Le 2nd souffle du lion - Automne 2012

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le 2nd souffle du lion Automne 2012

EcolE dE la 2E chancE du TErriToirE dE BElforT

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2012est une année charnière pour l’école. Elle marque le début de la mise en place des changements qui ont été préparés l’année dernière au terme d’une large réflexion et concertation avec les partenaires de l’école.Le résultat de cette réflexion par-tenariale sur l’avenir de l’école a été formalisé dans le projet as-sociatif 2011 – 2013 adopté par l’Assemblée générale du 30 mai 2012. Ce projet affirme une ambition partagée, celle de valoriser les com-pétences des jeunes pour un dével-oppement économique territorial. Deux objectifs fondamentaux sont posés : - donner les moyens à des jeunes de 18 à 25 ans sans emploi et sans qual-ification et menacés d’exclusion so-ciale d’apprendre à réapprendre et - créer un lien privilégié avec les entreprises locales pour construire des parcours vers l’emploi dynam-iques.Le but d’une école de la 2e Chance est de faire acquérir à des jeunes de 18 à 25 ans des compétences gé-nérales et professionnelles par une formation en alternance à la fois globale et individualisée. La mo-tivation à agir, la volonté de s’en sortir et une attitude tournée vers l’effort, le respect des règles et des autres sont au cœur des exigences posées aux jeunes par l’école. Pour nous, chaque individu est un cas particulier. Les apports de connaissance sont le moyen de faire avancer le projet du jeune et de le rendre opérationnel : « je fais de l’arithmétique pour être capable de calculer la surface du carrelage que je vais poser ».L’enjeu de notre démarche péda-gogique est de développer la moti-vation des jeunes à apprendre. A l’issue de son parcours, le jeune se voit délivrer une Attestation de Compétences Acquises, accompag-née d’un Portefeuille de Compéten-ces (portfolio). Ces deux éléments

ÉDITO

par Gérard PÉROZ

SOMMAIREindissociables apportent la preuve des compétences reconnues au jeune. L’Attestation et le portfolio sont conçus pour entraîner une reconnais-sance, notamment par l’entreprise, des acquis du stagiaire et pour faci-liter, par la suite, une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience.Le portfolio est un outil au service à la fois du jeune et de l’entreprise. Grâce au portfolio, le jeune apporte la preuve de ses capacités et de son potentiel : Le jeune constitue et en-richit son portfolio tout au long de son parcours pendant la formation et ultérieurement. Cet outil lui permet de prendre conscience de ses savoirs et savoir-faire et de gagner une confiance en lui étayée par des éléments concrets, preuves de compétences acquises en différentes circonstances.Cet effort de retour sur soi et de projection vers l’avenir est essentiel à la construction d’un projet profes-sionnel que le jeune fait réellement sien, et dont il peut convaincre les autres, aussi bien ses pairs, sa famille que les entreprises à la recherche de personnes motivées.L’axe fondamental de notre projet associatif est d’affirmer et de faire comprendre que la pédagogie est au cœur de l’identité de l’école de la 2e chance. Notre originalité est de parier que l’école, lieu d’apprentissage et de formation de la personne, est la bonne solution pour permettre une insertion professionnelle et sociale réussie.

Edith CRESSON à l’origine de la création des écoles de la 2e chance ne cesse de le rappeler lorsqu’elle vient à la rencontre des jeunes comme elle l’a fait récemment à Clermont Ferrand lors de la remise des ré-compenses aux jeunes des écoles de toute la France rassemblés pour les rencontres sportives annuelles inter-E2C : « tous les jeunes ont droit au savoir et à la culture et même ceux qui ont échoué à l’école première ont l’intelligence et le potentiel pour y accéder et en tirer profit ».

Le second souffle du lion N°3 Novembre 2012 - École de la 2e chance du Territoire de Belfort - 10 rue de Londres - 90000 Belfort Tél 03 84 27 58 67 - [email protected] www.e2c90.orgDirecteur de la publication : Gérard Peroz, [email protected] Rédactrice en chef : Christine Fond Secrétaire de la rédaction : Adélaïde Renard - Rédaction : les stagiaires et l’équipe des professionnels de l’école E2c - Maquette et mise en page : Emilie Castellano et Clément Bouton Impression : 1500 ex. N° ISBN : en cours d’attri- bution

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Pour rester informé de la vie de l’E2C, ses actions, ses projets, son actualité, pour découvrir nos derniers reportages photos et notre revue de presse, pour faire vivre notre communauté, pour toujours plus de proximité, pour réagir à nos messages ou simplement vous exprimer.

BIENVENUE À L’E2C SUR LES RÉSEAUX SOCIAUXPOUR LE PLUS GRAND PLAISIR DE TOUS !

SOMMAIREVIVRE L’E2C - page 4 à 11

L’E2C : TOUT UN MONDE DE PROJETS ! - page 12 à 27

LE MONDE DE L’ENTREPRISE À L’E2C - page 28 à 36

renouvellement de la labellisation de notre école 4-5Bienvenue à Thierry Jacquinot ! 6Toutes nos félicitations à adelaïde ! 7les arl : la gymnastique du cerveau 8-9Que sont-ils devenus ? 10-11

hommage à alain haudiquet 28Je ne sais pas ce que je veux faire... 28-29des constructions de projets professionnels… 29-31Mostafa, en route vers son avenir ! 32retours à l’envoyeur ! 33le parrainage des entreprises à l’E2c 34-35

Vainqueur du challenge culture 12-13l’E2c à londres 14-16Trek dans les Vosges 17À Portes on se porte bien ! 18-19Sabrina, envoyée spéciale à Portes 20-21lyon, l’E2c, le rugby ! 22-23l’E2c prend des couleurs 24-25de la boue, des cailloux, de la sueur... 26les chantiers de la bonne humeur 27

est imprim

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la labellisation est une procédure de contrôle qual-ité. Elle permet de certifier que les écoles répond-ent aux exigences obligatoires pour avoir le droit à l’appellation « Ecole de la 2e chance ». L’Ecole de la 2e Chance du Territoire de Belfort a bénéficié du renou-vellement de sa labellisation jusqu’en 2016.

Les écoles de la 2e chance ne peuvent faire partie du Réseau E2C France et bénéficier des avantages de cette appartenance qu’après avoir satisfait à une procé-dure de labellisation contrôlée par une Commission na-tionale indépendante. L’E2C 90 a été auditée dans ses

locaux toute la journée du mercredi 14 mars par un con-sultant AFNOR en vue du renouvellement de sa label-lisation pour une nouvelle période de 4 ans de 2012 à 2016. Le rapport de l’auditeur a été favorable et a mis en évi-dence que l’école a progressé depuis la première label-lisation en 2008 sur un certain nombre de critères de qualité de la formation dispensée.Alexandre SCHAJER, président du Réseau E2C France nous a informé le 2 avril que le Comité de suivi du label après avis de la Commission Nationale de Labellisation et au vu de l’évaluation établie par AFNOR Certifica-

UN GAGE DE qUALITÉ ET DE CONfORMITÉ : RENOUVELLEMENT DE LA LABELLISATION DE NOTRE ÉCOLE.

par Gérard PÉROZ

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tion a confirmé le renouvellement de la labellisation de l’école.Sur quels points portent le contrôle de qualité de la formation ?L’auditeur examine si les 62 critères de la grille de labellisation sont satisfaits et si l’école contrôlée a toujours le droit de porter la marque « Ecole de la 2e Chance » qui est légalement protégée.Ces 62 critères détaillent les six princi-pes fondamentaux de la Charte des écoles de la 2e chance. Ces principes sont les suivants :

1. Institutions portées par les collectiv-ités locales territoriale et ou consulaires2. Dont l’objectif est d’assurer l’insertion professionnelle et sociale de jeunes en difficulté3. En partenariat étroit avec le monde de l’entreprise4. Qui ne délivre pas de diplômes, mais vise à accréditer des compétences5. Qui accompagne le projet personnel et professionnel du stagiaire6. Qui travaille en réseau avec tous les acteurs intervenant auprès de leur public

Obtenir ou conserver la labellisation est vital pour une école. En cas de re-fus, celle-ci subit un préjudice impor-tant, elle perd la majeure partie de ses sources de financement, elle ne peut plus solliciter les entreprises pour des versements de taxe d’apprentissage. Elle ne peut plus se nommer école de la 2e chance.Cette épée de Damoclès n’est toute-fois pas conçue comme un couperet, elle représente une très forte incitation pour les écoles et leurs équipes péda-gogiques à progresser et en permanence à s’autoévaluer.

la labellisation est un outil de diag-nostic et une incitation à améliorer la qualité de la formation :L’audit est un diagnostic du fonctionne-ment de l’école. Sur chaque principe et sur les critères correspondants l’auditeur formule son évaluation en précisant si la pratique constitue un point fort, un point sensible, une piste de progrès ou une alerte. L’auditeur n’a relevé aucune alerte ni point sensible. Quatre points forts sont reconnus à la formation dispensée par l’E2c 90 :

“1. L’implication et la fidélité de ses partenaires ainsi que leur présence au Conseil d’administration de l’association2. La qualité des portefeuilles de com-pétences remarquablement complets et exhaustifs, reprenant l’ensemble des productions des jeunes3. La pertinence des outils d’orientation professionnelle dont les résultats sont croisés afin d’identifier les activités ou métiers en phase avec les aspirations personnelles des jeunes. L’exploitation de ces résultats qui sont classés et pri-orisés sur une fiche de synthèse profes-sionnelle signée par le jeune, le for-mateur référent du jeune, le formateur chargé de l’orientation et le chargé de relations entreprises.4. Le suivi post formation qui est piloté par le chargé de relations entreprises qui fait l’objet d’un enregistrement ex-haustif des données.”

les stagiaires, partenaires, in-stitutions et entreprises peuvent être rassurés : la qualité de notre travail est maintenue et confirmée au plus haut !

VIVRE L’E2C

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Pouvez-vous vous présenter ?

J’occupe la fonction de formateur en charge du module « projet professionnel » au sein de l’E2C depuis août 2011.Mon rôle consiste à définir avec chaque jeune ses choix d’orientation professionnelle, en fonction des résultats des tests d’orientation que j’utilise, mais aussi et surtout en relation avec ses aptitudes et la réalité du marché de l’emploi.De plus j’ai en charge les T.R.E (Techniques de recherche d’emploi). J’aide chacun à acquérir les méthodes pour construire un CV attractif pour les employeurs, pour rédiger des lettres de motivation et bien sûr j’entraine à l’entretien d’embauche.

Que faisiez-vous avant d’arriver à l’E2C ?

J’ai été éducateur durant plusieurs années pour des adolescents qui rencontraient des difficultés so-ciales et/ou familiales.Ensuite le volet « insertion professionnelle », m’a attiré, j’ai donc travaillé en qualité de Conseiller Emploi Formation Insertion au sein de divers or-ganismes tant en Alsace qu’en Franche-Comté. Ce métier consiste à accompagner les person-nes soit dans leur recherche d’emploi soit dans

leur souhait de réorientation professionnelle, j’ai aussi travaillé avec le SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) de Colmar et de Mont-béliard afin de réinsérer des détenus en fin de peine.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier et qu’est-ce qui vous plait dans ce métier ?

Formateur a l’E2C, est peut être un bon compro-mis entre mon passé d’éducateur et de CEFI. Mais au-delà, c’est une profession enrichissante de par la diversité des personnes rencontrées qu’elles soient employeurs, stagiaires ou partenaires. De plus, chaque journée est différente de par l’étendue de nos missions et il y a toujours une petite dose d’imprévu qui pimente le quotidien. Mais ces im-prévus sont facilement gérables car l’équipe dans son ensemble est solidaire et fait preuve de profes-sionnalisme.

BIENVENUE À THIERRY JACqUINOT !Nouveau formateur à l’E2C

> rencontre

“C’est une profession enri-chissante de par la diversité des personnes rencontrées.”

par Nasrine et Pauline

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Alors qu’Adélaïde Renard exerçait le métier de médiatrice scolaire au collège de Morvillars, il lui a été proposé d’occuper le poste d’animatrice

pédagogique à l’E2C. Nouveau challenge, nouvelles perspectives : Adélaïde a pris ses nouvelles fonctions en novembre 2010 au sein de notre structure.

Pourquoi nouveau challenge ? Tout simplement parce qu’elle a dû trouver sa place dans notre équipe et dans l’école. Son poste avait été créé peu de temps aupara-vant. Sa mission n’était donc pas simple ! Prendre ses marques, créer ou utiliser de nouveaux ou-tils de travail, encadrer individuellement ou en groupe des stagiaires, participer aux projets pédagogiques de l’école, sous les directives et en collaboration avec le tra-vail des formateurs référents; seconder les intervenants extérieurs à l’école dans leurs animations… des missions très diverses, riches mais aussi nombreuses !Depuis peu, elle est également habilitée à animer et éla-borer des ateliers de raisonnement logique. De même,

elle crée et anime aujourd’hui d’autres ateliers à domi-nante plus culturelles.C’est donc tout naturellement qu’elle a été amenée à se « professionnaliser ». De nouvelles perspectives s’offrent donc à elle !c’est avec brio qu’elle vient d’obtenir son dufa (diplôme universitaire formation d’adulte) à l’uha (université haute alsace) via le SErfa (formation professionnelle continue).Cette « formation doit apporter […] aux personnes sou-haitant devenir formateur les outils conceptuels, mé-thodologiques et techniques leur permettant de maitriser les différents aspects du métier de formateur ».

En s’interrogeant sur l’action de formation “Développer l’autonomie sociale des stagiaires de la formation pro-fessionnelle”, elle a su nous montrer, ainsi qu’au jury qui l’a félicité pour son travail de réflexion, qu’elle apprend, évolue, se professionnalise brillamment au sein de notre structure. Nous en sommes très fiers !Bravo !

par Christine fOND

TOUTES NOS fÉLICITATIONS À ADÉLAïDE, NOTRE ANIMATRICE PÉDAGOGIqUE !

VIVRE L’E2C

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VIVRE L’E2C

LES ARL, LA GYMNASTIqUE DU CERVEAU.

par Adelaïde RENARD

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VIVRE L’E2C

Comment se déroule un atelier ?En groupe de 7 ou 8 personnes, chacun reçoit un en-semble d’exercices sur un des items de la Logique : Combinatoire, Classification, Transitivité…Après une lecture commune des consignes, le sta-giaire réalise individuellement l’exercice sans limite de temps. La correction se fait ensuite par une mise en commun : chacun va pouvoir présenter sa façon de résoudre l’exercice. On peut alors assister à un échange de méthodes, une confrontation des points de vue. L’important dans les ARL ce n’est pas tant le résultat que le cheminement emprunté pour résoudre l’exercice.

Dans quel but développer de la logique ?

La logique, nous en utilisons dans chacun de nos gestes quotidiens, seulement nous n’en avons pas conscience. Un exemple : pour se vêtir, on com-bine plusieurs vêtements entre eux, c’est déjà de la logique ! Plus une tâche devient ardue, plus le niveau de logique est élevé.La logique, c’est aussi la base de l’organisation : être organisé, c’est se faciliter le quotidien, surtout dans le monde professionnel.Méthode, organisation, autonomie, prise d’initiatives, raisonnement, observation, com-

préhension des consignes, autant de qualités recher-chées dans le milieu professionnel, que nous allons développer dans les ateliers. D’ailleurs, les recruteurs ne s’y sont pas trompés : de plus en plus de tests de sélection (pour un re-crutement, pour une entrée en formation…) pos-sèdent une série d’exercices de logique. En effet, plus le niveau de logique est élevé, plus le candidat sera opérationnel rapidement.

Est-ce réservé à un public-cible ?

On ne nait pas logique, on le devient. En effet, la logique c’est « la gymnastique du cerveau », elle s’acquière par entrainement. Tout le monde a sa place dans les ARL, chacun progressant selon ses capacités.

qui les anime ?

Toute l’équipe de l’E2C du Territoire de Belfort a été formée il y a un an aux ARL. Les formateurs, la chargée de Relations Entreprise et moi – même (animatrice pédagogique) ont été habilités à animer ces ateliers.

Dans une équipe de basket, certaines joueuses jouent mieux que d’autres :La numéro 2 joue mieux que la numéro 4.La numéro 3 joue mieux que la numéro 5.La numéro 5 joue mieux que la numéro 2.La numéro 1 joue mieux que la numéro 2.La numéro 3 joue mieux que la numéro 4.La numéro 5 joue mieux que la numéro 1.

Classez les 5 joueuses de la meilleure à la moins bonne.

Envie de se tester sur un exercice de transitivité ?

Que signifie ARL et qu’est-ce ?

Ces trois lettres signifient Ateliers de Raisonnement Logique. Ce sont des ateliers, où à l’aide d’exercices, nous allons chercher

à développer la logique du stagiaire.

{Réponse : 1 5 2 4 3 }

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Younes BAGGAR

Amel YAGOUB

Jeremy STEINMETZ

Julien BOURGEOIS

Marine fROSSARD

Vanessa GERARD

Geoffrey GIGON

Sabria qUATREVAUX

Alya BOUSSALEM

3 mois passés à l’E2Csorti le 09/05/12

5 mois passés à l’E2Csortie le 19/02/12








Agent de FabricationContrat Intérim de 8 moisAutomobiles PEUGEOT

à Sochaux

Agent de Services Hospitaliers

CAE de 6 mois Maison de Retraite

St Joseph à Giromagny

Agent de triSIFA de 6 mois

EST Recyclage Offemont

BAC PRO Technicien d’Usinage

Contrat d’apprentissageSTREIT MECANIQUE

à Santoche

Agent d’AccueilCAE de 1 an

MIFE à Belfort

Agent de Services Hospitaliers

CAE de 6 mois renouvelé 6 mois

Le Chênois à Bavilliers

Agent de FabricationSifa de 6 mois

Entreprise CRISTEL à Fesches le Châtel

Hôtesse de CaisseContrat Intérim de 3 mois

LECLERC à Belfort

Agent de Services HospitaliersCAE de 6 mois


qUE SONT-ILS DEVENUS ?VIVRE L’E2C

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Hicham HARBAOUI

Kevin APffEL

Cyril PISCHOff

Jeremy MICHE

Pauline MAILLARD






Couvreur ZingueurContrat Intérim 1 mois suivi d’un Contrat de Professionnalisation

MOREL SARL Giromagny

BoulangerContrat d’apprentissage

Boulangerie BRUCKERT à Bart

Agent d’entretien des Espaces Verts

Formation pré-qualifianteCFPPA à Valdoie

Chauffeur-LivreurCAE de 6 mois

INSER-VET à Belfort

CAP Agent de prévention et de sécurité

GRETA Montbéliard

Cynthia PREVOT

Alison SANNICOLO

Smahane SASSIMarie LASSAUSSE





Agent d’entretien des locaux CAE de 6 mois


Pâtissière Contrat d’apprentissage

LA FINETTE à Delle

Accueil/SecrétariatFormation Qualifiante

MFR à Pontarlier Femme de ChambreCDD de 3 mois

AT2N à Danjoutin

VIVRE L’E2C

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BELfORT REMPORTE LE CHALLENGE CULTURE

EN AUVERGNE !Les Ecoles de la 2ème Chance de tout le pays

se sont réunies autour d’une action sportive et culturelle.

> voyage !

par Amandine fRÉSARD

L’E2C : TOUT UN MONDE DE PROJETS !

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Des quatre coins de la France, 29 Ecoles de la 2e Chance (E2C) se sont donné rendez-vous en Auvergne, à Clermont-Ferrand pour disputer des matchs sportifs mais aussi pour faire travailler leurs neurones côté culture et découvrir la région d’Auvergne. Ces ren-contres ont eu lieu du 26 au 29 Juin 2012.Durant ce séjour, les jeunes ont pu se ren-contrer et disputer dans des activités spor-tives telles que l’athlétisme : course de relais en équipe, sprint de 50m, saut en lon-gueur et lancer de poids ; le rugby, le foot ou encore le tennis de table. Ils ont égale-ment découvert la nature et la culture de l’Auvergne grâce notamment à une course

d’orientation et à la visite de Vulcania. Les stagiaires de l’école ont pu également se rendre à une soirée court métrage. Enfin, ils ont pu partager une soirée musicale à la Coopérative de Mai.

À noter que les 29 écoles qui ont participé à cet échange enrichissant ont réuni non moins de 280 stagiaires et formateurs. Nous sommes fiers de vous annoncer que notre équipe, qui se composait d’Houria, Alexandre, Pierre, Christelle, Sabrina, Iboun, Saindou et Amandine et de leurs deux formatrices, Christine et Adelaïde, a rem-porté le 1er prix du challenge culturel.

par Amandine fRÉSARD

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D’UNE ÉTINCELLE ÉLECTRIqUE À LA fLAMME OLYMPIqUE.

Ou comment, grâce à un projet pédagogique, quatre stagiaires se sont rendus aux Jeux olympiques.

> belle histoire !

Tout part d’un appel à concours lancé par la Fondation EDF-Diversiterre auprès des écoles de la deuxième chance de France. Le thème :

« l’énergie », la récompense : une journée aux Jeux olympiques 2012 de Londres ; voilà qui motive l’E2C du Territoire de Belfort à y répondre de manière « énergique » !C’est le groupe Valériane qui va relever le défi et concevoir un projet sur le thème de l’énergie. Mais que faire et comment faire ? Un brainstorming permet de choisir le support : ce sera une affiche pédagogique !


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Ou comment, grâce à un projet pédagogique, quatre stagiaires se sont rendus aux Jeux olympiques.

> belle histoire !

De là, nait l’idée d’une photo sur l’affiche où seraient pointées toutes les sources ou éléments ayant trait à l’énergie, le tout relié à des petits encarts explicatifs. En réfléchissant au sujet de la photo, deux souhaits s’imposent : que le cliché soit pris dans le quartier où se situe l’E2C et que l’on y retrouve un clin d’œil aux jeux olympiques.Une rencontre avec deux professionnels s’ensuivra : un photographe pour le « shooting » et un graphiste pour la conception de l’affiche. Lionel Vadam, journaliste-pho-tographe de métier, conseillera et guidera les stagiaires afin de créer un cliché à l’ambiance sportive, recon-stituant l’arrivée d’un porteur de la flamme olympique. Clément Bouton, graphiste indépendant, accompagnera, quant à lui, les stagiaires dans les choix de couleurs, de la typographie, de la trame de fond, des éléments graphiques, du slogan et leur fera découvrir le monde de l’infographie.L’affiche pédagogique est prête, le rendu plaît aux sta-giaires, il ne reste plus qu’à la poster et espérer être sélectionné par le jury !Du quartier des Résidences à Belfort au parc olympique à Londres. La nouvelle est tombée par mail : l’école

de la deuxième chance du territoire de Belfort et son affiche pédagogique ont été sélectionnées parmi les 9 écoles qui se rendront aux jeux olympiques 2012. Un vent de fierté souffle dans nos couloirs, il faut dire que nous étions en concurrence avec une quarantaine d’E2C !

Ainsi, quatre stagiaires et un encadrant traverseront la France et la Manche pour se rendre à Londres le same-di 4 août. Il est temps d’annoncer la bonne nouvelle à Emilie, qui vient de réussir son concours d’aide- soignante, à Iboun, en recherche d’apprentissage en mé-canique poids-lourds, à Alexandre, apprenti-fromager, et Samuel, apprenti-chaudronnier : ils sont les quatre chanceux qui se rendront à cet événement international. Une grande aventure s’annonce. En effet, le point de rendez-vous des E2C étant à Paris, Adélaïde, l’animatrice pédagogique réserve aux stagiaires une

l’affichegagnante !

La première des étapes dans la conception de ce pro-jet sera une visite au musée Electropolis de Mulhouse, afin de s’immerger dans le monde de l’énergie, de l’électricité plus particulièrement. De la pile électrique à la centrale nucléaire, les stagiaires listent les diverses sources énergétiques ayant un rapport avec « la fée Electricité » puis feront des recherches documentaires afin d’ajouter les autres sources d’énergie (fossile, bio-masse…) à leur inventaire.

Du quartier des Résidences à Belfort, au parc olympique à Londres.



Quatre stagiaires et un encadrant traverseront la France

et la Manche pour se rendre à Londres le samedi 4 août

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“Deux sportifs médaillés, Hugues Duboscq et Alain Bernard leur feront l’honneur de venir les

rencontrer”

petite surprise : le vendredi après-midi et le dimanche entier seront consacrés à la visite de la ville et de ses célèbres monuments. Pour les quatre stagiaires, c’est la première fois qu’ils se rendent à Paris. Ils en profiteront pour joindre l’utile à l’agréable et apprendre à se déplacer en TGV puis en métro, à lire un plan de métro et de ville, à planifier les trajets et changer de ligne. Ils veulent tout voir : de la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’arc de Triomphe, en passant par la tour Eiffel et le Sacré-Cœur. Leurs pas les porteront à la butte Mont-martre, aux Champs Elysées, au Trocadéro, sur l’île de la Cité, au pont des Arts et ses célèbres cadenas, au quartier latin, sur les quais de Seine…Mais la véritable aventure commencera réellement le samedi à 6h du matin, dans le hall de l’hôtel. Quand toutes les E2C se rejoignent pour faire connaissance avec leur guide, recevoir les billets de train et les laisser-passer pour le site olympique, elles pressentent que les événements de la journée seront démesurés.Après la traversée sous la Manche en Eurostar, Emilie, Iboun, Alexandre et Samuel mettent enfin les pieds sur le sol anglais. Nouveau pays, nouvelle langue, nouvelle monnaie, nouvelle nourriture, tout reste à découvrir !Pas de temps à perdre une fois arrivés à proximité du site olympique ; deux matchs de handball les attendent : Grande-Bretagne contre Tunisie et Corée du sud contre

Serbie. Les multiples contrôles passés, les E2C prennent place dans les gradins au milieu de centaines de supporters anglais, inutile de dire que l’ambiance était survoltée ! Et là, les stagiaires ont pu assister à du beau sport, du sport de haut-niveau, les meilleurs joueurs de chaque pays devant eux.Tout est surdimensionné sur le parc olympique : les installations, la foule, la taille du site, le nombre de bénévoles, les clameurs, les émotions, les supporters grimés, les boutiques de souvenirs…

A la suite du repas servi dans leur espace VIP, EDF réservera une belle sur-prise à tous les stagiaires des E2C. En effet, deux sportifs médaillés, Hugues Duboscq et Alain Bernard leur feront l’honneur de

venir les rencontrer : s’en suivra un temps unique fait d’échanges d’expériences, de séances photos et de dédi-caces. Est-ce la surprise de se trouver devant deux per-sonnalités connues ou la disponibilité dont ils ont fait preuve ? Toujours est-il que cette rencontre laissera aux stagiaires l’empreinte d’une intense émotion.Une dernière visite sur le pavillon EDF, où les stagiaires seront invités à tester des simulateurs d’énergie, à vis-iter une exposition et visionner un film documentaire et il sera temps de retraverser la Manche et regagner le bel hôtel, chacun chargé d’une multitude de souvenirs impérissables, made in olympic Games.

Toutes les photos sur https://www.facebook.com/E2C90Belfort

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En ce jour pluvieux du jeudi 11 Juin 2012, les Epidiens et les

stagiaires de l’Ecole de la Deuxième Chance ainsi que deux stagiaires de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) se sont retrouvés lors d’une journée randonnée dans les Vosges.Les jeunes, accompagnés de leurs formateurs ont eu à parcourir 13 km de montées et de descentes. Le point de départ a été le lac Lachtenweiher. Les jeunes sont ensuite passés par le

Lochberg puis se sont arrêtés man-ger à l’auberge de Fennematt. Après quoi ils sont repartis en direction du refuge Bäerenkopf pour arriver ensuite au refuge de Bruckenwald. L’objectif de cette journée était non seulement sportif, mais aussi péda-gogique. En effet, tout au long du parcours, les jeunes ont du se mon-trer autonomes, avec pour seule aide une carte IGN pour se repérer ! Mais aussi culturel : découvrir des

paysages de montagne, la faune, la flore. Durant ce trek, nous avons dû répondre à un quiz qui nous a sen-sibilisé à ces différents aspects. Et puis, cela nous a aussi permis de rencontrer les jeunes d’autres struc-tures (Epide, PJJ) et d’échanger sur nos expériences et vécus, différents.Ce fut une journée épuisante ! Mais quel plaisir en fin de compte ! Les efforts, mêlés à la fatigue ont été récompensés par de belles images, sensations et découvertes.

TREK DANS LES

VOSGESpar Amandine fRÉSARD

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Il est 9 h00 ; Abdessalam, Alexandre, Sabrina, Pierre, Houria et Amandine attendent devant la porte d’entrée de

l’école, assis sur leurs bagages : ils sont impatients de partir ; il faut dire que ce projet, ils le préparent depuis quelques semaines déjà : travail sur la mobilité, le budget, les exposés qu’ils ont réali-sés (sur des thèmes comme les châteaux forts, les salins d’Aigues Mortes ou en-core la gastronomie méditerranéenne) Ils sont prêts…« - Annick, on part à quelle heure ?- Le départ est fixé à 10h30 ; Adélaïde et moi avons encore quelques points administratifs à régler. Notre mini bus ne sera disponible qu’à partir de 10 heures. »Ca y est ; les bagages sont chargés à l’arrière du véhicule et les 6 stagiaires sont installés : destination, Portes, dans le Gard, entre Alès et Nîmes ; durée du trajet : 7 heures.

L’ambiance est agréable, le soleil tape à travers les vitres sur toute la durée du trajet : les jeunes se reposent car ils savent que la semaine à venir, ne sera pas de tout repos. L’objectif du voyage proposé par l’E2C, est de participer à la rénovation d’un château médiéval, dans les Cévennes : le château de Portes.

À PORTES ON SE PORTE

BIEN! Par Annick KESSLER

Objectif du voyage : la rénovation d’un château médiéval, dans les Cévennes


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Toutes les matinées du séjour se ressemblent : après un petit déjeuner pris en commun, nous nous rendons à pied au château et travaillons sé-rieusement : la fatigue physique se fait ressentir, mais tous les stagiaires font preuve d’un réel esprit d’équipe : les consignes et le cadre sont respectés. L’entraide est omniprésente.

Les après-midis sont des moments où, après avoir préparé le repas et mangé, nous pouvons effectuer des visites culturelles dans la région : ainsi, nous visitons Nîmes et ses arènes, faisons du canoë dans un lac au milieu des Cévennes, découvrons les alentours de Portes, faisons de l’équitation à proximité des Salins d’ Aigues-Mortes et le clou pour les 3 jeunes qui n’ont jamais vu la mer : nous finissons notre séjour par une joyeuse baignade, aux Saintes-Maries-de-La-Mer.

Les soirs, nous restons au gîte : les parties de pétanques et les échanges pendant les repas sont remplis de convivialité et de bonne humeur.

Nous sommes de retour à Belfort, avec énormé-ment de souvenirs dans la tête des jeunes sta-giaires : quel plaisir d’avoir pu participer à une association de rénovation du patrimoine, et d’avoir eu la chance de découvrir cette partie de la région du Languedoc Roussillon!

Portes


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SABRINA, ENVOYÉE SPÉCIALE À PORTES

“On se serait cru en présence de la marquise et du marquis auxquels le Château appartenait !”

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Du 27 au 31 Août 2012, nous sommes partis à 6 stagiaires de l’E2C

dans le Languedoc-Roussillon. Nous étions accompagnés par Annick Kessler, notre forma-trice de maths et par Adélaïde Renard, notre animatrice. Nous sommes partis à Portes en minibus afin d’effectuer pendant une petite semaine du bénévolat pour la réno-vation du Château de Portes dans les Cévennes, pour l’association Rempart.C’est un château qui est en réno-vation depuis 40 ans. Pourquoi est-ce si long ? Parce que juste-ment les moyens financiers sont insuffisants et qu’ils n’effectuent les travaux qu’à partir de juin jusqu’en septembre.Nous avons été accueillis par le Président de l’association Mr Zahner Eugène, le responsable du gîte Martial et Thierry, anima-teur de l’association, qui nous a accompagnés et encadrés tout au long de cette belle semaine.Nous y avons effectué plusieurs sortes de petits travaux répartis en petits groupes de 2 à 3 person-nes. On a découvert et appris une partie du métier de la rénovation en effectuant du vieillissement de joints avec de la bouillasse (eau + boue), du désherbage, 3 petits murs en espalier en pierres sèches afin de retenir la terre en cas d’intempéries, on a lasuré des porte en bois à l’intérieur du châ-teau, posé des vitraux, rangé des ateliers, posé des barrières… On n’a pas chômé !Nous avons aussi eu la chance de rencontrer Christophe, un étudiant en tourisme, qui était présent pour la saison. Il faisait le guide pour la visite du Château. Il nous a donc fait la visite gui-dée du Château, raconté son his-toire et on a pu s’imaginer à leurs époques. Il y mettait tellement de cœur et de passion, qu’on se serait

cru en présence de la marquise et du marquis auxquels le Château appartenait !Le matin, nous travaillions donc à la restauration du Château de Portes et les après-midis, nous vi-sitions la région. Nous avons été à Nîmes où nous avons pu y visiter

ses Arènes ; nous avons été nous baigner dans une rivière, un joli coin paradisiaque, c’était vrai-ment magnifique ! On a pu faire du canoë, du cheval et nous avons aussi été à la plage aux Saintes Maries-de-la-Mer.Nous avons été hébergés au gîte

qui appartient à l’association. Ce n’était pas le luxe, mais pour le temps qu’on y a passé, c’était suffisant. En tout cas, nous y avons passé de supers moments chaleureux et conviviaux tous ensemble, surtout quand on se re-trouvait à table ! La cuisine était

faite par chacun d’entre nous, à tour de rôle, stagiaires et en-cadrants. Le soir nous faisions des promenades, des parties de pétanque...Cette semaine a été riche en dé-couverte puisque j’ai découvert une région, des métiers que je ne

connaissais pas. Sin-cèrement, je ne pense pas qu’un jour ça me serait venu à l’idée de faire du bénévolat pour une association.

Mais c’est une découverte en-richissante : à la fois ça nous a rapprochés avec le groupe et des personnes qu’on ne connaissait pas et à la fois, on a découvert des « métiers », puisqu’il ne faisait pas partie de nos projets profes-sionnels, le tout dans un cadre

magnifique, les très beaux pay-sages des Cévennes. J’ai adoré cette semaine, même si le temps n’était pas super ; pour moi cela n’était qu’un détail car je me suis bien amusée avec le groupe, les formatrices et Thierry. Merci !

par Sabrina BLAISON

Je ne pense pas qu’un jour ça me serait venu à l’idée de faire du

bénévolat pour une association.


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DÉCOUVRIR LE RUGBY ET LYON POUR L’E2C90 : UN ESSAI RÉUSSI !

Par Adélaïde RENARD


Pour la deuxième année consécutive, l’école de la deuxième chance du ter-ritoire de Belfort travaille en partenariat

avec l’EMBAR (Entente Montbéliard Belfort ASCAP Rugby) afin d’initier les stagiaires au rugby.

une fois par semaine, au sein des cours de sport, ils décou-vrent les bases du rugby.

Cette initiation les a conduits de la pelouse du stade Coubertin de Belfort aux tribunes du Matmut Stadium à Vénissieux.Durant un trimestre, les stagiaires se sont familiarisés avec les techniques de jeu, le vocabulaire associé tel que « passe en avant » ou « essai transformé » et ont baigné dans les

valeurs que ce sport prône : esprit d’équipe, dépassement de soi, écoute et entraide, respect et bien sûr la distraction !

Méconnue de tous, la découverte de cette dis-cipline a poussé les stagiaires sur un nouveau terrain, et a servi à casser les clichés de sport violent, salissant et typiquement masculin. En effet, les filles de l’E2C ont joué le jeu ! Rapi-des et stratégiques, les règles interdisant le plaquage en match mixte, elles ont pu trouver leur place et démontrer leurs talents. Les gar-çons quant à eux, ont pu retrouver les joies des sports d’équipe tels que le football ou le bas-ketball et développer leurs aptitudes sportives. Au terme du cursus d’initiation, le club de rug-by a proposé de se rendre à Lyon pour voir un match du top 14 : le LOU (Lyon Olympique Universitaire) contre l’Aviron bayonnais.

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DÉCOUVRIR LE RUGBY ET LYON POUR L’E2C90 : UN ESSAI RÉUSSI !

Par Adélaïde RENARD Esprit d’équipe, dépassement de soi, écoute et entraide !

C’est ainsi qu’une quinzaine de stagiaires ont passé un samedi d’avril à visiter Lyon et à admirer un match de rugby de haut-niveau.

après un départ matinal et quelques heures de bus, la matinée a été consacrée à la dé-couverte de la ville : d’abord Notre-Dame de Fourvière, son histoire et ses belles mosaïques et la vue panoramique sur Lyon. Puis dans un second temps, les stagiaires ont visité l’amphithéâtre romain, avant de redescendre par les petites rues de la colline en direction de la vieille ville et de la place Bellecour, crois-ant en chemin Bouchons lyonnais et quais de Saône et du Rhône. Johanna confie qu’elle trouve « la ville magnifique, qu’elle a aimé la Basilique et l’amphithéâtre et beaucoup ap-précié la vue sur la ville, que tout y est plus grand : beaucoup de rues, de magasins, plus

de monde, des tramways et qu’elle aimerait y habiter. » L’après-midi nous a conduits vers le match tant attendu. Ni la pluie ni le froid n’a freiné l’entrain des stagiaires devenus supporters ! Il faut dire que la perspective d’assister à un grand match et la rencontre avec la mascotte du LOU ont mis de la bonne humeur parmi les Belfortains.

Dispersés dans les tribunes, au milieu de cen-taines de supporters lyonnais et d’une poignée de bayonnais, les apprentis-rugbymen de l’E2C ont pu admirer les échanges de ballon ovale, encourager les essais, observer le sens du vent, suivre les mêlées, applaudir et chanter ! Quand on demande à Johanna si cela lui donne envie d’aller assister à d’autres rencontres de rugby, elle répond : « oui, je suis devenue supportrice ! »

24 En octobre 2011, avec la participa-tion de la ville de Belfort, les jeunes de l’E2C90 ont réalisé une fresque

sous le préau de nos nouveaux locaux, rue de Londres. Ce projet pédagogique a per-mis aux stagiaires de rencontrer différents peintres, avant de faire le choix de travail-ler avec Pierre Le Preux. Sous ses précieux conseils, un long travail de préparation a été nécessaire avant de passer à la réalisation.Après avoir échangé sur les techniques de peinture, sur les symboles des couleurs et les méthodes de réalisation d’une fresque, chaque stagiaire a produit une esquisse. Ensuite, une mise en commun sur deux grandes feuilles quadrillées a permis d’aboutir à une trame quasi-définitive. La fresque représen-tera d’une part, sur un mur, les sentiments positifs des stagiaires. D’autre part, sur le mur faisant face, les sentiments plus sombres. La réalisation, nécessitant deux journées de peinture à l’acrylique avec une dizaine de stagiaires, a précédé une inauguration où sta-giaires, équipe, partenaires et presse sont ve-nus admirer le résultat. Une exposition photo portant sur le "making-of" de la fresque est encore visible à l’E2C.

À quel âge avez-vous commencé à peindre ? À l’âge de 4 ans. Cela fait 60 ans maintenant. Mon premier dessin était des feuilles de laurier vert sur fond jaune.

Est-ce que la peinture est une passion pour vous ? Oh oui, il ne se passe pas une journée ou deux sans que je ne pense à la peinture. Jusqu’aux années 80 j’étais peintre amateur. Depuis je suis profession-nel. Je gagne ma vie avec ce que je vends.

Est-ce que peintre a toujours été votre métier ? Que faisiez-vous avant ? Durant 30 ans j’ai été directeur de structures so-cioculturelles dans différentes villes françaises, et chef de projet de la politique de la ville dans un petit village de la communauté urbaine de Mulhouse.

Avez-vous fait une école d’art ou avez vous appris tout seul ? Les deux. J’ai bossé tout seul, c’est mon plai-sir. J’adorais dessiner a l’école ; les portraits de la famille... Plus grand j’ai été travaillé avec des experts dans différentes disciplines. La sculpture avec des sculpteurs… et je me forme toujours.

Par Thierry LUBAR INTERVIEw DE PIERRE LE PREUX, L’ARTISTEPAR SABRIA, JÉRÉMY, VOSKEHAT ET VANESSA

L’E2C PREND DES COULEURS


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INTERVIEw DE PIERRE LE PREUX, L’ARTISTEPAR SABRIA, JÉRÉMY, VOSKEHAT ET VANESSA

Je n’ai pas vraiment fait d’école pour apprendre la peinture, mais les rencontres avec des spécialistes m’ont beaucoup aidé.

Quelles couleurs préférez vous peindre ? Pourquoi ?Le jaune et le rouge. J’aime les couleurs solaires, j’aime quand ça “pète”. Le rouge, c’est la passion... la vio-lence... Par contre je n’utilise pas le vert, cette couleur ne m’inspire pas.

Votre métier vous a-t-il amené à voyager ?De nombreuses fois. Il y a trois ans, j’ai parcouru 70 000 km pour la peinture. Allemagne, Berlin, Brest, Zurich en Suisse. J’ai des expositions dans une dizaine de galeries en permanence en Europe ce qui m’oblige à me dépla- cer. Plus mes expositions personnelles, pour lesquelles je voyage beaucoup.

Comment avez-vous vécu le projet Fresque avec les stagiaires de l’E2C ?Cela s’est très bien passé. Un bon souvenir, pas trop sûr de moi au début. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas travaillé avec des grands adolescents. Je me demanda-is comment j’allais bosser avec vous et finalement ça s’est très bien passé. Vous avez fait ressortir des choses intimes et c’était vraiment agréable.

Nous avons remarqué que vous écriviez des poèmes à coté de certaines de vos peintures…

Avez-vous fait des cours d’écriture ? Quel est le rapport avec vos œuvres ? Je travaille la peinture par thème. Souvent le thème c’est une réflexion que j’ai sur la vie, ma relation avec les autres. Le bonheur et le malheur : ça me nourrit. Le passage d’un état à un autre. De la vie à la mort, de l’ombre à la lumière. J’aime écrire sur la même thé-matique que la peinture. Mon prochain livre sera réalisé avec une photo d’une toile et à côté un poème en relation avec la toile, au total pour une trentaine d’œuvres. Je ne sais jamais le temps que je vais mettre pour faire une toile. J’ai un grand atelier ce qui me permet d’entreprendre plusieurs travaux en même temps. Souvent je commence une toile, j’arrête pour en faire une autre et plus tard je reprends celle que j’avais commencée.

Combien coûtent vos toiles ?Il y a différents prix suivant la taille de la toile. Par exemple, une toile de 60cm sur 60cm vaut 1100 euros. Pour ceux qui n’ont pas trop les moyens, je fais des images pour 200 à 300 euros. Les prix augmentent chaque année de 5%, sauf cette année pour cause de crise !

L’E2C PREND DES COULEURS

Ce projet pédagogique a permis aux stagiaires de rencontrer différents peintres, avant de faire le choix de travailler avec Pierre Le Preux.

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Ce dimanche 17 juin 2012, nous avons eu le plaisir de participer au Mara-

thon VTT des Ballons. Houria et Iboun, stagiaires de l’E2C, accompagnés par leur formatrice Christine, ont parcouru en VTT une trentaine de km entre Giro-magny et le refuge du Baeren-kopf. Au programme : de la boue, des cailloux, des montées et beau-coup de sueur…Mais quel bonheur ! Des pay-sages magnifiques, des rencon-tres, des découvertes… le plai-sir d’aller au-delà des capacités physiques qu’on s’imaginait, vivre des sensations inédites pour

chacun d’entre nous, de partir vers l’inconnu…L’inconnu ? Pas tant que ça !Si cette belle aventure a été pos-sible, c’est grâce au Club Alpin de Belfort qui nous a proposé de participer à ce marathon et nous en a facilité l’accès !

Prise en charge des frais d’inscription à la course, prêt du matériel (VTT et casque), ravi-taillement et repas à l’arrivée, un maillot offert à chacun, la participation au Quizz du Mara-thon. Sans oublier que nous avons été accompagnés sur tout l'itinéraire par Samuel Coudournac

(Montagne Plus), moniteur VTT et accompagnateur en montagne sur le massif du Ballon d'Alsace. Ses connaissances et ses conseils ont probablement été l’une des clés de notre performance ! Il a su se montrer patient et s’est adapté à nos difficultés pour mieux nous faire progresser et avancer !

Un grand merci donc à Olivier Pohl, Jean Paul Level, respectivement vice-président et président du CAF de Belfort et Samuel Coudournac.

Félicitations aux stagiaires !

DE LA BOUE, DES CAILLOUX ET DE LA SUEUR… MAIS qUEL BONHEUR !

Par Christine fOND


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DE LA BOUE, DES CAILLOUX ET DE LA SUEUR… MAIS qUEL BONHEUR !

Par Christine fOND

Le groupe Anis, composé de Christelle, Jennifer, Abdessalam, Alisson, Coralie, Jean et Johanna,

a passé ce 4 juillet dernier une journée au Fort de Bessoncourt, encadré par les formateurs de l’école et par M.Haudiquet, responable du Fort, pour ter-miner la rénovation d’une salle que les stagiaires avaient commencé lors de leur stage d’immersion.Tandis que les formateurs travaillaient à l’extérieur (débroussailler, scier du bois, tondre l’herbe…), les stagiaires s’affairaient à restaurer les murs d’une salle. Le travail consistait à casser le crépis du mur avec des marteaux et des burins, jusqu’à rendre les pierres apparentes. Plutôt physique comme travail ! Mais que de bonne humeur ! A midi, nous avons mangé tous ensemble, réunis au-tour d’une grande tablée à l’extérieur et nous nous

sommes régalés d’un couscous préparé par la com-pagne de M.Haudiquet. En milieu d’après-midi, vis-ite guidée du fort ! Et enfin, nous avons achevé notre travail de piquage des murs. Pour nous remercier, M. Haudiquet a décidé de donner le nom de notre groupe de l’E2C « Anis » à la salle que nous avons restaurée !Le travail s’est déroulé dans la joie, la bonne hu-meur et le soleil : nous avons bien ri, bien travaillé et bien mangé ! Le groupe a été très solidaire et la bonne humeur a permis de tenir toute la journée malgré les ampoules aux mains ! Nous en gardons un très bon souvenir.

Merci M. haudiquet !

Par Coralie TRUCHOT

CHANTIER DE LA BONNE HUMEUR AU fORT DE BESSONCOURT !

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Monsieur Alain Haudiquet, Président du Fort de Bessoncourt, nous a quitté brutalement après une chute accidentelle au cours de travaux d’entretien de l’ouvrage, au mois d’août dernier. Toute l’école est en émoi, autant l’équipe que les jeunes qui ont eu la chance de le côtoyer lors des chantiers d’immersion.

Depuis 2008, il accueillait, toutes les 6 semaines, durant 5 jours, une partie des jeunes de chaque nouveau groupe recruté pour leur faire effectuer des travaux de rénovation et de débroussaillage au Fort de Bessoncourt. Il a ainsi su établir avec nos jeunes une relation durable. Les stagiaires l’appréciaient beaucoup et, malgré les efforts physiques des tâches, ils reve-naient du fort certes fatigués, mais contents de leur journée. Avec son franc-parler et son humour, Monsieur Haudiquet savait insuffler une motivation à nos jeunes pour une activité d’entretien et de restaura-tion du patrimoine dont ils n’avaient pas l’habitude.

Le 4 juillet dernier, l’équipe de l’école et un groupe de stagiaires avaient répondu à son invitation à passer une journée au fort, autant amicale que laborieuse marquant la fin de l’année de formation (débroussaillage, coupe de bois, tonte et restaura-tion d’une salle). Et c’est en chantant que les jeunes ont terminé de rénover une salle de garde qui va s’appeler, en l’honneur de leur travail effectué et de leur bonne humeur, la salle « Anis », nom de leur groupe en centre de formation !

Cette journée restera gravée dans nos mémoires.

Adieu cher Monsieur Haudiquet ! Nos plus sincères condoléances à vos proches et à vos amis de la Caponnière.

L’équipe et les stagiaires de l’E2C

HOMMAGE À ALAIN HAUDIqUET un râleur au grand cœur.

« Je ne sais pas ce que je veux faire…», « Je veux m’occuper d’enfants… », « Moi j’aimerais tra-vailler dans la vente… », « Et moi dans le bâti-ment mais je ne sais pas quoi, en plus je n’ai fait que des stages donc je ne sais rien faire » Ces paroles régulièrement prononcées ne sont que le reflet d’une méconnaissance des possibilités d’emplois existants, mais aussi et surtout d’une ignorance de ses qualités et aptitudes.

A l’E2C, la construction du projet professionnel revêt 3 aspects fondamentaux.La passation d’exercices d’orientation, où le mot d’ordre est : « Lâchez-vous !, oubliez votre passé scolaire et/ou professionnel ; imaginez aujourd’hui que vous ayez toutes les compé-tences et connaissances qui puissent exister, faites simplement vos choix par ordre de préfé-rence ». Cette simple consigne permet à chacun d’élargir son champ d’investigation lors de la restitution des résultats qui s’effectue sous forme d’échanges et non de diagnostic où place ici est faite à la découverte et à la réflexion sur les cen-tres d’intérêt afin d’amener chaque stagiaire à verbaliser lui-même les métiers qu’il souhaite investir lors de ses stages. La seule contrainte existante étant la réalité du marché de l’emploi.

Le second élément moteur est l’appropriation de ses compétences, « Comme je n’ai fait que des stages, je ne sais rien faire… », ainsi se présen-tait Vanessa. Mais lorsqu’il lui a été demandé de présenter son parcours devant le groupe, c’est grâce aux questions de ses collègues qu’elle a progressivement découvert ses aptitudes et les compétences qu’elle pouvait mettre en œuvre. Cet exercice d’expression orale est d’ailleurs ef-fectué à chaque retour de période en entreprise, ainsi chacun identifie ses aptitudes et affine encore plus ses centres d’intérêt mais aussi les qualités nécessaires pour effectuer telle ou telle tâche, tout en renforçant une meilleure image de soi.Enfin, les périodes en entreprise sont la colonne vertébrale de la construction du projet profession-

“JE NE SAIS PAS CE qUE

JE VEUX fAIRE…”

Par Thierry JACqUINOT

> témoignage

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JE VOULAIS AVOIR UN PROJET, UN AVENIR… par Pauline MAILLARD

Je voulais avoir un projet, un avenir, mais ne sachant quoi faire ni ou aller j’étais

assez désorientée. Après plusieurs rendez vous à la mission locale de Belfort, ma conseillère m’a positionné à l’école de la deuxième chance.

Le 13 Février 2012, j’intégrais donc l’E2C, nous étions 12 dans le groupe Lavande, il y avait une bonne ambiance. Par la suite, après plusieurs entretiens avec mon forma-teur réfèrent et la passation de trois tests d’orientation, nous avons réussi à définir trois idées de métiers : réceptionniste en hô-tellerie, aide médico psychologique et agent de prévention et de sécurité.J’ai effectué plusieurs stages dans ces dif-férents corps de métiers. Trois semaines en qualité de réceptionniste à Etap Hôtel Bavilliers ; 3 semaines à l’Institut Médico Educatif de Dannemarie pour découvrir le métier d’aide médico psychologique ; une semaine à l’école de Police de Montbéliard (semaine sécurité citoyenne) et deux se-maines au sein de la Société de surveillance SecuriguardDans tous ces stages, c’est le monde de la sécurité qui m’a le plus plu. J’ai donc voulu persévérer dans cette voie.Cela n’a pas toujours été simple, en com-

mençant par les stages. Les entreprises ne prennent pas de stagiaires s’ils n’ont pas d’autorisation préfectorale. Ce numéro est délivré par la préfecture après une enquête sur notre casier judiciaire. Il m’a fallu du temps pour l’obtenir et donc beaucoup de patience. Entre temps, j’ai participé à une information collective au Greta de Mont-béliard qui avait pour but de vérifier notre motivation et notre niveau de culture géné-rale afin d’entrer en formation.Parallèlement, j’ai effectué deux autres stages afin de découvrir les multiples fac-ettes du métier que je souhaite exercer : au sein de l’entreprise Securitas (surveillance du site Alstom), et à Cora Andelnans (sur-veillance du magasin, pré vol, interpella-tions). Je suis vraiment très contente d’arriver au bout de mon projet, car le parcours a été long mais j’y suis quand même arrivée.Et pour moi, le fait de faire un métier qui me plait me tenait vraiment à cœur. Parfois on n’a pas toujours le choix mais quand on a la chance de l’avoir, on fait tout pour y travailler et le concrétiser.Le 15 Octobre 2012 j’entre enfin en forma-tion CAP Agent de prévention et de sécurité après plus de 6 mois d’effort.

nel : se confronter à la réalité du métier choisi, s’apercevoir qu’il ne correspond pas tout à fait à ce que l’on s’imaginait ou au contraire entrevoir qu’il peut nous convenir. Mais la seule perception ne suffisant pas, les visites de l’équipe formative sur les lieux de stages permettent d’évaluer le stagiaire sur des items objectifs, précis et propres à chaque métier. Ainsi la collaboration Formateur/Tuteur/Stagiaire, permet de faire le point non seulement sur les acquis et le potentiel du jeune mais aussi à ce dernier de se positionner dans ce qu’il lui reste à accomplir pour être acteur de sa réussite professionnelle.Au final, durant son parcours à l’E2C, chaque jeune ne verra pas son projet professionnel comme figé et découlant d’un diagnostic. C’est grâce aux échanges sur ses centres d’intérêts, à une appropriation progressive des compétences, au regard et conseils des professionnels qui l’accueillent en entreprise, mais aussi aux échecs et désillusions ren-contrés qu’il trouvera « le courage d’aller à l’idéal pour comprendre le réel... »

J’aimerais juste dire à tous ceux

qui souhaitent construire leur avenir : « Ceux

qui veulent réus-sir se donne les moyens, les au-tres se trouvent

des excuses. »

> témoignage

LE MONDE DE L’ENTREPRISE À L’E2C

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À l’âge de 15 ans, je me destinais au métier de coiffeuse. Malheureusement

pour moi, la conseillère d’orientation a dit à ma mère que j’avais le niveau pour passer au lycée et que ce serait du gâchis que je fasse un apprentissage plutôt qu’un bac. Ma mère m’a donc obligée à passer en seconde. N’ayant pas de bons résultats dans les matières scienti-fiques, on m’a refourgué une filière « bateau » : Sciences et Technologies de la Gestion alors que j’étais intéressée plutôt par la filière Sci-ences Médico-Sociales. Je me suis donc re-trouvée contre mon gré dans un domaine qui ne m’a jamais captivée. Trois ans plus tard, j’obtiens enfin mon bac et vais tête baissée à la fac de droit. Le droit m’a toujours intéressé mais cette envie de faire coiffure me trotte tou-jours dans la tête et je décide de démissionner de la fac, quitte à y retourner plus tard. Je vais enfin pouvoir faire ce que j’ai toujours voulu faire. Et là, la douche s’avère plutôt glacée :

la Chambre de Métiers me dit que je suis déjà trop vieille et trop diplômée pour faire ce métier ! Je ne me décourage pas pour autant et avec la mission locale, décroche deux stages en coiffure. Moi qui ai toujours été d’une ti-midité maladive, je me sens comme portée par cet univers. Je m’épanouis complètement dans ce domaine où l’on fait la connaissance de gens qui ont des parcours et des vies dif-férentes. Je me découvre une certaine aisance à parler avec le client, à m’adapter à leurs dif-férences. Néanmoins, lorsque je recherche un apprentissage, le dynamisme et la motivation remontés à bloc, je me heurte partout au même problème. L’argent. Pendant plus d’un an, je démarche tous les salons du territoire de Belfort, du Doubs ; rien à faire. Devant déjà m’assumer en partie depuis un certain moment je dois donc trouver du travail. Je compte aussi me payer l’école privée de coiffure avec ce que j’aurais réussi à mettre de côté. C’est ainsi, que

CE qUI M’A AMENÉE À L’E2Cpar Amandine fRÉSARD

> témoignage


31par Amandine fRÉSARD

> témoignageje me suis retrouvée à travailler dans un restaurant comme serveuse polyvalente sans aucune expéri-ence dans le domaine. Là aussi, je me retrouve face à un obstacle de plus : ma paye ne dépasse pas mes charges et je n’arrive pas à mettre de l’argent de côté. Pour l’école et mon rêve de coiffure, c’est fini. Mais je ne regrette pas, cette expérience en restau-ration s’est révélée très formatrice du point de vu professionnel mais aussi personnel. Vers la fin de mon CDD, j’ai entendu parler de l’E2C par un ami qui a lui-même fait cette formation.

Refusant un CDI pour faire cette formation il ne me reste plus qu’à persuader ma conseillère de la mission locale de l’utilité qu’a pour moi cette formation et lui explique que je compte sur cette formation pour me donner une direction à suivre, un but à franchir.Les débuts sont plutôt difficiles pour moi à l’E2C. Ayant un rythme totalement décalé à cause de mon travail en restauration, j’ai du mal à rester assise

“Mon rêve de coiffure c’est fini... Aujourd’hui, je sais que j’ai trouvé ma voie.”

derrière une table sans m’endormir. De plus nous devons expliquer et réexpliquer pourquoi nous avons atterri ici. Je suis en colère qu’on ne m’ait pas laissé le choix à l’époque, de pouvoir faire ce métier qui me passionnait. Premiers doutes : aurais-je fais le mauvais choix ? Aurais-je dû accepter ce CDI ? Nous passons les tests relatifs à notre orientation et il ressort que le côté social, sportif et artistique est ce qui m’attire le plus. Je décide alors de découvrir le métier d’ambulancière, puis de découvrir le métier d’éducateur spécialisé.

Aujourd’hui, après avoir effectué deux stages en Institut Médico Educatif, je sais que j’ai trouvé ma voie. Je passerai les sélections à l’école d’éducateur spécialisé dans les mois qui viennent.

Je profite de cet article pour remercier l’aide que l’équipe entière de l’E2C a su apporter à tous ces jeunes, et moi aussi, qui se sont présentés à eux et qui se présenteront encore à eux.

Photos réalisées dans le cadre de projets pédagogiques, aux Saintes-Maries-de-la-Mer et à la Japy Factory à Beaucourt

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Mostafa est arrivé en France en 2006. À l’époque, avec l’appui de son père,

il trouve un emploi dans une boucherie bel-fortaine. C’est une aubaine qui lui permet de gagner sa vie correctement dès son arrivée, alors qu’il ne maitrise pas bien la langue française. Après un contrat de 3 ans durant lequel Mostafa aura été un employé exemplaire, il fait un peu d’intérim chez Peugeot, mais s’interroge énormément sur son avenir : s’il possède d’ores et déjà le savoir-être exigé par le monde professionnel, il n’a pas

trouvé pour autant le métier qui lui conve-nait, celui dans lequel il pourrait s’épanouir.Il décide alors d’intégrer l’école de la deux-ième chance, d’une part pour progresser de manière significative en français, d’autre part pour bénéficier des stages "décou-verte". En effet, la formation propose des stages en entreprise qui permettent aux jeunes de découvrir des métiers dans des secteurs totalement différents les uns des autres, afin de "s’auto-évaluer" et de pro-fiter des remarques de tuteurs pour définir un projet professionnel concret. Avec un rêve secret : conduire, un jour, un de ces bus autorisé à fouler le tarmac des aéroports, acheminant les passagers vers leur avion… Mostafa joue alors pleinement le jeu

puisqu’il choisit de vivre tour à tour des expériences d’agent en espaces verts dans un golf, soudeur en industrie, employé libre-service dans la grande distribution, ambulancier et conducteur de cars. Lors de ce dernier stage, il a rencontré une con-

trainte particulière : n’étant pas titulaire du permis spécifique exi-gé pour l’exercice de la profession (permis D), il a du faire preuve de patience et d’un sacré sens de l’observation. Et ce fut payant : c’est effectivement le métier vers lequel Mostafa a souhaité se tourner, avec

le soutien de "LK Eurocar Horn", l’entreprise qui l’a accueilli.

Ainsi, Mostafa a signé un contrat de pro-fessionnalisation avec l’entreprise. A la suite d’une formation avec l’AFT IFTIM, il a obtenu son permis D et est aujourd’hui embauché en CDI chez LK Eurocar Horn. Il sillonne les routes de la région, part même quelquefois à l’autre bout de la France ou à l’étranger, et garde toujours le même en-thousiasme. Il avait rêvé de côtoyer des personnes qui voyagent, dans les aéroports, il n’avait pas osé penser voyager avec eux.

c’est pourtant devenu son quotidien !

par Thierry LUBAR

MOSTAfA : EN ROUTE VERS SON AVENIR !


Il sillonne les routes de la région, part même quelquefois à l’autre bout de la France ou à l’étranger.

« Aujourd’hui, Julie fait ses premiers pas dans l’espace de vente du bureau de Belfort Théâtre. Au même mo-ment Vanessa découvre le métier de facteur. Pendant trois semaines elle va suivre Annick sur sa tournée. Les conditions climatiques sont plutôt rudes, mais heu-reusement l’accueil a été chaleureux à la PPDC. Elle témoigne : « Ici tout le monde m’a très bien accueilli, et j’ai vraiment découvert les coulisses du métier de facteur »Ces deux jeunes font partie de l’Ecole de la Deux-ième Chance (E2C), une école pas comme les autres. L’objectif est précisément d'aider les jeunes sortis du système scolaire sans qualification à s'insérer dans la société et, après quelques temps, à trouver un emploi durable. Mireille Bourdeilles, Chargée des Relations Entreprises à l’E2C explique « Les stages contribuent à changer le regard de nos jeunes sur le monde du tra-vail, à évoluer vers une attitude responsable pour leur permettre, d’accéder à l’emploi avec une connaissance des réalités du monde professionnel». Le Groupe La Poste se positionne comme un acteur de proximité, il a une responsabilité sociale sur le territoire. Lors d’un premier partenariat aux assises du management

responsable à Dole, le Groupe La Poste a déjà fait appel à l’E2C pour assurer la prestation d’accueil. Les managers du Territoire de Belfort tant Courrier que Enseigne ont eux aussi assumé avec conviction cette responsabilité sociétale. En effet, certains d’entre eux, en plus de proposer des stages, ont présenté les différents métiers et filiales du Groupe La Poste à un groupe d’élèves E2C accueillis pour une visite de la PPDC. Mireille Bourdeilles est ravie « Le fait qu’une entreprise comme La Poste ouvre ses portes permet aux élèves d’élargir leur horizon par rapport à de nouveaux métiers. Ils peuvent avoir un autre regard sur ce type d’activité qui parait simple vu de l’extérieur, mais qui en fait demande beaucoup d’organisation.» Ces col-laborations sont bénéfiques pour les stagiaires, mais aussi pour les postiers qui ont l’opportunité de valor-iser leur métier à l’externe. Elles seront sans nul doute reconduites en 2012. »

article extrait de la revue interne du groupe la Poste en janvier 2012.

RETOURS À L’ENVOYEUR !Ce que dit La Poste de nos stagiaires

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- Suivre une « promotion » de stagiaires tout au long de sa formation et intervenir à des moments clés pré-identifiés ou/et à des occasions ciblées par l’équipe

pédagogique pour apporter le regard extérieur du professionnel

- Renforcer l’identité de chaque groupe de stagiaires et l’adhésion individuelle à ce groupe et contribuer à faire évoluer et progresser les individus comme les groupes

Son rôle sur le terrain ?

êTRE PARRAIN À L’E2CAvec la volonté de se mettre au service des besoins des entreprises et des jeunes en rapprochant ces derniers du monde du travail, l’école de la 2e

chance a décidé de mettre en place le parrainage depuis février 2012. le parrain est un professionnel en activité qui consacre du temps à un

groupe de jeunes à des moments précis de son parcours.

Un Parrain tout simplement pour :

La prise de contact avec les jeunes au démarrage de la formation per-met au parrain d’apprendre à con-naître les stagiaires et leurs idées de projet professionnel et de métiers. En fin de période de remobilisa-tion (1ère étape de la formation de 6 semaines), les jeunes rencontrent le parrain dans son entreprise afin d’échanger avec lui sur leur premi-ère expérience professionnelle à

l’issue de leur stage d’immersion. Par la suite, en étape 2 de détermi-nation de projet, le parrain échange avec les jeunes à leur retour de stages de découverte des métiers en vue de les guider dans leur choix d’orientation professionnelle...En confirmation de projet pro-fessionnel (étape 3 du parcours), le parrain organise des simulations d’entretiens de recrutement.

Tout au long du parcours, le parrain voit les jeunes évol-uer, gagner en maturité dans leur comportement, dans

leur projet professionnel. Il est en mesure d’expliquer aux jeunes des situations professionnelles que, par manque

d’expérience, ils ne comprennent pas toujours. Ses messages passent parfois avec beaucoup plus d’impact

que les formateurs ne peuvent le faire car il a la crédibilité du professionnel.

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Le jour où l’on m’a demandé d’être parrain d’un groupe de l’école, j’ai de suite accepté car j’avais eu à plusieurs reprises des stagiaires de l’école dans l’entreprise et j’aime le travail qui est fait à l’école et avec mes collaborateurs dans la société. Lors de la première réunion de présentation du groupe Lavande, j’avais en face de moi des jeunes personnes qui ne savaient pas trop comment se situer par rap-port à la démarche et par rapport à moi. Mais que dire de moi par rapport à eux ? Après deux heu-res d’échanges, nous avions déjà avancé tous et le contact était établi. Et ensuite, quel plaisir de voir l’évolution de chacun, de pou-voir donner des conseils sur la manière d’aborder les bonnes et les mauvaises choses lors des formations et lors des stages en entreprises, d’aborder des points sur leur comportement ou leur tenue, de tenter de passer le mes-sage qu’ils avaient une place à

prendre dans la société et que chacun avait une valeur au fond de soi.Tous n’ont pas été au bout, cer-tains par lassitude de la rigueur, d’autres parce qu’ils ne se trou-vaient plus dans cette formation, mais certains sont partis pour en-trer en formation dans une entre-prise, et c’était déjà une réussite. Et maintenant, pour le groupe, un autre avenir se dessine avec dans la tête un peu plus de connais-sances par la formation acquise, un peu plus de connaissances sur la vie en groupe, un peu plus de connaissances sur le monde de l’entreprise.Pour moi, une excellente expérience, heureux d’avoir enta-mé une longue série de parrain-ages pour les groupes de l’école, par mes collègues que j’invite nombreux à partager ces mo-ments et par moi qui renouvellerai sans problème l’année prochaine si l’occasion se présente !

Bon vent au groupe Lavande !

êTRE PARRAIN À L’E2C

depuis, le parrainage a fait des émules avec laurent TEMBourY, chef de secteur à auchan Bessoncourt, Patrick roBErT, directeur de l’agence colaS Est et avec Jean-christophe durand, responsable communication chez Edf. Toutes les six semaines, un parrain accompagne un groupe de nouveaux stagiaires.

Nous recherchons des volontaires !Avis aux artisans, chefs d’entreprise et acteurs du

monde professionnel ! Devenez parrain d’un groupe de jeunes de l’école de la 2ème Chance.

JEAN-MARC HEYBERGER, DIRECTEUR DE LA SOCIÉTÉ LK EUROCAR HORN,

PARRAIN DU GROUPE LAVANDE, TÉMOIGNE.par Mireille BOURDEILLES


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DATES DES PROCHAINS RECRUTEMENTS 2012/201303/01/13 - 11/02/13 - 25/03/13 - 21/05/13

18-25 ANS? DEMANDEUR D’EMPLOI? SAISISSEZ VOTRE CHANCE!

Une orientation professionnelle et un accompagnement jusqu’à l’emploi La découverte de métiers par de nombreux stages en entreprise

Un suivi individuel par un formateur référent Des parcours à durées variables

ENTRER EN ENTREPRISE

CHOISIR UN MÉTIER !

AVOIR UNE RÉMUNÉRATION

Documents

Le 2nd souffle du lion - Automne 2012