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Le cancer bronchopulmonaire des non-fumeurs

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Page 1: Le cancer bronchopulmonaire des non-fumeurs

A108 19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

remonte à au moins cinq ans. Le tableau clinique était dominépar l’altération de l’état général dans 32 cas, la douleur thora-cique dans 29 cas, la dyspnée dans 28 cas et l’hémoptysie dans25 cas. Le téléthorax avait noté une opacité excavée unique dans25 cas et multiple dans neuf cas. Le scanner thoracique avaitretrouvé un processus tumoral excavé dans 24 cas, un aspect enlâcher de ballon dans sept cas et des adénopathies médiastinalesdans 17 cas. Le diagnostic était confirmé par des biopsies bron-chiques dans 20 cas, la ponction biopsie transpariétale dans 13cas et la biopsie ganglionnaire périphérique dans un cas. Le délaimoyen de diagnostic était de 13,5 jours. Il s’agissait de 25 cas decarcinome bronchogénique primitif (prédominé par le carcinomeépidermoïde dans 56 %), deux cas de maladie de Hodgkin et sept casde métastases pulmonaires d’un primitif extrathoracique (osseuxet rénal dans deux cas chacun, digestif, thyroïdien et testiculairedans un cas chacun). L’évolution était favorable dans cinq cas eton déplore huit décès. La démarche diagnostique devant toutelésion pulmonaire excavée doit être marquée par la hantise demalignité, celle-ci n’étant pas négligeable à la lumière de notreétude.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.587

328Association bronchopneumopathiechronique obstructive et cancerbronchique primitifW. Gaddar , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine , A. Bakhatar ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un pro-blème de santé publique dont la fréquence est en augmentationconstante. Son association avec un cancer bronchique primitif (CBP)est fréquente. Des études ont avancé que la présence d’une BPCOaugmenterait le risque de survenue de CBP. Nous proposons uneétude rétrospective étalée de janvier 2006 à août 2013 et concer-nant 425 patients porteurs d’un CBP hospitalisés au service desmaladies respiratoires du CHU Ibn Rochd répartis en 2 groupes.Le 1er groupe comptait 151 sujets porteurs de BPCO et le 2e

groupe comptait 274 sujets non-porteurs de BPCO. La moyenned’âge était de 62 ans vs 61 ans dans les groupe1 et 2, avec unenette prédominance masculine. Le tabagisme est noté dans 96 %des cas du groupe 1 vs 91 % des cas du groupe 2 et l’expositionprofessionnelle dans 13 % des cas du groupe 1 vs 15 % des cas dugroupe 2. Le type histologique était : épidermoïde dans 37 % descas du groupe 1 vs 41 % des cas du groupe 2, adénocarcinomechez 31 % du groupe 1 vs 36 % des groupe 2 et un carcinome àpetites cellules chez 14 % du groupe 1 vs 8 % du groupe 2. Le CBPétait classé stade IV dans 65 % du groupe 1 vs 55 % des cas dugroupe 2. Le traitement était basé soit sur la chirurgie associéeou non à la radio-chimiothérapie, soit, dans la majorité des cas,sur un traitement symptomatique. L’évolution était favorable 6 %des cas du groupe 1 vs 5,5 % des cas du groupe 2 après un reculde 7 ans. On déplore un décès chez 45 % des cas du groupe 1 et40 % du groupe 2. On conclut, d’après les résultats de notre travail,que la BPCO fait le lit du CBP indépendamment du tabagisme etcomplique son évolution en rendant sa prise en charge plus diffi-cile.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.588

329Les tumeurs de Pancoast-Tobias : àpropos de 26 casW. Benzarti , I. Gargouri , A. Berriri , S. Daada , H. BenSalem ,S. Aissa , A. Hayouni , A. Garrouche , A. Abdelghani , M. BenzartiService de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie

Le syndrome de Pancoast-Tobias associe une tumeur de l’apexpulmonaire, une lyse costale et/ou vertébrale, des névralgies cervi-cobrachiales et un syndrome de Claude Bernard-Horner. Il constitueun mode de révélation peu fréquent du cancer bronchique. Nousrapportons une étude rétrospective de 26 cas colligés au servicede pneumologie (2002—2012). Le but de notre étude est de déter-miner le profil épidémiologique, clinique et évolutif des cancersbronchiques révélés par ce syndrome. L’âge moyen des patients estde 56 ans avec une prédominance masculine (95 %). Le tabagismeactif est noté dans 95 % des cas. La symptomatologie clinique estdominée par les névralgies cervicobrachiales (68 %), la toux (20 %)et l’altération de l’état général (80 %). Le syndrome de ClaudeBernard-Horner est noté dans 25 % des cas. La radio thorax montredans tous les cas une opacité apicale. Le siège droit est largementprédominant (70 %). La confirmation histologique était obtenue parbiopsie transpariétale (42,3 %), sur biopsie bronchique (23,2 %) etchirurgicale (15,3 %). Le délai moyen entre l’apparition des symp-tômes et le diagnostic histologique était de 117 ± 62 jours. Le typehistologique prédominant était l’adénocarcinome (57 %). Le biland’extension à distance révèle des métastases osseuses (45 %), desmétastases surrénaliennes (10 %) et cérébrales (5 %). Le traitementchirurgical était pratiqué pour un seul malade, une chimiothérapiedans 85 % des cas et une radiothérapie chez 8 malades. La moyennede survie était de 6 mois. Les tumeurs de l’apex constituent uneentité particulière du cancer bronchique posant une difficulté diag-nostique et de prise en charge thérapeutique vu les délais entre laconsultation et le diagnostic positif.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.589

330Le cancer bronchopulmonaire desnon-fumeursW. Benzarti , I. Gargouri , S. Daada , A. Berriri , H. Ben Salem ,S. Aissa , A. Hayouni , A. Garrouche , A. Abdelghani , M. BenzartiService de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse Tunisie

Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer pulmo-naire ; cependant cette maladie touche aussi les non-fumeurs.Notre étude rétrospective comporte 75 cas de non-fumeurs chezqui on a fait le diagnostic de cancer bronchique durant la périodeallant de janvier 2002 à janvier 2012. L’âge moyen est de 61 ansavec une nette prédominance féminine (66,7 %). L’exposition pro-fessionnelle est retrouvée dans 2 cas avec une exposition à la fuméede bois chez 30 femmes. Les symptômes sont dominés par les dou-leurs thoraciques (76 %), la toux (70 %) et la dyspnée d’effort (60 %).Le délai moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostichistologique est de 82,8 ± 66 jours. Le PS < 2 est retrouvé chez 78 %.La confirmation histologique a été obtenue par biopsie bronchiquedans 52 % des cas, par cytologie dans 18,7 %, chirurgicale dans 6,7cas. L’histologie est représenté par l’adénocarcinome (66 %), le car-cinome épidermoïde (17,3 %), le carcinome à petites cellules (8 %)et le carcinome indifférencié (6,7 %). Le cancer était métastatiqued’emblée dans 57,3 % des cas. Un traitement chirurgical curatif estfait chez 5 malades. La survie moyenne est de 10 mois.Même chez les non-tabagiques, il faut insister sur le dépistage pré-coce du cancer bronchopulmonaire et chercher d’autres facteursde risque pouvant être incriminés et qui sont négligés par notrepopulation.

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19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A109

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.590

331Particularités du cancer bronchiquechez les sujets très âgésW. Benzarti , I. Gargouri , A. Berriri , S. Daada , H. Ben Salem ,S. Aissa , A. Hayouni , A. Garrouche , A. Abdelghani , M. BenzartiService de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse Tunisie

L’augmentation considérable de l’espérance de vie et le fait quel’incidence du cancer est associée avec le vieillissement a entraînéune augmentation importante du nombre du cancer bronchiquechez les sujets âgés. Notre étude est rétrospective concernent 53sujets âgés de plus 75 cas. L’âge moyen est de 77,51 ± 2,65 ans. Ledélai moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostic his-tologique est de 80 ± 81 jours. Le type histologique est représentépar le carcinome épidermoïde (52 %), l’adénocarcinome (22,6 %),le carcinome à petites cellules (13,2 %). La durée moyenne néces-saire pour compléter le bilan d’extension est de 16 ± 15 jours.Un PS < 2 est retrouvé chez 37 malades. Quarante-cinq pour centdes malades sont diagnostiqués à un stade localisé. Le cancerest d’emblée métastatique dans 55 %. Le traitement est la chi-miothérapie chez 20 malades parmi lesquels 14 ont bénéficiéd’une bithérapie qui comportait un sel de platine, des soinsoncologiques de support dans 37 % des cas et un traitement chi-rurgical chez 3 malades. La survie moyenne est de 8 mois. Lecancer bronchopulmonaire du sujet très âgé pose un problèmede prise en charge vu les comorbidités souvent associées, l’étatgénéral limite et le risque non négligeable de toxicité médicamen-teuse.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.591

332Cancer du col utérin : étiologie rarede métastases endobronchiquesH. Benjelloun , S. Maiouak , N. Zaghba , H. Moubachir ,A. Bakhatar , N. Yassine , A. BahlaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Les métastases endobronchiques d’un néoplasie extrathoraciquesont souvent rapportées dans la littérature. Celles du cancer du colutérin sont rares. Nous rapportons six observations de métastasesendobronchiques d’un cancer du col utérin colligées au servicedes maladies respiratoires entre janvier 2005 et août 2014. Lamoyenne d’âge était de 54 ans. Le cancer du col utérin était car-cinome épidermoïde dans cinq cas et adénocarcinome de l’endocolchez une patiente. Toutes nos patientes étaient traitées par adé-nocolpohystérectomie élargie associée à une radiothérapie et unechimiothérapie. Le délai moyen de survenue des métastases endo-bronchiques était de quatre ans. Le tableau clinique était dominépar des hémoptysies, une douleur thoracique et une profonde alté-ration de l’état général. La radiographie thoracique avait montréun trouble de ventilation dans quatre cas, un lâcher de ballonsdans deux cas, une opacité rétractile des lobes moyen et inférieurdroits dans un cas, et une opacité du lobe supérieur droit avec lyseosseuse dans le dernier cas. La bronchoscopie avait objectivé unetumeur bourgeonnante dans quatre cas et une sténose infiltratived’allure tumorale dans les deux autres. Le diagnostic de métastasesendobronchiques du cancer du col utérin était retenu par les biop-sies bronchiques dans tous les cas. Le cytodiagnostic du liquided’aspiration bronchique avait retrouvé des cellules malignes dansquatre cas. Actuellement, trois patientes sont sous chimiothérapieet les trois autres sont perdues de vue. Nous insistons à travers

ces observations sur la rareté de ces métastases et la nécessité d’ypenser.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.592

333Profil épidémiologique, clinique,radiologique et thérapeutique ducarcinome épidermoïdeW. Gaddar , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine , A. Bakhatar ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

Le carcinome épidermoïde du poumon est une tumeur épithélialedérivée des cellules basales bronchiques et dont la fréquence adécru ces dernières années au profit de l’adénocarcinome. Notreétude est rétrospective portant sur de 175 observations de patientshospitalisés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochdde Casablanca dans une période de 8 ans. Le but de l’étudeest de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, clinico-radiologiques et thérapeutiques du carcinome épidermoïde. Lamoyenne d’âge était de 66 ans avec prédominance masculine. Letabagisme a été trouvé chez 93 % des cas. Le maître symptômeétait la douleur thoracique retrouvée dans 70 % des cas. L’examena trouvé un hippocratisme digital dans 41 % des cas et des douleursà la percussion dans 19,5 % des cas. L’imagerie thoracique a montréun processus proximal dans 65 % des cas. La bronchoscopie a trouvéune tumeur bourgeonnante dans 41,7 % des cas. Le diagnostic estporté par les biopsies bronchiques dans 58 % des cas. Le carcinomeépidermoïde était de stade I dans 1,7 % des cas, II dans 7,4 %, IIIdans 33,8 % et IV dans 57,1 %. Le traitement était basé sur la chi-miothérapie palliative dans 31 % des cas, une radio-chimiothérapiedans 18,9 % des cas, la radio-chimiothérapie puis la chirurgie dans5,7 % des cas, la chirurgie seule dans 9,1 % des cas et la chimiothéra-pie néoadjuvante dans 5,2 % des cas et symptomatique dans 29,6 %dans cas. L’évolution a été marquée par le décès dans 21,3 % descas et n’est bonne que dans 2,8 % des cas. L’évolution dramatiquede ce type de cancer et du carcinome bronchogénique en généralmontre l’intérêt de la prévention basée essentiellement sur la lutteantitabac.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.593

334Localisation thoracique du myélomemultipleH. L’youssfi , W. Elkhattabi , F.Z. Mahboub , A. Aichane , H. AfifService des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca,Maroc

Le myélome multiple est une prolifération plasmocytaire malignecaractérisée par l’infiltration de la moelle osseuse par des plasmo-cytes synthétisant une immunoglobuline monoclonale complète ouincomplète. Afin de décrire les différents aspects cliniques, radio-logiques et biologiques du myélome avec localisation thoracique,nous avons réalisé une étude rétrospective sur une durée de 4 ans(2010—2014) incluant 10 patients atteints de myélome multiple avecune localisation thoracique, hospitalisés dans notre formation. Ils’agit de sept hommes et trois femmes. La moyenne d’âge était60 ans. Des douleurs osseuses diffuses sont notées dans 80 % descas dont les douleurs thoraciques (50 %), des hémoptysies (50 %),une masse pariétale (40 %), une fièvre (30 %) et une altération del’état général (100 %). L’imagerie thoracique avait montré une opa-cité périphérique (8 cas) et une lyse costale (7 cas). La triade :