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L’Atoll Le plus grand centre commercial du Maine-et-Loire, dédié à l’équipement de la maison, s’ouvre le 4 avril à Beaucouzé, près d’Angers, sur 71 000 m 2 . Offert par votre journal. Cahier à Ouest-France, Courrier de l’Ouest, Maine Libre et Presse Océan du 4 avril 2012.

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L’AtollLe plus grand centre commercial du Maine-et-Loire,dédié à l’équipement de la maison, s’ouvre le 4 avril

à Beaucouzé, près d’Angers, sur 71 000 m2.

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Comment est né L’Atoll ?Philippe Journo : « Angers Loire Métro-pole a lancé un concours pour la réalisa-tion d’un grand centre d’activitécommerciale digne de l’agglomération etdont la conception s’appuie sur les prin-cipes du développement durable. Nousavons proposé le projet de L’Atoll, avecdeux architectes, Antonio Virga et VincentParreira et nous avons remporté ceconcours. Le concept de L’Atoll est par-ticulièrement original et suscite de la cu-riosité. Dans les mois qui ont précédél’ouverture, nous avons reçu beaucoupd’élus de toute la France et de l’étranger,intéressés par la découverte du site. »

En quoi L’Atollest-il un projet original ?« Il est tout d’abord unique par sa taille :nous avons choisi de le réaliser sur la to-talité de l’emprise du terrain qui nousétait proposé, soit 23 hectares. Sa formeest elle-même inédite : c’est une ellipsede deux kilomètres de circonférence etla promenade intérieure fait près d’un ki-lomètre. Les gens entrent dans cettegrande ellipse et peuvent se garer face àl’enseigne de leur choix. Ils peuvent en-suite se promener dans le site, à pied ougrâce à une navette électrique qui circuleen permanence. Ils peuvent encore fairele tour de L’Atoll ou passer par le pôlecentral où se trouve l’espace restaurationmais également des lieux de convivialité: un espace pour les enfants, « un jardindes amoureux » et un espace dédié auxdifférents événements que le site ac-cueillera. »

Est-ce une conception nouvelled’un espace commercial ?« Totalement. L’Atoll est un éco-parccommercial de périphérie actuellementunique au monde en terme de concep-tion. Il y a dix ans au moins que la Com-pagnie de Phalsbourg a une visionnouvelle sur les entrées de ville et lecommerce de périphérie. Nous souhai-tons rompre avec une certaine médio-crité urbanistique, architecturale,visuelle, avec des parkings et des espacescommerciaux peu accueillants. Le projetproposé par les deux architectes donnela possibilité de mettre en place cette vi-sion. Nous étions certains que notre so-lution était la bonne. Le présidentd’Angers Loire Métropole, Jean-ClaudeAntonini et le maire de Beaucouzé DidierRoisné, tout comme l’architecte conseilde l’agglomération, Frédéric Rolland, ontadhéré au projet que nous avons vouluréaliser aussi beau qu’il l’était sur les pre-mières images. »

Vous avez souhaité créer un pôle com-mercial de périphérie très attractif ?« Nous sommes partis d’un principe sim-ple : il faut que cela soit beau et que lesgens s’y sentent bien. Pour réaliserL’Atoll, nous avons pensé aux familles etaux enfants. On a le sentiment d’avoir faitde notre mieux, sans compromis : par

exemple, à l’entrée ouest du site, nousavons fait détruire puis reconstruire un« galet » de 200 mètres carrés unique-ment parce qu’il cachait la perspective dusite à la vue des visiteurs. Nous n’y étionspas obligés mais nous souhaitions vrai-ment que l’ensemble soit cohérent etagréable pour les visiteurs, qu’ils s’y sen-tent à leur aise. L’espace est beau avec detrès belles enseignes dans le domaine del’aménagement de la maison et l’équipe-ment de la personne. Le mobilier et lesluminaires ont été dessinés par de grandsdesigners. Le site est aussi entièrementsécurisé de jour comme de nuit. »

En quoi L’Atoll est-il respectueuxdu développement durable ?

« L’Atoll est le premier éco-parc deFrance à être labellisé Haute QualitéÉnergétique. Nous avons pris en compteles problèmes éventuels de bruit et denuisances pour le voisinage. Les galeriesextérieures fermées permettent les li-vraisons à l’abri des regards.

Nous avons aussi beaucoup travaillé surles économies d’énergie, l’isolation ther-mique et nous avons fait installer un sys-tème très performant et novateur derécupération des eaux de pluie. Nous

avons également souhaité que L’Atoll soitun lieu très paysagé : nous avons plantédes centaines d’arbres adultes, plusieursmilliers d’arbustes, et mis de nom-breuses pelouses, jusque sur les par-kings extérieurs qui sont décaissés pourpermettre aux visiteurs de voir l’ensem-ble du site, où qu’ils se trouvent, plutôtque les voitures. »

Comment est financé ce projetet comment a-t-il été conduit ?« Les travaux ont débuté en mars 2010 etse sont achevés deux ans plus tard. Cequi est une véritable performance. Auplus bas, 350 personnes travaillaient enmême temps sur le site. Les derniersmois, nous sommes montés jusqu’à1 200 personnes en même temps, entreles professionnels du chantier et ceuxdes enseignes qui s’affairaient pour quetout soit prêt le jour « J ». Actuellement,les locaux sont commercialisés à plus de90 %. Nous avons beaucoup de de-mandes mais nous souhaitons bien choi-sir les enseignes qui viendront complétercelles déjà en place. Le coût du projets’élève à 145 millions d’euros, dont jesupporte plus de 70 % à titre personnel,les cadres et la Compagnie de Phals-bourg pour le solde. C’est une opération100 % privée. Nous avons pris l’engage-ment auprès d’Angers Loire Métropoled’en assurer la gestion au moinspendant 14 ans pour assurer la pérennitédu site. »

L’Atoll ouvre aujourd’hui.Qu’en attendez-vous ?« Nous sommes un peu comme des ac-teurs qui vont entrer en scène. Nousavons voulu faire un projet exceptionnelet nous espérons vraiment que les Ange-vins et les autres aimeront L’Atoll. Nousavons mis la barre très haute en termesde qualité. Je pense qu’Angers et son ag-glomération vont y gagner, en attractivitécommerciale tout d’abord, mais égale-ment en image. Il s’agit là du plus beléquipement commercial de périphérie.Il a été entièrement pensé et réalisé avecle souci d’un développement durable.Notre plus belle récompense serait queles gens s’y sentent bien. »

La Compagnie de Phalsbourg, présidée par Philippe Journo a conçu et financé L’Atoll. Le présidentexplique les motivations de son groupe, qui devra assurer la gestion du site pendant aumoins 14 ans.

Philippe Journo, président de la Compagnie de Phalsbourg a voulu donner à L’Atollun caractère architectural fort. Photo : Antonio Bozzardi

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« Nous avons voulu un beau projet »

Naissance en 19611986 : diplômé de l’ESSEC1989 : création de la Compagnie de Phalsbourg,d’abord groupe de distribution spécialisé1997 : la société devient un pôled'investissement en immobilier commercial.2001 : La Compagnie de Phalsbourg sespécialise dans les entrées de ville et larestructuration de zones d'activités commerciales.2006 : administrateur de la Fondation de l’Opérade Paris.2008 : remporte le concours d’Angerspour réaliser L’Atoll26 septembre 2011 : Chevalier des Artset Lettres.15 novembre 2011 : nommé Grand mécènede la culture par le ministre de la Culture.

Repères

Textes : Olivier HamardMise en page : Maguy Cordier

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Architecturalement, L’Atoll n’est pas unesurface commerciale comme les autres :le défi relevé par Antonio Virga et VincentParreira, les deux concepteurs du projet,était de proposer un site nouveau, alter-native aux entrées de villes commer-çantes telles qu’elles se sont multipliéesdepuis 40 ans partout en France : «Nousétions face à un site vide, en campagne,proche d’une petite ville, avec un pay-sagemagnifique, explique Antonio Virga.

Il fallait que L’Atoll s’inscrive dans ce pay-sage. Nous avons dû au préalable réflé-chir à son insertion dans le lieu, en tenantcompte de l’environnement, des habi-tants de Beaucouzé, des commerces depériphérie.L’idée a rapidement germé de créer uncentre commercial introverti, fermé,pour qu’il n’y ait pas de pollution visuelleni acoustique pour les riverains. » Le pro-jet des deux architectes a donc consisté

à créer une harmonieuse ellipse légère-ment irrégulière qui renferme les sur-faces commerciales.

« Pas de mauvais emplacements »La façade extérieure est fermée, habilléed’une résille de couleur blanc nacré.Près du sol, la perforation est faible etmasque les vues de l’extérieur. Plus haut,elle est de plus en plus ajourée, aérant lavoûte en apportant des jeux d’ombres augré de la lumière naturelle. Cette façade

atténue également les vents d’ouest etjoue un rôle thermique et acoustique im-portant. « Elle protège les gens qui viventautour de L’Atoll, précise l’architecte.Derrière elle, une voie de circulationpermet l’accès aux enseignes et l’accèsaux services de secours. Il n’y a là encorepas de pollution visuelle. Tout ce qui estgênant est caché. À l’intérieur de L’Atollse trouvent les enseignes, sachant qu’iln’y a pas demauvais emplacement et quetout le monde est au même niveau. Lesmagasins ne s’expriment que par leurenseigne. Ils sont installés tout autour dubâtiment ou dans des « galets » commeposés dans l’enceinte. »« Un espace vertet paysagé »L’accès à L’Atoll se fait par trois« portes », arches harmonieuses qui of-frent des entrées vers les parkings desurface ou en sous-sol. Là aussi, les ar-chitectes ont œuvré pour que les voi-tures ne polluent pas l’aspect visuel dusite : « Les parkings sont décaissés et d’unbout à l’autre de L’Atoll, elles ne gênentpas la vue du promeneur. Nous avonssouhaité un espace très vert et très pay-sager. »Projet architectural fort, L’Atoll est pourses concepteurs « un centre commercialréellement innovant » : « Il possède unevéritable identité architecturale, affirmeAntonio Virga. Nous avons souhaitéhausser le niveau des bâtiments accueil-lant des commerces de périphérie. Sileur qualité augmente, les entrées deville changeront. Maintenant quele projet est achevé, nous sommes plusriches de l’avoir mené à bien, mais aussiplus pauvres parce qu’il ne nous appar-tient plus. Il faut désormais qu’il vive. Ets’il est un succès, nous aurons réussinotre pari. »

Antonio Virga est l’un des deux architectes de L’Atoll. Un lieu qui, selon lui, est avant tout protecteur. Unlieu que les deux architectes ont conçu de manière à échapper à toute pollution visuelle alentour.

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« Il faut désormais que ce lieu vive »

Antonio Virga, l’un des deux architectes de L’Atoll a voulu créer un bâtiment “introverti”. Photo : Antonio Bozzardi

L’Atoll : “ Une alternative aux entrées de ville”. Photo : Antonio Bozzardi “ Il fallait que L’Atoll s’incrive dans le paysage”. Photo : Antonio Bozzardi

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« Le projet est tellement important qu’ilétait logique de faire un bâtiment consé-quent mais discret. Je crois que nous ysommes parvenus. » Vincent Parreira atravaillé de concert avec Antonio Virgapour concevoir le projet de L’Atoll. Pourl’intégrer au mieux dans le paysage, lesdeux architectes ont choisi d’utiliser unmaximum de surface : « Tout de suite, ilnous est apparu important de placer lesenseignes à l’intérieur du bâtiment etd’utiliser la totalité des 200 000 m2 duterrain, explique-t-il, pour que rien nedépasse en périphérie. Au vu de l’empla-cement, en campagnemais face à la ville,il nous fallait créer un bâtiment harmo-nieux et neutre qui s’intègre dans le pay-sage. En essayant de répondre à cettequestion essentielle : comment peut-onapporter une vraie générosité dans uneréalisation comme celle-ci ? »

« Qu’avions-nous envie d’apporter ? »Tous les projets architecturaux évoluentau fil du temps, de l’idée premièrejusqu’à la réalisation finale. Celui deL’Atoll s’est modifié en trois ans, mais ildemeure bien dans l’esprit de ce qu’ontimaginé les deux architectes : « Nousavons répondu à un contexte basique :créer un éco-parc commercial en réu-nissant une cinquantaine d’enseignesdans un même lieu et en le faisant vivre.Philippe Journo, le président de la Com-pagnie de Phalsbourg, a tout de suiteadhéré à notre idée et a respecté notreconviction. Et nous sommes aujourd’huitrès proches des premières images quenous avons fournies. Le projet de base aété conservé, dans sa forme, dans sonprincipe et sa fonctionnalité. »L’architecture en forme d’ellipse deL’Atoll lui fait conserver un sentiment deconfort et d’échelle humaine aux yeux duvisiteur. Et faire d’un centre commercial

un véritable projet architectural quitienne compte de ses visiteurs en s’inté-grant dans le paysage, tel était le souhaitde Vincent Parreira et Antonio Virga :« Ce qui était moteur pour moi, expliqueVincent Parreira était de répondre à cettequestion : « Qu’avons-nous envied’apporter de plus sur le plan architec-

tural ? ». Le plus, c’est cet espace fermédans lequel vivent les commerces qui se

font face, ces galets étonnants abritantchacun plusieurs enseignes, cette pro-menade circulaire, ces espaces verts etarborés…

« Que L’Atoll existe et s’anime »« Nous avons un rôle social et sociétal,explique l’architecte. Il nous fallait créerun lieu dans lequel les gens aient enviede venir, se rencontrent et se sententbien. C’est plus qu’un centre commercial.

C’est un lieu de vie. » Un lieu de vie quine demande plus qu’à s’animer, et c’estlà le souhait de Vincent Parreira : « L’ob-jectif, au-delà du projet architectural,c’est que L’Atoll existe, s’anime. Commelorsque l’on crée une médiathèqueou une école, on construit un ensemblepour les gens qui vont l’utiliser, etc’est à l’usage que cette réalisationfonctionne. »

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« Le projet de base a été conservé »

Vincent Parreira, l’autre archicte de L’Atoll, entouré de ses principaux collaborateurs. Photo : Antonio Bozzardi

“ Il faut maintenant que L’Atoll existe et s’anime.” Photo : Antonio Bozzardi “ C’est un lieu de vie.” Photo : Antonio Bozzardi

Vincent Parreira est l’autre architecte de L’Atoll. Selon lui, il fallait créer un bâtiment « harmonieuxet neutre », qui s’intègre au paysage. Il le dit : « c’est plus qu’un centre commercial. C’est un « lieu de vie ».

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Pourquoi avoir encouragé lacréation d’un grand espacecommercial de périphérie ?«Des études laissaient apparaître dans larégion angevine un certainmanque d’of-fre commerciale dans le secteur del’équipement de la maison, principale-ment dans l’ameublement. L’aggloméra-tion souffrait également de l’absenced’une grande enseigne phare. La déci-sion a été prise en 2003 de conforter l’of-fre commerciale dans ce secteur, à la foispour les Angevins mais également pourune zone d’attractivité beaucoup pluslarge.La zone du Buisson, à Beaucouzé, a étéidentifiée commeétant susceptible d’ac-cueillir ce type d’équipement. Après l’ap-pel à projet du début 2007, le choix a étéfait à la fin de cette même année deconfier le projet à la Compagnie dePhalsbourg qui a présenté un conceptarchitectural fort et réellement nouveau.Angers Loire Métropole a mis en placeles conditions d’un appel à projet et a faiten sorte que cette réalisation soit possi-blemais cela reste un projet entièrementprivé. »

En quoi ce conceptvous semble-t-il nouveau ?« La Compagnie dePhalsbourg a tenu sesengagements en terme de qualité. L’Ag-glomération aura désormais avec L’Atollun phare architectural novateur et trèsmoderne proposant une entrée de villetotalement différente de ce que l’on voitailleurs. Je trouve cet espace commercialbeau et très réussi. Sur le plan environ-nemental, les deux parkings en sous-solet en surface sont un gain de place. Lacirculation à l’intérieur de la résille per-met d’atténuer les bruits. L’Atoll a étéconçu selon les normes de haute qualité

énergétique et le regroupement des en-seignes permet de limiter les déplace-ments que l’on peut effectuer d’unmagasin à un autre dans les zones artisa-nales. »

Que va apporter L’Atollà la région angevine ?« C’est un équipement attractif qui va in-citer les Angevins au sens très large -

ceux du bassin de vie d’Angers - à venir yconsommer pour l’équipement de lamaison. Il va y avoir au départ un effet denouveauté, de curiosité qui va égalementattirer des gens qui habitent plus loin.J’espère que cela va inciter également lepublic à aller vers le centre-ville pourd’autres types d’achats. Mais cela, il estdifficile de l’apprécier pour l’instant. Lecentre-ville d’Angers est toujours dyna-

mique, plusmoderne aussi depuis l’arri-vée du tramway, avec une offre commer-ciale de qualité dans une dominante del’équipement de la personne. Les en-seignes de L’Atoll sont peu concurren-tielles du centre-ville. La plupart d’entreelles ne se seraient, de toute manière,pas installées dans le centre, en raison deleur surface commerciale. »

« Une entrée de ville très différente »

Daniel Loiseau, vice président d’Angers Loire Métropole. Photo : Antonio Bozzardi

Daniel Loiseau, vice-président d’Angers Loire Métropole, explique pourquoi les élus ont souhaité voirs’implanter en périphérie de la ville centre, un espace commercial dédié à l’équipement de la maison.

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La cage d’ascenseurs s’ouvre sur la verdure. Photo : Antonio Bozzardi “Les engagements ont été tenus.” Photo : Antonio Bozzardi

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« Lorsque j’ai vu le projet, confie PaulArène, j’ai tout de suite été emballé. Il y alà un concept fort et une véritable ambi-tion. La vision est très intéressante : lesgens ne viendront pas ici uniquementpour consommer. C’est aussi un lieu debalade. J’aime bien cette philosophie. Ellefait vraiment de L’Atoll un lieu unique ! »Pour créer les espaces paysagers deL’Atoll, Paul Arène est parti d’un principesimple : « Nous travaillons avec du vivant.Il faut donc que ce qui est planté soitbeau aujourd’hui mais aussi dans dix ans,dans vingt ans… » L’architecte paysagistea donc choisi des végétaux à la hauteurdu bâtiment, en prenant pour les arbresde gros sujets et en s’attachant avec soinà déterminer les essences, leurs cou-leurs, leurs formes et leurs ports : « Cesont des essences simples, chênes pé-donculés, érables de différentes espèces,charmes fastigiés, pins sylvestres, de ma-gnifiques pins nuages. Beaucoup d’es-sences champêtres pour lesquelles nousavons choisi un port libre. Nous ne vou-lions pas d’arbres avec des troncs trèsdroits et rectilignes. Nous avons planté 32très beaux saules pleureurs. Au final,toutes ces variétés dessinent un superbeespace. »

« L’Atoll valorisetoute une région »La récupération des eaux a égalementété pensée : « Elles sont filtrées dans desnoues, explique Paul Arène, sortesde bassins creusés à l’extérieur du bâti-ment. »Outre les nombreuses essences déter-minées avec, L’Atoll offre de nombreuxespaces engazonnés : « L’Atoll est un lieude promenade, affirme l’architecte-paysagiste, ce n’est pas un jardin bota-nique. Il faut que les visiteurs se l’appro-prient, qu’ils se posent sur les pelouses.

Il faut que le lieu vive. » Paul Arène a prisbeaucoup de plaisir à travailler sur ceprojet, invitant Philippe Journo, le prési-dent de la Compagnie de Phalsbourg, àvisiter des pépinières en Allemagne, enBelgique, en France, pour déterminer lesessences s’harmonisant le mieux avec leprojet de L’Atoll. Est alors né un espacepaysager s’accordant parfaitement avecle bâtiment. Mais étonnamment,lorsqu’on lui demande son lieu préféré

dans L’Atoll, Paul Arène, le situe… à l’ex-térieur de l’ellipse : « Pour moi ce sont lesbassins que nous avons souhaitéscomme des lieux de vie pour la faune etla flore. Ils contrastent avec l’aménage-ment intérieur très travaillé. Nous vou-lons que la végétation indigène s’ydéveloppe de manière naturelle. »À l’heure de l’ouverture de L’Atoll, PaulArène confesse avoir beaucoup aimé re-lever ce défi paysager au cœur d’un bâ-

timent unique et architecturalement am-bitieux : « L’Atoll est un lieu qui valorisetoute une région et qui entre pleinementdans l’image de la ville avec le respect del’environnement du cadre de vie et del’être humain. C’est un véritable espacesocial : il faut que les visiteurs s’y plaisentet repartent avec le sourire. »

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« L’Atoll est un véritable espace social »

Paul Arène, architecte-paysagiste a aménagé les 60 000 m2 d’espaces verts. Photo : Antonio Bozzardi

“ L’Atoll valorise toute la région.” Photo : Antonio Bozzardi “ J’ai tout de suite été emballé par le projet.” Photo : Antonio Bozzardi

60 000m2 d’espaces verts : à bâtiment exceptionnel, aménagement paysager exceptionnel. Paul Arène estl’architecte paysagiste qui a conçu l’environnement végétal de L’Atoll.

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L’Atoll mercredi 4 avril 20127

De nuit, la résille de L’Atollprend des couleurs

L’Atoll est accessible par trois arches comme celle-ci

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L’Atoll mercredi 4 avril 20128 L’Atoll mercredi 4 avril 20129

Un vaisseau commercial de 71000 m2

Animalerie22 MAXI ZOO

Alimentaire40 ROLAND RÉAUTÉ47 COMBIER

Beauté37 MARIONNAUD48 PASCAL COSTE

Chaussures11 CHAUSSEA34 ERAM

Divertissement20 JOUR DE FÊTE

Maison43 3D1 ALINEA14 BABOU2 BOULANGER18 BUT3 CASA17 CASTORAMA42 CUISINE DE FRANCE15 DARTY45 ETAPE O SUD23 GAUTIER

H&H/CÔTÉ27 BOIS SALONS26 CHATEAU D’AX24 HÉMISPHÈRE SUD25 KERIA41 MAISON DE LA LITERIE13 MAISONS DU MONDE44 TECHNITOIT

6 0 e n s e i g n e s p o u r l a m a i s o n , l a f a m i l l e e t l e s l o i s i r s

Jouets4 TOYS R’US49 LE BONHOMME DE BOIS

Mode10 ARMAND THIERY8 C&A6 CELIO32 DÉTENTE9 GÉMO36 GRAIN DE MALICE7 JENNYFER33 MANGO

Mode enfant21 AUTOUR DE BÉBÉ35 ORCHESTRA38 TAPE À L’OEIL

Restauration54 CAFÉ L’ATOLL56 MAISON BECAM62 LA PATATERIE59 LOW LE BOEUF60 MCDONALD’S57 MEZZO DI PASTA55 RELAIS D’ALSACE58 SUBWAY61 TOMMY’S DINER CAFÉ

Sport5 INTERSPORT19 O2 FIT

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Entreprise du groupe Auchan dont lesiège social est basé à Aubagne(Bouches-du-Rhône) et dont le chiffred’affaires s’établissait à 441millions d’eu-ros en 2010, Alinéa compte 2 220 salariés.L’enseigne propose 15 000 référencesen exclusivité dans le domaine du meu-ble et de la décoration, pour partie de fa-brication française : « Plus de 20 % denos produits sont approvisionnés en na-tional, explique PhilippeDetavernier, di-recteur général d’Alinéa. Notre ambitionétant de doubler ce volume d’affairesfrançais dans les années à venir. »

Une maison reconstituéePour l’enseigne, l’ouverture de cettegrande surface d’ameublement à Angers,au sein de l’Atoll, marque un véritabletournant : « C’est un magasin qui va si-gner des avancées de notre concept, etce dans différents domaines repenséspour nos clients, dans l’idée d’une nou-velle expérience d’achat : autant d’évolu-tions que nous allons expérimenter etqui vont servir de « labo » à nos futuresouvertures, » poursuit PhilippeDetaver-nier.Dans son magasin d’Angers, Alinéa aconçu une véritable maison de plain-pied de 115 mètres carrés avec les der-nières tendances et les produits pharesde la marque. Au centre du magasin quicomprend également un espace détente,un restaurant, une verrière abritant lemobilier d’extérieur et la jardinerie, unpôle service regroupe la cuisine, la sallede bain et le dressing. Un espace drive,après les caisses, permet au client d’en-lever ses achats.François Gilbertas est le directeur duma-gasin Alinéa d’Angers. Pour lui, l’Atoll estvéritablement un concept novateur : « Jesuis très enthousiasmé par ce type d’ex-périence et je trouve très intéressant cetesprit rassembleur d’enseignes qui ne

dénature pas les entrées de ville. Le lieuest très joli, arboré, facilitateur pour leclient et propose un grand ensemble deservice. »

«Un projet fort de l’enseigne»Si l’ouverture à Angers de son plus grandsite actuel semble donc annoncer unenouvelle étape dans son développe-ment, la démarche environnementale duprojet entre aussi pleinement dans lesobjectifs d’Alinéa : « L’un des 4 projets

forts de l’enseigne est de prendre unelongueur d’avance en termede dévelop-pement durable, précise Philippe Deta-vernier. Pour ce faire, nous venons denommer des experts pour plus de flui-dité et d’efficacité. Des enjeux qui sontaussi visibles à Angers : l'éclairage ou lagestion de notre restauration en sontquelques exemples. »Avec l’installation à Angers de sa plusgrande surface de vente en France, l’en-seigne d’ameublement française ouvre

son 23e magasin. La marque, créée en1989, en possédera 25 à la fin de l’année2012 avec des ouvertures prévues auMans, sur 12 000m2 également, et à Plai-sir, dans les Yvelines, sur 10 000m2. Maiselle ne compte pas s’arrêter là : elle s’estfixée pour objectif dix nouvelles implan-tations d’ici 2015 et l’ouverture demaga-sins en franchise.

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Alinéa à l’Atoll : « un labo pour le futur »

François Gilbertas dirige l’enseigne Alinéa, sorte de vaisseau amiral de L’Atoll. Photo : Antonio Bozzardi

Des experts ont pensé le magasin Alinéa d’Angers. Photo : Antonio Bozzardi Angers est la plus grande surface de vente d’Alinéa. Photo : Antonio Bozzardi

Sur 12 000m2 de surface de vente, le magasin Alinéa est l’enseigne phare de l’éco-parc commercial ange-vin. Ce sera aussi un véritable laboratoire pour l’enseigne qui a conçu ici le magasin du futur.

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« Nous avions auparavant à Beaucouzé5 600m2 couverts et 5 000 en extérieur,explique Michel Migale, le directeur dumagasin Castorama de L’Atoll. Au-jourd’hui nous offrons une surface supé-rieure entièrement couverte, mêmepour la cour dematériaux où l’on trouvetout pour l’aménagement du jardin et laconstruction de la maison. »Lemagasin Castorama de L’Atoll se situedans la moyenne haute des 106 sites del’enseigne en France. Avec une centainede salariés, il propose environ 40 000références dans tous les domaines del’aménagement de la maison : « On ytrouve les dressings, les cuisines, lessalles de bain, les rayons bricolage, lamenuiserie, le jardinage et de nombreuxservices, comme la découpe du bois, ex-plique Michel Migale. Nous avons aussibeaucoup enrichi nos rayons décorationet aménagement de la maison, avec denombreuses offres dans les domaines durangement, de la cuisine ou de la salle debain. »

« Une offre très importante »Parallèlement, le magasin accueille éga-lement les clients dans un espace simpli-fié et plus lisible. « C’est un espace trèsdynamique, explique le directeur duCas-torama de L’Atoll. Il est adapté à tous lesclients et pas seulement aux profession-nels du bricolage. Chacun peut très faci-lement y trouver le produit qu’ilrecherche. Le parcours proposé au clientest très cohérent et très simple. »Pour Michel Migale, l’installation de sonenseigne au sein de L’Atoll est le moyende proposer un vaste choix de produitsdans de nombreux domaines, avec au-tour de Castorama d’autres enseignesconcurrentes très complémentaires :« Aucun centre commercial ne proposeautant de choix actuellement. 4 ou 5 fa-

bricants de cuisine seront installés sur lesite, ce qui permet au client d’avoir unchoix très vaste. Ce regroupement d’en-seignes assure une offre très importanteet L’Atoll va être un véritable leader enterme de proposition commerciale pourl’aménagement de la maison. »Castorama s’impose comme l’un desmoteurs de L’Atoll et Michel Migale s’y

installe donc en voisin, lui qui dirigeaitjusqu’à présent le magasin de l’enseignedans la zone industrielle de Beaucouzé.Il a le sentiment de s’installer dans unlieu très innovant.

« Loin de ce que l’on connaît »« Le site est impressionnant. Il apportevraiment quelque chose de nouveau à la

région, explique-t-il. Il est en avance surson temps, car il n’est pas uniquement unespace de vente. C’est un endroit où lesgens viendront prendre du bon temps etqui va sans doute être très agréable pourles clients. C’est très éloigné des entréesde ville et des zones commerciales quel’on peut connaître actuellement. »

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« Apporter une vraie générosité »

Michel Migale, le directeur dumagasin Castorama. Photo : Antonio Bozzardi

“Le site est vraiment impressionnant”. Photo : Antonio Bozzardi “ Loin de tout ce qu’on connaît ”. Photo : Antonio Bozzardi

Avec une surface de vente de 11 500 m2 sur une emprise totale de 14 500 m2, le magasin Castorama est lesecond de L’Atoll après l’enseigne Alinéa. Il était installé préalablement de l’autre côté de la nationale.

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Brigitte Réauté - Chocolats Roland Réauté

J’ai aimé le projet dans son ensemble, avec ce sensde l’esthétismemis en avant et cette avant-gardismequi correspond pleinement à notre approchenovatrice de la vente du chocolat. La qualitém’a séduite, tout autant que l’impact commercialdu projet avec la présence de très belles enseignes.La rencontre avec Philippe Journo a également étédéterminante : j’apprécie le côté passionné del’homme qui se donne les moyens à la hauteur deson ambition. Je trouve le site magnifique, tout estbien pensé et très joli. Nous sommes installés dansl’un des galets, cela nous satisfait pleinementet j’apprécie cette touche demodernité.

* Jeu gratuit sans obligation d’achat, à partir du 4 avril 2012, jusqu’à épuisement des 30 000 bulletins de jeu ou au plus tard le 31/04/2012. Le règlement est consultable sur www.unnouveaumondedeshopping.fr. Il a été déposé aupres de la SCP COEURJOLY – BÉDON – DECORPS, Huissiers de Justice Associés, 18 rue Charles de Gaulle – LES PONTS DE CE

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Pascal Texier - DétentePourma part, je n’ai pas hésité un instant et j’aisigné parmi les premiers, sur plan, car j’ai cruimmédiatement au projet. J’ai été séduit par labeauté du bâtiment, l’aménagement paysager,ce lieu à ciel ouvert. Ce n’est pas une galeriemarchande, c’est un lieu de balade, de repos.L’endroit va être très agréable à vivre. Je m’yinstalle dans un local de 200m2 aéré, lumineuxavec les mêmes produits que dans monmagasind’Angers mais avec un concept différent.La Compagnie de Phalsbourg s’est donné lesmoyens de créer un lieumagnifique, du jamais vuen Europe. Cela va faire beaucoup de bien à laville d’Angers et à sa région.

Michel Collet – Hémisphère Sud

Il n’y avait jusqu’à présent pas de véritable centrecommercial à Angers comme peuvent en disposerNantes, Tours, Le Mans ou Cholet. L’intérêt de ceprojet est qu’il va attirer à Angers une populationqui avait jusqu’à présent tendance à se rendre dansces autres villes.Pour ma part, j’ai tout de suite cru en ce projet,parce qu’il est novateur, agréable, convivial, boisé.C’est un lieu de promenade où les gens vont avoirenvie d’aller faire leurs courses. Tout y est propre,vivant, coloré. C’est un centre vraiment uniqueen France et très précurseur de ce que serontles espaces commerciaux demain.

”Atoll - Repères71 000Premier « éco-parc » commer-cial français, L’Atoll est un bâti-ment d’une surface de 91 000m2

qui offre 71 000m2de surface devente, autour de la thématiquede l’équipement et de la décora-tion de la maison. Il propose2 700 places de parking auxvisiteurs dont une partie ensous-sol. Il représente un inves-tissement de 145 millions d’eu-ros réalisés par la Compagnie dePhalsbourg et 30 millions d’eu-ros par les enseignes.

15 000L’Atoll est un bâtiment original àla conception architecturalenovatrice qui offre aussi denombreux aménagements pay-sagers : 60 000 m2 d’espacesverts ont été créés, plantés de

plus de 580 arbres, chênes, pins,érables ou encore saules pleu-reurs, et plus de 15 000 arbustesde variétés diverses. Un investis-sement de plus de 2 millionsd’euros pour une grande qualitépaysagère.

HQEL’Atoll est le premier bâtimentcommercial de France ayant de-mandé la certificationHQE, pourHaute Qualité Environnemen-tale, lorsque cette norme « com-merce » a été publiée en Franceen 2008.

60L’Atoll accueille près de 50 en-seignes leaders dans les do-maines de la maison et de ladécoration,mais aussi dans ceuxdu bricolage, du jardinage, de

l’électroménager, de l’équipe-ment de la personne, du sport etde la culture, des services…

800 000La zone de chalandise de L’Atollest vaste, puisqu’elle se répartitentre les départements duMaine-et-Loire, de la Mayenne,de la Sarthe et de la Loire-Atlan-tique. Au total, elle représenteenviron 800 000 habitants et lelieu est une réponse forte àl’évasion commerciale dont pâtitle commerce angevin au profitd’autres villes telles que Nantes,Tours ou Cholet.

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Un bus électrique pour transporter les clients. Photo : Antonio Bozzardi La petite équipe dirige désormais L’Atoll. Photo : Antonio Bozzardi

« C’est un peu mon bébé professionnel,s’amuse-t-elle. Je l’ai vu en phase de ter-rassement, lorsque j’ai été embauchéepar la maîtrise d’ouvrage, l’entrepriseGirec, pour suivre le chantier aux côtésdes deux architectes. Je l’ai donc vu gran-dir et j’ai été très agréablement surprisepar son évolution et la rapidité avec la-quelle il a été construit. Deux ans pour unchantier de cette taille, c’est un délai re-lativement court. Cela a été une très belleaventure pendant laquelle j’ai appris tousles jours. »Sa mission d’alors : le suivi desmarchés de travaux et la partie financièredu projet, l’administration, en collabora-tion avec les chargés d’affaires et les deuxarchitectes Antonio Virga et Vincent Par-reira. Mais si dans le secteur du bâtimentcette mission s’achève une fois l’ouvragelivré, celle de Florine Martzolf continuesur le site de l’Atoll. « Lorsque j’ai décou-vert le projet,dit-elle, je l’ai trouvé formi-dable, et je me suis dit que je voulais enfaire partie à l’issue des travaux. »

« A nous de le faire vivre »Désormais, elle est la directrice de l’Atoll,en charge d’une équipe de quatre per-sonnes : « Je change totalement de cas-quette, explique-t-elle.Avecmonéquipe,nous avonsmaintenant la charge du lan-cement de l’Atoll. À nous de le faire vivreet de le faire évoluer. Nous assurons lesrelations avec les enseignes, répondonsà leurs besoins, recueillons leurs idées etdéveloppons l’animation du centre.Nous avons la gestion de la navette élec-trique qui est une excellente idée pourles personnes qui se déplacent difficile-ment mais également la charge de l’en-tretien et de la logistique du site. »Un sitequi, dans les dernières semaines avantson ouverture, accueillait quotidienne-ment plus d’un millier de personnes,entre les ouvriers du chantier et les pro-fessionnels chargés de l’aménagement

des quelque 60 enseignes… Pour FlorineMartzolf, parisienne d’origine mais ange-vine de cœur depuis déjà quelques an-nées, l’aventure avec l’Atoll continuedonc, avec un nouveau rôle, dans un lieuqu’elle connaît parfaitement et qu’elleapprécie : « C’est une nouvelle approchedu commerce. L’Atoll est un lieu inédit,

de consommation mais également depromenade. C’est un peu comme ungrand village. Il va apporter beaucoup àl’agglomération angevine et va faire bou-ger les choses. » Elle qui a vu grandirl’Atoll en apprécie tout autant l’architec-ture que l’aménagement paysagé :«Maintenant qu’il est achevé, je le trouve

génial. Cela ne peut que fonctionner, jen’ai aucun doute là-dessus. J’aime beau-coup le pôle restauration, la promenadeet les espaces verts. Je pense que les gensvont avoir plaisir à y venir tout comme lespersonnes qui y travaillent, car l’environ-nement est vraiment très agréable. J’es-père qu’il vous plaira autant qu’à moi. »

« Il vous plaira autant qu’à moi »

Florence Martzolf et son équipe ont désormais la charge de la gestion de L’Atoll au quotidien. Photo : Antonio Bozzardi

Arrivée sur le site le 1er juin 2010, Florine Martzolf est l’une des personnes qui connaît le mieux l’Atoll. Elleest la directrice du site. Elle a notamment en charge le lancement du vaisseau commercial.

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Atoll - PratiqueOuvert du lundi au samedi de 10 heures à 20 heures(Castorama ouvert tous les jours de 8 h 30 à 20 heures) – restauration jusqu’à 23 heures.

AccèsLigne de bus N° 4 (Beaucouzé - Saint-Barthélémy-d’Anjou)Contournement nord de l’autoroute A11Rocade Ouest (RD 106 - RD 775)Tramway (ligne B en projet)

www.latoll-angers.fr - www.facebook.com/atoll.angers

5 LES ANIMATIONS. Elles sont prévues nom-breuses pour faire vivre le site qui a déjàsuscité beaucoup de curiosité bien avant

son ouverture au public. Elles seront pour cer-taines commerciales,mais pas seulement : un es-pace dédié aux événements proposera denombreuses animations festives, sportives ouculturelles.

4 LE CADRE. Au-delà du bâtiment, le lieu estparticulièrement agréable. A l’intérieur del’enceinte, les « galets » accueillant diffé-

rentes enseignes ajoutent à l’ellipse. Le parkingdécaissé permet au visiteur une vue d’ensemblesur la totalité du site. L’aménagement paysagerest lui aussi une réussite, avec la plantation detrès nombreux arbres et arbustes, dumobilier etdes luminaires très « stylés ». Les espaces en-fants, le « jardin des amoureux» sont égalementdes lieux très agréables.

3 L’OFFRE. Près de 60enseignes réunies dansun même lieu, dans le domaine de l’équi-pement de la maison : rares sont les sites

commerciaux en France proposant un tel choix.L’Atoll regroupe à la fois la décoration, l’ameu-blement, l’électroménager, le bricolage, des com-merces dédiés à l’équipement de la personne, desrestaurants. La variété d’enseignes très complé-mentaires offre un choix véritablement très im-portant.

2 LE CONCEPT. L’Atoll est unéco-parc commercial enentrée de ville très diffé-

rent des zones commercialestraditionnelles. Lesmagasins nese différencient que par leursenseignes et se font face. La pro-menade circulaire, que l’on em-prunte à pied ou en navetteélectrique, dessert chacune desboutiques. Pour les commer-çants, seule la surface de ventevarie,mais aucun emplacementn’est meilleur qu’un autre.

1 L’ARCHITECTURE. Conçu par Antonio Virgaet Vincent Parreira, L’Atoll est un bâtimentétonnant. De couleur claire, cette ellipse

futuriste aux dimensions proches de cellesdu Stade de France est une belle réussitearchitecturale particulièrement novatrice.L’habillage en résille de l’ensemble offre unsentiment de légèreté. L’entrée par l’unedes troisarches plonge immédiatement le visiteur aucentre d’un espace très agréable.

5bonnes raisonsde venir à L’Atollbonnes raisonsde venir à L’Atoll5

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