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www.lautomobile.ca L’automobile octobre 2009 pièces et service PNEUS nouveaux produits, capteurs de pression, la Loi 42 PUBLIÉ DEPUIS 1939

L’automobile October 2009

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L’automobile a été fondé en 1939 et demeure le magazine de langue française possédant le plus de notoriété dans le domaine de l’après-marché au Québec

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L’automobileoctobre 2009 pièces et service

PNEUSnouveaux produits,capteurs de pression,la Loi 42

PUBLIÉ DEPUIS 1939

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ÉditeurMarc [email protected](416) 510 – 6776Fax : (416) 510 – 5140Rédacteur seniorMichel Poirier-Defoy(514) 942 – [email protected] de comptesRené [email protected](514) 833 – 0262 Collaborateurs réguliersJim AndertonJacques BeaulieuFlorent BrissetteMartine CharretteYves DayJean-François GuayChristian HaentjensYvon LanthierJean-François NadeauRené PrimeauGhyslain RoyDirecteur artistiquePete PeppermanGraphisme Anita BalgobinDirecteur du pelliculage Phyllis WrightDirecteur de production Steven K. HofmannDirectrice du tirageSelina Rahaman(416) 442-5600, ext. [email protected]ésident: Alex PapanouPrésident: Bruce Creighton

Comité consultatif de la revue Jacques Beaulieu, C.S. S.-M.-I. François Bergeron, ÉMÉM-Mtl Pierre Desmarchais, Uni-Sélect Jean-Pierre Gauthier, CEMEQ Roger Goudreau, Comité paritaire Mtl Christian Haentjens, Éd. tech. auto

Cette revue est publiée sur une base mensuelle par le Groupe automobile et le Groupe d’information d’affaires, 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto, ON M3C 4J2. Téléphone (416) 442-5600, poste ???, fax (514) 630-5980.

L’automobile s’adresse à tous les secteurs du marché québécois de l’automobile: concessionnaires, garages et ateliers de réparations, stations-service, ateliers de mécanique, pièces de remplacement, grossistes, sous-traitants, agents manufacturiers.

À l’attention de Postes Canada: Courrier Catégorie Publication, enregistrement no PP40069240. ISSN 1711-7526. Veuillez faire parvenir les copies non-délivrables au Canada à: Département du tirage, à L’automobile, 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto, ON M3C 4J2. Retour postal garanti.

Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec.

Abonnement: Canada (incluant TPS): 1 an 29.95$; 2 ans: 48.95$; États-Unis et autres pays: 1 an US$42.95. Prix par copie : 10$ (au Canada), 10.00$ US ailleurs.

© Tous droits réservés. Aucune partie de cette revue ne peut être reproduite ou transmise sans la permission écrite et explicite du détenteur des droits d’auteur et ce, sous quelque forme que ce soit, y compris par voie de photocopie ou d’enregistrement. Toute demande à cette fi n peut être formulée auprès de L’automobile. Une autorisation écrite doit être obtenue avant de pouvoir conserver un extrait de cette publication à l’aide de quelque système de mémorisation que ce soit.

De temps à autre, nous mettons notre liste d’envoi à la disposition de compagnies ou d’organisations dont les services peuvent être d’intérêt pour nos lecteurs. Si vous ne souhaitez pas que ces informations soient divulguées, veuillez nous contacter par téléphone, au 1 800 668-2374, par télécopieur au (416) 510-5148, par courriel à [email protected] ou par la poste, au Directeur de la vie privée, Groupe d’information d’affaires, 12 Concorde Place, Suite 800, Toronto (ON) M3C 4J2

Le Groupe d’information d’affaires 12 Concorde PlaceBureau 800Toronto, ON M3C 4J2514-630-5955, poste 235Sans frais : 1-800-363-1327

Member ofAssociation ofBusiness Publishers205 East 42nd StreetNew York, NY 10017

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L’automobileavril 2009 pièces et services

Sommaire Vol. 69, no 5 octobre 2009L’automne est probablement la saison que tous attendent dans le monde de l’automobile. Du fabricant de pièces au monteur de pneus, la période d’octobre à décembre est fébrile et représente bien souvent le fruit d’une longue préparation. La Loi 42, qui oblige la monte des pneus d’hiver au Québec, a stimulé les affaires l’an dernier. C’est la saison haute où le personnel surnuméraire doit être formé rapidement. L’AUTOMOBILE n’est pas exempt de changements, comme vous serez à même de le constater dans cette parution. Nous attendons vos commentaires à [email protected] L’AUTOMOBILE est une revue bien québécoise depuis 70 ans. Envoyer des nouvelles de votre entreprise. C’est VOTRE magazine.

6 Loi 42, An 2, La panique en moinsUn éditorial de Michel Poirier-Defoy qui rappelle que la haute saison est venue et que l’obligation de monter des pneus d’hiver a créé des emplois et gonflé le chiffre d’affaires. On ne sent pas la même fébrilité cette année mais il y aura toujours des impondérables et des zones grises.

Chroniques• Éditorial

Loi 42, An 2, La panique en moins ! .............................................................................. 6• C’est la Loi

La falsification d’odomètre ......................................................................................... 14 • Outils de diagnostic

Identifix, quelque chose de différent ......................................................................... 17• Réparation

Pompes à essence, dernier tour de piste..................................................................... 24• Santé et Sécurité au travail

Attention au nettoyeur à frein .................................................................................... 26• Grossistes distributeurs

Kingdom Auto Parts .................................................................................................. 30• Entreprises gagnantes

Distribution Yvon Goudbout NAPA, à Repentigny ................................................... 12 Mario Barthold, Atelier Ùnipro à Montréal ............................................................. 28

Manufacturiers et représentantsAnnoncez gratuitement vos nouveaux produits et services. Envoyez photos et textes à [email protected]

14 C’est la Loi !L’Automobile présentera dorénavant une chronique légale. Me Jean-François Guay vous donnera tous les tenants et les aboutissants de certains dossiers qui concernent les ateliers et qui vont au-delà bien souvent de la Loi du consommateur. Dans cette édition, la falsification d’odomètres n’est pas l’apanage des seuls vendeurs de véhicules usagés mais aussi de ceux qui les remplacent.

octobre 2009 www.lautomobile.ca4

22 SSPP, vous dites ou …… TPMS !On les voit de plus en plus sur les véhicules et comme toute nouveauté technologique, les capteurs de pression laisse songeur plus d’un automobiliste et laisse circuler toutes sortes de commérages dans les ateliers. Christian Haentjens fait le tour de la question et nous parle des SSPP en long et en large.

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Page 6: L’automobile October 2009

À pareille date l’an dernier, c’était le branle-bas de combat : on annonçait une pénurie de pneus, la presque obligation de réserver

ou d’acheter à l’avance et tout le monde offrait son coupon-rabais pour mousser les ventes. Un an plus tard, on ne sent pas ce vent de panique mais plu-tôt un air condescendant de prudence dans une industrie qui prend cette deuxième saison presque avec… un grain de sel !

Il y a deux ans, le Québec se donnait la Loi 42, une loi fourre-tout qui visait, entre autres mesures, à pénaliser les grands excès de vitesse, l’obligation de monter des pneus d’hiver et le retour des cours de conduite. On a fait moult démonstra-tions de conducteurs qui s’étaient fait prendre à haute vitesse : on visait les jeunes contrevenants alors que ce sont des personnes d’âge mur qui le plus souvent ont été harponnés par le radar. Les cours de conduite se-ront bientôt réinstallés après une refonte, souhaitons-le, qui verra de meilleurs conducteurs circuler sur nos routes. Toutefois, ce qui demeure le plus visible de cette loi, c’est l’obligation de monter des pneus d’hiver du 15 décembre au 15 mars. À ce jour, le Québec demeure la seule enclave en Amérique du Nord qui oblige une telle mesure.

La première saison est derrière nous et, malgré quelques irritants, le parc automobile ne s’en porte que mieux, les ateliers ont accusé une hausse de leur achalandage. Suffisamment pour prévoir des automnes plus lourds et une saison qui se prolonge jusqu’au magasinage des Fêtes.

Les principaux acteurs ont-ils appris de cette première saison un peu folle  ? Les constructeurs automobiles ont-ils regardé à deux fois avant de monter des pneus sous la cuvée 2010 ? Les manu-facturiers ont-ils stockés plus de pneus pour faire face à la vague ? Verra-t-on autant de situations in-vraisemblables ?

Les manufacturiers ont ajusté le tir en augmen-tant le nombre de pneus disponibles en entrepôt. Le Québec était déjà aux pneus d’hiver à hauteur de 88 % pour les automobiles et il est passé à près de 98% en une seule année, d’où l’augmentation des ventes surtout en zone urbaine. Par contre, les constructeurs automobiles semblent à des années-lumière du parc automobile québécois et de notre Loi 42. On a vendu des véhicules haut de gamme sans que des produits d’hiver soient disponibles. Pas évident de dire à un client qui vient d’acquérir un véhicule de plus de 60 mille dollars qu’il devra

au choix changer ses roues pour monter des pneus d’hiver – à  quel prix? – sinon obtenir un permis temporaire de la SAAQ pour se promener en qua-tre saisons de 19 pouces jusqu’à l’arrivée des botti-nes de neige… à la fin janvier!

Autre problème à l’horizon. Dans le contexte économique actuel, certains distributeurs et autres concessionnaires n’ont pas commandé autant que par les années passées. Jadis, pour le traditionnel

booking, on obtenait un plein camion pour 75  000$. De nos jours, pour

le même montant, on en reçoit à peine la moitié. Il n’y a pas

si longtemps, une centaine de dimensions couvrait tout le parc automobile. Nos derniers recense-ments porte ce nom-bre à plus de… 650 !

Il y a pire  : des manufacturiers ont importé en 2009 des véhicules invendus en Europe dont le pneu

d’origine n’est même pas disponible ici. Imaginez

le prix des savates hiverna-les quand le transport pour

les faire venir est un fret aérien. Dernier danger, celui des niches.

Phénomène qu’on a vu apparaître avec la prolifération des dimensions. Pour un nouveau modèle de voiture lancé, un seul manufacturier fa-brique la dimension en monte d’origine et, pas tou-jours, l’équivalent en pneus à neige. Les revendeurs sont réduits à commander de ce seul fournisseur qui détient le monopole, même si à l’occasion un fournisseur coréen ou chinois se mêle à la danse.

Si tout est réglé pour la majorité du parc auto-mobile, il restera des exceptions et la SAAQ devrait déterminer quels véhicules sont exemptés afin de ne pas ralentir les ventes et faire comme au prin-temps dernier quand de nouveaux propriétaires ont attendu le 15 mars pour prendre possession de leur nouvel achat. La Loi 42 n’en est qu’à la seconde année d’une première phase d’implantation de cinq ans et déjà on devrait harmoniser certaines mesu-res pour respecter le consommateur tout en ne dé-viant pas du mandat original.

par Michel Poirier-DefoyRédacteur senior

ÉDITORIAL

octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile6

Loi 42, An 2 : la panique en moins !

La première saison est derrière nous et,

malgré quelques irritants, le parc

automobile ne s’en porte que mieux, les ateliers ont accusé une hausse de leur

achalandage.

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile8

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

Merci Denis BellemoreL’Automobile déplore le décès de Denis

Bellemore à l’âge de 50 ans. Denis comp-tait déjà plus de 26 ans d’implication dans l’industrie. Il avait fait ses débuts en 1983 en tant que gérant des ventes senior chez Wagner Canada. En juillet 1989, il se joi-gnait à l’équipe de UAP à titre de gérant national des ventes de la marque maison. Profitant d’une formation en génie mé-canique, son expérience du marché et son grand dynamisme ont été des atouts précieux dans l’exercice de ses responsa-bilités. Parmi celles-ci, la mise en marché de tous les produits UAP/NAPA et la di-rection des comptes Nationaux et l’équipe de ventes multi-lignes. En juin 1993, il devint Directeur national pour la ban-nière Autopro et en 1994 de la bannière Détaillant autorisé, Autopro Carrosserie et Carrossier autorisé.

Impliqué dans tous les aspects de gestion des bannières, il devint Directeur national, Bannières et Comptes Majeurs en 1998. Un excellent leader, il a démontré un bel esprit

d’équipe, ce qui lui valu d’être promu au poste de Vice-président, marché grossistes en octobre 2001 et responsable des comptes majeurs, des bannières, de l’approvisionne-ment intégré ainsi que CMAX et les pro-duits de peinture et carrosserie.

Bâtisseur dans l’âme, déterminé et pas-sionné de l’industrie, les produits de pein-ture et de carrosserie (PCE) ont connu une croissance significative pendant son man-dat. Grâce à toutes ses qualités et ses com-pétences, Denis fut promu au poste de Vi-ce-président, CMAX et PCE en 2006, poste qu’il occupait toujours à ce jour.

En plus de ses fonctions chez NAPA, De-nis Bellemore s’est engagé auprès de l’Asso-

Continental : nouveau centre de distribution pour le Canada

Continental Tire Canada a ouvert il y a quelques semaines un entrepôt destiné à sa distribution nationale à Oshawa en Ontario. D’une capacité nominale de plus d’un demi million de pneus et situé de façon névralgi-que par rapport au transport ferroviaire et

terrestre, cet entrepôt pourra transiger plus d’une vingtaine de poids lourds quotidien-nement et verra à la distribution des pleines cargaisons, des livraisons quotidiennes et des commandes spéciales (UHP).

Le nouvel entrepôt sera dirigé par Pival

International, une entreprise québécoise qui se spécialise dans l’entreposage et la distri-bution de masse (papier, aluminium, pneus, etc) et dont les autres centres de distribution sont situés à Dorval, Vaudreuil et Valley-field. Le bureau-chef de Pival International est à Vaudreuil. Continental aura sur les lieux Roger Claessens pour superviser ses opérations.

ciation des Industries de l’Automobile (AIA) pendant plus de deux décennies. Sa carrière chez UAP/NAPA a fait profité toute l’indus-trie à travers son implication sur différents comités, comme celui de peinture et car-rosserie. En 2008, il était élu sur le Conseil national de direction.

Denis s’est engagé dans le Forum cana-dien de l’industrie de la collision (CCIF) et fut très impliqué dans la mise sur pied du Programme des normes en carrosserie au Canada (MAP). Il a été de tous les débats et de tous les combats et une figure marquante dans l’industrie, comme en témoignent tous ceux qui l’ont connu.

Denis combattait avec courage un dia-gnostic de sclérose en plaques depuis quel-ques années et se remettait d’un accident d’automobile arrivé récemment. Disparu depuis quelques jours, son corps a été repê-ché des eaux du St-Laurent.

L’industrie gardera un heureux souvenir de Denis Bellemore et de l’héritage qu’il a laissé.

Avez-vous des nouvelles au sujet des produits, des équipements ou des événements ? Envoyez photos et textes à :[email protected]

In memoriam

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile10

VIE DE GARAGE

Un p’tit 10 minutes pas perdu !En 1993, j’ai décidé de faire le grand

saut et de devenir mon propre pa-tron, étant technicien dans un

concessionnaire de la région de Montréal. Je n’en connaissais pas beaucoup au niveau de la gestion d’un atelier et du service à la clientèle. Comme bien d’autres, j’ai appris, comme on dit, à la dure.

Comme bien d’autres, je me posais beaucoup de ques-tions sur la façon de rendre mon entreprise performante et professionnelle. J’étudiais et je réfléchissais beaucoup sur nos façons de faire et encore aujourd’hui lorsqu’un problè-me survient, je tente de le cor-riger aussitôt, mais surtout je cherche une solution pour ne plus que cela ne se reproduise.

Comme cette fois où un client est venu chercher sa voiture pour la-quelle nous avions effectué une simple vi-dange d’huile. Ce dernier me demanda quel était l’état du filtre à air. Ne pouvant lui ré-pondre, j’ai du me rendre dans l’atelier pour demander discrètement à mon employé, seulement pour apprendre qu’il ne l’avait pas fait. J’avais l’air mal à l’aise et je voulais me cacher sous le comptoir.

C’est à cette époque que les formateurs bien pensants de notre industrie suggéraient d’utiliser une feuille d’inspection pour le changement d’huile, si bien que j’ai élaboré ce formulaire avec mes employés. Le chan-gement fut immédiat, si bien que je vendais beaucoup plus de courroies et de filtres à air, mais j’avais par le fait même créé un autre problème, la perte de temps! Évidemment, mes gars effectuaient la vidange d’huile d’abord et la vérification en deuxième quand le travail était fini. En me ramenant le for-mulaire, je recommençais à zéro avec mon client pour lui parler d’une courroie, d’un amortisseur ou d’essuie-glaces. Pendant ce temps, l’employé devait attendre… au cas !

Alors, nous nous sommes penché sur la situation pour analyser la procédure des gars dans l’atelier et l’impact sur le travail de tous et comment mieux utiliser cette feuille d’inspection . Et la solution était évidente : il fallait effectuer l’inspection avant la vidange.

J’ai raffiné cette opération en faisant ajouter d’autres renseignements comme l’année et le kilométrage du véhicule afin de m’aider à vendre du service ou des pièces au client.

L’inspection doit être faite en tout pre-mier de façon à limiter la perte de temps et comporter toutes les lumières et autres vérifications sous le capot. Par la suite, on lève le véhicule afin de continuer les vé-rifications et inspections sous le véhicule. Quand tout est terminé, le technicien doit ramener le formulaire à l’aviseur. Seulement quand cette étape est complétée, le techni-cien peut-il alors entreprendre la vidange. Si ce petit 10 minutes semble perdu puisqu’il n’est pas facturé au client, il devient passa-blement rentable par la suite. Et personne ne perd de temps.

Le formulaire de vérifications et d’ins-pections est présenté à chaque client et ceux-ci sont impressionnés par le profes-sionnalisme que revêt une simple vidange d’huile. Si ce ne sont que de bonnes nouvel-les, le client est rassuré et repart confiant en sachant que plusieurs points ont été vérifiés. Imaginez, sans cette procédure, si une lu-mière était grillée et que le client s’en aper-çoive le lendemain ! Si y a une anomalie, le client a le choix de la faire corriger ou de prendre un rendez-vous. C’est de l’entretien préventif. Et un client informé est un client fidèle généralement.

J`ai donc transformé une opération dé-sordonnée qui pouvait prendre entre 15 et

45 minutes selon l`humeur de l’employé en une opération de niveau professionnel. De-puis, nos vidanges d`huile sont uniformes, comportent toujours les mêmes vérifica-tions et nécessitent le même temps, plus ou moins 30 minutes,

De nos jours, une simple vidange d`huile est devenue une opération impor-tante et rentable autant pour le mécano que l`entreprise, et contribue à rehausser gran-dement l`image d’une entreprise.

Cette année, à cause de la réces-sion, le retour à l’école et le beau temps, j`appréhendais le mois de septembre avec pessimisme. J`ai tenté une expérience que je n’avais jamais faite auparavant : j`ai baissé le prix de la vidange d`huile à $20,00 : Ce qui m’a permis une augmentation substantielle de mon chiffre d’affaires et un des meilleurs mois de septembre que j`ai connu.

NDLR  : De technicien hors pair chez un concessionnaire, Yvon Lanthier a ouvert son propre atelier il y a près de 20 ans. Il a comme bien des propriétaires développé des métho-des pour améliorer le service à la clientèle en suivant de la formation, en lisant des ma-gazines, en assistant à des conférences et en tentant diverses approches. Mais le quotidien lui a appris qu’il fallait bien faire les choses …

par Yvon Lanthier

Page 11: L’automobile October 2009

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile12

PROFIL

Distributeur NAPA à Repentigny

Yvon Godbout : Structure et RigueurDans le cadre de nos entrevues avec les intervenants de l’industrie, le magazine L’automobile a rencontré pour vous ce mois-ci le grossiste NAPA de Repentigny, Distributions Yvon Godbout.

Par René Primeau

Dans le monde de l’automobile il y a de nombreuses histoires à succès. Celle d’Yvon Godbout et son équipe en est une de téna-cité, de travail et surtout de courage afin de surmonter les épreuves.

Pour la petite histoire, Yvon a commencé sa carrière dans les pièces d’autos pour l’or-ganisation Delisle dans le milieu des années 60 avant de passer chez Atlas où il a eu l’op-portunité de partir en affaires en 1975 en Abitibi et par la suite en Mauricie pour fi-nalement se retrouver à Laval jusqu’en 1993. En 1995, Yvon décide d’accepter une offre de partenariat en se joignant à NAPA dans le quartier St-Vincent de Paul.

Fort de son expérience de 30 ans au ser-vice de ses clients, Yvon s’entoure d’une belle équipe et ce nouveau magasin devient un véritable success story de sorte que l’orga-nisation UAP/NAPA lui offre d’acquérir le magasin de Repentigny à titre d’associé NA-PA. Il accepte de déménager afin de relever un nouveau défi et continuer à progresser comme propriétaire indépendant dans un marché de banlieue.

Deux personnes de son équipe ont suivi dans ce changement : Ninon Blanchette re-

lève le défi, déménage elle aussi et accepte de poursuivre son travail d’adjointe admi-nistrative et contrôleur. Sa connaissance des systèmes informatiques et des programmes administratifs de NAPA fait de Ninon un rouage essentiel dans l’administration et le progrès du commerce.

Son frère Denis se joint à l’équipe com-me gérant responsable du magasin. Son ex-périence dans la vente et le service à la clien-tèle ainsi que de la gestion du personnel en font l’homme clé de Distribution Yvon Go-dbout. Quelques temps plus tard, Stéphane Lecours se joint à l’équipe de direction en tant qu’acheteur, superviseur des expédi-tions directes et commis senior.

Yvon Godbout a toujours tenu à s’en-tourer de gens compétents à l’intérieur de ses magasins afin de consacrer plus de temps sur la route et assurer un meilleur service à ses clients.

L’épreuveEn 2003, le malheur a frappé. Un feu dé-

truit le commerce, rase la bâtisse et anéan-tit l’inventaire. C’est une perte totale. Yvon revient en catastrophe le samedi d’une ran-donnée de motoneige dans le bas du Fleuve pour réaliser l’ampleur de la tragédie.

«  Heureusement, j’avais en réserve à la maison tous les ‘back up’ informatiques, tous les renseignements vitaux à l’opération du commerce. Et puis, grâce à la collaboration de NAPA, on a tout mis en œuvre pour dépêcher une armée au magasin de Terrebonne afin d’y installer un système informatique et des lignes téléphoniques pour Distribution Yvon Godbout à l’intérieur du magasin, de sorte que j’ai pu opérer et servir mes clients dès le lundi matin. Un miracle comme seul NAPA peut en faire. »

« Ceux-ci avaient même commencé avant mon arrivée. Je leur en serai toujours recon-naissant, particulièrement à des personnes comme Jean-Guy Savard, Michel Pomerleau, Roger Lapierre et Sophie Duschesneau et plu-sieurs autres. Grâce à eux, l’entreprise n’a pas perdu son momentum, j’ai pu survivre à cette épreuve pour ensuite me trouver un local temporaire pendant la reconstruction du lo-cal que vous voyez aujourd’hui, plus moderne et mieux agencé. »

Installé dans un local de 6000 pieds carré, l’entreprise compte maintenant 15 employés, 8 véhicules de livraison desser-vant le sud de Lanaudière, soit les marchés de l’Assomption, St-Sulpice, Repentigny, Le Gardeur et Charlemagne. Tous les clients sont desservis, gros et petits, et le service de livraison juste à temps est toujours en vigueur. Le magasin a développé avec les années un réseau de banniérés constitué de 8 Autopro et 4 Auto Care.

La clé du succès« Pour moi la clé du succès passe, en tout

premier, par le travail d’équipe, deuxième-ment, par la gestion d’un inventaire adéquat et troisièmement, par l’engagement à servir notre clientèle mieux que quiconque. C’est la mission de notre compagnie et nous nous ef-forçons à la mettre en pratique chaque jour avec rigueur. 

Également, vous remarquerez que la première condition du succès, c’est le capital humain, les gens qui font partie de l’équipe.

Le magasin de Repentigny et sa flotte de livraison

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13www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Nous sommes bien informatisés, beaucoup de technologies supportent nos actions, mais malgré tout, notre commerce en est un de« monde », de gens qui doivent constamment communiquer.

Le deuxième critère de notre succès fait référence à l’investissement en inventaire. Il faut constamment réinvestir dans le commer-ce afin de livrer la pièce juste à temps. Il faut avoir également une personne qualifiée pour gérer ces inventaires.

Le troisième critère en est un de culture de compagnie que l’on développe en formant nos gens à être engagé à servir une clientèle exigeante. »

L’avenir de son commerce« J’ai maintenant 62 ans et je suis à mon

compte depuis 35 ans. Mes deux fils ont fait des choix de carrière différents et n’ont pas l’intention de prendre ma relève. J’ai l’in-tention de travailler aussi longtemps que ma santé me le permettra. Mon commerce fait partie de ma vie et je m’ennuierais à ne pas y travailler. J’entre au magasin à 6h30 le matin pour être en contact avec mon équipe; je visite mes clients de 9h00 à 4h00 et je quitte le ma-gasin vers 5h30. »

« J’ai réduit mes activités à 4 jours par se-

maine, laissant une journée de route à mon gérant Denis. Je continue à me garder à date, j’ai de bonnes assises et une équipe hors pair de sorte que nous pouvons maintenir un service à la clientèle impeccable et augmen-ter sans cesse notre part de marché dans la région. »

L’avenir des clients garagistes« Le succès de mes clients garagistes passe

par la formation. Nous avons du succès à les convaincre d’arborer une de nos bannières et d’inscrire leurs techniciens à des séances de formation.

Maintenant, même les propriétaires de ces ateliers suivent des cours. Leurs établis-sements se sont agrandis, leur personnel a augmenté et il leur faut faire le virage de l’en-tretien préventif des véhicules plutôt que la réparation comme tel.

Justement, Pro Shop est un programme de gestion continue impliquant l’analyse des résultats du garage, l’évaluation des situations et la recherche de solutions. Le tout implique le suivi d’un plan d’action. Je suis convaincu que les occasions d’affaires sont là et qu’il s’agit d’en profiter. L’avenir de nos commerces passe par le processus de formation tant au point de vue marketing,

technique ou d’outils de gestion. »

L’avenir de l’industrie«  Malgré la récession, nous avons connu

une certaine croissance en 2009. Le parc automobile qui vieillit et la baisse des loca-tions de véhicules sont deux des facteurs qui ont contribué à améliorer nos performances. L’installateur qui fait de l’entretien préventif et fait ses suivis de clients est assuré de progres-ser dans l’avenir. De notre coté, nous avons tous les programmes pour les supporter. »

En conclusion, Yvon Godbout possède un style de personnalité plutôt discret. Auditif plus que visuel, il demeure modeste lorsqu’il vit des succès. Courageux et tenace, quand il subit des échecs. Une de ses répon-ses nous a particulièrement frappé quand nous lui demandions pourquoi son person-nel lui est si fidèle.

« En fait, on finit toujours par embaucher des gens qui pensent comme nous, qui croient que le client est très important, et ceci malgré des caractères différents. De cette façon, si on regarde dans la même direction, on résout nos problèmes plus facilement  ». La recette d’Yvon Godbout est simple mais exigeante et le fruit de labeur incessant. La réussite ne vient pas autrement.

Les quatre personnes qui constituent la colonne vertébrale de l’équipe. De gauche à droite : Denis Godbout, gérant du magasin, Denis Lecours, acheteur et superviseur, Ninon Blanchette, adjointe administratrice et Yvon Godbout, membre associé NAPA.

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile14

SUJETS LÉGAUX

La falsification d’odomètre est sanctionnée par la Loi

Au cours des dernières années, il y a peut-être des clients qui vous ont demandé

de trafiquer l’odomètre de leur véhicule. Certes, il n’est jamais facile de dire non à un client. Et pour éviter de tomber dans un pareil piège et ensuite subir la foudre de la Justice, il serait intéressant de lire les lignes qui sui-vent… En plus de vous in-former des tenants et abou-tissants d’une telle pratique, qualifiée de criminelle ou de fraude par la Loi, vous aurez

également quelques arguments à faire valoir auprès d’un client trop insistant.

Il y a une dizaine d’années, des études de l’Office de la protection du consom-mateur évaluaient qu’environ 50  % des véhicules d’occasion avaient un odomètre falsifié. Pour tenter de contrer ce problè-me, le gouvernement, par l’entremise de la Société de l’assurance automobile du Québec, a rendu obligatoire la déclaration de kilométrage d’un véhicule lors d’un transfert de propriété (pour en obtenir l’immatriculation). Malgré des règles plus strictes, tout indique que cette pratique re-présente toujours la deuxième infraction la plus répandue après celle du vol qui arrive au premier rang. Voyons donc brièvement

les lois qui condamnent et sanctionnent ce geste; ou qui permettent à un consom-mateur ou à un commerçant d’obtenir une compensation.

Les sanctionsDeux lois fédérales, le « Code criminel »

et la « Loi sur les poids et mesures », pré-voient des sentences pour la falsification d’odomètre  : habituellement, il s’agit d’une amende et/ou d’une peine à purger au sein de la collectivité, sans oublier le fardeau d’avoir un casier judiciaire. Toutefois, ces législations sont des outils qui servent es-sentiellement les forces de l’ordre (policiers, agents gouvernementaux, etc..) dans le cas d’une enquête ou d’une plainte au criminel.

Si vous êtes un commerçant qui a été fraudé par un autre commerçant, ou encore un consommateur qui a été floué par un commerçant, le moyen d’action pour obte-nir des dommages-intérêts est un recours civil. Au Québec, c’est la « Loi sur la protec-tion du consommateur » et le « Code civil » qui permettent aux personnes physiques et aux personnes morales lésées d’obtenir des compensations lors d’une fraude ou d’un dol en matière de vente d’automobile.

La Loi sur la protection du consommateurLa Loi sur la protection du consomma-

teur interdit formellement à quiconque,

notamment les ateliers de mécanique et de carrosserie d’altérer l’odomètre d’une auto-mobile de façon à lui faire indiquer incor-rectement la distance parcourue; de réparer l’odomètre d’une automobile sans le régler de façon à ce qu’il affiche la même distan-ce que celle qui apparaissait avant que ne soient effectués les travaux; ou de remplacer l’odomètre d’une automobile sans régler le nouvel odomètre de façon à ce qu’il affiche la même distance que celle qui apparaissait sur l’odomètre remplacé.

De même, la Loi oblige tout commerçant, y compris les ateliers de mécanique et de car-rosserie qui font de la vente de véhicules, à di-vulguer toutes les informations concernant le kilométrage d’un véhicule d’occasion lorsqu’il est mis en vente. La divulgation de ces in-formations est obligatoire. Dans le cas où le commerçant omet de divulguer ces détails, l’acheteur qui croit avoir été lésé peut deman-der à un tribunal l’annulation du contrat ou une réduction du prix de vente. Si la réclama-tion n’excède pas 7 000 $, la requête peut être adressée à la division des Petites créances de la Cour du Québec, où la procédure allégée permet de se représenter sans avocat.

Le Code civil du QuébecToutefois, si la vente s’effectue entre deux

concessionnaires, entre deux consomma-teurs, ou d’un consommateur à un conces-sionnaire, et s’il y a litige, c’est le Code civil du Québec qui s’applique et non pas la Loi sur la protection du consommateur. Selon le Code civil, la fraude entre différentes parties se définit comme suit : « l’erreur d’une par-tie, provoquée par le dol de l’autre partie ou à la connaissance de celle-ci, vicie le consente-ment dans tous les cas où, sans cela, la partie n’aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions différentes ». On y ajoute éga-lement que le dol peut résulter du silence de l’une de parties. Comme la falsification d’un odomètre s’assimile à une fraude ou à un dol, la sanction peut être la nullité du contrat, une réduction de prix, ou des dom-mages-intérêts. Les mêmes sanctions s’ap-pliquent dans le cas où c’est la Loi sur la pro-tection du consommateur qui gère le conflit.

Avocat de formation et spécialiste dans le do-maine de l’automobile, Jean-François Guay est co-auteur de Auto 2010 avec Jacques Duval et Éric Lefrançois. Chroniqueur depuis plus de 20 ans, on peut également l’entendre au micro de CKAC Sports et le lire dans La Presse.

À noter que les opinions exprimées dans ce texte ne consti-tuent pas un avis juridique. Pour de plus amples informa-tions, nous vous recommandons de consulter un avocat.

Par Jean-François Guay, Avocat

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PNEUS & JANTES

15www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Nouvelles de MUG

Au tour de BFGoodrich de pavoiser avec son KSiAprès avoir lancé avec beaucoup de succès son pneu d’hiver X-Ice 2 il y a maintenant deux ans et avoir obtenu une bonne part de louanges de la part des chroniqueurs spécialisés, c’est au tour de la division BFGoodrich de présenter une nouvelle génération de son Winter Slalom sous l’appellation Ksi. Il s’agit d’un produit qui tranche sérieusement par rapport à l’an-cienne version et qui devrait s’attirer un bon capital de sympathies.

Ce nouveau Winter Slalom KSi est muni de deux larges nervures centrales qui assureront la stabilité requise et tous les blocs sont lamellisés à profusion en zig-zag. On assure que le composé de gomme est plutôt spongieux avec ses mi-cropores assurant une meilleure adhéren-ce sur neige et glace.

Tous les KSi ont un code de vitesse S; 36 grandeurs de 14 à 17 pouces sont disponi-bles dès cet automne. Il devrait s’avérer un bon choix pour les voitures sous compactes jusqu’aux berlines pleine grandeur et cer-

tains multi segments. Du coté de Michelin, les produits demeu-

rent les mêmes mais on ajoute une quantité de dimensions puisque le marché évolue rapidement dans ce créneau. Seulement 4 nouvelles grandeurs pour le X Ice2 mais pas moins de 30 applications pour les pneus de performance Pilot Alpin et Latitude. On re-trouve ainsi des pneus allant jusqu’à 19 pou-ces. Aucun manufacturier à ce jour ne peut se targuer d’offrir toutes les grandeurs sur le marché tellement il a explosé, mais Michelin couvre plus de 90% du parc automobile.

Souvent la marque oubliée ou offerte exclusivement à travers un réseau fermé, Uniroyal reprend du service avec des pneus d’hiver pour camionnettes légères ou gros VUS. Même si la Loi 42 permet de conser-ver les pneus LT de monte d’origine, ces Uniroyal à six, huit ou dix plis sont tout in-diqués pour affronter les éléments.

Dans un même élan, le BFG T/A Com-mercial d’hiver a été reconduit avec les six grandeurs de sa gamme et ses semelles à 6, 8 ou 10 plis, une copie presque conforme des Uniroyal avec un patron de semelle différent.

Le BFGoodrich à première vue entre dans l’ère moderne des produits hivernaux et semble capable de se mesurer aux meilleurs.

Généralement offert à prix abordables,

le Uniroyal pour camionnettes légères

sera nettement supérieur aux pneus en

monte d’origine.

Pneus Bridgestone / Firestone

Dueler A/T Revo 2Toyo Proxes A20 : performance et écologie !C’est un pro-duit Toyo, le Proxes A20, qui sera le pneu en monte d’ori-gine en dimen-sion 225/45R18 sur les versions de la nouvelle Lexus HX 250h Premium Sport et Ultra Pre-mium, une ber-line à motorisation hybride qui n’est pas dénuée de caractère sportif. La version de base Premium de cette Lexus est mon-tée sur des 215/55R18. La sportive d’en-trée de gamme chez Lexus propose une motorisation combinée totalisant 187 chevaux et le pneu Toyo sélectionné allie des capacités d’adhérence sur le sec et le mouillé ainsi qu’une faible résistance au roulement et une bonne tenue de route.

Toyo offre également dans son catalogue un pneu d’hiver qui pourra être monté sur cette sportive écologique, soit le Toyo Ob-serve Garit KX.

Chez Bridgestone, on as-socie la gamme Potenza à la performance, Blizzak à la neige et Dueler à la ca-mionnette. Et c’est précisé-ment un pneu tout-terrain de prochaine génération de la famille Dueler qu’on a lancé pour l’automne, le Dueler A/T Revo  2 pour camionnettes et VUS. Selon Phil Pacsi, vice-président du marketing, division des pneus pour véhicules privés

au Canada et aux États-Unis, il s’agit d’«Un seul pneu pour tous les environnements, le Dueler A/T Revo incorpore des nouvelles technologies et s’avère un excellent pneu qui procurera une performance remarquable pendant des années »

«  Le A/T Revo 2 convient à la route autant qu’aux terrains plus accidentés, à la fois silencieux, confortable et durable  », ajoute M. Pacsi. Le Dueler A/T Revo 2 est maintenant proposé en 27 dimensions, de 15 à 20 pouces. Les dimensions P métriques ont une cote UTQG de 560 A B. Rappelons

que selon la Loi 42, un pneu A/T est approu-vé comme pneu d’hiver.

Suite à des essais effectués sur piste en Indiana, le Firehawk GT Pursuit destiné aux voitures de police s’est avéré le meilleur de sa catégorie pour les véhicules d’urgence. Les essais comportaient le freinage ABS sur chaussée sèche, puis sur chaussée mouillée, la conduite dynamique (slalom, vitesse, virages, etc.) sur circuit sec puis sur chaussée mouillée. « Le GT Pursuit a une lon-gueur d’avance sur ses concurrents en matière de perfor-mance sur chaus-sée mouillée », in-dique Phil  Pacsi. Le GT Pursuit est offert en deux dimensions seule-ment  : Série 55  : P235/55/R17 98W et Sé-rie 60  : P225/60/R18    99V. Si les gyropha-res s’agitent derrière votre voiture, vaudrait mieux vous immobiliser!

Le Bridgestone Dueler A/T Revo 2

Firestone Firehawk GT Pursuit

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile16

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Une Mobil 1 0W-40 synthétique pour diesel

Chacun sait combien l’huile est importante lors du démarrage d’un moteur diesel par temps froid. La venue récente de motorisa-tions au mazout propre, et d’autres annoncées dans les années qui viennent, incitent les fabricants de lubrifiants à offrir des produits spécifiquement con-çus pour ces groupes propulseurs. Déjà utilisées sur la ligne de montage, les huiles de Mobil sont maintenant disponibles à travers toute l’industrie.

La nouvelle famille d’huiles synthétiques Mobil Delvac pour moteurs diesel mod-ernes à service intense offre la combinaison optimale de produc-tivité et de protection à l’année longue. Con-çue pour des démar-rages fiables par temps froid, elle protège contre l’usure sous charge élevée et prolonge la durée de vie du moteur lors de température élevée.

Cette huile Delvac a été conçue pour ces secondes critiques lors du démarrage avant que l’huile ne rejoigne les composantes métalliques. Selon l’Impériale, elle peut atteindre toutes les par-ties d’un moteur dans la minute, même à -43 degrés Celsius, à cause de sa fluidité accrue.

« La Mobil 1 Delvac ESP SAE 0W-40 est une des plus im-portantes réalisations en matière de protection des moteurs à service intense de notre histoire, déclare Jeff Diederichs, di-recteur du marketing, lubrifiants et produits spécialisés, de l’Impériale. Elle complète notre gamme de produits pour ce type de moteurs. »

La Mobil Delvac maintient une pellicule protectrice robuste et stable sous lourde charge et à haute température. Cette sta-bilité lui permet de résister à la dégradation thermique qui, avec les huiles traditionnelles, peut produire du cambouis, une dé-gradation de la viscosité et la formation de dépôts nocifs. Par conséquent, les utilisateurs peuvent prolonger les intervalles en-tre les vidanges et réaliser des économies sur les frais d’entretien et d’élimination de l’huile usée.

Elle dépasse amplement les rigoureuses normes de protection CJ-4 de l’American Petroleum Institute (API) pour les moteurs de 2007 et plus récents.

Elle aide aussi à réduire les émissions polluantes et donc préserver l’environnement en conservant les ressources non renouvelables, en réduisant le temps passé au ralenti et les émissions. Elle aide à réduire la consommation de carburant de 0,5 %.

L’huile Mobil 1 0W-40 est conforme ou supérieure aux spéci-fications suivantes de l’industrie : ACEA A3, B3, B4; API SM, SL, SJ, EC, CF et homologué par Aston Martin BMW, Daimler Chrysler, Opel, Mercedes-Benz AMG, Porsche et Volkswagen. C’est également l’huile officielle de Nascar.

Page 17: L’automobile October 2009

OUTILS DE DIAGNOSTIC

17www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Recherche d’informations techniques

Identifix: quelque chose de différentDepuis quelque temps, des techniciens me disent utiliser un site web pour accélérer la recherche d’informations techniques pour le diagnostic et l’entretien des véhicules  : Identifix. Comme je suis curieux de nature, j’ai testé ce site pour vous. Bien que j’utilise sur une base journalière les sites de Mitchell OnDemand (Shopkey5), AllData Online et IATN, j’ai trouvé quelque chose de réellement différent en ce site. Le regroupement de l’information permet en effet d’accéder rapidement à plusieurs types de documents sur une seule page.

Avant tout, sachez que c’est un fran-cophone, Richard Dubé, qui s’oc-cupe de l’est du Canada et qui

répondra à vos questions si vous appelez IDENTIFIX. Les compagnies NAPA et Carquest utilisent la banque d’information d’IDENTIFIX pour leurs clients respectifs qui se sont abonnés au service. Pour NAPA, le nom utilisé est Napafix et pour les clients de Carquest le nom est Direct-hit. Si vous ne faites pas parti de NAPA ou Carquest, il est possible pour vous de vous abonner directe-ment à Identifix.

Maintenant, voyons comment les infor-mations de ce site web peuvent vous venir en aide et en quoi ce site se démarque des autres sites comme IATN, MITCHELL ON Demand, AllData Online, ou les autres.

Une recherche plus rapideIdentifix est une banque d’informations

techniques classifiée de façon à accélérer la recherche d’informations pour l’entretien et le diagnostic. De plus, en se rendant sur le site web: www.identifix.com vous pou-vez cliquer sur  : TRY DIRECT-HIT et sur TEST DRIVE (figure 1) pour avoir accès sans restriction à toutes informations pour

un 2001 Dodge Durango 5.9L. Selon moi, c’est la meilleure façon d’expérimenter par vous-même le fonctionnement de ce site. (figure 2)

Mon but n’est pas de vous expliquer toutes les façons d’accéder aux divers docu-ments, mais bien de vous présenter de façon générale ce logiciel. À la figure 3, qui repré-sente la gauche de la page d’accueil, vous trouvez le Menu  : Information Available (voir Table 01)

La figure 4 représente le centre de l’écran de la page d’accueil. Il sert pour la recherche par mot clé, par système et par symptôme. C’est ici que l’on peut faire une recherche plus grande sur l’année du véhicule. Il est possible de choisir l’année exacte + ou – deux ans. Cela peut aider à trouver par exemple un document classé pour une an-

née spécifique, mais qui peut être applicable à une autre année.

À la droite de la page d’accueil (fi-gure 5), on retrouve le plan d’entretien préventif.

Le titre seul ne rend pas hommage à l’information présente sous ce titre. En fait, ce que j’aurais toujours voulu avoir rapide-ment pour l’entretien d’un véhicule, Identi-fix l’a placé sous la même rubrique (techni-cian plan) . En un seul clic, je me retrouve avec l’information suivante  (la figure 6 re-présente une très petite partie de l’informa-tion disponible) :• Les éléments à inspecter• Les éléments à remplacer• Les éléments faisant partie de l’entre-

tien qui n’ont peut-être pas été faits antérieurement

• L’information sur les rappels du manu-facturier, la disponibilité de bulletin de service, des réparations rapides, etc.

• Spécification :•Fluide transmission (type et quantité

avec photo du joint d’étanchéité de la panne à huile à transmission, photo de la forme du filtre à huile pour tous les modèles de transmission possible pour cette année de véhicule)

•Différentiel avant et arrière (type etquantité d’huile ainsi que le couple de serrage de la vis de vidange)

TABLE 01Menu Description de l’information dans cette catégorieRepair-Tracs Donne l’information des véhicules affectés avec une courte description du problème et la réparation proposée avec l’information

pertinente telle que les circuits électriques relatifs à ce problème.Hotline Archives Description de la procédure de vérification incluant les causes possibles de problème. Il est possible de voir quels techniciens ont

trouvé un problème similaire.Posted Fixes Des techniciens qui indiquent quel était le problème pour le symptôme recherché (dans notre exemple : misfire)NHTSA Recalls Rappel du manufacturierTSBs Bulletin de service disponible pour ce symptômeFast Fixes Composants qui peuvent faire défaut pour le symptôme recherchéOBD-II Code Data Information relative aux codes de troubles incluant la procédure de diagnostic du manufacturier.Identifix Articles Petit article écrit par Identifix sur des sujets de fonctionnement généralWiring Diagram Groups Schéma électriqueComponent Locations Localisation de composant sur une figureSpécifications Spécification de toute sorteEstimating Pour faire une estimation des pièces et de la main-d’œuvre.Hotline Pour demander de l’aide en ligne

par Ghislain RoyFormation Technicien Expert

Figure 1

Figure 3

Figure 2

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile18

OUTILS DE DIAGNOSTIC

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* Ne couvre pas les usages intensifs comme la course automobile,l’usage commercial de véhicules, les remorquages fréquents, laconduite en milieu extrêmement poussiéreux ou sale ou la marcheau ralenti excessive. Quand le véhicule est sous garantie, faire lavidange aux intervalles prescrits par le constructeur.

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TABLE 02 Mitchell OnDemand AllData Online IATN Identifix

But premier Manuel technique incluant Manuel technique incluant Regroupement de mécaniciens qui Regroupement d’informationdu logiciel les bulletins de services classifiés les bulletins de services proposent leur aide pour diagnostiquer du manufacturier et des par système. un problème selon un symptôme. techniciens. classée de façon à accélérer l’entretien et le diagnostic

avantage Les chartes de diagnostic et les Toujours les mêmes menus et 66 000 techniciens peuvent Sur une même page, il est circuits électriques sont refaits sous-menus pour vous venir en aide pour le problème facile d’avoir toute selon un standard propre trouver l’information. à diagnostiquer l’information pour mener à à Mitchell et ShopKey. bien un diagnostic ou Les circuits électriques ne l’entretien du véhicule sont pas redessinés. Quand un technicien laisse de l’information sur un diagnostic en particulier, l’information est validée par un technicien d’Identifix avant d’être publiée. Il est possible de faire une recherche de + ou - deux ans. Exemple, je cherche de l’information pour un Toyota Camry 2007, si je choisi + ou - deux ans, les informations proposées peuvent être pour un Toyota Camry 2005 à 2009.

inconvenient L’information est disponible Les chartes de diagnostic Les informations recueillies peuvent être Destiné à un technicien un peu seulement pour le véhicule sont fournies par les de bonne qualité, mais peuvent aussi plus expérimenté, car il sélectionné. Pas possible manufacturiers alors, il y a vous induire en erreur, car ils ne sont n’inclut pas toutes de rechercher un an autant de façon de suivre pas validés par un technicien. les parties du manuel de plus vieux ou un an la charte qu’il y réparation par exemple, plus récent sans changer a de manufacturier. pour savoir comment l’année de fabrication...ce fonctionne le BCM (Body qui demande un peu control module) d’un véhicule. plus de temps Pour l’entretien d’un véhicule, il faut chercher un-a-un les spécifications, illustration

N. B. Les avantages et inconvénients de chacun sont discutables selon le type de réparation que vous effectuez.

•Moteur•Liquide de refroidissement (type etquantité)

•Huile moteur (type et quantité)•Collecteur d’admission (couple deserrage et séquence de vissage avecphoto)

•Collecteur d’échappement•Culasse (couple de serrage et sé-quence de vissage avec photo)

•Pompe à eau•Bougie (type et couple)•Ordre d’allumage (avec photo)•Poulie du vilebrequin

•Direction et suspension•Rotule (Ball joint) (spécification detolérance)

•Tous les couples de serrage pour leséléments de direction et de suspension

•Type de liquide pour laservo-direction

•Frein et embrayage (type de liquide)•Pneu (type, pression, couple de ser-rage, etc.)

Quelques comparaisonsJ’ai tenté de comparer pour vous les

quatre logiciels suivants. Selon moi, chacunde ceux-ci a des particularités et vous êtesles seuls à pouvoir juger lequel peut vousconvenir (voir Table 02).

Figure 4Figure 5

Figure 6

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Une voiture en bonne condition dépend d’un moteur en bonne condition. Et un moteur en bonne condition dépend du bon choix de l’huile moteur. Les fabricants de l’huile Mobil 1, l’huile moteur offi cielle de NASCAR, présentent deux nouvelles huiles moteur : la Mobil Super 1000 pour les véhicules récents et la Mobil Super 2000 pour les véhicules à kilométrage élevé. Chacune spécifi quement mise au point pour accroître la performance du moteur à diverses étapes de la vie de votre véhicule. Performance et protection supérieures pour le véhicule que vous conduisez tous les jours. Demandez le produit Mobil qui convient à vos besoins lors de votre prochaine vidange. www.MobilOil.ca

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Une hybride Insight gagnante

Rallye Énergie Alternative 2009

C’est à la fin septembre que la 3e Édition de Rallye Énergie Alternative du Canada a été dis-putée dans la région des Laurentides se déroulant pendant deux journées sur un parcours accidenté de 530 kilomètres et menant les équipages du Casino de Gatineau à celui de Mon-tréal en passant par le nouveau casino du Mont-Tremblant. C’est l’ancien skieur olympique Peter Duncan qui a mis sur pied l’événement il y a maintenant trois ans et qui en a fait une épreuve sanctionnée par la Fédération Inter-nationale de l’Automobile (FIA). À ce jour le RÉAC est toujours le seul couru en sol nord-américain avec des véhicules hybrides.

Le parcours ce cette année était difficile puisque les vitesses moyennes pouvaient at-teindre jusqu’à 80 km/h sur des routes asphal-tées et des chemins de terre secondaires dans des secteurs accidentés.

Tous les véhicules participants étaient des hybrides disponibles dans notre marché : Ford Escape, Honda Accord, Civic et Insight et Toyota Prius. L’équipage gagnant fut celui de Mar-tyn Ouellet et Frédérick Bouchard de Honda Alma sur la nouvelle Insight 2010. Ce sont eux qui ont réalisé la meilleure performance lors des tests de régularité tout en maintenant une consommation de 4,1 litres au 100 km (22 litres d’essence au total !).

Au second rang, on retrouve un prototype d’Hydro Québec — rechargeable sur une prise 110 volts — d’un Ford Escape, menés par les gagnants de 2008, Daniel Paré et Frédérick Prigge. Une équipe de Monaco a complété le podium sur une Toyota Prius CNTA ( Centre National de Transport Adapté ).

On a confirmé que la quatrième édition du RÉAC sera présentée en septembre 2010.

Les véhicules hybrides prennent de plus en plus de place dans notre parc automobile. Et leur entretien ne sera pas toujours l’apanage des concessionnaires.

Le départ officiel donné devant une foule de représentants officiels au Casino de Gatineau.

La nouvelle Honda Insight 2010 de l’équipe Ouellet/ Bouchard lors du départ à Gatineau.

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Un client se plaint du fait que son véhicule, un modèle récent à traction avant équipé d’un moteur V6 et d’une boîte électronique à quatre vitesses, présente des ratés, des baisses de régimes ou vibre lorsqu’il

conduit sur les autoroutes à des vitesses stabilisées. Le technicien vérifie s’il y a des codes d’anomalie en mémoire, et n’en trouve aucun. Étant donné que cette condition est intermittente, il a des difficultés à reproduire les incidents. Quelle peut bien en être la cause? Est-ce un problème de ratés du moteur à cause d’un mélange pauvre ou est-ce un problème de boîte de vitesses?

Si vous faites face à ce type de problème, commencez votre diagnostic en procédant à une inspection visuelle du faisceau électrique du moteur pour vous assurer qu’il ne frotte pas sur les supports du moteur, de la boîte de vitesses ou les conduites de frein, puis faites un essai sur route du véhicule en commandant l’embrayage du convertisseur de couple (ECC). Ceci devrait permettre d’éliminer l’incident.

Continuez votre diagnostic en inspectant le contacteur du frein de l’ECC et en vous assurant qu’il ne s’enclenche pas et ne se désenclenche pas de façon répétitive pendant la conduite. Si le régime de patinage de l’ECC est inférieur à 30 r/min, la cause de l’incident pourra être attribuée au moteur. Dans ce cas, vous devrez procéder à un diagnostic de ratés causés par un mélange pauvre. Si, après avoir commandé l’enclenchement de l’ECC, l’incident n’a pas été éliminé, sa cause sera vraisemblablement une fuite interne de la boîte de vitesses.

Si l’inspection visuelle n’a révélé aucun problème de câblage, si le contacteur de l’ECC s’est révélé bien fonctionner après l’avoir contrôlé et si après avoir commandé l’enclenchement de l’ECC l’incident est toujours présent, utilisez un analyseur-contrôleur pour obtenir un cliché de l’incident. Utilisez un analyseur-contrôleur ou un oscilloscope pour obtenir un graphique des cycles de fonctionnement de l’ECC. Recherchez un tracé en dents de scie variant de 40 à 80 %. Si le graphique affiche un tel tracé, l’électrovalve régulatrice de pression est défectueuse et la cause des incidents. Si vous ne possédez pas d’oscilloscope ou d’analyseur-contrôleur, utilisez un manomètre pour boîtes de vitesses. Son aiguille oscillera lorsque le ou les incidents se produiront.

Pour remédier à ces incidents, remplacez l’électrovalve régulatrice de pression, puis inspectez la soupape régulatrice de pression de la conduite principale logée derrière l’électrovalve régulatrice de pression pour déterminer si elle grippe dans l’alésage du boîtier des soupapes. Dans l’affirmative, déposez le boîtier des soupapes et nettoyez-le. Pendant que le boîtier des soupapes est sur l’établi, poussez prudemment la soupape contre le ressort de rappel et assurez-vous qu’elle revient dans sa position repos d’origine. Si elle ne revient pas rapidement dans sa position d’origine, déposez-la et

inspectez-la plus attentivement.Déposez la soupape, inspectez-la et, avec un de vos ongles, déterminez

si elle comporte des rayures trop profondes. Déplacez votre ongle sur toute la surface de la soupape. Si votre ongle s’accroche dans une rayure, tout le boîtier des soupapes devra être remplacé. Si votre ongle ne s’accroche dans

aucune rayure, nettoyer la soupape avec du nettoyant pour frein et de l’air comprimé. La soupape étant dans son alésage, assurez-vous que la surface usinée du boîtier des soupapes est orientée vers le bas pour que tous les débris puissent tomber de l’alésage. Pour remonter le boîtier des soupapes, utilisez du liquide de boîtes de vitesses. Assurez-vous que la soupape régulatrice se déplace librement dans son alésage, puis reposez le boîtier des soupapes.

Après avoir remplacé l’électrovalve régulatrice de pression ou remis en état le boîtier des soupapes, vous devrez effacer les adaptations du passage des vitesses. Pour cela, débranchez les câbles de la batterie et laissez-les débranchés toute une nuit. Faites un essai sur route du véhicule pour vous assurer que la situation a été corrigée. Si, après toutes ces opérations les incidents sont toujours présents, vous devrez remplacer le module de gestion électronique du véhicule ou celui de la boîte de vitesses. Après avoir confirmé la réparation, vous pourrez redonner en toute confiance le véhicule au client.

Pour de plus amples renseignements sur la technologie de l’automobile, visitez le site de formation CARS sur demande : www.cars-council.ca

Ratés du moteur ou incident de l’ECC?Auteur : Mike Farrell, préparateur de programmes d’études CARS

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octobre 2009 www.lautomobile.ca22 L’automobile

MAINTENANCE PRÉVENTIVE

Le fameux système de surveillance de la pression des pneus

S.S.P.P. 101 Les pneus d’un véhicule sont conçus pour optimiser la sécurité en tout temps. Pour offrir cette sécurité et assurer un bon rendement, ceux-ci doivent toutefois faire l’objet d’un entretien régulier. Des pneus sous-gonflés ou surgonflés offrent une moins bonne tenue de route et feront gaspiller de l’essence. Si la pression des pneus n’est pas conforme à la pression recommandée par le constructeur du véhicule, les dispositifs de sécurité comme les systèmes de freins antiblocage (ABS), les systèmes antipatinages (TCS) et les systèmes de contrôle de la stabilité du véhicule (VSES) risquent en outre de ne pas fonctionner correctement. C’est pourquoi les systèmes de surveillance de la pression des pneus (SSPP, ou TPMS en anglais) sont devenus obligatoires.

Après plus de 200 décès attribuables au bris ou à l’éclatement de pneus durant la dernière décennie, par manque d’entretien pério-dique des pneus de la part d’utilisateurs de véhicule, l’Agence amé-ricaine NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a obligé les constructeurs à installer, depuis 2008, des dispositifs pour avertir un conducteur de toute perte importante de pression de gonflage dans tous les véhicules de série. Ceci signifie que l’en-tretien et la réparation de ces dispositifs demanderont beaucoup d’attention dans la dépose et la pose des pneus et ainsi que dans le diagnostic.

Plusieurs nouveaux véhicules vendus au Canada sont désor-mais munis d’un système de surveillance de la pression des pneus (Tire Pressure Monitoring system — TPMS). Il y a également des systèmes disponibles à l’installation après vente.

Les ateliers d’entretien et de réparation automobile ont, par le passé, toujours considéré le service des pneus comme un travail demandant peu de connaissances techniques de la part de leurs employés, mais les temps ont bien changé avec l’évolution techno-logique dans le domaine de la sécurité automobile, n’est-ce pas?

Les SSPP Il existe divers systèmes et leur degré de sensibilité varie énor-

mément entre eux. Certains systèmes indiquent la basse pression de gonflage des pneus au moyen d’un voyant (fig. 1) dans le tableau de bord qui s’allume seulement quand le pneu devient dangereuse-ment sous-gonflé. Dans un tel cas, il est fortement conseillé d’ins-pecter le pneu en cause pour un éventuel dommage.

Avec l’existence des systèmes de freins antiblocage, les ingé-nieurs automobiles ont réalisé qu’ils pouvaient ajouter au système ABS un indicateur de pression à peu de frais (type indirect). Ce type de système fait appel aux capteurs de vitesse de roue (Wheel

Speed Sensor — WSS) du système ABS présents à chacune des roues. Les capteurs mesurent la vitesse de ro-tation des pneus et transmettent cette infor-mation au module de contrôle qui les com-pare entre elles.

Lorsqu’un pneu se dégonfle, son diamètre décroît et le pneu doit tourner plus vite pour suivre les autres pneus. Les capteurs détec-tent cette différence en vitesse de rotation du pneu et en informent le conducteur. Cepen-dant, si les quatre pneus sont identiquement sous-gonflés, le système ABS pourrait ne pas allumer le témoin de sous-gonflage parce que toutes les roues tournent à la même vitesse. Ce type de système indirect va généralement allumer le témoin de sous-gonflage quand la pression d’un seul pneu a chuté de 30 % en-viron de la valeur de pression recommandée par le constructeur.

D’autres systèmes affichent les valeurs de pression en temps réel de chaque pneu sur un affichage de tableau de bord (fig. 2) et même parfois leur température (fig. 3) lorsque le véhicule roule.

Une unité électronique (fig. 4 et 5) montée sur la tige de valve (type direct) à l’intérieur de chaque pneu met en œuvre un détec-teur de pression afin de mesurer périodiquement la pression du pneu, ainsi qu’un émetteur transmettant les valeurs de pression me-surées, par transmission radioélectrique, à un récepteur (unité de contrôle électronique) monté sur le tableau de bord. Le récepteur commande un affichage qui indique au conducteur la pression du pneu en temps réel pour chaque roue. L’affichage émet également un avertissement lorsque la pression des pneus tombe au-dessous d’un certain seuil prédéfini. Les valeurs de pression sont compen-sées par rapport à des variations de température dans le pneu et éventuellement par rapport à des changements d’altitude. Ce type de système direct est calibré pour alerter le conducteur quand un ou plusieurs pneus ont perdu au moins 20 % à 25 % de la pression recommandée ou programmée.

Dans la plupart des cas, si un problème de pression de pneu est indiqué, le témoin de sous-gonflage restera allumé constamment. Toutefois, si le témoin clignote, ceci indiquera une anomalie de sys-tème qui doit être diagnostiquée.

Si les roues ont changé de position sur le véhicule, par exem-ple à la suite d’une permutation, les unités électroniques montées

Par Christian [email protected]

Figure 1Figure 2

Figure 3

Figure 4

Figure 5

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23www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

sur la tige de valve doivent être reprogrammées individuelle-ment. Si ces dernières ne sont pas reprogrammées, l’unité de contrôle électronique récep-teur assignera alors l’informa-tion de la pression à une loca-tion de roue incorrecte.

Dépendant de la marque, du modèle et de l’année du vé-

hicule, on peut avoir un système SSPP : détecteur/émetteur (unité électronique et émetteur de pression assemblés) fixé à la valve ou bien un ensemble installé dans le creux intérieur de la jante et main-tenu par un adhésif et une bande de métal. La plupart des systèmes SSPP (TPMS) en équipement d’origine (Original Equipment — OE) sont de type à valve lesquels, par leur proximité, facilitent l’emploi d’un outil spécifique au diagnostic. Quant au type à bande (fig. 6), même s’ils utilisent un signal radioélectrique ou magnétique, il leur est plus difficile d’atteindre l’outil de diagnostic étant donné leur distance de communication.

Les systèmes TPMS de type à valve sont alimentés par une pile au lithium d’une durée de 10 ans. Les détecteurs de pression fonctionnent lorsque la vitesse de 30 km/h est atteinte. Quand le véhicule est stationné, les détecteurs de pression sont désignés à transmettre la pression seulement à chaque heure.

Si un véhicule est monté avec un système TPMS de type à valve et que le propriétaire veut installer de nouvelles jantes du marché après vente, il devra faire attention si l’installation de l’ensemble dé-tecteur/émetteur montée sur la tige de valve (fig. 4) est possible.

Ainsi, il est important de bien comprendre les limitations des systèmes TPMS et le fait qu’ils ne remplacent PAS l’entretien pé-riodique des pneus. De nombreux SSPP n’indiquent pas les écarts de pression de gonflage qui peuvent avoir de graves répercussions négatives. La pression des pneus doit être mesurée et surveillée une fois par mois au moyen d’une jauge à pression de bonne qualité.

Le propriétaire d’un véhicule automobile doit connaître le SSPP utilisé sur son véhicule, avec sa plage de fonctionnement et ses li-mitations. Le manuel, dédié au véhicule, donne ces informations pertinentes.

Initialisation et outils de diagnosticUn outil de diagnostic est nécessaire pour effectuer le service

sur les systèmes TPMS de type direct (fig. 7 et 8). L’initialisation (reset) du système et la véri-fication du fonctionnement dudit système sont les deux principales utilisations de l’outil de diagnostic.

Malheureusement, il n’existe pas encore de stan-dard chez l’ensemble des constructeurs automobiles pour ce qui regarde les sys-

tèmes SPMS. Quelques systèmes ont besoin d’être réinitiali-sés si le courant de la batterie du véhicule a été débranché,

alors que pour d’autres systèmes ceci n’est pas un problème. Dépendant de la marque, du modèle et de l’année du véhicule, parfois quelques don-nées peuvent être corrompues si la commande à distance de clé de contact (ignition key remote control) est activée pendant une procédure de réinitialisation de détecteurs de pression. Il exis-te au-delà de 40 différentes vérifications et de

réinitialisation de protocoles qui sont en usage présentement. Quelques-uns des outils génériques de diagnostic et d’initialisa-

tion mis sur le marché sont spécifiques à une marque, à un modèle et à une année de véhicule particulier alors que d’autres outils sont destinés à communiquer universellement avec une large plate-for-me d’équipements d’origine de système de surveillance de pression des pneus.

Remplacement de détecteurs de pression Avant d’installer un ensemble détecteur/émetteur de type

à valve et de monter un pneu sur un ensemble de type à bande, vous devrez prendre en note le code d’identification du détecteur/émetteur imprimé sur l’ensemble. Ce code sera requis quand vous allez programmer ou reprogrammer le détecteur. Certains outils de diagnostic sont capables de reconnaître le code d’identification automatiquement.

Alors que des procédures spécifiques pour initialiser un sys-tème TPMS de type indirect peuvent varier parmi les marques et les modèles, une approche typique nécessite tout d’abord à établir la bonne pression à chaque pneu selon les spécifications. Avec le vé-hicule à l’arrêt, tournez la clé du commutateur d’allumage à la posi-tion « ON ». Appuyez sur le contacteur d’initialisation de pression des pneus (placé sous le tableau de bord) et maintenez-le enfoncé jusqu’à que le témoin de sous-gonflage des pneus clignote trois fois à une seconde d’intervalle. Ensuite, roulez le véhicule à 30  km/h ou plus pour compléter l’initialisation du système. Si le témoin de sous-gonflage des pneus clignote à intervalle d’un quart de seconde pendant que le véhicule est en mouvement, l’initialisation peut avoir échoué. Dans ce cas, la procédure d’initialisation doit être reprise. Après l’initialisation complétée, le module de commande électro-nique des freins (Electronic Brake Control Module — EBCM) sur-veille la pression des pneus à partir des capteurs de vitesse de roue.

RecommandationsIl va de soi qu’il faut manipuler avec soin les systèmes de sur-

veillance de la pression des pneus. Des codes de couleurs, au niveau de la valve, peuvent attirer votre attention, sinon demandez au cli-ent si son véhicule est équipé d’un SSPP. • La dépose et la pose de pneus imposent à l’employé de service

une attention particulière à cause de la protubérance interne sur la tige de la valve. Parfois, il est recommandé par le con-structeur automobile de dévisser l’ensemble détecteur/émetteur et de le laisser tomber dans la roue avant d’enlever le pneu de la jante.

• Le code d’identification d’un ensemble détecteur/émetteur doitêtre noté pour une éventuelle procédure d’initialisation.

• La fixation de l’écrou de cet ensemble détecteur/émetteur doitêtre effectuée à un couple de serrage spécifique.

• Les pièces défectueuses doivent être remplacées par des piècesd’origine.

• La jauge à pression doit être précise afin de mesurer la pres-sion des pneus d’un SSPP à la bonne pression de gonflage. Un sous-gonflage d’un pneu d’aussi peu que 14 kPa peut alerter le conducteur.

• L’emploi de la commande à distance de clé de contact doit êtrebanni pendant une procédure de réinitialisation de détecteurs de pression.

• La réinitialisation d’un SSPP est requise si certaines procéduressont accomplies, incluant la correction de la pression des pneus, la permutation des roues, le remplacement des pneus ou des roues, le remplacement de l’ensemble détecteur/transmetteur, le remplacement d’un récepteur, le remplacement de l’unité de contrôle électronique et la perte de courant de la batterie.

Figure 6

Figure 7

Figure 8

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octobre 2009 www.lautomobile.ca24 L’automobile

Dans le bon vieux temps (avant l’électronique), l’alimentation conventionnelle en carburant était une opération plutôt rudimentaire. Il suffisait de pomper l’essence du réservoir

jusqu’au dessus du moteur. Généralement à l’extérieur du réservoir, la pompe était entraînée mécaniquement ou par le moteur à l’aide d’une came ou une tige de poussoir, sinon électrique. La principale différence avec les pompes de l’ère moderne est la pression dans la canalisation : des pressions supérieures à 10 ou 15 livres étaient ra-res et souvent indicatrices de problèmes. L’alimentation finale était affaire de gravité au moyen d’un petit réservoir régularisé par un pointeau. La pompe ne servait qu’à remplir ce même réservoir. Un système minimaliste où un diagnostic de mauvaise alimentation se terminait par un remplacement de l’unité.

Actuellement, on retrouve encore des pompes électriques pour transférer le diesel entre deux réservoirs et, bien sûr, sur les véhicules plus âgés. Ceux qui subsistent encore dans notre parc automobile sont des modèles européens comme des Mercedes, Jaguar et Volvo, en plus de quelques Volkswagen et ce qu’il reste de voitures de sport britanniques, comme la MG B. Dans tous ces cas, l’équipement d’origine est rare, dispendieux et ne s’avère

La pompe Carter P74019 est légèrement plus petite et plus légère que l’unité originale SU.

Voici la coupable. Montée sous le véhicule devant le réservoir d’essence et en panne. La plupart de ces pompes sont faciles à remplacer et celle-ci ne fait pas exception… sauf pour la présence des canalisations de freins et l’arbre moteur dans si peu d’espace. Voyez comment la pompe est montée horizontalement pour faciliter l’installation des deux canalisations d’essence.

pas nécessairement le meilleur choix.L’Automobile et SSGM ont mis à l’épreuve une pompe de se-

conde monte fabriquée aux Etats-Unis par Federal-Mogul, une Carter P74019. Notre véhicule étalon était une Triumph décapo-table 1982, équipée d’une pompe électrique SU. Ces modèles, qui fonctionnaient à l’aide d’un solénoïde, ont été la norme dans les produits britanniques (et quelques Volvo) pendant plus d’un demi siècle avant la venue de l’injection. Une bobine est activée puis dé-sactivée au moyen de contacts, comme les anciens distributeurs, permettant à un diaphragme flexible de pousser le carburant à travers des soupapes de retenue. Les ennuis classiques incluent un diaphragme perforé ou fuyant ou, pour les SU, des contacts sales ou corrodés. De mauvais contacts peuvent empêcher la bobine de fonctionner ou la rendre intermittente, ce qui peut être contourné en tapant sur la bobine. Des contacts de replacement et des uni-tés complètes sont disponibles, mais demeurent dispendieux et ne préviennent pas les problèmes d’usure ou d’interruption à moins d’opter pour une pompe munie d’une puce transistorisée électro-nique. Est-ce que la pompe américaine peut accomplir le boulot sans autres ennuis ?

Dernier tour de pisteMême si l’injection de carburant est devenue la norme, il y a encore place pour les pompes à essence à basse pression…particulièrement pour les anciennes voitures. par Jim Anderton, Rédacteur technique

Technicien

AUTOMOBILEPROFESSIONNEL

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TECH PAPER

25www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Vous pensez à réparer la pompe défectueuse ? Cette pompe est en réalité une copie électronique SU. Plusieurs composantes internes sont grillées et, si vous pouviez dénicher un plan électrique, sa réparation se ferait encore à un coût exorbitant.

Pourquoi la pompe a-t-elle fait défaut ? Voici le voltage disponible à la pompe avec le circuit ouvert. Pour garder une pompe neuve en santé, il faudra une meilleure alimentation en courant. Ici, une mauvaise mise à la terre en était la cause.

La pompe Carter P74019 arrive en kit complet avec colliers de serrage, des durites, un support de montage enduit de caoutchouc et des fils épissés. Un pratique boulon auto taraudeur avec écrou permet de sauver du temps.

Son plus petit volume et le support unique de cette pompe Carter permet d’utiliser un des points d’ancrage existant dans le cas présent. L’installation est facilitée par le boulon auto taraudeur Voyez le tournevis (étoile) qui bouche l’arrivée d’essence du réservoir. L’autre durite était vide.

La pompe se loge facilement sous la carrosserie sans nuire aux canalisations de freins. L’écrou ajoute un élément de sécurité au boulon auto taraudeur fourni. Les deux font ½ pouce mais si vous utilisez une clef de 13 mm à six pans, personne ne le saura !

La défectuosité était causée par une mise à terre intermit tente et des connecteurs lâches. Plutôt que de se servir des épissures d’origine, du filage de calibre 14 a été ajouté avec une gaine protectrice en Téflon et résistante à la chaleur. Cet outil chirurgical (un hémostat) retient la gaine pendant la soudure. Ceci vous permet d’installer une gaine

qui court d’un connecteur à l’autre. Il suffit de pincer la soudure afin de faciliter le passage de la gaine. Un seul brin rebelle bloquera ou perforera la gaine.

Voici la lecture faite au moteur : tout juste sous les 6 livres, KOEO. En ordre de marche, la pression est légèrement supérieure et exactement ce qu’il faut, sans avoir à régler de nouveau la flotte du carburateur. La pompe requiert moins de 5 ampères de courant.

Alors, comment s’est passée l’opération ? À la perfection, avec un temps d’installation des plus rapide. Le petit format, le support fourni et le boulon auto taraudeur ont réduit l’opération à un petit 20 minutes; la réparation du harnais en a nécessité 30 de plus. Pour tout dire, cette unité Carter tourne exactement comme la pompe SU qu’elle remplace, laissant pénétrer son cliquetis jusque dans l’habitacle et rappelant au conducteur que tout va bien. De l’intérieur, on garde la même impression que la pompe originale SU, à la différence qu’il s’agit d’un modèle étanche, plus fiable et moins dispendieux. Avec un temps d’installation de moins d’une heure et suffisamment de pression à la sortie, notre Carter P74019 n’a rien de spectaculaire mais s’avère un excellent remplacement pour des pompes trop vieilles ou obsolètes.

Faites nous part de vos connaissances, votre expertise ou votre expérience. [email protected]

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile26

La plupart des nettoyeurs en aérosol présentement sur le marché sont principa-lement constitués d’heptane, d’hexane, de perchloroéthylène, de trichloroéthane, de trichloroéthylène ou de toluène. À court terme, tous ces produits ont un effet sur le système nerveux central. Ainsi, si vous res-sentez des maux de tête, nausées et étourdis-sements, pensez à ...freiner votre utilisation de brake cleaner. Si les activités excessives se poursuivent, les effets chroniques se ma-nifesteront. Dépendamment des produits utilisés, on s’expose à des risques de cancer et d’atteintes chroniques à divers organes du corps, sans oublier les troubles de mémoire, du sommeil et de la concentration. Sans oublier les troubles de mémoire, du som-meil et de la concentration. Sans oublier...

Selon une étude ontarienne, le trichloro-éthylène pourrait être relié à des problèmes d’infertilité. De plus, le toluène, le trichloro-éthylène et le n-hexane sont des substances qui peuvent causer la surdité (substances ototoxique). On dénombre plusieurs cas d’intoxication au brake cleaner aux États-Unis et au moins un cas reconnu au Québec pour une perte de sensibilité au niveau des doigts, un effet spécifique de l’hexane.

La sécurité incendieLes produits à base d’hexane, d’heptane,

de toluène, d’isopropanol et d’acétone sont inflammables. La pulvérisation de tels pro-

SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL

Attention au nettoyeur à freins!Certains techniciens en mécanique ont l’habitude de nettoyer à grands coups de produits en aérosol. Pouch! Pouch! sur les freins, Pouch! Pouch! sur la tête de moteur… les couvercles de valves… les contacts électriques… la carburation … l’injection… etc. Il va sans dire que les techniciens qui utilisent ces produits (brake cleaner, parts cleaner, electric cleaner, valve cleaner) s’exposent à des risques pour leur santé et leur sécurité. Voici quelques arguments pour convertir les mordus du brake cleaner à des alternatives plus saines et sécuritaires.

duits propage de bonnes quantités de va-peurs dans l’air créant ainsi une atmosphère possiblement explosive. Imaginez une sour-ce d’ignition à proximité (étincelle électri-que, meulage, électricité statique, soudage, etc.) et bang! Dans certains cas, la chaleur du moteur ou du collecteur d’échappement est suffisante pour enflammer le produit.

Une réflexion s’impose…L’utilisation des nettoyeurs en aérosol

est-elle nécessaire? Faut-il employer des produits toxiques et souvent inflammables pour enlever une simple poussière? Est-il important que la pièce métallique brille quand on sait qu’une fois sur la route plus rien n’y paraît? Saviez-vous que les manuels d’atelier ne mentionnent aucunement d’uti-liser systématiquement de tels produits? Il existe des moyens tout aussi efficaces de nettoyer des pièces métalliques sans recou-

rir chaque fois à la fameuse cannette. Réflé-chissez-y. Il est souvent possible de défaire une pièce pour la nettoyer à l’aide d’équipe-ments et de produits plus sécuritaires. Sou-venez-vous que l’application d’un produit à l’aide d’un pinceau ou d’un chiffon génère beaucoup moins de vapeurs dans l’air que la pulvérisation. Mieux vaut prendre le temps plutôt que d’exposer ses collègues et soi-même aux effets néfastes du brake cleaner.

par Martine CharetteConseillère en hygiène industrielleAuto Prévention

Quelques alternatives

Information : www.autoprevention.qc.ca

Dégraissez des pièces avec un équipement alimenté par une solution nettoyante à base d’eau.

L’eau, une solution simple pour éliminer la poussière des freins.

Attaquez le problème en réduisant l’entreposage de nettoyeurs en aérosol.

Tâche Alternative proposéeDépoussiérer les freins Eau et assèchement

Nettoyer une fuite d’huile du cylindre de roue Eau (préférablement chaude) avec détergent

Dégraisser une surface Eau et détergent

Enlever la rouille ou lubrifier une composante Dégrippant, lubrifiant

Détecter une fuite Shampoing moteur

Nettoyer à fond une pièce métallique Sablage au jet dans un cabinet fermé

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27www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Vierge 1515 - 4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Horizontalement1. Pièce mécanique qui constitue la

moitié de la tête des bielles dites démontables.

2. C’est un panneau articulé – Le … (internet) – Pavillon.

3. Abrév. internationale de temps universel coordonné – Poids à vide – Abrév. d’un dispositif qui vise la réduction de la consommation de carburant.

4. Urine – Bandages – Soldat américain.

5. Du verbe être – Un synonyme de flotte – Enlevée.

6. Partie d’une carrosserie qui dépasse le capot du moteur – Pas assez fort pour remorquer.

7. Engrais azoté – Astate – Démonstratif – C’est un système de régulation de comportement dynamique.

8. Cubes – Climatiseur automobile – Terme de scout.

9. Isotope du radon – Il assure la susten-tation des giravions.

10. Courage – Publié.

11. Organe dur – Début du mot appareil ou préfixe grec – Il est produit par les glandes sébacées de la peau – Atta-cha.

12. De l’…. de (selon le témoignage de) – Synonyme de couche.

13. Alla çà et là – Sa Majesté – Prairie naturelle – Il suce.

14. Préfixe latin ou la 3e note inversée – Bord du bois – Anagramme de REPU.

15. Il oriente les roues – Plus bas que le volant.

Verticalement1. Un terme apparenté : enjoliveur.

2. Si on épelle ces 2 lettres, on obtient l’action d’acheter – Tel urus.

La grille du technicien automobileSolution 1515 - 4

12 3 4 567891011121314 15 1 CH A P EAUDEBI ELL E 2 HA Y O N NEV TOI T 3 A U TC PV DA R 4 PI S S E PNEUS G I 5 E E S PARC OTE E 6 AU V E NT C ESS E R 7 UR E E AT CA ESP 8 DE S CLI M U B A 9 E T HORON ROTO R 10 M C R AN Y PARU M 11 OS A P SEBUM LI A 12 Y A V EU U PLI T 13 ER R A SM PRE PO U 14 U I M OREE PEU R 15 V O L ANT TAPI S E

SOLUTION:

3. Sur la Marne – Liquides circulant dans les végétaux – Argon.

4. Elle est toujours supportée par les organes de fixation de l’essieu moteur au véhicule moteur – Il ne fait pas mourir !

5. Greffe – Profilé de gomme, partie d’une enveloppe pneumatique.

6. Partie de l’enveloppe du pneu – Usages.

7. Nombre qui suit zéro – Abréviation de pages – Il vise un but – Qui ne dit …. consent.

8. Il a plusieurs faces – Nouvel animal de compagnie (acronyme) – Il supporte le tambour ou le disque.

9. Film de Spielberg – Fin de verbe – Il sort avec bruit.

10. En connaissez-vous un parmi vous ? – Eu la capacité de – Roue à gorge.

11. Versus – Plan incliné, dans certains différentiels à glissement limité.

12. Lie – Risque – Métal très malléable – Circonférence / Diamètre.

13. Ville d’Israël – À toi – Pièces cy-lindriques composant des joints tripodes.

14. Action de lier – Abréviation d’oxyde de plomb – Alternative.

15. Pièce en forme de U, empêchant les lames de s’ouvrir – Composant du condensateur.

Clubsmotscroises.com ou [email protected]

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile28

ATELIERS GAGNANTS

Super Mario innove

Le client en ligneC’est une histoire classique. En 1989, un gars qui aime la mécanique s’ouvre une station service, puis une deuxième, puis se prend à rêver d’en ouvrir plusieurs autres. Mario Barthold aime l’achalandage du matin aux pompes à essence. Mais cet indépendant doit faire face à la guerre des prix que les grandes pétrolières lancent en 1994. Il prend alors une grande décision : il délaisse la vente d’essence et concentre toutes ses énergies sur l’atelier.

par Jacques Beaulieu

Depuis ce temps, son atelier mécanique du 1305 Bellechasse est devenu une véritable tradition dans le quartier montréalais de Rosemont-Petite Patrie. À preuve, ce cour-riel qu’il recevait d’une cliente récemment : «  Votre garage fait partie des raisons pour lesquelles j’aime mon quartier. C’est pour nous un petit plaisir d’aller chez vous, comme on va à la boulangerie du coin, au cinéma Beaubien. Ce qui ne s’achète pas : une réputa-tion. Et on vous fait confiance ! Merci à toute l’équipe. »

En fait, ses réalisations méritent d’être connues, car elles peuvent en aider plusieurs qui cherchent à accueillir une clientèle et à la garder longtemps. Elles tiennent en deux mots : innovation et implication. Et le tout est dirigé vers une seule personne : le client.

Un site pour les clientsAu chapitre de l’innovation, soulignons

que M. Barthold a doté son garage d’un site web dédié à ses clients  : www.garagemario.mechanicnet.com .

En plus des coordonnées et informations usuelles qu’on retrouve sur un tel site, Ma-rio Barthold a ajouté sa touche personnelle :

« Chacun de nos clients peut accéder à son compte personnel en ligne. Il peut y trouver toutes les factures des réparations effec-tuées chez nous sur son véhicule, le coût, les pièces changées et le

travail effectué. Cette transparence complète permet au client de pouvoir vérifier en tout temps le suivi mécanique de son véhicule. Il peut aussi consulter les rappels d’entretien gratuits, un calendrier personnalisé de ser-vice, divers trucs et astuces et nos promotions en cours. »

L’internet permet aujourd’hui d’offrir de tels services aux clients. Avoir accès à ses fac-tures accroît la confiance du client qui, dès lors, a la certitude qu’on ne veut rien lui cacher.

Implication dans le quartierC’est ici que Mario se transforme en Su-

per Mario. Depuis 4 ans, il offre des cours de mécanique aux femmes du quartier : « Sou-vent les clients, surtout parmi la gent fémini-ne, se sentent encore plus nerveux lors d’une visite à un garage que lorsqu’ils vont chez leur dentiste. Ils ont la désagréable impression qu’ils n’y comprennent pas grand-chose et qu’ils devront accepter tout ce que le mé-canicien leur dira sans trop savoir dans quoi ils s’embar-quent. J’ai alors pensé offrir des cours, que j’ai nommé à la blague  : Mécanique 101 pour initier les clientes aux aspects de base de l’automo-bile  : comment présenter un problème, en le décrivant le mieux possible au mécani-cien, les bonnes questions à poser, comment comprendre un estimé, etc. Mon cours a même été diffusé sur la chaîne radio de Radio-Canada. »

D’ailleurs, dans son article paru dans VI-TA magazine, la journaliste Sylvie Halpern écrit :  À chacun son métier! « N’hésitez pas à poser au réparateur toutes les questions qui vous passent par la tête, conseille le garagiste montréalais Mario Barthold. Ce sera à lui de vous donner ensuite des réponses claires.  » Notre expert sait de quoi il parle  : chaque printemps, il donne des ateliers de mécani-que auto au Centre des femmes du Plateau Mont-Royal. 

À un autre niveau, M. Barthold a offert ses services à la polyvalente du coin. Cha-que année, il reçoit des étudiants du secon-

daire qui éprouvent des difficultés à l’école. Il les prend à son service et leur fait effec-tuer tous les menus travaux du garage tout en les initiant à la mécanique. Ces jeunes ont l’occasion de participer au monde du travail réel.

« Pour certains, ce sera l’occasion de réa-liser qu’il vaut bien mieux s’instruire et rester sur les bancs d’école plutôt que de devenir des décrocheurs comme ils s’apprêtaient à le faire. Pour d’autres, ils prendront goût à la méca-nique automobile et s’inscriront, en temps voulu, aux écoles de formation des métiers

de l’automobile  », nous confie Super Ma-rio. Dans tous les cas, les jeunes en sortent gagnants.

Innover et s’impliquer sont donc deux façons extraordinaires pour un garagiste de s’intégrer dans son quartier, d’y trouver de nouveaux clients et surtout de pouvoir les fidéliser. Et il s’agit de moyens simples, peu dispendieux et à la portée de tous. De plus, et ce n’est pas rien, c’est une excellente manière de redorer l’image de l’atelier mécanique qui, à une certaine époque, n’était pas telle-ment enviable. Vous pouvez tous devenir des Super Mario dans vos quartiers et tout le monde en sortira gagnant, en particulier vos clients.

Mario Barthold et son équipe.

Mario Barthold

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NOUVEAUX PRODUITS

29www.lautomobile.ca octobre 2009 L’automobile

Bosch présente son nouveau système de remplissage à l’azote NTF 715Le service d’équipement de roue Bosch est heureux d’annoncer le lancement de sa station complètement automatisée de remplissage à l’azote NTF 715. Le NTF 715 est d’une simplicité remarquable et permet de gonfler quatre pneus à la fois. Très simple d’utilisation, le technicien n’a qu’à brancher les quatre boyaux aux roues d’un véhicule, de programmer le système et le système pourra rapidement dégonfler puis gonfler à nouveau les quatre pneus à l’azote. De plus, grâce à une seconde sortie en option, le NTF 715 peut gonfler encore plus de pneus en même temps. Afin d’assurer un bonne longévité à la station et optimiser la pureté de l’azote, le NTF 715 de Bosch est équipé de quatre filtres : un séparateur d’eau, un séparateur d’huile, un filtre au carbone et un dernier pour les micro particules. Ceux-ci éliminent les contaminants qui pourraient atteindre la membrane à large diamètre de cette résistante station à haut débit de 5.1 CFM.Consultez Bosch, Équipement de roue au www.boschdiagnostics.com

ATP offre un tableau mural pour transmission

ATP Inc. a mis à jour un nouveau tableau mural, le WC – 09. Ce tableau présente toutes les applications mises à jour jusqu’en 2009, lorsque disponibles. L’identification des transmissions automatiques pour véhicules domestiques et importés est facilitée par des illustrations du filtre et des joints de même que de judicieux conseils. Le tableau comprend également l’huile recommandée, le bon additif, la capacité totale et celle de vidange. Le carter équivalent d’huile à transmission Graywerks est également indiqué – s’il est disponible – dans ce tableau. Pour plus de renseignements, voir ATP Inc. au www.atp-inc.com

Bosch lance un multimètre pour véhicules hybrides Bosch offre maintenant le multimètre pour vé-hicules hybrides MMD 540H, de qualité profes-sionnelle, de niveau CAT III 1000V de calibration nominale sécuritaire. Un multi mètre numérique avec détecteur automati-que destiné aux diagnos-tics de circuits électro-niques. Ce nouvel outil, lorsque utilisé en suivant les mesures de sécurité qui s’imposent, procure au technicien une protec-tion maximale dans les applications à haut vol-tage, tout en fournissant autant de versatilité lors des diagnostics conven-tionnels. Le tout, à un prix très raisonnable. Le multimètre est vendu avec un ensemble com-plet d’accessoires requis pour l’entretien sécuri-taire des véhicules hybrides.

L’ensemble du Bosch MMD 540H com-prend : le multimètre MMD 540H ( calibré CAT III 1000 V  ), des connecteurs ultra longs de 54

pouces (  calibré CAT III 1000 V  ), une bride inductive pour comp-te-tours (  calibré CAT III 1000 V  ), des connec-teurs supplémentaires avec disjoncteur pour tout diagnostic (  20A pour ATC et des mini fu-sibles  ), un connecteur à thermocouple K-Type pour les prises de me-sure de température, une pile de 9 volts, un guide d’utilisation avec un DC

trilingue et un étui Bosch. Les accessoires sont également disponibles séparément.Consultez Bosch, Équipement de roue au www.boschdiagnostics.com

Bosch Diagnostics offre un nouveau logicielBosch Diagnostics an-nonce le lancement d’un nouveau logiciel de dia-gnostic pour analyseur MTS 3100 Mastertech, le logiciel ScanTest version 8.2. Ce logiciel pour analyseur MTS 3100 Master-tech peut être utilisé pour tous les véhicules Ge-neral Motors, Ford et Chrysler, de même que les Toyota, Honda, Nissan et plusieurs autres mar-ques. Avec cette nouvelle version, le MTS 3100 Mastertech procure la même efficacité que les équipements d’origine de Ford. De plus, cette version 8.2 possède un module supplémentaire pour les Mazda à partir de l’année modèle 1996 jusqu’à maintenant. Dans le but d’améliorer constamment l’efficacité et la productivité des techniciens, les ingénieurs de Bosch ont donné encore plus de rapidité d’exécution au proces-sus d’identification du véhicule du MTS 3100. En moyenne, le processus pour les véhicules GM est 50 % plus rapide, selon la compagnie. Pour les véhicules Ford, le procédé est généralement 66 % plus rapide.Consultez Bosch Diagnostics au www.boschdiagnostics.com

Fidanza offre des volants moteur de ChevroletLes volants moteur Fidanza en aluminium Chevrolet S-10 de 1994 à 2003 de 2,2 litres (#198261) sont fabriqués en aluminium 6061 T6 de haute qualité et sont jumelés à une surface de friction en acier 1050 et des trous d’attache chanfreinés CNC. Ces volants moteurs peuvent être jumelés à tous les types de matériel d’embrayage – de la simple friction au Kevlar, à la céramique ou au métallique, et même en acier. Ils sont durables, ont une couronne de différentiel traitée contre la chaleur et des boulons de qualité industriel. Consultez Fidanza au www.fidanza.com

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octobre 2009 www.lautomobile.caL’automobile30

PROFIL D’ENTREPRISE

Kingdom Auto Parts

Pour grossistes et distributeursUn plan de match différentPour la petite histoire, Gary Calagoure a fait ses débuts comme propriétaire d’un atelier spécialisé en radiateur tôt dans les années 80. L’évolution du marché l’a éloigné de cette spécialité mais lui a fait connaître des fournisseurs chinois bien avant l’heure. Et ce sont ces relations d’affaires qui lui ont permis quelques décennies plus tard de devenir importateur de pièces d’autos. Toutefois le profil de son entreprise, Kingdom Auto Parts, a pris une toute autre tournure à cause d’un modèle d’affaire plutôt inédit.

Une recette simpleLa philosophie de Gary Calagoure tient

à quelques principes simples : 1. il faut se concentrer sur un certain ty-

pe de pièces et ne pas s’éparpiller dans d’autres domaines. Le produit doit être de qualité afin de limiter le nombre de plaintes et de retours sur garantie.

2. c’est un fait connu que 80  % du chif-fre d’affaires d’une entreprise se fait au moyen d’environ 20  % des pièces en inventaire. Et vice-versa. Une pièce qui dort des années sur une tablette finit par être un fardeau pour une entreprise, ce qui justifie le prix souvent exagéré qu’on en demande. Monsieur Calagoure s’est donc contenter de commander seule-ment les pièces qui sont les plus populai-res afin de faire tourner son inventaire le plus rapidement possible.

3. il faut un entrepôt à la fine pointe de la technologie qui rentabilise au maximum l’espace et le déplacement du personnel.

4. question de limiter la comptabilité au minimum et éviter les fluctuations du marché monétaire international, exiger un montant minimum pour placer une commande et demander le paiement en

devises américaines. C’est exactement ces quatre règles que

Gary Calagoure et son gérant des ventes Dave Newar ont mises en application.

Dans le concretKingdom Auto Parts ne vend que des

pièces de freins et de suspension (sous la voiture)  : plaquettes de toutes qualités — même en céramique — sabots, rotors et tambours, jambes de force seules ou toutes assemblées et des roulements à billes. Bref, de la fonte et du métal lourd en quantité. «  Nous avons essayé des filtres — à air, à l’huile et d’habitacle, » mentionne Gary Ca-lagoure. « Mais le jeu n’en valait pas la chan-delle et la stratégie de l’entreprise capitalise autour des unités de grande consommation. Nous débutons présentement une ligne d’es-suie-glaces universels en espérant que le vo-lume soit là à court terme. »

Dans chacune des lignes, la liste des ap-plications est limitée  : pas question d’avoir le modèle pour cette marque disparue ou ce nouvel item pour 2009. On vise les voitures les plus populaires qui ont entre trois et sept ans d’âge. Sauf erreur, une commande reçue le matin — par internet, télécopieur ou té-

léphone — est en-voyée dans la jour-née par transport. Mieux, si votre vo-lume d’achat le jus-tifie, on pourra éti-queter chaque pro-duit avec vos pro-pres autocollants. Chez Kingdom, les conteneurs prove-nant de Chine en-trent par un coté de l’entrepôt de 150 000 pieds carrés, tout est informatisé et placé

en tablettes, puis les commandes ressortent par l’autre bout. On s’imaginerait en présen-ce de produits pharmaceutiques tellement les lieux sont d’une propreté !

Finalement, et c’est ici que le plan de match prend un tournure imprévue, pour être client de Kingdom, le client distribu-teur doit passer des commandes minimum de 2000 $. Des rabais d’échelle supplémen-taires s’appliquent. Le tout doit être acquitté en devises américaines. « C’est la meilleure protection contre la fluctuation du dollar, » avise le président Calagoure. Elle nous évite de réviser nos listes de prix à quelques re-prises pendant le mois. La devise chinoise est plus stable et personne n’est pénalisé de cette façon. Il faut dire que plus de 90% de notre chiffre d’affaires est réalisé avec des clients américains. Il y a belle lurette que le passage des produits à la frontière est ré-glé, le transport est plus abordable vers les grands centres américains que vers des villes canadiennes.

Les pièces sont vendues sans garantie mais Dave Newar se fait rassurant : « L’ate-lier original de Gary a fait des petits et nous avons cinq magasins dans la grande région d’Ottawa qui utilisent nos pièces. Le taux de défectuosité et de retour est infinitésimal. »

Reste l’argument le plus percutant, le coût des pièces. Nous laisserons les futurs clients les découvrir mais il suffit de savoir que ceux-ci sont généralement estomaqués quand ils constatent combien ils sont sur-prenants. De l’ordre de plus de 50% inférieur au prix actuel du marché.

Kingdom Auto Parts est situé à Stitts-ville, en banlieue d’Ottawa. On peut rejoin-dre le directeur des ventes Dave Newar au 1-888-358-4737 et on peut visiter le site in-ternet de l’entreprise au :

www.kingdomautoparts.com.

l’entrepôt de 150 000 pieds carrés de Kingdom Auto Parts

Le président Gary Calagoure à gauche avec son directeur des ventes Dave Newar.

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L’Automobile a une superbe personnalitéet nous pouvons vous en montrer chaque facette!Voici quelques statistiques qui valent la peine d’être partagées

26,043 lecteurs lisent chaque parution de L’Automobile selon une analyse du lectorat!

98.1% de nos lecteurs ont évalué la revue L’Automobile avec une mention d’excellence ou de satisfaction!

92.1% de nos lecteurs concluent que L’Automobile répond bien aux besoins de leur industrie!

80.6% de nos lecteurs admettent avoir une influence directe sur les achats d’une entreprise: votre message rejoindra donc votre public cible!

Saviez-vous que…

L’automobilepièces et service

Marc Gadbois Éditeur

Courriel: [email protected] Téléphone: 416-510-6776

▼ Pour en savoir davantage sur notre programme de sondage du lectorat, prière de contacter:

Statistiques obtenues suite à un sondage de notre lectorat en septembre 2009.

Commentaire d’un lecteur:« Je pense qu’il est très important qu’une revue comme L’Automobile soit publiée en français pour le Québec. À mes yeux, elle est la seule qui fait un aussi bon boulot… »

PUBLIÉE DEPUIS 1939, L’AUTOMOBILE EST LA REVUE DE TOUS LES INTERVENANTS DANS L’INDUSTRIE DE L’APRÈS-MARCHÉ

LAUTOMOBILE STAT AD FINAL.indd 1 14/10/09 8:47 AM