8
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi - h e bd omad aire T ogol ai s d I n format i on s e t dAn aly se s N ° 790 du 06 MA RS 201 5 P .3 Entre la SCAPE en cours d’exécution et la Vision 2030 à venir L e Togo c h e r c h e l e bon pi e d d appui pour r é pondr e à s on é m e r ge n ce e nvi sagée P .4 Pour l’exécution de la seconde phase du projet PERI L e Part e nariat Mondial pour l Edu cation donn e 15 milliard s Cfa au To go Le 11ème FED en vigueur jusqu’en 2020 P .6 La BAD à la point e du combat de prot ec tion des espèc e s s auvages 3 mars, Journée mondiale de la vie sauvage P .6 D e s ouvra ge s sc olair e s d e Si e m e n s r éc e ptionn é s à l'EPP Madjikp é to Développement de l’éducation au Togo P .7 Ebola n est pas se ul e m e nt un d é fi s anitair e, cest un d é fi d e la g ouv e rnan ce Message du Président togolais lu par le Premier ministre à Bruxelles P .3 La part du Togo en augmentation de 70% Fed er i ca Mogh er i n i , H au t e r ep r ésen t an t e et vi ce- p r ési d en t e d e l ' Un i on eu r op éenn e

Le 11ème FED en vigueur jusqu’en 2020 La part du Togo en

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°790 du 06 MARS 2015

P.3 Entre la SCAPE en cours d’exécution et la Vision 2030 à venir

Le Togo cherche le bon piedd’appui pou r répon d re à son

émergence envisagée

P.4 Pour l’exécution de la seconde phase du projet PERI

Le Pa rtena r iat M on dialpou r l’E ducation don ne15 m illia r ds Cfa au Togo

Le 11ème FED en vigueur jusqu’en 2020P.6

La BAD à la pointe ducombat de protectiondes espèces sauvages

3 mars, Journée mondialede la vie sauvage

P.6

D es o u v rages sco lai r esd e Sie m en s r écepti o n nés

à l'E P P M adj i k péto

Développement del’éducation au Togo

P.7

Ebola n’est passeulement u ndéfi san itai re,

c’est u n défi dela gouver nance

Message du Président togolais lupar le Premier ministre à Bruxelles

P.3

La part du Togo enaugmentation de 70%

Feder ica Mogher ini, Haute représentante et vice-présidente de l'Union européenne

2

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Café Littéraire

Le dramatu rge Apedo-A mah Togoata au Goethe I nstitut de Lomé ce vendredi

A paraître

Le soleil sans se b r û ler de T héo A nan issohEn 1986, il se rend à Paris pour ysuivre des études de lettres. Ilobtient une Ma îtrise de LettresMod e rne s e t un doc tor a t e nLittérature Générale et Comparéeà l'université Paris III - SorbonneNouv ell e. De 1991 à 1994 , ilenseigne le français dans desco l l è g e s d e l 'a c a d é mi e d eVe rs a i ll e s . De 1996 à 2001 ,l 'un iv e rs i t é d e C o logn e , e nAl l e ma gn e , l 'e ng a g e po ur

Dans le cadre du mois de laFrancophonie, le festival F ilbleu,p ar te na ir e du Go ethe -Inst itut ,propose de partir à la découvertede deux dramaturges togolais :Ayayi T. Apedo-Amah (La guerrecivile des Aputaga, éditions Awoudy)et Koshi Akoubia (Grinini, éditionsL'Harmattan).

La guerre civile des Aputaga estl a se cond e p i è c e d e th éâ tr e

d 'Ap e do-Amah , ens e ign a nt àl'Université de Lomé. Sa premièrepièce est Un Continent à la mer.

Quant à Grinini, il s'agit d'unepi èce en trois a cte s d e KoshiAkoub ia. Depuis plus de troisdécennies, le peuple du villageGatata, situé sur le continent Ifrik,n'a plus de centre médico-social.Kossitsè, le cousin du roi Grinini, vaalors faire des pieds et des mains

REPÈRESM. Fabre accuse l'opposition

"Le pouvoir n'est pas trop fort. Nous ne faisons pas assez pour le fairetomber. Ce n'est pas le pouvoir qui est fort, c'est nous qui par nosincohérences, nos mensonges, donnons au pouvoir la possibilité de retombersur ses pieds tout le temps", a déclaré dimanche dernier Jean Pierre Fabre,candidat de CAP 2015.

Le président de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC-opposition)a fait cette intervention sur les ondes de Nana Fm dans l'émission hebdomadaire"12-13". Au moment où le parti UNIR, soutenu par une panoplie d'associations,travaille d'arrache-pied pour la victoire de Faure Gnassingbé à la présidentiellede 2015, les leaders de partis de l'opposition se livrent à une guerre sansmerci, marquée par des accusations, des dénigrements, la guerre deschapelles, etc. M Fabre dénonce par ailleurs la fixation de 20 millions FCfacomme caution pour le dépôt des candidatures. "Je pense qu'on a cherchéà éliminer des candidats par l'argent, et ce n'est pas bien. Je sais que pourdiriger le Togo, il faut un cautionnement mais c'est trop", estime cet adversairedéclaré du Chef de l'Etat à la présidentielle de 2015. Dans la foulée, lacandidature du CAP 2015, de l'ADDI, du NET et du MCD, vient ainsi saperla démarche unitaire tant prônée par l'opposition.

"Ouvrez-vous, tendez la main"La communauté internationale a célébré le 1er mars 2015 la journée

mondiale Zéro discrimination.Les personnes vivant avec le Vih Sida rencontrent des difficultés dans leurs

lieux de travail, dans leur communauté, dans les centres de santé, etc. C'estpour mettre fin à cette discrimination que la communauté internationale adécrété le 1er mars comme la célébration mondiale de la journée Zérodiscrimination. Cette année, le soutien recueilli pour la journée Zérodiscrimination a créé une vague mondiale de solidarité pour mettre fin à unediscrimination qui reste largement répandue. "Le thème "Ouvrez-vous, tendezla main" demande aux populations d'accepter leur différence et de rejeter ladiscrimination. "Notre vision, c'est d'arriver à zéro discrimination", a déclaré lereprésentant résident de l'Onu-Sida au Togo, Christian Mouala. Ce qui renddifficile l'accès aux soins de certains malades, c'est la stigmatisation. Au Togo,comme la prostitution n'est pas légale, les prostituées sont des fois victimes derafle de la gendarmerie ou de la police. Ce qui rend difficile l'accès aux soins.

Face au trafic des armes, l'indispensable coopérationL'Afrique de l'Ouest et la région du Sahel demeurent aujourd'hui, le marché

le plus profitable aux trafiquants d'armes et enregistrent le plus grand nombrede victimes. Face à cette situation, la maitrise de la prolifération des armes à feuest une condition indispensable à la stabilité des Etats, à la prévention desconflits et au succès des processus de consolidation de la paix et de sécuritéhumaine durable.

Dans cette optique, un atelier de deux jours est ouvert ce 26 février 2015à Lomé pour amener les délégués des organisations de la société civile ouestafricaine à coopérer davantage avec les institutions nationales et internationalesœuvrant pour la sécurité humaine. "Les délégués des OSC vont servir derelais auprès des populations à qui elles devront expliquer par exemple lesavantages du marquage des armes, les conséquences néfastes des armessur la vie humaine et la société ", a précisé le Col. Ali Nadjombé, Président dela Commission Nationale de lutte contre la circulation et la prolifération desarmes légères et de petit calibre. Au terme des deux jours de travaux, , surfinancement de l'Union Européenne, les thèmes qui seront abordés et leséchanges doivent renforcer les connaissances et pratiques dans la mise enœuvre des programmes de lutte contre la fabrication et le trafic illicites desarmes à feu avec les standards internationaux en la matière.

L'Hôtel du 2 février, un 5 étoilesLe Président de la République Faure Gnassingbé était ce mercredi sur le

site de l'Hôtel du 2 février en pleine rénovation. Il a rencontré l'équipe destravaux et surtout le millier d'ouvriers avec lesquels il a échangé.

Ancien fleuron de l'économie togolaise de par sa capacité d'accueil et lenombre important de rencontres internationales organisées annuellement,l'hôtel du 2 Février est devenu l'ombre de lui depuis quelques années. Unevisite sur le terrain montre un hôtel en état de délabrement avancé. Portescassées ou enlevées, plafonds détruits, sanitaires démolis... Les raisons sontsurtout liées à une mauvaise gestion et des moyens limités pour l'entretien dela colosse. Les nouvelles autorités togolaises ayant pris conscience de lasituation avaient décidé de procéder à une réhabilitation de ce joyau de plusde 100 mètres de haut. Malheureusement, le choix porté sur le lybien Laaicoaura été un échec patent. C'est ainsi que les députés vont procéder alors à lanationalisation du plus grand hôtel du pays avec ses 36 étages et ses 368chambres, en novembre 2014. Dès lors, l'Agence de la promotion desinvestissements et de la zone Franche (API-ZF) sera chargée de négocier etd'offrir des avantages dérogatoires ou complémentaires, en application ducode des investissements pour les besoins de financement, de réhabilitation,de rénovation, de l'exploitation techniques et commerciale, de l'entretien et dela maintenance de l'hôtel. Aujourd'hui, la rénovation a été attribuée à la sociétéZPT Hospitality dont le directeur des opérations, Dr Phillipe Mahieu, a promisau Chef de l'Etat de respecter toutes les clauses des travaux à savoir lesnormes requises pour les matériaux, le délai de livraison des travaux... demême que le respect des conditions de travail sur le chantier. A l'issue destravaux, l'Hôtel du 2 février pourra rouvrir avec un standing 5 étoiles avant lafin de 2015.

L ' é c r i v a in tog o l a i s Th é oAnanissoh fera paraitre en avrilprochain aux Editions Elyzad, sonroman intitulé Le Soleil sans sebrûler. C'est le second livre duTogolais que publie cette maison. LeTogolais a été édité ces dernièresannées chez Gallimard.

Théo Ananissoh est un écrivainto go l a is , n é e n 1 962 e nCentrafrique. À l'âge de 12 ans,fuyant Bokassa, il rejoint le Togo.

enseigner la littérature africainefrancophone. Il vit depuis près deDüsseldorf. Il est l'auteur de troisromans : Ténèbres à midi, Paris,Gallimard, 2010 ; Un reptile parhabitant, Paris, Gallimard, 2007 ;Lisahohé, Paris, Gallimard, 2005. Àl'occasion d'une résidence d'écritureen Tunisie, il a aussi écrit un récit,publié dans un ouvrage collectif : "1moins un", in Vingt ans pour plus tard,Tunis, Ed. Elyzad, 2009.

corruption et la guerre.Les protagonistes sont incarnés

avec aplomb et finesse. FargassAssandé campe la force et la folie duguerrier traumatisé Blackshouam.Cet enfant soldat devenu capitainerebelle vient d'être capturé par uncommando de forces spéciales envue d'être condamné à mort pourcrimes de guerre avec un procèsjoué d'avance. C'est sans compteravec Emma Tou, interprétée avecfougu e par Ma ïmouna N'Diaye.Cette jeune et belle avocate accepted'assurer la défense du " monstre "pour faire triompher une certaine idéede la justice. Ce choc entre la belleet le rebelle nous rappelle aussil'histoire éternelle de de La Belle etla Bête. " Il y a un peu de cela, admetSékou Traoré, mais, en fait, ils nesont pas si opposés que ça. Ils sonttous un peu humain, malgré tout,même la Bête. "

Heureusement, il s'agit beaucoupplus que d'un simple remake africain.L'intrigue est bien menée, le scénariointelligemment ficelé, l'histoire s'avèrepo igna nte et pert ine nte, dot ée

Festival FESPACO

L'œil du cyclone de Sékou Traoré : "À qui profitent les crimes en Afrique?"Pas moins que 15 courts et longs

mé tr a g e s b urk in a b è so n tprogrammés dans les différentescatégories du Festival panafricainde cinéma. Et c'est un film du BurkinaF a so q u i a f a i t l 'ouv e r tu r eprofessionnelle du 24e Fespaco àOuagadougou le 1er mars. L'Œil ducyclone, du réalisateur burkinabèSékou Traoré, raconte l'histoirecroisée entre un rebelle et une belle.Un enfant soldat devenu chef derebelles est accusé de crimes degu err e. C'est un e a voc at e quiassure sa défense, souhaitant fairetriompher la justice dans son payscorrompu. Le film le plus prometteurdu premier jour a fait salle comble.

À l'écran défilent des rues et desvilles de plusieurs pays africainscomme le Cameroun et le BurkinaFaso, mais on n'en saura pas plussur le lieu où se déroule l'action dufilm. L'œil du cyclone de SékouTraoré se trouve quelque part enAfrique e t met e n rot at ion l escontradictions du continent quiravagent jusqu'à aujourd'hui desr ég ions e nt i è re s à tr av e rs l a

pour obtenir uen aide financièred'une femme généreuse étrangèrequi va lui permettre d'en mettre unen place. Contre toute attente, le roiva s'y opposer de façon péremptoire,lui qui prétend pouvoir donner la mortau soleil.

Le jeune dramaturge, Joël AmahAjavon assurera la modération dece café.

d 'im a g e s f or t e s s ur l e p l a né mo tionne l e t es th é tiqu e. L aquestion principale du film ? SékouTraoré répond sans hésitation : "La justice et le problème des enfantssoldats en Afrique et dans le monde."

Dans le récit, l'œil du cyclone seretrouve à plusieurs endroits et àplusieurs époques : dans l'enfancedu rebelle lorsqu'on avait tué sonpère et violé sa mère et qu'il s'estcherché un destin comme chef duFront national de libération. Il y aaussi l e passé douloureux del 'a voc at e qu i r esurg it . Car l ecyclone cinématographique deSékou Traoré engloutit tout lemonde et déclenche une tempêtepolitique et sociétale : " Ils continuentla lutte, explique Sékou Traoré.Une seule personne ne peut pasfaire aboutir cette justice. C'est pourcela qu'on transmet le flambeaupour que cela continue. C'est cela

notre espoir. "En attendant, le film nous rappelle

qu'il existe 150 000 enfants soldatsdans le monde. Une véritable bombeà retardement, selon le réalisateurqui prône le reconditionnement deces victimes devenues bourreaux.Et le rôle du cinéma dans tout cela ?Il s e r t à r e cond i t ionn e r " l e ssp e c t a t e ur s , l e p ub l i c , l e sgouvernants et tous les décideurspolitiques et sociaux. "

A l'occasion du FESPACO et du8è me a nn iv e rs a ir e d 'Ar t e r i a lNetwork, 8 artistes formeront ungro up e d e r é f l e x ion sur l e scha ntiers qui res tent encor e àent amer pour que l’a rtis te soitconsidéré, entendu et respecté entant que tel sur le continent. DidierAw a d i (Sé n é g al) , Ad e Ba n tu(Nigéria), Zeyna b Abib (Bénin),

Cinéma

C réatio n d’A RT W ATCH A F RICAA M BASSA D E U RS à O uaga

Soum Bill (Côte d’Ivoire), les artistesdu collectif Balai Citoyen mené parSmock ey du Burk ina Faso, AlifNaa ba (Burk in a F aso) , Jose yPriscille (Côte d’Ivoire), Phéno Bi(Niger) e t Mast er Soumi (Ma li)collaboreront pour la première foisafin d’établir une stratégie communepour parler de Liberté d’expressionartistique et créative sur le continent.

3NATIONALES

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

Entre la SCAPE en cours d’exécution et la Vision 2030 à venir

Late Pater

Une semaine après le Africa BestPractices Forum – réformer leséconomies afric aines pour uneme i l l e u r e a c c é l é r a t io n d e l acroissance – à Lomé et à quelquesjours d’un autre espace d’échangessur l a mê me th é ma t i qu e d el’émergence en Afrique de l’ouest, leTogo ouvre son débat national :quelles politiques pour l’émergencedu Togo ? Du 5 au 6 mars 2015, ils’agit de solutionner, à travers uncolloque, la question pour indiquerla bonne voie à prendre par lesommet de l’Etat. L’initiative est prisepar le Comité national de politiqueéconomique du Togo (CNPE-Togo).Surtout à une période où un constatréel est établi par les services du

minis tère de l’Economie e t desfinances. Le ministre Adji OtèthAyassor l’a souligné : le taux decroissance économique de 5,5% en2014, au demeurant satisfaisant,n’est pas suffisamment élevé pourrenverser de manière significativela courbe de la pauvreté au Togo.La profondeur et la sévérité de lapa uvre té se son t, e lle s auss i,aggravées entre 2007 et 2014,passant respectivement de 23,6%à 24,4% et de 11,6% à 13,1% . Cecitémoigne d’un élargissement del’écart entre la dépense moyennedes pauvres et le seuil de pauvretéd’une part, et de l’augmentation del’extrême pauvreté d’autre part.L’a ccél érat ion du rythme de lacroissance est donc indispensablepour l’absorption des demandes

Le Togo cherche le bon pied d’appu i pou r répond re à son émergence envisagéea dd i t io nn e l l e s d ’e mp lo i s ,l ’a mé liora t ion du niv ea u de srevenus et des conditions de viedes populations et, par voie deconséqu ence, la réduc tion duchômage et de la pauvreté.

Il devient donc urgent de ne pasafficher la volonté d’y parvenir etne pas y arr iver à l’é chéa ncecommuniquée aux citoyens. Laréflexion sans passion et sanslangue de bois doivent déterminerl’action dans un bref d élai. Lepouvoir de Faure Gn assingbés’étant déjà imposé l’horizon 2030pour atteindre l’émergence. Hier àl ’ ouv e r tur e du co l loq u e , l aco n f é r e nc e in a ugur a l e d el’Enseignant-chercheur WilliamBolouvi a rappelé le mouvementd’ensemble en Afrique : depuis plus

Message du Président togolais lu par le Premier ministre à BruxellesEbola n’est pas seulement u n défi san itai re,

c’est u n défi de la gouver nance

de 10 ans, les organisations sous-régionales africaines telles que laCEMAC et l’UEMOA ont demandéaux différents Etats membres des ’e ng a g e r d a ns l a v o i e d e

l’émergence économique et ontmême proposé l’année 2025 commedate limite. La consigne a été bienprise en compte et la surenchère sepoursuit en ce qui concerne l’horizon

Badawasso Gnaro , Président du Co mité nation al de polit ique économique

à retenir : Cameroun 2035 ; Gabon,Bénin, Congo, Burkina… 2025 ;Togo 2030 ; Côte d’Ivoire 2015 puis2020. Les ambitions sont légitimeset les dirigeants africains, qui ontreconnu leur échec sur la voie dudéveloppement, se tournent versl’histoire économique des payscomme le Japon, la Chine, la Coréedu Sud, Singapour et autres pourchercher la clé des stratégies àmême de leur permettre de passerdu stade de "pays sous-développé"à celui de "pays émergent".

Somme toute, p ar le présentexercic e, l e sommet d e l’Eta t,l ’admin is tr a tion pub l iqu e , l e suniversitaires, le secteur privé, lasociété civile et les partenairesprouvent qu’il ne s’agira pas detransposer au Togo une quelconquepolitique qui a réussi ailleurs. LeTogo doit créer ses déterminantspour son émergence recherchée.L e tr a v a i l s e r a a rd u ma ispassionnant, dans la mesure où ile s t a dm is q u e l ’é me rg e n c eé conomiqu e e s t compl e xe e tmultiforme. Elle dépasse la simpleaccélération de la croissance etl’approche tr adi tionn ell e de laconvergence pour embrasser depro fond e s t r a ns form a t io nséconomiques et technologiques,notamment la diversification et lahausse de la valeur ajoutée de laproduction et des exportations. Dece fait, le concept d’émergenceéconomique permet aux autoritésgouvernementales des pays sous-développés de fixer à toute la sociétéun objectif intermédiaire à atteindresur une période relativement courte(10 à 15 ans) dans le cheminementv e rs l e d é v e l opp e me n t . L e sparticipants au colloque doivents’ac tive r da ns l ’a na lyse d e ladyn amiqu e d e tr ans it ion v ersl ’éme rge nc e é conomiqu e , e nid e n t i f i a n t l e s d é t e rm in a n tsfond amentaux de l ’émerge nce.Autrement dit, pourquoi certainsp a ys r é uss iss en t e t d ’a u tr e séchouent ? Pourquoi, par exemple,la Malaisie a réussi à émerger etpas la Guinée pourtant plus richee n r e ss ourc e s n a tur e l l e s ?Pourquoi le Togo n’arrive-t-il pas àbi en c reuser son gisement dephosphates ? Les causes sont-­ellesendogènes ou exogènes, ou à lafois endogènes et exogènes ? LeTogo peut-il émerger ? Si oui, dansquel d élai ? D’ores et déj à, ausommet de l’Etat, on sait que, aurythme de croissance économiquemoyen annuel (5,9% ) et au tauxd’accroissement démographique(2,8% ) prévus par la Stratégie dec ro iss a nc e a c c é l é r é e e t d epromotion d e l’emp loi (SCAPE,2013-2017), il faudrait 33 ans pourdoubler le revenu réel par tête. Parle même scénario volontariste ou decroissance accélérée, au même tauxde croissance démographique etpour une croissance économiquemoye nn e de 7 ,1% , le produ itintérieur brut per capita du Togolaisne doublerait pas avant 18 ans, étantentendu que le revenu par tête auTogo est de 640 dollars US en2013.

sanita ire majeure. Il faut év iter àtout prix que le ralentissement del ’ é p id é m i e n ’ e n tr a î n epr é ma tu r é m e n t u n e f f e t d edémobilisation. Nous d evons eneff et tout me ttre en œuvre pourall er a u bou t de nos effor ts a find ’é vi te r d’év en tu els re flux d el ’é p id émi e, en conso lid an t l eprocessus devant déboucher surson ér a dic at ion tot a le . No tr epriorité est désormais l’élaborationde strat égies de r econs truct ionpost-Ebola appropriées. Il s’agiraen par ticu lier d’aide r le s pa ystouchés à relancer leurs secteurséconomiques les p lus touch és,no t a mm e n t l ’a g r i cu l tu r e , l eco mme rc e e t l a pro duc t i onminière. Les plans de relèvementdoivent être adaptés aux réalitésde cha que pays. Notre réfl exiondoi t donc nous ori enter vers lar e ch e r ch e d e r é po ns e sstructurelles durables aux défis dela reconstruction post-Ebola afinqu’avec le concours de tous, lespays affectés puissent retrouverun e v i e no rm a l e à br è v eéch éance . Aujourd’hui, c’est un

On a fina lement appr is que cesont les «obligations de dernièreminute liées à ses hautes chargesd ’Eta t qu i on t contra in t Fa ur eGna ssingb é à surs e oir à sond é p l a c e m e n t d e Bru x e l l e s» .N’e mpêche, son messag e a étépor té a u sommet à con fére nceintitulée «Ebola: de l’aide d’urgenceà l’assistance au redressement» parle Premie r min is tre Sél éagod jiAhoomey-Zunu. Lequel messagea r appe lé, d ’entr ée, que l a lu tteeng agée depu is plusieurs moiscontre l’épidémie de la maladie àvirus Ebola entre désormais dansune phase cruciale. «Nous voyonsdepuis peu le bout du tunnel. Maisnous ne sommes p as encore aubout de nos efforts», a pré cisé leSup ervis eur du proc e ssus d eriposte de la CEDEAO contre lamaladie à virus Ebola. Autrement,les informations collectées sur leterrain sont encourageantes, maisil reste encore du chemin à faire,des str atég ies à déf inir et desressources à mobiliser. Et c’est làtout le bien-fondé de la rencontretenue à Bruxelles le 3 mars dernier.

«Si nous parvenons, au terme denos échanges, à coordonner nosr é po ns e s a u x qu e s t io nsfondamentales, alors nous auronsfait la moitié du chemin qu’il nousrest e à pa rcourir», a-t-il indiqué.Tout en se disant personnellementconvaincu que les étapes franchieset les succès enregistrés depuis ledéclenchement de l’épidémie sontle fruit de l’élan de solidarité et de laconcertation active des efforts quiont été déployés à tous les niveauxpour soutenir les pays affectés.

Vis-à-vis du Libéria, de la Guinéeet de la Sierra Leone, affectés, unplan régional intégré de riposte, axésur l a g e s t ion conc e r t é e d el’é pidémie, a été a dopté , doubléd’un r efus de la stigmatisationenvers les malades et ces pays lesplus affectés. Ceci a surtout permisde lance r un Fonds rég ional desolidarité qui a servi à financer laformation des personnels de santévolontaires déployés sur le terrainet à me ner d ’autres activ ités enfaveur des pays les plus affectés,notamment dans le domaine de lacommunication, de la gestion et de

la surveillance épidémiologique.Faure Gnassingbé a insisté sur

les bie nfaits de la solida rité . «Aaucun moment, nous ne noussommes sent is se uls dans cecombat. Très tôt et à tous lesniveaux, l’épidémie d’Ebola a étéa p pr é h e nd é e à s a j us t edime nsion, c ’est-à-dire non pascomme l’affaire d’un pays ou d’unerégion, mais bien un défi collectif,un e n j e u p l a n é t a i r e » , a l uAhoomey-Zunu. Et de se tenir biendebout dans le présent : «la prioritén’est plus dans le bilan, mais dansles perspectives que nous devonsdésormais offrir aux victimes del’épidémie et à l eurs f ami lle s.Comme chacun le sait, l’épidémied’Ebola a prospéré sur le terreaude la pauvreté. Elle s’est immiscéedans nos foyers, en exploitant lesfailles de nos systèmes de santé.Ebola n’est pas seulement un défis an it a ir e , c’e st un d é fi de l agouvernance. Nous avons doncaujourd’hui l’impérieux devoir derepenser le dév eloppement à lalumière des enseignements quenous aurons tiré s de c ette c rise

véritable Plan Marshall post-Ebolaqu’il nous faut mettre en place».

En f in , e n c e qu i conc e rn el’a venir, la CEDEAO n’a plus lechoix. «Elle entend tout mettre enœuvre pour se doter d’un Centreint erna tion al d e dé pist age desmaladi es épidémiologiques, afinque la prévention soit désormais lema î tr e - mo t » , a a nn on c é l emessage du Président togolais. Biensûr, il va f alloir compter avec lamobilisation financière, l’un des défisles plus immédiats qui conditionnela mise en œuvre effective des plansde reconstruc tion post- Ebola . ABruxelles, on a salué la somme de5,1 mil lia rds d e dol lars US enpromesses de dons effectuées à cejour a u t i tr e d e fin anc eme ntsd’urgenc e et de r edresseme nt,desquels 2,4 milliards de dollars USont été déboursés, et on a soulignél’importance de débourser le restedes fonds de mani ère r apide etcoordonnée et, en particuli er, decouvrir un dé fici t imméd ia t defin ancement d e 400 mil lions dedol lars US né cessa ires pour lesactions des Nations unies.

par les mêmes acteurs d’une partdepuis p lus d e hui t ans dans lecadre d e l’APG, e t, d ’autr e pa rt,depu is plus de d eux ans dans leprocessus de mise en œuvre desrecommandations de la CVJR. Etils exhortaient déjà tous les fils etfil les du Togo à «fa ire prévaloirl’amour de la Patrie sur toutes lesautres considérations partisanes etégoïstes a fin de faire avance r lad é mo c r a t i e e t p e r me t t r e àl’élection présidentielle de 2015 dese tenir dans un cadre sere in,paisible, juste et équitable».

Tout en déplorant que leurs appels répétés n’ont pas activé les réformes

Les Evêques décrètent 3 jou rs de jeû ne etp r ière pou r la paix avant le scr utin p résidentiel

Dans un messag e conjoint enoctobre 2014, la Conférence desEvê que s du Togo, le Bur ea uExécutif de l’Eglise Evangél iquePr esby té ri enne du Togo e t leCo mi t é E xé c u t i f d e l ’E g l i s eM é thod is t e du Togo a v a i e n td é p lo r é «q u e l ’a b s e n c e d econfiance et l’intransigeance desuns et de s au tre s n’aie nt p aspermis d’aboutir à l ’adop tion dutexte de loi vivement attendu parles Togolais». Ils avaient considérécet te re buffa de e ssuyé e par lepeuple comme un regrettable reculenregistré dans l’engagement pris

l’exhortation du Pape François àobserver dans tous les diocèsesdu monde l’«Initiative 24 heurespour le Seign eur», les 13 et 14ma rs proch ains, l es Evê qu esdé crèt ent 3 jours de je ûne etprière les 12, 13 et 14 mars pourimplorer du Seigneur la grâce dela paix au Togo. Les dispositionsconcrètes à prendre dans ce sensseront communiquées par chaqueévêque à son diocèse», indique lecommuniqué de presse re ndupublic et signé par l e Secrét airegénéral et Porte-parole de la CET,Révérend Père Gustave Wanme.

parvenus à effectuer les réformesinstitutionnelles et constitutionnellespréconisées par l’Accord PolitiqueGlobal et réaffirmées par la CVJRdans ses re command ations. Parailleurs, dans le souci de préserverla paix à ce momen t sensible etdélicat de la vie de notre nation, ilsinvitent le Gouvernement ainsi queles par tis politiques , tou tes lesinstitutions imp liquée s da ns leprocessus éle ctora l et tous lescitoyens, à tout met tre en œuvrepour que ce scrutin soit pais ible,jus te, transpare nt, équit able etcré dible . En outre , répondan t à

Réunis au sein de la ConférenceEpiscopale du Togo, les Evêquesont tenu leur pre mière sess ionordinaire de l’an de grâce 2015 àLomé, du 24 au 27 février. Au-delàdes sujets propres à l’Eglise (la vied e s p r ê tr e s , l ’Ens e ign e me n tcatholiqu e, l’OCDI e t l’Univers itécatholique), ils ont aussi échangésur la situation sociopo litiqu e duTogo à la v e il l e d e l ’é l e c tionprésidentielle du 15 avril prochain.«A ce propos , ils dé plore nt que,malgré les appels répétés qu’ils ontlancés à l’adress e des acte urspoli tiques , ceux-ci ne soient pas

NATIONALE 4

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

Pour la deuxième émission d’obligations du Trésor togolaisLes sou m issions largement

au-delà des espérancesJohn Afolabi

L’Agence UMOA-Titres (AUT),en collaboration avec la Banquecentrale des États de l'Afrique del'ouest (Bceao), a organisé le mardi3 mars 2015, à la demande de ladirection générale du Trésor et dela comptabilité publique du Togo, uneadjudication d’obligations du Trésorà 5 ans, portant sur un montant de30 milliards. L’échéance est attendueau mercredi 4 mars 2020. Cetteopération s’inscrit dans le cadre del ' e xé c u t io n du pro gr a mmed'émissions de titres publics duTogo, en conformité avec la stratégieà moyen et long terme de gestionde la dette, visant à garantir sacapacité à honorer ses échéances,souligne Umoa-Titres. Et le niveaude couverture de l’adjudication enest la preuve.

L’appel d’offres, lancé le 26 février20 15 , su iv a n t un s ys t è med’e nchè res à ta ux multiples , aenregistré un montant global dessoumissions de 47,712 milliards defr a ncs Cf a , so i t un t a ux d ecouver ture du mont ant mis ena d jud i c a t i on d e 15 9 ,04 % .L’o p é r a t ion a e n r e g i s tr é 35soumissions , indique l’AgenceUmo a-Ti tres , qu i a rete nu d essoumissions de 30 milliards. Le tauxmarginal et le taux moyen pondérése sont situés respectivement à 9857 et 9 909,1167. Les titres émisson t r e mbou rs a b l e s p a ramortissement annuel constantaprès un an de différé. Le paiementdes intérêts se fera annuellement surla base d’un taux de 6,5% l’an dèsla première année.

Depuis le début de l’année, leTrésor public togolais en est ainsi àdeux émissions de bons et deuxd’obligations, pour un montant totalde 123,000 milliards de fr ancsrécoltés sur le marché financier

Pour l’exécution de la seconde phase du projet PERILe Partenar iat M o nd ial pou r l’E d ucatio n

do n ne 15 m illiar ds Cfa au Togo

Le Togo et la Banque mondialeont procédé, hier jeudi à Lomé, à lasignature de l’Accord de Don duPartenariat Mondial pour l’Education(PME) pour le financement de ladeux ième pha se du Pro jetEducation et RenforcementIn stit utio nne l (PERI- 2 ) a uTogo. Le 28 juin 2014, le Conseild’administration du PME approuvaità c e su je t à Washing ton un esubvention de 27,8 mil lions dedollars (soit plus de 15 milliards defrancs Cfa) destinée à soutenir lamise en œuvre du Plan Sectorielde l’Education au Togo. La Banquemo nd i a l e e s t ch a r g é e d el’administration des fonds du projetpour le compt e du PM E. « Enapprouvant ce nouveau projet pourle Togo, le Conseil d’Administrationdu PME a choisi de poursuivre sonappui aux efforts du Gouvernementtogolais pour renforcer le secteurde l’éducation et permettre à tousles enfants du pays d’avoir accès àune é duc at ion d e qu a li té » , ad é c l a r é He rvé Assa h ,Représentant Résident de laBanque mondiale au Togo, àl’occas ion de l a cé rémonie designature qui s’est déroulée enpr é s e n c e d e s me mb r e s dugouvernement et du Représentantde l ’UNICEF, Ch ef d e fi le d espartenaires techniques et financiersdu secteur de l’éducation.

D’après un communiqué de laBanque, le PERI-2 permettra der e n for c e r l e s a c t i v i t é s d é j àentreprises dans le cadre du PERI-1 pour améliorer la qualité dese n s e ig n e me n ts e t d e sa ppr e n t iss a g e s . Il p e rme t tr aégalement de réaliser une plusgra nd e équi té d ans l’ac cè s àl’éducation et le maintien à l’écolejusqu’à la fin du cycle primaire,notamment pour les filles, en ciblantplus particulièrement les zones lesplus défavorisées. Les interventions

du nouveau projet couvriront ainsi18 inspe c t ions dé f a vor is ée s ,sélectionnées sur la base de critèresconvenus avec le ministère desEns e ign e me n ts p r ima ir e e tsecondaire, et représentant 59,5%de l’effectif total des élèves en 2012/13.

Les principaux résultats attendusde la mise en œuvre du PERI sont :l’amélioration des apprentissages,en particulier au niveau du premiersous-cycle du primaire, à traversl’élaboration et la mise en œuvredes curricula selon l’approche par

(4) préfectures considérées commeétant les défavorisées : environ 56500 filles par an recevront desuniformes scolaires et des kitssanitaires seront fournis aux fillesdes classes de CM1 et CM2, soitprès de 10 800 filles par an. Il estégalement attendu le renforcementdes capacités des comités de gestiondes écoles primaires (COGEP) pourle suivi des travaux de constructiond e s s a l l e s d e c l a ss e e t l e urparticipation au suivi global desactivités scolaires ; et la mise enp la ce d’un disposi t if p é re nn e

régional pour le financement desactions du gouvernement. Le Trésorpublic a récolté 33,000 milliards le15 janvier, sur une durée de 6 mois,pour des bons prévus pour 30,000milliards ;; 30,000 milliards le 30janvier, le montant exact prévu pourdes obligations sur une durée de 3ans, au taux de 5,50% , indiquel’agence Umoa-Titres. La troisièmeopération, une émission de bons,est intervenue le 12 février pour30,000 milliards, pour une duréed’un an au taux de 5,64% . En tout,le Trésor du Togo d evra lev er270,000 mil liards au cours del’année 2015, constitués de cinqémissions de bons du Trésor etquatre d’obligat ions. Suivant laprogrammation de Umoa-Titres, laprochaine opération est attenduepour le 8 avril, pour une émissionde bons de 30 milliards sur un an.

Sur un plan plus large, à la datedu 27 février 2015, les Trésorspublics des huit pays de l’Unionéconomique et monétaire ouestafricaine (Uemoa) ont émis un totalde 489,985 milliards. Sur ce plan,l e Togo vi e nt d e d ép ass er l eSénégal avec 119,921 milliardslevés en deux émissions de bons etautant pour les obligations. LeSénégal est suivi par le Mali et leNiger avec respectivement 73,000

Besoins de liquidités bancaires

P rès de 70 milliar ds i n jectéscette sem ai ne dans les

ban ques d u TogoDa ns l e c a dr e d e s e s

adjudications hebdomadaires, laBa nque ce ntr al e des Etats del 'Afrique de l'ou e st (Bc ea o) aprocédé, valeur 3 mars 2015, à uneinjection de liquidités d'un montantde 1 387,604 milliards de francs Cfa,contre 1 400 milliards montant misen adjudication. Les établissementsde crédit du Togo s'adjugent 69,900milliards, en baisse par rapport à las e m a in e pr é c é d e n t e . Ce t t eopération arrive à échéance le 9mars 2015, d'après un communiquéde la Banque centrale. Le tauxmarginal et le taux moyen pondérésont ressortis respectivement à2,5280% et 2,5447% .

L 'opé r a t ion a e nre g is tré l apa rtic ipat ion de qua rant e-de uxétablissements de crédit provenantdes huit places de l'Union monétaireouest africaine (Umoa). De loin, les

établissements de crédit du BurkinaFaso s'adjugent 374,440 milliards.Ils sont suivis par ceux du Bénin etdu M a l i a v ec r e sp e c tiv e me n t296,500 mi l l i ards et 228 ,600milliards. Les établissements de créditde l a Cô te d 'Ivo ir e ob ti enne nt179,298 milliards, ceux du Niger,123,600 milliards, et ceux Sénégal,101,966 milliards. Les établissementsde la Guinée-Bissau font 13,300milliards.

D'après la Banque centrale, lemontant moyen des soumissionshebdomadaires, sur le marché desadjudications, est passé de 1.422,7mi ll iards en d éc embre 2014 à1.449,4 milliards en janvier 2015.Le taux moye n pondéré sur leguichet hebdomadaire est ressorti à2,55% en janvier 2015 contre2,54% en décembre 2014.

milliards et 70,000 milliards en uneémission de bons et autant pour lesobligations.

Le Trésor du Bénin a levé 55,000milliards en deux émissions de bons,celui de la Côte d’Ivoire a récoltépour le moment 52,810 en une seuleémission de bons sur une périodede deux ans. Le Burkina Faso a,lui, récolté 26,254 milliards pour uneémission de bons sur 3 mois au tauxde 4,92% . Jusqu’ici, c’est le Trésorpublic de la Guinée-Bissau qui n’estpas encor e allé sur le marchéfinancier. En 2014, il avait récoltéseulement 15,000 milliards pourtoute l’année.

Les huit pays membres de l'Unionvont émettre 2 865 milliards de francs(5 milliards de dollars) de dette en2015, un montant en baisse de plusde 22,4% par rapport à celui émisl'an dernier, a indiqué l'agencerégionale de planification de la dettele 24 janvier. Umoa-Titres n'a pasdonné des raisons de cette chutedes émissions. Les bons de trésorconstituent une part importante desémissions globales (1084 milliardsde francs). Les obligations ayant unema tur i t é sup ér i e ur e à 2 a nsreprésentent, quant à elles, un total880 de milliards. La Côte-d'Ivoire,locomotive économique de la zoneUEMOA, va émettre, à elle seule,1046 milliards de francs de dette.Ce montant inclut un eurobond d’unmontant de 500 milliards de francset un premier sukuk de 200 milliardsde francs, selon Umoa-Titres.

Adrien Dio uf, Directeur de UMOA-Titres

Cette phase du projet vise à renforcer les pratiques pédagogiques, à augmenter les capacitésd’accueil à travers la construction et l’équipement de 240 salles de classe, et à réduire les disparitésdans l’accès et la rétention pour environ 56 500 filles par an.

d’évaluation des apprentissagesdes élèves et d’un système fiablede collecte et de traitement desdonnées scolaires.

Pour le ministre togolais del’Economie et des finances, AdjiOteth Ayassor , «L e PE RI-2p e rme t tr a d ’a c c é l é r e r l aprogression du pays vers l’atteinted ’un e s co l a r is a t ion p r ima ir eun iv e rs e l l e d e qu a l i t é e t d er e n forc e r l e s c omp é t e nc e sins titu tionnelle s du sec teur del’éducation». Il s’est particulièrementréjoui du fait que les objectifs dupro jet pr ennent en compte lespr é occup a t ions ma j e ure s dusecteur de l’éducation : «Je resteconfiant que le nouveau projetpermettra au gouvernement depoursuivre les efforts engagés enmatière d’accroissement de l’offred’éducation et permettra à un plusgrand nombre d’enfants togolaisd’avoir accès à une éducation dequalité».

Il est à rappeler qu’à sa clôture le31 octobre 2014, le premier projetéducation financé par le PME pourl e Togo (PERI-1) a p ermis l aconstruction de près de 1 000 sallesde classe et de trois écoles normalesd’instituteurs, équipées en mobilier ;la fourniture aux écoles de 2,9millions de manuels scolaires etguides du maître, permettant d’avoirun ratio confortable d’un livre decalcul et d’un livre de lecture paré lè ve da ns tout es le s é co le sprimaires publiques ; l’octroi desubventions à plus de 3 700 écolesprimaires (soit près de 80% desécoles primaires publiques et desécoles d’initiatives locales) pourl ’a cqu i s i t i on d e s i n tr a n tspédagogiques ;; et le renforcementdes capacités institutionnelles etcommunautaires.

compétences ; la promotion demeilleures pratiques pédagogiqueset de la qualité de l’environnementd ’a ppr e nt iss a ge , à tra v ers l aformation des enseignants, l’octroide subventions aux établissementspréscolaires et primaires publics,l ’a ppu i a ux in sp e c t ions d e sens eignements présco laires etpr i ma ir e s p our un m e i l l e urencadrement des enseignants et unmeilleur suivi des activités relevantd e l e ur s co mp é t e nc e s ;l ’a ugmen t at ion d e s c ap ac i té sd’accueil dans les 18 préfecturesciblées, à travers la construction etl’é quipe ment de 240 sa lles declasses équipées en mobilier etlatrines ;; la réduction des disparitésdans l’accès et la rétention, enparticulier pour les filles dans quatre

China Development Bank (CDB). Laproduction gazière devrait permettred’atténuer la pression sur les foragespétroliers. La production pétrolière duGhana s’élevait en moyenne à 101.992 barils de pétrole par jour (bpj),tandis que le navire de productionpétrolière du pays, le FPSO KwameNrkumah, dispose d’une capacitétotale de 120.000 bpj.

En 2104, d’après les chiffres officiels

Le G hana dégage p rès de 489 m illiar ds Cfade recettes pét rolières

pétrolières et gazières ainsi que lesecteur minier.

L e Gh a n a a e n t a mé l acommercialisation de sa production degaz du gisement de Jubilee audernier trimestre de 2014, après avoirachevé la construction de la centralede traitement du gaz au Ghana àAtuabo, à 326,6 km à l’ouest de lacapitale, centrale financée par la

La p ar t du Gh an a da ns l esexportat ions de pétrol e de songisement de Jubilee s’est élevée en2014 à un total de 978,8 millions dedollars, environ 489,5 milliards defrancs Cfa, a déclaré le ministre desFinances, Seth Terkper. Le total desexportations de pétrole du gisementde Jubilee au cours de l’exerciceconcerné s’est élevé à quelque 37,2millions de barils, soit une augmentationde 42,6 pour cent par rapport auvolume de production de 2011. Cesin format ions prov ie nn en t d’uncommuniqué du ministre dans le cadredu lancement des rapports 2012/2013sur l’Initiative de transparence desindustries d’extraction au Ghana(GHEITI) concernant les exploitations

MM. Hervé Assah et Adji Otèth Ayaso or échangeant les documents signés

5SPORTS

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

Malgré le recrutement estival de Mario Mandzukic et Antoine Griezmannpour pallier au départ de Diego Costa, l'Atletico Madrid souhaiterait attirer unnouvel avant-centre dans les prochains mois. Pour cela, Diego Simeone pen-serait très fort à Edinson Cavani.

L'été dernier, l'Atletico Madrid se montrait très dynamique sur le marché,notamment pour renforcer un secteur offensif amoindri par le départ de DiegoCosta pour Chelsea. Afin de compenser le perte de l'attaquant espagnol, lesRojiblancos avaient mis la main sur le Croate Mario Mandzukic et le FrançaisAntoine Griezmann, deux joueurs qui tirent leur épingle du jeu depuis le débutde saison. Malgré cela, les dirigeants madrilènes auraient l'intention d'enrôlerun nouveau buteur de renom en vue de l'exercice 2015-2016.

Si l'on en croit les informations du quotidien L'Equipe, le champion d'Espagneen titre en pincerait pour Edinson Cavani, l'avant-centre uruguayen du PSG.En effet, Diego Simeone, l'entraîneur de l'Atletico, apprécierait "El Matador" aupoint d'envisager un transfert dans les mois à venir. Les deux hommes seseraient récemment entretenus par téléphone. Sous contrat jusqu'en juin 2018avec le club de la capitale, l'ex-canonnier de Naples offre des statistiques plusque convenables (17 buts toutes compétitions confondues), mais le natif deSalto reste décrié et un départ ne serait pas exclu.

Comme l'Atletico Madrid n'aura pas les moyens financiers de s'aligner sur untransfert élevé, même si le footballeur de 28 ans ne vaut sans doute plusaujourd'hui les 64 millions d'euros lâchés par le PSG à l'été 2013, plusieursdéparts pourraient permettre d'obtenir des liquidités suffisantes pour sa venue.Dans cette optique, Mario Mandzukic, courtisé en Premier League, Arda Turanet Koke pourraient être amenés à changer d'air, ce qui faciliterait la tâche desColchoneros.

Scandale en Allemagne, ou un programme de dopage organisé dansles années 70 et 80 a été dévoilé. Fribourg et Stuttgart, clubs où a évoluéJoachim Löw à cette époque, sont notamment dans le viseur des médias.

L'Allemagne et son sélectionneur Joachim Löw se trouve au coeurd'une histoire de dopage. Lundi, dans un communiqué, Letizia Paoli, laprésidente de la commission d'évaluation sur la médecine du sport àFribourg, a assuré que des documents faisaient état de cas de dopagesdans les équipes de première division allemande au cours des années70 et 80. Parmi les clubs cités, se trouvent ceux de Stuttgart et Fribourg,où a évolué Löw lorsqu'il était joueur.

Les médias allemands se sont tout de suite saisis de l'affaire. L'hommeà l'origine de ce vaste programme de dopage serait Armin Klümper, untra umatologu e du spor t, âg é de 80 a ns et qui étai t aussi proche dumond e du cyclisme. Dans un communiqué transmis à l'a gence a lle-mande SID, le champion du monde 2014 avec la Nationalmannschaft anié . " Le dopage n'a aucun e pla ce d ans l e sport, je le désa pprouvecomplèt ement. C'est aussi vrai dans ma carrière de joueur qu e ça lereste aujourd'hui dans mon rôle de sélectionneur", a-t-il expliqué. Maiscette affaire ne devrait pas en rester là.

Dopage en Allemagne dansles 70's : Löw suspecté

Cavan i, nouvelle ciblede l'Atletico ?

P.L. : Chelsea fait lebou lot, M an Utd et A r -senal ne lâchent r ien !

28ème journée de Premier League au programme ce mercredi soir. Les pre-miers du championnat étaient sur le pont. Et c'est finalement le statu quo entreChelsea et Manchester City dans la course au titre, tout comme entre Arsenal etManchester United pour la troisième place.

Ils ne sont plus que deux à pouvoir prétendre encore au titre de Premier League.Chelsea et Manchester City se disputent ainsi la place de leader, les Blues disposantnéanmoins d’un matelas assez douillet de cinq points d’avance et un match enretard. Alors, ce mercredi soir, les Citizens devaient à tout prix l’emporter pour mettrela pression sur les Londoniens. C’est chose faite, eux qui ont su venir à bout de lalanterne rouge Leicester (0-2), grâce à des buts de David Silva (45e+1) et Milner(87e).

Un succès qui mettait donc la pression sur les hommes de José Mourinho, quin’avaient d’autre choix que de répondre. Mais eux non plus n’ont pas tremblé, et ontsu obtenir une victoire bienvenue. En déplacement à West Ham, les Blues ontarraché les trois points dans l’un des nombreux derbys de Londres (0-1). Et c’estl’intenable Eden Hazard (22e) qui a fait la différence pour son équipe, inscrivant aupassage son dixième but de la saison en championnat.

Dans les autres rencontres de la soirée, Arsenal maintient son petit écart sur ManUtd dans la course à la troisième place. Les Gunners n’ont en effet pas flanché, et sesont offert le scalp des Queens Park Rangers (1-2), sur une réalisation du FrançaisOlivier Giroud (64e), et une autre de la valeur sûre Alexis Sanchez (69e). Les RedDevils se sont de leur côté imposés sur le fil face à Newcastle (0-1), grâce à un butde Young (89e). Enfin, dans une partie marquée par le terrible malaise vagal deBafétimbi Gomis, Swansea a rendu les armes à Tottenham (3-2). Chadli (6e),Mason (51e), et Townsend (59e) ont douché les espoirs des Swans.

Réuni en Assemblée Géné-rale Annuelle (AGM) le 28 févrierdernier en Irlande, l'Internatio-nal Football Association Board(IFAB) a fait de nouveau un pasvers l'abandon de la triple peineprônée par la Loi 12 des Loisdu Jeu.

Dirigée par le président de la Fé-dération irlandaise de football JimShaw, l'AGM a fait suite aux pre-mièr es réun ions d e deux nou-veaux comités consultatifs (FootballAdvisory Panel et le TechnicalAdvisory Pa nel) en nov embre2014. Ces deux organes rassem-blent des experts du monde du foot-ball afin d'apporter à l'IFAB de nou-veaux éléments avant toute prisede décision concernant les Lois duJeu.

Poursuivant son analyse sur lafameuse "triple peine" (Loi 12) cons-tituée d'une exclusion, d'un penaltyet d'une suspension pour l'annihi-lation d'une occasion de but mani-feste dans la surface de réparation,l'IFAB convient que la sanction esttrop lourde et qu'une solution doitêtre trouvée. La proposition del'UEFA suggérant de détailler la listedes circonstances dans lesquellesl'arbitre devrait sortir un carton jaunede préférence au rouge a été reje-tée. Après de longs débats, l'IFABs'accorde sur le principe de la sup-pression de l'un des éléments de latriple peine, à savoir la suspensionautomatique d'un match actuelle-ment définie par le Code Discipli-naire de la FIFA.

L'IFAB a donc demandé à la FIFAet à sa Commission de Discipline età sa Commission des Questions Ju-ridiques d'étudier la possibilité degérer au niveau global la suppres-sion de la suspension automatiqued'un match suite à des fautes com-

mises dans le cadre de l'annihila-tion d'une occasion de but manifestequi ne seraient pas considéréescomme de graves infractions. Enfonction du résultat de ces investi-gations, la FIFA soumettra une pro-position de modification du Code Dis-ciplinaire de la FIFA au Comité Exé-cutif de la FIFA au mois de mars.

Concernant la Loi 3 - Le nombrede joueurs, l'IFAB a pris une déci-sion historique en autorisant le re-tour en jeu des remplaçants aux ni-veaux les plus basiques. Ce choixfait suite aux bons résultats de deuxprogrammes pilotes lancés par laFootball Association et la Fédéra-tion écossaise de football, lesquelsont démontré une augmentationsubstantielle de tous les niveaux departicipation. Cette nouvelle dispo-sition souligne que l'éventuel retourde remplaçants sur le terrain restesoumis à l'accord de l'associationmembre concernée.

Toujours concernant la Loi 3,l'IFAB est d'avis que le nombre maxi-mum de trois remplacements parmatch et par équipe reste le plus

approprié. La possibilité d'un qua-trième remplacement en prolonga-tion, qui figurait à l'ordre du jour, seraévaluée par les deux comités con-sultatifs avant tout examen parl'IFAB.

Sur le principe, l'IFAB approuvel'utilisation de systèmes électroni-ques de suivi et d'évaluation desperformances, à condition que lesdonnées ne puissent être consul-tées par les personnes présentesdans la zone technique pendant lematch. L'étape suivante sera l'intro-duction d'un programme de qualité,afin de classer ces appareils, de ré-guler leur usage et de veiller à lavalidité et à la fiabilité des donnéescollectées avant que l'IFAB puissese prononcer sur une éventuellemodification des Lois du Jeu.

Durant l'AGM, des discussions enprofondeur ont eu lieu sur l'utilisa-tion de la vidéo par les officiels. Lesremarques des deux comités con-sultatifs ont été longuement débat-tues. L'IFAB a décidé que ces ques-tions devraient faire l'objet de nou-velles études par les deux organes.

Les comités ont également étépriés de se pencher sur d'autressujets comme la faute de main, l'uti-lisation de "prisons" et l'interpréta-tion du hors-jeu. Une proposition dela Fédération américaine de foot-ball concernant l'interruption de l'hor-loge n'a pas été retenue.

Les deux organes se réunirontdeux fois cette année avant l'Assem-blée Annuelle prévue en novem-bre. Cette dernière fait office de réu-nion de travail pour présenter lespossibles modifications des Lois duJeu avant leur examen par l'IFABlors de son AGM.

Enfin, l'IFAB a reconnu la contri-bution du regretté William McCrumqui, en tant que membre de la Fé-dération irlandaise de football, a in-troduit l'idée du penalty en 1890. LaFIFA a accepté de financer la res-tauration de sa tombe, dont l'états'était dégradé.

La 130ème Assemblée GénéraleAnnuelle aura lieu à Cardiff (Paysde Galles), du 4 au 6 mars 2016.

Vers l’aban don de la "tr iple pei ne"FOOTBALL

«Je suis heureux d’avoir obtenul’unanimité de toutes les fédérationsafricaines autour de ma personnedans un esprit de consensus quidonne plus de force face au chal-lenge auquel nous seront confron-tés . Je suis he ureux pour moi-même, mais je suis heureux aussipour mon pays ». Au moment où ilentame son quatrième mandat à l’ins-tance africaine d’athlétisme, HamadKalkaba Malboum le place sous lesigne de la performance. « Noussommes en athlétisme, l’athlétismese mesure en termes de perfor-mance, avec un chronomètre, avecun mètre. C’est sous le signe de laperformance mais surtout sous lesigne de l’affirmation de l’Afriquedans un sport où on n’a le potentiel.Nous devons occuper une place pri-vilégiée dans ce mouvement del’athlétisme mondiale », indique-t-il.

Alors que plusieurs compétitions

dans la discipline se profilent à l’ho-rizon (Jeux africains au Congo Braz-zaville en 2015, championnats afri-cains en Afrique du Sud en 2016), ilfaut, selon le nouveau patron de laCAA « commencer toute de suite à

Le Camer ou nais Kalkba M albou mréélu à la p résidence de la CA A

ATHLETISME

Le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun a été réélu à l’unanimité à la tête de la Confédération africained’athlétisme (CAA), lors de son congrès au siège de l’Union africaine, ce 3 mars 2015 à Addis-Abeba en Ethiopie. A la tête de cette institutiondepuis 2003, il place son nouveau mandat sous le signe « du rassemblement et de la performance ».

mettre en œuvre le calendrier d’ac-tivités avec pour ambition de mieuxêtre connecté au circuit mondial dusport. Il faudrait aussi que l’Afriqueaccueille la jeunesse du mondedans les grands meetings mondiaux

d’athlétisme ».Avec cette réélection à la tête de

la Confédération africaine d’athlé-tisme, le sport camerounais se senthonoré une nouvelle fois au plushaut niveau africain.

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L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

ACTU-PLUS

ressources naturelles et notredéveloppement économique mêmesont en danger», avait-il appelé. ALondr es , d a ns son d iscoursprononcé à l a tribune d e l aConférence sur le commerce illégald’espèces sauvages, le 12 février2013, Don ald Ka beruka ava itrenchéri : «Le trafic illicite de la faunesape les fondements de notredéveloppement, ses ressourcesnaturelles».

Il y a donc urgence. Urgence àagir et à se mobiliser pour préserverla biodiversité de l’Afrique. Aussi laBAD appelle-t-elle gouvernements,organisations et citoyens, à se

par an, environ 9 500 milliards defrancs Cfa, selon les chiffres de WWF.Et l’Afrique est l’une des ciblesprincipales des braconniers et autresprédateurs s’adonnant au commerceillégal de faune et de flore sauvages.Premières victimes : les éléphants,chassés pour leur ivoire, et lesrhinocéros, pour leur corne. Oncomptait 1,2 million d’éléphants surle continent en 1980. Ils ne seraientplus que 500 000 a ujourd’hui.100 000 éléphants ont été tués enAfrique, rien qu’entre 2010 et 2012– le Gabon, le Kenya, le Niger et laZambie sont les plus affectés par cetrafic. Plus cher que l’or, l’ivoire a vu

Il y a moins de deux ans, le 20décembre 2013, l’ONU décidait deproclamer la journée du 3 mars(date de l’adoption de la Conventionsur le commerce international desesp èces de f aune et d e floresauvages menacées d’extinction,dite CITES), «Journée mondiale dela vie sauvage». Objectif : célébrerles richesses, tant de la faune quede la flore, de notre planète etsensibiliser le grand public à cettecause, indiquait mardi la Banqueafricaine de développement (Bad).Dans la foulée de cette Convention,était organisée, les 12 et 13 février2014 à Londres, la Conférence sur

3 mars, Journée mondiale de la vie sauvageLa BAD à la pointe du combat deprotection des espèces sauvages

mobiliser d’urgence dans cette lutteen faveur de la biodiversité del’Afrique. «J’appe ll e tous l esdirigeants en Afrique et partoutailleurs à investir dans l’avenir denotre région, par tous les moyensposs ib l e s , po ur r e n forc e rl’application des lois et la justicepénale face à ces crimes», avaite xhor t é Don a ld Ka b e ruk a àMarrakech. Le président de la BADn’a de cesse de souligner combienc e comb a t , a u-d e l à d e sgouvernements, des institutions etd e s a ssoc i a t i ons , conc e rn el’ensemble des Africains.

A la fin de la Déclaration deMarrakech, il est dit ceci : «L’inactionaura des conséquences dépassantl e s s imp l e s prob l è me senvironnementaux. Elle exacerberal’insécurité et les conflits. Elle saperale développement et menacera lesmoye ns de subs is ta nc e d e spopu l a t ions p a rmi l e s p lusvulnérables d’Afrique».

son prix au kilo quasi tripler entre2010 et 2014, dopé par la demandeen forte hausse en Asie. La cornede rhinocéros, elle, se négociejusqu ’à 50 000 euros, s elonl’organisation internationale WWF.L’année 2014 a marqué un tristerecord en Afrique du Sud, qui abriteplus de 90% des rhinocéros encoreen liberté dans le monde : 1 020rhinocéros y ont été tués pour leurcorne , e n tr e j anv ie r e t l a finnovembre 2014. À ce rythme et sirien n’est fait, le continent pourraitvo ir s e s esp è c e s pro t ég é e sdisparaître d’ici la fin du siècle. Sanscompt e r qu e br a conn ag e e tcommerce illicite alimentent lesréseaux criminels : trafic d’armes, dedrogue…, et financent conflits etorganisations terroristes.

A Marrakech, le président de laBAD avait déjà souligné l’urgenced’agir et la gravité des crimes queconstituent le braconnage et le pillageillégaux des ressources naturellesdu continent : «nos peuples, nos

le comme rce illégal d’espècessauvages, à laquelle participaientplus de 60 pays et organisationsinternationales.

Bien consciente de la nécessité,voire de l’urgence, de préserver lesrichesses et la biodiversité propresau continent africain, la Banqueafricaine de développement n’a pasattendu l’ONU ni la Conférence deLondres pour s’engager dans cecombat. Dès le mois de mai 2013, laBanque lançait à Marrakech, enmarge de ses assemblées annuelleset en partenariat avec le Fondsmondial pour la nature (WWF), unappel international à «lutter contrele trafic illicite d’espèces de faune etde flore sauvages». La Conférencede Londres s’est, en quelque sorte,appuyée sur cette Déclaration deMarrakech de la BAD et du WWF,qui prend la forme d’un plan d’actionen 10 points.

Le trafic mondial d’espèces def a un e e t d e f lor e s a uv a g e sreprésenterait 19 milliards de dollars

constitue une pièce maîtresse de lapo l i t iqu e d e coop é r a t ioninternationale et de développementde l’UE et traduit sur le terrain lepartenariat et le dialogue que nousentretenons avec les pays d’Afrique,des Cara ïbes et du Pacifique (ACP)da ns le ca dre d e l ’ac cord deCotonou ACP-UE. Le FED couvreaussi la coopération avec les payset territoires d’outre-mer (PTOM)telle qu’énoncée dans la décisiond’association outre-mer», a-t-elleajouté.

«L e s progr a mme s d edéveloppement à long terme duFED sont toujours définis en étroitpartenariat avec chaque pays our ég ion. De ce t t e man i èr e , l acoopération est alignée sur lespriorités nationales ou régionalesrespectives et les pays partenairespeuvent s’approprier le processusde développement», a, de sa part,sou l ign é Ne v e n M imic a ,commiss a ir e ch a rg é d e l aCoopération internationale et dudéveloppement.

Le 11ème FED en vigueur jusqu’en 2020La part d u Togo en

augmentation de 70%

au montant alloué initialement lorsde la programmation du 10ème FED(2008-2013).

«L’UE et ses États membresaff ichen t ainsi cl airement l eursoutien aux futurs objectifs ded év eloppe me nt dur ab le pourl’après-2015, de manière à ce quenous continuions à concentrer tousnos efforts sur le s pays dansle squels l’UE pe ut ma ximis erl’incide nce de son aid e. Cettepolitique s’inscrit dans le droit fil dela s tr at égi e exposée d ans le«programme pour le changement»de 2011. En prodiguant plus de lamoitié de l’aide officielle au niveaumondial, l’Union européenne et sesÉtats membres restent, à titre collectif,le premier donateur de la planète»,a déclaré, lundi, Federica Mogherini,h au te r epré se nt an te e t vice -présidente de l’Union européenne.«Nous saluons aujourd’hui l’entréeen vigueur pleine et entière du 11e

Fonds européen de développement(FED). En tant que volet importantde l’action extérieure de l’UE, le FED

Le 11ème Fonds européen dedéveloppement (FED) vient d’entreren vigueur, indique-t-on de sourceeuropéenne. Doté d’une enveloppetotale de 30,5 milliards d’euros, le11e FED financera jusqu’en 2020d e s pro j e ts e urop é e ns d ecoopération au développementd e st in és à é p a u le r le s pa yspar tena ires dans le urs effortsd’éradication de la pauvreté. Cesfonds émanent des États membresde l’UE et seront géré s par laCommission europée nne pouratteindre les populations qui en ontle plus besoin et pour financerdifférents secteurs tels que la santéet l’éducation, les infrastructures,l ’e nv ir onn e me n t , l ’é n e rg i e ,l’alimentation et la nutrition. Lapromo t ion d e l a bonn egouvernance, de la démocratie etde l’État de droit sont égalementd’autres secteurs clés visés, toutcomme le développement durable,no tamment dans le s se cteursagricole et rural.

Pour appuyer les organisationsrégionales ouest-africaines dansleurs efforts pour la poursuite del’intégration régionale, la Commissioneuropé enne s ’e st e ng ag ée àproposer à ses Etats membres dedoubler l’allocation du ProgrammeIndicatif Régional de l’Afrique del’ouest qui pourrait atteindre 1,2milliards d’euros dans le 11e FED(2014-2020). Le Commissaire auDéveloppement de la Commissioneuropéenne avait aussi confirmé, ennovembre dernier, une allocationbilatérale pour le Togo de 216millions d’euros (141,480 milliardsde francs Cfa) pour la même période2014-2020. Ce qui signifie uneaugmentation de 70% par rapport

Federica Mo gherin i, haut e représentan te de l 'Union européenne

«30 000 ménages payeront que10 000 francs Cfa au lieu de180 000 francs pour être branchésau réseau de l’eau potable», ad éc l a ré l e pr és id en t ivo iri e nAlassane Ouattara, cité par FinancialAfrik à l’inauguration du projet derenforcement de l’alimentation en eaupotable du sud d’Abidjan à partir dela nappe du Sud-Comoé (Bonoua).«Cette mesure sociale permettra

En Côte d’IvoireSpectaculai re baisse de

l’abon nement à l’eauaux populations d’avoir accès àl ’ea u po t a bl e» , a- t- i l a jou t é ,soulignant que «c’est le pays touten tier qu i fa it l’objet de notreattention». «100 milliards de francsse ront inve st is e n 2015 pouraméliorer l’approvisionnement eneau potable dans tout le pays», aajouté le président ivoirien.

La phase 1 de la station d’eau deBonoua qui a coûté 59,5 milliards

de francs permettra de mettre fin à lasouffrance de près de 2 millions dep e rsonn e s d a n s l a c a p i t a l eéconomique ivoirienne avec uneproduction de 80 000 mètres cubespar jour. Le projet est financé sur unprêt concessionnel par Exim Bankde Chine à hauteur de 50 milliardsde francs. L’Etat ivoirien y a contribuéà hauteur de 9,5 milliards de francs.

La Société islamique pour ledéveloppement du secteur privé(SID), filiale de la Banque islamiquede développement, a annoncé, le26 février, que le Niger compteémettre des sukuks d’un montant de150 milliards de francs Cfa (260millions de dollars). Ces sukuksseront émis au cours des cinqprochaines ann ées dans deuxopérations distinctes d’une valeur de75 milliards de francs chacune, a

Au cours des cinq prochaines annéesLe N iger va émettre 150 m illiar ds

Cfa de sukuksprécisé la SID dans un communiquérepris par l’agence Ecofin. «Legouvernement a déjà un certainnombre de projets qui pourraient êtrefinancés par des sukuks», a déclaré le min istre nigérien de laplanification, Amadou BoubacarCissé (photo), cité dans ce mêmecommuniqué.

Les pays africains ont commencél’année dernière à émettre dessukuks pour financer des projets

d’infrastructures. Le Niger emboîtera ainsi le pas

au Sénégal et à l’Afrique du Sud,qui ont émis l’an passé des sukukssouverains pour la première fois. LaTunisie a déjà annoncé l’émissiond’un sukuk d’un montant de 264millions de dollars durant le troisièmetrimestre de 2015, alors que la Côted’Ivoire envisage d’émettre dessukuks d’un montant de 200 milliardsde francs.

L'ins titution de fin anc eme ntpanafricaine Afreximbank a signéavec le Port autonome d'Abidjan(PAA), au siège de la banque auCa ir e , un e c onv e n t ion d efinancement. Par cette convention labanque va apporter 164 milliardsde francs Cfa, rapporte F inancial

En Côte d’IvoireAf rexi m ban k signe avec le port

autonome d'AbidjanAfrik. Il s'agit de crédit relai qui a étémis en place par Afreximbank envue du financement des travauxd 'é l a rg iss e me n t e td'approfondissement du canal deVr idi et de la construction dudeuxième terminal à conteneurs etdu terminal roulier.

A signaler qu'Afreximbank a réunice montant en partenariat avecd'autres banques, comme la BanqueAtlantique de Côte d'Ivoire, la Sociétégé né ra le de b anque d e Cô ted'Ivoire (Sgbci) et Africa financescorporation (Nigeria), ajoute lamême source.

Les pays de l'espace UEMOA(Union économique et monétaireouest-africaine) devraient réaliserune croissance économique de7,2% en 2015, mieux que la Chinequi vise 7% . Selon des chiffrespubliés le 4 mars par la Banquecentrale des Etats d'Afrique de l'ouest

Sur la période 2015La cr oissance de l'U E M O A devrait

dépasser celle de la Chine(Bceao), le produit intérieur brutdans la zone avait augmenté de6,6% en 2014, contre 5,9% en2013, rapporte l'agence Ecofin.

La zone UEMOA est notammenttractée par la Côte d'Ivoire quienregistre une forte croissancedepuis la fin de la guerre civile :

+9,8% en 2012, +8,7% en 2013 etde 8 à 10% prévus pour 2014, grâcenotamment aux investissementspublics dans les infrastructures.L'UEMOA est composé de huit Étatsmembres: Bénin, Burkina Faso,Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali,Niger, Sénégal et Togo.

7ACTU-PLUS

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015

Développement de l’éducation au TogoDes ouvrages scolaires de Siemens

réceptio n nés à l'E PP MadjikpétoEtonam Sossou

Résultats du tirage N°1259 de LOTO BENZ du mercredi 04 Mars 2015Numéro de base

67 34 73 0826

L OTO B EN Z

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1258DE LOTO BENZ DU 25 Février 2015

Nous participons ce mercredi 25 Février 2015 au tirage de Loto Benz qui porte leN°1259.

Lors du dernier tirage de LOTO BENZ, SOKODE, ANIE, ATAKPAME, BADOU,NOTSE et LOME sont les villes où nous avons répertorié des gagnants de gros lots.

Les points de vente 1205 et 20031 basés respectivement à SOKODE et ATAKPAMEont recensé chacun un lot de 500.000F CFA.

C’est un super gros lot de 2.500.000F CFA qui a fait le bonheur d’un parieur qui atenté sa chance auprès de l’opérateur 2420 situé à ANIE.

Un parieur résident à BADOU a remporté a remporté la somme de 1.000.000F CFAauprès de l’opérateur 2108.

La ville de NOTSE s’est démarquée par un lot de 500.000F CFA et un lot de750.000F CFA gagnés sur les points de vente 2217 et 2224.

LOME la capitale n’est pas en reste avec un lot de 500.000F CFA et un gros lot de1.250.000F CFA remporté auprès des opérateurs 30133 et 3302.

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du paysdans les Agences Régiona les.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Pour marquer sa participation audéveloppement de l'Afrique et desurcroit du Togo, Siemens SASFrance a réalisé un projet d'actionsoc i a l e d a n s l e c a n ton d eMa dj ikp éto-L égb assito à unevingtaine de kilomètre de Lomé. Lac ér é moni e d e r é ce p tion de souvrages a eu lieu le 05 mars201 5 , e n pr é s e n c e d e sresponsables de Siemens, desresponsables du monde éducatifet des autorités administratives. Ceprojet d'une valeur de 18 000 000de FCFA (Dix-hu it mil lions deFCFA), réalisé dans l'enceinte del 'Ecol e Pr ima ir e Publ iqu e d eMadjikpéto, a suscité la joie de touteune communauté qui rencontraitdes difficultés à répartir dans lesnormes leurs élèves et enfants dansles salles de classe. Il comprend :2 sa lle s d e cla ss e d e 63 m2équipées de 60 Tables bancs, 1Forage d'eau, muni d'un supporten béton armé pour un réservoirde- 2000litres, 14 Sanitaires (7pour la population féminine, 7 pourla population masculine) 6 lavesmains, 1 Groupe Elec trog èned'une puissance de 4 KVA afind'alimenter la pompe du forage et

e t org a n is a t ion n e l l e s d e sgroupements féminins.

Aussi, doit-elle permettre aux 90me mbr e s d e s group e me n tsféminins de la région des Plateaux-Est de connaître les potentialités detr a ns format ion d es produ i tsagricol es en d ér ivé s de plusgrande valeur ajoutée. Elle doitégalement montrer les technologiesa m é l io r é e s d e prod uc t i ond'emballage et de conditionnementd e s pro du i t s a l ime n t a ir e stransformés. Et, les participantes àla fin de cette formation doivent

dans les unités de transformationreste actuellement un problèmemajeur.

C'est dans le souci de trouverdes solutions à ces problèmes quele ministère de l'action sociale, de lapromotion de la f emme e t del'alphabétisation a mis en œuvre unpr ogr a mme n a t ion a l po url'entrepreneuriat féminin inclusif quiv i s e l e r e n fo rc e m e n t d el'entreprenariat féminin inclusif etl'augmentation de la contribution desfemmes togolaises à la croissanceéconomique du pays. C'est dans

L 'a gr ic u l tu r e c ons t i tu e l edomaine d e pr é di le ct ion de sf e mme s a u Tog o . Ca r e l l e sreprésentent selon les enquêtes53 ,5% d es a c ti fs a gr ico le s .Cependant, elles maitrisent très peula notion de la chaine de qualitéd a n s l e s pr oc e s sus d etransformation des produits bruts enses produits dérivés. En dehorsdes structures industrielles ou semiindustrielles de transformation quiprésentent les produits répondant

Lancement de la journée du 08 marsAtakpamé a accueilli les m an ifestations

Etonam Sossou

le réservoir de 2000 litres. "Siemenspar le biais de ce projet à souhaiterprendre part au développement del'éducation des enfants prôné parl'Etat Togolais ", a affirmé BertrandDESSERT, Di r e c t e ur d e sOpérations Afrique pour Siemens.

Notons que Si emens ré aliseactuellement et pour le compte de laCEB, la construction de deux postesélectriques Haute Tension, à Daviéet Légbassito. Ces postes servirontà , d 'un e p a r t , r e n forc e r l e séchanges électriques avec les payslimitrophes (Ghana et Benin) etd'autre part à améliorer le réseaude distribution électrique local,notamment à Légbassito.

Siemens a pour premier objectif

le développement électrique del'Afrique et réalise des pro jetsd'action sociale dans d'autres payssur le continent notamment auCameroun, Kenya et Nigéria.

Siemens SAS, basée à Grenoble(800 salariés, 280Millions d'eurosde Chiffre d'Affaires), est une sociétélea der da ns le doma ine de laTr a nsmiss ion e t Dis tr ibut iond 'E n e rg i e . E l l e a ss ur e l aconc eption , vent e, réa lisation,production, mise en service après-vente d'ensembles et équipementsmoyenne et très haute tension, ainsiqu e d'a utoma tisme s d ans l esdomaines de la génération, dutransport et la répartition d'énergieélectrique.

L'entrepreneuriat fémininLes fem mes fo r mées à la t ransfo r matio n

des produits agr icoles

aux norme s, l es cl ie nts é ta ntexigeants sur la qualité, la plupartdes transformatrices artisanaux nefont pas attention à la gestion de laqu a l i t é d a n s l e s un i t é s d etransformation. Or la qualité desproduits dérivés à mettre sur lemarché dépend non seulement dela ma îtr ise des t echniques detransformation, de conditionnement,et de conservation mais égalementde l'adoption de bonne pratiqued'hygiène. On peut donc dire quela maitrise de la chaine de qualité

cette optique qu'une formation detrois jours (du 03 au 05 mars) a étéorganisé a Atakpamé pour le comptedes groupements féminins et mixtesde la région des Plateaux -Est ayantune bonne capacité d'assimilationet de mise en pratique et une bonnevo lon t é à p a r t a g e r l e u rsexpériences avec les autres.

Cette formation a entre autresobjectifs, l'augmentation du revenud e s me mbr e s à tr a v e rs l er e n forc e me n t d e s c a p a c i t é stechniques et technologique de base

de partager des informations sur lesthèmes national et international, defa ir e conna itr e les pro je ts dugouve rn emen t en f av eur de sfemmes.

Le 08 mars de chaque année, lacommunauté internationale célèbre

Le ton a été officiellement à lajournée internationale de femme2015 a u Togo , l e 03 ma rs àAtakpamé. Cette cérémonie richeen prestations folkloriques a étéprésidée par la Ministre en chargede la promotion de la femme, Mme

Dédé Ahoéfa EKOUE, en présencede plusieurs responsables desadministrations, de la société civile,du secteur privé, des organisationsre ligie uses et des part enair estechniques et financiers.

Cette cérémonie a mobiliséplusieurs acteurs en occurrence lesfemmes pour une célébra tionréussie de la journée internationalede la femme. La rencontre a permis

« la Journée Internationale de laFemme ». Cette journée trouveson origine dans les mouvementsouvriers du tournant du XXèmesiècle, en Amérique du Nord et danstoute l’Europe. Depuis lors, elle apr is un e nouv e ll e d ime ns ionmondiale pour les femmes des paysdéveloppés, comme pour cellesdes pays en développement. Cettea nn é e , l a commun a u t é

internationale a retenu commethè me: «Au tonomis at ion de sfe mmes - Au tonomisa t ion d el’humanité: Imaginez!». Le Togo achoisi pour sa part« Autonomisationdes femmes pour la prospérité duTogo» comme thème national.

Ce th ème nationa l vi ent ensoutien aux priorités nationalesretenue s dans la Stra tégie d eCroiss a nce Ac c él é r ée e t d ePromotion de l’Emploi (SCAPE) etla politique nationale de l’équité etde l’égalité de genre.

Au cours de son intervention,M me Dé d é Aho é f a EKOU E ,ministre en charge de la promotionde la femme, a souligné que: «Lesavancées réalisées par notre paysen matière d’autonomisation de lafemme constituent un gain certainpour notre pays mais elles sontinsuffisantes pour nous permettred e r é a l is e r nos a mb i t io nscommunes de prospérité en lienavec la politique nationale d’équitéet d’égalité de genre, la stratégiede croissance économique et depromotion de l’emploi et la vision àl’horizon 2030. »

maitriser les rouages du marketing(prix, promotion, distribution etc )

La formation a été assurée pardes économistes, des ingénieursagro-alimentaires spécialisés dansla tr ansformation des produitsagrico le s et la forma tion d esadultes. Ces derniers ont eu àdémontrer avec la participationactive des personnes retenues, lest e chn iqu e s e t mé thod e s d etransformation des produits, lesbonnes pratiques de fabrication etl'hygiène des produits

8PUBLICITÉ

L’UNION N°790 du 06 Mars 2015