UNE PUBLICATION DE LA

Vous avez été plus de 200 à pousser les portes du cinéma Les Studio et à découvrir l’univers de la bibliothèque. Ce moment privilégié nous permet d’échan-ger avec vous sur notre passion commune : le cinéma. C’est toujours un bonheur de voir l’étonne-ment et l’admiration dans vos yeux quand nous dévoilons devant vous nos 13.000 dos-siers de presse, quand vous découvrez les montagnes d’affiches et de photos d’exploita-tions reccueillies depuis maintenant plus de cinquante ans.Ce lieu est fait pour vous et c’est avec joie que nous vous guiderons dans vos recherches, lors de votre prochaine visite.

LA VIE DE LA BIBJournée du patrimoine

[ N°1 | OCTOBRE 2014 ]

Nouveaux horairesTirant profit d’une étude réalisée en février 2014, la bibliothèque modifie ses horaires d’ouverture afin d’améliorer la fréquentation16h00/19h45 : lundi, jeudi, vendredi, samedi15h00/19h45 : mercrediD’ici peu, un espace de consultation de livres et de revues pour le jeune public, sera aména-gé au rez-de-chaussée.

La bibliothèque du cinéma Les Studio, ce n’est pas seulement un ensemble de rayon-nages couverts de livres et de revues. C’est également un lieu de rencontre avec des écrivains et des réalisateurs, c’est aussi un blog... et c’est à partir de maintenant un petit fascicule qui paraîtra une fois par mois. Avec lui, nous espérons resserrer encore le lien qui nous unit à vous. Selon les numéros, vous retrouverez des ru-briques sur l’histoire d’un magazine spéciali-sé, les affiches de cinéma, des films à voir et à revoir, un focus sur un film «vidéo en poche» et des informations sur la vie de la bibliothèque.Bonne lecture à tous

L’équipe de la Bibliothèque

L’édito

MAGAZINEMad Movies

« L’idée c’est d’aller plus loin et avec vous. Vous amener à découvrir, défricher, réévaluer, vous questionner… » Voici le projet de la nou-velle formule tel que Fausto Fasulo, rédacteur en chef depuis 2007, le décrit dans son édito

de septembre 2014.

Comme toute revue existant depuis très longtemps, Mad Movies doit se renouveler si elle veut résister à l’heure du tout numérique.« A l’heure de

la politique de flux, de la standardisation du contenu, de la dangereuse neutralité de point de vue ou encore de l’originalité «fake», pro-poser un véritable objet éditorial, pensé, mûri et porté à bout de bras par une mini-armée de passionnés, demeure le défi le plus stimulant que nous puissions relever mois après mois » déclare Fauso Fasulo dans le n° 274 de mai 2014.C’est un petit journal amateur, tiré à 120 exemplaires par une équipe de 4 personnes, en forme de fanzine bimestrielle ronéotypée, qui est créé en 1972, sous la direction de Jean-Pierre Putters. A partir de 1980, Mad Movies bénéficie d’une distribution mensuelle en kiosque en gardant son ton décalé, brico-lé, la ligne éditoriale dictée par le cœur plutôt que par le marketing.Les années 2000 voient de nombreuses mo-difications intervenir : la revue est vendue à

Edition Custon Publishing, elle change une fois de directeur et deux fois de rédacteur en chef. Une version en kiosque est accom-pagnée d’un DVD. Un supplément Impact spécialisé dans le cinéma d’action sortira jusqu’en 2011. Un site Internet est créé en 1999, refondu en 2008 puis en 2014 avec des forums et des blogs offrant un espace aux réalisateurs, scénaristes, dessinateurs, où ceux qui font l’univers «Mad» peuvent tenir leur « journal de bord » et communiquer avec leur public et leurs fans.La revue s’est imposée par le sérieux de son travail et son humour. Elle explore toutes les tendances et les productions des films fan-tastiques, d’horreur et de science fiction ; l’as-pect historique du genre n’est pas oublié ainsi que l’actualité vidéo et celle des festivals. Son sous-titre : « Le plus fort du cinéma ».On y trouve des informations variées où se mêlent grosses productions hollywoodiennes et petites séries B (voire Z) confidentielles, dossiers thématiques, entretiens sans langue de bois avec des réalisateurs (que Mad Mo-vies s’enorgueillit d’avoir fait connaître tel Da-vid Cronenberg), pages spéciales sur les mé-tiers spécifiques du cinéma, rubriques cultes («Notules lunaires»), étude d’une séquence de film...Le magazine reste une référence face à son concurrent direct Ecran Fantastique.L’édito de juillet-août 2014 précise : « Ici on est plutôt du genre coriace, un peu teigne, parfois imprévisible et gentiment provoc ». Le ton est donné.

Cette revue est consultable à la bibliothèque des cinémas Studio.

film : au centre les visages des deux protago-nistes, la fille (C. De Casabianca) légèrement devant son père (J. Rochefort) qui la regarde.Des taches de couleur les entourent mon-trant que le film n’est pas un drame et dans le bas, des rails en ligne de fuite avec au loin les deux silhouettes du père et de sa fille. Cette par-tie du dessin est plus sombre mais les deux silhouettes vont vers la lumière car malgré cette recherche morbide ce moment restera une parenthèse enchantée pour eux.Tout en haut est inscrit prix Louis Delluc (prix créé en 1937) qui récompense le meilleur film de l’année. (l’ont également eu : «Quai des brumes», «Ascenseur pour l’échafaud», «la Guerre est finie», «l’Horloger de Saint-Paul», « Rois et reines»... et le dernier « la Vie d’Adèle»).

Pour célébrer la venue d’Alain Cavalier (10 novembre 2014 ) nous choisissons «Un étrange voyage» sorti en février 1981 avec Jean Rochefort et Camille De Casabianca.Alain Cavalier a réalisé 19 films, celui-ci est son neuvième, il a alors 50 ans. C’est en découvrant un fait divers (une femme dispa-raît pendant un voyage, son fils part à sa re-cherche le long des voies de chemin de fer) et en réalisant qu’un jour sa propre mère dispa-raitra, qu’il réalise ce film joué par sa fille, ce qui en fait une oeuvre très personnelle.L’affiche est réalisée par Landi, affichiste des plus prolifiques des années 70 au même titre que Ferracci, Masci, Grinson etc... Il commen-ça sa carrière en composant des panneaux décoratifs sur les frontons des salles de ci-néma, sa première affiche fut «l’Idiot» film de 1945, ressorti en 1962.On lui doit celles de «Bullit», «Il était une fois dans l’ouest», «La fiancée du pirate», «Les deux anglaises et le continent», «César et Rosalie», «Pulsions» «Harem» pour laquelle il obtint le premier césar de la meilleure affiche (prix décerné de 1986 à 1990) .Cette affiche, déssinée, présente trés bien le

Rencontre avec Christophe Cognet, réalisateur, autour du film

Parce que j’étais peintre

AFFICHE DU MOISUn étrange voyage

RENCONTREChristophe Cognet dans nos murs

Vendredi 21 novembre 2014à partir de 18h

LE BLOGEncore plus de rubriques à découvrir sur le blog de la bibliothèque :

biblistudio.wordpress.com

Film à voir et à revoirElvira Madigan, de Bo Widerberg (1967)

Le coup de projecteur du moisLe paradis, d’Alain Cavalier (2014)

Chaque trimestre, la bibliothèque accueille une personnalité, autour d’un thème sur le cinéma.

soignée, douceurs de-çi, de-là atténuant l’aci-dité des situations, composent une comédie hilarante et hantée.» (A. Ropert - Les Inrocks).

Ce film est une surprise gaie et singulière dans lequel l’ensemble des personnages sont hauts en couleur. Il est disponible dans notre catalogue de vidéos en poche*.

*La bibliothèque des Studio dispose du catalogue Vidéo en poche, qui vous propose un choix de films trop rares sur les écrans (fictions, documentaires, films d’animation). Le principe : contre 5 euros, vous repartez avec le film sur votre clé USB - liste des films disponibles : www.videoenpoche.info/index.php

Film de Valérie Donzelli | FranceSortie : février 2010 | durée

Adèle, trentenaire, anéantie par un chagrin d’amour, passe d’aventures en aventures pour tenter d’oublier Mathieu, l’homme de sa vie.Même si le propos semble banal, Valérie Don-

zelli réalise un film qui sort des sentiers battus et qui n’est pas sans nous rappeller un certain cinéma de la nouvelle vague. «On retrouve quelque chose de Rohmer (...) dans le désé-quilibre latent du parlé à la réalité, quelque chose de Mouret dans cette obsession de la légèreté, du fantaisiste.» (A. Beauvillard - Cri-tikat)Le film n’aurait pu être qu’une succession de sketchs, rythmée par les rencontres d’Adèle. Mais la réalisatrice réussit un film cohérent où «précision de l’écriture, dimension plastique

Le cinéma à lire | n°1 octobre 20142 rue des Ursulines, 37000 Tours | http://biblistudio.wordpress.com

VIDÉO EN POCHELa reine des pommes