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Laver les vitres en toute sécurité

Laver les vitres en toute sécurité · 2.2 Échafaudage mobile 21 2.3 Nettoyage des fenêtres ouvrantes 22 2.4 Techniques d’alpinisme 23 3. Exigences générales 25 ... de bien

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Vice-présidence à la programmationet à l’expertise-conseilDirection de la prévention-inspection

Gouvernementdu Québec DC 200-2310 (95-10)

Laver les vitres en toute sécurité

Laver les vitres en toute sécurité

Ce document a été préparé par Pierre Bouchard, ing., Direction de la prévention-inspection de la CSST, et Jean Massé, ing., consultant en santé et sécurité du travail, avec la collaboration de : Gérard Dansereau, ing., Soave Gioseffini, ing., Renée Phaneuf, ing., et Louis Verville, ing., de la CSST.

Rédaction, édition électronique et productionDirection des communications

Révision linguistiqueTranslatex Communications +

IllustrationsCharles Vinh

PrépresseGraphix Studio inc.

ImpressionImprimerie de la CSST

© Commission de la santé et de la sécurité du travail du QuébecDépôt légal — Bibliothèque nationale du Québec, 1995ISBN 2-550-25025-7

Table des matières

Avant-propos 5

Introduction 7

1. Méthodes de travail utilisant un appareil de levage 91.1 Aperçu des méthodes de travail 9

1.1.1 Équipement installé en permanence 91.1.2 Équipement amovible 10

a) Plate-forme suspendue et sellette 10b) Plate-forme élévatrice et nacelle aérienne 12

1.2 Équipement 131.2.1 Organes de suspension 13

a) Cabine de toit 13b) Bossoir 14c) Console transportable 15

1.2.2 Plate-forme 161.2.3 Treuil 171.2.4 Points d’ancrage 181.2.5 Câbles et tirants 19

2. Méthodes de travail n’utilisant pas d’appareil de levage 202.1 Échelle 202.2 Échafaudage mobile 212.3 Nettoyage des fenêtres ouvrantes 222.4 Techniques d’alpinisme 23

3. Exigences générales 253.1 Installations électriques 253.2 Système de communication 253.3 Équipement de protection individuelle contre les chutes 263.4 Signalisation des aires de travail 293.5 Normes 29

4. Obligations 304.1 Propriétaire du bâtiment 304.2 Employeur 304.3 Laveur de vitres 30

Vocabulaire 31

Annexes1 Statistiques sur les lésions attribuables à l’entretien des bâtiments 322 Choix des méthodes et de l’équipement selon la hauteur du bâtiment 333 Plan type d’installation des points d’ancrage 344 Modalités types d’un contrat de lavage de vitres 38

Avant-propos

Le présent document a pour but de donner aux propriétaires de bâtiments,aux entreprises spécialisées dans l’entretien des bâtiments ainsi qu’auxlaveurs de vitres un aperçu des méthodes de travail et de l’équipement destinés au nettoyage des fenêtres et aux travaux d’entretien légers des bâtiments de plus de 3 mètres de hauteur (10 pieds).

Le document vise également à permettre aux intéressés de mieux connaîtreleurs obligations respectives et les mesures de prévention qui s’imposent afin d’assurer la sécurité et de protéger la santé des laveurs de vitres.

Veuillez noter que l’information contenue dans le présent document n’est pasexhaustive et ne peut se substituer aux normes et aux règlements en vigueur.

5

Introduction

En raison du nombre croissant d’immeubles à grandes surfaces vitrées,l’industrie du lavage de vitres a connu un essor considérable ces dernièresannées, et de nombreuses entreprises spécialisées ont vu le jour. Or, cette activité complexe, faisant appel à divers types d’équipement selon la méthodede travail choisie, comporte des risques élevés pour les travailleurs. Chaqueannée, elle occasionne de nombreux accidents du travail, parfois mortels.Entre 1986 et 1994, on a enregistré dans le secteur de l’entretien des bâtiments23 645 lésions, dont 34 ont entraîné le décès du travailleur.

Les conditions de travail des laveurs de vitres ne sont pas toujours sécuritaires.À titre d’exemple, certains éléments structuraux, notamment les points d’ancragepour l’équipement de protection individuelle contre les chutes, doivent être inté-grés aux bâtiments. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

Par ailleurs, le lavage de vitres fait généralement appel à plusieurs partici-pants : propriétaires de bâtiment, entreprises d’entretien et laveurs de vitres. S’ajoutent parfois les compagnies de location, auxquelles certainesentreprises d’entretien s’adressent en raison du coût élevé de l’équipement.Conséquemment, il importe pour chacun de s’acquitter de ses obligations etde bien appliquer les mesures de prévention recommandées pour que le lava-ge de vitres se fasse en toute sécurité.

7

1.1.1Équipement installé en permanence

Certains immeubles en hauteurcomportent des éléments structu-raux destinés à supporter l’équipe-ment dont les laveurs de vitres seservent pour avoir accès à tout levitrage extérieur du bâtiment. Ceséléments structuraux sont principa-lement les cabines de toit et lesbossoirs.

Certains modèles sont montés surrails le long du périmètre de la toi-ture, ce qui facilite le déplacementde l’équipement autour du bâti-ment. D’autres sont transportablesmanuellement et fixés sur desbases prévues à cette fin.

L’équipement installé en perma-nence a l’avantage d’être toujoursdisponible et de pouvoir servir à

des fins autres que le lavage desvitres. De plus, comme il est obli-gatoirement conçu selon les nor-mes d’ingénierie reconnues, il offreun gage de sécurité pour l’utilisa-teur dans la mesure où il estconservé en bon état. Cet équipe-ment exige en effet un entretientrès rigoureux afin de demeurersécuritaire.

9

Méthodes de travail utilisant un appareil de levage1

1. Cabine de toit2. Rails

Cabine de toit montée sur rails

1

2

1.1 Aperçu des méthodes de travail

1.1.2 Équipement amovible

Dans la plupart des cas, le lavagedes vitres s’exécute au moyen d’unéquipement amovible qu’on peutdéplacer d’un bâtiment à l’autre.Il est soit fourni par l’entreprise delavage de vitres, soit loué auprèsd’entreprises spécialisées en écha-faudages. L’équipement amoviblecomprend notamment les plates-formes suspendues, les sellettes,les plates-formes élévatrices et lesnacelles aériennes.

a) Plate-forme suspendue et sellette

De façon générale, la plate-formesuspendue ou la sellette est rete-nue par des câbles de levage à des poutres de suspension instal-lées en porte-à-faux sur les bordsdu toit. Le déplacement vertical de la plate-forme ou de la sellettele long des murs de l’immeuble se fait au moyen de treuils manuelsou électriques.

Les poutres de suspension doiventêtre reliées par un tirant à un pointd’ancrage solide sur le toit. Chaquepersonne travaillant sur la plate-forme suspendue ou dans la sellettedoit porter en tout temps un équi-pement de protection individuellecontre les chutes fixé sur le toit à un point d’ancrage distinct.

Le bâtiment doit donc être muni depoints d’ancrage solides permet-tant au laveur de vitres d’accéder à toutes les façades. Lorsque cespoints d’ancrage sont défectueuxou absents, il est dangereux, doncinterdit, d’utiliser une plate-formesuspendue.

10

Treuil manuel (tire-fort)

Plate-forme suspendue à treuil manuel

Étrier

Câble de levageSystème de freinaged’urgence (parachute)

Treuil manuel

Harnais

Entrée du câble

Poignée de débrayagedu câbleLevier de

commande

Sortie du câble

Levier de retourPoignée de transport

Dispositifantichute

La conception et l’installation d’uneplate-forme suspendue ou d’unesellette exigent la compétence tech-nique d’un ingénieur pour éviterqu’elle ne bascule lors du charge-ment normal ou en cas de surcharge.

La sellette ou la plate-forme à unseul point de suspension n’est utili-sée que dans les endroits inacces-sibles autrement. En effet, elleprésente des risques beaucoupplus élevés que la plate-forme àdeux points de suspension, car elleest très sensible aux vents et auxmouvements du laveur, qui peuventfacilement la faire tournoyer ouosciller.

L’utilisation d’une sellette ou d’uneplate-forme à un seul point de sus-pension n’est donc autorisée quedans les conditions suivantes :

• il est impossible d’utiliser une autre méthode de travailplus sécuritaire;

• la Commission de la santé et dela sécurité du travail (CSST) a été préalablement informée;

• la sellette est munie d’un treuil électrique;

• le câble de levage est en acier;• la sellette est pourvue d’un

dispositif de retenue l’empêchantd’osciller;

• un seul travailleur y prendplace;

• une personne désignée, en communication avec le laveurde vitres, surveille le bon déroulement des travaux.

11

Sellette

Câble de levage

Corde d’assurance

Console transportable

Gainede protection

Dispositifantichute

Utilisation restre

inte

b) Plate-forme élévatrice et nacelle aérienne

Dans le cas des bâtiments demoins de 30 mètres de hauteur(100 pieds), il est possible d’avoirrecours aux appareils de levagesuivants, lorsque les accès en péri-phérie du bâtiment le permettent :

• la plate-forme élévatrice (mobi-le et automotrice); ou

• la nacelle montée sur un camionéquipé d’un mât extensible ouarticulé.

Ces appareils sont habituellementfournis par des entreprises de loca-tion, qui en assurent l’entretien. Ilest important pour l’utilisateur debien se faire expliquer le fonction-nement et les limites des appareils.Les principaux risques liés à l’utili-sation de ces appareils sont le ren-versement et le contact avec lescâbles électriques.

12

Nacelle aérienne montée sur camion

1. Nacelle2. Mât articulé3. Stabilisateur

1

3

2

1.2 Équipement

1.2.1Organes de suspension

Les organes de suspension sont detrois types : la cabine de toit, lebossoir et la console transportable.

a) Cabine de toitLa cabine de toit est obligatoire sur les immeubles de plus de 90 mètres de hauteur (300 pieds).Elle est munie d’un appareil delevage et généralement montéesur rails de façon à faciliter ledéplacement horizontal de laplate-forme autour du bâtiment.Elle comprend le système de sus-pension, la plate-forme elle-mêmeainsi que tous les appareils delevage, y compris les commandeset les dispositifs de sécurité.S’ajoutent également les dispositifsde retenue installés sur les murs dubâtiment (ex. les rails de guidage)pour éviter tout déplacement inop-portun de la plate-forme en raisondes vents forts auxquels elle estexposée à cette hauteur.

Les manœuvres de la cabine sontcommandées depuis le toit par une personne désignée, qui est encommunication avec les travailleursse trouvant sur la plate-forme.Cet équipement nécessite un entre-tien régulier, suivant les instruc-tions du fabricant. Son utilisationdoit être confiée à des personnesqualifiées. En outre, il est conseilléde mettre la cabine à l’abri desintempéries après chaque utilisation.

13

Cabine de toit remisée

1. Plate-forme2. Rails3. Poutre de suspension extensible4. Boîte renfermant le moteur et le tambour d’enroulement des câbles

3

1

22

4

b) BossoirLe bossoir peut être déplacémanuellement sur le toit, selon lesbesoins. Moins coûteux que lacabine de toit, il est généralementinstallé sur les bâtiments de moinsde 45 mètres de hauteur (150 pieds)ou dans les endroits inaccessiblespour une cabine de toit, tels queles paliers. Le bossoir est montésur rails ou fixé à un point d’ancra-ge sur le toit. Il est installé indivi-duellement ou par paire, selon quel’on a recours à une plate-forme àun ou à deux points de suspension.

L’entretien du bossoir consiste sur-tout à préserver l’intégrité structu-rale de ses composantes, notam-ment les soudures. Comme le bossoir est exposé aux intempé-ries, surtout lorsqu’il est entreposéen permanence sur le toit, il doitêtre inspecté régulièrement par unepersonne compétente pour vérifiers’il est en bon état.

14

Bossoirs sur rails1. Points de suspension2. Bossoirs3. Rails

11 2

3 3

2

Bossoir sur base fixe1. Bossoir2. Base3. Câble de levage4. Plate-forme suspendue

1

3

4

2

c) Console transportableLa console transportable sert àsuspendre la plate-forme amovibleou la sellette. Elle se composed’une poutre installée en porte-à-faux le long des bords du toit etsur laquelle sont fixés des contre-poids. Elle peut être déplacée,selon les besoins. Certaines conso-les spéciales peuvent être instal-lées sur les parapets du toit et utili-sées sans contrepoids. Dans lesdeux cas, les consoles doiventavoir une résistance assurant unfacteur de sécurité de 4 par rapportau moment de renversement dusupport.

15

Console installée en porte-à-faux1. Coussin de protection2. Console extensible3. Contrepoids4. Tirant

1

2

3

4

1.2.2Plate-formeLa plate-forme constitue la surfacede travail supportant les laveurs devitres. Elle peut comporter un, deuxou quatre câbles de levage. Ellecomprend un plancher, des garde-corps recouverts d’un grillage, un ou plusieurs étriers et, dans certains

cas, des tambours d’enroulementpour les câbles de levage et lescâbles électriques.

Une plaque signalétique apposée à la plate-forme doit indiquer :• la charge de service;• l’année de fabrication;• le nom du fabricant.

16

Plate-forme suspendue à deux câbles

1. Bossoir2. Seau d’eau3. Rouleau de protection4. Roues5. Moteur (treuil)

Caractéristiques de la plate-forme

Garde-corps face au murHauteur minimale de 92 cm (36 po)

1

5

4

3

2

Garde-corps arrièreHauteur minimale de 1,07 m (42 po)

Garde-corps à mi-hauteur

Plancher antidérapant Diamètre des ouvertures < 15mm (9/16 po)

Garde-pieds de 10 cm (4 po)

Grillage de calibre no 16 ou plusMaille de 25 mm (1 po) ou moins

Largeur minimale de 50 cm (20 po)

1.2.3Treuil

Le déplacement vertical de laplate-forme s’exécute au moyen detreuils manuels ou électriques. Lespremiers sont réservés aux plates-formes dont la hauteur de suspen-sion est inférieure à 15 mètres(45 pieds), les seconds peuvent êtreutilisés quelle que soit la hauteur.

L’appareil de levage représente la partie la plus complexe del’équipement, particulièrement letreuil électrique, car il doit êtrepourvu des dispositifs de sécuritésuivants :• interrupteur de surcharge;• interrupteur de survitesse;• dispositif d’arrêt d’urgence;• mécanisme de remontée ou

de descente en cas de panne;• interrupteur de mou de câble.

Ces dispositifs exigent un entretienrigoureux, car toute défaillancepeut être catastrophique. Pour desraisons de sécurité, leur utilisationet leur entretien doivent êtreconfiés à des personnes qualifiées.

17

Treuil électrique de marque Astro

Treuil électrique installé dans une plate-forme

Câble de levage en acier

Interrupteur de montée

Commande de démarrage

Boîtier du frein mécanique

Étrier

Tambour d’enroulement

Câble auxiliaire

Boîtier de prisede câble(survitesse etmou de câble)

Fenêtre d’inspection du dispositif de survitesse

Sortie du câble

Chronomètre

Boîtier électrique

Barre d’étrier

Câble de levage

Porte de service

Poignée de remiseen état du dispositifde survitesse

Manivelle

Fil électrique

Moteurélectrique

Voyant d’alimentation

Commande de montée

Bouton d’arrêt d’urgence Détecteur demou de câble

Porte d’inspection de la traction

Frein électro-magnétique

Mécanismede descenteen cas depanne

1.2.4Points d’ancrage

Les tirants, les cordes d’assuranceet certains organes de suspensiondoivent être fixés à des pointsd’ancrage distincts sur le toit dubâtiment.

Les points d’ancrage des cordesd’assurance doivent pouvoir résister à une force de 22,2 kN(5000 livres), appliquée dans l’axede traction correspondant à lachute du travailleur. Les tirants etleurs points d’ancrage doiventrésister à une force au moins égaleà celle des câbles de levage de laplate-forme. De plus, il est préféra-ble que les points d’ancrage soientcoulés dans le béton lors de laconstruction du bâtiment ou bou-lonnés à travers la structure.

Les points d’ancrage doivent résis-ter à la corrosion. Il faut en prévoirun nombre suffisant pour couvrirtoutes les surfaces de travail. Ilsdoivent être conçus par un ingé-nieur et installés sous sa sur-veillance. L’utilisation de boulonsde type expansif ou adhésif estpermise, à condition d’obtenirl’autorisation de la CSST avant deles installer. De plus, il est recom-mandé de faire un essai de tractionsur tous les boulons.

18

Points d’ancrage soudés

Point d’ancrage retenu par des boulons de type adhésif

1. Oeil2. Plaque d’acier3. Soudure

1. Oeil2. Plaque d’acier3. Boulons de type adhésif4. Parapet en béton

3 2

13

12

33

4

19

1.2.5Câbles et tirants

Les câbles de levage des plates-formes et des sellettes doivent êtremétalliques et avoir un facteur desécurité de 10 à la rupture. Il fautles maintenir en bon état et lesfaire inspecter régulièrement. Enoutre, chaque câble doit être munid’une étiquette indiquant sa capa-cité, la date de son installation etle nom du fabricant.

Les tirants sont des attaches servantà relier l’organe de suspension àun point d’ancrage sur le bâtiment.Les tirants doivent avoir une résis-tance équivalente à celle des câblesde levage et être fixés solidementaux organes de suspension et auxancrages, afin de maintenir l’équi-pement (poutres et contrepoids)sur le toit en cas d’accident.

Console transportable

1. Corde d’assurance2. Contrepoids3. Tirant4. Coussin de protection du câble

Câble de levage et crochet

2

3

1

4

Câble d’acier

Bague de serrage

Cosse

Cliquet de sécurité

Crochet

20

2.1 Échelle

L’échelle est sans doute le moyenle plus rudimentaire dont disposele laveur de vitres pour atteindreune fenêtre. Même si son utilisationpeut paraître simple, les mesuresde sécurité suivantes s’imposent :• le travail ne doit pas s’exécuter

à plus 12 mètres de hauteur (40 pieds);

• l’échelle doit être inclinée detelle sorte que la distance, ausol, entre le pied de l’échelle etle plan vertical où elle s’appuiese situe entre le quart et le tiersde la longueur de l’échelle;

• pour ne pas glisser, l’échelle doitêtre solidement appuyée à sesdeux extrémités;

• une grande vigilance s’imposelorsque le laveur de vitres setrouve près d’un câble électri-que afin d’éviter que l’échelleou l’équipement n’entrent en contact avec le câble;

• il est interdit d’utiliser uneéchelle suspendue à une bordu-re de toit, laquelle n’est pasassez résistante pour supporterle travailleur.

Méthodes de travail n’utilisant pas d’appareil de levage2

L = longueur de l’échelle

Distance du murX

Utilisation d’une échelle

1. Accès bloqué2. Délimitation de l’aire

de travail

Calcul de la distance horizontale entre le pied de l’échelle et son pointd’appui vertical

Longueur de Distance horizontale (m)l’échelle (m) L/4 L/3

8 2 2,7

10 2,5 3,3

12 3 4

X = L à L4 3

Exemple de calcul des limites (x)

2

1

2.2 Échafaudagemobile

On utilise principalement les écha-faudages mobiles à l’intérieur desbâtiments pour atteindre les fenê-tres situées à moins de 10 mètresde hauteur (30 pieds).

L’échafaudage mobile est constituéde cadres métalliques assemblés àpied d’œuvre et munis de rouespour en permettre le déplacement.En position de travail, on doit blo-quer les roues et utiliser des stabi-lisateurs manuels afin d’assurer lasolidité et la stabilité de l’échafau-dage. Pour prévenir les renverse-ments, la hauteur de l’échafaudagene doit pas dépasser trois fois laplus petite dimension de sa base.Les échafaudages mobiles sontdestinés aux surfaces planes et nedevraient jamais être déplacéslorsqu’un travailleur s’y trouve.

Comme pour les échelles, on doitfaire preuve de prudence à proxi-mité d’un câble électrique, surtoutquand on déplace l’échafaudage.

21

Utilisation d’un échafaudage mobile pour l’entretien d’un atrium

AA – Roues en position roulage et blocage

Stabilisateur

Garde-corps

Plate-forme

AA

2.3 Nettoyage des fenêtres ouvrantes

La méthode utilisée pour le net-toyage des fenêtres ouvrantes estl’une des plus anciennes. On y amoins recours aujourd’hui, car lesfenêtres ouvrantes ont fait place àdes unités fixes dans les bâtimentsen hauteur, lesquelles sont accessi-bles uniquement de l’extérieur.

Lorsqu’il nettoie une fenêtreouvrante, le travailleur exposé àdes chutes de plus de trois mètres(10 pieds) doit porter une ceinturede sécurité, conçue spécialement àcette fin, qu’il fixe à deux pointsd’ancrage situés de part et d’autrede la fenêtre.

Ces points d’ancrage doivent êtreinspectés par une personne com-pétente, qui en vérifie la solidité et,s’il y a lieu, fournit une attestationde solidité. Rappelons simplementque la documentation abonde surles accidents graves attribuablesaux ancrages de fenêtres défec-tueux. Les propriétaires de bâti-ments doivent donc veiller à fairevérifier les points d’ancrage avantde faire nettoyer les fenêtres.

22

Immeuble à fenêtres ouvrantes1. Points d’ancrage de la ceinture

Laveur vu de l’intérieur de l’immeuble

1. Point d’ancrage de la ceinture2. Ceinture de sécurité réservée au nettoyage des fenêtres ouvrantes

1 1

1

2

Techniques d’alpinisme avec harnais

2.4 Techniques d’alpinisme

En raison des dangers qu’ellescomportent, on ne doit pas avoirrecours aux techniques d’alpinismepour le lavage des vitres. Or, depuisquelques années, les laveurs quiutilisent ces techniques en ontadopté deux variantes. Selon lapremière, le laveur est lui-mêmesuspendu par un harnais à un câbleen nylon, semblable à celui utiliséavec la planche de bois. Selon laseconde, le travailleur s’assoit surune planche de bois, supportée parun câble de suspension en nylonancré sur le toit de l’immeuble.Dans les deux cas, il utilise des dis-positifs lui permettant de descendredu toit en contrôlant sa vitesse.

Le laveur de vitres doit emporteravec lui, outre son matériel d’alpi-nisme, tous les accessoires dont il abesoin pour le nettoyage des fenê-tres. Cette méthode de travailexige beaucoup d’habileté, d’en-traînement et de force physique,car le laveur doit exécuter desprouesses pour s’engager dans sadescente du haut du toit, contrôlersa vitesse, installer les dispositifsde sécurité chaque fois qu’il s’arrête,puis les désengager pour poursui-vre sa descente.

De fait, cette méthode de travailpérilleuse expose le laveur de vitresà de nombreux risques :• risque de chute lorsqu’il s’engage

près des bords du toit;• risque de chute en cours de des-

cente par une perte de contrôlede la vitesse;

• risque de chute en raison de lacomplexité de l’équipement (la sécurité du laveur de vitresdépend notamment de la qualitédes nœuds et de la solidité desattaches);

23

Harnais

Câble de suspension

Non permis

pour le lavage de vitre

s

• risque de chute en raison d’uneéventuelle rupture de câble. Lecâble de nylon doit faire l’objetd’une vérification constante etd’un entretien rigoureux. Deplus, il n’est pas aussi résistantau cisaillement près des bordsdu toit que le câble métallique;

• risque de blessure aux articula-tions et aux muscles lors dudésengagement des dispositifsde sécurité au début de la des-cente;

• risque de blessure aux jambesou au dos en raison de la posi-tion que le laveur doit adopter (jambes suspendues ou corpsentier suspendu à un harnais).

Bien que les techniques d’alpinismene soient abordées dans aucunenorme canadienne sur le lavage de vitres, elles ne respectent pasl’esprit de la Loi sur la santé et la sécurité du travail pour les raisons suivantes :• elles comportent des risques

élevés pour le travailleur,notamment en raison de lacomplexité de l’équipement etdes méthodes de travail;

• toute erreur humaine peutsérieusement compromettre lasécurité du travailleur;

• la personne qui s’adonne àl’alpinisme accepte de prendredes risques; toutefois, pour untravailleur, ces risques sont inac-ceptables;

• il existe d’autres méthodessécuritaires et reconnues pourlaver les vitres.

24

Techniques d’alpinisme avec planche de bois

Câble de suspension

Dispositif de contrôle de descente Interdit

pour le lavage de vitre

s

3.1 Installations électriques

Les appareils de levage électriquesdoivent être branchés conformé-ment au Code de l’électricité duQuébec. Si les bâtiments ne sontpas pourvus de prises homolo-guées, le branchement des appa-reils de levage doit être confié à unélectricien compétent.

Il est fortement recommandéd’installer des prises électriquesextérieures sur le toit du bâtimentafin de brancher les appareils delevage de façon sécuritaire etd’éviter de faire appel aux servicesd’un électricien chaque fois qu’onlave les vitres.

3.2 Système de communication

Les laveurs de vitres travaillant surune plate-forme doivent être encommunication (ex. téléphone ouémetteur-récepteur portatif) avecune personne désignée se trouvantsur le toit du bâtiment et prête àleur venir en aide en cas d’urgence.

25

Exigences générales3

Prise de courant homologuée pour plate-forme suspendue

3.3 Équipement de protection individuelle contreles chutes

Toute personne travaillant sur une plate-forme suspendue, surune sellette ou dans une nacelleaérienne, et qui est exposée à une chute de plus de 3 mètres(10 pieds), est tenue de porter unéquipement de protection indivi-duelle contre les chutes. Il s’agitgénéralement d’un harnais desécurité relié par un cordon d’assu-jettissement :• à un dispositif antichute coulis-

sant sur la corde d’assurance,laquelle est fixée à un pointd’ancrage sur le toit, lorsque laplate-forme comporte un oudeux câbles de levage; ou

• à un point d’ancrage sur la plate-forme, lorsque celle-ci est muniede quatre câbles de levage.

26

Harnais vu de face

Harnais vu de dos

1. Dispositif antichute2. Cordon d’assujettissement

3. Harnais4. Corde d’assurance

1

2

3

4

1. Dispositif antichute2. Cordon d’assujettissement

3. Harnais4. Corde d’assurance

1

23

4

On doit fixer la corde d’assurancesur le toit, le plus près possible dupoint de suspension de l’équipe-ment et directement au-dessus dela plate-forme, de façon à limiter lebalancement latéral du travailleuren cas de chute. De plus, le dispo-sitif antichute doit être maintenuau-dessus de la taille du travailleurafin de réduire la hauteur de lachute. Il est recommandé de cou-pler le cordon d’assujettissement àun absorbeur d’énergie pour amor-tir l’impact de la chute.

Comme les cordes d’assuranceprennent souvent appui sur lesbords du toit (ou sur les parapets),il est nécessaire de les protégercontre les efforts tranchants. Il estdonc recommandé d’installer descoussins sur les bords du toit oud’utiliser des gaines de protection aux points de descente de la plate-forme, ce qui a égalementpour effet d’améliorer la sécuritédes travailleurs et de prolonger la durée des câbles.

Lorsque la hauteur de suspensionexcède 90 mètres (300 pieds), il estinterdit d’utiliser une corde d’assu-rance reliée à un point d’ancragesur le toit. Dans ces conditions,on utilise plutôt une plate-forme àquatre câbles de levage et on atta-che le cordon d’assujettissementdirectement à un point d’ancragesur la plate-forme résistant à une force d’au moins 22,2 kN(5000 livres).

27

1. Harnais2. Cordon d’assujettissement3. Dispositif antichute4. Corde d’assurance5. Gaine de protection

1

2

3

4

5

28

Absorbeur d’énergie

Cordon d’assujettissement avec absorbeur d’énergie

Dispositifantichute

Corded’assurance

Absorbeurd’énergie

Harnais

Cordond’assujettissement

3.4 Signalisation desaires de travail

Lorsque l’aire de travail des laveursde vitres se situe au-dessus d’untrottoir, d’une rue ou d’une voied’accès, l’entreprise de lavage devitres ou le propriétaire du bâti-ment doit veiller à la sécurité dupublic. L’aire de travail doit êtredélimitée par des barricades et unesignalisation appropriée.

3.5 Normes

Les principales règles qui régissentla conception, la fabrication etl’entretien de l’équipement delavage de vitres, ainsi que lesméthodes de travail, sont énoncéesdans les normes suivantes :• Règles de sécurité pour les

plates-formes suspenduesmécaniques (CAN3-Z271-M84); et

• Règles de sécurité pour les opérations de nettoyage desfenêtres (CAN/CSA-Z91-M90).

Ces normes s’adressent à la foisaux fabricants, aux propriétaires etaux utilisateurs.

29

Entretien à l’aide d’une plate-forme automotrice

1. Poste de commande2. Plate-forme3. Barricade4. Aire de circulation

1

2

3

4

30

Pour que le lavage de vitres en hauteur se fasse entoute sécurité, les propriétaires de bâtiment, lesemployeurs et les laveurs de vitres doivent s’acquitterde certaines obligations, dont voici les principales :

4.1 Propriétaire du bâtiment

Lorsque le bâtiment est pourvu d’un équipementinstallé en permanence (cabine de toit, bossoir, etc.),le propriétaire doit :• veiller à le maintenir en bon état, suivant les exi-

gences du fabricant;• engager une entreprise de lavage de vitres en

règle et dûment inscrite à la CSST, si le travail n’estpas effectué par ses propres employés.

Lorsque le bâtiment ne comporte pas d’équipementinstallé en permanence et que le lavage de vitress’exécute au moyen d’une plate-forme suspendue oud’une sellette, le propriétaire du bâtiment doit :• demander à un ingénieur d’élaborer un plan

d’installation décrivant la disposition de l’équipe-ment (poutres de suspension et contrepoids), lalongueur des porte-à-faux et l’emplacement despoints d’ancrage (pour les cordes d’assurance, lestirants et les organes de suspension). Ce plan doitprévoir toutes les positions de travail (voir lesexemples de l’annexe 4);

• si le bâtiment n’est pas pourvu de points d’ancragepermanents sur le toit, faire installer les ancragesprévus dans le plan d’ingénieur avant de laver les vitres;

• remettre le plan d’installation des échafaudagessuspendus à l’entreprise de lavage de vitres ets’assurer qu’elle s’y conforme. Il serait souhaitableque les conditions d’utilisation de même que leplan fassent partie intégrante du contrat de lavagede vitres;

• faire inspecter régulièrement les ancrages et lesfaire réparer, s’il y a lieu;

• fournir des installations électriques qui permettentle branchement conforme aux normes de sécuritédes appareils de levage;

• engager une entreprise de lavage de vitres enrègle et dûment inscrite à la CSST.

4.2 Employeur

L’employeur doit :• être en règle et dûment inscrit à la CSST;• fournir aux laveurs de vitres un équipement

complet et en bon état;• s’assurer que tous les laveurs exposés à une chute

de plus de 3 mètres (10 pieds) portent l’équipementde protection individuelle mis à leur disposition;

• élaborer et mettre en œuvre un programme de for-mation sur l’utilisation de l’équipement (consoles,treuils, plates-formes), le gréage approprié descâbles de suspension, des tirants et des cordesd’assurance, ainsi que l’installation des organes desuspension (poutres et contrepoids);

• n’affecter que des travailleurs ayant reçu la forma-tion nécessaire sur l’utilisation de l’équipement etles méthodes de travail;

• au besoin, demander au propriétaire les plansd’installation de l’équipement de lavage de vitres,notamment en ce qui a trait aux points d’ancragedes cordes d’assurance et des tirants servant à rete-nir les organes de suspension des plates-formes;

• s’il y a lieu, respecter toutes les dispositions du pland’installation de l’équipement du propriétaire dubâtiment;

• informer le propriétaire de toute anomalie dans lefonctionnement de son équipement, notammentles installations électriques et les points d’ancrage.

4.3 Laveur de vitres

Le laveur de vitres doit :• porter l’équipement de protection individuelle mis

à sa disposition par l’employeur lorsqu’il est exposéà une chute de plus de 3 mètres (10 pieds);

• respecter les prescriptions et directives de l’em-ployeur concernant l’utilisation et l’ancrage descordes d’assurance, de la plate-forme de travail,des organes de suspension et des tirants;

• respecter les exigences du fabricant et les limites pres-crites d’utilisation de l’équipement qui lui est confié;

• informer immédiatement le propriétaire du bâti-ment et l’employeur de toute anomalie dans lefonctionnement de l’équipement, notamment lespoints d’ancrage, la plate-forme, les organes desuspension et les tirants.

Obligations4

31

Absorbeur d’énergie : dispositifservant à freiner une chute et per-mettant de limiter la charge maxi-male sur le travailleur en réduisantla force d’arrêt.

Bossoir : pièce saillante constituéed’un montant vertical et d’une tra-verse placée à l’équerre, servant àretenir une plate-forme suspendueou une sellette.

Câble de levage : câble d’acierservant à suspendre une plate-forme ou une sellette.

Charge de service : masse com-binée des personnes et de tout lematériel se trouvant sur la plate-forme.

Console transportable : poutreinstallée en porte-à-faux et servantà suspendre une plate-forme ouune sellette.

Corde d’assurance : câble, géné-ralement en position verticale,attaché à un point d’ancrage situéau-dessus du travailleur et auquelcelui-ci fixe son harnais au moyend’un dispositif antichute.

Cordon d’assujettissement :câble reliant le harnais à la corded’assurance ou à la plate-forme.

Dispositif antichute : dispositifmuni d’un mécanisme autoblo-quant permettant d’arrêter lachute du travailleur.

Étrier : pièce d’acier boulonnée à la structure du plancher de laplate-forme et sur laquelle est fixéle treuil.

Facteur de sécurité : rapportentre la résistance à la déforma-tion permanente (ou à la rupture*)et la charge totale.

Harnais : équipement de protec-tion individuelle contre les chutesconstitué de bretelles et de san-gles.

Plate-forme : surface de travailconstituée d’un plancher, de garde-corps recouverts d’un grillage etd’un ou de plusieurs étriers bou-lonnés à la sous-structure.

Plate-forme suspendue : plate-forme rattachée par des câbles àun organe de suspension et dont ledéplacement vertical se fait aumoyen d’un ou de deux treuils,chacun boulonné à un étrier.

Point d’ancrage : ensemble struc-tural généralement constitué d’uneplaque, d’une tige formant un œild’au moins 37 mm de diamètre etd’ancrages. Le point d’ancragedoit avoir une résistance à ladéformation ou à l’arrachementd’au moins 22,2 kN.

Sellette : siège conçu pour rece-voir une personne en position assi-se, supporté par des élingues oupar un bâti et fixé à un seul pointde suspension.

Tirant : attache de sécurité utiliséepour assujettir les organes de sus-pension d’une plate-forme au bâti-ment ou à la structure.

Vocabulaire

*Lorsqu’on le précise dans le Guide.

32

Annexe 1

Statistiques sur les lésions attribuables à l’entretien des bâtiments1

1. Unités CSST regroupant le lavage de vitres, l’entretien ménager de bâtiments commerciaux et le nettoyage au jet de sable.2. À l’exception des coûts des années 1993 et 1994, lesquels sont partiels.

Source : CSST, Direction de la statistique et de la gestion de l’information – Service des statistiques, 30 juin 1995.

Année Accidents Décès Maladies Lésions Coûts totaux2

professionnelles professionnelles

1986 3 035 3 25 3 063 22 658 152 $

1987 3 216 5 33 3 254 27 187 663 $

1988 3 290 9 36 3 335 24 972 994 $

1989 3 051 9 52 3 112 24 003 039 $

1990 2 620 0 59 2 679 24 534 129 $

1991 2 533 0 49 2 582 20 025 922 $

1992 2 053 2 58 2 113 13 942 800 $

1993 1 751 5 63 1 819 10 788 054 $

1994 1 647 1 40 1 688 6 724 007 $

Total 23 196 34 415 23 645 168 112 753 $

Normes De 1 à 3 m De 3 à 12 m De 12 à 30 m De 30 à 45 m De 45 à 90 m Plus de 90 m(de 0 à 10 pi) (de 10 à 40 pi) (de 40 à 100 pi) (de 100 à 150 pi) (de 150 à 300 pi) (Plus de 300 pi)

Équipement recommandéou prescrit sur le bâtiment

Ancrages Z271, art. 6.1 et X X X X XZ91, art. 4.1.11

Système de communication Z271, art. 12.1.1 X X X X

Installations électriques Z271, art. 11 X X X X

Guide de retenue Z271, art. 6.2.1 X X X

Cabine de toit Z271, art. 7.1.a X

Équipement de protectionindividuelle contre les chutes

Harnais Z91, art. 3.8 X X X X X

Corde d’assurance Z271, art. 8.3.2.3 X X X 5et Z91, art. 4.1.7

Méthode de travailrecommandée ou exigée

Échelle Z91, art. 8.2.1 X X

Échafaudage mobile Z91, art. 6.1 X X 1

Nacelle aérienne Z91, art. 5.2 X X

Plate-forme suspendue à :• treuils électriques Z271, art. 1.1 X X X

• treuils manuels Z91, art. 4.6.1 X X 2

Bossoir Z271, art. 7.1.c X X 3et Z91, art. 4.2.8

Cabine de toit Z271, art. 7.1.a 4 X

33

Annexe 2

Choix des méthodes et de l’équipement selon la hauteur du bâtiment

Note : 1) La hauteur de l’échafaudage ne doit pas dépasser trois fois la plus petite dimension de sa base;2) La norme permet l’utilisation de treuils manuels jusqu’à 45 mètres, mais la CSST ne le recommande pas;3) Les bossoirs peuvent être utilisés jusqu’à 90 mètres, lorsqu’il est impossible d’utiliser une cabine de toit;4) Les bâtiments de 60 mètres et plus devraient être munis d’une cabine de toit;5) La corde d’assurance est permise jusqu’à 90 mètres.

Sources : Règles de sécurité pour les plates-formes suspendues mécaniques (CAN3-Z271-M84).Règles de sécurité pour les opérations de nettoyage des fenêtres (CAN/CSA-Z91-M90).

34

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38

Inscription à la CSST

L’entreprise de lavage de vitres est dûment inscrite à la CSST.Le numéro d’employeur est le suivant : ENL .

Normes de référence

Lors de l’exécution des travaux, l’entreprise de lavage de vitres doit notammentrespecter les règles de sécurité énoncées dans les normes suivantes :

• Règles de sécurité pour les plates-formes suspendues mécaniques (CAN3-Z271-M84); et

• Règles de sécurité pour les opérations de nettoyage des fenêtres(CAN/CSA-Z91-M90).

Méthode de travail

Avant le début des travaux, l’entreprise de lavage de vitres devra fournir les renseignements suivants :la méthode de travail retenue, l’équipement utilisé,la liste des produits de nettoyage et leur fiche signalétique.

Plan d’installation

Lorsque le bâtiment est pourvu d’un équipement installé en permanence (cabine de toit, bossoir, rails de guidage, etc.), le propriétaire en fournit les plans et le manuel d’utilisation.

Lorsque l’entreprise de lavage de vitres fournit la plate-forme suspendue ou la sellette, le propriétaire doit mettre à la disposition de celle-ci les plans d’utilisation et de l’emplacement des points d’ancrage, des prises électriques et des points d’approvisionnement en eau.

L’entreprise de lavage de vitres doit respecter toutes les dispositions prévues dans les plans et devis fournis par le propriétaire.

Annexe 4

Modalités types d’un contrat de lavage de vitres

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Notes

Vice-présidence à la programmationet à l’expertise-conseilDirection de la prévention-inspection

Gouvernementdu Québec DC 200-2310 (95-10)

Laver les vitres en toute sécurité