24
Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle parisienne Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle parisienne Lieux d’exposition, cinémas, bibliothèques, concerts, théâtres, musées, galeries, art urbain… Dans tout le 13 e , la culture et les arts foisonnent. Avis aux amateurs : il y en a pour tous les goûts ! Lieux d’exposition, cinémas, bibliothèques, concerts, théâtres, musées, galeries, art urbain… Dans tout le 13 e , la culture et les arts foisonnent. Avis aux amateurs : il y en a pour tous les goûts ! > Focus Le port d’Austerlitz, symbole de la réappropriation des bords de Seine > Loisirs 13 e , les quartiers au cœur Juin - AO Û T 2013 NUMÉRO 15 .. > Transport Tramway, le T3 a tout transformé !

Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Le 13earrondissement : la nouvelle référenceculturelle parisienne

Le 13earrondissement : la nouvelle référenceculturelle parisienneLieux d’exposition, cinémas, bibliothèques, concerts,théâtres, musées, galeries, art urbain… Dans tout le13e, la culture et les arts foisonnent. Avis auxamateurs : il y en a pour tous les goûts !

Lieux d’exposition, cinémas, bibliothèques, concerts,théâtres, musées, galeries, art urbain… Dans tout le13e, la culture et les arts foisonnent. Avis auxamateurs : il y en a pour tous les goûts !

> Focus Le port d’Austerlitz, symbolede la réappropriation desbords de Seine

> Loisirs 13e, les quartiers au cœur

Juin - AOÛT 2013 NUMÉRO 15. .

> Transport Tramway, le T3 a touttransformé !

Page 2: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

2 / treize Urbain le magazine de la Semapa

ACTUL’Ehpad Annie-Girardotofficiellement ouvertà Gare de RungisCette fois, c’est officiel,l’Etablissement d’hébergementpour personnes âgéesdépendantes (EHPAD) dunouvel éco-quartier Gare deRungis a pris le nom d’AnnieGirardot, en mémoire de lacomédienne pour rappeler son courageux combat contrela maladie d’Alzheimer. Il a été officiellement inauguré le27 février dernier par JérômeCoumet, maire du 13e etprésident de la Semapa. Gérépar le Centre d’action socialede la Ville de Paris, la structurecomprend 100 chambresindividuelles réparties dans six unités de vie et un centre d’accueil de jour.

Une place Farhat-Hached dans le 13eLe 30 avril dernier, la « patte d’oie », à l'intersection de l'avenue de France et du boulevard du Général-Jean-Simon, est devenueofficiellement la place Farhat-Hached, en hommage à cette figure symbolique de l’indépendance tunisienne, qui a d’ailleursvécue dans le 13e arrondissement. Bertrand Delanoë, maire de Paris, a officiellement procédé à l’inauguration en présence de Jérôme Coumet, maire du 13e, lors d’une émouvante cérémonie, qui a rassemblé de nombreux élus mais également dessyndicalistes, des militants politiques et associatifs, des artistes… A cette occasion, les invités ont pu découvrir le grand portraitprovisoire de Farhat Hached sur un mur d’immeuble avoisinant la place réalisé par Mehdi Bouanani (DaBro), artiste de laGalerie « Itinérrance ». Il laissera ensuite place à un nouvel immeuble.

Page 3: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 3

Delphine Batho en visiteà Paris DiderotLe 25 mars dernier, Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement durableet de l'Energie, a réalisé une visite de l’Université Paris Diderot sur le thème de la transition énergétique, en présence de Vincent Berger,président de l’Université et Jérôme Coumet, maire du 13e. La ministre a également pu échangeravec les chercheurs et les étudiants en licence et master énergie.

Fête des voisins dans les immeubles du 13eLe 31 mai dernier, les habitants des immeubles du 13e ont répondu présent pour l’organisation de la 14e édition de la fête des voisins. Cette fête, qui rassemble chaque année autour de repas collectifs d’immeubles, plus de 7 millions de Français, a étédignement célébrée dans l’arrondissement. L’association « Fête des voisins-immeubles en fête » proposait aux habitants qui lesouhaitaient un kit pour rendre la fête plus gaie : tee-shirts, balons, affiches. Une fois encore, le succès a été au rendez-vous :les voisins ont appris à se connaître lors de cette soirée chaleureuse et haute en couleurs !

Page 4: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Les riverains et familiers du port d’Aus-terlitz mesurent l’ampleur de la mutationque celui-ci a connue en quelquesannées. La conversion de pavillons desanciens Magasins généraux a débuté

de façon spectaculaire avec la création desDocks et de son emblème, la Cité de la Modeet du Design. Le terre-plein du port d’Austerlitz,sur quelque 800 mètres, a été réaménagé avecun choix de matériaux nobles, de la pierrecoquillée, et valorisé par une nouvelle mise enlumière. La Maison de la Batellerie, autrefoisbourse d’affrètement des charges aux mariniersavant la libéralisation du transport fluvial, a étérénovée. La mue achevée en janvier, la Maisonva conserver son lien avec le fleuve puisqu’elleva accueillir une partie des 200 salariés de laDirection territoriale du Bassin de la Seine desVoies navigables de France (VNF). Les autress’installeront dans le pavillon voisin de la Mai-son des Douanes dont la réfection débuteraau 2e semestre. Les deux derniers pavillons (1 et 2), actuellement occupés par des bureaux,seront réhabilités en 2015 et 2016 et convertisen hôtel logistique du transport fluvial, unensemble de “cellules” qui recevront les mar-chandises acheminées par les barges et quiseront distribuées au cœur de la ville. Ports deParis accompagne aussi un projet d’installationsà caractère d’animation et de loisirs (ICAL),des structures flottantes en aval de la Cité dela Mode. « Tous ces aménagements répondent

à la vocation mixte que Ports de Paris et la Villeveulent donner aux quais, se félicite AntoineBerbain, directeur de l’Aménagement de Ports

de Paris. Ce sera à la fois un équipement dédiéau fleuve, avec l’objectif de réduire le toutcamion, à la promenade, et aux loisirs ».

4 / treize Urbain le magazine de la Semapa

FOCUS

Les efforts conjoints de Ports de Paris, propriétaire des quais de Seine, et de la Ville de Paris pour restituer les berges aux Parisiens, portent leurs fruits. La rénovation et la transformation achevées du port d’Austerlitz illustrent cette ambition !

Du 13e au 15e, à pied, par les quais !Depuis 2000, Ports de Paris, en concordance avec la progression de Paris RiveGauche, a engagé la rénovation de ses 4 ports du 13e arrondissement et a restituéplusieurs portions des quais aux piétons. Le plan de réappropriation des berges dela Seine de la Mairie de Paris engagé en 2012 généralise cette démarche à l’ensembledu fleuve. La voie express rive gauche, fermée à la circulation automobile, fin janvier,cèdera, dès cet été, la place à une promenade de 2,3 km agrémentée d’un jardinflottant et animée d’activités diverses au gré des saisons. Les piétons pourront longerla Seine, à pied, du 13e au 15e arrondissements. Et, avec les aménagements deBruneseau et d’Ivry, ils pourront aller jusqu’à Vitry.

Le port d’Austerlitz, Le port d’Austerlitz, symbole de la réappropriation des bords de Seine

Gare de Rungis

Bd Kellermann

Rue de T

olbiac

Av. d

’Italie

Les quais deSeine, totalementréaménagés ont été rendusaux Parisiens.Chacun peutdésormais ypratiquer desactivités etcheminer du 13e au 15e

arrondissement.

Page 5: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 5

EDITOsom

maire

Treize Urbain le magazine de la Semapa

TreizeUrbain est le support d’infor mationsde la Société d’étude, de maîtrised’ouvrage et d’aménagement parisienne(Semapa). Pour tous rensei gnements :Semapa - 69/71, rue du Chevaleret -75013 Paris - Tél. : 01 44 06 20 00www.semapa.fr - Directrice de la publi-cation : Nathalie Grand - Conception,création et exécution: Opérationnelle -Rédaction : Opération nelle (CatherineCénard, Joseph Gicquel, Sandrine Lamy,Brigitte Jaron) - Crédits photos : NicolasThouvenin (dont couverture) – HugoHébrard – Daniel Rousselot (P12) -Semapa – mairie du 13e.

p.6DossierLe 13e arrondissement :la nouvelle référenceculturelle parisienne

p.11ÉvénementA la découverte duMonochrome for Paris

p.12Travaux et chantiers

p.14Développement durableGare de Rungis, quandle quartier fait naîtrel’imaginaire.

p.15ActivitésBruneseau : lesnouveaux Ciments Calcia

p.16TransportTramway, le T3 a touttransformé !

p.18UrbanismeUn passage à niveau à Gare de Rungis.

p.19LoisirsLes quartiers au coeur.

p.20100% conseilVMC double flux.

p.21En direct des conseilsde quartier

p.22Dialogues

Faire descendrel’art dans la rue

« Je vous parle d’un temps que lesmoins de 20 ans ne peuvent pasconnaître... » chantait Charles Azna-vour dans La Bohême. Je pourraisvous dire la même chose du 13e

arrondissement. Quand j’avais 20 ans,pour pratiquer une activité culturelle,aller au cinéma, écouter un concert,voir une exposition... Il fallait prendrele métro ou le bus et quitter le 13e

pour d’autres lieux animés à Paris.Aujourd’hui, ce n’est plus la cas ! Ladynamique de Paris Rive Gauche,conjuguée à l’avènement d’un quar-tier étudiant, a permis l’émergenced’une offre culturelle et de loisirs sansprécédent. De nombreux équipe-ments publics ont été créés, les éta-blissements privés ont suivi. Ciné ma,exposition, spectacles, concerts, ani-mations... Le choix est vaste pour despublics variés. La dynamique est enclen -chée et les visiteurs sont toujoursplus nombreux à se déplacer dans le13e, attirés par les programmations.C’est un juste retour des choses.

Je suis convaincu qu’en matière deculture, on n’en fait jamais assez. Ainsi,j’ai voulu faire sortir la culture de sestraditionnels lieux de repré sentationpour l’offrir au plus grand nombre.C’est normalement vrai avec le retourdes beaux jours et les spectacles decirque dans les jardins du 13e. Par ail-leurs, le parcours artistique « Street art13 », réalisé en collabo ration avec laGalerie Itinerrance, fait découvrir lesœuvres d’artistes internationaux, réa-lisées dans la rue et sur les façadesdes immeubles du 13e. D’ores et déjà,vous avez pu les rencontrer dans votrequartier, par hasard, au détour d’unmur, lors de vos dépla cements quoti-diens. En matière de Street art, le 13e

arrondis sement a acquis une nouvelleréputation, proche de celle de New-York ou de Lisbonne. Nous ne nousarrêterons pas là. Je peux déjà vousannoncer une surprise pour le moisde septembre avec une exposition etdes événements, là où vous ne lesattendrez pas.

Des activités tout l’étéCet été, le 13e fait le plein d’activités pour les petits et les grands.Le programme est riche et varié pour tous les publics. Tout neferme pas et les équipements publics, les centres de loisirs ainsique les établissements privés ont concocté une programmationdiverse mixant des activités culturelles, sportives et de loisirsque je vous invite à découvrir dans le dossier de ce magazine.Du 10 juillet au 13 août, Ciné Quartier 13 reprend du serviceavec des projections tous les samedis soirs dans des squaresde l’arrondissement.

Vive la culture !Par Jérôme Coumet, maire du 13e et président de la Semapa

« Dans la rue et lesjardins, l’art vient à la rencontre deshabitants. »

Page 6: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Les lecteurs et cinéphiles assidus l’ontsans doute déjà remarqué : il n’est pluspossible, depuis quelque temps, d’accé-der à la Bibliothèque nationale de France(BnF) par l’entrée est, côté avenue de

France et rue Emile Durkheim. Motif : elle esten réaménagement pour optimiser sa visibilitéet son accessibilité. Elle deviendra « immanqua-ble »: un signal lumineux de 14 mètres de hautl’indiquera entre les deux tours est, au seind’un espace d’environ 2 500 m² situé entre lesauditoriums et resté vide pendant quinze ans.L’affectation a fait l’objet d’un appel à candida-tures remporté par la société MK2. En voisin, legroupe cinématographique va créer 4 nouvellessalles de cinéma dont l’entrée sera commune àcelle de la BnF : « Cette extension nous permet-tra d’offrir davantage de films art et essai et depatrimoine et d’allonger la durée de vie desfilms à l’affiche, explique Nathanaël Karmitz,directeur général du groupe MK2. Elle per-mettra aussi sans doute, à terme, de développerdes synergies avec la BnF ».

Une offre culturelle renforcéeL’offre culturelle déjà riche augmente. Théâtre,danse, expositions, concerts, galeries... il y en a

pour tous les âges, pour tous les goûts. Lesférus de théâtre connaissent bien le théâtreDunois, rue Louise Weiss, dédié au jeune publicet le Théâtre 13 / Seine, rue du Chevaleret, quiaccueille de jeunes troupes. Les amateurs decafés littéraires, de bals salsa ou de cabaretlatin se sont inévitablement déjà rendus auDansoir de Karine Saporta, sur le parvis de laBnF. Les plus “intellectuels” fréquentent la BnF,assistent ou participent aux ateliers, confé-rences, séminaires ou festivals confrontant l’artà la recherche universitaire de Bétonsalon, à laHalle aux Farines de l’université Paris Diderot.

La diversité à l’honneurLa peinture et la sculpture jouissent d’unesplendide palette d’artistes et de lieux avec lesFrigos, les galeries de la rue Louise Weiss etalentour. Les Docks, Cité de la Mode et duDesign, quai d’Austerlitz, ont également inovédepuis l’inauguration en juin 2012 du Wander-lust, un bar-club-ciné avec terrasse où semêlent l’art et la mode, le divertissement, lamusique, le cinéma, ou encore la cuisine. Le “13e culturel” est aussi porté par lespéniches du bord de Seine. A côté des histo-riques, Batofar et jonque chinoise La Dame de

Canton (ex- Guinguette Pirate), elles sont plu-sieurs à conjuguer musique, concerts live, spec-tacle, gastronomie et activités diverses : El Ala-mein et sa terrasse-jardin, La Paillote (ex-CaféFou), Nix Nox. La Baleine Blanche se distinguepar ses spectacles pour enfants, tous les mer-credis et tous les jours, en semaine,des vacances scolaires. Dernière-née, Petit Bain se définit « entre-prise d’insertion, coopérative etespace convivial pour montrerqu’il est possible d’entreprendreautrement ».

DOSSIERParis Rive Gauche

Paris Rive Gauche se développe de jour en jour, et avec lui, ses lieux de culture et d’art.L’offre croissante va contribuer à faire du 13e un arrondissement phare pour la culture.

Bd Kellermann

Rue de T

olbiacPlace d’Italie

Av. d

’Italie

6 / treize Urbain le magazine de la Semapa

La culture fleurit dans le 13e pourtous les publics et tous les âges.

Page 7: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Les activités autour du livre sont très présentes dans le 13e avec pas moins de70 éditeurs installés : Bordas, Casterman, J’aiLu, Nathan, Autrement, le Groupe Flammarion,quai Panhard et Levassor ; les éditions LaDécouverte, rue Abel-Hovelacque. S’y ajoutentLe Robert, Le Routard, Pocket, Harlequin. Deséditeurs de presse les côtoient : Editions duMonde, quai Auguste-Blanqui, Télérama etCourrier International, rue Jean-Antoine-de-Baïf.Le tout comme une résonnance avec deuxgrandes bibliothèques de renommée interna-tionale mais ouverte à tous les publics : la Bibliothèque nationale de France (BnF) et laBibliothèque universitaire des langues et civilisations (Bulac) spécialisée dans les fonds

non-occidentaux. Une petite dizaine de bibliothèques de quartier complètent l’offre :Bibliothèque Glacière, Bibliothèque Pour Tous,Bibliothèque Jean-Pierre-Melville, BibliothèqueItalie, Bibliothèque Marguerite-Durand... Enfin,une trentaine de librairies tentent de séduireles lecteurs des plus classiques aux théma-tiques. La Mairie du 13e apporte un soutiennotable au livre. Elle fait la promotion des ren-contres et dédicaces organisées par les librairieset sollicite ces dernières pour vendre les livresde ses différents invités aux conférences qu’elleaccueille. Parallèlement, elle organise un salonautour des littératures policières en novembreet y accueille une trentaine d’auteurs, l’occasionde nouer des liens avec des éditeurs parisiens.

Cinéma, exposition,aniations, théâtre,ateliers en tousgenres, lieux decréation, artspicturaux, sculpture,concerts... la paletted’activités culturellesproposées auxhabitants est enpleine dynamique. A chacun d’enprofiter selon sesgoûts et son âge !

Le livre roi dans le 13e arrondissement

Paris et la cultureLe patrimoine architectural de Paris, sesmusées, théâtres, lieux de concerts la placentaux premiers rangs des villes mondiales enmatière de culture. Les 200 000 m² consacrésà l’enseignement universitaire et à larecherche font également de la capitale un pôle de dimension internationale à larenommée grandissante.

.. L’art urbain s’expose dans le 13e

Depuis que la Mairie du 13e a décidéde faire de l’arrondissement un hautlieu du street art, les oeuvres d’ar-tistes internationaux foisonnent surles murs et les façades des immeu-bles de l’arrondissement : Obey rueJeanne-d’Arc, Whils rue du Château-des-Rentiers, Rero rue du Chevale-ret, Zed rue Watt, C 215 boulevardVincent-Auriol et récemment la réali-sation éphémère de DaBro sur latoute nouvelle place Farhat-Hachedainsi que le M.U.R du quai François-Mauriac. Des sculptures ont égale-ment investi l’espace, telle la fon-taine de l’artiste Chen Zhen ruePaul-Klee, mais aussi les « Rochersdans le ciel » de Didier Marcel prèsde l’arrêt Avenue de France du tram

ou encore le « Monochrome for Paris » de Nancy Rubinsnouvellement installé surl’esplanade Pierre-Vidal-Naquet, qui font partieintégrante du parcoursartistique proposé dans lecadre du prolongementdu tramway.

FocusN

Comment jugez-vous l’offre culturelle dans le quartier ?U

« On fréquente parfois laBnf mais on n’apprécie pastrop son fonctionnement à la carte. On préfère labibliothèque Marguerite-Durand, aux Olympiades.Après, il nous arrive denous offrir une séance de cinéma au MK2Bibliothèque ! Depuisl’arrivée des étudiants, le quartier commence àvivre plus mais il manquepeut-être encore une vieassociative. »

« Pour moi, la BnF est l’une des plus importantesbibliothèques du monde. Elle se trouve à deux pasde chez moi et elle medonne à voir le monde à travers les conférences et les expositions. Je fréquente aussi le MK2et l’ouverture des sallesdédiées au cinéma d’art et essai est une bonnenouvelle. J’habite le 13e

depuis longtemps etconstate le changement en matière culturelle. »

« On a beaucoup de chancedans le 13e. A commencerpar le cinéma, avec le MK2Bibliothèque qui est l’undes plus grands de Paris. J’ai aussi eu l’occasion dedécouvrir la BnF avec maclasse. On a visité lesdifférents lieux, on a pu voirune expo. Ça m’a donnéenvie d’y retourner. Mêmepour la musique, on trouveoù aller ! Je profite pas maldes soirées musique auBaofar. Pour les jeunes, çabouge ! »

Camille, lycéenne à Jean Lurçatet habitante du 13e

Steven Jaron, psychologue et habitantdu 13e

Farouk et Haïssam,étudiants

« Il y a 20 ans, il fallait le plus souventquitter le 13e pour goûter à la culture.Aujourd’hui, la culture est partout,dans les lieux dédiés, à l'école, à lamairie, y compris sur les murs ! »

Jérôme Coumet, maire du 13e et présidentde la Semapa.

treize Urbain le magazine de la Semapa / 7

La BnF accueille plusd’un million de visiteurs paran. Si l’accès à la bibliothèque de recherche se fait suraccréditation, celle du Haut-du-jardin est ouverte à tous à partir de 16 ans. www.bnf.fr

Page 8: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

8 / treize Urbain le magazine de la Semapa

Le défi culturel du 13e arrondissement estimportant. Que de progrès réalisés ! Le13e bénéficie aujourd’hui d’une offre culturelle dynamique, qui contribue à sonattractivité. Grâce à la Ville de Paris, un nou-veau théâtre, le Théâtre 13 / Seine, a vu le jour,et un nouveau Conservatoire sera inauguré àla rentrée. Leur rayonnement dépassera notrearrondissement. La Mairie du 13e accueille denombreux événements culturels gratuits et elleorganise, chaque année, deux festivals d’en-

vergure : la Semaine italienne, au printemps,et Paris Polar, à l’automne. Attachés à la mixitésociale, nous faisons en sorte que l’action cul-turelle prenne en compte l’ensemble des habi-tants, dans leur diversité. D’où l’importancedes festivités du Nouvel an asiatique et l’at-tention que nous portons aux cultures médi-terranéennes. Personne ne doit être tenu àl’écart des pratiques culturelles, c’est pourquoinous soutenons les associations qui intervien-nent avec talent dans les quartiers populaires.Je veux aussi saluer le rôle des bibliothèques

municipales et des centres d’animation quifont beaucoup pour démocratiser la culture.Le 13e bouge, innove. C’est l’arrondissementdu “street art”, du cinéma, des métiers du livreet de la création. Je n’oublie pas le succèscroissant des péniches “musicales” et l’anima-tion du quai de Seine. Cette évolution ne remetpas en cause la mémoire industrielle etouvrière de l’arrondissement, que nous tenonsà préserver. Le site emblématique des Frigosreprésente un beau témoignage de cette iden-tité particulière.

MK2 s’est installé à Paris Rive Gaucheen 2003. Quel bilan tirez-vous de cettedécennie ?Quand nous sommes arrivés, Paris Rive Gaucheétait encore une friche mais nous étionsconvaincus qu’un nouveau quartier exception-nel, dans une situation elle-même exception-nelle, en bord de Seine, allait naître. Le déve-loppement, les 5 premières années, a été pluslent que nous l’escomptions, celui des 5 sui-vantes, plus rapide. Dix ans plus tard, MK2Bibliothèque est un acteur de premier plan dece nouveau Quartier latin et du 13e en étant le3e cinéma de Paris, avec la croissance la plusrapide de France voire d’Europe, + 8 % en 2012

avec 1,6 million de spectateurs et nous envisons 1,8 million en 2013.

Au-delà de la simple projection defilms, MK2 Bibliothèque crée de mul-tiples activités qui en font un acteurmajeur du quartier et du 13e. Commentallez-vous développer cette ambition ?MK2 crée, en effet, des lieux de vie, desespaces où l’on peut à la fois se cultiver et sedistraire, à l’image des drugstores des années70-80. Nous avons concrétisé cette démarche,dès 2003, en ouvrant la première boutique deDVD au monde à l’intérieur d’un cinéma, ou enconjuguant, pour la 8e année, le cinéma et la

philosophie ; nous avons ouvert, le 30 mars,“Mon Petit MK2”, un atelier-garderie pour lesenfants. Nous voulons aller plus loin endéployant des synergies. Nous le faisons avecla BnF avec l’accès commun à nos 4 nouvellessalles d’art et d’essai. Nous allons nous associeraux expositions qu’elle va dédier, à l’automne, àMatthew Barney, dont MK2 a distribué tous lesfilms, et à Astérix(1). MK2 est prêt à s’associer àd’autres acteurs du quartier et du 13e. Noussommes ouverts à toutes les propositions !

(1) 08-10-2013/05-01-2014 : exposition d’une centaine dedessins rarement ou jamais vus de Matthew Barney pour sonretour en France. 15-10-2013/20-01-2014, exposition Astérixpour honorer le don de 120 planches originales d’Uderzo.

Une action culturelle qui prend en comptel’ensemble des habitants Philippe Moine, conseiller de Paris délégué à la culture dans le 13e.

Paris Rive Gauche DOSSIERInterviewN

Le cinéma MK2 Bibliothèque a été un pionnier culturelde Paris Rive Gauche en s’y installant, il y a dix ans.Nathanaël Karmitz, directeur général de MK2, rappellela conviction qui a motivé cette implantation et dessineles ambitions à l’échelle du quartier et du 13e.

« Développer, maintenant, denouvelles synergies avec le quartieret le13e arrondissement. »

Page 9: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 9

Profitez d’un jour où le soleil peine à semontrer pour visiter une des exposi-tions de la BnF et vous avez un largechoix, “Zellidja, carnets de voyage”(jusqu’au 7 juillet) exhibe les rapports

de voyages d’un bienfaiteur de la jeunesse.Guy Debord, l’intellectuel pourfendeur de lasociété du spectacle, a laissé une trace indélé-bile qui garde toute son actualité (jusqu’au 13juillet). “Martin Karplus”, la couleur des années50” (jusqu’au 25 août) présente un florilège dephotos de ce chercheur autrichien photographequi utilisa les premières diapositives Koda-chrome, l’aristocratie de l’argentique. Les pas-sionnés d’artisanat et de beaux livres peuventdécouvrir l’art de la reliure de Jean de Gonet.“Les Globes de Louis XIV” sont toujours visi-bles. Le MK2 Bibliothèque est un temple ducinéma par le film mais aussi le DVD, le livre(page 8). Les cinéphiles amateurs de projec-tions en plein air trouveront leur bonheur aubar-club-ciné Wanderlust des Docks Cité de laMode et du Design, ouvert en juin 2012. Auchapitre du ciné de plein air, la Mairie du 13e

propose cette année encore l’événement CinéQuartier 13 avec des projections de films tous

les samedis soir, du 20 juillet au 10 août. La première a lieu au parc de Choisy. Diversifiezvos activités : inscrivez-vous à un stage dedanse ou un cours de cuisine au centre Gos-cinny dans la rue du même nom, une occasionde créer des liens touten s’amusant. Vous aimeznager ? Au pied de laBnF, la piscine JoséphineBaker, posée sur la Seineport de la Gare, permetbaignade et bronzetteavec vue sur la Seine. Les

quais réaménagés, notamment le port d’Aus-terlitz (P.4), offrent désormais des promenadesininterrompues sur les berges de la Seine, avecdes haltes boisson, gastronomie, musique etspectacles sur les péniches à quai.

Votre été à Paris Rive Gauche

Paris Rive Gauche abrite deux centres d’animations proposant des activitéspendant les grandes vacances. Le Centre Goscinny accueille ainsi les enfants dès3 ans pour de l’éveil corporel, de la musique, des activités manuelles (art plastique)et du multimédia (création de films d’animation) pour les plus grands. Cela enjuillet, seulement car il ferme du 26 juillet au 25 août. Le centre Dunois organisela première semaine de juillet des stages de karaté et de découverte de l’Espagnepour les 8-12 ans. La péniche « La Baleine Blanche » propose des spectacles pourenfants pendant l’été (festival Ma baleine les pieds dans l’eau du 15 au 20 juillet) ;guettez la programmation sur son site internet, www.baleineblanche.fr

Et pour les enfants ?

Avis aux habitants de Paris Rive Gauche : cet été, le quartier va fourmillerd’activités en tous genres pour peu quevous soyez un peu curieux !

La BnF propose diversesactivités à conjuguer avec

une vsite au musée.

Des studios derépétition sontaccessibles dans les centres de loisirs.

Les enfants ne sont pasoubliés. Des activitésleur sont proposéesdans les centres de

loisirs et une péniche, La Baleine blanche

leur est dédiée.

Dans la piscine Joséphine Baker, onpeut se baigner à ciel ouvert, profiterdu solarium et profiter de la vue sur la

Seine de jour comme de nuit.

Sur les quais, le jour est propice aux loisirs, aux activités et au repos. Le soir,l’ambiance se fait plus festive avec les bars et les concerts. La BnF imprègne lequartier avec ses bibliothèques, ses expositions et ses différents événements.

Page 10: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

10 / treize Urbain le magazine de la Semapa

Vivez à 100 % l’Italie La 13e édition de la Semaine italiennedu 13e arrondissement, du 22 au 29 juin, met, cette année, à l’honneur le cinéma italien d’hier et d’aujourd’hui.Cinq événements majeurs jalonnentcette manifes tation, entre expositions et projections : le Paris TarantellaFestival et une rencontre avec leréalisateur Yvan Di Matteo, samedi 22 ;Pinocchio, Arlecchino e Pulcinella,mercredi 26 ; un concert Prima l’Arte- hommage à Vivaldi -, vendredi 28,puis, en clôture, un concert MusicaNuda. Comme à chaque édition, leparvis de la mairie du 13e s’habilleraaux couleurs de l’Italie grâce à desstands de gastronomie, d’artisanat etune librairie. Des apéros en musique, à partir de 19 h, ajouteront, tous lessoirs, à l’ambiance. Parallèlement, le cinéma l’Escurial proposera unerétrospective du cinéma italien du 26 juin au 2 juillet.

Paris Rive Gauche DOSSIER

Les lieux de culture dans le 13e

Nombre de Parisiens et d’habitants conservent du 13e l’image de son empreinteindustrielle et ouvrière. La conversion de Paris Rive Gauche est en voie d’en faireun des plus hauts-lieux de la culture parisienne.

� Théâtre/DanseIci, aucun des sites emblé-matiques du théâtre “à lafrançaise” regroupés rivedroite mais les établisse-ments se félicitent d’êtredes innovateurs, desdécouvreurs qui ouvrentleur scène à des troupesémergentes. Avec unaccès à tous les publics et toutes les bourses.

� Cinémas Le cinéma est porté pardes lieux illustres : Gobe-lins et Port Royal. L’univer-sité Paris Diderot organiseégalement un cinéclub.L’implantation du cinémaMK2 Bibliothèque a donnéune ampleur incomparableau 7e art dans le 13e.L’ajout de 4 salles d’art etd’essai va compléter l’offrede l’arrondissement quidéborde sur le 12e ! Car ducinéma MK2 à la Cinéma-

thèque française, il n’y aque la Seine qui se franchitallègrement par la passe-relle Simone de Beauvoir.Un partenariat entre lamairie du 13e et la Cinéma-thèque française permetd’ailleurs de faciliter l’accèsdes habitants du 13e à cetemple parisien du 7e art.

� Musées L’arrondissement s’enor-gueillit de lieux singuliers :Musée national du Sport,dans les locaux du minis-tère, la Galerie des Gobe-lins et Manufactures desGobelins, de Beauvais etde la Savon nerie, le Mobi-lier National.

� GaleriesPlus d’une quinzaine degaleries ont choisi le 13e.Le berceau des implanta-tions récentes est la rueLouise-Weiss et les ruesattenantes, fruit, rappe-

lons-le de la volonté de lamunicipalité, mais le “vieux”13e est également riche denombreux espaces.

� Lieux d’exposition Les lieux d’exposition se mul-tiplient pour ouvrir la cultureau plus grand nombre. Auxlieux “classiques”, comme laGalerie des Gobelins, s’ajou-tent des espaces modernestels Bétonsalon à Paris Dide-rot ou Les Docks, à même laSeine, avec la Cité de la Modeet du Design qui vient de clore une exposition sur les mannequins.

� LibrairiesPas moins de 32 existent dans le 13e. Ce bouillonne-ment nouveau modifie la phy-sionomie du livre : à côté desboutiques vétéranes qui résis-tent à la marchan disation, les nouveaux quartiers amènentde nouveaux acteurs et des spécialistes.

Le soir, les quais s’animent avec les concerts.La Manufacture des Gobelins est un desmusées du 13e arrondissement.

http://semaineitalienne.wordpress.com

Page 11: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

ÉVÉNEMENTParis Rive Gauche

Bd Kellermann

Place d’Italie

Av. d

’Italie

A la découverte du Monochrome for ParisDans le cadre de l’accompagnement artistique de l’extension du tramway, l’artiste Nancy Rubins a imaginé, sur commande de la Ville de Paris,une sculpture intitulée Monochrome for Paris. Celle-ci vient d’être installée sur l’esplanade Vidal-Naquet, au coeur de l’univerité Paris Diderot. Cette oeuvre monumentale, haute de 10 m, se dresse tel un arbre dont le feuillage entremêle 60 canoës et barques. Née en 1952 au Texas, l'artiste internationale Nancy Rubins vit et travaille en Californie. Elle crée des sculptures monumentales et aériennesà partir d’assemblage de formes et d’objets.

Rue de T

olbiac

Page 12: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

12 / treize Urbain le magazine de la Semapa

TRAVAUX & CHANTIERS

Rungis : bienheureux jardins Gare de Rungis va pouvoir se revendiquer “quartier jardins”. L’espace du jardin public de 5 000 m² est encore en friche car lecomblement du dénivelé de 6 m doit préalablement être réalisé. Les travaux d’infrastructure du bassin de rétention d’eau depluie et des réseaux se déroulent jusqu’en septembre. Cet été, des murs de soutènement d’un linéaire de 150 m vont êtreédifiés le long des rues Brillat-Savarin et Annie-Girardot. L’aménagement paysager débutera, cet automne, pour une livraisonmi 2014. Dans le même temps, les jardins à voir et les jardins partagés, sur la couverture de la Petite Ceinture, seront livrés enseptembre. La Ville de Paris va confier la gestion des jardins partagés à une association.

Paris Rive Gauche sur dalles !La couverture des voies ferrées pour “coudre”Paris Rive Gauche à « l’ancien » 13e donne lieu àla construction de multiples dalles. A Tolbiac-Chevaleret, sur l’îlot T6, un immeuble pont enjamberales voies ferrées sur 58 m. Ses 18 000 tonnes serontsoutenues, côté avenue de France, en 2 endroits et,côté promenade plantée, en 4 endroits. Sur l’îlot T7, lapose des poutres de la dalle comprise entre les ruesDomrémy et Charcot est en cours. Le long du boulevarddu Général Jean-Simon, à l’arrière de la gare Masséna,des poutres métalliques ont été posées pour réaliserla charpente de la dalle mixte de l’îlot M10.

A

Les jardins à voir sur la couverture de la Petite Ceinture.

Page 13: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Au nord, les travaux de plusieurs programmessont en cours : à l’angle de l’avenue de Franceet du boulevard du Général Jean-Simon,140 logements sociaux et 92 logements pourjeunes travailleurs, une crèche et des com-merces en rez-de-chaussée ; avenue deFrance, à proximité de la nouvelle place FarhatHached, 96 logements en accession et 92 logements sociaux avec des commerces en

rez-de-chaussée ; rue Albert-Einstein, bureaux. A Masséna-Chevaleret, rue Léo-Fränkel, 71 logements sociaux et un équipement de petite enfance. Dans la même rue, 55 logementen accession à la propriété viennent d’être livrés. Enfin, l’escalier reliant la rue du Chevaleretà la rue Jeanne-Chauvin va s’ouvrir au public dans les prochaines semaines.

treize Urbain le magazine de la Semapa / 13

FocusNLa construction de l’éco-quartierde Gare de Rungisse poursuitLa construction du centresocial de quartier d’environ400m², au-dessus de laPetite Ceinture et le long de la rue des LonguesRaies, commence. Leslogements familiaux, lesrues Madeleine-Brès etAugustin-Mouchot, la placePierre-Riboulet et la crècheentament leur phased’achèvement.

Du nouveau à BruneseauLe chantier d’assainissementse poursuit. Le micro-tunnel de 200 mètres a été réaliséen 15 jours. Il passe sous le quai d’Ivry à 10 mètres deprofondeur et relie la stationde traitement des eauxpluviales au puits de rejetdes eaux en Seine. Ce puits, enterré à10mètres au pied du pont National, est achevé. Il permettra de rejeter enSeine les eaux pluvialespréalablement traitées dansla station située à l’angle duquai d’Ivry et du boulevardpériphérique extérieur. Le volume de la station estcréé. Les travaux de géniecivil vont se déroulerjusqu’en octobre. Suivrontles travaux d’équipementhydraulique et électriquepour une mise en service, fin 2013. Le deuxième silo du cimentierCalcia (p.15) a été coulé en 15 jours. Le bâtiment du laboratoiresera réalisé cet été et celuides bureaux, cet automne.Les coques de béton des deux ovoïdes serontpréfabriquées etacheminées par camions.Des essais de lumière dusite, qui bénéficiera d’uneinstallation de l’artisteLaurent Grasso, sont en cours.

Joseph Bédier-Porte d’IvryTop départ pour la MIS et la structure pourpersonnes âgées La construction à l’emplacement de la défunte tour T2 de la Maison internationale deséjour (MIS), qui accueillera des jeunes de 18 à 30 ans, débute en septembre. Les travauxde la structure pour personne âgées (une unité de vie, un foyer logement, une unité dejour, une maison relais), à l’angle des avenues Claude-Régaud et Porte d’Ivry, commencenten septembre, également. Le rez-de-chaussée accueillera une surface commerciale et uncabinet médical. Rue Maryse-Bastié, des aménagements de surface vont être entreprispendant près de cinq mois.

Masséna-NordDu vert dans le bétonAlors que le quartier est en plein chantier, desespaces et “touches” de vert voient le jour. Lepatio de la rue Watt est achevé. Au pied de l’es-calier qui relie la rue à la place Aurélie-Nemours,ouverte sur l’avenue de France, un érable, arbreremarquable, a été planté. 20 Gledisias ont étéplantés sur la dernière partie de l’avenue deFrance pour faire la transition avec le futur amé-nagement paysager de la patte d’oie (placeFarhat-Hached) ; les autres arbres de l’avenuesont des Gingko Biloba.

Masséna 500 logements en vueC

B

C

A

B

55 logements en accession à la propriété ont été livrés rue Léo-Fränkel.

Page 14: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

DÉVELOPPEMENT DURABLE

14 / treize Urbain le magazine de la Semapa

J’ai bien aimé les messieurs qui se dis-putaient et les tours pas très bienconstruites ». «Moi, je savais pas qu’il pou-vait y avoir des terrasses sur les immeubles ».Ces réflexions d’enfants ponctuent le par-

tage des “récoltes” qu’un groupe d’enfants ducentre de loisirs du groupe scolaire Küss, situédans la rue éponyme de Gare de Rungis, a réa-lisées durant la 5e session de “On écrit sur toutce qui bouge”, en avril. Cette opération s’inscritdans “TerritoireS en questionS”, une démarchede 2r2c (De Rue et de Cirque), qui « se proposede mettre en lumière un territoire géographiquedonné, de l'investir, d'en faire un terrain de jeu et d'expérimentation artistique, en lien avec leshabitants et différents acteurs culturels, sociaux,institutionnels, économiques ». 2r2c a confié cettepremière expérimentation à 7 compagnies dontle projet “On écrit sur tout ce qui bouge”, des« balades poétiques et décalées pour écrire, voir,toucher la Ville autrement. »

Des ateliers d’écriture collectifsÀ Gare de Rungis, la compagnie a proposé cesateliers d’écriture plurielle (texte, photo, vidéo,audio, dessin...) à plusieurs entités pour les fairetravailler ensemble : l’Association Rungis-Brillat-Peupliers, l’Ehpad (Etablissement d’hébergementpour personnes âgées dépendantes), l’associa-tion des Paralysés de France, le centre d’anima-tion de la Poterne des Peupliers, l’Espace Bièvre...« Notre ambition est d’opérer une forme de relec-ture du quartier, de voir comment l’espace publicen transformation peut devenir un moteur pour

l’imaginaire, comment notre perception intimes’appuie et peut s’ancrer sur des éléments exté-rieurs », explique Luz Pittaluga.

Une balade qui stimule les sensCe mercredi d’avril, pendant quatre heures, lesenfants arpentent plusieurs rues de l’arrondis -sement pour observer, écouter, se mouvoirdifféremment au sein d’un quartier qu’ils fré quen tent quotidiennement. Ema Drouin,direc trice artistique, les invite ici et là à repérertel espace, à choisir un endroit où ils se sentent

bien, à s’asseoir, fermer les yeux, écouter

pendant quelques minutes, rouvrir les yeux etnoter tout ce qu’ils ont entendu... Des exercicesd’éveil et des méthodes d’approche qui révo -lutionnent la perception. Les participants seretrouvent ensuite dans un lieu protégé pourpartager écrits, photos, objets, sensations. Les6 sessions ont donné lieu, du 13 au 18 mai, àune restitution à l’Atelier Savarin, dans la rue dumême nom, sous la forme d’une installationartistique revenant sur les matériaux récoltés,le dernier jour étant consacré à une promenadepour retrouver les éléments directement in situ.

“On écrit sur tout ce qui bouge !”. L’opération qui porte ce nom a permis à des enfants et à des adultes du 13e d’explorer ou de redécouvrir, en avril dernier, le quartier Gare deRungis en pleine mutation, via l’éveil des sens. Treize Urbain a assisté à l’une des sessions.

Le cirque pour redécouvrir la ville2r2c est une coopérative de diffusion artistique pour les arts du cirque de la rue etde la ville. Elle est soutenue par la Ville de Paris, la Région Ile-de-France, la DRAC(Direction régionale des Affaires culturelles), le Rectorat de Paris et le dispositifL'Art pour Grandir, l’éventail de projets financés par la Ville de Paris pour familiariserles enfants à tous les univers culturels : musées, orchestres, art contemporain,photo, théâtre, cinéma, danse, art numérique, arts de la rue et du cirque. Pour s’entenir au 13e arrondissement, en 2013, citons, outre les diverses activités de “Terri-toireS en questionS”, un spectacle de cirque et de manipulation d'objets dans lesécoles et centres sociaux, un « cirque basculatoire enguirlandé » et « un cirque/théâtre dans le ventre d'un camion » au Parc de Choisy, 6 courtes pièces chorégra-phiques à Paris Rive Gauche, de la danse-théâtre interactive, avenue d’Italie.

Gare de Rungis, quand lequartier fait naître l’imaginaire

Page 15: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 15

ACTIVITÉS

L’actuel centre de distribution deCiments Calcia, quai d’Ivry/rue Ber-lier, alimente les chantiers de larégion parisienne. Dans le contextede réhabilitation du dialogue et des

liens entre Paris et les communes voisines,l’allée Paris-Ivry fait office de trait d’union entrela capitale et Ivry-sur-Seine. Problème : sontracé traverse l’actuel site Ciments Calcia etimposait son déplacement. En banlieue ?« 80 % de nos clients sont dans un rayon de30 km, 100 % des approvisionnements du centrese font par voie ferroviaire. Une implantation enbanlieue nous aurait contraint de mettre en circulation près de 15 000 camions supplémen-taires, chaque année », commente Catherine

Barbier-Azan, responsable Communication deCiments Calcia. Le nouveau site ayant étéreconnu non polluant et respectueux de l’environnement, la municipalité, soucieuse depréserver une pluralité d’activités, y comprisindustrielles, dans la capitale, a appuyé sonmaintien, à 300 mètres, au cœur du futur nou-veau quartier Bruneseau. En charge de l’amé-nagement de Bruneseau, la Semapa a piloté la reconstruction du site Calcia. Le cabinetd’architectes retenu (Vialet-Ballus) a conçu lenouvel comme « une valorisation du produitbéton, des savoir-faire et des métiers associés »,dans une politique audacieuse de développe-ment durable : aménagement d’espaces verts,éclairage naturel, réduction de la consomma-

tion énergétique, tri des déchets, filtration del’air, récupération des eaux de ruissellement,circulation optimale des véhicules. L’édificationdes silos se fait selon un procédé techniqueoriginal, le coffrage glissant, avec un coulagedu béton en continu, à raison d’environ 3mètres par jour : « Cette technique garantit unbéton très homogène tant en termes de “prise”que de teinte ou d’aspect extérieur, ce matériauréagissant aux températures », ajoute CatherineBarbier-Azan. Le premier silo a été achevé enavril, le second est en cours. Le bâtiment debureaux, sur pilotis, suivra. Les silos actuelsseront démolis et laisseront place à un nouveaubâtiment. Les nouveaux Ciments Calcia préfi-gurent le nouveau quartier Bruneseau.

Bruneseau : les nouveaux silosCalcia, un transfert béton

Une aurore boréale dans le 13e !En 2014, la structure de béton brut Calcia sera « sublimée », selon le motdu cimentier, par une installation artis-tique lumineuse. La Semapa avait orga-nisé une consultation pour sélectionnerl’artiste. C’est l’artiste plasticien LaurentGrasso, auteur de plusieurs installationsinternationales (New York, Tokyo, Séoul),qui a été sélectionné. Les deux silos

seront baignés, la nuit, d’aurores boréa -les qui seront spectaculairement visiblesdu périphérique. Cette mise en lumièrerépondra à celle d’un autre site cimen-tier, la centrale à béton d’Holcim au portTolbiac, où l’enceinte du malaxeur revêt,à la nuit tombée, une couleur variableselon la saison. Cette installation a étéimaginée par l’artiste Franck Franjou.

Première opération de l’aménagement du quartier Bruneseau, la reconstruction du centre de distribution Ciments Calcia, à 300 mètres de son site actuel, est en cours. Illuminés la nuit, les silos seront un des emblèmes du futur quartier.

Page 16: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

16 / treize Urbain le magazine de la Semapa

TRANSPORTS

Les travaux du prolongement du tramway T3, de Porte d’Ivry à Porte de Vincennes,puis de Porte de Vincennes à Porte de la Chapelle, sont terminés. Le tronçon, inauguréen décembre 2012, dessert 26 stations dont une à Paris Rive Gauche, Avenue de France.

Tramway, le T3 a tout transformé !

Dans le13e arrondissement, letramway a facilité la circulationentre les différents quartiers et a contribué à transformer les paysages urbains.Sa prolongation jusqu’à la porte de la Chapelle aconsidérablement élargis l’offrede transport collectif pour leshabitants des quartiers le longdu boulevard des Maréchaux.La fin de l’avenue de France, quibénéficie d’une des nouvellesstations, s’est vue égalementconsidérablement modifiée.

Le prolongement du T3 renforce lesliaisons entre le sud de l’arron -dissement et Ivry-sur-Seine. Lesnouvelles rues de l’eco-quartier Gare deRungis, ouvertes au public, permettent

désormais aux riverains nord de rejoindre la sta-tion de tramway Poterne des Peupliers. C’est unvéritable point d’ouverture vers le nord et l’ouestde Paris, avec, à tous les arrêts, la possibilitéd’utiliser un autre moyen de transport. Le tram-way est ainsi devenu un moyen privilégié pourrelier l’ancien et le nouveau 13e, les Maréchauxà l’avenue de France. « Plus qu'un simple modede déplacement, le tramway constitue une occa-sion de requalifier les secteurs traversés »,souligne Julien Bargeton, adjoint au maire deParis chargé des transports.

Un paysage urbain transforméParis Rive Gauche en témoigne. Le tramwaydessert ce nouveau quartier parisien, quicomptera d'ici à 2025, 7 500 logements,745 000 m² de bureaux et 10 ha d'espaces vertset il devient un atout pour le commerce local.Les commerçants des Maréchaux sud l’ontbien compris : l’élargissement des trottoirs etles grandes baies vitrées des rames donnent àleurs boutiques une meilleure visibilité. L’arrivéedu tramway métamorphose le paysage desMaréchaux. La porte de Vitry a été entièrementréaménagée et l’autopont, frontière de béton, a

disparu du paysage ! Les voies routières desboulevards ont été rétrécies, des places de sta-tionnement ont été supprimées au profit destations Vélib' ou Autolib'. Ainsi, la circulationautomobile devrait nettement diminuer, et, parconséquence, la pollution issue des émissionsde gaz d’échap pement.

Limiter l’usage de la voitureUn résultat conforme à l’ambition du maire deParis, Bertrand Delanoë : « Le tramway contri-bue au développement des transports pour tousen limitant considérablement l’usage urbain dela voiture. Il fait bénéficier les boulevards des

Maréchaux de son site propre, végétalisé ouminéral, de ses trottoirs généreux, de ses pistescyclables. » Les aména gements urbains sontaccessibles aux personnes à mobilité réduite.L’éclairage et le mobilier urbain renforcent lapersonnalité. Des arbres et du gazon ont étéplantés. Enfin, une continuité cyclable estassurée. Sous réserve du résultat de l’enquêtepublique, le T3 devrait se prolonger jusqu’à laporte d’Asnières, à l’horizon 2017. Fera-t-il letour complet de la capitale ? Rien n’est moinssûr. La trop faible densité de population desquartiers situés près du bois de Boulognehypothèque ce futur.

Adieu, l’autopont, vive le tram !Redoutable. C’est le qualificatif qui caractérisait, depuis sa construction en1962, l’autopont d’Ivry tant il créait une fracture urbaine et engendrait desnuisances sonores et visuelles pour les riverains. Le prolongement du tramwayT3 a donné l’occasion de le détruire, en 2010. Sa démolition a nécessité unecascade d’opérations. Il a fallu le scier en plusieurs morceaux. Une fois découpées,les arches en béton ont été posées sur d'énormes remorques et évacuées denuit vers les voies ferrées proches. La disparition de l’ouvrage a autorisé uncomplet réaménagement de la porte ; l’entrée de la ville a été redessinée enélargissant notamment le pont de la ligne de la Petite Ceinture et en réduisantnotablement cette séparation entre le cœur du 13e et les Maréchaux.

Paris Rive Gauche

Bd Kellermann

Place d’Italie

Av. d

’Italie Rue de T

olbiac

Page 17: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 17

Olivier Boudot Alain Minrigal

Le prolongement du T3 est l’occasion pourles voyageurs de découvrir 19 projets artis-tiques qui jalonnent les stations de ce nou-veau tronçon. Les acteurs du projet (Mairiede Paris, RATP, Stif, Conseil régional) ont faitappel à des artistes internationaux pour éclairerd’un jour différent l’identité des quar tiers tra-versés. Certaines œuvres ont valeur d’usage(bancs, fontaines d’eau potable, grilles, trémies),d’autres deviendront des points de rencontre,voire de repères. Elles ont été sélectionnéessous la direction artistique de Christian Bernard,directeur du musée d’Art moderne et contem-porain de Genève : « associer l’art contemporainà cette opération marque une volonté de redon-ner aux artistes une place dans la cité, une légi-timité dans les lieux publics, un rôle dans l’espacecommun ». Sur les 15 ouvrages déjà installés

dans l’espace public, 3 se trouvent dans le 13e.Le premier est composé de deux vitrines cultu-relles appelées “Lanternes”, installées sous lepont de la nouvelle place aménagée, porte deVitry. Elles accueilleront des programmationsdu MacVal pour donner une visibilité dans Parisintra-muros à l’offre culturelle de la périphérie.La seconde œuvre, “Les Rochers dans le ciel”,de l’artiste Didier Marcel, station Avenue deFrance, est composée d’un ensemble derochers de calcaire brut, surélevés sur de finsmâts. La 3e, “Monochrome for Paris”, sur l’es-planade Pierre Vidal-Naquet, a été imaginéepar Nancy Rubins, artiste de renommée inter-nationale : une accumulation de canoës enla-cés se déployant au sommet d’un mât. Lesembarcations entrent en résonance avec laSeine, toute proche.

•• Relégué au rang des“antiquités” à la fin desannées 30, le tramway atrouvé une nouvellemodernité en Ile-de-France.Depuis 1992. 4 lignes sont enservice : le T1, entre Asnières-Gennevilliers et Noisy-le-Sec,le T2, entre Pont de Bezons et Porte de Versailles, le T3,entre Pont du Garigliano etPorte de la Chapelle, le T4,entre Aulnay-sous-Bois etBondy. 4 créations de lignessont inscrites dans le contratde projet Etat-Région. Et le 13e sera de nouveauconcerné par le projet deligne qui reliera la Porte de Choisy à Orly.

Le tramway à Paris,où en est-on ?

L’art urbain à portée de tram

« Ceux qui râlaient pendant

les travaux ont maintenant

la banane ! Le tramway a

désengorgé la circulation.

Il est plus fluide et constant

alors que le PC est plus

aléatoire. Je suis ébahi

par les améliorations de

la voirie, la priorité aux

piétons et aux cyclistes,

peut-être au détriment

des automobilistes,

d’ailleurs, mais je

trouve cela formidable ! »

« Le tram a apporté un progrèsénorme ! Les gens se déplacentbeaucoup plus facilement, surtoutles étudiants [de Paris DiderotNDLR]. Avant, je mettais plus de 45 minutes pour venir de la portede Vincennes, maintenant, 30. En plus, c’est silencieux, c’estsympa de voir l’extérieur, lesannonces sonores sont originales ;bref, ça me change la vie ! »

Jean-FrançoisDucouret,

sapeur-pompier de Paris retraité

FocusN

Le quartier a-t-il changé

avec le tramway ?

Laurie Duval,étudiante en

languesétrangères

« Je mets plus de tempspour me rendre à montravail en tram mais c’estplus sympa. C’est aussibeaucoup plus sûr et onsait quand il arrive. Sa construction a permisd’aménager les lieux, ce qui est bien pour leshabitants limitrophes. Je pense qu’il fautpoursuivre : il est temps de réinvestir entransports tout ce qu’onn’a pas fait depuis trente ans ».

Anne Lelouarer,technicienne de

laboratoire

Page 18: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

18 / treize Urbain le magazine de la Semapa

URBANISME

Peu de Parisiens le savent mais la PetiteCeinture est encore en service occa-sionnellement en certains endroits.C’est le cas de la ligne d’Auteuil-Bou-logne à La Rapée qui traverse le quar-

tier Gare de Rungis et que la SNCF utiliseencore pour des déplacements sans voyageurs.La Ville de Paris et la Semapa, chargée del’aménagement de Gare de Rungis, ont choiside recouvrir la voie, dans la partie ouest, pourrelier les quartiers nord et sud séparés, enclavésdepuis 150 ans par l’emprise ferroviaire.

Traverser les voies ferréesL’objectif était simple : permettre de traverserles voies ferrées pour assurer la liaison avec lastation de tramway « Poterne des peupliers ». Leterrain de Gare de Rungis a été modelé pourpermettre une transition “naturelle” entre la ruebasse, Brillat-Savarin, et la rue haute, desLongues Raies. La voie ferrée n’étant pas cou-verte dans la partie est et étant au niveau de lavoirie, il fallait décider du moyen de concilier lefranchissement des rails par les piétons et le maintien de la circulation ferroviaire. L’avenirde la Petite Ceinture étant loin d’être tranché(ci-dessous), il était aberrant de construire unpassage à niveau, aérien ou souterrain, coûteuxpour le modeste usage actuel. La Semapa et laSNCF ont convenu d’un passage à niveau “mini-mal”, mixte trains-piétons, au niveau de la voieet des rails. Le plateau piéton nord se prolongeainsi au sud, à la jonction des nouvelles ruesAugustin-Mouchot et Madeleine-Brès, par uncheminement qui débouche, par une rampe

asphaltée, sur la rue des Longues Raies etdonne accès au boulevard Kellermann et à lastation du tramway.

« Halte ! »La zone ferroviaire est matérialisée par un pave-ment différent. « C’est l’ouvrage le moins coûteux,le plus fonctionnel et qui présente l’aspect le plusqualitatif puisqu’il s’inscrit dans la continuitéurbaine du plateau », observe la Semapa. Cepassage à niveau mixte nécessitera de gérer

manuellement dans le cas exceptionnel de pas-sage de train. Le conducteur l’arrêtera avant lepassage et un second agent descendra etouvrira les quatre barrières de 2 mètres de hautqui jalonnent la voie piétonne et interdisentl’accès aux voies ferrées en dehors du passage.A son invitation, le conducteur du train redé-marrera et franchira le passage à niveau. Leconvoi passé, l’agent au sol repliera les “dérou-leurs” et refermera les barrières. Mais pour lemoment, aucun train ne s’est annoncé...

Dans de toutes petites gares non équipées de tunnel ou de passerelle, un agent gère latraversée des voies ferrées. La scène est désormais d’actualité à Paris, à Gare de Rungis.

L’avenir de la Petite Ceinture soumis à concertationLa question est un serpent de mer : faut-il remettre en service la Petite Ceinture,l’adapter, la convertir ? La Mairie de Paris et Réseau Ferré de France ont engagéune concertation du 27 décembre 2012 au 13 février 2013 : création d’un siteInternet, 10 réunions d’arrondissements, 4 journées de visite. Naturellement, laconcertation a donné lieu à un foisonnement d’idées et de suggestions, du maintienou de l’évolution de la vocation ferroviaire à la valorisation du site et du patrimoine(nature, biodiversité, loisirs, promenades, musées, commerces, activités ou animationsculturelles et artistiques, jardins -certains déjà existants-, terrains de sports ou libres,parcours santé, locaux associatifs, fêtes de quartier). Avec des obstacles (coût) etdes oppositions (le bruit, crainte des riverains). http://lapetiteceinture.jenparle.net/

Gare de Rungis, piétons et trainsse partagent la voie

Page 19: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 19

L’événement a été organisé par l’as-sociation “Notre Quartier 13” (NQ13), très investie dans toutes mani-festations et activités à Paris RiveGauche. Il était aussi porté par le

Conseil de quartier 7 et le Centre social de laCaisse d’allocations familiales Chevaleret. Denombreuses institutions étaient partenaires :l’Université Paris Diderot, Bétonsalon, le Labo13, la Cité du Refuge, l’Ada 13, Caminito Caba-ret, la Ressourcerie, le Théâtre Dunois, le 13du Mois, Petit Bain, Eco-citoyen, le Dansoir, etbien entendu la Mairie du 13e. La soirée duvendredi avait servi de mise en bouche avecune série de concerts. « Cette fête est totale-ment gratuite et ouverte à tout le monde, lebut étant de créer de la convivialité entre lesdifférentes populations du quartier, étudiants,habitants et travailleurs », avait proclamé NQ13.Concrétisation de cette volonté, le samedimidi, riverains, habitants et visiteurs se sontretrouvé à un pique-nique, chacun apportantses victuailles. L’après-midi, les participants,souvent venus en famille, ont déambulé entredes stands d’activités culturelles, graphiquesmais aussi de jeux au parfum de kermesse,

tel la grenouille gobeuse de palets, la pêcheaux canards, la course en sac et, pour lesjoueurs sérieux, l’échiquier, le jeu de dames etle Mikado géants !

Place à la créativitéL’après-midi du samedi a donné lieu à unvaste champ d’expression libre. Des musiciensavaient appor té leurs instruments, même unebatterie. Un ensemble de cuivres a fait réson-ner trombones, trompettes, tuba, bassons, desspectateurs ont esquissé des danses... Desartistes ont créé des œuvres, l’un, une toile 4

mètres par 3 !, d’autres une gaguesque archede cartons ficelés entre eux ! Somme toute,un joyeux foisonnement qui a fait le ravisse-ment de tous. L’esplanade et le jardin GrandsMoulins-Abbé-Pierre voisin ont été de nouveau investis, le 26 mai dernier par la 1ère

édition parisienne du festival “Vive l’Art Rue”en Val-de-Marne portée par le Centre d’ani-mation René Goscinny en partenariat avec lamairie du 13e. 4 compagnies professionnelleset 2 troupes amateurs d’art de la rue se sontproduites, donnant à Paris Rive Gauche un airde fête.

LOISIRS

L’esplanade Pierre-Vidal-Naquet, entre les Grands Moulins et la Halle auxFarines, devient un espace de fête à Paris Rive Gauche. Pour la 2e année, uneassociation a convié, les 19 et 20 avril, habitants, étudiants à un rendez-vousd’échanges, de divertissement et de convivialité. Une vraie fête de quartier.

13e, les quartiers au cœur

Fidèle à son soutien aux artistes des Frigos, la Ville de Paris et la Mairie du13e leur ont attribué un nouveau bâtiment, rue Primo Levi. 21 nouveaux artistes,artisans d’art et entreprises à dominante artistique se sont installés, endécembre 2012 dans leurs ateliers. Ces nouveaux Frigos ou Frigos 2 ont étéinaugurés juste avant les portes ouvertes des 25 et 26 mai pendant lesquelles200 créateurs accueillaient les visiteurs.

Bienvenue aux nouveaux Frigos

Page 20: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

Alors qu’une VMC simple flux ne fait qu’extraire l’air vicié etl’humidité, la VMC double flux récupère la chaleur de l’air viciéet l’utilise pour préchauffer l’air neuf introduit et, ainsi, faire deséconomies de chauffage.

En effet, le renouvellement d’air représente environ 20 % des pertes dechaleur dans une maison. Même si elle est, à l’achat, plus coûteuse, laVMC double flux permet de réduire de 70 % à 90 % ces pertes dechaleur. « Mais, attention, installer une VMC double flux nécessite une fineévaluation sous plusieurs aspects », met en garde Antoine Chatelain, fon-dateur de QuelleEnergie.fr, site de conseil en économies d’énergie.

D’une part, le dispositif nécessite un aménagement particulier dans l’en-semble des pièces et son double système crée naturellement un encom-brement plus important. L’installation doit, ensuite, s’évaluer en fonctionde l’isolation du logement. S’il présente des fuites d’air importantes, uneVMC n’apportera qu’un gain minime et ne sera pas pertinente parrapport à son coût. Ceci explique qu’il vaut mieux l’intégrer dès laconstruction de l’habitation. En ce qui concerne les appartements,Antoine Chatelain recommande de faire réaliser l’installation par lacopropriété pour l’ensemble de l’immeuble : « Si un propriétaire implanteindividuellement une VMC, la déperdition de chaleur vers les appartementsvoisins et, à l’inverse, l’impact des appartements mitoyens (refroidissements,fuites) réduiront sensiblement son efficacité. Etant donné le gain potentiel,les copropriétaires ont tout intérêt à s’équiper collectivement ». Si votrelogement dispose déjà d’une VMC simple flux, une double flux, par sonvolume, ne lui sera pas forcément substituable ; vous pouvez alors laremplacer par une VMC simple flux hygroréglable, qui adapte le débitd’air en fonction de l’humidité intérieure. Evidemment dans des logementsneufs bien isolés, ce système sera très performant.

20 / treize Urbain le magazine de la Semapa

100% CONSEIL

Une VMC double flux n’apporte que des gains économiques. NON.Elle améliore aussi la qualité de l’airintérieur, évite, au fil des années, despathologies de type allergies, asthmeet autres affections liées à la pollution.

Les travaux de ventilation bénéficientd’aides. NON et OUI. Ils ne bénéficient pas ou pas encore de crédit d’impôtmais ils peuvent entrer dans le cadre de rénovationénergétique globale, ce qui est éligible à l’Eco-Prêt à taux zéro (éco PTZ).L’installation peut également bénéficier d’aides financières de l’Anah, sousconditions, ainsi que de la TVA à 7 %.

La VMC double flux est plus écologique. NON.car elle consomme généralement davantage. Ce sont les économies d’éner-gies qu’elle engendre qui justifient l’installation et l’investissement.

VRAI/FAUX

Depuis 1982, tous les logements font l’objetd’une « obligation de débit de renouvellementd’air », donc d’une ventilation au moins natu-relle. Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, laVMC - ventilation mécanique contrôlée - segénéralise dans les logements neufs. La VMCdouble flux est le système, aujourd’hui, leplus performant. Pour autant, elle n’est pasadaptée à tous les logements.

Faites une simulation !Quelle Energie met à disposition un simulateur gratuit deséconomies de chauffage possibles en fonction de laconfiguration précise de votre logement. Dans tous les cas, il convient de recourir à un professionnel qualifié.www.quelleenergie.fr/simulateur-isolation/formulaire

VMC double flux : respirez mieux,économisez plus

Nom :

fondateur

de QuelleEnergie.fr

Antoine

Chatelain

Fonction :

Page 21: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 21

En direct des Conseilsde quartier

Pour vous informer sur le calendrier des réunions, sur les activités des Conseils de quartier de tout l’arrondissement, rendez-vous sur le site de la mairie du 13e : www.mairie13.paris.fr ou cq13.frContact : Stéphane Masson, [email protected] (01 44 08 14 28)

DIALOGUE

Treize Urbain présente l’actualité des Conseils de quartier du 13e arrondissement intervenantdans les quartiers aménagés par la Semapa :Paris Rive Gauche, Olympiades, Gare de Rungis,Joseph Bédier-Porte d’Ivry.

� Bièvre-Sud-Tolbiac Inauguration de l’EHPAD Annie-Girardot.Le 27 février dernier a eu lieu l’inaugurationofficielle de ce nouveau lieu de vie pourpersonnes âgées en présence du maire du13e arrondissement Jérôme Coumet. L’EHPAD Annie-Girardot situé dans le péri-mètre de la ZAC de Rungis dispose de 100chambres individuelles de 20 m². Il disposeau premier étage d’un espace de vie de 32

lits en unité de vie protégée qui permet l’accueil des résidents souf-frant de la maladie d’Alzheimer ou de troubles cognitifs apparentés.Les trois autres étages, qui sont des unités classiques, comprennent :32 lits au 2e étage, 18 lits au 3e étage, et 18 chambres au 4e étage, dontcertaines communicantes permettent l’accueil d’un conjoint.Le conseil de quartier n°3 Bièvre Sud Tolbiac avait encouragé ceprojet lors des phases de concertation publique et accueille doncaujourd’hui avec beaucoup de satisfaction ce nouvel équipement.

� Olympiades-Choisy Le Conseil de quartier n°6 Olympiades-Choisys’est réuni le 14 mai 2013 en Assemblée plé-nière. A cette occasion, il a émis le vœuconcernant la station de métro Olympiades(ligne 14) pour que l'entretien des escaliersmécaniques soit régulier et l’interventionrapide en cas d'incident. Et enfin, pour qu’ilsoit envisagé un recouvrement total de l’ac-cès situé en extérieur pour obtenir une pro-

tection contre la pluie qui limiterait les pannes matérielles à l’instarde ce qui est fait à la station de métro Saint Lazare (Place Rome).Dans le cadre des festivités des « 40 ans des Olympiades », le Conseilde quartier organise plusieurs projections. La prochaine projection"Les Olympiades, vous les voyez comment ? " film d’Isabelle Bonté.Le regard des parisiens sur le quartier des Olympiades. Cette projectionsera suivie du documentaire "Les Olympiades 40 ans après"sur la dalledes Olympiades 101 rue de Tolbiac.Sans oublier la programmation de Ciné quartier 13 :Samedi 20 juillet – Parc de Choisy, soirée Courts Métrages.Samedi 27 juillet – Square Paul-Grimault, Hugo Cabret de MartinScorsese. Samedi 3 Août – Square des Chamaillards, Les Neiges duKilimandjaro – Robert Guédiguian. Samedi 10 août – Square Rosny-Ainé, Faut que ça danse de Noémie Lvovsky.

Budgets participatifs

La Mairie de 13e arrondissement a mis en place pour la deuxièmeannée consécutive une procédure de budget participatif dans lesdomaines de la voirie et des espaces verts.

A cette occasion, les conseils de quartier du 13e arrondissement onteffectué des visites de terrain afin de définir les projets qui serontconcernés par cette procédure participative.

Jeudi 16 avril, un panel d'habitants s'est ainsi donné rendez-vous pourvisiter une quinzaine de parcs et de squares de notre arrondissement.Ils étaient pour cela accompagnés de Danièle Seignot, adjointe aumaire chargée des questions relatives aux espaces verts et de Marie-Hélène Hidalgo, chef du service d’exploitation des jardins à la Directiondes Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).

Cette visite a permis au groupe de découvrir ou de redécouvrir certainssquares de l’arrondissement tel que les jardins des Grands-Moulins etAbbé-Pierre s’ouvrant directement sur les locaux de l’université Paris7 pour constituer un véritable espace de tranquillité.

Aujourd’hui, les discussions sont toujours en cours et le panel réfléchitaux projets prioritaires.

Cette démarche participative concerne également les aménagementsvoirie. Les membres des conseils de quartier ont ainsi communiquéaux services de la voirie les projets pouvant améliorer le quotidien deleur quartier. Ces informations sont aujourd’hui parvenues aux servicesde la voirie qui étudient leur faisabilité technique, sachant qu’enmatière de circulation la réglementation est très stricte.

Une réunion est d’ailleurs prévue très prochainement entre des mem-bres des conseils de quartier et les agents de la voirie afin de sélec-tionner les projets les plus pertinents.

Page 22: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

22 / treize Urbain le magazine de la Semapa

DIALOGUE

A propos de la réunion plénière duCPC du 28 novembre 2012 et de sesconséquences.

La réunion plénière du Comité Permanent deConcertation de Paris rive gauche est un ren-dez-vous très important pour le fonctionne-ment de cette instance de concertation. Il per-met une mise à plat entre d’un côté, la Ville deParis, la Mairie du 13e arrdt et l’aménageur dePRG et, de l’autre, les associations et lesConseils de quartier qui en sont membres.Pourtant, si elle a été présente depuis 1997 àchacune de ces réunions, l’association les « Fri-gos APLD 91 » ne l’a pas été à celle de 2012, ladernière pour l’instant …

Par notre absence (remarquée par certains),nous manifestions notre désaccord sur tout cequi a pu se passer depuis 2010 et qui a mis endanger la Concertation en la transformant enlieu de simple information. Et encore !

Trop de non-dits et trop de silences ont eu desconséquences lourdes et regrettables. Et il yeu des taiseux  ! Ainsi, ce représentant de laDirection de l’Urbanisme qui, aidé du Garantde la Concertation, a tout bonnement sup-primé un groupe de travail sans aucun débatni consensus. Et ainsi également de ces instal-lations d’œuvres d’art liées aux arrêts du tram-way T3 dans le 13e, avalisées dans des condi-tions plus qu’opaques et sans tenir compte devœux exprimés par la population au sein desConseils de quartier n°7 et 8 et par APLD 91.Certaines ont été détruites ou leur mécanismeest tombé en panne. Une autre, « bouquet debarques » de Nancy Rubins, a été installée encatimini près de l’Université Diderot. Situéede la sorte, loin du tramway, donc hors de sesbudgets ciblés, on peut se demander d’où pro-vient son financement. Et ainsi encore des pro-positions des associations sur l’aménagementdu secteur Bruneseau Nord, enterrées sansvéritables réponses.

Fidèle depuis 1996 à sa position concernantl’implantation à PRG d’activités de création etde production - c’est-à-dire de transformation

de la matière -, APLD 91 rappelle ici le projetd’installation d’ateliers (TPE, métiers d’art arti-sans, artistes) dans le secteur Bruneseau Nord.Nous avons développé cette proposition à plu-sieurs reprises dans la presse nationale (LeMonde) et dans le magazine Treize Urbain.Mais le résultat qui en ressort en Concertationest bien maigre. L’invention par l’aménageurd’un néologisme trahit bien ses intentions : leterme de «  quasi-bureaux  » désigne des sur-faces qui pourraient être des ateliers, répon-dant ainsi aux demandes des associations, maisqui en fait deviendront des bureaux d’entre-prises dont la production se fera hors de Paris.Nos propositions auraient pu rééquilibrer lebilan programmatique de PRG où, dans les 80hectares déjà réalisés, ces entreprises ont été"oubliées". Fleuve, rail, routes  : tout ce qui yest nécessaire est présent dans ce secteur. MaisPRG a prouvé son incapacité à créer des sur-faces d’activités de production et de l’emploinon-tertiaire.

La Concertation devrait examiner les proposi-tions de la population représentée au moinspartiellement par les associations et lesConseils de quartier, y compris en convoquantdes experts extérieurs. Mais nos propositionsont été écartées sans véritables débats. Lestours «  Duo  » de Jean Nouvel prennent laplace et font oublier le village d’artisanat etd’art proposé dans le secteur Bruneseau. Parailleurs, ces tours de bureaux marqueront parleurs dimensions la limite du Paris intra-muros,et ce au moment même où la Ville et l’Etatparlent du Grand Paris et souhaitent effacercette frontière historique.

Cerise sur le gâteau : les « Frigos », unique lieud’ateliers de production de PRG, pourrissentsur pied sous un filet "protecteur"  inutile etcher, avec des travaux abandonnés depuis desannées, ni faits ni à faire. Au lieu d’être fièred’un lieu de production assez unique en songenre et qui depuis 30 ans rapporte de l’argentpar ses loyers, la Ville, qui, depuis 9 ans en estle nouveau propriétaire, le cache tout en met-tant des sommes considérables dans le Palais

de Tokyo, le 104 et autres.

Cerise sur la cerise : avec neuf autres associa-tions de la Concertation, APLD 91 a obtenu lareconstruction d’ateliers, en remplacement deceux dits de "Mitjaville" qui se situaient sur lesite des Frigos et qui ont été détruits par unincendie en 1997. Ceux-ci existent désormaisdans le bâtiment situé au croisement des ruesOlivier Messiaen, Neuve Tolbiac et Primo Levi.Pourtant, pas un mot n’a été adressé ni par laSemapa ni par la Mairie pour féliciter toutesles associations qui se sont battues pendantdes années pour que ces ateliers existent ànouveau. La Mairie considère certainementque ces ateliers sont nés ex nihilo de leur ima-gination. En réalité, le projet de la Semapa n’ajamais prévu d’ateliers ! Hélas !

Tous ces manquements - et bien d’autresencore - ont justifié nos absences. D’ailleurs,peu de temps après notre refus de participerau CPC plénier, Tam-Tam, une autre associationégalement très active depuis les débuts, estmême allé plus loin que nous en décidant dene plus participer du tout à la ConcertationPRG. Nous nous posons beaucoup de questionsquant à la réelle utilité de légitimer par notreprésence la dernière tranche des travaux dePRG.

Quelle conclusion peut-on faire de tout ceciau moment où la campagne pour conquérir lesiège du Maire est commencée ? Les regards, ycompris ceux de la presse, sont détournés dePRG et de son aménagement… à l’exceptionde ce qui concerne les tours. Nos observationsrestent sans échos. Aura-t-il suffi d’être absentdu CPC plénier pour montrer notre défianceou faudra–t-il s’éloigner définitivement decette concertation qui n’en est plus une àl’aune de nos exemples. Notre associationdevra en Assemblée Générale prendre enconscience des décisions.

Association « les Frigos APLD 91 ». Tél. : 01 44 24 96 96 Site internet en reconstructionLorem

Tribunes libres des associations de Paris Rive Gauche

Les associations de la concertation disposent d’un espace de libreexpression qu’elles utilisent comme elles l’entendent.

Les articles signés n’engagent donc que leur auteur et aucunement larédaction.

La concertation est-elle malade ou à l’agonie ?

Page 23: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle

treize Urbain le magazine de la Semapa / 23

Le Crous de Paris a choisi en mars 2013 une équipe projet pour la réalisation d’un restaurant universitaireflottant au Port de Tolbiac. Cet équipement de restauration disposera également d’une structure à quaidémontable. Ce bateau permettra de servir 1 000 repas chaque jour (quatre services le midi et un servicele soir) sur 750 m2 intérieurs et 500 m2 de terrasses.

Maîtrise d’ouvrage : Crous de Paris. Maîtrise d’œuvre : Chantier de la Haute Seine (mandataire), FlahautDesign et associés et FDI. Livraison : 1er trimestre 2014.

Un restaurant flottant pour le Crous au pied de la BnF

Page 24: Le 13 e arrondissement : la nouvelle référence culturelle