommes proches que nous sommes concernés, parce que nous sommes proches que nous nous impliquons.

expression

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« Utopia » devient réalité

L’Aisne : comment êtes-vous devenu conserva-teur en chef du patrimoine au Familistère ?

Frédéric panni : je ne suis pas natif de l’Aisne, j’ai vécu une partie de mon enfance dans le Nord et fait mes études dans le sud de la France. J’ai suivi une formation universitaire en philosophie et his-toire de l’Art et j’ai passé en 1989 le concours de

l'interview

frédéric Panni, conservateur en chef du patrimoine, se consacre depuis mai 2000 à la mise en œuvre d’Utopia, vaste programme de restauration du familistère Godin de Guise. Un projet ambitieux qui a déjà nécessité un investissement de l’ordre de 38 millions d’euros pour ouvrir un musée de site dédié à l’aventure familistérienne et industrielle de Jean-Baptiste André Godin. Cet été, 12 nouvelles salles d’exposition ont été inaugurées.

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l’école du patrimoine dans la spécialité Musées pour devenir conservateur.

Ce sont véritablement le lieu et le projet qui m’ont attiré ici. J’ai été recruté en mai 2000, avant la création du Syndicat mixte du Familistère Godin. Disposer d’un responsable des collections chargé d’établir un projet scientifique et culturel est un prérequis incontournable pour les sites voulant devenir Musée de France. J’ai la chance incroyable de pouvoir travailler à la réalisation d’Utopia.

L’A : quelles sont les grandes lignes de ce pro-gramme baptisé « Utopia » ?

Fp : le Familistère représente un patrimoine monumental, social et idéologique considérable. L’investissement du Département est hautement appréciable : il permet de sauver des idées à tra-vers un patrimoine architectural important. Toutes les personnes qui viennent ici sont impression-nées par la monumentalité des lieux.

Un organisme ad hoc a été créé pour conduire ce programme : le Syndicat mixte du Familistère Godin. Tout était à faire : nous avons mis sur pied les marchés publics, mis en place les chantiers, recruté des collaborateurs, écrit des scenarii pour le musée et assurons désormais l’accueil des visiteurs. Nous gérons le programme d’investis-sements, assurons la maîtrise d’ouvrage et diri-geons la production de contenus.

La programmation est un exercice difficile mais pri-mordial pour nous : il est impératif de savoir dans quelle direction aller. Utopia est un programme de vision à long terme : dès 2006 nous savions que la place du Familistère serait restaurée à compter de 2012 par exemple. Ce fonctionnement est un peu complexe car les dispositifs de subventions ne sont pas ancrés dans un temps aussi long !

L’A : quelles grandes réalisations ont déjà été menées dans ce cadre ?

Fp : la première vertu du programme Utopia et de ses financeurs est d’appréhender le projet dans son ensemble sans disparité sur le plan patrimo-nial, social et économique.

Utopia 1 (2000-2006) avait pour vocation de donner une audience régionale au Familistère, tandis que la phase 2 (2007-2013) visait une

Le programme Utopia est financé majoritaire-ment par le Conseil général (50%) et bénéficie du soutien de la Région (22%), de l’etat (21%)

et de l’europe (7%). il fonctionne sur base des contrats de plan etat/Région. Ainsi, il est décomposé en 3 grandes phases : 2000/2006 – 2007/2013 – 2014/2020. 18 M€ d’euros ont été investis entre 2007 et 2013.

?Le saviez-vous

Guise

www.familistere.com03 23 61 35 36

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Aisne mag 204 - Septembre/Octobre 2014

Rendez-vous sur www.aisne.com pour en savoir plus sur les nouveaux espaces d’expositions à travers une visite guidée en images. de quoi vous donner envie de (re)dé-couvrir le palais social !

aisne.com

« Utopia » devient réalitél'interview

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audience nationale. Entre 2004 et 2010, le Syndicat a œuvré pour la réunification foncière. Après 1968, les appartements ont été vendus à la découpe et le nombre de propriétaires a explosé. La réunification permettra de les exonérer de leur parti-cipation à la charge des travaux tout en leur permettant de rester habiter ici. C’est le côté passionnant de cette aventure : conduire un programme culturel dans un site habité. Le Familistère n’est pas une friche ! Dès que l’on a un projet on se de-mande comment cela peut servir au quoti-dien. Les jardins et parkings sont publics et les écoles sont toujours ouvertes. Nous avons rénové le théâtre qui accueille des spectacles contemporains toute l’année. Cet équipement profite aux habitants mais plus largement aux Guisards, aux Axonais, voire même aux habitants du Nord et de l’Oise. La saison culturelle attire de nom-breux spectateurs.

Le Familistère commence à nouveau à redistribuer les équivalents de la richesse : 40 personnes travaillent aujourd’hui ici, ce n’est pas rien. Toute une économie est née de ce programme culturel avec la consti-tution de la régie du Familistère chargée de l’accueil du public, des visites, de la buvette/restauration.

L’A : quelles sont les prochaines étapes ?

Fp : le programme 2014-2020 s’articule autour de 3 axes de projets. Tout d’abord nous voulons donner une audience euro-péenne et même internationale au Fami-listère, ce qui passe notamment par la création d‘un centre de débats. Ensuite, il y a un grand programme habitat et un pro-jet hôtelier qui reposent sur la restauration des monuments historiques. Ces travaux de réhabilitation seront réalisés avec des financements des collectivités pour créer les conditions favorables pour l’émergence de projets portés par des opérateurs privés.

Le programme de restauration de l’habitat sera lancé dans l’aile droite : il y aura tou-jours des habitants au Familistère, il y en aura même plus demain qu’aujourd’hui ! L’objectif final est de l’ordre de 160 loge-ments. Pour le moment le Syndicat y a seulement rénové quelques apparte-ments pour accueillir les habitants de l’aile gauche qui est en travaux. Dans cette aile, un opérateur privé ouvrira un établisse-ment hôtelier de 95 chambres de divers

standards. Toutefois, le Syndicat mixte restera propriétaire des lieux.

L’A : le Familistère est le musée le plus visité du département. Comment comptez-vous accroître encore votre fré-quentation ?

Fp : pendant longtemps Utopia était jugé improbable et pourtant aujourd’hui le Fa-milistère est un atout pour la notoriété du département. L’objectif initial n’était pas de faire du Familistère un site de curiosité de passage mais bien une destination. Nos visiteurs font 2 à 3 heures de bus pour venir passer la journée ici. 55 000 visiteurs pour une ville de 5 000 habitants ce n’est pas le fruit du hasard ! C’était un pari cou-rageux qu’il a fallu défendre contre vents et marées. Maintenant il reste le problème de l’hébergement. Nous manquons d’un hôtel sur place. Pour l’instant les gens se reportent sur Saint-Quentin et alentours. Il y a des retombées économiques directes sur l’environnement en termes de nuitées et de restauration.

L’A : pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les nouvelles salles d’exposi-tion du pavillon central ?

Fp : depuis le 31 mai notre surface d’expo-sition muséographique a été doublée. Au to-tal, 5 000 m2 de bâtiments sont aujourd’hui intégrés à la visite. A cela s’ajoutent la

D’impressionnantes maquettes de “machines à habiter” sont à découvrir.

place, les jardins, le tout sur plus de 10 hectares. Cet ensemble forme le Musée de site.

Parmi les nouveautés, nous dispo-sons d’une salle de projection, de trois espaces destinés aux expositions per-manentes et d’une salle réservée aux maquettes de « machines à habiter ». Le 3e étage a été entièrement amé-nagé et plonge le visiteur dans l’histoire récente du Familistère et de la manu-facture. Le visiteur a également accès à 96 extraits de témoignages via « Paroles du Familistère », une forêt de stèles. Enfin, les « fabriques de l’utopie » ouvrent sur une base de données mondiale sur les utopies, toutes idéologies et périodes historiques confondues.

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face au handicap

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vous êtes en situation de han-dicap ? Parent ou proche d’un en-fant handicapé ? La maison dépar-tementale des personnes handi-capées (mDPH) a été créée pour faciliter le par-cours, souvent difficile, de la reconnaissance du handicap à l’orien-tation vers une structure spécia-lisée en passant par les droits aux aides humaines, matérielles ou financières.

pratique

La France et la Belgique ont signé un protocole européen de coopé-ration qui autorise que certaines personnes en situation de handicap, originaires de l’Aisne, soient hébergées dans des établissements belges. Quelque 140 personnes sont ainsi accueillies hors du dépar-tement, dans des structures adaptées aux grandes pathologies. Ces établissements sont régulièrement contrôlés, et ce n’est qu’après avoir obtenu toutes les garanties d’une prise en charge adaptée que la MDPH oriente des personnes handicapées vers ces établissements.

La Belgique : dans quel cas ?

Une personne en situation de handicap est avant tout une personne comme les autres, ayant les mêmes droits et devoirs : aller à l’école, travailler, se déplacer, … C’est sur ce principe qu’a été promulguée la « loi pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » qui instaurait la PCH (prestation de compensation du handicap), visant à répondre aux besoins en aide humaine, technique et animalière, et créait les MDPH. La MDPH est un groupement d’intérêt public qui rassemble le Conseil général et les ser-vices de l’Etat, les organismes d’assurance mala-die et d’allocations familiales, les associations de personnes handicapées et les représentants des établissements d’hébergement. Ses principaux financeurs sont le Conseil général de l’Aisne et les services de l’Etat.

elaborer un projet de viePour bénéficier de ces droits, le handicap doit être reconnu et évalué par la MDPH. La situation de la personne est évaluée par une équipe pluri- disciplinaire (professionnels de santé, psychologue, travailleurs sociaux, spécialistes de la formation et de l’emploi) qui va travailler, avec la personne han-dicapée et sa famille, à l’élaboration d’un projet de vie : je reste vivre chez moi, mais avec des aides spécifiques quotidiennes (aide à domicile, fauteuil roulant, un chien guide …) ou je rejoins une struc-ture spécialisée où je pourrais travailler…Le projet de vie s’accompagne d’un plan person-nalisé de compensation du handicap, incluant différentes prestations : allocation adulte han-dicapé (AAH), allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), prestation de compensation du handicap (PCH), carte d’invalidité…Ce projet et ce plan sont présentés à la Commis-

sion des droits de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui est composée pour un tiers de représentants d’associations de per-sonnes handicapées et de leurs familles, mais aussi de médecins, de représentants des orga-nismes financeurs. Cette commission apprécie le taux d’incapacité et peut attribuer les aides financières correspondantes, les cartes d’invali-dité, orienter vers les établissements sociaux ou médicaux sociaux, etc. Si le projet de vie est refusé (par la commission, la famille ou la personne handicapée) des concilia-teurs interviennent, pour recueillir de nouvelles in-formations et formuler un nouveau projet de vie. A noter que ce projet, une fois adopté, n’a rien de dé-finitif. La situation de chaque mineur est réexami-née tous les ans (ou deux ans maximum), tous les 5 ans pour une personne majeure. Elle peut aussi être réexaminée à tout moment, à la demande de la personne handicapée ou de sa famille.

L’accueil en établissementMême s’il est inscrit dans le projet de vie de la personne handicapée, l’accueil en établissement n’est pas automatique : il dépend des places dis-ponibles. L’Aisne est un département relativement bien doté en établissements, après une politique importante de créations de places ces quinze dernières années. Les autorisations d’ouverture de places en établissement et leur financement relèvent du Conseil général et de l’ARS (Agence Régionale de Santé). Toutefois, les besoins évoluent et s’orientent, avec la création de la PCH, vers des modalités de prise en charge plus diversifiées : accueil de jour, accueil familial, accueil temporaire, maintien à domicile. Aujourd’hui, la notion de parcours sans rupture est devenue fondamentale, d’où la nécessité d’offrir des plates-formes de prise en charge qui permettent une plus grande souplesse. Ainsi, une personne en situation de handicap pourrait tan-tôt être hébergée en établissement, tantôt revenir chez elle, bénéficier d’un accueil de jour, en fonc-tion de l’évolution de sa situation.

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rentrée 2014 : quelques nouveautés

face au handicap

Bourses étudiants : un nouveau dispositif

Après une année de suspension, le dispositif de bourse départementale de l’enseignement supérieur est réactivé, sous une nouvelle formule. explications.

Deux collèges rénovés

Zoom sur les travaux dans les collèges de ribemont et Wassigny, réalisés dans le cadre du Plan Collèges, adopté par le Conseil général pour moderniser les 57 collèges du département.

Pour ces deux collèges, les demi-pensions qui regroupent les parties cuisines et réfectoires ont été réhabilitées. Au collège de Wassigny, la demi-pension a été entièrement reconstruite et celle du collège de Ribemont a été refaite à neuf. Les nouvelles normes ont été appliquées aux deux cuisines, comme « la marche en avant » :

17

pratique

Les demandes de dos-siers de bourse se font en ligne, sur www.aisne.com. pour l’année uni-versitaire 2014/2015, ces demandes pourront s’effectuer du 1er sep-tembre au 31 octobre 2014. Le dossier complet doit ensuite être adressé à la direction educa-tion, Sport, Culture et Transports scolaires du Conseil général. Atten-tion de bien respecter la date limite, fixée au 30 novembre 2014.*

*En cas de changement dans sa situation, un étudiant pourra toutefois

solliciter une bourse jusqu’au 31 janvier 2015.

?Le saviez-vous

ment afin d’encourager les jeunes Axonais à pour-suivre leurs études dans le cursus universitaire et la ville de leur choix. Les bourses sont accordées aux étudiants déco-habitants - qui assurent la charge de leur loyer – attributaires d’une bourse nationale et nés à par-tir du 1er janvier 1988. Le montant de la bourse variera de 400 à 1 000 € annuels selon le lieu d’études. Il est en effet plus coûteux de se loger dans certaines régions que dans l’Aisne. Selon le prix du loyer moyen constaté dans les villes univer-sitaires, ont été déterminées 4 zones. La bourse attribuée varie donc selon que l’étudiant réside dans l’une ou l’autre de ces zones. Les plus défa-vorisés (selon les critères établis pour les bourses nationales) recevront une aide plus importante, un bonus supplémentaire, quelle que soit leur zone géographique. Cette bourse d’enseignement supérieur est désor-mais ouverte aux étudiants en filière sanitaire et sociale comme les élèves infirmiers, ce qui n’était pas le cas auparavant. Un budget de 1,3 M€ est alloué à ce nouveau dispositif pouvant potentielle-ment concerner 2 000 étudiants.

Le Conseil général accorde aux étudiants une bourse départementale pour leurs études supé-rieures, sous condition de ressources. Un disposi-tif devenu plutôt rare en France, dans un contexte budgétaire difficile. En 2013, le Conseil général, confronté à une hausse des dépenses sociales, avait vu ses marges de manœuvre restreintes et décidé de suspendre cette politique facultative. L’assem-blée départementale – qui avait de fait suspendu et non supprimé ce dispositif – souhaitait le refor-mater avant de le réactiver dans l’avenir. C’est chose faite pour la prochaine rentrée ! Début 2014, une commission était spécifique-ment constituée pour mener une réflexion de fond. Objectif : faire évoluer le dispositif pour l’adapter au mieux aux besoins des étudiants axo-nais, en tenant compte des observations formu-lées par les associations étudiantes, de parents, le CROUS … Le coût du logement est apparu comme détermi-nant, voire discriminant dans le choix des études, leur lieu comme leur durée. Désormais le Conseil général propose donc une aide affectée au loge-

A ribemont, l’isolation des salles de classes du collège a été refaite à neuf.

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pratique223 élèves dont 183 demi-pensionnaires. Par ailleurs, le collège de Ribemont a vu son externat (les salles de classe), sa demi-pension, sa partie administration et les bâtiments logements isolés par l’extérieur. Le système de chauffage a été remplacé et des ventilations adap-tées ont été installées pour garantir une meilleure qualité de l’air. L’ensemble des bâtiments est désormais très performant au niveau thermique. Les deux établisse-ments sont aujourd’hui accessibles aux

personnes à mobilité réduite : à Ribe-mont, avec l’installation de rampes sur le cheminement extérieur, un élévateur placé devant l’accueil et un ascenseur qui dessert les trois étages ; à Wassigny, avec le réaménagement des sanitaires et l’installation d’un ascenseur sur la partie externat.L’ensemble des travaux représente un coût de 3,2 M€ pour le collège de Ribemont et de 2,1 M€ pour celui de Wassigny.

titre que si leurs enfants les utilisent réelle-ment et régulièrement. D’autres solutions existent pour les enfants qui n’utilisent ces transports qu’exceptionnellement. Pour une prise en charge équitable dans notre département rural, le Conseil général étudie toute demande de point d’arrêt et octroie une indemnité compensatrice aux familles d’élèves non desservies directe-ment par les transports scolaires (dans le cas d’un établissement scolaire à moins de 20 km du domicile de l’enfant).En cette rentrée 2014, le ramassage scolaire a été entièrement repensé pour s’adapter à la réforme des rythmes sco-laires. Son organisation est un travail de

Le Conseil général de l’Aisne main-tient la gratuité des transports scolaires pour les familles en milieu rural, de la mater-nelle au supérieur. A la rentrée 2014/2015, ce service de trans-port sera adapté à la réforme des rythmes scolaires.

www.aisne.com

L’organisation des transports scolaires est une compétence obligatoire du Conseil général mais sa gratuité est facultative. Pour l’année scolaire 2013-2014, 34 510 élèves ont été transportés dont 602 élèves à mobilité réduite. Le budget global du transport scolaire (cars, trains, transports urbains, surveillance des élèves…) s’élève à 31,2 M€. Les marchés de transports des élèves fonctionnent au forfait. Le coût est calculé par circuit et par nombre d’auto-cars. Ce nombre est déterminé d’après les demandes de titre de transport enre-gistrées dans chaque établissement. Vu le coût de ces transports pour la collectivité, les familles sont invitées à ne demander de

aucun déchet ne revient en arrière et ne croise ainsi les aliments en préparation. En accord avec la volonté du chef cuisi-nier, chaque cantine a été équipée de ma-tériels culinaires pour des préparations plus saines : four à vapeur, grills… Pendant les travaux, des repas ont été livrés pour assurer la continuité du service de restau-ration. A noter que le collège de Ribemont accueille 338 élèves dont 256 demi- pensionnaires et celui de Wassigny

transport gratuit des élèves

dentelle, qui tient compte de toutes les informations transmises par les établisse-ments scolaires, les activités périscolaires pouvant se dérouler à des moments diffé-rents de la semaine, voire de la journée. Des solutions ont été trouvées pour ré-pondre aux besoins des familles. Une toute nouvelle organisation, avec des moyens matériels et financiers supplémentaires, pour laquelle le service des transports du Conseil général a travaillé en étroite colla-boration avec les maires des communes et les services académiques de l’Aisne.

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pratique

Envie d’une balade à vélo à la découverte du patri-moine axonais ? Trois Voies Vertes sont d’ores et déjà à découvrir suite aux travaux réalisés par le Conseil général : la Voie Verte de l’Ailette (entre l’Abbaye de Vauclair et Axo’plage à Monampteuil) et l’Eurovéloroute n°3 sur deux tronçons, en bord de canal de Quierzy à Ribemont et sur l’Axe Vert de Guise à hirson.

L’objectif de l’ADRT 02 (agence de développe-ment et de réservation touristiques de l’Aisne) est aujourd’hui d’amener les Axonais et les touristes à s’y balader, sur des circuits accessibles à tous, ludiques et pédagogiques. Ainsi, ces équipements sont valorisés par 26 carnets de route calibrés en fonction des besoins des différents utilisateurs. Les circuits proposés sont de différentes lon-gueurs et durées : les carnets verts sont destinés à un public familial, les bleus aux adultes et les oranges aux cyclistes un peu plus sportifs.

Sur le site www.randonner.fr les internautes pour-ront rechercher une balade en fonction du temps dont ils disposent et de la composition de leur groupe. « Les gens ne savent pas vraiment com-bien de kilomètres ils peuvent parcourir en une heure avec des enfants, nous faisons ce calcul pour eux » explique concrètement Mathieu Bau-doux, chef de projet Randonnée à l’ADRT.

Chaque carnet comprend une carte pour resituer le circuit au sein du département et une frise chro-nologique représentant la durée du circuit, avec les étapes et l’heure approximative d’arrivée. Par exemple, le circuit de Guise à Flavigny (11,5 km) peut se faire avec des enfants en 2h20. La famille pourra découvrir le Familistère de Guise, le Moulin de la Bussière à Flavigny, l’église fortifiée de Beau-rain, le centre historique de Guise (voir ci-dessus).

Les carnets comprennent également des images d’illustration de types bande dessinée, des infor-

Pour inciter le grand public à se balader sur les voies vertes, l’ADrt a créé 26 carnets de route consultables sur www.randonner.fr. Des circuits alliant sport, balade nature et découvertes du patrimoine.

Des carnets de routeà découvrir

mations touristiques sur les lieux à visiter, les offices de tourisme, les restaurants … Le parcours (avec ses points d’intérêt, les côtes, les tronçons en itinéraires sécurisés) est représenté sur une carte dessinée, avec zoom sur les passages en ville. Enfin, des visites complémentaires sont pro-posées à la découverte de joyaux du patrimoine.

Disponibles uniquement sur internet dans un pre-mier temps, les carnets seront édités dans l’ave-nir en version papier. Des parcours sont proposés autour de Chauny, Tergnier, Ribemont, Buire, …avec au total 120 points d’intérêt à découvrir.

Le site www.randonner.fr a fait peau neuve en cette rentrée 2014. désormais, il constitue le guichet d’accueil pour tous les randonneurs, qu’ils soient à pied, à vélo ou à cheval. Un onglet a été créé pour accéder directement à la rubrique « Voies Vertes » et son moteur de recherche cartographié. Les usagers pourront sélectionner une balade en fonction du lieu, de sa durée et de la composition du groupe. Les 26 carnets de route y seront disponibles cet automne.

?Le saviez-vous

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Coucy, la merveille

peut ensuite déboucher sur une visite guidée plus approfondie. » Il apprécie tout particulièrement

le fait de ne pas devoir suivre un parcours prédéfini et de pouvoir s’adapter aux attentes et envies de ses visiteurs.

Cet Axonais veut aussi faire partager sa passion : le VTT et le vélo en général. « D’où l’idée de propo-ser un greet que l’on peut également réaliser en VTT : il y a beaucoup de choses à voir autour de Coucy ! » En vélo, notre Greeter vous emmènera sur le circuit Enguerrand, un tracé bien connu des passionnés de randonnée, à pied ou à vélo !

Pour les visiteurs pédestres, Philippe propose une balade d’une heure et demie sur les remparts et à la découverte des vestiges du château, comme les portes de Laon, Soissons et Chauny, la Tour Musée, les ruines du donjon, … Les plus coura-geux pourront descendre jusqu’à l’étang pour jouir d’une belle vue sur le château.

Cet été, Philippe a même accueilli des touristes anglais ! « Coucy se situe sur des voies de circula-tion cyclo empruntées par de nombreux touristes étrangers et prochainement la Voie Verte venant de Pinon arrivera à Coucy. » De quoi amener de nouveaux cyclistes sur la terre des Sires !

l'Aisne que j'aime

Philippe Lefèvre

46 ansCoucy-la-VilleAmbassadeur de CoucyPassionné de cyclotourisme et VTT

Coucy-le- Château-Auffrique

Retrouvez les Greetersde l’Aisne surwww.greeters-aisne.com

h abitant de Coucy-la-Ville, Philippe Lefèvre, 46 ans, est devenu Greeter par envie de faire découvrir les beautés de Coucy-le-

Château et de ses environs.

Natif de Vervins, Philippe a fait ses études à Saint-Quentin, en BTS fabrication mécanique. Après avoir travaillé un an à Guiscard, il entre dans une entreprise spécialisée dans le carton ondulé à Venizel. Employé depuis 24 ans, il y est responsable de bureau d’études.

Philippe Lefèvre s’investit dans la vie associative locale. Il a longtemps joué au football et a notam-ment été animateur dans un club. Aujourd’hui il fait partie d’une nouvelle association, « Les ban-dits du pont des tripes », qui organise chaque année deux randonnées VTT, l’une au printemps, l’autre à l’automne en nocturne. Celle-ci aura lieu le 28 septembre prochain (infos pratiques sur www.lesbanditsdupontdestripes.unblog.fr). Paral-lèlement, il donne volontiers un coup de main aux autres associations.

Philippe a été séduit par le concept des Greeters. « J’aime cette idée de rencontrer des personnes en toute convivialité, lors d’une visite gratuite qui

Balade sur les remparts de la forteresse.

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La BerthaConnaissez-vous l’histoire de la Bertha de Coucy ? Attention, il ne s’agit pas de la grosse Bertha ! « La grosse Bertha était un canon de forte puissance dirigé vers Paris. La Bertha était un canon de 380 mm qui a tiré entre 80 et 90 coups à partir de mars 1915 depuis les alentours de Coucy » explique notre guide.

Coucy a été occupée par l’armée allemande dès septembre 1914. En 1915 ce canon était installé dans la forêt de Coucy Basse sur une plateforme dédiée à cet effet. D’une portée de 30 à 40 kilomètres, il pouvait tirer des obus de 750 kilos. Ce canon avait été récupéré sur un bateau allemand et avait été démonté pour être mis sur rail. Pour tromper l’aviation française, une réplique en bois avait été installée un peu plus loin dans la forêt. « Les Allemands y fai-saient exploser des barils de poudre pour que les avions de reconnaissance ne puissent pas identifier d’où venaient réellement les tirs. » Astucieux …

L’église Saint-rémiPour les passionnés d’architecture, un petit dé-tour par l’église Saint-Rémi de Coucy-la-Ville est possible. Cet édifice se distingue par son clocher en pierres ciselées visible depuis les remparts de Coucy-le-Château. Notre Greeter a la chance de pouvoir disposer des clefs de l’église. « Il y a à l’intérieur des peintures reconnues comme « Les anges musiciens » et des vitraux de toute beauté

A pied ou à vélo, Philippe propose des greets adaptés aux envies de ses visiteurs. Balades nature, parcours historiques, découverte du patrimoine… Coucy et ses alentours ne manquent pas d’attraits !

tour d’horizon

à découvrir. » La voûte de l’édifice est ornée de 32 anges, des peintures datant du XVIe siècle.

Un lion « de près montré »Face à l’Hôtel de Ville, à l’entrée du parc L’Her-mitte, deux lions trônent sans doute en hom-mage aux Sires de Coucy. Anecdote historique ou légende, Enguerrand II aurait fait acte de bravoure en terrassant un lion ! Cette bête ter-rorisait la population. Le Sire demanda donc à un paysan de lui montrer où le trouver pour le tuer. Enguerrand aurait terrassé la bête et dit au villageois « Tu me l’as de près montré », d’où le nom de « prémontré » donné à ce lieu, et par la suite, à l’abbaye qui y fut bâtie.

Philippe Lefèvre pourra également vous éclairer sur l’origine de Folembray. « La forêt de Saint-Gobain était prisée par les Rois de France qui y venaient chasser … et s’y retrouver en galante compagnie. A chaque départ de François 1er, sa maîtresse était en pleurs. De là viendrait le nom de Folembray … »

L’étangPour aider les visiteurs à prendre un peu de recul face aux imposantes ruines, Philippe Lefèvre les emmène se promener autour de l’étang de la commune. De là, les touristes appréhendent mieux les dimensions de l’ancien château et peuvent imaginer le spectacle que devait pro-curer l’imposant donjon ! L’occasion également d’une balade en famille à l’ombre des arbres.

L’étang, lieu de promenade, offre un magnifique point de vue sur le château.

Le lion de “Pré-montré” terrassé par enguerrand II.

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Avant la Grande Guerre, Coucy était le troisième site le plus visité de France, derrière le Château de Versailles et le Mont Saint-Michel. Bien que le Château eût été partiellement démantelé suite à la Révolution, son donjon monumental continuait à fasciner les visiteurs.

Philippe Lefèvre propose un tour complet des remparts. L’occasion de se délecter des magnifiques panoramas sur la cam-pagne environnante et de découvrir les vestiges du château. On peut d’ailleurs y voir les stigmates des lourds combats de la Grande Guerre. « La forteresse a été consolidée mais n’a pas été restaurée pour conserver les traces des ravages de la guerre, c’était un choix délibéré » rappelle notre guide.

Le parc L’Hermitte et ses rempartsLa balade débute par le Parc L’Hermitte, lieu accueillant les festivités de la com-mune. On peut notamment y découvrir la Tour L’Hermitte, actuellement en cours de restauration. Ce chantier est mené par l’AMVCC (Association de Mise en Valeur du Château de Coucy) grâce aux béné-voles et aux chantiers de jeunes. « C’est l’occasion pour moi de souligner tout le travail mené par l’AMVCC et de faire la promotion de son spectacle « Coucy à la Merveille » qui a lieu en juillet. »

Philippe Lefèvre invite les visiteurs à découvrir la tour musée.

L’ancien donjon et ses 4 tours dynamités en mars 1917.

La tour muséeLes visiteurs pourront faire une halte à la Tour Musée de Coucy-le-Château, acco-lée à la porte de Soissons. Totalement restaurée et aménagée, cette tour ac-cueille les touristes qui peuvent y admirer une sublime maquette de la ville, permet-tant de mieux visualiser les choses, ainsi qu’une maquette du donjon. La Tour est surmontée d’une terrasse panoramique, accessible aux visiteurs, offrant un ma-gnifique point de vue sur les remparts et les forêts alentours.

Juste en dessous, une route pentue longe les remparts (la route de Sois-sons). « Cet axe a accueilli nombre d’événements cyclistes comme le Paris-Bruxelles, le Paris-Chauny ou encore le Tour de France en juillet dernier. » Juste avant l’épingle, on peut apercevoir les vignes de Coucy. « La municipalité es-saie de les remettre en valeur et d’en faire profiter la population. »

Depuis cette route on peut aisément voir que nombre de maisons ont été construites accrochées aux remparts. « Autrefois les remparts servaient de défense, ils ont été peu à peu délais-sés et vendus. » Le Château de Coucy, démantelé suite à la Révolution, a servi de carrière de pierres utilisées pour la construction des maisons. « Les tou-ristes me posent beaucoup de questions

De par les rempartsCoucy-le-Château est avant tout connue pour ses remparts, les vestiges de son

château et bien évidemment de son célèbre donjon.

Les promeneurs ont alors accès aux remparts et à leur gloriette. Ce petit édifice de pierres ouvert sur un beau panorama était très prisé par les amou-reux qui venaient s’y conter fleurette. Un peu plus loin : l’église Saint-Sauveur. Bâtie au XIIe siècle, elle fut détruite en 1918 puis reconstruite à l’identique. Elle est notamment dotée de magnifiques vitraux de Louis Mazetier, dont l’un fut présenté à l’exposition universelle de Paris en 1937.

Les remparts surplombent également le Capitulaire de Charlemagne, jardin médiéval des Sires de Coucy.

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l'Aisne que j'aimesur l’immobilier. En voyant certaines maisons fermées sur les remparts, ils se renseignent sur les propriétés à vendre. »

origines de CoucyC’est Clovis qui fit don à l’Evêque de Reims des terres où s’est bâtie Coucy aux environs de 500. Le village s’est d’abord développé « en bas », à Coucy-la-Ville. Les pre-mières traces de construction d’un château sur les hau-teurs remontent à 900. L’édifice fut ensuite considéra-blement développé par les Sires de Coucy, aux alentours de 1230, et notamment sous l’impulsion d’Enguerrand III dit le bâtisseur. Ce dernier avait voulu construire l’une des plus imposantes tours pour symboliser sa puissance. Un donjon de 54 mètres de haut et de 31 mètres de diamètre ! « Viollet-le-Duc, célèbre architecte, a estimé à 30 ans le temps de construction par 1 500 hommes. » Un chantier colossal. La forteresse compre-nait 33 tours et 2 km de remparts.

Aujourd’hui il ne reste pratiquement rien du monumen-tal donjon du Château de Coucy. « Sur les 54 mètres, une dizaine seulement est encore visible. » L’édifice a été dy-namité par les Allemands en mars 1917 alors qu’ils re-culaient face à l’ennemi. Ils ont également fait sauter les 3 portes et les 4 tours entourant le donjon.

Le chemin de rondeAu pied des remparts, ce chemin en accès libre vous permet de faire le tour des fortifications depuis l’exté-rieur. Attention toutefois à bien refermer la barrière car les abords des ruines sont habitées par des chèvres, chargées de surveiller les lieux et d’entretenir le tout de la manière la plus écolo possible ! Ces « tondeuses » 100% vertes disposent de petits abris sur le site et vont régulièrement à la rencontre des touristes et des en-fants venus leur apporter un petit encas !

« Avant 33 tours encerclaient la ville haute qui s’étend sur 14 hectares. » Celles qui n’ont pas été détruites du-rant la guerre ont été consolidées. A terre, des pierres massives sont disséminées çà et là. « Chaque pierre a un signe distinctif : celui du tailleur qui l’a travaillée » nous montre notre guide.

Si le tour des remparts est en visite libre, l’entrée du châ-teau est payante. « J’emmène les touristes jusqu’ici. S’ils le désirent ils peuvent donc faire par la suite la visite de ce site classé monuments historiques mais aussi se rendre à l’Office de Tourisme pour profiter d’une visite guidée. » Derrière la grille on peut apercevoir l’été les préparatifs du grand spectacle « Coucy à la Merveille » joué chaque année au mois de juillet par 300 bénévoles. Des soirées qui permettent aux touristes et habitants de l’Aisne d’appréhender de manière ludique l’histoire de Coucy et de ses Sires. De nombreuses animations mé-diévales sont également proposées, comme les adoube-ments des enfants en chevaliers par exemple.

La porte de Laon« La porte sera prochainement restaurée » se réjouit notre guide. Accessible depuis la route arrivant de

pinon/Laon, elle impressionne les visiteurs venant pour la pre-mière fois à Coucy-le-Château. En contrebas, on peut distinguer des traces attestant de la présence de fossés pour protéger la cité. « On peut même imaginer qu’il y a eu un pont levis à une époque. » Un système de défense qui n’a pas suffi à protéger la cité des affres de la guerre.

Les gardiennes des remparts vous accueilleront avec joie.

Les vestiges de l’ancienne forteresse de Coucy.

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Passion d‘entreprendre

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Ils étaient en recherche d’emploi ou en reconversion profession-

nelle, ils souhaitaient se mettre à leur compte ou faire revivre

un métier ancien, rencontre avec des Axonais qui ont créé

leur entreprise ou racheté une affaire. Une aventure préparée

de longue haleine grâce à l’inter-vention des chambres consu-laires et de leurs conseillers.

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Un stage obligatoire et nécessaire

www.cma-aisne.fr03 23 21 86 86

Le Service action économique de la CMA est le guichet d’accueil pour les potentiels créateurs ou repreneurs d’entreprises artisanales ou de petites tailles. Des réunions d’information sont organisées chaque vendredi après-midi au Châ-teau de Mailly (Urcel), ainsi que les mardis ma-tins à Saint-Quentin et le lundi matin, tous les 15 jours, à Château-Thierry. Dans la foulée, les conseillers proposent aux porteurs de projets et chefs d’entreprises des permanences sur ren-dez-vous.

Dans ce cadre, Sébastien Lambin, conseiller en création, travaille avec les futurs créateurs sur leur business plan, l’étude de marché, les montages de dossiers d’aide. L’objectif est de déterminer le seuil de rentabilité de l’entreprise, c’est-à-dire le chiffre d’affaires à atteindre pour couvrir les charges et payer le salaire du chef d’entreprise.

Seconde étape : le stage de préparation à l’ins-tallation (SPI) obligatoire pour tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise. Ce stage – valable à vie - est également conseillé aux auto-entrepre-neurs. Ces 5 jours de formation sont l’occasion d‘acquérir des notions de base dans les secteurs commercial, comptable, social, juridique, ... Des stages complémentaires de 4 jours sont pro-posés pour approfondir ses connaissances en comptabilité, logiciels, réalisation de devis, etc.

Les créateurs peuvent ensuite bénéficier d’un suivi personnalisé pour travailler sur leur projet avant de lancer l’inscription au CFE (Centre de formalité des entreprises). Il s’agit du guichet unique où toutes les démarches relatives à la création d’une entreprise sont réalisées. En 2013, 23 stages obligatoires ont rassemblé 339 participants.

transmission d’entreprise Les conseillers accompagnent également les cédants et les repreneurs dans le cadre d’une transmission d’entreprise. Pour les cédants, la première étape est la rédaction de leur offre de vente. Le conseiller se rend sur place pour faire un diagnostic complet (situation géographique, état du matériel et des locaux) en vue de fixer un prix de vente. L’annonce est diffusée sur les sites internet spécialisés, lors des réunions collec-tives, rendez-vous individuels et dans le bulletin « Picardie Transmission » qui diffuse 3 fois par an l’ensemble des affaires à céder.

« Quand un repreneur potentiel se fait connaître, nous étudions ses motivations, ses capacités d’apport, son projet et transmettons ensuite son CV au cédant pour une éventuelle visite » ex-plique Vincent Rassinoux, conseiller en transmis-sion d’entreprise. Le repreneur est accompagné dans le montage de son dossier d’aide, la réali-sation d‘un prévisionnel et le stage obligatoire. En 2013, 88 reprises d’entreprises artisanales ont été conclues.

A la Chambre des métiers et de l’Artisanat (CmA), créateurs et repreneurs d’en-treprises peuvent participer à des réunions d’infor-mation avant de bénéficier d’un suivi personna-lisé et d’un stage obligatoire très formateur.

frédéric, affuteur-rémouleur, s’est installé à son compte en février et sillonne les marchés du Laonnois.

Des aides mobilisablesLa Chambre des Métiers et de l’Artisanat peut renseigner les porteurs de projets sur les aides éventuellement mobilisables. Un dépliant est disponible reprenant tous les financements d’aide à l’investissement, aides au conseil, aides à l’emploi, etc.

En matière de création et reprise d’entreprise, 8 aides peuvent être sollici-tées, parmi lesquelles l’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs repreneurs d’entreprise), les prêts NACRE (prêts à taux zéro), l’ARCE (aide à la reprise et création d’entreprise), le maintien partiel des allocations chômage, …

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Deux nouveaux commerces

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T itulaire d’un CAP, David a fait son apprentissage dans une boucherie de Rozoy-sur-Serre avant d’enchaî-

ner les expériences dans les Ardennes, la Marne, l’Aisne, au Luxembourg et en Bel-gique, pour diversifier ses compétences. Successivement employé de charcuterie, salarié dans l’agro-alimentaire puis en dé-coupe en abattoir, il a également travaillé le gibier dans une usine spécialisée du sud de l’Aisne. « J’ai multiplié les expériences pour tout apprendre avant de me lancer. J’ai toujours eu le projet de m’installer, j’adore le commerce. »

Le jeune homme a finalement eu le déclic après un licenciement économique. « Les

démarches sont assez complexes, notam-ment d’un point de vue comptable, mais le stage obligatoire m’a permis de décou-vrir des aides et des solutions adaptées à des problèmes que je pensais insolubles. » Il peut notamment bénéficier d’aides à la création destinées aux demandeurs d’emploi.

En septembre, David ouvrira une bouche-rie-charcuterie avec épicerie à Montcor-net. Il souhaite d’ailleurs s’appuyer sur ses connaissances locales pour proposer sur ses étals de la viande du cru. Le jeune homme est confiant. « J’ai un CV bien four-ni, j’ai eu des postes à responsabilité, ce qui me donne de l’expérience en gestion. »

Artisan d’antanO riginaire de Laon, Frédéric Richet

a une formation de paysagiste. Cet habitant de Couvron a ensuite tra-

vaillé comme ambulancier avant de deve-nir chauffeur routier. « Des problèmes de santé m’ont obligé à me reconvertir. J’ai choisi le commerce car j’aime le contact avec les gens et rendre service. » Vendeur indépendant à domicile dans la viande, il s’est aperçu que ses clients ne dispo-saient pas de bons couteaux et a décidé de s’installer comme affuteur-rémouleur,

un métier ancien qui ne compterait plus que « 300 artisans en France. »

Après avoir mené une étude de marché, le quadragénaire a intégré un centre de formation agréé dans le Gers. En février 2014, il crée son entreprise sous l’enseigne « L’Affuteur axonais », grâce notamment aux aides destinées aux demandeurs d’emploi. « J’ai acheté un véhicule ancien que j’ai aménagé par mes propres moyens, c’est à la fois mon atelier et mon bureau. » Et bien évidemment il a suivi le stage obligatoire de

la Chambre des Métiers. « J’avais déjà des notions de gestion mais ce fut une bonne remise à niveau. »

Frédéric est spécialisé dans l’affutage et le rémoulage d’objets tranchants de toutes tailles (couteaux, sécateurs, lames de ton-deuses). Il travaille pour les professionnels (vétérinaires, cuisiniers, toiletteurs) et les particuliers (sur les marchés et à domicile). Pour faire sa pub, il distribue des panse-ments avec son numéro de téléphone : pratique, efficace et plutôt marrant !

David frougneux

31 ansmont-Saint-Jean

Christophe Legendre

27 ansevergnicourt

A utre profil, autre parcours : Chris-tophe ouvrira en septembre un commerce de fleurs à Guignicourt.

L’aboutissement d’un long processus de reconversion professionnelle.

Titulaire d’un bac Action de communica-tion commerciale décroché à Reims, Chris-tophe a travaillé dans la vente de vête-ments puis au service après-vente d’une grande enseigne d’électroménager. Un bilan de compétences l’a éclairé sur son avenir professionnel. « Tout me ramenait vers la création et la nature. »

Grâce au FONGECIF (Fonds de gestion du congé individuel de formation), son salaire a été maintenu le temps de sa forma-

tion (CAP Fleuriste en alternance). Entré comme apprenti dans un commerce à Guignicourt, il apprend que l’affaire est à céder et décide de se lancer. « Il n’y a pas de réglementation particulière pour re-prendre un commerce de fleurs mais je ne me serais jamais lancé sans formation. »

Son passage par la Chambre des Métiers lui a permis de peaufiner son dossier pour démarcher les banques, en vue de présen-ter un prévisionnel par exemple. « Le stage obligatoire est une étape indispensable pour stopper ceux qui n’ont pas un projet solide, moi cela m’a donné encore plus confiance. J’ai rebalayé tous les points déjà vus en entretiens individuels. »

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Un accompagnement intensifLa Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne (CCI) accompagne la création d‘entreprises de plus de dix salariés. Un parcours en trois étapes mêlant entretiens individuels, stage collectif et suivi personnalisé.

Formalités à la CCI. 836 immatriculations ont été enregistrées en 2013. En tant que guichet unique, la CCI procède à l’enre-gistrement des sociétés et accompagne les chefs d’entreprise dans toutes leurs démarches, telles que les déclarations SACEM et déclarations d’exploitation pour un restaurateur par exemple.

Les futurs chefs d’entreprise participent ensuite à un stage d’une semaine où sont abordées les questions essentielles : démarches administratives et juridiques, volet social, questions fiscales, aspects fi-nanciers (compte de résultat prévisionnel, plan de financement …). « A partir du 1er janvier prochain nous proposerons un ac-compagnement à la carte : il sera possible de sélectionner des ateliers thématiques, sur l’étude de marché par exemple. » En

En matière de création d’entreprise, la mis-sion première de la CCI est d’aider le por-teur de projet à se positionner tout en lui montrant les différentes facettes du statut de chef d’entreprise. La CCI propose une approche individuelle, par des entretiens dits de positionnement, et une approche collective, par le biais de demi-journées d’information. En 2013, 508 personnes ont participé à ces sessions.

« Des réunions sont proposées dans nos centres consulaires à Saint-Quentin, Laon, Soissons, Château-Thierry et Vervins. Nous disposons d’au moins un conseiller création/reprise d’entreprise et un colla-borateur chargé des formalités d’inscrip-tion et radiation dans chaque antenne » explique Sébastien Pluche, Directeur Juri-dique, Création-reprise, Transmission et

2013, 378 personnes ont suivi ce stage créateur.

L’offre de service de la CCI est gratuite. Trois juristes sont à disposition sur l’en-semble du département. Les porteurs de projet bénéficient d’autant d’entretiens individuels que nécessaire pour élaborer leur dossier de présentation à destination des banques et disposer de conseils pour mettre sur pied leur entreprise.

Retrouvez les guides d’accom-pagnement sur la création/reprise d’entreprise, le sta-tut d’auto-entrepreneur, la prévention des difficultés sur www.aisne.cci.fr

Dans la bandeThérèse-Annie Leconte, 58 ans, s’est associée à son fils, Thomas Coquelle, 33 ans, pour fonder la SAS LC VULCA en

janvier dernier. « Vulca comme vulcanisa-tion, un terme désignant ce qui touche au caoutchouc, PVC, polyuréthane. » Concrètement mère et fils rachètent, commercialisent, installent et réparent,

des bandes transporteuses lé-gères. « Il s’agit des bandes que l’on retrouve dans les usines, dans le secteur agroalimentaire par exemple, sur les convoyeurs, machines utilisées pour trans-porter des marchandises. C’est un peu le système du tapis rou-lant de supermarché » explique la présidente de l’entreprise.

Thomas, qui travaillait depuis dix ans dans cette branche, avait le désir de se mettre à son compte. Thérèse-Annie a décidé de l’ac-compagner dans ce projet suite au rachat de son usine. Direc-trice, elle a été licenciée et a bé-néficié d’une prime permettant au binôme d’installer un atelier et un bureau dans le garage familial, à Saint-Quentin.

La LC VULCA travaille à partir de rouleaux de bandes qu’il faut

ensuite couper et poser sur place dans les usines. Une presse permet de sou-der les deux bouts de la bande autour du convoyeur, parfois à des hauteurs impressionnantes ! L’entreprise peut éga-lement garnir les rouleaux permettant de faire avancer la bande.

Mère et fils n’ont pas rencontré de difficultés pour créer leur entreprise. « Nous connaissons notre métier. J’ai géré une usine et fait de la comptabilité pendant 42 ans. » Thomas a démarché ses anciens clients et Thérèse-Annie a fait appel à ses connaissances dans le monde de l’industrie. L’entreprise tra-vaille aujourd’hui pour des grands noms de l’agroalimentaire, de la cosmétique, la pharmaceutique, … Une clientèle locale qui apprécie de pouvoir compter sur une société proche, capable d’intervenir en urgence. « En cas de casse, il est impen-sable d’arrêter la chaîne de production. »

A noter qu’en septembre la société sera mise à l’honneur lors d’une cérémonie organisée par la BGE : elle recevra le prix « Talents de la création d’entreprise » ca-tégorie Artisans (moins de dix salariés). Un très bon démarrage !

La SAS LC vULCA ne compte pour le moment qu’un salarié.

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Vous souhaitez devenir maraîcher ou pro-duire du fromage de chèvre ? Le PII (Point Info Installation) est la porte d’entrée pour lancer vos démarches. Cet espace s’adresse aux jeunes ou moins jeunes, di-plômés ou non, ayant le projet de s’installer.

Les candidats sont orientés vers l’un des deux parcours d’installation. Le parcours national est destiné aux moins de 40 ans titulaires de la capacité agricole (diplôme agricole de niveau IV). Un premier ren-dez-vous PPP (plan de professionnalisa-tion personnalisé) permet de vérifier la concordance entre le projet envisagé et les compétences du candidat. Un plan de formation est mis sur pied. Après le stage obligatoire, le PDE (plan de développe-ment de l’exploitation) est défini et soumis à l’avis de la CDOA (commission départe-mentale d’orientation agricole). Diverses aides peuvent être accordées : dotation en

grand format

A Laon, le Point Info Installation est le guichet unique pour les candidats à l’installation en agriculture, quel que soit leur niveau de diplômes.

Il est possible de suivre les deux par-cours d’installation et de bénéficier ainsi d’un double financement. C’est le cas de Christophe emery, 40 ans, maraîcher installé depuis juin 2013 au faubourg de Leuilly à Laon.

Issu d’une école agricole, ce Laonnois a fait carrière dans la filière forestière et le transport avant de revenir à ses premières amours : le maraîchage. Christophe s’est tout naturellement tourné vers la Chambre d’agriculture. « J’ai pu m’inscrire dans les deux par-cours car j’avais moins de 40 ans et je voulais travailler en vente directe, cela m’a permis de toucher plusieurs sub-ventions. » Il a particulièrement appré-cié les stages qui ont débouché sur des rencontres formatrices. « Ce n’est pas évident de clairement définir son projet, j’avais beaucoup d’idées. »

Christophe a créé une exploitation sous la dénomination « Potager de Leuilly » sur 3,70 hectares apparte-nant à son père. « Je privilégie une agriculture raisonnée, avec peu de

vente 100% directe

S’installer en agriculture

Contact PII 03 23 22 50 00

trésorerie Jeunes Agriculteurs, prêts boni-fiés, abattements fiscaux … Chaque année, une quarantaine d’installations se réalise.

Le second parcours, le parcours régional, s’adresse aux porteurs de projets à hautes valeurs ajoutées (vente directe, transfor-mation…) s’installant sur des petites sur-faces. Il est ouvert à tous, sans niveau de diplôme. L’an passé, une dizaine d’ins-tallations a été concrétisée. Ce parcours démarre par un café installation chez un exploitant agricole suivi d’un rendez-vous primo-accueil avec des conseillers. Le candidat est suivi par trois référents (pro-jet, économique et technique) qui lui four-nissent un accompagnement personnalisé pour aboutir à un projet détaillé et chiffré qui sera soumis à un comité agricole. Les candidats peuvent bénéficier de modules de formations complémentaires et de subventions (aide aux investissements

traitements. » Son objectif : commer-cialiser en direct l’ensemble de sa production. « La difficulté principale est de produire et vendre en même temps dans son magasin. » D’où l’installation en avril dernier d’un distributeur de légumes automatisé en bordure de route. « Le concept est sympa les clients peuvent venir à n’importe quelle heure. Ils intro-

duisent leur monnaie et entrent le numéro de la case qu’ils souhaitent ouvrir contenant des fruits et lé-gumes pour 3 à 8 €. » Parallèlement, le petit magasin reste ouvert deux demi-journées par semaine. Les clients y retrouvent fruits et légumes de saison, mais aussi régionaux à l’image de l’artichaut gros vert de Laon qui a beaucoup de succès !

Christophe emery, maraîcher, a suivi les deux parcours d’installation.

jusque 40 000 €, dotation en trésorerie de 9 000 € max).

Quel que soit le parcours suivi, un stage collectif de 21 heures est obligatoire. Ces 3 jours de formation couvrent diverses thématiques : projet de vie et projet profes-sionnel, finances, prévention des risques, etc. Chaque année, 4 à 5 sessions d’une quinzaine de participants sont organisées.

Enfin, pour finaliser la création de l’entre-prise, les démarches sont lancées auprès du CFE. A noter que les nouveaux installés bénéficieront d’un suivi dans la durée : 5 ans pour le parcours national, 3 ans pour le parcours régional.

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les plus estimés du XXe siècle, est mort pour la France. Engagé fin 1914, il rejoint le front en 1915. Grièvement blessé par un obus en mars 1916, il est évacué à Paris et décède de la grippe espagnole en no-vembre 1918.

Poète, romancier et journaliste, Louis Aragon (1897-1982) est bien connu des Français grâce à Léo Ferré, Jean Ferrat ou encore Georges Brassens qui ont mis en musique et chanté ses poèmes. Mobilisé comme brancardier, il est resté 2 ans en Rhénanie et fut confronté aux horreurs de la guerre. En septembre 1918, il a suivi la contre-offensive alliée sur le Chemin des

encore méconnus pour la plupart lorsque la Grande Guerre a éclaté, nombre d’artistes et écrivains ont combattu sur le Chemin des Dames. Qu’ils soient peintres, sculpteurs, poètes ou romanciers, ils ont été durablement marqués par l’horreur de ce conflit. Beaucoup ont rejoint le rang des pacifistes et honoré la mémoire de leurs frères d’armes.

D’illustres soldats sur le Chemin des Dames

Dames. Son expérience de la guerre lui inspira le célèbre poème Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Engagé volontaire, Georges duhamel (1884-1966) a sillonné les champs de bataille de Verdun au Chemin des Dames dans des unités d’auto-chirurgie. Chaque jour au contact des blessés, il évoqua leur souffrance dans deux ouvrages : Vie des martyrs (1917) et Civilisation, Prix Gon-court 1918. Il est entré à l’Académie fran-çaise en 1935.

Poète et fonctionnaire à la Préfecture de la Seine, Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914) fut mobilisé au sein du 57e régiment d’infanterie. En novembre 1914, il meurt enseveli par un obus sur le Chemin des Dames (à Verneuil). Il laisse deux œuvres principales : un roman, Les Dimanches de Jean Dézert (1914), et un recueil de poèmes posthumes, L’Horizon chimérique.

Journaliste et écrivain français, Roland dorgelès (1885-1973) est né à Amiens. En 1914 il est affecté au 74e régiment d’in-fanterie de ligne. Il combat en Argonne, au nord de Reims, sur le Chemin des Dames en 1915, puis participe notamment à la 2e bataille d’Artois. En 1919 il publie le roman qui le rend célèbre, Les Croix de bois, inspi-ré de son expérience de la guerre. En 1929 est édité Le réveil des morts, ouvrage trai-tant des difficultés de la reconstruction des hommes et des villages. Il y évoque l’Aisne, et plus particulièrement l’atrocité des combats sur le Chemin des Dames.

Des témoins de l’Histoire

Gabriel Chevallier (1895-1969) s’est ins-piré de son vécu durant la Grande Guerre pour écrire un roman au titre évocateur La peur. Il y relate la vie dans les tranchées, la peur au ventre, son passage à l’hôpital après avoir été blessé, la mort … Son plus gros succès demeure Clochemerle, un ro-man satirique.

histoire

1er épisode : artistes et hommes de lettres

emile Despax (1881-1915)Considéré comme l’un des plus grands poètes de son époque, emile despax est l’auteur d’Au Seuil de la Lande (1902) et de La Maison des Glycines (1905). Originaire de dax, il fut secrétaire du Ministre des Colonies puis Secrétaire du Gouverneur d’indochine avant d’être nommé en 1913 Sous-préfet d’Oloron-Sainte-Marie. Mobilisé pendant la Grande Guerre, il a quitté Bayonne le 12 janvier 1915 pour l’Aisne. il est décédé le 17 janvier à la ferme de Metz, à Moussy-Verneuil, terrassé d’une balle dans la tête dès son premier jour au combat. il fut inhumé au pied de l’église du village. Juste à côté sont exposés un extrait de son carnet de route, daté du 12 janvier, et l’un de ses poèmes.

Grands noms de la littératureConnu pour ses romans inspirés de la vie provençale rurale, Jean Giono (1895-1970), a notamment combattu au Fort de la Malmaison en octobre 1917. Dès son entrée en guerre en 1915, il subit de plein fouet le traumatisme du conflit. Il assiste à la mort de son meilleur ami et de nombre de ses camarades. Une épreuve qui fait de lui un pacifiste engagé qui militera contre la mobilisation en 1939.

Autre grand nom de la littérature : Guillaume Apollinaire (1880-1918), l’un des poètes

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D’illustres soldats sur le Chemin des Dames

31

histoire

L’un des plus grands historiens du XXe siècle était présent en 1917 sur le Chemin des Dames. Marc Bloch (1886-1944) était mobilisé dans l’infanterie pour écrire l’historique des campagnes de son régiment. Passé par l’Argonne et l’Algérie, il arrive en 1917 à Cerny. En 1942, il entre dans la Résistance. Arrêté en mars 1944, il sera fusillé par les Allemands en juin.

henry poulaille (1896-1980), écrivain français anarchiste, est le créateur du cou-rant de la littérature prolétarienne. Il sort son premier roman autobiographique, Pain de soldat, en 1937. Un ouvrage inspiré de son expérience sur le front, en mai 1917 à Craonne et en octobre lors de la bataille de la Malmaison. Il appartenait au 5e ba-taillon de chasseurs à pied.

Autre ouvrage inspiré des batailles de la Grande Guerre : Les fantassins du Che-min des Dames de René-Gustave nobé-court (1897-1989), journaliste et écri-vain. Affecté au 28e régiment d’infanterie, il sera blessé au Chemin des Dames en juillet 1917.

D’autres artistes ont combattu au Chemin des Dames. pierre Lestringuez (1889-1950), scénariste, était l’ami d’enfance de Jean Renoir. Il a écrit ou coécrit les premiers films du cinéaste dans lesquels il fait des apparitions. Joë Bousquet (1897-1950), poète et écrivain, a été grièvement blessé à l’âge de 21 ans lors du combat de Vailly en mai 1918. Touché par une balle à la colonne vertébrale, il perd l’usage de ses membres inférieurs. ephraïm Gre-nadou (1897-1993), modeste paysan, a participé à l’offensive du 16 avril 1917. Ses souvenirs et sa vie ont fait l’objet d’un livre, Grenadou paysan français, écrit par l’un de ses voisins, Alain Prévost.

Des œuvres commémoratives

Sculpteur français issu des Beaux-Arts pa-risiens, Claude Grange (1883-1971), est connu pour avoir réalisé plusieurs monu-ments aux morts après la Première Guerre mondiale, conflit qu’il a vécu de l’intérieur puisqu’il était mobilisé du côté du Fort de la Malmaison en octobre 1917.

1er épisode : artistes et hommes de lettres

né aux etats-Unis, Alan Seeger (1888 -1916) , poète diplômé d’harvard, est parti en 1912 pour la France. engagé dans la Légion etrangère en 1914 pour défendre le pays qui l’a accueilli, il a combattu au Chemin des dames d’octobre 1914 à juin 1915. Son régiment est ensuite envoyé dans la Somme où il est tué le 4 juillet 1916. Ses écrits de guerre (poèmes, lettres, journal) ont été publiés après sa mort, dont le cé-lèbre poème Rendez-vous avec la mort. il fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

Dans l’Aisne, son nom est associé au Monument des Basques à Craonnelle, un mémorial en hommage à la 36e divi-sion d’infanterie, réalisé avec l’architecte Mathieu Forest lui aussi ancien com-battant. Cet obélisque de 14 mètres est notamment orné des monogrammes de la 36e division et du nom des départe-ments d’où étaient originaires ses sol-dats : Landes, Hautes et Basses Pyrénées. Cette division a subi de nombreuses per- tes humaines entre Hurtebise et Craon-ne, ainsi que sur le plateau de Californie. Au pied du monument, un Basque en cos-tume traditionnel a le regard tourné vers sa région natale.

Le Monument des Basques a été réalisé en pierres de Souppes, comme l’Arc de Triomphe et la Basilique du Sacré-Cœur.

?Le saviez-vous

Ancien combattant sur le Chemin des Dames, Claude Grange a sculpté le

monument des Basques de Craonnelle.

Inauguré le 30 septembre 1928, il a été érigé à l’initiative des anciens combattants du Sud-Ouest de la France.

Peintre français figure du surréalisme, An-dré Masson (1896-1987), né dans l’Oise, a été gravement blessé durant l’offensive du Chemin des Dames. Hospitalisé de longs mois, il gardera une profonde répul-sion pour la guerre. Il est connu pour ses tableaux automatiques et ses tableaux de sable.

Architecte de formation, Maurice Lauren-tin (1885-1959) fut mobilisé dans l’artille-rie durant la Grange Guerre. Il est l’auteur de deux témoignages Le sang de France et La Victoire des Morts compilés dans un troisième recueil de croquis intitulé Carnet d’un Fantassin de 1914.

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par ici les sorties !

Carine Bledniak, professeure de lettres dans l’Aisne, est aussi l’auteure de neuf ouvrages (poèmes, nouvelles, contes ou essais). Dans ce nouveau recueil de poèmes articulés autour de photos d’enfance, elle nous offre une bouffée de nostalgie remplie d’amour familial. Dans ses mots, le bonheur a le sou-rire d’une grand-mère ou le souvenir des taquineries d’un frère aimé, la solidité d’une vieille maison bâtie au cœur de ruelles enchantées par les mystères de l’enfance. Mais au-delà de la fluidité des mots et de la musique du rythme, Carine Bledniak nous propose une réflexion sur la vie qui passe et sur notre mort à venir. Un regard métaphysique au travers du prisme de la poésie qui permet d’écrire pour revenir, d’écrire pour retrouver, d’écrire pour recoller. Quand l’universalité du thème touche à ce point à l’individualité de l’Homme, il devient nécessaire et salutaire de lire ce livre.

12 €

Picarde et professeure de lettres mo-dernes, Elyssea Di Marco nous propose un premier roman au ton moderne qui transporte le lecteur avec humour et légèreté au cœur de la vie bien rem-plie d’une trentenaire actuelle. Une famille prenante, un mari rencontré dans un train et dont elle est amou-reuse, Elisa frôle le bonheur. Mais c’était sans compter sur les croche-pieds de l’existence qui peuvent vous faire tomber et vous faire très mal... Un style direct et simple, des person-

nages croqués avec justesse et des citations savoureuses en tête de chapitre, tout cela nous donne un roman léger à lire sans arrière-pensées.

editions Lansdalls 12,50 €

Résidant à noyant et Aconin, Pierre Commeine nous livre ici un ouvrage atypique avec la com-plicité d’A Contresens Editions, maison d’édition axonaise engagée dans la promotion d’écri-vains du département. Ce carnet à la facture magnifique est celui d’un brancardier allemand blessé près de la ferme de Moiry et évacué sur l’hôpital de Laon. Le parti pris de l’auteur – le regard porté par un ennemi sur les conditions de vie au front - invite à méditer beaucoup plus largement sur la souffrance humaine, souffrance partagée par les soldats des deux camps. En privilégiant le point de vue de l’autre qui paraissait barbare et étranger, l’on s’aperçoit que l’autre devient notre frère en souffrance. Œuvre de fiction, ce carnet s’appuie sur des faits historiques et une documentation rigoureuse. Illustré par des aquarelles de l’artiste allemand Emil Beithan, ce livre empreint d’humanisme touchera le lecteur sensible autant que l’historien.

A Contresens editions 18 €

“fère-en-tardenois A contre-voie”de Carine Bledniak, poèmes

“La vie est un slogan”d’elyssea Di marco, roman

“1914-1917 Autres regards”de Pierre Commeine, Illustrations d’emil Beithan, carnet de guerre

“Lila”de Nathalie Havot, nouvelles

Nathalie Havot, professeure de lettres modernes dans un lycée du sud de l’Aisne, participe à la rédaction de manuels scolaires destinés aux classes de secondes et de premières. Elle entre en littérature avec huit courtes nouvelles écrites sur près de vingt ans et regroupées dans son recueil « Lila ». Ce livre au parfum étrange brille surtout par la qualité de l’écriture, sobre et fluide. Les phrases courtes mais rythmées posent rapidement le lecteur dans le récit et lui laissent alors le loisir de suivre les parcours souvent douloureux des person-nages, torturés par les tourments de l’amour ou le vide créé par la mort de l’être aimé. Un exercice de style à découvrir.

editions Mélibée 9,50 €

LIvreS

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par ici les sorties !LIttérAtUre

feStIvAL

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03 23 20 03 28http://fete-du-livre-merlieux.fr

L a Fête du Livre de Merlieux rassemble chaque année les amoureux de la lec-ture et des rencontres littéraires. Le

samedi, les festivités débuteront à 17h30 avant « Histoires 100 paroles » à 21h, le concert du Quatuor Aliquando qui reprend des morceaux de rock et des compositions dans le style des années 70. Le dimanche, le village du livre s’organise en plusieurs pôles : littérature générale, littérature jeunesse, bande dessinée, environnement. Débats, ateliers et dédicaces avec une quarantaine d’auteurs sont au programme. Dans les rues, une centaine d’exposants est à découvrir (libraires, bouquinistes, éditeurs) ainsi que deux expositions photos, « La fête du livre 2013 » par le Zoom Laonnois et « Lumières » par des élèves des écoles axonaises.

Des ateliers permettront de vous initier aux métiers du livre, gravure, typographie, des-sin et calligraphie, papiers marbrés… tandis que des déambulations musicales et des bri-gades de liseurs publics animeront le village.

merlieux fête les livresCette année le pôle environnement sera placé sous le thème des « pollinisateurs ». Associations et professionnels seront pré-sents pour échanger sur l’importance de préserver la biodiversité, comme David Firmin du Conservatoire d’espaces natu-rels de Picardie pour « Pollinisateurs et orchidées » et Benoît Flèche avec son CD

« L’homme et l’abeille, même combat ». En parallèle, le centre de ressources environne-mentales de l’Aisne, Géodomia, ouvrira sa médiathèque au public.

27 et 28 septembre - merlieux et fouquerolles

R endez-vous incontournable de la création contemporaine et de la danse, C’est comme ça revient

pour sa 7e édition du 8 au 18 octobre. Une vingtaine d’équipes artistiques pro-pose une quarantaine de rendez-vous à Château-Thierry, Brasles, essômes-sur-Marne, Fère-en-Tardenois…

L’Echangeur, Centre de Développement Chorégraphique, poursuit son ouverture sur le monde et donne un coup de projec-teur sur le continent africain. C’est comme ça met également l’accent sur l’engage-ment des artistes dans la société : Jérôme Marin avec L’Âme au diable (le 10 octobre à Brasles), Julie Nioche avec Matter (le 11 à Château-Thierry), Danya Hammoud avec Mes mains sont plus âgées que moi (le 15 à Château-Thierry).

Le Festival est aussi riche de rencontres avec le public : Mickaël Phelippeau avec la série photos des bi-portraits (expo à

Ce sera comme ça !du 8 au 18 octobre

03 23 82 87 22www.cestcommeca.org

Château-Thierry) et la pièce Pour Ethan (au lycée Jean de La Fontaine) créée pour un adolescent de 15 ans, ou encore le Coupé-Décalé de Robyn Orlin et James Carlès avec une pièce en deux parties, deux regards. Des surprises sont prévues, notamment le 18 octobre avec Le Cabaret du Faso (Fère-en-Tardenois) qui pro-met de faire danser les festivaliers jusqu’au bout de la nuit !

Avant le début du Festival, scolaires, centres sociaux, associations… sont invités à découvrir les équipes artis-tiques et leur travail lors de visites d’exposition, interventions dans les écoles, répétitions publiques, …

La fête du livre, une librairie à ciel ouvert !

Matter avec Julie Nioche.

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par ici les sorties !

Jazz familialDu 21 septembre au 5 octobre

E clectisme et métissages musicaux seront au rendez-vous de la 12e édi-tion du FamiliJazz. Encore une fois

toute la ville va jazzer : des musiciens des scènes internationale, nationale et régio-nale se produiront au Familistère, au Châ-teau Fort, dans les rues et restaurants. Nouveauté cette année, le Festival se trans-portera à Saint-Quentin le 21 septembre pour un concert à l’auditorium du Conser-

voyage imaginaire avec le mystère trio.

www.familijazz.com03 23 61 26 26

mUSIQUe

« D ix concerts pour un siècle » pourrait être la définition de ce 26e Festival de Laon. Cette

année cette manifestation s’adresse à la jeunesse d’aujourd’hui en évoquant la jeu-nesse de 1914. Actions pédagogiques, ren-forcement des partenariats, allongement de son calendrier et prolongement des collaborations avec les villes de Soissons et de Saint-Quentin, le Festival soutenu par l’ADAMA poursuit son évolution.

Le Festival renforce également ses collabo-rations artistiques, comme celle renouvelée avec Radio France dont l’Orchestre Philhar-monique et le Chœur des Hommes qui se-ront en concert le 1er octobre à la Cathédrale

festival de LaonDu 18 septembre au 28 novembre

www.festival-laon.fr 03 23 20 87 50

Le Chœur de la radio flamande.

vatoire en collaboration avec l’association Jazz Aisne Co. Sara Lazarus Quartet, dont la chanteuse américaine vit en France, puise dans les standards du jazz pour donner libre cours à sa spontanéité et à son swing.

Preuve de la qualité de ce festival, la forma-tion Tingvall Trio - qui se produira sur la scène du Familistère le 4 octobre - sera aussi cette année présente au prestigieux Festival Jazz

in Marciac. Ce trio international basé à Hambourg, com-posé d’un pianiste suédois, d’un bas-siste cubain et d’un batteur allemand, alternera balades et thèmes au « groove » percutant, avec des compositions em-pruntant à la pop son accessibilité et ses belles mélodies.

de Laon ou celle avec l’Orchestre National de Lorraine en concert d’ouverture le 18 sep-tembre à la Cathédrale.

L’Orchestre de Picardie, présent le 12 oc-tobre en l’église Saint-Martin de Laon, confirme quant à lui sa place prépondérante d’acteur régional du développement musi-cal, tandis que Les Siècles et François-Xavier Roth en représentation le 26 septembre à la Cathédrale confortent d’année en année leur partenariat départemental.

Le théâtre Jean Vilar de Saint-Quentin ac-cueillera le Chœur de la Radio Flamande pour Le Tombeau de Couperin et Chansons de Guerre, le 17 octobre. Le 28 novembre, en clôture du Festival, le Mail de Soissons pré-sentera un concert littéraire Bleus Horizons d’après le roman de Jérôme Garcin.

Autre grande pointure, Mystère Trio le 3 octobre au Familistère offre un véritable « swing du monde », un voyage imaginaire à travers le swing manouche, l’afro jazz et la musique andalouse. Au Familistère le 5 octobre, le Cotton Club Show vous fera revivre la grande époque des cabarets avec musiciens et claquettes, un show ma-gique pour conclure ce FamiliJazz.

Des artistes de la scène locale comme Fa-mily Bird, Top Trio sont à retrouver en pre-mière partie. FamiliJazz offre également la possibilité de découvrir le jazz en toute sim-plicité grâce aux concerts programmés en off. A écouter entre autres, Pass Laverdine (guitare, mandoline, banjo et percussions) au Restaurant « Le Jardin » le 26 septembre.

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tous en mob !13 septembre - Laon

Les fous de mob vont pouvoir préparer leur engin pour la course « les 10h mob » organisée par l’association Loisirs et Culture ! En 2 manches de 5 heures, des équipes de 3 à 6 participants s’affrontent sur un circuit spécialement conçu pour l’occasion Route de Laniscourt. Les équipages qui feront preuve de fair-play, d’originalité sur leur mobylette, qui respecteront l’environnement et les consignes de sécurité, engrangeront des points de bonus. Entrée libre pour le public. www.loisirsetculture.com

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par ici les sorties !SPort

Géodomia

Ateliers - merlieux-et-fouquerolles

20 septembre

« Faire un festin avec trois fois rien ». Au cours de cet ate-lier, vous apprendrez à accommoder les restes, cuisiner les fonds de frigo et même préparer les fanes de légumes … La bonne recette pour limiter intelligemment le gaspillage, varier son alimentation et apprendre à se nourrir saine-ment sans se ruiner ! Sur inscription.

11 octobre

Fabriquez et dégustez votre propre jus de pommes. Après le ramassage des fruits au verger, les pommes sont lavées, broyées et pressées. Entre deux verres de jus, saurez-vous distinguer les variétés ? Sur inscription.

Sortie nature25 octobre

Dès 10 heures, rendez-vous est donné en forêt de Saint-Gobain pour une initiation à la cueillette des champignons avant une séance d’identification dans les locaux de Géo-domia avec l’aide des bénévoles de la société mycologique de Château-Thierry et de l’Omois. Inscription obligatoire.

expositiondu 1er au 31 octobre

Venez rencontrer le renard, ce mammifère carnivore en-core mal connu. Son alimentation, son habitat,... le renard n’aura plus de secret pour vous ! Accès libre aux horaires de la médiathèque.

www.geodomia.com03 23 80 32 20

http://paris-province.wix.com/drolesdoiseaux06 07 55 51 89

Les chansons sous l’occupation13 septembre - Brasles

Fallait-il chanter ou non dans la France occupée ? C’est la ques-tion que pose le spectacle « Chanter sous l’Occupation » emmené par un accordéoniste, une chanteuse et un bonimenteur de la Compagnie Paris-Province basée à Viels-Maisons. Trois drôles d’oiseaux qui baladent les spectateurs d’anecdotes en chansons depuis le début de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la Libéra-tion. Dans une ambiance bistrot, en costumes d’époque, la com-pagnie reprend chronologiquement de grands standards (Piaf, Tre-net) et d’autres chansons moins célèbres mais qui révèlent toutes la prise de position de l’artiste sur la période de l’Occupation.

A 20h30 à l’Espace culturel Raymond Commun.

www.picardie-nature.org

2e fête des légumes anciens11 octobre - rocourt-Saint-martin

Née de la rencontre entre le réseau de jardinage agroécologique de Picardie Nature et la famille Hincelin, agriculteurs bio créateurs d’un marché bio, la fête des légumes anciens est l’occasion de redécouvrir des légumes oubliés, comme le haricot de Soissons, l’artichaut vert de Laon, la tomate blanche douce de Picardie, la Pomme Colapuy.

De 10 à 17h à la Ferme de La Genevroye, échange de graines et balade sur le marché des produits bio et d’artisanat seront au programme. Divers ateliers seront proposés (cuisine des légumes anciens et plantes sauvages, peinture végétale, jeux pour enfants, jardinage écologique, fabrication de gîtes à insectes) ainsi que des animations variées (sortie sur les plantes compagnes des jardins, stands de présentation et dégustation de légumes et fruits oubliés, la grainothèque du réseau de jardinage agroécologique, …).

Entrée gratuite, pique-nique sur place.

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Aisne mag 204 - Septembre/Octobre 2014 36

agenda

Expositions

Musique

Jusqu’au 21 SEPTEMBRELa Capelle : Les 150 ans de la Fédération française de brosse-rie. A la bibliothèque.Rens. 03 23 97 52 00

Jusqu’au 26 SEPTEMBRELaon : Traversées de Marc Perez à la Bibliothèque S. Martinet. Rens. 03 23 22 86 86

Jusqu’au 15 OCTOBREBohain-en-V. : Bohain en guerre, 1914-1918, l’occupation allemande, le rationnement, les réquisitions... A la Maison Matisse.Rens. 09 64 43 84 63

Jusqu’au 11 NOVEMBREBelleau : Le Champagne pen-dant la 1ère Guerre mondiale. Au Musée de la Mémoire.Rens. 03 23 82 03 63

Jusqu’au 16 NOVEMBREAlaincourt : Mémoires écrites de la Grande Guerre : correspon-dances, écriture codée…A la Maison de Marie-Jeanne.Rens. 03 23 63 62 07

Jusqu’au 27 DECEMBRETergnier : L’exode des popula-tions et l’occupation au cours des conflits mondiaux. Au Musée de la Résistance et de la Déportation.Rens. 03 23 57 93 77

Du 13 SEPTEMBRE au 7 DECEMBREVic-sur-Aisne : 1914-2014, documents, photos, artisanat de tranchée. Les week-ends et le 11 novembre, à la salle de réunion du marché.

Du 14 au 28 SEPTEMBREFresnoy-le-Grand : Visite guidée tous les dimanches à 15h avec démonstrations : le passage au peigne (le 14 sept.), le métier à broder (le 28 sept.). Ateliers famille. De 14h à 18h à la Maison du Textile.Rens. 03 23 09 02 74

14 SEPTEMBREBruyères-et-Montbérault : Village de l’Aquarelle, de 10h à 18h.Rens. 03 23 24 78 64

Du 20 SEPTEMBRE au 31 DECEMBREVervins : Vervins à l’heure allemande, les conditions de vie sous l’occupation allemande de 1914 à 1918. A la galerie Pierre Noël.Rens. 03 23 98 94 51

21 SEPTEMBREBlérancourt : Concert de Jazz Américain par le Big Band de Laon avec Claude Egéa à 15h30 dans les Jardins du Nouveau monde. Au Musée franco-américain.Rens. 03 23 39 60 16

21 SEPTEMBRELaon : Les Miettes de Margoula, trio vocal clownesque à 18h sur le parvis.Rens. 03 23 22 86 86

21 SEPTEMBREVillers-Cotterêts : Les orgues de l’Aisne, avec Marie-Ange Leurent. A 16h30 à l’église Saint-Nicolas.Rens. 03 23 96 55 02

12 OCTOBREPrémont : 2e rencontre musi-cale, concert de Cresc’Aisne do Orchestra. A 15h30 à l’église.Rens. 03 23 09 48 43

17 OCTOBREChauny : Les 50 virtuoses hon-grois à 20h30 au centre culturel.Rens. 03 23 52 23 52

18 OCTOBRELa Fère : La Fère du blues, voyage musical de 3 heures. A l’espace Drouot à 21h. Rens. 03 23 56 62 00

25 OCTOBREMarle : Festival « les Musicales ». Salle Simone Signoret à 19h.Rens. 06 08 71 38 12

Jusqu’au 28 SEPTEMBREChivres-Val : Travaux de mode-lage de l’atelier de sculpture de l’EJC de Soissons avec Hubert Dufour. Au Fort de Condé.Rens. 03 23 54 40 00

Jusqu’au 28 SEPTEMBRELaon : Les Artistes laonnois, à la galerie Meignaud.Rens. 03 23 97 06 74

Jusqu’au 30 SEPTEMBRESoissons : Noir ou blanc ? Encres de Chine. A la biblio-thèque.Rens. 03 23 74 33 10

Jusqu’au 3 OCTOBREFresnoy-le-Grand : L’art de sublimer la carte postale. A la Maison du textile.Rens. 03 23 09 02 74

Jusqu’au 5 OCTOBREChivres-Val : Les hôpitaux militaires pendant la 1ère Guerre, au Fort de Condé. Rens. 03 23 54 40 00

Jusqu’au 11 OCTOBREVillers-Cotterêts : André Thabaraud, photograveur, rencontre poètes et plasticiens. A la médiathèque.Rens. 03 23 76 48 20

20 SEPTEMBRELaon : « Ben Chante » par la Cie Le Balbibus, à 15h et 16h30 au Cloître de l’Abbaye St-Martin.Rens. 03 23 22 86 86

20 et 21 SEPTEMBREGuise : Tableaux de Monsieur Grançon. A la salle du Familia.Rens. 03 23 61 00 25

Du 1er au 31 OCTOBREChivres-Val : Histoires cachées de la Grande Guerre. Au Fort de Condé.Rens. 03 23 54 40 00

12 OCTOBRESinceny : 150 faïences originales de Sinceny. A la salle polyvalente.Rens. 06 86 26 75 91

Du 30 OCTOBRE au 12 NOVEMBREGuise : La bataille de Guise et les civils pendant la guerre. A la salle du Familia.Rens. 03 23 61 00 25

Un programme exceptionnel est proposé à Hirson pour commémorer le Centenaire. Parmi les temps forts :

Jusqu’au 30 septembre : exposition à la Médiathèque du Château « Première guerre mondiale de 1914/1918 » (gratuit)

21 sept.  : représentation de la création artistique «  Généra-tion 14 » à la salle Didier Lockwood à 20h30 (gratuit)

4 octobre : à 20h30 concert de Kit Armstrong au cimetière militaire allemand (gratuit)

5 oct.  : à 16h concert d’orgue en l’église Notre-Dame avec A.-C. Carrière soprano et C. Shuster-Fournier organiste (gratuit)

18 oct. : à 20h30 à la salle de l’Eden « Zone rouge » - théâtre

19 oct. : à 17h à l’auditorium de la gare « Le grand chambard des animaux » (conte jeune public gratuit)

Toutes les manifestations sur www.aisne.com

Le Centenaire de la Grande Guerre

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agenda

21 SEPTEMBRELaon : Les Vertiges d’Hitchcock. A 15h et 16h30 au cloître de l’Abbaye St-Martin.03 23 22 86 86

7 OCTOBRELaon : Les Aperçus de Clara Cornil. A 19h au Logis abbatial (près de l’hôpital).Rens. 03 23 22 86 86

Du 8 au 18 OCTOBREChâteau-Thierry et environs : Festival C’est Comme ça ! voir page 33.Rens. 03 23 82 87 22

11 OCTOBRELaon : Soirée du Faso, carte blanche à Irène Tassembédo, chorégraphe du Burkina Faso. A 20h30 à Cap’No.Rens. 03 23 22 86 86

Danse

aisne.com

Cirque -Arts de la rue

4 NOVEMBRELaon : Chansons aux enchères. A 20h30 à Cap’No.Rens. 03 23 22 86 86

Théâtre

20 SEPTEMBRELaon : Poilu - Purée de guerre, par la Cie Chicken Street. A 18h sur le parvis de la cathédrale.Rens. 03 23 22 86 86

20 et 21 SEPTEMBRELaon : Le Fabuleux cirque par la Cie La Folle Allure, avec corde lisse, mât chinois et autres curiosités… A 15h30 et 17h15, place Aubry. En Dérangement, par la Cie du Petit Monsieur. A 15h et 16h15 sur le parvis de la cathédrale.Rens. 03 23 22 86 86

21 SEPTEMBRELaon : Les Actualités, par la

7 et 8 NOVEMBREChâteau-Thierry : Paroles, paroles... Poèmes de Prévert interprétés par Jean-Luc Miralves. A 20h30 à l’espace culturel Claude Vary.Rens. 07 88 23 40 71

Colloque international 31 OCTOBRE et 1er NOVEMBRELaon - CraonneLes mises en guerre de l’État. 1914-1918 en perspective. Une cinquantaine de chercheurs du monde entier viendront discuter dans l’Aisne des mises en guerre dans les champs de l’armée, de l’éduca-tion, de la santé, de l’économie ainsi que de la redistribution des pouvoirs entre échelle nationale et échelle locale. Les conférences de ce colloque inter-national sont ouvertes au public et auront lieu à l’auditorium du Conservatoire, à Laon, le 31 octobre, de 9h à 17h, et à l’Hôtel de Ville de Craonne le 1er novembre, de 9h15 à 16h30.

Rens. www.aisne.com

4 NOVEMBREChauny : Ondine, création de Serge Keuten, à 20h30 au centre culturel.Rens. 03 23 52 23 52

4 OCTOBREChauny : Popeck, à 20h30 au centre culturel.Rens. 03 23 52 23 52

11 OCTOBREChauny : Le démon de midi,

pièce de Michèle Bernier avec Pauline Cartoon. A 20h30 au centre culturel.Rens. 03 23 52 23 52

Du 15 au 18 OCTOBREVervins : 13e festival du rire avec Faites l’amour avec un belge, Sébastien Cauet, Michel Leeb et l’incontournable concours jeunes talents. A 20h30 à la salle polyvalente.Rens. 03 23 98 00 30

15 OCTOBRESaint-Quentin : Rêve d’Ange Heureux. A 20h30 au théâtre Jean Vilar.Rens. 06 87 36 11 20

16 et 17 OCTOBREHirson : Zone Rouge de la Cie la Bigarrure. Salle de l’Eden à 10h et 14h le 16 et à 14h et 20h30 le 17.Rens. 03 23 58 33 09

17 OCTOBREAnizy-le-Château : Au Fond du bois dormant, adaptation de l’histoire du Petit Poucet, à partir de 5 ans. A 20h salle Marcel Pagnol.Rens. 03 23 80 18 13

24 OCTOBREUrcel : Prends-en de la graine par la Compagnie des plumés. A 20h au foyer.Rens. 03 23 80 18 13

25 OCTOBREOulches-la-Vallée-Foulon : Il pleuvra des étoiles, textes et chansons des conflits franco-allemands de 1870 à 1944. A la Caverne du Dragon à 17h.Rens. 03 23 25 14 18

26 OCTOBREOulches-la-Vallée-Foulon : Ecrivains dans la guerre, une lecture du conflit, lecture et accompagnement à la guitare par Pierre Mordacque. A la Caverne du Dragon à 17h.Rens. 03 23 25 14 18

5 NOVEMBREGauchy : Un Petit Soldat de plomb de la Cie art et couleur, à partir de 5 ans. A 19h à la MCL.Rens. 03 23 40 20 02

Cie de l’Échelle et les Ateliers Denino. A 15h30 et 17h au cloître de l’Abbaye St-Martin.Rens. 03 23 22 86 86

21 SEPTEMBRE Château-Thierry : Dans le jardin de La Fontaine. Fables sur le thème du jardin. A 15h au musée Jean de La Fontaine.Rens. 03 23 69 05 60

21 SEPTEMBREOulches-la-Vallée-Foulon : Café-philo Doit-on tout conserver ? A 15h à la Caverne du Dragon.Rens. 03 23 25 14 18

Conférence - livre - conte

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agenda

Patrimoine

Conférence - livre - conte

nie des Cheminots, exposition sur l’histoire des ateliers et animations pour toute la famille. De 10h à 16h.Rens. 03 23 57 79 55

27 et 28 SEPTEMBREClastres : Week-end «Hom-mage à nos soldats», expo et animations, marche dès 9h le dimanche matin. Au pôle communautaire.Rens. 06 86 12 84 60

28 SEPTEMBREOulches-la-Vallée-Foulon : Visite du Fort de la Malmaison. Départ de la Caverne du Dragon à 10h30 et 14h30.Rens. 03 23 25 14 18

4 OCTOBRE Chivres-Val : Visite couplée des

Dragon à 10h30 et 14h30.Rens. 03 23 25 14 18

31 OCTOBREChâteau-Thierry : Lancement des commémorations du Centenaire avec exposition, cho-régraphies, parcours mémoire, projection du film Maudite soit la guerre d’Alfred Machin. Dès 18h30 au Silo U1.Rens. 03 23 84 86 86

forts de la Malmaison et de Condé. Sur réservations.Rens. 03 23 54 40 00

Florilège des animations :

Bellicourt : A la découverte du site de Riqueval et du Musée du Touage, de 14h à 18h.Rens. 03 23 09 37 28

Blérancourt : Concert, visites des jardins du Nouveau Monde, pavillons Anne Morgan et de la bibliothèque. Au Musée franco-américain. Rens. 03 23 39 60 16

Belleau : Exposition 1914. Objets et documents sur la vie et les faits marquants dans le Sud de l’Aisne les quelques mois avant et après la décla-ration de guerre. De 9h à 18h à l’église.Rens. 03 23 69 02 88

Fresnoy-le-Grand : A la Maison du textile, visites avec démonstrations. Chasse au Trésor. 14h-18h le samedi et 10h-13h/14h-18h le dimanche. Rens. 03 23 09 02 74

Guise : Visites du château-fort avec ateliers céra-mique, fresque picturale de Richard Vanthournout et présentation des activités du Conservatoire d’espaces naturels de Picardie. De 10h à 12h et de 14h à 18h. Rens. 03 23 61 11 76

Laon : La cité médiévale accueillera de nombreux spectacles et concerts pour allier surprises et visites du patrimoine. Voir en rubriques Musique et Cirque - Arts de la rue.

Margival : visites guidées de la ferme de Mont-garny sur le thème « 14-18 ». De 10h à 18 h.Rens. 03 23 55 23 53

Oulches-la-Vallée-Foulon : Visites guidées de la Caverne du Dragon de 10h à 18h30.Rens. 03 23 25 14 18

Vermand : Animations familiales, exposition Pilote au flambeau et Grand-Priel Allemand et conférence sur l’aéronautique en 1911-1918. De 9h à 18h au Musée du Vermandois.Rens. 03 23 51 03 16

20 et 21 SEPTEMBREJournées européennes du patrimoinePour cette 31e édition les acteurs du patrimoine de l’Aisne proposent de nombreuses visites, animations et spectacles gratuits. Programme sur www.journeesdupatrimoine.culture.fr et www.aisne.com

Du 19 au 21 SEPTEMBREChâteau-Thierry : Festival du Patrimoine Vivant, campements médiévaux, tournois équestres et concerts (BachibouSouk, Tournée Générale, Le Groupe Sans Gain, Kervegan’s, Goula-mas’K, Barcella et Celkilt).

Fêtes

Jusqu’au 11 NOVEMBREBelleau : Visites guidées au départ du musée de Belleau. A 14h15.Rens. 03 23 82 03 63

14 SEPTEMBREBellicourt : Rallye touristique sur le thème du tourisme de mémoire. Départ de l’Office de tourisme de 9h à 11h.Rens. 03 23 09 37 28

27 SEPTEMBREOulches-la-Vallée-Foulon : Les Britanniques à Cerny, visite thé-matique RDV à 14h à la Caverne du Dragon.Rens. 03 23 25 14 18

27 SEPTEMBRETergnier : Portes ouvertes au Technicentre Picardie, le plus grand centre de maintenance de wagons et essieux fret de France. Inauguration à 10h avec l’Orchestre National d’Harmo-

24 SEPTEMBRESinceny : Connaître ses droits en fin de vie, échange avec JAL-MALV. A 14h30 à la bibliothèque.Rens. 06 87 36 11 20

26 SEPTEMBREVermand : Vidéo-conférence Le 87e Régiment d’Infanterie de Saint-Quentin. A 18h au Musée du Vermandois.Rens. 03 23 51 03 16

Du 10 au 12 OCTOBRESoissons : Rencontres autour du Livre : éditeurs, relieur, enlumineur, auteurs… De 10h à 18h30, chapelle Saint-Charles et jardin du lycée Claudel.Rens. 06 62 16 60 82

12 OCTOBRESaint-Quentin : Hommage aux morts du 87e RI. A 9h30 à l’ancienne école de plein air.Rens. 06 82 12 20 61

11 et 12 OCTOBREFolembray : A la découverte de la Verrerie : expo, film, causerie, ... balade nocturne le samedi soir. Site du vivier n°11.Rens. 03 23 52 37 40

26 OCTOBREOulches-la-Vallée-Foulon : Visite du Fort de la Malmai-son. Départ de la Caverne du

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Mar

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agenda

aisne.com aisne.com

Sport

Sorties nature

13 SEPTEMBRECraonne : Marche de la vérité, randonnées animées de 5 et 10 km. RDV à 10h devant la mairie.Rens. 06 03 56 18 37

13 SEPTEMBRELaon : 10h Mob. Voir p. 35. Rens. 03 23 23 27 79

13 et 14 SEPTEMBRELaon : La Tranchée des Rugby-men. Voir pp 10-11. Rens. 03 23 24 88 39

14 SEPTEMBRECoucy-lès-Eppes : Epreuves VTT de 15, 35, 55 et 70 km et marche. A partir de 9h.Rens. 03 23 22 16 48

20 SEPTEMBRESaint-Quentin : Championnat de France de tennis de table masculin. A 16h45 au palais des sports. Rens. 03 23 62 66 05

21 SEPTEMBREBerny-Rivière : Courses et randonnées pédestres, parcours santé et course de caddys. Dès 14 h. Rens. 06 49 89 24 48

du 13 au 27 SEPTEMBREVervins : Stage d’initiation à l’observation naturaliste. Durant 3 samedis de 9h30 à 17h.Rens. 03 23 98 02 71

20 SEPTEMBREBelleu : La pelouse de la Pierre Frite : chantier nature le matin, dès 8h30, et visite l’après-midi dès 14h30. RDV à la mairie.Rens. 06 07 41 54 71

24 SEPTEMBREFère-en-Tardenois : La beauté des Bruyères. Au parc à 14h30. Rens. 06 07 41 54 71

4 OCTOBRESaint-Quentin : Rallumons les étoiles, exposition sur la pollution lumineuse et ses conséquences au Musée des Papillons, à 16h30, conférence « Pourquoi préserver la nuit noire ? ». Observation du ciel depuis la place de l’Hôtel de ville dès 21h.Rens. 06 89 43 85 49

spectacles, ateliers. Le samedi de 14h à 17h30 et le dimanche de 10h à 17h30. Rens. 03 23 54 40 00

18 et 19 OCTOBREVillers-Cotterêts : Festival Alexandre Dumas, parrainé par Babette de Rozières. RDV des métiers de bouche pour ani-mations culinaires et dégusta-tions. De 10h à 19h au marché couvert.Réserv. 03 23 96 30 03

25 OCTOBRELes Autels : Potironnade avec marche et contes dès 14h30, soirée contes sur réservations.Rens. 03 23 97 66 99

21 SEPTEMBRECraonne : Fête du vélo avec hom-mage aux Poilus. De 9h à 17h.Rens. 06 15 97 44 75

5 OCTOBRECoyolles : Journée nationale de la spéléologie. De 9h30 à 17h à l’ancienne halte ferroviaire de Boursonne.Rens. 06 73 73 25 00

7 OCTOBRESaint-Quentin : Championnat de France féminin pro A de tennis de table. A 19h15 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

11 et 12 OCTOBREMarle : Festival de cerf-vo-lant de 10h à 17h derrière la déchèterie.Rens. 03 23 20 19 46

18 OCTOBRESaint-Quentin : Championnat de France de tennis de table masculin. A 16h45 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

28 OCTOBRESaint-Quentin : Championnat de France féminin pro A de tennis de table. A 19h15 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

Au parc Saint-Joseph.Rens. 03 23 83 51 14

21 SEPTEMBREAthies-sous-Laon : 14e foire à l’oignon de 10h à 18h.Rens. 03 23 24 79 14

21 SEPTEMBREChivres-Val : Journée du cheval, avec cascadeurs, dresseurs, démonstrations d’attelage et la Cie Cheval Spectacle. De 14h à 18h au Fort de Condé.Rens. 03 23 54 40 00

13 et 14 SEPTEMBREBarenton-Bugny : Circuit pédestre familial de 3/4 km ponctué de questions sur la faune, la flore et ateliers thématiques. 14h/17h le samedi et 9h30/13h - 14h/17h le dimanche, à NaturAgora.Rens. 03 23 79 09 35

4 et 5 OCTOBREGuise : Salon du champignon, de 8h à 18h à la salle des fêtes.Rens. 06 64 63 06 98

5 OCTOBREOisy : A la découverte des rapaces avec construction de nichoirs. A 9h30.Rens. 03 23 98 02 71

25 OCTOBRECoincy : Chantier nature à la Hottée du Diable. RDV à 9h.Rens. 03 22 89 84 29

27 et 28 SEPTEMBREMerlieux-et-Fouquerolles : Fête du Livre de Merlieux, voir page 33. Rens. 03 23 20 03 28

4 et 5 OCTOBREOisy : Fête aux Plantes et Troc Jardin. De 9h à 18h.Rens. 03 23 60 18 94

4 et 5 OCTOBRESoissons : Bourse Minéraux et Fossiles et expo Sciences de la Terre à l’Espace Claude Parisot. De 10h-17h.Rens. 03 23 72 67 24

Du 6 au 12 OCTOBREBohain-en-V. : Fête de la Science, «Matisse et la couleur des cristaux», initiations pour tous.Rens. 09 64 43 84 63

11 OCTOBREChauny : Fête de la Science. Ateliers et expositions : Du son à la musique - La cristallographie - Les développements médicaux de la 1ère Guerre. De 8h à 12h à l’espace scolaire des lycées.Rens. 03 23 40 20 50

11 et 12 OCTOBREChivres-Val : Week-end végétal à l’arboretum avec expositions,

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