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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie Appel manifestation d’intØrŒt en 2021 EDITION N6491 DIMANCHE 24 JANVIER 2021- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM LE MAGHREB du 24 Janvier 2021 Plus de 200 millions de dollars prØserver annuellement Les projets de raccordement l’Ønergie, "prioritØ absolue" de l’Etat La crise passe au minist Lre du Commerce IMPORT A TION DES VHICULES NEUFS La firme procLde au premier essai dynamique du tramway de Constantine en AlgØrie Wilaya pilote dans l’Ødification de la nouvelle ruralitØ ! PROJET PHOSPHATE INTGR TBESSA: ! ZONES D’OMBRE: ! GEL DES IMPORTATIONS DES VIANDES ROUGES : ! BORDJ BOU-ARRERIDJ : ! LE CONSORTIUM ALSTOM - COSIDER TRAVAUX PUBLICS : (P4) (P5) (P16) (P3) (P 3) MalgrØ la signature du ministre de l’Industrie, Ferhat At Ali Braham, de 4 licences initiales temporaires d’importation des vØhicules en faveur des concessionnaires bØnØficiaires, le dossier est toujours gelØ au niveau du ministLre du Commerce en raison de la dØcision d’interdire l’importation des vØhicules contenue dans le dØcret exØcutif n 19-12 dØfinissant la liste des marchandises interdites l’importation. (Lire en Page 4)

LE CHIFFRE DU JOUR LE MAGHREB 17 778 17.778 accidents de … · 2021. 1. 23. · par rapport à 2019). Les constructeurs japonais font car-ton plein, puisque derriŁre les Toyota

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  • AU TOTAL, 17.778 accidents de la route sont survenus durant les 11 premiersmois de l'année 2020, en baisse par rapport au bilan de la même période de l'annéedernière (21.109 accidents), a-t-on appris jeudi à Tiberkanine (46 km à l'ouest de

    Aïn Defla) auprès de la chargée de communication de la Délégation nationale à la sécurité routière(DNSR).

    LE CHIFFRE DU JOUR17 778

    E clairage et précisions utiles, lediscours des hautes autorités dupays ne cesse de mettre les pointssur les " i " et de montrer qu'un certainbouillonnement autour de la situationgénérale du pays, n'est en fait qu'un pro-cès d'intention destiné à ternir l'image dela nation et d'attenter à sa stabilité.Depuis très longtemps on trouve imman-quablement des analystes neutres pourexpliquer comment la vie nationale est "perforée " aux différents niveaux politi-ques, par une minorité politique extré-miste qui tente de parvenir à dérouter lasociété algérienne. Figées, dans cet enga-gement, ses composantes ont souvent,comme c'est le cas aujourd'hui, choisid'autres terrains que celui de la cohésionnationale pour mener leur offensivecontre le redressement politique, démo-cratique, économique et social du pays,leur espoir étant bien sûr, de placer unjour cette Algérie dans la gueule du loup.Preuve en est ces appels à la reprise duHirak qui se répandent sur les réseauxsociaux et qui sont soutenus par des par-ties étrangères bien financées. Vaines"courses ", ils se préparent, et le fontencore, à travers les plateaux des chaînesde télévision étrangères. Leurs objectifssont toujours les mêmes, faire entériner

    une condamnation du processus démo-cratique formulé à confondre l'Algérie à

    un pays en pleine décadence politique,économique et sociale. Amener l'institu-tion militaire à consacrer ses missionspour servir un noyau nostalgique desputschs militaires. Le vouloir pressant deces individus tient à contester l'émancipa-tion de la société, sa démocratie partici-pative, donc d'empêcher le pays d'envisa-ger son propre dispositif politico-démo-cratique. Mais il suffit de revenir un petitmoment en arrière pour se rendre à l'évi-dence que non seulement la citadelleAlgérie n'est pas tombée aux mains desforces rétrogrades, ces nostalgiques dudésordre ont subi à chaque épreuve detrès grands revers.Face à ces spéculations et surenchèresrelatives à la vie de la nation, le ministrede la Communication, porte-parole dugouvernement, Ammar Belhimeur dansun récent entretien accordé au site d'infor-mation en ligne " DZ 54" a remis les pen-dules à l'heure en niant l'existence d'unquelconque "conflit autour du pouvoir enAlgérie, en ce sens que " c'est le pouvoirqui combat les ennemis et mène unecourse contre la montre pour édifier unenouvelle Algérie, novembriste d'esprit etdémocratique dans la démarche ". Ceuxqui tentent de faire croire " le mensonge

    d'un prétendu conflit savent très bien quele peuple algérien, qui a élu son Présidentde manière démocratique et transparente,lui confère la légitimité qui manquait àl'ancien régime ". Pour le porte-parole du gouvernement,les allégations sur l'existence de tiraille-ments dans la sphère du pouvoir ne sontque de "pures rumeurs visant à attenter àla stabilité du pays, semer la zizanie et ledoute au sein du peuple pour justifier leconcept " de transition institutionnelles "imposée à la Libye et à d'autre pays, à tra-vers ce qui a été appelé " révolutionscolorées " qui ne sont en réalité que chaoset destruction massive ", a-t-il mis enexergue.En tous cas, le citoyen de l'Algérie pro-fonde, celui qui aspire à une meilleureprise en charge de ses préoccupationsprioritaires, de son cadre et de ses condi-tions de vie, est dubitatif devant le faitque cette campagne tendancieuse soitsoutenue par des hommes politiques qui àprésent se positionnent contre l'Etat. Lemême citoyen ne peut que s'interrogeraussi sur ce bouillonnement politicien quiaccompagne cette campagne de dénigre-ment. Les interprétations, les procès d'in-tention à l'encontre de la sérénité socio-politique actuelle ne se justifient nulle-ment et pas du tout puisqu'en général les

    institutions du pays fonctionnent norma-lement, le programme politique envigueur est là pour se consacrer entière-ment au développement économique etsocial et au maintien intangible de la jus-tice sociale dans le cadre d'un processusdémocratique ouvert.C'est dire que ces réponses et clarifica-tions du ministre de la Communication,porte-parole du gouvernement enversceux qui battent le pavé pour faire reculerl'Algérie ne devraient pas être occasion-nelles mais permanentes parce que sou-vent, le citoyen s'aperçoit qu'il y a unvide, une absence de communication surdes sujets sensibles, sur les intrigues par-tisanes qui tentent de créer un climat sus-ceptible visant à alimenter la tensionsociale. En tous cas, la communication-dialogue avec la société doit, pour ne pasêtre inutile, aboutir à resserrer les vertusde la culture citoyenne, soit la vigilanceet la mobilisation. Le temps de la vérité,le temps de la solidarité nationale doiventêtre de mise en cette phase précise afind'affronter les défis en surnombre. Uneopportunité qui se présente à traversl'émergence de nouvelles approches etperspectives pour le pays, notammentqu'il y a une nette prise de conscience dela nouvelle ère.

    B. C.

    Post scriptum

    Par B. Chellali

    Nette prise de conscience de la nouvelle ère

    LE MAGHREBLe Quotidien de lÉconomie

    LE CONSORTIUM ALSTOM - COSIDER TRAVAUX PUBLICS :

    La firme procède au premier essaidynamique du tramway de

    Constantine en AlgérieAlstom, avec sonpartenaire CosiderTravaux Publics, aprocédé avecsuccès au premieressai dynamique surla 2ème phase del'extension de laligne du Tramway deConstantine.

    C ette extension, de 3,4km,reliera l'entrée de lanouvelle ville Ali Mendjliau terminus de la station deUniversité 2 de ConstantineAbdelhamid Mehri.Au cours de cette phase de tests, letramway d'Alstom a circulé surenviron 1,8km, de la stationUniversité Abdelhamid Mehri àl'entrée de la trémie 06, à unevitesse de 5km/h. Cet essai dynami-que qui représente la dernière étapeavant la mise en service commer-ciale de l'intégralité de la ligne,a eulieu en présence du wali Délégué dela ville de Ali Mendjeli, du direc-teur des Transports de la wilaya, dudirecteur des Transports terrestre duministère des Transports, la direc-tion générale de l'EMA, les repré-sentants d'Alstom Algérie, ainsi queles représentants de CosiderTravaux Publics. L'Entreprise du Métro d'Alger(EMA) avait attribué en juillet 2015au consortium constitué des entre-prises Alstom (Chef de File) etCosider Travaux Publics, la réalisa-tion clé en main de l'extension de la

    ligne de tramway de l'aggloméra-tion de Constantine, d'une longueurtotale de 10,3 kilomètres. La pre-mière phase de cette extension,d'une longueur de 6,9 km, est déjàen exploitation depuis 2019. Ellerelie la gare de Zouaghi à l'entrée dela nouvelle ville d'Ali Mendjeli. Laseconde phase de 3.4 km desservirala station de Kadri Brahim au termi-nus de l'Université Constantine 2Abdelhamid Mehri. Elle est compo-sée de 6 stations voyageurs équi-pées de 8 guichetscommerciaux,ainsi que de 3 sous-stations électriques, 2 trémies tram-ways et 1 viaduc. "Le tramway de Constantine est unprojet d'envergure pour AlstomAlgérie. Nous sommes fiers de diri-ger le groupement d'entreprises, quimet en uvre tout son savoir-faire,pour satisfaire l'ambition et lesobjectifs de notre client EMA. Nousrestons entièrement mobilisés et àl'écoute du besoin des passagers deConstantine, en leur offrant dessolutions de mobilité durables " adéclaré Amar CHOUAKI,Directeur général d'Alstom Algérie.

    Dans le cadre de ce projet, Alstom,en tant que leader du consortium,réalise les systèmes de télécommu-nication, de signalisation, d'énergiede traction, de billettique et de voieferrée incluant la caténaire.Présent en Algérie depuis plus de30 ans, avec ses 250 employés,Alstom a toujours soutenu le déve-loppement de l'infrastructure et del'industrie ferroviaire locale, et plusparticulièrement le marché du tram-way (plusieurs tramways sont déjàen service à Alger, Oran,Constantine, Ouargla, Sétif, SidiBel-Abès). De plus, Alstom a tou-jours vu comme une priorité straté-gique le développement de ses acti-vités industrielles et d'ingénieriedans le pays, et notamment le trans-fert de technologies ainsi que ledéveloppement des compétenceslocales. Grâce à sa JV Cital, Alstomrépond aux besoins de mobilitécroissants, et notamment au besoinde systèmes de tramway, du pays etpour continuer à soutenir le déve-loppement des villes algériennes.

    R.N.

    AUTOMOBILE :

    La voiture la plusvendue du monde en2020 vient du JaponL es constructeurs japonais dominent de la tête etdes épaules le classement des voitures les plusvendues en 2020. Les allemandes tirent leur épin-gle du jeu, tandis que la France apparaît sur le segmentdes petits véhicules. La voiture la plus vendue du mondeen 2020 a été la Toyota Corolla à en croire le classementannuel établi par Focus2Move. La compacte japonaisedomine le classement pour la troisième année consécu-tive. Les ventes du modèle sont néanmoins en baisse de8,8% par rapport à 2009, avec 1,134 million d'unitésécoulées. C'est malgré tout le seul véhicule à s'être venduà plus d'un million d'exemplaires en 2020. Toyota s'ar-roge également la deuxième place du podium, avec leRAV4. Le SUV est d'ailleurs l'un des rares modèles duclassement à avoir connu une légère progression (+1,9%par rapport à 2019). Les constructeurs japonais font car-ton plein, puisque derrière les Toyota suivent deuxHonda. La Honda CR-V dépassant la Honda Civic, cha-cune comptant près de 700.000 exemplaires vendus.Nissan s'invite aussi à la fête, glissant sa Nissan Sylphydans le top-10 (7e, près de 544.000 véhicules vendus).Derrière l'outrageuse domination japonaise, Volkswagenest le seul européen à faire de la résistance. Sa Tiguan estcinquième (avec environ 607.000 unités), l'indémodableGolf se classe huitième (pour environ 492.000 unités), etla Lavida, réservée au marché chinois, prend la neuvièmeplace (près de 463.000 unités).

    PICK-UP AMÉRICAINS ET PETITESFRANÇAISES

    En marge du classement général, Focus2Move a égale-ment compilé les chiffres de vente dans la catégorie pick-up, où les américaines règnent sans surprise. Le Ford F-Series, dont le premier modèle fut commercialisé en1948, reste le roi incontesté de la catégorie. La ChevroletSilverado et le Ram de chez Dodge complètent lepodium. Toyota est là encore bien placé, avec trois modè-les dans le top-10. Pour trouver trace de constructeursfrançais, il faut aller chercher dans le classement dédiéaux petits modèles. On y retrouve l'inévitable RenaultClio (3e, environ 333.600 ventes) ou la Peugeot 208, éluevoiture européenne en 2020 (7e, près de 228.000 unités).Du côté des "grandes routières", la Peugeot 508 se classeégalement septième (environ 35.500 exemplaires ven-dus), au milieu des habituelles Audi, Mercedes et BMW.Un classement où apparaît également la Tesla Model S(10e, plus de 28.000 unités). R. N.

    LE MAGHREBLe Quotidien de lÉconomie

    Appel à manifestationd'intérêten 2021

    EDITION N°6491 DIMANCHE 24 JANVIER 2021- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

    LE MAGHREB du 24 Janvier 2021

    Plus de 200 millionsde dollars

    à préserverannuellement

    Les projets deraccordement

    à l'énergie,"priorité absolue"

    de l'Etat

    La crise passe au ministère du Commerce IMPORTATION DES VÉHICULES NEUFS

    La firme procède au premier essai dynamiquedu tramway de Constantine en Algérie

    Wilaya pilote dansl'édification de lanouvelle ruralité

    ! PROJET PHOSPHATE INTÉGRÉÀ TÉBESSA:

    ! ZONES D'OMBRE: ! GEL DES IMPORTATIONS DES VIANDES ROUGES :

    ! BORDJ BOU-ARRERIDJ :

    ! LE CONSORTIUM ALSTOM - COSIDER TRAVAUX PUBLICS :

    (P4)

    (P5)

    (P16)

    (P3) (P 3)

    Malgré la signature du ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham,de 4 licences initiales temporaires

    d'importation des véhicules enfaveur des concessionnaires

    bénéficiaires, le dossier est toujoursgelé au niveau du ministère du

    Commerce en raison de la décisiond'interdire l'importation des

    véhicules contenue dans le décretexécutif n ° 19-12 définissant la liste

    des marchandises interdites àl'importation.

    (Lire en Page 4)

  • Des milliers d'identifiants et de mots de passevolés fuitent sur le Net

    P lus d'un millier d'identifiantset de mots de passe volés sontapparus sur la Toile à la suited'une erreur de fraudeurs. La fuite aété repérée par les experts de CheckPoint Software Technologies. Descybercriminels ont accidentellementpublié sur Internet plus d'un millierd'identifiants et mots de passe volés,ont fait savoir les experts de CheckPoint Software Technologies.D'après eux, des hackers envoyaienten août dernier des e-mails de phi-shing déguisés en notifications descan Xerox, chacun contenant unepièce jointe malveillante quicontournait les filtres de sécurité deMicrosoft Office 365. En l'ouvrant,l'utilisateur était dirigé vers un site dephishing déguisé en page d'accueil d'entreprises populaires, en l'occurrence Xerox. "Les adressesélectroniques et les mots de passe que les employés de l'entreprise ont saisis sur le site de phishingont été envoyés à des serveurs pirates sous forme de fichiers texte. Google, qui indexe constammentles pages web, a automatiquement inclus les fichiers contenant des données volées dans les résul-tats de recherche, les rendant ainsi accessibles à tout utilisateur qui saisit une requête appropriée",expliquent les experts de Check Point Software Technologies. Ainsi, les cybercriminels ont obtenul'accès à plus d'un millier de données de salariés d'entreprises à travers le monde. Or, les fraudeursn'ont pas pris en compte une chose: s'ils peuvent eux-mêmes trouver ces pages sur Internet, alorsGoogle le peut aussi. "C'est un véritable échec de l'opération en matière de sécurité", estime l'ana-lyste et expert en chef Lotem Finkelstein. Le secteur de la construction et celui de l'électricité ontété les plus touchés par la campagne de phishing, ont conclu les experts.

    TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 24 Janvier 2021

    De la cocaïne envoyée par erreur à des épiceries canadiennes dans des caisses

    de bananes

    Deux épiceries canadiennesont eu la stupeur dedécouvrir des briques decocaïne au milieu de régimes debananes. Les enquêteurs pensentque la marchandise s'est égaréeen cours de route. Les autoritéscanadiennes ont mis un pointfinal à leur enquête sur uneaffaire de drogue peu banale,rapporte Global News. Les faitsremontent à février 2019. LaGendarmerie royale du Canada(GRC) avait alors saisi plus de20 kilos de cocaïne dans deuxépiceries de l'Okanagan, en Colombie-Britannique. Les forces de l'ordre avait été alertées par unpremier commerçant, qui avait retrouvé douze paquets suspects parmi une livraison de bananes.Après vérification, il s'est avéré que chacun contenait 1 kilo de cocaïne. Le même jour, un autreépicier avait vécu une aventure similaire, dénichant cette fois neuf kilos de drogue au milieu desfruits. Les forces de l'ordre ont pu identifier la provenance de la cocaïne: la Colombie. Elles dou-tent cependant que la destination finale de la drogue ait pu être l'Okanagan, et pensent que lescolis se sont égarés en cours de route, avant d'atterrir dans les épiceries. "Notre enquête nous porteà croire que ces drogues illicites n'étaient pas censées aboutir dans le centre de l'Okanagan, et sontarrivées ici [] à la suite d'un ramassage manqué à un moment donné", a déclaré à Global NewsJeff Carroll, de la Section antidrogue de la GRC.

    U n individu est accusé d'avoir tenté de tuer un policier lors d'uncontrôle à Rome, selon des faits cités par Objectif Gard quiremontent à 2016. Il aurait à l'époque quitté l'Italie pour seréfugier en France. Lors d'une audience le 20 janvier, le suspect aassuré que ce n'était pas lui, mais son "frère jumeau" qui avait tiré surl'agent. Un homme d'une trentaine d'années, qui a été arrêté dans leGard, a fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen délivré par l'Italie. Lesautorités judiciaires de Rome lui reprochent d'avoir essayé de tuer unpolicier dans les rues de la "ville éternelle", rapporte Objectif Gard.Les faits remontent au 20 novembre 2016. L'individu avait étécontrôlé au volant de sa voiture dans les rues de Rome. Mais une sim-ple vérification de permis de conduire a dégénéré et le conducteur asorti une arme et a tiré en direction d'un fonctionnaire avant de s'en-fuir, selon le média. Il aurait alors quitté son pays pour se réfugier avecsa famille près d'Avignon, où il a indiqué être commerçant ambulantsur les marchés de la région. Objectif Gard précise que la cour d'appelde Nîmes doit dire si elle valide le mandat d'arrêt européen et si le misen cause doit repartir sous bonne escorte de l'autre côté de la frontière.Accusé "de tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police, déten-tion illégale d'armes et rébellion", il est arrivé le 20 janvier à l'audiencede la chambre de l'instruction de Nîmes, entre deux surveillants péni-tentiaires. D'après le média, l'homme a refusé l'extradition en expli-quant que les enquêteurs et la justice italienne faisaient fausse route."Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi. Ils me confondent avec mon frèrejumeau", a-t-il lancé. "Ah bon, vous avez un frère jumeau maintenant.C'est nouveau, vous ne l'avez jamais évoqué", a commenté le présidentde la chambre de l'instruction, Christophe Teissier, cité par la source.Le suspect nie les faits et incrimine un hypothétique frère jumeauaprès avoir reconnu dans un premier temps sa participation. La courd'appel doit rendre sa décision dans quelques jours.

    Une "envie de rénover sonvéhicule" le pousse à désosser

    la BMW de son voisin

    D es gendarmes de l'Aveyron ont interpellé un individu qui avaitrénové sa BMW au détriment de celle de son voisin. Pour cefaire, il avait notamment volé les portes, les clignotants, lessièges et un grand nombre de composants électroniques. Un proprié-taire de BMW série 3 a démonté une grande partie d'une voiture simi-laire appartenant à son voisin à Capdenac-Gare dans l'Aveyron pourrénover la sienne, rapporte Centre Presse Aveyron. Ce vol a été repérédimanche 17 janvier. Dans son garage, la victime a trouvé sa voitureen grande partie désossée. Ainsi, il manquait de nombreuses pièces,dont les portes, les clignotants, les sièges et un grand nombre de com-posants électroniques. L'enquête ouverte a conduit les gendarmes versun véhicule similaire stationné à proximité. Interpellé, son proprié-taire a reconnu les faits. Il a justifié ce vol par "son goût de la mécani-que et l'envie de rénover son véhicule". Il devra bientôt être traduitdevant la justice. Les pièces volées ont été rendues au propriétaire.

    Accusé d'avoir tiré sur unpolicier, il rejette le crime sur

    son "frère jumeau"

    Une courte majorité d'Américains veulent quele Sénat condamne Trump, selon un sondage

    P lus de 50% des Américains estimentque Donald Trump devrait êtrereconnu coupable par le Sénat d'incita-tion à l'insurrection et déclaré inéligible, mon-tre un sondage Reuters/Ipsos. Selon uneenquête d'opinion Reuters/Ipsos, effectuée àl'échelle nationale les 20 et 21 janvier, 51%d'Américains jugent que l'ancien Présidentrépublicain devrait être reconnu coupabled'avoir provoqué l'assaut contre le Capitole du6 janvier, qui a coûté la vie à cinq personnes.Son procès devant le Sénat pour "incitation àl'insurrection" doit débuter dans les semaines àvenir. Trente-sept pour cent des personnesinterrogées estiment que Donald Trump nedevrait pas être reconnu coupable et 12% ne seprononcent pas. Cinquante-cinq pour cent dessondés déclarent également que le milliardairene devrait pas être autorisé à briguer un nou-veau mandat de président, contre 34% qui pen-

    sent le contraire, et 11% d'indécis. La Chambre américaine des représentants va transmettre lundi 24janvier au Sénat sa mise en accusation de Donald Trump pour incitation à l'insurrection, a annoncéle chef de la nouvelle majorité démocrate à la chambre haute du Congrès des États-Unis, ChuckSchumer. Le Sénat va ainsi pouvoir organiser un procès contre Donald Trump, premier Présidentaméricain visé par deux procédures distinctes en destitution. Comme il n'est plus Président depuisl'investiture de Joe Biden mercredi, ce procès pourrait aboutir à une interdiction d'exercer la fonctionprésidentielle à l'avenir.

    LE MAGHREB du 24 Janvier 2021 - 15TÉLÉVISION

    HHhH21h00Avec : Jason Clarke,Rosamund Pike, JackO'Connell, Jack Reynor, MiaWasikowska, Thomas M.Wright, Enzo Cilenti, BarryAtsma, Volker Bruch, AdamNagaitis, Stephen Graham,Vernon Dobtcheff, GillesLellouche, Geoff Bell, NoahJupe, Céline Sallette En 1942, deux résistants, unTchèque et un Slovaque, sontenvoyés en mission pour éliminerun grand ponte du régime nazi,architecte de la solution finale.

    SSelection du jourelection du jour

    Les enquêtes de Morse20h55Avec : Shaun Evans, Roger Allam,Anton Lesser, Sean Rigby, JamesBradshaw, Caroline O'Neill, SamFerriday, Reece Ritchie, LucyFarrar, Stephanie Leonidas, HolliDempsey, Oliver Boot, ... et HarryDave McLaren Morse est convoqué au collège de LadyMatilda pour ce qui semble être unaccident très particulier. Il découvre unlien possible entre une série d'incidentsparticuliers à Oxford...

    Toulon - stadefrançais20h45

    Wonder Woman20h55

    Les Toulonnais et les Parisiens sont au coude à coude dans la courseaux six premières places qualificatives pour la phase finale. A domi-cile, Anthony Etrillard et les Varois veulent décrocher une victoireimportante pour sinstaller durablement dans le peloton de tête. Ilsaffrontent une équipe du Stade Français qui a retrouvé son jeu et laconfiance qui va avec cette année. Pour autant, cette opposition entre

    deux packs demême forcesannonce équi-librée. Aumatch aller,Paul Alo-Emileet les Stadistessétait imposéde justesse (24-23) grâce àdeux essais deSilalotu Latu etLester Etien. LeRCT de SergioParisse aura àcur de prendresa revanche.

    Zone interdite 21h00

    A côté de Compiègne, Frédéric et Sabrina se sont lancés le défi de leurvie : construire une maison à base de pneus usagés. A Pont-Saint-Esprit, Loïc et Cassandra ont choisi le bois et la paille. Adèle a optépour une tiny house. Pour isoler leur maison du Lubéron, Raphaëlle etGérald décident d'utiliser des matériaux locaux.

    Avec : François Cluzet, Marie-Josée Croze, André Dussollier, Kristin Scott Thomas,François Berléand, Nathalie Baye, Jean Rochefort, Marina Hands, Gilles Lellouche,Philippe Lefebvre, Florence Thomassin, Olivier Marchal Huit ans après avoir perdu son épouse Margot, victime dun tueur en série, un veuf hanté parcette tragédie reçoit un e-mail qui le connecte avec une caméra urbaine. Une femme le fixe :Margot ? Étrange coïncidence, le voilà aussitôt soupçonné dhomicide. Qui tire les ficelles ?Sil veut la retrouver et prouver son innocence, une seule issue, la fuite.

    Ne le dis à personne21h00

    Avec : Ewen Bremner (Charlie) , Danny Huston (le général Ludendorff) , Saïd Taghmaoui(Sameer) , Samantha Jo (Euboea) , Florence Kasumba (la sénatrice Acantha) Diana, alias Wonder Woman, découvre dans les archives du Louvre une photographie que BruceWayne a laissée à son intention. Sur celle-ci, on la voit poser en compagnie de deux militaires, aucours de la Première Guerre mondiale. Cette image fait remonter des souvenirs et l'héroïne se sou-vient de son enfance et de sa jeunesse parmi les Amazones, sur une île créée par Zeus pour les pro-téger d'Arès.

    Edité par la SARLMaghreb Presse

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    Fax : 021 73 95 59Tirage Précédent : 2000

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    LE MAGHREBLe Quotidien de lÉconomie

  • DÉTENTE14 - LE MAGHREB du 24 Janvier 2021

    L'appel àmanifestationd'intérêtconcernant leProjet PhosphateIntégré (PPI) deBled El-Hedba(Tébessa) pour laproduction desengrais dans lesrégions de l'estdu pays seralancé l'année encours, a indiquéle ministère desMines dans sonbilan deréalisation duplan d'actions2020 arrêté au31 décembredernier.

    "C e projet vise àdévelopper uneindustrie de trans-formation des phosphates deBled El-Hedba (Tébessa) pour laproduction des engrais dans lesrégions de l'est du pays. Il estactuellement en phase de recher-che d'un partenaire technologuepotentiel et l'appel à manifesta-tion d'intérêt sera lancé en2021", a précisé la même source.Quant au projet de développe-ment du gisement de fer de GaraDjebilet (Tindouf), situé à 160km au sud-est de la ville de

    Tindouf, le ministère souligneque ce gisement est identifié etétudié depuis plus de cinquanteans. Notant que les gisements deminerai de fer de Gara-Djebilet,d'une teneur en fer appréciable(plus de 50%), sont d'exploita-tion facile (à ciel ouvert), avecdes ressources estimées à plus de3 milliards de tonnes, le bilanrelève que "le minerai est péna-lisé par sa structure oolithiquecomplexe et une teneur élevée enPhosphore, élément nuisibledans la fabrication de l'acier". Le ministre rappelle que les gise-ments de Gara Djebilet sontconstitués de trois sites à savoirGara Ouest, Gara Centre et GaraEst, soit un total de 40 000 hec-tares tout en soulignant que cesgisements se prolongent au lieu-dit Abdelaziz Mecheri, 200 km àl'est de Gara-Djebilet. Dressant la situation de ce gise-ment, le bilan indique queFERAAL (Société nationale dufer et de l'acier) a été créée en2014 pour réaliser toutes les étu-des nécessaires pour prouver lafaisabilité économique du projetet mettre au point une solutionindustrielle compétitive pourl'amélioration du minerai deGara Djebilet. "Cette société et ses futurs parte-naires, devront relever ce défipour la valorisation et l'exploita-tion des gisements de Gara

    Djebilet", selon le ministère. Il a,également, fait savoir que lesderniers essais industriels pilotesréalisés, menés sur le minerai defer de Gara Djebilet par uneentreprise chinoise avec des cen-tres de recherche et universitéschinoises, ont permis d'obtenirdeux produits : un concentré àbasse teneur en phosphore utili-sable dans une chaîne de pelleti-sation en boulettes, et une pou-dre de fer pré-réduit "PDRI"(Powd er Direct Reduced Iron),conditionnée sous forme de bri-quettes, utilisable comme substi-tut ou complément à la ferraille. "La société FERAAL Spa pro-cède actuellement à la recherchede partenaires (publics et privésnationaux et/ou étrangers).L'Appel à manifestation d'intérêt(AMI) est prévu d'être lancé en2021", annonce le ministère.

    GISEMENT DE ZINC-PLOMBD'OUED AMIZOUR :

    LES ÉTUDES TECHNIQUESD'EXPLOITATION

    VALIDÉESConcernant le projet de dévelop-pement et d'exploitation du gise-ment de zinc-plomb d'Oued ami-zour (Béjaïa), le document duministère revient sur la situationdu gisement de Tala Hamza. Cegisement est situé à l'intérieur duprojet de zinc d'Oued Amizour,lui-même situé sur la côte nord

    de l'Algérie, à environ 10 km ausud-ouest de la ville portuaire deBéjaïa et à environ 270 km à l'estde la capitale. Selon le ministère, une sociétémixte dénomée WesternMéditerranéen Zinc SPA (WMZ)a été créée en février 2006 pourla mise en valeur du gisement dezinc-plomb d'Oued Amizour etce entre deux entreprises publi-ques algériennes (ENOF etORGM) et une entreprise austra-lienne (TERRAMIN : 65%,ENOF : 32,5%, ORGM : 2,5%).S'agissant des études techniquesrelatives à l'exploitation, le trai-tement et à la gestion de l'envi-ronnement, le ministère indiqueque celles-ci ont été validées,tandis que "l'étude économiqueet financière est en cours d'ana-lyse pour validation". Un plan d'action pour permettrel'acceptabilité sociale du projetpar la communauté de Béjaïa esten cours d'élaboration, selon lamême source. Pour ce qui est de l'expertise, lebilan souligne la signature deconventions avec les Universitésalgériennes , dont celle signéeentre la société FERAAL char-

    gée de réaliser les études néces-saires au développement du pro-jet de développement du gise-ment de fer de Gara Djebilet(Tindouf) et l'Université desSciences et de la Technologied'Oran Mohamed Boudiaf(USTOMB), en plus de cellesignée avec le CentreUniversitaire de Tindouf AliKAFI (CUT-AK) pour le mêmeprojet. La société ENOF (Entreprisenationale des produits miniersnon ferreux et des substances uti-les) a pour sa part signé unaccord avec l'UniversitéAbderahmane MIRA de Béjaïa(UAMB) pour le projet de déve-loppement du gisement de zinc-plomb d'Oued Amizour, tandisque la société Somiphos (Sociétédes mines de phosphates) etl'ENSMM et (Ecole nationalesupérieure des mines et de lamétallurgie) d'Annaba ont signéun accord cadre pour le projet dedéveloppement de la transforma-tion des phosphates de Djebel ElOnk (Tébessa).

    Mehdi O.

    LE MAGHREB du 24 Janvier 2021-3NATIONPROJET PHOSPHATE INTÉGRÉ À TÉBESSA:

    Appel à manifestation d'intérêt en 2021

    LA CCONJONCTUREPar R. N.

    Berraki: signature de 8.000autorisations de fonçage de puits

    à l'échelle nationale

    L e ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, aaffirmé jeudi à Constantine que 8.000 autorisations defonçage de puits ont été signées à l'échelle nationale."Une circulaire interministérielle a été signée avec les minis-tères de l'Intérieur, des Collectivités locales et del'Aménagement et de l'Agriculture et du Développement ruralpour réduire à 15 jours le délai d'étude des demandes d'autori-sation de fonçage de puits", a précisé le ministre dans unedéclaration à la presse lors de la mise en service du projet d'ali-mentation en eau potable à partir d'un forage à Ain Tine desmechtas Bab Torech, El Karia, El Ferroudj, El Melha, RebaïAïssa et Ain El Kebira de la commune Ibn Ziad ainsi que de lacommune de Messaoud Boudjeriou. Cette autorisation estconditionnée par l'accord de l'Agence nationale des ressourcesen eau qui vérifie la présence de ressources hydriques, a-t-ilajouté. M. Berraki a inspecté plusieurs projets destinés auxzones d'ombre de la circonscription administrative AliMendjeli et des communes d'Ain Abid et El Khroub. Lors del'inspection du chantier d'un château d'eau de 10.000 m3 dansla ville de Massinissa dans la commune d'El Khroub, il arelevé que ''ce projet structurant est appelé à sécuriser l'appro-visionnement en eau de cinq communes accueillant plus de 50% de la population de la wilaya et mettre fin définitivementaux perturbations de la distribution''. Dans la zone d'ombre village Beleghrari dans la communed'Aïn Abid, le ministre a apprécié la cadence d'exécution duprojet d'alimentation en eau potable en application des instruc-tions du président de la République Abdelmadjid Tebboune ensoulignant que nombre de projets sont déjà en service et cer-tains autres en voie de réalisation. Concernant la vétusté duréseau de distribution d'eau potable de la wilaya d'Annaba, leministre a indiqué que ''son département finance une étudeapprofondie pour diagnostiquer l'état du réseau et élaborer unplan d'orientation de l'eau potable en 2021''. Il a égalementassuré ''qu'il sera fait appel à des experts internationaux pourdiagnostiquer le réseau d'assainissement des 12 communes dela wilaya et pour lancer les travaux d'alimentation de la régioncontrôlée à distance''. Rappelant que le taux de remplissagedes barrages a atteint dans le pays 45 % à la suite des récentesprécipitations, M. Berraki a indiqué s'attendre à ce que ceniveau augmente davantage durant les mois de février et marsprochains favorisant le réapprovisionnement des nappesphréatiques. Le ministre a procédé durant sa visite dans lawilaya à la mise en service du réseau d'alimentation en eaupotable de la mechta Aïn Trab dans la commune d'Ibn Ziad ets'est longuement entretenu avec les citoyens promettant larésolution des problèmes d'alimentation en eau potable dans''les plus proches délais".

    L e ministre de l'Energie,Abdelmadjid Attar a misl'accent, lors d'une réu-nion avec des représentants de lasociété civile et des exploitationsagricoles de régions reculées dupays, sur la priorité "absolue"accordée par son secteur auxopérations de raccordement àl'énergie dans le cadre du pro-gramme de prise en charge deszones d'ombre. "Le ministre de l'Energie a reçu,jeudi 21 janvier 2021 au siège du

    ministère, en coordination avecle médiateur de la République,des représentants de la sociétécivile et de coopératives agrico-les ainsi que des notables deTihihaout (240 km de la com-mune de Bordj Omar-Idriss)relevant de la wilaya d'Ilizi, de lacommune de Oum El-Assel(Tindouf) outre des représen-tants d'exploitations agricoles deTipaza, de M'sila et de Médéa",précise un communiqué duministère posté sur sa page

    Facebook. "M. Attar a écouté lespréoccupations des citoyens por-tant essentiellement sur les opé-rations de raccordement à l'éner-gie dans le cadre du programmede prise en charge des zonesd'ombre", a ajouté la mêmesource. Après avoir pris connais-sance des détails du dossier etexaminé les moyens permettantune prise en charge rapide de ceszones, le ministre a souligné "lapriorité absolue" accordée parl'Etat et le secteur à ces opéra-tions. De même qu'il a mis enavant l'impératif de proposer des"solutions rapides, efficaces etdurables", poursuit le communi-qué. Le ministre du Travail, del'Emploi et de la Sécuritésociale, El Hachemi Djaâboub aégalement pris part à cette ren-contre et a suivi avec grand inté-rêt les dossiers abordés. La ren-contre a permis aux représen-tants de la société civile et lesnotables d'exposer leurs préoc-cupations liées au secteur duTravail et de l'Emploi, a conclule communiqué.

    Malika R.

    ZONES D'OMBRE:

    Les projets de raccordement à l'énergie,"priorité absolue" de l'Etat

  • NATION4 - LE MAGHREB du 24 Janvier 2021IMPORTATION DES VÉHICULES NEUFS

    La crise passe au ministère du Commerce

    Malgré la signaturedu ministre del'Industrie, FerhatAït Ali Braham, de4 licences initialestemporairesd'importation desvéhicules en faveurdesconcessionnairesbénéficiaires, ledossier est toujoursgelé au niveau duministère duCommerce enraison de ladécision d'interdirel'importation desvéhicules contenuedans le décretexécutif n ° 19-12définissant la listedes marchandisesinterdites àl'importation.

    C ela renvoie cette crisedu ministère del'Industrie au ministèredu Commerce, qui sera obligé delever l'interdiction d'importer les

    véhicules, afin que les conces-sionnaires automobiles accrédi-tés puissent pratiquer l'activitéd'importation.La décision d'interdire l'importa-tion des véhicules incluse dans ledécret exécutif n ° 19-12 du 7janvier 2018, qui stipule la dési-gnation des marchandises sou-mises à des restrictions à l'im-portation est toujours en cours, ledécret indique dans l'annexe spé-cifiée pour les marchandisesconcernées, que la liste des arti-cles interdits à l'importationcomprend les tracteurs, les véhi-cules de 10 places ou plus et lesvoitures de tourisme, donc mêmesi les licences d'importation défi-nitives sont distribuées, lesconcessionnaires concernés nepourront pas importer de nouvel-les voitures avant la publicationd'un nouveau décret exécutifabrogeant le décret précédent.Le ministère de l'Industrie refusecatégoriquement de divulguerles noms des quatre concession-naires qui ont bénéficié deslicences initiales d'importationdes véhicules, il s'est contenté depublier un communiqué confir-mant que les licences initialesont été accordées à quatreconcessionnaires en attente del'octroi de licences supplémen-taires lors de la phase suivante, àun moment où des sources liéesau dossier confirment que la listedes véhicules concernés par l'im-portation comprend des véhicu-les russes, américains et autresd'une autre marque chinoise, etaucune information officielle n'aété confirmée à ce jour sur laliste des bénéficiaires des repré-

    sentants des marques, ni les voi-tures qui entreront sur le marchénational.Dans ce sens, le ministère del'Industrie a confirmé dans uncommuniqué que, sur la base del'avis du comité techniquechargé d'étudier et de suivre lesdossiers liés à l'activité desimportateurs des véhiculesneufs, le ministre de l'Industrie,Ferhat Ait Ali Braham, a signédes licences temporaires d'im-portation de véhicules neufspour quatre opérateurs qui ontdéposé leurs demandes.De son côté, le comité techniquea notifié aux concessionnairesautomobiles de lever les réservesqui ont été enregistrées lors del'étude de leurs dossiers, et lecomité a également accordé une

    réponse négative à deux conces-sionnaires dont les dossiers neremplissent pas les conditionsprévues dans le cahier des char-ges précisées pour cette activité,avec la possibilité de déposer desrecours devant la commission derecours compétente dans lesdélais légaux.Dans ce contexte, le ministère del'Industrie sait que la notificationdes décisions d'octroi de licencess'adresse uniquement aux per-sonnes concernées et n'est pascommuniquée au public, car laloi interdit la publication d'infor-mations à caractère profession-nel liées aux caractéristiques detoute partie autre que celleconcernée par l'affaire. En revan-che, le ministère a demandé auxmédias d'éviter toute publication

    ou diffusion de fausses informa-tions et des listes visant à orien-ter l'opinion publique vers unsujet qui a été traité, mais qui estsecondaire, au détriment desvéritables priorités de l'économienationale et de l'intérêt public.À cet égard, le ministère souli-gne que certaines parties interneset externes, dont les intérêts nesont pas avec l'intérêt de l'écono-mie nationale, travaillent en vainà travers certains médias pouralimenter une campagne tendan-cieuse pour influencer l'effort duministère de l'Industrie et l'orien-ter vers des objectifs qui ne sontpas identiques à la réglementa-tion établie par les pouvoirspublics.

    M.W.

    L e gel des importationsdes viandes rougesdécidé par les pouvoirspublics, depuis le 4ème trimestre2020, permettra à l'Algéried'économiser plus de 200 mil-lions de dollars par an, selon unhaut responsable au ministère duCommerce. "Cette décision ren-tre dans le cadre de la rationali-sation des importation ainsi quel'encouragement des produitslocaux et répond par la mêmeoccasion aux attentes des éle-veurs et des engraisseurs qui sesentaient concurrencés par lesproduits importés", a expliqué ledirecteur général du Commerceextérieur au ministère duCommerce, KhaledBouchelaghem. Dans le mêmecontexte, M. Bouchelaghem aaffirmé que l'Algérie, à l'instarde tous les pays, dispose d'outilsjuridiques lui permettant deprendre des "mesures protection-nistes provisoires" pour réduireson déficit commercial ou pourprotéger les producteurs natio-naux lorsque ces derniers se sen-tent menacés par les concurrentsétrangers.Selon les chiffres communiquéspar ce responsable, les importa-tions du pays en viandes rougesbovines avaient atteint 122 mil-lions de dollars rien que pour lesdix premiers mois de l'année

    2020, dont 67,5millions de dol-lars en viande fraîches et 54,5millions de dollars en congelée.Il a fait constater qu'il y avait unetendance haussière de ces impor-tations malgré la disponibilité duproduit local, "ce qui va à l'en-contre de l'économie nationale".Ainsi, en 2019, a-t-il indiqué, lesimportations avaient atteint unevaleur de 210 millions de dollars(135 millions pour les viandesfraîches et 75 millions pour lesviandes congelées), contre 186millions de dollars en 2018(104,6 millions de viandes fraî-ches et 81,4 millions pour lesviandes congelés). En revanche,les opérations d'importation dubovin sur pied sont toujoursautorisées pour approvisionnerle marché en viandes rouges, a-t-il précisé, expliquant que cela estde loin "plus rentable" que l'im-portation des produits finaux."L'importation de bovins desti-nés à l'abattage permet en effet lacréation d'emplois directs etindirects autour de cette activité", a-t-il fait valoir. Mettant enavant ses avantages, il a affirméque l'introduction de bêtesvivantes contribuerait à augmen-ter la cadence du travail auniveau des abattoirs et des bou-cheries et d'approvisionner lemarché en viandes fraîches, defournir l'industrie de la transfor-

    mation des viandes en matièrepremière, ce qui devrait égale-ment élargir le réseau de distri-bution et générer des emploissupplémentaires. Mais en contre-partie de ce gel des importationsau profit de la filière, ce respon-sable appelle les opérateurs àfaire preuve de "patriotisme éco-nomique" en contribuant à laprotection du pouvoir d'achat età la sécurisation du marché desviandes.

    DES MARGESBÉNÉFICIAIRES

    PRÉDÉFINIS POURRÉGULER LES PRIX

    Abondant dans le même sens, lachargée d'étude auprès du minis-tère de l'Agriculture et duDéveloppement rural, SabrinaIchou, a insisté sur la nécessitépour les acteurs de la filière des'organiser pour rendre les prixplus abordables. "Les associa-tions interprofessionnelles doi-vent s'entendre, y compris sur lesmarges bénéficiaires à traversdes contrats prédéfinis afin deréguler les prix des viandes quirestent excessifs malgré une pro-duction conséquente qui dépasse50 millions de quintaux par an ",a-t-elle jugé. Pour Mme Ichou,toutes les conditions sont réuniespour booster la filière et dévelop-per la chaîne de distribution à

    travers le pays. Elle a cité notam-ment les trois complexes d'abat-tage établis dans les régions step-piques des Hauts-Plateaux àsavoir le complexe de Bouktob(El Bayadh), de Hassi Bahbah(Djelfa) et celui d'Oum El-Bouaghi (Aïn M'Lila). Selon ses explications, l'implan-tation de ces complexes d'abat-tage au niveau de ces zones étaitbien réfléchie, du fait qu'ellessoient accessibles aux éleveurset aux maquignons qui vendentle bétail sur pied pour l'approvi-sionnent des abattoirs. "En plusd'une chaîne d'abattage mixteovine et bovine, ces infrastructu-res réalisées aux normesHACCP, sont dotées des entre-pôts frigorifiques, des tunnels decongélation et même de parcspour accueillir les animauxvivants en cas de sécheresse" a-t-elle fait savoir.Cette même responsable encharge du dossier viandes rougesau niveau du ministère del'Agriculture assure que l'exis-tence de telles infrastructuressécurise d'abord les éleveurs enleur évitant de brader leurs chep-tels lors des aléas climatiques quiaffectent énormément la produc-tion végétale et les pâturagespour les bétails. Ces complexesd'abattage permettent par ailleursde booster la filière notamment

    avec l'interdiction des importa-tions des viandes fraîches etcongelées et l'encouragementdes activités de l'élevage et del'engraissement du bétail dansces régions pastorales. "Celadevra optimiser le rendement deces abattoirs en les faisant tour-ner à leur pleine capacité tout enfaisant gagner les intervenantsde la chaîne (éleveurs, engrais-seurs, bouchers, chaîne de distri-bution", a-t-elle souligné.L'Algérie produit annuellementplus de 5,3 millions de quintauxde viandes rouges, selon les don-nées recueillies par l'APS auprèsde la directrice des services vété-rinaires du ministère del'Agriculture et duDéveloppement rurale, MmeLeila Toumi. "L'ovin représente60 % de la production nationaleen viande rouge et le bovin 30%,le reste, soit 10%, c'est la viandecaprine et caméline", a préciséM.Toumi. Concernant le nombred'éleveurs ovins, il a atteint230.000, a-t-elle indiqué, en seréférant aux statistiques de 2020de la Chambre nationale d'agri-culture. Quant au nombre d' éle-veurs bovins, il se chiffre à72.000 activant dans la produc-tion laitière et l'engraissementdes veaux destinés à l'abattage.

    Malika E.

    GEL DES IMPORTATIONS DES VIANDES ROUGES :

    Plus de 200 millions de dollars à préserverannuellement

    Par : Med Wali

    SANTÉ LE MAGHREB du 24 Janvier 2021 - 13ACCORD PFIZER-BIONTECH ET OMS :

    Pour apporter 40 millions de dosesde vaccins au système Covax

    L'Organisation mondialede la santé et Pfizer-

    BioNTech ont annoncévendredi un accord qui

    doit permettre de fournir40 millions de doses duvaccin anti-Covid-19 dugéant pharmaceutiqueaux pays défavorisés, à

    travers le systèmeCovax.

    L'Organisation mondialede la santé et Pfizer-BioNTech ont annoncéun accord qui doit permettre defournir 40 millions de doses duvaccin anti-Covid-19 du géantpharmaceutique aux pays défa-vorisés, à travers le systèmeCovax. L'Organisation mondialede la santé et Pfizer-BioNTechont annoncé un accord qui doitpermettre de fournir 40 millionsde doses du vaccin anti-Covid-19 du géant pharmaceutique auxpays défavorisés, à travers lesystème Covax. Le systèmeCovax, mis en place pour tenterde permettre une distributionéquitable des vaccins anti-Covid,estime donc pouvoir débuter ladistribution de vaccins à cespays d'ici la fin février. Lesdoses du vaccin Pfizer-BioNTech -efficace à 95%-seront fournies "à prix coûtant"et devraient être livrées courantpremier trimestre, a indiqué lepatron de Pfizer, Albert Bourla,au cours d'un point de presseavec l'OMS et l'Alliance pour lesvaccins (Gavi), précisant qu'ils'agit là d'un "premier" lot.

    Les parties doivent encoreconclure un accord de livraison,ont-elles précisé dans un com-muniqué. Covax a aussi exercéune option avec le fabricantindien de vaccins SerumInstitute of India (SII) pour 100millions de doses du vaccindéveloppé AstraZeneca/Oxford.

    La majorité de ces doses doit

    être livrée au courant du premiertrimestre. Mais auparavantl'OMS doit donner son homolo-gation d'urgence à ce vaccin et cefabricant, aux alentours de la mi-février, précise un communiquécommun de l'OMS et del'Alliance pour les vaccins(Gavi). Quelque 50 millions dedoses supplémentaires du vaccinAstraZeneca/Oxford, qui avaientdéjà fait l'objet d'un accord,devraient venir s'y ajouter égale-ment le mois prochain. Mais làaussi sous condition que lesautres laboratoires, où il seraaussi fabriqué, soient homolo-gués par l'OMS. "Ce jour mar-que une nouvelle étape clé pourCovax", a déclaré le docteur SethBerkley, patron de Gavi, qui esten charge des commandes etlivraisons des vaccins au sein deCovax. Si les accords et homolo-gations encore nécessaires sontaccordés, "nous prévoyons decommencer les livraisons devaccins anti-Covid-19 d'ici la finfévrier", a-t-il ajouté. Pourl'heure, seul le vaccin de Pfizer-BioNTech a obtenu l'homologa-tion d'urgence de l'OMS, mais

    plusieurs autres sont en phasefinale d'examen. Pour autantbien que l'arrivée de vaccins effi-caces contre la Covid-19 qui adéjà fait plus de 2 millions demorts depuis son signalement endécembre 2019, en Chine, "soitune lumière au bout du tunnel","ce ne sont pas les vaccins toutseuls qui vont nous aider à met-tre fin à cette pandémie, c'est lavaccination", a souligné le direc-teur général de l'OMS, TedrosAdhanom Ghebreyesus. "La dis-tribution rapide et équitable desvaccins n'est pas seulement unimpératif moral c'est aussi unimpératif de sécurité sanitaire,stratégique et économique", a-t-il souligné. Le système Covax,piloté par l'OMS, Gavi et aussi laCoalition pour les innovations enmatière de préparation aux épi-démies (CEPI), vise à fournird'ici fin 2021 des vaccins anti-Covid à au moins 20% de lapopulation des pays participants,mais il comporte surtout unmécanisme de financement quipermet aux 92 pays défavorisésqui y participent d'avoir accèsaux précieuses doses. Si les cam-

    pagnes de vaccination ont débutéà la fin de l'année dernière, ellese font à la très grande majoritédans les pays les plus riches.

    Les besoins sont énormespour protéger un pourcentageassez de la population et ainsilimiter la capacité du virus quidonne la Covid-19 de se propa-ger. Interrogé sur le nombre dedoses que les fabricants de vac-cins seront en mesure de fournircette année, Seth Berkley, arépondu: "je pense que nous par-lons de nombres dans une four-chette de 6 à 7 milliards".

    L'OMS a aussi annoncéqu'elle allait lancer encore enjanvier un guichet où les paysdéfavorisés pourront déposerleur plan de vaccination détaillé(qui va recevoir les vaccins enpriorité, comment et où ils serontadministrés, etc).

    "C'est une étape vitale avantque toute allocation puisse êtrefaite, pour s'assurer que les doseslivrées seront efficacementdéployées et détecter où apporterplus de soutien, si nécessaire",précise le communiqué.

    AFRIQUE :L'Unionafricaine se penche sur la Covid-19 et sa réformeinstitutionnelleDes ambassadeurs de paysafricains réunis mercrediet jeudi pour la 41e sessionordinaire du Comité desreprésentants permanents(COREP) de l'Union afri-caine (UA) ont appelé à desefforts continus dans la luttecontre la pandémie du nou-veau coronavirus et à uneréforme institutionnelle del'UA.

    Le diplomate sud-africainEdward Xolisa Makaya, pré-sident en exercice duCOREP, a salué dans son dis-cours d'ouverture les effortsdéployés par le Bureau de laConférence de l'UA, laCommission et le Centre afri-cain de contrôle des maladies(CDC Afrique) pour aider lecontinent à lutter contre levirus. "En dépit de laCOVID-19, l'Afrique a faitpreuve d'une incroyabledétermination en menant eten concluant des négocia-tions virtuelles sur des ques-tions complexes et difficilesde l'ALECA (Accord delibre-échange continentalafricain), ce qui a conduit ausuccès du sommet extraordi-naire de Johannesburg le 6décembre 2020. Il est absolu-ment important de travailler àla mise en uvre de toutes lesdécisions prises lors du som-met", a-t-il dit.

    Le président de laCommission de l'UA,Moussa Faki Mahamat, a deson côté souligné dans sondiscours d'ouverture la néces-sité pour le COREP de pré-senter des propositions opti-males qui devraient permettreune transition en douceur del'ancienne structure de laCommission à la nouvelle.

    Pour lui, le thème de l'UApour 2021, "Arts, culture etpatrimoine : des leviers pourbâtir l'Afrique que nous vou-lons", est un thème importantqui va de pair avec tout lemouvement pour la réformeinstitutionnelle du bloc, "carla culture est le principalmarqueur de l'identité et, àtravers elle, nous savons quinous sommes vraiment".

    Les représentants ont, aucours de leur session de deuxjours, délibéré sur différentsrapports qui comprennentceux des activités des sous-commissions du COREP, descommissions techniques spé-cialisées réunies en 2020, dela Commission de l'UA, d'au-tres organes et agences spé-cialisées de l'UA.

    Les ambassadeurs desEtats membres de l'UA et lesfonctionnaires du bloc pana-fricain composé de 55 mem-bres ont également discuté deprojets de rapport et préparél'ordre du jour de la 38e ses-sion ordinaire du Conseilexécutif de l'UA, qui com-prend les ministres desAffaires étrangères des Etatsmembres, devant se tenir du 3au 5 février.

    USA:

    Jusqu'à 80% de risque d'infections auCovid en moins grâce à des anticorps de

    synthèse Pris de façon préventive, le traitementd'anticorps de synthèse du groupeaméricain Eli Lilly permet de réduirede jusqu'à 80% le risque de contracter laCovid-19 selon les résultats d'une étude réa-lisée auprès de résidents de maisons deretraite aux Etats-Unis, a annoncé l'entre-prise. "Nous sommes très satisfaits de cesrésultats positifs, qui montrent que le bamla-nivimab (nom commercial de l'anticorps desynthèse, NDLR) a permis d'aider à prévenirla Covid-19, réduisant de façon considérablela forme symptomatique de la maladie chezdes résidents de maisons de retraite", aaffirmé Daniel Skovronsky, responsablescientifique du groupe, dans un communi-qué. Cet essai, soutenu par le gouvernementaméricain, a été mené sur 299 résidents demaisons de retraite et 666 membres du per-sonnel travaillant dans ce type d'institutionsayant été testés négatif au virus avant derecevoir le traitement. Les participants ont

    reçu de manière aléatoire soit 4,2 grammesde bamlanivimab, soit un placebo. Après huitsemaines de suivi, le risque de développerune forme symptomatique de la Covid-19 aété atténué de 57% pour l'ensemble des per-sonnes ayant reçu l'anticorps de synthèse.Concernant le sous-groupe des résidents demaisons de retraite, ceux ayant reçu le bam-lanivimab ont vu leur risque d'attraper laCovid-19 réduit de 80%.

    Quatre décès dus au virus ont aussi étéenregistrés chez les résidents en institution,tous avaient reçu une injection de placebo.L'étude s'est aussi penchée sur l'utilisation del'anticorps de synthèse, qui a reçu en novem-bre une autorisation d'utilisation en urgencepar l'Agence américaine des médicaments,comme traitement pour 132 participants quiavaient été testés positifs au virus.L'entreprise a fourni moins de détails surcette partie de l'essai. Ces résultats bien quepréliminaires et en attente de validation par

    d'autres scientifiques, ont été jugés très pro-metteurs par certains experts. Selon EleanorRiley, professeure d'immunologie à l'univer-sité d'Edimbourg, ce type de traitement auxanticorps de synthèse pourrait être un com-plètement aux vaccins. "Il y aura toujoursune petite partie de la population qui nepourra pas être vaccinée ou qui n'aura pasune bonne réaction à la vaccination en raisond'antécédents médicaux", explique-t-elle."Ces résultats dépassent nos espérances enmontrant que ce type de traitement peut êtreutilisé à la fois pour prévenir et traiter lamaladie", commente de son côté NickCammack, expert de la cellule de recherchesur la Covid-19 de la fondation britanniqueWellcome. Les anticorps de synthèse, injec-tés en intraveineuse, imitent ce que le sys-tème immunitaire fait après la contaminationpar le coronavirus, en allant bloquer la pointedu virus qui lui permet de s'attacher aux cel-lules humaines et de les pénétrer.

  • LE MAGHREB du 24 Janvier 2021 - 5NATIONBORDJ BOU-ARRERIDJ :

    Wilaya pilote dans l'édification de la nouvelle ruralité

    Le conseiller duprésident de laRépublique chargé deszones d'ombre, BrahimMerad, a terminé jeudises visites d'inspectiondans des dizaines delocalités des 34communes de la wilayade Bordj Bou-Arreridj.Entamé mercredi, cepériple dans les localitésclassées zones d'ombresituées particulièrementdans des zonesmontagneuses a permisà M. Merad des'enquérir des projetsdéjà achevés et ceux encours de réalisation. Ils'est dit réconforté parles résultatsqu'enregistre la wilayade Bordj Bou-Arreridjquant à laconcrétisation desprojets dedéveloppement deszones rurales visantl'amélioration desconditions de vie deshabitants de ces zones. "Je reconnais dit-il que "la wilaya de Bordj Bou-Arreridj s'est engagéedans cette voie en luiaccordant une nettepriorité dont les effetssur le quotidien descitoyens est visiblepartout dans le milieurural dans une stratégiede meubler les retardset déficits ".

    U n milieu rural qui était sous-développé et souvent marginaliséet manquant manifestement duminimum de commodités. Le conseillerdu président de la République chargé deszones d'ombre exprimant la mesure et lesrésultats obtenus en un laps de temps parla wilaya de Bordj Bou-Arreridj dira que" tout ce qui a été réalisé en si peu detemps a été beaucoup plus rapide qu'ail-leurs. Un processus de développement deszones d'ombre qui place la wilaya deBordj Bou-Arreridj en tête de la concréti-sation de l'amélioration des conditions devie dans le milieu rural et que la politiquede prise en charge des zones d'ombre ini-tié par le président de la République esttotalement suivie sur le terrain ", ajoutant" des efforts considérables ont étédéployés : ouverture de routes, renforce-ment des réseaux d'AEP, la généralisationde l'éclairage public à travers toutes leslocalités, large couverture en électricité etgaz naturel, amélioration des conditionsde scolarisation, du ramassage scolaireainsi que la consistance des repas chaudsservis dans les cantines scolaires ". Il a étéégalement impressionné par les réalisa-tions enregistrées dans le bitumage desroutes : " il n'y a pas une zone d'ombre quiest desservie à travers une route bitumée", a-t-il reconnu.M. Merad qui s'est déplacé dans les coinsles plus reculés de la wilaya en allantspontanément dans les écoles primaires etde discuter avec les élèves sur leurs condi-tions de scolarisation, relevant sur ce qu'ila constaté une amélioration palpable deces conditions de scolarisation des élèvesdes zones d'ombre, de la couverture sani-taire. Les dix daïras que compte la wilayade Bordj Bou-Arreridj ont reçu la visitedu conseiller du président de laRépublique en charge des zones d'ombre,les localités visitées à travers plusieurscommunes ayant bénéficié de projets ontselon M. Merad rectifié les aspects lesplus négatifs du monde rural " les change-ments sont nettement visibles. Ils sont làpour avoir permis le désenclavement deces localités avec des infrastructurespubliques flambant neuf, des projets fon-damentalement réussis pour l'améliora-tion des conditions de vie dans les zonesrurales et qui donne à penser que les pers-pectives d'avenir sont plutôt bonnes sur-tout pour absorber la croissance démogra-phique naturelle ainsi que l'exode rural etsimultanément gérer la réduction progres-sive des inégalités.M. Merad a été catégorique pour recon-naître que les habitants de ces zones d'om-bre qui vivaient des années durant dans ladisette, voire une totale marginalisation "retrouvent leur dignité et le passé n'estqu'un lointain souvenir. Ces habitants

    vivent aujourd'hui mieux grâce aux inves-tissements de l'Etat dans ces zones d'om-bre qui ont longtemps souffert de leursous-développement et leurs habitantspeuvent à présent envisager l'avenir avecplus de sérénité. En effet, le conseiller duprésident de la République chargé deszones d'ombre a été impressionné par lerepeuplement des localités des communesde Ouled Sidi Brahim, Haraza, TenietNasr, Bordj Zemourah, Ouled Brahim, El-hammadia qui ont trop souvent souffertdu terrorisme astreignant les habitants àquitter les lieux. Aujourd'hui, ces locali-tés, celles particulièrement classées zonesd'ombre sont couvertes de grandes super-ficies agricoles à haute valeur économi-que, de plantation d'oliviers, de ruches,d'élevage de bétail et volailles etc. Desactivités qui augmentent grâce à l'amélio-ration des conditions de vie qu'apporte ledéveloppement des zones rurales. Unepetite fortune, des revenus stables pour denombreuses familles.Dans un point de presse, M. Merad a misen exergue le programme de développe-ment des zones d'ombre initié par le chefde l'Etat et qui est " pragmatique et intel-ligent " et qui va forcément aboutir dansle mesure où un suivi quotidien est assuréet notre présence aujourd'hui dans cettewilaya est, en soi, un gage et montre l'in-térêt que porte le président de laRépublique envers ces populations vivantdans les zones d'ombre afin d'insufflerune grande dynamique tendant à l'amélio-ration des conditions de vie et la créationde l'emploi. " Cette dynamique nous

    amène à engager une réflexion sur la pos-sibilité de créer de nouveaux postes detravail à travers l'aménagement de micro-zones d'activités consacrées aux différen-tes spécialités de l'agriculture et autressecteurs ". Par ailleurs, et en réponse auxpréoccupations des citoyens en ce quiconcerne le logement rural, M. Merad aannoncé qu'il présentera à ce sujet un dos-sier au gouvernement afin que le loge-ment rural puisse accompagner cettedynamique de développement des zonesrurales.Pour sa part, le wali de Bordj Bou-Arreridj, Dr. Mohamed Benmalek a souli-gné la consistance des projets destinésaux zones d'ombre à travers les 34 com-munes de la wilaya : " Notre priorité a étéla mise en application sur le terrain desinstructions du président de la Républiqueen ce qui concerne la prise en charge despréoccupations des habitants des zonesd'ombre qui se trouvent surtout dans lesreliefs accidentés et montagneux et quivivent aujourd'hui un nouveau monde demodernité à travers leur couverture parl'AEP, le gaz naturel, l'électricité, les rou-tes, la réhabilitation des établissementsscolaires et leur expansion. Cette dynamique de développement dumilieu rural se poursuivra courant l'annéeen cours et interviendra dans le prolonge-ment du programme de l'année 2020 quis'est inscrit come plan d'urgence et qui atouché 497 zones d'ombre à travers 720opérations totalement achevées sur le ter-rain ".

    A. Z.

    DE BORDJ BOU-ARRERIDJAMMAR ZITOUNI

    Saisie de plus de 1.000 bouteilles deboissons alcoolisées non facturées

    P oursuivant les efforts en matière de lutte contre le commerce infor-mel des boissons alcoolisées, une quantité de 1O71 bouteilles deboissons alcoolisées de différents volumes et marques a été saisiepar différentes unités de la Gendarmerie nationale dans trois opérations dis-tinctes. La première opération de saisie a permis la saisie de 599 unités deboissons alcoolisées et a été menée par les éléments de l'unité de la sécuritéroutière sur l'axe de la RN.5, l'arrestation de deux individus qui transpor-taient la marchandise à bord d'une camionnette. La seconde opération a étéopérée par les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale d'El-Achirqui a traité deux affaires impliquant deux individus qui transportaient à bordde deux véhicules 472 unités de boissons alcoolisées.Après la finalisation de la procédure légale, un dossier judiciaire a été éta-bli à l'encontre des mis en cause impliqués dans ce transports illégal de mar-chandises sans facturation et destinées au commerce illicite de boissonsalcoolisées.

    Ahmed SaberLE MAGHREB du 24 Janvier 2021

    INTERNATIONAL12 - LE MAGHREB du 24 Janvier 2021La Coupe du

    monde de footderrière

    lembargo despays arabes

    contre leQatar?

    Alors que la présidence deDonald Trump sachevait,le blocus du Qatar mené par sesvoisins arabes a également prisfin. Les enjeux de cette manu-vre contre lémirat étaient-ilsautant sportifs que politiques?Décryptage du général FrançoisChauvancy, auteur de «Blocusdu Qatar: loffensive manquée»,au micro de Rachel Marsden. Aumoment où Donald Trump quit-tait la Maison-Blanche, lunedes principales initiatives de saprésidence semblait déjà sef-fondrer.

    Six mois après le début dumandat de Trump, un groupedÉtats du golfe Persique, dirigépar lArabie saoudite et les Émi-rats arabes unis, sest ligué pourbloquer économiquement leQatar, invoquant ses liens étroitsavec lIran. Et vers la fin de laprésidence de Trump, les chefsde file de ce même blocus sesont regroupés, à linitiative delAdministration Trump, dansun soi-disant «accord de paix»,qui revenait essentiellement àformer une alliance contrelIran. Mais curieusement, alorsque la présidence de Trumpsachève, le ministre saoudiendes Affaires étrangères aannoncé que les relations diplo-matiques avaient été rétabliesentre le Qatar et les pays arabesresponsables de lembargo.Alors, quel était lobjectif de ceblocus? Et jusquà quel pointTrump et son Administrationont-ils pratiqué lingérence dansles affaires du golfe Persique?

    François Chauvancy, anciengénéral de brigade de larmée deTerre et docteur en sciences delinformation et de la communi-cation, est lauteur de Blocus duQatar: loffensive manquée (Éd.Hermann). Il revient sur les dif-férentes phases du blocus mis enplace contre le Qatar: «Une atta-que informationnelle et cyber acréé la crise. La phase suivante,cétait laction militaire. Maiselle na pas eu lieu, parce quen-tre-temps, le Président Trump amis en garde les pays arabes dene pas attaquer le Qatar. Donc,ça sest arrêté là [] Il ne restaitplus que lembargo pour fairecéder le Qatar. Il sagissait nonseulement dobliger le Qatar à seplier à la volonté de lArabiesaoudite et des Émirats Arabesunis, mais aussi dentraver sapréparation du Championnat demonde de football de 2022 []Le Qatar a investi plus de 100milliards de dollars dans la pré-paration de la Coupe demonde.»

    Le général écarte lidée queDonald Trump ait joué un rôledans lembargo: «Les États-Unis ne sont pas investis dans unquelconque embargo. Il ny aaucune trace. Lembargo est toutà fait régional. Cest entre paysarabes, les uns contre les autres.Aucun autre pays na contribuédune manière directe ou indi-recte à lembargo en tant que tel.Cest vraiment une affaire régio-nale.»

    NAVAL GROUP MALMENÉ EN AUSTRALIE SUR SON CONTRATDE SOUS-MARINS:

    «Une opération de guerreinformationnelle»

    Naval Group est ànouveau la cible

    de virulentescritiques en

    Australie. Unesituation

    fréquente depuisque le groupe

    français aremporté en 2016

    le «contrat dusiècle» de 12

    sous-marinsdattaque.

    Une campagne de déni-grement aux fortsaccents géopolitiques,sur laquelle revient Olivier deMaison Rouge, avocat spécia-lisé en intelligence économi-que. Naval Group sous le feudes critiques en Australie.Selon lAustralian FinancialReview, Scott Morrison, lePremier ministre australien,serait «de plus en plus exas-péré» par les «difficultés» querencontrerait le programme desous-marins de classe Attack.Ce «contrat du siècle» de 50milliards de dollars australiens(31,2 milliards deuros) avaitété remporté par le constructeurnaval français en 2016 etconcrétisé début 2019 afin delivrer et dentretenir à partir de2030 douze sous-marins datta-que à la Royal Australian Navy.Le surcoût que représenterait la

    phase de design par rapport àce quavait budgétisé Canberra,ainsi que la charge de travailassurée en Australie auraientformés une «accumulation defrustrations» côté australien,ont relayé Les Échos. Le quoti-dien économique évoque une«réelle» menace dannulationdu contrat. De son côté, leconstructeur naval françaisréfute point par point chacunedes accusations qui lui sontportées et son nouveau PDG aprévu de se rendre en Australie.Dans les faits, le contrat quipour lheure lie les deux par-ties ne concerne que le designdes sous-marins, comme lex-plique en détail La Tribune, laprochaine signature portantsur la fabrication en elle-mêmedes douze sous-marins doitnormalement survenir en 2023.«Cétait une volonté desAustraliens», rappelle BFMTVà propos de ce «saucisson-nage».

    «UNE OPÉRATION DEGUERRE

    INFORMATIONNELLE»Pour autant, ces griefs de

    lAustralie sont-ils réellementsincères? Si aujourdhui, lapresse française met en avantles 60% du contrat devant êtreassurés par des sociétés austra-liennes, elle semble oublier unpeu vite ce que doit ce chiffreà la pression médiatique.Hervé Guillou, ex-PDG deNaval Group, dénonçait enfévrier 2020 une «campagnemalveillante» à luvre enAustralie. Celle-ci aurait«contraint» Naval Groupselon lécole de guerre écono-mique (EGE) à accorder unehausse de 50 à 60% de la sous-traitance accordée par lesFrançais à des partenaireslocaux. «Cette affaire est ins-trumentalisée», réagit auprèsde Sputnik lavocat Olivier deMaison Rouge, spécialisé enintelligence économique.«Cest une opération de guerre

    informationnelle [] de touteévidence, cest lindustrie tech-nologique de larmement quiest visée, à travers des actionsde guerre informationnelle dedéstabilisation», poursuit-il.

    Du côté des grands médias,on avance aujourdhuil«envie», la «jalousie» queprovoquerait un tel contrat deplus de 31 milliards deurosauprès des concurrents indus-triels de Naval Group afindexpliquer cette vendetta poli-tico-médiatique lancée à sonencontre. «Laissez-moi vousdire que je ne crois pas en lalibre concurrence en matièredarmement. Cest toujoursfaussé, il y a toujours desmanuvres et des déstabilisa-tions», tranche lavocat. «Enmatière darmement, il ny apas dentreprise totalement pri-vée, cest toujours piloté par lesÉtats», ajoute-t-il. Ce dernierrappelle notamment laffaire dela fuite géante qui avait touchéNaval Group (alors DCNS)concernant ses sous-marinsScorpène, fleuron du groupe àlexport, destiné notamment àlInde, au Brésil, à la Malaisieet au Chili. En aout 2016, quel-ques semaines à peine aprèsque le groupe public françaisait remporté le fameux «contratdu siècle», The Australianrévélait en détail le contenu de22.400 pages dinformation duScorpène, portant un coup ter-rible à la crédibilité de lindus-triel vis-à-vis de tous sesclients. Le gouvernement aus-tralien ne manqua pas de se sai-sir de laffaire.

    AUSTRALIE:

    La France dans le pré carré des États-UnisUne opération de déstabilisation enbonne et due forme, donc? «Ces élé-ments-là, surtout en matière de courseaux armements, ce nest jamais neutre. Il y abien une volonté politique derrière», insistenotre intervenant. Il évoque au passage le«passif» dont pâtit la France dans lePacifique, en particulier suite aux essaisnucléaires, ainsi que le rôle que pourraienttenir les États-Unis dans léviction duneFrance qui «marche sur ses plates-bandes».

    Peu de chance aux yeux de Me de MaisonRouge que les Américains tolèrent sur longterme cette présence dans son pré carré, quiplus est dans le contexte du changementdAdministration, qui préfigure un regain detensions entre Washington et Pékin. Commele rappelle lavocat, les États-Unis, leRoyaume-Uni, le Canada, la Nouvelle-Zélande et lAustralie entretiennent une col-laboration étroite en matière de Défense, quisillustrent notamment par le traité duUKUSA (United Kingdom??United StatesCommunications Intelligence Agreement)signé en 1946, en matière de renseignement,et resté secret jusquau scandale autour dusystème mondial despionnage Echelon. Lecontrat géant de six milliards de dollars, rafléau milieu des années 1990 par Boeing à labarbe de son concurrent Airbus en Arabiesaoudite est un exemple parmi dautres de lacapacité des services secrets américains àintercéder en faveur des groupes US. «Trèsclairement, depuis le départ de Trump, on

    sent que les cartes sont rebattues, quun nou-vel arc se dessine avec des rangs anglo-saxons qui se resserrent face à laxe russo-chinois», témoigne le spécialiste en intelli-gence économique. Une influence deWashington qui était allée jusquà imposerun partenaire américain au constructeur fran-çais. En effet, si Lockheed-Martin, le numéroun mondial de larmement accompagneaujourdhui le groupe français dans cetteaventure, cest parce quen 2016 «loptionfrançaise a été rudement controversée.Notamment par les États-Unis, très influentsen Australie, et qui ont obtenu que le systèmede combat (lintelligence technologique)des sous-marins ne soit pas français, maisaméricain», comme le rappelait Ouest-France le 20 janvier.

    LA FRANCE «A CLAIREMENTPROFITÉ DES ANNÉES TRUMP»Pour lavocat spécialiste de lintelligence

    économique, la France «a clairement profitédes années Trump», tout particulièrement enmatière de contrats darmement. DonaldTrump «na jamais beaucoup aimé le kaki»,insiste Olivier de Maison Rouge, pour qui leretour à la Maison-Blanche dun Présidentpro-establishment signe la fin de la récréa-tion pour les intérêts français. «Il va y avoirune véritable continuité dans la politiqueantichinoise des Américains, qui sous Trumpétaient nationalistes et là on va revenir à desmenées impérialistes avec Biden.» Au-delà

    du rouleau compresseur des sanctions extra-territoriales, qui avait particulièrementéprouvé les grands groupes français (BNP,Total, Crédit Agricole, Alstom, etc.) sous lesmandats de Barack Obama, dont Olivier deMaison rouge se dit «intimement convaincu»quil devrait être remis en marche par son ex-Vice-Président, le mandat de Joe Bidendevrait marquer un net retour de la défensedes intérêts du complexe militaro-industrielétats-unien par ladministration américaine.Une «redistribution des cartes» qui devraientsubir les intérêts français, tout particulière-ment dans la zone indopacifique. Dans lesecteur de la Défense, la France figure à latroisième place mondiale. Daprès lInstitutinternational de recherche sur la paix deStockholm (SIPRI), la Chine apparait, aprèslÉgypte, sur le podium des clients de lin-dustrie française darmement entre 2013 et2017. Sur la même période, la France savèreêtre le deuxième fournisseur darmes dePékin (14%) après Moscou (65%).«Aujourdhui, on cherche à faire rentrer laFrance dans le rang, très clairement», estimelavocat «Il va falloir choisir son camp. Àpartir du moment où il y aura une hégémo-nie, cela veut dire quil y aura des vassaux eton sera à nouveau vassalisé et le meilleurmoyen de vassaliser, de soumettre, cest pré-cisément daffaiblir», conclut Me de MaisonRouge.

  • RÉGIONS6 - LE MAGHREB du 24 Janvier 2021CULTURE DU

    PAMPLEMOUSSEROYAL À ORAN

    Une expérienceréussie

    Le pamplemousse royal a retrouvéses lettres de noblesse dans lawilaya d'Oran, grâce à l'agriculteurAli Hammada, qui a réussi l'expé-rience de cultiver cet agrume auxinnombrables vertus. Le résultat a étéindéniable: une production abondanteet une qualité supérieure de ce fruitqui fait la réputation des localités deMesserghine et Boutlelis, historique-ment réputées pour la culture de cettevariété. La culture du pamplemousseroyal, localement connu sous le nomde "Zenbâa", a donné des résultatsappréciables avec la mise en terre de200 plants au niveau de la pépinièrede M. Hammada, située à proximitédu quartier "Si Rabah", dans la com-mune de Messerghine. En effet, il aété procédé sur place au croisementd'un pamplemousse ordinaire avecune orange amère pour obtenir unevariété dénommée pamplemousseroyal, qui se distingue par son grandvolume, sa forme circulaire et un goûtexquis, a expliqué à l'APS AliHammada. L'expérience, unique enson genre au niveau des exploitationsde Messerghine, connue pour la pro-duction de la Clémentine, a donné desrésultats inattendus avec la produc-tion de près de 15 quintaux de ce fruitdurant les précédentes campagnes.Cette variété fait partie de la familledes agrumes et se distingue par sonécorce fine, sa couleur jaunâtre et larichesse de ses jus. D'ailleurs, elle estutilisée notamment dans la productiondes jus, a précisé le producteur. AliHammada a, en outre, indiqué quechaque pamplemoussier produit unquintal de ce fruit, précisant que cetarbre exige une grande quantité d'en-grais et de produits phytosanitairespour l'évolution des plants ainsiqu'une grande quantité d'eau douce.L'agriculteur fait preuve d'un enthou-siasme sans faille quant à la poursuitede cette expérience réussie, estimantqu'il est nécessaire de planter despamplemoussiers sur des surfacesloin des sources salées. Il a ajouté quedes fellahs avaient renoncé depuis desannées à ce type de culture à causenotamment de la rareté des eaux dou-ces. M. Hammada se souvient quedans le passé, les fellahs plantaientdeux ou trois pamplemoussiers aumilieu des orangers. "Cette pratiquerépandue dans les communes deMesserghine et Boutlelis, a été aban-donnée depuis. Aujourd'hui, il seraitintéressant de planter au moins 20pamplemoussiers sur une surfaceréservée à 400 orangers", a-t-il ajouté.

    UN AGRUME AUX MULTIPLESAVANTAGES

    En plus de ses propriétés nutritiveset ses bienfaits sur la santé, le pample-mousse joue également un rôleimportant dans la protection des sur-faces destinées aux agrumes car, lesinsectes nuisibles s'attaquent en pre-mier aux pamplemoussiers épargnantles autres variétés de culture. "Ce quiexplique le fait que les anciens agri-culteurs préfèrent planter des pample-moussiers au sein des orangeraies", a-t-il expliqué. Ali Hammada comptemultiplier les surfaces destinées àcette variété d'agrumes et le nombred'arbres à planter pour atteindre 2.000voire 3.000 plants et répondre ainsi àla forte demande exprimée pour cetype d'agrumes. "Les autres paysansde la région expriment également ledésir de se consacrer à cette culture",a-t-il ajouté, précisant qu'il comptevulgariser sa technique et partager sonexpérience avec les agriculteurs inté-ressés.

    ALGER

    Droit à linformation: un intérêtparticulier accordé au Sud

    Le ministre de laCommunication,Porte-parole dugouvernement,

    Ammar Belhimer,a mis en avant,

    jeudi à Alger,"lintérêt

    particulier"accordé enmatière de

    consécration dudroit à

    linformation auxrégions du sud

    du pays auregard de leur

    position sensibleaux plans de la

    sécurité et de lasouveraineté.

    En réponse au membre duConseil de la nationMohamed Salmi, lorsdune plénière consacrée auxquestions orales, sur le droitde la population du sud dupays à linformation nationaleet à l'accès à la diffusion

    radiotélévisée, M. Belhimer afait remarquer "la tendancepositive" du gouvernement surce plan, par la prise en comptedes préoccupations deswilayas du Sud.

    Le droit à linformation et àla communication "figureparmi les priorités du gouver-nement", a-t-il souligné préci-sant que le secteur "vise à tra-vers des chantiers de réformesouverts et participatifs, àconsacrer et à promouvoir cedroit, notamment au niveau

    local et plus particulièrement,dans les zones dombre".

    Evoquant les réalisationsaccomplies dans ce cadre, leministre a rappelé que Télédiffusion d'Algérie (TDA)compte désormais 168 sites,répartis sur huit (08) wilayasdu Sud, dédiés à la diffusionde divers programmes en ana-logique et en numérique outrele réseau des stations de proxi-mité au niveau de ces wilayas.

    Concernant la diffusion desprogrammes télévisés, M.

    Belhimer a indiqué que latransmission est effectuée viades stations terrestres et parsatellite., soulignant que lesinvestissements importantsmobilisés par les Pouvoirspublics pour l'amélioration dela couverture télévisuellepublique dans le Sud ont per-mis d'augmenter considérable-ment le taux de couverture,analogique et numérique, danscette région.

    RÉHABILITATION DE L'HÔTEL TAMGOUT:

    Avis d'appel d'offres pour le choixde l'entreprise

    Un avis d'appel d'offres national pourle choix d'une entreprise pour larelance des travaux de réhabilitationde l'hôtel Tamgout, dans la commune deYakourène à l'est de Tizi-Ouzou, a été lancéce mercredi, a indiqué jeudi le ministre duTourisme, de lArtisanat et du Travail fami-lial, Mohamed Hamidou. En visite dans lawilaya en compagnie de la ministre de laSolidarité nationale, de la Famille et de laCondition de la femme Kaoutar Krikou, M.Hamidou a ajouté qu'une réunion de travailregroupant l'ensemble des intervenantsdans ces opération de réhabilitation des 6hôtels publics de la wilaya se tiendra cou-rant de cette semaine au niveau de sondépartement ministériel. "Nous allons réu-nir l'ensemble des intervenants, entreprises,bureau d'études, groupes gestionnaires etresponsables locaux pour étudier tous leséléments de ce dossier et déterminer demanière définitive les dates de reprises destravaux et de livraison de ces infrastructu-res", a-t-il souligné. M.Hamidou, qui adéploré "une situation anormale" que lawilaya est restée dépourvue d'infrastructu-res depuis le lancement de ces opérations deréhabilitation, a considéré que "c'était uneerreur de lancer la réhabilitation de cesinfrastructures au même moment". Entaméeà la fin de l'année 2015, la réhabilitation deces infrastructures hôtelières publiques aconnu d'énormes retards en raison de diverscontraintes. Pour l'heure, seul "Le braceletd'argent" de Beni-Yenni a été mis en serviceen novembre dernier, tandis que les 5 autreshôtels sont encore en souffrance. De son

    côté, Mme Kirikou a indiqué que son dépar-tement est "en phase d'élaboration d'unecartographie des besoins spécifiques pourchaque région et wilaya en vue de la miseen oeuvre d'un programme sectoriel destinéà la femme rurale et au foyer ainsi qu'auxcatégories vulnérables".

    Une réunion intersectorielle se tiendraprochainement pour la coordination avecl'ensemble des secteurs intervenants enmatière de micro-crédit et de subventionsallouées par l'Etat pour soutenir ces frangesde la société. Lors de cette visite les deuxministres ont procédé à la remise d'équipe-ments et de subventions au profit de bénéfi-ciaires et visité une exposition de produitréalisés par des bénéficiaires de micro-cré-dit octroyés par leurs secteurs. Il a cité, àtitre dexemple, la wilaya d'Ouargla où lacouverture numérique est passée de 19% en2013 à 90% en 2020, alors que le mode ana-logique représente 90%. Pour ce qui est dela diffusion satellitaire, M. Belhimer a misen exergue le rôle du satellite Alcomsat-1,qui permet aujourdhui, a-t-il dit, la diffu-sion de 75 programmes radiophoniques etl'émission en haute qualité des programmesde l'Etablissement public de télévision(EPTV), offrant ainsi aux populations duSud la possibilité de capter tous les pro-grammes. Le ministre a abordé, également,la question de la diffusion radiophoniquesdans ces wilayas, faisant savoir que les pro-grammes sont diffusés en mode terrestrepar modulation de fréquences et modulationde volume (ondes moyennes).

    Pour ce qui est du premier mode, qui se

    fait via le réseau démetteurs terrestresrépartis à travers les 8 wilayas du Sud, cesdernières ont bénéficié de plusieurs stationsradiophoniques, ce qui a permis, selon leministre, de réduire largement le nombredes zones dombre et d'augmenter le nom-bre de programmes radiophoniques sonoresà quatre, voire même à six programmescomplets dans certaines régions, au lieudun seul ou deux dans le passé.

    Quant à la diffusion par modulation devolume à travers des équipements de trans-mission en ondes moyennes et longues, etafin d'améliorer la couverture radiophoni-que, les pouvoirs publics ont entrepris laréalisation de stations de radiodiffusion enondes moyennes, notamment dans leswilaya de Béchar, Tindouf, Tamanrasset,Ghardaïa et Illizi, a rappelé le ministre.

    La réalisation d'autres stations et lerenouvellement des équipements permettrade renforcer les stations qui émettentactuellement sur ondes moyennes, a-t-il dit.

    Et d'ajouter qu'après la réalisation de lanouvelle station de radiodiffusion sur ondesmoyennes dans la commune de Metlili, letaux de couverture radiophonique sera portéà 92% à Tindouf et à 70% à Ghardaïa.

    Le ministre a assuré, enfin, que ledéploiement du réseau de stations de proxi-mité à travers les wilaya du pays, y compriscelles du Sud, contribuera à augmenter lacouverture dans ces régions, sachant que lesud du pays compte actuellement 16 sta-tions émettant sur ondes moyennes, aux-quelles s'ajouteront bientôt sept (7) nouvel-les stations.

    KIOSQUE LE MAGHREB du 24 Janvier 2021 - 11SCIENCES ETAVENIR

    COVID-19 : Ce que disent les

    documentspiratés sur les

    vaccins dePfizer

    Le journal Le Monde a puavoir accès aux documentsde l'Agence européenne dumédicament volés par des cyper-pirates. Ils concernent un défautde qualité de production des vac-cins de Pfizer. En décembre2020, des documents confiden-tiels ont été piratés à l'Agenceeuropéenne du médicament(EMA), l'organisme de régula-tion du médicament au niveaueuropéen. Depuis, ces docu-ments ont refait surface sur leDark Web. Le Monde a puconsulter une partie de ces infor-mations confidentielles. La ving-taine d'éléments publiésconcerne surtout le processusd'évaluation du vaccin contre leCovid-19 développé par les labo-ratoires Pfizer et BioNTech. Ledossier comprend également unevingtaine de mails, dont certainsauraient été "manipulés" par leshackers, comme l'indiquel'Agence européenne du médica-ment dans un communiqué datédu 15 janvier 2021. Les docu-ments piratés portent essentielle-ment sur l'approbation du vaccinde Pfizer en Europe, où ladémarche a mis trois semainesde plus qu'au Royaume-Uni. "Ennovembre, l'Agence européenneformulait trois "objectionsmajeures" vis-à-vis de ce vaccin: certains sites de fabricationn'avaient pas encore été inspec-tés ; il manquait encore des don-nées sur les lots de vaccins com-merciaux ; mais, surtout, les don-nées disponibles révélaient desdifférences qualitatives entre leslots commerciaux et ceux quiavaient servi durant les essaiscliniques" expliquent nos confrè-res du Monde.

    MOINS DE SUBSTANCEACTIVE DANS LES FIOLES

    DESTINÉES AUCOMMERCE

    Selon les documents qui ontfuité, l'Agence européenne dumédicament avait constaté unemoins bonne qualité des dosesdestinées au commerce comparéà celles utilisées dans les essaiscliniques. La composition de cesdeux types de produits présentaitde trop grandes différences. Toutcomme le vaccin développé parModerna, celui de Pfizer etBioNTech fonctionne grâce à latechnique de l'ARN, une copietemporaire d'une partie dugénome du virus. Mais laconcentration d'ARN dans lesdeux types de doses se seraitavérée très différente.

    LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE (ALGÉRIE)PEUT MIEUX FAIRE

    Rapport StoraLe rapport remis

    mercredi par l'historienBenjamin Stora au

    Président EmmanuelMacron, sur "les

    questions mémoriellesportant sur la

    colonisation, et la guerred'Algérie", est déjà

    perçu comme undocument consacré

    uniquement à la guerred'Algérie.

    C'est comme si "lesaffrontements d'hier",pour reprendre l'ex-pression du président Macron,avaient commencé le 1er novem-bre 1954 et non pas en juillet1830 avec le débarquement del'armée française en Algérie.

    Dans sa lettre de mission àBenjamin Stora, citée par ce der-nier en introduction à son rap-port, le Président Macron faitconstater qu'il n'a aucune respon-sabilité dans ce qu'il appelle "lesaffrontements d'hier" avecl'Algérie. Ainsi, les crimes com-mis par Bugeaud et consorts,passe à la trappe de l'histoire. Ilsne font pas partie des "affronte-ments d'hier" qui se sont dérou-lés entre "deux nationalismes",selon la vision de BenjaminStora qui place les Algériensdont le pays est occupé et qui lut-tent pour le libérer au même planque les colons qui occupent parla force un pays qui n'est pas leleur et qui cherchent par tous lesmoyens inhumains à s'y mainte-nir, avec l'aide de la puissance defeu de l'OTAN qui leur a fourniles avions et le napalm pour brû-ler à la fois les moudjahidine etles maquis qui leur servaient de

    champ de bataille. BenjaminStora fait savoir qu'il ne s'agitpas, pour lui, de "retracer toutel'histoire de la longue conquêtecoloniale" mais il est forcé dereconnaître que cette conquêtequi a été sanglante, comme il ladécrit, "reste peu connueaujourd'hui encore dans lasociété française, surtout habi-tuée aux récits sur "la missioncivilisatrice de la France". Iladmet qu'"un rapprochemententre la France et l'Algérie passepar "une connaissance plusgrande de ce que fut l'entreprisecoloniale".

    Mais on a beau cherché lemot "enfumade", il n'est pas uti-lisé par Benjamin Stora alors quec'est un mot clé pour "uneconnaissance plus grande de ceque