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INVENTAIRE DU PATRIMOINE DE LANDERNEAU DECEMBRE 2012 TRAME / LMA INVENTAIRE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

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INVENTAIRE DU

PATRIMOINEARCHITECTURAL

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sommaire

PREAMBULE

I : APPREHENSION CONTEXTUELLE

1. Contexte territorial2. Contexte patrimonial3. Morphogenèse 4. Caractéristiques urbaines de la ville5. Structure rurale du territoire

II : APPREHENSION OBJECTUELLE

1. Typologies architecturales2. Synthèse générale > carto

III : FICHIER PATRIMONIAL

1. Inventaire patrimoine architectural urbain2. Inventaire patrimoine architectural, commercial, industriel et artisanal3. Inventaire patrimoine architectural rural4. Inventaire ouvrages d’art5. Itinéraire à Landerneau (inventaire Première ZPPAUP)

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PREAMBULE

La notion de patrimoine ne cesse d’évoluer au fil du temps. Le patrimoine est un héritage qui tisse un lien entre les générations passées et à venir. Ainsi le patrimoine est-il facteur d’identité, à l’échelle d’un pays, d’une région, d’une communauté. D’abord étroite, la notion de patrimoine ne cesse de s’étendre, en patrimoine archéologique, naturel, paysager... A partir des années 1960, la notion de patrimoine connait une extension considérable. Les mutations de la société française révèlent un patrimoine rural et industriel menacés. Les objets quotidiens et les œuvres du XX ème deviennent aussi progressivement patrimoine.

L’objet est donc considéré comme patrimonial pour sa valeur intrinsèque, sa valeur représentative, et sa contribution à l’identité de la Ville en tant que : – Architecture – Trame urbaine – Paysage – Histoire – Archéologie

Cette étude d’Inventaire accompagne une démarche de transformation de la ZPPAUP de Landerneau en AVAP. De fait, elle s’inscrit dans une démarche dynamique ayant pour objectif :

- d’appréhender le patrimoine dans sa richesse et sa diversité : de Patrimoine remarquable : styles, datation, décor, valeur d’exemple, d’unicité, de témoignage de Patrimoine d’intérêt urbain : séquences homogènes, collection... de Patrimoine « modeste » : témoignage de l’évolution de la ville, d’un savoir-faire local de Patrimoine industriel : témoignage de l’activité industrielle (briquetterie, filature,...) de Patrimoine rural : témoignage de l’activité linière....

- de mettre en place un outil de connaissance, pédagogique et didactique : un intérêt cognitif un intérêt pédagogique un intérêt opérationnel

L’ÉTUDE COMPREND AINSI PLUSIEURS VOLETS :

> Reconnaissance cartographique des typologies patrimoniales (information à l’immeuble) et des séquences urbaines> Mise en place de fiches typologiques présentation des familles patrimoniales> Mise en place d’un fichier patrimonial qui recense l’ensemble des bâtiments repérés comme présentant un intérêt particulier - l’ensemble des séquences urbaines d’intérêt, les ensembles architecturaux présentant un caractère particulier et les édifices présentant un caratère remarquable> Sélection de 100 édifices - ou séquences - ou ensembles - faisant l’objet d’une fiche> Fichier « petit patrimoine », calvaires, lucarnes, statuaire...

NOTA : Les édifices classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques - les édifices repérés et faisant l’objet d’une plaque dans la ville, feront l’objet d’un fichier « fantôme » en sus de la liste précédente

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PATRIMOINE

(d’après Françoise Choay, Dictionnaire de l’Urbanisme, 1992)

Du latin patrimonium, «bien d’héritage qui descend, suivant la loi, des pères et des mères à leurs enfants» (Littré). Par extension, ce terme en est venu à désigner les biens de l’Eglise, les biens de la couronne puis, au XVIIIe siècle, les biens de signification et valeur nationales d’une part, universelles de l’autre (patrimoine scientifique, patrimoine, végétal et zoologique, etc.).Sous la double poussée de l’historicisme croissant et surtout de la prise de conscience des dangers et menaces engendrés par l’industrialisation, l’urbanisation et les nuisances qui en sont solidaires, ce terme en est venu à désigner la totalité des biens hérités du passé (du plus lointain au plus proche :- soit d’ordre culturel (du tableau ou du livre au paysage organisé par] ‘homme) ;- soit d’ ordre naturel (ressources, sites ou «monuments» naturels).Parmi les biens culturels, une évolution, constante depuis la fin du XJXe siècle, a fait attribuer une valeur historique, esthétique, scientifique... universelle ou nationale, comparable à celle des monuments dits historiques, à une série d’objets construits et d’espaces qui se prêtent mal à la désignation de monument et qu’on préfère subsumer sous la notion de patrimoine.

On distingue ainsi, en particulier :- Le patrimoine architectural qui, outre I’architecture populaire, comprend désormais l’architecture vernaculaire ainsi que l’architecture et les ensembles ruraux, d’abord reconnus et protégés par les pays scandinaves qui, dès les années 1920, créèrent à cet effet les premiers musées de plein air. En France, ce patrimoine commence à être bien repéré et connu grâce aux travaux de l’ethnographie rurale. En revanche, et à l’encontre du patrimoine urbain, cet héritage rural demeure peu valorisé et, sauf sous une forme muséographique, d’ailleurs peu développée, il est insuffisamment protégé bien que les procédures relatives aux abords et aux sites puissent le concerner, et se trouve aujourd’hui menacé d’adultération ou de disparition. En outre, dans de nombreux pays européens, se fait jour la volonté d’inclure dans le patrimoine I’architecture du xx- siècle, Mais la protection et la conservation de celle-ci posent de ·difficiles problèmes quant aux, critères de choix des édifices retenus (intérêt typologique, technique, esthétique) et quant aux coûts de leur restauration ou de leur réutilisation.

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- Le patrimoine urbain qui comprend les tissus, prestigieux ou non, des villes et ensembles traditionnels préindustriels et du XJXe siècle, et tend à englober de façon plus générale tous les tissus urbains fortement structurés. La notion de patrimoine urbain a été proposée pour la première fois par G, Giovannoni en1931). En France, sa reconnaissance tardive a été imposée avec difficulté par la loi Malraux sur les secteurs sauvegardés, qui fut, au premier chef, une réaction contre les rénovations massives des centres urbains entreprises à partir des années 1950, conformément à la doctrine des ClAM.

Schématiquement, la reconnaissance du patrimoine urbain a été préparée et réalisée an cours de trois étapes qui se sont déroulées successivement dans trois pays différents, la Grande-Bretagne, l’Autriche et l’Italie et qu’on peut lier aux trois noms symboliques de Ruskin, Sitte et Giovannoni.

Tout d’abord, dès les années 1840, Ruskin découvre la valeur mémoriale de l’architecture domestique à laquelle il accorde le même prix qu’à l’architecture monumentale. C’est à ce titre qu’il est le premier à s’élever contre les destructions opérées, sous l’impact de la l’évolution industrielle, dans les tissustraditionnels des villes européennes. Pour lui, la conservation, de ces tissus est exigée par la piété due au travail des générations passées. ll n’admet pas la transformation de la ville européenne.

Ensuite, Camillo Sitte(1889), sensible, au contraire, à la nécessaire mutation des espaces traditionnels, conçoit, le premier, la ville et les quartiers anciens comme des ensembles «historiques» dont l’usage est périmé et qui, pour la vie moderne, n’ont plus d’intérêt que pour l’art et le savoir. Son étude minutieuse des tissus anciens est essentiellement motivée par l’espoir de découvrir des règles d’organisation esthétique de l’espace, transposables aux créations de l’urbanisme contemporain. L’objectif propre de Sitte n’était pas la préservation des espaces traditionnels. Cependant, ses analyses sont à l’origine d’une conservation muséale des villes historiques que traduit en partie la notion de «ville d’art et d’histoire».

Enfin, Giovannoni assimile, en les dépassant, les deux démarches opposées de Ruskin et de Sitte. Dès 1913, dans-un article qui anticipe son livre majeur de 1931, il substitue au concept d’architecture domestique celui, plus général, d’architecture mineure, fait de la ville historique un monument en soi, irréductible à la somme de ses parties, et surtout élabore une théorie qui réintroduit les tissus anciens dans la vie contemporaine en les intégrant dans les plans directeurs d’urbanisme et en les réservant à des usages adaptés à leur· morphologie spécifique. Giovannoni a également développé une méthode de curetage (diradamento) des ensembles anciens et il est à l’origine de la loi italienne du 29 juin 1939 sur les ensembles historiques.

La notion de patrimoine tend aujourdhui, non seulement à englober celle de monument historique, mais à s’y substituer partiellement, dans la mesure où la conservation intégrée concurrence la conversation de type muséal.Les patrimoines culturel et naturel font l’objet d’une législation spécifique, évolutive, de même type que celle des monuments historiques.En matière de patrimoine culturel, cette législation consacre la même inflation, donne lieu aux mêmes difficultés (critères de sélection, par exemple), soulève les mêmes questionnements. Pour ce qui est du patrimoine naturel, elle doit, en revanche, répondre à d’autres problématiques, notamment scientifique, économique et politique (cf. les conflits entre les intérêts divergents de l’écologie et du tourisme local que soulève, par exemple, la protection de la montagne ou du littoral).

Françoise Choay, Dictionnaire de l’urbanisme

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I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE1. CONTEXTE TERRITORIAL

Située dans le Finistère, à l’est de Brest, à l’embou-chure de l’Elorn, Landerneau est une commune de 15 642 habitants (recensement 2008), répartis sur une superficie de 13 km².

Habitée depuis l’Antiquité, Landerneau s’inscrit dans un contexte géographique, topographique, naturel et paysager exceptionnel. Ll’urbanisation du territoire est fortement marquée par la topographie. La commune s’inscrit en effet au creux de la vallée de l’Elorn et sur de larges co-teaux au nord et au sud, au dénivelé marqué, qui permettent d’accéder aux plateaux agricoles qui occupent une large partie du territoire. Longtemps cantonnée aux abords de l’Elorn, l’urbanisation de la commune s’étend au cours du XIXe siècle de part et d’autre de la rivière, au niveau des deux paroisses Saint-Thomas au sud et Saint-Houardon au nord. Toutefois, l’articulation entre le relief et le front urbain, reste préservé, notamment au sud au droit du bois du Pencran ou à l’est, au niveau d’un vallon perpendiculaire au cours de l’Elorn.

Carrefour du Finistère, le développement urbain et économique de la ville est profondément marqué par sa position géographique.

Après le déclin de l’industrie traditionnelle liée à l’émergence du port de Brest, Landerneau déve-loppe une nouvelle économie reposant sur les moyens de la Révolution industrielle rendue pos-sible par la construction du chemin de fer.

Vue aérienne large Source : Geoportail. Carte IGN 1/50 000. Source : Geoportail.

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LA PIERRE DE LOGONNA ET LE KERSANTON

Landerneau se situe à proximité immédiate de la commune de Logonna-Daoulas, qui acquiert une réelle importance à partir du XVIIe siècle grâce à l’exploitation de deux gisements de pierre.

Le premier gisement est un microgranite ocre-blond rehaussé de cernes concentriques plus foncées d’oxyde de fer, qui lui donnent un aspect de faux bois. La pierre, connue sous le nom de pierre de Lo-gonna, offre une aptitude à la taille et une certaine résistance à l’altération qui ont conduit à sa large utilisation dans les monuments civils et religieux du centre-ouest finistérien.

Le second gisement correspond à la pierre de Ker-santon, un lamprophyre dur et fin.

La position de Landerneau, au bord de l’Elorn, faci-litait par ailleurs le transport des pierres par voie maritime.

Carrière du Roz aujourd’hui, ancien site d’extraction de la pierre de Logonna.

Front de taille

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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2. CONTEXTE PATRIMONIAL

3 rue du commerce

Quai de Cornouaille

3 rue Saint Thomas

9 place du marché

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

LES EDIFICES MH

1. Ancien couvent des Capucins : 2, 4 rue des Capu-cins ; 1639 et 1642 ; classé MH le 17/02/70.2. Maison ; quai de Cornouailles, 12 rue du Pont ; 2e moitié 17e siècle ; 08/08/29.3. Maison ; 4 place Saint-Thomas ; 16e siècle ; classée MH le 15/07/2005.4. Eglise Saint-Houardon ; 1604 ; Classée MH le 04/08/16.

LES EDIFICES ISMH

5. Maison du 3 rue du Commerce ; 3e quart 17e siècle ; inscrit MH le 29/05/26.6. Maison du 22 rue du Commerce ; 17e siècle ; inscrit MH le 29/05/26.7. Pont de Rohan ; Inscrit MH le 27/05/2010.8. Maison du 9 place du marché ; 17e siècle ; inscrit MH le 18/12/24.9. Maison du 11 rue du Pont ; 16e siècle ; inscrit MH le 03/06/32. 10. Maison du 3 rue Saint-Thomas ; 17e siècle ; inscrit MH le 23/03/28.11. Maison place Toul-Coq ; 17e siècle ; inscrit MH le 18/10/26.12. Château de Chef-du-Bois ; 1662, 1777 ; inscrit MH le 23/12/92. 13. Ancien ossuaire de Saint-Thomas ; 1635 ; inscrit MH le 05/10/25.14. Eglise Saint-Thomas de Cantorbéry ; 1607, 1669 ; inscrit MH le 11/05/1932.15. Eglise de Beuzit-Conogan ; 16e siècle ; inscrit MH le 04/12/25.

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Secteur de Kergonidec

En bleu, les deux secteurs concernés par la veille archéologique (Carte extraite du PLU de la ville).

Nom du site Lieu-dit Périodes Structures Section - Parcelles Degré de protectionGoarem ar Castel Kermalvezan Indéterminée Enceinte E 96, 98, 99, 103 2Ty Dorguen Traon Beuzit Mésolithique Gisement de surface BN 70, 73 2

Deux zones de Landerneau sont concernées par une veille archéologique, identifiées par le service régio-nal de l’archéologie. Le PLU reprend simplement l’article R 111 3-2 du Code de l’Urbanisme, qui sti-pule que « le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature, par leur localisation, à compromettre la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges archéologiques ».

Ces sites et la protection correspondante figurent dans le tableau ci-contre.

Le diagnostic d’archéologie préventive 2010 révèle la découverte de quelques vestiges archéologiques au niveau de l’emprise de la future Zone d’Aména-gement de Kergonidec, dans la partie nord-ouest de la commune. Les traces d’une ferme gallo-romaine et d’un site d’habitat datant d’avant notre ère sont mis à jour. Les fouilles complémentaires ont été me-nées en octobre 2011.

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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3. MORPHOGENESE

L’IMPORTANCE DE L’ELORN DANS L’EDIFICATION DE LA VILLE

La situation territoriale de Landerneau, au niveau de l’embouchure de l’Elorn, a eu un fort impact sur la morphogenèse de la commune, et par la même sur sa forme urbaine actuelle.

Landemeau est née sur la rivière Élom, à l’extrémité de la rade de Brest, au point où la marée cesse de se faire sentir et où la rivière peut être franchie aisément. Grâce au passage à gué de l’Elorn, une ébauche de ville se forme à Landerneau dès l’époque gallo-romaine.

A l’époque féodale, un pont de bois permet le franchissement de l’Elorn. Landerneau devient le lieu de passage entre Brest, Lesneven, Quimper, et Morlaix.

Avec l’apparition des premiers quais, le port a joué un rôle majeur dans l’implantation de l’habitat et le dessin général de la ville.

Suite au déclin de l’industrie traditionnelle à partir de l’émergence du port de Brest, Landerneau déve-loppe une nouvelle économie à partir de la Révolu-tion industrielle et de la construction du chemin de fer. Se développe un habitat plus diffus, résidentiel et ouvrier, mais néanmoins encore en lien direct avec le centre-ville.

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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LANDERNEAU AU MOYEN-ÂGELe tissu urbain de la commune est organisé à partir du pont de Rohan, et des deux quais situés de part et d’autre de la rivière : quai de Cornouaille et quai de Léon. Deux quartiers distincts se développent dès le Moyen Âge, autour de trois églises : Saint-Thomas et Saint-Julien d’un côté et Saint-Houardon de l’autre côté.

Un prieuré et deux noyaux urbains :Les quartiers de Saint-Houardon et de Saint-Thomas se sont développés autour des églises paroissiales de Saint-Houardon, au nord, qui dépendait de l’évéché du Léon, et de Saint-Thomas et Saint-Julien, au sud, qui dépendaient de l’évéché de Cornouaille.

L’armature viaire d’origine : Le réseau viaire historique de Landerneau correspond aux principaux axes de communication qui aboutissaient à deux marchés, situés de part et d’autre de l’élorn : - au nord, sur l’actuelle place du Général de Gaulle, d’où partaient en patte d’oie les rues des Boucheries, de la Fontaine Blanche et de Traverse qui menaient respectivement à Plouedern, Lesneven et Brest. - au sud, sur la place des Quatre Pompes, d’où partaient les rues Saint-Thomas, Jean-Louis Rolland, et la rue des Déportés qui menaient respectivement vers Plougastel, Quimper et Morlaix.

Lieu d’échange plutôt que place forte :Par sa situation fluvio-maritime et territoriale, Landerneau fut plus une ville d’échanges et de passage, qu’une place forte, malgré la présence attestée de son château.

Le XIIeCréation du Prieuré de Saint-ThomasConstruction du château

Le XIIIeConstruction du château de la Roche-Maurice

Le XIVeExistence de l’hôpital Saint-Julien, du pont et d’une forteresseHôpital de LANDERNEAU

Le XVeAvant poste maritime du château de la Roche-Maurice, seigneurs du Léon et du RohanDébut du commerce de la toile de linInstallation des Récollets

Le XVIeLa ville est gérée par les seigneurs du Rohan et du Léon.1510 : reconstruction du pont1521-1532 : Construction de l’église Saint Julien1522-1560 : Ancien prieuré de Saint-Thomas, quai de CornouailleReconstruction complète de l’église Saint-ThomasConstruction du clocher de l’église de Beuzit-ConoganConstruction du clocher de l’église de Saint-Houardon Sources :

ZPPAUP & Service du patrimoine historique

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LANDERNEAU AU XVII EME S :DEVELOPPEMENT DES INSTITUTIONS RELIGIEUSES ET MUNICIPALES

Au milieu du XVIIe siècle, deux communautés religieuses sont déjà implantées à Landerneau : les Récollets depuis 1488 et les Capucins depuis 1633.

En 1651, les Ursulines obtiennent l’autorisation de s’installer à Landerneau. Les bâtiments conventuels seront successivement utilisés comme casernement, prison et succursale de l’hôpital de Brest.

AMENAGEMENT DES QUAIS Au XVIIème siècle, les travaux entrepris sur les quais depuis le XVe se poursuivent en raison d’une intense activité maritime et à la prospérité de la manufacture rurale des toiles de lin.

Travaux d’aménagement entrepris :- Etablissement des Capucins en 1633- Etablissement des Ursulines en 1651.

Sources : ZPPAUP & Service du patrimoine historique

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LANDERNEAU AU XVIII EME S :APOGEE ECONOMIQUE ET EMBELLISSEMENT DE LA VILLE ET DU PORT

L’activité portuaire de Landerneau se développe dès le Moyen Âge pour atteindre son apogée au XVIIIe siècle, avec en particulier le commerce du lin : « Landerneau obtient le droit de marque du lin et devient l’un des quatre grands ports de la région affecté à l’exportation de la toile » (source ZPPAUP).

Les maisons de négociants qui s’édifient peu à peu autour du pont de Rohan, axe central de la ville, ainsi que les quais aménagés aux XVIIe et XVIIIe siècles, témoignent de cette prospérité. On constate également à cette époque le développement de la production du papier, de fours à chaux, de moulins et minoteries.

Travaux d’aménagement entrepris principalement sous l’impulsion du duc d’Aiguillon dans la seconde moitié du XVIIIe :- Aménagement des quais- Aménagement de la rue d’Aiguillon - Aménagement du Champ de Bataille- Création de la rue aux fruits- Création du chemin de Pontic- Aménagement de la route de Carhaix

En 1755, la construction du port de Brest enlève à Landerneau son privilège d’arrière-port de cette ville. Elle maintiendra cependant une activité durant tout le XIXe.Sources :

ZPPAUP & Service du patrimoine historique

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LANDERNEAU AU XIX EME S : L’AFFIRMATION DES éCHANGES

Les travaux sur l’Elorn :Le percement du chenal rend le port encore plus accessible aux bateaux de fort tonnage.

Le développement de la ville : - Au nord sur l’emprise d’une partie des terrains conventuels reconquis par la ville : en 1858, une partie du domaine des Ursulines est démantelée pour permettre la (re)construction de l’église Saint-Houardon. C’est le début du morcellement de l’an-cienne propriété des religieuses (qui deviendra une caserne au XXe siècle) et de l’urbanisation de ce quartier. - Au sud le long des axes de communication : la pré-sence de l’infrastructure ferrée a amorcé la délimi-tation du cœur de ville au-delà duquel se dévelop-pera au XXe siècle un tissu pavillonnaire plus lâche et consommateur d’espace.

Travaux d’aménagement entrepris au XIXe siècle :- 1827 : Ouverture du cimetière Saint-Jean- 1828 : Construction du chenal- 1838 : Ouverture de la route de Morlaix- 1867 : Inauguration de la ligne de fer Chateaulin-Landerneau

Constructions ou destructions entreprises au XIXe siècle :- 1825 : démolition des halles, de l’église Saint-Julien - 1858-1860 : reconstruction de l’église Sait-Houar-don- 1863 : achèvement de l’école Saint-Julien

Sources : ZPPAUP & Service du patrimoine historique

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3. MORPHOGENESE

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PLANS ANCIENS

1655 1770

Cadastre napoléonien 1763

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4. CARACTERISTIQUES URBAINES

- LE CENTRE ANCIEN :

Saint-Houardon Saint-Thomas Les compositions classiques du 18ème s

- L’ERE INDUSTRIELLE : FIN XIXe - PREMIERE MOITIE DU XXe SIECLE

Le redéveloppement du centre-ville L’invention de nouvelles formes d’habitat

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CADRE TOPOGRAPHIQUE ET RéSEAU VIAIREA l’origine le quartier de Saint-Houardon, côté Léon, était fondé sur le site de l’ancienne paroisse de l’église Saint-Houardon, déplacée et reconstruite à l’emplacement actuel. Comme l’atteste le plan de 1655, la partie Léon de Landerneau fut dès l’origine plus développée que la partie Cornouaille.

Une implantation au creux de l’ElornLe quartier se développe au creux de la vallée de l’Elorn, sur les premières pentes du coteau qui re-monte vers le nord. Saint-Houardon correspond à un quartier resserré, organisé autour de la rue de la Fontaine Blanche qui correspond à l’axe historique, serpentant sur le relief.

Un réseau viaire caractéristiques des origines histo-riques de Saint-HouardonCette rue constitue véritablement la colonne verté-brale historique du quartier, le reliant au pont de Rohan et au couvent des Capucins. A l’échelle du territoire, la rue fait surtout le lien entre le sud du territoire d’une part, au-delà du pont de Rohan et du quartier de Saint-Thomas, et le nord d’autre part, via le franchissement de la voie ferrée et l’alignement avec la rue Henri Dunant. Le reste du réseau viaire de Saint-Houardon se déve-loppe selon une logique de desserte est-ouest, qui permet d’irriguer le tissu dense du quartier. Ce ré-seau viaire témoigne de l’origine historique de Saint-Houardon, par la sinuosité de certaines voies (rue de la Fontaine Blanche, Rue du Général Coury, Rue Traverse et Rue Amiral Romain Desfossés), et la faible longueur de certaines, qui correspondent à une irri-gation fine du quartier.

Carte de 1655 : le rôle structurant de la rue de la Fontaine Blanche (en orange), entre le pont de Rohan et le couvent des Capucins, est déjà bien visible.

Couvent des Capucins

Eglise Saint-Houardon

Pont de Rohan

Eglise Saint-Thomas

LE CENTRE ANCIEN : Saint-Houardon

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Maison dite de La Sénéchaussée datant de 1664

Hôtel urbain du XVIIIe

Le quai de Léon

Hôtel en pierre de logonna

AMBIANCE URBAINE ET ARCHITECTURALE

Saint-Houardon est un quartier riche en maisons de négociants et d’armateurs donnant sur des jar-dins en cœur d’ilots. Il offre logiquement la den-sité de bâtiments patrimoniaux la plus importante de Landerneau, avec la présence des maisons urbaines XVI-XVIIe et de nombreux hôtels urbains du XVIIIe siècle. Un bâti d’immeubles XIXe existe également, par exemple au niveau de la rue du Commerce, percée à cette époque.

Saint-Houardon reste aujourd’hui un quartier dense et très riche en demeures bourgeoises.

LE CENTRE ANCIEN : Saint-Houardon

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CADRE TOPOGRAPHIQUE ET RéSEAU VIAIRE

Un site adossé au bois de Pencran

Saint-Thomas constitue le pendant de Saint-Houar-don, sur l’autre rive de l’Elorn. Il s’implante dans une partie resserrée de la vallée du cours d’eau, au pied du coteau boisé de Pencran.Du fait de cette topographie particulière, le quar-tier se développe de façon linéaire le long de l’Elorn, dans un cadre paysager d’une grande qualité. L’ac-cès aux reliefs boisés est presque immédiate, Saint-Thomas se trouvant alors dans un secteur sensible d’un point de vue écologique, du fait des ruisselle-ments d’eaux de pluie depuis le coteau vers l’Elorn.

Un réseau viaire d’orientation est-ouest

Cette orientation particulière du quartier se lit dans l’orientation de la trame viaire, structuré autour du croisement des voies aboutissant à la place des Pompes (rue Saint-Thomas + rue du Pont), en lien direct avec le pont de Rohan, et le quartier Saint-Houardon au-delà.La rue du Pont / rue de la Libération mise à part, les principaux axes du quartier sont orientés est-ouest : la rue Jean-Louis Rolland (ancienne voie menant à Quimper) et la rue Henri Bourhis (bien visibles sur la carte d’Etat-major, établie au XIXe siècle) constituent ainsi les vecteurs de la poursuite de l’urbanisation vers l’ouest.

Carte d’Etat-Major : le rôle structurant du réseau viaire est bien visible

Le quartier de Saint-Thomas était constitué de deux paroisses qui correspondaient l’une à l’église Saint-Tho-mas et l’autre à l’église Saint-Julien, qui dépendaient de l’évéché de Cornouaille. Cette dernière était située au débouché de la route de Ploudiry qui menait en parti-culier à la grande foire annuelle de la martyre, et foi-sonnait de commerces. Pour des raisons de salubrité (sol inondé) elle fut détruite en 1825. Aujourd’hui en-core subsiste le noyau historique édifié autour. L’ancienne paroisse de Saint-Thomas était établie autour de l’église Saint-Thomas. Contrairement au quartier de Saint-Houardon, elle foisonnait de petits métiers.

LE CENTRE ANCIEN : Saint-Thomas

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Hôtel urbain datant de 1668

Hôtel urbain datant de 1670

Les maisons de bourg à l’ali-gnement sur la rue Jean-Louis Rolland - axe menant

anciennement à Quimper

La rue Saint-Thomas - rue principale de l’ancienne paroisse de Saint-Thomas

La place Saint-Thomas

AMBIANCE URBAINE ET ARCHITECTURALE

Saint-Thomas offre une ambiance urbaine histo-rique préservée, grâce au maintien de caractéris-tiques urbaines qualitatives (sols pavés) et d’une cohérence architecturale certaine.

Les typologies architecturales en présence sont de trois ordres : on trouve des maisons urbaines datant du XVIe et XVIIe siècles établies le long de la rue Saint-Thomas et autour de l’église Saint-Thomas, ainsi que des maisons de bourg plus modestes éta-blies le long de l’ancienne voie menant à Quimper (aujourd’hui rue Jean-Louis Rolland), ancien axe de circulation. Des maisons de faubourg plus tardives constituent les prémices architecturaux de l’entrée de ville Ouest.

LE CENTRE ANCIEN : Saint-Thomas

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

Au XVIIIe siècle, la ville connaît des périodes floris-santes qui vont accompagner un redéploiement du tissu urbain, une modernisation de la trame viaire et l’apparition de nouvelles constructions, ration-nelles, répondant plus aux canons de l’architecture de l’âge d’or :

- Aménagement des quais et constructions d’hôtel et maisons urbaines classiques ;

- Mise en place de la composition de la rue de la Libération : élargissement et redressement de la voirie, rythme régulier des façades ordonnancées et de leurs percements ;

- l’opération de la rue Lafayette sur les traces de l’ancienne église Saint-Julien détruite en 1825, en offrant une symétrie de traitement des façades ordonnancées, bien que plus tardive, répond aux mêmes canons esthétiques.

LES COMPOSITIONS CLASSIQUES DU XVIIIe

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

LE QUAI DE LéON A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, des tra-vaux sont entrepris sur le quai de Léon sous l’égide du duc d’Aiguillon. La façade quai de Léon conserve un grand nombre de grands hôtels d’armateurs des XVIIe et XVIIIe siècles.

LE QUAI DE CORNOUAILLEContrairement au quai de Léon, plus conservé, le quai de Cornouaille a été pratiquement entièrement bâti à partir du XVIIIe et hormis quelques bâtiments anciens comme l’ancien prieuré de Saint-Thomas, il ne reste que très peu de constructions antérieures à cette grande opération. Les travaux sur le quai de Cornouaille sont entrepris entre 1728 et 1788 - la façade sur quai affiche ainsi un caractère clairement XVIIIe - elle s’est en effet enrichie de balcons - fer-ronnerie - contrevents en bois - devantures...

Le pont de Rohan

Le quai de Cornouaille

LES COMPOSITIONS CLASSIQUES DU XVIIIe : LES QUAIS

Le quai de Léon

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

L’implantation de la gare, l’assèchement des grèves inondables (rue de la Tour d’Auvergne), le dévelop-pement de l’industrie (briquetterie) favorisent le développement urbain le long des axes de commu-nication selon un développement linéaire dans un premier temps, puis en s’étendant et en remontant sur les coteaux.La mutation économique de la ville à travers no-tamment son ouverture vers l’industrialisation la conduit à accueillir de nouvelles formes urbaines et architecturales.

De vastes emprises sont en effet désormais occu-pées par les activités artisanales et industrielles, modifiant le paysage rural traditionnel : les abords de l’Elorn en particulier sont investis pour profiter de la force hydraulique (filature, briquetterie, tan-nerie...).

En centre-ville, ce sont essentiellement les im-meubles de rapport qui renouvellent le paysage bâti. On les trouve pour l’essentiel le long des quais : ils correspondent à la dernière étape des grandes opérations urbaines de Landerneau. Ils succèdent aux « immeubles à logements » des opérations ponctuelles d’embellissement et d’aménagement.

En-dehors du centre-ville, le long des axes routiers s’étirent les maisons de faubourg, bâties à l’aligne-ment et de limite en limite : le paysage urbain est encore continu, les espaces libres se développent à l’arrière des parcelles.Mais avant cela, la ville s’est développée linéaire-ment, le long des axes de communication, faisant succéder aux traditionnelles maisons de faubourg des maisons accolées, mitoyennes, mais disposant de jardinets.

Immeuble de rapport années 1930Immeuble de rapport fin XIXe : ils s’inscrivent généralement dans un classi-cisme architectural affirmé

Les pavillons de faubourg : S’étirant d’abord le long des axes, dans le prolongement des faubourgs traditionnels, l’habitat se tourne petit à petit vers une forme individuelle qui va se développer en secteurs.Dans un premier temps, une continuité urbaine est encore affirmée par le jeu des clôtures, et par des implantations souvent en limite séparative.

Le faubourg continu : Les premiers développements s’étirent de façon linéaire, le long des axes de commu-nication, poursuivant une ville continue.

L’ERE INDUSTRIELLE : FIN XIXe - PREMIERE MOITIE DU XXe SIECLE : le redéveloppement du centre ville

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

Ces nouvelles manières d’habiter accompagnent les usines et transforment le paysage bâti : maisons de faubourg, villas des patrons - exemple des Villas édi-fiées par l’entreprise Le Meur, cités ouvrières - habi-tat collectif, habitat social...

Ces typologies offrent des similitudes malgré leurs différences : - rapport à la parcelle : jardinet (maison de fau-bourg), ou jardin (villa), implantation en retrait de la voie ;- architecture « exogène », selon des modèles im-portés, « maison catalogue ».

Le phénomène d’autoconstruction qui donna nais-sance aux maisons Castors est issu de cette période foisonnante. Landerneau fut d’ailleurs la ville du finistère qui abrita le plus d’opérations « castors » - mouvement de solidarité populaire ayant marqué les années 1950 à 1970. Dans la commune, ces groupes populaires ayant opté pour l’entraide et la solidarité sont à l’origine de quelque 500 logements auto-construits.

Cité Foch

Les grandes villas XIXe se situent aux alentours immé-diats de Landerneau, en particulier dans le secteur de la gare. Elles se trouvent au sein de leur vaste jar-din ou parc. Elles furent édifiées par les patrons des entreprises landernéennes, qui s’établirent à proxi-mité de leurs entreprises (Exemple de la villa Bélérit et des villas construites par l’entreprise Le Meur).

Villa «Le Meur»

L’ERE INDUSTRIELLE : FIN XIXe - PREMIERE MOITIE DU XXe SIECLE : l’invention de nouvelles formes d’habitat

Cité du Clair Logis

Cité de la filature

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

Le territoire de Landerneau offre un paysage forte-ment anthropisé, patiemment mis en valeur par des générations ayant travaillé la terre, cultivé, défri-ché... Le paysage est ainsi innervé par un réseau de fermes dispersées, souvent éloignées les unes des autres d’environ 500 mètres, implantées soit sur les points hauts, soit dans les vallons irrigués.

Les ensembles ruraux : manoirs, fermes...

Le bâti rural est caractérisé par des ensembles re-groupant plusieurs bâtiments aux fonctions complé-mentaires : logis, grange, animaux... Les bâtiments marquent une hiérarchie fonctionnelle et sociale, très affirmée lorsque l’ensemble comporte un ma-noir.

Ces bâtiments peuvent être organisés selon plu-sieurs principes :- le regroupement autour d’une cour (basse) ;- la linéarité : les différentes fonctions sont organi-sées dans le prolongement les unes des autres.

Souvent, les deux types sont mêlés. Dans certains cas, ces ensembles sont regroupés en hameau com-plexes : nord-ouest de la commune, autour du lieu dit de Beuzit-Conogan...

La culture du lin :

La spécialisation de Landerneau dans la culture du lin a favorisé la création d’une typologie bâtie dé-diée, le kanndi, buanderie qui permettait le blanchi-ment du lin. Implantés à proximité d’un point d’eau (rivière, ruisseau), Landerneau en comptait aupara-vant 17, ils ont malheureusement disparu.

5. UN PAYSAGE RURAL STRUCTURÉ

Rue NeuveRue de Keroman

Rue de la Plage

Manoir de Kermavézan

Fermes Moulin

I APPRÉHENSION CONTEXTUELLE

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DECEMBRE

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1. TYPOLOGIES BATIES PATRIMONIALES

II APPRÉHENSION OBJECTUELLE

Famille Patrimoine Pré-industriel> Bourg> Faubourg historique> Maison urbaine XVIe-XVIIe siècles> Maison urbaine XVIIIe-XIXe siècles> Hôtel urbain XVIIIe siècle

Famille Patrimoine XIXe - Début XXe siècles> Hôtel urbain XIXe siècle> Immeuble de rapport> Hôtel particulier> Villa XIXe- Début XXe siècles> Faubourg néo-industriel XIXe - XXe siècles

Famille Patrimoine XXe siècle> Bâtiment d’habitation Ecriture Art Déco> Bâtiment d’habitation individuel groupé> Bâtiment d’habitation sociale> Bâti fonctionnel

Famille Patrimoine industriel> Usines et entrepôts

Famille Patrimoine rural> Bâti rural : ferme...> Manoir

Famille Petit patrimoineborne de corvée - calvaire - fontaine - lavoir...

* cette liste ne comprend ni les édifices religieux qui ne sont pas énoncés en terme de typologie, ni les ouvrages d’art.

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DECEMBRE

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Maison urbaine (XVI-XVII) Maison urbaine (XVII) Hôtel urbain (XVII-XVIII-XIX) Maison de faubourg (XVIII)

Immeuble à logements (XIX) Immeuble de rapport (XIX) Villas, hôtels particuliers (XIX-Début XX)

XXème

II APPRÉHENSION OBJECTUELLE

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DECEMBRE

2012TRAME / LMA

LEXIQUE (d’après la base Mérimée)Manoir :Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, dans l’Ouest de la France, demeure à la tête d’un domaine agricole appar-tenant à un propriétaire de fief, noble ou non, ne possédant pas les droits seigneuriaux permettant d’élever un château muni de défenses importantes : tours, donjon, etc. Le manoir comporte des parties agricoles plus ou moins étendues, liées au logis.

Maison : Edifice à usage d’habitation monofamiliale, ne présentant pas les caractères des autres formes spécifiques de la demeure (château, hôtel, etc.).

Hôtel : Dans l’architecture classique, demeure citadine d’un grand seigneur ou d’un riche particulier, accompagnée de communs, d’une cour et d’un jardin.

Immeuble de rapport :Demeure divisée, à la construction, en appartements pour plusieurs particuliers.L’immeuble se distingue de l’hôtel par l’absence de communs et la relative homogénéité de traitement des diffé-rents appartements.

Villa :Maison à caractère bourgeois entourée d’un jardin et de dépendances.

Ville : Agglomération de 2000 habitants ou plus aux fonctions diversifiées (administration, économie, transports, culture, éducation, logement, etc.), en majorité non agricoles.

Bourg : Agglomération urbaine de moins de 2000 habitants, gros village, aux fonctions, notamment commerciales, inter-médiaires entre le village et la ville.

Faubourg : A l’origine, quartier développé à l’extérieur de l’enceinte d’une ville, généralement le long d’une voie donnant sur une porte. Par extension, quartier situé à l’extérieur d’un boulevard ou d’un octroi placé autour d’un centre historique.

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Anne-Catherine Gamerdinger - Urbaniste (TRAME) - Laure Marieu - Architecte du patrimoine (LMA) - Thibaud Aguilée - Urbaniste - Pierre-Edouard Larivière - Paysagiste

PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

Anne-Catherine Gamerdinger - Urbaniste (TRAME) - Laure Marieu - Architecte du patrimoine (LMA) - Thibaud Aguilée - Urbaniste - Pierre-Edouard Larivière - Paysagiste (OIKOS)

PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

Type de lucarne vraisemblablement le plus ancien - à simple fronton - datant du XVème.

USAGE DE LA CONSTRUCTION :

COMPOSITION :Rez de chaussée surmonté d’un niveau - s’inscrivant dans un parcellaire plus large qu’au siècle précédent.

MODENATUREAbsence de recherche de symétrie - Fe-nêtres XVe-XVIIe - Les formes et les di-mensions des fenêtres de cette époque sont très variées, depuis les petits fenêstrons éclairant les petites pièces jusqu’aux croisées qui étaient autrefois divisées en quatre par meneau et tra-verse.Linteau à accolade ou monolithique droit, niches engagées, statuettes... Toi-ture en bâtière - généralement pas de lucarnes. Importante souche de chemi-née sur le gouttereau.

EPIDERME ET MATERIAUX : Appareillage de moellons mixte : pierre de Logonna, schiste, granit

FAMILLE : MAISON DE BOURGTYPOLOGIE : XVII - XVIII ème

La maison de bourg s’est installée au-tour des premiers noyaux historiques, constitués en particulier par les places de marché, à la croisée des axes mar-chands.

PRINCIPALES PARTICULARITES :- Rez de chaussée surmonté d’un ni-veau- Appareillage de moellons mixte : pierre de Logon na, schiste, granit destinés à être enduits- Absence de recherche de symétrie- Toiture en bâtière - pas de lucarnes- Importante souche de cheminée sur le gouttereau- Niches, statuettes...

FAMILLE : MAISON DE BOURGTYPOLOGIE : XVII - XVIII ème

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

TYPOLOGIE : FaubourgDATATION : XVIII - XIXe siècles

La maison de faubourg s’est installée le long des axes marchands, dans la continuité du tissu de bourg, formant un tissu continu à l’alignement sur rue.

PRINCIPALES PARTICULARITES :- Rez de chaussée surmonté d’un ni-veau ;- Appareillage de moellons mixte : pierre de Logonna, schiste, granit - destinés à être enduits ;- Toiture en bâtière - pas de lucarnes ;- Importante souche de cheminée sur le gouttereau ;- Recherche de symétrie dans la com-position- Implantation à l’alignement

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

L’auberge des treize lunes (inscrite à l’inventaire supplémentaire des monu-ments historiques en 1932).Cas unique à Landerneau d’une maison à «Pondalez» (type morlaisien).Elle présente une façade ornée de nom-breux éléments gothiques : choux frisés sur les rampants, linteau à double acco-lade, gargouilles...

COMPOSITION :Rez-de-chaussée + 1 à 2 niveaux - s’ins-crivant dans un parcellaire en lanières - héritage de l’époque médiévale

MODENATURE :Ces batisses présentent une façade-pi-gnon sur rue très ornementée.

EPIDERME ET MATERIAUX : Appareillage en moellons de pierre de Logonna - très solide linteau, appa-reillage en plein cintre des portes- Epaisse corniche à modillons, niches, statuettes....- Les lucarnes, héritage de l’époque mé-diévale, permettent de dater ces mai-sons : lucarnes renaissance, baroques, classiques.

FAMILLE : MAISON URBAINETYPOLOGIE : XVI - XVII ème

Auberges, maison administrative, ou logis de l’aristocratie, quelques témoi-gnages subsistent issus de l’époque médiévale et de son économie.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Derniers témoins du tissu médiéval en lanière, ces batisses présentent une façade-pignon sur rue très orneman-tée. EPIDERME ET MATERIAUX : Appareillage en pierre de Logonna ou en microgranite - très solide linteau, appareillage en plein cintre des portes- Epaisse corniche à modillons, Niches, statuettes....- Les lucarnes, héritage de l’époque médiévale, permettent de dater ces maisons : lucarnes renaissance, ba-

FAMILLE : MAISON URBAINETYPOLOGIE : XVI - XVII ème

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Constructions à usage mixte : commerces/habitations.

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Implantées à l’alignement, bien inscrites dans le tissu urbain, ces constructions expriment une cer-taine rationalité économique et ar-chitecturale.

COMPOSITION- RDC+1+Combles (aménagés selon le type de couverture), plus rarement R+2 ;- Recherche de symétrie dans la composition ;- Toiture en ardoises, soit en bâtière - pas de lucarnes, soit « à la mansart », équipée de lucarnes.

TYPOLOGIE : Maison urbaineDATATION : XVIIIe - XIXe siècles

TYPOLOGIE : Maison urbaineDATATION : XVIIIe - XIXe siècles

EPIDERME ET MATERIAUX : - Variété des épidermes : Appareillage de moellons mixte : pierre de Logonna, schiste, granit - destinés à être enduits.Animation par des encadrements de pierre de Logona, de Kersanton et de granite.

MODENATURE :- Décors classiques et néo-classiques : corniches à modillons, lucarnes à fron-ton

Dans le cas de commerces, les devan-tures étaient implantées souvent sur la partie gauche de la construction. Ces devantures ont souvent disparu, souvent remplacées et transformées en entrée de garage.

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

FAMILLE : HÔTEL URBAINTYPOLOGIE : XVIII ème

FAMILLE : HÔTEL URBAINTYPOLOGIE : XVIII ème

L’hôtel urbain était occupé par les armateurs et négociants et marqua le paysage urbain lors de la période de pleine prospérité du commerce, principalement lié au lin, autour du XVII ème et du XVIII ème siècle. Deux typologies sont particulièremement prononcées :

PRINCIPALES PARTICULARITES :- L’hôtel urbain, à l’arrière des quais, compose un paysage urbain dense et continu. Il s’inscrit dans une composi-tion «entre mitoyens».USAGE DE LA CONSTRUCTION :Logement de la bourgeoisie - com-merceQUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :En front de rueCOMPOSITION :Parcelle large / Symétrie dans la com-position / lucarnes / toiture en bâtière / à La MansartEPIDERME ET MATERIAUX : Gros appareil de granit ou maçonnerie enduite - toiture en ardoise. MODENATURE : rares ouvrages de serrurerie. Très sou-vent niveau marqué par un cordon de façade

HÔTEL URBAIN : A L’ARRIÈRE DES QUAIS FAITAGE PARALLÈLE AUX QUAIS

HÔTEL URBAIN : SUR LES QUAIS FAITAGE PERPENDICULAIRE AUX QUAIS

L’hôtel urbain était occupé par les riches familles d’armateurs et négo-ciants et marqua le paysage urbain lors de la période de pleine prospérité du commerce, principalement lié au lin, autour du XVII ème et du XVIII ème siècle. Deux typologies sont particuliè-remement prononcées :

PRINCIPALES PARTICULARITES :- La maison d’armateur s’inscrit sur les quaisUSAGE DE LA CONSTRUCTION :Logement - commerceQUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :En front de quai / Parcelle en lanièreCOMPOSITION :Symétrie dans la composition / lu-carnes / toiture en pavillon

EPIDERME ET MATERIAUX : Gros appareil de pierre - couverture en ardoise.

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

COMPOSITION :L’hôtel urbain s’inscrit généralement sur une parcelle généreuse. Il présente le plus souvent une longue façade, de quatre ou cinq travées régulières, avec une entrée centrale. Il est consti-tué d’un rez-de-chaussée surmonté d’un niveau. Sa toiture est généralement en bâtière et animée de lucarnes à fronton, à fronton cintré, à capucines...

MODENATURE : Corniche sommitale en granit, mouluration en doucine. Rares ouvrages de serrurerie. Façade très souvent marquée par un cordon pour souligner les niveaux.Au XVIIIe siècle, les portes sont très hautes, leur linteau s’alignant sur celui des fenêtres. Elles comportent une imposte vitrée, fixe, qui éclaire l’entrée et/ou l’escalier. Les menuiseries de cette époque étaient des menuiseries à petits bois, à petits carreaux. Linteau des baies sou-vent semi-circulaire et cadre des baies en méplat.

EPIDERME ET MATERIAUX : Moyen à grand appareil de granit ou de pierre de Logonna - ou maçonnerie enduite faisant ressortir les encadrement des baies en méplat - toiture en ardoise.

MODENATURE : Rare exemple d’un ouvrage de

serrurerie en applique

USAGE DE LA CONSTRUCTION :L’hôtel urbain se situe sur les quais et à l’arrière des quais, plus généralement dans le quartier Saint-Houardon. ll s’inscrit dans une composition « entre mitoyens », et compose ainsi un pay-sage urbain dense et continu.

Jusqu’au XVIIe siècle les baies s’ouvrent selon la distribution intérieure, sans régularité en fa-çade. A partir du XVIIIe siècle les façades sont ordonnancées: les baies alignées verticalement et horizontalement, formant des travées régulières.Des bandeaux horizontaux séparent les niveaux, à hauteur de plancher (bandeau d’étage) ou à hauteur d’appui (bandeau d’appui). Dans le premier cas, les appuis de baies sont isolés, dans le second cas, le bandeau filant constitue les appuisdes baies.Cette façade comporte les deux types de bandeaux.

Traverse d’imposte en pierre

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XVIIIe siècle

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XVIIIe siècle

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE PRE-INDUSTRIEL

Exemple d’un hôtel urbain XVIIIe surélevé

Sur cette belle façade du XVIIIe siècle, les pierre de pare-ments étaient destinées à être apparentes.

MODENATURE : Rare exemple d’un garde-corps en serrurerie en applique et d’une traverse d’imposte en pierre

Fin XVIIIe.Arc semi-circulaire avec clef en saillie. Cadre en méplat autour de la baie, y compris pour l’appui. Les menuiseries à grands carreaux apparaissent au XIXe siècle, probablement en remplacement des petits carreaux du XVIIIe siècle.

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XVIIIe siècle

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XVIIIe siècle

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PATRIMOINE XIXe- DEBUT XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XIXe - DEBUT XXe

Aux XVIIIe et XIXe siècles, la ville connaît des périodes florissantes qui vont accompagner un redéploiement du tissu urbain, une modernisation de la trame viaire et l’apparition de nouvelles constructions, rationnelles, répondant plus aux canons de l’archi-tecture de l’âge d’or :

- constructions d’hotel et maisons ur-baines classiques;- élargissement et redressement de la voirie, rythme régulier des façades ordonnancées et de leurs percements;

L’opération de la rue La Fayette sur les traces de l’ancienne église Saint Julien détruite en 1825, est un bel exemple de cette recheche d’ordonnancement classique offrant une symétrie de trai-tement des façades.

L’hôtel urbain s’inscrit donc dans le tissu historique au début du XIXe à l’occasion de campagnes de travaux lourdes (quais, alignement) qui pré-figurent un nouveau Landerneau. Cet hôtel urbain se situe juste avant l’apparition de l’immeuble de rapport caractéristique du XIXe.

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Superposition d’appartements iden-tiques aux étages / commerce en rez

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :En front de rue

COMPOSITION :Rez de chaussée + 1 à 2 étagesComposition rationnelle et symétrique.

MODENATURETrès souvent présence d’un épais ban-deau de façade soulignant les niveauxGarde-corps en tableau

EPIDERME ET MATERIAUX : Maçonnerie enduite ou apparente en moellons de pierre de Logonna - enca-drement des baies et chaînage d’angle en pierre de Logonna - couverture en ardoise.

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XIXe siècle

TYPOLOGIE : Hôtel urbainDATATION : XIXe siècle

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PATRIMOINE XIXe- DEBUT XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XIXe - DEBUT XXe

L’immeuble de rapport s’inscrit dans le tissu historique au XIXe à l’occasion de nouvelles campagnes de travaux lourdes (quais, alignement, perce-ments de voies) qui préfigurent un nouveau Landerneau.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :habitat / commerce

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :En front de rue

COMPOSITION :Rez de chaussée + au moins 2 étages.Composition rationnelle et symé-trique.

MODENATUREEpaisse corniche moulurée, bandeau de façade soulignant les niveaux.Contrevents en bois persiennésLa façade s’est enrichie de balcons, ferronnerie, devantures commerciales Encadrement en méplat autour des baies

EPIDERME ET MATERIAUX : Maçonnerie enduite - encadrement des baies et chaînage d’angle en granit Couverture en ardoise.

TYPOLOGIE : Immeuble de rapportDATATION : XIXe siècle

TYPOLOGIE : Immeuble à logementDATATION : XIXe siècle

L’immeuble à logement se situe entre la maison urbaine, à caractère unifa-milial, et l’immeuble de rapport. Il est pluri-familial mais n’entre pas dans une économie «de rapport». De fait, il offre une architecture et un volume plus modestes que les immeubles de rapport.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Mixité fonctionnelle : habitat / com-merce

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :En front de rue

COMPOSITION :R+1+C/R+2Composition rationnelle et symé-trique.

MODENATUREEconomie constructive, mais éléments de modénature soulignant la structure de l’édificeContrevents en bois persiennés

EPIDERME ET MATERIAUX : Maçonnerie enduite - encadrement des baies et chaînage d’angle en granit Ccouverture en ardoise.

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PATRIMOINE XIXe- DEBUT XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XIXe - DEBUT XXe

Individuel ou collectif, ce bâti de fau-bourg se développe dans les secteurs d’entrée de ville. Cette typologie se reconnait essentiellement par un lan-gage architectural et stylistique com-mun, déclinant la brique, les baies contrées, les avancées de toiture et une certaine polychromie, à l’instar des villas.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Mixte : individuel ou collectif.QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Implantation en léger retrait de l’ali-gnement, permettant la mise en place d’un jardinet en avant de la maison.COMPOSITION :Variable, mais déclinaison de modèles types importés.EPIDERME ET MATERIAUX : Façades enduites, décors brique ;Couverture ardoises, abouts de che-vrons apparents.Garde corps à motif floral ou géomé-trique (selon l’inspiration Art Nouveau ou Art Déco).Percements avec Arcs segmentaires.PATHOLOGIES :Disparition des décors, des gardes corps, perte des dessins des menuise-ries.

TYPOLOGIE : Faubourg néo-industrielDATATION : XIXe-XXe siècles

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PATRIMOINE XIXe- DEBUT XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

Anne-Catherine Gamerdinger - Urbaniste (TRAME) - Laure Marieu - Architecte du patrimoine (LMA) - Thibaut Aguilée - Urbaniste - Pierre-Edouard Larivière - Payasagiste (OIKOS)

PATRIMOINE XIXe - DEBUT XXe

TYPOLOGIE : Hôtel particulierDATATION : Fin XIXe siècle

L’hôtel particulier s’inscrit dans le pro-longement du centre historique, es-sentiellement aux abords de la Gare. Il traduit un nouveau mode d’habiter, toujours dans une logique urbaine, mais se rapprochant d’un nouvel idéal. Il introduit ainsi le principe des villas.

PRINCIPALES PARTICULARITES :USAGE DE LA CONSTRUCTION :habitat

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Implantation urbaine, soit à l’aligne-ment, soit entre cour et jardin

COMPOSITION :Rez de chaussée + au moins 2 étages.

MODENATUREEclectisme

EPIDERME ET MATERIAUX : VariableL’hôtel particulier renouvelle les maté-riaux décoratifs et introduits en particu-lier la couleur avec la brique.

La villa apparait avec la construc-tion du chemin de fer et l’expansion industrielle de la ville au XIXe en de-hors de son centre historique.

PRINCIPALES PARTICULARITES :USAGE DE LA CONSTRUCTION :Logement des patrons - à proximité de leurs usines ou ateliers.

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Dans son écrin de verdure.

COMPOSITION :Rez de chaussée + 2 étages + combles aménagés.

EPIDERME ET MATERIAUX : Granit gris, tuffeau blanc, kersan-ton, briques ... faitages en fer forgé. Les villas sont construites dans une grande variété de matériaux, au ser-vice du style recherché, librement inspiré de modèles régionaux.

Bel exemple d’une réali-sation de l’entreprise Le Meur qui construisit de 1831 jusqu’à sa ferme-ture en 1956.Leurs réalisations furent directement inspirées par les traités de Viollet Le Duc pour révéler une ar-chitecture authentique, dépourvue des artifices du classicisme.

TYPOLOGIE : VillaDATATION : XIXe - début XXe siècles

Page 41: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXe

TYPOLOGIE : BATIMENT ECRITURE ART DECODATATION : XXe

L’architecture Art Déco s’invite sur les façades de constructions urbaines, soit de manière très affirlée, soit par un trai-tement de devanture commerciale. Elle traduit une volonté de différenciation par rapport à l’architecture tradition-nelle locale.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Elle concerne aussi bien l’habitat que des cosntructions fonctionnelles (poste).

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Architecture urbaine

COMPOSITION :variable

EPIDERME ET MATERIAUX : Décors à motifs floraux ou géomé-triques.Architecture béton polychrome à l’orig-gine.Modénatures béton peint (bandeauxà)Serrurerie art menuiseries à motif géo-métrique.

Page 42: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXeL’HABITAT MARQUE PAR LE PHENO-MENE D’AUTOCONSTRUCTION

Le phénomène d’autoconstruction donna naissance aux maisons Castors. Landerneau est la ville du finistère qui abrita le plus d’opérations « castors »- mouvement de solidarité populaire ayant marqué les années 1950 à 1970. Dans la commune, ces groupes popu-laires ayant opté pour l’entraide et la solidarité sont à l’origine de quelque 500 logements auto-construits.

L’HABITAT MARQUE PAR LE MUTUA-LISME

« Depuis un siècle, l’Office Central (OC) exerce une influence majeure sur la vie de Landerneau. Au XXe siècle, il a été la principale force économique régionale permettant à l’agriculture bretonne de se moderniser, avant de laisser s’éman-ciper toutes les sociétés qui le consti-tuaient. Parmi elles, les fleurons du monde coopératif et mutualiste régio-nal : Coopagri (aujourd’hui Triskalia), Groupama Loire-Bretagne et le CMB (Crédit Mutuel Arkéa). »

Exemple de maisons spécifiques XXe :« La ville porte encore la marque de l’Office au niveau de l’habitat. Le quar-tier du cimetière a vu le développe-ment de centaines de constructions de maisons individuelles bâties par le personnel de l’Office, et en premier lieu par les cadres, dès les années 50.La Coopérative d’Habitat Rural a construit également en 1948 une dou-zaine de pavillons dans le même quar-tier, dans la rue qui porte le nom de de Boisanger, pour permettre aux salariés de l’Office d’accéder à la propriété.»

TYPOLOGIE : HABITATION INDIVIDUELLE GROUPÉDATATION : XXe

TYPOLOGIE : HABITATION SOCIALEDATATION : XXe

Le redéveloppement économique de la ville attire de nouveaux habitants venat grossir les rangs des travailleurs lan-dernéens : la population se renouvelle, tout comme lkes formes d’habitat.Deux nouvelles typologies apparaissent :-l’habitat semi-groupé, d’origine patro-nale et à vocation sociale de fait,- l’habitat collectif, comme l’ensemble Foch.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Logements ouvriers

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Implantation à proximité des lieux de travail, en périphérie du centre ville.Lecture d’ensemble

COMPOSITION :Variable, selon le programme

EPIDERME ET MATERIAUX : Ecriture simple, économie constructive n’interdisant pas toutefois une vraie qualité, à l’instar de la Cité Foch.

Ensemble de la rue Boissanger

Les Castors

Cité de la Filature

Cité Foch

Ensemble rue des Castors

Page 43: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXe INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE XXe

Exemple de patrimoine XX ème :« La maison carrée »La maison carrée abritait les bureaux de l’office central. Elle fut construite en 1937 par Ollivier Mordrel. Le mutualisme a largement laissé son empreinte sur le territoire lander-néen : c’est pourquoi les témoignages bâtis de cette histoire économique et sociale font parti du patrimoine archi-tectural de Landerneau.

La maison carrée est à la fois un té-moignage de l’histoire landernéenne et aussi un témoignage d’un courant architectural fort qui a marqué le XXe siècle : elle affiche en effet un rationa-lisme radical détaché de tout compro-mis.

TYPOLOGIE : BÂTI FONCTIONNELDATATION : XXe siècle

Page 44: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

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PATRIMOINE INDUSTRIELINVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE INDUSTRIEL

TYPOLOGIE : Usines et entrepôtsDATATION : Variable

Dynamisée par la présence d’un double réseau de voies de communica-tions - le réseau maritime et le réseau ferroviaire, l’industrie se développe avec enthousiasme à Landerneau dès la première moitié du 19ème s.

PRINCIPALES PARTICULARITES :L’industrie landernéenne est diversi-fiée et investit le territoire, occupant de vastes emprises foncières, essen-tiellement à proximité de l’Elorn.

Les activités les plus remarquables sont :- celles liées au bâtiment : fours à chaux, grande Briquetterie. Les fours à chaux de Landerneau étaient les seuls du département à produire de la chaux hydraulique, dont les ouvrages d’art étaient très consommateurs;- celles liées au textile et à l’activité linière, fleuron de l’industrie lander-néenne : tanneries (5 en 1808, dont la tannerie Vacheront qui emploie 300 ouvriers à la Petite Palue), filatures, tissages (dont l’atelier Poisson établi en 1820 dans l’ancien couvent des Capucins, 400 ouvriers), blanchisse-ries (blanchisserie du Lech), usines de chapeaux- celles liées à la transformation du blé : grande minoterie de la grande Palue ;- celles liées au papier : papeterie des justices ;- l’usine de la Bascule (Frimot) ;- la faiencerie et les fours à chaux de Liskenne ;-l’usine de construction mécanique Texier (1879), boulevard de la Gare ;- l’usine Dior (engrais) ;- l’usine de suif et bougies Belhommet.

Landerneau a toujours été un carre-four pour le commerce régional : par cette ville transitaient quantité de marchandises, notamment le vin et le blé. De nombreux immeubles XVIIIe etXIXe siècles contiennent d’anciens entrepôts, reconnaissables à leurs grandes grandes portes cochères au rez-de-chaussée.

Ces entrepots investissent par ailleurs souvent des bâtiments pré-existants : soit bâtiments ayant autrefois eu un usage rural (grange), soit bâtiments offrant un volume généreux (ancien couvent).

Aujourd’hui, peu de bâti-ments témoignent de ce dynamisme passé de l’in-dustrie de la ville : la plu-part ont été démolis. De façon évidente, seuls subsistent les principaux bâtiments de la grande briquetterie.

TYPOLOGIE : Usines et entrepôtsDATATION : Variable

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PATRIMOINE RURAL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE RURALLes ensembles ruraux parsèment le territoire de Landerneau. Ils re-groupent plusieurs bâtiments mêlant les différentes activités rurales, et mettant ainsi en scène une mixité tant fonctionnelle que sociale.

TYPOLOGIE : Ensemble ruralDATATION : Variable

Les fermes composent des ensembles de bâtiments : logis, étable, granges... déclinant les fonctions de l’économie-rurale.

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Mixte : logis/fonctionnel

QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Territoire rural, inscription sur les hau-teurs ou les fonds de vallon.

COMPOSITION :Organisation variable : - bâtiments organisés autour d’une cour ouverte- organisation linéaireDistinction hiérarchique, fonctionnelle et volumétrique : logis à R+1, bâti-ments fonctionnels (grange étable, animaux) à Rez de chaussée.

EPIDERME ET MATERIAUX :Matériaux simples : granite, schiste, pierre de Logonna ;Appareillages irréguliers, façades prin-cipales du logis souvent enduites et dominées par les cheminées.

TYPOLOGIE : FermeDATATION : Variable

Page 46: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE RURAL INVENTAIRE DU PATRIMOINE

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PATRIMOINE RURAL

Contrairement à son homologue ur-bain qui traduit une position sociale allant de la bourgeoisie négociante à l’aristocratie, le manoir rural appar-tient au monde de la terre et domine un ensemble économique rural. Histo-riquement, il se définit par son affran-chissement fiscal.

PRINCIPALES PARTICULARITES :USAGE DE LA CONSTRUCTION :Par extension, le manoir abrite son propriétaire ou son métayer.QUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Commande un ensemble de bâti-ments complémentaires permettant le fonctionnement économique du domaine.COMPOSITION :Variable selon les manoirs mais des éléments récurrents marquant l’ori-gine sociale :- Organisation autour de plusieurs ailes dissymétriques (Petite Palud)- Hauteur marquée : de rez de chaus-sée + 1 à 2 étages + combles aménagés- Présence de tourelle.

EPIDERME ET MATERIAUX : Le sous-sol de Landerneau est dé-pourvu de granites ou d’autres roches susceptibles de livrer de belles pierres de taille. La pierre jaune de Logonna, caractérisée par sa teinte chaude illu-mine les constructions les plus emblé-matiques :- manoir de Penanru- manoir de la Petite Palud- manoir de Kerlaran (réemploi)Granite de Cléder, blanc gris très clair, Keranden, Penanru Brique : encadrements de fenêtres (Kerlezerien)

DECORS et STYLES :

Ils affirment la césure avec l’habitat «ordinaire» : Style Renaissance : Petite Palud : avec corniche à modillons et deux lucarnes au fronton mouluré à arc tendu, porte à accolade ornée de l’écu aux armes des Guyomarc’h et des Le Borgne de Trévidy.Style néo-classique Kerlaran : fronton triangulaire de la porte, Kerlezerien : trois lucarnes aux frontons à arcs tendus, corniche à modillons

TYPOLOGIE : ManoirDATATION : Variable

Caractéristique de l’organisation socio-économique et politique bre-tonne, le manoir constitue un signal fort par sa volumétrie et son implanta-tion. Il existait des manoirs urbains et des manoirs « ruraux ». Le manoir pouvait s’accompagner d’une activité marchande (boutique).

PRINCIPALES PARTICULARITES :

USAGE DE LA CONSTRUCTION :Logement de l’aristocratieQUALITE URBAINE ET PAYSAGERE :Corps principal donnant sur cour d’honneur - dépendances. Le tout forme un enclos.EPIDERME ET MATERIAUX : Pierre de Logonna, Schiste et granit, couverture en ardoise

TYPOLOGIE : ManoirDATATION : Variable

Page 47: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DU PATRIMOINE DE LANDERNEAU

DECEMBRE

2012TRAME / LMA

2. CAHIER DES CONSTRUCTIONSREPEREES ET REMARQUABLES

II APPRÉHENSION OBJECTUELLE

Page 48: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Typologie Photo Datation Commentaire

Ensemble

remarquable

Séquence

repérée

Amiral Romain

DesfossesRue 23

Hôtel urbain

19ème X 19e

LANDERNEAU - INVENTAIRE DU PATRIMOINE

-

PATRIMOINE URBAIN

Elément isolé remarquable -

repéré

Nature du repérage

1

Amiral Romain

DesfossesRue 21

Hôtel urbain

18ème X

Amiral Romain

DesfossesRue 24

Hôtel urbain

18ème X

1

Page 49: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Amiral Romain

DesfossesRue 22

Maison urbaine

16e - 17e X XVII ème

Amiral Romain

DesfossesRue 20

Maison urbaine

16e - 17e X

Amiral Romain

DesfossesRue 17, 19

Maisons

urbaines 16e -

17eX

2

Amiral Romain

DesfossesRue 29 Maison de bourg X 1730

2

Page 50: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Amiral Romain

DesfossesRue 1, 3 Maison de bourg X

Amiral Romain

DesfossesRue 31 Maison de bourg X 1719

Amédée Belhommet Rue 15 Maison de bourg X

3

Augustin de

BoisangerRue

Patrimoine XX -

Habitat

individuelX 1948

Maisons d'employés de

l'Office Central

Boucheries (des) Rue 22Hôtel urbain

18ème X

3

Page 51: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Boucheries (des) Rue 31Hôtel urbain

19ème X

Boucheries(des) Rue

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX

angle rue du Gaz,

anciennes maisons des

officiers

Brest (de) Rue 9 Villa 19e-20e X Le Meur

4

Capucins(des) Rue 05-septHôtel urbain

19ème X parcelle 464

Castors Rue (des)

Patrimoine XX -

Habitat

individuelX MAISONS CASTOR

4

Page 52: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Chanoine Kerbrat Rue du 27Hôtel urbain

18ème X

Chanoine Kerbrat Rue du 20Hôtel urbain

19ème X

Chanoine Kerbrat Rue du 2Maison urbaine

19ème X

5

Chanoine Kerbrat Rue du 24Maison urbaine

19ème X

Chanoine Kerbrat Rue du 4Hotel urbain 18

ème X

5

Page 53: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Chanoine Kerbrat Rue du 23Maison urbaine

16e - 17e X

Chanoine Kerbrat Rue du 14Maison urbaine

16e - 17e X Réemploi lucarne

Commandant Charcot Rue 155 Villa 19e-20e X

6

Cornouaille Quai 47Bâti 20e Ecriture

Art déco X

Cornouaille Quai 41Hôtel urbain

18ème X

6

Page 54: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Cornouaille Quai 43Hôtel urbain

19ème X

Cornouaille Quai 23Hôtel urbain

18ème X XIXe

Cornouaille Quai 51,53Hôtel urbain

19ème X XIXe

7

Cornouaille Quai 45Hôtel urbain

19ème X XIXe

Cornouaille Quai 9

Maison urbaine /

Immeuble à

logements

19ème

X

7

Page 55: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Cornouaille Quai 21Immeuble de

rapport 19ème X

Cornouaille Quai 17Immeuble de

rapport 19ème X

Cornouaille Quai (de) 3Immeuble de

rapport 19ème X

8

Cornouaille Quai (de) 5Immeuble de

rapport 19ème X

Cornouaille Quai (de) 13Immeuble de

rapport 19ème X

8

Page 56: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Déportés Rue des 23, 25Hôtel urbain

18ème X

Déportés Rue des 4Hôtel urbain

18ème X

Déportés Rue des 11Maison urbaine

18ème-19ème X

9

Déportés Rue des 17Hôtel urbain

18ème X

Déportés Rue des 8Hôtel urbain

18ème X

9

Page 57: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Déportés Rue des 12, 14Hôtel urbain

19ème X 19e

Déportés Rue des 1Maison urbaine

19ème X 1780

Déportés Rue des 40Maison urbaine

16e - 17e X

10

Déportés Rue des 35Maison urbaine

16e - 17e X

Déportés Rue des 24,26Maison urbaine

16e - 17e X

10

Page 58: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Docteur Pouliquen Rue des 6 Villa 19e-20e X

Ecossais Rue des 12 à 30Patrimoine XX -

Habitat collectif X

Eglise Saint Houardon Place de l' 4 à 10Hôtel urbain

19ème X XIXe

11

Foch RuePatrimoine XX -

Habitat collectif X Logements collectifs

Fontaine Blanche Rue 40 Maison de bourg X

11

Page 59: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Fontaine Blanche Rue 42 Maison de bourg X

Fontaine Blanche Rue 55-61Hôtel urbain

19ème X 19e

Fontaine Blanche Rue 33Immeuble de

rapport 19ème X 19e

12

Fontaine Blanche Rue 35Hôtel particulier

19ème X 19e

Fontaine Blanche Rue 84Hôtel particulier

19ème X 19e

12

Page 60: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Fontaine Blanche Rue 23Hotel urbain 18

ème X

Fontaine Blanche Rue 21Hôtel urbain

18ème X

Fontaine Blanche Rue 1Maison urbaine

19ème X 1855

13

Fontaine Blanche Rue 49Hotel Particulier

19ème X

Fontaine Blanche Rue 76 Villa 19e-20e X

13

Page 61: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Fontaine Blanche Rue 80 Villa 19e-20e X

François Pengam Rue 1Hôtel urbain

19ème X

Gare Boulevard 10 Villa 19e-20e X

14

Gare Boulevard 17 Villa 19e-20e X

Gare Boulevard 19 Villa 19e-20e X

14

Page 62: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Gare Boulevard 8 Villa 19e-20e X

Général Goury Rue du 27Hôtel urbain

18ème X

Général Goury Rue du 3Hôtel urbain

18ème XXVIII èmeHôtel de

Kervéguen

15

Général Goury Rue du 16Hôtel urbain

18ème X 1740

Général Goury Rue du 8Hôtel urbain

18ème X

15

Page 63: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Général Goury Rue du 26, 28Hôtel urbain

18ème X

Général Goury Rue du 2 Maison de bourg X

Henri Bourhis Rue 36 Maison de bourg X

16

Henri Bourhis Rue 25 à 29 Faubourg X

Henri Bourhis Rue 15 Maison de bourg X 1738

16

Page 64: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Henri Bourhis Rue 30 Maison de bourg X

Hermitage Allée Villa 19e-20e X

Hervé de Guebriant Rue 6 Villa 19e-20e X Parcelle 80

17

Hervé de Guebriant Rue Dépendance X Parcelle 260

Jean-Louis Rolland Rue 28 Faubourg X

17

Page 65: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Jean-Louis Rolland Rue 51 à 55 Maison de bourg X

Jean-Louis Rolland Rue 42 à 56 Faubourg X

Jean-Louis Rolland Rue 38 Maison de bourg X 1735

18

Jean-Louis Rolland Rue 26 Maison de bourg X XVII ème

Jean-Louis Rolland Rue 22, 24 Maison de bourg X 1730

18

Page 66: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Jean-Louis Rolland Rue 19 Maison de bourg X 1785

Jean-Louis Rolland Rue 32 à 38 Maison de bourg X XVIII ème

Jehan Bazin Rue 4 Faubourg X

19

Jehan Bazin Rue 6 Faubourg X

Lafayette Rue 1,3,5,2,4,6

Maison urbaine /

Immeuble à

logements

19ème

X 1825

19

Page 67: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Lafayette Rue 7Maison urbaine

18-19 ème X

Léon Quai 30 Bâti années 1930 X

Léon Quai 16Hôtel urbain

18ème X Fin XVIII ème

20

Léon Quai 4Hôtel urbain

18ème X XVII ème

Léon Quai 22Hôtel urbain

19ème X 1803

20

Page 68: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Léon Quai 8Hôtel urbain

18ème X

Léon Quai 12Hôtel urbain

18ème X XVIII ème

Léon Quai 10Hôtel urbain

18ème X 1750

21

Léon Quai 6Hôtel urbain

19ème X

Léon Quai 2Immeuble de

rapport 19ème X

21

Page 69: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Libération Rue 28Hôtel urbain

19ème X

Libération Rue 14 à 22Hôtel urbain

18ème X

Libération Rue 30, 32Hôtel urbain

18ème X

22

Libération Rue 15 à 21Hôtel urbain

19ème X

Libération Rue 8Hotel urbain 18

ème X

22

Page 70: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Libération Rue 3Bâti 20e Ecriture

Art déco X

Libération Rue 6Hotel urbain 18

ème X

Marins Rue 7

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX

23

Marins Rue 9

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX

Pont RuePatrimoine

singulier X

23

Page 71: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Pontic Rue Villa 19e-20e X Parcelle 652 - Pen An Ru

Poul Ar Stang Rue 3, 5, 7 Maison de bourg X

Poul Ar Stong Place 10Maison urbaine

16e - 17e X

24

Primevères Rue 5 Villa 19e-20e X

Quimper Route 30

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX 1914

24

Page 72: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Quimper Route 9 à 13

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX

Quimper Route 41 Villa 19e-20e X

Quimper Route 17, 19

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXeX

25

Quimper Route 34 à 48 Faubourg X

René Descartes Rue Villa 19e-20e X

25

Page 73: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Sainte-Anne Venelle 5Maison urbaine

16e - 17e X

Saint-Thomas Place 12Hôtel urbain

18ème X

Saint-Thomas Rue 1

Maison urbaine /

Immeuble à

logements

19ème

X

26

Saint-Thomas Rue 14Hôtel urbain

18ème X

Saint-Thomas Rue 5Maison urbaine

16e - 17e X

26

Page 74: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Tour d'auvergne (de

la)Rue 43 Bâti années 1930 x

Tour d'auvergne (de

la)Rue (de le ) 15, 15 bis

Immeuble de

rapport 19ème x

Tour d'auvergne (de

la)Rue 2 Villa 19e-20e x

Ancien domaine de

KerprigentMairie

27

Tour d'auvergne (de

la)Rue 64 à 70

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXex

Tour d'auvergne (de

la)Rue 79

Faubourg néo

industriel XIXe -

XXex

27

Page 75: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Tour d'auvergne (de

la)Rue 41

Bâtiment

fonctionnel 20e xAncien centre

d'amplification

téléphonique des lignes à

grandes distances

Traverse Rue 2Hôtel urbain

18ème x

Traverse Rue 3Hôtel urbain

18ème x

28

Traverse Rue 12Hôtel urbain

19ème x

Petite Palud (de la) rue 45Bâtiment

fonctionnel 20e x

28

Page 76: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Typologie Photo Datation Commentaire

Ensemble

remarquableSéquence repérée

Bois Noir Allée (du) 12

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X Entrepôt Le Fur

LANDERNEAU - INVENTAIRE DU PATRIMOINE

-

ARTISANAL ET INDUSTRIEL

Nature du Repérage

Elément isolé remarquable - repéré

1

Brest Rue (de) 59Bâtiment

fonctionnel 20e X 1937

Bureaux de l'Office Central

Maison CARRE

Ollivier Mordrel architecte

CORNOUAILLES quai (de) 55

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X ENTREPOT

1

Page 77: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Ecossais Rue des

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X Briquetterie

François Pengam Rue 7, 9

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X

Lafayette Rue 11

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X Halles

2

Louis Pasteur Rue 2

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X ENTREPOT

Quinquis Leck Route (de) 7

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X Blanchisserie du Lech

2

Page 78: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

SAINT THOMAS place

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X ENTREPOT

Lafayette rue

Patrimoine

industriel,

artisanal et

commercial

X ENTREPOT

TOUR D'AUVERGNE rue 90 LES CRINS

33

Page 79: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Famille Typologie Photo Datation Commentaire

Ensemble

remarquable

Alain Daniel Rue 4Patrimoine

religieux XAncien presbytère Saint

Houardon

LANDERNEAU - INVENTAIRE DU PATRIMOINE

-

PATRIMOINE RELIGIEUX

Elément isolé remarquable - repéré

Nature du Repérage

1

Amédée Belhommet Rue 6Patrimoine

religieux X 1638 Chapelle Saint-Roch

Brest (de) Rue 13, 15Patrimoine

religieux X Ecole Saint-Julien

1

Page 80: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Docteur Pouliquen RuePatrimoine

religieux X

Saint-Ernel RuePatrimoine

religieux XAncien Couvent des

Récollets

22

Page 81: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Famille Typologie Photo Datation Commentaire

Ensemble ruralEnsemble

remarquable

Claude Bernard Rue x Bati rural xParcelle 77 - Ferme du

Roudous

LANDERNEAU - INVENTAIRE RURAL

-

RURAL

Elément isolé remarquable -

repéré

Nature du Repérage

1

François Pengam Rue Manoir x 1662

Gorré Beuzit Route 284 X Bati rural X Parcelle 127

1

Page 82: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Gorré Beuzit Route 90 Villa 19e-20e X Parcelle 20

Hervé de Guebriant Rue 14 Manoir X Parcelle 83

Kerauden (de) Parc Manoir X

2

Kergonidec Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 77

Kerlaran Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 78

2

Page 83: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Kerlaran Lieu-dit Villa 19e-20e X Le Presbytère Parcelle 26

Kerlaran Lieu-dit Manoir X Parcelle 81

Kerlézérien Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 33

3

Kerlézérien Lieu-dit Villa 19e-20e X Parcelle 79

Kerloret Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 110

3

Page 84: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Kermalvezan Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 91

Kernevez Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 41

Kersioch Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 67

4

Kervalguen Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 88

Leck (du) Chemin X Bati rural X Parcelle 70

4

Page 85: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Moulin du Lech Lieu-dit X Bati rural XParcelle 42

Ancien moulin du Lech et

canal d'irrigation

Penguelen Lieu-dit X Bati rural X Parcelle 73

Petit Kerlaran Lieu-dit Villa 19e-20e X Parcelle 26

5

Petite Palud Route 600 Manoir X

Porz Mahé Lieu-dit XBati rural et

manoir X Parcelle 94

5

Page 86: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Quinquis Lech Route X Bati rural X Parcelle 246

Tourous Avenue 7 Bati rural X Parcelle 79

Commandant

CharcotRue du Manoir X Parcelle 179 - Tremaria

66

Page 87: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Famille Typologie Photo Nature du Repérage Datation Commentaire

FOSSE AUX LOUPS rueMaison Garde

Barrière

LANDERNEAU - INVENTAIRE DU PATRIMOINE

-

OUVRAGES D'ART

CHEMIN DE FER allée (du)Maison Garde

Barrière

1

Page 88: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

THEODORE BOTREL rue Pont PONT DE CHEMIN DE FER

TOUR D'AUVERGNE route (de la ) Pont 1865 PONT EN PIERRE

2

ELORN Pont 1867

ANDRE MILLOUR rue Pont

2

Page 89: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

HERVE DE

GUEBRIANTrue

Pont chemin de

fer

TOUR D'AUVERGNE route (de la ) Pont 1865 PONT EN PIERRE

33

Page 90: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Nom Voie Type de voie Numéro Typologie Photo Datation Commentaire

Elément isolé

remarquable

Ensemble

remarquable

Chemin X Chemin de halage

Nature du Repérage

LANDERNEAU - INVENTAIRE DU PATRIMOINE 1ère ZPPAUP

-

ITINERAIRE A LANDERNEAU

1

Capucins (des) rue Couvent X XVII ème Couvent des Capucins

1

Page 91: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Couvent X XVIII ème Couvent des Ursulines

Saint-Thomas Place Eglise X Saint Thomas de Canterbury

2

Eglise X Eglise Saint-Houardon

Eglise X Eglise de Beuzit-Conogan

2

Page 92: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Saint-Thomas Place Ensemble rural X XVII ème Ensemble rural

DE ROHAN Pont Hôpital X 1336Pauvre Petit Bonhomme de

Landereau

3

De Léon Quai Hôtel urbain X 1725 Maison d'armateur

De Léon Quai Hôtel urbain X 1626 Maison

3

Page 93: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Fontaine Blanche Rue de la Hôtel urbain X XVIII ème

Lucarne X Maison à la Sirène

4

DE ROHAN Pont Maison urbaine X 1639 Maison Gillart

Saint-Thomas Rue Maison urbaine X 1668 Notre Dame de Rumengol

4

Page 94: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Saint-Thomas Rue Maison urbaine X 1670 Maison à encorbellement

Saint-Thomas Place Maison urbaine X XVI ème Auberge des 13 Lunes

5

Chanoine Kerbrat (du) Rue Maison urbaine X XVI ème Le Réveil-Matin

Commerce Rue du Maison urbaine X 1667 Maison Duthoya

5

Page 95: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Chanoine Kerbrat (du) Rue Maison urbaine X XVII ème

Romain Desfossés Rue Maison urbaine X XVII ème

6

Fontaine Blanche Rue de la Maison urbaine X XVII ème

Fontaine Blanche Rue de la Maison urbaine X XVII ème Maison à pan de bois

6

Page 96: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Fontaine Blanche Rue de la Maison urbaine X XVII ème Ancienne maréchuassée

Boucheries Rue des Maison urbaine X XVI ème Logis

7

Charles de Gaulle Place Maison urbaine X 1664 Ancienne sénéchaussée

Keranden lieu-dit Manoir X XVII ème Manoir de Keranden

7

Page 97: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

Petite Palud (de la) Rue Manoir X XVII ème Manoir de la Petite Palud

Saint-Thomas Place Ossuraire X 1635 Ossuraire Saint-Cadou

8

DE ROHAN Pont Pont X

Alain Daniel Rue Presbytère XAncien presbytère de Saint-

Houardon

8

Page 98: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

De Cornouaille Quai Prieuré X XVI ème Prieuré Saint-Thomas

99

Page 99: Landerneau : Inventaire du patrimoine architectural

INVENTAIRE DE LANDERNEAU

DECEMBRE

2012TRAME / LMA & OIKOS

ANNEXESPLANS ANCIENS

1655 1770

Cadastre napoléonien 1763