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N ° 37 DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010 LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S www.montreuil.fr MA VILLE Une maison de retraite rénovée. PAGE 5 RAMENAS REPAS DE QUARTIER L’album-photo du 4 juin. PAGES 20 & 21 La concertation, comment ça marche ? Réunions publiques, expositions, ateliers et « arpentages » avec les habitant-e-s : les formes de la concertation et de la participation collective aux projets de développement de la ville sont à inventer ensemble. PAGE 4 PLU, Hauts de Montreuil, Quartier de la mairie… Les antennes relais en débat. PAGE 7 L’élan féministe au Forum de la marche mondiale. PAGE 17 © GILLES DELBOS © GILLES DELBOS © GILLES DELBOS Les ados en expo. PAGE 25 OUF ! CULTURE © GILLES DELBOS © PHILIPPE ROLLE

L’élan féministe PAGES 20 & 21 au Forum de la marche ......2 15 M e LES BELLES SCÈNES DE TA PAROLE Les 4, 5, 6 juin, la huitième édition du festival Ta Parole a réuni à la

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N ° 37 DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010

LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S

w w w. m o n t r e u i l . f r

MA VILLE

Une maison de retraiterénovée. PAGE 5

RAMENAS

REPAS DE QUARTIER■ L’album-photo du 4 juin. PAGES 20 & 21

La concertation,comment ça marche ?

Réunions publiques, expositions, ateliers et « arpentages » avec les habitant-e-s : les formes de la concertation et de laparticipation collective aux projets dedéveloppement de la ville sont à inventerensemble. PAGE 4

PLU, Hauts de Montreuil, Quartier de la mairie…

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www.montreu i l . f r2 15 jours à Montreuil

LES BELLES SCÈNES DE TA PAROLE

Les 4, 5, 6 juin, la huitième édition du festival Ta Parole a réuni à la Parole errante des

artistes émergeants, indépendants, engagés. Le concert du talentueux Loïc Lantoine, interprèteet auteur remarquable, qui a captivé le public avecsa présence scénique, fut l’un des moments fortsde ces trois jours consacrés à la chanson française.

POUR QUE L’ACCÈS À L’EAU DEVIENNE UN DROIT DE L’HOMME

■ Aujourd’hui dans le monde 34 000 personnes meurentchaque jour du manque d’eau potable, 1,5 milliard depersonnes n’y ont pas accès et 9 pays se partagent 60 %des réserves mondiales d’eau. Le 5 juin, Dominique Voynetsignait la charte des porteurs d’eau, lors de la Journéemondiale de l’environnement. Par cet acte, elle soutient lacampagne lancée par la fondation de Danielle Mitterrand,France Libertés pour que l’accès à l’eau devienne un droitfondamental et inaliénable.

Pour signer la charte et devenir porteur d’eau : http://www.france-libertes.org

■ Le chœur des Faitouch’s a galvanisé le public venu nombreux rue du Capitaine-Dreyfus le 29 mai à l’occasion du festival deschorales Montreuil-sous-Voix.

Bernard Lubat, l’agitateur gascon■Batteur, pianiste, accordéoniste, bruitiste, polémiste de nature,Bernard Lubat, fondateur de la compagnie Lubat et du festivald’Uzeste, a reçu quelques secrets de Kenny Clarke et a entreautre accompagné Claude Nougaro. Lauréat des Victoires de la musique jazz en 2009, il considère que « vivre dansl’improvisation, c’est ça : cultiver un état de danger qui donnedes ressources insoupçonnées ». Et pour lui : « c’est par où ?C’est par l’art ». La preuve sur la scène du théâtre Berthelot, le 30 mai, où le public du festival Montreuil’Jazz Pulsations,organisé par le collectif M'pulse, a partagé sa soirée avec « un sampleur de charme ».

Archie Shepp, le pionnier du free jazz■L sax éga com dra Arc fon la g am a d du der exp lége pro Mo

Bouleversant Richard Bohringer■ Spectatrice attentive pendant les deux heures du spectacle, RomaneBohringer a mêlé son « Bravo ! » à celui des spectateurs du théâtre Berthelotpendant l’ovation à l’intention de son comédien de père. Seul devant unpupitre, Richard Bohringer a alterné la lecture de son nouvel opus, Traîne pastrop sous la pluie, et des séquences savoureuses pendant lesquelles il acommenté l’actualité politique… Entre rires et émotion, de sa voix éraillée, il s’est exalté, a murmuré, s’est emporté. Du nord de la France où il a grandi,en passant par la banlieue parisienne, New York, l’Afrique… la vie de l’auteur,réalisateur, chanteur,acteur n’a pas été un longfleuve tranquille… Maisc’est serein, humble,amoureux de la vie etproche de ses « frères »humains qu’il a partagé sa poésie. Pour lui « écrirerelève de l’espérance ». Il reviendra avec cespectacle en Île-de-France,au théâtre de l’Européen à Paris du 9 septembre au 3 octobre.

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TOUS MONTREUIL / NO37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010

Pour des élus irréprochables

On espère toujours que chaquescandale sera le dernier, qu’ilservira de leçon à ceux qui,dépourvus d’éthique person-

nelle, craindraient au moins la colère descontribuables et le mépris des électeurs. Eton est toujours déçus. Ainsi de cet anonymesecrétaire d’État, qui n’accéda à la gloiremédiatique que pour avoir affrété un avionprivé, pour une somme extravagante, pourrevenir à temps pour un conseil des minis-tres où… il n’avait pourtant aucun dossierà présenter. Le même s’évertue aujourd’hui– en vain - à démontrer que le permis de

construire dont il a bénéficié dans le golfe de Saint-Tropez estparfaitement carré… D’autres encore s’agitent sans convaincre. Christian Blanc, enlisédans des histoires de facture de cigares – 12 000 euros quandmême – intéresse le fisc, qui doute de la valeur des biens immo-biliers qu’il a déclarés.Rama Yade et Roselyne Bachelot continuent de se crêper le chi-gnon pour des histoires de chambres d’hôtel. Pour dire vrai, onse doutait bien qu’elles ne dormaient pas à l’auberge de jeunesse,mais on reste stupéfait à l’idée qu’elles consacrent des dizainesde milliers d’euros à des allers-retours entre Paris et l’Afrique duSud. Mais qu’y font-elles exactement ? Ne se passe-t-il donc riendans leurs ministères ?Prise la main dans le pot de confiture, Christine Boutin présentecomme un acte de grande vertu le fait de renoncer à ses 9 500 eurosmensuels de rémunération complémentaire, pour un rapport surla mondialisation dont nous savons tous qu’il n’aura aucun impactsur la marche du monde, mais une grande influence sur la façondont elle parlera du président de la République. Ces comportements sont choquants. Ils ne trahissent pas seule-ment une légèreté inacceptable dans l’utilisation de l’argent public,à l’heure où tant d’efforts sont demandés aux citoyens et où cha-cun s’attend à devoir en faire encore davantage. Ils montrent unedéconnexion totale avec la réalité vécue par les millions de mallogés, de familles endettées, de chômeurs en fin de droits.Pour ma part, j’ai demandé lors de notre élection aux membresde mon équipe de ne jamais oublier que l’argent que nous géronsest celui des Montreuillois, et de faire preuve à chaque instantd’une sobriété exemplaire et d’une honnêteté scrupuleuse. Pas devoitures de fonction, pas de chauffeurs, pas de notes de frais, pasde passe-droits… Une règle simple, pour des élus irréprochables.

Dominique VoynetMaire de MontreuilSénatrice de Seine-Saint-Denis

�pp4 - 9

ma ville�uConcertation –Rénovation de larésidence desRamenas – Forum 21- Antennes relais –En vacances à la fac– Collecte Emmaüs –Pique-nique deRESF – La dame du vestiaire.

�pp10 - 11

quartiersde vie�uFestival des Murs-à-pêches – Les fêtesdans les quartiers –Les vide-greniers –Travaux de voirie -Conseils de quartier– Permanences desélus.

�pp12 - 13

vous dites�uTribunes desgroupes, tribunesdes listes.

�pp15

la belle idée �uChambres d’hôtesà Montreuil.

�pp17

ça nousconcerne �uMarche mondialedes femmes.

�pp18 - 19

chrono �uUn jour au muséedu Quai-Branly.

�pp20 - 21

ouf ! �uRepas de quartier.

�ppp22 - 30

ouf !usportMeetinginternationald’athlétisme –Handball - Judo.ucultureAdos en expo – Les compagniesmontreuilloises enAvignon - Dallas. uquoi faire ?L’agenda du mois -Les activités pourles retraités.

�pp31

100 % utile�uContre le saturnisme.

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Bernard Lubat, l’agitateur gascon■Batteur, pianiste, accordéoniste, bruitiste, polémiste de nature,Bernard Lubat, fondateur de la compagnie Lubat et du festivald’Uzeste, a reçu quelques secrets de Kenny Clarke et a entreautre accompagné Claude Nougaro. Lauréat des Victoires de la musique jazz en 2009, il considère que « vivre dansl’improvisation, c’est ça : cultiver un état de danger qui donnedes ressources insoupçonnées ». Et pour lui : « c’est par où ?C’est par l’art ». La preuve sur la scène du théâtre Berthelot, le 30 mai, où le public du festival Montreuil’Jazz Pulsations,organisé par le collectif M'pulse, a partagé sa soirée avec « un sampleur de charme ».

Archie Shepp, le pionnier du free jazz■L’un des plus grandssaxophonistes de jazz,également reconnu commecompositeur, chanteur,dramaturge, enseignant,Archie Shepp est l’un desfondateurs du free jazz, dansla grande tradition afro-américaine. Ce « patriarche » a démontré aux spectateursdu conservatoire, le 29 maidernier, la puissance de sonexpressivité qui a construit salégende. Un artiste prestigieuxprogrammé par le festivalMontreuil’Jazz pulsations.

DALLAS, LE DESCENDANT MANOUCHE

■Le jeune guitariste Dallas,descendant d’une lignéemanouche, a clôturé lefestival Montreuil’JazzPulsations, le 31 mai auMéliès, après la projection dudocumentaire de Jean-MichelPapazian (voir article p. 27)sur l’environnement musicalexceptionnel de ce musicienatypique. Ses solos en rafaleont été accompagnés par leguitariste Tchocolo.

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■ Il y avait foule jeudi soir 3 juin à la salle des fêtes de l’hôtel de ville pour écouter chanter130 élèves de cycle 3 des écoles élémentaires de Montreuil participant au spectacle Pierre dela Lune.

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Connaissez-vous leprojet Boissière-Acacia ?Le nez en l’air mais les pieds bien sur terre, une trentained’habitant-e-s du Haut Montreuil ont participé, le 12 juin, àl’arpentage sur les friches du futur écoquartier. Une nouvelleétape de la concertation, avec l’association Les Arpenteurs.

«Si tu ne vas pas à Lagar dère,Lagardère vien -dra à toi… »Fai sant sienne

cette célèbre réplique de cinéma,une équipe des services d’urba-nisme de la Ville et des interve-nant-e-s de l’association LesArpenteurs, sont allés, le 12 juin,à la rencontre des habitant-e-s du Haut-Montreuil. BoulevardBoissière, devant l’école Nanteuil,aux arrêts de bus, à l’entrée des commerces ou à la poste, ils avaient commencé par recueil-lir la parole des gens sur leur quartier. Et, invariablement, cette même question posée :« Connaissez-vous le projetBoissière-Acacia ? » Les quelquedeux cents réponses récoltées ontnourri le contenu de la journée

spéciale d’information consacréeau projet de transformation desfriches en un écoquartier. En -tamée par une déambulation,l’initiative s’est poursuivie àNanteuil autour d’un atelierd’échanges. Avant une restitutionpublique en fin de journée, unetrentaine de personnes ontarpenté le site Boissière-Acaciaqui constitue la première étapedu projet Les Hauts de Montreuil.

La balade des gens curieux

Les uns connaissaient déjà la dou-zaine d’hectares, dont les troisquarts sont en friche avec des che-minements rendus à la jungle.D’autres ont découvert « cetteBelle au bois dormant » commel’a joliment nommée un partici-pant. Leurs pas les ont conduitsau pied des réservoirs du SEDIF,puis devant la déchetterie Sita

avant de les faire bifurquer sur leboulevard Boissière. Sans ballon,la troupe foula aussi le terrain dustade Wigishoff. Elle s’est offertune halte en haut d’un promon-toire improvisé, l’escalier surmon-tant l’entrée « historique » de lazone des réservoirs. La troupe acirculé à l’intérieur des friches etsur les emplacement des futuresvoies du quartier. D’un bout àl’autre, la balade à vocation péda-gogique fut rythmée par desréflexions et des questions sur leséchéances et le coût du projet,l’habitat, les transports, les équi-pements, le stationnement, etc.De retour à l’école, chacun adonné ses impressions et livré sescommentaires, à commencer parl’inquiétude que le projet ne soitdéjà ficelé. Présente avec BrunoSaunier, Adjoint à la Maire chargéde l’urbanisme, Florence Fréry,Adjointe à la Maire chargée dudéveloppement économique, arappelé que d’autres rencontresassociant les habitant-e-s serontorganisées durant toute la concer-tation. • Fréréric Lombard

Vous travaillez sur la participation citoyenne dansles projets urbains depuis1980. Y a-t-il une évolutiondes formes proposées ? Comment dépasser la simpleréunion publique et sesécueils ?Le problème avec la réunionpublique institutionnelle oudéclarative, c’est l’effet salle declasse qui peut produire soit lesilence pour écouter le maître quisait, soit l’effet jet de boulettes etchahut. Les formes de réunionsont déterminantes. Noussommes très attachés au terrain,à la balade urbaine ou à la ren-contre des gens dans l’espacepublic pour que s’expriment ceuxqui ne viennent pas d’habitude.Par exemple, le 12 juin, on a com-mencé dans la rue boulevardBoissière en accrochant aux

Question directe

Réinventer des formes de rencontre pour travailler ensembleLa Ville vient de recruter l’équipe Les Arpenteurs pour mener la concertation sur leprojet les Hauts de Montreuil. Entretien avec Pierre Mahey, président de l’association.

arbres des images géantes surtoile de l’écoquartier pour enga-ger la conversation avec les gens.

C’est une évolution généralede la participation ?Oui, ce n’est pas un hasard si les12es Rencontres de la démocratielocale s’appellent cette année« Hors les murs ». Après les dixannées d’expériences passées, ily a une recherche pour réinventerdes formes de rencontre qui per-mettent de vraiment « travailler »ensemble. On propose par exem-ple des « ateliers » avec desassemblée plus petites, des plans,des maquettes, où les élus commeles habitants et des publics variéspeuvent poser des questions.Mettre les gens à travailler ensem-ble, marcher, visiter des chosesensemble, travailler concrètementsur l’entrée d’un quartier, choisirensemble une place, un arbre, celapermet de créer une confianceréciproque.

Y a-t-il une méthode spécifique de concertationpour les projets urbains ?Non, sauf d’être convaincu que leprojet est déjà existant dans la viedu quartier. C’est fini le temps de la table rase où l’on allaitconstruire une ville derrière unbulldozer. On fait la ville sur laville en conciliant un existant etun avenir, le terrain, ses spécifi -cités, ses forces.

Comment peut s’organiser la concertation sur la durée ?Ça passe par la mise en placed’une forme de gouvernance per-manente avec un lieu pérenne oùpuisse s’afficher l’image globalede l’écoquartier et s’élaborer unprojet social du quartier. Un lieude participation qui puisse vivreen continu indépendamment destemps creux du calendrier de laconcertation légale, car celui-cicrée des temps morts, où l’on esten attente de réponses et où s’es-

souffle la participation. Il faut unlieu où puissent être organisés desdébats à l’initiative de la munici-palité mais aussi du tissu associa-tif. Et on va associer dès mainte-nant les commerces, les lieux etles associations existants à uneélaboration commune du projetde quartier.

On parle de quoi exactement : concertation, coélaboration, participation ?Il faut tous les mots. Il faudra dela concertation, de la participa-tion, de la coélaboration, et ausside l’information et de la commu-nication et il faut sortir du réflexede les opposer les uns aux autresmais plutôt les mettre en conni-vence. On a besoin de toutes cesétapes. Les Esquimaux, ils ontcinquante mots pour parler de laneige, et nous, en matière de par-ticipation, on a en a cinq ou six,on a toute une culture à faire. •Propos recueillis par Caroline Thiery

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Prochain rendez-vousde concertation :

Réunions à l’école élémentaireNanteuil, 13, rue de Nanteuil.h lundi 28 juin à 19 h 30 : approfon-dissement du projet.hmercredi 15 septembre à 19 h 30 :bilan de la concertation.Permanences avec les élus de quar-tier tous les mercredis jusqu’au30 juin de 17 h 30 à 20 h 30 à l’an-tenne municipal du secteur Jules-Verne, place Jules-Verne.Et toujours l’exposition « Boissière-Acacia : comment transformer desfriches en quartier durable ? »h Au PIC (pôle d’information et decitoyenneté) de l’hôtel de ville leslundis, mercredis, jeudis et vendre-dis, de 8 h 30 à 17 heures, les mar-dis de 14 à 19 heures, les samedisde 8 h 30 à 12 heures.h À l’antenne de secteur Branly-Boissière, 65, rue Édouard-Branly,place Jules-Verne, du lundi au ven-dredi de 9 à 12 heures et de 13 h 30à 17 heures.Donnez votre avis sur les lieux d’ex-position, par courrier ou par cour-riel sur [email protected].

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TOUS MONTREUIL / N° 37 / DU 28 JUIN AU 5 JUILLET 2010 5

On y pense

ma ville

VÉLI-VÉLOÀ LOUER La Ville propose unsystème de location longue duréede vélos simples ou à assistanceélectrique. Le tarif de l’abonnementest calculé en fonction du quotientfamilial : de 30 à 108 euros pour unvélo simple à l’année, et de 120 à445 euros pour un vélo électrique.

h RENSEIGNEMENTS ET ABONNEMENT au 01 49 88 42 45. Véli-Vélo est réservé aux plus de 18 ans.

CHŒURS DE LOUVESCONCERT « Les P’tits Loups »propose dimanche 27 juin à 14 h 30,dans la salle des fêtes de la mairie,un concert « Chœurs de Louves 2 »(jazz, variétés) en soutien àl’association, afin de permettre la réalisation de « journées pas comme les autres » pour les familles de malades. Avec les artistes : Carine Erseng, Keniia,Audrey Valorze, Vanessa Elle,Brigitte Beling et le parrain LudovicPimenta. Tarif 10 euros.

h RENSEIGNEMENTS au 06 03 09 10 62.

MARCHÉ ÉQUITABLEET SOLIDAIRESPÉCIAL AFRIQUE La Maisonouverte, 17, rue Hoche, propose son marché équitable et solidaire,« spécial Afrique », samedi 26 juinde 10 à 18 heures. Vente de produitséquitables et solidaires,alimentaires et artisanaux. Standsd’information avec Petites mainsd’Afrique, Mbote African Cuisine,Casa del Pérou, Montreui-Palestine.Strand projet montreuilloiséquitable et solidaire.Restauration à partir de 12 h 30,défilé de mode à 15 heures.

h RENSEIGNEMENTS au 01 42 87 29 02.

MOBILISÉS CONTREL’HOMOPHOBIEFOOTBALL Après la signature de la charte contre l'homophobiepar la Maire de Montreuil etJacques Salvator, son homologued'Aubervilliers, c'est au tour del’édile de Clichy, Gilles Catoire, de s'engager aux côtés des deuxvilles. Clichy est ainsi devenuedepuis le 12 juin la troisièmecommune à s'associer à la luttecontre l'homophobie. L’occasionpour le Paris Foot Gay d’organiserun match pour la tolérance,première étape de la mise en œuvrede projets dans les quartiers.

h SAVOIR PLUS Paris Foot Gay, Maison des associations, BP 44 – 5, rue Perrée – 75003 Paris, Tél. : 06 68 42 30 30,www.parisfootgay.com.

de près de 30 mètres carrés. Lespensionnaires de la résidencepourront aller et venir à leurguise, tandis que les habitant-e-sdes studios garderont leur indé-pendance. Objectif : ne pas cou-per le lien social pour luttercontre l’isolement des personnesâgées.En plus de la traditionnelle miseà disposition des documents (aucentre administratif cette fois), laVille met en ligne l’ensemble duprojet sur le site Internet mon-

La frontière entremaison de retrai teet résidence peutparaître étroite.Elle a pourtant

son importance dans la nouvellebâtisse qui a été inauguréesamedi 12 juin dans le quartierdes Ramenas. Le nouvel établis-sement dispose désormais de 35chambres (contre 32 auparavant)et de 21 studios d’une superficie

treuil.fr et propose une exposi-tion sur le PLU, à l’hôtel de villeet au centre administratif Opale.Une incitation pour faire de cetteenquête un temps fort de consul-tation des habitants avant l’ap-probation du PLU ainsi modifiéà l’automne prochain et sonapplication à Montreuil à partirde janvier 2011.Pour ce faire, la structure mêmede la résidence a été repensée.« La salle de convivialité est pluslumineuse et plus spacieuse ouvertesur un jardin réaménagé, qui donnesur la résidence voisine, cela per-met de favoriser le dialogue avec le

Vivre ensemble

voisinage », précise StéphanieRouveure, de l’Office public del’habitat de Montreuil (OPHM).

Un lien entre les générations

Pour renforcer le lien social, leprojet prévoit aussi de dévelop-per les initiatives intergénéra-tionnelles. Ainsi, les jeunes duquartier pourront-ils apprendreaux plus anciens à utiliserInternet, et des initiatives pourentretenir le jardin pourraientêtre mises en place. « L’idée, c’estque l’échange intergénérationnelpuisse bénéficier à tout le monde.Si un-e jeune a besoin d’une aidepour ses devoirs ou d’un conseilpour faire une tarte aux pommes,il peut profiter du savoir desancien-ne-s », ajoute PierreGuery, membre du Centre com-munal d’action sociale (CCAS).

Panneaux solaires

Le projet fait aussi la part belle à l’écologie. Des panneaux photovoltaïques assureront uneproduction d’énergie autonome,des fenêtres à double vitrage per-mettront aussi de conserver lachaleur. La nouvelle structure, quia coûté 1 100 000 euros, accueil-lera 76 personnes, à partir de 60 ans.• Marc Mechenoua

Plus qu’une maison de retraite,une résidence durablePour sa première rénovation depuis 1977, la maison de retraite des Ramenas se tourne désormais vers le développement durable. Lien social et écologie sont au cœur de ce nouveau projet.

30 millions d’euros pour les projets urbains■ L'Établissement public foncier d'Île-de-Francemobilisera à Montreuil 30 millions d’euros pourpermettre la réalisation de 1 100 à 1 300 logements,dont un tiers de logements sociaux et 35 000 m2

de locaux d’activité. Cet opérateur foncier publicassure le portage financier des projetsd’aménagement en acquérant, à la demande descollectivités, les terrains nécessaires à leurréalisation. La convention d'intervention foncière a été signée vendredi 28 mai à l’hôtel de ville deMontreuil par Dominique Voynet et Gilles Bouvelot,directeur général de l'Établissement public foncierd'Île-de-France. Créé en 2006 avec la vocation de lutter contre la spéculation foncière, l’EPF-IDFtravaille à l’accroissement de l’offre de logements,en particuliers de logements locatifs sociaux, et ausoutien du développement économique. Avec cetteenveloppe, il soutient Montreuil dans la réalisationde plus du tiers de ses objectifs de construction de logements, à savoir 3 500 d’ici 2012.

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Dominique Voynet en pleine discussion avec les résidentes.

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Calendrier Agenda 21

h Atelier 21 « Vivre Ensemble » le 23 juin de 18 h 30 à 21 heures au café La Pêche.Contact : 01 48 70 69 [email protected] Le deuxième Forum 21 pour la définition des orientations stratégiques se tiendra en octobre 2010.

L'Agenda 21 cherche encore ses marquesÀ l’heure où les habitant-e-s réclament plus de démocratie participative, on ne comptait qu’une trentaine de participant-e-s au Forum 21 organisé par la Ville le 29 mai dernier, à l’école Diderot, pour mettre en œuvre l’Agenda 21 local et créer un Montreuil durable et solidaire.

Le préau de l’écoleDiderot prend desairs de salle declasse en ce sa -medi après-midi.

Les élèves cèdent leur place auxcitoyens, aux élus de la Villevenus participer au premierForum 21, après une successiond’ateliers. Pour orchestrer cettejournée d’étude, Marie-CatherineBernard de Res publica, experteen processus de concertation. Leprincipe est simple : des tablesrondes, un sujet, des citoyens etle tour est joué ! « C’est la seuleforme de débat où tout le mondepeut s’exprimer, explique laconsultante. Les gens ne s’ennuientpas, comme dans une conférence ;c’est aussi un moment où les habi-tants s’assoient à la même table queles élus. »

« Recréonsdes places publiques ! »Se déplacer, se loger, vivre dansles espaces communs, voilà

quelques thèmes sur lesquelsont planché les participants. « Il faut rendre la rue de Paris plus agréable ! » s’exclame ÉricFollourou, montreuillois depuis2001. « Les gens ne se rencontrentplus, recréons des places pu bli -ques », propose Catherine Doreau,à la gouaille montreuilloise.« Pourquoi ne pas instaurer des horaires de circu lation ? »avance encore Yann Monel, mili-tant associatif.

Forum 21

Comment mobiliser les gens ?Les idées ne manquaient à ceForum 21, les citoyens, si… Alorspourquoi les habitants n’ont-ilspas répondu présents ? Sujet abs-cons ? Date mal choisie ? Crainteque la concertation ne soit pasprise en compte ? Tout cela nousramène à la même question :comment mobiliser les gens ? CarMontreuil n’est pas la seule villequi peine à faire participer leshabitant-e-s, et l’Agenda 21 n’estpas le seul sujet « en rade » sur

La concertation réunit Claire Compain, Adjointe au développement durable, à l’eau et à la propreté, et des Montreuillois-e-s.

Yahya Adji37 ans, artiste plasticien

« J’ai trouvé très intéressant de pouvoir traiter de questionsliées aux orientations politiques dela Ville avec des habitants lambda.Les tables rondes créent un lieud’échange d’expériences autour de points de vue individuels maisdesquels émanent des réflexionscollectives. Des propositionsparfois farfelues, d’autrespragmatiques en découlent commecelui de l’habitat participatif. »

Marianne Zuzula45 ans, éditrice

« En tant que citoyenne, ça aété la première fois que lapossibilité m’a été donné derentrer dans une démarche deconcertation concrète. Cela m’afait plaisir d’entrer dans l’aspectpratique des choses et m’arassurée. Il y a un réelengagement de la Ville, avec uncalendrier. Je n’étais pasconvaincue que la démarche del’Agenda 21 puisse avoir un réelimpact jusqu’au jour du Forum. »

Philippe Vrain71 ans, ancien chercheur au CNRS

« J’ai trouvé l’organisation bienfaite et l’information assez biendiffusée dans la ville ; toutefois, la participation a été faible et le public plutôt homogène. Cela pose donc une question :quelles méthodes utiliser pour que les gens se sententimpliqués par ce qu’on appelle les “concertations” ? Il y avait trèspeu de jeunes et les vieux commemoi n’apportent pas beaucoupd’idées nouvelles ! »

François Souty25 ans, doctorant

« J’étais curieux de fairel’expérience de la “démocratieparticipative”, et je dois dire quecette idée de “remue-méninges”est louable. Il reste à voir decombien l’avis des citoyens pèserasur la décision finale. Les gens ontbesoin de preuves concrètes quel’expression de leurs idées a servià quelque chose, et peut-êtrequ’alors cela leur redonneral’envie de faire de la politique. »

le chapitre de la citoyenneté, dansune période de crise à la fois poli-tique, économique et sociale, oùla notion même de collectif estparticulièrement mise à mal.L’urgence climatique et socialedemeure pourtant, et pourraitêtre l’occasion de mettre en placeune vraie démarche de « co-construction ». Le deuxièmeForum 21 aura lieu courant octobre. Espérons que, d’ici là, leprocessus de concertation auraconvaincu les Montreuillois-e-sd’y prendre part. • Sabrina

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h SAVOIR PLUS Le climat change… et la société ?, parFlorence Rudolf, Éditions La Ville brûle.

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« LES GENS ONTBESOIN D’UNEPENSÉE POSITIVE DU MONDED’APRÈS »À quoi servent ces forums ?À décrypter les attentes de la société. À encourager la participation des citoyens. À développer un processusdémocratique de « co-construction ». Des forums et ateliers découle l’élaborationconcertée d’un livre blanc. Cerecueil d’idées permet aux servicesde la Ville de connaître les attentesréelles des différents acteurs duterritoire. C’est là le point fort decette démarche : la démocratie de« co-construction » vient renforcerla démocratie représentative.

Pourquoi une si faiblemobilisation ?Des psychologues ont étudié le sujet et conclu que la prise de conscience des grands enjeux,quand il s’agit de mauvaisesnouvelles, ne mène jamais à l’action. La sensibilisationconduirait à l’angoisse, non à l’initiative d’entreprendre. Il y a donc un travail à faire pourpasser d’un état à l’autre. Avecune pensée positive du monded’après, les gens pourraientévoluer du rôle de victime à celuid’acteur. Ils ont besoin de voir la lumière au bout du tunnel.

Comment attirer plus de monde à ces forums ?Il faut aller chercher les gens, leurprouver qu’on a un vrai travail àfaire avec eux. Réunir à la mêmetable des chefs d’entreprise, desélus et des citoyens car le plaisirpasse par la prise de consciencede la diversité de la société civile.Aux côtés de grands acteurs duterritoire, les gens se sententmoins seuls et peuvent dépasserla crainte que rien de concret nesorte de la concertation. Les êtresn’avancent individuellement ques’ils ont la certitude d’avancercollectivement.•

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Pierre RadanneExpert en développement durable et ancien président de l’Ademe,Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

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à mon avis Comment avez-vous trouvé le forum ?

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Le rendez-vousdes associations

ma ville

BRADERIEAMNESTY Le groupe 202 Amnesty International (Montreuil,Les Lilas, Pantin, Romainville), lance la 3e édition de sa braderie de livres, samedi 3 et dimanche4 juillet, de 10 à 17 heures, au centre Jean-Lurçat, 5, place du Marché. Livres pourpetits et grands, tous à 1 euro. Les dons de livres sont lesbienvenus vendredi 2 juillet après-midi au centre Jean-Lurçat.

h RENSEIGNEMENTS au 01 42 87 61 10 ou 01 48 58 43 38.

SEL-ESTRÉUNION L’association de Services d’échange local (Sel-Est)se réunit le dernier vendredi dumois dans la salle Résistance, 50, avenue de la Résistance. La prochaine réunion aura lieuvendredi 25 juin à 20 heures.

h RENSEIGNEMENTS au 06 80 87 69 02.

PREMIERS SECOURSFORMATION L’Union départe -mentale des premiers secours du 93 organise des formations aux gestes de secours. Quelqu’uns’étouffe. Une personne saigne. Un arrêt cardiaque… que faire ?Apprenez les premiers secoursciviques de niveau I (PSC 1). Les formations ont lieu à Montreuil,sur 1 journée et demie, les 10 et 11 juillet, de 9 h à 17 h 30 et de 9 h à 12 h 30.

h RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS à l’UDPS 93, 01 43 63 84 52 ou par mail : [email protected]

ACCUEIL DEBÉNÉVOLESPERMANENCE France BénévolatMontreuil accueille les bénévoles et associations en recherche decompétences. La permanence a lieu à la Maison des associations,les 1er et 3e mercredis du mois, de 17 h à 19 heures. Pendant les mois de juillet et août, la permanence ne sera passystématiquement assurée. Prendrerendez-vous en cas de besoin parmail : [email protected]

PUBLICATIONASSISTÉE PARORDINATEURFORMATION Le GRETA organise des stages de publication assistéepar ordinateur (PAO). In-Design CS4 : 3 jours du 30 juin au 2 juillet. Illustrator CS4 :3 jours du 5 au 7 juillet. PhotoshopCS4 : 4 jours du 8 au 13 juillet.

h RENSEIGNEMENTS au 01 49 37 92 55/37 (GRETA) ou au 01 48 58 64 (Monsieur Felin).

Antennes relais,le bras de ferL’instance locale de concertation sur lesantennes relais se tiendra à l’hôtel de ville,vendredi 25 juin à 17 heures. Opérateurs,élus, associations et habitants serontautour de la table lors d’une assembléeouverte à tous.

transfert. Elles seront démontéescet été et ont été remplacées pard’autres, sur un bâtiment haut del’OPHM rue Paul-Signac.

Négociation

Un autre dossier en coursconcerne les antennes surplom-bant l’immeuble Tanagra à l’an-gle de la rue de la Beaune et de larue Parmentier. Elles devaientaussi être déplacées sur unimmeuble plus haut, rue Jules-Ferry. Pour l’heure, le projet estgelé : le transfert est estimé à100 000 euros à la charge deBouygues qui réclame la gratuitédu bail à venir. La négociation n’apas encore abouti. À chaque fois,le choix d’un nouveau siterequiert des recherches labo-rieuses. « Les habitants nousdisent : “Des antennes, oui ! Maispas au-dessus de chez nous” »,résume Vincent Woda, au servicemunicipal en charge du dossier.

0,6 volt par mètre

La Ville a aussi adopté pour réfé-rence le seuil d’exposition maxi-mal de 0,6 volt par mètre,recommandé par les associa-tions militantes, mais cettevaleur n’est pas reconnue par lesopérateurs, qui s’appuient sur lalégislation actuelle, autorisant28 volts par mètre en moyenne.Ceux-ci n’ont pas l’obligationd’agir sur les installations,même lorsque les mesures réalisées dépassent le seuil de0,6 volt par mètre. Pendant cetemps, l’opérateur Free, qui s’estvu attribuer cette année la qua-trième licence de téléphoniemobile, commence à créer sonréseau et pourrait installer enFrance 2 000 antennes supplé-mentaires d’ici à 2012. L’entre -prise vient de contacter l’OPHMpour s’implanter sur ses toits.•

Ce sera la secon -de réunion decet instance lo -cale. Ren con treavec les habi-

tant-e-s, échanges de courrier,négociation avec les opérateurs…la Ville assure le suivi des situa-tions en demandant des mesuresen fonction des signalements desriverains et a mis en place undispositif d’information avec lescomptes rendus des instances deconcertation et la carte desantennes actuelles en ligne surle site www.montreuil.fr.

Moratoire

Montreuil a décrété début 2009un moratoire sur la création de nouveau site d’antennes etdemandé aux opérateurs de nepas exploiter d'antennes relaisdans un périmètre de cent mètresautour des établissements sen -sibles (écoles, crèches, maisonsde retraite…). Un nouveau projeta été refusé à Orange. Il étaitprévu boulevard Wilson, sur unbâtiment OPHM, à cent mètresde l’école Berthelot. Deux autresprojets n’ont pas vu le jour. Quantaux antennes placées au-dessusde l’école D’Estienne-d’Orves,elles ont été désactivées au débutde l’année suite à la mobilisationdes parents d’élèves et à la colla-boration de SFR qui a financé leur

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« Agir le plus possible au niveau intercommunal »

« Actuellement la municipalité aune fonction d’alerte pour relayerles inquiétudes des riverainsauprès des opérateurs. Noussouhaitons traiter cette questionde façon intercommunale et voirs’il est possible d’adopter uneposition commune avec les autresvilles d’Est Ensemble pour avoirplus de poids auprès desopérateurs. Ce sujet sera évoquélors de la réunion des élus à lasanté fin juin. Nous proposeronsde garder comme valeur référencele seuil d’exposition maximal de0,6 volt par mètre recommandépar le rapport international Bio-initiative. Et de conserver leprincipe d’interdire toute nouvelleimplantation d’antenne à moins de 100 mètres des établissementssensibles (écoles, crèches, maisonsde retraite). À Montreuil, cesorientations vont être intégrées,au nom du principe de précaution,dans le plan local de santépublique (PLSP) au titre de laprotection de la population contreles risques technologiques. Nous allons aussi demander que les associations militantessoient représentées au niveau de toute nouvelle instance, qu’elle soit intercommunale oudépartementale. » •

Stéphane Bernardconseiller municipal délégué à la prévention et à la santé.

à monavis

« On peut avoir une couvertureréseau sans avoir autantd’antennes »

« Avec les opérateurs, c’est unvéritable dialogue de sourd. Mêmesi la candidature de Montreuil n’apas été retenue pour expérimenterle 0,6 volt par mètre, il fautcontinuer. L’association demande à la municipalité de ne pasrenouveler les baux en cours pourles antennes sur les bâtimentspublics, en particulier ceux del’OPHM. On veut que soit votée enconseil municipal l’interdictiond’implanter des antennes à moinsde 300 mètres des écoles,collèges, etc. Et que ces deuxpoints soient inscrits dans le planlocal d’urbanisme en préparation.On peut avoir une couvertureréseau sans avoir autantd’antennes. Actuellement chaqueopérateur veut pouvoir couvrir leterritoire à lui seul : entre SFR,Bouygues et Orange, on a jusqu’àdouze antennes sur une mêmetoiture ! Et avec l’ouverture dumarché à de nouveaux opérateurs,ce sera de pire en pire. •

Hélène Noëlmembre de l’association Ondes à Montreuil.

à monavis

Infos sur le site montreuil.fr rubrique santé/solidarité

www.montreuil.fr

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En vacances à la fac de mathsDu 21 juin au 2 juillet, vingt-cinqlycéennes et lycéens... dont quatre de Montreuil, inscrit-e-s en 1re S à larentrée scolaire 2010/2011, participerontà la première université d’été dédiée auxsciences sur le campus de Bobigny.

mais aussi participer à des acti-vités culturelles et sportives. Lesscientifiques en herbe bénéficie-ront par ailleurs d’un accompa-gnement scolaire durant toute ladurée de leur formation secon-daire et universitaire.

Pi, fusée et rayon laserAu programme : étude du nom-bre Pi, résolution de défis mathé-matiques proposés par les ensei-gnants de Paris 13, fabrication defusée à eau et sextant, atelierd’économie solidaire, sensibili-sation à l’écologie, conférencesanimées par des scientifiques derenom, découverte de métiersscientifiques, sortie à l’aquariumtropical de la Porte-Dorée, accueilà l’École polytechnique à l’occa-

En partenariat avecl’université Paris13 et l’associationAnimath, Scienceouverte a initié un

stage à destination des jeunesscientifiques du 93. Accueillis gra-tuitement sur le campus deBobigny (seul le coût de l’adhé-sion à l’association d’un montantde 10 euros pour des questionsd’assurance et d’engagement per-sonnel est requis), les étudiantsestivaux cultiveront corps et espritdurant deux semaines.La promo 2010 pourra ainsiassister à des cours prodiguéspar de prestigieux spécialistes,

sion du 50e anniversaire du rayonlaser en présence de l’inventeuret tournoi sportif.Tous les cours sont assurésbénévolement par des profes-seurs de Paris 13, des étudiantsen thèse et des enseignants de lasection STAPS. Si seuls les vingt-cinq élèves retenus participerontaux séances de travaux dirigés,les quarante postulants ayant

Nouel15 ans

«  C’est le prof de maths qui nous a parlé de ce stage.J’appréhendais la 1re S, c’est pourpréparer ma rentrée en sectionscientifique que je me suis inscriteà cette formation. Ça va mepermettre de revoir des notionscomme les vecteurs et les radians.Le suivi sous forme de tutoratjusqu’aux études supérieures aaussi motivé ma décision.  »

Lino15 ans

«  Je me suis inscrit àl’université d’été parce que je mepose depuis toujours plein dequestions sur le pourquoi ducomment des choses. Grâce à cestage, je vais pouvoir obtenir pasmal de réponses. De plus, jesouhaite suivre une formationscientifique mais je ne sais pasencore exactement quelleorientation prendre. J’ai pensé à une école d’architecture mais je ne suis pas fixé. Ce stage va mepermettre de découvrir d’autresdomaines d’activité.  » •

Pourquoi ces jeunes de Montreuil ont voulu aller à la fac cet été

Science ouverte à Paris 13

Vendredi 15 heures,Croix-de-Chavaux : lesdonateurs, chargés de

balluchons, progressent tantbien que mal à travers les alléesdu marché en suivant le fléchagemis en place par les bénévolesEmmaüs jusqu’au stand éphé-mère. Là, un flot régulier de sacs prend place à l’arrière de lafourgonnette. Soudain, Louis,salarié en insertion, est réquisi-tionné par un homme qui démé-nage l’appartement d’un parentdéfunt pour l’accompagner récu-pérer habits et textiles. D’autrespersonnes notent les lieux decollecte du lendemain afin devenir déposer leurs dons ulté-rieurement. Au total, après deux

après-midi de présence sur trois lieux distincts, environ 200donateurs ont participé à la col-lecte : une tonne et demie devêtements et linge de maison,soit 20 mètres cubes.

Second lifeMaria, Audrey, Magali, troisjeunes volontaires inscrites à deschantiers solidaires d’été, aidéesdes salariés, ont ensuite procédéau tri des pièces. Les dons en bonétat, après avoir été lavés etrepassés, sont destinés à êtrerevendus lors du Salon nationalorganisé le 20 juin à la Porte deVersailles au profit des actionsEmmaüs menées en Asie.Concernant les articles usagés,

Solidarité

L’étoffe des hérosLes vendredi 11 et samedi 12 juin, Emmaüs France etEmmaüs Alternative ont coorganisé une collecte d’étoffessur les marchés Croix-de-Chavaux, République et Carnot envue de la 11e édition du Salon national Emmaüs du 20 juin.

ils partent au relais, membre dela branche économie solidaired’Emmaüs France qui, après avoirprocédé à un second tri, orienteles textiles vers diverses filièresde recyclage selon la qualité et lamatière. Les étoffes peuvent êtreeffilochées en vue d’être transfor-mées en matériau d’isolationphonique et thermique, chiffond’essuyage, tissu de garniture

pour l’industrie automobile…Ainsi chaque don, qu’il soit recy-clé ou revendu en l’état, trouveson utilité. Et, ça tombe bien, carles Montreuillois-e-s ont été trèsgénéreux les 11 et 12 juin…•Ariane Servain

h SAVOIR PLUS Emmaüs Ramassage à domicile  : 01 48 51 64 46.Dons directs à l’atelier  : 66, rue Marceau à Montreuil.

Pique-nique citoyenet solidaire le 4 juillet

Bientôt les vacances pour nombre deMontreuillois-e-s. Or, quand la majo-rité part en villégiature, les famillessans papiers, elles, redoutent lapériode estivale durant laquelle leursenfants ne sont pas scolarisés et lessoutiens moins présents. Elles ris-quent l’expulsion, anéantissant ainsileurs projets et démarches d’inser-tion. C’est pourquoi RESF (Réseaud’éducation sans frontière) organisedes parrainages républicains qui sedéroulent en présence et avec le soutien d’élu-e-s de la municipalité. En devenant parrains ou marraines,les citoyen-ne-s de Montreuil se positionnent comme relais entre unefamille menacée de reconduite à lafrontière et RESF. Toutes et tous sontconvié-e-s à faire connaissance ledimanche 4 juillet, lors d’un pique-nique festif au parc des Beaumonts, en prévision des parrainages quiauront lieu en septembre. Rappelonsque RESF, avec le Comité de Montreuildes sans-papiers et la Ligue des droitsde l’homme, tient deux fois par moisune permanence d’information etd’aide aux démarches administratives.• Ariane Servain

h RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONSau 06 24 72 53 79, sur le bloghttp://resf93.canalblog.com, et via l’adresse [email protected]

Réseau éducation sans frontières

rempli un dossier seront invitésà suivre les cours magistraux etconférences. • Ariane Servain

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La voix(e) est libre, 2e édition■ L’an dernier, près de 3 000 visiteurs, acteurs locaux etassociations étaient présents pour la première édition de« La voix(e) est libre ». Le 26 septembre, pour sa secondeédition, la fête du Vélo se joint au festival Saint-Antoineet à la fête des Jardins pour donner plus d’ampleur àl’événement. Rappelons que cette journée festive etconviviale est ouverte à toutes et à tous. À cette occasionune partie de l’autoroute A186 est fermée aux voitures, et son accès rendu libre permet de rédecouvrir l’ancienquartier horticole des murs à pêches. Les habitant-e-s qui souhaitent participer à la mise en forme de cetévénement et aux animations proposées sont invité-e-s à une première première réunion du groupe de pilotageavec les associations qui aura lieu le 29 juin prochain de18 h 30 à 20 heures, salle du conseil de l’hôtel de ville.

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Le rendez-vousdes associations

ma ville

STAGE DE YOGAPOSTURES L’association Postures propose un stage de yogade 4 jours près de Montargis, du 24 au 27 juillet. Loin de la ville,prenez le temps de vous ressourceren profondeur. Au programme :yoga, relaxation et bien d’autrespratiques pour se faire du bien.Tarif 300 euros.

h RENSEIGNEMENTS au 06 77 85 42 16.

STAGES DEGYMNASTIQUEPILATES GV Montreuil Formepropose en juillet, des stages« Pilates » les vendredis et jeudiset des stages « gymnastiquetonique, lia, aérobic, salsa… », les mercredis. La méthode Pilatespermet d’embellir votre silhouetteen améliorant la souplesse et le tonus musculaire et vous apprend à bien respirer et à vousdétendre. La gymnastique toniquelia, aérobic et salsa, (courscollectifs) est idéale pour défoulersur des musiques rythmées, trèsefficaces pour les muscles fessiers,cuisses, mollets et abdominaux ;elle développe endurance etcoordination et permet de brûlerdes calories dans la bonne humeur.École Romain-Rolland et gymnaseRené-Doriant, tarif 5 euros laséance.

h RENSEIGNEMENTS au 06 24 28 21 73.

RENC’ART AU MÉLIÈSCAMPAGNE D’ADHÉSIONRéunissant les amis du cinéma et les amoureux du Méliès,l’association a pour but commund’avoir un cinéma municipal dequalité, de réflexion, de plaisir et même de distraction. Les 350 adhérents actuelssoutiennent une programmation de qualité vers tous les publics,jeunes, familiaux, cinéphiles, etc., et bénéficient d’avantages(rencontre, gratuité de certainsfilms…). L'association a aussi étéassociée au jury pour désignerl’architecte en charge du cinéma.Pour adhérer à Renc’art au Méliès :Maison des associations, 35-37, avenue de la Résistance,93100 Montreuil.

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Agir ensemble

le vestiaire accueille des per-sonnes sans ressources et desfamilles aux revenus précairesqui viennent par le bouche-à-oreille ou par l’intermédiaire dedifférents organismes : associa-tions, services sociaux, 115.Derrière les portants alignés etles cartons de vêtements triés,trois autres dames de cœur,mesdames Chastel, Moreau etEustache, déploient des trésorsd’énergie et d’attention pourfournir le nécessaire, été commehiver, à ceux qui en ont besoin.Tous les dons, linge, vaisselle,jouets, livres… qui ne sont pas directement utilisés sontrecyclés par l’intermédiaired’Emmaus.

Tout a débuté il ya un peu plus detrente ans « lorsd’un hiver trèsfroid ». Nicole

Brisson était venue donner uncoup de main au curé de l’égliseSaint-André, rue Robespierre,pour organiser le tri des vête-ments reçus, et leur distribution.Avec son mari, officier dessapeurs-pompiers de Paris, ellevenait juste d’acheter une mai-son à retaper dans le Bas-Montreuil, pour accueillir leurssix enfants. Depuis, cette mèrede famille nombreuse n’a cesséde s’investir au service desautres. Deux fois par semaine,

Solidaire

« On peut dépanner beaucoup degens », souligne modestementNicole Brisson. Au cours desannées, elle en a vu défiler desvisages, jamais anonymes, tissantsans relâche des liens de solida-rité avec ceux dont la vie reste enmarge : SDF solitaires, exilés sanspapiers, chômeurs, mères seules,travailleurs pauvres…À la satisfaction du devoir accom-pli s’ajoute parfois la joie de « voirdes personnes sortir de l’impasse »en retrouvant un emploi, ou cellede « partager avec des famillesdémunies la réussite scolaire deleurs enfants ». Aujourd’hui entou-rée de douze petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants, Nicole

Brisson a habillé des générationsde bambins. Mais sa plus grandefierté est peut-être de permettreaux écoliers les plus pauvres departiciper à des classes de neige,en organisant un prêt de vête-ments de ski, ouvert dès la ren-trée scolaire à toutes les familles.Une manière utile pour cettedame de Savoie née à Chambéryde transmettre son amour de lamontagne et sa passion du ski,avec le « plaisir de voir des gaminsqui n’ont jamais vu la neige se trouver beaux dans des tenues colorées! ». • Agnès Boussuge

h SAVOIR PLUS Vestiaire de l’église Saint-AndréRue Robespierre.Ouvert les mardis et samedis matinde 9 h 30 à 12 heures.

La dame du vestiaireBénévole de la paroisse Saint-André, Nicole Brisson gère le vestiaire Robespierre. Un engagement contre l’exclusion et une aide concrète au service des familles.

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Nicole Brisson, ici avec Christiane Chastel, elle aussi bénévole au vestiaire Robespierre.

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www.montreu i l . f r10 quartiers�de�vie

Aux bonheurs du festivalLes Montreuillois-e-s étaient au rendez-vous. Le 10e festival des Murs-à-pêches s’est ouvert en musique, théâtre et débats. Les 12 et 13 juin, deux journées festivespour sensibiliser sur la sauvegarde de ce site naturel.

Que ce soit sousla pluie ou sousle soleil, un pro-gramme animéa occupé ces

journées. Samedi, l’heure était àla musique. Monsieur 72 ouencore le groupe Upright se sontsuccédé avant la projection deVilla el Salvador. Dimanche,soleil et douceur ont épousé lesrires d’enfants aux ateliers po -terie, théâtre ou lecture. Lesadultes, eux, se sont rendus audébat sur le devenir des Murs-à-pêches. Certains ont fait part de leur inquiétude face aux

constructions urbaines sur cessites « naturels ». Le travail del’association APUM* a pu êtreobservé : plantation, expositionet début d’inventaire des plantessauvages. Une exposition desculpture sur bois d’HélèneHoffman attirait les plus curieux.« Derrière chaque morceau de bois,un potentiel de création. C’est ceregard sur la nature que j’aime-rais transmettre. » Pendant qued’autres se dirigeaient vers lesstands de beignets au thon, lesMurs-à-pêches se refermaientsur un bœuf musical. • Adama

Sissoko

* Atelier populaire urbain de Montreuil.

VoiriePlusieurs travaux de voirie sontprévus pour une durée d’unmois : depuis le 6 juin, une posede goudron et un nouveaumarquage au sol sont réaliséssur la rue du Marais et l’avenuedu Président-Wilson. Idem pourles rue de la Traverse, rueVoltaire (entre Zola et Valette),rue Colmet-Lépinay, rue Carnot(entre Gabriel-Péri et Colmet-Lépinay), rue de Vitry (entreGaston-Lauriau et Galilée), rueCondorcet (entre Colmet-Lépinayet Malot), Rue Saint-Denis (deAristide-Briand à E. Beaufils), rue des Grandes-Cultures, rueGeorges-Méliès, avenue duPrésident-Salvador-Allende(entre Roches et Boissière). Desrues qui nécessiteront donc desdéviations de façon ponctuelle.Mais pas de panique, ce n’est quepour devenir plus belles !

BAS-MONTREUIL –RÉPUBLIQUEMardi 6 juillet à 20 h 30 à la maison de quartier Lounès-Matoub, 4-6, place de la République.

BOBILLOTMercredi 23 juin à 19 h 30 au centre Garibaldi, 14-16, rue de la Révolution.

VILLIERS-BARBUSSEVendredi 25 juin à 20 h 30 à la maison de quartier Annie-Fratellini, 2-3, squareJean-Pierre-Timbaud.

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Murs-à-pêches

À la croisée des mondes

Feu d’artifice d’activités, de sons et d’images le

30 mai dernier à la plaine de jeux des Roches pour la

fête de quartier. Danse caribéenne, culture malienne,

rencontre avec l’association Mitsinjo – qui mène des

actions de développement dans la très pauvre région

de Melaky, sur la côte ouest de Madagascar –,

concerts de raï avec l’Orchestra Khalid, batucada

avec Drumbata, world music avec le trio les Déesses,

chœurs avec la chorale les Insolistes : le quartier

était véritablement au cœur des mondes. Des

mondes mis en rap lors de la session de micro ouvert

avec OCB (photo), Douma’s, Kidzzi…

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Un miel qui a la pêche !

Sur la route de Madison…

Cap à l’Ouest le 6 juin

place du Marché lors

de la fête des Ruffins.

Le vide-greniers a bien

sûr fait le plein, et le plein

d’animations aussi…

avec notamment des

danseurs de western, qui

vous ont peut-être emballés

sur les rythmes de Madison

Country, un classique

du genre !

Théophile-Sueur

Branly-Boissière

■ La récolte 2010vient juste d’êtrelivrée. Dépêchez-vous avant épuise -ment du stock.N’hésitez pas àpasser commande : pot de 250 g, 6 euros. En vente àl’Office du tourisme de Montreuil.

© PHILIPPE

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Page 11: L’élan féministe PAGES 20 & 21 au Forum de la marche ......2 15 M e LES BELLES SCÈNES DE TA PAROLE Les 4, 5, 6 juin, la huitième édition du festival Ta Parole a réuni à la

TOUS MONTREUIL / N° 37 / DU 28 JUIN AU 5 JUILLET 2010 11

Ruffins – Théophile-SueurFabienne Vansteenkiste samedis3 et 17 juillet. Maison de quartier,place du Marché des Ruffins, 141, bd. Théophile-Sueur, de 10 h 30à 12 h 30 sans rendez-vous.

Centre-villeAnne-Marie Heugas sur rendez-vous au 01 48 70 69 69. DeniseNdzakou le 26 juin de 11 heures à 12 h 30, 30, rue de Stalingrad etsur rendez-vous au 01 48 70 69 69.

Bas-Montreuil – Étienne-Marcel– ChanzyStéphane Bernard sur rendez-vous au 01 48 70 64 84. CatherinePilon sur rendez-vous au01 48 70 63 96. Centre de quartierJean-Lurçat, 5, place du Marché

La Noue – Clos-FrançaisHélène Zeidenberg sur rendez-vous au 01 48 70 63 51. HalimaMenhoudj sur rendez-vous au01 48 70 64 84. Olivier Hamouritsur rendez-vous au 01 48 70 63 51.Maison de quartier Annie-Fratellini,2-3 place Jean-Pierre-Timbaud.

Villiers – BarbusseSerge Haziza samedi 26 juin de 10 à 12 heures. Gilles Robelmardi20 juillet de 19 h 30 à 20 h 30,uniquement sur rendez-vous au01 48 70 64 56. Maison de quartierGérard-Rinçon, 30, rue Ernest-Savart.

Solidarité – CarnotAlain Callès lundi 5 juillet à 20 heures. Daniel Mosmant01 48 70 60 00 puis demander le secrétariat de D. Mosmant.Centre de quartier Mendès-France,59, rue de la Solidarité.

Ramenas – Léo-LagrangeJoslène Reekers et ClaireCompain sur rendez-vous au01 56 63 00 50 ou 01 56 63 00 52.Centre de quartier des Ramenas,149, rue Saint-Denis.

Branly – BoissièreClaude Reznik samedi 10 juillet, de14 à 16 heures. Antenne municipalede secteur Jules-Verne, placeJules-Verne.

Bel-Air –Grands-Pêchers–RenanHafid Bendada vendredi 2 juillet à 19 heures. Patrick Petitjean surrendez-vous au 01 48 70 63 63.Antenne de quartier, 31 bis, rueLenain-de-Tillemont.

Signac – Murs-à-pêchesStéphanie Perrier sur rendez-vous au 01 48 70 63 63.Lionel Vacca de 10 à 13 heuresmarché Paul-Signac, sur rendez-vous au 01 48 70 63 63.

Montreau – Le MorillonMick Vanvolsem samedi 3 juillet à 14 heures, au centre social Le Morillon. Agnès Salvadorimercredi 14 juillet à partir de16 h 30, sur rendez-vous au01 48 70 63 63, au PIMS, 24 placeLe Morillon. Muriel Casalaspro surrendez-vous au 01 48 70 64 84, auPIMS, 24, place Le Morillon.

Jean-Moulin - BeaumontsNabil Rabhi lundi 5 juillet de19 h 30 à 21 heures sur rendez-vous au 01 48 70 64 01.Jamila Sahoum sur rendez-vousau 01 48 70 63 51. Maison dequartier, 35, rue Gaston-Lauriau.

Bas-Montreuil – BobillotAlain Monteagle et EmmanuelCuffini mercredi 23 juin à partir de18 heures. Sur rendez-vous au01 48 70 64 56.

Bas-Montreuil – RépubliqueVéronique Bourdais samedi26 juin de 10 h 30 à 12 heuresFlorence Fréry mercredi 21 juilletde 17 h 30 à 19 heuresMaison du Bas-Montreuil, Lounès-Matoub, 4-6, rue de la République.

Permanences des élus de quartier

Canton Est Jean-Charles NègreConseiller général du canton de Montreuil-EstContact : 06 16 18 23 45. Blog : www.jeancharlesnegre.com mail : [email protected]

Canton Ouest Manuel MartinezConseiller général du canton Bas-Montreuil (Montreuil Ouest), toutes les semaines à la mairie sur rendez-vous. Contact : 01 48 70 64 51.Blog et mail : www.manuel-martinez.fr

Canton Nord Frédéric MolossiConseiller général du canton de Montreuil Nord vous rencontre à votre convenance. Contact : 01 43 93 94 34, blog, molossi93.comProchaines permanences : jeudi 24 juin de 17 à 18 h 30 en mairie,vendredi 25 juin de 14 à 16 heures au centre de quartier des Ramenas,149, rue Saint-Denis et vendredi 2 juillet de 14 à 16 heures, à la maisonde quartier Annie-Fratellini, 2-3, square Jean-Pierre Timbaud.

Permanences des conseillers généraux

7e circonscription de Seine-Saint-Denis (Montreuil) Jean-Pierre Brard, le vendredi sur rendez-vous. Tél. 01 49 88 72 40 ou mail : [email protected]

Permanences du député

quartiers�de�vie

Chez Francesca

Il y en a pour tous les goûtchez Francesca, le restau-rant de pâtes ouvert il y

a quelques mois rue de Paris.Francesca, c’est un concept gas-tronomique élaboré par une cer taine Francesca Albanese-Arbogast en 1997, passionnée decuisine italienne et soucieused’équilibre alimentaire, associantqualités nutritives et gustativesd’un plat traditionnel au principede la restauration rapide.Et, chez Francesca, « on ne plai-sante pas avec l’authenticité desingrédients », explique Halil Mehos,le gérant du lieu. « Nombre de

matières premières proviennentd’Italie à commencer par les pâtes,au blé dur importé de Sicile, lestomates cultivées dans la région deNaples et certifiées sans OGM,l’huile d’olive extra vierge prove-nant de Ligurie et le parmesanParmigiano bénéficiant d’uneappel lation d’origine contrôlée ! »Plus un choix de dix saucesfraîches conçues selon un pro-cédé breveté de conditionnementgarantissant l’absence de conser-vateur, colorant artificiel, additifalimentaire, arôme ajouté et sansOGM. Et, Halil d’ajouter que « lasalade leur est fournie par un

maraîcher du marché Croix-de-Chavaux et que tous les produitssont halal ». • h SAVOIR PLUS : Francesca, 39, rue de Paris, Tél. 01 42 87 57 84.Ouvert du lundi au samedi de 11 heures à 16 heures puis de 19 heures à 22 heuresTarif : pâtes seules de 4,80 à 6,10 euros (portion de 250 g, + 1,50 euro la maxi-portion de 375 g),menu à 8,50 euros (pâtes, boisson, dessert ou salade).

Nouveau commerce

© PHILIPPE

ROLLE

h Vendredi 2 juillet17 h 30 : scène ouverte.18 h 30 : Kiate et Noun Yaré,rencontre entre la clarinette et le violoncelle sur des rythmesde reggae, de samba, de makossa, de blues.19 h 45 : les compos et les reprises rock de Pup’s.21 heures : les compos et les reprises des années 1960et 1970 de Rock’ave.

h Samedi 3 juillet16 h 30 : l’électro de DPH.17 h 15 : la pop de All If, sousinfluence Beatles, Bowie et Beach Boys.18 h 30 :Honky Tonk, blues-rock.19 h 40 : le dance-hall duMauricien Kasö.21 heures : compos et reprisesfunk et soul de Noazim Soul.

h SAVOIR PLUS : vendredi 2 et samedi 3 juillet, square du 30 de la rue Ernest-Savart.Accès libre.

Villiers – Barbusse

Deux jours de concerts avec FestivilliersLe comité des fêtes et le collectif de quartier Villiers –Barbusse proposent la troisième édition de ce festivalles vendredi 2 et samedi 3 juillet. L

e vide-greniers de l’asso-ciation Mosaïc, qui pro-pose du soutien scolaire

aux collégiens et lycéens, setient le dimanche 4 juillet de9 heures à 19 heures, avec desanimations, des concerts, de larestauration… •h SAVOIR PLUSAntenne municipale de secteur Clos-Français, Tél. : 01 56 93 30 49.

La Noue

Vide-greniers Mosaïc

Centre-ville

Le vide-greniersde Cœur deMontreuil

L’association des com-merçants des rues piétonnes Capitaine-

Dreyfus et Victor-Hugo proposeson vide-greniers le samedi3 juillet de 9 heures à19 heures.•h SAVOIR PLUSRenseignements et inscriptions : 01 49 73 39 20 ou 06 11 94 04 51. Mail : [email protected]

Charmant vide-greniers

Dimanche 6 juin, l’Association des Beaumonts organisait

la septième édition de son vide-greniers annuel. Un moment convivial,

rue des Charmes, des Ormes et rue des Tilleuls.

Jean-Moulin – Beaumonts

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listes non elues

Nouveau PartiAnticapitaliste

LES HAUTS DE MONTREUIL :UN PROJET MÉGALOIMPOSÉ À LA POPULATION

Depuis quelques semaines, la municipalité fait lapublicité de son projet d’écoquartier, censé remodeler

200 hectares dans les hauts de Montreuil (près d’un quartde la ville). Ces quartiers connaissent de réels problèmesde manque d’accessibilité aux transports en commun etaux services publics. Mais le projet mégalomaniaque portépar Dominique Voynet, comme le projet « cœur de ville »de l’ancienne municipalité de J.-P. Brard, a été concoctédans un petit cercle fermé. Ce déni de démocratiecompromet toute chance de répondre aux besoins sociauxet écologiques de ces quartiers.Plus largement, la majorité municipale, en choisissant

de porter ce projet par la création de ZAC et la mise en place de partenariats public-privé, livre à quelquesmultinationales un quart du territoire montreuillois.Empiétant allègrement sur les Murs-à-pêches, la dimensionécologique du projet est d’ailleurs tout à fait discutable.Ce nouveau projet, laissant libre cours aux appétits privés,provoquera immanquablement une spéculation, une hausse des loyers et accélérera la relégation des populations les plus défavorisées vers les banlieueséloignées.

Un large débat aurait permis d’associer les populations à la définition de leurs besoins et de leurs priorités en matière d’aménagement, de transport, de servicespublics… La majorité municipale a préféré agir seule et nous met devant le fait accompli.Le NPA prendra sa part dans l’impulsion de mobilisationspour y défendre les notions élémentaires de démocratie et le refus de brader au secteur privé un quart du territoiremontreuillois. ■[email protected]

MoDem

LES MURS-À-PÊCHES :RÊVER ET CONSTRUIREENSEMBLE NOTRE VILLE

Le week-end des 12 et 13 juin, le festival desMurs-à-pêches a permis une nouvelle fois auxMontreuillois de découvrir la magie des lieux,

l'ingéniosité des associations qui s'y investissentet le plaisir réel de se promener « à la campagne »,près de chez soi, en pleine ville. Dimanche 13, un débat se déroulait entre les principalesassociations et la municipalité représentée parFlorence Fréry. D'où il est ressorti deux exigencescitoyennes.S'il était important de se dépêcher il y a quelquesmois pour répondre à l'appel à projets du conseilrégional, il faut désormais prendre le temps pour

ne pas se tromper. Cela implique de protéger lesite de façon pérenne face à la pression despromoteurs. Les ZAC semblent très insuffisantes àce titre.D'autre part, un tel projet ne doit pas être le seulfait de cabinets d'urbanistes – si inspirés soient-ils– travaillant avec les élus. Les associations, lesriverains, les entreprises, l'ensemble des habitantsde Montreuil qui s'intéressent à ce projet doiventpouvoir y participer. Et parce qu'il s'agit de

redessiner une partie de notre ville pour desdécennies, cette participation ne peut se résumerà une série d'échanges passionnés. Nousdemandons la mise en place d'outils decoélaboration qui permettront de faire de cequartier un projet exemplaire selon les critèresécologique, social et économique. ■Mireille Alphonse

Dans le respect des engagements pris par la nouvelle municipalité en termes de pluralisme, Tous Montreuil donne cinqfois par an la parole aux listes en présence lors des élections municipales de mars 2008.

Lutte ouvrière

Patronat et gouvernement mènent une attaqueen règle contre le monde du travail et sesconditions de vie. Attaques sur les emplois, lessalaires, les services publics, les droits sociaux,sans oublier les retraites. On nous dit qu’une

réforme serait indispensable, à cause del’allongement de la vie. C’est un mensongegrossier. La durée de vie a augmenté, mais bienmoins que la productivité du travail. Alors, s’il n’y apas assez d’argent dans les caisses de retraite,c’est à cause du chômage, mais c’est surtout parceque c’est la classe capitaliste qui a empochél’essentiel des gains de productivité. Et pour payerles retraites, il faudra prendre l’argent où il est :dans les coffres des capitalistes, car c’est le fruit

de notre travail.De même, le patronat et le gouvernement, qui ainjecté des milliards dans la finance, prétendentaujourd’hui que la dette serait devenueinsupportable. Mais ce ne sont pas les travailleursqui ont vidé les caisses de l’État. Bouclier fiscal,réduction d’impôts, allègement de cotisations : cesont des milliards qui sont allés tout droit dans lapoche des banquiers et des grands groupescapitalistes. C’est à eux de payer !

S’il ne veut pas se faire complètement écraser parle capital, le monde du travail devra se défendreavec ses propres moyens, avec ses propres armesde classe : grèves et manifestations. Bref, uneexplosion sociale assez puissante pour faire peuraux capitalistes, pour qu’ils craignent pour leursprofits, leurs propriétés, leur pouvoir surl’économie. ■ Jean-Marie Lenoir [email protected]

Liste de Monique Clastres

MONTREUIL VRAIMENT,C’EST POUR QUAND ?

Après des années de gestion hasardeuse del’ancien maire de notre ville, le bilan c’est unedette colossale et une ville au bord de la faillite. L’expérience malheureuse continue avec la

gauche verte, entre promesses non tenues et uneincompétence totale dans la gestion. Plus d’unmillion d’euros ont été dilapidés pour l’intégrationdes Roms, sans aucun résultat tangible. Constat : une pénalisation du budget de la ville, un risque de réduction d’effectif du personnelcommunal et le gel des subventions pour lesassociations.Le cœur de ville ne bat plus, c’est un projet quicoûte de plus en plus cher en études et qui ne

décolle plus. La fiscalité flambe malgré lespromesses électorales de madame Voynet. Les frais de stationnement pour les Montreuilloisont augmenté de 20 %, c’est le comble pour unemajorité élue sous des slogans tels que favoriserles transports en commun et la réduction desémissions de gaz à effet de serre ! La cerise sur le gâteau : l’alliance affichée jadisentre diverses gauches vole en éclats à mi-mandat.Les ambitions personnelles prennent le pas sur les

intérêts de notre ville ! Le budget primitif a failli nepas être voté.Les membres de la majorité municipale ne separlent que par médias interposés. Le navire montreuillois chavire sans capitaine, les projets n’avancent plus.Vivement les prochaines échéances électorales !■Nabil Ben Ghanemm

UMP

Après le temps des promesses de campagne,Jean-Paul Huchon présente en effet l’additionaux usagers franciliens.Par la voix de son représentant au sein de lacommission économique et tarifaire du STIF,

Jean-Paul Spilbauer, le groupe UMP a pris positioncontre cette augmentation globale de 3,9 % destarifs de transport, plus de deux fois supérieure à l’inflation (1,70 % sur les 12 derniers mois).Plutôt que d’augmenter la contribution versée par la région, qui ne progresse que de 2,7 % entre2009 et 2010, Jean-Paul Huchon fait le choix de faire payer les usagers.Manifestement, l’exécutif régional n’est ni enmesure de tenir ses promesses électorales

(gratuité des transports en commun pour les jeunesen insertion ; extension du ticket T+ au réseau bus,tramway et métro sur une période de 1 h 30 ;extension du bénéfice de la carte Imagin’R à tousles jeunes de moins de 26 ans non salariés ; libreutilisation du Pass Navigo les week-ends et joursfériés) ni d’investir pour améliorer la qualité de service, pourtant très dégradée.C’est pourquoi l’UMP demande à nouveau qu’il soitprocédé d’urgence à un audit indépendant des

comptes et du fonctionnement du STIF, pour enfinir avec la politique de facilité qui fait payer lesusagers sans jamais remettre en cause la gestionde leurs transports. ■ Alain Fabre

Parti ouvrier indépendant

RETRAIT DU PROJET DE LOISUR LES RETRAITES !

Le gouvernement a rendu public son projet de loisur les retraites. Outre la remise en cause del’âge légal de 60 ans, il prévoit l’allongement dela durée de cotisation pour le public et le privé,

la remise en cause des régimes spéciaux et du codedes pensions civiles et militaires.À ces attaques sans précédent, il n’y a qu’une seuleréponse possible : le retrait immédiat de tout le projet gouvernemental ! De nombreux responsables politiques proposent queles organisations syndicales s’associent à l’exigenced’un référendum sur les retraites dans un « frontsocial pour la retraite à 60 ans ». Il y a un problème :dire « 60 ans » sans dire non à tout allongement

de la durée de cotisation revient à accepter que l’onpuisse partir à la retraite avec une pension amputée.Par ailleurs, le référendum proposé rappelle un bienmauvais souvenir : celui du comité politico-syndical« contre la privatisation de la Poste », mis en placeen septembre 2008. À chaque fois que les postiersexigeaient de leurs organisations syndicales qu’elless’unissent dans l’appel à la grève jusqu’au retrait dela privatisation, le comité national répondait : nousavons décidé d’autres initiatives comme une

votation, l’envoi de cartes postales, l’organisation derassemblements festifs, etc. On connaît le résultat !Donc, répétons-le, une seule réponse : unité pour leretrait ! Les dirigeants des partis qui se réclamentdu mouvement ouvrier ont le devoir de s’engagerdans cette voie. Ne pas le faire, ne serait-ce paslaisser les mains libres au gouvernement ? ■ Les comités de Montreuil du POI

Contribution non parvenue

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13TOUS MONTREUIL / NO37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010

Groupe communiste

« L’AVENIR DE L’HOMME,

C’EST LA FEMME, ELLE EST

LA COULEUR DE SON ÂME »(LOUIS ARAGON)

Le poète a toujours raison,chantait Jean Ferrat. Pourtant unefemme sur trois décède tous lesdeux jours sous les coups de soncompagnon. Ces deux dernièresannées, 675 000 cas demaltraitance à l’égard des femmesont été constatés.La violence conjugale ne connaît ni frontière ni classe sociale.Aline est décédée ce 30 mai. Alors, samedi 12 juin, nous avonsmarché, dignement,silencieusement, pour rendrehommage à Aline. Pour dénoncercette insupportable domination de l’homme violent, qui par laviolence marque son territoire et rappelle qu’il détient le pouvoirde vie et de mort. Une normereligieuse et culturelle autrefoisrépandue et qui a malheureu-sement encore cours de nos jours.Nous avons marché pour dire queces rapports de dominationmasculine, poussés à l’extrême,ont eu, une fois de plus, desconséquences dramatiques,irréversibles. Nous ne pouvonsrester indifférents.Dénoncer et combattre ensemble,femmes et hommes, cette violationdes droits humains est unenécessité. Soutenir toutes lesvictimes de violences, les protéger,enrayer le désespoir de cesfemmes qui par peur, par crainte,se taisent, et se retrouvent seules,démunies et sans soutien, est undevoir, une responsabilité de notresociété.Une proposition de loi sur lesviolences faites aux femmes a étévotée en février 2010 à l’Assembléenationale. Elle vise auxrenforcements de la protection desvictimes, la prévention et larépression.Plus de moyens doivent êtredégagés pour créer des structuresd’aide, pour former lesprofessionnels en charge del’écoute et du soin aux victimes.Jeter les bases d’un changementsocial avec plus de justice, plusd’égalité induit inévitablementd’autres relations socio-économiques qui font des femmesla majorité des chômeurs, dessmicards, des travailleurs à tempspartiel, des précaires.En 2010 la lutte contre lesviolences faites aux femmes a étéofficiellement déclarée grandecause nationale. ■

Groupe Gauche unie et citoyenne

QUEL TYPE DE GESTION POUR L’EAU ?

Parce que cette question méritede dépasser le cadre du débatentre élus et qu’elle doit devenirl’affaire de tous, le groupeGauche unie et citoyenne adécidé de céder sa tribune àJuliette PRADOS, élue du Parti degauche à Montreuil et fortementmobilisée sur ce sujet.Quel type de gestion pour l’eau ?Voilà la question posée aux400 000 habitants de lacommunauté d’agglomérationEst Ensemble. Ou plutôt, quidevrait être posée, puisque, pourl’instant, c’est surtout l’affaire des élus !Pourtant, rien ne nous concerneplus que l’accès à l’eau, biencommun indispensable, vital.À Montreuil, l’eau coûte 50 % pluscher qu’à Paris. Le Syndicat deseaux d’Île-de-France s’apprête àrenouveler sa délégation à Veoliapour onze ans, alors que lachambre régionale des comptesvient de pointer des irrégularitésdans la gestion du précédentcontrat.En décembre, le Parti de gauchelançait une campagne pourdemander aux élus d’EstEnsemble de ne pas adhérer au SEDIF et de préparer un retouren gestion publique. MilleMontreuillois ont signé l’appel, et une première étape a étéfranchie : l’agglomération a signéune simple convention d’un anavec le syndicat et lancé une étude qui sera présentée aux habitants en automne.Mais déjà une ambiance derésignation règne dans lescouloirs d’Est Ensemble et le vice-président en charge de l’eau necache pas que l’on s’oriente versun retour dans le giron du SEDIFen janvier 2011. Va-t-on accepter de continuer à engraisser les actionnaires deVeolia à chaque verre d’eau quenous buvons, à chaque doucheque nous prenons ? La gestionpublique de l’eau, c’est possible !À Paris, c’est une réalité depuis le 1er janvier dernier.Il appartient désormais auxcitoyens de s’emparer de cettequestion : ouvrons le débat,mobilisons-nous !Site :http://www.93100dessusdessous.over-blog.com ■

Groupe socialiste

LE 24 JUIN,MOBILISONS-NOUS !

« Ensemble tout devient possible »,claironnait le candidat Sarkozy. Le slogan a fait long feu. Le mot« ensemble » fait-il d’ailleursencore partie du vocabulaire duprésident de la République ? Non,au regard de son talent à mettreen œuvre des réformes sans lesFrançais, mais au profit d’unecoterie de privilégiés. Pour eux oui,tout devient possible : lapersistance dans un refusdogmatique de toute régulationfinancière et bancaire ; lesexpulsions nauséabondes, commecelle d’Ardi Vrenezi, un jeuneKosovar de 14 ans, polyhandicapéatteint de maladie dégénérative, et renvoyé au Kosovo où il ne peutêtre soigné ; nos retraites que l’onbrade sans vouloir considérer lespropositions des syndicats. Et quedire du détricotage systématiquede tous nos services publics quiont pourtant montré leur efficacitétant en termes de solidarité qued’amortisseurs en temps de crise ?C’est l’Éducation nationale etl’avenir de nos enfants que l’ondétruit en supprimant des postes.C’est l’hôpital public que l’ondémantèle en l’asphyxiantfinancièrement et en réprimant aupassage les personnels qui osentintervenir, comme cela a été le caslors de la récente manifestationdes infirmiers anesthésistes. Aux côtés des Français, lescollectivités territoriales dirigéespar la gauche lancent desoffensives salutaires. Ainsi de notre département, dont le président Claude Bartolonefait voter un budget de révolte en inscrivant aux recettes75 millions d’euros, soit unepartie de ce que l’État doit à la Seine-Saint-Denis au titredes charges transférées et noncompensées financièrement —dont 29 millions pour les seulesallocations de solidarité natio-nale RMI-RSA, APA, handicap.En ces temps de grand saccageorganisé au détriment del’intérêt général et au profit de quelques intérêts particuliers,nous devons nous rassembler et passer à l’offensive.Le jeudi 24 juin, mobilisons-nouspour nos retraites et nos services publics !Site Internet : www.montreuil-parti-socialiste.comCourriel : [email protected]

Groupe Renouveau socialiste à Montreuil

POUR UNEMOBILITÉ« VRAIMENT »POUR TOUS

Dans les écoles excentrées lemême constat ancien persiste :les cars municipaux vieillissantset en nombre insuffisantpénalisent les sortiespédagogiques.Le « système D » ne peut toutfaire : emmener les sportifs à descompétitions, répondre à la forteattente des sorties d’été (à la mer,à la campagne). Pour lesorganisateurs, c’est le casse-tête :peu de cars municipaux et uneaide de la ville pour louer descars privés... aléatoire.La question monte : « Puisquemétro et tram, c’est pour après-demain, quelle réponse pouraujourd’hui ? » Pendant lesélections, madame Voynet avaitpromis — un engagement fort ! —une navette interquartier. Elle y a renoncé. Pendant ce temps, onnous annonce qu’il faut réduirefortement l’utilisation de lavoiture, mais les vélos électriquesne seront pas la solutionmagique…L’aménagement des « Hauts deMontreuil » ne doit pas se faireaux dépens des habitants quivivent actuellement dans lesquartiers excentrés. Travailler sur les transports lourds (métro,tramway), c’est bien ! Mais d’ici là,des solutions plus souples doiventêtre proposées. Et si lespartenaires traînent des pieds, un maire réellement au servicedes Montreuillois doit refuser de s’enliser avec eux.L’accès aux transports demeure à Montreuil une source majeured’inégalités. Une mobilité pénible,c’est un accès restreint à la santé,à la culture, aux sports, auxloisirs. C’est une sanction pourceux qui vont travailler ou quicherchent un emploi.Avec sa décision d’augmenterfortement les impôts locaux, lasénatrice-maire demandera 5 M€ en plus aux Montreuilloiscette année. L’intercommunalitéapportera quant à elle 2 M€supplémentaires.L’argent est donc là. Quand ontrouve au moins 15 M€ pour unparc aquatique de plein air, onpeut trouver six fois moins pourdes navettes. C’est une questionde priorité politiqueRéagissez sur notre blog :www.elus-rsm.fr ■

Minorite,municipale majorite

,municipale

Groupe MontreuilVraiment

MONTREUIL,VILLE ÉCOLO, À GAUCHE !

Contre les grincheux, les pros de la provoc’ et du procèsd’intention, les vertueux d’unegauche aux mains pures, quis’échinent à longueur de tracts à tout dénigrer : nous, élu-e-s dela majorité municipale, disons :ça suffit !Montreuil est une ville degauche, dirigée par une équipeécologiste de gauche.L’ancien maire aux commandespendant vingt-quatre ans a laisséune ville endettée, auxéquipements dégradés, engrande pénurie de logements, oùla couleur rouge servait surtoutd’écran de fumée. La nouvelleéquipe a d’abord dû s’efforcer de replacer la Ville en situationd’investir pour l’avenir, remettantà plat les dossiers douteux,redémarrant les programmesen panne de financements….Deux ans de mandat, c’est courtpour cela. Mais le règlement du conflit avec les grandsdistributeurs a enfin lancé laconstruction du nouveau Méliès ;la renégociation avec lespromoteurs du Quartier de lamairie a permis le redémarragede ce projet qui offrira, sans que cela coûte plus cher auxMontreuillois, plus de logements,plus d’équipements publics, etune réelle prise en compte del’écologie ; l’arrivée du tramwaytant promis se concrétise enfinet s’accompagne d’un vasteprojet d’écoquartier, élaborédans la concertation, quipermettra de résister à laspéculation immobilière, derésorber la fracture Haut/Bas-Montreuil, de préserver les Murs-à-pêches. Un projet de villedurable.Alors bien sûr, tout n'est pasparfait, mais des programmess’engagent, des réalisationssortent de terre, pour unMontreuil qui restera métissé et solidaire.Montreuil est la première ville du département, la quatrièmed’Île-de-France. Nous appelons la gauche montreuilloise à neplus se disperser et à cesser les querelles subalternes pourêtre à la hauteur des espéranceslégitimes de sa population. ■

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008 15

siège voisin de la CGT. Bien qu'ence moment j'accueille des amisaméricains d'une voisine », pré-cise celui dont l'activité princi-pale reste la construction dedécors de film.

Convivialité et activité d'appoint

Persuadé que plus de convivialiténe nuit pas au développementtouristique, l'Office de tourismeaccompagne le mouvementdepuis que M. et Mme Rémy sesont fait connaître de l'associa-tion en 2006. Puis ont suiviCatherine et Laurent, Fiora etPhilippe, suivis de Bernard, l’undes deux derniers. Cet intermit-tent du spectacle s’est lancé dansl'aventure « pour le plaisir de laconvivialité et pour des raisons éco-nomiques aussi ». Mêmes moti-vations pour Édith Laquenairebien que « cette activité soit loind'être hautement lucrative... » Et

la réciproque est valable pour levisiteur qui vient chez l'hôte aussibien pour des raisons écono-miques que conviviales. Pourtantce type d'hébergement réserveparfois de petites surprises. Ainsi,outre les chambres de Bernardaux noms rigolos (Chato, Biblio,Japo et Balnéo) avec TV, lecteurDVD et DVD, Édith et lui possè-dent respectivement un splendidejardin paysager de quelque 200mètres carrés et un jardin d'hiver.Un vrai luxe alors qu'ils se trou-vent, comme leurs confrères etparfois voisins, à proximitéimmédiate de l'activité de la villeet du métro. • Anne Locqueneaux

* B&B : Bed and breakfast.

h SAVOIR PLUS : Pour intégrer leréseau des greeters de Seine-Saint-Denis, promouvoir votre chambred'hôtes ou obtenir les coordonnées deces hébergements : contacter l’Officede tourisme au 01 41 58 14 09,[email protected] ou www.destinationmontreuil.fr

Préférer une chambre chez l'ha-bitant à la solitude standardiséed’une chaîne hôtelière corres-pond surtout à Montreuil au sou-hait de congressistes et de voya-geurs d’affaires qui espèrent unpeu de chaleur humaine. « LeB&B présente un côté rassurantpour les personnes de passage dansune ville du 9-3, assure AuréliePonsart, responsable d’accueil.Rares sont ceux qui viennent àMontreuil pour le tourisme. »Bernard Bordet qui s’est fait réfé-rencer l'an passé confirme : « Letouriste préfère être au cœur deParis. » Lui-même a d’ailleurs« principalement une petite clien-tèle de stagiaires de la Cifap ou depersonnes qui doivent se rendre au

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Ces Montreuillois qui font chambre appart'

Belle alternative àl'impersonnelle,et souvent rui-neuse chambred'hôtel, quel-

ques Montreuillois ont récem-ment compris que l'absence depudding au petit déjeuner neconstitue pas un obstacle rédhi-bitoire à la création de Bed andbreakfast. Avec cinq propriétaireset huit chambres référencées parl’Office de tourisme (OT),Montreuil est la ville de Seine-Saint-Denis qui compte le plusde chambres d’hôtes labellisées.« Le label n’est pas obligatoire,explique la directrice de l’OT,

Sandrine Reisser. Il existe d’au-tres chambres d'hôtes dans la villemais cette reconnaissance est ungage de qualité pour le client etpermet à l’habitant d’être soutenudans la promotion ou la gestion desa chambre. »

« Dormez chez nous, vous êtes chez vous… »

L'intérêt de ce type d'hébergementest de « développer le territoire dontles habitants sont les meilleursporte-paroles. Un peu sur le prin-cipe du greeter » (voir Zoom),poursuit la directrice. Car le B&Bne se réduit pas à un héberge-ment. Il faut faire découvrir saville, préparer – parfois partager– le petit déjeuner et confier saclef. Pas toujours facile pour ÉdithLaquenaire, chef de projets dansla banque. La Montreuilloise, quivient d’aménager une chambredans sa maison à la déco cosy,avoue d'ailleurs qu'il lui est« impossible de louer au pied levépour une seule nuit, non seulementparce que je ne veux pas ouvrir maporte au tout venant mais aussiparce que j'ai envie de connaître unpeu mes hôtes ».

La chambre d'hôtes, c’est le B&B* à la

française. Une formule moins onéreuse que

l’hôtellerie et de plus en plus prisée des

visiteurs comme des citadins qui n’ont pas

toujours la capacité d’accueillir leurs famille

ou amis. À Montreuil, cinq d'entre elles sont

référencées par l’Office de tourisme et pour

partie reconnues par le label Clévacances.

Spacieuse et lumineuse, la chambre d’hôtes d’Édith Laquenaire a accueilli tout récemment sa première cliente.

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Chambres d’hôtesLes chambres d’hôtes sontdes chambres meubléessituées chez l’habitant en vue d’accueillir destouristes, à titre onéreux,pour une ou plusieursnuitées, assorties deprestations. (Art. L 324-3. Code du tourisme, éd. Dalloz.)

Montreuil cherche ses greeters*■ Les greeters sont des bénévoles passionnés par leur ville quisouhaitent la faire découvrir autrement à des touristes ou simplesvisiteurs. Cette forme de tourisme, fondée sur la convivialité et larencontre, a été lancée à New York en 1992. C’est sur ce modèle que ce réseau a fait son apparition à Paris, Lyon… Il débarque aujourd’hui à Montreuil. Basé sur la gratuité, le bénévolat et la disponibilité dechacun, ce concept permet aux amoureux de leur ville de partageravec d’autres la connaissance qu’ils ont de leur quartier, leur passionpour un savoir-faire local, une tradition ou tout simplement l’échangede bonnes adresses. * to greet : accueillir en anglais.

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Chato, Balnéo, Biblio ou Japo, chacune des chambres de Bernard Bordet dispose d’une salle de bains privative.

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Forum

TOUS MONTREUIL / N° 37 / DU 28 JUIN AU 5 JUILLET 2010 17

rer les conséquences de leurspolitiques sur les femmes.

Pacifistes et écologistesComment imaginer un dévelop-pement durable sans prendre encompte l’armement, chimique etnucléaire, premier commercemondial, qui détruit la vie de mil-liards d’êtres humains et les res-sources naturelles de la planète ?Du Congo, d’Israël, du Saharaoccidental, d’Haïti, de Bosnie oude France, les actions des interve-nantes ont témoigné de l’interdé-pendance et de la solidarité desluttes féministes, écologistes etpacifistes. Désarmer pour com-battre la pauvreté et mettre enfinun terme à la guerre des sexesdont les femmes sont toujours les premières victimes. • Agnès

Boussuge

Valises à rou-lettes,décolle-tés etb a n d e -

roles violettes déployées,elles ont déboulé de Nancy oude Marseille, de Quimper ou de Lyon, de Toulouse ou deBordeaux, toutes générations deféministes confondues : des filles,des mères et des grands-mères.Des femmes d’à côté ou de l’au-tre côté de la Méditerranée. Desétudiantes, des salariées et desretraitées. Des pay-sannes, des écologisteset des syndicalistes. Desintellos et des prolos. Desgarçonnes et quelquesgarçons. Des élues et desfemmes en lutte.

Notre corpsnous appartientDes violences conjugalesau mariage forcé et à l’ex-cision, de la double discri-mination des femmes sanspapiers à celle des femmesen situation de handicap, duviol à la prostitution, du sexismeordinaire à la lesbophobie, del’accès à la contraception et l’IVGà celui d’une place en crèche, durecul des services publics au tra-vail sous-payé des femmes, desinégalités de salaires à celles des retraites, les luttes diversesexprimées par les paroles dechacune révèlent un dénomina-teur commun : dévoiler les rap-ports de forces et l’appropriationdu corps des femmes par leshommes, qui justifient dans leslois, dans les mentalités ou dansles faits, les violences et discri-minations dont elles sont encorepartout victimes dans la familleet la société, en temps de paixcomme dans les guerres. Lesurgences des unes font écho auxpropositions des autres pourdégager des stratégies com-munes : dénoncer l’inacceptable,traquer et sanctionner les discri-minations ignorées, en obligeantles gouvernements à intégrerune analyse de genre pour mesu-

a nous concerne

Contre les violences conjugalesÀ la mémoire de la jeune femme assassinée à Montreuil le 30 mai dernier et des 28 femmes de Seine-Saint-Denis décédées à la suite de violences conjugales depuis 2005, une marchesilencieuse suivie d'un rassemblement devant l'hôtel de ville s’est tenue en présence de la Maire de Montreuil, Dominique Voynet, des élu-e-s de la Ville et de la Région, du vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Jean-Charles Nègre, et d’Ernestine Ronai, présidente de l’Observatoire départemental des violences envers les femmes.

Les féministesprennent leur élanÀ l’appel de la Marche mondiale des femmes, 800 personnes et une cinquantained’associations ont participé au forum féministe qui s’est tenu à la Mairie de Montreuil les 12 et 13 juin derniers. Des femmes discriminées, des femmes martyrisées, mais aussi et surtout des femmes libérées ! Inventaire d’un formidable élan collectif de résistance et d’émancipation.

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LES CHIFFREQUI PARLENT

En France, 1 femme meurt tous les 2 jours et demi, sous les coups de son compagnon.

1 femme sur 6 déclareavoir été victime de violou de tentative de viol au cours de sa vie.

Dans le monde, une fillette est exciséetoutes les 4 minutes.

-27%Le salaire des femmesest en moyenneinférieur de 27 % à celui des hommes,leur retraite de 50 %.

80% des emplois à tempspartiel subisont occupés par des femmes.

Les dépenses mondialesd’armement s’élèvent à 1 531 milliards de dollars par an.

Le prix d’1 Mirage 2000= 10 hôpitaux,

1 missile nucléaire = 70 écoles.

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5o À Cidğem Hantia distingu maison de Nouv d’une « Seuls M frère A réveillé pousset Papoua pénétre

6u La avec les divinité dans so d’après pas de f déesse majesté

Le tour du monde entrois heures et demieEn amont de la Fête de la ville, dont la thématique portaitsur Babel, six Montreuilloises en cours d’alphabétisation ontparticipé, en avril dernier, à une visite du musée du Quai-Branly à Paris. Avec leurs deux accompagnatrices, Camille,la formatrice, et Myriam, du service lutte contre lesdiscriminations et intégration (anciennement immigration-intégration), elles ont fait « le tour du monde en trois heureset demie ». Tous Montreuil était du voyage.

Dialogue des cultures

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1o Station de départ, Robespierre.En fait, le rendez-vous initial était à la Maison de quartier. Mais la présence d’un journaliste et d’une photographe a fait tiquer.L’atmosphère se détend pourtantrapidement et l’objectif de laphotographe se fait vite oublier.

2uTravaux pratiques de déchiffragesur un des plans de la ligne 9. AvecCamille, Hantia ne sait pas encoretrès bien lire, mais elle sait calculer.C’est d’ailleurs de cette façon qu’ellese déplace quand il lui arrive deprendre le métro : en comptant les stations.

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o8 & 9u Pour Z., d’origine kabyle, ce coffreberbère est émouvant, parceque terriblement familier. « C’est pour mettre lesvêtements, les tapis, lavaisselle et les bijoux de ladot, quand on va se marier »,précise-t-elle. Et elle ne peutse retenir de le toucher : celatombe bien, le musée nel’interdit pas pour nombre desobjets exposés. Il y a mêmeun « parcours tactile »officiel, pour les malvoyants.

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T itulaire d’un master de français langue étrangère,Camille est ravie de travailler auprès d’un public fémi-nin adulte très divers. Dispensés à la Maison de quar-tier Lounès-Matoub, ses cours d’alphabétisation et defrançais langue étrangère réunissent en effet deux caté-

gories d’élèves. Celles qui n’ont pas ou très peu été scolarisées et cellesqui ont suivi un vrai parcours scolaire, parfois assez poussé, dans leurlangue d’origine. « Dans le groupe, il y a donc plusieurs niveaux ; mais celane pose pas vraiment de problèmes. Au contraire, les plus avancées aident lesplus faibles… », explique-t-elle. Sur l’ensemble de la ville, ces apprentissages concernent beaucoup demonde : 518 inscrits et inscrites cette année, qui sont répartis sur le ter-ritoire montreuillois en 17 groupes. Ce type de sortie fait partie inté-grante de l’enseignement et du projet d’autonomie et de valorisationpersonnelle qui le sous-tend : le dialogue des cultures, devise du muséedu Quai-Branly. • Olivier Roberty

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uuu9h503 3oC’est par un long plan incliné

en courbe, sur lequel dansent descentaines de mots projetés au solet sur les parois par des lasersqu’on accède aux collections.

4u Zenep, Aïcha et Hantia ontdéjà vu cette table d’orientationsur le site Internet du musée enpréparant la visite. La formatricerappelle les grandes lignes du pland’action : on commence parl’Océanie, on glisse vers l’Asie, on passe ensuite par le Moyen-Orient, puis on aborde par le Maghreb l’Afrique, et on achève avec l’Amérique.

5o À gauche de Myriam,Cidğem, Aïcha, Camille,Hantia et Zenep, on peutdistinguer la façade d’unemaison cérémonielle typiquede Nouvelle-Guinée. Il s’agitd’une « maison des hommes ».Seuls Mamadou et son jeunefrère Alassane, qui s’estréveillé et a quitté sapoussette, auraient enPapouasie le droit d’ypénétrer.

6u La mythologie hindoue,avec les innombrablesdivinités qui se bousculentdans son panthéon (3 303,d’après le Veda), ne laissepas de fasciner. Ici, unedéesse aux serpents enmajesté.

7u Cidğem sembletout à fait raccord,avec son proprecollier, devant cesvitrines de bijouxdu Moyen-Orient.Mamadou n’a pas à abuser de soncharme pours’imposer : c’esttout naturellementque chacune, qu’ellesoit jeune mère oujeune grand-mère,s’en occupe tour à tour.

10u Les Amérindiens,grâce à la richesse deleur faune et surtout àla luxuriance desplumes des oiseauxamazoniens, ont réussià confectionner descoiffes (celle-ci étaitdestinée à un danseur)proprementébouriffantes.

11 o La fin de lavisite oblige à unetransition brutale, del’ombre à la lumière.Avec son parti prismuséographiqued’éclairer les œuvressur des fonds trèssombres, le musée duQuai-Branly requiertquand on en sort untemps d’adaptation.

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12u La sortie, c’était d’abordet avant tout le musée. Maisc’est aussi flâner, jouer auxtouristes, et rigoler, sur lapasserelle Debilly qui enjambela Seine juste en face del’établissement. Cidğem etZenep profitent jusqu’au boutde la balade, et neredeviennent – un peu –sérieuses que pour prendre lapose devant la tour Eiffel. Ellesdoivent récupérer leursenfants à la crèche dans unepetite demi-heure, à Montreuil.Le déplacement, aller-retourinclus, n’aura duré que troisheures et quelques. Cettesortie restera pourtant, etsans doute pour elles toutes,un moment rare.

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Friandises et couleurs acidulées au menu.

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www.montreu i l . f r20 les repas de quartier

Plus nombreux que jamais sur le terrain de jeu de la cité de l’Espoir, de toutes les communautés, de tous les âges, pour goûter les plats du monde entier en bas de chez soi.

CENTRE-VILLE

MONTREAU – LE MORILLON

RUFFINS – THÉOPHILE-SUEURVILLIERS – BARBUSSE

BEL-AIR – GRANDS-PÊCHERS

Valse endiablée de fourchettes, folle farandole de cuillers… Près de 6 000 convives sont descendus dans la rue le 4 juin dans plusde 80 lieux pour la 11e édition des repas de quartier. En vedette : la citéde l’Espoir et le quartier Le Morillon, qui ont rassemblé chacun près de300 convives. Tour de tables.

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Repas de fête

En apéro, des animations pour les enfants et les plus grands,place Le Morillon.

Dominique Voynet est passée saluer les convives dans plusieursquartiers (ici à la cité de l’Espoir).

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Une touche aristocratique (ou corsaire des îles ?) au soleil de minuit, rue du Midi.

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008 21TOUS MONTREUIL / NO37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010 les repas de quartier

Quand il y en a pour un, il y en a pour…

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Branle-bas de combat rue Saint-Victor, tous à l’abordage.

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Des habitués des repas de quartier hyperorganisés rue Saint-Denis.

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Comme un goûter entre les générations…

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Ambiance jusqu’au cœur de la nuit à l’invitation du théâtre de la Girandole avec les Princesses et les chansons et danses cajuns de Louisiane du groupe Ti’ prairie.

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Des grillades sur grand écran pour ce nouveau rendez-vous rue Saint-Antoine.

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BRANLY – BOISSIÈRE BAS-MONTREUIL – RÉPUBLIQUE

BRANLY – BOISSIÈRE

BEL-AIR – GRANDS-PÊCHERS

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Il était dit que le ciel nenous tomberait pas surla tête, a contrario de ceque la météo nationaleprévoyait, ce mardi 8 juin

jour de fête athlétique àMontreuil. Toutes les conditionsétaient donc réunies. Le Clubathlétique de Montreuil 93, 14e

titre de champion de France enpoche fin mai, a relevé, une foisencore, le défi d’organiser, cejour, en partenariat avec la Ville,la deuxième édition du Meetinginternational, premier épisoded’un circuit comptant six étapes.

Le stade avait revêtu ses habitsde fête pour l’occasion. Quelques-uns des plus grands noms del’athlétisme international avaientrépondu à l’invitation de Mon-treuil. Le public, également, estvenu massivement suivre cettesoirée, plus de 4 000 personnes !Les performances ont été au dia-pason et – cerise sur le gâteau –celle des Montreuillois. Teddy Tamgho, récent record-man et champion du monde ensalle (17,90 m) a fait le show dansson stade, pour le plus grandplaisir de ses supporters et detous les amoureux de la disci-pline : six sauts dont cinq au-delàdes 17 m, un mordu, et la victoireau bout avec 17,63 m devantUkrainien, Cubain, Grenadin et autres… Le Montreuillois aconfirmé qu’il dominait sa disci-pline, signant un nouvelle meil-leure performance mondiale del’année, de bon augure avant leschampionnats d’Europe, cet été,à Barcelone.

Une nouvelle victoire pour Chambers

Dwain Chambers (Grande-Bretagne), champion du monde

en salle (60 m) 2010,animateur de la pre-mière édition en 2009,est revenu sur la pisteJean-Delber t poursigner une nouvelle vic-toire dans le 100mètres,dans un bon chrono de10 s 27 malgré un ventdéfavorable de 2,70 m/s. Cegrand champion a une fois encoredit tout le plaisir qu’il avait à cou-rir à Montreuil. Désormais, cer-tains rêvent à une confrontationentre le Britannique et le meilleursprinteur français du moment,Christophe Lemaitre, que l’onattend sous les 10 secondes…Côté dames, la vice-championneolympique et du monde du100 mètres, Kerron Stewart(Jamaïque), a signé un doublédans l’épreuve (11 s 21 et1,10 m/sec de vent défavorable). Dans le concours de la perche,autre moment fort de cette soi-rée, le recordman de France(6,01 m), Renaud Lavillenie, aremporté le concours avec 5,70 mfranchis au premier essai, devanttrois autres Français, RomainMesnil (5,70 m), Jérôme Clavier(5,55 m) et le MontreuilloisDamiel Dossevi (5,40 m)…

Le 100 mètres haies et les 12 s 84de l’Américaine Damu Cherry,par un vent défavorable de1,60 m/s, ont constitué une per-formance internationale de trèsbonne tenue.

Tamgho décolle à New York

La victoire de Stéphanie Falzon(France) au marteau avec un jetà 73,40 m, celle de Belete Assefa(Éthiopie) en 13 min 18 s 40 dansun 5 000 m très disputé ouencore celle de Dwight Thomas(Jamaïque), 13 s 37, à 1 centièmede l’Américain David Payne (13 s38), tous les deux médaillés auxchampionnats du monde, ont étédes moments forts de la soirée. Au nombre des héros de cettesoirée montreuilloise, le CAM 93et Montreuil peuvent s’enor-gueillir du parcours de leurchampion de triple saut. Teddy

Un stade plein, une ambiance des grandssoirs, des performances de très haut niveau,une température clémente et un ciel bleu,voilà quelques-uns des ingrédients qui ontcontribué à faire de cette deuxième éditiondu Meeting international d’athlétisme de Montreuil un succès.

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Renaud Lavillenie (5,70 m) plane au-dessus du concours de la perche.

Relais des collèges, la section sportive dans le « mouv’ ».

Teddy Tamgho a reçu la médaille de la Ville des mains de DominiqueVoynet, ici en présence de Jean-Claude Lerck, président du CAM 93, et de Damu Cherry, victorieuse du 100 m haies.

Damu Cherry (12 s 84), seule au monde.

Teddy Tamgho, 17,63 m et la victoire.

Montreuil dans le grand monde

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Tamgho après avoir brillé sur sesterres, a décollé pour et à NewYork, où il a atterri à 17,98 m –

■ JE COMPACTE donc je protège la planète. Voilà le slogan affichésur les deux compacteurs de cannettes installés lors du Meetinginternational de Montreuil. Objectifs : éviter que les emballages

des boisson ne traînent dansles gradins et sensibiliser le public au respect de sonenvironnement. Une missionréussie, tant les déchetsétaient absents des tribunes àla fin de la manifestation. Despoubelles de tri étaient aussiinstallées, dans lesquelles àpeu près tout a été jeté, peut-être par manque de pédagogie.Un premier test donc, quidevrait être appliqué auxdifférents équipements sportifsde la ville et pourrait donnerlieu à une charte commune. La

semaine du 14 juin, le club de tennis de Montreuil mettra en placel'opération « balles jaunes », coordonnée par la Féderationfrançaise de tennis, pour recycler les balles. Par ailleurs, lesathlètes présents au meeting ont été transportés, de leur hôtelvers le stade, dans des voitures hybrides fournies par la Ville.

Trier, compacter, protéger son environnement :le sport s’y met aussi

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Dwain Chambers (10 s 27) face au vent.

Relais des écoles, doublé d’Estienne-d’Orves, Voltaire, 3e.

Les filles.

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«Cè ki ki va gagner ?Cè Montreuil !! Cèki ? Montreuil !!

Cè ki? Montreuil !!! ». Le cri dejoute lâché à l’unisson par dixhandballeuses surmotivées, ser-rées épaule contre épaule avantle coup d’envoi, aurait dû met-tre la puce à l’oreille de l’adver-saire. Parole d’ados revanchards,les Villemombloises allaientmorfler. Elles ont trinqué. Endeux fois 15 minutes et un suc-cès 9 buts à 7 en finale de laCoupe du 93 de handball moinsde 12 ans, les coquelicots duMontreuil HB ont effacé le dou-ble revers subi cette saison enchampionnat face aux bleuettesde la VS. Ce 5 juin à Noisy-le-Sec, le kop rouge et braillarddans la tribune s’est interrogél’espace d’une mi-temps. Laseconde fut tonitruante grâce àune équipe solidaire en diable,même réduite à six dans la der-nière minute de jeu. Avec Amelen état de grâce dans les cageset Cindy en chef canonnière (5buts), le MHB a écrit en directune nouvelle page d’histoire duclub. « Cette première victoire desmoins de 12 ans en Coupe dépar-

tementale récompense un supertravail des filles et une motivationsans faille », s’est félicité LaurentGolfier, l’entraîneur.

Gulliver au pays des Lilliputs

Farid Bouchaker aurait aimé voirles moins de 12 ans garçons qu’il entraîne brandir la coupeen s’étreignant. Mais il leuraurait fallu passer sur le ventrede Tremblay-en-France lors dela deuxième finale de la matinéedisputée par nos couleurs. Unemission quasi impossible. Lecoach adverse n’avait pas hésitéà faire redescendre de la catégo-rie supérieure ses meilleurs élé-ments. C’était Gulliver au pays

des Lilliputs car, sur le plan phy-sique, une à deux têtes sépa-raient les rouges des marine. Un atout évident en terme decapacité d’impact et de force defrappe. Montreuil a cependanttenu son rang en première mi-temps. Il s’est effondré enseconde et a quitté le terrain surune note salée de 10 buts à 17,générateur de quelques larmesdans les yeux. « Je suis fier de mesgars et cette défaite ne gâche enrien la belle saison de notregroupe », assure le coach. Si l’an-née prochaine, une partie de soncollectif montera en moins de14 ans, le reste demeurera.L’heure de la reconquête a déjàsonné. • F. L.

faisant de lui le 3e meilleur per-formeur de tous les temps ! •Antoine Cousin

LES FILLES PASSENT, LES GARÇONS CALENT

Les moins de 12 ans du Montreuil handball ont été reçus 1 sur 2 en finalede la Coupe départementale de handball le 5 juin dernier.

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Les garçons.

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■ JUDODEMI-FINALE DESCHAMPIONNATS DE FRANCE, QUALIFICATIFS AUX CHAMPIONNATS DE FRANCE

1RE DIVISION, LES 29 ET 30 MAI À PARIS

- 66 kg : 5e Amokrane Nassim ;- 52 kg : 3e Ray Séverine ;- 90 kg : 5e Hascoat Cyril ;- 100 kg : 5e Khaldoun Meheddi. Les quatre sont qualifiés auxchampionnats de France 1re division et rejoignent Benalla Jalal (+ 100 kg),Issim Nour (- 60 kg) et RosalinaOukoloff (+ 78 kg) en 1re division.

Qualifiés aux championnats de France2e division : Nour Alaa (- 60 kg) ; Siby Mahamou et Nobleaux Johann (-73 kg) ; Berard Nicolas (–90 kg) ;Charpentier Ségolène (- 52 kg) ;Maïté Chanrion (- 70 kg).

■ HANDBALLFINALE COUPE DE SEINE-SAINT-DENISDouze filles : championnes de la coupe de Seine-Saint-Denis.Douze garçons : vice-champions de la coupe de Seine-Saint-Denis.

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du jour n’a pas collé à 100 % avecla valeur intrinsèque du groupe.La veille, les Ségolène, Leyla,Maïté et consorts s’étaient prisesles premières les pieds dans letatami. Un tour de chauffe à samain et puis l’AJA 54 – futurdemi-finaliste – qui les avaitenvoyés bouler. Au final, les fillesont terminé 9es. Une place en tocpuisqu’une 8e les aurait propul-sées sans bavure en D1. De quoirager sans tempêter. « Le forfaitsur blessure de notre leaderRosalina Oukoloff, nous a désta-bilisés et compromis nos espoirs de

podium », a déclaré Rachid Berki,le professeur aux deux cas-quettes. Mais, comme chez lesgarçons, l’essentiel avait étéassuré depuis un moment. Chezelles, c’est un maintien en D2.« L’assise de la section féminineest moins forte que celle des gar-çons et finalement, nous sommeslogiquement à notre place »,ajoute-t-il. La saison prochaine,le Red Star continuera d’avancerson judo à parité des sexes. Etque le meilleur aille le plus loin.• Frédéric Lombard

NIPPON, NI MAUVAIS

Adrénaline autour destatamis et sueurdessus où ça balance

pas mal : bienvenue aux cham-pionnats de France senior paréquipes de 2e division de judo.

Les 12 et 13 juin derniers au dojode la Porte de Châtillon à Paris,pas besoin de vuvuzela pourmonter le son saturé en décibels.Il y avait 32 clubs au départ maisun seul vainqueur possible parcompétition. Le Red Star Club deMontreuil est rentré à la maisonle kimono en vrac. Chez les gar-

çons, ses combattantsont passé un touravant de plonger dansles repêchages etd’être écartés définiti-vement en quart definale par Boulogne-Billancourt. « On s’at-tendait à mieux mêmesi l’absence de Nour,retenu en équipe deFrance nous a handicapés », areconnu Rachid Berki l’entraî-neur. Mais bon, pas de quoi sefaire hara-kiri. Une perf ici auraitsurmonté d’une cerise une sai-son bonne comme un grosgâteau à la crème. En 2010-2011,pour la première fois de son his-toire, le Red Star tirera en D1.Formation, travail, patience,l’étoile rouge n’est pas devenueen vain le club phare du 93.

Vers la victoire à parité

Chez les filles aussi, le scénario

Judo

Les judokas du Red Star Club de Montreuil auraient pu mieux faireaux championnats de France senior de 2e division par équipes.Heureusement l’essentiel avait été assuré durant la saison.

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TOUS MONTREUIL / NO37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010

Instantanés d’adolescenceJeudi 3 juin 2010, ils étaient nombreux à se presser dans le hall de la bibliothèquecentrale pour l’inauguration de l’exposition Instantanés/adolescents. Un moment de grâce issu d’un projet au long cours initié par les bibliothécaires de Robert-Desnos, auxquels près de 400 lycéens et collégiens montreuillois de 13 à 19 ans ont participé.

Pour cette soirée,l’équipe de labibliothèque acréé l’événe-ment. Passé le

porche, six panneaux grand for-mat sur lesquels sont placardéesdes photos d’ados accueillent lesvisiteurs. De face, de dos, de pro-fil… souriants, yeux fermés…Une mise en bouche avant la pro-jection d’une création audiovi-suelle de 22 minutes produite parEntre9et3Production, et réaliséeà partir de 1 500 clichés de jeunesMontreuillois-e-s pris par JulienDufetelle. Un documentaire quidresse le portrait d'une généra-tion d'ados en 2010 et témoignede sa relation avec la biblio-thèque municipale et la littéra-ture contemporaine.Puis, c’est le poète CharlesPennequin qui s’est emparé dumicro pour une performanceorale, avant la séquence émo-tion : Kounda Macalou, élève dulycée Jean-Jaurès, a offert aupublic une prestation a capella.Se sont enfin succédé deuxgroupes de jeunes musiciensmontreuillois, American Dreamet Funcky Club & the Navarlo’sband.

Essence d’ado, moteur des mots

Recueils de poèmes rédigés parles élèves de 4e du collège Fabienet de 2e du lycée Condorcet,œuvres plastiques inspirées pardes textes classiques ou stan-dards musicaux… L’expo présen-tée jusqu’au 4 septembre est une

floraison de mots. Certains de cesécrits émanent aussi des ateliersde correspondance autour d’œu-vres littéraires entre des 3e deJean-Moulin, le club Citoyens dumonde du collège Paul-Éluard etles élèves de Bamako et deYélimané dans le cadre de l’ac-tion « Un livre pour deux mains »en partenariat avec Bibliothèquessans frontières.Quant aux jeunes photographiés,ils ont testé le projet « juke-box »qui consiste à choisir et lire uneœuvre littéraire parmi une sélec-tion puis rencontrer un auteur.Au total, 20 classes et 14 écri-vains ont pris part au projet viales ateliers d’écriture, des entre-tiens avec les membres du clubde lecture ou la remise du prixlycéen Passage. « Le but était defavoriser la découverte en inven-tant des formes inédites d’inter-ventions et en faisant se croiser lesapproches », explique DominiqueTabha, responsable de la biblio-thèque Desnos. Et madameThibaud, professeure de françaisau lycée Jean-Jaurès, deconclure : « Cette expérience a mis

en place chez les élèves une pra-tique de fréquentation de la biblio-thèque liée au plaisir. » Un plai-sir qui, à l’évidence, n’a pas ditson dernier mot. • Ariane Servain

■■ VOIR AGENDA JUSQU’AU 4 SEPTEMBRE ■■h SAVOIR PLUS : Exposition« Instantanés/adolescents » présentée à la bibliothèque Robert-Desnos jusqu’au

4 septembre. 14, bd Rouget-de-Lisle.Tél. : 01 48 70 69 04.

Pour ces instantanés d’adolescence, Dominique Tabha, responsable de la bibliothèque, remercie Jean-Rémi, Pascal, Pauline, Élodie,Suzanne, Valérie, Antoine, Hélène, Bernard, les auteurs et notammentMouloud Akkouche, Kaoutar Harchi, Grégoire Hervier et JérômeNoirez, Anissa Mohamedi, Sandra Moussempès, Jake Lamar, KaoutarHarchi, Delphine de Vigan, Valérie Mréjen, Yasmina Khadra, PhilippeClaudel, les enseignants et les élèves.

25

Adolescence à la bibliothèque

LA BELGIQUESOUS LE CHARME

Le musée Docteur Guislainaccueille une importantesélection d’œuvresmajeures des maîtres d’artbrut de la galeriemontreuilloise abcd dirigéepar Bruno Decharme.

Pendant tout l’été etjusqu’au 12 septem-bre, le musée Docteur

Guislain expose Le Monde à l’en-vers, une collection « mondiale-ment célèbre, des œuvres nées dela main des grands maîtres de l’artbrut », explique Barbara Safarova,représentante de ce musée situédans la ville belge de Gand. Cesdernières années, cette collectiona été présentée au Japon, auxÉtats-Unis, en République tchèqueet bien sûr en France. Ce sont desœuvres exceptionnelles. » Et unegrande première pour la Belgiquequi se réjouit de la démarche deBruno Decharme qui « s’inscritdans la continuité des recherchesinaugurées par Jean Dubuffet ».Le créateur de la galerie mon-treuilloise abcd (Art brut connais-sance et diffusion) n’a de cessed’explorer ce territoire artistiquesur tous les continents et a réa-lisé le premier long métrage surle concept de l’art brut. Rouge ciel,projeté pendant l’exposition,raconte l’histoire de ces artistes« hors norme, ces visionnaires quiembrasent nos esprits et chahutentnos façons de penser ». • F. C.

h SAVOIR PLUS : www.abcd-artbrut.org

Exposition

LE PROJET EUROPÉEN D’ARMAND GATTIPendant les mois de juillet et août, le poète, écrivain, dramaturge et cinéaste ArmandGatti est au cœur d’un projet exigeant et d’envergure européenne.

Une expérience intensea lieu en Corrèze, àNeuvic, où une qua-

rantaine d’étudiants de France etd’Europe, de jeunes chômeurs etde personnes intéressées parl’œuvre d’Armand Gatti vont tra-vailler avec lui pour construireune « proposition scénique » pré-sentée publiquement en fin de

résidence. Au programme de cesjournées qui se déroulent en pen-sion complète dans le lycée deNeuvic : entraînement au kung-fu et au chant tous les matins,travail avec Armand Gatti l’après-midi et travail personnel et engroupe en soirée. Des chantiersde recherche vont s’ouvrir en liai-son avec l’œuvre d’Armand Gattiet des intervenants extérieurs

vont apporter leur éclairage surdes thèmes comme « les forêts et les questions écologiques, la pensée quantique, la Kabbale,l’œuvre d’Armand Gatti ». • F. C.

h SAVOIR PLUS : Pour s’inscrire à ce stage : Jean-Jacques Hocquard, La Parole errante, 9, rue François-Debergue –[email protected] - Tél. : 01 48 70 00 76 et 06 08 25 77 61.

Université d’été

la culture

© REPORTAG

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OTOGR

APHIQUE GILLES DELBO

www.montreuil.fr/bibliotheque ET LE BLOG DU PROJET « UN LIVREPOUR DEUX MAINS » :http://unlivrepourdeuxmains.bibliosansfrontieres.org/

www.montreuil.fr

Charles Pennequin.

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www.montreu i l . f r26 la culture

IsabelleRenaud Et ses nouvelles venues■ Un saladier de cerises de son jardin sous le bras,journaliste économique, reporter en Afrique, coauteurepour des romans sentimentaux, Isabelle Renaud sesouvient de sa décision de « raconter des histoires. EnCP, en lisant Oui-Oui veut faire fortune ». Mais lestreize nouvelles de son premier recueil Arts Ménagersne reflètent pas le monde aseptisé du célèbre pantin debois de la romancière Enid Blyton. « C’est un exercicede style, s’amuse-t-elle. Je me suis donné pourcontrainte de choisir un objet de la maison, qui sertensuite de prétexte à une prise de conscience despersonnages et un révélateur. Qu’est-ce que l’objet valeur permettre de comprendre d’eux-mêmes, dans leursdésirs, leurs frustrations, leur insatisfaction, leursrêves… ? » Et si le lecteur se sent à chaque débutd’histoire un peu comme à la maison… « elles sontconstruites sur des malaises. La forme de la nouvelle se prête à des renversements de situation, unbasculement, à des scénarios avec des personnages un peu paranoïaques. Ils vont plus loin dans la folie quedes gens “normalement névrosés” », explique-t-ellemalicieusement. Dans cet univers domestique « il y a uncôté ludique. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on a tendanceà se construire une réalité, parfois artificielle, et tout à coup ça se fissure, alors on se découvre. La vérité se fait plus âpre ». Sélectionnée avec deux autrescandidates pour le concours littéraire Ozoir’Elles,présidé par Régine Desforges, Isabelle Renaud recevra-t-elle le premier prix en octobre 2010 ? Elle nous endira des nouvelles…• F. C.

h SAVOIR PLUS : : Arts Ménagers aux éditions Quadrature, en vente à la librairie Folies d’encre 9, avenue de la Résistance. Autres nouvellesd’Isabelle Renaud dans la revue Rue Saint-Ambroise.

tête de l’art

© GILLES DE

LBOS

Quand les cou-leurs du soleilc o u c h a n tembrasent laProvence pour

laisser place à une impression-nante Voie lactée, la Cité despapes d’Avignon devient le thé-âtre à ciel ouvert du festival « In ».La programmation théâtrale offi-cielle, dans les sites prestigieuxde cette ville du Vaucluse, côtoiele festival « Off » – soit, pour

cette 64e édition, 940 compa-gnies accueillies dans le moin-dre lieu du centre historique, àl’intérieur et à l’extérieur desremparts. Collèges, universités…et bien sûr petites salles sontréquisitionnés pendant troissemaines et les 1 149 spectaclesprévus cet été s’enchaînent tousles jours de la semaine, du matinau soir. Un marathon pour lesartistes, un gigantesque marchépour les programmateurs, unvivier artistique spectaculairepour les festivaliers venus dumonde entier. Et un carrefourd’échanges pour les acteurs cul-turels : « C’est l’occasion pour lesorganisations professionnellesd’établir un diagnostic, d’émettredes propositions et de formuler desrevendications auprès du minis-tère, explique Catherine Arnaud,directrice des affaires culturellesde Montreuil. Des rencontresnécessaires compte tenu des enjeuxconcernant la culture, comme ledésengagement de l’État, lesréformes de l’enseignement artis-tique, la révolution du numé-rique… »

Il faut sortir du lot

Pour les huit compagnies qui par-tent à l’assaut de ce festival « ilfaut sortir du lot, faire fonctionnerle bouche à oreille et les réseaux,

Avec plus de 1 000 spectacles présentés du 8 au31 juillet, le festival d’Avignon représente l’un desplus importants rassemblements internationauxdes arts de la scène. Huit compagniesmontreuilloises vont contribuer à la 64e éditiondu festival Off, pour que leurs créations soient remarquées par les programmateurs et les festivaliers. Chaud devant…

Immersion en Avignon

« Le » festival théâtral estival

note Catherine Arnaud. Ce festi-val Off, très attractif, place lesartistes au cœur d’une concurrenceépuisante. Et le festival représentepour eux un investissement finan-cier important : il leur faut louer lasalle, payer l’hébergement… Lacontrepartie est de voir leur spec-tacle programmé dans les théâtres,pour la saison 2011-2012. La Villeles soutient pour leur communica-tion et c’est un moment privilégiépendant lequel nous envisageonsavec eux des projets pourMontreuil ». Course effrénée àl’affichage, distribution de tractset parades quotidiennes dans lesrues, les artistes, de plus en plusnombreux, rivalisent d’astuces etd’imagination pour attirer lepublic. Et traduire l’ambition ducréateur du festival d’Avignon,Jean Vilar, pour qui « l’art duthéâtre ne prend toute sa signi-fication que lorsqu’il parvient àassembler et à unir »…• Françoise

Christmann

h SAVOIR PLUS : www.festival-avignon.com Billetterie à partir du 28 juinà 9 heures, tél. : 04 90 14 14 14. Guide duspectateur disponible à l’accueil du cloî-tre Saint-Louis et au foyer des specta-teurs à l’École d’art : lieu de ressourceset d’informations, de rencontres avec lesartistes, de présentation des spectacleset tous les après-midi de « conversa-tions » pour une meilleure compréhen-sion d’une œuvre. Entrée libre.

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LBOS

Présentée cet hiver au théâtreBerthelot, La Locandiera, dernière création de la compagnie LesDéménageurs associés, va faire trépiderles festivaliers au théâtre des Lucioles.

DICO

Avignon Cité des papes de 1309 à1423, la plus grande ville dudépartement du Vaucluse,Avignon, a conservé sesremparts et son centrehistorique, aujourd’huiclassé patrimoine mondialde l’Unesco. Fondé en 1947par l’acteur et metteur enscène Jean Vilar, le festivald’Avignon est devenu l’unedes manifestations les plusimportantes du spectaclevivant contemporain. Tablesrondes, colloquesuniversitaires, rencontresavec les publics,regroupement des élus etdes syndicats de tous lesmétiers techniques etartistiques permettent dedébattre chaque année surl’évolution de la politiqueculturelle et la place de laculture dans notre société.Depuis quatre ans, cesquestions s’élargissent auxpartenaires européens. Onréfléchira pendant cefestival 2010 au droitd’accès à la culture pourtous et aux moyens decombattre l’exclusion.

La Locandiera par la Cie Les Déménageurs asso-ciés, 21 h 20, théâtre Les Lucioles, 10, rueRempart-Saint-Lazare. Neuf Mètres carrés, paroles de détenus, par laCie Des rescapés, 18 h 30 tous les jours, 14 h 30et 18 h 30 le samedi et le dimanche, accueil dejour du Secours catholique, 86, rue du Portail-Magnanen.Petit Bout d’homme, Serge Dangletere, Cie LaMauvaise Herbe, à partir de 3 ans, 10 h 30, col-lège de la Salle, théâtre de l’Atelier, 1, placePasteur.P’tit Jojo, sac au dos, Serge Dangleterre, Cie LaMauvaise Herbe, de 2 à 6 ans, 16 heures, théâtredes Écoles.Scrooge – conte de Noël (à partir de 10 ans)15 h 30 les jours pairs, théâtre du Tremplin, 8 ter, rue Cornue.Lettres d’amour trouvées dans une poubelle,Christine Vallat, 15 h 30 les jours impairs, théâ-tre du Tremplin, 8 ter, rue Cornue.

Effet mère par Bobines & Cie, à partir de 6 ans, à10 h 30, théâtre Buffon, 18, rue Buffon.La Papesse américaine, par la Cie Fracasse,17 h 30, collège de la Salle, théâtre de l’Atelier, 1, place Pasteur.La Dispute et L’Île des esclaves par Carlo Boso,les élèves de l’AIDAS et le Studio théâtre deMontreuil, 18 heures, du lundi au samedi, facultédes sciences, cour d’honneur, 33, rue Louis-Pasteur.Songe d’une nuit d’été, Gabrielle Kuhn, Studiothéâtre de Montreuil, tous les jours à 22 heures,cour du Barouf, 7, rue Louis-Pasteur.Les choses étant ce qu’elles sont, tout va aussibien que possible, Claire Heggen, théâtre duMouvement, 10 h 30 jours impairs, théâtre desLucioles, 10, rue Rempart-Saint-Lazare. Sganarelle ou le cocu imaginaire, Vlach Mllena,Cie Aigle de sable, tous les jours à 14 heures, courdu Barouf, 7, rue Louis-Pasteur.

LES COMPAGNIES MONTREUILLOISES SUR LE PONT…

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© SHREK 4, IL ÉTAIT UNE FINDE MIKE MITCHELL■ DU 30 JUIN AU 20 JUILLET.AVANT-PREMIÈRES SAMEDI 26 JUIN À 18 HEURES ET DIMANCHE 27 JUIN À 16 HEURES.

Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belleprincesse et le royaume de ses parents, que peut fairel’ogre vert ? Domestiqué, assagi, Shrek regrette le bonvieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Telle une idole déchue, il se contente de signer desautographes à tour de bras quand le sournois Tracassinlui propose un contrat. Shrek se retrouve transportédans un monde parallèle déjanté où les ogres sontpourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se sont jamais rencontrés... Va-t-il déjouer lesortilège ?

CINÉMA MUNICIPAL GEORGES-MÉLIÈS,CENTRE COMMERCIAL

DE LA CROIX-DE-CHAVAUXTÉL. : 01 48 58 90 13

© D.R.

«C’est un p’titbijou ! », s’excla-ment des spec-

tateurs. Rires et applaudisse-ments ont fusé lors de la projec-tion au Méliès du documentairede Jean-Michel Papazian Dallas.Un prénom donné à un jeuneguitariste manouche, en réfé-rence à l’incontournable sérietélévisée. « C’est parce que je suisné un samedi », indique le princi-pal protagoniste du film. Le ton

est donné. La virtuosité ducinéaste réside dans un équilibreingénieux entre pudeur et inti-mité, bienveillance et humour. Etdans son habileté à filmerl’amour inconditionnel que lafamille de Dallas Baumgartnerporte à la musique. Sans aucunautre moyen qu’une modestecaméra et une exceptionnelledextérité à se faire adopter parune communauté qu’il baptise« nos Indiens à roulettes », le réa-lisateur, plusieurs fois primépour son précédent film LesNettoyeurs, a « ressenti des vibra-

tions poétiques hyperfortes. Autourde ce mec incroyable, qui joue sou-vent de la guitare devant… per-sonne », il décèle la moindre éner-gie artistique, ciment de la ten-dresse familiale. « Des bonheurssimples, des petites choses irrem-plaçables. » De son enfance et de son adolescence rue desMessiers, Jean-Michel Papaziana précieusement préservé sabande de copains qu’il retrouveparfois à Montreuil Tennis Plus.« Un jour, en sortant, j’ai entendude la musique. Le film a commencélà. C’est étrange, car il y a plu-sieurs années, j’ai photographié unmusicien aux Puces de Saint-Ouen(haut lieu du jazz manouchedepuis un siècle) avec un gamin.C’était Dallas. » Un môme, quidès l’âge de 7 ans ne lâche plusla guitare que sa grand-mère Kalilui a offerte avec toutes ses éco-nomies. À 25 ans aujourd’hui,c’est tout seul, en autodidacte,que Dallas a appris les délugesde solos de son arrière-grand-père, un certain DjangoReinhardt. • F. C.

h SAVOIR PLUS : Dallas est programmédans de nombreux festivals et a éténotamment sélectionné pour le festivalGroslandais et Filmer la musique.Bande annonce surwww.youtube.com/watch?=giF05cN0sCEEmail : [email protected]

L’ŒIL MUSICAL DE JEAN-MICHEL PAPAZIAN Dans son documentaire Dallas, Jean-Michel Papazian filme la musique. Capte l’indicible.Saisit l’envol d’un tempo, l’enivrement du swing, la fougue des musiciens. Et l’authenticitéd’une passion familiale pour le jazz manouche. Un film acoustique et festif.

Cinéma et DVD

TOUS MONTREUIL / NO36 / DU 8 AU 21 JUIN 2010 27

FÊTE DU CINÉMA■ DU SAMEDI 26 JUIN AU VENDREDI 2 JUILLET. Pour l'achat d'une première place au tarif habituel de la séance,une carte Fête du cinéma est remise au spectateur qui lui donnedroit à toutes les séances suivantes pendant la durée de l'opération au tarif unique de 3 euros la séance.

TOURNÉE, de Mathieu Amalric■ AVANT-PREMIÈRE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR, LUNDI 28 JUIN À 20 H 30.Prix de la mise en scène Cannes 2010. Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait toutplaqué – enfants, amis, ennemis, amours et remords – pourrepartir de zéro en Amérique. Il revient avec une tournée destrip-teaseuses «New Burlesque». De port en port, l’humour desnuméros et les rondeurs des filles enthousiasment les hommescomme les femmes. Les showgirls inventent un mondeextravagant de fantaisie, de chaleur et de fêtes. Mais leur rêved’achever la tournée à Paris vole en éclats avec la trahison d’unvieil « ami » de Joachim. Un aller et retour dans la capitales’impose, qui rouvre violemment les plaies du passé.

MINE, de Valérie Minetto■ PROJECTION SUIVIE D’UN DÉBAT AVEC LA RÉALISATRICE, MERCREDI 30 JUIN À 20 H 30. Un jeune milliardaire désœuvré s’ennuie dans son château, malgréles efforts de ses domestiques qui tentent de le divertir. Passe un cirque ambulant dont l’écuyère fut jadis la bien-aimée dumilliardaire. Il la retrouve et apprend l’existence de son fils : Yoyo.

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DU 23 AU 29 JUINFÊTE DU CINÉMA ■ AVANT-

PREMIÈRES : SHREK 4, IL ÉTAIT UNEFIN, DE M. MITCHELL SAM. 18H. DIM.16H. L’ILLUSIONNISTE, DE S. CHOMETMER. 14H, 16H, 20H 30. JEU. : 18H, 20H.

VEN. : 17H 30, 19H 30, 21H 30. SAM. : 14H,15H 45, 20H 15. DIM. : 14H, 18H, 20H.LUN. : 12H, 14H, 16H, 18H. MAR. : 18H 15,20H 15. ■ AVANT-PREMIÈRE :

TOURNÉE, DE M. AMALRIC LUN. :20H 30 + RENCONTRE M. AMALRIC. ■CAPITAINE BLOOD, DE M. CURTIZ (VO)MER. : 18H. SAM. : 14H 15. DIM. : 13H 45.

■ LES MAINS EN L’AIR, DE R. GOUPILJEU. : 20H 15. VEN. : 19H 45. SAM. :

18H 15. DIM. : 18H 30. LUN. : 16H 15,20H 45. MAR. : 18H 30. ■ LES PETITSRUISSEAUX, DE P. RABATÉ MER. :13H 30, 20H 45. JEU. : 18H 15. VEN. :17H 45, 21H 45. SAM. : 13H 45, 20H 30.DIM. : 16H 30, 20H 30. LUN. : 12H 15,

14H 15, 18H 15. MAR. : 20H 45. ■ ÀCINQ HEURES DE VOL DE PARIS,DE L. PRUDOVSKY (VO) MER. : 16H 30,21H. JEU. : 18H 30. VEN. : 20H. SAM. :16H 45, 21H. DIM. : 14H 15, 18H 15. LUN. :12H 30. MAR. : 20H 30. ■ MARGA, DE L. BOEKEN (VO) MER. : 18H 45. JEU. :20H 30. VEN. : 18H. SAM. : 18H 45. DIM. :16H 15. LUN. :14H 30, 21H. ■ COPIECONFORME, D’A. KIAROSTAMI (VO)

MER. : 14H 15. VEN. : 22H. DIM. : 20H 15.LUN. : 16H 45, 18H 45. MAR. : 18H. ■CARTE BLANCHE À BETTY BONESAM. : 16H 30 + RENCONTRE B. BONE. ■STELLA, DE S. VERHEYDE MER. :18H 30.

DU 30 JUIN AU 6 JUILLETFÊTE DU CINÉMA ■ SHREK 4, ILÉTAIT UNE FIN, DE M. MITCHELLMER. : 13H 45, 16H, 18H, 20H. JEU, VEN. :17H, 19H, 21H. SAM, DIM. : 13H 45, 16H,

18H, 20H. LUN. : 12H, 14H, 16H, 18H, 20H.MAR. : 13H 45, 16H, 18H, 20H. ■TOURNÉE, DE M. AMALRIC MER. : 14H,16H 15, 18H 30, 20H 45. JEU, VEN. : 17H 15,19H 30, 21H 45. SAM, DIM. : 14H, 16H 15,18H 30, 20H 45. LUN. :12H 15, 14H 45, 17H,19H 15, 21H. MAR. : 14H, 16H 15, 18H 30,20H 45. ■ LES MAINS EN L’AIR, DER. GOUPIL JEU. : 19H 15. VEN. : 17H 30.SAM. : 18H 15. DIM. : 14H 15. LUN. :16H 15. MAR. :14H 15. ■ L’ILLUSION-NISTE, DE S. CHOMET MER. : 14H 30,18H 45. JEU. : 17H 30. VEN. : 19H 45.SAM. : 16H 30. DIM. : 16H 30, 20H 15. LUN. :14H 30, 20H 45. MAR. : 16H 30, 20H 30. ■LES PETITS RUISSEAUX, DE P.

RABATÉ MER. : 16H 30. JEU. : 21H 15.VEN. : 21H 30. SAM. : 14H 15, 20H 30.DIM. : 18H 15. LUN. : 12H 30, 18H 30.MAR. : 18H 15. ■ AVANT-PREMIÈRE :

MINE, DE V. MINETTO MER. 20H 30 +RENCONTRE V. MINETTO.

la culture

■ ■ PROGRAMME DU CINÉMA MÉLIES ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■ ■ ■■ ■ © ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ 22 JUIN AU 5 JUILLET

Les toi les & vous

Le réalisateur Jean-Michel Papazian a présenté son documentaire surle guitariste manouche Dallas au Méliès, lors de la clôture du festivalMontreuil’Jazz Pulsations.

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LBOS

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© LA RÉDACTION AIME

À Montreuil ou à quelques stationsde métro ou de RER, à pied, à vélo ou en bateau, l’été se déclineentre randos, spectacles, bals,visites thématiques, cinéma,concerts, plage… Du sport et desloisirs au cœur des villes pourpetits et grands, gratuits ou paschers, tout le monde peut en pro-fiter. Merci à l’Office de tourismepour ses bons plans et bellesvacances culturelles et vivifiantesà tout(e)s les Montreuillois(es).

DÈS AUJOURD’HUIRandonnée de 3 h 30LA BOUCLE DES TROIS PARCSOFFICE DE TOURISME 1, RUE KLÉBER Baskets, pique-nique, et enmarche… Départ de la mairie, unerandonnée pédestre du parc

Montreau au parc des Guilands(photo), en passant par le parc desBeaumonts. Le parcours de cesentier de promenade et de ran-donnée (PR) de 11,5 kilomètresrelie les trois parcs de la ville etdévoile la diversité des paysageset des quartiers. Pour découvrirla ville, ses parcs, ses murs àpêches, ses particularités, son his-toire et ses projets, une balade estorganisée à l’heure où l’agitationde ville disparaît, le vendredi 2 juil-let. Animée par l'Office de tou-risme et la direction environne-ment et développement durablede la Ville uTél. : 01 41 58 14 09.www.destinationmontreuil.fr Départ à18 heures précises devant l’hôtel de ville.Prévoir un pique-nique. Retour vers21 h 30 au même endroit. Renseignementset inscription : 01 48 70 67 94.

DÈS MAINTENANTCours de chant tous niveaux/Ados et adultesMUSIQUES ACTUELLESATELIER COKIE DEMAIARUE DU SERGENT-BOBILLOT Spécialement formée aux tech-niques vocales et pédagogiquesdes musiques actuelles, elle-mêmeauteure-compositrice-interprète,choriste, correctrice de grandesvoix françaises sur des albums etenregistrements d’émissions, avec25 ans d’expérience de la scèneet d’enregistrement en studio,Cokie Demaia dispense des coursde chant pour tous niveaux.Techniques vocales, musicalité,répertoire… Des débutants auxartistes professionnels… Cokie

Demaia trouve avec vous le che-min de votre voix… uTél. : 06 64 2496 44. Tarifs : à partir de 35 € la séanceindividuelle ; à partir de 150 € le trimes-tre pour les séances collectives de 3 à6 personnes. [email protected]

MERCREDI 23 JUINConcertLES INSOLISTESTHÉÂTRE DES ROCHES19, RUE ANTOINETTE – 20 H 45Les altos, les sopranes, les ténorset la basse promettent un réper-toire surprise et ces voix du chœurfont entendre leur passion com-mune.uTél. : 01 49 88 79 87. Entrée gra-tuite.

DU 23 AU 27 JUINCabaret/performances/créations aléatoiresFÊTES FAITES « MAISON »THÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELLIN-BERTHELOT – LES 23, 25 ET 26 JUIN À 20 H 30 ; LE 27 JUIN À 20 HEURES L’esprit « maison » (populaire) sedéploie sur le plateau de Berthelotavec, le 23 juin, un cabaret oùs’échafaudent des talents de dan-seurs et de chanteurs avec desperles rares piochées à l’autrebout du monde. Le 25 juin, placeau rock et pas des moindres et àl’étrange Ottilie Eucher, qui a faitde la danse orientale sa secondenature. Le 26 juin, avant un spec-tacle où se produisent des vir-tuoses du jazz comme Sylvain

Kassap (photo) (en résidence à laMaison pop), de la danse latino,contemporaine et du rock, uneperformance de rue a lieu à 16 h.Enfin, le 27 juin, sous la directiond’Emmanuelle Mouque-Raggi, desmoments de théâtre nous atten-dent avec Les égarés du train sif-fleront trois fois. uTél. : 01 41 72 10 35.Entrée gratuite.

DU 24 AU 28 JUINVoyage au MarocDÉCOUVERTE DE LA CULTURE GNAWAASSOCIATION CULTURES-MONDE52, RUE DU SERGENT-BOBILLOTCe voyage est organisé dans lecadre de l’édition 2010 du festivalgnawa d’Essaouira. Une culturemêlant des apports africains, ber-bères et arabes. Au programme :visites, concerts, immersion cul-turelle avec nuits en riad tradi-

tionnel, découverte d’expressionsartistiques… Et une gastronomiefaite « maison » en demi-pension.uTél. : 01 70 24 22 08. Tarif 700 € toutcompris. www.culturesmonde.net

SAMEDI 26 JUINPoésie de rueAUTONOMOBILESDÉPART DEVANT L’OFFICE DE TOURISME 1, RUE KLÉBER– 15 H 30Session de poésie « de rue », avecles rythmes punks africains de l’artiste Fantasio et ses acolytes.Batucada des enfants de l’écoleVoltaire, rap improvisé sur deuxchars de rue (Autonomobiles), lemicro est ouvert avec le concoursdu service municipal de la jeu-nesse. uGratuit. NavigationBAPTÊME DE PILOTAGE DE BATEAUEMBARCADÈRE AU BOUT DU MAIL CHARLES-DE-GAULLEFACE À L’ÉGLISE DE PANTIN (AVENUEJEAN-LOLIVE) MÉTRO ÉGLISE-DE-PANTIN– 11 HEURES, 14 HEURES, 15 HEURES ET 16 HEURESLes moniteurs de Paris nautiquevous initient au pilotage d’unbateau à moteur, de Pantin au bassin de La Villette, et sur uneembarcation de six places.uInscription obligatoire tél. : 01 49 15 98 98 ou www.tourisme93.com Tarif 12 €par personne.

DU 26 JUIN AU 17 JUILLETCroisière culturelleLITTÉRATURE, PATRIMOINE ET CINÉMABASSIN DE LA VILLETTE6, QUAI DE LA SEINE- MÉTRO JAURÈS OU STALINGRAD – DE 19 À 21 HEURESLes samedis 26 juin et 17 juillet,croisière patrimoniale et architec-turale entre les traces d’un passéindustriel et les modificationsurbaines contemporaines au fil ducanal. Les 3 et 10 juillet, croisièrelittéraire à travers le regard del’écrivain Philippe Adam qui s’estemparé des berges du canal del’Ourcq. Samedi 3 juillet, bienve-nue à bord d’un boat movie, leFrancilien, sur lequel un comédienvous fait revivre de célèbresscènes de cinéma, découvrir deslieux de tournage et naviguer dansl’histoire du 7e art en Seine-Saint-Denis. uRéservation tél. : 01 49 15 98 98.www.tourisme93.com Tarif 12 €.

DIMANCHE 27 JUINConcertSOUTIEN POUR HAÏTIAUDITORIUM MAURICE-RAVELCONSERVATOIRE – 13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – 11 HEURES Les professeurs du conservatoireprésentent « un beau programmedes pièces les plus célèbres durépertoire classique pour soute-

nir la reconstruction de ce pays siéprouvé ». Florence Poussin auviolon, Nathalie Poulet à l’alto,Hélène Silici-Mérot au violoncelle,Axel Salles à la contrebasse etCatherine Kintz au piano interprè-

tent La Truite de Schubert, Élégieet Après un rêve de Fauré, Mélodiede Bottesini, Toccata de Ravel. Lasomme récoltée est reversée auprofit de l’orphelinat NID desenfants de Marie à Port-au-Prince.uTél. : 01 48 57 17 59. Entrée 10 € pour lesadultes, libre participation pour lesenfants. Clôture Slam Caravane 93SLAM SESSION

MAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – ATELIER À 15 HEURES – SESSION À 17 HEURESCet atelier se déroule avec Uccoc,D’ de Kabal (photo) et des sla-meurs de tout le département, enlien avec Riposte, le service muni-cipal de la jeunesse et la Directiondépartementale de la jeunesse etdes sports. uTél. : 01 42 87 08 68.Entrée libre, inscription sur place.Promenade insoliteVISITE DES JARDINS PASSAGERSPARC DE LA VILLETTE – 17 HEURESPRÈS DE LA GÉODE ET DE L’ARGONAUTEJardins des frayeurs enfantines,du dragon, des vents et des dunes,des îles, de la treille, des équilibres,des ombres, des miroirs, des bam-bous, des voltiges… Au cours dela visite de ces dix jardins, les visi-teurs découvrent des parcellescréatives et les astuces du jardi-nage biologique. uInscription indis-pensable tél. : 01 49 15 98 98 ou www.tou-risme93.com Visite gratuite. Balade théâtraleQUAND LE CANAL ENTRA EN SEINEDEVANT LA FONTAINE PLACE STALINGRADROTONDE DE LEDOUX PARIS 19E – 11 HEURES

Les comédiens du théâtre desDeux Rêves proposent un circuitthéâtralisé, poétique et ludiquepour évoquer, du quai de la Loireau quai de la Marne, les axes denavigation et leurs répercussionséconomiques et sociologiques surce territoire. Souvenirs d’activitésportuaires, eau potable et nonpotable, hommages à Jean Vigo,Marcel Carné… uRéservation indis-pensable tél. : 01 49 15 98 98 ou www.tou-risme93.com Tarif 10 €.

DU 27 JUIN AU 8 AOÛTBals bargesDANSER SUR L’EAUTERRASSE DE LA PÉNICHE ANTIPODECANAL DE L’OURCQ – LES 27 JUIN, 4 ET 11 JUILLET À AULNAY-SOUS-BOIS ; LES 18ET 25 JUILLET À BOBIGNY ; LE 1ER AOÛT À PANTIN, LE 8 AOÛT À NOISY-LE-SEC-BONDY – DE 15 H 30 À 19 H 30La Baronne et son associationBalapaname invite les danseursdébutants ou confirmés à renoueravec le bal populaire. Groupes fou-gueux, énergie incandescente, lesjeunes musiciens alternent avecivresse, valses, tangos, rocks,rondes tziganes… Ces bals flot-tants dépoussièrent l’esprit guin-guette tout en lui restituant sa fièvre délicieuse et… amoureuse ?uTél. : 01 49 15 98 98. Entrée gratuite.www.tourisme93.fr

JUSQU’AU 29 JUINThéâtre, littérature, lectures,chants…© THÉÂTRE AU JARDIN 2010QUARTIER CLOS-FRANÇAISJARDINS PRIVÉS : CHEZ LUC ET ARLETTE,MARTINE ET PAOLA, JÉRÔME ETGHISLAINE, MICHEL ET MONIQUE,FRANÇOIS ET FRANÇOISE ET CHEZ DALE « Ces charmants écrins de verduresont dédiés pendant dix jours àdes rencontres artistiques variéeset chaleureuses », voilà commentArlette Desmots, directrice artis-tique de la compagnie Ekphrasis,résume cette nouvelle édition deThéâtre au jardin. Au programmepour les adultes, Digitales vaga-bondes, conférence-spectacle deStéphanie Barbarou et LaurenceHartenstein, les 18 et 21 juin à20 heures. Musik et Bibi duo clow-nesque de Delphine Zucker etSébastien Cherval, le 18 juin à19 heures et le 20 juin à 17 heures.Lecture éphémère, par la compa-gnie Petit délice de morceauxchoisis sur un lit de verdure, le

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19 juin à 20 heures et le 20 juin à18 heures. Éditions Quartett, lec-ture-rencontre, les 22 et 25 juin à20 heures. Antigone par la com-pagnie Ekphrasis, les 25, 26, 28 et29 juin à 20 heures et le 27 juin à17 heures. Pour les enfants, Contesde l’arbre (à partir de 6 ans) parla compagnie Ekphrasis, le 20 juinà 11 heures. Lecture-théâtre-jeu-nesse (pour les 6-12 ans) par lacompagnie Acteurs et pupitres le26 juin à 15 heures. Albums per-chés (pour les 3-7 ans) par la com-pagnie Acteurs et pupitres, le 25à 17 heures et le 26 juin à16 heures. On peut s’installer aujardin trente minutes avant lareprésentation et finir la soiréeautour d’un verre. uRéservationconseillée tél. : 01 48 59 56 17 [email protected]

JUSQU’AU 30 JUINExpositionDOMINIQUE BRUNETONOFFICE DE TOURISME1, RUE KLÉBER Toutes les œuvres de DominiqueBruneton sont marouflées avantd’être peintes. Textures de jour-naux, cartons, kraft sont traitéesà l’acrylique. Ses photos d’envi-ronnement urbain sont soulignéesde graffitis. Matières et lumièresdécrivent sa vision critique de lasociété qu’il perçoit. uTél. : 01 41 5814 09. Entrée libre.

DU 30 JUIN AU 25 JUILLETThéâtreNOUS N’IRONS PAS À AVIGNONGARE AU THÉÂTRE13, RUE PIERRE-SÉMARD 94400 VITRY-SUR-SEINE – RER C TRAIN ROMI OUMONA GARE DE VITRY-SUR-SEINEUne trentaine de compagnies dethéâtre investissent un lieu àproximité de Paris pour des per-formances inédites, ambianceconviviale de rigueur ! Théâtre,danse, cabaret, performance,spectacles pour le jeune public…Si vous non plus vous n’allez pasen Avignon, un festival se tientaussi à quelques encâblures d’ici.uTél. : 01 55 53 22 26 ou (22).Programmedétaillé : http://www.gareautheatre.com.Entrée 10 € et 13 €. Forfait de 10 places70 € et de 5 places 35 €.

LES 1ER ET 2 JUILLETThéâtreL’ÉTAT SAUVAGE : ARTHURRIMBAUD, JEAN GENET…THÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELLIN-BERTHELOT – 20 H 30 En connaissant l’expérience litté-raire et intime d’Arthur Rimbaud(photo) et Jean Genet, le comé-dien et metteur en scène ThibautCorrion de la compagniel’Heautontimorou-menos estimeque « nous rencontrons une parolequi ne veut pas, mais une parole

qui réclame. Une parole lucide,mais qui bâtit pleinement l’espé-rance».uTél. : 01 41 72 10 35. Entrée 8€et 12 €.

LES 1ER, 2 ET 3 JUILLETExposition© DIX DISCIPLINES EN ARTS PLASTIQUESCENTRE JEAN-LURÇAT5, PLACE DU MARCHÉ DE LA CROIX-DE-CHAVAUX – VERNISSAGE JEUDI 1ER À 18 H 30Les travaux des participants auxateliers de pratiques artistiquesdans les centres de quartier,concernant les arts plastiques,sont exposés en un seul lieu,regroupant les œuvres issues desséances de dix enseignants. Unbon moyen de se rendre comptedes différentes disciplines et defaire son choix pour la prochainesaison. Car vendredi 2 et samedi3 juillet, de 14 à 18 heures, ces jour-nées portes ouvertes permettentaux Montreuillois-e-s de rencon-trer les professionnels qui dispen-sent l’art de la photo, du dessin,de la peinture, de la sculpture, dela mosaïque…, pour enfants, ado-lescents et adultes. Et on peutmême se préinscrire pour la ren-trée ! uEntrée libre.

LES 2, 3 ET 4 JUILLETStage tous niveaux/Adultes et adosTECHNIQUES MIXTES D’ARTSPLASTIQUESATELIER60, RUE DANTON – DE 10 À 16 HEURES Pour s’élancer dans l’été en fai-sant jaillir ses couleurs, la peintreMuriel Patarroni orchestre unstage ouvert aux adultes et auxadolescents de tous niveaux pourune initiation ou un perfectionne-ment au dessin, à la peinture, aucollage, aux techniques mixtes àpartir de documents et à la repro-duction par observation. uTél. : 0618 85 06 58. Tarif 1 jour 80 € ; 2 jours120€ ; 3 jours 170 €. http://murielpatarroni.free.fr

JUSQU’AU 2 JUILLETExpositionFAITE MAINMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – DU LUNDI AU VENDREDI DE 10 À 21 HEURES ;SAMEDI DE 10 HEURES À 16 H 30En ce moment commissaire enrésidence au Pavillon du palaisde Tokyo, Florence Ostende aconçu cette « Exposition faitemain » autour des artistesRaphaël Julliard, Jean-François

Leroy, Nicolas Puyjalon et MarieReinert (photo). Une déclinaisonartistique du thème principal étu-dié cette saison à la Maison popu-laire : « Travail de la culture etculture du travail ». « Il s’agit d’unpetit guide à l’usage de ceux quicherchent des outils pour vivreet travailler, explique FlorenceOstende. Mon bureau, mes mains,ma caméra, mes voyages, jefabrique ma propre boîte à outilspour construire, avancer, menourrir, tenir. Je persévère, moncorps se motive, je chemine. Maisoù, quand, comment, que cher-cher ? » uTél. : 01 42 87 08 68. Visitecommentée sur demande à l’accueil.Entrée libre.

DIMANCHE 4 JUILLETConcert/ExpositionLES 10 ANS DE LA MACHINANTECOLLECTIF LES KŒURS PURS26, RUE ROCHEBRUNE – DE 15 HEURES À MINUITDes poètes, des musiciens, desplasticiens, des réalisateurs, met-teurs en scène, qui ont suivi le par-cours du collectif des Kœurs purs,se regroupent autour de lui pourfêter ses 10 ans d’existence. Cesartistes aux idées écheveléesréservent au public d’étrangesmoments de spectacles ou d’ex-positions à différentes étapes deleur recherche. uTél. : 06 09 97 94 96.Programme de la journée www.lamachi-nante.com Entrée 5 €.

DU 5 AU 23 JUILLETStages artistiques pourenfants à partir de 7 ansCOMÉDIE MUSICALE, CINÉ-THÉÂTRE ET VIDÉOCOMME VOUS ÉMOI5, RUE DE LA RÉVOLUTION – DU LUNDIAU VENDREDI DE 10 À 12 HEURES ET DE 14 À 17 HEURES POUR LES STAGESDE COMÉDIE MUSICALE ET VIDÉO, ET DE 9 H 30 À 12 HEURES ET 13 H 30

À 16 HEURES POUR LE STAGE CINÉ-THÉÂTREL’accueil à ces stages est possibleà partir de 9 heures et jusqu’à17 heures. Un stage de comédiemusicale se déroule du 5 au 9 juil-let, il comprend de la danse, duchant, l’écriture de textes ets’adresse aux enfants de 8 à12 ans. Le stage ciné-théâtre, du12 au 16 juillet, mélange des élé-ments des deux disciplines et varavir les enfants de 7 à 12 ans. Lestage vidéo, du 19 au 23 juillet, estorienté vers un reportage-docu-mentaire sur la vie dans les quar-tiers de Montreuil, avec l’écritured’un scénario, le tournage, le mon-tage et concerne les enfants à par-tir de 7 ans. En fin de semaine, les« stagiaires » présentent le fruitde leur travail lors d’une représen-tation devant toute la famille ! uTél. :01 48 57 05 10. [email protected] 70 € la semaine pour les stagescomédie musicale et ciné-théâtre ; 50 €pour le stage vidéo.

DU 6 AU 9 JUILLETStageCRÉATION D’UN TITRECAFÉ LA PÊCHE16, RUE PÉPIN – DE 10 À 18 HEURES Vous êtes chanteur, rappeur, voussouhaitez vous engager dans uneexpérience significative de créa-tion musicale ? La Pêche organiseun stage de l’écriture à l’enregis-trement d’un titre. Et en plus d’unemaquette entièrement produite,vous avez l’opportunité de fairel’apprentissage de la scène.uInscriptions auprès de Grégory, tél. : 0148 70 69 65. Tarif 20 €.www.myspace.com/lapechecafe

MERCREDI 7 JUILLETConcertJAM SESSION

CAFÉ LA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 HEURES Que toutes celles et tous ceux quiaiment « jammer » lèvent la mainet viennent avec leur instrumentpour une improvisation musicaleoriginale. Un rendez-vous festif encollaboration avec les musiciensde la fanfare Tarace Boulba(photo). uTél. : 01 48 70 69 65. Entréelibre.

DU 12 AU 16 JUILLETStageSCULPTURE SUR PIERRE ET TERRE

ATELIER D’ARTISTERUE GASTON-LAURIAU - DE 10 À 17 HEURES Concilier l’approche théorique etl’initiation pratique à la sculpturesur pierre et sur terre, c’est don-ner forme à votre imaginaire outenter de reproduire l’œuvre d’unmaître. Modeler la matière à votreimage et, chemin faisant, franchirles étapes du dessin, de lamaquette, de la découverte desoutils, des matériaux comme lapierre tendre d’albâtre… uTél. : 0675 66 52 51. Tarif des cinq jours 390 €matériel compris. [email protected]

JUSQU’AU 17 JUILLETExposition© IMAGES… IMAGINE… LES IMAGES S’ANIMENTBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE Betty Bone, illustratrice de presseet d’albums pour la jeunesse, autrait ludique et facétieux, a initiéles enfants à l’illustration au coursde séances-ateliers sur le taumo-trope, le praxinoscope et l’imageanimée. Cet apprentissage destechniques du cinéma et du filmd’animation auprès des enfantsdes centres de loisirs Fabien,Boissière, Jules-Verne et Louise-Michel fait l’objet d’une expositionde différents jouets d’optiques etde séquences animées… Unebouffée d’air frais ! uEntrée libre. www.bettybone.com/ExpositionCLÉMENTINE DE CHABANEIX ET ISABELLE RÉGNIER

CITÉ ARTISANALE63, RUE DAGUERRE 75014 PARIS – DU LUNDI AU SAMEDI DE 14 H 30 À 19 HEURES ET SUR RENDEZ-VOUSClémentine de Chabaneix (photo)expose des sculptures en faïencenoire sur le thème de la métamor-phose. Celle du corps, ou celle quenous suivons dans les méandresde nos vies. Des personnages enéquilibre, « qui se transforment,se cachent, s’affirment… » PourIsabelle Régnier « J’inclus dansmes œuvres la dimension duvoyage, du parcours, du déplace-ment. Un des buts de la peintureserait de renouveler notre percep-

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TOUS MONTREUIL / NO37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010

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tion de la nature (…) » uTél. : 01 4320 56 67. Entrée libre.

JUSQU’AU 1ER AOÛTConcertsFESTIVAL DE JAZZPARC FLORALESPLANADE SAINT-LOUIS DERRIÈRE LE CHÂTEAU DE VINCENNES – CONCERTTOUS LES SAMEDIS ET DIMANCHES À 15 HEURES ET 16 H 30, ET LES 17 ET 18 JUILLET À 14 HEURES, 15 HEURES ET 16 H 30Pour les amateurs de jazz, avantde savourer les concerts entre lagrande scène et deux théâtres deverdure, vous pouvez goûter auximprovisations des musiciens ouparticiper à des ateliers sonoressurprenants. Quant à la program-mation, l’édition 2010 réserveson lot de frissons, avec degrandes voix de chanteuses auxtempérament de feu, coréenneou diva franco-camerounaise…Dans le registre instrumental, lejazz arabo-israélien, oriental,scandinave, berlinois, ou le jazz« de chambre » vous fera passerde l’intrépidité à la magie…uhttp://www.parcfloraldeparis.comEntrée au parc 5 €, de 7 à 25 ans 2,50 €,gratuit pour les moins de 7 ans. Accès auxconcerts gratuit pour tous.

■ QUI APPELER LES DIMANCHES ET JOURS FÉRIÉS ?Si vous avez un problème desanté un dimanche ou un jourférié, un seul numéro : le 15.Vous parlerez alors avec unprofessionnel qui jugera de lameilleure solution pour vousaider. S’il s’agit d’une urgencemajeure, il enverra une équipede réanimation du SAMU. Si une intervention médicales’impose, il vous enverra unmédecin ou organisera votretransfert vers un établis-sement de soins adapté.S’il juge que votre état desanté nécessite la consultationd’un médecin généraliste, ilvous dirigera vers la Maisonmédicale de garde, un nouveauservice qui fonctionne avec le tiers payant (se munir de sa carte Vitale ou de sonattestation CMU, AME). Si un examen médical n’est pasnécessaire, votre interlocuteurdu 15 vous prodiguera desconseils ou effectuera uneprescription par téléphone.h SAVOIR PLUS : Maison médicalede garde, centre municipal de santéBobillot, 11, rue du Sergent-Bobillot,93100 Montreuil. Accès métro :Croix-de-Chavaux, bus : ligne 115arrêt Croix-de-Chavaux – Rouget-de-Lisle. Ouverte de 8h à 20hdimanches et jours fériés.

Maison médicale de garde

■ SERVICE BILLETTERIE À L’OFFICE DE TOURISME

Achetez vos placesde spectacles,

de concerts, de rencontressportives et vos entrées aux musées et aux parcsd’attractions.

À noter

■ ENCOMBRANTS SUR RENDEZ-VOUS

Depuis le 1er juillet, le système de ramassage desencombrants des particuliersa changé. Les encombrants ne sont collectés que si vousprenez rendez-vous partéléphone au numéro vertgratuit Infos Déchets 0 805714 254. Et cela, tout au longde l’année. Ce nouveausystème présente l’avantagede développer le recyclagedes déchets, de lutter contrele gaspillage et d’améliorer la propreté de la ville.

Recyclage des déchets

Instants d’aînés

Jeux de société, rafraîchissements et bien d’autres surprises vous attendent dans les centres dequartier dont la plupart seront ouverts tout l’été. On peut aussi y passer simplement pour un brinde causette ou s’associer aux projets de sorties, pique-niques… proposés par le CCAS.

Sortie à la merJeudi 8 juillet, destination Honfleur. Journée libre sans restauration, départ à 7 heures du centre de quartier des Ramenas, à 7 h 30 de la mairie, retour vers 21 h 30. Participation aux frais : 28 € et 30 €.Réservation l’après-midi au 01 55 86 28 91, chèque à l’ordre du Trésor public à remettre dans les résidencesde personnes âgées Ramenas et Blancs-Vilains, lors des permanences CCAS des centres de quartier ou au CCAS, pôle vie sociale, loisirs, activités retraités (horaires ci-dessous).

Juillet en projetsPique-nique convivial à la ferme du Grand’Air (au Jardin-école), séances de piscine…

Août en projetsJournée libre à Cabourg, pique-nique dans un parc montreuillois, promenade-découverte au bois de Vincennes avec l’association Escapade liberté mobilité et ses véhicules électriques de loisir.

Séjours de vacances (à partir de 60 ans)L’automne en projets : en septembre, un séjour en Sologne, à Nohan-le-Fuzelier, du 4 au 11 septembre(adapté aux personnes marchant avec difficulté), un autre du 11 au 18 septembre à Valmorel en Savoie, et enfin une petite bouffée d’Alsace en octobre (du 11 au 15) à Munster. Séjours organisés en partenariatavec l’Agence nationale des chèques-vacances. Priorité aux premiers départs et aux personnes ou ménagesnon imposables. Renseignements : 01 48 70 61 66.

MusiqueMercredi 30 juin : audition des violonistes (voir centre Marcel-Cachin). Les jeunes élèves de l’ateliermusical du service culturel se produisent devant leurs familles et invitent les retraités du quartier.

À l’affiche du cinéma municipal Georges-MélièsAttention : pour bénéficier du tarif exceptionnel de 4 €, la réservation au 01 48 70 65 01 (sauf le mardimatin) est indispensable. Pour éviter les grosses chaleurs et profiter des longues journées d’été, lesséances de fin d’après-midi sont privilégiées dans la mesure du possible.Lundi 28 juin, à 16 heures, ou mardi 6 juillet, à 16 h 30 : L’Illusioniste, le nouveau film d’animation de SylvainChomet.Mercredi 30 juin, à 16 h 30 : Les Petits Ruisseaux, dessin animé tiré d’une BD, dont le héros est un veufseptuagénaire, entre goût de vivre et envies d’en finir...Lundi 5 juillet, à 16 heures : à voir avec ses petits-enfants ou arrière-petits-enfants : Shrek 4, l’ogre vert estde retour. Mercredi 7 juillet, à 16 h 30 : Copacabana !, une comédie tonifiante avec Isabelle Huppert.

Café des aidantsSamedi 26 juin, de 10 h 30 à 12 heures : rencontre animée par une psychologue, pour un partaged'expériences entre personnes qui accompagnent un proche en situation de perte d'autonomie ou de handicap, autour du thème : « Être à l'écoute de ses besoins et de ses limites ». Inscription au 01 48 70 65 01. Accès libre et gratuit, chacun paie sa consommation. Café Dellys, 42, rue Molière.

Centres de quartierMarcel-Cachin mercredi 30 juin à 15 heures : les élèves de l’atelier de violon et leur professeur invitent

les personnes âgées à leur audition de fin d’année, suivie d’un goûter (réservation impérative au 01 48 57 37 75)mardi 13 juillet : loto

Blancs-Vilains mercredi 23 juin : belotemercredi 21 juillet : repas entre amistout le mois de juillet : exposition des réalisations de l’atelier créatif du centre Marcel-Cachin

Daniel-Renoult jeudi 24 juin : belotelundi 28 juin : repas entre amis

Jean-Lurçat mercredis 23 juin, 7 et 21 juillet : belote (participation 1 €, lots aux 6 premiers, goûter offert à tous)

Ramenas jeudi 1er juillet : lotoSolidarité-Carnot/Mendès-France

chaque mardi à partir de 14 heures : rendez-vous des amateurs de bridgemercredi 16 juin à 14 heures : loto

À noter aussiDimanche 18 juillet, l’association Monascéré organise un tournoi de belote au centre Jean-Lurçat.

CCAS, centre administratif municipal, bâtiment Opale A, 3, rue de Rosny. Accueil de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures lundi, mercredi, jeudi et vendredi ; de 14 à 17 heures le mardi ; tél. : 01 48 70 66 97.Pour les repas, tournois, lotos, etc. mieux vaut s’inscrire une semaine à l’avance.

L’été des retraités■ CONSEIL MUNICIPAL Le prochain conseil municipalaura lieu le jeudi 24 juin, à 19 heures, salle des fêtes de l’hôtel de ville.

À noter

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Page 29: L’élan féministe PAGES 20 & 21 au Forum de la marche ......2 15 M e LES BELLES SCÈNES DE TA PAROLE Les 4, 5, 6 juin, la huitième édition du festival Ta Parole a réuni à la

TOUS MONTREUIL / NO 37 / DU 22 JUIN AU 5 JUILLET 2010 31

Journal d’informations municipales. Cap Horn, 51-63, rueGaston-Lauriau, 93100 Montreuil, tél. : 01 48 70 64 47,fax 01 48 70 68 91, e-mail : [email protected]. Directeurde la publication : Alain Monteagle. Rédactrice en chef :

Élise Thiébaut. Rédacteur en chef adjoint : Claude Rambaud. Secrétariat derédaction et maquette : Françoise Benoiste. Rédaction : Françoise Christmann,Antoine Cousin, Anne Locqueneaux, Orlane Renou, Caroline Thiery. Relecture :Brigitte Mugel. Ont participé à ce numéro : Agnès Boussuge, Sabrina Caussieu,Frédéric Lombard, Marc Mechenoua, Ariane Servain, Adama Sissoko ; OlivierDechaud (maquette). Conception graphique : DA Conseils. Photos : GillesDelbos. Photothèque : François Renault. Secrétariat : Nathalie Delzongle.Groupe des imprimeries Morault, IMPRIM’VERT, imprimé sur papier recyclé.Publicité : Médias & publicité, tél. : 01 49 46 29 46, fax : 01 49 46 29 40, e-mail : [email protected]. Distributeur : Isa Plus. Tirage : 50 000 ex.

Connu depuis l’Anti-quité, le plomb est unneurotoxique majeur.

Parmi toutes les sources deplomb qui subsistent dans l’en-

sur le territoire de la communecomme dans l’ensemble du bâtiancien sur le territoire national,suppose un travail au plusproche des populations concer-nées. Afin que celles-ci soientparties prenantes de cette pré-vention, leur information est pri-mordiale.C’est pourquoi la Mission a éla-boré un film de 10 minutes,monté sur support DVD, destinéà être visionné à domicile avecles familles, dans des locaux

associatifs, des consultationsPMI.Ce document était jusqu’à pré-sent traduit en douze langues :arabe, bambara, chinois, espa-gnol, français, kabyle, lingala,peul, portugais, soninké, russe,turc. Grâce à la coopération avec leComité d’aide médicale (CAM,41, rue Émile-Zola à Montreuil),deux nouvelles versions viennentd’être enregistrées, en anglais eten tamoul, portant ainsi à qua-

torze le nombre de versions dis-ponibles. • A. L.

h SAVOIR PLUS : La version en françaisest consultable sur le site de la ville :http://www.montreuil.fr/1-8928-Montreuil-en-videos.php#SATLa Mission saturnisme, située au 2e étage du centre administratif Opale A, est joignable au 01 48 70 68 51.

Envoyez vos petites annonces ou portez-les, de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures, à Tous Montreuil, Cap Horn (au 3e étage), 51-63, rue Gaston-Lauriau, 93100 Montreuil. Ne sont pas publiées les demandes d’emploi ni les transactions immobilières ou automobiles. NOS PETITES ANNONCES SONT EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉES AUX MONTREUILLOIS. Pour que votre annoncepuisse être prise en compte, indiquez votre nom et votre adresse en plus du texte que vous nous adressez. Nous ne publieronsque vos coordonnées téléphoniques.

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URGENCES DENTAIRES■ ■ Du vendredi soir au lundimatin, et les jours fériés : 01 48 36 28 87.

SOS SANTÉ 15■ ■ Le 15 vous met encontact 24 heures sur 24 avec un service d’urgence :un médecin, voire le Samu si cela s’avère nécessaire.

NUMÉRO EUROPÉEND’URGENCE■ ■ Le 112 est gratuit etconcerne toutes les urgences.

PÉDIATRES DE GARDE■ ■ Samedi 26 juin : pas degarde.■ ■ Dimanche 27 juin : Dr Michot (Les Lilas) : 01 43 62 77 06.■ ■ Samedi 3 et dimanche 4 juillet : Dr Jarry (Montreuil),01 48 57 51 86.

ENFANTS MALTRAITÉS■ ■ Au 119 (appel gratuit),enfants et adultes peuventtémoigner et être conseillés 24 heures sur 24.

URGENCESHOSPITALIÈRES■ ■ Centre hospitalier

intercommunal André-Grégoire, 56, boulevard de La Boissière, 01 49 20 30 76,urgences polyvalentes(adultes, enfants, maternité).

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POINTS D’ACCÈS AU DROIT (PAD)■ ■ PAD de la Maison du Bas-Montreuil Lounès-Matoub, 4-6, place de laRépublique, 01 48 51 35 12.■ ■ PAD du pôle d’informationmultiservices (PIMS) LeMorillon, 24, place Le Morillon,Tél. : 01 45 28 21 05.■ ■ PAD du centre-ville, 12, boulevard Rouget-de-Lisle, 01 48 70 68 67.

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vironnement, la céruse (carbo-nate de plomb) dans les vieuxenduits et peintures du bâtiancien reste la principale sourced’intoxication des enfants.L’action de la Mission satur-nisme, en lien avec les autresacteurs sur l’habitat dégradé, a permis d’intervenir depuis dix ans dans 141 immeublestoxiques, protégeant ainsi 348familles, soit 684 enfants.Cependant, la prévention dusaturnisme, encore nécessaire

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