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Chaque semaine, 20 navires partent à la démolition, soit en- viron un millier par an, indique l’association Robin des bois, qui dresse dans le dernier numéro de son bulletin “À la casse”, un état des lieux in- quiétant. Durant les trois pre- miers mois de cette année, 257 navires de commerce et militaires ont été sortis de flotte pour une dé- molition qui devrait permettre le recyclage de 2,34 millions de tonnes de métaux, relève l’ONG. Mais cela signifie aussi “100.000 tonnes de déchets toxiques à gérer”, souligne son président, Jacky Bonnemains. Car outre la ferraille, ces na- vires, d’un âge moyen de 28 ans, et qui ont souvent été exploités sans beaucoup de maintenance, contiennent de l’amiante, du plomb, des boues d’hydrocarbures, des PCB (polychlorobiphényles) et autres déchets toxiques. Sur un pé- trolier de 300 mètres, par exemple, “il y a 24 tonnes de peinture toxique sur la coque extérieure” pour em- pêcher les algues et coquillages de s’y fixer, environ 2.000 tonnes de boues d’hydrocarbures et six à huit tonnes d’amiante pure, détaille Jacky Bonnemains. Durant le premier trimestre, seuls sept navires ont été démo- lis dans des chantiers de l’Union européenne. Selon l’ONG, 90 % des navires envoyés tous les ans à la casse sont démolis en Asie. En tête des destinations : le Bangladesh suivi de l’Inde, de la Chine, du Pakistan. Car “l’Asie a besoin de la ferraille”, elle est vendue 400 euros la tonne contre 200 en Europe, mais surtout, le coût de la main-d’œuvre y est inférieur, les règles de sécurité moins sévères et la gestion des déchets moins stricte, explique Jacky Bonnemains. AMIANTE ET TARTRES DE RADIUM Les ouvriers risquent notam- ment d’être asphyxiés dans des locaux mal ventilés comme les ci- ternes, d’être blessés par l’explo- sion de déchets non identifiés ou à cause d’un mauvais dégazage, d’attraper des maladies transmises par les rats, insectes et autres nuisibles présents surtout sur les anciens bateaux-usines de pêche et bateaux de croisière. Ainsi en Inde, cinq ouvriers ont été tués et une dizaine blessés par une explo- sion en juin 2014, en découpant les citernes du tanker “Perintis”. À ces dangers s’ajoutent des risques à long terme, nés de l’exposition à des substances comme l’amiante ou des tartres de radium (radioac- tif). Selon une étude universitaire indienne, 470 morts ont été dé- nombrés en 30 ans dans les chan- tiers de démolition de ce pays. Certains vieux navires ne par- viennent même pas jusqu’en Asie et rouillent pendant des mois voire des années dans les ports où ils se sont arrêtés, par pru- dence ou par obligation. Depuis des années, “les ONG réclament une réglementation spécifique pour les navires à démolir”, rap- pelle Christine Bossard, porte- parole de l’association. “À terme, la Convention de Hong Kong (pour le recyclage sûr et écolo- giquement rationnel) des navires devrait être appliquée, mais elle doit être signée par 15 pays, re- présentant 40 % de la flotte mon- diale”. Or, jusqu’à présent, seuls la Norvège, la France et le Congo Brazzaville l’ont ratifiée, relève- t-elle. Quant au règlement euro- péen sur le recyclage des navires, “il ne s’applique qu’aux navires battant pavillon européen”, dé- plore Jacky Bonemains. L’ONG relève cependant quelques bonnes nouvelles, comme l’augmentation des contrôles dans le cadre de coo- pérations régionales renforcées, et le sort d’un navire comme le “Zorturk”. Ce navire de mar- chandises qui a collectionné les déficiences techniques et les pa- villons (Bélize, Cambodge, Corée du Nord, Géorgie et Togo) a pris l’eau en face du port de Saint- Nazaire. Sa démolition va com- mencer dans ce port alors que, selon l’ONG, “c’est exactement le genre de navire” qui aurait été jugé “idéal” par les trafiquants de migrants en Méditerranée. Dominique SChroeDer Ormuz : Les États-Unis affichent leur fermeté face à l’Iran En pleines négociations sur le nucléaire et sur fond de conflit au Yémen, Washington a joué la fermeté face à Téhéran et déployé des navires. Dernière page Maritime L’Asie, cimetière inquiétant des navires bons pour la casse “Sur 257 navires, seuls 7 ont été démolis dans des chantiers de l’UE au premier trimestre” 70 e année - N°19.447 Mardi 5 mai 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] Les navires sillonnent le monde durant leur longue carrière, mais lorsqu’ils sont jugés bons pour la casse, la plupart mettent le cap sur l’Asie pour y être démantelés dans des chantiers peu regardants en matière de dépollution et de sécurité. Toulouse : Montée des actionnaires locaux au capital de l’aéroport Le président du Conseil dépar- temental de Haute-Garonne, Georges Méric, a proposé aux autres actionnaires publics locaux d’acquérir 10,01 % de plus au capital de la société de gestion de l’aéroport pour qu’elle garde une majorité publique. Russie : Suppression des barrières douanières sur les céréales La Russie, gros fournisseur des marchés agricoles, envisage d’abaisser ou de supprimer rapi- dement les barrières douanières imposées sur les exportations de céréales depuis février. Liban : Les exportations agricoles asphyxiées Les exportations terrestres du Liban sont frappées de paralysie depuis la fermeture il y a un mois du dernier poste-frontière entre la Syrie voisine en guerre et la Jordanie, d’où transitent les marchandises libanaises vers le Golfe et l’Irak. page 2 Infrastructures/ Institutions © DSIC Zim lance un nouveau service Zim va lancer le 29 mai un nouveau service. Baptisé “Zim Seven Star Express” (Z7S), il va relier le Sud de la Chine, l’Asie du Sud-Est, le sous-continent indien à la côte Est des États- Unis via le canal de Suez. Une dizaine de navires d’une capacité moyenne de 5.000 à 6.500 EVP vont assurer une rotation en dix semaines au rythme d’une escale hebdomadaire. Selon Alphaliner, dans le sens Est-Ouest, les porte- conteneurs feront escale à Dachan Bay, Yantian, Cai Mep, Singapour et Colombo, avant de desser- vir New York, Savannah et Norfolk. Les ports de Singapour et de Colombo serviront de “hubs” pour desservir les ports secon- daires asiatiques et pour as- surer des connexions avec les autres services assurés par Zim dans la région. Air France : Nouveau plan d’économies en préparation Air France entend réduire ses coûts de plus de 1,1 milliard d’euros d’ici 2017 pour rétablir sa situation financière, un effort qui passera notamment par la suppression de certaines lignes long-courriers, alors que sa maison mère, Air France-KLM, a légèrement réduit ses pertes au premier trimestre. Ecocéane : Le “Spillglop-250” contre la pollution par hydrocarbures Ecocéane a mis au point le «Spillglop-250», un bateau capable d’aspirer une nappe de pétrole flottant à la surface de l’océan. Entreprises page 3

Lantenne 05 05 2015

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Page 1: Lantenne 05 05 2015

Chaque semaine, 20 navires partent à la démolition, soit en-viron un millier par an, indique l’association Robin des bois, qui dresse dans le dernier numéro de son bulletin “À la casse”, un état des lieux in-quiétant. Durant les trois pre-miers mois de cette année, 257 navires de commerce et militaires ont été sortis de flotte pour une dé-molition qui devrait permettre le recyclage de 2,34 millions de tonnes de métaux, relève l’ONG. Mais cela signifie aussi “100.000  tonnes  de  déchets toxiques  à  gérer”,  souligne son président, Jacky Bonnemains.

Car outre la ferraille, ces na-vires, d’un âge moyen de 28 ans, et qui ont souvent été exploités sans beaucoup de maintenance, contiennent de l’amiante, du plomb, des boues d’hydrocarbures, des PCB (polychlorobiphényles) et autres déchets toxiques. Sur un pé-trolier de 300 mètres, par exemple, “il y a 24 tonnes de peinture toxique sur la coque extérieure” pour em-pêcher les algues et coquillages de s’y fixer, environ 2.000 tonnes de boues d’hydrocarbures et six à huit tonnes d’amiante pure, détaille Jacky Bonnemains.

Durant le premier trimestre, seuls sept navires ont été démo-lis dans des chantiers de l’Union

européenne. Selon l’ONG, 90 % des navires envoyés tous les ans à la casse sont démolis en Asie. En tête des destinations :

le Bangladesh suivi de l’Inde, de la Chine, du Pakistan. Car “l’Asie  a besoin  de  la ferraille”,  où elle est vendue 400 euros la tonne contre 200 en Europe, mais surtout,

le coût de la main-d’œuvre y est inférieur, les règles de sécurité moins sévères et la gestion des déchets moins stricte, explique Jacky Bonnemains.

AmiAnte et tArtres de rAdium

Les ouvriers risquent notam-ment d’être asphyxiés dans des locaux mal ventilés comme les ci-ternes, d’être blessés par l’explo-sion de déchets non identifiés ou à cause d’un mauvais dégazage, d’attraper des maladies transmises par les rats, insectes et autres nuisibles présents surtout sur les anciens bateaux-usines de pêche et bateaux de croisière. Ainsi en Inde, cinq ouvriers ont été tués et une dizaine blessés par une explo-sion en juin 2014, en découpant les citernes du tanker “Perintis”. À ces dangers s’ajoutent des risques à long terme, nés de l’exposition à des substances comme l’amiante

ou des tartres de radium (radioac-tif). Selon une étude universitaire indienne, 470 morts ont été dé-nombrés en 30 ans dans les chan-tiers de démolition de ce pays.

Certains vieux navires ne par-viennent même pas jusqu’en Asie et rouillent pendant des mois voire des années dans les ports où ils se sont arrêtés, par pru-dence ou par obligation. Depuis des années, “les ONG réclament une  réglementation  spécifique pour les navires à démolir”, rap-pelle Christine Bossard, porte-parole de l’association. “À terme, la  Convention  de  Hong  Kong (pour  le  recyclage  sûr  et  écolo-giquement rationnel) des navires devrait  être  appliquée, mais  elle doit être signée par 15 pays,  re-présentant 40 % de la flotte mon-diale”. Or, jusqu’à présent, seuls la Norvège, la France et le Congo Brazzaville l’ont ratifiée, relève-t-elle. Quant au règlement euro-péen sur le recyclage des navires, “il ne s’applique qu’aux navires battant  pavillon  européen”,  dé-plore Jacky Bonemains.

L’ONG relève cependant quelques bonnes nouvelles, comme l’augmentation des contrôles dans le cadre de coo-pérations régionales renforcées, et le sort d’un navire comme le “Zorturk”. Ce navire de mar-chandises qui a collectionné les déficiences techniques et les pa-villons (Bélize, Cambodge, Corée du Nord, Géorgie et Togo) a pris l’eau en face du port de Saint-Nazaire. Sa démolition va com-mencer dans ce port alors que, selon l’ONG, “c’est  exactement le genre de navire” qui aurait été jugé  “idéal” par les trafiquants de migrants en Méditerranée.

Dominique SChroeDer

Ormuz :Les États-Unis affichent leur fermeté face à l’IranEn pleines négociations sur le nucléaire et sur fond de conflit au Yémen, Washington a joué la fermeté face à Téhéran et déployé des navires.

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Maritime

L’Asie, cimetière inquiétant des navires bons pour la casse

“Sur 257 navires, seuls 7 ont été

démolis dans des chantiers de l’UE

au premier trimestre”

70e année - n°19.447 mardi 5 mai 2015  ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

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07/

2014

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Les navires sillonnent le monde durant leur longue carrière, mais lorsqu’ils sont jugés bons pour la casse, la plupart mettent le cap sur l’Asie pour y être démantelés dans des chantiers peu regardants en matière de dépollution et de sécurité.

Toulouse :Montée des actionnaires locaux au capital de l’aéroportLe président du Conseil dépar-temental de Haute-Garonne, Georges Méric, a proposé aux autres actionnaires publics locaux d’acquérir 10,01 % de plus au capital de la société de gestion de l’aéroport pour qu’elle garde une majorité publique.

Russie :Suppression des barrières douanières sur les céréalesLa Russie, gros fournisseur des marchés agricoles, envisage d’abaisser ou de supprimer rapi-dement les barrières douanières imposées sur les exportations de céréales depuis février.

Liban :Les exportations agricoles asphyxiéesLes exportations terrestres du Liban sont frappées de paralysie depuis la fermeture il y a un mois du dernier poste-frontière entre la Syrie voisine en guerre et la Jordanie, d’où transitent les marchandises libanaises vers le Golfe et l’Irak.

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Infrastructures/Institutions

© D

SIC

Zim lance un nouveau service

Zim va lancer le 29 mai un nouveau service. Baptisé “Zim Seven Star Express” (Z7S), il va relier le Sud de la Chine, l’Asie du Sud-Est, le sous-continent indien à la côte Est des États-Unis via le canal de Suez. Une dizaine de navires d’une capacité moyenne de 5.000 à 6.500 EVP vont assurer une rotation en dix semaines au rythme d’une escale hebdomadaire. Selon Alphaliner, dans le sens Est-Ouest, les porte-conteneurs feront escale à Dachan Bay, Yantian, Cai Mep, Singapour et Colombo, avant de desser-vir New York, Savannah et Norfolk. Les ports de Singapour et de Colombo serviront de “hubs” pour desservir les ports secon-daires asiatiques et pour as-surer des connexions avec les autres services assurés par Zim dans la région.

Air France :Nouveau plan d’économies en préparationAir France entend réduire ses coûts de plus de 1,1 milliard d’euros d’ici 2017 pour rétablir sa situation financière, un effort qui passera notamment par la suppression de certaines lignes long-courriers, alors que sa maison mère, Air France-KLM, a légèrement réduit ses pertes au premier trimestre.

Ecocéane :Le “Spillglop-250” contre la pollution par hydrocarburesEcocéane a mis au point le «Spillglop-250», un bateau capable d’aspirer une nappe de pétrole flottant à la surface de l’océan.

Entreprises

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Page 2: Lantenne 05 05 2015

2 - Mardi 5 mai 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Pour l’aéroport de Toulouse, le Département de Haute-Garonne veut une montée au capital des ac-tionnaires locaux. L’État a officiel-lement cédé le 17 avril 49,99 % du capital sur les 60 % qu’il détenait dans la société de gestion de l’aéroport (ATB) pour 308 mil-lions d’euros, à Casil France, une holding représen-tant le consor-tium chinois Symbiose. Les actionnaires pu-blics locaux, qui détiennent au total 40 % du capital (25 % pour la Chambre de commerce, 5 % chacun pour l’Agglomération, le Département et la Région), conservent leurs parts dans cette opération de privatisation.

La cession prévoit la possi-bilité pour l’État de vendre aux Chinois les 10,01 % qu’il dé-tient encore dans trois ans, mais le gouvernement a récemment certifié ne pas en avoir l’inten-tion. Lors de sa première séance plénière le conseil départemental

a réaffirmé son “opposition à  la privatisation”  et a souligné que l’aéroport devait “rester à majo-rité publique”.

Georges Méric, président PS du Conseil départemental

de Haute-Garonne, a annoncé qu’il avait écrit jeudi 30 avril en ce sens au président de la Chambre de commerce

et d’industrie de Toulouse, au président du Conseil régional de Midi-Pyrénées et au président de Toulouse Métropole. Le pré-sident du Département les invite “à  participer  à  une  table  ronde des  actionnaires  publics  locaux ayant  pour  objectif  de  se mettre en capacité de proposer à  l’État de  lui  racheter  les  10,01  %  de parts qu’il possède encore”. “Le Conseil départemental prend ses responsabilités en souhaitant ins-taurer  une  dynamique  commune entre  les différentes actionnaires publics locaux”, a-t-il souligné.

Les collectivités s’inquiètent des projets de développement de l’actionnaire chinois, comme un collectif de riverains, de syn-dicats et d’élus verts qui combat la privatisation. Le plan de crois-sance des Chinois fixe un objec-tif de 18 millions de passagers à l’horizon 2046, contre 7,517 mil-lions en 2014. “La  croissance du  nombre  de  passagers  sera 

progressive  et  rationnelle  dans le  respect  de  l’environnement et  des  riverains”, a toutefois ré-cemment assuré Mike Poon, président-directeur général du fonds d’investissement hong- kongais Friedmann Pacific AM (FPAM), membre-clé du consor-tium Symbiose, dans un entre-tien au quotidien régional “La Dépêche du Midi”.

ToulouseAérien

montée des actionnaires locaux au capital de l’aéroport

Le président du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric, a proposé aux autres actionnaires publics locaux d’acquérir 10,01 % de plus au capital de la société de gestion de l’aéroport pour qu’elle garde une majorité publique.

“Objectif : racheter à l’État

les 10,01 % de parts qu’il possède encore”

© PhIlIPPe GarCIa aéroPort toulouSe-BlaGnaC

La Chine a dépassé les États-Unis pour devenir la première

source d’investissements étrangers en Australie, grâce

au doublement des achats immobiliers. Les investisse-

ments chinois en Australie se sont montés à 27,7 milliards

de dollars AUD (19,4 milliards d’euros) sur la période juillet 2013-juin 2014. À comparer aux 17,5 milliards de dollars

australiens investis par les États-Unis – premier inves-tisseur pendant dix ans – et

les 15,4 milliards d’investisse-ments canadiens, a précisé le

Conseil australien des investis-sements étrangers (FIRB).

Investissements

Les ventes de voitures sont reparties en hausse aux États-Unis en avril, après un petit coup de mou en mars, soutenues par l’appétit retrou-vé des Américains pour les gros 4x4 et les pickups. Lors du mois écoulé, 1,45 million de véhicules ont été vendus à travers le pays par la dizaine de constructeurs présents sur le marché, selon les données compilées et annoncées vendredi 1er mai par le cabinet spécialisé Autodata. C’est une hausse de 4,6 % sur un an inférieure à la progression de 5,5 % anticipée par les analystes d’Edmunds.com.

Ventes

L’activité du secteur de l’indus-trie manufacturière a continué de se dégrader en avril en France, l’indice PMI la mesu-rant s’établissant à 48,0 après 48,8 en mars, a indiqué hier le cabinet Markit. L’“indice des acheteurs PMI”, conçu à partir des réponses de 400 entre-prises représentatives du secteur, reste donc en avril sous la barre des 50 points qui délimite les périodes d’expan-sion et de récession. Au-delà, Markit signale l’“accélération de la contraction au cours du mois”.

Dégradation

En Bolivie, la compagnie espa-gnole d’hydrocarbures Repsol

a annoncé vendredi 1er mai la découverte avec le groupe

britannique BG et l’argentin Panamerican Energy (PAE) de trois gisements de gaz naturel

au Sud-Est du pays, ce qui garantira les livraisons à

l’Argentine. L’entreprise a an-noncé cette découverte dans la région de Huacaya, au Sud-Est

de la Bolivie où se situent les principales réserves. Le forage

d’un puits, le Margarita-7, exploité par le consortium pétrolier Repsol-BG-PAE, a permis de découvrir les

trois gisements.

Gisements

La Russie envisage de suppri-mer les barrières douanières sur les céréales, a annoncé mercredi 29 avril le Vice-Premier ministre, Arkadi Dvorkovitch. Cette taxe “dans  sa  forme  actuelle  sera peut être supprimée avant même le  1er  juillet”, date de son expi-ration officielle, a déclaré Arkadi Dvorkovitch. “Nous  réfléchis-sons  à  une  date  concrète”. La taxe en vigueur depuis le 1er fé-vrier avait été imposée en réac-tion à la chute du rouble qui avait conduit à une flambée des prix du blé en Russie, liés aux cours sur les marchés internationaux. L’objectif était de rendre plus intéressant pour les céréaliers de vendre sur le marché intérieur que d’exporter. Elle représentait au minimum 35 euros par tonne. Mais depuis, le rouble s’est repris, apaisant les pressions sur les prix locaux, et le ministère de l’Agriculture demande que la taxe ne soit pas reconduite au delà du 1er juillet. Le mécanisme pénalise financièrement les agri-culteurs russes déjà en difficultés

en raison de la crise économique et risque de coûter à la Russie des parts de marché dans le monde.“Il  ne  s’agit  pas  d’annuler 

complètement  le  mécanisme  de barrière douanière mais de faire en  sorte  qu’elle  soit  proche  de zéro ou nulle aux prix actuels”, a précisé Arkadi Dvorkovitch. “Si  le  taux de changes  (des de-vises  étrangères  par  rapport au  rouble,  NDLR)  repart  à  la hausse ou si les prix sur les mar-chés  internationaux  augmentent brusquement,  il  nous  faut  un mécanisme qui permettra de cor-riger le montant de la taxe rapi-dement”, a jugé le responsable.

Malgré cette mesure, le gou-vernement a récemment relevé sa prévision d’exportation de cé-réales sur la campagne agricole en cours (juillet 2014-juin 2015) à 30 millions de tonnes. Pour l’année prochaine, le gouvernement table sur une récolte de 100 millions de tonnes, contre 105 millions l’an-née dernière, ce qui constituait la seconde plus abondante de la période post-soviétique.

RussieMatières premières

suppression des barrières douanières sur les céréales

La Russie, gros fournisseur des marchés agricoles, envisage d’abaisser ou de supprimer rapidement les barrières douanières imposées sur les exportations de céréales depuis février.

Les exportations agricoles du Liban sont asphyxiées par le conflit en Syrie. Avant le début de la guerre en Syrie en 2011, les produits libanais transitaient par la Syrie pour aller vers l’Irak ou le Golfe à travers une dizaine de points de passage syriens, via la Jordanie. Avec l’intensifica-tion des combats, les points de passage ont fermé progressive-ment. Le dernier poste-frontière avec la Jordanie, celui de Nassib, a été fermé le 1er avril après sa prise par les rebelles aux soldats du régime. La fermeture des pas-sages a fait perdre des dizaines de millions dollars à l’agricul-ture et l’industrie libanaises qui n’ont plus accès à leurs marchés traditionnels.

tout est bloqué

Les marchandises exportées par voie terrestre représentent 35 % de l’ensemble des expor-tations du Liban, selon l’analyste économique Nassib Ghobril. Et d’après le ministère de l’Agriculture, les exportations des fruits et légumes représen-tent 6 % du PIB et 17 % du total des exportations. “Nassib était le seul point de passage pour les ex-portations  terrestres  libanaises  

et  depuis  sa  fermeture,  tout  est bloqué”, a dit l’analyste. Selon les douanes libanaises, les ventes vers les pays du Golfe ont at-teint 920 millions de dollars en 2014, et 256 millions vers l’Irak. Il reste un point de passage syrien officiellement ouvert avec l’Irak, celui d’Al-Tanef, mais personne ne l’utilise car la route désertique est trop dangereuse. “Avant 2011, 250 camions  liba-nais  franchissaient  quotidien-nement  la  frontière  syrienne”, rappelle omar al-Ali, chef du syndicat des camions réfrigérés. “Leur  nombre  est  tombé  à  120 à  cause  de  l’instabilité  sur  les routes et la fermeture de Nassib. Seuls  quelques-uns  se  rendent en Syrie pour approvisionner  le marché  local”, déplore-t-il. En effet, selon Nassib Ghobril, le transport terrestre, utilisé quasi-exclusivement pour les exporta-tions agricoles, est après le tou-risme, le secteur le plus sinistré par la guerre syrienne. “Nos ca-mions  faisaient  bouger  l’écono-mie  libanaise. Maintenant, nous avons  900  camions  réfrigérés  à l’arrêt au Liban et d’autres blo-qués dans le Golfe”, se lamente Omar al-Ali.

Layal ABou rAhAL

LibanCommerce

les exportations agricoles asphyxiées

Les exportations terrestres du Liban sont frappées de paralysie depuis la fermeture il y a un mois du dernier poste-frontière entre la Syrie voisine en guerre et la Jordanie, d’où transitent les marchandises libanaises vers le Golfe et l’Irak.

Page 3: Lantenne 05 05 2015

Airbus a annoncé mercredi 29 avril le lancement des

travaux de construction de son quatrième centre d’entraî-

nement pour pilotes, basé à Singapour et dont l’ouverture

est prévue au premier trimestre 2016. Ce centre d’entraîne-

ment sera détenu par une coentreprise entre Airbus et la

compagnie aérienne Singapore Airlines, le groupe européen

détenant 55 % du capital de cette société. Équipé de

huit simulateurs de vol sur les principaux appareils de l’avion-neur (A350 XWB, A380, A320,

A330), le site de Singapour emploiera une cinquantaine d’instructeurs et accueillera

“plus de 10.000 stagiaires par an”.

Entraînement

La Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH) a creusé ses pertes en 2014 à cause de la chute des cours du caoutchouc, essuyant un résultat encore pire qu’en 2013. La perte nette a atteint 45 millions d’euros (part du groupe), contre 35 millions en 2013. Fin février, SIPH avait prévenu que ses résultats 2014 allaient empirer en raison de la baisse des prix de sa matière première. Sur l’exercice, le cours moyen du caoutchouc est en baisse de plus de 30 % par rapport à l’an dernier.

Chute

Air France et ses filiales de-vront réaliser 1,13 milliard d’eu-ros d’économies sur la période 2015-2017, a indiqué le groupe jeudi 30 avril à l’issue d’un comité central d’entreprise (CCE). Cet objectif inclut une baisse de 650 millions d’euros des coûts unitaires, majorée de l’inflation. Toutes les activités seront mises à contribution, en particulier les vols long-courriers, à travers une “réduction  du  nombre  de  lignes non  rentables”, alors qu’une “forte  réduction des  pertes”  est visée sur les vols moyen-courriers desservant l’aéro-port Paris-CDG. Les compagnies Hop! et Transavia devront, pour leur part, atteindre l’équilibre d’exploitation d’ici deux ans. La branche fret, largement défici-taire, devra également redresser ses résultats, tandis que les acti-vités de restauration (Servair) et de maintenance devront accroître leur rentabilité.

L’objectif affiché de la com-pagnie est d’arriver à un résultat d’exploitation positif de 740 mil-lions d’euros dès 2017, un chiffre

qui permet de rembourser la dette et d’investir, a expliqué Didier Fauverte, secrétaire général CGT du CCE d’Air France.  “Cela  va être difficile”, a-t-il souligné. “Ils ont été très évasifs sur les leviers qu’ils  utiliseront”,  a déclaré de son côté Jérôme Beaurain, élu Sud. De sources concordantes, la réduction des coûts passera par “l’augmentation  de  la  producti-vité”, “l’adaptation des effectifs” et le “développement du recours à la sous-traitance”. Un change-

ment des “règles d’utilisation  et de  rémunération des  personnels navigants” (pi-lotes, hôtesses et stewards) est aussi envisagé, afin d’augmen-

ter leur temps de travail et leurs heures de vol.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du plan “Perform 2020” de la maison-mère, Air-France-KLM, qui a pris le relais en jan-vier du plan “Transform 2015”, marqué par la suppression de plus de 7.300 emplois de 2012 à 2014, dont 6.400 pour Air France et ses filiales, sans compter les 800 postes supplémentaires visés

par le nouveau plan de départ vo-lontaires annoncé fin janvier. Le groupe franco-néerlandais pré-voit donc un nouveau tour de vis pour accélérer son rétablissement financier, malgré les progrès ac-complis l’an dernier, avec une perte nette ramenée à 198 mil-lions d’euros contre 1,82 milliard d’euros en 2013.

Grève de deux semAines

La rentabilité du groupe avait toutefois souffert de la grève de deux semaines des pilotes en sep-tembre, qui avait fait replonger le résultat d’exploitation dans le rouge, à - 129 millions d’euros contre + 130 millions d’euros en 2013. La tendance positive s’est prolongée au premier trimestre de cette année, avec une réduction de 6,3 % de la perte d’exploitation (- 417 millions d’euros), grâce aux bonnes performances d’Air France, KLM et Hop!, et ce en dépit d’une dégradation de la ren-tabilité de Transavia et du fret. Air France-KLM a confirmé son objectif de diminution de 1 % à 1,3 % de ses coûts unitaires cette année, soit l’équivalent de 250 à 300 millions d’euros d’économies sur les 650 visés d’ici fin 2017.

Malgré une baisse de 4,7 % de sa facture de carburant sur les trois premiers mois de l’an-née, le groupe n’escompte pas de marge de manœuvre complémen-taire liée aux cours du pétrole et

s’attend à ce que “la quasi-totalité des  économies”  liées à la baisse du prix du pétrole soit “absor-bée par la pression de la concur-rence sur  les  recettes unitaires et l’effet  change  négatif”, princi-palement du à la baisse de l’euro face au dollar. Confronté à “un contexte d’extrême concurrence”, Air France entend par ailleurs “poursuivre  la  reconquête  com-merciale  initiée  avec  Transform 2015”  et présentera un  “point d’avancement” sur Perform au prochain CCE, en juin.

Charlotte hiLL et Gabriel BourovitCh

La crise ukrainienne et la chute du rouble ont lourdement plom-bé la situation financière du géant gazier russe Gazprom en 2014, son bénéfice net étant divisé par sept, selon ses résultats annuels. Le bénéfice net de la société, qui se vantait il y a quelques années d’être la plus rentable au monde, s’est élevé l’an dernier à 159 mil-liards de roubles (2,8 milliards d’euros au cours de mer-credi) contre 1.139 milliards de roubles (20 milliards d’euros) en 2013. Le chiffre d’affaires de Gazprom a augmenté de 6,4 % à 5.589 milliards de roubles (98 milliards d’euros).

Résultats

Le groupe minier brésilien Vale, numéro un mondial de la production de mine-

rai de fer, a annoncé avoir enregistré une perte nette de

3,12 milliards de dollars au premier trimestre en raison de la dépréciation de la monnaie brésilienne et de la chute des

cours du minerai. Vale avait enregistré un bénéfice net de

2,52 milliards de dollars au premier trimestre 2014, mais

le géant minier avait déjà perdu 1,85 milliard de dollars

au dernier trimestre 2014. La perte enregistrée par le groupe est due principale-

ment à une dépréciation de 20,8 % du réal brésilien par

rapport au dollar.

Air FranceAérien

nouveau plan d’économies en préparationAir France entend réduire ses coûts de plus de 1,1 milliard d’euros d’ici 2017 pour rétablir sa situation financière, un effort qui passera notamment par la suppression de certaines lignes long-courriers, alors que sa maison mère, Air France-KLM, a légèrement réduit ses pertes au premier trimestre.

“La branche fret devra également

redresser ses résultats”

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l’antenne - Mardi 5 mai 2015 - 3 EntreprisesPerte

Frédéric Gagey, PDG d’Air France

“Le  “Spillglop”  est  un  faux monocoque de 25 mètres de  long et de 7 mètres de  large, explique robert Gastaldi, fondateur, bailleur de fonds et président du conseil de surveillance de la SAS Ecocéane.  Il  s’agit  d’un  cata-maran dont  les deux coques  sont reliées  au-dessus  et  en  dessous. La  proue  s’ouvre  pour  laisser entrer  l’eau à  l’intérieur et, pour en  capter  davantage,  deux  mâ-choires auto-flottantes s’abaissent à  l’avant”. Ainsi le “Spillglop” ratisse plus large et améliore ses capacités de nettoyage : jusqu’à 50.000 m2 par heure, la récupéra-tion jusqu’à 100 % des hydrocar-bures flottants et ce même par vent de force 6 à 7.“Le  «Spillglop-250»  est 

l’unique bateau au monde à pou-voir  travailler par ces conditions météorologiques,  appuie Éric vial, directeur d’Ecocéane.  Les autres  ne  peuvent  évoluer  que par temps calme. C’est d’ailleurs la  raison  d’être  de  cette  PME, 

savoir ramasser le pétrole en mer, alors que des catastrophes comme l’échouage  de  l’«Amoco  Cadiz» ont démontré notre incapacité”.

toute une GAmme de bAteAux

À l’intérieur du bateau, l’eau passe dans une sorte de canal entre les coques. Le pétrole étant plus léger que l’eau, celui-ci se retrouve en surface où il est aspiré par une pompe et stocké à bord, dans une limite de 120 m3, ou directement envoyé via une conduite dans un cargo à proxi-mité pour travailler en continu. Même lorsque les hydrocarbures et l’eau se sont mélangés en une émulsion, le “Spillglop” peut encore œuvrer : “Lorsque  cette «mayonnaise»  se  développe,  le bateau  s’arrête  pendant  environ une  heure,  le  temps  de  chauffer l’eau à bord à 35 °C pour séparer les éléments et pouvoir aspirer le pétrole”, détaille Éric Vial.

Ecocéane a ainsi créé toute une gamme de “bateaux- aspirateurs” : le “Cataglop”, des-tiné au nettoyage portuaire des déchets solides et liquides, le “Workglop”, bateau de travail et de récupération des mêmes matériaux aux abords des pla-teformes pétrolières et dans les grands ports commerciaux, et, enfin, le “Spillglop”, pour les mêmes tâches mais en haute mer. Chacun de ses navires existe en plusieurs gabarits. Ecocéane a déjà vendu plus d’une centaine de “Cataglop” et deux “Workglop”.

Le tout premier “Spillglop-250” l’a été à Taïwan. Il a été lancé le 30 avril à La Rochelle, en présence de plu-sieurs délégations internationales : Taïwan, Nigeria, Égypte, Angola, Qatar et Russie. Mais pas la France ni aucun pays européen.“Nous sommes confrontés à un 

paradoxe  administratif  français, se désole Robert Gastaldi. Depuis 2009 et  le  tout premier prototype de «Spillglop», nous sommes invi-tés à des voyages avec le président de la République. Laurent Fabius, ministre  des  Affaires  étrangères, nous  a  présentés  au  président de  l’Angola.  Le  ministère  de l’Écologie  nous  parraine  mais nous  ne  sommes  pas  reconnus  

en  France  par  les  organismes chargés  de  la  lutte  contre  les pollutions,  le  Cedre  (Centre  de documentation,  de  recherche  et d’expérimentations  sur  les  pollu-tions accidentelles des eaux) et le Ceppol  (Centre  d’expertises  pra-tiques de lutte anti-pollution).

Pourtant le Cedre a validé le “Cataglop”. Mais il n’en a pas fait autant pour le “Spillglop” et n’a dont rien transmis à l’UE, en l’oc-currence à l’European Maritime Safety Agency (EMSA), parce que son bassin d’essai serait trop petit pour l’accueillir, alors qu’il est basé sur la même technologie. Le Cedre aurait toutefois conseillé à la société bretonne d’aller se pré-senter à l’Homsett, son homologue américain. Ce dernier a reconnu le concept comme unique au monde, ce qui a permis à Ecocéane de survivre.

Aujourd’hui Ecocéane em-ploie 25 personnes et a développé un chiffre d’affaires de 5 mil-lions d’euros. “En 2016 nous ta-blons  sur 25 à 30 millions et  en 2019 sur 150 millions d’euros de chiffre  d’affaires.  D’ici-là,  nous aurons  créé  environ  1.200  em-plois dont 800 en France”, sou-ligne Robert Gastaldi.

olivier GuÉriN

EcocéaneMaritime

le “spillglop-250” contre la pollution par hydrocarburesUn “aspirateur” flottant pour nettoyer les mers des hydrocarbures : la société bretonne Ecocéane, basée à Paimpol, dans les Côtes d’Armor, a mis au point le “Spillglop-250”, un bateau capable d’aspirer une nappe de pétrole flottant à la surface de l’océan et ce en haute mer et par gros temps.

Page 4: Lantenne 05 05 2015

L’or passe sous les 1.200 dollars l’onceL’or, qui s’était échangé au dessus des 1.200 dollars l’once en milieu de semaine aidé par les chiffres décevants de la

croissance américaine, a effacé tous ses gains après des propos réconfortants de la Réserve fédérale américaine (Fed). PLATINE/PALLADIUM - Les platinoïdes ont  été 

assez épargnés par  la volatilité qui  s’est  emparée du marché de l’or, l’usage de ses métaux étant majoritai-rement industriel.Sur  le  London  Platinum  and  Palladium  Market, 

l’once de platine a fini à 1.127 dollars, contre 1.128 dol-lars sept jours plus tôt.L’once  de  palladium  a  terminé  pour  sa  part  à 

772 dollars, contre 774 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont fini la semaine en hausse, stimulés par l’affaiblissement du dollar sur fond d’inquiétudes sur la  fermeté de la re-prise aux États-Unis, la première économie mondiale. Les chiffres décevants de la croissance américaine 

auraient pu peser sur les cours des métaux industriels, après des statistiques décevantes venant de Chine,  la deuxième économie mondiale la semaine dernière.Mais, selon les analystes de Commerzbank, ces sta-

tistiques décevantes avaient été déjà intégrées dans les cours par les opérateurs de marché.De plus,  la faible croissance de l’économie améri-

caine a pesé sur le dollar, ce qui a, à son tour, aidé les matières premières libellées dans cette monnaie en les rendant plus attrayantes, car moins onéreuses, pour les acheteurs munis d’autres devises.Les  cours  du  cuivre  ont  atteint  vendredi  leur  plus 

haut niveau en plus de quatre mois, à 6.375 dollars la tonne, aidés par la baisse du dollar.Par ailleurs, les récentes perturbations de la produc-

tion chilienne, après des pluies torrentielles au mois de mars, continuaient d’aider les cours, augmentant ainsi les espoirs d’un rééquilibrage du marché en 2015.Selon des chiffres du bureau national des statistiques 

du Chili, la production de cuivre a décliné de 2,3 % attei-gnant 474.500 en mars, par rapport à l’année précédente.Mais  pour  les  analystes  de  Barclays,  la  prudence 

reste  de  mise,  car  si  les  perturbations  sur  l’offre  de métal rouge ont été plus nombreuses cette année, elles demeurent en dessous du seuil établi par la banque.De  leur côté,  les cours de  l’aluminium ont grimpé 

vendredi  à  leur  plus  haut  niveau  en  quatre  mois  et demi, alors que le marché se rééquilibre petit à petit.Les prix du plomb ont atteint le même jour un maxi-

mum en presque 7 mois, à 2.107 dollars la tonne, même si les investisseurs s’attendent à un réajustement pro-chain des cours.Après être tombés à leur plus bas niveau en six ans il 

y a deux semaines, les cours du nickel ont rebondi, at-teignant 13.965 dollars la tonne, leur plus haut niveau en un peu plus d’un mois.Les prix du nickel ont été aidés par une grève à la 

mine de Cerro Matoso en Colombie, la deuxième plus grande mine de  ferronickel au monde. Le  ferronickel est un alliage de métal contenant 45 % de nickel.Les cours du zinc sont montés vendredi à leur maxi-

mum en plus de  cinq mois,  à 2.350 dollars  la  tonne. Les cours de l’étain ont atteint vendredi leur plus haut niveau en deux semaines, à 16.390 dollars la tonne.Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans 

trois mois s’échangeait à 6.343 dollars vendredi, contre 6.040 dollars le vendredi.L’aluminium  valait  1.908  dollars  la  tonne,  contre 

1.821 dollars.Le  plomb  valait  2.114,50  dollars  la  tonne,  contre 

2.073 dollars.L’étain  valait  16.050  dollars  la  tonne,  contre 

15.765 dollars.Le  nickel  valait  13.780  dollars  la  tonne,  contre 

13.025 dollars.Le  zinc  valait  2.324  dollars  la  tonne,  contre 

2.249 dollars.

CACAO -  La  fève  brune  cotée  à  Londres  et  à New York a atteint mardi son plus haut niveau en un peu plus d’un mois et demi, à respectivement 2.011  livres sterling la tonne et 2.958 dollars la tonne.Les cours du cacao se sont appréciés sur fond d’in-

quiétudes grandissantes concernant les volumes de ré-colte au Ghana, mais pour Edward George, analyste chez  Ecobank,  les  perspectives  restent  moroses  pour les prix. “Les cours du cacao se sont renforcés, ce qui est  bizarre  si  l’on  considère  que  la Côte  d’Ivoire  (le premier producteur de cacao au monde, NDLR) s’at-tend à une récolte record cette année”, notait-il.Selon  Jack  Scoville,  analyste  chez  Price  Futures 

Group, la Côte d’Ivoire est en passe de produire plus, ou au moins autant, que l’année dernière. La produc-tion  au  Ghana,  quant  à  elle,  apparaît  moins  consé-quente, et les livraisons aux ports ont baissé d’un quart à un tiers.

M. George  pense  que  la  nouvelle  d’une mauvaise récolte  au Ghana,  deuxième producteur  de  cacao au monde, commence à faire son chemin sur les marchés, ce qui a aidé les prix cette semaine.“Mais les cours pourraient se trouver sous pression 

de la bonne récolte en Côte d’Ivoire, et d’une demande en baisse, notamment en Chine”, soulignait l’analyste.À  Londres,  la  tonne  de  cacao  pour  livraison  en 

juillet  valait  2.010  livres  sterling,  contre 1.961  livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en juillet valait 

2.938 dollars, contre 2.846 dollars sept jours plus.

CAFÉ - Les cours du café ont connu un accès de faiblesse en début de semaine, avant de se reprendre, malgré le manque flagrant d’élan sur les marchés.Le robusta échangé à Londres est tombé à 1.743 dol-

lars la tonne, son plus bas niveau depuis un mois.La livre d’arabica cotée à New York a glissé jusqu’à 

son plus bas niveau en deux semaines, à 134,60 cents.Il y a eu peu de nouvelles marquantes sur le marché 

du café, selon plusieurs analystes. “Le marché londo-nien  attend  les  récoltes  vietnamiennes  qui  devraient débuter  bientôt,  et  les  estimations  sont  à  la  baisse”, notait M. Scoville.Pour les analystes de Barclays, les cours de café of-

frent toujours de bonnes possibilités d’investissement. La banque estime en effet qu’une augmentation de la consommation chinoise de 25 % sur cinq ans devrait soutenir les cours.Sur  le  Liffe  de  Londres,  la  tonne  de  robusta  pour 

livraison en juillet valait 1.792 dollars vendredi, contre 1.820 dollars le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ara-

bica pour livraison en juillet valait 137,30 cents, contre 141,85 cents sept jours auparavant.

SUCRE -  Le  sucre  échangé  à  Londres  a  grimpé jeudi  à  son maximum  en  près  de  deux mois  et  demi, à 382,60 dollars la tonne, tandis que la livre de sucre brut cotée à New York a atteint le même jour son plus haut niveau en presque deux mois, à 13,48 cents.Les  cours  étaient  toujours  un peu  soutenus par  la 

période de flottement qui entoure le début de la récolte de canne à sucre au Brésil, les stocks étant générale-ment à leur plus bas en cette période.Mais  le marché du  sucre  reste  surabondant  empê-

chant toute envolée des prix et les stocks de la saison précédente  au  Brésil  devraient  suffire  à  combler  un éventuel manque, selon les analystes de Czarnikow.À Londres,  la  tonne de  sucre blanc pour  livraison 

en août valait 377,20 dollars, contre 370,80 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en 

juillet valait 13,16 cents, contre 13,06 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les prix du maïs et du blé ont perdu du  terrain à Chicago,  face à de bonnes condi-tions et perspectives météorologiques, tandis que ceux du soja ont baissé dans une moindre mesure. “C’est  la  météo  qui  influence  le  plus  le  compor-

tement  du marché”,  a  résumé Bill Nelson,  de Doane Advisory Services, évoquant “des conditions idéales” pour les cultures de blé et de maïs aux États-Unis.Même s’ils ont été un peu soutenus par un accès de 

faiblesse du dollar,  favorable aux producteurs améri-cains, et de bons chiffres sur les exportations, les cours du maïs ont ainsi été plombés par le beau temps dans le centre des États-Unis.De  même,  le  blé  a  vu  ses  prix  baisser  face  à  de 

bonnes  prévisions  météorologiques  qui  laissent  cette fois  attendre  des  précipitations  dans  les  régions  où grandissent  actuellement  les  cultures  d’hiver,  comme le Kansas, l’Oklahoma et le Colorado.Sur le plan international, les cours pourraient pâtir 

de  la  levée prochaine d’une  taxe sur  les exportations russes, qui seraient ainsi en mesure de s’accroître sur le marché mondial.“Le  Vice-Premier  ministre  russe  a  déclaré  que  la 

taxe pourrait être suspendue en juin”, a rapporté Jack Scoville,  de  Price  Future  Group.  “Les  investisseurs s’attendaient à ce que le Kremlin patiente un ou deux mois de plus.”Enfin,  les  cours  du  soja,  en  léger  déclin,  ont  peu 

évolué,  sans  trop  souffrir  d’attentes  toujours  élevées quant au niveau des récoltes, en particulier au Brésil et en Argentine, et des semis pour l’année en cours.Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison 

en  juillet,  le  plus  échangé,  a  terminé  à  3,63  dollars, contre 3,6975 dollars une semaine plus tôt (- 1,83 %).Le  boisseau de  blé  pour  juillet  valait  4,74  dollars 

contre 4,8825 dollars, à la clôture de le vendredi pré-cédent (- 2,92 %).Le boisseau de soja pour juillet coûtait 9,6475 dol-

lars contre 9,7075 dollars, précédemment (- 0,6%).

COTON - Les cours du coton, qui avaient continué de progresser sur la base de bons chiffres à l’exporta-tion, ont fini pratiquement à l’équilibre vendredi sous le poids de prises de bénéfices et d’une météo favorable.Sharon Johnson, chez Wedbush Securities, a expli-

qué que des investisseurs spéculatifs avaient beaucoup acheté  ces  deux  dernières  semaines,  réagissant  aux ventes à l’exportation.Lorsqu’ils ont pris des bénéfices vendredi, encoura-

gés par un léger raffermissement du dollar, qui rend la production américaine moins compétitive, “il n’y avait plus rien pour soutenir le marché”.En  outre,  les  prévisions météo  sont  devenues  plus 

favorable dans les hautes plaines de l’Ouest du Texas (sud), une région qui fournit environ 25 à 28 % de la production nationale, selon Mme Johnson.Du côté de  la demande,  les nouvelles  sont bonnes 

jusqu’à présent. “Les ventes à l’export ont fourni une nouvelle bonne surprise” jeudi, ont relevé les experts de Plexus Cotton, ce qui a permis aux cours de toucher un plus haut depuis septembre 2012 en cours de séance jeudi. Ces ventes devraient porter d’autant plus à l’op-timisme qu’“il reste  très peu de coton à vendre” aux États-Unis, ont-ils ajouté.La livre de coton pour livraison en juillet, le contrat 

le  plus  actif  sur  l’IntercontinentalExchange  (ICE),  a terminé la séance à 66,61 cents, soit sur une hausse de 0,4 % en une semaine, après avoir touché 68,06 cents en séance jeudi.L’indice  Cotlook  A,  moyenne  quotidienne  des 

cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans  les ports d’Orient,  s’affichait en revanche en hausse de 3,53 % à 74,70 dollars les 100 livres.

En vedette…MÉTAUX PRÉCIEUX

Le métal jaune a atteint mercredi son plus haut niveau  en  trois  semaines,  à  1.217,20  dollars  la tonne, après la publication des chiffres de la crois-sance américaine.La croissance de l’économie des États-Unis a en 

effet  sévèrement  calé  au  premier  trimestre,  plom-bée par  l’hiver,  le dollar  fort et  la chute des prix de l’énergie, et le Produit intérieur brut américain (PIB) n’a progressé que de 0,2 % au premier  tri-mestre, contre 2,2 % au quatrième trimestre 2014. La monnaie américaine a subi de plein fouet l’an-nonce d’une  croissance américaine presque nulle au  premier  trimestre,  ravivant  ainsi  l’intérêt  des investisseurs pour le métal jaune.Mais le communiqué du Comité de politique mo-

nétaire de la Fed, publié mercredi après la réunion de ses membres a rassuré  les marchés, et  lesté  le métal jaune à nouveau.La banque centrale a maintenu ses taux d’inté-

rêt  inchangés  proches  de  zéro mais  laissé  ouvert le  calendrier  d’un  relèvement  des  taux,  restant confiante quant à une croissance modérée malgré le coup de froid hivernal.Les cours de l’or sont ainsi retombés, atteignant 

même  vendredi  à  1.170,01  dollars,  leur  plus  bas niveau en un mois et demi.L’argent a également souffert des commentaires 

de la Fed, mais moins que le métal jaune. Le métal gris a grimpé mercredi à 16,72 dollars l’once, son plus haut niveau en trois semaines, et s’est ensuite légèrement affaibli.Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-

miné à 1.175,95 dollars vendredi, contre 1.183 dol-lars le vendredi précédent.L’once d’argent a clôturé à 16,17 dollars, contre 

15,83 dollars il y a sept jours.

4 - Mardi 5 mai 2015 - l’antenne International

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6 - Mardi 5 mai 2015 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

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Page 7: Lantenne 05 05 2015

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8 - Mardi 5 mai 2015 - l’antenne

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Page 9: Lantenne 05 05 2015

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noncé le décès à l’âge de 57 ans de Paul Millefaut, le responsable du bureau lyonnais du commis-sionnaire de transport filiale du groupe Sealogis. Paul Millefaut di-rigeait l’agence rhônalpine depuis sa création en 1999. La direction de Sealogis rend hommage à un homme qui “apportait toute son expertise sur le segment break-bulk et project cargo”. Ses ob-sèques seront célébrées demain à Montanay (Rhône).

9 - Mardi 5 mai 2015 - l’antenne

En baisseEn hausseLe  groupe  de  BTP  et  de  ser-

vices espagnol Ferrovial a publié jeudi 30 avril un bénéfice net en progression de 81 % sur un an, à 118 millions d’euros, au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de toutes ses activités. Ce résultat est  quasiment  le  double  de  celui prévu par les analystes interrogés par le fournisseur d’informations financières  Factset  qui  tablaient en  moyenne  sur  62  millions d’euros.  Le  chiffre  d’affaires  du groupe a  augmenté  sur  la même période de 10 %, à 2,15 milliards, et  l’excédent  brut  d’exploitation (Ebtida) de 14 % à 210 millions “grâce aux bonnes performances opérationnelles  de  toutes  ses activités  et  les  activités  inter- nationales”.  Le  groupe  a  aussi bénéficié du recul récent de l’euro face  au  dollar.  Son  carnet  de commandes a atteint un nouveau record, à 32,15 milliards d’euros, dont  72  %  correspondant  à  des contrats conclus à l’international.

L’avionneur  brésilien Embraer,  troisième  constructeur au monde d’avions commerciaux, a  annoncé  jeudi  30  avril  des pertes de 58,9 millions de dollars au  premier  trimestre,  en  raison d’une hausse de ses charges d’im-pôts liée à la forte dévalorisation du  real.  Ces  pertes  contrastent avec le bénéfice net de 112,3 mil-lions de dollars qu’avait engrangé l’entreprise sur  la même période de  2014.  Elles  sont  dues  à  “des charges d’impôts de 118 millions de dollars”, “résultat de la varia-tion de change depuis le début de 2015,  le  real  s’étant déprécié de 21 %”,  a  souligné  Embraer.  En excluant  les  impôts et  les contri-butions sociales, le groupe aurait dégagé  un  bénéfice  de  48,3 mil-lions de dollars.

L’E-fan, futur avion-école électrique d’Airbus Group, sera construit à Pau pour une première commercialisation prévue fin 2017. Propulsé par des moteurs élec-triques, l’E-Fan, un biplace destiné prin-cipalement à l’instruction des pilotes, est développé par Airbus Group (ex-EADS) en partenariat avec la société Aero Composites Saintonge (ACS), installée en Charente-Maritime, et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Un prototype, l’E-Fan 1, avait été dévoilé au salon aéronautique du Bourget 2013 et des premiers essais en vol avaient été réalisés au printemps 2014 à Mérignac, en Gironde. La production en série porte-ra sur l’E-Fan 2, doté de deux sièges côte

à côte, avec une autonomie program-mée d’une heure pour un poids d’environ 600 kg. Un temps envisagée à Mérignac, l’usine d’assemblage, dont le chantier démarrera début 2016, sera finalement implantée sur le site de l’aéroport de Pau.

L’usine, d’une surface de 1.500 m2, se trouvera en “bord de piste” pour faciliter les essais, a précisé le directeur géné-ral délégué “technologie et innovation” d’Airbus Group, Jean Botti. Les autres avantages : “un terrain disponible tout de suite et des conditions météorologiques favorables”, a souligné Agnès Paillard, présidente de Voltair SAS, filiale d’EADS qui gérera le développement, la produc-tion et la livraison de l’E-Fan. Selon les responsables, une quinzaine d’employés travailleront à plein temps au lance-ment de l’usine pour construire jusqu’à 10 avions par an dès 2017. À terme, Airbus souhaite fabriquer sur place “40 à 80 avions”.

Airbus construira son avion électrique E-fan à Pau

l’antenneÉdité par la SMECI

Sarl au capital de 102.300 eurosR.C. 447 889 395 00037

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Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

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Détroit d’Ormuz

Les États-Unis affichent leur fermeté face à l’Iran

En pleines négociations sur le nucléaire et sur fond de conflit au Yémen, Washington a joué la fermeté face à Téhéran et déployé des na-vires de combat dans la zone stratégique du détroit d’Ormuz, après l’arraisonnement d’un porte-conteneurs par les mi-litaires iraniens. À moins de deux mois de la date-butoir du 30 juin que l’Iran et les grandes puissances se sont fixée pour arriver à un accord sur le programme nucléaire de la République islamique, Washington ne peut pas se permettre une réponse trop faible, juge Alireza Nader, expert sur l’Iran au centre de réflexion américain Rand corporation. “Les États-Unis devaient démontrer que les eaux du détroit sont sûres et ouvertes au commerce inter-national”, ajoute-t-il. L’axe crucial du détroit d’Ormuz, qui fait la jonction entre le Golfe et la mer d’Oman, voit en effet passer 30 % du commerce maritime de pétrole mondial.

Or, mardi 28 avril, l’Iran a arraisonné dans le détroit le “Maersk Tigris”, un porte-conteneurs aux couleurs du géant danois du transport maritime et battant pavillon des îles Marshall. La semaine précédente, dans la même région, un autre porte-conteneurs, le “Maersk Kensington”, battant pavillon américain, a été “harcelé” quinze à vingt mi-nutes par des bateaux militaires iraniens. En conséquence, après un autre épisode de tensions navales fin avril au large du Yémen entre Iraniens et Américains, Washington a annoncé jeudi 30 avril que ses navires de combat “accompagneraient” les bateaux de commerce américains dans le passage du détroit large d’un peu plus de 30 km, et bordé par l’Iran au nord. Le lendemain, le Pentagone a indiqué que des discussions étaient en cours avec d’autres pays, non précisés, pour qu’ils bénéficient de cette protection de la Marine américaine.

Beaucoup de pays de la région et “surtout l’Arabie saoudite s’inquiètent des consé-quences d’une possible levée des sanctions”, dans la foulée d’un accord final sur le nu-cléaire, craignant “un Iran plus agressif” dans la région du Golfe, explique Alireza Nader. Les États-Unis ont probablement voulu démontrer qu’ils sont “sérieux dans leur volonté de garantir la sécurité de la région”, relève-t-il. Mais tout en affichant leur force, les États-Unis ont conservé une certaine mesure. Le Pentagone a expliqué que la Marine “accompagnait” les navires sous sa protection. Elle ne les “escorte” pas. Ce terme est militairement plus connoté et pourrait rappeler les périodes de forte tension qu’a déjà connues le détroit d’Ormuz.

DE NOMBREUx PRÉCÉDENtS

Les États-Unis et l’Iran se sont en effet déjà livrés à plusieurs bras de fer sur la libre circulation dans le détroit. En 1987, Ronald Reagan avait proposé de faire passer sous pavillon américain les pétroliers koweïtiens et de leur fournir une escorte militaire, alors que l’Iran en guerre contre l’Irak les attaquait pour cause de transport de pétrole irakien. En 1988, des affrontements avaient opposé des navires de combat américains à des navires iraniens. Au moins trois vedettes iraniennes avaient été coulées. Fin 2011, avec le durcissement des sanctions économiques internationales, l’Iran avait fait planer le spectre d’une fermeture du détroit et provoqué un pic de tension avec Washington.

Aujourd’hui, les raisons de la saisie du “Maersk Tigris” par Téhéran restent encore mal établies. “Ce n’est peut-être pas un message politique” de Téhéran, même si beaucoup dans la région ne manqueront pas de l’interpréter comme tel, estime Alireza Nader. “Nous ne sommes pas forcément au bord d’une confrontation”, ajoute-t-il. Les Iraniens ont justifié l’arraisonnement par une décision de justice d’une cour d’appel ira-nienne, suite à un litige commercial entre Maersk et une société iranienne, rappelle-t-il. Les tensions dans le détroit d’Ormuz succèdent à un autre jeu du chat et de la souris naval irano-américain au large du Yémen. Le 20 avril, les États-Unis avaient envoyé leur porte-avions “Roosevelt” et un bateau lance-missiles près du golfe d’Aden, alors que s’approchait un convoi de bateaux iraniens soupçonné par le Pentagone d’apporter des armes aux rebelles chiites du Yémen, en violation d’un embargo de l’ONU. Le convoi iranien avait fait demi-tour quelques jours après.

Laurent BARthELEMY

Focus...

PaiementLes paiements pour le mois de février

des sous-traitants de MoryGlobal, entre-prise placée en liquidation fin mars, ont été envoyés jeudi 30 avril, a-t-on appris de source proche de l’administrateur judiciaire. “Les négociations menées avec le factor (société d’affacturage, qui recouvre des créances pour le compte d’une entreprise, NDLR) ont permis d’obtenir le financement nécessaire au paiement de la sous-traitance du mois de février. Les virements correspondants partent ce jour (jeudi 30 avril)”, a indiqué cette source.

GrèveLes conducteurs de trains allemands

s’attiraient hier les critiques de tout un pays et même, fait inhabituel, du gou-vernement, après l’annonce d’une énième grève à partir d’hier et jusqu’à dimanche 10 mai, la plus longue de l’histoire de Deutsche Bahn. “Le conflit chez Deutsche Bahn est de plus en plus incompréhensible aux yeux de l’extérieur”, a critiqué hier le ministre de l’Économie, le social-démocrate (SPD) Sigmar Gabriel, déplorant un préjudice sévère pour “les voyageurs, Deutsche Bahn et l’ensemble de l’éco-nomie allemande”. Le secrétaire d’État aux Transports, le conservateur (CDU) Norbert Barthle, a dénoncé quant à lui “une situation insupportable”.

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Mardi 28 avril, l’Iran a arraisonné le “Maersk Tigris” dans le détroit d’Ormuz

ParalysieLes pilotes de Tap Portugal poursui-

vaient hier une grève de dix jours pour réclamer l’application d’accords en vue de la privatisation d’entreprise, qui a paralysé 30 % des vols de la compa-gnie nationale depuis vendredi 1er mai. “Nous devrions effectuer, aujourd’hui (hier) encore, autour de 70 % des vols prévus”, a déclaré une porte-parole de Tap. Les pilotes reprochent notamment au gouvernement et à leur direction de violer un accord d’entreprise prévoyant d’attribuer aux pilotes entre 10 et 20 % du capital en cas de privatisation et de ne pas avoir restitué des primes d’an-cienneté supprimées en 2011.