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L’Art Égéen L’Art Cycladique L’Art Minoen L’Art Mycénien

L’Art Égéen

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L’Art Égéen. L’Art Cycladique L’Art Minoen L’Art Mycénien. L’Art Égéen: cycladique, minoen, mycénien. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: L’Art Égéen

L’Art Égéen

L’Art CycladiqueL’Art Minoen

L’Art Mycénien

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L’Art Égéen: cycladique, minoen, mycénien

• L’art des civilisations qui se sont développées au cours du IVème au IIème millénaire avant J.C. dans les îles des Cyclades, en Crète et au Péloponnèse et qui précèdent la civilisation grecque.

• Trois civilisations distinctes: celle des îles Cyclades, appelée cycladique, celle de la Crète, appelée minoenne (d’après le roi Minos) et celle de la Grèce péninsulaire, dont se distingue tout particulièrement Mycènes, au Péloponnèse, appelée helladique ou mycénienne.

• Les vestiges les plus importants de ces civilisations datent du IIème millénaire (Age de bronze) avant J.C., correspondant à peu près à la période du Nouvel Empire en Égypte.

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L’Art Cycladique• Du peuple qui habitait les îles Cyclades

au IIIème et IIème millénaire avant J.C. subsistent de très modestes tombes en pierre.

• Parmi le mobilier funéraire, de nombreuses idoles de type étonnamment défini : il s’agit de figures féminines en marbre, debout, sans vêtements, les bras croisées sur la poitrine.

• Leur taille varie de quelques centimètres à la grandeur naturelle.

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Les idoles féminines de l’art cycladique

• Ces idoles cycladiques, symbolisant le plus probablement la fécondité, ont une forme singulière: le corps plat, triangulaire, le cou cylindrique, le visage aveugle en ovale avec un long nez en arrête.

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Les plus belles ont une grande élégance et sophistication : nous pouvons parler de raffinement. Nous sommes étonnés de voir cette figure de jeune fille, remplacer les « Vénus » aux formes épanouies du premier Age de Pierre.

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Derrière l’apparente simplicité se voit une recherche de proportion et d'équilibre. Nous admirons la stylisation des formes, que nous trouvons moderne: c’est que l’art moderne s’en est inspiré.

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L’Art minoen• Après une longue période au niveau de village néolithique, vers 2000

avant J.C. surgit en Crète une civilisation urbaine, appelée minoenne (d’après le légendaire roi Minos) la plus riche et la plus étrange du monde égéen.

• Cette civilisation, centrée sur plusieurs palais, surgit et disparait brusquement: les premiers palais sont détruits (par séisme, probablement) et d’autres construits sur leur emplacement vers 1600 avant J.C. C’est de ces palais que nous tenons nos informations sur l’architecture minoenne.

• Le plus vaste et le plus ambitieux est le palais de Cnossos: a cause de sa taille et du nombre de ses pièces, il est devenu « le labyrinthe » du Minotaure dans la mythologie grecque, fils monstrueux du légendaire roi Minos.

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Art minoen, Palais de Cnossos

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Palais de Cnossos, vue aérienne

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Civilisation minoenne

• Il n’y a pas de recherche de monumentalité dans la construction des palais: les pièces, dont magasins et bureaux, sont petites, et le plafond est bas.

• Mais l’intérieur du palais est richement décoré de fresques empreintes de joie de vivre et de spontanéité…

• Nous ne trouvons ni fortification, ni thèmes guerriers dans l’art: la civilisation minoenne était une civilisation marchande, ayant acquis ses richesses par le commerce, non pas par les conquêtes.

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Il n’y a pas de recherche de monumentalité, même la salle du trône est petite, au plafond bas: Palais de Cnossos, La salle du trône

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Les colonnes du palais de Cnossos ont une forme spécifique. Construites en bois, aucune originale ne subsiste, leur forme nous est connue par les représentations peintes et sculptées.

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Si les pièces sont petites, elles sont richement décorées de fresques empreintes de joie de vivre et de spontanéité, comme dans cette fresque des dauphins, du mégaron de la reine, Palais de Cnossos.

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Palais de Cnossos, salle du trône

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Palais de Cnossos, salle du trône

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Les thèmes et le style de l’art minoen• Les thèmes préférés sont les

paysages, la végétation, les animaux, les oiseaux, aussi la vie aquatique et la faune marine, et la tauromachie que nous retrouvons dans la décoration de palais mais aussi dans la poterie de cette époque.

• Le style en est léger et gai, en rien hiératique, les lignes ondulent, le tout semble flotter dans un monde sans gravité, comme si sous l’eau.

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Les thèmes préférés: la végétation, les animaux, les

oiseaux…

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Les thèmes préférés: la vie aquatique et la faune marine, comme dans cette fresque des dauphins, qui semblent flotter sous l’eau (le mégaron de la reine, Palais de Cnossos).

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Fresques du jeune homme et de la jeune fille, dite « La parisienne » du Palais de Cnossos: la ligne ondule

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Thèmes préférés: la tauromachieLa fresque du toréador, Palais de Cnossos, vers 1500 avant J.C.

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Tauromachie, aussi présente dans la sculpture: figurine en ivoire, seule préservée du groupe, 1500 avant J.C., Palais de Cnossos

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Art minoen: tauromachie, bronze

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Poterie peinte Les motifs inspirés de la vie végétale ou animale ont remplacé les anciens motifs abstraits (à gauche, 2100-1700 av. J.C.), comme ici dans ce vase à pieuvre, 1500 avant J.C.

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CulteLa vie religieuse de la Crète minoenne nous est difficile à comprendre, tout comme son organisation politique: elle semble toutefois toujours centrée sur la déesse-mère, déesse de la fécondité. Ici nous en voyons une représentation, mais cette figure peut aussi bien être une reine ou une prêtresse, comme le suggère son habit à la mode?…

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L’Art Mycénien

• La chute de la civilisation minoenne correspond à l'émergence de la civilisation mycénienne qui va dominer sur la mer Égée entre 1630-1200 avant J.C..

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Architecture mycénienne: massive, militaire

• Contrairement à la civilisation minoenne, aux palais ouvert et décorés, et un art empreint de joie de vivre, l'art mycénien se caractérise par son aspect massif et militaire: les palais sont des forteresses entourées de murs en immenses blocs de pierre: le plus important vestige est la porte des lionnes à Mycènes.

• Nous appelons cette architecture cyclopéenne à l’image des Grecs qui y virent l’œuvre des Cyclopes, dû à la grande taille des pierres.

La porte des lionnes, vers 1250 avant J.C.

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Nous appelons cette architecture cyclopéenne à l’image des Grecs qui y virent l’œuvre des Cyclopes, dû à la grande taille des pierres:

Mycènes, les murs cyclopéens et la porte des lionnes, vers 1250 avant J.C.

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Architecture cyclopéenne: Mycènes, les murs cyclopéens et la porte des lionnes, vers 1250 avant J.C.

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Vers 1600 avant J.C., les habitants de Mycènes commencent d’enterrer leur morts dans des « puits » puis dans des chambres coniques en pierre, en forme de ruche.

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Appelé à tort le trésor d’Atrée, cet édifice est une de ces tombes.

Le Trésor d’Atrée, Atrejeva riznica. vers 1300 avant J.C.

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Le masque funèbre, à tort appelé « d’Agamemnon »

Le « Trésor d’Atrée » à sa découverte était déjà pillé, ces masques funèbres furent trouvées dans d’autres tombes retrouvées intactes, dont ce masque attribué à tort à Agamemnon.

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Vase (rhyton) en forme de tête de lion, provenant d’une tombe, vers 1500 avant J.C.

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Dans la peinture mycénienne nous voyons les influences minoennes et du Proche Orient, mais à la différence des fresques minoennes, aussi des thèmes guerriers.

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Triangle d’influences: Crète, Mycènes, Égypte

• Théorie difficile à confirmer voudrait que les Égyptiens, souhaitant se débarrasser des Hyksôs, maîtres du Delta du Nil, appellent en aide les guerriers Mycéniens, transporté en Égypte par les Minoens, peu guerriers mais célèbres marins… Les Égyptiens les récompensent en or, alors abondant en Égypte. Les Mycénien s’inspirent de l’architecture égyptienne et du Proche Orient (la porte des lionnes mycénienne et la porte des lions hittite, les tombeaux monumentaux)…