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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA Edition 4/2011
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L’AMI DES ANIMAUX 4/11
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
CHF 5.– / EURO 4.– 4/2011
MOUSTACHE - Belle chatte née en 2002. Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata 10.3.2011, con pedigree.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
DARIUS - Très beau chat né en 2009. Joueur, gourmand, curieux et câlin, il doit pouvoir sortir.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
ROCKY - Mâle castré né le 20.12.2008.Je suis toujours là! Malgré mon handicap à la patte et mon oeil aveugle, je suis un super bon chien!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâle castré, né le 9.2.2002. Excellent carac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
BLACKY - Chienne croisée border collie née en 2009. Joueuse, câline, a besoin d’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
SOPHIE - Bulldog inglese, femmina, nata 2.10.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
Abandonnée
Abandonné
EDDY - Incrocio, maschio, nato 1.11.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
RinunciatoDélaissé
Rinunciata
Délaissé
Délaissée
Rinunciata
L’hive
r est
dur pour le
s cigognes
Duro inve
rno per le cicogne
Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 32
EditorialE
4-5 Consommation Quelques réflexions sur les repas de fête.
6-7 Elevage Les buffles d’eau aiment les caresses.
8-9 Ornithologie L’hiver est dur pour les cigognes.
10-11 Zoologie Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar.
12-13 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.
14 Gastronomie Homard: Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère.
15 Service Page des sections.
16-18 Ethologie Chameaux: Champions de la survie dans le désert.
19 Commemorazione Nel 2012, Krax celebrerà il suo decimo anniversario.
20-21 Consumo Banchetto festivo senza maltrattare gli animali.
22-23 Ornitologia Duro inverno per le cicogne.
24-25 Allevamento I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri.
26-27 Etologia Cammeli: artisti di sopravvivenza del deserto.
28-29 Zoologia I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Lupa - Pensées de fin d’année
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 4, décembre 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · appenzeller-Vorderland · Bas-Valais · Basel-Stadt · Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winter-thur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Stiftung Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · SoS Chats/Genève · VaZ Verein aquarium Zürich
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y L’AMICO DEGLI ANIMALI (già organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 4, dicembre 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Lupa - riflessioni di fine anno
Editorial
Chère lectrice, cher lecteur,
Lupa, mon bâtard d’husky de dix ans, n’a jamais été un chien tout simple. Il a toutes les mauvaises habitudes possibles, comme les autres chiens de traineau. Ainsi aime-t-il courir en tous sens, devant la meute ou sur ses arrières. Il n’obéit pas toujours aux ordres, creuse des trous où il ne devrait pas et se lance à la poursuite de chats auxquels il ne ferait pas le moindre mal. Il ne sera jamais un chien de garde et ferait sans doute la fête à un cambrioleur. En d’autres mots, il est devenu plus âgé, mais pas vraiment plus sage. Parfois, j’ai le sentiment que pour moi aussi c’est le cas.
Mais mon Lupa a aussi d’autres facettes. Je m’étonne sans cesse de le voir se débrouiller dans son monde à lui et de la manière qu’il a pour me mener par le bout du nez. Sans lui, mes promenades du matin et de soir seraient bien en-nuyeuses. Dans la nature, il me montre maints détails que sans lui je ne verrais même pas. Je puis dès lors me relaxer et oublier tant soit peu les images parfois désolantes qu’on ne peut éviter lorsqu’on s’engage quotidiennement dans la protection animale. Lupa me donne ainsi la certitude qu’il vaut la peine de poursuivre la bataille, même si l’on est conti-nuellement confronté à des revers et à des frustrations.
Lorsque je jette un regard sur ce que fut l’année qui se termine, je constate cependant qu’elle n’a pas été seulement négative. Il y a aussi eu beaucoup de positif. Bien sûr, nous n’avons pas encore atteint tous les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de protection des animaux. Mais nous sommes fiers des succès que nous avons obtenus et que vous avez pu connaître par le biais de L’AMI DES ANIMAUX. Ce sont ces succès qui nous motivent et qui nous tracent le chemin à parcourir pour continuer avec résolution notre lutte pour une protection des animaux crédible et productive. Je vous remercie du soutien que vous apportez à la PSA dans ce travail tout sauf facile.
Dans cet esprit, je vous souhaite, chère lectrice, cher lec-teur, de joyeuses fêtes de l’an. Que 2012 soit une année heu-reuse, pour vous comme pour les animaux qui nous sont chers.
Cordialement vôtre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Cari lettrici e cari lettori,
Lupa, il mio incrocio husky di 10 anni, non è mai stata un cane semplice ed ha tutti i difetti di questa razza. Ad esem-pio ama rincorrere tutto, compresi trattori e treni merci. Non sempre ubbidisce al richiamo, scava tane dove non dovrebbe, caccia i gatti ai quali però non sarebbe capace di storcere un pelo. Non è mai stata nemmeno un cane da guardia e porterebbe un suo giocattolo persino ad un ladro. In altre parole, è diventata vecchia, ma non più saggia. A volte ho la sensazione che questo riguardi anche me.
Lupa ha però anche altri lati: mi sorprende sempre la sua furbizia e come riesce ad ingannare, non solo me. Senza di lei le escursioni mattutine e serali sarebbero noiose; mi mostra un’ infinità di cose della natura che io da solo non noterei. A passeggio con lei riesco a distrarmi, a cancellare le brutte immagini che si vedono quando si ha a che fare giornalmente con la protezione animali. Lei riesce a darmi la sicurezza per continuare, non gettare la spugna anche se si viene sempre confrontati con contraccolpi e frustra-zioni.
Se ora ripenso all’anno trascorso, non mi tornano alla mente solo cose negative. Naturalmente, non abbiamo an-cora o quasi raggiunto molto per gli animali. Ci sono sem-pre però dei successi di cui possiamo essere orgogliosi e dei quali L’AMICO DEGLI ANIMALI vi tiene informati. Sono proprio questi traguardi che ci motivano a continuare sul nostro cammino, che attraverso credibilità e capacità si è guadagnato il nome di protezione animali. Vi ringrazio per rimanere dalla parte della PSA, anche se a volte non è sem-pre facile.
Auguro a tutti voi delle meravigliose feste ed un fortu-nato 2012: che sia un anno buono, per noi tutti e per i no-stri cari amici animali.
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
Heinz Lienhard
l’aMi dES aNiMaUX 4/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 32
EditorialE
4-5 Consommation Quelques réflexions sur les repas de fête.
6-7 Elevage Les buffles d’eau aiment les caresses.
8-9 Ornithologie L’hiver est dur pour les cigognes.
10-11 Zoologie Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar.
12-13 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.
14 Gastronomie Homard: Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère.
15 Service Page des sections.
16-18 Ethologie Chameaux: Champions de la survie dans le désert.
19 Commemorazione Nel 2012, Krax celebrerà il suo decimo anniversario.
20-21 Consumo Banchetto festivo senza maltrattare gli animali.
22-23 Ornitologia Duro inverno per le cicogne.
24-25 Allevamento I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri.
26-27 Etologia Cammeli: artisti di sopravvivenza del deserto.
28-29 Zoologia I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Lupa - Pensées de fin d’année
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 4, décembre 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · appenzeller-Vorderland · Bas-Valais · Basel-Stadt · Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winter-thur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Stiftung Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · SoS Chats/Genève · VaZ Verein aquarium Zürich
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y L’AMICO DEGLI ANIMALI (già organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 4, dicembre 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Lupa - riflessioni di fine anno
Editorial
Chère lectrice, cher lecteur,
Lupa, mon bâtard d’husky de dix ans, n’a jamais été un chien tout simple. Il a toutes les mauvaises habitudes possibles, comme les autres chiens de traineau. Ainsi aime-t-il courir en tous sens, devant la meute ou sur ses arrières. Il n’obéit pas toujours aux ordres, creuse des trous où il ne devrait pas et se lance à la poursuite de chats auxquels il ne ferait pas le moindre mal. Il ne sera jamais un chien de garde et ferait sans doute la fête à un cambrioleur. En d’autres mots, il est devenu plus âgé, mais pas vraiment plus sage. Parfois, j’ai le sentiment que pour moi aussi c’est le cas.
Mais mon Lupa a aussi d’autres facettes. Je m’étonne sans cesse de le voir se débrouiller dans son monde à lui et de la manière qu’il a pour me mener par le bout du nez. Sans lui, mes promenades du matin et de soir seraient bien en-nuyeuses. Dans la nature, il me montre maints détails que sans lui je ne verrais même pas. Je puis dès lors me relaxer et oublier tant soit peu les images parfois désolantes qu’on ne peut éviter lorsqu’on s’engage quotidiennement dans la protection animale. Lupa me donne ainsi la certitude qu’il vaut la peine de poursuivre la bataille, même si l’on est conti-nuellement confronté à des revers et à des frustrations.
Lorsque je jette un regard sur ce que fut l’année qui se termine, je constate cependant qu’elle n’a pas été seulement négative. Il y a aussi eu beaucoup de positif. Bien sûr, nous n’avons pas encore atteint tous les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de protection des animaux. Mais nous sommes fiers des succès que nous avons obtenus et que vous avez pu connaître par le biais de L’AMI DES ANIMAUX. Ce sont ces succès qui nous motivent et qui nous tracent le chemin à parcourir pour continuer avec résolution notre lutte pour une protection des animaux crédible et productive. Je vous remercie du soutien que vous apportez à la PSA dans ce travail tout sauf facile.
Dans cet esprit, je vous souhaite, chère lectrice, cher lec-teur, de joyeuses fêtes de l’an. Que 2012 soit une année heu-reuse, pour vous comme pour les animaux qui nous sont chers.
Cordialement vôtre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Cari lettrici e cari lettori,
Lupa, il mio incrocio husky di 10 anni, non è mai stata un cane semplice ed ha tutti i difetti di questa razza. Ad esem-pio ama rincorrere tutto, compresi trattori e treni merci. Non sempre ubbidisce al richiamo, scava tane dove non dovrebbe, caccia i gatti ai quali però non sarebbe capace di storcere un pelo. Non è mai stata nemmeno un cane da guardia e porterebbe un suo giocattolo persino ad un ladro. In altre parole, è diventata vecchia, ma non più saggia. A volte ho la sensazione che questo riguardi anche me.
Lupa ha però anche altri lati: mi sorprende sempre la sua furbizia e come riesce ad ingannare, non solo me. Senza di lei le escursioni mattutine e serali sarebbero noiose; mi mostra un’ infinità di cose della natura che io da solo non noterei. A passeggio con lei riesco a distrarmi, a cancellare le brutte immagini che si vedono quando si ha a che fare giornalmente con la protezione animali. Lei riesce a darmi la sicurezza per continuare, non gettare la spugna anche se si viene sempre confrontati con contraccolpi e frustra-zioni.
Se ora ripenso all’anno trascorso, non mi tornano alla mente solo cose negative. Naturalmente, non abbiamo an-cora o quasi raggiunto molto per gli animali. Ci sono sem-pre però dei successi di cui possiamo essere orgogliosi e dei quali L’AMICO DEGLI ANIMALI vi tiene informati. Sono proprio questi traguardi che ci motivano a continuare sul nostro cammino, che attraverso credibilità e capacità si è guadagnato il nome di protezione animali. Vi ringrazio per rimanere dalla parte della PSA, anche se a volte non è sem-pre facile.
Auguro a tutti voi delle meravigliose feste ed un fortu-nato 2012: che sia un anno buono, per noi tutti e per i no-stri cari amici animali.
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
Heinz Lienhard
l’aMi dES aNiMaUX 4/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 54
Tous les ans, dans de nombreuses familles
suisses, c’est le même rituel. Le jour de
Noël, l’on se réunit autour d’un réchaud et
chacun plonge des fines tranches de diffé-
rentes viandes dans le bouillon brûlant, à
l’aide d’une fourchette, jusqu’à ce qu’elles
soient à point. Ce repas convivial devenu
traditionnel s’appelle «fondue chinoise».
Viande étrangère bon marchéA l’approche des fêtes de fin d’année, de
nombreux consommateurs suisses traver-
sent la frontière pour aller acheter dans
les pays voisins la viande qu’ils savent
y trouver à un prix nettement inférieur.
D’autres, plus éloignés de la frontière, jet-
tent leur dévolu sur de la viande importée
en gros de l’étranger.
Ce que beaucoup d’entre eux igno-
rent ou ne veulent pas savoir, c’est que
les porcs, bœufs, poules, dindes et autres
animaux élevés dans les usines à viande
étrangères le sont souvent dans des condi-
tions pour le moins peu respectueuses de
leur bien-être.
Et la tranche de viande qui à pre-
mière vue paraît appétissante dans l’as-
siette peut s’avérer fort peu digeste si l’on
remonte la filière. Comment une viande
provenant d’animaux suralimentés et
portés à maturité en un temps record, par
ailleurs bourrés d’antibiotiques, pourrait-
elle être saine? D’autant que la plupart
du temps ces pauvres bêtes ont végété
à l’étroit dans leurs propres excréments,
sans même avoir la possibilité de s’ébat-
tre en plein air et en pleine lumière. Elles
n’auront connu dans leur courte vie que
stress et nourriture artificielle.
Cruel système «Wiesenhof»Sous cette appellation bucolique mariant
prairie et maison, la firme allemande
Wiesenhof est une gigantesque usine
à viande industrielle livrant ses poulets
dans le monde entier. Mais les volailles
qui y sont élevées dans des halles entas-
sant jusqu’à 100’000 gallinacés ne voient
pas une seule fois une prairie durant leur
courte vie.
A fin août, sous le titre de «Das System
Wiesenhof», la chaîne de télévision alle-
mande ARD a diffusé un reportage révé-
lant les pratiques brutales de la firme en
question. Les images sont éloquentes: on
y voit son personnel chasser les poules à
coup de pied et brutalement tordre le cou
aux volailles malades. De plus, les ani-
maux destinés à l’abattoir sont jetées en
vrac dans des caisses, sans aucun égard.
Mais est-ce là un cas isolé?
Usines à viande au lieu d’élevages fermiersMême si avec Wiesenhof il s’agit d’un
exemple particulièrement révoltant, cela
ne se passe guère mieux dans les autres
usines d’élevage. Selon le réputé quoti-
dien allemand «Suddeutsche Zeitung» du
10 septembre dernier, un investisseur hol-
landais envisage de créer à Brandebourg
la plus grosse usine à viande d’Allemagne,
dotée d’une capacité de production an-
nuelle de 170’000 porcs d’engraissement
et de 150’000 pourceaux.
Avec de tels volumes, il est à peine
concevable que le bien-être animal y ait la
moindre place. Ce qui compte ici, c’est le
seul profit. Dans le même article du jour-
nal germanique, on pouvait lire qu’en
2005, dans la seule Allemagne, 800 ton-
nes d’antibiotiques avaient été utilisées
dans la production animale. Soit nota-
blement plus que dans la médecine hu-
maine.
Des contrôles trop souvent bâclésMais comment de tels abus sont-ils pos-
sibles? L’industrie agro-alimentaire s’ap-
puie manifestement sur la complicité de
vétérinaires cupides et peu scrupuleux. A
cela s’ajoutent les contrôles irréguliers et
superficiels des autorités compétentes des
différents pays.
Certes, l’Union Européenne a pro-
mulgué des directives obligatoires en
matière d’élevage animal, mais celles-ci
ne sont malheureusement que peu sui-
vies. Ainsi en 2007, dans un rapport de la
commission idoine de l’UE, l’on consta-
tait que dans les élevages danois tous les
porcs avaient la queue coupée et la den-
tition mutilée et que 67% de ces animaux
n’avaient aucune possibilité d’activité.
Spécialiste des animaux de rente à la
PSA, Hansuli Huber a comparé dans un
exposé la situation dans l’UE à celle de la
Suisse d’il y a vingt ans.
La viande indigène est un meilleur choixCependant, la Suisse n’est pas une île de
bonheur ni un paradis pour les animaux
d’élevage. Mais il y a chez nous des pres-
criptions et des contrôles plus stricts que
dans la plupart des autres pays. De plus,
de nombreux labels accordent à la protec-
tion animale une importance plus élevée,
supérieure même aux exigences mini-
males de la loi sur la protection des ani-
maux en vigueur.
Moins de consommation de viande aide l’environnementBeaucoup de maladies dites de confort sont
à mettre en relation avec une consomma-
tion exagérée de viande. Mais ce n’est pas
seulement pour préserver la santé qu’il est
conseillé de limiter sa consommation de
viande. Car outre les animaux eux-mê-
mes, c’est tout l’environnement qui pâtit
du toujours plus grand engouement pour
ce type d’alimentation.
Dans notre société occidentale, Noël
est considéré comme une période de re-
cueillement. Ne serait-il pas opportun,
à cette occasion, de penser également
aux animaux? Ce sont en effet eux aussi
des êtres vivants qui font partie de notre
monde. -� Matthias Brunner
Quelques réflexions sur les repas de fête
peta
Usine à viande de «Wiesenhof»: Jusqu’à 100’000 volailles entassées dans la même halle.
La viande de provenance étrangère est bon marché, mais les ani-maux d’élevage en paient le prix. Ils passent souvent leur courte vie dans des usines d’engraissement qui n’ont que faire de leur bien-être. Dès lors la PSA recommande de préférer la viande ré-pondant aux labels de production locaux pour les repas de fin d’an-née.
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 54
Tous les ans, dans de nombreuses familles
suisses, c’est le même rituel. Le jour de
Noël, l’on se réunit autour d’un réchaud et
chacun plonge des fines tranches de diffé-
rentes viandes dans le bouillon brûlant, à
l’aide d’une fourchette, jusqu’à ce qu’elles
soient à point. Ce repas convivial devenu
traditionnel s’appelle «fondue chinoise».
Viande étrangère bon marchéA l’approche des fêtes de fin d’année, de
nombreux consommateurs suisses traver-
sent la frontière pour aller acheter dans
les pays voisins la viande qu’ils savent
y trouver à un prix nettement inférieur.
D’autres, plus éloignés de la frontière, jet-
tent leur dévolu sur de la viande importée
en gros de l’étranger.
Ce que beaucoup d’entre eux igno-
rent ou ne veulent pas savoir, c’est que
les porcs, bœufs, poules, dindes et autres
animaux élevés dans les usines à viande
étrangères le sont souvent dans des condi-
tions pour le moins peu respectueuses de
leur bien-être.
Et la tranche de viande qui à pre-
mière vue paraît appétissante dans l’as-
siette peut s’avérer fort peu digeste si l’on
remonte la filière. Comment une viande
provenant d’animaux suralimentés et
portés à maturité en un temps record, par
ailleurs bourrés d’antibiotiques, pourrait-
elle être saine? D’autant que la plupart
du temps ces pauvres bêtes ont végété
à l’étroit dans leurs propres excréments,
sans même avoir la possibilité de s’ébat-
tre en plein air et en pleine lumière. Elles
n’auront connu dans leur courte vie que
stress et nourriture artificielle.
Cruel système «Wiesenhof»Sous cette appellation bucolique mariant
prairie et maison, la firme allemande
Wiesenhof est une gigantesque usine
à viande industrielle livrant ses poulets
dans le monde entier. Mais les volailles
qui y sont élevées dans des halles entas-
sant jusqu’à 100’000 gallinacés ne voient
pas une seule fois une prairie durant leur
courte vie.
A fin août, sous le titre de «Das System
Wiesenhof», la chaîne de télévision alle-
mande ARD a diffusé un reportage révé-
lant les pratiques brutales de la firme en
question. Les images sont éloquentes: on
y voit son personnel chasser les poules à
coup de pied et brutalement tordre le cou
aux volailles malades. De plus, les ani-
maux destinés à l’abattoir sont jetées en
vrac dans des caisses, sans aucun égard.
Mais est-ce là un cas isolé?
Usines à viande au lieu d’élevages fermiersMême si avec Wiesenhof il s’agit d’un
exemple particulièrement révoltant, cela
ne se passe guère mieux dans les autres
usines d’élevage. Selon le réputé quoti-
dien allemand «Suddeutsche Zeitung» du
10 septembre dernier, un investisseur hol-
landais envisage de créer à Brandebourg
la plus grosse usine à viande d’Allemagne,
dotée d’une capacité de production an-
nuelle de 170’000 porcs d’engraissement
et de 150’000 pourceaux.
Avec de tels volumes, il est à peine
concevable que le bien-être animal y ait la
moindre place. Ce qui compte ici, c’est le
seul profit. Dans le même article du jour-
nal germanique, on pouvait lire qu’en
2005, dans la seule Allemagne, 800 ton-
nes d’antibiotiques avaient été utilisées
dans la production animale. Soit nota-
blement plus que dans la médecine hu-
maine.
Des contrôles trop souvent bâclésMais comment de tels abus sont-ils pos-
sibles? L’industrie agro-alimentaire s’ap-
puie manifestement sur la complicité de
vétérinaires cupides et peu scrupuleux. A
cela s’ajoutent les contrôles irréguliers et
superficiels des autorités compétentes des
différents pays.
Certes, l’Union Européenne a pro-
mulgué des directives obligatoires en
matière d’élevage animal, mais celles-ci
ne sont malheureusement que peu sui-
vies. Ainsi en 2007, dans un rapport de la
commission idoine de l’UE, l’on consta-
tait que dans les élevages danois tous les
porcs avaient la queue coupée et la den-
tition mutilée et que 67% de ces animaux
n’avaient aucune possibilité d’activité.
Spécialiste des animaux de rente à la
PSA, Hansuli Huber a comparé dans un
exposé la situation dans l’UE à celle de la
Suisse d’il y a vingt ans.
La viande indigène est un meilleur choixCependant, la Suisse n’est pas une île de
bonheur ni un paradis pour les animaux
d’élevage. Mais il y a chez nous des pres-
criptions et des contrôles plus stricts que
dans la plupart des autres pays. De plus,
de nombreux labels accordent à la protec-
tion animale une importance plus élevée,
supérieure même aux exigences mini-
males de la loi sur la protection des ani-
maux en vigueur.
Moins de consommation de viande aide l’environnementBeaucoup de maladies dites de confort sont
à mettre en relation avec une consomma-
tion exagérée de viande. Mais ce n’est pas
seulement pour préserver la santé qu’il est
conseillé de limiter sa consommation de
viande. Car outre les animaux eux-mê-
mes, c’est tout l’environnement qui pâtit
du toujours plus grand engouement pour
ce type d’alimentation.
Dans notre société occidentale, Noël
est considéré comme une période de re-
cueillement. Ne serait-il pas opportun,
à cette occasion, de penser également
aux animaux? Ce sont en effet eux aussi
des êtres vivants qui font partie de notre
monde. -� Matthias Brunner
Quelques réflexions sur les repas de fête
peta
Usine à viande de «Wiesenhof»: Jusqu’à 100’000 volailles entassées dans la même halle.
La viande de provenance étrangère est bon marché, mais les ani-maux d’élevage en paient le prix. Ils passent souvent leur courte vie dans des usines d’engraissement qui n’ont que faire de leur bien-être. Dès lors la PSA recommande de préférer la viande ré-pondant aux labels de production locaux pour les repas de fin d’an-née.
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 76
«Ce sont des bêtes sauvages, je ne veux rien
d’elles!» Telle a été la réaction d’un vieux
paysan lors du marché hebdomadaire de
Saint-Gall, quand une vendeuse lui a pro-
posé de la mozzarella de bufflonne. Et il a
préféré se contenter de mozzarella tradi-
tionnelle, faite avec du lait de vaches bien
de chez nous. Cette réaction est encore
celle de passablement d’éleveurs scepti-
ques à la vue du troupeau de buffles de la
famille Eisenegger, de Gossau.
«A la longue, les gens ont fini par
s’habituer à ces bovins noirs et massifs…»
rigole Celine Eisenegger. Elle et son époux
ont choisi de troquer leur troupeau de va-
ches laitières traditionnelles contre un
cheptel de buffles d’eau et ne l’ont jamais
regretté. «Quand on a du plaisir avec ses
bêtes, tout va pour le mieux» commente
Philip Eisenegger, enthousiasmé par la ro-
bustesse et l’ambivalence de son nouveau
bétail.
Dociles et curieuxCe sont des animaux doux, sensibles et
curieux qui aiment à rechercher le contact.
Comme pour le prouver, le puissant et im-
pressionnant taureau nommé Colonel
vient quérir une caresse. «Si on le laissait
faire, on passerait la journée à lui gra-
touiller l’encolure!» sourit Eisenegger d’un
air entendu. Les buffles d’eau sont très
peu exigeants et, malgré leur provenance
originelle de pays asiatiques et tropicaux,
ils se sont très bien adaptés à notre climat
différent et plus rude. Mais leur peau
épaisse comportant moins de glandes su-
doripares que celle des vaches locales, en
cas de grosse chaleur ils ont besoin de se
rafraîchir au travers d’un bain ou d’une
douche.
Un lait de grande valeurLe lait des bufflonnes est sensiblement
plus riche que celui des vaches tradition-
nelles tant en graisse qu’en protéines, et
cette qualité permet de compenser en par-
tie un rendement laitier plus faible. Très
dociles, ces bovidés sont par ailleurs avi-
des de mouvement et très hiérarchisés.
Epidémie dangereuseEn Europe, le principal producteur de
mozzarella di bufala est l’Italie. Depuis
2007, les autorités sanitaires transalpines
ont intensifié leurs contrôles suite à la dé-
couverte de brucellose chez plus de dix
mille buffles de la province de Caserta, qui
ont dû être abattus. Les éleveurs touchés
ont été dédommagés à raison de 66 mil-
lions d’euros par leur gouvernement.
La mafia profite de la misèreL’ampleur de cette épidémie, le grand
quotidien turinois La Stampa l’attribue à
la mafia. «Une grosse partie des élevages
de la province est contrôlée directement
ou indirectement par la Camorra, ce qui
explique l’inefficacité des contrôles effec-
tués jusqu’alors.»
Car la mafia use de son influence en
menaçant des vétérinaires, en falsifiant
des examens et en dissimulant les mala-
dies. C’est que la constitution d’un chep-
tel de buffles en bonne santé exige plu-
sieurs années. Ce n’est que vers trois ou
quatre ans qu’une bufflonne donne pour
la première fois son lait, lequel comporte
jusqu’à 9% de matières grasses. Et jusqu’à
ce que la même bufflonne parvienne à une
production quotidienne de sept à huit li-
tres, il s’écoule encore un bon moment.
Petits veaux mâles sans valeurAfin que les bufflonnes soient en me-
sure de donner un maximum de lait, el-
les doivent s’accoupler et, partant, mettre
au monde des veaux. En tant que futures
laitières, les femelles sont choyées tan-
dis que les petits mâles n’intéressent per-
sonne, à tel point que la législation locale
prescrit tout simplement leur abattage.
Leur viande, sans débouché aucun,
doit donc être évacuée en tant que dé-
chets spéciaux. Et cela coûte cher en
taxes. C’est pourquoi, selon les déclara-
tions de la vétérinaire Dorothea Fitz, cer-
tains éleveurs italiens n’hésitent pas à re-
courir à des moyens extrêmes: à la nais-
sance, les veaux mâles sont étouffés, pen-
dus, enterrés ou même jetés dans les fos-
ses à purin.
Il n’y a plus beaucoup de buffles d’eau sauvagesHeureusement pour eux, les veaux mâles
ont sans doute davantage de chances de
survie dans leur région d’origine. Depuis
plus de 3000 ans en effet, les paysans du
sud-est asiatique élèvent les jeunes buf-
fles d’eau et les habituent à la présence
humaine. Apprivoisés, ils leur procurent
lait et viande et sont particulièrement ef-
ficaces pour tirer la charrue dans les riziè-
res détrempées car, comme leurs ancêtres
sauvages, ils ont conservé leur besoin
d’effectuer de longs séjours dans l’eau et
dans la boue.
Avec leur poids pouvant atteindre
1200 kilos et une hauteur au garrot de
l’ordre de 2 mètres, les buffles d’eau sau-
vages sont plus imposants que leurs cou-
sins domestiqués. Leur gigantesque paire
de cornes peut atteindre une largeur de 2
mètres et cet ornement, associé à la grande
quantité de viande qu’il représente, a
mené de nombreux buffles sauvages vers
une mort prématurée.
Mais ce n’est pas seulement la chasse
qui fait du buffle d’eau l’un des bovins
sauvages les plus menacés. La diminution
de leur habitat est également en cause.
Sans quelques lieux de retraite leur étant
réservés dans de trop rares parcs natio-
naux asiatiques, ils auraient pratiquement
disparu alors qu’on les trouvait jadis
jusqu’au Proche-Orient et jusqu’en Afri-
que.
Tandis qu’on estime aujourd’hui les
buffles domestiqués à quelque 150 mil-
lions d’individus, il ne devrait subsister
qu’environ 4000 buffles sauvages vérita-
bles dans le monde si l’on se réfère aux
chiffres publiés par l’Union internationale
de protection animale UICN.-
� Mark Rissi
En grand danger: Le nombre des buffles d‘eau sauvages se situe au-dessous de 4000.
Malicieux: Le buffle d’eau apprécie visible-ment les caresses.
Pas vraiment la «dolce vita»: Un veau dans le box métallique exigu d’un élevage italien.
Adaptable et robuste: Le buffle d’eau s’adapte sans problèmes aux conditions plus rudes du climat helvétique.
Les premiers buffles d’eau importés en Suisse l’ont été par des éleveurs de Schangnau, en 1996. Au terme d’un voyage ferroviaire de cinq jours, quinze buffles en provenance de Transylvanie ont pu commencer à brouter les prairies emmentaloises. Aujourd’hui, 342 bovins de cette race vivent dans les pâtures et les étables de deux douzaines d’élevages helvétiques.
Les buffles d’eau aiment les caresses
PHo
tos:
Mar
k ri
ssi,
arco
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 76
«Ce sont des bêtes sauvages, je ne veux rien
d’elles!» Telle a été la réaction d’un vieux
paysan lors du marché hebdomadaire de
Saint-Gall, quand une vendeuse lui a pro-
posé de la mozzarella de bufflonne. Et il a
préféré se contenter de mozzarella tradi-
tionnelle, faite avec du lait de vaches bien
de chez nous. Cette réaction est encore
celle de passablement d’éleveurs scepti-
ques à la vue du troupeau de buffles de la
famille Eisenegger, de Gossau.
«A la longue, les gens ont fini par
s’habituer à ces bovins noirs et massifs…»
rigole Celine Eisenegger. Elle et son époux
ont choisi de troquer leur troupeau de va-
ches laitières traditionnelles contre un
cheptel de buffles d’eau et ne l’ont jamais
regretté. «Quand on a du plaisir avec ses
bêtes, tout va pour le mieux» commente
Philip Eisenegger, enthousiasmé par la ro-
bustesse et l’ambivalence de son nouveau
bétail.
Dociles et curieuxCe sont des animaux doux, sensibles et
curieux qui aiment à rechercher le contact.
Comme pour le prouver, le puissant et im-
pressionnant taureau nommé Colonel
vient quérir une caresse. «Si on le laissait
faire, on passerait la journée à lui gra-
touiller l’encolure!» sourit Eisenegger d’un
air entendu. Les buffles d’eau sont très
peu exigeants et, malgré leur provenance
originelle de pays asiatiques et tropicaux,
ils se sont très bien adaptés à notre climat
différent et plus rude. Mais leur peau
épaisse comportant moins de glandes su-
doripares que celle des vaches locales, en
cas de grosse chaleur ils ont besoin de se
rafraîchir au travers d’un bain ou d’une
douche.
Un lait de grande valeurLe lait des bufflonnes est sensiblement
plus riche que celui des vaches tradition-
nelles tant en graisse qu’en protéines, et
cette qualité permet de compenser en par-
tie un rendement laitier plus faible. Très
dociles, ces bovidés sont par ailleurs avi-
des de mouvement et très hiérarchisés.
Epidémie dangereuseEn Europe, le principal producteur de
mozzarella di bufala est l’Italie. Depuis
2007, les autorités sanitaires transalpines
ont intensifié leurs contrôles suite à la dé-
couverte de brucellose chez plus de dix
mille buffles de la province de Caserta, qui
ont dû être abattus. Les éleveurs touchés
ont été dédommagés à raison de 66 mil-
lions d’euros par leur gouvernement.
La mafia profite de la misèreL’ampleur de cette épidémie, le grand
quotidien turinois La Stampa l’attribue à
la mafia. «Une grosse partie des élevages
de la province est contrôlée directement
ou indirectement par la Camorra, ce qui
explique l’inefficacité des contrôles effec-
tués jusqu’alors.»
Car la mafia use de son influence en
menaçant des vétérinaires, en falsifiant
des examens et en dissimulant les mala-
dies. C’est que la constitution d’un chep-
tel de buffles en bonne santé exige plu-
sieurs années. Ce n’est que vers trois ou
quatre ans qu’une bufflonne donne pour
la première fois son lait, lequel comporte
jusqu’à 9% de matières grasses. Et jusqu’à
ce que la même bufflonne parvienne à une
production quotidienne de sept à huit li-
tres, il s’écoule encore un bon moment.
Petits veaux mâles sans valeurAfin que les bufflonnes soient en me-
sure de donner un maximum de lait, el-
les doivent s’accoupler et, partant, mettre
au monde des veaux. En tant que futures
laitières, les femelles sont choyées tan-
dis que les petits mâles n’intéressent per-
sonne, à tel point que la législation locale
prescrit tout simplement leur abattage.
Leur viande, sans débouché aucun,
doit donc être évacuée en tant que dé-
chets spéciaux. Et cela coûte cher en
taxes. C’est pourquoi, selon les déclara-
tions de la vétérinaire Dorothea Fitz, cer-
tains éleveurs italiens n’hésitent pas à re-
courir à des moyens extrêmes: à la nais-
sance, les veaux mâles sont étouffés, pen-
dus, enterrés ou même jetés dans les fos-
ses à purin.
Il n’y a plus beaucoup de buffles d’eau sauvagesHeureusement pour eux, les veaux mâles
ont sans doute davantage de chances de
survie dans leur région d’origine. Depuis
plus de 3000 ans en effet, les paysans du
sud-est asiatique élèvent les jeunes buf-
fles d’eau et les habituent à la présence
humaine. Apprivoisés, ils leur procurent
lait et viande et sont particulièrement ef-
ficaces pour tirer la charrue dans les riziè-
res détrempées car, comme leurs ancêtres
sauvages, ils ont conservé leur besoin
d’effectuer de longs séjours dans l’eau et
dans la boue.
Avec leur poids pouvant atteindre
1200 kilos et une hauteur au garrot de
l’ordre de 2 mètres, les buffles d’eau sau-
vages sont plus imposants que leurs cou-
sins domestiqués. Leur gigantesque paire
de cornes peut atteindre une largeur de 2
mètres et cet ornement, associé à la grande
quantité de viande qu’il représente, a
mené de nombreux buffles sauvages vers
une mort prématurée.
Mais ce n’est pas seulement la chasse
qui fait du buffle d’eau l’un des bovins
sauvages les plus menacés. La diminution
de leur habitat est également en cause.
Sans quelques lieux de retraite leur étant
réservés dans de trop rares parcs natio-
naux asiatiques, ils auraient pratiquement
disparu alors qu’on les trouvait jadis
jusqu’au Proche-Orient et jusqu’en Afri-
que.
Tandis qu’on estime aujourd’hui les
buffles domestiqués à quelque 150 mil-
lions d’individus, il ne devrait subsister
qu’environ 4000 buffles sauvages vérita-
bles dans le monde si l’on se réfère aux
chiffres publiés par l’Union internationale
de protection animale UICN.-
� Mark Rissi
En grand danger: Le nombre des buffles d‘eau sauvages se situe au-dessous de 4000.
Malicieux: Le buffle d’eau apprécie visible-ment les caresses.
Pas vraiment la «dolce vita»: Un veau dans le box métallique exigu d’un élevage italien.
Adaptable et robuste: Le buffle d’eau s’adapte sans problèmes aux conditions plus rudes du climat helvétique.
Les premiers buffles d’eau importés en Suisse l’ont été par des éleveurs de Schangnau, en 1996. Au terme d’un voyage ferroviaire de cinq jours, quinze buffles en provenance de Transylvanie ont pu commencer à brouter les prairies emmentaloises. Aujourd’hui, 342 bovins de cette race vivent dans les pâtures et les étables de deux douzaines d’élevages helvétiques.
Les buffles d’eau aiment les caresses
PHo
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Mar
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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 98
En janvier de l’hiver dernier, des cigo-
gnes d’Oetwil et d’Hombrechtikon, dans
la campagne zurichoise, ont fait un choix
différent. C’est qu’Heidi Katzbach, la pré-
sidente de l’association locale de défense
des cigognes, est d’avis qu’il faut nourrir
chaque jour les oiseaux migrateurs lors-
que le sol est gelé. Des cigognes en prove-
nance d’Hombrechtikon et de Mönchalt-
dorf, où elles ne sont pas nourries, ont
alors fait leur apparition à Oetwil.
Père de la station d’Oetwil, Max Zum-
bühl a expliqué qu’il ne voulait pas abî-
mer l’instinct des échassiers en les rendant
trop dépendants de l’homme et en leur en-
levant le désir de migration. Des scien-
tifiques de la Station ornithologique de
Sempach et de l’OFEV, de même que Peter
Enggist de «Cigogne Suisse», rejettent ca-
tégoriquement ce type d’aide artificielle.
Comme plusieurs études l’ont démontré,
les cigognes hivernant en Suisse sont plus
robustes et ont davantage de progéniture
l’année suivante si elles ne reçoivent pas
d’aide en nourriture. Ces oiseaux sont na-
turellement armés pour surmonter de lon-
gues périodes de privation alimentaire.
Mais pourquoi n’émigrent-elles plus?Normalement, les cigognes blanches s’en-
volent en août pour le sud. Ces grands
échassiers pourraient affronter la froidure
de nos hivers, mais le sol gelé ou recou-
vert de neige les prive de leur nourriture
habituelle, à savoir souris, lombrics, lima-
ces, escargots et autres grenouilles et lé-
zards. Pourtant, les cigognes semblent de
plus en plus nombreuses à passer l’hiver
sous nos latitudes, tandis qu’elles ne de-
meurent que rarement sur place en Alle-
magne du nord.
Est-ce en raison du réchauffement
climatique que ces échassiers choisis-
sent de passer l’hiver en Europe centrale?
Ou sont-ce les anciens pensionnaires
des stations d’élevage, habitués aux man-
geoires, qui incitent leurs congénères à
rester sur place? On peut également pen-
ser que l’instinct migratoire de la cigogne
blanche a évolué, sa population actuelle
relevée en Suisse étant presque exclusi-
vement composée d’individus ayant sé-
journé temporairement dans des stations.
En 1950, la cigogne blanche avait dis-
paru du territoire helvétique. C’est alors
que Max Bloesch, un enseignant soleu-
rois passionné par ce volatile, entame un
programme de réintroduction et fonde à
Altreu une station d’élevage. Il importe de
Halte touristique: Les cigognes abondent durant l’hiver dans les décharges espagnoles.
En tant qu’oiseaux migrateurs, les cigognes blanches passent normalement l’hiver en Afrique. Pourtant, malgré la neige et la glace qui sévissent en Europe centrale, certaines d’entre elles préfèrent rester sur place, comptant sur les approvisionnements en fourrage disposés à leur intention. D’autres arrêtent leur migration en Espagne, où elles se nourrissent de déchets orga-niques dans les décharges.
L’hiver est dur pour les cigognes
keys
ton
e
jeunes cigognes de différents pays d’Eu-
rope et d’Afrique du nord et les acclimate.
Les premiers cigogneaux relâchés n’étant
pas revenus à la station, l’on préfère dès
lors les garder dans l’enceinte jusqu’à leur
maturité. Mais ces volatiles ont perdu une
bonne part de leur crainte de l’homme et
de leur instinct d’émigration et, après leur
libération, on les retrouve souvent dans
d’autres stations d’accueil fondées depuis
lors à Uznach, Moehlin ou Kleindietwil,
ou encore côté romand à Denens.
Le programme de réinsertion s’est dé-
roulé avec succès, de sorte qu’en 1995,
au terme d’une analyse complète de la
situation, on décide de ne plus recou-
rir à l’acclimatation de cigognes sau-
vages et d’avancer les relâchages. Si les
jeunes cigognes ainsi libérées en août déjà
ont en partie pris leur envol vers l’Afri-
que, d’autres se sont installées dans des
nids édifiés au-dehors des stations. C’est
sur cela que les protecteurs des cigognes
concentrent désormais leurs efforts afin
de favoriser des habitats naturels qui leur
permettent de passer l’hiver chez nous en
toute indépendance.
Une vie dangereuseComme tous les oiseaux migrateurs, les
cigognes blanches effectuent un voyage
dangereux vers leurs quartiers d’hiver, au
sud du Sahara. Certaines sont victimes de
braconniers, d’autres percutent des lignes
électriques à haute tension mal signalées.
Au cours des dernières années, de nom-
breuses cigognes arrêtent leur migration en
Espagne, où l’hiver est plus clément et où
elles trouvent leur subsistance dans les
rizières et, surtout, dans les grandes dé-
charges à ciel ouvert qui leur offrent une
nourriture abondante et facile.
Spécialiste des échassiers, le docteur
Holger Schulz a pu dénombrer plusieurs
milliers de cigognes sur une seule et même
décharge ibérique, où elles vont jusqu’à
se battre entre elles pour s’assurer leur pi-
tance. Bien que seule une partie des volati-
les parvienne à s’assurer une alimentation
saine, ils préfèrent cette situation à celle
qui consiste à poursuivre leur route. Une
nouvelle réglementation européenne – pro-
tection du climat oblige – exigeant l’élimi-
nation radicale des matériaux organiques
sur les décharges, le douteux festin des ci-
gognes devrait graduellement prendre fin.
Holger Schulz continue son étude du
changement de comportement des cigo-
gnes en Espagne sous l’égide de l’associa-
tion «Cigogne Suisse». Il présume que la
plupart des décharges ibériques en plein
air vont disparaître au cours des prochai-
nes années et n’offriront dès lors plus que
très peu d’éléments nutritifs. Cela aura
sans aucun doute des conséquences sur le
nombre des couvées espagnoles, lesquel-
les ont fortement augmenté ces dernières
années à cause de ces décharges. Dès lors,
on peut espérer que les cigognes parties de
Suisse retrouveront bientôt un comporte-
ment normal. Mais ce problème espagnol
cause de gros soucis aux protecteurs des
cigognes, qui suivent la situation avec at-
tention. -� Esther Wullschleger Schättin
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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 98
En janvier de l’hiver dernier, des cigo-
gnes d’Oetwil et d’Hombrechtikon, dans
la campagne zurichoise, ont fait un choix
différent. C’est qu’Heidi Katzbach, la pré-
sidente de l’association locale de défense
des cigognes, est d’avis qu’il faut nourrir
chaque jour les oiseaux migrateurs lors-
que le sol est gelé. Des cigognes en prove-
nance d’Hombrechtikon et de Mönchalt-
dorf, où elles ne sont pas nourries, ont
alors fait leur apparition à Oetwil.
Père de la station d’Oetwil, Max Zum-
bühl a expliqué qu’il ne voulait pas abî-
mer l’instinct des échassiers en les rendant
trop dépendants de l’homme et en leur en-
levant le désir de migration. Des scien-
tifiques de la Station ornithologique de
Sempach et de l’OFEV, de même que Peter
Enggist de «Cigogne Suisse», rejettent ca-
tégoriquement ce type d’aide artificielle.
Comme plusieurs études l’ont démontré,
les cigognes hivernant en Suisse sont plus
robustes et ont davantage de progéniture
l’année suivante si elles ne reçoivent pas
d’aide en nourriture. Ces oiseaux sont na-
turellement armés pour surmonter de lon-
gues périodes de privation alimentaire.
Mais pourquoi n’émigrent-elles plus?Normalement, les cigognes blanches s’en-
volent en août pour le sud. Ces grands
échassiers pourraient affronter la froidure
de nos hivers, mais le sol gelé ou recou-
vert de neige les prive de leur nourriture
habituelle, à savoir souris, lombrics, lima-
ces, escargots et autres grenouilles et lé-
zards. Pourtant, les cigognes semblent de
plus en plus nombreuses à passer l’hiver
sous nos latitudes, tandis qu’elles ne de-
meurent que rarement sur place en Alle-
magne du nord.
Est-ce en raison du réchauffement
climatique que ces échassiers choisis-
sent de passer l’hiver en Europe centrale?
Ou sont-ce les anciens pensionnaires
des stations d’élevage, habitués aux man-
geoires, qui incitent leurs congénères à
rester sur place? On peut également pen-
ser que l’instinct migratoire de la cigogne
blanche a évolué, sa population actuelle
relevée en Suisse étant presque exclusi-
vement composée d’individus ayant sé-
journé temporairement dans des stations.
En 1950, la cigogne blanche avait dis-
paru du territoire helvétique. C’est alors
que Max Bloesch, un enseignant soleu-
rois passionné par ce volatile, entame un
programme de réintroduction et fonde à
Altreu une station d’élevage. Il importe de
Halte touristique: Les cigognes abondent durant l’hiver dans les décharges espagnoles.
En tant qu’oiseaux migrateurs, les cigognes blanches passent normalement l’hiver en Afrique. Pourtant, malgré la neige et la glace qui sévissent en Europe centrale, certaines d’entre elles préfèrent rester sur place, comptant sur les approvisionnements en fourrage disposés à leur intention. D’autres arrêtent leur migration en Espagne, où elles se nourrissent de déchets orga-niques dans les décharges.
L’hiver est dur pour les cigognes
keys
ton
e
jeunes cigognes de différents pays d’Eu-
rope et d’Afrique du nord et les acclimate.
Les premiers cigogneaux relâchés n’étant
pas revenus à la station, l’on préfère dès
lors les garder dans l’enceinte jusqu’à leur
maturité. Mais ces volatiles ont perdu une
bonne part de leur crainte de l’homme et
de leur instinct d’émigration et, après leur
libération, on les retrouve souvent dans
d’autres stations d’accueil fondées depuis
lors à Uznach, Moehlin ou Kleindietwil,
ou encore côté romand à Denens.
Le programme de réinsertion s’est dé-
roulé avec succès, de sorte qu’en 1995,
au terme d’une analyse complète de la
situation, on décide de ne plus recou-
rir à l’acclimatation de cigognes sau-
vages et d’avancer les relâchages. Si les
jeunes cigognes ainsi libérées en août déjà
ont en partie pris leur envol vers l’Afri-
que, d’autres se sont installées dans des
nids édifiés au-dehors des stations. C’est
sur cela que les protecteurs des cigognes
concentrent désormais leurs efforts afin
de favoriser des habitats naturels qui leur
permettent de passer l’hiver chez nous en
toute indépendance.
Une vie dangereuseComme tous les oiseaux migrateurs, les
cigognes blanches effectuent un voyage
dangereux vers leurs quartiers d’hiver, au
sud du Sahara. Certaines sont victimes de
braconniers, d’autres percutent des lignes
électriques à haute tension mal signalées.
Au cours des dernières années, de nom-
breuses cigognes arrêtent leur migration en
Espagne, où l’hiver est plus clément et où
elles trouvent leur subsistance dans les
rizières et, surtout, dans les grandes dé-
charges à ciel ouvert qui leur offrent une
nourriture abondante et facile.
Spécialiste des échassiers, le docteur
Holger Schulz a pu dénombrer plusieurs
milliers de cigognes sur une seule et même
décharge ibérique, où elles vont jusqu’à
se battre entre elles pour s’assurer leur pi-
tance. Bien que seule une partie des volati-
les parvienne à s’assurer une alimentation
saine, ils préfèrent cette situation à celle
qui consiste à poursuivre leur route. Une
nouvelle réglementation européenne – pro-
tection du climat oblige – exigeant l’élimi-
nation radicale des matériaux organiques
sur les décharges, le douteux festin des ci-
gognes devrait graduellement prendre fin.
Holger Schulz continue son étude du
changement de comportement des cigo-
gnes en Espagne sous l’égide de l’associa-
tion «Cigogne Suisse». Il présume que la
plupart des décharges ibériques en plein
air vont disparaître au cours des prochai-
nes années et n’offriront dès lors plus que
très peu d’éléments nutritifs. Cela aura
sans aucun doute des conséquences sur le
nombre des couvées espagnoles, lesquel-
les ont fortement augmenté ces dernières
années à cause de ces décharges. Dès lors,
on peut espérer que les cigognes parties de
Suisse retrouveront bientôt un comporte-
ment normal. Mais ce problème espagnol
cause de gros soucis aux protecteurs des
cigognes, qui suivent la situation avec at-
tention. -� Esther Wullschleger Schättin
sto
rch
schw
eiz
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1110
L’ours brun compte parmi les espèces ani-
males les plus populaires dans les zoos.
Cela est tout spécialement vrai à Berne,
où le «moutze» est l’emblème des armoi-
ries cantonales après avoir longtemps
fait partie de la faune indigène. Ce grand
plantigrade est devenu un symbole de la
défense de l’environnement et, dans la
capitale, il est sujet à un véritable culte.
Ainsi en 2009, lorsque l’ourse Björk a mis
au monde deux oursonnes, ce fut l’en-
gouement et les jeux exubérants d’Ursina
et Berna ont attiré un nombreux public
et ont permis au parc aux ours nouvel-
lement créé d’acquérir une notoriété in-
ternationale.
Ours bruns trop nombreux dans les zoosMais à la joie d’une double naissance
réussie se mêla bientôt des préoccupations
sur l’avenir d’Ursina et de Berna. C’est que
les ours bruns se reproduisent avec faci-
lité en captivité, si bien que très vite des
problèmes de place se présentent. Fonda-
mentalement, les ours sont des solitaires:
la mère rejette sa progéniture lorsqu’elle
atteint l’âge de deux ans et les animaux
devenus adultes ne se partagent le même
territoire que si son potentiel alimentaire
est suffisant.
Que faire d’Ursina et Berna?Les responsables du parc aux ours ont par
conséquent dû se poser la question de sa-
voir ce qu’on allait pouvoir faire des deux
oursons au terme de leur sevrage. Médias
et protecteurs des animaux s’en émurent et
l’on reprocha au zoo concerné de les avoir
utilisés pour attirer les visiteurs. La PSA
elle aussi avait réagi, rappelant par lettre à
l’administration du parc sa responsabilité
dans le bien-être de ses animaux.
Cependant, les responsables du parc
bernois étaient convaincus qu’une eutha-
nasie était préférable à un mauvais place-
ment. Pour eux, cette solution était une mé-
thode «humaine» de faire face au surplus,
vu que finalement le risque d’élimination
est également très haut dans la nature libre
pour les ours fraîchement sevrés.
Difficiles recherchesLes possibilités de placement des our-
sons étaient en effet très limitées. Seuls
des zoos tropicaux ont fait part de leur
intérêt, mais le climat de là-bas est visi-
blement inadéquat pour des ours bruns.
Autre possibilité, grisonne celle-là, éma-
nant de la commune d’Arosa qui projette
la création d’un parc aux ours dans une
vallée voisine. Mais cette offre sédui-
sante n’a pu qu’être écartée, la longueur
des procédures nécessaires à cette créa-
tion rendant impossible l’accueil des deux
oursons lors de leur futur sevrage.
Regroupement familial: Papa ours Finn pourra rejoindre ses teenagers à moyen terme.
Vie de famille: Maman ours Björk (à l’avant) avec ses deux oursons Ursina et Berna.
Au terme d’une longue incerti-
tude, les deux oursons femel-
les Ursina et Berna pourront
rester avec leurs parents dans
le parc du bord de l’Aar. La di-
rection de l’établissement ber-
nois a changé sa position, re-
nonçant volontairement à une
nouvelle génération en faisant
stériliser le mâle Finn.
Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar
Pho
tos:
sar
a w
ehrl
i
Une offre inattendue venue de RoumanieC’est alors que les dirigeants du parc ber-
nois font part de leurs tractations avec la
«Christina Lapis Foundation» et avec l’or-
ganisation mondiale de protection ani-
male WSPA, lesquelles gèrent à Zarnesti,
au cœur de la Transylvanie roumaine,
l’un des plus importants centres d’accueil
pour ours d’Europe. Dans un vallon retiré,
loin de la civilisation, une soixantaine de
plantigrades y vivent dans huit enclos
avec étangs allant de un à sept hectares.
Afin de permettre une coexistence
pacifique entre autant d’animaux sur un
même territoire, leur stérilisation est sys-
tématiquement pratiquée. La station n’ac-
cueille en principe que des ours roumains
issus de cirques ou de zoos privés.
Mais pour Ursina et Berna, la fonda-
tion concernée veut bien faire une excep-
tion, d’autant que le parc bernois est prêt
à soutenir à long terme l’institution rou-
maine avec un don annuel de vingt mille
francs. En contrepartie, le parc de Zarnesti
accepte d’accueillir les futurs oursons qui
pourraient naître au bord de l’Aar.
Marché douteuxD’emblée, la PSA a désapprouvé ce com-
promis pour le moins douteux. Il n’est
en effet pas acceptable qu’un zoo suisse
pousse à la reproduction d’animaux ap-
pelés à finir dans un asile roumain. De
plus, il est contradictoire de voir les diri-
geants bernois refuser la stérilisation de
Finn alors que les deux oursons Ursina
et Berna seraient forcément rendus infé-
conds à Zarnesti.
Surprenante volte-faceMais les choses ne sont pas allées plus
loin, le deal avec le parc roumain ayant
été rompu lorsque ce dernier a tout à coup
exigé une déclaration de renonciation à la
reproduction du parc aux ours suisse en
échange de l’admission de ses deux our-
sons.
Tout cela a amené la direction bernoise
à changer son fusil d’épaule. Décision a
été prise de garder Ursina et Berna sur les
bords de l’Aar et, dès le printemps 2012,
de les regrouper avec toute leur famille. La
cohabitation avec le père Finn sera super-
visée par la Canadienne Else Poulsen, une
naturaliste spécialisée très expérimentée.
Selon elle, une vie commune entre
ours de générations différentes est possi-
ble à certaines conditions, notamment au
travers d’une mise à disposition suffisante
de nourriture, d’une possibilité de retraite
à l’abri des regards et de «jouets» tels que
des distributeurs automatiques de subsis-
tance. Le cadre du terrain mis à disposi-
tion est également important, et même si
aujourd’hui celui du parc aux ours bernois
est encore un peu maigre, arbres et buis-
sons devraient devenir suffisants avec le
temps.
Stérilisation au lieu de castrationAfin que Finn puisse continuer à s’accou-
pler normalement avec Björk sans qu’une
progéniture indésirable n’en découle, il de-
vra être stérilisé. C’est la solution idéale au
contrôle de la population dans un zoo, le
mâle n’étant pas limité dans son comporte-
ment sexuel naturel et n’ayant pas à crain-
dre des conséquences physiques telles que
le surpoids comme l’engendre une castra-
tion. Il reste à espérer que cette expérience
de regroupement familial soit couronnée de
succès. -�
Sara Wehrli
spécialiste PSA de la faune sauvage
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1110
L’ours brun compte parmi les espèces ani-
males les plus populaires dans les zoos.
Cela est tout spécialement vrai à Berne,
où le «moutze» est l’emblème des armoi-
ries cantonales après avoir longtemps
fait partie de la faune indigène. Ce grand
plantigrade est devenu un symbole de la
défense de l’environnement et, dans la
capitale, il est sujet à un véritable culte.
Ainsi en 2009, lorsque l’ourse Björk a mis
au monde deux oursonnes, ce fut l’en-
gouement et les jeux exubérants d’Ursina
et Berna ont attiré un nombreux public
et ont permis au parc aux ours nouvel-
lement créé d’acquérir une notoriété in-
ternationale.
Ours bruns trop nombreux dans les zoosMais à la joie d’une double naissance
réussie se mêla bientôt des préoccupations
sur l’avenir d’Ursina et de Berna. C’est que
les ours bruns se reproduisent avec faci-
lité en captivité, si bien que très vite des
problèmes de place se présentent. Fonda-
mentalement, les ours sont des solitaires:
la mère rejette sa progéniture lorsqu’elle
atteint l’âge de deux ans et les animaux
devenus adultes ne se partagent le même
territoire que si son potentiel alimentaire
est suffisant.
Que faire d’Ursina et Berna?Les responsables du parc aux ours ont par
conséquent dû se poser la question de sa-
voir ce qu’on allait pouvoir faire des deux
oursons au terme de leur sevrage. Médias
et protecteurs des animaux s’en émurent et
l’on reprocha au zoo concerné de les avoir
utilisés pour attirer les visiteurs. La PSA
elle aussi avait réagi, rappelant par lettre à
l’administration du parc sa responsabilité
dans le bien-être de ses animaux.
Cependant, les responsables du parc
bernois étaient convaincus qu’une eutha-
nasie était préférable à un mauvais place-
ment. Pour eux, cette solution était une mé-
thode «humaine» de faire face au surplus,
vu que finalement le risque d’élimination
est également très haut dans la nature libre
pour les ours fraîchement sevrés.
Difficiles recherchesLes possibilités de placement des our-
sons étaient en effet très limitées. Seuls
des zoos tropicaux ont fait part de leur
intérêt, mais le climat de là-bas est visi-
blement inadéquat pour des ours bruns.
Autre possibilité, grisonne celle-là, éma-
nant de la commune d’Arosa qui projette
la création d’un parc aux ours dans une
vallée voisine. Mais cette offre sédui-
sante n’a pu qu’être écartée, la longueur
des procédures nécessaires à cette créa-
tion rendant impossible l’accueil des deux
oursons lors de leur futur sevrage.
Regroupement familial: Papa ours Finn pourra rejoindre ses teenagers à moyen terme.
Vie de famille: Maman ours Björk (à l’avant) avec ses deux oursons Ursina et Berna.
Au terme d’une longue incerti-
tude, les deux oursons femel-
les Ursina et Berna pourront
rester avec leurs parents dans
le parc du bord de l’Aar. La di-
rection de l’établissement ber-
nois a changé sa position, re-
nonçant volontairement à une
nouvelle génération en faisant
stériliser le mâle Finn.
Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar
Pho
tos:
sar
a w
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i
Une offre inattendue venue de RoumanieC’est alors que les dirigeants du parc ber-
nois font part de leurs tractations avec la
«Christina Lapis Foundation» et avec l’or-
ganisation mondiale de protection ani-
male WSPA, lesquelles gèrent à Zarnesti,
au cœur de la Transylvanie roumaine,
l’un des plus importants centres d’accueil
pour ours d’Europe. Dans un vallon retiré,
loin de la civilisation, une soixantaine de
plantigrades y vivent dans huit enclos
avec étangs allant de un à sept hectares.
Afin de permettre une coexistence
pacifique entre autant d’animaux sur un
même territoire, leur stérilisation est sys-
tématiquement pratiquée. La station n’ac-
cueille en principe que des ours roumains
issus de cirques ou de zoos privés.
Mais pour Ursina et Berna, la fonda-
tion concernée veut bien faire une excep-
tion, d’autant que le parc bernois est prêt
à soutenir à long terme l’institution rou-
maine avec un don annuel de vingt mille
francs. En contrepartie, le parc de Zarnesti
accepte d’accueillir les futurs oursons qui
pourraient naître au bord de l’Aar.
Marché douteuxD’emblée, la PSA a désapprouvé ce com-
promis pour le moins douteux. Il n’est
en effet pas acceptable qu’un zoo suisse
pousse à la reproduction d’animaux ap-
pelés à finir dans un asile roumain. De
plus, il est contradictoire de voir les diri-
geants bernois refuser la stérilisation de
Finn alors que les deux oursons Ursina
et Berna seraient forcément rendus infé-
conds à Zarnesti.
Surprenante volte-faceMais les choses ne sont pas allées plus
loin, le deal avec le parc roumain ayant
été rompu lorsque ce dernier a tout à coup
exigé une déclaration de renonciation à la
reproduction du parc aux ours suisse en
échange de l’admission de ses deux our-
sons.
Tout cela a amené la direction bernoise
à changer son fusil d’épaule. Décision a
été prise de garder Ursina et Berna sur les
bords de l’Aar et, dès le printemps 2012,
de les regrouper avec toute leur famille. La
cohabitation avec le père Finn sera super-
visée par la Canadienne Else Poulsen, une
naturaliste spécialisée très expérimentée.
Selon elle, une vie commune entre
ours de générations différentes est possi-
ble à certaines conditions, notamment au
travers d’une mise à disposition suffisante
de nourriture, d’une possibilité de retraite
à l’abri des regards et de «jouets» tels que
des distributeurs automatiques de subsis-
tance. Le cadre du terrain mis à disposi-
tion est également important, et même si
aujourd’hui celui du parc aux ours bernois
est encore un peu maigre, arbres et buis-
sons devraient devenir suffisants avec le
temps.
Stérilisation au lieu de castrationAfin que Finn puisse continuer à s’accou-
pler normalement avec Björk sans qu’une
progéniture indésirable n’en découle, il de-
vra être stérilisé. C’est la solution idéale au
contrôle de la population dans un zoo, le
mâle n’étant pas limité dans son comporte-
ment sexuel naturel et n’ayant pas à crain-
dre des conséquences physiques telles que
le surpoids comme l’engendre une castra-
tion. Il reste à espérer que cette expérience
de regroupement familial soit couronnée de
succès. -�
Sara Wehrli
spécialiste PSA de la faune sauvage
L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1312
U S A
Interdiction bienvenue
Gouverneur de Californie, Jerry Brown a si-
gné un projet de loi interdisant la vente, le
commerce et la détention de nageoires de re-
quins. La Californie rejoint ainsi Hawaï,
l’Oregon, Toronto et Guam. La pratique de
découper les ailerons avant de rejeter à la mer
les requins mutilés encore vivants est non
seulement cruelle, mais dommageable à la
santé des océans, affirme Jerry Brown dans
une déclaration. Pour l’Union internationale
de conservation de la nature, cette pratique
constitue une menace pour la survie de beau-
coup d’espèces de squales. Selon l’UICN, près
de 73 millions d’ailerons de requins arrivent
chaque année sur le marché, et comme la va-
leur marchande de la viande de requin est
faible, les squales sont chassés essentielle-
ment pour leurs ailerons. Même des flottes de
pêche européennes participent à ce massacre.
En 2003 déjà, l’UE avait interdit l’ablation
des ailerons sur les bateaux. Mais cette dis-
position a été souvent contournée. Désor-
mais, les protecteurs des animaux exigent
que l’Europe n’admette plus que le commerce
de requins entiers, ailerons compris.
lag
a
C A M E R O U N
Une association épingle des trafiquants de singes
Organisation réputée de protection des
animaux sauvages, LAGA est parvenue à
mettre fin aux méfaits d’un trafiquant de
singes au Cameroun. Le braconnier a été
arrêté et une jeune guenon de gorille a
pu être libérée. Profondément coupée à
une main, elle doit maintenant être opé-
J A p O N
Chasse au dau-phin réouverte
Au Japon, près de 15’000 dauphins trou-
vent chaque année une mort atroce, 2000
d’entre eux dans le seul village de pê-
cheurs Taiji. «La baie de la honte», film
tourné dans cette bourgade, a été récom-
pensé aux Oscars et a suscité une répro-
bation mondiale en 2009.
Les choses ont évolué depuis lors,
mais on doit à nouveau s’inquiéter cette
année pour la vie des dauphins. Car même
si de violentes tempêtes et des battues in-
fructueuses ont limité les captures à 40
au cours des six premières semaines de
chasse, la saison dure encore cinq mois.
K E N Y A
Animaux menacé d’inanitionOrganisation faîtière de protection ani-
male sur le plan mondial, la WSPA a
déclenché une aide d’urgence dans le
district kényan de Mwingi. Quelque
20’000 animaux de rente doivent être
secourus d’urgence en raison de la sé-
cheresse, et en parallèle la WSPA assure
également la subsistance de la popula-
tion humaine locale.
Cinq équipes se sont établies sur
les rares points d’eau encore existants,
car c’est là que les animaux et leurs
propriétaires se rassemblent. C’est éga-
lement le seul moyen de garantir une
aide coordonnée et efficace. Les équi-
pes présentes sont en majorité compo-
sées de Kényans de souche, beaucoup
d’entre eux faisant des études de vété-
rinaire à l’université de Nairobi.
Ces équipes sont également compo-
sées de fonctionnaires gouvernemen-
taux, de vétérinaires confirmés et de
collaborateurs des associations «Don-
key Sanctuary» et «Africa Network for
Animal Welfare». Tous ensemble, ils
soignent des milliers d’ânes, de chè-
vres, de chameaux, de bovins et de
moutons. A l’heure où nous écrivons
ces lignes, il a commencé à pleuvoir sur
la région de Mwingi.
rée pour lui permettre de retrouver toutes
ses facultés.
L’organisation LAGA lutte contre le
braconnage au Cameroun, au Gabon, au
Congo et en République Centrafricaine.
Elle a déjà permis l’arrestation d’une dou-
zaine de trafiquants d’animaux illégaux.
C H A S S E A U X p H O Q U E S
Nouvelle tentative d’interdiction
O R N I T H O L O G I E
Nourrir les oiseaux prolonge le sommeil
Le matin, une mésange charbonnière
mâle bien nourrie commence à chanter
vingt minutes plus tard que ses congénè-
res en recherche de nourriture. Telle est
la constatation de zoologues de l’Univer-
sité de Bâle dans une étude publiée dans
la revue spécialisée «Animal Behaviour».
Les chercheurs ont résumé ainsi le résul-
isto
ckph
oto
Suite à une nouvelle motion, le Conseil fé-
déral a été chargé de modifier nos bases
juridiques en la matière afin de les adapter
à la législation européenne (décret de l’UE
sur le commerce des produits découlant
des phoques du 17 juillet 2009), de sorte
que l’importation et l’exportation de tous
les produits provenant de phoques ainsi
que leur commerce soient interdits en
Suisse aussi rapidement que possible.
Notre pays a déjà adopté une interdic-
tion d’importation pour raison de protec-
tion animale: les peaux de chats et de
chiens ne sont plus autorisées à l’importa-
tion. Cette interdiction des produits prove-
nant des phoques est clairement plébiscitée
par la population helvétique, car cette
chasse reste toujours extrêmement cruelle.
Comme auparavant, les pinnipèdes sont
souvent traînés encore vivants à l’aide de
crochets métalliques vers les navires de
captures où ils sont écorchés vifs. L’inter-
diction d’importation édictée par l’UE a
déjà entraîné un recul distinct du nombre
des animaux tués, lequel culminait à
366’000 il y a encore peu d’années. Seuls
38’000 phoques ont été abattus au prin-
temps 2011, alors qu’on en comptait encore
67’000 en 2010 et 72’400 en 2009. Cette
réglementation de l’UE est donc incontes-
tablement efficace, mais elle accentue le
danger de voir ce commerce passer désor-
mais par la Suisse si une telle mesure n’y
est pas adoptée.
C O N S E I L F E D E R A L
Contre une interdiction
de l’ablation des cornes
Le Conseil fédéral juge l’ablation
des cornes des bovins compatible
avec la loi sur la protection des
animaux. Suite à une interpella-
tion du conseiller national Daniel
Jositsch (PS/ZH) sur l’ablation
des cornes des jeunes veaux, ledit
Conseil s’est refusé de prononcer
une interdiction en la matière.
A ses yeux si certaines condi-
tions sont remplies, comme la
compétence reconnue de l’inter-
venant et la garantie de limita-
tion de la douleur, le décornage
est admissible et ne constitue pas
une atteinte à la dignité de l’ani-
mal. De plus, les cornes représen-
tent toujours un risque important
de blessure pour l’homme comme
pour l’animal.
Certes, d’autres mesures de
protection pourraient être intro-
duites pour réduire ce danger,
mais elles entraîneraient des sur-
coûts importants. Il est donc pré-
férable d’investir dans l’améliora-
tion des rapports entre l’homme
et l’animal.
tat de leur travail: «Quiconque nourrit les
oiseaux de son jardin peut dormir plus
longtemps le matin…»
Les mésanges charbonnières mâles se
mettent à chanter peu après Noël, quand
la durée des jours commence à augmen-
ter. Ces chants sont destinés à délimiter
leur territoire et à attirer les femelles.
+ + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + +
isto
ckph
oto
L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1312
U S A
Interdiction bienvenue
Gouverneur de Californie, Jerry Brown a si-
gné un projet de loi interdisant la vente, le
commerce et la détention de nageoires de re-
quins. La Californie rejoint ainsi Hawaï,
l’Oregon, Toronto et Guam. La pratique de
découper les ailerons avant de rejeter à la mer
les requins mutilés encore vivants est non
seulement cruelle, mais dommageable à la
santé des océans, affirme Jerry Brown dans
une déclaration. Pour l’Union internationale
de conservation de la nature, cette pratique
constitue une menace pour la survie de beau-
coup d’espèces de squales. Selon l’UICN, près
de 73 millions d’ailerons de requins arrivent
chaque année sur le marché, et comme la va-
leur marchande de la viande de requin est
faible, les squales sont chassés essentielle-
ment pour leurs ailerons. Même des flottes de
pêche européennes participent à ce massacre.
En 2003 déjà, l’UE avait interdit l’ablation
des ailerons sur les bateaux. Mais cette dis-
position a été souvent contournée. Désor-
mais, les protecteurs des animaux exigent
que l’Europe n’admette plus que le commerce
de requins entiers, ailerons compris.
lag
a
C A M E R O U N
Une association épingle des trafiquants de singes
Organisation réputée de protection des
animaux sauvages, LAGA est parvenue à
mettre fin aux méfaits d’un trafiquant de
singes au Cameroun. Le braconnier a été
arrêté et une jeune guenon de gorille a
pu être libérée. Profondément coupée à
une main, elle doit maintenant être opé-
J A p O N
Chasse au dau-phin réouverte
Au Japon, près de 15’000 dauphins trou-
vent chaque année une mort atroce, 2000
d’entre eux dans le seul village de pê-
cheurs Taiji. «La baie de la honte», film
tourné dans cette bourgade, a été récom-
pensé aux Oscars et a suscité une répro-
bation mondiale en 2009.
Les choses ont évolué depuis lors,
mais on doit à nouveau s’inquiéter cette
année pour la vie des dauphins. Car même
si de violentes tempêtes et des battues in-
fructueuses ont limité les captures à 40
au cours des six premières semaines de
chasse, la saison dure encore cinq mois.
K E N Y A
Animaux menacé d’inanitionOrganisation faîtière de protection ani-
male sur le plan mondial, la WSPA a
déclenché une aide d’urgence dans le
district kényan de Mwingi. Quelque
20’000 animaux de rente doivent être
secourus d’urgence en raison de la sé-
cheresse, et en parallèle la WSPA assure
également la subsistance de la popula-
tion humaine locale.
Cinq équipes se sont établies sur
les rares points d’eau encore existants,
car c’est là que les animaux et leurs
propriétaires se rassemblent. C’est éga-
lement le seul moyen de garantir une
aide coordonnée et efficace. Les équi-
pes présentes sont en majorité compo-
sées de Kényans de souche, beaucoup
d’entre eux faisant des études de vété-
rinaire à l’université de Nairobi.
Ces équipes sont également compo-
sées de fonctionnaires gouvernemen-
taux, de vétérinaires confirmés et de
collaborateurs des associations «Don-
key Sanctuary» et «Africa Network for
Animal Welfare». Tous ensemble, ils
soignent des milliers d’ânes, de chè-
vres, de chameaux, de bovins et de
moutons. A l’heure où nous écrivons
ces lignes, il a commencé à pleuvoir sur
la région de Mwingi.
rée pour lui permettre de retrouver toutes
ses facultés.
L’organisation LAGA lutte contre le
braconnage au Cameroun, au Gabon, au
Congo et en République Centrafricaine.
Elle a déjà permis l’arrestation d’une dou-
zaine de trafiquants d’animaux illégaux.
C H A S S E A U X p H O Q U E S
Nouvelle tentative d’interdiction
O R N I T H O L O G I E
Nourrir les oiseaux prolonge le sommeil
Le matin, une mésange charbonnière
mâle bien nourrie commence à chanter
vingt minutes plus tard que ses congénè-
res en recherche de nourriture. Telle est
la constatation de zoologues de l’Univer-
sité de Bâle dans une étude publiée dans
la revue spécialisée «Animal Behaviour».
Les chercheurs ont résumé ainsi le résul-
isto
ckph
oto
Suite à une nouvelle motion, le Conseil fé-
déral a été chargé de modifier nos bases
juridiques en la matière afin de les adapter
à la législation européenne (décret de l’UE
sur le commerce des produits découlant
des phoques du 17 juillet 2009), de sorte
que l’importation et l’exportation de tous
les produits provenant de phoques ainsi
que leur commerce soient interdits en
Suisse aussi rapidement que possible.
Notre pays a déjà adopté une interdic-
tion d’importation pour raison de protec-
tion animale: les peaux de chats et de
chiens ne sont plus autorisées à l’importa-
tion. Cette interdiction des produits prove-
nant des phoques est clairement plébiscitée
par la population helvétique, car cette
chasse reste toujours extrêmement cruelle.
Comme auparavant, les pinnipèdes sont
souvent traînés encore vivants à l’aide de
crochets métalliques vers les navires de
captures où ils sont écorchés vifs. L’inter-
diction d’importation édictée par l’UE a
déjà entraîné un recul distinct du nombre
des animaux tués, lequel culminait à
366’000 il y a encore peu d’années. Seuls
38’000 phoques ont été abattus au prin-
temps 2011, alors qu’on en comptait encore
67’000 en 2010 et 72’400 en 2009. Cette
réglementation de l’UE est donc incontes-
tablement efficace, mais elle accentue le
danger de voir ce commerce passer désor-
mais par la Suisse si une telle mesure n’y
est pas adoptée.
C O N S E I L F E D E R A L
Contre une interdiction
de l’ablation des cornes
Le Conseil fédéral juge l’ablation
des cornes des bovins compatible
avec la loi sur la protection des
animaux. Suite à une interpella-
tion du conseiller national Daniel
Jositsch (PS/ZH) sur l’ablation
des cornes des jeunes veaux, ledit
Conseil s’est refusé de prononcer
une interdiction en la matière.
A ses yeux si certaines condi-
tions sont remplies, comme la
compétence reconnue de l’inter-
venant et la garantie de limita-
tion de la douleur, le décornage
est admissible et ne constitue pas
une atteinte à la dignité de l’ani-
mal. De plus, les cornes représen-
tent toujours un risque important
de blessure pour l’homme comme
pour l’animal.
Certes, d’autres mesures de
protection pourraient être intro-
duites pour réduire ce danger,
mais elles entraîneraient des sur-
coûts importants. Il est donc pré-
férable d’investir dans l’améliora-
tion des rapports entre l’homme
et l’animal.
tat de leur travail: «Quiconque nourrit les
oiseaux de son jardin peut dormir plus
longtemps le matin…»
Les mésanges charbonnières mâles se
mettent à chanter peu après Noël, quand
la durée des jours commence à augmen-
ter. Ces chants sont destinés à délimiter
leur territoire et à attirer les femelles.
+ + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + +
isto
ckph
oto
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1514
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
Billet du présidentNous avons décidé de créer une ébauche
de blog, Chats de rue Chaux-de-Fonds,
consacrée aux difficultés que nous ren-
controns avec certains services de notre
commune.
Outre notre cruel manque de place,
l’introduction d’une taxe au sac pour les
ordures ne va pas sans nous causer un
certain souci financier. La plupart de nos
déchets étant biodégradables, nous ne
doutions pas d’un arrangement possi-
ble. Interrogés sur ce point, nos autori-
tés nous ont répondu que nous n’avions
qu’à voir tout ceci avec... un organisme
qui n’existe pas encore. Il va falloir s’ar-
mer de patience.
Pour la SPA Chaux-de-Fonds,
le président J.-J.Evard
Natale 2011Cari amici degli animali,
i lavori di ristrutturazione della nostra
pensione sono terminati, la pensione è
aperta tutto l’anno. Per maggiori informa-
zioni visitate il nostro sito www.spalv.ch
oppure la pagina facebook “Società Pro-
tezione Animali Locarno”. Aspettiamo le
vostre prenotazioni con molto piacere.
Informiamo inoltre che siamo alla ri-
cerca di volontari per servizio picchetto
zona Locarnese e le sue Valli, aiuto alle
pulizie nel Rifugio, aiuto in Amministra-
zione, bancarelle, manifestazioni varie,
passeggiate con i cani, aiuto alla manu-
tenzione del Rifugio. Dal lunedì al venerdì
dalle ore 10.00 alle ore 12.00 e dalle ore
15.00 alle ore 17.00 riceviamo le vostre
chiamate.
Per le visite siamo aperti il mercoledì,
venerdì e sabato dalle ore 14.00 alle ore
15.30. Vi aspettiamo numerosi.
2011Une année riche en événements, des mo-
ments de bonheur lorsque nos animaux re-
trouvent un nouveau foyer, de l’émotion
lors d’abandons difficiles et douloureux, de
la tristesse lorsque l’euthanasie est l’ultime
solution, et enfin une immense colère face
aux abandons sauvages qui se sont multi-
pliés cette année: un agneau mort les oreilles
sectionnées, inidentifiable, retrouvé devant
notre container, un chaton dans un carton
au même endroit, un chat dans un état la-
mentable, retrouvé dans un panier à 50 mè-
tres du refuge, plusieurs chats largués dans
le sas de la chatterie… Quel courage!
Je tiens à remercier chaleureusement
toute mon équipe pour son engagement et
sa motivation tout au long de l’année!
Tout le staff vous souhaite de belles et
douces fêtes de fin d’année.
Martine Viquerat
19
Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
Oui, je m’abonne
L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
Fr. _______________ à son intention.
• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de pro-tection animale.
•Ilcouvreaussil’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.
•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.
•L’AMIDESANIMAUXestégalementdisponi-ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).
Mon adresse (adresse de facturation)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Abonnez-vous à
L’AMI DES ANIMAUX
L’AMI DES ANIMAUX 4/11
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
CHF5.–/EUrO4.–4/2011
MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
BLACKY - Chienne croisée border collie née en2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section PSA duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
Abandonnée
Abandonné
RinunciatoDélaissé
Rinunciata
Délaissé
Délaissée
Rinunciata
L’hive
r est d
ur pour le
s cigognes
Duro inverno per le cicogne
Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza
La SPA de La Côte a traversé une année
riche en émotions. Contrairement à ce qui
devrait être la règle, une procédure en jus-
tice a fait ressortir des divergences d’opi-
nions entre les amis des animaux à propos
d’un important héritage. Il en résulte un
blocage général de la situation, particu-
lièrement fâcheux pour nous. N’oublions
pas que si notre SPA accomplit des tâ-
ches d’intérêt public, elle ne touche en re-
vanche aucune aide de l’Etat. Il en résulte
que la contribution des généreux dona-
teurs qui nous soutiennent est vitale pour
notre SPA. Aussi, je saisis l’occasion de ce
message pour remercier du fond du cœur
tous ceux qui nous font très régulièrement
parvenir leurs dons. Ils rendent notre ac-
tion possible. Qu’ils en soient remerciés.
Le président, Thierry de Mestral
Merci du fond du coeur
MArkrISSI
Parce que le corps du homard mort pro-
duit très rapidement des toxines pou-
vant mener à des intoxications alimen-
taires, ce crustacé n’est tué qu’au der-
nier moment, juste avant sa préparation.
A ce moment-là, il a déjà subi un long
calvaire: le homarus americanus a été pris
au piège d’une corbeille dans les eaux froi-
des de l’Atlantique nord. Une fois stocké
sur le bateau de pêche, il est constamment
arrosé d’eau et, afin que ce crustacé soli-
taire et agressif ne blesse pas ses congé-
nères également capturés, ses pinces sont
ligaturées. Enfin, pour assurer une fraî-
cheur la meilleure possible, les homards
sont transportés par avion sur un lit de
glace, une livraison en bassin étant irréa-
liste pour des raisons pécuniaires.
Les homards ne sentiraient pas la douleur!La méthode standard de mise à mort des
homards est de les jeter dans de l’eau
bouillante. Leur mort serait immédiate,
entraînée par une hémorragie cervicale.
Il est souvent argumenté que des ani-
maux primitifs comme le homard ne res-
sentent pas la douleur et que par consé-
quent il n’est pas problématique de les
tuer de cette manière. Cette affirmation
ne repose sur aucune base scientifique so-
lide et découle de la prétendue différence
entre espèces vertébrées et invertébrées.
Mais le contraire est plus vraisemblable,
le système nerveux des homards étant ab-
solument comparable à celui des espèces
animales avancées. De plus, ils sont ca-
pables d’apprendre et peuvent se souvenir
des lieux et des autres animaux.
Faut-il dès lors renoncer au homard?En Grande-Bretagne, on utilise de-
puis longtemps un ustensile électrique
nommé CrustaStunner développé exprès
pour anesthésier les homards. Cet appa-
reil n’est cependant que peu répandu en
Suisse selon l’OVF.
Dès lors, tant que les homards seront
mis à mort de manière cruelle pour satis-
faire le palais d’une clientèle aisée, nous
déconseillons pour des raisons éthiques
la consommation de cette délicatesse
et la fréquentation des restaurants qui
se refusent à évoluer en la matière. -
Sara Wehrli
Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère
A cause de sa chair tendre et savoureuse et de son appa-rence impressionnante, le homard est considéré comme le roi des crustacés. Le ho-mard figure en bonne place sur la carte des restaurants gastronomiques réputés et sa préparation constitue un élément-clé dans la forma-tion des grands cuisiniers. Mais le fait que ce plaisir délicat va de pair avec une grande souffrance anima-lière échappe à la plupart des convives.
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1514
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
Billet du présidentNous avons décidé de créer une ébauche
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consacrée aux difficultés que nous ren-
controns avec certains services de notre
commune.
Outre notre cruel manque de place,
l’introduction d’une taxe au sac pour les
ordures ne va pas sans nous causer un
certain souci financier. La plupart de nos
déchets étant biodégradables, nous ne
doutions pas d’un arrangement possi-
ble. Interrogés sur ce point, nos autori-
tés nous ont répondu que nous n’avions
qu’à voir tout ceci avec... un organisme
qui n’existe pas encore. Il va falloir s’ar-
mer de patience.
Pour la SPA Chaux-de-Fonds,
le président J.-J.Evard
Natale 2011Cari amici degli animali,
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pulizie nel Rifugio, aiuto in Amministra-
zione, bancarelle, manifestazioni varie,
passeggiate con i cani, aiuto alla manu-
tenzione del Rifugio. Dal lunedì al venerdì
dalle ore 10.00 alle ore 12.00 e dalle ore
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venerdì e sabato dalle ore 14.00 alle ore
15.30. Vi aspettiamo numerosi.
2011Une année riche en événements, des mo-
ments de bonheur lorsque nos animaux re-
trouvent un nouveau foyer, de l’émotion
lors d’abandons difficiles et douloureux, de
la tristesse lorsque l’euthanasie est l’ultime
solution, et enfin une immense colère face
aux abandons sauvages qui se sont multi-
pliés cette année: un agneau mort les oreilles
sectionnées, inidentifiable, retrouvé devant
notre container, un chaton dans un carton
au même endroit, un chat dans un état la-
mentable, retrouvé dans un panier à 50 mè-
tres du refuge, plusieurs chats largués dans
le sas de la chatterie… Quel courage!
Je tiens à remercier chaleureusement
toute mon équipe pour son engagement et
sa motivation tout au long de l’année!
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douces fêtes de fin d’année.
Martine Viquerat
19
Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
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L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
Fr. _______________ à son intention.
• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de pro-tection animale.
•Ilcouvreaussil’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.
•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.
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MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
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DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
BLACKY - Chienne croisée border collie née en2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section PSA duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
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Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza
La SPA de La Côte a traversé une année
riche en émotions. Contrairement à ce qui
devrait être la règle, une procédure en jus-
tice a fait ressortir des divergences d’opi-
nions entre les amis des animaux à propos
d’un important héritage. Il en résulte un
blocage général de la situation, particu-
lièrement fâcheux pour nous. N’oublions
pas que si notre SPA accomplit des tâ-
ches d’intérêt public, elle ne touche en re-
vanche aucune aide de l’Etat. Il en résulte
que la contribution des généreux dona-
teurs qui nous soutiennent est vitale pour
notre SPA. Aussi, je saisis l’occasion de ce
message pour remercier du fond du cœur
tous ceux qui nous font très régulièrement
parvenir leurs dons. Ils rendent notre ac-
tion possible. Qu’ils en soient remerciés.
Le président, Thierry de Mestral
Merci du fond du coeur
MArkrISSI
Parce que le corps du homard mort pro-
duit très rapidement des toxines pou-
vant mener à des intoxications alimen-
taires, ce crustacé n’est tué qu’au der-
nier moment, juste avant sa préparation.
A ce moment-là, il a déjà subi un long
calvaire: le homarus americanus a été pris
au piège d’une corbeille dans les eaux froi-
des de l’Atlantique nord. Une fois stocké
sur le bateau de pêche, il est constamment
arrosé d’eau et, afin que ce crustacé soli-
taire et agressif ne blesse pas ses congé-
nères également capturés, ses pinces sont
ligaturées. Enfin, pour assurer une fraî-
cheur la meilleure possible, les homards
sont transportés par avion sur un lit de
glace, une livraison en bassin étant irréa-
liste pour des raisons pécuniaires.
Les homards ne sentiraient pas la douleur!La méthode standard de mise à mort des
homards est de les jeter dans de l’eau
bouillante. Leur mort serait immédiate,
entraînée par une hémorragie cervicale.
Il est souvent argumenté que des ani-
maux primitifs comme le homard ne res-
sentent pas la douleur et que par consé-
quent il n’est pas problématique de les
tuer de cette manière. Cette affirmation
ne repose sur aucune base scientifique so-
lide et découle de la prétendue différence
entre espèces vertébrées et invertébrées.
Mais le contraire est plus vraisemblable,
le système nerveux des homards étant ab-
solument comparable à celui des espèces
animales avancées. De plus, ils sont ca-
pables d’apprendre et peuvent se souvenir
des lieux et des autres animaux.
Faut-il dès lors renoncer au homard?En Grande-Bretagne, on utilise de-
puis longtemps un ustensile électrique
nommé CrustaStunner développé exprès
pour anesthésier les homards. Cet appa-
reil n’est cependant que peu répandu en
Suisse selon l’OVF.
Dès lors, tant que les homards seront
mis à mort de manière cruelle pour satis-
faire le palais d’une clientèle aisée, nous
déconseillons pour des raisons éthiques
la consommation de cette délicatesse
et la fréquentation des restaurants qui
se refusent à évoluer en la matière. -
Sara Wehrli
Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère
A cause de sa chair tendre et savoureuse et de son appa-rence impressionnante, le homard est considéré comme le roi des crustacés. Le ho-mard figure en bonne place sur la carte des restaurants gastronomiques réputés et sa préparation constitue un élément-clé dans la forma-tion des grands cuisiniers. Mais le fait que ce plaisir délicat va de pair avec une grande souffrance anima-lière échappe à la plupart des convives.
17
Caravanes: Les échanges entre l’Afrique noire et le Maghreb n’ont longtemps été possibles que grâce aux chameaux et aux dromadaires.
Champions de la survie
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/201116
nAt
ure
pict
ure
Libr
Ary
Il est tout sauf étonnant que les chameaux se soient largement ré-pandus et qu’ils servent aujourd’hui encore au transport dans les régions désertiques. Ces animaux sont frugaux, persévérants et d’une grande résistance pour affronter les conditions extrêmes aux-quelles ils sont quotidiennement confrontés. Mais à l’état sauvage ils ont presque disparus. Par la faute des hommes.
Quiconque a une fois regardé un chameau
dans les yeux peut facilement verser dans
la philosophie en se demandant: «Où donc
ce grand quadrupède va-t-il puiser un tel
calme et un tel stoïcisme?» Même les fem-
mes ne peuvent observer un chameau sans
envie: ses yeux ne sont-ils pas dotés au
naturel de si longs et si merveilleux cils?
A vue humaine, les chameaux en im-
posent avec leur attitude mélangeant hu-
meur égale et majesté naturelle et condes-
cendante. Mais ce calme et cette placidité
ont leur raison d’être, sans ces qualités ils
ne pourraient vraisemblablement pas sur-
vivre dans les conditions extrêmes qui leur
sont imposées.
Des vaisseaux du désertCette appellation de vaisseaux du désert
est largement méritée. Car le désert est en
général considéré comme zone inhospita-
lière dans laquelle seuls quelques animaux
et quelques plantes peuvent survivre. Se-
lon la latitude, des tempêtes de sable ou de
neige y sévissent des jours durant. Ainsi
au cœur de l’Asie, dans ce désert de Gobi
patrie du chameau sauvage à deux bosses,
la température dépasse 40 degrés à l’om-
bre en été et peut tomber à 40 degrés sous
zéro durant les longues nuits d’hiver.
Mais contrairement à une légende ve-
nue du fond des âges, les bosses des cha-
meaux ne servent pas de réservoir d’eau.
Elles constituent cependant de précieuses
réserves de matière grasse qui permettent
à ces animaux frugaux de rester des jours
entiers sans boire et de survivre malgré
une perte de liquide pouvant atteindre la
moitié de leur poids. Et côté nourriture,
ces grands herbivores font preuve de la
même sobriété: ils parviennent à digérer
des plantes extrêmement salifères et ab-
solument immangeables pour les autres
animaux.
Domestication précoceC’est vraisemblablement il y a plus de cinq
millénaires que les hommes ont reconnu
les qualités particulières des chameaux et
se sont attaché à les utiliser. D’Asie cen-
trale à la péninsule arabique et dans tout le
nord de l’Afrique, ce grand quadrupède a
Au repos: Les chameaux n’ont pas d’eau dans leurs bosses, mais des réserves de graisse.
Menacés de mort: Les dromadaires australiens redevenus sauvages risquent l’extermination.
nAt
ure
pict
ure
Libr
Ary
isto
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17
Caravanes: Les échanges entre l’Afrique noire et le Maghreb n’ont longtemps été possibles que grâce aux chameaux et aux dromadaires.
Champions de la survie
L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/201116
nAt
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Libr
Ary
Il est tout sauf étonnant que les chameaux se soient largement ré-pandus et qu’ils servent aujourd’hui encore au transport dans les régions désertiques. Ces animaux sont frugaux, persévérants et d’une grande résistance pour affronter les conditions extrêmes aux-quelles ils sont quotidiennement confrontés. Mais à l’état sauvage ils ont presque disparus. Par la faute des hommes.
Quiconque a une fois regardé un chameau
dans les yeux peut facilement verser dans
la philosophie en se demandant: «Où donc
ce grand quadrupède va-t-il puiser un tel
calme et un tel stoïcisme?» Même les fem-
mes ne peuvent observer un chameau sans
envie: ses yeux ne sont-ils pas dotés au
naturel de si longs et si merveilleux cils?
A vue humaine, les chameaux en im-
posent avec leur attitude mélangeant hu-
meur égale et majesté naturelle et condes-
cendante. Mais ce calme et cette placidité
ont leur raison d’être, sans ces qualités ils
ne pourraient vraisemblablement pas sur-
vivre dans les conditions extrêmes qui leur
sont imposées.
Des vaisseaux du désertCette appellation de vaisseaux du désert
est largement méritée. Car le désert est en
général considéré comme zone inhospita-
lière dans laquelle seuls quelques animaux
et quelques plantes peuvent survivre. Se-
lon la latitude, des tempêtes de sable ou de
neige y sévissent des jours durant. Ainsi
au cœur de l’Asie, dans ce désert de Gobi
patrie du chameau sauvage à deux bosses,
la température dépasse 40 degrés à l’om-
bre en été et peut tomber à 40 degrés sous
zéro durant les longues nuits d’hiver.
Mais contrairement à une légende ve-
nue du fond des âges, les bosses des cha-
meaux ne servent pas de réservoir d’eau.
Elles constituent cependant de précieuses
réserves de matière grasse qui permettent
à ces animaux frugaux de rester des jours
entiers sans boire et de survivre malgré
une perte de liquide pouvant atteindre la
moitié de leur poids. Et côté nourriture,
ces grands herbivores font preuve de la
même sobriété: ils parviennent à digérer
des plantes extrêmement salifères et ab-
solument immangeables pour les autres
animaux.
Domestication précoceC’est vraisemblablement il y a plus de cinq
millénaires que les hommes ont reconnu
les qualités particulières des chameaux et
se sont attaché à les utiliser. D’Asie cen-
trale à la péninsule arabique et dans tout le
nord de l’Afrique, ce grand quadrupède a
Au repos: Les chameaux n’ont pas d’eau dans leurs bosses, mais des réserves de graisse.
Menacés de mort: Les dromadaires australiens redevenus sauvages risquent l’extermination.
nAt
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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1918
Chameaux sauvages: il n’en reste que quelques centaines dans les steppes asiatiques.
Les chameaux sont divisés en deux espèces: le chameau bactriane (camelus bactria-
nus) à deux bosses et le dromadaire (camelus dromedarius) qui n’en a qu’une.
Les deux espèces font partie de la famille des camélidés et de l’ordre des artiodactyles.
Leurs pieds sont dépourvus de sabots, remplacés par des larges coussinets de forme
ronde destinés à ne pas s’enfoncer dans le sable et à les protéger des températures
extrêmes.
été convoité et domestiqué en tant qu’ani-
mal de monte et de fret. Chameaux et dro-
madaires ont ainsi permis de surmonter
des obstacles jusqu’alors infranchissables
comme l’immense désert du Sahara, ren-
dant possibles des échanges commerciaux
entre les peuples d’Afrique noire et du Ma-
ghreb notamment.
Toutefois, monter un camélidé exige
une certaine accoutumance et nombreux
sont les touristes en mal d’exotisme à en
avoir fait l’expérience. Le balancement ré-
gulier engendré par la façon de marcher de
l’animal – il avance à la fois ses deux jam-
bes de gauche puis ses deux de droite – a
tôt fait de provoquer un mal de mer qui
fait encore mieux comprendre son appel-
lation de vaisseau du désert
Chameaux australiens en danger de mort?Au XIXe siècle, conquis par leurs quali-
tés de transporteurs, les Anglais importè-
rent par bateau des cargaisons de droma-
daires dans leur colonie pénitentiaire
qu’était alors l’Australie. Aujourd’hui, de
nombreux habitants du bush regrettent
cette implantation animale.
En effet, depuis que les chameaux do-
mestiques ont été remplacés par la route
ou le chemin de fer, ils sont retournés à
l’état presque sauvage et se sont multi-
pliés dans les zones désertiques de l’im-
mense île. Selon plusieurs articles parus
dans les médias locaux, le gouvernement
australien envisage de faire abattre 1,2
million d’entre eux.
A l’origine de cette décision, on cite
le fait que les dromadaires sont pour-
vus d’un système digestif qui engendre
de nombreuses flatulences. Le méthane
ainsi produit est comme le CO2 nuisible
au climat (effet de serre) et l’on compare
le volume de ces rejets annuels à celui
de 300’000 voitures. Les autorités locales
veulent dès lors offrir une prime d’envi-
ron 60 francs suisses et un certificat de
crédit carbone pour chaque dromadaire
tué. De tels certificats sont internationa-
lement très recherchés. Et l’argent n’a pas
d’odeur…
Ainsi, on n’hésite pas à mettre sur le
dos des animaux la cause de la catastrophi-
que pollution atmosphérique que connaît
aujourd’hui l’Australie. Une pollution qui
découle très largement des centrales à char-
bon productrices d’électricité et des gigan-
tesques sites d’industrie minière du pays.
Chameaux sauvages toujours plus raresOn ne trouve presque plus de chameaux
sauvages véritables. Le dromadaire sau-
vage – aussi appelé chameau arabe – a
disparu depuis longtemps et seules quel-
ques centaines de chameaux à deux bosses
vaquent en liberté aux confins des régions
désertiques mongoles et chinoises. Ils sont
aujourd’hui strictement protégés.
A la différence du chameau domesti-
que, le chameau sauvage est moins massif
et ses jambes sont plus longues et fines.
Ses bosses sont rigides et ne basculent ja-
mais sur le côté comme c’est le cas chez
les animaux domestiqués. Il est par contre
beaucoup plus craintif: en cas de danger,
il s’enfuit immédiatement et peut atteindre
la vitesse de 60 kmh sur une courte dis-
tance. Habituellement, les chameaux sau-
vages vivent en petits groupes composés
d’un étalon et de son harem. Une chamelle
met au monde un unique petit au terme
d’une gestation de treize mois. -
� Matthias Brunner
nAt
ure
pict
ure
Libr
Ary
Fiche zoologique
isto
ckph
oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 19
Dall‘inizio di quest‘anno,
Krax ha imparato anche
l‘italiano. E allora eccomi
qui a raccontare alcuni mo-
menti passati insieme ai
bambini della Svizzera italiana alla
scoperta del mondo degli animali. È diffi-
cile scegliere, perché in fondo ogni visita
in una classe ha i suoi piccoli momenti
magici.
Ogni volta che busso alla porta di
un‘aula trattengo un pochino il fiato. So
cosa vorrei dire, cosa mostrare ai bambini
o ai ragazzi. Faccio attenzione all‘età di
chi mi aspetta, ho scelto con cura le im-
magini da mostrare. Nella mia borsa c‘è
posto per palchi di cervo, stampi con le
impronte degli animali selvatici, pezzi di
pelo, piume, fieno, paglia,una pelle che un
serpente ha lasciato tra i sassi di un mu-
retto, noccioline rosicchiate da un mo-
scardino oppure da uno scoiattolo, pigne
mangiate da un topolino di campagna, da
uno scoiattolo oppure da un picchio.
Ma soprattutto quando pensi che è tutto
pronto, ecco la sorpresa.
Nessuno aveva previsto i quattro sco-
iattoli che si rincorrevano sui rami degli
alberi davanti a una classe intera rima-
sta a bocca aperta. In realtà eravamo par-
titi per vedere rane e tritoni, ma a tutti
sono rimaste in mente le acrobazie de-
gli scoiattoli. Per quattro bambini era la
prima volta che vedevano questi animali
nel bosco!
Vorrei poter trasmettere ai bambini la
capacità di assaporare il loro entusiasmo
senza essere invadenti verso gli animali,
come nel prossimo esempio.
La costruzione di un recinto per por-
cellini d‘India in una scuola dell‘infanzia
ha dovuto essere momentaneamente in-
terrotta perché tutti i bambini facevano
finta di essere gli animaletti da ospitare.
Un recinto così affollato non corrisponde
proprio alle esigenze degli animali!
I bambini sanno che non avrebbero po-
tuto giocare così se fossero stati presenti
degli animali veri.
A volte uso un piccolo peluche per
spiegare il linguaggio dei cani e il modo
corretto e sicuro per avvicinare l‘animale.
Dopo le spiegazioni si passa alla pra-
tica. Il mio cane non è nemmeno troppo
bravo, a volte abbaia se viene avvicinato
troppo bruscamente.
Ai bambini piace essere scienziati.
Chiedo loro di scrivere tutti gli animali che
vedono. Dopo un quarto d‘ora c‘è chi non
ha visto ancora niente, qualcuno invece
mi chiede un secondo foglio perché ha vi-
sto la formica, un bruco, una lucertola. A
volte qualcuno si immedesima fin troppo
nel ruolo e giura di aver visto
un lupo… a Camorino. -�
Krax festeggia nel 2012 i 10 anni di creazione. Durante questo tempo, il team ha fatto visita a più di 1000 scuole e distribuito in diverse occasioni più di 100‘000 giornaletti.
10 anni Krax
Krax è un corvo curioso, impavido e
coraggioso che apre il becco quando
gli animali non stanno bene. Funge da
esempio e da mediatore tra l’essere uma-
no e l’animale. I bambini ed i giovani si
rivolgono a lui quando hanno domande
in merito agli animali o quando uno di
loro si trova in pericolo. Krax contiene
però anche molti disegni e racconti veri
o inventati, ascolta i bambini e offre loro
una piattaforma. Nel giornaletto ven-
gono regolarmente pubblicati articoli di
«kraxisti» e quasi giornalmente il team
rende visita ad una scuola da qualche
parte in Svizzera, entusiasmando i bam-
bini con materiale visivo appassionante
come orme e impronte oppure con il gio-
co di Krax.
Chi ben comincia...
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/201120
Ogni anno in molte case svizzere sotto le
feste natalizie avviene sempre lo stesso
rituale: tutta la famiglia si riunisce at-
torno al focolare per gustare pezzettini
di carne di diverse qualità ed immergerle
con una forchetta nel brodo finché non
sono cotte a puntino. Questa pietanza di-
ventata tradizione porta il nome di «fon-
due chinoise».
Carne a buon mercato dall’esteroGià molto tempo prima delle feste, le fa-
miglie svizzere attraversano a frotte la
frontiera per potersi accaparrare la carne
estera a buon prezzo. Anche da noi molti
consumatori preferiscono comperare nei
supermercati carne di importazione a
basso costo.
Cosa in molti però non sanno, non
vogliono sapere o non interessa affatto:
il prezzo lo pagano i maiali, i manzi,
i polli, i tacchini e gli altri animali da
reddito delle industrie da allevamento
di massa.
Quello che sui piatti pronti, di primo
acchito, può sembrare appetitoso, si ri-
vela essere però difficile da digerire se
guardato meglio: come può essere sa-
lutare una carne proveniente da ani-
mali pronti per essere macellati in tempi
record, riempiti di antibiotici, cresciuti
uno sopra l’altro nei propri escrementi,
senza mai potersi muovere liberamente
su un pascolo, allevati con l’ausilio di
luci artificiali, nutriti con foraggio con-
tro natura e sotto stress fino alla loro
misera fine?
Sistema crudele «Wiesenhof»Dietro il termine idillico «Wiesenhof»
(fattoria verde, n.d.t.) si cela un’azienda
tedesca che produce carne di pollo indu-
striale in quantità gigantesche, richiesta
a livello mondiale. I polli, durante la loro
breve esistenza, non vedono nemmeno
una volta lontanamente un prato. Nel ca-
pannone d’ingrasso vengono stipati fino
a 100’000 esemplari.
Il reportage «Das System Wiesenhof»
(il sistema Wiesenhof, n.d.t) del canale te-
desco ARD, andato in onda alla fine di
agosto, ha messo in evidenza le terrifi-
canti procedure del gruppo industriale:
le riprese a camera nascosta hanno mo-
strato come i dipendenti prendano a calci
i polli e agli animali malati torcano sem-
plicemente il collo. Per il trasporto fino al
macello, vengono buttati senza ritegno in
cassonetti come semplice merce. Solo un
singolo caso?
Fabbriche di carne al posto di aziende agricoleAnche se qui si tratta di un esempio parti-
colarmente esagerato, tanti altri animali da
reddito non vengono trattati molto meglio.
Secondo un rapporto del rinomato giornale
«Süddeutsche Zeitung» del 10 settembre
2011, un agro-imprenditore olandese pia-
nifica in Germania, nel territorio del Bran-
denburgo, la più grande fabbrica di carne
con una capacità annuale di 170’000 maiali
da ingrasso e 150’000 porcellini.
È quasi inimmaginabile pensare che
il benessere degli animali giochi ancora
un ruolo con queste enormi dimensioni.
L’unica cosa che conta è il profitto. Nello
stesso rapporto del giornale, veniva inol-
tre illustrato come solamente nel 2005, in
Germania, nell’allevamento di massa sono
state somministrate 800 tonnellate di an-
tibiotici – molto di più che nella medicina
umana.
Controlli sciattiCome mai sono ancora possibili simili
abusi tanto gravi? L’industria agraria è
sostenuta dalla complicità dei veterinari
che guadagnano grandi somme. Vanno
anche ad aggiungersi i controlli superfi-
ciali ed irregolari effettuati dai funzionari
preposti.
Esistono infatti anche nell’Unione Eu-
ropea diverse direttive per l’allevamento
degli animali da reddito ma vengono a
malapena osservate. In un rapporto nel
2007, la commissione dell’UE constatò
che, per esempio, nelle fattorie control-
late in Danimarca, tutti i maiali avevano
la coda amputata, i denti smussati dalle
pinze ed il 67% non aveva a disposizione
alcuna possibilità di svago.
Il responsabile della PSA, Hansuli Hu-
ber in una relazione ha paragonato la si-
tuazione della UE con quella della Sviz-
zera di 20 anni fa.
Meglio la carne di marca indigenaLa Svizzera non è ancora un’isola felice
per gli animali da reddito ma ci sono al-
meno leggi severe e seri controlli a con-
fronto degli altri paesi. Esistono inoltre
molti programmi label che danno al be-
nessere degli animali un ruolo più alto
delle minime disposizioni della legge sulla
protezione animali.
Minor consumo di carne aiuta l’ambienteMolte malattie della prosperità sono in re-
lazione con l’esagerato consumo di carne.
Non è però solo per motivi di salute consi-
gliabile consumarne meno: oltre agli ani-
mali, l’avidità va anche a scapito dell’am-
biente.
Nella nostra società di stampo oc-
cidentale il Natale è considerato quale
tempo di meditazione; in questa occasione
non sarebbe indicato fare anche una ri-
flessione sugli animali, anch’essi organi-
smi sensibili di questo mondo? -�
� Matthias Brunner
Banchetto festivo senza maltrattare gli animali
peta
Capannone d’ingrasso di «Wiesenhof»: quasi 100’000 animali si accalcano in uno spazio ristretto.
La carne proveniente dall’estero è sì più a buon mercato ma il prezzo lo pagano però solo gli ani-mali da reddito. Passano la loro breve vita in allevamenti industriali di massa in condizioni irrispet-tose. La PSA consiglia pertanto di preferire la carne indigena se già deve essere una componente del menu.
3131
I L M O N D O I N B R E V E
+ + I L
M O N D O I N
B R E V E + +
I L M O N D O
I N B R E V E + + + I L
M O N D O I N B R E V E
+ + I L M O N D O I N
B R E V E
SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI
Mi abbono all’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno.
Offro un’abbonamento dell’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno. Mandatemi la fattura. Desidero sostenere il lavoro della Protezione Svizzera degli Animali PSA ed effetuo un versamento di
Fr. _______________ a suo favore.
• Viinformasulleattività nazionali e interna-zionali di protezione animali.
•Parlaanchedel rovesciodellameda-gliaechiamalecosecon il loro nome.
•Offrenumerosiconsiglisullacuradeglianimali.
•L’AMICODEGLIANIMALIèanchedisponibileinabbonamentoperFr.12.80 (4 edizione all’anno).
Le mie coordinate (indirizzo di fatturazione)Cognome
Nome
Via e No
CAP e luogo
Data Firma
Beneficiaro dell’abbonamentoCognome
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Abbonatevi all’AMICO DEGLI ANIMALI
Bollettino da mandare alla protezione degli animali pSa, Dornacherstrasse101,4008Basel,odaspedireperfaxal0613659990 oordinatel’abbonamentosulsitowww.tierreport.ch
L’AMI DES ANIMAUX 4/11
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
CHF5.–/EURO4.–4/2011
MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Trèsaffectueuse,elleabesoind’unjardinetcraintlesautreschats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
AKIWA -Pastoretedesco,femmina,nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SIMBA -Attachantbouvierbernoiscroisé,mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère:okchiens,okchats,okenfants.SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
BLACKY -Chiennecroiséebordercollienéeen2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion.S’entendbienaveclesautreschiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section pSa duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
Abandonnée
Abandonné
RinunciatoDélaissé
Rinunciata
Délaissé
Délaissée
Rinunciata
L’hive
r est d
ur pour le
s cigognes
Duro inverno per le cicogne
Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/201120
Ogni anno in molte case svizzere sotto le
feste natalizie avviene sempre lo stesso
rituale: tutta la famiglia si riunisce at-
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miglie svizzere attraversano a frotte la
frontiera per potersi accaparrare la carne
estera a buon prezzo. Anche da noi molti
consumatori preferiscono comperare nei
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basso costo.
Cosa in molti però non sanno, non
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reddito delle industrie da allevamento
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senza mai potersi muovere liberamente
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a 100’000 esemplari.
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agosto, ha messo in evidenza le terrifi-
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2011, un agro-imprenditore olandese pia-
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denburgo, la più grande fabbrica di carne
con una capacità annuale di 170’000 maiali
da ingrasso e 150’000 porcellini.
È quasi inimmaginabile pensare che
il benessere degli animali giochi ancora
un ruolo con queste enormi dimensioni.
L’unica cosa che conta è il profitto. Nello
stesso rapporto del giornale, veniva inol-
tre illustrato come solamente nel 2005, in
Germania, nell’allevamento di massa sono
state somministrate 800 tonnellate di an-
tibiotici – molto di più che nella medicina
umana.
Controlli sciattiCome mai sono ancora possibili simili
abusi tanto gravi? L’industria agraria è
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preposti.
Esistono infatti anche nell’Unione Eu-
ropea diverse direttive per l’allevamento
degli animali da reddito ma vengono a
malapena osservate. In un rapporto nel
2007, la commissione dell’UE constatò
che, per esempio, nelle fattorie control-
late in Danimarca, tutti i maiali avevano
la coda amputata, i denti smussati dalle
pinze ed il 67% non aveva a disposizione
alcuna possibilità di svago.
Il responsabile della PSA, Hansuli Hu-
ber in una relazione ha paragonato la si-
tuazione della UE con quella della Sviz-
zera di 20 anni fa.
Meglio la carne di marca indigenaLa Svizzera non è ancora un’isola felice
per gli animali da reddito ma ci sono al-
meno leggi severe e seri controlli a con-
fronto degli altri paesi. Esistono inoltre
molti programmi label che danno al be-
nessere degli animali un ruolo più alto
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lazione con l’esagerato consumo di carne.
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Capannone d’ingrasso di «Wiesenhof»: quasi 100’000 animali si accalcano in uno spazio ristretto.
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L’AMI DES ANIMAUX 4/11
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
CHF5.–/EURO4.–4/2011
MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Trèsaffectueuse,elleabesoind’unjardinetcraintlesautreschats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)
AKIWA -Pastoretedesco,femmina,nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia
Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
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Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section pSa duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)
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Duro inverno per le cicogne
Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2322
In gennaio dello scorso anno le cicogne di
Oetwil e Hombrechtikon hanno fatto par-
lare di loro. «Con la neve e il terreno gelato
devo dar da mangiare giornalmente ai vo-
latili», racconta la presidente dell’associa-
zione delle cicogne di Oetwil Heidi Katz-
bach. Al ritrovo per il pranzo giungevano
però anche alcuni esemplari da Hombrech-
tikon o Mönchaltorf, dato che là non rice-
vevano alcun nutrimento.
Il «papà delle cicogne» di Hombrech-
tikon Max Zumbühl non vuole viziare
troppo questi uccelli selvatici per non abi-
tuarli all’uomo, affinché migrino normal-
mente verso sud. Gli scienziati della sta-
zione ornitologica, dell’Ufficio federale
dell’ambiente e Peter Enggist di «Storch
Schweiz» (Cicogne Svizzera, n.d.t), rifiu-
tano completamente l’approvvigiona-
mento. Come hanno mostrato degli studi,
le cicogne rimaste per l’inverno sono più
vitali e più prolifere se non hanno rice-
vuto cibo da parte dell’uomo. Anche nel
difficile viaggio migratorio questi uccelli
non si fermano per cibarsi: per questo mo-
tivo possono sopravvivere a lunghi periodi
senza alimentazione.
Perché non migrano?In condizioni naturali, la cicogna bianca
emigrerebbe al sud nel mese di agosto.
Con il freddo dell’inverno se la caverebbe
ancora, ma con uno strato di neve dura
e il gelo persistente trova a fatica topi,
lombrichi, lumache o altri piccoli animali.
Nella Germania meridionale e in Svizzera
si racconta sempre più sovente di «cicogne
invernali» che passano la stagione fredda
nel centro Europa. A nord della Germania
cicogne che svernano sono l’eccezione.
Si tratta forse di una conseguenza del
cambiamento climatico e gli uccelli riu-
sciranno ad adattarsi all’inverno del cen-
tro Europa? Sono forse le cicogne da al-
levamento che si affidano all’approvvi-
gionamento dei centri d’accoglienza a far
rimanere anche le altre? Oppure la modi-
fica del comportamento rispetto alla mi-
Turisti di passaggio: svernare «all inclusive» nelle discariche spagnole.
Inverno duro per le cicogne
isto
ckph
oto
grazione si basa sulla provenienza di que-
sti animali? L’attuale popolazione di cico-
gne in Svizzera è composta quasi unica-
mente da esemplari portati dall’estero ed
allevati in cattività.
Nel 1950 la cicogna bianca era ormai
estinta nel nostro paese. Max Bloesch, in-
segnante ed appassionato di questi ani-
mali, iniziò un programma di re-insedia-
mento, portando nel suo centro d’alleva-
mento esemplari da diversi paesi europei
e dal nord Africa.
Le prime cicogne lasciate libere non
tornarono più indietro e così l’allevatore
le tenne nel recinto fino alla maturità ses-
suale. Gli animali persero la paura verso
l’uomo come parimenti l’istinto migrato-
rio e, dopo il loro rilascio, si insediarono
nei dintorni del centro d’allevamento. Al-
tre stazioni furono create anche ad Uz-
nach, Möhlin e Kleindietwil.
Il progetto per l’insediamento pro-
seguì con successo tanto che nel 1995,
dopo un’accurata analisi della situazione,
venne stabilito che non era necessario li-
berare altre cicogne e ridurre gli approv-
vigionamenti. Così, i giovani esemplari
migravano in parte a sud in agosto ed
avvenne pertanto un insediamento spon-
taneo al di fuori della stazione. Da qui, il
protettore di questi animali si concentrò
ad incrementare l’habitat naturale delle
cicogne affinché continuassero a vivere
in Svizzera.
Pericolosa vita da cicognaCome tutti gli uccelli migratori, le cicogne
bianche intraprendono un viaggio perico-
loso quando partono per l’Africa a sud del
Sahara. Parecchi vengono abbattuti per
strada o nel loro quartiere invernale, al-
tri si infortunano con la corrente a causa
di fili ad alta tensione mal isolati. Negli
ultimi anni molte cicogne hanno passato
l’inverno in Spagna in grandi discariche e
campi di riso a cercare cibo.
L’esperto Dr. Holger Schulz ha già con-
tato migliaia di cicogne bianche nelle sin-
gole discariche spagnole, dove combatte-
vano in condizioni caotiche per trovare
qualcosa di commestibile. Gli animali pre-
feriscono approfittare dell’offerta di cibo
concentrato e poco sano a disposizione,
piuttosto che andare in giro a cercarne
dell’altro. Ora, un’ordinanza della UE do-
vrebbe incrementare una drastica ridu-
zione di materiale organico nelle discariche
per motivi climatici e mettere fine al dub-
bioso banchetto delle cicogne in Spagna.
Holger Schulz segue il mutamento
del comportamento migratorio e la situa-
zione nella penisola iberica nell’ambito
del progetto sulla migrazione delle ci-
cogne. Teme che la maggior parte delle
discariche spagnole verrà ristrutturata e
così le cicogne avranno più cibo o solo
in poche quantità. Questo ha senza dub-
bio delle conseguenze sull’effettivo delle
cove, cresciuto fortemente grazie alle di-
scariche. Le cicogne svizzere rimastre in-
dietro, dovrebbero quindi nuovamente ri-
tornare al loro normale comportamento
migratorio.
La situazione in Spagna sta dando
molte preoccupazioni agli animalisti e per
questo motivo viene tenuta d’occhio. -�
�
Esther Wullschleger Schättin
storch schweiz
Quali uccelli migratori, le cicogne bian-che passano normalmente l’inverno in Africa. Alcune rimangono però tra il ghiac-cio e la neve nell’Europa centrale lascian-dosi a volte nutrire dall’uomo. Altre invece si arenano nelle discariche spagnole dove si cibano di rifiuti organici.
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2322
In gennaio dello scorso anno le cicogne di
Oetwil e Hombrechtikon hanno fatto par-
lare di loro. «Con la neve e il terreno gelato
devo dar da mangiare giornalmente ai vo-
latili», racconta la presidente dell’associa-
zione delle cicogne di Oetwil Heidi Katz-
bach. Al ritrovo per il pranzo giungevano
però anche alcuni esemplari da Hombrech-
tikon o Mönchaltorf, dato che là non rice-
vevano alcun nutrimento.
Il «papà delle cicogne» di Hombrech-
tikon Max Zumbühl non vuole viziare
troppo questi uccelli selvatici per non abi-
tuarli all’uomo, affinché migrino normal-
mente verso sud. Gli scienziati della sta-
zione ornitologica, dell’Ufficio federale
dell’ambiente e Peter Enggist di «Storch
Schweiz» (Cicogne Svizzera, n.d.t), rifiu-
tano completamente l’approvvigiona-
mento. Come hanno mostrato degli studi,
le cicogne rimaste per l’inverno sono più
vitali e più prolifere se non hanno rice-
vuto cibo da parte dell’uomo. Anche nel
difficile viaggio migratorio questi uccelli
non si fermano per cibarsi: per questo mo-
tivo possono sopravvivere a lunghi periodi
senza alimentazione.
Perché non migrano?In condizioni naturali, la cicogna bianca
emigrerebbe al sud nel mese di agosto.
Con il freddo dell’inverno se la caverebbe
ancora, ma con uno strato di neve dura
e il gelo persistente trova a fatica topi,
lombrichi, lumache o altri piccoli animali.
Nella Germania meridionale e in Svizzera
si racconta sempre più sovente di «cicogne
invernali» che passano la stagione fredda
nel centro Europa. A nord della Germania
cicogne che svernano sono l’eccezione.
Si tratta forse di una conseguenza del
cambiamento climatico e gli uccelli riu-
sciranno ad adattarsi all’inverno del cen-
tro Europa? Sono forse le cicogne da al-
levamento che si affidano all’approvvi-
gionamento dei centri d’accoglienza a far
rimanere anche le altre? Oppure la modi-
fica del comportamento rispetto alla mi-
Turisti di passaggio: svernare «all inclusive» nelle discariche spagnole.
Inverno duro per le cicogne
isto
ckph
oto
grazione si basa sulla provenienza di que-
sti animali? L’attuale popolazione di cico-
gne in Svizzera è composta quasi unica-
mente da esemplari portati dall’estero ed
allevati in cattività.
Nel 1950 la cicogna bianca era ormai
estinta nel nostro paese. Max Bloesch, in-
segnante ed appassionato di questi ani-
mali, iniziò un programma di re-insedia-
mento, portando nel suo centro d’alleva-
mento esemplari da diversi paesi europei
e dal nord Africa.
Le prime cicogne lasciate libere non
tornarono più indietro e così l’allevatore
le tenne nel recinto fino alla maturità ses-
suale. Gli animali persero la paura verso
l’uomo come parimenti l’istinto migrato-
rio e, dopo il loro rilascio, si insediarono
nei dintorni del centro d’allevamento. Al-
tre stazioni furono create anche ad Uz-
nach, Möhlin e Kleindietwil.
Il progetto per l’insediamento pro-
seguì con successo tanto che nel 1995,
dopo un’accurata analisi della situazione,
venne stabilito che non era necessario li-
berare altre cicogne e ridurre gli approv-
vigionamenti. Così, i giovani esemplari
migravano in parte a sud in agosto ed
avvenne pertanto un insediamento spon-
taneo al di fuori della stazione. Da qui, il
protettore di questi animali si concentrò
ad incrementare l’habitat naturale delle
cicogne affinché continuassero a vivere
in Svizzera.
Pericolosa vita da cicognaCome tutti gli uccelli migratori, le cicogne
bianche intraprendono un viaggio perico-
loso quando partono per l’Africa a sud del
Sahara. Parecchi vengono abbattuti per
strada o nel loro quartiere invernale, al-
tri si infortunano con la corrente a causa
di fili ad alta tensione mal isolati. Negli
ultimi anni molte cicogne hanno passato
l’inverno in Spagna in grandi discariche e
campi di riso a cercare cibo.
L’esperto Dr. Holger Schulz ha già con-
tato migliaia di cicogne bianche nelle sin-
gole discariche spagnole, dove combatte-
vano in condizioni caotiche per trovare
qualcosa di commestibile. Gli animali pre-
feriscono approfittare dell’offerta di cibo
concentrato e poco sano a disposizione,
piuttosto che andare in giro a cercarne
dell’altro. Ora, un’ordinanza della UE do-
vrebbe incrementare una drastica ridu-
zione di materiale organico nelle discariche
per motivi climatici e mettere fine al dub-
bioso banchetto delle cicogne in Spagna.
Holger Schulz segue il mutamento
del comportamento migratorio e la situa-
zione nella penisola iberica nell’ambito
del progetto sulla migrazione delle ci-
cogne. Teme che la maggior parte delle
discariche spagnole verrà ristrutturata e
così le cicogne avranno più cibo o solo
in poche quantità. Questo ha senza dub-
bio delle conseguenze sull’effettivo delle
cove, cresciuto fortemente grazie alle di-
scariche. Le cicogne svizzere rimastre in-
dietro, dovrebbero quindi nuovamente ri-
tornare al loro normale comportamento
migratorio.
La situazione in Spagna sta dando
molte preoccupazioni agli animalisti e per
questo motivo viene tenuta d’occhio. -�
�
Esther Wullschleger Schättin
storch schweiz
Quali uccelli migratori, le cicogne bian-che passano normalmente l’inverno in Africa. Alcune rimangono però tra il ghiac-cio e la neve nell’Europa centrale lascian-dosi a volte nutrire dall’uomo. Altre invece si arenano nelle discariche spagnole dove si cibano di rifiuti organici.
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2524
«Sono bestiacce selvagge, non compro
nulla che provenga da loro», protestò un
anziano contadino quando una venditrice
volle fargli comprare la mozzarella di bu-
fala al mercato settimanale di San Gallo.
Si accontentò della tradizionale mozza-
rella di latte di mucca. E così, molti altri
compaesani, che in principio guardavano
scettici la mandria di bufali d’acqua della
famiglia Eisenegger di Gossau San Gallo.
«Nel frattempo si sono abituati alla vi-
sta di questi grandi animali neri», racconta
Celine Eisenegger ridendo. Lei e suo ma-
rito convertirono la loro azienda da alle-
vamento di bovine da latte in quello di
bufale e non si pentono affatto: «quando
si amano gli animali, tutto è più semplice»
sostiene Philipp Eisenegger, entusiasta
della robustezza degli animali.
Dolci e curiosiSono animali sensibili, dolci e curiosi, che
cercano attivamente il contatto. Come alla
dimostrazione, il toro fiducioso e possente
dal nome Colonel, si lascia tranquilla-
mente accarezzare sul collo dal padrone
dell’azienda. «A lui piacerebbe se lo si coc-
colasse tutto il giorno», racconta Eiseneg-
ger. I bufali d’acqua sono poco esigenti e,
malgrado provengano dai caldi paesi asia-
tici, si trovano bene anche con il ruvido e
molto diverso clima delle nostre latitudini.
La pelle di questi animali ha meno ghian-
dole sudorifere a confronto dei bovini in-
digeni; in caso di grande caldo si rinfre-
scano facendo bagni di fango o d’acqua.
Latte pregiatoIl loro latte contiene più proteine ed è più
grasso del normale latte di mucca. La resa
del caseario è alta e ciò compensa la mi-
nor produzione di latte. Le bufale sono
spiccatamente mansuete, abitudinarie,
molto mobili e con un marcato ordine ge-
rarchico.
Epizoozia contagiosaIl paese che produce più mozzarella di bu-
fala in Europa è l’Italia. Dopo che nel 2007
i funzionari pubblici inasprirono i con-
trolli negli allevamenti, soprattutto nella
provincia di Caserta, scoprirono parecchie
decine di migliaia di esemplari infetti da
brucellosi. Gli individui malati hanno do-
vuto essere immediatamente abbattuti e
per poter risarcire gli allevatori, il go-
verno mise a disposizione 66 Milioni di
euro.
Dietro questa miseria c’è la mafiaIl quotidiano torinese La Stampa ritiene
che la camorra sia responsabile di que-
sta epizoozia: «una gran parte degli al-
levamenti di Caserta è controllata diret-
tamente o indirettamente dalla camorra,
cosa che finora ha impedito lo sradica-
mento della malattia».
Così, i veterinari minacciati hanno
falsificato le analisi e nascosto gli ani-
mali malati. Poter ristabilire un effettivo
sano di bufali dura diverso tempo. Una
femmina comincia a produrre latte sola-
mente verso i 3-4 anni, con una consi-
stenza di materia grassa del 9%. Ci vorrà
molto finché riuscirà a produrre dai 7 agli
8 litri giornalieri.
Vitelli maschi senza valoreAffinché le femmine producano più latte
possibile è necessario che vengano co-
perte, portino a termine la gravidanza e
partoriscano. Le vitelle sono particolar-
mente apprezzate mentre i maschi non
valgono nulla. La legge prescrive che ven-
gano portati al macello, storditi e quindi
eliminati.
La carne che nessuno vuole mangiare
deve essere buttata con i rifiuti speciali e
questo costa molto caro. In Italia, secondo
la veterinaria Dorothea Fritz, molti conta-
dini aggirano la legge e i vitellini vengono
abbandonati, soffocati, gettati in fosse del
liquame o uccisi con altri metodi brutali.
Ci sono ancora pochi bufali d’acqua selvaticiQui, nella loro patria natia, i vitelli maschi
hanno presumibilmente maggiore possi-
bilità di sopravvivenza: già da più di 3000
anni fa, i contadini catturarono giovani
esemplari dall’India e li abituarono di ge-
nerazione in generazione alla vicinanza
dell’uomo.
Gli animali addomesticati vennero
impiegati per la produzione del latte o
quale forza lavoro, specie nelle paludi. I
possenti zoccoli sono particolarmente
adatti per i campi umidi di riso e la loro
predilezione per lunghe permanenze in
acqua o nel fango, la hanno ereditata dai
loro antenati.
I bufali selvatici raggiungono un peso
di 1200 kg ed un’altezza al garrese di circa
2 m, più alti e pesanti dei loro discendenti
domestici. Anche le loro corna sono più
lunghe e più distanti tra di loro: quelle dei
vecchi tori possono arrivare a misurare
due metri. L’imponente ornamento del
capo e la grande quantità di carne, nel
passato, ha costato la vita a parecchi gio-
vani esemplari.
Non è solamente stata la caccia diretta
ad aver portato questa specie ad essere
una delle più in pericolo tra quelle selva-
tiche. I bufali selvatici, quelli d’acqua e
tante altre sottospecie sarebbero oggi-
giorno completamente estinte dall’Asia e
dall’Africa settentrionale, se non fosse per
quei territori dove si possono ritirare in
pochi parchi nazionali asiatici.
L’effettivo dei bufali domestici si ag-
gira attorno ai 150 milioni di esemplari e,
secondo l’unione internazionale della
protezione della natura IUCN, rimangono
nel mondo ancora meno di 4000 veri bu-
fali d’acqua. -
Mark Rissi
Fortemente minacciato: l’effettivo dei bufali d’acqua in libertà si aggira sotto i 4000 esemplari.
Coccoloni: i bufali d’acqua amano le carezze sul collo.
Nessuna «dolce vita»: un vitello in un misero box di metallo in un’azienda italiana.
Possente e robusto: anche nel rude clima svizzero i bufali d’acqua stanno molto bene.
I primi bufali d’acqua vennero importati in Svizzera dalla Transilvania nel 1996 da contadini del Schangnau. 15 bufali giunsero nell’Emmental dopo 5 giorni di viaggio in treno. Oggi sono pre-senti 342 esemplari sui pascoli e nelle stalle di due dozzine di aziende svizzere.
I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri
Mar
k ri
ssi
Mar
k ri
ssi
arco
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2524
«Sono bestiacce selvagge, non compro
nulla che provenga da loro», protestò un
anziano contadino quando una venditrice
volle fargli comprare la mozzarella di bu-
fala al mercato settimanale di San Gallo.
Si accontentò della tradizionale mozza-
rella di latte di mucca. E così, molti altri
compaesani, che in principio guardavano
scettici la mandria di bufali d’acqua della
famiglia Eisenegger di Gossau San Gallo.
«Nel frattempo si sono abituati alla vi-
sta di questi grandi animali neri», racconta
Celine Eisenegger ridendo. Lei e suo ma-
rito convertirono la loro azienda da alle-
vamento di bovine da latte in quello di
bufale e non si pentono affatto: «quando
si amano gli animali, tutto è più semplice»
sostiene Philipp Eisenegger, entusiasta
della robustezza degli animali.
Dolci e curiosiSono animali sensibili, dolci e curiosi, che
cercano attivamente il contatto. Come alla
dimostrazione, il toro fiducioso e possente
dal nome Colonel, si lascia tranquilla-
mente accarezzare sul collo dal padrone
dell’azienda. «A lui piacerebbe se lo si coc-
colasse tutto il giorno», racconta Eiseneg-
ger. I bufali d’acqua sono poco esigenti e,
malgrado provengano dai caldi paesi asia-
tici, si trovano bene anche con il ruvido e
molto diverso clima delle nostre latitudini.
La pelle di questi animali ha meno ghian-
dole sudorifere a confronto dei bovini in-
digeni; in caso di grande caldo si rinfre-
scano facendo bagni di fango o d’acqua.
Latte pregiatoIl loro latte contiene più proteine ed è più
grasso del normale latte di mucca. La resa
del caseario è alta e ciò compensa la mi-
nor produzione di latte. Le bufale sono
spiccatamente mansuete, abitudinarie,
molto mobili e con un marcato ordine ge-
rarchico.
Epizoozia contagiosaIl paese che produce più mozzarella di bu-
fala in Europa è l’Italia. Dopo che nel 2007
i funzionari pubblici inasprirono i con-
trolli negli allevamenti, soprattutto nella
provincia di Caserta, scoprirono parecchie
decine di migliaia di esemplari infetti da
brucellosi. Gli individui malati hanno do-
vuto essere immediatamente abbattuti e
per poter risarcire gli allevatori, il go-
verno mise a disposizione 66 Milioni di
euro.
Dietro questa miseria c’è la mafiaIl quotidiano torinese La Stampa ritiene
che la camorra sia responsabile di que-
sta epizoozia: «una gran parte degli al-
levamenti di Caserta è controllata diret-
tamente o indirettamente dalla camorra,
cosa che finora ha impedito lo sradica-
mento della malattia».
Così, i veterinari minacciati hanno
falsificato le analisi e nascosto gli ani-
mali malati. Poter ristabilire un effettivo
sano di bufali dura diverso tempo. Una
femmina comincia a produrre latte sola-
mente verso i 3-4 anni, con una consi-
stenza di materia grassa del 9%. Ci vorrà
molto finché riuscirà a produrre dai 7 agli
8 litri giornalieri.
Vitelli maschi senza valoreAffinché le femmine producano più latte
possibile è necessario che vengano co-
perte, portino a termine la gravidanza e
partoriscano. Le vitelle sono particolar-
mente apprezzate mentre i maschi non
valgono nulla. La legge prescrive che ven-
gano portati al macello, storditi e quindi
eliminati.
La carne che nessuno vuole mangiare
deve essere buttata con i rifiuti speciali e
questo costa molto caro. In Italia, secondo
la veterinaria Dorothea Fritz, molti conta-
dini aggirano la legge e i vitellini vengono
abbandonati, soffocati, gettati in fosse del
liquame o uccisi con altri metodi brutali.
Ci sono ancora pochi bufali d’acqua selvaticiQui, nella loro patria natia, i vitelli maschi
hanno presumibilmente maggiore possi-
bilità di sopravvivenza: già da più di 3000
anni fa, i contadini catturarono giovani
esemplari dall’India e li abituarono di ge-
nerazione in generazione alla vicinanza
dell’uomo.
Gli animali addomesticati vennero
impiegati per la produzione del latte o
quale forza lavoro, specie nelle paludi. I
possenti zoccoli sono particolarmente
adatti per i campi umidi di riso e la loro
predilezione per lunghe permanenze in
acqua o nel fango, la hanno ereditata dai
loro antenati.
I bufali selvatici raggiungono un peso
di 1200 kg ed un’altezza al garrese di circa
2 m, più alti e pesanti dei loro discendenti
domestici. Anche le loro corna sono più
lunghe e più distanti tra di loro: quelle dei
vecchi tori possono arrivare a misurare
due metri. L’imponente ornamento del
capo e la grande quantità di carne, nel
passato, ha costato la vita a parecchi gio-
vani esemplari.
Non è solamente stata la caccia diretta
ad aver portato questa specie ad essere
una delle più in pericolo tra quelle selva-
tiche. I bufali selvatici, quelli d’acqua e
tante altre sottospecie sarebbero oggi-
giorno completamente estinte dall’Asia e
dall’Africa settentrionale, se non fosse per
quei territori dove si possono ritirare in
pochi parchi nazionali asiatici.
L’effettivo dei bufali domestici si ag-
gira attorno ai 150 milioni di esemplari e,
secondo l’unione internazionale della
protezione della natura IUCN, rimangono
nel mondo ancora meno di 4000 veri bu-
fali d’acqua. -
Mark Rissi
Fortemente minacciato: l’effettivo dei bufali d’acqua in libertà si aggira sotto i 4000 esemplari.
Coccoloni: i bufali d’acqua amano le carezze sul collo.
Nessuna «dolce vita»: un vitello in un misero box di metallo in un’azienda italiana.
Possente e robusto: anche nel rude clima svizzero i bufali d’acqua stanno molto bene.
I primi bufali d’acqua vennero importati in Svizzera dalla Transilvania nel 1996 da contadini del Schangnau. 15 bufali giunsero nell’Emmental dopo 5 giorni di viaggio in treno. Oggi sono pre-senti 342 esemplari sui pascoli e nelle stalle di due dozzine di aziende svizzere.
I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri
Mar
k ri
ssi
Mar
k ri
ssi
arco
27
Chi ha già guardato un cammello negli oc-
chi, può sospirare fra sé e sé con filoso-
fia e domandarsi: da dove proviene que-
sta stoica calma? Soprattutto le donne po-
trebbero essere gelose di quelle stupende
lunghe ciglia senza alcun tipo di ausilio
artificiale.
Dal punto di vista degli esseri umani, i
cammelli sono un misto tra calma impas-
sibile, presunzione, dignità e riflessione.
Devono soprattutto essere rilassati, altri-
menti non riuscirebbero a sopravvivere
nelle condizioni più estreme.
Riflessive «navi del deserto»I cammelli vengono anche chiamati «navi
del deserto», luogo in cui solamente po-
chi animali e piante riescono a sopravvi-
vere. Tempeste di sabbia e di neve durano
a volte anche giorni nel deserto centro-
asiatico del Gobi, la patria dei cammelli
selvatici a due gobbe; in estate regnano
temperature altissime sopra i 40° all’om-
bra che in inverno, nelle gelide notti, pos-
sono scendere fino a -40°.
Per sfatare una leggenda ancora oggi
molto diffusa: i cammelli non possono
immagazzinare acqua nelle loro gobbe ma
vi creano riserve di grasso. Questi animali
però possono stare diversi giorni senza
acqua siccome riescono a sopravvivere
con una perdita di liquidi pari alla metà
del loro peso corporeo. Anche per quello
che riguarda il cibo, questi grandi animali
vegetariani, sono molto modesti: riescono
a digerire pure le piante contenenti sale,
cosa che per altri animali sarebbe assolu-
tamente immangiabile.
mento dell’aria australiana. I responsabili
dell’enorme produzione di sostanze tos-
siche sono piuttosto le centrali a carbone
e le gigantesche industrie minerarie del
paese.
Ancora pochi exemplari selvaticiVeri cammelli selvatici ne esistono ancora
davvero pochi. Il dromedario, chiamato
anche cammello arabo, è estinto oramai
da molto tempo.
Si presume che esistano ancora po-
che centinaia di esemplari del cammello
a due gobbe, oggi strettamente protette, in
Mongolia e nelle regioni desertiche della
Cina. A differenza della specie domestica,
i cammelli selvatici hanno le zampe più
lunghe e sono più snelli. Le gobbe non si
inclinano mai sui lati, come invece si può
spesso osservare nella specie domestica.
Sono in generale più timidi ed in caso di
pericolo, corrono, raggiungendo una ve-
locità su piccoli tratti di 60 km/h. Vivono
per lo più in piccoli gruppi, composti dal
maschio e dal suo harem. La gestazione è
di 13 mesi e alla luce viene sempre solo
un piccolo. -� Matthias Brunner
Artisti di sopravvivenza del deserto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011
I cammelli australiani possono essere abbattutiAnche gli inglesi utilizzarono i dromedari
quali animali da trasporto e nel IXX se-
colo inviarono molti esemplari nella loro
colonia di carcerati australiana. Oggi però
molti abitanti sarebbero felici se questo
non fosse mai accaduto: da quando non
vengono più utilizzati e quindi lasciati a
loro stessi, si sono inselvatichiti e si sono
largamente riprodotti. Secondo diversi
articoli mediatici, il governo australiano
vuole sopprimere i circa 1,2 mio drome-
dari in libertà.
Il motivo? Con ogni rutto un animale
sviluppa metano, cosa che per il clima è
ancora più dannoso del CO2 . La totalità
dei cammelli produrrebbe annualmente
circa più gas di scarico che 300’000 auto.
Le autorità ora vogliono mettere una ta-
glia di circa 60 CHF per ogni dromeda-
rio abbattuto e rilasciare un certificato del
CO2. Questi attestati di sudiciume vengono
commercializzati internazionalmente e
sono fortemente desiderati. La sporcizia
viene quasi trasformata in denaro.
I cammelli devono essere usati come
capri espiatori del catastrofico inquina-
Precoce domesticazioneGià 5’000 anni fa l’uomo riconobbe le
particolari capacità dei cammelli e seppe
usarle per i suoi scopi. Dall’Asia centrale,
alla penisola arabica fino all’Africa del
nord, i cammelli vennero addomesticati
quali animali da soma o da sella. Alla
specie domestica si deve la capacità di
attraversare quasi senza problemi il Sa-
hara ed aver così permesso uno scambio
di merci tra l’Africa nera ed il Magreb.
Tuttavia, l’andatura altalenante di
questo ungulato necessita di assuefa-
zione: i cavalieri principianti soffrono
in principio il mal di mare a causa dei
passi effettuati contemporaneamente ad
ogni lato. Proprio anche per questo mo-
tivo vengono denominati «navi del de-
serto».
isto
ckph
oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201126
il genere del cammello primordiale com-
prende due specie: il cammello bactriano
(camelus bactrianus), il cammello a due
gobbe ed il dromedario (camelus drome-
darius), che possiede una sola gobba.
Entrambe le specie appartengono alla
sottospecie dei tilopdi. Durante la cammi-
nata la penultima e l’ultima falange tocca-
no terra. Le callosità fanno sì che i cam-
melli non sprofondino troppo nella sabbia
e li proteggono dalle escursioni termiche.
Scheda zoologica
Relax: i cammelli non conservano acqua nelle loro gobbe ma bensì riserve di grasso.
Non senza motivo, i cammelli domestici sono molto diffusi e vengono utilizzati ancora oggi come mezzo di trasporto: hanno poche pretese, sono tenaci e sopportano anche le condizioni più estreme che caratterizzano il deserto. Gli esemplari selva-tici sono però stati praticamente estinti dall’uomo.
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Libr
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Carovana: lo scambio di merci tra l’africa nera ed il Magreb è stato reso possibile solo grazie ai cammelli ed ai dromedari.
27
Chi ha già guardato un cammello negli oc-
chi, può sospirare fra sé e sé con filoso-
fia e domandarsi: da dove proviene que-
sta stoica calma? Soprattutto le donne po-
trebbero essere gelose di quelle stupende
lunghe ciglia senza alcun tipo di ausilio
artificiale.
Dal punto di vista degli esseri umani, i
cammelli sono un misto tra calma impas-
sibile, presunzione, dignità e riflessione.
Devono soprattutto essere rilassati, altri-
menti non riuscirebbero a sopravvivere
nelle condizioni più estreme.
Riflessive «navi del deserto»I cammelli vengono anche chiamati «navi
del deserto», luogo in cui solamente po-
chi animali e piante riescono a sopravvi-
vere. Tempeste di sabbia e di neve durano
a volte anche giorni nel deserto centro-
asiatico del Gobi, la patria dei cammelli
selvatici a due gobbe; in estate regnano
temperature altissime sopra i 40° all’om-
bra che in inverno, nelle gelide notti, pos-
sono scendere fino a -40°.
Per sfatare una leggenda ancora oggi
molto diffusa: i cammelli non possono
immagazzinare acqua nelle loro gobbe ma
vi creano riserve di grasso. Questi animali
però possono stare diversi giorni senza
acqua siccome riescono a sopravvivere
con una perdita di liquidi pari alla metà
del loro peso corporeo. Anche per quello
che riguarda il cibo, questi grandi animali
vegetariani, sono molto modesti: riescono
a digerire pure le piante contenenti sale,
cosa che per altri animali sarebbe assolu-
tamente immangiabile.
mento dell’aria australiana. I responsabili
dell’enorme produzione di sostanze tos-
siche sono piuttosto le centrali a carbone
e le gigantesche industrie minerarie del
paese.
Ancora pochi exemplari selvaticiVeri cammelli selvatici ne esistono ancora
davvero pochi. Il dromedario, chiamato
anche cammello arabo, è estinto oramai
da molto tempo.
Si presume che esistano ancora po-
che centinaia di esemplari del cammello
a due gobbe, oggi strettamente protette, in
Mongolia e nelle regioni desertiche della
Cina. A differenza della specie domestica,
i cammelli selvatici hanno le zampe più
lunghe e sono più snelli. Le gobbe non si
inclinano mai sui lati, come invece si può
spesso osservare nella specie domestica.
Sono in generale più timidi ed in caso di
pericolo, corrono, raggiungendo una ve-
locità su piccoli tratti di 60 km/h. Vivono
per lo più in piccoli gruppi, composti dal
maschio e dal suo harem. La gestazione è
di 13 mesi e alla luce viene sempre solo
un piccolo. -� Matthias Brunner
Artisti di sopravvivenza del deserto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011
I cammelli australiani possono essere abbattutiAnche gli inglesi utilizzarono i dromedari
quali animali da trasporto e nel IXX se-
colo inviarono molti esemplari nella loro
colonia di carcerati australiana. Oggi però
molti abitanti sarebbero felici se questo
non fosse mai accaduto: da quando non
vengono più utilizzati e quindi lasciati a
loro stessi, si sono inselvatichiti e si sono
largamente riprodotti. Secondo diversi
articoli mediatici, il governo australiano
vuole sopprimere i circa 1,2 mio drome-
dari in libertà.
Il motivo? Con ogni rutto un animale
sviluppa metano, cosa che per il clima è
ancora più dannoso del CO2 . La totalità
dei cammelli produrrebbe annualmente
circa più gas di scarico che 300’000 auto.
Le autorità ora vogliono mettere una ta-
glia di circa 60 CHF per ogni dromeda-
rio abbattuto e rilasciare un certificato del
CO2. Questi attestati di sudiciume vengono
commercializzati internazionalmente e
sono fortemente desiderati. La sporcizia
viene quasi trasformata in denaro.
I cammelli devono essere usati come
capri espiatori del catastrofico inquina-
Precoce domesticazioneGià 5’000 anni fa l’uomo riconobbe le
particolari capacità dei cammelli e seppe
usarle per i suoi scopi. Dall’Asia centrale,
alla penisola arabica fino all’Africa del
nord, i cammelli vennero addomesticati
quali animali da soma o da sella. Alla
specie domestica si deve la capacità di
attraversare quasi senza problemi il Sa-
hara ed aver così permesso uno scambio
di merci tra l’Africa nera ed il Magreb.
Tuttavia, l’andatura altalenante di
questo ungulato necessita di assuefa-
zione: i cavalieri principianti soffrono
in principio il mal di mare a causa dei
passi effettuati contemporaneamente ad
ogni lato. Proprio anche per questo mo-
tivo vengono denominati «navi del de-
serto».
isto
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oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201126
il genere del cammello primordiale com-
prende due specie: il cammello bactriano
(camelus bactrianus), il cammello a due
gobbe ed il dromedario (camelus drome-
darius), che possiede una sola gobba.
Entrambe le specie appartengono alla
sottospecie dei tilopdi. Durante la cammi-
nata la penultima e l’ultima falange tocca-
no terra. Le callosità fanno sì che i cam-
melli non sprofondino troppo nella sabbia
e li proteggono dalle escursioni termiche.
Scheda zoologica
Relax: i cammelli non conservano acqua nelle loro gobbe ma bensì riserve di grasso.
Non senza motivo, i cammelli domestici sono molto diffusi e vengono utilizzati ancora oggi come mezzo di trasporto: hanno poche pretese, sono tenaci e sopportano anche le condizioni più estreme che caratterizzano il deserto. Gli esemplari selva-tici sono però stati praticamente estinti dall’uomo.
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Carovana: lo scambio di merci tra l’africa nera ed il Magreb è stato reso possibile solo grazie ai cammelli ed ai dromedari.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2928
L’orso bruno è una tra le specie più amate
negli zoo e a Berna in particolar modo:
è infatti lo stemma della bandiera canto-
nale e apparteneva in origine alla fauna
locale. Il grande predatore si adatta dun-
que quale ambasciatore per l’educazione
ambientale ed è inoltre il beniamino della
capitale, soprattutto da quando la fem-
mina Björk ha dato alla luce due piccoli
nel 2009. I giochi spensierati di Ursina e
Berna hanno attirato moltissimi turisti e
il nuovo insediamento ha fatto parlar di
sé anche oltre confine.
Troppi orsi bruni negli zooCon la gioia della nascita di Ursina e Berna,
sono sorte anche le preoccupazioni dei di-
rettori degli zoo, dei media e dei protettori
degli animali riguardo al loro futuro. Gli
orsi bruni si riproducono in cattività fin
troppo bene e così in breve tempo manca
lo spazio necessario. Questi animali sono
generalmente solitari; i piccoli si separano
dalla mamma quando raggiungono l’età
di circa due anni. Gli adulti si incontrano
raramente e condividono lo stesso terri-
torio solamente quando il cibo è in ab-
bondanza.
Dove andranno Berna e Ursina?I responsabili dello zoo, i media e gli ani-
malisti si sono chiesti che cosa ne sarebbe
stato dei due orsacchiotti dopo lo svezza-
mento. Non sono mancati i rimproveri al
parco bernese: i piccoli servivano solo per
attirare visitatori. Anche la PSA ha preso
posizione tramite una comunicazione
scritta, ricordando all’amministrazione di
non scordare il benessere degli animali.
Per i gestori del parco bernese degli
orsi era certo che l’eutanasia fosse da pre-
ferire ad una cattiva custodia. Il direttore
dello zoo spiega che si tratta di un metodo
«umano» per porre fine alla vita delle due
orsacchiotte: dopotutto anche in natura, il
tasso di mortalità dopo lo svezzamento ri-
sulta essere piuttosto alto.
Difficile ricercaLa scelta di possibili parchi per le piccole
era comunque molto limitata: tra i pochi
interessati c’erano solamente zoo esteri –
persino ai tropici dove il clima non è per
nulla adatto – e il comune grigionese di
Arosa che pianifica un parco per orsi in una
valle laterale. Purtroppo nemmeno questa
Capofamiglia: papà orso Finn dovrà andar d’accordo con le sue «teenager».
Idillio familiare: mamma orsa Björk (davanti) con Ursina e Berna di due anni.
I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare
Fotos: sara wehrli
offerta ha potuto essere accettata dato che
il rilascio dei permessi era ancora lontano
rispetto alla veloce consegna degli orsi.
Offerta inaspettata dalla RomaniaIl parco ci mise poi a conoscenza di essere
in contatto con la Cristina Lapis Founda-
tion e l’organizzazione mondiale di prote-
zione animali (WSPA): quest’ultimi gesti-
scono a Zernesti, in Transilvania, uno dei
più grandi centri d’accoglienza per orsi
d’Europa. In una foresta collinare disse-
minata da stagni, lontano dalla civilizza-
zione, vengono custoditi circa 60 orsi in
8 recinti della grandezza di uno a sette
ettari.
Siccome molti animali vengono cu-
stoditi sullo stesso territorio, questi de-
vono venir castrati o resi sterili con ri-
medi ormonali. La stazione funge da asilo
per gli orsi rumeni salvati dai circhi o da
custodie private.
La fondazione era però pronta a fare
un’eccezione per le due orsacchiotte sviz-
zere ed il parco era già pronto a soste-
nere il centro rumeno con 20’000 Franchi
annui per un lungo periodo di tempo; in
questo modo sarebbe stato assicurato an-
che il futuro di altri nuovi nascituri.
Dubbioso accordo La PSA ha criticato aspramente que-
sto compromesso poco serio con Zarne-
sti: non è accettabile che uno zoo sviz-
zero lasci accoppiare gli animali coscien-
temente. I piccoli sarebbero quindi stati
spediti in Romania e gli orsi indigeni bi-
sognosi non avrebbero più il loro spazio.
Le circostanze erano inoltre incongruenti
dato che Berna sosteneva da sempre che
per la corretta custodia non avrebbe fatto
sterilizzare Finn, mentre per le due pic-
cole, in Romania, sarebbero state prese
precauzioni anticoncezionali.
Sorprendente dietro frontNon bisognava però arrivare a tanto: l’ac-
cordo con la Romania andò in fumo. Im-
provvisamente Zernesti per accettare Ur-
sina e Berna pretese dal parco bernese la
rinuncia di allevamento.
Questo portò ad un cambiamento di
idea da parte della direzione del parco. Le
due orsette rimarranno a Berna e a partire
dall’inizio dell’estate 2012, potranno vi-
vere con i loro genitori una vita familiare.
La congiunzione con il padre Finn sarà
seguita dall’esperta canadese studiosa di
orsi Else Poulsen.
Secondo quest’ultima una convi-
venza sociale di orsi imparentati è pos-
sibile in particolari condizioni, quali ad
esempio una grande disponibilità di cibo,
abbastanza spazio di ritirata ed occupa-
zioni sempre variate attraverso automa-
tici del cibo o «giochi». Bisogna inoltre
tenere in conto che il parco per orsi, at-
tualmente spoglio, in futuro disporrà di
cespugli ed alberi a sufficienza.
Sterilizzazione al posto della castrazioneAffinché Finn possa continuare ad accop-
piarsi con Björk senza che nascano piccoli
indesiderati, dovrà essere sterilizzato. Il
controllo della popolazione negli zoo sa-
rebbe l’ideale: i maschi continuerebbero
a comportarsi naturalmente senza le con-
seguenze negative della castrazione come
l’obesità ad esempio. Bisogna sperare che
questo esperimento con la famiglia degli
orsi funzioni. -� Sara Wehrli, Ufficio
specialistico della PSA animali selvatici
Dopo tanto tira e molla, le due or-
sacchiotte Ursina e Berna po-
tranno continuare a vivere con i
loro genitori nel parco degli orsi.
La direzione ha cambiato idea: ri-
nuncia a futuri altri cuccioli e prov-
vederà a sterilizzare la femmina.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2928
L’orso bruno è una tra le specie più amate
negli zoo e a Berna in particolar modo:
è infatti lo stemma della bandiera canto-
nale e apparteneva in origine alla fauna
locale. Il grande predatore si adatta dun-
que quale ambasciatore per l’educazione
ambientale ed è inoltre il beniamino della
capitale, soprattutto da quando la fem-
mina Björk ha dato alla luce due piccoli
nel 2009. I giochi spensierati di Ursina e
Berna hanno attirato moltissimi turisti e
il nuovo insediamento ha fatto parlar di
sé anche oltre confine.
Troppi orsi bruni negli zooCon la gioia della nascita di Ursina e Berna,
sono sorte anche le preoccupazioni dei di-
rettori degli zoo, dei media e dei protettori
degli animali riguardo al loro futuro. Gli
orsi bruni si riproducono in cattività fin
troppo bene e così in breve tempo manca
lo spazio necessario. Questi animali sono
generalmente solitari; i piccoli si separano
dalla mamma quando raggiungono l’età
di circa due anni. Gli adulti si incontrano
raramente e condividono lo stesso terri-
torio solamente quando il cibo è in ab-
bondanza.
Dove andranno Berna e Ursina?I responsabili dello zoo, i media e gli ani-
malisti si sono chiesti che cosa ne sarebbe
stato dei due orsacchiotti dopo lo svezza-
mento. Non sono mancati i rimproveri al
parco bernese: i piccoli servivano solo per
attirare visitatori. Anche la PSA ha preso
posizione tramite una comunicazione
scritta, ricordando all’amministrazione di
non scordare il benessere degli animali.
Per i gestori del parco bernese degli
orsi era certo che l’eutanasia fosse da pre-
ferire ad una cattiva custodia. Il direttore
dello zoo spiega che si tratta di un metodo
«umano» per porre fine alla vita delle due
orsacchiotte: dopotutto anche in natura, il
tasso di mortalità dopo lo svezzamento ri-
sulta essere piuttosto alto.
Difficile ricercaLa scelta di possibili parchi per le piccole
era comunque molto limitata: tra i pochi
interessati c’erano solamente zoo esteri –
persino ai tropici dove il clima non è per
nulla adatto – e il comune grigionese di
Arosa che pianifica un parco per orsi in una
valle laterale. Purtroppo nemmeno questa
Capofamiglia: papà orso Finn dovrà andar d’accordo con le sue «teenager».
Idillio familiare: mamma orsa Björk (davanti) con Ursina e Berna di due anni.
I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare
Fotos: sara wehrli
offerta ha potuto essere accettata dato che
il rilascio dei permessi era ancora lontano
rispetto alla veloce consegna degli orsi.
Offerta inaspettata dalla RomaniaIl parco ci mise poi a conoscenza di essere
in contatto con la Cristina Lapis Founda-
tion e l’organizzazione mondiale di prote-
zione animali (WSPA): quest’ultimi gesti-
scono a Zernesti, in Transilvania, uno dei
più grandi centri d’accoglienza per orsi
d’Europa. In una foresta collinare disse-
minata da stagni, lontano dalla civilizza-
zione, vengono custoditi circa 60 orsi in
8 recinti della grandezza di uno a sette
ettari.
Siccome molti animali vengono cu-
stoditi sullo stesso territorio, questi de-
vono venir castrati o resi sterili con ri-
medi ormonali. La stazione funge da asilo
per gli orsi rumeni salvati dai circhi o da
custodie private.
La fondazione era però pronta a fare
un’eccezione per le due orsacchiotte sviz-
zere ed il parco era già pronto a soste-
nere il centro rumeno con 20’000 Franchi
annui per un lungo periodo di tempo; in
questo modo sarebbe stato assicurato an-
che il futuro di altri nuovi nascituri.
Dubbioso accordo La PSA ha criticato aspramente que-
sto compromesso poco serio con Zarne-
sti: non è accettabile che uno zoo sviz-
zero lasci accoppiare gli animali coscien-
temente. I piccoli sarebbero quindi stati
spediti in Romania e gli orsi indigeni bi-
sognosi non avrebbero più il loro spazio.
Le circostanze erano inoltre incongruenti
dato che Berna sosteneva da sempre che
per la corretta custodia non avrebbe fatto
sterilizzare Finn, mentre per le due pic-
cole, in Romania, sarebbero state prese
precauzioni anticoncezionali.
Sorprendente dietro frontNon bisognava però arrivare a tanto: l’ac-
cordo con la Romania andò in fumo. Im-
provvisamente Zernesti per accettare Ur-
sina e Berna pretese dal parco bernese la
rinuncia di allevamento.
Questo portò ad un cambiamento di
idea da parte della direzione del parco. Le
due orsette rimarranno a Berna e a partire
dall’inizio dell’estate 2012, potranno vi-
vere con i loro genitori una vita familiare.
La congiunzione con il padre Finn sarà
seguita dall’esperta canadese studiosa di
orsi Else Poulsen.
Secondo quest’ultima una convi-
venza sociale di orsi imparentati è pos-
sibile in particolari condizioni, quali ad
esempio una grande disponibilità di cibo,
abbastanza spazio di ritirata ed occupa-
zioni sempre variate attraverso automa-
tici del cibo o «giochi». Bisogna inoltre
tenere in conto che il parco per orsi, at-
tualmente spoglio, in futuro disporrà di
cespugli ed alberi a sufficienza.
Sterilizzazione al posto della castrazioneAffinché Finn possa continuare ad accop-
piarsi con Björk senza che nascano piccoli
indesiderati, dovrà essere sterilizzato. Il
controllo della popolazione negli zoo sa-
rebbe l’ideale: i maschi continuerebbero
a comportarsi naturalmente senza le con-
seguenze negative della castrazione come
l’obesità ad esempio. Bisogna sperare che
questo esperimento con la famiglia degli
orsi funzioni. -� Sara Wehrli, Ufficio
specialistico della PSA animali selvatici
Dopo tanto tira e molla, le due or-
sacchiotte Ursina e Berna po-
tranno continuare a vivere con i
loro genitori nel parco degli orsi.
La direzione ha cambiato idea: ri-
nuncia a futuri altri cuccioli e prov-
vederà a sterilizzare la femmina.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201130
+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s +
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 31
+ + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n
S P A G N A
In Catalonia non ci saranno più corride
isto
ckph
oto
Il 25 settembre del 2011 alle 18:00, Bar-
cellona ha scritto la storia: per l’ultima
volta toreri e tori hanno occupato l’arena
La Monumental. Il parlamento regionale
aveva deciso la fine della corrida circa un
anno fa; con l’inizio del 2012 entrerà in
vigore il divieto.
Gli animalisti dell’iniziativa popo-
lare Prou (in italiano: basta!) portarono il
tema in parlamento con una proposta di
legge di iniziativa popolare. Hanno votato
contro la corrida principalmente i partiti
regionali catalani, che si fanno garanti
per un distacco progressivo dalla Spagna
e hanno la maggioranza nella parte del
paese. Il divieto del combattimento con
tori nella Catalogna ha fatto insorgere i
contrari a questa tradizione: il numero
dei sostenitori della Corrida diminuisce in
tutta la Spagna. Circa 2/3 dei 46 milioni di
iberici non sono più interessati ai torero e
ai loro combattimenti.
Soprattutto la giovane generazione si
distanzia: la televisione locale TVE non
trasmette più live dalle grandi arene. A
Madrid ed in altre regioni, mentalità sor-
passate riflettono invece come proteggere
la corrida quale bene culturale.
S P A G N A
La UE dà una lavata di capo
agli zoo spagnoliLa commissione dell’UE ha nuovamente
fatto presente alla Spagna di attenersi alle
norme previste per la custodia di animali
da zoo. La corte di giustizia europea ha
condannato il proprio paese membro già
nel dicembre del 2010 per infrazione alle
disposizioni.
Quasi un anno dopo, la Spagna non
ha ancora dato seguito alla richiesta di
chiusura di zoo non rispettosi e non ha in-
trodotto disposizioni più severe. Qualora
la Spagna non dovesse reagire all’ammo-
nimento come auspicato, il paese rischia
sanzioni finanziarie.
U S A
A ovest di Hollywood divieto di vendita per la pelliccia
Il consiglio cittadino a ovest di Hol-
lywood, vicino a Los Angeles, ha sta-
bilito un divieto per la vendita di qua-
lunque prodotto di pelliccia. Le orga-
nizzazioni animaliste americane hanno
condotto un’intensa campagna per po-
ter arrivare a questo divieto.
Molti VIP e benestanti vivono nella
piccola città tra Los Angeles e Beverly
Hills e proprio per questo motivo il di-
vieto rappresenta la pietra miliare nel
mercato del brand di pellicce e pro-
dotti provenienti dalla sofferenza di
animali.
Per creare questi capi, gli animali
vengono tenuti in gabbie intollerabili,
uccisi con scosse elettriche, scuoiati
vivi, annegati o picchiati con bastoni.
isto
ckph
oto
O L A N D A
La cicoria agisce contro l’odore
di verroGli scienziati dell’università Aaehus
hanno scoperto che inserendo la cico-
ria nel cibo per i maiali nelle due setti-
mane antecedenti la macellazione, l’odore
di verro nella carne viene neutralizzato.
Questa scoperta può aprire a lunga sca-
denza la porta ad una mirata ed efficiente
esclusione dell’odore di verro per mezzo
dell’alimento. Questo potrebbe significare
che finalmente la castrazione dei maialini
sarebbe inoperante.
kag
fre
ilan
d
isto
ckph
oto O R N I T O L O G I A
Foraggiare gli uccelli prolunga loro il sonno
I maschi delle cinciallegre foraggiati
dall’uomo iniziano a cantare, in media,
20 minuti dopo i propri simili che si sono
procurati il cibo da soli. Questo è stato de-
scritto da uno nuovo studio dagli zoologi
dell’università di Basilea nel loro foglio
informativo «Animal Behaviour» (com-
portamento animale, n.d.t). Gli scienziati
I giovani che hanno commesso maltrat-
tamenti sugli animali compiono delitti di
violenza 3 volte più sovente di quelli che
invece amano gli animali. Questa conclu-
sione è stata stabilita da un’inchiesta su
3600 studenti di 20 cantoni. I crimino-
logi Martin Killias dell’università di Zu-
rigo e Sonia Lucia dell’università di Gi-
nevra hanno valutato i dati della Svizzera
V I O L E N Z A G I O V A N I L E
Nesso confermato tra maltrattamento sugli animali ed altri delitti di violenza
in base ad uno studio internazionale sulla
delinquenza.
Il 12% degli interrogati – 17% ragazzi
e 8% ragazze – ammisero di aver già mal-
trattato una volta un animale. Nel 29%
dei casi gli animali erano gatti, cani o al-
tre specie domestiche. Il 18% concerneva
pesci, rane o lucertole, l’11% uccelli e il
resto insetti e invertebrati come formiche,
C O N S I G L I O F E D E R A L E
Contrari ad un divieto del taglio della corna
Il Consiglio federale reputa il taglio delle corna
ai bovini compatibile con la legge della prote-
zione animali. Ad una interpellanza inoltrata
dal consigliere nazionale Daniel Jositsch (PS/
ZH) sul tema taglio delle corna di bovini, il
Consiglio federale si pronunciò contrario ad
un divieto.
Sempre che vengano esaudite certe con-
dizioni come una prova di competenza e un
intervento indolore, il taglio delle corna è per-
messo e non comporta alcun disprezzo della
dignità dell’animale. Inoltre alla pondera-
zione degli interessi il pericolo di contusioni
dell’uomo e dell’animale è di grande impor-
tanza. Misure architettoniche poterebbero ri-
durre il pericolo ma sono però legate da mag-
giori costi. Per un allevamento di bovini con
le corna sarebbe anche da investire il tempo
necessario nel contatto uomo-animale.
C O N T R O B A T T U T A
Articolo «Aragosta
cucinata viva» nell‘AdA 3/2011
mosche o lumache. I giovani che hanno
già maltrattato un animale confermano di
aver compiuto atti vandalici o violenti,
con una frequenza 3 volte maggiore.
Meno imponente (rischio maggio-
rato da 1,5 a 2 volte) è la correlazione
per reati meno gravi come furto in ne-
gozi, delitti contro il patrimonio, frode
o estorsione.
hanno riassunto così i loro risultati: «chi
ciba gli uccelli potrà dormire più a lungo
la mattina.» Le prime cinciallegre ini-
ziano ad esercitare il loro cinguettio già
dai primi giorni dopo Natale, quando le
giornate iniziano ad allungarsi. In prima-
vera i maschi cantano per proteggere il
territorio e attirare le femmine.
«È falso affermare che, secondo
la legge sulla protezione animali,
un’aragosta debba venir stordita
prima dell’uccisione. Così com’è
sbagliato che sia stata aperta una
causa giuridica contro l’hotel Eden
Roc di Ascona.»
Daniel Schälli, Direttore dell’Ho-
tel Eden Roc
L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201130
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L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 31
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In Catalonia non ci saranno più corride
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Il 25 settembre del 2011 alle 18:00, Bar-
cellona ha scritto la storia: per l’ultima
volta toreri e tori hanno occupato l’arena
La Monumental. Il parlamento regionale
aveva deciso la fine della corrida circa un
anno fa; con l’inizio del 2012 entrerà in
vigore il divieto.
Gli animalisti dell’iniziativa popo-
lare Prou (in italiano: basta!) portarono il
tema in parlamento con una proposta di
legge di iniziativa popolare. Hanno votato
contro la corrida principalmente i partiti
regionali catalani, che si fanno garanti
per un distacco progressivo dalla Spagna
e hanno la maggioranza nella parte del
paese. Il divieto del combattimento con
tori nella Catalogna ha fatto insorgere i
contrari a questa tradizione: il numero
dei sostenitori della Corrida diminuisce in
tutta la Spagna. Circa 2/3 dei 46 milioni di
iberici non sono più interessati ai torero e
ai loro combattimenti.
Soprattutto la giovane generazione si
distanzia: la televisione locale TVE non
trasmette più live dalle grandi arene. A
Madrid ed in altre regioni, mentalità sor-
passate riflettono invece come proteggere
la corrida quale bene culturale.
S P A G N A
La UE dà una lavata di capo
agli zoo spagnoliLa commissione dell’UE ha nuovamente
fatto presente alla Spagna di attenersi alle
norme previste per la custodia di animali
da zoo. La corte di giustizia europea ha
condannato il proprio paese membro già
nel dicembre del 2010 per infrazione alle
disposizioni.
Quasi un anno dopo, la Spagna non
ha ancora dato seguito alla richiesta di
chiusura di zoo non rispettosi e non ha in-
trodotto disposizioni più severe. Qualora
la Spagna non dovesse reagire all’ammo-
nimento come auspicato, il paese rischia
sanzioni finanziarie.
U S A
A ovest di Hollywood divieto di vendita per la pelliccia
Il consiglio cittadino a ovest di Hol-
lywood, vicino a Los Angeles, ha sta-
bilito un divieto per la vendita di qua-
lunque prodotto di pelliccia. Le orga-
nizzazioni animaliste americane hanno
condotto un’intensa campagna per po-
ter arrivare a questo divieto.
Molti VIP e benestanti vivono nella
piccola città tra Los Angeles e Beverly
Hills e proprio per questo motivo il di-
vieto rappresenta la pietra miliare nel
mercato del brand di pellicce e pro-
dotti provenienti dalla sofferenza di
animali.
Per creare questi capi, gli animali
vengono tenuti in gabbie intollerabili,
uccisi con scosse elettriche, scuoiati
vivi, annegati o picchiati con bastoni.
isto
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O L A N D A
La cicoria agisce contro l’odore
di verroGli scienziati dell’università Aaehus
hanno scoperto che inserendo la cico-
ria nel cibo per i maiali nelle due setti-
mane antecedenti la macellazione, l’odore
di verro nella carne viene neutralizzato.
Questa scoperta può aprire a lunga sca-
denza la porta ad una mirata ed efficiente
esclusione dell’odore di verro per mezzo
dell’alimento. Questo potrebbe significare
che finalmente la castrazione dei maialini
sarebbe inoperante.
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Foraggiare gli uccelli prolunga loro il sonno
I maschi delle cinciallegre foraggiati
dall’uomo iniziano a cantare, in media,
20 minuti dopo i propri simili che si sono
procurati il cibo da soli. Questo è stato de-
scritto da uno nuovo studio dagli zoologi
dell’università di Basilea nel loro foglio
informativo «Animal Behaviour» (com-
portamento animale, n.d.t). Gli scienziati
I giovani che hanno commesso maltrat-
tamenti sugli animali compiono delitti di
violenza 3 volte più sovente di quelli che
invece amano gli animali. Questa conclu-
sione è stata stabilita da un’inchiesta su
3600 studenti di 20 cantoni. I crimino-
logi Martin Killias dell’università di Zu-
rigo e Sonia Lucia dell’università di Gi-
nevra hanno valutato i dati della Svizzera
V I O L E N Z A G I O V A N I L E
Nesso confermato tra maltrattamento sugli animali ed altri delitti di violenza
in base ad uno studio internazionale sulla
delinquenza.
Il 12% degli interrogati – 17% ragazzi
e 8% ragazze – ammisero di aver già mal-
trattato una volta un animale. Nel 29%
dei casi gli animali erano gatti, cani o al-
tre specie domestiche. Il 18% concerneva
pesci, rane o lucertole, l’11% uccelli e il
resto insetti e invertebrati come formiche,
C O N S I G L I O F E D E R A L E
Contrari ad un divieto del taglio della corna
Il Consiglio federale reputa il taglio delle corna
ai bovini compatibile con la legge della prote-
zione animali. Ad una interpellanza inoltrata
dal consigliere nazionale Daniel Jositsch (PS/
ZH) sul tema taglio delle corna di bovini, il
Consiglio federale si pronunciò contrario ad
un divieto.
Sempre che vengano esaudite certe con-
dizioni come una prova di competenza e un
intervento indolore, il taglio delle corna è per-
messo e non comporta alcun disprezzo della
dignità dell’animale. Inoltre alla pondera-
zione degli interessi il pericolo di contusioni
dell’uomo e dell’animale è di grande impor-
tanza. Misure architettoniche poterebbero ri-
durre il pericolo ma sono però legate da mag-
giori costi. Per un allevamento di bovini con
le corna sarebbe anche da investire il tempo
necessario nel contatto uomo-animale.
C O N T R O B A T T U T A
Articolo «Aragosta
cucinata viva» nell‘AdA 3/2011
mosche o lumache. I giovani che hanno
già maltrattato un animale confermano di
aver compiuto atti vandalici o violenti,
con una frequenza 3 volte maggiore.
Meno imponente (rischio maggio-
rato da 1,5 a 2 volte) è la correlazione
per reati meno gravi come furto in ne-
gozi, delitti contro il patrimonio, frode
o estorsione.
hanno riassunto così i loro risultati: «chi
ciba gli uccelli potrà dormire più a lungo
la mattina.» Le prime cinciallegre ini-
ziano ad esercitare il loro cinguettio già
dai primi giorni dopo Natale, quando le
giornate iniziano ad allungarsi. In prima-
vera i maschi cantano per proteggere il
territorio e attirare le femmine.
«È falso affermare che, secondo
la legge sulla protezione animali,
un’aragosta debba venir stordita
prima dell’uccisione. Così com’è
sbagliato che sia stata aperta una
causa giuridica contro l’hotel Eden
Roc di Ascona.»
Daniel Schälli, Direttore dell’Ho-
tel Eden Roc
L’AMI DES ANIMAUX 4/11
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
CHF 5.– / EURO 4.– 4/2011
MOUSTACHE - Belle chatte née en 2002. Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
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Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
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ROCKY - Mâle castré né le 20.12.2008.Je suis toujours là! Malgré mon handicap à la patte et mon oeil aveugle, je suis un super bon chien!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâle castré, né le 9.2.2002. Excellent carac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
BLACKY - Chienne croisée border collie née en 2009. Joueuse, câline, a besoin d’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
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Abandonnée
Abandonné
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