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Latitude 37 (LOGO) ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAIS n ° 14 juin 2009

Latitude 37 - Juin 2009

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Latitude 37 est, depuis la création de la SEF, le journal de liaison de notre société. Il maintient un lien entre les nombreux explorateurs sur le terrain et ceux qui sont sur le retour ou en attente de partir. Depuis 2010, afin de permettre une meilleure visibilité de la riche activité de l’exploration française et européenne, Latitude 37 devient public.

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Latitude 37

(LOGO)

ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAISn°14 – juin 2009

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ÉDITO

Cher(e)s ami(e)s,Je commencerai par remercier la nouvelle équipe qui œuvre avec une grande efficacité pour notre Société depuis

mai dernier. Véra Frossard secrétaire générale, Rémi Borredon, secrétaire général adjoint et François Hervé notre trésorier ont réalisé un travail remarquable.

Les conférences et les Cafés de l’aventure sont les manifestations les plus régulières que nous organisons.Fin 2008, nous avons soufflé la cinquième bougie des «!Cafés de l’aventure!», événement qui, je le rappelle, est co-

organisé avec la Guilde Européenne du raid. Ces Cafés se déroulent, chaque premier mardi du mois au Châtelet et réunissent à chaque fois plus de 80 personnes.

Les conférences, organisées par Véra Frossard, connaissent plus que jamais le succès. Les années passant, les propositions émanant de conférenciers, tous plus passionnants les uns que les autres, ne cessent de croître, mais le nombre des dates disponibles n’étant pas extensible, il nous est maintenant nécessaire de tenir un calendrier qui se projette toujours plus loin dans le temps. C’est là sans doute la rançon du succès.

Pour le volet publications de nos activités, l’année 2008 restera sans doute comme une année exceptionnelle. Tout d’abord, notre lettre et bulletin de liaison Latitude 37, sous la direction de Muriel Hutter, continue de nous

donner des nouvelles de chacun. Lorsque notre site Internet fonctionnera correctement, une version électronique sera bien sûr proposée.

Notre collaboration avec les éditions Glénat entre dans sa troisième année. Le bilan est pour l’heure positif. Le grand livre 100 ans d’explorations! a connu le succès en librairie. L’éventualité d’une réédition n’est pas à exclure. D’autre part devant l’intérêt du public pour ce beau livre, l’année 2008 a vu la mise en chantier de la version poche qui vient de sortir. C’est encore une fois grâce au travail de Christian Clot, actuellement en Patagonie, que ce deuxième ouvrage à pu voir le jour et nous lui devons beaucoup.

Toujours chez Glénat, un second livre de notre collection «!Société des explorateurs!» est sorti!: 356 jours sous les glaces. Un ouvrage passionnant de Claude Lorius, Roland Schlich et Djamel Tahi. Le lancement de cet ouvrage a, par ailleurs, donné lieu à une superbe conférence.

L’an dernier, Christian Clot et moi avions également pris contact avec les éditions Bayard et suite a ces échanges, le département Bayard jeunesse a lancé, en collaboration avec la Société des explorateurs, une nouvelle collection intitulée «!Rêves!», dont l’idée principale - favoriser l’ouverture d’esprit et les vocations pour des vies passionnantes chez les plus jeunes - me tient particulièrement à cœur.

Un premier ouvrage intitulé !Aventuriers de l’extrême est paru en début 2008, regroupant les frères Berque, Gilles Elkaim, Régis Belleville, Christian Clot, Maud Fontenoy, Eric Brossier et France Pinszon du Sel.

Un deuxième ouvrage intitulé Incroyables Savanturiers et regroupant Jacques et Bertrand Piccard, Jean-Louis Etienne, Francis Hallé, Dany Clayet-Marrel, Gilles Ebersolt, Audouin Dollfus et Anne Quéméré a été édité début 2009.

Même si, à l’avenir, tous les personnages de ces livres ne seront pas forcément des membres de la Société des explorateurs, nous essaierons le plus souvent possible, à travers cette collection, de promouvoir notre histoire et nos travaux.

Après le proposition faite en septembre 2008 par Patrice Franceschi, Capitaine du Trois Mâts La Boudeuse et ancien Président de notre Société, que nous devenions partenaire du projet qu’il entreprenait, notre rôle consiste aujourd’hui à sélectionner les projets scientifiques qui devront embarquer à bord du bateau pour les deux années que durera la mission. Nous avons désigné un comité scientifique afin de mieux répondre aux préoccupations inscrites dans la lettre de mission du MEDDAT (Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire) et signé par le Ministre d’Etat Jean Louis Borloo, le Secrétaire d’Etat chargé des transports Dominique Bussereau et la Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette opération qui met en valeur notre capacité d’expertise en matière de projets scientifiques d’envergure est également réalisée sous le haut patronage du Ministère de la recherche et à donné lieu à un appel à projet co-rédigé par des membres de la Société des Explorateurs et de la Société de Géographie. J’en profite ici pour remercier chaleureusement le Président Jean Robert Pitte pour son accueil en cette vénérable maison.

La Société des Explorateurs s’est construite autour d’un noyau de personnalités dont l’histoire, la vie, les engagements ou les activités ont été et sont passionnants, et fonctionne encore aujourd’hui autour de projets, de réalisations exceptionnelles, de valeurs qui, pour être actuellement très recherchés, ne le sont apparemment pas encore suffisamment pour engager les pouvoirs publics ou le monde de l’entreprise à financer d’une manière ou d’une autre nos activités. S’il apparaît que nous avons réussi un premier redémarrage encourageant sur le front de la communication grâce, notamment à nos projets éditoriaux, les efforts pour recréer une dynamique financière vertueuse, dans l’optique de créer de nouvelles bourses ou de nouveaux événements, par exemple, ne semblent pas suffisants. C’est je crois sur ce domaine qu’il faudra, dès l’année prochaine fournir le plus d’efforts, et j’attends bien sûr de votre part une aide précieuse. Olivier Archambeau, président

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SOMMAIRE du n° 14Prix – Nouvelles – Projets d’expéditions –Publications – Films – Distinctions…….………… 2Le dernier voyage – Divers……. …………………7

PRIXToutes nos félicitations à Sylvain Tesson qui vient de recevoir le Prix Goncourt de la Nouvelle pour son livre Une vie à coucher dehors paru chez Gallimard !

NOUVELLES

Véra Frossard :« La Nuit du Shaman, mon documentaire de 52 minutes qui a été présenté à peine terminé à la Société des Explorateurs au mois de décembre 2008, est passé aux ABM le 4 juin à 20h30. Le Musée Guimet m’a également sollicitée pour passer mes trois films, Kyikyi Sosso, La Mémoire du Yéti, La Nuit du Shaman dans le cadre d’une thématique sur l’Himalaya, l’hiver prochain les 16 décembre, 6 et 11 janvier 2010 à 12h15 à l’auditorium. Je repartirai quelques mois au Népal l’automne prochain pour préparer un nouveau film.En ce qui concerne mon travail de secrétaire générale, je suis beaucoup plus occupée que je ne l’imaginais, mais je remplis cette fonction avec intérêt et enthousiasme. Il y a beaucoup à faire, donc ceux qui ont du temps ou des compétences à mettre à ma disposition sont les bienvenus ! Ils peuvent m’écrire à l’adresse de la Société. Je lance aussi un appel à tous ceux qui ont un e-mail récent pour nous le communiquer. Cette façon de vous informer est beaucoup plus rapide et économique que le courrier postal. Je préfère occuper mon temps à monter des projets auxquels vous pourrez participer plutôt que d’imprimer, massicoter, tamponner, remplir et coller des enveloppes…Je vous souhaite un excellent été. »

En 2008, Clément Mathieu a poursuivi ses voyages à la découverte des populations rurales et des sols qu'elles cultivent au Burkina Faso, puis au Tchad et au Sichuan (Chine centrale). La parution de l'ouvrage "Les principaux Sols du Monde" est retardée de quelques mois et sera édité plutôt en milieu d'année 2009.

Janvier 2009 : Lettre de mission des Ministères de Borloo, Bussereau et Kosciusko-Morizet à Patrice Franceschi et La Boudeuse pour des études concernant la biosphère, le réchauffement climatique, la protection de l’environnement et le développement durableGrâce aux premiers financements intervenus, La Boudeuse a pu être démâtée le 25 mai pour descendre la Seine jusqu’au Havre. Le carénage du navire aura lieu en juin et juillet dans cette ville, à moins que ce ne soit à Brest ou à Bordeaux, trois villes avec lesquelles Patrice Franceschi négocie le changement de port d'attache du navire contre une contribution financière pérenne, ce qui n’a jamais pu être obtenu de Bastia, port d'attache actuel.

Christian Bader, écrivain, diplomate, s'est rendu une nouvelle fois au Sud Soudan, où il pu rallier, à partir de Bor, le territoire de l'ethnie Murle, situé dans la partie orientale, d'accès très malaisé, de la Province de Jonglei. Ce voyage s'est réalisé dans des conditions particulièrement difficiles, alors que les Murle de Lekwongole venaient de faire l'objet d'attaques meurtrières de la part de leurs voisins septentrionaux, les Lou Nuer. Christian a cependant pu profiter de son séjour pour rassembler la documentation ethnographique, photographique et cartographique nécessaire à l'écriture du vingt-et-unième et dernier chapitre du livre qu'il prépare en ce moment, et qui sera consacré , sous le titre "Mon Afrique", à vingt années de voyages d'exploration en Ethiopie, au Kenya, en Ouganda et au Soudan.

Christian Clot - Hielo continental 2009 en fin mai :« Nous voilà depuis quelques jours à Puerto Natales où, après la partie terrestre dans la région des anciens Indiens Tehuelches, nous préparons activement la suite du parcours, en kayak de mer, dans la région des nomades des mers Kaweskars.

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Vous trouverez sur le blog http://christianclot.wordpress.com plusieurs nou-velles concernant cette fin de partie terrestre, par la montagne, à cheval et dans des rencontres très sympathiques. Mais tout à une fin. Le soleil et la chaleur vont devenir un vague souvenir dans les canaux froids et humides qui nous attendent désormais. Des conditions difficiles qui ne doivent pas occulter les extraordinaires paysages qui nous attendent et le fait d’entrer dans la véritable partie exploratoire de l’aventure, avec des lieux peu parcourus et fort méconnus.Demain devrait être le jour du départ si le temps le permet, car le port de Puerto Natales est régulièrement fermé ces derniers jours en raison des vents trop importants. Mais cela ne saurait durer, et nous sommes prêts à nous engager dans les canaux dès que les signes d’un retour au calme seront à nouveau probant.Pour les trois mois à venir, les nouvelles seront sans doute un peu moins régulières, ou sans doute plus succinctes, mais nous allons nous efforcer de maintenir à jour l’évolution de notre trajet. Mais vous le savez tous, pas de nouvelle bonne nouvelle et si rien ne vient, c’est donc que tout va bien…Hier, nous sommes arrivés à Puerto Eden que nous avions quitté voilà près de 40 jours, après une boucle de près de 800 kilomètres dans les canaux du nord. Une expédition apporte toujours son lot de peur et de doute, mais aussi d'instants fabuleux et rares, de ceux qui restent gravés à jamais dans nos mémoires. Et ce trajet n'a pas fait exception. Le temps manque ici (nous envoyons ce message depuis l'ordinateur de la police, le seul qui fonctionne, après avoir fait un échange avec eux : deux heures de travail pour eux pour pouvoir réviser nos mails) pour parler de l'émotion lors de la découverte des sites kaweskars, de l'intensité de passer juste sous la langue d'un glacier flottant ou de la peur soudaine de jeter nos kayaks contre un rocher par un soudain courant de williwoo... Mais qu'importe. Tout est gravé dans nos mémoires, et les récits viendront rapidement... Sans doute dans un mois, après notre arrivée à notre ultime étape, Puerto Natales… »

Olivier Weber a terminé son expédition en Amazonie. Le film qu'il a tiré de son voyage, "La Fièvre de l'or", a été projeté au cinéma et sera diffusé cette année sur Canal Plus puis l'an prochain sur France 2. Ce documentaire de grand écran dénonce la destruction de la forêt par les chercheurs d'or et la disparation de l'espace-vie des Amérindiens, notamment des Wayanas. Au cœur de l'Amazonie se joue ainsi l'un des pires théâtres de la mondialisation. Au terme de son expédition, Olivier Weber, qui a également publié un récit de voyage J'aurai de l'or (Robert Laffont), a été nommé ambassadeur itinérant, chargé de la lutte contre le trafic des êtres humains.

Sébastien de Courtois est établi à Istanbul. Après deux voyages en ce début d’année dans le nord de l’Irak, exploration des villages chaldéens et assyriens du versant sud du Hakkâri, il se rendra à la fin du printemps dans la corne de l’Afrique, pour un périple sur la trace des Coptes chrétiens, de l’Éthiopie à l’Egypte. Son dernier ouvrage s’intitule Périple en Turquie chrétienne, Presses de la Renaissance, 2009.

Erik Van Laere termine le tournage du prochain "Vu du ciel" aux Etats-Unis (Californie, Nevada, Arizona). Ce numéro est consacré à la fin du pétrole avec de nombreux invités au nombre desquels on peut noter l'ancien Vice-président Al Gore.

Maurice Thiney :"Scientifique ?" me dit-on : "Non","Géographe ?" : "Non""Chargé de mission ?" : "Non""Sous les ordres de qui ?" : "Personne""Alors pourquoi fais-tu tout cela ?" : "Pour découvrir l'humanité, tout simplement, pendant que je passe...""La boulimie du bourlingueur, alors ?" : "Peut-être..."On écarquille les yeux et on se met à rêver.Après le Delta du Mékong, il y a 15 mois, l'Antarctique il y a un an, la Chine dernièrement, je repars le 22 Avril, pour une durée indéterminée, en Sibérie Centrale, en espérant rencontrer les Evenks, ceux qui nomadisent, bien évidemment.Pour tout cela m'est attribuée la médaille "vermeil" de l'Encouragement au Bien.Ha bon ! merci beaucoup, je n'en demandais pas tant.Maintenant, comme à l'accoutumée, à la Volonté des Divinités !

Le dernier livre de Simon Allix Libres & Égaux aux éditions Flammarion, sur les 60 ans de la déclaration universelle des droits de l'homme est sorti en janvier et maintenant disponible dans les librairies.

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Trois nouveaux projets de livres sont en chantier. Deux récits de voyage sous forme de carnets graphique. Le premier sur un tour du monde à vélo avec Christophe Cousin, le deuxième sur une aventurière hors du commun au Tibet. Il termine aussi un genre d'enquête policière sur Marcel Pagnol avec le psychiatre Bruno Lizé.Par ailleurs, il continue d'avancer sur deux films : « The tree of life » avec Antonin Stahly (Teaser visible sur vimeo.com search Simon Allix), et « Almost China » sur la seule et unique route de la soie, celle du géographe Ferdinand von Richthofen et sur le Xing Kiang Chinois.Enfin, en partenariat avec La Société des Explorateurs Français et la société de production Honkytonk (auteurs de Voyage au bout du charbon), il travaille sur un projet de web-documentaire sur le Mont Kaïlash au Tibet.

Jacques Santou a publié un ouvrage L'Entrevoyage aux Editions EDILIVRE dont voici le texte de quatrième de couverture :Voulant comprendre pourquoi, après 30 ans de mariage, deux êtres en sont arrivés à vivre l'un à côté de l'autre, l'auteur - tel un Ulysse à contre-courant - retourne dans l'île de Sri-Lanka où, adolescent, il avait cherché à se métisser avec les autochtones. Il fera la connaissance de Jeff, jeune Tamoul en révolte, lui aussi, contre son milieu et désireux de "conquérir" l'Amérique. Dans leur quête de dédoublement, ils se mêleront aux pèlerins de l'étonnant festival hindou de Kataragama, seront initiés par des fakirs musulmans, assisteront à "la danse du diable" des aborigènes Veddas avant de réaliser qu'à défaut de pouvoir changer de peau ou se glisser dans celle d'un autre, fût-ce sa moitié, on doit apprendre à se respecter mutuellement tout en restant soi-même.

Geneviève Renson nous informe que la presse a salué unanimement son ouvrage Sur les traces du Roi des marais récemment paru aux éditions Kubik. Dans le numéro 244 du Courrier de la Nature, revue éditée par la Société Nationale de Protection de la Nature - qui paraîtra en mai, plusieurs pages y seront consacrées. La moitié du tirage a été vendu en librairie au cours du dernier trimestre 2008. Une belle récompense pour l’Auteur au vu de tant d’efforts déployés tous azimuts (cf. Latitude n°13).Un sujet aussi pointu qu’affectionnent plutôt ornithologues (première monographie sur le Balaeniceps) et passionnés d’avifaune, ça n'était pas gagné d'avance, précise-t-elle. Mais un plus large public a été conquis par le récit illustré de ses photographies. L’éditeur vient de lui annoncer qu’il ne restait à ce jour que 1 000 exemplaires en stock et qu’il ne le rééditerait pas. Aussi a-t-elle repris son bâton de pèlerin pour partir une nouvelle fois en quête de financements. Objectif : traduction en anglais et impression de son livre. Les coéditions étrangères seraient rares du fait de la crise, indique l’éditeur.

Depuis vingt cinq ans, Jéromine Pasteur - navigatrice, exploratrice, écrivain - navigue d'un océan à l'autre et retourne régulièrement au cœur de la forêt péruvienne auprès des Indiens Ashaninkas, "sa seconde famille".C'est en 1987, après avoir reçu le prix Victor de l'Aventure (Paul-Émile Victor) qu'elle écrit son premier livre, Chaveta, un best-seller. L'année suivante, Jéromine est élue "homme de l'année" par les jeunes de la chambre économique de France pour son "engagement et le combat concret qu'elle mène avec audace et fermeté pour la défense des peuples des forêts."Depuis, à chacun de ses passages en France, inlassablement, Jéromine revient avec un même leitmotiv : témoigner de ce qu'elle a vu.En 2003, à la demande expresse de ses amis Ashaninkas, Jéromine fonde l'association Chaveta qui se bat pour l'exécution de trois projets capitaux ( www.chaveta.org):- défendre les territoires indiens contre les envahisseurs- mettre en place des écoles bilingues. (Aujourd'hui sept écoles ont vu le jour.)- créer un dispositif médical d'urgenceEn 2005, après une traversée de l'Atlantique en solitaire et vingt ans de navigation entre les deux tropiques, Jéromine commence à parcourir le Grand Sud du monde à la voile: Georgie du Sud, Malouines, Antarctique, canaux de Patagonie, Magellan, îles du Cap Horn et une remontée de la côte argentine d'Ushuaia à Buenos Aires. Elle tourne aussi quatre films parlant de ses amis Ashaninkas ou de la défense de la biodiversité et lance, aux côtés de "La Poste", une collection de "cartes postales DVD" pour le développement durable.Les projets en cours : www.jerominepasteur.com

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- trois nouveaux tournages en Afrique cet été pour la défense de la biodiversité.- un nouvel ouvrage qui sort en septembre. Le treizième.- une reconnaissance en voilier des grands fleuves argentins : le Parana et l'Uruguay.Le dernier ouvrage paru : Sur les rives de ma vie…, Editions Arthaud/ J'ai lu.

Antoine Gessain a continué dans son unité de recherche à l’institut Pasteur ses travaux sur les virus associés aux cancers, et en particulier sur deux d’entre eux : le rétrovirus oncogène HTLV-1, associé à une très grave leucémie, et l’herpès-virus 8 (HHV-8), associé au sarcome de Kaposi, une tumeur principalement cutanée. Dans le cadre d’études épidémiologiques sur ces virus, il a réalisé plusieurs missions d’une part au Pérou, où une enquête dans les populations Quechua est en cours de préparation et d’autre part au Gabon et au Cameroun où des travaux d’épidémiologie, en particulier dans les populations des Pygmées Bakola et Baka du Sud Cameroun, ont été effectués.D’autres études dans le domaine de la virologie sont en cours. Celles-ci concernent principalement les facteurs de risque d’acquisition de virus à partir de contacts (morsures, blessures, griffures) avec des grands singes. Des études sont actuellement réalisées sur le terrain dans différentes régions du Cameroun pour mieux apprécier l’importance de ces transmissions virales inter-espèces (des singes aux hommes) et les éventuelles conséquences sur la santé humaine. Ces travaux visent à mieux comprendre les premières étapes de l’émergence virale qui restent encore, dans de nombreux cas, mal connues. Ces études, associant épidémiologistes, virologues, médecins et anthropologues, sont réalisées en collaboration étroite entre l’unité d’Antoine Gessain à l’Institut Pasteur de Paris, le Centre Pasteur du Cameroun, l’Université de Médecine et des Sciences Biomédicales de Yaoundé et l’Institut de Recherches pour le développement.Antoine Gessain a de plus publié cette année avec Pierre Couesnon le deuxième tome de l’Histoire Postale des Expéditions Françaises au Groenland.

Natacha Calastrémé a participé le 1er mai, sur France Culture, à l’émission “Science publique” animée par Michel Alberganti et dont le sujet concerne la disparition des abeilles !Pour consulter les autres informations (conférence à l’école Polytechnique..., émissions), vous pouvez aller sur le site HYPERLINK "http://www.natachacalestreme.fr," http://www.natachacalestreme.fr, à la rubrique “actualité”.Communiqué Mona Lisa Production :Nous avons le plaisir de vous informer que le film « Disparition des abeilles, la fin d’un mystère » réalisé par Natacha Calestrémé, écrit par Natacha Calestrémé & Gilles Luneau vient d'obtenir la "Mention Spéciale du Jury" au 19e Festival de l'Oiseau et de la Nature (Abbeville, Baie de Somme).

Sébastien Jallade publie un livre, un film et poursuit un projet sur plusieurs années dans les Andes (inventaire géophotographique d'une route historique, marche au long cours, etc.) 1. Son livre L'Appel de la route, Petite mystique du voyageur en partance (dans la collection « Petite philosophie du voyage ») est diffusé en librairie à depuis le 20 mai. http://www.transboreal.fr/catalogue.php?codecoll=philosophie&code=TRAPPROUL’ouvrage développe la mystique moderne du voyage et, à partir de la riche expérience de l’auteur, explore les motivations, conscientes ou inconscientes, des candidats au départ. Indépendamment du type de voyage, de sa durée ou du pays traversé, quelles aspirations profondes relient les voyageurs contemporains ? Partir est un manifeste : c’est l’expression d’une défiance à l’égard de son propre système de valeurs, dans le secret espoir de contribuer à le changer au retour. Qu’il se risque dans une région déserte ou aborde l’agitation des métropoles, le voyageur est en quête de liberté et choisit son identité. L’exacerbation du sujet en action et de sa « mise en danger » permet d’affronter une géographie (naturelle ou humaine) radicalement différente. L’enjeu : la conquête de soi, par laquelle le voyage ne se limite plus à un défi mais reflète les contradictions et les ambiguïtés de l’existence. Comment en effet expliquer de façon rationnelle une démarche qui, le plus souvent, ne l’est pas ? 2. Sortie du film « Qhapaq Ñan, la voix des Andes » www.lavoixdesandes.com, long-métrage documentaire (78 minutes) réalisé par Stéphane Pachot, et dont il est le co-auteur (entretiens, co-écriture) :« En 2007, nous sommes partis, avec la photographe Aurélia Frey, nous immerger au cœur de la cordillère des Andes, le long du Qhapaq Ñan, la grande route royale inca. Nous avons parcouru 2000 kilomètres au Sud de l'Equateur et au Pérou, dont la moitié à pied et à cheval. Notre but était de dresser des portraits d'habitants de ces régions enclavées, marquées par l'exode rural ou le terrorisme des guérillas de la fin du XXe siècle.

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J'ai effectué à cette occasion près de 30 heures d'enregistrements sonores et de témoignages de prêtres, couturières, peintres, paysans, guides, mineurs, étudiants... Rejoints en cours de route par le réalisateur Stéphane Pachot, nous en avons tiré un film, "Qhapaq Ñan, la voix des Andes". Ce documentaire est un voyage poétique et ethnographique inscrit dans la réalité andine d'aujourd'hui, celle d'un chemin historique qui relie les hommes entre eux, bientôt inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. » Le film sera projeté au festival ABM en septembre 2009, et à la Maison de l'Amérique latine, en octobre 2009. 3. Actualité 2008 – 2009« En 2008, je suis reparti sur le Qhapaq ñan pour une marche au long cours de six mois, soit 2 500 kkilomètres en solitaire dans les Andes péruviennes. Après une première traversée Ouest-Est de la Cordillère, du Pacifique (Zaña / Nord Pérou) aux contreforts de l’Amazonie (forteresse de Kuelap / Chachapoyas), le long de l’ancienne route des Moches et de celle des conquistadores, j’ai relié Cajamarca à la région de Cusco dans un axe Nord-Sud. J’ai inscrit ce projet dans le cadre de l’inventaire géo-photographique des grandes routes historiques de la planète initié par Olivier Archambeau. J’ai réalisé dans ce but près de 300 relevés GPS du chemin ainsi que plus de 2 000 photos d’éléments géographiques reflétant l’usage de l’espace autour du Qhapaq ñan : paysages industriels, urbains, naturels et ruraux, secteurs de l’économie informelle ainsi que de nombreux éléments de géographie humaine : pratiques sociales et fêtes religieuses, éléments d’archi-tecture, coutumes vestimentaires, techniques d’irrigation, artisanat traditionnel, sans compter l’usage de la grande route inca par les Péruviens d’aujourd’hui.En juin 2009, je repars pour trois mois dans les Andes afin d'achever cet inventaire du Qhapaq ñan dans le sud du Pérou et en Bolivie (jusqu’à La Paz). En parallèle, je réaliserai un documentaire sur une radio communautaire non loin de Cuzco, en août. » Odette et Jean-Louis BernezatEn septembre 2008, Odette a publié aux Editions Glénat, Grenoble, Campements Touaregs, Moment de vie avec les nomades du Hoggar. 192 pages, 136 photos (en noir et blanc) des années 1970.« Encore un livre sur les Touaregs…Direz-vous !Que reste-t-il à découvrir chez ces hommes voilés ?Ne vous y fiez pas. Les hommes du Sahara sont comme les graines impalpables du désert. », Préface de Marceau Gast, Directeur de recherche honoraire au CNRS.Mai 2009. Parution de l’ouvrage de Jean-Louis, Guide de déserts, Une vie au Sahara, Editions Guérin, Chamonix. Le livre raconte la jeunesse de l’auteur, ses débuts au Sahara, la rencontre avec son ami Abdallah Ag Khabti Atanouf, ses courses de chameaux et les grands voyages en méharée ou en randonnée chamelière qu’il a conduit en professionnel. 480 pages et 400 photos environ. Préfaces du pasteur Paul Keller, guide de haute montagne, ancien président du Syndicat national des guides et de Mohamed Rouani, Directeur de l’agence de voyages Méro-n-Man, à Tamanrasset. Activités de terrain : En octobre-novembre 2008, Jean-Louis a participé à une mission franco-algérienne de préhistoire dans Tassili-n-Ajjer, dont les chefs de projet étaient pour l’Algérie, la préhistorienne Malika Hachid (CNRPAH, Alger) et, pour la France, le préhistorien Jean-Loïc Le Quellec (CNRS, Research Director, IFAS, Johannesburg).Cette mission entrait dans le cadre du Projet franco-algérien de Datations directes et indirectes de l'Art rupestre saharien qui a pour but de dater les peintures rupestres directement par C14 AMS, et, indirectement par l'étude des habitats archéologiques et de la chronostratigraphie ayant un lien pertinent avec celles-ci (C14 et OSL).En novembre 2008, Odette et Jean-Louis, ont fait un voyage dans la Tassili-n-Ahélakan, qu’ils parcourent depuis 1994.En février 2009, ils étaient dans le nord-ouest de la Tassili-n-Ajjer, région de la Tassedjebest. Beaucoup de guépards dans cette région, dont ils voyaient des traces journellement. L’un d’eux put être vu longuement.Eté 2009, voyage prévu dans une région très isolée du Hoggar central.

Pierre Dubois :« Cela fait maintenant quatre ans, depuis qu’un chef Massaï m’a demandé de devenir son frère, en passant chaque année plusieurs semaines dans son village, que j’ai commencé à vivre une aventure qui peut être considérée comme exceptionnelle. Ce groupe n’a jamais imaginé qu’un « blanc » habillé de tunique rouge lui aussi, pouvait vivre comme eux. Puisque je me suis donné pour mission de m’infiltrer totalement dans leur peau et dans leur mode de vie, je crois pouvoir dire que cette expérience sort de l’ordinaire.

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Cette pénétration fait partie de ma vie à savoir : essayer de revivre les dernières grandes aventures humaines avant qu’il ne soit trop tard. Après les Nouba de Kau, les Yanomami et les Wayana, les Massaï me confirment que tout n’est pas anéanti et qu’il reste des tâches encore blanches sur la carte du monde. Raymond Maufrais, en 1949, sur la carte du monde, en touchant du doigt une « tâche blanche »: la Guyane Française, le Chemin des Emerillons, a malheureu-sement perdu la vie en s’y frottant. Ayant une centaine d’heure de tournage, le montage de ce film « Massai au cœur des hommes » me dépasse totalement. J’ai été obligé de mettre mes images dans les mains d’une monteuse professionnelle pour faire de ce film une fiction digne des Massaï. Malheureusement mes finances ne suivent plus et dans l’immédiat je suis dans une impasse totale. « Alors que le monde change, que tout est aseptisé, civilisé, endoctriné, qu’un bon nombre d’êtres perdent leur identité, ces images sont les archives d’un patrimoine de l’humanité en voie de disparition, qu’il faut par tous les moyens préserver ».Ce film vise à promouvoir le respect de l’autre et le droit à la différence.Le Massai est l’homme de la langue maa. Après qu’un chef me demanda de devenir son frère, je pris conscience que j’avais été choisi pour recevoir et transmettre leur message. Cette histoire se déroule dans l’extraordinaire espace initiatique des hommes à la tunique rouge, au cœur de la beauté brute et vraie du pied de la vallée du Rift du nord de la Tanzanie.Ce film témoigne du partage de ma vie au cœur de plaines surchauffées, de huttes de pailles et de bouses séchées, au milieu de guerriers aguerris, buveurs de sang, chasseurs de lions des hautes collines brouillardeuses, au pied d’un volcan éjectant des laves blanches et déifié par le peuple Massaï.Une histoire d’Hommes, les Massaï, que j’ai appris à aimer, qui se rasent la tête, s’ouvrent le lobe des oreilles pour y passer des bijoux, crachent en signe de bienfait, se marquent les joues au fer rouge, et boivent du sang. Ils connaissent la circoncision, l’excision, prisent du tabac, volent du bétail, se déplacent avec une lance et chassent le lion. Ils marchent au delà de l’horizon, ne connaissent pas la pluie, vivent depuis des siècles autour du bétail, s’enduisent le corps d’ocre, ces hommes fascinent aujourd’hui comme hier.Voici ma vie au sein de ce groupe personnifiant le courage et comme leur volcan, est unique au monde. Je vais aimer ce peuple qui a fait de l’acte rituel un symbole. Maintenant suivez-moi. Quand le bétail fera se soulever la poussière, nous arriverons dans le territoire des Massaï. Je dédie ces images surprenantes à ces combattants qui m’ont permis de partager leur vie en tant que Massai blanc. »

Depuis 1951 et 1956, Jean-Claude C. Chabrier, fondateur du C.H.R.I.S.T.O.S (Centre pour l'Histoire, la Recherche, l'Illustration, la Sauvegarde des Traditions de l'Orient spirituel) fait, presque chaque année, sa tournée des communautés chrétiennes, essentiellement entre la Serbie et l'Iran, à la recherche des églises abandonnées, saccagées par les musulmans albanais ou kurdes, ou parfois restaurées. En 2008, iI a capté les vidéos intégrales de cinquante liturgies traditionnelles latines, orthodoxes, arméniennes, syriaques, assyriennes et chaldéennes, dominicales, de la Résurrection (chez les Chaldéens et en Grèce), de la Nativité (en Roumanie et en Serbie) et des fêtes de l'Assomption-Dormition-Hamparsum (en Iran).Entretemps et avec les mêmes desseins, il est allé au Fanar (SSS Bartholomaïos), en Turquie : tous rites, églises saccagées du Sud-est, avec pèlerinage du 31 août à Saint-Gabriel (archevêque Samuel Aktas), en Iran, avec une visite aux Arméniens, Assyriens orthodoxes, catholiques et protestants d'Urumîya, en Iraq autour de Mossoul, avec une ordination syriaque catholique à Qaraqosh, un mariage chaldéen à Alqosh, et une visite aux archevêques réfugiés. En Syrie, il a visité les prélats, participé aux fêtes de la Croix à Maaloula et assisté au Saint Synode de l'Eglise syriaque orthodoxe avec Sa Sainteté Zakka-Iwas. Accessoirement, il a capté les messes pour le repos de l'âme de Louis XVI et Marie-Antoinette à Paris, Saint-Denis et Vienne.

Yves Valette a présenté le 29 mai à Fraize une vidéo-conférence à l'occasion de l'inauguration du "Square Robert Pommier, Explorateur des pôles né à Fraize (1919-1961)".Après avoir découvert en 1946 le véritable sommet du Spitsberg avec J.A. Martin et Robert Pommier, Yves Vallette et ses compagnons convainquent Paul-Emile Victor d'organiser la découverte de la Terre Adélie avec les Expéditions Polaires Françaises. Il accompagna après-guerre Robert Pommier en Terre Adélie dont la propriété par la France était contestée par les Norvégiens.

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La base de Port-Martin, ainsi nommée en hommage à J.A. Martin subitement décédé d'une crise cardiaque, fut détruite par un incendie en 1952 et remplacée par la base Dumont d'Urville construite sur l'île des Pétrels.

Maurice Thiney va recevoir à Dijon la médaille de Vermeil de la Société d’Encouragement au Bien, pour ses vertus civiques.

LE DERNIER VOYAGENous apprenons le décès de Madeleine de Beauchêne, membre honoraire. Fidèle de nos conférences, elle était l’épouse de Guy de Beauchêne, spécialiste de préhistoire africaine et membre depuis 1946, qui fut Secrétaire général de 1972 à 1980. Nous adressons toutes nos condoléances à son fils.

***A la suite de l’Assemblée générale du 3 juin 2009, les résultats du vote pour le renouvellement de trois

membres du comité directeur sont les suivants :Claude Collin Delavaud : 64 voix (réélu)François Hervé : 63 voix (réélu)Erik Gonthier : 56 voix texte (élu)Virginie Tilot : 9 voix (non élue)

Bureau reconduit par le nouveau comité directeur :

Olivier Archambeau, présidentClaude Collin Delavaud, vice-président Yves Vallette, vice-président Véra Frossard, secrétaire généraleRémy Borredon, secrétaire général adjointFrançois Hervé, trésorier

Le dîner de printemps a eu lieu le 5 juin 2009 au Muséum national d’Histoire naturelle, en présence du neurobiologiste Jean-Didier Vincent, invité d’honneur. Ce dîner a réuni 70 personnes et le buffet fut très apprécié de tous pour sa grande qualité. Nous tenons à adresser nos remerciements au Muséum pour la salle. Lors du dîner, les nouvelles cartes de membres plastifiées ont été distribuées aux membres présents, et les autres membres (à jour de leur cotisation 2009) la reçoivent avec le présent numéro de Latitude 37.

Librairie « La GéoGraphie » 184 bd Saint-Germain.

Une de ses vocations est d’être également au service de la Société des explorateurs français et d’être le relais des publications de ses membres.

Elle nous fait bénéficier des mêmes avantages que ceux consentis aux membres de la Société de géographie :. 5 % de réduction sur tous les livres (neufs et occasions) . possibilité de laisser en dépôt-vente, bien entendu avec une remise pour la librairie, toutes publications dans le domaine de l’exploration, des voyages et de l’aventure scientifique . invitations à toutes les manifestations organisées par la librairie (dédicaces, lancements d’ouvrages, conférences, etc.) . lettres régulières par e-mail présentant les nouveautés et les ouvrages liés à l’actualité . commandes d’ouvrages et service de recherche pour le compte des membres.

Il faut noter la possibilité offerte par le libraire aux membres de la Société des explorateurs français de venir faire des lancements de leurs propres ouvrages.

RAPPEL DE COTISATION55 !

Que ceux qui n’ont pas encore réglé leur cotisation 2009 pensent à nous l’envoyer au plus vite !

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