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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines N° 119 – octobre 2010 LA RéFORME CONSULAIRE EN MARCHE À LIRE DANS CE NUMéRO CAHIER SPéCIAL ELECTIONS à LA CCIV

Le Courrier économique n° 119 - octobre 2010 - magazine CCI Val d'Oise Yvelines

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 119 – octobre 2010

La réforme consuLaireen marche

À liredans ce numérocahier spécial

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actus inDustrie26/ DÉFENSEDes actions structurées pour un secteur d’envergure

28/ ProPriÉtÉ iNDuStriEllELutte anti-contrefaçon : l’affaire de tous

30/ EuroPEFaciliter la prestation de services dans les pays de l’Union

BaromÈtre34/ tABlEAu DE BorD ÉCoNoMiQuE

réseauX38/ MÉCANiQuELa filière s’expose au Midest 2010

41/ rMVoUne association en permanente ébullition

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 119 – octobre 2010

La réforme consuLaireen marche

À liredans ce numérocahier spécial

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actus6/ ForMAtioN Vers des écoles de référence

10/ AMÉNAGEMENtL’avenir du plateau de Satory se dessine

12/ trANSPort Quelles perspectives pour la circulation des marchandises en Ile-de-France ?

L’essentieL43/ ÉColE DES MANAGErS Une formation pour accompagner la reprise interne d’une entreprise

44/ StAGESZoom sur les prochaines sessions

Juri infos46/ À SAVoir EIRL ou comment exercer sereinement en entreprise individuelle

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Sainte-Marie-des-Champs, B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tél. : 02 35 95 06 00.

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos : Getty Images, PNR Vexin, RFF, Renault, Unifab, Siemens-Fuji

Le Courrier économique,journal bimestrield’information etd’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerceet d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

Directeur de la publication : Michel Delamaire

• Directeur de la rédaction : Marie-Pierre Coursat

• Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon

• Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Patricia Coignard,

Christine Cornevin, Alexis de Fontenioux

• Publicité : HSP Christian Delarette Tél. : 01 55 69 31 00.

• Conception : samourai.fr

• Réalisation : Scoop Communication

• Impression : ETC, avenue des lions,

N° 119 octobre 2010

actus LocaLes18/ VAl-D’oiSEUn centre régional dédié à l’intelligence embarquée en projet

actus commerce20/ CHArtE Qualité accueil : un outil de différenciation

22/ rÉGlEMENtAtioNLes enjeux de la réforme de l’urbanisme commercial

24/ VEXINLe parc à l’heure du développement durable

SOMMAIRE

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ACTUS6

L es élus croient dans l’apprentissage y com-pris au niveau supérieur, souligne le vice-président de la commission formation à

la CCIV. Aujourd’hui nous visons à faire de nos instituts de formation des écoles de référence ouvertes aux entreprises et dotées de conditions de travail optimales. Nous avons voté un plan d’investissement important : la modernisation des Ifa de Rambouillet et d’Aubergenville cor-respond à une enveloppe financière de près de 15 millions d’euros. » « Côté espace, poursuit Jérôme Clinckx, directeur des projets nouvelles écoles, nouvelles filières à la CCIV, cette poli-tique s’accompagne d’une refonte des lieux et des équipements. Un référentiel a été mis au point qui définit les règles applicables à toutes les écoles de la CCIV (normes Hqe, mobilier, sur-faces,…). L’optimisation des espaces est ici une priorité avec une idée dominante : la modularité. Les lieux se transforment selon les besoins : la salle de classe s’agrandit, l’amphithéâtre devient salle de classe…. Autre évolution, nos écoles s’ouvrent de plus en plus aux entreprises avec l’intégration d’espaces qui leur sont dédiés. » Côté pédagogique, la volonté est aussi de décloi-sonner avec de nouvelles méthodes de travail. Jacques-Olivier Hénon, directeur de la pédago-gie à la CCIV, explique : « Nous privilégions une pédagogie par projets qui favorise l’acquisition de notions professionnelles et de culture générale.

À travers un travail sur la création d’entreprise, le développement d’un centre-ville ou la réalisation d’un film…, les élèves acquièrent des connais-sances mêlant la maîtrise du français, la règle de trois ou le recyclage des matériaux… Nous faisons travailler les pédagogues ensemble en ciblant des compétences parfois difficiles à acquérir séparément. »

Première tranche engagée à l’Ifabtp à AubergenvilleLes travaux de rénovation du bâtiment existant et de construction d’un nouvel établissement (architecte Nicolas Guillot) vont se déployer en trois phases successives pour une livraison finale en septembre 2014. La première tranche qui concerne la création de l’extension appelée à abriter une cafétéria, un auditorium, un pôle pédagogique ainsi qu’un espace d’exposition va démarrer en 2010. Une fois rénové, l’Ifabtp témoignera d’une forte implication autour des économies d’énergie avec la mise aux normes Hqe de l’ensemble de l’école (chauffage, consom-mation, matériaux d’isolation…) et passera de 500 à 800 apprentis. « Le but de ce déve-loppement est de maintenir un ancrage fort dans le bâtiment avec des formations bac pro, cap, bts, bac + 2 et bac + 3, souligne François Chagot, directeur de l’Ifabtp, et avec une ouver-ture à des formations dans des filières en dévelop-

La CCIV investit dans trois grands projets d’écoles : la rénovation et l’extension de Ifabtp à Aubergenville, la construction d’une nouvelle école hôtelière et de la restauration à Saint-Gratien et l’emménagement de l’Ifa de Rambouillet dans de nouveaux locaux.

GRANDS TRAVAUX

VERS DES ÉCOLES DE RÉFÉRENCE

Les futurs locaux de l’Ifabtp à

Aubergenville

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pement : l’écoconstruction et le développement durable. Un espace show room permettra aux sociétés du secteur de présenter leurs dernières technologies et leurs derniers produits. Au-delà de la rénovation de locaux, l’objectif est de consti-tuer autour de l’Ifabtp et de l’Ifa du Mantois un groupe d’écoles ayant un pôle de compétences commun lié à l’environnement. Ce rapproche-ment permettra de créer des synergies entre les deux écoles tout ayant un fort ancrage dans un territoire où les éco-industries, le recyclage des déchets, le traitement des eaux, les éco-construc-tions sont des axes de développement majeurs pour les entreprises et les collectivités. »

À Saint-Gratien, une école sous le signe de l’ultramodernitéLes groupes de travail de la CCIV finalisent actuellement l’avant-projet sommaire (Aps) de la nouvelle école hôtelière de Saint-Gratien. Le projet architectural, conçu par l’architecte Olivier Brenac, allie normes Hqe et design contemporain (bâtiment à basse consommation, panneaux photovoltaïques, récupération des eaux de pluie), espaces techniques et espaces conviviaux (ateliers cuisines, lieux de détente, abords pay-sagés…). Fusion de deux unités de formation, l’une à Saint-Gratien et l’autre à Osny, le futur établissement pourra accueillir en centre-ville 800 apprentis. « La nouvelle école met l’accent sur la modernité et la rationalité des ateliers tech-niques, appuie Jérôme Clinckx. Les groupes de travail ont visité de nombreuses cuisines de pro-fessionnels pour analyser leur conception et rete-nir les bonnes idées en termes de gestion des flux, d’optimisation des déplacements, de stockage des matériels… Un système de badge permettra aux apprentis de piloter toutes leurs actions : déjeuner à la cafétéria, ouvrir leur carnet de notes… Autre innovation : dans un souci d’implication croissante des apprentis et d’immersion dans la restauration collective, la cafétéria sera gérée par les élèves et non par un presta-taire extérieur. »

Déménagement imminent pour l’Ifa de RambouilletTout va vite à Rambouillet. Sitôt les locaux acquis, rue Patenôtre, les travaux d’une première partie du bâtiment ont démarré avec une livraison pour octobre

2010. Une bonne partie de l’école pourra emmé-nager s achant que la deuxième tranche doit permettre l’intégration totale en 2011. Outre sa qualité d’implantation à 500 m de la gare, 10 mn du centre-ville, l’Ifa de Rambouillet bénéficiera d’un autre atout : la création par la Semia* d’une résidence d’environ 500 étudiants. « L’objectif de la CCIV est ambitieux, précise Didier Bouvelle, directeur Ifa de Rambouillet, inscrire l’Ifa dont les formations Licence et Master sont conçues en partenariat avec l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un grand pôle d’ensei-gnement supérieur. Avec la nouvelle école nous doublons notre surface et visons l’intégration de 700 apprentis en 2013, soit pratiquement deux fois plus. Nous allons donner à nos trois filières de formation (Ressources humaines, Finances et Management) de bonnes conditions de travail et ouvrir de nouvelles sessions. Dès la rentrée 2010, nous créons un master en stratégie du chan-gement et un titre certifié de niveau bac + 4 en Ressources humaines. Nos nouvelles conditions d’enseignement vont renforcer la mise en confor-mité de nos modes de travail avec le référentiel. Outre la mise aux normes Hqe, l’agrandissement des salles de classe, cela se traduit par la mise à disposition de salles de réunion équipées (prises réseaux, tableaux numériques…) qui favoriseront le travail collectif ou individuel des étudiants sur des projets. » ■

* Semia (société d’économie mixte d’Essonne  de Rambouillet)

Contact : Jérôme Clinckx au 01 39 23 70 87 ou [email protected]

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Vue extérieure de la future école hôtelière de la CCIV à Saint-Gratien

À l’horizon 2013, Les nouveaux locaux de l’IfA de Rambouillet pourraient accueillir 700 èlèves

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ACTUS8

Définitivement adoptée le 3 juin dernier, la loi « Grand Paris » prévoit la réalisation d’une gigantesque infrastructure de transport qui se pose en concurrence avec le projet porté par la région Île-de-France. Tous les Franciliens vont pouvoir s’exprimer à compter du 1er octobre dans deux débats publics qui porteront sur ces deux projets de transports publics. Au cœur des débats : le tracé du réseau ferroviaire, son coût et sa pertinence. Les principaux enjeux d’une étape cruciale pour les territoires concernés.

Cette consultation va confronter deux visions radicalement différentes. D’un côté, les parti-sans (l’État) d’un métro automatique rapide et

de grande capacité circulant sur une double boucle de 130 km autour de Paris dotée d’une quarantaine de gares (coût estimé : entre 21,4 et 23,5 milliards d’euros) et visant à relier de manière rapide et permanente (24/24) les pôles stratégiques de l’Île-de-France (Roissy, Le Bourget, Plaine-commune, Montfermeil-Clichy-sous-Bois, Champs-sur-Marne, Evry Seine-Oise, Orly, Saclay, La Défense, Versailles), mais évitant le Val-d’Oise. Face à ce projet baptisé « double boucle », celui de la Région dit « Arc Express » : une rocade ferroviaire composite (tramway, métro) de 60 km concentrée sur la « petite couronne » de la capitale (qui ne dessert donc ni les Yvelines, ni le Val-d’Oise) et étroitement maillée à l’actuel réseau à travers un grand nombre de gares très rapprochées contraire-ment au projet de l’État (coût estimé : 6 à 9 milliards d’euros). « Il faut bien comprendre que le choix du tracé aura des conséquences positives ou négatives sur la compétitivité des entreprises » rappelle avec insistance le vice-président de la CCIV en charge du dossier transport « J’invite donc les Tpe/Pme et Pmi à participer aux réunions qui seront orga-nisées et à faire valoir leur position auprès de la commission. Nous nous tenons d’ailleurs prêts à apporter aux chefs d’entreprise toutes informations nécessaires, voire à fédérer s’ils le souhaitent leurs

opinions ». Car les débats qui vont s’ouvrir pour seulement quatre mois (1er octobre 2010- 1er février 2011) seront aussi brefs que décisifs. Leur restitu-tion au maître d’ouvrage est en effet planifiée début 2011. Les travaux devraient démarrer dès 2013 pour une mise en service progressive dont l’achèvement est prévu à l’horizon 2023/2025.

De l’ambition et des incertitudes Si on ne peut que se féliciter de l’ambition des projets au service du rayonnement de la région Île-de-France, plusieurs aspects mériteront d’être précisés aux cours des débats à venir. Le projet de double boucle du Grand Paris prévoit en effet des variantes de tracé sur le territoire des Yvelines qui devront être détaillées. L’évitement du Val- d’Oise devra également être explicité. Par ailleurs, le calendrier de réalisation méritera d’être indi-qué car il a été évoqué la possibilité de réaliser le tronçon concernant les Yvelines après les autres, au-delà de 2025. Enfin, le financement des projets et l’incidence qu’ils peuvent avoir sur les charges sup-portées par les entreprises à travers le Versement Transport nécessiteront évidemment d’être présen-tés et de la manière la plus claire possible. ■

http ://www.debatpublic-grandparis.orghttp ://www.debatpublic-arcexpress.org

Contact : Bernard Cayol au 01 30 84 73 94 ou [email protected]

Débat public sur le GranD paris : entreprises, salariés, citoyens :

VOtRE aViS ESt attENDu SuR uN pROjEt DÉtERmiNaNt pOuR L’aVENiR : La CCiV ESt pRêtE à VOuS y aiDER

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Un projet essentiel pour la Seine Aval et la région Ce projet est indispensable pour différencier le trafic passagers banlieue/fret-grandes lignes dans le Mantois et offrir ainsi une amélioration très atten-due de la qualité de service de la desserte ferroviaire entre l’Opération d’Intérêt National (Oin) Seine Aval et La Défense / Paris. « Le Mantois sera mieux à même de profiter de la dynamique économique de La Défense et renforcera son attractivité économique. C’est par ailleurs une avancée décisive dans la réalisation de la liaison à grande vitesse entre Paris et la Normandie via le Mantois qui devrait mettre d’ici 2017 Le Havre à moins d’une 1h15 de la capitale », précise le vice-prési-dent de la CCIV en charge du dossier transport. Seule ombre au tableau : il n’est pas prévu d’échange entre cette liaison et un autre projet de transport col-lectif, entre Cergy et Versailles, appelé la « tangentielle Ouest ». ■

Contact : Emmanuel Veiga, 01 30 84 79 14

Un débat public dans les Yvelines Réclamé de longue date par les Yvelines, le projet Éole prend forme. Le débat public sur le projet qui constitue la première étape du processus de réalisation va être organisé du 1er octobre au 19 décembre prochains. Une dizaine de réunions publiques d’information et d’échange ouvertes à tous sont prévues à ce titre, et la possibilité pour chacun de faire connaître sa position à travers un « cahier d’acteur ».( www.debatpublic-prolongement-rer-e.org )

Trois tracés possiblesSi un débat est rendu nécessaire, c’est que ce projet d’extension à l’ouest du RER E représente un coût considérable, (2,2 à 2,8 milliards d’euros) en raison de la nécessité de creuser sur une partie du parcours un tunnel entre le terminus actuel (Haussmann) et La Défense. Trois tracés pour le tunnel sont possibles.

Le premier, le plus long (9,4 km) et le plus coûteux, prévoit un passage sous Clichy, Levallois et l’île de la Jatte avant d’aller rejoindre au nord les voies du RER C et des métros 13 et 14.Le second, plus court (7,8 km), consiste à passer sous la place des Ternes jusqu’au pont de Neuilly.Le dernier (7,9 km) emprunte le même tracé mais prévoit un arrêt à la porte Maillot (interconnexion avec le RER C au Palais des congrès). Dans les trois options, en sortie de tunnel, les voies deviennent aériennes à Nanterre et se raccordent aux voies Paris-Saint-Lazare / Mantes-la-Jolie existantes.« Pour la Chambre de commerce de Paris, comme pour la CCIV, c’est le dernier tracé qu’il faut pri-vilégier », indique le vice-président de la CCIV en charge du dossier transport.Celui-ci rappelle que, de façon plus générale, la CCIV est très favorable au projet Éole qui désen-gorgera le RER A (1,2 million de passagers par jour : record mondial) et modernisera les infra-structures jusqu’à Mantes-la-Jolie.

extension Du rer e

uN DÉbat pubLiC pOuR aRbitRER LE tRaCÉ à L’OuEStÀ partir du 1er octobre 2010, se tiendra l’enquête publique sur le prolongement du RER E de la station Haussmann-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie via La Défense (projet Éole). L’objectif : permettre à tous les acteurs privés et publics d’émettre leur avis sur un projet d’ampleur qui concernera quotidiennement quelque 3,5 millions de personnes. Focus sur les principaux enjeux du débat.

Liste des réuNioNs pubLiques : 12/10 - 19h - école nationale de Musique (enm) 12, boulevard calmette - Mantes-la-Jolie. 19/10 - 19h - cinéma c2l -121, rue du Général de Gaulle - poissy.21/10 - 19h - le triplex 40, rue Faidherbe - Houilles.30/11 - 19h - espace des Habitants - av. de la république - les Mureaux.

Ce projet est indispensable pour segmenter les trafics passagers banlieue/fret grandes lignes sur le Mantois

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ACTUS10

projet phare de l’Opération d’intérêt national Paris-Saclay, l’un des sept pôles de développe-ment du Grand Paris, le cluster Mov’eoTec est

conçu pour répondre aux défis majeurs que représen-tent la réduction de la consommation d’énergie des moyens de transport, les exigences accrues en matière de sécurité routière et, enfin, l’accompagnement du vieillissement de la population. Mov’eoTec couvre donc trois champs de compétences et de recherche appliquée : la mécatronique et les technologies propres et durables, les systèmes embarqués d’aide à la conduite, les aides technologiques à la mobilité et au handicap. Rappelons qu’un cluster vise à regrouper entreprises, laboratoires de recherche et établissements de forma-tion sur un même territoire afin de stimuler la créa-tivité, favoriser les coopérations entre ces acteurs et développer des activités économiques, scientifiques et techniques à la pointe de l’innovation. Le plateau de Satory dispose d’atouts incontestables pour accueillir cette exceptionnelle concentration de ressources humaines et matérielles et les quelque 1 000 emplois qui devraient être engendrés à l’horizon d’une ou deux années. Plusieurs centres de recherche et développement sont d’ores et déjà établis sur le site comme l’Institut national de recherche sur les trans-ports et la sécurité (Inrets) et le potentiel scientifique et de formation de l’Ouest parisien est tout simple-ment considérable. Enfin, l’existence de pistes d’essai représente une opportunité rare en Europe.La CCIV, impliquée dans l’élaboration du projet Mov’eoTec aux côtés d’une trentaine de partenaires,

collectivités territoriales, entreprises, établissements d’enseignement supérieur, centres de recherches…, a donc mené une étude pour évaluer les potentia-lités économiques du plateau de Satory et préciser les enjeux relatifs à la conservation des pistes d’essai qui devront être instrumentées et complétées d’un nouveau site d’expérimentations. Par ailleurs, la CCIV étudie également l’opportunité d’y implanter un pro-jet de type « pépinière » ou «hôtel d’entreprises » ainsi qu’un équipement offrant des services de restauration afin de favoriser l’accueil d’entreprises innovantes du secteur automobile mais aussi d’autres filières : l’aéro-nautique, la défense et la sécurité, les technologies de l’information et de la communication, l’électronique embarquée… « Créer un environnement propice aux syner-gies entre les sphères éducative, scientifique et économique revêt une importance cruciale pour ancrer sur notre territoire la R&D dédiée au sec-teur automobile qui, rappelons-le, emploie plus de 30 000 personnes sur le seul département des Yvelines » souligne le premier vice-président de la CCIV. Et la création d’un cluster, pourvu d’une visi-bilité mondiale, devrait également avoir des réper-cussions positives pour d’autres secteurs fortement représentés sur le territoire comme la construction aéronautique et spatiale, les industries mécaniques ou les éco-activités. ■

Contact :Carole Lillo, chef de projet création et gestion d’équipement au 01 30 84 78 72 ou [email protected]

L’aVENiR Du pLatEau DE SatORy SE DESSiNEUne quinzaine d’entreprises intéressées ont participé, le 22 juin dernier, à une réunion de concertation concernant l’aménagement du plateau de Satory, destiné à devenir le cœur du futur cluster scientifique et technologique dédié à l’automobile et aux transports collectifs de demain.

Pour favoriser l’attractivité du plateau de Satory, la CCIV étudie l’oppor-tunité d’im-planter certains équipements : pépinières ou hôtel d’entre-prises, services de restaura-tion...

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en œuvre d’une « Maison des services » pouvant intervenir en matière de sécurité, covoiturage, gestion des déchets, conciergerie, restauration, crèche interentreprises ou encore de comité d’en-treprise mutualisé. Pour chacun de ces services, il s’agissait d’identifier les coûts d’investissement et d’exploitation avec ou sans mutualisation et les prestataires en capacité de répondre...La CCIV a réalisé, en liaison étroite avec le Parc naturel du Vexin, l’assistance à maîtrise d’ouvrage de l’étude de faisabilité qui s’est déroulée entre mars et juin 2010. « Compte tenu du nombre de salariés actuellement sur la Zae, il a été proposé en coordination avec la Communauté de communes et le bureau d’étude Élan Développement qui a mené l’enquête, de développer une maison virtuelle à court terme via un site Internet (www.mde-portes-duvexin.fr). Une programmation de la maison des services à moyen/long terme « en dur » a été aussi étudiée »,confirme Tiphaine Mery, conseillère parcs d’activités à la Chambre. Une étude de même type mais intégrant en plus la possibilité pour chacun des services de développer un volet d’insertion a été lancée courant septembre 2010 sur les parcs d’acti-vités du territoire de Val de France avec le soutien de la Communauté d’agglomération. ■

Contact :Tiphaine Mery, conseillère parcs d’activités au 01 30 75 35 04 ou [email protected]

Depuis  trois  ans,  l’offre  de  services  tels  qu’une crèche, un restaurant d’entreprise, une salle de sport,… constitue un facteur stratégique diffé-

rentiant  pour  attirer  les  Pme-Pmi  et  les  collabora-teurs qu’elles souhaitent fidéliser et/ou embaucher. » explique M. Prioux, directeur activité-logistique ouest Île-de-France chez le commercialisateur d’immobilier d’entreprise Bnp Paribas real estate. Dans ce contexte, et dans le cadre de la démarche de modernisation des parcs d’activités du Val-d’Oise initiée au début des années 2000 en collabo-ration avec le Conseil général*, la Chambre propose depuis 2009 un service spécifique en la matière à destination des entreprises et des collectivités. « Notre originalité consiste à étudier les besoins et les attentes des entreprises mais aussi de leurs salariés. Car dans le cas, par exemple, d’une crèche, les visions peuvent être différentes. Nous calibrons ensuite l’offre en fonction à la fois des services jugés indispensables et de la capacité des sociétés à sup-porter ce coût. Il y a un juste équilibre à trouver », souligne Emmanuel Veiga responsable du service aménagement transport à la CCIV.

Une première expérimentation réussiePour accompagner la requalification et l’exten-sion du parc d’activités « Les Portes du Vexin » à Ennery, la Communauté de communes de la Vallée du Sausseron, en liaison avec l’associa-tion des chefs d’entreprise, souhaitait mener une réflexion sur l’intérêt et les conditions de mise

Requalifier un parc d’activités selon un nouveau standard de qualité, c’est bien. Lui associer un pôle de services qui améliorent la vie des chefs d’entreprise et des salariés, c’est mieux. Focus sur les projets de la Chambre en ce sens.

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parc D’actiVités

uN SERViCE SuR mESuRE DE La CCiV

*50 en cours actuellement, soit un site sur deux

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ACTUS12

Le 23 juin dernier, la question du transport du fret a fait l’objet d’un colloque organisé à l’hôtel de ville de Paris par l’association Transport Développement, Intermodalité, Environnement (Tdie) et Réseau Ferré de France (Rff), en partenariat avec, notamment, la mairie de Paris, la Sncf et la CCIV. Les points clés de la journée.

La logistique, un élément méconnu de la compétivité des entreprisesSi tout le monde parle du projet « Grand Paris » et de son futur réseau de transport de voyageurs, le transport ferroviaire mais aussi fluvial ou routier de fret lui, est totalement occulté. Or, la pression environnementale, traduite notamment dans la loi dite du « Grenelle de l’environnement », et la congestion croissante du réseau routier modifient en profondeur le contexte, en favorisant les modes de transport alternatifs à la route. Il est donc essen-tiel de se pencher au plus vite sur la performance de la logistique qui est un facteur essentiel de la com-pétitivité des entreprises industrielles ou de services du territoire.

Un colloque pour échanger,… Pour sensibiliser élus et industriels à l’urgence de la situation, la CCIV aux côtés de l’association TDIE et du RFF, l’organisme propriétaire et gestionnaire du réseau, ont réuni quelque 80 acteurs socio-écono-miques, gestionnaires et exploitants de réseaux de transport, élus et experts le 23 juin dernier. Quatre tables rondes ont suscité des échanges vifs et perti-nents pour dresser un état des lieux de la situation en Île-de-France et identifier les expériences réus-sies. L’intermodalité entre types de transports, les projets de développement du trafic fluvial, l’organi-

sation de la logistique en centre-ville ou les consé-quences de l’évolution de la politique fret de la Sncf pour les entreprises ont été au cœur des échanges. Plus globalement « Cette rencontre a eu le mérite de faire comprendre à toutes les parties prenantes que l’organisation d’un bassin logistique de 11 millions d’habitants et 791 000 établissements requiert une réflexion et des actions concertées entre les mondes économique, institutionnel et politique », souligne le vice-président de la CCIV en charge du dossier transport.

… des visites guidées pour illustrer les bonnes pratiquesLe 24 juin, l’association Tdie a convié les partici-pants à quatre visites guidées de sites représentatifs en matière de développement du fret ferroviaire et fluvial en Île-de-France, dont l’installation termi-nale embranchée de Cemex et les plateformes d’ap-provisionnement logistique urbaines de Samada/Monoprix à Combs-la-Ville. Des points restent à éclaircir à propos de l’évolution des organisations logistiques et de la mutation de l’acheminement du fret, mais ce colloque constituait sans nul doute une première étape importante. ■

Contact : Emmanuel Veiga au 01 30 84 79 14ou [email protected]

colloque tDie

QuELLES pERSpECtiVES pOuR LE tRaNSpORt DE maRChaNDiSES EN ÎLE-DE-FRaNCE ?

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L’extension du PNR constitue une chance indéniable pour les Yvelines et l’Essonne, à condition que ses effets sur l’habitat, la démographie, le transport et le développement des entreprises soient systémati-quement anticipée et intégrée aux réflexions straté-giques. La Commission du débat public, dans son rapport du 12 juillet dernier a rendu un avis favorable et sans réserve. Il appartient désormais à chaque commune de décider de son adhésion ou non à la charte défini-tive dont l’entrée en vigueur se fera dès janvier 2011. ■

au cours des trois années de concertation consacrées à la révision de la Charte du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse, la CCIV a

fait montre d’une vigilance constante pour que les ambitions environnementales du périmètre étendu de 21 à 62 communes - soit 25 supplémentaires pour les Yvelines et 16 pour l’Essonne - n’entra-vent pas l’essor économique des territoires », explique Jean-Philippe Porte, chargé de mission à la Chambre. Le projet, validé par la Région le 26 février 2010, pré-voit quatre axes thématiques majeurs : gagner la bataille de la biodiversité et des ressources naturelles, contribuer à faire du PNR un territoire périurbain responsable face aux changements climatiques, valoriser les patrimoines et la vie culturelle, et enfin encourager un développement économique et social innovant.

Qu’en pensent les communes concernées ?La révision de la Charte du PNR a fait l’objet d’une enquête publique entre le 3 mai et le 7 juin derniers. « Avec le triplement du nombre des communes, il existait un risque réel pour le tissu économique local. C’est pourquoi nous nous félicitions du dialo-gue constructif entretenu avec le président du Parc puisque le projet adopté intègre un certain nombre des préconisations proposées par la Chambre en octobre 2008 », indique un membre du bureau de la CCIV. Le PNR et la CCIV vont ainsi travailler, entre autres, à la mise en œuvre d’un schéma stratégique des parcs d’activités, à la réalisation de diagnostics économiques de zones industrielles, à l’accompa-gnement des nouvelles entreprises qui s’implantent sur le territoire,… Aussi la CCIV a-t-elle remis en juin un avis favorable au projet de Charte du PNR tout en regrettant que le document relatif aux parcs d’activi-tés ait été relégué en annexe du document.

parc naturel réGional De la Haute Vallée De cHeVreuse

En triplant sa superficie dans le cadre de sa nouvelle charte, le Parc naturel régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse – jusqu’alors plus petit PNR de France – entend répondre à de nouvelles exigences environnementales. La CCIV veille à ce que ce développement durable rime avec pérennité économique des communes.

À savoir :

la cciV s’implique de façon concrète en faveur du commerce de proximité dans le pnr de la Haute Vallée de chevreuse et du Vexin au travers de ses différents dispositifs d’appui aux entreprises (diagnostics en faveur du commerce de proximité, accompagne-ment au développement de commerces multiservices, charte qualité,…). elle entretient par ailleurs un dialogue permanent avec le président de la commission de développement économique du pnr de la Haute Vallée de chevreuse.

«

Contact :Frédérique Beau-Viez au 01 30 84 78 47 ou [email protected]

uN tERRitOiRE pROtÉgÉ

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ACTUS

Le principe de Finance Innov est simple… et convivial : en une soirée, trois fois par an, des créateursrencontrent des investisseurs potentiels et leurexposent leurs projets.

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Des entreprises innovantes qui ont besoin de financement pour se développer et des investisseurs qui cherchent à s’impliquer dans des projets porteurs... Le dispositif Finance Innov permet de mettre en relation des partenaires qui ont parfois du mal à se rencontrer.

mal ficelés, pas encore prêts. Nous participons à la plupart des soirées et je n’ai aucun mal à mobiliser les membres de l’association. »

Une médiation efficace« En 2008, nous en étions à une étape importante de la vie de notre société, se souvient Alain Boissier, fon-dateur d’Optinnova, entreprise qui crée des tableaux interactifs pour les écoles, à Montigny-le-Bretonneux. Nous avions besoin d’argent pour finaliser la R & D, créer des produits et les commercialiser. Nos fonds propres ne suffisaient pas. Grâce à Finance Innov, nous avons réussi à trouver les 450 000 euros qui nous manquaient. La médiation de la CCIV s’est avérée très efficace. » La prochaine soirée Finance Innov se tiendra le 30 novembre prochain à la CCI de Versailles. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 22 octobre. Les dossiers sont téléchargeables sur : www.finance-innov.com. ■

Contact : Géraldine Frobert au 01 30 84 79 21 20 ou [email protected]

Finance innoV 2010

uN ÉChaNgE gagNaNt-gagNaNt

Nous constatons que de jeunes pousses inno-vantes rencontrent des difficultés pour trouver des financeurs, regrette le premier vice-prési-

dent de la CCIV. Aujourd’hui, l’innovation constitue l’un des grands mots d’ordre du Conseil régional. C’est une nécessité pour le développement écono-mique et industriel de la région. Finance Innov est une opération qui permet de réunir, le temps d’une soirée, des porteurs de projet et des investisseurs potentiels. Cela peut aller des business angels aux départements capital-risque des banques. »Finance Innov est le fruit d’une collaboration origi-nale entre les Chambres de commerce et d’industrie franciliennes : CCI de Paris, de l’Essonne, et CCIV. « Cela prouve qu’en réunissant nos forces, il est pos-sible de travailler ensemble efficacement » poursuit l’élu de la CCIV.

Pas de perte de tempsLe principe de Finance Innov est simple… et convi-vial : en une soirée, trois fois par an, des créateurs rencontrent des investisseurs potentiels et leur exposent leurs projets. Un premier contact qui peut ensuite se poursuivre de manière plus formelle. « Pour chaque session, un comité étudie environ 100 dossiers et en sélectionne une dizaine, explique Géraldine Frobert, directrice de la création, infor-mation et formalités à la CCIV. Les lauréats béné-ficient d’un coaching pour les aider à préparer leur présentation. »« Les dossiers de synthèse sont très bien réalisés », estime Alain Sordello, président de Trianon angels, association de business angels dans les Yvelines. Les présentations sont ensuite bien conduites et les timings respectés. On sait qu’on ne va pas perdre son temps. La présélection nous évite les dossiers

«

FiNaNCe iNNoveN CHiFFres depuis 3 aNs

- 270 investisseurs ont participé aux soirées.- 8 millions d’euros levés pour 90 projets présentés.- 447 entreprises ont déposé une candidature.- Montants moyens de levées de fonds. 2008 : 365 000 € ;

2009 : 240 000 € ; 2010 (chiffre temporaire) : 150 000 €.

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Du 11 au 22 octobre, les CCI d’Île-de-France vous proposent 12 conférences-ateliers pour partir à la recherche de nouveaux clients. Innover et maîtriser l’information stratégique sont, pour les entreprises, les clés de nouvelles perspectives de marchés et de croissance.

Intervenants : • Équipe de la CCIV- Régine Castagnet, responsable du pôle Innovation et Intelligence Économique- Marie Milon, conseiller Affaires européennes- Pierre Arribe, conseiller Enterprise Europe• Dirigeants de Pme

• le mercredi 20 octobre 2010 à Pontoise de 8h30 à 12h30 (accueil à 8h).Soyez créatifs pour conquérir et fidéliser vos clients !

La créativité, source de différenciation, s’applique à tous les domaines de l’entreprise et à toute entreprise quel que soit son secteur d’activités.Créer ne nécessite aucune compétence a priori.Mais comment débuter ?L’expert qui assurera cet atelier vous fera décou-vrir de manière interactive des outils et méthodes simples et rapidement opérationnels, et vous invi-tera à participer à un exercice d’application qui vous surprendra… Intervenant : Paul-Hubert des Mesnards, consultant. ■

Inscriptions : www.j2ie.fr Contact : Anne Girodroux au 01 30 75 35 85 ou [email protected]

Le réseau des CCI de Paris – Île-de-France, avec le parrainage de la préfecture de la région d’Île-de-France et en partenariat avec Enterprise

Europe Network, le Conseil régional d’Île-de-France, Oseo Île-de-France et l’Inpi, a choisi pour cette 3e édition des Journées de l’Innovation et de l’Intel-ligence Économique (J2ie) de se focaliser sur les actions, outils, méthodes à la disposition de votre entreprise.Dans ce cadre, la CCI de Versailles Val-d’Oise / Yvelines propose 2 conférences-ateliers :

• le mardi 19 octobre 2010 à Versailles de 14h30 à 17h (accueil à 14h).Comment exploiter au mieux les avis de marchés publics pour conquérir de nouveaux clients ?

Parce que la préoccupation majeure d’un dirigeant au quotidien est de développer son activité et son chiffre d’affaires, toute opportunité de détection de nou-veaux clients est primordiale. Parce que ses concur-rents partagent la même préoccupation, surveiller leur positionnement sur les marchés est essentiel. L’objectif de cet atelier est d’appréhender pourquoi et comment les marchés publics, potentiel considé-rable d’activités et de veille concurrentielle, peuvent contribuer au développement de votre entreprise.

3e jOuRNÉESDE L’iNNOVatiON Et DE L’iNtELLigENCE ÉCONOmiQuE

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ACTUS16

Hubstar Paris®, la démarche de valorisation territoriale du Grand Roissy à l’international, lancée en juin 2009 par plus de 15 acteurs publics et privés, change de nom et devient Hubstart Paris®.

hubstart Paris® est une démarche collective des-tinée à promouvoir à l’international les com-pétences de ce territoire d’excellence d’Île-de-

France et vise à faciliter l’accueil et le développement de nouvelles activités économiques.Une initiative axée sur trois grands objectifs : renfor-cer la notoriété internationale et l’attractivité écono-mique de la place aéroportuaire du Grand Roissy par une dynamique impliquant des acteurs publics et privés, mettre en œuvre des actions opérationnelles à l’international valorisant les compétences locales (participation à des salons internationaux, édition de brochures et argumentaires, accueil de délégations étrangères et visites de site, etc.), contribuer au déve-loppement économique local en créant de l’emploi et de la valeur sur le territoire.À partir d’un point d’entrée unique, les partenaires d’Hubstart Paris® proposent à leurs interlocuteurs une offre intégrée de services pour leur faire décou-vrir les opportunités du Grand Roissy, répondre à leurs besoins et les accompagner dans leur prise de décision. Ce réseau, auquel la CCIV est asso-ciée, est ouvert à tous les acteurs économiques (entreprises ou territoires, publics ou privés) qui souhaitent agir pour valoriser le Grand Roissy à l’international, mais aussi participer directement à des actions contribuant à leur compétitivité.La démarche séduit de plus en plus d’acteurs du territoire du « Grand Roissy ». Air France, leader euro-

péen du transport aérien, 1er opérateur sur la plate-forme de Roissy, a ainsi récemment rejoint le réseau, tout comme Tlf Overseas, l’organisation profession-nelle des commissionnaires de transport aérien, et la DIRECCTE Île-de-France, (direction régionale des entreprises, de la consommation, de la concur-rence, du travail et de l’emploi d’Île-de-France).Parmi les prochaines actions de promotion inter-nationale, les partenaires d’Hubstart Paris® seront présents lors des salons Air Forum Cargo (Amsterdam, 2-4 novembre 2010), Simi (Paris, 1er -3 décembre 2010) et Pollutec (Lyon, 30 novembre – 3 décembre 2010). À celles-ci, s’ajouteront d’autres actions de communication et de valorisation telles que le lancement du site Internet Hubstart Paris ®. ■

En savoir plus : www.hubstart-paris-blog.com/

hubStaR paRiS ® DEViENt hubStaRt paRiS ®

Les parteNaires d’Hubstart paris

• aéroports de paris • agence régionale de Développement paris Île-de-France • air France • astech paris région • association paris de roissy - cDG • chambre de commerce et d’industrie de paris • chambre de commerce et d’industrie seine-et-Marne • chambre de commerce et d’industrie de Versailles • comité d’expansion économique du Val-d’oise • conseil général de seine-et-Marne • conseil général de seine-saint-Denis • conseil général du Val-d’oise • conseil régional d’Île-de-France • Direccte Île-de-France • epa plaine de France • roissy entreprises • seine-et-Marne Développement • seine-saint-Denis avenir • tlf overseas

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Portail d’entrée fédérant l’ensemble de l’offre de la Chambre de commerce et d’in-dustrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, la CCI Interactive permet aux internautes de découvrir la Chambre dans toute sa diversité et en toute transversalité. Par son

approche “client”, elle facilite la navigation et l’accès à l’information des chefs d’entre-prise, créateurs, repreneurs, commerçants, étudiants, apprentis, etc. Au design résolu-ment moderne, elle est tout à fait orientée vers les services en ligne : formalités, catalogue de formations, inscription à une manifestation ou à une formation. La création de ce portail qui assure visibilité, lisibilité et cohérence de toute l’offre de la CCIV a fait l’objet d’une intense mobilisation de ses différentes directions. ■

Internet : www.versailles.cci.fr

Rendez-vous suR “www.veRsailles.cci.fR”

ACTUS LOCALES

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la cci inteRactive est en ligne17 millions de voituRes PRoduites à flins Le 13 juillet dernier, la 17 millionième automobile produite à l’usine Pierre Lefaucheux de Flins est sortie de chaîne. Fondée en 1952, Flins est la plus ancienne des usines de carrosserie-montage de Renault. Durant ces 58 ans, elle a vu passer 18 modèles différents de la Juva 4 à la nouvelle Clio en passant par la Renault 4, la 4 CV, la R16, la R5 ou encore la Twingo 1.Renault Flins, c’est 3 422 salariés qui sortent chaque jour 730 Clio et pour qui le futur est déjà écrit puisque l’usine accueillera en 2013 la Clio IV mais également, et ce dès 2012, la production des batteries lithium-ion pour la gamme de voitures électriques du Losange ainsi que le modèle Zoe z.e.

val-d’oise : un centRe Régional dédié à l’intelligence embaRquée en PRojet Le Val-d’Oise compte des entreprises et des laboratoires de recherche phares dans le domaine de l’intelligence embarquée et de la mécatronique. Ces technologies trouvent de nombreuses applications dans notre quotidien à travers les téléphones mobiles, les robots industriels, les avions, les voitures ou encore le matériel médical. Pour soutenir cette filière en pleine expansion, le Conseil général auquel s’est associée la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise / Yvelines (CCIV), va créer un centre régional de l’intelligence et des systèmes embarqués (Cerise 95), à Cergy. Son rôle : permettre à des Pme d’accéder plus aisément à des moyens de recherche et développement (R&D) et faire du Val-d’Oise, la référence dans le domaine.

aPPRentissage : toujouRs mobilisés

laurent Wauquiez, secré-taire d’état chargé de l’emploi et le président

de l’Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI) et prési-dent de la CCI de Versailles Val d’Oise / Yvelines ont décidé de poursuivre et de déve-lopper les actions engagées en faveur de l’apprentissage en signant le 16 septembre dernier dans les locaux de l’Ifa de la restauration à Saint-Gratien un avenant à la convention déjà signée en juillet 2009. Cette convention se prolongera ainsi jusqu’au 31 décembre 2011. Un bilan d’étape sera présenté notam-ment en ce qui concerne les développeurs de l’alternance

sur les territoires, la valori-sation des tuteurs et maîtres d’apprentissage, l’impact des « mercredis de l’apprentis-sage ». L’objectif est avant tout de soutenir l’emploi des jeunes et les mesures du gou-vernement annoncées en faveur des contrats en alter-nance.

La convention permet de mobiliser le réseau des CCI pour inciter les PME à embaucher des jeunes en apprentissage. ■

Contact : Patrick Le Bihan au 01 39 23 70 68 ou [email protected]

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la filièRe automobile Reçoit 1,81 m€ PouR la Relance et la foRmation

Le Conseil général des Yvelines dégage 1,81 M€ dans le cadre du plan d’appui à la filière automobile. Cette enveloppe sera consacrée à aider 5 entreprises pour la relance et la formation : 203 000 € pour Polymont à La Celle-Saint-Cloud, afin de diversifier les métiers de l’automobile de ses cadres et ingénieurs. 287 000 € en 2011 pour Renault Sas à Guyancourt, Flins et Villiers-Saint-Frédéric pour un programme de formation en support au développement du véhicule électrique. 560 000 € pour Psa à Vélizy, pour son projet Écoclim, un système de climatisation à très basse consommation énergétique pour les véhicules hybrides et électriques. 100 000 €

sur 2 ans pour la formation de 10 ingénieurs de Nsi sa à Versailles afin de répondre aux besoins en compétences dans les domaines de l’électronique embarquée et du véhicule électrique. Les demandes de prêt (100 000 € chacune) de Promatco et d’Asca à Épône, auprès d’Oseo, seront soutenues par le Département. Promatco souhaite recentrer son activité vers les secteurs naval et ferroviaire et Asca développe un bureau d’études et des nouveaux produits autour de la carrosserie.

des aPPRentis entRePReneuRs PRimésLe 28 juin s’est déroulée à Versailles la remise des prix du challenge Demain Mon Entreprise aux apprentis entrepreneurs des écoles de la CCIV.

une cérémonie organi-sée en présence d’Hu-bert Mongon, vice-

président des ressources humaines de Mac Donald’s Europe et du président de la CCIV. 595 jeunes issus de 13 écoles de la Chambre et de tous les niveaux de formation (de la classe préparatoire à l’apprentissage au bac+5) ont participé à l’édition 2009/2010 de ce challenge et présenté 130 business plans. Les lauréats ont été sélec-tionnés par deux jurys com-posés d’élus de la CCIV, de pédagogues, de conseillers en création d’entreprise de la

Chambre et de représentants d’organismes bancaires (CIC, Crédit du Nord et Banque Postale).Très orientés vers des thé-matiques de protection de l’environnement, du service et des loisirs, les projets pré-sentés cette année mettent en évidence un attrait fort pour les services à la per-sonne et ceux du bien-être au quotidien ; d’autres pro-jets ont été conçus en lien direct avec les entreprises tels que la commercialisation de voitures électriques en partenariat avec Renault ou la communication autour

des services de la Banque Postale. Intégré à la pédago-gie, l’enseignement à l’esprit d’entreprendre concerne aujourd’hui la quasi-tota-lité des jeunes des écoles de la CCIV. Il s’agit d’un apprentissage progressif qui permet d’aborder pas à pas les grandes phases de la construction d’un projet, de l’idée d’un produit ou d’une activité jusqu’au business plan abouti. ■

Contact : Jacques-Olivier Henon au 01 39 23 70 12 ou [email protected]

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CHARTE QUALITÉ ACCUEIL

un outil de difféRenciation

immédiatement signé la convention de partenariat car la Charte Qualité Accueil s’intègre parfaitement à notre politique de promotion du commerce de proxi-mité. Pour nous, c’est un outil dynamique. L’audit, basé sur l’étude de 74 points, dévoile les points forts et les points faibles, et l’adhésion au dispositif contri-bue à y apporter des réponses. »

Une aide au changement Les commerçants sont de plus en plus soucieux de progrès. « L’ensemble des membres de l’associa-tion du centre commercial du Bel Air à Rambouillet participe à cette recherche de qualité, souligne un membre du bureau de la CCIV. Le commerce est en mutation notamment en raison des nouveaux modes de diffusion comme le e-commerce. La nou-velle stratégie présente de nettes avancées avec une plus grande proximité de la CCIV avec le commer-çant. L’accompagnement sur deux ans contribue à fournir des informations sur la mise en valeur des produits, sur les comportements des consomma-teurs, autant de données précieuses pour fidéliser la clientèle. L’accueil c’est un tout, c’est le contact au téléphone, la vitrine, l’agencement,… et aujourd’hui, les consommateurs y sont de plus en plus sensibles. C’est essentiel pour les commerçants de se faire contrôler par un organisme externe. À travers la Charte Qualité Accueil, nous pouvons les conseiller, les aider à mieux s’inscrire dans la modernité. » ■

Contact :Magali Bonnier 01 30 84 79 50 ou [email protected]

la « culture qualité » imprègne les collectivités locales et les commerces des Yvelines et du Val-d’Oise. Le nouveau dispositif de Charte Qualité

Accueil de la CCIV qui mobilise les communes et les unions commerciales à la professionnalisation des commerces rencontre une forte adhésion. À ce jour, la Chambre a signé 16 conventions de partenariat, ce qui représente 162 communes sachant qu’en complément, 225 commerces ont adhéré sponta-nément. Dans un premier temps, 1 700 commerces ont été audités de début juin au 15 juillet. Une deuxième vague d’audits de 1 700 commerces va avoir lieu du 1er septembre au 15 octobre 2010 et une dernière série de 2 000 commerces se déroulera du 15 octobre au 30 novembre..

Un outil de mesure objectifMagali Bonnier, directrice du service Dchrt (Commerce, Hôtellerie, Restauration, Tourisme) se réjouit : « Les villes ont très bien accueilli notre nouvelle approche qui unit les communes, les commerces et la CCIV. Pour les communes, l’adhé-sion à la Charte Qualité Accueil permet de mieux connaître leur tissu commercial. Pour les commer-çants, elle donne accès à des outils de formation et d’information ainsi qu’à un accompagnement personnalisé pendant deux ans par un conseiller commerce. » Une fois la convention de partenariat signée, des visites de clients mystères dressent un diagnostic commercial des commerces et la CCIV présente l’étude globale aux participants. Jocelyne Giner, directrice du développement économique de la Communauté de communes Seine-et-Mauldre, témoigne : « Notre Communauté de communes a

Depuis début 2010, la CCIV a mis en œuvre sa nouvelle démarche Charte Qualité Accueil. Qu’en pensent les villes et les commerçants ? Nous tirons un premier bilan.

ACTUS COMMERCEACTUS COMMERCE

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La 2e édition de Resto Kdo se déroulera les 16, 17 et 18 novembre prochain. Une belle occasion de promotion pour les restaurateurs des Yvelines et du Val-d’Oise. Partenaire de l’opération, Metro s’engage à offrir un bon d’achat de 120 € aux participants pour tout achat de 600 € sur la période.

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Resto Kdo 2010 : deRnièRe ligne dRoite PouR les inscRiPtions

2couverts dont 1 offert, le principe est bien connu à présent des restaurateurs qui parti-ciperont les 16, 17 et 18 novembre prochain à

cette nouvelle promotion de la profession. Il s’agit pour chacun d’eux d’offrir durant cette période un repas pour chaque repas acheté (les deux hors bois-son) sur une même table de 8 personnes maximum, au cours du même repas, hors séminaires et ban-quets. La participation est gratuite, les repas offerts restant seuls à la charge des restaurateurs. Bien entendu, c’est à eux de choisir le type de prestations qu’ils offriront à leur clientèle à cette occasion, à condition de respecter la qualité et les produits uti-lisés habituellement. « Cerise sur le gâteau », tout restaurateur inscrit à l’opération se verra octroyer par Metro un bon d’achat de 120 euros entre le 8 et le 18 novembre 2010 pour tout achat d’un montant minimum de 600 euros ; un agréable coup de pouce dans la ges-tion de leur participation à cette seconde édition d’une opération qui a permis, pour son coup d’essai

en 2009, d’augmenter de plus de 54 % la fréquenta-tion des restaurants engagés sur les trois jours ! S’inscrire à Resto Kdo, c’est faire le choix d’élargir sa clientèle en attirant de nouveaux clients, en redon-nant envie aux gens d’aller au restaurant ou en les fai-sant aller à la rencontre de nouveaux établissements, de nouveaux types de restauration. Aussi, n’hésitez pas, inscrivez-vous ! Une cinquantaine de restaura-teurs du Val-d’Oise et des Yvelines ont déjà sauté le pas. Pourquoi pas vous ? En vous enregistrant avant fin septembre, vous aurez l’assurance de figurer sur les outils de communication « papier » diffusés lors de cette opération. Et pour les inscriptions de dernières minutes (acceptées jusqu’à la veille de l’opération), rassurez-vous ! Vous apparaîtrez bel et bien dans la liste diffusée sur Internet (www.restokdo.com) pour informer le grand public de votre participation. ■

Internet : www.restokdo.comContacts : Catherine Stéphant, au 01 30 84 79 56 ou Philippe Taillard, au 01 30 75 35 46.

ÉDUCTOURS : LES DATES À RETENIR !

■ La prochaine « tournée » Éductours, destinée à faire découvrir aux personnels de l’Éducation nationale de la région, la richesse des métiers et des parcours offerts par l’hôtellerie-restauration, se déroulera le 19 octobre dans les Yvelines, plus précisément dans le périmètre de Versailles avec, au menu : un restaurant (Le Chapeau gris), un hôtel (Pullman Versailles Château) et une école (Cfa de la Chambre de métiers et de l’artisanat). Dans le Val-d’Oise, ce sera le 13 janvier 2011, le circuit restant à fixer. 8 mars 2011 : une innovation avec la mise en place d’une même démarche mais à destination des élèves cette fois. Pour en savoir plus :Catherine Stéphant, au 01 30 84 79 56 ou Philippe Taillard, au 01 30 75 35 46 

Le courrier économique • N° 119 octobre 2010 • www.versailles.cci.fr

Les partenaires de Resto Kdo : l’Association des restaurateurs indépendants du Val-d’Oise (Ariv), les Restaurateurs Indépendants et le Club Hôtelier 78, les Comités départementaux de tourisme et les Offices de tourisme du Val-d’Oise et des Yvelines, Transports Val-d’Oise (Tvo), Phébus, les Parcs naturels régionaux de la Haute Vallée de Chevreuse et du Vexin Français, Metro…

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Si le projet de loi permet de faire entrer à part entière le commerce dans l’aménagement du territoire, il convient de développer uneanalyse fine des besoins à venir des populations.

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rence territoriale entre zones de commerce,espaces verts et habitat.

Une demande de réponses prospectivesL’intégration de l’urbanisme commercial dans le droit commun de l’urbanisme a notamment pour conséquence d’exclure les élus consulaires du pro-cessus de décision. Or, pour Hervé Gautrot, directeur du centre commercial Espace Saint-Quentin : « les élus et les techniciens des chambres de commerce disposent d’une réelle vision du commerce et du territoire. Se priver de leur apport est regrettable ». Si le projet de loi permet de faire entrer le commerce dans l’aménagement du territoire à part entière, il convient de développer une analyse fine des besoins à venir des populations. Un vice-président de la CCIV le confirme : « je m’aperçois de l’inquiétude des muni-cipalités et du besoin d’information dans les prises de décision d’implantations commerciales. Cette demande de prospective, que les élus consulaires sont en mesure de fournir en amont de l’établissement des documents d’urbanisme, peut ouvrir la voie à un nouveau mode de partenariat pour un aménagement pensé du territoire. La réflexion et l’information sont indispensables à une cohérence globale pour faire vivre les commerces et préserver des centres-villes homogènes ». ■

Contact :Magali Bonnier 01 30 84 79 50 ou [email protected]

La recherche d’un difficile point d’équilibre Les différentes réglementations de l’urbanisme commercial ont montré leurs limites. De l’aveu même des parlementaires, les lois Raffarin du 5 juillet 1996 et Lme du 4 août 2008 ont abouti à une situation « désastreuse ». Au détriment des zones de centralité, les zones à prédominance commerciale à la périphérie des villes se sont développées avec une explosion des projets de grandes surfaces. Pour un vice-président de la CCIV, membre du Conseil éco-nomique régional, « la situation est anarchique et le danger de voir apparaître de nouvelles friches com-merciales est réel ». Dans ce contexte, la réforme en cours vise à fusionner l’autorisation commerciale et l’autorisation d’urbanisme classique. Intégré dans le document d’orientation des Schémas de cohérence territoriale (Scot), ou à défaut dans le Plan local d’ur-banisme, l’aménagement commercial doit garantir l’organisation du territoire entre zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles.L’urbanisme commercial est une affaire d’équilibre entre réglementation et liberté d’entreprendre. Le vice-président de la CCIV, en charge des ques-tions commerciales le rappelle : « il n’y a pas d’idéal dans un domaine qui fluctue aussi rapidement que le commerce, la difficulté étant de garantir une bénéfique libre concurrence tout en protégeant les commerces fragiles ». Le projet de loi se concentre sur l’harmonie nécessaire entre les besoins du consommateur, la libre concurrence et une cohé-

la nouvelle Réglementation de l’uRbanisme commeRcial, les enjeux d’une RéfoRmeAdoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 15 juin dernier, la future loi Ollier est encore en discussion au Parlement et entame sa dernière ligne droite.

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cHaRlotte, PomPadouR et comPagnieEn décembre 2009, Yannick Jouanneault reprend officiellement l’entreprise familiale créée par son grand-père en 1955. Invité d’honneur de la soirée de la création / reprise à la CCIV au printemps dernier, la pomme de terre n’a plus de secret pour lui.

deux ans, l’entreprise est installée à Goussainville, plus près des cultures et pas trop loin de Paris, dans des bâtiments de 1 800 m² qui permettent de tourner sur un stock de trois jours. « Nous avons 12 camions. Sept sont dédiés à la distribution et montent tous les jours à Paris. Ils fournissent une trentaine d’établissements chacun, en relation directe avec le chef de cuisine. » Avec ses 11 colla-borateurs, Yannick Jouanneault insiste sur le res-pect de la tradition et le savoir-faire du métier, qui impliquent autant la qualité du produit que celle du service. « Un service 4 étoiles, si possible, et qui est, aujourd’hui, notre force ». ■

Internet : Internet : www.fournisseur-pommedeterre-paris.com

« J’ai naturellement marché sur ses talons. Reprendre l’entreprise n’a pas provoqué de boule-versement particulier dans ma vie professionnelle puisque j’y travaillais déjà et en étais actionnaire. J’ai seulement changé de statut », explique le jeune repreneur. Il a aussi ajouté à son bagage un bac professionnel action marchande. Poussé par son goût pour le commerce et son souci de garder un contact avec la terre, il n’a pas hésité quand est venu son tour de prendre la tête des Établissements François qui, depuis 1955, distribuent des milliers de pommes de terre dans la restauration pari-sienne. « On comptait encore 35 marchands dans les années 70 et nous ne sommes plus que 4 en 2010 à exercer cette activité », poursuit-il. Depuis

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VEXIN :

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Pour leur première édition, les « écotrophées », lancés par le Parc naturel régional du Vexin français ont permis de récompenser huit entreprises du territoire qui se sont distinguées par leur engagement en matière d’environnement et de développement durable.

P romouvoir un développement économique durable et socialement responsable sur le territoire du parc naturel régional, en mettant

à l’honneur des entreprises particulièrement exem-plaires dans ce domaine : telle est l’ambition de ce nouveau concours ouvert à quatre catégories d’en-treprises : entreprises artisanales, commerciales et de services de moins de 10 salariés, Pme/Pmi de plus de 10 salariés, agriculteurs, prestataires touris-tiques et de loisirs.

Les lauréats se sont vus remettre leur prix lors de la Fête du Parc, le 6 juin dernier, à Jambville, soit 3 000 € au premier de chaque catégorie et 1 500 € pour le second.

Des lauréats exemplairesBasée à Marines, « La Ferme & Compagnie », qui décroche le premier prix dans la catégorie moins de 10 salariés, conjugue son activité au pluriel : com-merce alimentaire de détail et demi-gros, traiteur...

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Les partenaires de l’opération : Chambres de métiers et de l’artisanat des Yvelines et du Val-dOise, Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise / Yve-lines, Chambre interdéparte-mentale d’agri-culture d’Île-de- France, Agence régionale de l’environne-ment et des nouvelles éner-gies (Arene) et Agence de l’eau Seine-Norman-die.

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et à Auvers-sur-Oise, un restaurant bénéficiant de la marque accueil du Parc, « Le chemin des Peintres ». « Nous privilégions les circuits courts, les produits labellisés bio et éthiques. Nous avons à cœur de promouvoir les produits locaux, des légumes et des fruits de saison et, dans cet esprit de sensibiliser nos clients au respect du terroir et aux achats respon-sables », explique Françoise Bossoutrot, gérante de cette entreprise commerciale créée en 2004 et qui occupe aujourd’hui 5 salariés. « Quand une institu-tion comme le PNR valorise ceux qui font quelque chose dans ce domaine, c’est une vraie reconnais-sance. On se sent légitimés. » Figurent également sur la plus haute marche du podium, dans la catégorie des plus de 10 salariés une société de travaux publics, Dtp2i, également basée à Marines, et l’entreprise Hervé Thermique, implantée à Ennery.« En 2009, quand le moment est venu d’agrandir nos locaux, nous en avons profité pour privilégier les solutions prenant en compte l’environne-ment », explique Christophe Dépée, dirigeant de Dtp2i fondée en 2005, « et nous avons retenu trois grands principes de développement durable : un puits canadien, des panneaux photovoltaïques, à ce jour la plus grosse installation du PNR, et, enfin, un système de récupération des eaux de pluie pour réduire notre consommation d’eau. Située à Ennery, l’entreprise Hervé Thermique (génie climatique et électrique), a fortement impli-qué ses 120 salariés à la réalisation du site... Nous avons fait appel aux techniques d’éco-construction intégrales, superstructure en bois, installation d’un puits canadien, d’une pompe à chaleur géother-mique sur nappe, etc. », explique Patrick Berruet, directeur de l’agence Hervé Thermique Idf déjà certifiée Hqe (Haute Qualité Environnementale) Bâtiments tertiaires et Bbc-Effinergie (Bâtiment Basse Consommation). « Notre démarche va plei-nement dans le sens du PNR avec, dans l’esprit de faire bouger les choses et de susciter chez nos clients, nos partenaires, un changement dans leurs habitudes. » L’entreprise est également certifiée Hqe Exploitation. Autre lauréat de cette première édition, l’Associa-tion aéronautique du Val-d’Oise, basée à Chérence, premier prix dans la catégorie des prestataires touristiques et de loisirs. Compétitions, baptêmes de l’air, formation de pilotes sont ses principales activités. En mai 2008, l’Aavo a investi dans un treuil électrique pour le lancement des planeurs. « Nous avons pu ainsi réduire la consommation d’énergie,

les émissions de CO2 et les nuisances sonores, sans parler du coût de l’activité aussi, car aujourd’hui nous utilisons l’avion-remorqueur pour seulement un tiers des lancements », précise son respon-sable. « Le vol à voile est une activité éminemment naturelle et le choix environnemental dans les ins-tallations et dans les conditions pratiques de son exercice s’imposait. Ce prix est un encouragement à poursuivre dans cette orientation. » Ainsi, après l’enfouissement des lignes électriques en avril der-nier, d’autres investissements sont prévus dans un futur proche : l’installation de panneaux solaires et la réhabilitation de l’hébergement existant destiné aux stagiaires.

Concilier développement économique et développement durableSi le Parc est perçu d’abord et avant tout comme un territoire rural doté d’un patrimoine exceptionnel, son économie (3 400 entreprises implantées et 22 000 emplois générés) est bien vivace.Un tissu que le Parc naturel régional s’emploie à renforcer et à développer en multipliant des actions en faveur des entreprises : mise en place d’accom-pagnements spécifiques et d’aides financières aux investissements dotés d’une charte qualité envi-ronnementale, comme à Marines et à Ennery ; la création d’une plateforme Cergy-Pontoise Vexin Initiative avec l’agglomération de Cergy-Pontoise pour soutenir la création d’entreprise. Un autre de ses objectifs est la sensibilisation des entreprises à la prise en compte de l’environnement, avec le lancement cette année des Éco-Trophées et l’octroi des aides à l’investissement. Enfin, l’organisation régulière de forums, de formations et de visites de sites exemplaires vise à développer le secteur éco-construction.Cette dynamique s’est traduite, en 2009, par la créa-tion de 671 entreprises nouvelles. ■

Contact : contacter le Parc naturel régional /obtenir la liste complète des lauréats Écotrophées : Pnr du Vexin français, service développement, au 01 34 48 66 30 ou economie@pnr-vexin-français.fr

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Défense : Des actions structurées pour un secteur D’envergurePlusieurs centaines d’entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise, de la Pme à la multinationale, opèrent sur les marchés de la défense et de la sécurité. La CCIV accompagne leur développement, favorise les partenariats indispensables au renforcement de la compétitivité des entreprises dans un secteur fortement concurrentiel, en France et à l’international.

 c’est devenu un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la défense et de la sécurité. Tous les deux ans en juin, le Parc des exposi-

tions de Paris – Villepinte accueille Eurosatory, le premier salon national de la défense terrestre, aéro-terrestre et de la sécurité. Comme à chaque édition, la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles s’installe au cœur d’Eurosatory : 300 mètres carrés situés sur l’allée principale du salon ont accueilli cette année les 23 entreprises associées à la CCIV sur l’opération. Ce dispositif a permis à ces dernières de bénéfi-cier de services mutualisés comme les dossiers de presse, les hôtesses d’accueil et surtout l’accès aux délégations étrangères. Cet accompagnement « clé en main » libère donc des contingences logistiques. Mais, au-delà de ce soutien technique, intégrer un pavillon commun permet une prise de contact facilitée avec des partenaires, des clients potentiels et évite pièges et impasses ce qui permet à chaque entreprise de gagner un temps précieux. Par ailleurs, ce dispositif permet de décupler la visibilité des Pme présentes sur l’espace CCIV.« Une Pme comme la nôtre n’a pas toujours les moyens de s’offrir un stand indépendant, en par-ticulier dans le contexte actuel, estime Orlie Allali, directrice des achats pour Le Câblage français, une

société de Montmagny (95) spécialisée en câblage filaire, notamment dans le domaine de l’aéronau-tique civile et militaire. La Chambre nous permet de participer à un salon majeur. L’espace CCIV consti-tue un pôle d’attraction important. Nous pouvons ainsi être vus, mais aussi rencontrer d’autres Pme pour monter des partenariats futurs et prospecter des marchés à l’étranger. Nous sommes accompa-gnés d’un bout à l’autre de l’organisation du salon. »

Solution gagnante« Formalités, inscriptions... La Chambre s’occupe de tout, confirme Gilles Helmer, responsable com-mercial grands comptes de l’entreprise Esc basée à Sartrouville qui fabrique et commercialise des équipe-ments de climatisation embarqués dans les véhicules civils ou militaires. C’est la quatrième fois que nous participons à Eurosatory. La première fois, nous avons exposé de façon indépendante. Mais depuis, nous nous appuyons sur la CCIV, qui s’occupe de tout et nous permet de nous concentrer sur notre objectif com-mercial. Nos relations sont excellentes et nous bénéfi-cions d’une véritable écoute. Pour moi, il n’y a que des avantages à travailler avec la Chambre de commerce et d’industrie. Nous participons d’ailleurs à d’autres manifestations avec elle, puisque nous sommes aussi présents au Forum entreprises défense (Fed). »

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Un fort potentiel de développementLe soutien apporté par la CCIV au secteur de la défense et de la sécurité ne s’arrête pas à la pré-sence sur des salons ou à l’organisation du Fed. La Chambre va plus loin, fidèle à sa politique d’ac-tions sectorielles et de développement des filières. « Le secteur est historiquement présent sur notre territoire, constate Frédéric Le Roux, directeur général adjoint, chargé de l’appui aux entreprises à la CCIV. On y trouve de grands comptes comme Eads, Dassault, Thales ou Safran, mais aussi de nom-breuses Pme. De plus, la centrale d’achat de l’armée de terre se situe sur le plateau de Satory. Il semblait donc primordial à la CCIV d’avoir une action forte sur ce secteur d’activités pour aider à sa structuration et à son développement en partenariat avec les prin-cipaux acteurs de la filière. »C’est pour cette raison que depuis un an, la CCIV et le Gicat (Groupement des industries françaises de défense terrestre) ont signé une convention de par-tenariat. Le Gicat co mpte environ 200 adhérents en France et a pour objectifs de défendre les intérêts du secteur, faire la promotion de ses produits et jeter des passerelles entre les clients et les indus-triels. Proximité régionale de la CCIV vis-à-vis des entreprises de la défense de son territoire, visibilité et périmètre nationaux pour le Gicat, il apparaissait essentiel à ces deux entités d’œuvrer ensemble afin de développer des actions au profit des Pme des Yvelines et du Val-d’Oise et des entreprises membres du Gicat. Actions croisées autour du Forum entreprises défense et d’Eurosatory, identi-fication des capacités techniques et technologiques détenues par les Pme afin de pouvoir rapprocher leurs offres aux besoins des grands donneurs d’ordres et de pouvoir leur faciliter l’accès aux grands marchés et à l’international, telles sont les grandes ambitions de ce partenariat. « Nous savons que les budgets consacrés à la défense ne vont pas croître ces prochaines années en France. Il faut donc se diversifier, vers la sécurité entre autres, et se tourner vers l’international. La convention avec le Gicat va nous aider à aller dans ce sens », souligne Sandrine Le Dû de Pinho, responsable du pôle salons professionnels à la CCIV.

Faire tache d’huile« Je crois très fort aux partenariats avec les CCI, sou-ligne Bernard Refalo, directeur des affaires France et sécurité au Gicat. Pourquoi ne pas unir nos efforts ? L’objectif de la convention est de créer des synergies en termes de moyens et d’organisation. Quand la CCIV organise un événement, nous en

faisons la publicité par l’intermédiaire de nos dif-férents outils : publications, sites internet… C’est le cas, par exemple, pour le Fed .»Pour répondre aux besoins de ses membres, le Gicat organise régulièrement des journées de rencontres entre un grand donneur d’ordres et des respon-sables de Pme. L’année dernière, l’une de ces ren-contres s’est tenue au sein de l’entreprise Thales Sti et a réuni une centaine de représentants de Pme. La prochaine journée est prévue le 26 octobre chez Renault Trucks défense. « Chez Thales, environ 40 % des participants ont été ciblés et drainés par la CCIV, se réjouit Bernard Refalo. Cela prouve qu’en unissant nos forces, nous sommes plus efficaces. Nous souhaitons que ce partenariat fasse tâche d’huile comme ça a été le cas en Rhône-Alpes. Avec le potentiel du territoire de la Chambre, c’est tout à fait possible. » ■

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À La reNcoNtre des acheteurs

« Le Forum entreprises défense offre la possibilité aux fournisseurs de rencontrer les services achats de l’armée, explique Frédéric Le Roux. Les entreprises peuvent exposer leur savoir-faire, rencontrer les plus grands donneurs d’ordres du métier dans un cadre moins formel qu’une table de négociation. Les acheteurs y sont très accessibles. » Lors du dernier Forum, plus de 2 500 professionnels ont arpenté les allées du Forum, qui s’ouvre désormais aux acteurs internationaux.La douzième édition du Fed se tiendra sur la base militaire de Versailles-Satory les 18 et 19 mai 2011. Si vous souhaitez y exposer, vous pouvez contacter l’équipe salons professionnels de la Cciv : Sandrine Le Dû de Pinho (01 30 75 35 67 – [email protected]) ou Vanessa Denis (01 30 75 35 66 – [email protected]).

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La Lutte anti-contrefaçon, L’affaire De tousLe vendredi 3 décembre 2010 se tiendra à Pontoise un atelier consacré aux problématiques de la contrefaçon, « comment l’éviter et comment réagir ». Le débat sera également l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Contrefaçon sans façon ».

La contrefaçon, un fléau d’actualitéLa contrefaçon, véritable fléau économique et social, représente un réel danger de santé publique et de sécurité. Pour Jean-Pierre Cardon, délégué régional de l’Institut national de la propriété indus-trielle (Inpi), il s’agit « d’un vol caractérisé des résul-tats de recherche et de créativité des entreprises ». L’ampleur des préjudices de cette activité criminelle est estimée à une perte de 300 000 emplois en Europe et correspondrait à 10 % de la part du com-merce mondial. Lorsque le phénomène touche les pièces détachées, les médicaments ou les produits de beauté, le danger menace autant l’entreprise que le citoyen. La contrefaçon, loin de se résorber, s’immisce dans les nouveaux canaux de distribu-tion comme Internet et justifie l’effort des autorités publiques, des acteurs de la lutte anticontrefaçon comme l’Inpi, l’Union des fabricants (Unifab), le Comité national anti-contrefaçon (Cnac) et leurs partenaires que sont les Chambres de commerce et d’industrie.Jean-Pierre Cardon remarque que « si les grandes entreprises ont dans l’ensemble les moyens et l ’ information suffisante pour se prémunir des violations de leur droit de propriété indus-

trielle, force est de constater que les Pme conti-nuent de méconnaître ces droits et les protec-tions dont elles disposent. Une Pme pour se développer et perdurer doit innover et lorsqu’une innovation rencontre un succès industriel et commer- cial, les contrefacteurs sont à l’affût, suivant une implacable logique qui veut que ne soient contrefaits que les produits qui se vendent bien. » Or, d’un point de vue juridique, ne rentrent dans le champ de la contrefaçon que les produits protégés par un titre de protection. En son absence, « l’entre-preneur et le porteur de projet se retrouvent dans une situation de crise difficilement rattrapable », souligne Christine Laï, directrice générale de l’Unifab.

Le coût et l’accessibilité, des idées reçues à combattreL’Inpi et l’Unifab s’attachent à démystifier les conditions d’accès au droit de propriété industrielle. Jean-Pierre Cardon rappelle qu’ « une Pme ou une Tpe peut faire valoir ses droits vis-à-vis d’une grande entreprise française ou internationale, et que pour pouvoir jouer dans la cour des grands, il faut disposer des mêmes armes et des mêmes outils ». Quels que soient le secteur d’activités et la taille de l’entreprise

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concernée, les recours civils ou pénaux sont nom-breux et efficients. En l’espèce, Christine Laï souligne que « chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’une réponse adaptée ». La protection de l’ayant droit se renforce sensiblement. Ainsi, une entre-prise victime de la contrefaçon peut depuis la loi du 29 octobre 2007 obtenir une compensation étendue aux bénéfices illicitement réalisés par le contre- facteur, voire au-delà.

Les dispositifs proposés allègent les contraintes techniques, financières et administratives des pro-cédures de dépôt de brevets, de marques, de dessins et modèles. Pour préserver l’innovation et la com-pétitivité de nos entreprises, l’État et les acteurs de la lutte anticontrefaçon ont créé les conditions d’un accès à la protection industrielle à moindre coût. Les premières redevances de brevet sont réduites de 50 %, un dépôt de marque coûte 200 euros et les dessins et modèles sont protégés pour quelques dizaines d’euros. Les frais de rédaction de brevets bénéficient également d’un financement de la région et d’Oseo (via le Centre francilien de l’inno-vation). Jean-Pierre Cardon recommande à ce titre « d’intégrer en amont les frais de protection dans les budgets de recherche et développement ». De même, les prédiagnostics proposés par l’Inpi avec le soutien des Chambres de commerce et d’in-dustrie facilitent la tâche des chefs d’entreprise dans le processus de protection industrielle. Le succès de ces rapports entièrement pris en charge par l’Inpi* se traduit par une augmentation régulière des pré-diagnostics réalisés. Jean-Pierre Cardon fait valoir que « 65 % des entreprises bénéficiaires ont entamé une démarche de propriété industrielle et que, pour 89 % d’entre elles, l’indice de satisfaction est jugé bon ou excellent ».

Une journée exceptionnelle consacrée à la lutte anticontrefaçonDans le cadre des « Vendredis de la propriété indus-trielle » proposés par la CCIV, la matinée de sensibi-lisation du 3 décembre 2010 entre les chefs d’entre-prise, les porteurs de projet et les acteurs de la lutte anti-contrefaçon est capitale pour Christine Laï.Il s’agit de « rappeler la gravité de la réalité de la contrefaçon et les nécessaires connaissances que doivent acquérir les acteurs économiques face à des contrefacteurs qui s’adaptent en permanence aux réponses apportées. Une solide culture doit per-mettre de générer les bonnes alertes et une coopéra-

tion efficace avec les services de douane, de police et gendarmerie ». La rencontre permettra d’aborder les grands enjeux de la contrefaçon, ses acteurs, les diffé-rents titres de propriété industrielle, les procédures et droits associés, les moyens de défense de ces droits, les moyens de preuve de la contrefaçon ainsi que les manières de réagir en cas d’attaque. L’inauguration de l’exposition « Contrefaçon sans façon », que la CCIV accueille jusqu’au 14 janvier 2011, suivra le temps du débat. Initiée en novembre 2005 à l’Assemblée nationale, l’exposition s’inscrit dans le prolongement des actions de sensibilisation menées par le Cnac et ses partenaires. Christine Laï considère cet évènement, fort de son vif succès pédagogique dans différentes villes de France, comme un rendez-vous majeur avec les entreprises et les consommateurs encore peu sensibilisés, et rappelle que le succès de la lutte dépend de l’élan initié par les chefs d’entreprise. En présence du public, l’inauguration du 3 décembre s’accompa-gnera d’une spectaculaire destruction en extérieur de produits contrefaisants.Vous souhaitez vous inscrire ?Contactez Anne Girodroux au 01 30 75 35 85ou [email protected]

* La CCI de Versailles Val-d’Oise / Yvelines peut vous faire béné-ficier de cette offre spécifique, contactez Myriam Laurent au 01 30 75 35 14 ou [email protected].

Contact : Myriam Laurent CCI Versailles Val-d’Oise/Yvelines Tél. 01 30 75 35 14 Email : [email protected]

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La d i r e c t i v e e u r o p é e n n e 2 0 0 6 / 1 2 3 / C E dite « Services » vise à faciliter la liberté d’établissement des prestataires de services

dans d’autres États membres ainsi que la liberté de prestation de services au sein des États membres.

Un prestataire de services est concerné dans deux cas de figure : en tant qu’entrepreneur individuel ou société ayant pour projet de créer un établissement permanent (nouvelle société, filiale, succursale) dans son propre pays ou dans un autre État membre de l’Union européenne (UE) ; ou en tant qu’entreprise déjà établie dans un État membre qui envisage de fournir ses services dans un autre État membre sans pour autant y créer un établissement permanent. La directive concerne tous les services réalisés dans l’UE, tels que la distribution, la vente au détail ou en gros, l’artisanat, la construction, les services juridiques ou fiscaux, les architectes, le tourisme... à l’exception de douze catégories de services exclues par la directive*. Les prestataires de services peuvent dorénavant bénéficier de procédures allégées et de formalités

administratives simplifiées et recourir aux « guichets uniques », des portails de l’administration en ligne dans tous les pays de l’UE.

La mise en place d’un guichet unique La directive instaure la mise en place dans chaque État membre d’un guichet unique auprès duquel il est possible d’accomplir les formalités juridiques, fiscales, sociales nécessaires à la création d’une activité, de se faire accompagner pour les formalités spécifiques à une profession réglementée (agent immobilier, architecte, etc.), mais aussi d’obtenir les informations relatives aux exigences et aux coordonnées des autorités compétentes… En bref, l’objectif est de permettre l’obtention des informations et l’accomplissement de toutes les formalités auprès d’un seul et même point de contact.Les guichets uniques sont organisés différemment dans chaque État membre (cf. encadré) mais les formulaires vont être harmonisés et les démarches, à terme, pourront être effectuées pour chaque pays entièrement à distance, par voie électronique.

Les avancées de la directive « Services »

faciLiter La prestation De services en europe

30 ACTUS INDUSTRIE

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Les formalités administratives simplifiées et les procédures allégéesUn prestataire ne peut se voir refuser l’accès et l’exercice des activités de services sur un territoire autre que celui de son État d’origine pour des raisons discriminatoires telles que des exigences relatives à la nationalité, au lieu de résidence ou à l’obligation de souscrire une assurance dans le pays d’accueil. Un document officiel (attestation, certificat) obtenu dans un État membre devra être reconnu valable dans les autres États membres dans la mesure où le document possède une fonction équivalente. Par ailleurs, les autorisations parfois requises par l’administration telles qu’une autorisation administrative d’exercice, une licence, une inscription à un ordre, souvent complexes à obtenir par les prestataires mais indispensables à l’exercice de leur activité, seront dorénavant plus rares. L’autorisation doit être accordée selon une procédure claire et transparente et, une fois acquise, elle demeure en principe illimitée dans le temps. Bien que la directive soit applicable depuis le début de l’année, sa mise en œuvre par les États, notamment la mise en place des guichets uniques, se fait de manière progressive et reste variable selon les pays. ■

31

Pour s’informer et accomplir ses formalités, contacter le guichet unique du pays visé :Dans l’UE : http://ec.europa.eu/eu-go (choisir Fr pour accéder à la liste des guichets Ue) En France : www.guichet-entreprises.fr ou votre Cfe pour un accueil physique En France, c’est le réseau des Centres de formalités des entreprises (CFE) dont font partie les chambres de commerce et d’industrie qui a naturellement été désigné comme guichet unique par les autorités. En effet, existant depuis 1981, les CFE permettaient déjà aux entreprises d’accomplir en un même lieu et au travers d’un dossier unique les déclarations relatives à leur création, aux modifications de leur situation ou à la cessation de leur activité. En tant que guichet unique selon la directive « services », le rôle des CFE a été étendu et ils pourront, à terme, prendre en compte toutes les formalités et démarches nécessaires au démarrage effectif d’activité par le créateur d’entreprise, au-delà de la création proprement dite (ex. : autorisation d’exercice, inscription sur des registres professionnels, déclaration en mairie ou préfecture liée à l’ouverture, etc.).Les CFE centralisent en toute confidentialité les déclarations, assurent le contrôle formel des documents présentés et la transmission des déclarations et pièces justificatives aux organismes destinataires des formalités. Cela évite aux responsables d’entreprises la multiplication des démarches auprès d’organismes distincts pour leurs déclarations juridiques, fiscales, sociales...

*12 catégories de services exclues : les services non économiques d’intérêt général ; les services financiers ; les services de communication électronique ; les services de transport ; les services des agences de travail intérimaire ; les services de soins de santé ; les services audiovisuels ; les activités de jeux d’argent ; les activités liées à l’exercice de l’autorité publique ; certains services sociaux (logement social, garde d’enfants et aide aux personnes dans le besoin) ; les services de sécurité privée ; les services fournis par les notaires et les huissiers de justice, nommés par les pouvoirs publics.

Pour eN savoir PLusMarie Milon ou Adelita Aulletconseillers Affaires européennes - Enterprise Europe Network « Paris Île-de-France Centre »CCI de Versailles Val-d’Oise / YvelinesTél. : 01 72 03 29 65/67 ou [email protected] MachadoResponsable du CFE de la CCI de Versailles Val-d’Oise / [email protected]

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Le marquage CE est le symbole visuel obligatoire pour tous les produits mis sur le marché européen (y compris français) et couverts par une ou plusieurs directives européennes dites « nouvelle approche ». Il matérialise la conformité du produit à des exigences de sécurité édictées par ces directives. À ce jour, une vingtaine de directives* ont été adoptées.

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fabricants ou importateurs De proDuits en europe, connaissez-vous Le marquage ce ?

Pourquoi un marquage CE ? Pour garantir un niveau minimum de sécurité tout en facilitant la libre circulation des marchandises au sein de l’Union européenne.

Le marquage CE, comment ça fonctionne ? Avant de mettre votre produit sur le marché euro-péen, vous devez :• Déterminer le ou les texte(s) applicable(s) à votre produit.Pour ce faire, il est nécessaire de se reporter à chacune des directives « nouvelle approche » pour vérifier si votre produit entre dans le champ d’ap-plication de l’une ou plusieurs d’entre elles.• Respecter les exigences essentielles de sécurité énoncées dans la ou les directive(s).Pour s’y conformer, les directives renvoient en prio-rité aux normes européennes harmonisées et, en leur absence, aux normes nationales. L’utilisation des normes est facultative. Cependant, elle pré-sume d’une conformité aux exigences essentielles. • Évaluer la conformité de votre produit aux exi-gences essentielles.En fonction de la dangerosité des produits, les directives indiquent la procédure d’évaluation à suivre. La procédure varie de la simple autocertifi-cation par le fabricant, à la vérification à l’unité par un organisme notifié ou à la mise en œuvre d’un système d’assurance qualité.• Attester la conformitéLorsque la procédure d’évaluation de la confor-mité montre que le produit satisfait aux exigences de la ou des directive(s) applicable(s), le fabricant

appose le marquage CE. Il atteste cette conformité par une déclaration CE de conformité et par un dossier technique, dont les contenus sont généra-lement mentionnés dans les directives concernées. Le dossier technique est conservé par le fabricant (10 ans en général) et tenu à la disposition des autorités de contrôle. La déclaration CE, selon les directives, est également conservée par le fabricant ou doit être remise à l’utilisateur.

*Ces directives ont été publiées au Journal officiel de l’Union européenne. L’équipe Enterprise Europe Network de la Cci de Versailles Val-d’Oise/Yvelines se tient à votre disposition pour vous les communiquer.

Contact : Adelita Aullet / Marie MilonEnterprise Europe Network « Paris Île-de-France Centre » Cci Versailles Val-d’Oise/Yvelines Tél. 01 72 03 29 65/67 - Email : [email protected]

Pour eN savoir PLusDans le cadre de la campagne européenne sur le marquage CE, et des actions menées par le consortium « Paris Île-de-France Centre », les Chambres de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, de l’Essonne et de Seine-et-Marne organisent des réunions d’information sur cette thématique :- 7 octobre - réunion « directive machines » - Versailles- 4 novembre - réunion « directives compatibilité

électromagnétique et basse tension » - Evry- 7 décembre - réunion « directive produits de la construction » - Émerainville.Vous souhaitez vous inscrire ? Contactez AnneGirodroux au 01 30 75 35 85 ou [email protected]

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Sciences et business : depuis toujours Gabriel de Galzain, fondateur de Poly dispensing systems cultive ce savant mélange propice

au développement de sa carrière.

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mes deux ans de formation à l’Institut supérieur de gestion de Paris m’ont permis de compléter utilement mon Deug science de la matière. »

Une première mission effectuée lors de sa dernière année d’étude lui ouvre les portes de l’entreprise textile Pennel et Flipo. Comme chef de produit « accessoires nautiques », il participe notamment au lancement d’une gamme d’accessoires destinés aux fabricants de bateaux existants et réalise 1,5 million de CA en deux ans. « À cette époque, j’ai fait une première incursion dans le monde de l’entrepreneuriat en fondant une micro-entreprise de conseil en informatique et systèmes d’information avant de rejoindre en 2005 l’entreprise Dosage 2000 comme responsable régional puis chef des ventes. » Trois années plus tard, la crise affecte la filiale du groupe américain avec pour conséquence de pro-fondes restructurations. « J’avais une opportunité pour

«

subtiLs Dosages

Pour eN savoir PLusDans le cadre de la campagne européenne sur le marquage CE, et des actions menées par le consortium « Paris Île-de-France Centre », les Chambres de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, de l’Essonne et de Seine-et-Marne organisent des réunions d’information sur cette thématique :- 7 octobre - réunion « directive machines » - Versailles- 4 novembre - réunion « directives compatibilité

électromagnétique et basse tension » - Evry- 7 décembre - réunion « directive produits de la construction » - Émerainville.Vous souhaitez vous inscrire ? Contactez AnneGirodroux au 01 30 75 35 85 ou [email protected]

reprendre la distribution en France, au Benelux et dans les pays du Maghreb de systèmes de dosage industriel d’un de nos concurrents américains très innovant. La réflexion puis la préparation de ce projet m’a pris une dizaine de mois pour déboucher fin octobre 2009 sur la création de Poly dispensing systems. » L’entreprise PDS veut aller plus loin que de proposer un simple catalogue comme tendaient à la faire certains grands acteurs du dosage. Elle veut conseiller, innover et techniquement supporter ses clients.Au-delà de la simple distribution de produits, l’entre-prise travaille étroitement avec des clients tels qu’Air Liquide, Dassault ou le Cea pour optimiser leurs coûts de production.Pour se lancer et se développer, Gabriel de Galzain a pu bénéficier d’un accompagnement Nacre et d’un prêt Aface. Après plusieurs mois d’exercice, les résultats de l’entreprise, qui emploie aujourd’hui 7 personnes, ont dépassé toutes les prévisions.

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BAROMÈTRE

L’immobiLier d’entreprise reLève La tête au 1er semestre 2010Le spécialiste de l’immobilier d’entreprise Knight Frank indique qu’au cours du 1er semestre 2010, plus d’1,04 million de m2 de bureaux ont fait l’objet de transactions (locations/ventes), soit 16 % de plus qu’à la même période de 2009. Quant à l’investissement en immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, locaux d’activités, entrepôts), il connaît une reprise forte affichant une hausse d’environ 77 % par rapport à l’année précédente, avec près de 2,3 milliards d’euros investis au cours du premier semestre 2010 en région parisienne.

roissy : 2e pôLe hôteLier en ÎLe-de-FranceSelon l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (Iaurif), Roissy arrive en seconde place après Paris, en matière d’offre hôtelière avec près de 8 000 chambres recensées. Ces dernières années, le parc hôtelier a connu une évolution constante, dynamisée par la présence et le développement de l’aéroport international de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Le vaL-d’oise attire Les entreprises étrangèresL’année 2009 a vu l’arrivée de seize nouveaux groupes étrangers sur le territoire, soit 793 emplois créés, faisant ainsi du Val-d’Oise, le département francilien le plus attractif après Paris (87 Implantations) et les Hauts-de-Seine (32 implantations).

Mois Indice

Juin 2010 822,5Mai 2010 826,1Avril 2010 825,6

indice national bt01

Sources:servicefinancementetassistancejuridiquedelaCciv

EN CHIFFRES

DATEDECLÔTURE TAUXDÉDUCTIBLES

À partir du 30/11/2010 3,87 % À partir du 31/10/2010 3,90 % À partir du 30/09/2010 3,93 % À partir du 31/08/2010 3,96 %

2eTrim2010 3eTrim2010 4eTrim2010

Découverts en compte 13,33% 13,39% 13,59%

intérêts des comptes courants d’associés(taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

taux d’intérêt légal :0,65 % pour l’année 2010

taux refi (ou repo) :1 % au 13/05/2009

taux d’usure1 % au 13/05/2009

crédit gratuit : 1er semestre 2010 : 5,38 %

taux de base bancaire :2010 : 6,60 %

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Fraisdenourriture

Surlelieudetravail................................ 5,70 _

Encasdedéplacement.............................. 16,80 _parrepas

Horslocaux................................................... 8,20 _

Indemnitésforfaitairesdegranddéplacement

Nourriture.............................................................. 16,80 _parrepas

LogementrégionIdF.............................. 60,30 _

Logementautresdépartements..... 44,70 _

Indemnitésdegranddéplacement

De4à24mois

Nourriture.......................................................................................................................14,30 _parrepasLogementrégionIdF..............................................................................................51,30 _Logementautresdépartements.....................................................................38,10 _

De25à72mois

Nourriture.......................................................................................................................11,70 _parrepasLogementrégionIdF..............................................................................................42,20 _parjourLogementautresdépartements.....................................................................31,30 _parjourIndemnitélogementetnourrituredurée> 9mois................................67 _parjourIndemnitépourfraisd’installationdansunnouveaulogement............................ Limitede1341 _majoréede111,70 _

............................................................................. parenfantàchargedanslalimitede3enfants

Frais professionnelsLimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2010

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plafond de la sécurité sociale 2009Plafondannuel:....................... 34308 _

Plafondtrimestriel:.................8577 _  

Plafondmensuel:......................2859 _

smicÀcompterdu1er juillet2009:SMIChoraire:8,82 _

smic mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horairehebdo SMICmensuel

35 heures 1337,73 _

36 heures 1385,49 _

37 heures 1433,25 _

38 heures 1481,12 _

39 heures 1528,88 _

40 heures 1576,64 _

41 heures 1624,51 _

42 heures 1672,27 _

43 heures 1720,03 _

44 heures 1777,45 _

minimum garantiÀcompterdu1er juillet2009= 3,31 €

régime complémentaire de retraite des cadres

Plafondmensuel2009

taux d’usureLaréglementationdel’usuren’estplusapplicableauxprêtsconsentisauxsociétésetauxentreprisesindividuelles.

1ertrim.2009 2etrim.2009 3etrim.2009

Découvertsencompte 14,55 % 14,13 % 13,45 %Créditgratuit.1ersemestre2009:6,69 %.Tauxdebasebancaire2009:6,60 %

social

intérêts des comptes courants d’associés(Tauxmaximumdesintérêtsdéductiblespourlesexercicesde12mois)

Datesdeclôture tauxdéductibles

Àpartirdu31 août2009........... 5,75 %

Àpartirdu31 juillet2009......... 5,95 %

Àpartirdu30 juin2009............ 6,11 %

Àpartirdu31 mai2009............ 6,35 %

Àpartirdu30 avril2009........... 6,32 %

Tauxd’intérêtlégal:3,79 %pourl’année2009.TauxREFI(ouREPO):1 %au13 mai2009.

indice du coût de la construction(publiéparl’Insee–base100en1953)

1ertrim. 2etrim. 3etrim. 4etrim.

1991 972 992 996 10021992 1006 1002 1008 10051993 1022 1012 1017 10161994 1016 1018 1020 1019

1995 1011 1023 1024 10131996 1038 1029 1030 10461997 1047 1060 1067 10681998 1058 1058 1057 10741999 1071 1074 1080 1065

2000 1083 1089 1093 11272 0011125 1139 1145 11402 0021159 1163 1170 11722 0031183 1202 1203 12142004 1225 1267 1272 12692005 1270 1276 1278 13322006 1362 1366 1381 1406

2007 1385 1435 1443 14742008 1497 1562 1594 15232009 1503 1498 1502 15072010 1508

Rappel:calculd’unloyercommercialparlavariationdel’indiceInseeducoûtdelaconstruction:Ancienloyerxnouvelindice= nouveauloyerAncienindice

variation de l’indice du coût de la constructionTrimestre Sur1an Sur3ans

(révision)

2005 1er 3,67 % 9,58 % 2e 0,71 % 9,72 % 3e 0,47 % 9,23 % 4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 % 2e 7,05 % 13,64 % 3e 8,06 % 14,80 % 4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 % 2e 5,05 % 13,26 % 3e 4,49 % 13,44 % 4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 % 2e 8,85 % 22,41 % 3e 10,46 % 24,73 % 4e 3,32 % 14,34 %

2009 1er 0,40 % 10,35 % 2e 4,10 % 9,66 % 3e -5,77 % 8,76 % 4e -1,05 % 7,18 %

2010 1er 0,33 % 8,88 %

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Trimestre Indice Progression

1er trim. 2010 101,36 -1,33 %4e trim. 2009 101,07 -1,88 %3e trim. 2009 101,21 -1,22 %2e trim. 2009 102,05 0,84 %1er trim. 2009 102,73 2,73 %4e trim. 2008 103,01 4,16 %3e trim. 2008 102,46 4,48 %2e trim. 2008 101,20 3,85 %1er trim. 2008 100,00 -

indice des loyers commerciaux (ilc)1

Révision des loyers / baux commerciaux

L’Ilc peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice Insee du coût de la construction.

plafond de la sécurité sociale 2010Plafondannuel:....................... 34620 _Plafondtrimestriel:................. 8655 _Plafondmensuel:...................... 2885 _

smicÀcompterdu1er janvier2010:Smichoraire:8,86 _

smic mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horairehebdo Smicmensuel

35 heures 1 343,80 _36 heures 1 391,78 _37heures 1 439,75€38heures 1 487,84€39heures 1 535,82€40heures 1 583,79€41heures 1 631,88€42heures 1 679,86€43heures 1 727,83€44heures 1 785,51€

minimum garantiÀcompterdu1er janvier2010= 3,31 €

régime complémentaire de retraite des cadresPlafondmensuel2010

TrancheA de0à2885 _TrancheB de 2885à 11540_TrancheC de11540à23080_

sociaL

évaluation kilométrique des frais de voitureprix de revient kilométrique 2010Applicablepourladéclarationdesrevenusperçusen2009

Puissance Jusqu’à De5001à Au-delàdefiscale 5000km 20000km 20000km

3 CV et moins 0,387 €xd (0,232 €xd)+778 € 0,271 €xd4 CV 0,466 €xd (0,262 €xd)+ 1020 € 0,313 €xd5 CV 0,512 €xd (0,287 €xd)+ 1123 € 0,343 €xd6 CV 0,536 €xd (0,301 €xd)+ 1178 € 0,360 €xd7 CV 0,561 €xd (0,318 €xd)+ 1218 € 0,379 €xd8 CV 0,592 €xd (0,337 €xd)+ 1278 € 0,401 €xd9 CV 0,607 €xd (0,352 €xd)+ 1278 € 0,416 €xd10 CV 0,639 €xd (0,374 €xd)+ 1323 € 0,440 €xd11 CV 0,651 €xd (0,392 €xd)+ 1298 € 0,457 €xd12 CV 0,685 €xd (0,408 €xd)+ 1383 € 0,477 €xd13 CV et plus 0,697 €xd (0,424 €xd)+ 1363 € 0,492 €xdd= distanceparcouruedansl’année2009,àtitreprofessionnel.

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Le courrier économique • N° 119 octobre 2010 • www.versailles.cci.fr

RÉSEAUX

DES RENCONTRES POUR fAVORISER lES ÉCHANGES ET lES COURANTS D’AffAIRES

ONZE RÉSEAUX ANIMÉS PAR LA CCIV OU PARTENAIRES ONT PARTICIPÉ À CETTE SOIRÉE :

• Réseaux Plato • Réseau automobile Val-d’Oise / Yvelines (Ravy) • Réseau des éco-industries Yvelines/Val-d’Oise • comité mécanique d’Île-de-France • Réseau mesure du Val-d’Oise (RMVO) • Réseau des managers de l’environnement (Rme) • Réseau des cafés, hôtels, restaurants (chr) • Réseau des présidents de parcs d’activités des Yvelines, (coaxion 78) • Réseau des présidents de parcs d’activités du Val-d’oise (coaxion 95) • groupement des employeurs Yvelines/Val-d’Oise (geyvo) • Pôle de compétitivité Mov’eo.

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Au cours de la seconde convention interréseaux organisée par la CCIV le 24 juin dernier, à Cergy-Pontoise, 250 chefs d’entreprise ont eu la possibilité de réaliser un maximum de rencontres professionnelles autour d’une formule innovante : le speed meeting business.

42 contacts pour chaque participant250 chefs d’entreprise, membres de l’un des onze réseaux participants à cette soirée, ont ainsi eu l’oppor-tunité de présenter leurs activités et leur savoir-faire à d’autres dirigeants mais aussi d’exprimer leurs attentes, selon le principe du speed meeting business, c’est-à-dire en une minute trente. Tous ceux qui le souhaitaient avaient pu bénéficier, au préalable, de séances de coa-ching pour se préparer à cet exercice réputé redoutable. « Cette formule permet aux chefs d’entreprise d’obtenir un maximum de contacts professionnels en un mini-mum de temps », poursuit Delphine Braymand. Et de fait, chacun a pu, en à peine deux heures, approcher pas moins de 42 nouveaux interlocuteurs. Fabrice Alpanda, dirigeant de Rivelec, entreprise de commerce de gros de fournitures et d’équipements industriels à Aubergenville, confirme : « on rencontre vraiment beaucoup de monde », souligne-t-il, « bien sûr il est encore trop tôt pour savoir si ces contacts débouche-ront sur des courants d’affaires ».« Il est toujours intéressant de découvrir des activités et des entreprises que l’on a peu l’occasion de côtoyer » précise Thierry Ribeiro, patron de la société de traite-ment des eaux Fite à Epône, qui insiste également sur le caractère convivial de cette manifestation. Forte de son succès, cette rencontre sera reconduite l’année prochaine. ■

Convaincue que le travail en réseau est une clé de la prospérité économique des entreprises, la CCIV développe depuis plus de dix ans son expérience et

son savoir-faire dans ce domaine autour de trois axes principaux : les territoires, les métiers et filières, les thé-matiques. L’objectif à terme est de mailler, avec l’appui humain et financier de la CCIV, au moins trois mille entreprises dans les Yvelines et le Val-d’Oise. Les avan-tages à participer à un réseau sont, en effet, multiples : partages d’expériences qui permettent aux chefs d’en-treprise de rompre leur isolement et de renforcer leurs compétences managériales, mutualisation des coûts, par exemple pour des opérations collectives de pros-pection, stimulation de la créativité et, bien entendu, rapprochement des entreprises et développement de courants d’affaires.Pour favoriser les échanges entre les membres des différents réseaux qu’elle anime, la CCIV a mis en place différents outils dont la plateforme collaborative en ligne Écobiz qui favorise l’émergence d’une véritable communauté de dirigeants d’entreprise, de tailles et de secteurs variés, sur l’ensemble des Yvelines et du Val-d’Oise. Les rencontres interréseaux d’entreprises, dont la seconde édition a été organisée en juin dernier, visent également « à proposer aux dirigeants d’entre-prise d’élargir encore leur cercle de relations profes-sionnelles au-delà du ou des réseaux qu’ils fréquentent le reste de l’année », explique Delphine Braymand, animatrice réseau à la CCIV.

Delphine Braymand au 01 39 29 23 30ou [email protected]

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Un lieu d’échanges de bonnes pratiques, un appui administratif

apporté aux présidents, des rencontres inter-associations…

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Dans le Val-d’Oise...

En juin dernier, à l’Abbaye de Royaumont, 120 entreprises adhérentes des associa-tions regroupées au sein de Coaxion Val-d’Oise

se sont retrouvées autour d’un « dîner carroussel » dont le concept, testé à Auvers-sur-Oise en 2009, en imposant aux convives de changer de places et de tables à chaque service, a une nouvelle fois fait ses preuves. La soirée, en plus de répondre à l’ob-jectif premier du réseau de favoriser les échanges entre les associations et entre leurs entreprises, a permis de saluer officiellement, à travers leurs pré-sidents, l’adhésion de cinq nouvelles associations. En effet, créé il y a près de trois ans par huit prési-dents d’association, Coaxion Val-d’Oise a décidé d’étendre l’expérience à l’ensemble des associations d’entreprises de parcs d’activités du Val-d’Oise avec pour objectif d’en intégrer 10 d’ici à la fin de l’année. Ainsi l’ont rejoint depuis avril 2010 : l’Asso-ciation des entreprises d’Argenteuil/Bezons (Adpava Argenteuil/Bezons), l’Association du parc d’activités Fosses / St-Witz, l’Association des entreprises du Haut Val-d’Oise (Aehvo), le Club des entreprises Val et Forêt et dernièrement l’Association des acteurs économiques de Jouy-le-Moutier (Act’Éco). Act’Éco a la particularité d’accueillir également les commerçants et les artisans de la commune. Présidée par Alexandre de Zan, Pdg de la société PixetCom, cette association à pour ambition la mise en œuvre de solutions communes aux besoins de l’ensemble de ses adhérents et pour objectif principal de tisser du lien entre eux. Dans cet esprit, des axes de travail ont été dégagés pour l’année 2010 : la signalétique, la diminution des coûts d’exploitation, l’environne-ment, la sécurité. Avec ce nouvel apport Coaxion Val d’Oise rassemble aujourd’hui près de 600 entreprises.

...et les YvelinesDébut 2011, ce sera au tour du réseau Yvelines d’or-ganiser ses 1res rencontres inter entreprises et d’offrir aux adhérents des 10 associations qui le composent l’opportunité d’échanges d’expériences et d’affaires au niveau du territoire. Coaxion Yvelines est consti-tué essentiellement de jeunes associations, dont cer-taines créées depuis très peu de temps, que la CCIV accompagne dans leurs différentes étapes de déve-loppement et dans la mise en place de leur organisa-tion et de leurs projets. Dans cette optique, elle met à disposition de leurs présidents un certain nombre d’outils (Guide Créa-Za), ainsi que, à l’instar de ce qui se fait dans le Val-d’Oise, une assistante recrutée en juillet 2010, totalement dédiée à leur développement.Dernière recrue : Deltas sqy. Créée officiellement en juillet dernier à l’initiative des entreprises du terri-toire de Saint-Quentin-en-Yvelines, cette association couvre les parcs d’activités des Mérantais à Magny-les-Hameaux, du Sanglier, à Guyancourt et de la Clé de Saint-Pierre, à Élancourt. Présidée par Laurent Legendre, d’Eads Defence & Security, elle inscrit son plan d’actions dans plusieurs domaines : modes de déplacement, logement des salariés, services com-muns à mettre en place, et toute action collective favorisant le développement économique durable des entreprises par une attractivité accrue de la zone d’activités de SQY. ■

Le courrier économique • N° 119 octobre 2010 • www.versailles.cci.fr

Contacts CCIV : Aude Vautherot, animatrice Coaxion Val-d’Oise,au 01 30 75 35 89 ou [email protected] Andrea Zorrilla-Tafur, animatrice Coaxion Yvelines, au 01 39 29 23 45 ou [email protected]

DES RÉSEAUX AU SERVICE DES PRÉSIDENTS D’ASSOCIATIONSDE PARCS D’ACTIVITÉS

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lA fIlIÈRE MÉCANIQUE D’ÎlE-DE-fRANCE EXPOSE AU MIDEST 2010

Cinquante entreprises mécaniciennes de notre région bénéficieront d’un soutien financier et technique pour participer au Midest, le plus grand salon mondial dédié à la sous-traitance industrielle.

RÉSEAUX

le Midest, salon international exclusivement consacré à la sous-traitance industrielle et où la mécanique tient une place prépondérante aux

côtés d’autres secteurs comme l’électronique ou l’ingénierie, se tiendra à Paris-Nord-Villepinte du 2 au 5 novembre 2010. Avec plus de 2 000 exposants attendus, cette manifestation attire des donneurs d’ordres de l’ensemble des marchés industriels : automobile, mécanique, aéronautique, médical, transports, ce qui en fait un salon prioritaire pour les Pme franciliennes.Après une édition 2009 tenue dans un contexte économique délicat mais qui, tout de même, s’est achevée sur une fréquentation en hausse et des rencontres fructueuses, le Midest s’apprête à fêter cet automne ses quarante ans d’existence. Ses orga-nisateurs affichent un optimisme certain quant à son déroulement et attendent des visiteurs en pro-venance de 80 pays. Une centaine de conférences gratuites dresseront un tableau des dernières avan-cées techniques, stratégiques ou économiques de la sous-traitance. Le ferroviaire, secteur porteur dans lequel l’industrie française se distingue, fera l’objet d’un focus particulier.

Une identité visuelle forteLe pavillon collectif Île-de-France devrait, cette année encore, être l’un des plus remarqués du salon. Avec le soutien financier du Conseil régional, qui fait de l’appui à la filière mécanique une prio-rité, une cinquantaine d’entreprises profiteront, sous l’égide du Comité mécanique d’Île-de-France, d’une visibilité certaine et d’outils de communica-

tion performants. « L’organisation est remarquable. Nous bénéficions de la notoriété et de l’image dyna-mique du Comité mécanique mais aussi de moyens mutualisés comme un espace convivial où recevoir nos interlocuteurs autour d’un café », souligne Stéphane Claudel, déjà participant à la précédente édition et dirigeant de Sr Cintro, société spécialisée dans le cintrage de tubes et établie à Argenteuil.« Nous allons accompagner nos entreprises pour qu’elles puissent optimiser leur présence sur le Midest », insiste Ludovic Moutoucarpin, secrétaire général du Comité mécanique d’Île-de-France, « et notamment les aider à préparer le salon, cibler les prospects, organiser des rendez-vous, communi-quer, par exemple sur le site Internet du Midest et sur le catalogue du salon, mais aussi acquérir des notions d’intelligence économique pour se protéger de concurrents peu scrupuleux ou encore exploiter efficacement les contacts pris. »Les conditions financières de la participation au pavillon collectif Île-de-France, dont l’organisation est confiée à la CCI de Seine-et-Marne, sont réel-lement attractives. « Un élément décisif, reconnaît Stéphane Claudel. Le stand collectif nous permet également d’échanger aisément entre nous et, pourquoi pas, de tisser des partenariats. Beaucoup d’entre nous ont vécu une année des plus difficiles dans un contexte particulièrement chaotique, pour-suit le chef d’entreprise. Plus que jamais, je crois qu’il faut être présent au Midest. » ■

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Information et inscriptions : CCI de [email protected]

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QUAND l’UNION fAIT lA fORCE

Cinq dirigeants de Très Petites Entreprises, pa rmi lesquels un desig ner, un bureau d’études techniques, un numériseur 3D et un

fabricant de pièces mécaniques, sont parvenus à monter un projet collaboratif de A à Z, en un mois et sans le moindre soutien financier extérieur. « Nous souhaitions valoriser nos compétences et démontrer que nous étions capables d’aboutir à la réalisation d’un produit fini en mutualisant nos efforts. L’idée était d’aborder ensemble la chaîne numérique à travers un projet concret et de produire un objet, en l’occurrence une lampe de bureau, que nous présenterions à nos clients et prospects », explique Yannick Boudier, gérant de la société Imp2Cao, implantée à Beauchamp dans le Val-d’Oise et à l’initiative du projet.C’est dans le cadre du Comité mécanique d’Île-de-France, dont les missions sont de valoriser l’image de la filière mais aussi justement de favoriser les partenariats industriels et d’accompagner le développement des entreprises, qu’est née l’idée de relever ce défi. Cela n’est guère surprenant, un réseau d’entreprises apparaissant, en effet, comme l’espace de dialogue neutre idéal pour permettre à des entrepreneurs, aux cultures et méthodes de travail bien différentes, de surmon-ter leurs divergences. Car « un tel projet nécessite de la confiance, une certaine complicité et une ouverture d’esprit », confirme Yannick Boudier qui s’est chargé de coordonner l’ensemble du projet.

Répondre à des appels d’offres complexesDès leur première réunion, les cinq dirigeants se sont fixés des limites budgétaires et temporelles avant même de définir quel serait le produit réalisé. Ces règles contraignantes doivent être

perçues comme « un gage de réactivité et d’adapta-tion pour nos clients », poursuit Yannick Boudier. Le choix du produit à réaliser s’est ensuite porté sur une lampe de bureau qui se veut pratique, esthétique et écologique puisqu’elle consomme peu d’énergie. Ce produit grand public était, en effet, susceptible d’intéresser les prospects pri-vilégiés des entreprises participant au projet. « L’ensemble de nos clients devaient retrouver dans le produit présenté chacune de nos compé-tences respectives », précise Yannick Boudier. Les cinq entrepreneurs ont pu, à l’initiative du Comité mécanique Île-de-France, utiliser la plateforme d’ingénierie collaborative Pc2m, un outil informa-tique d’échanges à distance hautement sécurisé, qui a largement facilité la communication entre les entreprises et leur a permis de maintenir les délais.Plus de 50 entreprises, mais aussi la presse locale, des revues spécialisées et les institutions locales sont venues découvrir le produit fini à l’occasion d’une journée portes ouvertes qui a rencontré un véritable succès. « Nous avons remporté notre pari : valoriser nos savoir-faire et prouver notre capacité à travailler ensemble de manière effi-cace », se félicite Yannick Boudier. Mais cette ini-tiative remarquable illustre également « la faculté d’innovation de nos Pme ainsi que leur capacité à répondre à des appels d’offres complexes et à conquérir de nouveaux marchés », se réjouit, un vice-président de la CCIV. ■

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Cinq entreprises membres du Comité mécanique d’Île-de-France ont rassemblé leurs compétences pour mener à bien un projet collaboratif dans son intégralité, depuis l’émergence d’une idée jusqu’à la commercialisation du produit fini.

« Nous avons remporté notre pari : valoriser nos savoir-faire et prouver notre capacitéà travailler ensemble de manière efficace », se félicite Yannick Boudier, gérant dela société imp2Cao.

Ludovic MoutoucarpinCoordinateur du plan filière mécanique au 01 30 75 35 56 ou [email protected]

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RÉSEAUX40

DÉCOUVREZ POllUTEC… AUTREMENTLa CCIV propose aux entreprises d’optimiser leur participation à l’incontournable salon des équipements, des technologies et des services de l’environnement, grâce à une formule inédite, pratique et peu onéreuse, « One day to Pollutec ».

Salon leader mondial du marché de l’envi-ronnement, Pollutec rassemblera à Lyon, du 30 novembre au 3 décembre 2010, l’offre d’équi-

pements, de technologies et de services de traitement des pollutions la plus large, la plus internationale et la plus pointue. Plus de 2 000 exposants, venus de 36 pays, viendront y présenter leurs solutions en matière de traitement des déchets, de l’eau, de l’air, des sites et des sols mais également dans les domaines du recyclage, de l’énergie ou encore de la gestion des risques aux 75 000 visiteurs profession-nels attendus, industriels, collectivités locales, profes-sionnels du bâtiment, acteurs du commerce.Dans une période où la recherche de solutions environnementales fait l’objet de toutes les atten-tions, le secteur est en pleine croissance et les opportunités d’affaires apparaissent sérieuses. L’édition 2010 de Pollutec met l’accent sur des techniques prometteuses, les travaux sans tran-chée, l’efficacité énergétique, la récupération des eaux, la valorisation matière et énergétique des déchets, la filtration de l’air. Notons la présence d’un pôle innovation, recherche et financement auquel participeront des organismes financiers intéressés à encourager la recherche et les tech-niques d’avenir.« C’est le salon de l’environnement par excellence, s’y rendre nous semble judicieux, d’autant plus que cette manifestation rayonne sur l’ensemble du territoire métropolitain », souligne Céline Vithe-Darguesse, animatrice du réseau éco-industries Yvelines/Val-d’Oise. Ce réseau, qui compte 200 membres, est principalement composé de petites structures. Un grand nombre de ces entreprises ne disposant que de moyens financiers et humains limités, hésitent à

se déplacer sur ce salon. « Nos membres ont exprimé le souhait que nous leur proposions une formule de participation plus courte et moins onéreuse », pour-suit Céline Vithe-Darguesse.

Un accompagnement personnalisé« One day to Pollutec », mission de prospection organisée le 1er décembre, vise donc à répondre à cette attente. Ce format d’une journée comprend l’aller/retour Paris-Lyon, un service de navette entre la gare et le Parc des expositions et l’entrée au salon, le tout pour 280 € ttc. Surtout, le trajet aller sera mis à profit pour rencontrer un maximum d’interlocuteurs, et notamment des représentants de grandes entreprises se rendant à Pollutec. « Nous allons organiser une séance de speed mee-ting multisectoriel à bord du train et dans le cadre convivial d’un petit-déjeuner, pour permettre à nos Pme de présenter leurs activités et leurs savoir-faire auprès de clients potentiels que nous aurons sélec-tionnés », précise Céline Vithe-Darguesse.Les participants membres du réseau des éco-indus-tries bénéficieront en outre d’un accompagnement de la CCIV. Un expert commercial aidera, en amont, le chef d’entreprise à mettre en place un plan d’action, cibler les prospects, organiser des rendez-vous sur le salon, exploiter efficacement les contacts pris et optimiser ainsi sa participation à cette manifestation. « Cette formule est incompara-blement plus souple que l’animation d’un stand », estime Céline Vithe-Darguesse, « nous espérons la présence de nombreux dirigeants d’entreprise. » ■

CCIV – Service salons – Vanessa DenisTél. : 01 30 75 35 66 ou [email protected]

La mission de prospection « One day to Pollutec » comprendl’aller/retour Paris-Lyon, un service de navetteentre la gare et le Parc des expositions et l’entréeau salon et une séance de speed-meeting à bord du train, le tout pour 280 € TTC.

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Pour la troisième année consé-cutive, le réseau représentait le plus important stand du salon

avec dix-neuf Pme-Pmi sous sa bannière. Christine Lambrechts, animatrice du RMVO, précise : « Le réseau achète une surface et propose ainsi à ses adhérents des conditions tarifaires avantageuses. L’association compte une cinquan-taine d’entreprises spécialisées dans l’acoustique, les capteurs, les équipements de laboratoires, la débitmétrie. Par la diversité et la complémentarité des technologies développées, elle présente une vitrine significative des métiers du secteur de la mesure. »

Une union porteuse d’ouvertureInitialement centré sur le Val-d’Oise et des Yvelines, le RMVO s’est étendu aujourd’hui à des entreprises de l’Île-de-France. Son intérêt est la création de richesses grâce aux échanges, sa force est la mutualisation des moyens. Président-directeur général de Th Industrie, entre-prise de capteurs, Francis Héraut témoigne : « MesurExpoVision est un salon intéressant car qualita-tif, les clients y viennent avec de vraies problématiques à résoudre, et y participer nous permet de nouer des contacts productifs. L’atout du RMVO, c’est notre mise en commun des informations et des compétences qui favorise l’ouverture à de nouveaux mar-

chés. Cette année, nous avons participé pour la première fois, au Sepem (salon des services, équipements, process et mainte-nance) en juin à Colmar. Fin sep-tembre, nous étions présents au Sipec (Salon des industries de la chimie, cosmétique, parfumerie, pharmacie). Enfin, en décembre prochain, nous accompagnerons 8 entreprises au salon Pollutec à Lyon (Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environne-ment) ».

Une gouvernance originale« Ce sont les membres qui font vivre le Réseau, souligne Joël Sahler, président de Augeron Sas et président de l’association RMVO. Les adhérents proposent des actions et nous les concré-tisons. Ainsi, nous organisons chaque a n née u ne m i ssion export. Du 25 au 30 septembre prochains, six entreprises sont parties à Montréal et Toronto pour rencontrer en rendez-vous BtoB des entreprises canadiennes. »le RMVO s’est alloué les services des Missions économiques de Montréal et Toronto, chargées de la constitution des fichiers « pros-pects » et de la qualification des contacts pour chaque entreprise participante. L’opération labelli-sée par Ubifrance, bénéficiait du soutien du ministère de l’écono-mie, des finances et de l’emploi, et

d’une subvention de 1 200 e pour chaque entreprise accompagnée.Un autre axe concerne le rappro-chement avec les laboratoires de recherche. Vingt-cinq entreprises du RMVO se sont récemment ren-dues au LNE (Laboratoire national de métrologie et d’essais). En juin dernier, quatorze entreprises ont visité les laboratoires de métrolo-gie de Psa Poissy et en septembre, dix huit autres ont découvert le Cetiat (Centre technique des indus-tries aéraulique et thermique). Précisons que le LNE et le Cetiat sont tous deux adhérents du RMVO. Autre exemple : un groupe de tra-vail se penche actuellement sur l’amélioration de la fonction métro-logique et la mise en place d’un programme « maîtriser les pro-cessus de mesure pour gagner en compétitivité ». Une actualité riche à suivre… Enfin, une action collective formation/diagnostic/accompagnement adaptée aux besoins des adhérents est actuelle-ment en cours de développement et d’autres groupes de travail en R&D proposent des mutualisations de moyens, de besoins et de compé-tences entre les membres et d’ap-porter des solutions techniques communes pour réduire les coûts de développement. ■

RMVO

UNE ASSOCIATION EN PERMANENTE ÉBUllITIONLe Réseau Mesure du Val-d’Oise RMVO était présent du 1er au 3 juin dernier, porte de Versailles, au salon MesurExpoVision, l’événement phare annuel des professionnels de la mesure. Notre objectif

est de favoriser le développement des entreprises du réseau par la création de synergies et à travers un fonctionnement fédérateur. Joël Sahler, président de l’association RMVO.

Contact : Christine Lambrechts01 30 75 35 38 ou [email protected]

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l’AGENDA DU CRÉATEUR/REPRENEUR

Formations, stages et séminaires

5 jours pour entreprendreInitiation à la création d’entreprise, acquisition des fondamentaux.Pontoise, du 15 au 19 novembre 2010.Versailles, du 11 au 15 octobre 2010

17 jours pour réussirSéminaire de création et de direction d’entreprise, accompagnement à la finalisation du projet.Versailles : du 27 octobre au 7 décembre 2010

16 jours pour reprendre une entrepriseLes techniques d’audit et d’analyse propres à la reprise d’une entrepriseVersailles, du 4 au 28 octobre 2010.

5 jours pour reprendreAcquisition des fondamentaux pour la reprise d’une entreprise (en partenariat CCI-Entreprendre en France et le réseau Passer le relais)Pontoise, du 22 au 26 novembre 2010.Contact : [email protected] ou [email protected] au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama)

Réunions d’informationSoirée de la création / reprise d’entreprise(à partir de 16h30)à Versailles, le 12 octobre 2010

Après-midi d’information(de 14h à 17h – inscription préalable obligatoire)les 4 et 21 octobre et 4 et 25 novembre 2010, à Pontoiseles 7 et 21 octobre et 4 et 18 novembre 2010 à Versailles

L’Espace Entreprendre :

Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected], au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

INfORMATION SPÉCIAlE REPRENEURS

« Comment et pourquoi reprendre une pme-pmi ? »(de 9h30 à 11h30, dans les locaux de la CCI)• À Versailles, le 5 novembre 2010• À Pontoise, le 8 octobre et le 10 décembre 2010

Propriété industriellePermanences

Luce Aouad : Au 01 30 75 35 61 ou [email protected] permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut

national de la propriété industrielle (Inpi).Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates :• les 19 octobre, 23 novembre et 14 décembre 2010 à Versailles• les 5 octobre, 9 novembre et 7 décembre 2010 à Pontoise.

Inscription : Au 01 30 75 35 85ou [email protected]

Vendredis de la propriété industriellePour connaître les enjeux de la propriété industrielle et les moyens de sa mise en œuvre, la CCIV organise, en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), des ateliers gratuits d’information d’une durée de deux heures environ (8h45 – 11h, avec un accueil café à partir de 8h15). Ils sont animés par des experts du domaine (juristes de l’Inpi, conseils en propriété industrielle, avocats et conseillers CCI) et illustrés par des témoignages d’entreprises. Les prochains thèmes abordés seront :• « Contrefaçon : comment l’éviter et comment réagir ? »,

le 3 décembre à Pontoise ;• « Stratégie de protection des logiciels »,

le 1er octobre à Versailles et le 26 novembre à Pontoise.

Inscription : Au 01 30 75 35 85ou [email protected]

RÉUNIONS EXTÉRIEURESAPÉRITIfS CONTACTSOrganisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo), ces réunions à thèmes sont destinées à répondre aux interrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui les préoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi chaque mois, entre 12h30 et 14h30 autour d’un buffet léger dans les salons du Conseil général du Val-d’Oise, 2, avenue du Parc, à Cergy-Pontoise (Bâtiment F).Prochaines rencontres 2010 : « Responsables et dirigeants : comment développer son réseau socioprofessionnel ? », le mercredi 16 octobre et « Très Petites Entreprises : comment assurer compétitivité et rentabilité dans un environnement en mutation ? », le mercredi 17 novembre.Contact et inscription au 01 34 25 32 43 ou [email protected] (inscription au plus tard une semaine avant la date).

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charge de cette formation à la CCIV. Une première phase, la plus longue, est celle de l’acquisition des connaissances nécessaires pour mieux comprendre son entreprise. Cette première partie se termine par « un jeu d’entreprise » qui permet de valider les acquis.En phase 2, chaque candidat réalise un autodiagnostic pour identifier les forces et les faiblesses de son entre-prise. Enfin, la 3e phase s’articule autour de la mise en place d’un plan d’actions.Pour leur permettre d’approfondir certains points pendant la phase 2 et la phase 3, les stagiaires bénéfi-cient d’un accompagnement individuel en entreprise pendant quatre demi-journées sur les matières de leur choix. La formation se clôture devant un jury de pro-fessionnels où chaque candidat présente une synthèse finale de ses travaux comprenant l’autodiagnostic et son plan d’actions.Depuis avril 2009, la formation a obtenu le titre de niveau II (licence) sous l’intitulé « Chef d’entreprise développeur de Pme » et bénéficie généralement d’une prise en charge dans le cadre du plan de formation.La prochaine promotion débutera en octobre 2010« Je n’ai pas le projet de reprendre l’entreprise, puisque j’en suis la gérante depuis 11 ans, précise Laurence Faliu une autre stagiaire, gérante des ambulances Inter, à Mantes-la-Jolie. Mais, j’ai décidé de m’inscrire après avoir entendu de très bons commentaires sur cette formation. J’ai tout appris sur le tas. Mes seuls diplômes concernent mon métier d’ambulancière. L’École des managers me permet de prendre du recul, de bénéfi-cier d’un regard extérieur. À mon avis, on devrait tous passer par là pour monter ou reprendre une entreprise. C’est vraiment très enrichissant ». ■

*Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie.

Question récurrente pour tout cédant : comment trouver un repreneur fiable et efficace qui assu-rera la pérennité de la société ? Alors, quand un

salarié souhaite se mettre sur les rangs, il convient de l’encourager. Même s’il maîtrise certains savoir-faire au sein de l’entreprise, le futur repreneur ne dispose par toujours pour autant de toutes les connaissances nécessaires pour gérer et manager une Pme. C’est en partant de ce constat que la CCI de Laval (Mayenne) a lancé, il y a une vingtaine d’années, le concept d’École des managers, destiné au départ des entreprises fami-liales. Il existe aujourd’hui 27 établissements de ce type sur tout le territoire français, en majorité gérés par les chambres consulaires et sous la tutelle de l’Acfci*.La CCI de Versailles a lancé en 2005 son École des managers qui s’inscrit dans l’offre de service de la CCIV aux créateurs, repreneurs et cédants. L’École des mana-gers accueille chaque année une dizaine de candidats pour 55 jours de formation en alternance.« Cette formation est parfaitement adaptée aux petites Pme, souligne Pascal Lebrequier, adjoint de direction de l’entreprise Ecp à Pierrelaye, qui fait partie de la promotion 2010. En plus du contact avec les forma-teurs, tous des professionnels dans leur domaine (management, stratégie, comptabilité, finances, mar-keting, droit, communication, ressources humaines), les séances de formation nous permettent d’échanger entre nous. L’École des managers insuffle un nouvel élan à l’entreprise, et tout particulièrement dans le cadre d’une reprise. Nous n’en sommes qu’à la moitié de notre formation mais déjà nous pensons, réagissons et travaillons différemment. Forcément, cela influence positivement nos entreprises. »

Élaboration d’un plan d’action« Stratégie, marketing, gestion, finances, action com-merciale, droit du travail, et des sociétés… nous abor-dons tous les fondamentaux que doit maîtriser un chef d’entreprise pour être le plus performant possible », explique Antoine Tricot, conseiller transmission en

Faciliter la transmission au sein même de l’entreprise par la formation, tel est l’objectif de l’École des managers. Pendant plus d’un an, les salariés candidats à la reprise acquièrent les connaissances de base nécessaires à une transition en douceur.

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ÉcOle des ManageRs

fORMATION/ACTION POUR ACCOMPAGNER lA REPRISE INTERNE D’UNE ENTREPRISE

Pour plus de renseignements :Antoine Tricot – Tél. : 01 30 84 79 66 e-mail : [email protected] www.reseau-edm.com/

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Titres 2010 Site Dates sessions TarifsBUREAUTIQUE

Internet et messagerie Montigny-le-Btx 15 nov. 310 e

OutlookMontigny-le-Btx 26 nov. 310 eCergy-Pontoise 6 déc. 310 e

Word – Prise en main Montigny-le-Btx 2, 3 déc. 610 eWord – Présentation de documents attractifs Montigny-le-Btx 8 déc. 310 e

Word – Mailing et formulairesPoissy 22 nov. 310 e

Montigny-le-Btx 13 déc. 310 e

Word – Gestion de documents longsMontigny-le-Btx 14 déc. 310 ePoissy 23 nov. 310 e

Excel – Initiation

Poissy 15, 16, 17 nov. 835 eCergy-Pontoise 22, 23, 29 nov. 835 eMontigny-le-Btx 29, 30 nov., 1er déc. 835 ePoissy 6, 7, 13 déc. 835 eCergy-Pontoise 15, 16, 17 déc. 835 e

Excel – Base de données et tableaux croisés dynamiques

Roissy PN2 22 nov. 310 eCergy-Pontoise 20 déc. 310 ePoissy 29 nov. 310 e

Excel – Outils avancés et simulations

Roissy PN2 23 nov. 310 ePoissy 30 nov. 310 eMontigny-le-Btx 7 déc. 310 eCergy-Pontoise 21 déc. 310 e

Excel – Macro-commandes Poissy 9 déc. 380 eExcel – VBA Cergy-Pontoise 15, 16, 17 nov. 1 135 eAccess – Initiation Cergy-Pontoise 2, 3, 10 déc. 940 e

Access – PerfectionnementCergy-Pontoise 21, 22 oct. 700 eMontigny-le-Btx 16, 17 déc. 700 e

Dreamweaver Cergy-Pontoise 18, 19, 24 nov. 1 135 ePhotoshop – Prise en main Poissy 14 déc. 380 ePhotoshop – Complément Poissy 15 déc. 380 e

PowerPoint – Prise en mainPoissy 21 oct. 310 eMontigny-le-Btx 22 nov. 310 eCergy-Pontoise 13 déc. 310 e

PowerPoint – ComplémentMontigny-le-Btx 23 nov. 310 eCergy-Pontoise 14 déc. 310 e

Project Cergy-Pontoise 25, 26 nov. 760 e

COMPTABIlITÉ / GESTION / fINANCE / fISCAlITÉPratique de la paie : la fiche de paie Montigny-le-Btx 16, 18, 23 nov. 1 170 ePratique de la paie : perfectionnement Cergy-Pontoise 29, 30 nov. 870 eTravaux d’inventaire et états de synthèse Poissy 17, 18, 19 nov. 1 230 ePratique de la tva Montigny-le-Btx 30 nov., 2 déc. 920 eL’essentiel de la gestion Cergy-Pontoise 8, 9, 10 déc. 1 230 eContrôle de gestion (2) : déterminer et maîtriser les coûts Cergy-Pontoise 25, 26 nov., 7 déc. 1 230 e

SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIlHabilitation électrique pour personnel non-électricien Ho-Bo Montigny-le-Btx 15 nov. 310 e

Habilitation électrique pour personnel électricien H1-B1, H2-B2, Br

Roissy PN2 15, 16 nov. 590 eCergy-Pontoise 23, 24 nov. 590 eMontigny-le-Btx 9, 10 déc. 590 e

Recyclage habilitation électrique Poissy 17 nov. 310 eSauveteur Secouriste du Travail (sst) Poissy 29, 30 nov. 450 eSauveteur Secouriste du Travail (sst) Cergy-Pontoise 13, 14 déc. 450 e

Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail (rsst) (4 à 14)

Cergy-Pontoise 15 nov. 250 ePoissy 18 nov. 250 eMontigny-le-Btx 19 nov. 250 eRoissy PN2 26 nov. 250 eCergy-Pontoise 29 nov. 250 eMontigny-le-Btx 3 déc. 250 eCergy-Pontoise 6 déc. 250 ePoissy 10 déc. 250 eRoissy PN2 13 déc. 250 eCergy-Pontoise 21 déc. 250 e

Gestes et postures Montigny-le-Btx 22 nov. 310 e

Pratique et fonctionnement du Chsct (établissement < 300 salariés)

Cergy-Pontoise 17, 18, 19 nov. 950 eMontigny-le-Btx 6, 7, 8 déc. 950 e

QUAlITÉ / ENVIRONNEMENT / PRODUCTION / lOGISTIQUELa démarche 5S Poissy 2 déc. 470 eInitiation à la méthode Six Sigma Cergy-Pontoise 22, 23, 30 nov. 1 450 e

COMMUNICATION / EffICACITÉ PROfESSIONNEllEPrise de parole en public Poissy 25, 26 nov., 3 déc. 1 260 eDévelopper l’efficacité de vos écrits Cergy-Pontoise 15, 16 nov. 870 eÉcriture rapide Poissy 2, 9, 16 déc. 1 260 eDe la prise de notes au compte-rendu Cergy-Pontoise 18, 19 nov. 870 eE-mailings Poissy 25, 26 nov. 870 eConduire une réunion Cergy-Pontoise 2, 3 déc. 870 eOrganisation et gestion du temps Poissy 20, 21 déc. 870 eGérer son stress en situation professionnelle Poissy 6, 7, 13 déc. 1 260 e

Lecture rapide et efficace Cergy-Pontoise 22, 23 nov. 870 eAffirmation de soi Cergy-Pontoise 25, 26 nov., 2 déc. 1 260 eDévelopper son potentiel créatif Poissy 29, 30 nov. 870 e

DIRECTION D’ENTREPRISE ET MANAGEMENTAnimer et diriger une équipe Montigny-le-Btx 13, 14, 20 déc. 1 420 ePerfectionner son management d’équipe Poissy 15, 16 nov. 980 e

Management pour agent de maîtrise Roissy PN2 17, 18, 19 nov., 2, 3 déc. 2 050 e

Manager l’innovation Cergy-Pontoise 18, 19 nov. 980 eManagement de la diversité Poissy 13, 14 déc. 980 eGérer les conflits Poissy 16, 17 déc. 920 eTableau de bord, pilotage et suivi de l’activité Poissy 22, 23 nov. 870 e

MARKETING / VENTE/ ACHATS / RElATIONS ClIENTSDécouvrir les concepts fondamentaux du marketing Poissy 14, 15 déc. 870 e

Maîtriser les techniques de vente Roissy PN2 13, 14, 20, 21 déc. 1 640 e

Réussir ses négociations commerciales Cergy-Pontoise 16, 17 déc. 870 eMaîtriser les techniques d’achat Cergy-Pontoise 9, 10, 17 déc. 1 270 eÉlaborer un cahier des charges Cergy-Pontoise 26 nov. 490 eProspecter et vendre par téléphone Poissy 29, 30 nov., 8 déc. 1 260 eRéussir votre accueil en face à face et au téléphone Poissy 15, 16 nov. 870 e

La relation client au téléphone Montigny-le-Btx 21, 22 déc. 870 e

COMMERCE / HÔTEllERIE / RESTAURATIONValoriser l’accueil client et fidélisation Cergy-Pontoise 29, 30 nov. 870 e

Faire face à un conflit en commerce, hôtellerie, restauration

Poissy 11, 12 oct. 870 eCergy-Pontoise 6, 7 déc. 870 e

Mettre en scène sa vitrine pour développer ses ventes

Poissy 19 oct. 440 eCergy-Pontoise 2 déc. 440 e

Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration Cergy-Pontoise 16 déc. 350 e

Sécurité : les risques professionnels Cergy-Pontoise 25 nov. 350 e

DÉVElOPPEMENT INTERNATIONAlGestion d’une commande export Roissy PN2 22, 23, 29 nov. 1 330 eSélectionner les paiements à l’international Poissy 3 déc. 480 e

Crédit documentaire Poissy 15, 16 nov. 950 eLes incoterms Poissy 26 nov. 480 ePratiques douanières Roissy PN2 6, 7 déc. 950 eDocuments d’accompagnement des marchandises Poissy 9 déc. 480 e

Les clauses des contrats internationaux Poissy 22 nov. 480 eApproche interculturelle et relation client Cergy-Pontoise 6 déc. 480 e

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DES COMPÉTENCESL’essentiel du droit social Cergy-Pontoise 15, 16, 22 nov. 1 310 eLe recrutement : un enjeu de sortie de crise Poissy 17, 18 nov. 895 e

Harcèlement et discrimination au travail Cergy-Pontoise 13 déc. 520 eEntretien annuel et professionnel Montigny-le-Btx 16, 17 déc. 895 eLa fonction tutorale Cergy-Pontoise 9, 10 déc. 895 e

DÉVElOPPEMENT PERSONNEl ET VIE PRATIQUEAméliorer son écriture et sa lecture Cergy-Pontoise 7, 14, 21 déc. 1 130 eGérer son budget familial Poissy 22, 23 nov. 760 e

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Le courrier économique • N° 119 octobre 2010 • www.versailles.cci.fr

fORMER VOS SAlARIÉS, C’EST PRÉPARER VOTRE ENTREPRISE AUX DÉfIS fUTURS… Dans un contexte où votre entreprise doit

s’adapter aux exigences économiques et aux nouveaux marchés, il est de plus en plus indis-

pensable d’adapter les compétences de vos salariés aux nouvelles contraintes techniques ou humaines. Afin de faciliter l’accès à la formation dans les Tpe et Pme, Agefos Pme Île-de-France a développé un outil : www.acces-formation.comEn quelques clics et à tout moment, vous accédez à un grand choix de formations référencées par Agefos Pme Île-de-France et dispensées par des organismes sélectionnés, notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise Yvelines.Du choix de la formation à l’inscription, tout se fait en ligne.

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n’assuraient pas le paiement total de la dette, les biens personnels étaient aussi saisis. En 2003 c’est la déclaration d’insaisissabilité de la résidence familiale de l’entrepreneur qui voit le jour. Un acte dressé par un notaire permet de mettre à l’abri de poursuites futures la maison ou l’appartement de l’entrepreneur. Cette protection est étendue en 2008 à tous les biens immobiliers fonciers bâtis ou non bâtis de l’exploitant. Enfin, le recours à la fidu-

l ’inconvénient majeur de l’exercice en nom propre d’une activité professionnelle a tou-jours résidé dans la confusion du patrimoine

personnel et professionnel de l’entrepreneur indi-viduel.Pour y remédier le législateur a permis en 1994 à l’entrepreneur individuel de demander à ses éven-tuels créanciers professionnels de saisir en priorité les biens nécessaires à son activité. Mais si ces biens

l’eIRl

OU COMMENT EXERCER SEREINEMENT EN ENTREPRISE INDIVIDUEllELes commerçants, les artisans, les professions libérales, les chefs d’entreprise agricole et les auto-entrepreneurs, qui exercent leur activité sans avoir créé de société, pourront à compter du 1er janvier 2011, protéger leur patrimoine personnel et donner en gage aux créanciers de leur activité les seuls outils nécessaires à celle-ci.

JURIS-INFOS46

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son activité. Après avoir calculé la meilleure option fiscale, l’entrepreneur individuel pourra voir son bénéfice imposé au même titre que ses autres reve-nus au barème d’imposition par tranches de l’Ir ou en optant pour l’Is appliquer un taux de 15 % sur les premiers 38 120 e de bénéfice, 33,33 % au-delà.Toutefois le régime social demeure celui des tra-vailleurs non salariés (Tns) avec une particularité en cas d’option pour l’Is : s’ajouteront pour servir de base au calcul des cotisations une fraction des dividendes distribués si ceux-ci dépassent de plus de 10 % la valeur du patrimoine affecté ou 10 % du bénéfice réalisé.Les obligations de l’Eirl sont déjà fixées : outre la mention de la dénomination incorporant le nom de l’entrepreneur suivie ou précédée de la mention « entreprise individuelle à responsabilité limitée » ou des initiales, l’Eirl devra avoir un compte ban-caire dédié à l’activité du patrimoine affecté. À l’ins-tar des sociétés, le dépôt des comptes annuels au registre ayant reçu la déclaration d’affectation sera obligatoire sous peine d’injonction sous astreinte. Ce dépôt garantira aux créanciers le maintien de leur gage.Beaucoup de détails doivent encore être déterminés par des textes réglementaires pour que l’Eirl soit définitivement applicable. ■

cie lui est ouvert permettant de donner un bien en garantie d’une dette, au risque de perdre ce bien.La nouvelle loi du 15 juin 2010 prend le problème à l’envers : par le biais d’une déclaration d’affectation l’entrepreneur individuel va pouvoir affecter les biens nécessaires à son activité au gage de ses seuls créanciers professionnels : véhicules, machines, immeubles, marques, brevets...Cette déclaration, contenant une description pré-cise de la nature, quantité et valeur des biens uti-lisés, n’aura plein effet qu’après dépôt au registre professionnel compétent.Réalisée par un expert-comptable ou un commis-saire aux comptes (indispensable au-delà d’une certaine valeur) ou par une association de gestion et de comptabilité, elle représentera pour les éven-tuels futurs créanciers professionnels de l’entre-prise le seul patrimoine saisissable.Les créanciers titulaires de dettes nées antérieure-ment à cette déclaration devront être avertis indi-viduellement de la soustraction de ce patrimoine en garantie de leur dette et pourront alors accepter ou former un droit d’opposition. Examinée par un juge, cette opposition pourra donner lieu soit à rejet, remboursement ou remplacement par une autre garantie.

Choisir entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.Mais la loi ne s’arrête pas à la protection du patri-moine. Elle crée l’Eirl, l’entreprise individuelle à responsabilité limitée, en permettant à l’exploitant individuel de choisir entre l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés pour imposer les résultats de

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