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Laryngite chronique non spécifique

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PLAN

• I / Définition-généralités :• II / Rappel anatomique :• III/ Etiopathogénie :• IV/Anatomopathologie :• V/Etude clinique:• VI /Diagnostic :• VII/Classification:• VIII/Traitement :• CONCLUSION

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Définition-généralités:

Les laryngites chroniques : inflammationstraînantes, (> à 2 semaines)

Ces laryngites : -spécifiques

-non spécifiques(d’origine indéterminée)

Multiples facteurs étiologiques et pathogéniques

Aspects histologiques divers

Evolutions variables(transformation maligne).

Absence de codification des thérapeutiques préventives et curatives.

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Rappel anatomique:

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Etiopathogénie

Age : 45 et 65 ans, avec une prédominance masculine.

Le tabac: est le facteur causal le plus souvent retrouvé

L’action synergique de l’alcool et du tabac

D’autres agents irritatif :l’amiante, le nickel, le chrome, l’arsenic,l’acide sulfurique, les poussières de bois et certains solvants organiques

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Etiopathogénie

Le reflux gastro-œsophagien

L’infection à human papillomavirus (hPV) est retrouvée

Les infections de voisinage.

les lésions congénitales

Le malmenage vocale

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Anatomopathologie:

Deux types de lésions rouges et blanches Les modifications histologiques :revêtement épithélial de

surface. -des altérations de son épaisseur.-de sa maturation et de sa différenciation. -anomalies architecturales et cytologiques : des kératoses . des hyperplasies. des dysplasies . néoplasies de plus ou moins haut grade.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Signes fonctionnelles

• Dysphonie .

• Un hemmage.

• Une sensation de corps étranger, une sècheresse pharyngée.

• Dyspnée: rare

• Interrogatoire: ++

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examen clinique:

• la LI:

• la nasofibroscopie

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires:• La stroboscopie :La vidéo stroboscopie

-« arrêt phonatoire » ou « silence phonatoire »

-l’arrêt localisé ou diffus de l’ondulation muqueuse.

- l’infiltration du ligament vocal ou de l’espace de Reinke .

-détecter précocement les zones suspectes à biopsier.

-surveillance.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires:

• L’imagerie : -le siège

-l’aspect

• la LDS:- examen clé.

- analyse clinique précise des lésions laryngées et des prélèvements histologiques.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires

• La pan endoscopie:

L’utilisation d’optiques droites et latéralisées peut s’avérer utile pour examiner certaines zones difficiles à exposer telles la sous-glotte, les ventricules de Morgagni ou la commissure antérieure.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires

• La coloration au bleu de toluidine:

-manque de spécificité et le temps requis en font une méthode peu utilisée.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires

• Les techniques d’auto fluorescence

-semblent faciliter la détection et la délimitation de lésions précancéreuses ou cancéreuses débutantes laryngées,

-sensibilité de 97,3 % et une spécificité de

83,8 %.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

Examens complémentaires

L’étude cytologique:

-raclage par un porte coton ou une spatule en bois a peu d’intérêt.

-interprétation est difficile et les faux négatifs fréquents.

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L’étude clinique: TDD: Laryngite catarrhale

• Examens complémentaires

• L’exérèse de la totalité de la lésion :

-emportant en profondeur la membrane basale et le chorion,( sous microscope, aux micro ciseaux)

- la biopsie simple à la pince emporte-pièce :risque de léser le ligament vocal, de morceler la lésion et d’être source d’artefacts à l’examen histologique.

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques :

A/ Laryngites rouges :

Laryngite catarrhale :

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques :

Laryngite pachydermique rouge ou hypertrophique :

• muqueuse épaissie et hyperhémiée

• 2 formes

-la cordite simple

-la cordite en îlots

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques :

Laryngite hypertrophique pseudo-myxomateuse (œdèmedeReinke) :

- œdème, bilatéral et symétrique,

-toute la longueur de la corde vocale à sa face supérieure.

-La muqueuse est lisse, blanchâtre et translucide avec des réseaux capillaires visibles, ou rouge et d’aspect angiomateux .

- Sa consistance est molle et l’incision laisse sourdre un liquide citrin

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques

• Laryngites dites «postérieures»

-RGO.

-2 types:-la cordite pachydermique postérieure (ou ulcère de contact de Jackson)

-la laryngite pachydermique inter aryténoïdienne

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques

• B/Laryngites blanches :

• Leucoplasie(ou leuco kératose) :

- lésion plane et indurée,

- mal délimitée, en « tache de bougie » .

- sa couleur grisâtre ou blanc nacré

- unique ou multiple

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques

• B/Laryngites blanches :

• Pachydermie blanche :

-excroissance bien délimitée,

- couleur grise ou crayeuse, saillant dans la lumière laryngée.

- consistance est dure

- surface irrégulière ≠papillome corné.

- siège: la moitié antérieure d’une ou des deux cordes vocales

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Formes cliniques

Aspects endoscopiques• B/Laryngites blanches :Papillome corné :-aspect de tumeur exophytique - dure, caractérisée par des spicules, - base d’implantation large et bien limitée . - couleur grise ou blanchâtre.- Souvent unique et limité à la partie antérieur de

la glotte.• papillomatose cornée extensive.

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Classification

• Classification histologique

Hyperplasies

dysplasies

-classées en différents stades par Kleinsasser :

• Stade I : dysplasie simple.

• Stade II : dysplasie moyenne.

• Stade III : dysplasie sévère.

• Carcinome in-situ.

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Diagnostic différentiel

• Il se pose principalement avec un cancer laryngé.

• avec certaines laryngites chroniques spécifiques (tuberculose, syphilis, mycose, parasitose, amylose, sarcoïdose, etc.)

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Traitement

Principe :

-Le traitement des laryngites chroniques est double : préventif et curatif.

-L’arrêt des facteurs irritants responsables

-L’éradication des lésions muqueuses bien individualisées

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Traitement

• Moyens :

1-Arrêt des facteurs irritants :

Tabac :

Reflux gastro-œsophagien :

Une rééducation orthophonique :

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Traitement :

2-Traitement des anomalies muqueusesvisibles :

• Vitamine A et ses dérivés rétinoïques

• Microchirurgie laryngée

3-Autres traitement :

• La chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie laryngée par voie externe

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Traitement

Surveillance clinique :

• élément fondamental de la prise en charge de cette pathologie

• La fréquence des consultations de surveillance

la persistance ou non de l’intoxication tabagique

l’aspect et l’évolutivité des lésions

les résultats histologiques des biopsies précédentes (surveillance accrue en cas de dysplasie modérée ou sévère).

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Conclusion

Les laryngites chroniques kératosiques constituent une pathologie banale.

Elles peuvent constituer un état précancéreux.

De ce fait, une des principales difficultés du thérapeute est de ne pas négliger une lésion dont l’évolution est imprévisible.