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L’année agricole 2014 dans la Manche Perspectives 2015

L'année agricole 2014 dans la manche

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Page 1: L'année agricole 2014 dans la manche

L’année agricole 2014 dans la ManchePerspectives 2015

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Une PAC plus mince2014 est la première année d’application du nouveau cadre financier pluriannuel 2014-2020. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont acté en février 2013 une baisse de 2 % du budget du premier pilier de la PAC. A cette baisse s’ajoutent le prélèvement pour le fonds de crise, la discipline financière, le transfert de budget du premier vers le second pilier et le financement complet de l’aide vaches allaitantes sur le budget européen. Au final, les montants payés au titre des paiements découplés sont réduits de 9 % en moyenne par rapport à 2013.

Renouvellement de la gouvernance européenneLes élections européennes de mai 2014 ont installé un nouveau Parlement et, dans la foulée, une nouvelle Commission européenne a été mise en place. Les 751 députés européens ont choisi de reconduire dans ses fonctions de président du Parlement l’Allemand socialiste Martin SCHULTZ pour deux ans et demi. Il sera ensuite remplacé par un élu issu du Parti Populaire Européen (droite) qui pourrait être le Français Alain LAMASSOURE. La présidence de la Commission européenne est désormais assurée par le Luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER et la présidence du Conseil de l’Union par le Polonais Donald TUSK. Le nouveau commissaire à l’agriculture est l’Irlandais Phil HOGAN (PPE). Contrairement à son prédécesseur, il n’a pas choisi de Français dans la composition de sa garde rapprochée.

Le conflit ukrainien pèse sur les marchés agricoles européensL’agriculture européenne subit de plein fouet les décisions unilatérales d’embargo prises par la Russie depuis le 7 août 2014. La fermeture brutale de la frontière russe en réaction aux prises de position des pays occidentaux sur le conflit ukrainien a fortement désorganisé les marchés agricoles européens. Les pays les plus à l’Est de l’Union sont les plus touchés, mais c’est l’ensemble des marchés qui est déséquilibré. Les secteurs les plus fragilisés sont les fruits et légumes, le porc et les produits laitiers. La Commission européenne a rapidement mis en place des aides d’urgence qui ne seront pas financées par la réserve de crise agricole.

Accords régionaux : les grandes manœuvres transatlantiquesLes Canadiens et les Européens ont trouvé un terrain d’entente et le texte de l’accord a été rendu public en septembre 2014. Pour devenir opérationnel, il doit encore obtenir une majorité au Parlement européen et une ratification des Etats membres. Au vu des prises de position en Europe, il n’est pas impossible que cet accord ne soit jamais appliqué.Les discussions engagées entre Européens et Américains en 2009 pour libéraliser davantage le commerce transatlantique se sont intensifiées au cours du second semestre 2014.

Les négociations portent autant sur la réduction des droits de douanes, encore élevés et protecteurs pour le secteur agricole et agroalimentaire européen, que sur les barrières dites «non-tarifaires». Les discussions sont très techniques et les avis très partagés sur les résultats et impacts de ces éventuelles décisions, qui devront de toute façon être ratifiées par les 28 Etats membres.

Records de températures en 2014Le thermomètre est resté très haut non seulement en France mais dans le monde entier. 2014 est l’année la plus chaude depuis la mise en place des enregistrements de températures ! Ces évolutions impactent bien évidemment l’agriculture et les modes de conduites. Les effets sont différents d’une région à l’autre et rappellent le lien étroit entre culture et climat. En Normandie, le réchauffement se traduit par des décalages dans les périodes de pousse de l’herbe et des conditions de récolte plus aléatoires.

Adoption de la loi d’avenirLa tradition veut que chaque ministre de l’agriculture laisse sa trace dans la législation française. Stéphane LE FOLL a défendu sa vision d’avenir pour l’agriculture à travers l’agro-écologie. La loi d’avenir adoptée le 11 septembre 2014 fait également bouger les lignes réglementaires dans de nombreux domaines comme la politique des structures, le droit de la concurrence, la gestion de l’espace agricole (préservation du foncier agricole) et la fiscalité.

Les Etats-Unis adoptent leur nouveau Farm BillLes discussions ont été vives outre-Atlantique mais les parties prenantes ont adopté en février 2014 leur nouvelle politique agricole. Cette dernière n’est pas du tout en adéquation avec les orientations du cycle de Doha, mais le pragmatisme américain a prévalu. Les Américains adapteront leur politique si un accord multilatéral se faisait jour. La part essentielle du budget va toujours au soutien de la consommation intérieure à travers les Food-Stamps (60 %). Le budget restant est réparti entre accompagnement de dispositifs assurantiels (soutien à la gestion, aide à la contribution, et réassurance des compagnies) et un dispositif de garantie de marge au producteur. Cette politique traduit la grande souplesse du budget fédéral aux USA - une grande différence avec le budget européen.

2014, dernière année de maîtrise laitière en EuropeLa puissance publique abandonnera la gestion des quotas laitiers fin mars 2015. Les hausses progressives des droits à produire ont permis à l’Europe de répondre à la forte hausse de la demande mondiale alors que le marché domestique est plutôt stable.

Ça s’est passé en 2014

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Sommaire Ça s’est passé en 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Lait : hausse des prix et des volumes . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Bovins : nette baisse des prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Porcs : baisse des prix et des volumes . . . . . . . . . . . . . . . 8

Légumes : un choc de baisse des prix . . . . . . . . . . . . . . . 9

Pommes à cidre : faible récolte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Céréales : nouvelle baisse des prix . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Assolement et chiffre d’affaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Une PAC plus mince2014 est la première année d’application du nouveau cadre financier pluriannuel 2014-2020. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont acté en février 2013 une baisse de 2 % du budget du premier pilier de la PAC. A cette baisse s’ajoutent le prélèvement pour le fonds de crise, la discipline financière, le transfert de budget du premier vers le second pilier et le financement complet de l’aide vaches allaitantes sur le budget européen. Au final, les montants payés au titre des paiements découplés sont réduits de 9 % en moyenne par rapport à 2013.

Renouvellement de la gouvernance européenneLes élections européennes de mai 2014 ont installé un nouveau Parlement et, dans la foulée, une nouvelle Commission européenne a été mise en place. Les 751 députés européens ont choisi de reconduire dans ses fonctions de président du Parlement l’Allemand socialiste Martin SCHULTZ pour deux ans et demi. Il sera ensuite remplacé par un élu issu du Parti Populaire Européen (droite) qui pourrait être le Français Alain LAMASSOURE. La présidence de la Commission européenne est désormais assurée par le Luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER et la présidence du Conseil de l’Union par le Polonais Donald TUSK. Le nouveau commissaire à l’agriculture est l’Irlandais Phil HOGAN (PPE). Contrairement à son prédécesseur, il n’a pas choisi de Français dans la composition de sa garde rapprochée.

Le conflit ukrainien pèse sur les marchés agricoles européensL’agriculture européenne subit de plein fouet les décisions unilatérales d’embargo prises par la Russie depuis le 7 août 2014. La fermeture brutale de la frontière russe en réaction aux prises de position des pays occidentaux sur le conflit ukrainien a fortement désorganisé les marchés agricoles européens. Les pays les plus à l’Est de l’Union sont les plus touchés, mais c’est l’ensemble des marchés qui est déséquilibré. Les secteurs les plus fragilisés sont les fruits et légumes, le porc et les produits laitiers. La Commission européenne a rapidement mis en place des aides d’urgence qui ne seront pas financées par la réserve de crise agricole.

Accords régionaux : les grandes manœuvres transatlantiquesLes Canadiens et les Européens ont trouvé un terrain d’entente et le texte de l’accord a été rendu public en septembre 2014. Pour devenir opérationnel, il doit encore obtenir une majorité au Parlement européen et une ratification des Etats membres. Au vu des prises de position en Europe, il n’est pas impossible que cet accord ne soit jamais appliqué.Les discussions engagées entre Européens et Américains en 2009 pour libéraliser davantage le commerce transatlantique se sont intensifiées au cours du second semestre 2014.

Les négociations portent autant sur la réduction des droits de douanes, encore élevés et protecteurs pour le secteur agricole et agroalimentaire européen, que sur les barrières dites «non-tarifaires». Les discussions sont très techniques et les avis très partagés sur les résultats et impacts de ces éventuelles décisions, qui devront de toute façon être ratifiées par les 28 Etats membres.

Records de températures en 2014Le thermomètre est resté très haut non seulement en France mais dans le monde entier. 2014 est l’année la plus chaude depuis la mise en place des enregistrements de températures ! Ces évolutions impactent bien évidemment l’agriculture et les modes de conduites. Les effets sont différents d’une région à l’autre et rappellent le lien étroit entre culture et climat. En Normandie, le réchauffement se traduit par des décalages dans les périodes de pousse de l’herbe et des conditions de récolte plus aléatoires.

Adoption de la loi d’avenirLa tradition veut que chaque ministre de l’agriculture laisse sa trace dans la législation française. Stéphane LE FOLL a défendu sa vision d’avenir pour l’agriculture à travers l’agro-écologie. La loi d’avenir adoptée le 11 septembre 2014 fait également bouger les lignes réglementaires dans de nombreux domaines comme la politique des structures, le droit de la concurrence, la gestion de l’espace agricole (préservation du foncier agricole) et la fiscalité.

Les Etats-Unis adoptent leur nouveau Farm BillLes discussions ont été vives outre-Atlantique mais les parties prenantes ont adopté en février 2014 leur nouvelle politique agricole. Cette dernière n’est pas du tout en adéquation avec les orientations du cycle de Doha, mais le pragmatisme américain a prévalu. Les Américains adapteront leur politique si un accord multilatéral se faisait jour. La part essentielle du budget va toujours au soutien de la consommation intérieure à travers les Food-Stamps (60 %). Le budget restant est réparti entre accompagnement de dispositifs assurantiels (soutien à la gestion, aide à la contribution, et réassurance des compagnies) et un dispositif de garantie de marge au producteur. Cette politique traduit la grande souplesse du budget fédéral aux USA - une grande différence avec le budget européen.

2014, dernière année de maîtrise laitière en EuropeLa puissance publique abandonnera la gestion des quotas laitiers fin mars 2015. Les hausses progressives des droits à produire ont permis à l’Europe de répondre à la forte hausse de la demande mondiale alors que le marché domestique est plutôt stable.

Ça s’est passé en 2014

En 2014, le revenu de la Ferme Manche a reculé de 2 % par rapport à 2013.

Le prix du lait s’est redressé en 2014 (+6 %), prolongeant la hausse de 2013 (+7 %). Le volume de lait livré aux laiteries a

aussi progressé de 7,3%.

Et malgré cela, le revenu départemental ne s’améliore pas, car la hausse de la recette laitière suffit juste à compenser les

difficultés des autres productions :

• Le prix de la viande bovine a vu un retournement à la baisse de son prix : - 8 % ;

• Le prix du porc est en recul de 9 % ;

• Le prix des céréales, notamment du maïs-grain reflue (-14 %).

• Enfin le secteur légumier a fait une très mauvaise année 2014, marquée par une baisse des prix spectaculaire : - 31 %.

Les achats de charges sont proches de la stabilité, la baisse des prix (-3 %) est compensée par un usage plus important

(+4 %). C’est notamment le cas des aliments dont le prix baisse (-7 %) mais pour produire davantage de lait, les éleveurs

ont aussi acheté davantage d’aliments concentrés (+4 %).

Les amortissements sont en progression, tant les achats de matériels ont été importants en 2012 et 2013.

L’année 1 de la réforme de la PAC est marquée par la baisse des subventions de 8%.

Le revenu global de la ferme Manche perd ainsi 4 millions à

224 millions d’euros.

L’indicateur de revenu par actif non-salarié, en terme réel,

ressort à – 1,8 %.

Ces chiffres sont encore prévisionnels et pourront être

révisés à la marge ultérieurement, quand toutes les

statistiques seront disponibles.

Charges : petite hausse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Aides Directes : moins 13 millions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Revenu : petit recul en 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Compte Agricole départemental 2014 prévisionnel . . . . . 17

Revenus des départements normands . . . . . . . . . . . . . . 18

Indicateurs départementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

PAC 2014-2020 : un impact fort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

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Lait hausse des prix et des volumes

Prix du lait : + 6 % en 2014

Prix beurre et poudre : dégringolade en 2014

Prix des produits laitiers sortie usine : en hausse

En moyenne annuelle 2014, le prix du lait payé aux éleveurs manchois, toutes primes et plus-values comprises, croît de 6 % par rapport à 2013, passant de 369 euros pour mille litres à 390 euros (+ 21 euros) .

Après une hausse très importante au premier trimestre, le prix a été en décélération progressive, puis a reculé au 4ème trimestre :

1er trimestre : + 20 % par rapport à 20132ème trimestre : + 7 % par rapport à 20133ème trimestre : + 6 % par rapport à 20134ème trimestre : - 7 % par rapport à 2013En 2014, le prix manchois a augmenté (+ 6 %) un

Le prix de vente des fromages et desserts laitiers sortie usine a été revalorisé en 2014 : + 3,4 % selon l’INSEE, poursuivant sur leur lancée de 2013 . Puis retournement complet au début 2015 .

Les cotations de fromage export (emmental, gouda) ont suivi la même tendance avec une glissade en fin d’année 2014, et une stabilisation à ce bas niveau au début 2015 .

Les prix du beurre et des poudres ont connu une dégringolade continue entre le début et la fin de 2014 .

Sous l’effet de la hausse des fabrications européennes, les prix ont reculé très rapidement : -11% pour le beurre en moyenne annuelle mais de 27% entre janvier et décembre !

Le prix de la poudre a reculé aussi de 11% en moyenne annuelle mais de 42% entre janvier et décembre, pour se situer juste au-dessus du prix d’intervention .

Depuis début 2015, le prix du beurre et de la poudre ont stoppé leur recul, tout en restant à un niveau bas .

Prix du lait dans la Manche

Prix de vente industriels Fromages et desserts laitiers

peu plus rapidement que le prix français (+ 5 %) qui a lui-même progressé plus vite que le prix moyen européen (+ 2 %) . Tendance 2015 : au premier trimestre, le prix décroît fortement (- 16 %) face à la baisse de prix des produits laitiers .

Prix sortie laiterie, source Eurostat

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Livraisons de lait : + 23% en 8 ans

Manche : 3 700 élevages – 421 000 litres livrés en 2014

Le nombre d’élevages laitiers manchois a été proche de 3700 en 2014 (chiffres provisoires) . Il reste le second département en nombre derrière l’Ille-et-Vilaine .

Le rythme de recul du nombre d’élevages s’établit autour de 150 élevages par an depuis 3 ans, soit -3,5 % chaque année . Ce taux de baisse est proche du taux national et à peine inférieur à celui constaté dans les autres départements normands (proches de 4 %) .

Volume de lait collecté dans la Manche

Nombre d’élevages laitiers manchois Production laitière moyenne

Pour la seconde année consécutive, la collecte laitière a nettement progressé (+ 7 %) en 2014 . C’est dans la continuité des hausses de production que le département connaît depuis le début de l’assouplissement des quotas laitiers en 2006 . La production départementale 2014 est supérieure de 23% à celle de 2006 .

Les prix élevés ont stimulé la production en début d’année (fin de campagne 2013-2014) . Puis au fil des semaines, au fur et à mesure de la dégradation des prix des produits laitiers, les laiteries communiquaient sur des messages de plus en plus restrictifs (baisse des prêts de fin de campagne) . La collecte a donc décéléré progressivement .

La collecte française est elle aussi en hausse de 6% .

En 2014, le dynamisme de la collecte laitière européenne (+ 5%) a déséquilibré les marchés des produits laitiers . C’est le facteur principal de la baisse des prix des produits laitiers qui s’est installée à partir de janvier 2014 . Face à une demande européenne peu dynamique, les laiteries ont développé les produits de stockage, (poudres principalement), dégagés vers le marché international qui a pu absorber 2 millions de tonnes supplémentaires, mais en faisant baisser les prix . Faute de débouché, environ la moitié de la hausse de collecte a été stockée dans les entreprises . L’embargo russe a eu un impact limité : les exportations de l’Europe sur le marché international sont en hausse, malgré l’embargo imposé par la Russie à partir de l’été . Depuis le début 2015, la baisse des prix des beurres et poudres est enrayée, mais reste juste au-dessus des prix d’intervention .

Tendance 2015 : la collecte européenne a continué à freiner au premier trimestre, devenant franchement négative par rapport au début 2014. En avril démarre une nouvelle campagne, la première de l’’après-quotas laitiers. Celle-ci démarre sous de moins bons hospices de prix que l’an dernier. Pour l’année 2015, les prévisions de la Commission Européenne et de l’Institut de l’Élevage convergent vers une nouvelle hausse de la collecte européenne de 1% environ, réalisée principalement vers la fin d’année.

La livraison moyenne a été de 421 000 litres de lait en 2014 . On constate une progression rapide de la taille moyenne qui atteint 66 vaches en décembre 2014 . L’élevage le plus important du département compte 253 vaches .

Robots de traite : Début 2015, 222 élevages manchois sont équipés d’un robot de traite, contre 181 l’an dernier (+41) . La traite est aujourd’hui robotisée dans 6,2 % des élevages manchois .

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Bovins nette baisse des prix

Prix tous gros bovins : - 8 % Prix tous gros bovins : - 8 %

Prix des Vaches de réforme : - 9 %

Prix des Taurillons : - 6 %

Retournement de tendance en 2014 : le prix de la viande bovine recule de près de 8 % . Cette baisse interrompt une tendance pluriannuelle de hausse des prix à la production .

La baisse est plus forte en vaches qu’en viande de bovins mâles .

Les jeunes bovins mâles (ou taurillons) ont connu un recul de leurs prix de 6 % . Pourtant les abattages de jeunes bovins mâles sont restés stables en Europe l’an dernier . Mais la baisse des prix sur les vaches a entraîné le prix des mâles vers le bas .

Tendance 2015 : les premiers mois de 2015 voient un prolongement de la baisse des prix de 2014 : les cotations reculent encore d’environ 4%.

Le prix des vaches a reculé de 9 % en 2014 . Depuis 2 ans, les éleveurs avaient augmenté leur troupeau de vaches . Ce mouvement de capitalisation s’est arrêté en 2014, provoquant une hausse des réformes d’abord en Allemagne, au Royaume-Uni, en Irlande suivi puis la France . Face à l’afflux de vaches de réformes, notamment laitières, partout en Europe, le prix a cédé du terrain .

Tendance 2015 : le début d’année marque un nouveau repli de 5 à 6 % des prix.

Pour la troisième année consécutive, le troupeau de vaches laitières a augmenté dans la Manche et atteint 240 000 vaches en décembre 2014 soit 2 000 têtes de plus qu’en début d’année et 6 000 de plus qu’il y a 2 ans .

Cotations Vache O

Cotations Jeune Bovin R

Tendance 2015 : la production européenne de viande devrait encore être en hausse d’environ 1 à 2 %, ce qui devrait maintenir les prix à la baisse (source : Commission Européenne Short Term Outlook février 2015).

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Prix des Veaux de 8 jours : moins 14 %

Marché de la viande bovine : reprise des volumes

Production départementale de bovins

Après une mauvaise année 2013, le prix des veaux de 8 jours a encore perdu 14 % en 2014 .

L’abondance des naissances d’un côté (le troupeau de vaches est en hausse), et de l’autre la baisse des entrées dans les ateliers de veaux de boucherie mettent le marché du veau de 8 jours en grande difficulté . À ce niveau de prix, certains éleveurs vendent difficilement leurs veaux mâles laitiers .

Tendance 2015 : Les premières semaines de 2015 accentuent encore le repli des prix.

La production départementale de gros bovins à 151 700 têtes, progresse de 3600 animaux .

En 2014 les éleveurs manchois ont réformé 73 700 vaches soit 4 700 de plus que l’an dernier . Ces réformes ont été concentrées sur les derniers mois .

La Manche a produit 48 100 taurillons en 2014, soit 800 de moins que l’année précédente .

Le département a aussi produit 18 000 bœufs, un chiffre stable .

Le recul de la production européenne de bovins s’est arrêté en 2014 . Après la hausse de production laitière de début 2014, les réformes de vaches laitières ont repris . Les abattages ont augmenté de 2,2%, surtout en fin d’année .

Les achats des consommateurs européens ont progressé du fait de la hausse des volumes de viande disponibles sur le marché, mais cela s’est effectué par un développement de la viande hachée . Les achats se sont redressés à 10,5 kilos de viande rouge l’an dernier . Mais chaque européen en consommait 11,4 kilos en 2011 !

L’import et l’export sur le marché mondial s’équilibrent à un niveau très bas . Le marché européen vit presque en autonomie .

Production et consommation de viande bovine Union Européenne

Veaux de 8 jours mâles laitiers

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Porcs Baisse des prix et des volumes

Prix du porc : moins 9 %

Production: nouveau recul

Prix de l’aliment : évolution favorable

Sur l’ensemble de l’année 2014, les prix des porcs charcutiers ont reculé de 9 % à 1,47 euros par kilo (prix payé éleveur) . La baisse des prix a été concentrée sur le second semestre .

Depuis janvier 2014, la Russie nous applique un embargo . À partir de mars 2015, Bruxelles a déclenché une opération de stockage privé pour 3 à 5 mois : 64 000 tonnes ont été ainsi mis en frigo . Cela n’a pas été suffisant pour redresser le marché .

Tendance 2015 : le premier trimestre démarre avec une nouvelle baisse des prix de 12%. Selon l’IFIP la baisse des prix devrait s’atténuer au second semestre.

Après le record de janvier 2013, la détente sur le marché des matières premières s’est poursuivie en 2014, notamment à partir de la moisson . La baisse est de 14% sur l’année précédente . La fin de l’année est moins bien orientée avec un raffermissement du prix en fin d’année

Tendance 2015 : l’effritement de l’euro par rapport au dollar renchérit nos achats de soja et nous prive de la baisse constatée à Chicago. L’orientation dépendra beaucoup des niveaux de prix de la récolte céréalière 2015.

L’aliment représente les 60 % du coût de production d’un porc charcutier .

Pour la seconde année, la production porcine diminue dans la Manche . Elle passe sous la barre des 700 000 porcs charcutiers produits (-1%) . Ce recul peut être expliqué par le blocage des installations de jeunes dans cette production .

La production sur la France entière a reculé également de 1 % en 2014 . Mais globalement au niveau européen, la production a augmenté en 2014 (+1 .4%) et particulièrement sur la deuxième partie de l’année .

Ce schéma (baisse en France-hausse chez les voisins) se prolonge en ce début 2015 .

Porc - Prix au cadran

Prix de l’aliment porc

Production manchoise de porcs charcutiers

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Légumes un choc de baisse des prix

Pommes à cidre : faible récolte

Le secteur légumier a passé une très mauvaise année 2014, marquée par une baisse des prix spectaculaire : - 31 % . La baisse des prix a été très forte en poireaux (- 52 %), choux fleurs (-24 %), mais aussi en carottes (-17%) .

Les tonnages vendus progressent de 6 % .Le chiffre des ventes est donc en recul de 31% .

Poireaux et carottes ont représenté cette année 58% des ventes de légumes, contre 67% l’an passé .

La récolte de pommes a été en très net recul en 2014, notamment en production traditionnelle (haute-tige) où le volume est divisé par 3 .

La production des pommiers basse-tiges recule de seulement 20% .

Les prix payés des pommes ont augmenté en haute-tige de 9% . Ils ont par contre baissé (-7%) en basse-tige, car indexés sur le prix du débouché en recul cette année .

Légumes : surfaces 2014(en hectare)

Pommes commercialisées

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Céréales nouvelle baisse des prix

Prix du blé : - 13 %

Livraisons en hausse

Rendement : stable

Pour la seconde année consécutive, le marché des céréales s’est détendu . Il est maintenant bien loin des records de la récolte 2012 .

Le prix moyen du blé payé dans la Manche s’établit autour de 152 euros par tonne (- 13 %) pour la récolte 2014 .

Ce chiffre est une moyenne pondérée entre les ventes par contrat avant moisson (peu développées dans notre département), les ventes à la récolte au prix ferme ou au prix campagne et les ventes de blé stocké pendant l’hiver .

Cette baisse de prix touche aussi l’orge (-10%) et surtout le maïs-grain (-24%) .

Encore une récolte très moyenne en 2014 pour le blé dans la Manche . Lee rendement stagne : 71 quintaux .

Le record historique (75 quintaux en 1996) est donc bien loin . Dans la Manche comme à l’échelle française, le rendement du blé plafonne ces dernières années .

Le rendement des orges stagne aussi à 65 quintaux . Le maïs a fait une bonne année avec un rendement estimé à 95 quintaux, essentiellement dans l’Avranchin .

Pour la récolte 2014, les livraisons de céréales sont en hausse, sous la poussée du maïs-grain principalement et atteignent 306 000 tonnes . Cela représente 70% des volumes récoltés . Les 30% restants étant utilisés sur place par le bétail .

Le blé représente le plus gros volume de ventes (225 000 tonnes) devant le maïs-grain (45 000 tonnes) et l’orge (30 000 tonnes) .

Rendement moyen départemental du blé

Manche : livraisons de blé

Prix du blé(départ ferme Manche)

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Assolement départemental

Chiffre d’affaires de la Ferme Manche

Les surfaces de céréales ont gagné 2 000 hectares en 2014 et les surfaces en maïs-ensilage 1 000 hectares .

Depuis 20 ans, la surface départementale de maïs-ensilage a peu évolué, oscillant à un niveau juste inférieur à la barre des 100 000 hectares .

En cette dernière année de contingentement de la production de lait, la Manche réaffirme de plus en plus sa spécialisation laitière : pour la première fois le montant des ventes de lait dépasse la moitié du produit agricole . Ce mouvement ne pourra que se prolonger les années prochaines .

Assolement Manche 2014

Assolement et chiffre d’affaires

Surfaces de cultures - Manche

Ventes de produits agricoles

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Chargespetite hausse

Aliments du bétail : un début de reflux

Tourteaux : un peu de détente

En 2014, les achats de consommations intermédiaires par les agriculteurs manchois ont augmenté de moins de 1%, après plusieurs années de hausse importante .

Le soja, principal composant protéique des aliments achetés, a connu une explosion de son prix depuis 2000 . Il ne redescend pas des sommets qu’il a atteints, perdant à peine 4% sur l’année 2014 .

Les achats massifs de la Chine continuent à tirer les prix à la hausse . La baisse de valeur de l’euro a aussi empêché la baisse des prix de se manifester en Europe .

Tendance 2015 : le reflux des prix est-il pour cette année ? Les prévisions de production sont élevées sur le continent américain . Cela suffira-t-il à détendre notablement le marché ?

Le prix des aliments du bétail a enfin reflué en 2014, passant sous la barre des 50 % de hausse par rapport à 2000 . C’est principalement la fraction céréalière des aliments qui a tiré à la baisse, la fraction protéique restant à des niveaux très élevés .

Les quantités achetées sont en progression, notamment sous l’effet des achats d’aliments pour vaches laitières et malgré le recul de la production porcine .

Tendance 2015 : la baisse des prix s’est arrêtée au premier semestre . Elle devrait reprendre après la moisson .

Aliments du bétail achetés

Prix des tourteaux

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Engrais : petite baisse des prix

Prix des carburants : - 7 %

Fermage : + 1,52 %

Pour la récolte 2014, les agriculteurs ont pu bénéficier d’une réelle détente sur leurs engrais : le prix a reculé de 9 % . Cette baisse semble s’arrêter en 2015 . On reste à des niveaux de prix très élevés, comparés aux prix antérieurs à 2007 .

L’indice national qui détermine les évolutions des fermages en cours de bail a été fixé en hausse de 1,52% en septembre 2014 .

Le prix des carburants a reculé de 7% en moyenne sur 2014 . La baisse des prix du baril de pétrole ne s’est répercutée qu’en fin d’année . Elle sera plus importante en année pleine 2015 .

Le remboursement pour l’agriculture de 5 euros de taxe intérieure par hectolitre de GNR, créé en 2006, a été reconduit sur 2014 .

Tendance 2015 : La baisse est de 20% sur les premiers mois de 2015 . Le recul dépendra aussi de la parité dollar/euro .

Prix du gazole (GNR)

Engrais

Fermage moyen par hectare

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14

Intérêts d’emprunts : moins 2%

Bâtiments agricoles : stabilité à un niveau moyen

Les intérêts d’emprunts payés par les agriculteurs manchois marquent un léger recul en 2014 .

Les taux d’intérêts ont encore baissé cette année et restent à un niveau faible .

Les chantiers de bâtiments agricoles démarrés en 2014 dans la Manche sont du même niveau qu’en 2013 .

Ils se stabilisent à un niveau intermédiaire entre les années de crise de 2010 à 2013 et le haut niveau des années 2000 à 2009 .

Achats de tracteurs : moins 30%Après le record de 2013 (967 tracteurs vendus dans le département), l’année 2014 est revenue dans la normale avec 711 unités .

Est-ce le premier effet du changement dans la fiscalité des matériels (suppression des DPI) qui est intervenu début 2013 ? ou simplement qu’il y avait moins de tracteurs à renouveler ? Cette baisse peut aussi marquer une inquiétude des éleveurs laitiers face à la fin des quotas en 2015 .

Intérêts d’emprunts

Immatriculations tracteurs neufs dans la Manche(tracteurs standards uniquement)

Locaux agricoles commencés dans la Manchesource : sit@del

Chargespetite hausse

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Aides directesmoins 13 millions

Le montant total des aides directes à l’agriculture manchoise (123 millions d’euros) marque un net recul en 2014 (- 10 %) par rapport à 2013 .

C’est la conséquence de la première année du cadre budgétaire européen 2014-2020, qui a amputé le budget agricole . Alors que le mécanisme des DPU n’a pas encore été modifié en 2014, le montant versé a été diminué par un mécanisme de discipline financière .

En 2013, un certain nombre d’aides nationales exceptionnelles à l’élevage avaient aussi été versées .

Total des aides directes reçues dans le département (hors aides au capital)

Aides Directes en millions

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Revenu de la ferme Manche Petit recul en 2014

En 2014, le revenu d’entreprise de la Ferme Manche a perdu 5 millions d’euros, après avoir gagné 8 millions en 2013 . C’est un recul du revenu global de 2 % .

Ciseaux des prix

En 2014, le prix des charges reflue enfin . Mais le recul de 3,3% est annulé par la baisse de 2,7% du prix des produits agricoles . En dehors du lait, tous les produits agricoles ont connu une baisse de leur prix en 2014 .

- 5 millions (- 2 %)

Évolution de 2013 à-2014 en million d’euros

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Compte Agricole Départemental prévisionnel 2014

ProduitsValeur 2013

Indice volume

Indiceprix

Valeur 2014

Indice valeur

Lait 539,7 M€ 107 106 611,3 M€ 113Gros bovins 215,2 M€ 104 92 204,9 M€ 95

Porcins 104,9 M€ 99 91 95,1 M€ 91Légumes 74,0 M€ 106 69 53,9 M€ 73Céréales 47,1 M€ 105 86 42,5 M€ 90

Veaux de boucherie 43,9 M€ 95 100 41,8 M€ 95Volailles de chair 38,5 M€ 100 93 34,1 M€ 89

Œufs 16,3 M€ 101 103 16,9 M€ 104Chevaux 12,3 M€ 99 90 12,4 M€ 89Moutons 6,4 M€ 96 102 6,3 M€ 98Lapins 3,3 M€ 111 97 3,5 M€ 108

Pommes à cidre 5,3 M€ 60 97 3,1 M€ 58Activités de services (agrotourisme) 2,4 M€ 99 103 2,4 M€ 102

PRODUITS AGRICOLES (hors aides) 1105,2 M€ 104 97 1 121,6 M€ 102Aides végétales couplées 0,1 M€ 0,1 M€ 93Aides animales couplées 7,4 M€ 5,7 M€ 77

TOTAL PRODUCTION AGRICOLE HTVA 1 112,7 M€ 1 127,4 M€ 101

Consommations intermédiaires Valeur 2013Indice volume

Indiceprix

Valeur 2014Indice valeur

Aliments pour animaux achetés 306,2 M€ 104 93 297,2 M€ 97Engrais et amendements 51,1 M€ 104 91 48,3 M€ 95

Services de travaux agricoles 49,1 M€ 110 101 54,6 M€ 111Semences et plants 38,3 M€ 103 102 40,1 M€ 105

Dépenses vétérinaires 37,2 M€ 102 103 38,9 M€ 105Entretien du matériel 33,7 M€ 99 103 34,0 M€ 101

Carburants 38,8 M€ 104 93 37,6 M€ 97Produits de protection des cultures 17,2 M€ 114 101 19,8 M€ 115

Électricité et gaz 13,9 M€ 99 106 14,6 M€ 105

CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES HTVA 697,7 M€ 104 97 703,9 M€ 101

Indicateurs de revenu Valeur 2012 Indice valeur Valeur 2013

Production agricole (hors TVA) 1 112,7 M€ 101 1 127,4 M€- Consommations intermédiaires (hors TVA) 697,7 M€ 101 701,2 M€+ Subventions d'exploitation 128,5 M€ 91 117,2 M€- Amortissement 153,9 M€ 103 158,6 M€- Salaires & cotisations sur salariales 61,9 M€ 99 61,1 M€- Impôts fonciers 16,5 M€ 102 16,8 M€- Intérêts 29,1 M€ 98 28,6 M€- Fermages 53,4 M€ 102 54,2 M€

= REVENU D'ENTREPRISE DE LA FERME MANCHE228,7

millions €98,0

224,1 millions €

Inflation (PIB) 101

UTA Non Salariés des Exploitations professionnelles 8260 98,8 8160

Indicateur de Revenu réel par UTANS professionnelle avant cotisations sociales

98 .2

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Revenus des départements normands

MéthodeComment sont élaborés les comptes départementaux ?

Les résultats de la “ Ferme Manche ” sont calculés par les Chambres d’agriculture de Normandie suivant une méthode proche de celle définie par l’INSEE .

Les résultats publiés ici sont des chiffres prévisionnels . Ils sont établis avec des statistiques couvrant 9, 10 ou 11 mois .

Ces chiffres doivent être utilisés avec précaution . C’est particulièrement vrai pour le revenu qui est très sensible à de petites erreurs d’estimation des postes de produits ou de charges .

L’expérience montre qu’un écart de 5 % sur le revenu peut exister, entre le prévisionnel présenté ici, et le chiffre qui sera retenu en définitif un an plus tard, lorsque toutes les données statistiques seront disponibles .

Remerciements aux organismes qui ont fourni des données pour la réalisation de ce document : le Ministère de l’agriculture (le SRISE,

la DDTM, FranceAgriMer), la MSA, le Ministère des Finances, l’AIAM, les groupements de producteurs de porcs, de bovins, AGRIAL et

le centre de gestion ASNormandie .

Normandie : revenu par équivalents-temps plein non salarié des exploitations professionnelles

(avant cotisations sociales, en milliers d’euros courants)

Les départements hauts-normands, avec la baisse des prix des cultures, connaissent une évolution très défavorable du revenu en 2014 :- 40 et - 48 % .

Sur l’ensemble de la Normandie, le revenu d’un actif agricole non-salarié recule de 16 % en 2014 . C’est la seconde année de baisse importante .

Page 19: L'année agricole 2014 dans la manche

Indicateurs clés de la Manche

Les démarchesNombre d’exploit.

Surface (ha)

CBPE Charte de bonnes pratiques d'élevage 2014 3 560

PMBEPlan bâtiment : cumul des engagements 2007-2014 (nb dossiers)

1 324

PPE Plan de performance énergétique 2014 26

MAE-T 2014Total MAE - T en 2014 (montant versé au 31/12/2014)

113 416 ha

SFEISystèmes fourragers économes en intrants 2014

1 7 ha

PHAEPrime Herbagère Agri-Environnementale (ha 2014 - calcul)

333 15 429 ha

ABAgriculture biologique : nombre d'exploita-tions et surface (yc conversion) en 2013

335 15 004 ha

Sources : DRAAF, AGRESTE, Agence bio, CIRLVBN, GIE prolaiviaHN

Agriculture et IAA pèsent deux fois plus qu’au niveau national

Nombre de Dotations Jeunes Agriculteurs agréées

2013 % % France

Emplois totaux 188 359 100% 100%

dont : Emplois agricoles 11 974 6,4% 2,5%

Emplois agro-alimentaires 7 673 4,1% 2,1% Source : INSEE

2014 Valeur par bénéficiaire

DPU Manche Manche France

Montant (1000 €) 110 287 13 646 € 18 462 €

Nombre de bénéficiaires 8 082Source : ASP

Hectare 2013évolution annuelle

en ha/an - 2008-2013

SAU département 454 000 -1606

Dont surface toujours en herbe

219 500 - 5214

Surfaces boisées 68 500 - 640

Autres surfaces 76 656 2246

Surface Totale 599 156Source : SAA

Baisse du nombre d’exploitation depuis 2000

Nombre 2010

Tendance par an

(2010-2000)

Surface moyenne

2010

Exploitations moyennes et grandes 5 439 -2,6% 71 .2 ha

Exploitations petites 5 889 -6,1% 6 .7 haSources : A 2010

Nombre2013

Tendance / an(2003-2013)

Emplois salariés 3 791 +0,5%Source : INSEE, tableaux économiques

Le salariat agricole normand en progression

Les systèmes laitiers majoritaires

Sources : RA 2010, exploitations moyennes et grandes

Répartition de la surface dans la Manche

So

urce

: C

ham

bre

s d

'ag

ricu

lture

Valeur des DPU 2014 : une France contrastée

écart à la moyennenational en €/ha

PAC 2015-2020 : soutiens découplés : 70 % des écarts seront gommés par la convergence d’ici 2019

Bovins laitet viande 10 %

Bovins viande 6 %

Ovins, chevaux 5 %

Granivores 8 %

Cultures 1 % Légumes, horticulture, fruits6 %

Bovins lait 59 %

Polyélevages 5 %

< à - 80de - 80 à - 40de - 40 à - 0de 0 à 40de 40 à 80> à 80

Page 20: L'année agricole 2014 dans la manche

Zoomsur...

Aurore DUQUESNE, CalvadosMarie BRETON, EurePhilippe LEGRAIN, MancheJean HIRSCHLER, OrneIsabelle DE LA BORDE, Seine-MaritimeMichel LAFONT, Normandie

Baptiste FOS, CER France CalvadosThierry COURVALET, AS NormandieYann JAWORSKI, CER France OrneMickaël CERE, AS Seine-MaritimeVéronique KURASZ, CER France Seine-Maritime

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«développement agricole et rural»

MINISTÈREDE L’AGRICULTURE

DE L’AGROALIMENTAIREET DE LA FORÊT

Le Pôle Economie et Prospective des Chambres d'agriculture de NormandieDepuis plus de 10 ans, les Chambres d’agriculture de Normandie développent une expertise reconnue sur les évolutions du contexte économique de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Les travaux sont pilotés par le Comité normand d'orientation Économie et Prospective des Chambres d’agriculture de Normandie (professionnels élus). Ils s’appuient sur le travail d’équipe des chargés d’études économiques départementaux et régionaux réunis au sein du Pôle Économie et Prospective.

Les productions Prospective lait : quels élevages laitiers en Normandie en 2020 ? 3 scénarios chiffrés et détaillés pour le débat. Observatoire : élevage bovin, systèmes agricoles, comptes de l'agriculture, comptes par système. PAC 2014-2020 : analyse des textes européens et des choix nationaux, simulations d’impact sur les aides du premier pilier. Animation de formations : PAC 2014, comment s’y préparer ? Marché des produits animaux : les fondamentaux ; les contrats en agriculture ; OMC et accords commerciaux internationaux, quelle stratégie européenne ? Charges et coûts de production ; fluctuation des prix agricoles... Mutation du secteur laitier, quel avenir ? Interventions sur toutes ces thématiques.

Préparer l’avenir Analyser l’évolution des politiques agricoles et des marchés. Mesurer les conséquences et enjeux pour l’agriculture normande, des filières agricoles et agroalimentaires régionales et du secteur non alimentaire. Evaluer les besoins des consommateurs et les attentes de la société.consommateurs et les attentes

: PAC 2014, comment s’y préparer ? Marché des produits animaux : les fondamentaux ; les contrats en agriculture ; OMC et accords commerciaux internationaux, quelle stratégie européenne ? Charges

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