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•11* •'installer t Bruxel •ni HM, plat Urà. entre lecoT- ' anussUoi* ds V/mtrmtuigêamt et i h«j offrit un* foule de sosuer* *t It l brienes ésf recherches sur In ansrchistes. I Mfrrm atset* : L M M l i l i s «lut M publia rien se toutei " « •• lurent pat trouvée* asni nie actualité. H—iriem aéra diras aetuelk de •iltafiirt •» toï'/nh-afutfant, Haoul Corrot, [le sstudu-Ununreaer-Picnrf, « été rétribué par awx pour le travail ci-demas. , » Ce fut la correspondant de \ Intransigeant Mai fut charge de ce aoin ea août 1897. j k asib teseraer t Routeii c Mata la se te sont pas arrêtés les attestions n> fJwi) •iiiai—wf pottr Corrot. Uatrattf, vnnlent quitter BmaeP.es, fut isawaarmse par l'/«fra?inyeau( à M. Carotte, îsaîaBTl isiiilili as RouAwix, et peu, de tempe «fret aoa éenert, Cornet était ioatatté à Hou- baix où i» avait aussitôt «se kbres entrées (grâce bonjours I la recommandation de l/ntratui- asnnr.) dans les bureaux du journal socialiste Yggahtë dont il utilisait même le papier a arme t » C'est alors que Corrot, voulant parvenir en bot qu'il s'était assigné, d'arriver en relation directe avec le réda-ieur en chef de Y/ntranii- \§tmnt, écrivit s celui-ci, t] sollicitait ion inter- vention afin de recevoir comme prix de aes do- asMoeaU une aoaame supérieure à celle que le a—Tsaasnd&nt lui avait remise. a Aucune réponse n'ayant été donnée à cette artbre, Corrot qui, selon ses dires à Bruxelles, as pouvait se rendre é Paris où le menaçait la .ajaaaeance de ses anciens chefs, quitta (touhaix '% £ fin d'octobre 1897; après avoir passé i aaatquea jours a LiUe, il se resdit néanmoins à » H rendit visite à Rnehefort, et reçut alors sa nouvelles sommes d'argent. Pau après, Corrot se rendait prés de l'ancien soioael Sever, député de Lille, sous le nom de Lasnercser-Picard ; il avait une recommandation écrite qu'il avait eue k Lille. flsarot revenait a Paris, aux premiers jours sa aovembre, et peu de temps après, éclatait «affaire Dreyfus, tandis qu'étaient fabriquée les •W paniers de Leaiercier Picard. Baari Rockefost, qne Corrot était parvenu à affroeber, prenait dans l'affaire Dreyfus la posi- £a a a n f o u sait et révélait le faux document > Quand il devait se présenter devant le juge !koa, le pseudo Le mercier-Picard a'éva- es|>i* a 11 vient de reparaît •awlatte de faaéire, et conaamne ainsi au ai- ' » Âoaoas tel las craintes que souvent n o m a •notées Raoul Corrot, que ses anciens cAe/i as débarrasseraient un jour de lui, et lui vo- sVsrieni* un papier», » Oésormass le public connaît la véritable aaaacsté du pendu de la-rue de S-vres; la presse •ait mamlenenant de quel côté diriger sas tu- vaaniaatioas. TORNEST. tVaarea antre enquête, Corrot a en effet sé- jsuraé à Roubaix ; il a demeuré au « Bar du tMepkone », rue Neuve. A soa arrivée dans notre ville, il était dans un dénuement complet. Plusieurs personnes lui vinrent en aide en lui donnant des vêtement» et des chaussures. Quand il voulut partir pour Paris, il ce pos- sédait pas d'argent pour faire le voyage. H se rendit Aez plusieurs personnes honora- ares, disant être un ancien combattant de 1870- 71 et obtint des secours à l'aide desquels il dis- narut sans laisser de traces. D'ailleurs, ce un peu de leur I a clé d'or d'i i prendre u COSMOS», fut-Il poussé a tos i coffra*, a soulever i* couveras* a* a Basant as lettres, toutes parfu- iavfostaasM aaaablait aosrtant pro- tégée par un petit ruban rose. Il les aaisit entre ses doigts ani trembtnient déjà, et, d'un coup sec, il «noua la gaaen du ruban. Dea lettres — des billets, plutôt s'éparpil- lèrent sur le tspis et il se baissa ; et, cérame un voleur, comme an individu qui fait besogne mauvaise, il les feuilleta rapidement. Et c'était des mots d'amour, dea phrases brû- lantes où la passion criait son ardeur, ses dë- eespéraaeee et eaa bjaae, ou l'on perlait aussi de lui, méchamment, avec une jalousie qui s'affir- noait par des épithéies un peu dures, par des médisances trissat le mensonge, effleurant la calomnie. Inquiété d'abord, il avait ensuite souri. (1 avait le mot de l'énigme. Au bas d'un de ces billets dont l'écriture féariaine avait «t« accen- tuée par le dépit, il avait trouvé le nom de Ju- liette, une amie de couvent, une amie intima de la pauvre morte, qui avait craint longtemps pour son affection ea songeant à c e mariage A présent les deux amies Haisat mortes et il e restait plus de leur amitié que ce souvenir i dormi en ce petit coffret de nacre dont il 'avait pas respecté le secret charmant. rappelait, ipiant tous e rabien Juliette l'avait tant haï, tout d'abord, voyant dans le mari l'ennemi, ctes. prêtant l'oreille à tous les mérages qui pouvaient imante sur le bonheur de son amie. Puis la paix avait été signée, une paix ""' solide, parce terni l'asur du ciel où les époux vivaient tran- quillement leur rêve. .... C'est pourquoi, les associant toutes les deux Juliette et la Kcmme Ai m ce — dans un même sentiment de douloureuse affection, il s'en alta tristement vers le cimetière ou elles dormaient, presque cote a enta, le dernier som- meil, et il déposa, sur ces tombes trop tôt ou- vertes, une gerbe de fleurs les plus suaves, de celles qu'il gavait qu'elles aimaient tant. André de RÉGIS. NOS REPRÉSENTANTS députes en Nord dans les principaux scrutins de la loi des patentes : 1- Sur l'amendement de M. fanant, dispen- sant de la surtaxe d'habitation personnelle petits commerçants dont le loyer ne sera _ supérieur à 300 francs, combattu par le gou- vernement. NORD. Ont voté pour : MM. Dansette, De L Aveni» , LE CRIME de la rue Nationale PETAIT LA COUR D'ASSISES {De ntfre envoyé spécial) A v a n t r«utlie»iit3sB Noue l'avons tous pais ea moins connu théâtre dans Trente ans ou ta Vie d'\ joueur : dans la réalité, il a nom Dufort et perte beau dans son complet de eheviotte bleu visage émaeié l'oeil se fait profond, _ pointe de snobis . _. capable du pire et finissant dans l'exaspératio le sari défauts sons ta casaque d'un forçat. Ce qu'il a été dans la vie. il l'a été à l'ai dtence de cette cour d'assises . risque tout, do Juan sinistre, narguant les statues des comniai deurs, être malsain qu'il faut supprimer e porte.on mieux arrache qu»n n reste de syu n\ le génital dans la plus mauvaise acception L'AUDIENCE M teinturier occupe le siège du miaistère jblic. M* Rajel est assis au banc de U défense. M Boni face, greffier, donua lecture de l'acte d'accusation. L'interrogatoire Sa l'accusé Apres l'appel dea témoins, le concL-r^.' du luis apporte iea deux valises contenant Un •ces a conviction. M. le président choisit par i les divers objets la forme du cordonnier employée pour ia tentative d'assassinat psi Dufort. M. Viborf. d'anrf-s son procédé ordinvre de •tiioastration, fait remarquer de suite qu'étant donnés les moyens de défense do l'accusé, i - *• indiMviiEaule en] connaître les antécédent: de Dufort. C'est ainsi qu'il rappelle ses divers avatars icien interne des hojiitntii, condamné peu! escroquerie à •nrneanx< marié h Angoul'me dentiste, courtier ea embarqueinant, placier tana*. A ssa avis, » set Ma erraéiquer i MUe. Vt*u>nsHani e3naien)ry MU* Vislariu Ceash-v s* dseiara malariase ds t **"* tt f f - * to I "••»»• •»» r » i*» msiassrinss " earlaWiearaaai. D. La Si sesembre vos» avw rsaeaaM Dafbrt. R. J W s étéana Variées. v0i r au« piecsjsi ataH «SMvianMe. Sa ma» datéesontemfeelfesNiaar mnonb m aw éJaaas : vous «Jlsa i o n T Aniv* ohu moi, U me dssaanda a voir aaauneat e^UHaMBapnasessieal. Ul» Goastm iasiate *mr Us aHtllîplss iiasitisnr eoièii psr teanri Dafort. rataUssmeat h m ras- aoniwa. A a auMasot ou «Us arriva » peint p*v- cuologiatu le prasideal l'arriU at très speriiMlla- mnl : s Vas» •>« TaH eoanaisuace CMMA*** 1. U. IM-it «rai lladeaMiMUe qqe an brnrf avait été latUaraat U nait. it.fin snet, oa a marcha toat 1* tampt aa-asmas D. Poorries voui dire h tant. Isa Jurés eeinmaat Dalort v o « i a frappés, R. Il t'est approché de moi, a écarté me* cheveux enn usa iséoaea fois en avant l'air de m vicier. Tout h coup ls mouchoir est tombé at j'ai D. Qna «'est-il pssaé «asnit*. B. J'ai ru coiaae das étiaeal •Ul, m'a ietée dans l'édredon Mai» t disparn M. le président rappelle égnlei tnt à Dufort directement, t Angleterre. escroqueries Le itel Pictp-art-Esterhazy •Uf le comte Ferrv d Bsetsndes at Paal DeroaJède. désignes pool nonosur qui devait se réunir aïs faner» l an Bessot h l'effet de smtarhazv'Pic quart, déclarant qu' de jury d'h - arslg» Parrj d Dérouiède. oiuposer la jury i pliu lien l'affaire Zola en Cassation Paris, U mars. L'affaire Zola-Terreux •ara pas inscrite au rôle de la Chambre cri anale de la Cour de Cassation avant une douzaine LdE PETIT ROMAI* HTJIHÏR,!... par les H y avait u n ai morte, la pauvre asitrine à tout ja «•ahis après dei fartée enfin par le mal impitoyable, alors qu'il aneérait toujours, s'imaginent qu'il n'était pas possible que son bonheur lui fût si tôt ravi. Devant ce corps anx blancheurs liliales, de- Eres 1 arand farter de ferce, <*i1 pie- irait fallu le , — moment l'on mettait le dans le cercueil de chêne capitonné de parmi Srbée le silence des parente et des amis s a i et sa soif ardente de la mort. s'écoulcrent , monotones . enlisait sa jeunesse. L'oubli o était peint i ** osait tonji e vetns de noir, k' la face glabre depnie qu'elle était morfe, Il a'a- a stua jamais osé remettre les pieds dans chambre ou Hs avaient vécu ne ai dnli- aamnas heures ensemble; fl craignait, en j re- faenant, de profaner ta sainteté de ee temple Bayais — et encore parfumé d'KHe *oet ene imrt été- la déesse charmante, adorable et cem- •t ee eefr «, hmnls qne derrière les hantes •ssss*i les arbres du boulevard seeeaaieat fesM ésrnisrne feniIles faunes tons l e m e t d'an- anBan. I entra dans l'anpcrteaieat deeert, len- •fenant, b> ewnr serré dangnisae, revivant tout t «asm W vin si mvanw d'antretbie, et il fart pris ^•annisisjfccrsse 4e fermes qni le eenlagee latsMkmaaft M rslpeVaieeA ara tome, Us \tm PW—aàai sTetie, bnnraanest •me et set aUeaUoas sali lai f rns%ss»sTnr,"qsrV tatevatt e f b r t urne v e » e de 4 M ersarmat tvefi aaaasM evnt an Hmntt anariee, en bai amant: •amasvnmj a&mkanBMKat canV tau Aasvaamj Lttiii Bisboi loget. Evrard-Eliez, tiuillemin, Michau, Sirot, Veil, amnanm. Absent par congé : M- Hayi Se sont abstenus : MM'. Montalembert et I contre : MM. Boudenoot, Panieo Grnux.Jonnart.ltibot. araaf abttenu : M. Dussauss^y. Absent par congé : M. Koee. La Chambre, malgré le L-ouvernement, a adopté par 301 voix contre 166. droitsfixe"»et de droits pioporiio qu'ils ont de spécialités. — Combattu par le gouvernement. -- Ont vot<-pour MM. Carpeotier îfontaine, Dron. Evrard-Eliet, Guesde, i, Lepez, des Rotours, Sever, Sirot. acz, Giiillain. contre : MM. Cochin. Dansette. Le Michau, Montaicmbert, Pitchon, Tail- liandier. Absent par congé : M. Savez. PAS DE CALAIS— Ont coté pour , MM- Adam •asly, Lamendin. Ont voté contre: MM. Boudenoot, Dmsaussoy - maigre le gouvernement LE SPORT L'Kxpoisitlon al a f'yrlc A* R«»îiaiv Le soccéa de l'Exposition du Cycle de Rou- baix par et pour les exposants, s'affirme de pli en plus, au fur et à mesure que nous appro- chons de ht clètnve, qni est fixée a lundi soir. ier encore, il y avait affluence de visileuri Brasserie Universelle, l'on a cha!eu< ement fêté le ventriloque Brice-Boltons, les désopilants clowns cyclistes Brooksons, les pe- tits phénomènes Colibris Norol et le célèbre cyclïstt-éq«ilibr«te espagnol. de doute que; le choix et la variété « contribuent pour beaucoup au succès de l'exposition qui ne se démentira pas jour de h clôture. Aujourd'hui samedi concert avec toute tractions a 8 h t il du soir. Prix d'entrée pour toute la journée, M cent. Demain dimanche, de fï h. f(3 à il b. f|S, concert instrumental ; concerts avet attractions de 3 h. 1(2*** h. I|2, <ie b a S b-, et Je 9 » f(h du soir. îtmis anatiiiac, d'ar s disnanehs 15 a itm-ehf militaire. Le Secua «at «énaitisanMat Ut*. Las lactioin Sas aboékss l*tl«MM •rosser h boit iiasrm iférisu 4s uatia. ata«uKssiw, ea fsse sa l'anaie sspé- «t LsUs. Tour . snl.WaasnsasI, n i , ItasTitWaa *srissa, séo.. mjoia> U «oloans an saarobé, a dix aeavea du antin, qaïUsront Wattirniae A 10 __ a^setis.fcH fcsarsaieVet l^na^'ds'rojC » Je maswlpaissi"et as.' assl rtusMii etnetalle aars Mea b ta antastean atéas amvasmnM ras s'esoens tnssvanss ' T et d'escroqueries. Mais il conclut a au reste quil pouvait être pour cela devenir un assassin. M. le Présieent continue la lecture des rap- ports de l'instruction, rappelle les detles de Dufort quittant Bordeaux en février 1897. logé it entre 400 et 300 francs. e mes fréqnentiei de» femi l Mllu Descan.eutries. de:.-i n it- [l'aller lai souhaiter la bonne année. R, C'est elle au eoulrairo qui m'a abordé. D. Cette demoiselle dans le rapport déclare pour lu troavoas en présence (te deax ver : celle de Victorina Ouetry <* cellt qni prétend avoir été victime d'haï- (>.[• lancé la forme contre des fan- otrii Victorine Coustry. du président. Henri Dnfort montre comment d'après lui les choses se i récit un peu long Anit par fali- ayei eu une forme toute espèce de vans, babils locsme pi Lorsque les Pourquoi a'avcz->-ous pas parlé d« vos nallacina- prévenu ne rénond pa<. «BMJBT •' r«ndt>4-vous à Lille W. i'jiïaitoincnt. Cet argent ; B. Certes. D. Savei vous l'adrene de c R. 11 est actuellement sut Y D. Coiuuiunt va t-il vons pa^ej- le R. Il reviendra an avril. D. Et lui donner son adresse. R. M. le président, rien ne m'oblipuai 'atrreiaa. lion avocat vous dira qui le d'établir la prsvwaocé des ùaqcen 1 Rajsl. Parfaitement, U maieoa Areia i PrMisatU. atais alors cette maison Arcio i w nu Jénseoti h elle-métue, car nous avons I ,T« dans Us rapports de Imstroclion qne cet! •ainant ac fait il donc Datort qoe vous aa lt pea aajé vosavawes. Il recousait qa'il avait des actes indélicat imfiHOGATOtHE DES TÉMOINS Alirvsl H o s e a e ville fred So.suevilU, agent- de police à Lille, n a es qa'il coaataié «près D. Quelle aUitsde ait saisie k la gorge Dufort » Dufort, pourquoi n'av LCittstiona, sta os qui s'était passé. pas parlé de vus hallucinations. R. J'étais navré sta ea qui s'd Le pmeiaWat fait rssxnrqaer au jurés qu'au ris- lé, asTolé «t sa laudant esswté qu'il ne pesvait lir, Dufort devait avoir l'air hébété, at' Rsuat. L'agnet da po«k« pourraK-il dira si la m a TictoriM se hsi a pas deeter» qu'aïs avart Siiufe"iiffui ff fB> •** " trt " * L sceau os aoliae a s m souvient pat. •Passât - Posrtaa* U aédtnUu sut fsisaiHi. laesfle henre Pseast s-t-lt «épsst T tsrrnansavwt û'^mmK j'ai pu m'écbsppi 11. Dufort paatetid qu'ayant ouvert lia, il a candiote q«o t'urgent avait i envant volé, il avait lancé U forme di H U n'est pas a cette nlace alors que j'aurai été •Mb, D.Casjmnml mas eipliqucï-voua qu'il ne vous ait H J m u rostée un montent 4tendue.Il a pu croire W. le président souligna longuement ces détails •prit de MM. les jurés. Mme Coustry Chaque fois qne lui ëchapp; i Cumbisn a'alle . Bstc nation vous paraît adiniasible. R. nusmi plaussbu. Aptes aaélquM détsavs ser la plais en forma de cro«, M. ontilleerva m retirer. Me fteiet. QuUle isaprsasion la maison at elle fait au èoeteur lorsqsM *at venu. M Dutilleul. - l^sMaMer h l'air plet«t d'us as- ealiar dérobé. Cela deaae Itatpressiou d'uaeaatrés détournée. Toatéfoia U a'acit d'vue question de LB RÉQUISITOIRE sf Teinturier avocat général, rappelle que Henri Duforteeu la première axistuace raeilcanavé par dea parenu hoonêtea. lui ajéat accordé tomaa laa faci- AngiuUrre.il arrive aujoard »,à Msscr Kii ,(1IM! •***• \*f aetiaen habiles, aes» t ces eeirs. a s prnjn>, h#piuax, Henri Dufort passions, '""'«a "dôi mots, H. facturier rappelle la ro- ptacier ds vtas, coiapasssa e de tous les têtards, i rocat général ùtabl iirbss inultiplus t en dernier lie t la veilla fensfl dilvi . ]),!•:„ ' les divi e qu'il e la préméditât km par iprè* des femmes ga- auprès dn Victorina mbrs. Henri ! • bijoux, da I t public rappelle la n système de dé- mis non seulement s docteur DatilleuL, seati et * -»ic« sa. Vroiisart, as noséndasi. Osas la anh en » ta Wsctalra Me\ | , nr-v t'aide J'effn • a a sursautasse ds n peinture aa préjudice ecléresure et iaMriaure, ËQ HSvSmbrs il octsbre l»36, et e s W î , il a prie à l'aide d'escalade, la sait, dans une maison habité*, des litres da liqueur* «t de l'huila an préjudice de i 10 décembre 1SM. h Mats* M Bmseval, h R«**aaaat Dana la nuit du 9 aa 10 les Battu, k l'aide (Tetfractiou extérieur*, sr sue eultss at I a pris, daua 1 II|UM tnetstne quaa» Bu pmvtar on nh-mr lerf, k ftaaanaa»), eat'ia- Dans la nuit da 1 "AI5* d'affractien atsérwara et iuUrisurt i une maima habitée, il a prit eue pnrifnru de misée au préjudice de M. Gauthier, demeurai Ditntwrque. 'asMll* s »*t retjonsu cosi>aa4e 4s tons c i. k faxeeption de al vola i' Duiliillcul. tille Couifrj - Je couchais sur le bord et L ce que Dufort a bien dorai. lie Coustrj a déclaré tout d'al qua les r aille Coustry. dam la ruelle. M Rajat. - E »' Conjtrv. M- R..jat. - S ffi^Luîe pourront se rendre compte camb 3 Ki.iudi peu a peu. M- Coustrj ii? répond pis directement à 1» ques- D. C'est ve umhi .lu I R Partais MM.- Mena 1. Martinv ïinpioyé d'octroi qai.attiié par monte au accours dé MUo Vict :i...-[ ri&tei M \ R..Î0 1 chercher les a3'cnt?,"mais il o'a'rien ajouté. Mlle Roans*el Mu Roussel, modiste est one voisine de aille Coustrv. <;Ile habite k l'appartement située de Mlle Coustry. • • hal>ii« tstry. C'est là. d'aprè* IP< déclsratio t produit le bruit qui lavai •• H >ns»"t ilui'lai'o que co i H 1 Rajat. h qutcilui de 1' Mademoiselle. 11 M. MnMtsit^li«>r ojcaiioanetleaiuut avec l'ai urait aurprunté vingt francs, lt donna do un rsstaquoutre, d'après ses pr l*s familièrement ht. Defermont dépose an huruu dit préaidenl des échantillons cl i'itnvelu deij lo.lre qu'il avait reçue, D t}ue vous disait SI. Arcin dans sa lettre. n II m'a reponsu qu* son ancion vaysaj n'était plus h son service et qn'il lui devait au i bnln •!<! l'argent. I), Combien vous doit-il pour son loyer î R 203 francs. U m'a pays te 31 décembre s D, Voua savez qu'il a ach'té one forme pour ; primer les aspéritées de se* chaussures. N'ai M Rajat. Est-ct R. Ah 1 il ne bu< poirc.nq centimes t H Rajat. lisl-< agitts.on devant lui R. Oui, un tspissii locataire agréable ? Est-c - sujfM raaj n pas parlé d'nne .!•• pio.il i H. Defermont 'oii, puis et demande an président s'il pou- t-il pat dit qu' parlé da cor an pied- En ruo'.tei' Liecusé vail poser Dafort B- .R.Uat'1. . det chawsui l'iulerrompt. H. Van tappel Dafort a logé au Orand-Hétel sans avoir payé chambre qui eit restée vacante. Il devait qua reiiuuixante francs an directanr de l'hôtel. M V Caupel confirme ces faits. R. Il i L.r.l - le vi tard. ••..I-:,! i 1[S médoc en mangeant. M. eVrançoin paipan a déposition d hôtelier, suit h VaUneâsanas Uii, n M. Dopas en lui devant Est-ce que dans te: parlait pas souvent de feu B— Oeî Le dnetcanr DntbJllrtsI 11. la uoetaer Dutillaul, méd«sin léfiaU l (la constaté des lésions dt deui de* % lés portant «s. notamment pré., r .._ . ,iont Ai pr***aaat ls lutta oa da chats, aa étaient plut impor ' coûtait* k la tété d' portait en ontr* est ecchj . oebm stés caoiasa, des 14 do larynx, da* tracas da pression ir.uqu«us* proche* dés i ••• H. I* Jocteer DaHtleat a ttammé ésrtUmaat lt prnee droit de f accusé qui avait été morue par Vie Ufia* Coaetr/. "" d#ui jêrtioai J'ose preesanfe par par Victorina Coustry, «t. I* uoe- irlot que la skeésna perstt etrs la ls. L* Mssastt* asrast préetaéé Sss etnesére* de tretnag* ai U ferme avait été StHSS. Cas sayliaatioua useamsabtej et très etatras aua- I a. asof bssrès. en*a* bfat Vtbert at Tssstunsr rsaslaat bomsisfs, La AtCenetr, éba. pn. et. m- « t T K S R & £ & * £ & £ * * j iTin.rrjii.iM demande pas 1 dépasser cette limité. Cet homme la vie arma pour la lutte. Il a glissé par éts jusqu'au fond do l'abîme. Ce sont les portes du conclut en aman? la - >t ho la lutte. Il iu foad de I ' du baguo si LA PLAIDOIRIE Lorsque nooa aurons repris tosl* simple des c passé do orgueilleux et J< *R" P ort C on débauché. K 1 M. l'avocat général, je pie affaire de c habilement, eur le te: mlal, hom us bonnes . le jeune et éloquent avocat .:.. •;,•! don- de Dufort,qi .pér*ment.j. milieu d* se-s compagnons M 11.., des magasin jçenèse du crion, h l'aido de photogra ~' is où l'accusé a acheté sou arme [[ii'i cette arme avait été pris» it que cette forme avait été achetée, ainsi pérités de te* bottine*. M- Rijat ne t mil': Coustry ' i istructioa : «ne simple affaire da coupa Au fjnd. r ii.iss.n.-.. uïu- , blessures, ftesna lions du Victorine Coustry, sur les lettres raf Dufort et établissant qu*, daas les deui. moi différentes des sommes importantes de la De plus, Dufort a reçu nne somme de 70 f Daas ces conditions Dafort n'était poin Dufortut aient par l'ctat ù'enzooiuiMatuent lH.'iud' :• - ' sanaam TK'lllt [U'il > appel eau «ax inré< LE VERDICT ipris un quart d'heure de délibération y revient avec un verdict affirmatif sur loi questions mitigé p&r d e s circonstances a En conséquence la Cour condamne Daf< À & 0 an» de travaux fan-eé*. Un incident mouvementé Conclusions de la défense idu qnt 1 M- Hijat •ine le verdict est-il r iippris que Mile Victorine Coustry, t sortir un instant avait communique avec plusieurs personnes dans la salle des témoins, dépose les conclusions suivante*. « Attendu que Mile Victorine Coustry a com- munique avec les témoins et leur à transmis sesiiriorfssions, plaise h ia Conr...» M. le l'tèsident fait venir Mlle Coaslrjr, qni déclare timidement qu'elle n'a pas pénétre dans la salle des témoins, ni communiqué ses impressions à ces derniers. En conséquence, la Cour rejette les conclusions du défenseur. L'audience est levée à 7 heures. O. J.D.-JEANDOVZT. Vols : -m l'aratoMt de Dunkerpe t'ne perquisition fa; ionrbourj;-Campagne, demaurî objet* provenant de vols «puis plusieurs années. établi qn'on 1894, h Duu l'aide d'effractions ertéi Agé de 44 ' 't rb Rosesdaél, dans les euviroi ie. il t'est s objets mobilier» appartenant k 1 le U même a Rotandaél, auqosl il i santmant des pots de peinture at un chaudron en i la unit du 30 juis an 1er juillet 1«M. à Dnn- ;, il est entré par effraction dans un hangar té et y a prit divers articles de ménage appar- a M. Nntaen. s la suit du U au tt octobre laui, il a pris, a l'aida d'effraction intérieur*, dans une 1011*00 inhs- és, diver* objets mobilier aa préjudice il* MU. Btberboadt, Cattoen tt Minriek, da Malo ks- Dans la nuit du U déesmbrs 1S94. vint l Vhabitanss, rnHure de ensatis* met. d* M*ln-lts^ahas pria ses osaua an préjadées S dont il intérieure, dans nu* a pris ds la literie 1 préjBdsM ds af. *.. t frappé, u s tsetsats Rsts.Osé mWsai i r *pstHs> t Rignault •aastoa. on sspssntDir at dât paquata i préjadim no M. Doatsrt. uaus ia nuit «a 10 sa M tspsssubr* 1Mb, U a ps- Mré. par effraction, dana un kiosque, et r a pris chapeau et na* ra/ener* appartenant a M. Ni*- Dsas le asit a a « e n 4 entsbre 18%. b blalo-l*» -téas, il a pris ses* ans inaisoa sa oosaiructMnu I l'asti* dea* saaesaaie*, eneobjstt à asane de an» •sâsisr. aa •réjsjsliea 4a IL Ds triant,. Dans U awt as 3 u 4 tnsi isnbTîl a pria, b l'asan d'effraction aiténenre. dans un* ntaiwn ou cous- troclioo t Rcssodaél. do* outil* de snasoinsr ap- arrtwir' a H- flents. '••nvTfAla.aaSri^^ dsci 4*" M/W^BOMI eT^;anS"ds"sisas"Diboîa ; s* objet* volés. Vaubede * àéjti été condamné dear foi* pour vol h qtieranle jours ut a six taoïs d* priseo. 'dusion et dispense de l'interdiction de seiour. Défouseor : bf- Dogand. Chronique Locale ROUBAIX Une grave de tisserands Hier matin, h neuf heures, une grève s'est déclarée eu tissage fernjitck, botrievard da Pourmies. Les tisserands demandaient la suppression des amendes. Comme le patron refusait de leur donner satisfaction, ils ont quitté l'atelier au nombre de W0. Dans l'après-midi, h quatre heures a en lieu une entrevue, qui n'a amené aucun résultat. Les accidents Une double arrestation pour vo Jeudi soir, vers huit heures, les nommes Albert Desmont, ugée de 14 ans, demeurant rut des Unguas-Haies. 78 et Henri Berenne, agi de 15 ans, demeurant même rue, Ti, ont èb arrêtés pour vol de serviettes au préjudice dei > police les a tait é lissaire Un homme qui tombe malade dans un estaminet Jeudi matin, vers 8 heures, un sieur Clovia Diary, âgé de 46 ans, mécanicien, demeurant - ie Cuvier, 58, entrait b l'estaminet de la Tonne-d'Or », à l'angle de la rue de Lannoy du boulevard Gamb^Us, et s'affaissait près- qu'aussitôt sans connaissance. On fit appeler immédiatement M- le docteur Lherbier, qni déclara que Diary était atteint ''mit' attaque d'apoplexie. Après avoir prodigué ses soins au malade, il l'a fait transporter en voiture à son domicile. Un monsieur peu galant Jeudi matin à onze heures, une jeune femme, .oitise Volekins, peigneuse, demeurant rue Tur- ot, 190, se présentait au poste de police du 'ont-Morel et déclarait aux agents que son mari Kmile Dliaeze, âgé de 33 ans, demeurant à l a même adresse, venait de la battre. Les agent» s I endroit indiqué, 1 ris la Ils invitèrent Louise Volekir t Dhaeze a lt porter plainte. Fourrière à chiens 1 lu journée de jeudi, eix cbieas ont Section des ivrognes Les ngBiits de service ruo de Lannoy ont arrêté mdi vers midi pour ivresse, le nommée Kmile Car- anus, m ans, demeurant mt S te-Elisabeth, 03. Cabaret ouvert après l'heure tin rapport a étâ fait à la charge de Mme Mar- uerite Sala, cabaratière, rne du J/ontenov, 71, pour 1 la chargé de H. Clovia Bour- Suecès agricoles ..••:!..,-n. M 1 m elftvcur. aux esta PunU, vient de voir les prodniU as ses • lé- gn réconipansés an concours rogional d* Paris, 1 la façon suivante: 1er prit, génisse; 2e prix, nne taureau ; 2e prix, vieux taureau. Deux conférences de l'Union sociale et patriotique Ce soir, samedi, k huit heures et demi", auront m deux conférences organisées par l'Union sociale _ asét Louite Rose, 106, dossée par M. Chatteleyn, Messe des Sauveteurs du Nord Dimanche prochain ta Fanfare du Centre oxéco* ra en Pégrise St Martin pendant la messe d* midi. Fantaisie sur (Joiilaume Toile, int* Religieux, d* île, de Hendelssob Exposition \ U sous-comité d eoiag, Senée Marche Nup- Verselle delOOO section d Roubaii-Tour- appel a . >nr qu'ils adres in retard, leurs demande d'adm stsnaasi d* ls Chambre da Commerce, k la Bon formatées serai qu* partiéHaméat sâtiafnction. Société photographique da Roubaix L* société photographiant d* Reobaix a te lundi darnitr sa réunion neasseu*. L* rigueur sélo des membres de ce . d'sionrttsn M arsos* il u'ost ps* rojssr tjna aes vovaass oasatsts daas un ra;«a _ rapproshé do Roussis n auront pas tincosvt nient que pté**alant l ressassa. U sujet jurajé>* pesoia dt Ratlsboaùe : **tiï* k nu'Saace Mk*bk« haauaa. tstéro*- U délie ((•stras par U

LE CRIME - Bn-R · un peu de leur I a clé d'o r d'i i prendre u COSMOS», fut-Il poussé a tos i coffra*, a souleve i * couveras * a Basant as lettres, toutes parfu-iavfostaasM aaaablait

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Page 1: LE CRIME - Bn-R · un peu de leur I a clé d'o r d'i i prendre u COSMOS», fut-Il poussé a tos i coffra*, a souleve i * couveras * a Basant as lettres, toutes parfu-iavfostaasM aaaablait

•11* • ' ins ta l ler t Bruxel

• n i H M , p l a t Urà. entre l e c o T -' anussUoi* d s V/mtrmtuigêamt et

i h«j offrit u n * foule de s o s u e r * * t It l b r i e n e s é s f r echerches sur I n a n s r c h i s t e s . I Mfrrm a t s e t * : • L M M l i l i s « l u t M publia r ien s e toutei

" « • • lurent pa t t rouvée* asni n i e actual i té .

H — i r i e m aéra d iras aetuelk de • i l t a f i i r t •» toï'/nh-afutfant, Haoul Corrot , [le s s tudu-Ununreaer-Picnrf , « é t é rétr ibué par a w x pour le travai l c i - d e m a s . , » Ce fut la c o r r e s p o n d a n t de \ Intransigeant Mai fut c h a r g e de ce aoin e a août 1 8 9 7 .

j k asib teseraer t Routeii c Mata la s e te s o n t pas a r r ê t é s l e s a t t e s t i o n s

n > fJwi) • i i i a i — w f pottr C o r r o t . • U a t r a t t f , v n n l e n t qui t ter BmaeP.es , fut

i s a w a a r m s e par l ' / « f r a ? i n y e a u ( à M. Carot te , îsaîaBTl i s i i i l i l i a s RouAwix, e t peu, d e t e m p e « f r e t a o a é e n e r t , Cornet é t a i t ioatat té à Hou-b a i x où i» a v a i t auss i tôt « se k b r e s e n t r é e s (grâce bonjours I la r e c o m m a n d a t i o n d e l/ntratui-a s n n r . ) dans l e s bureaux du journa l s o c i a l i s t e Yggahtë dont il uti l isait m ê m e le pap ier a a r m e t

» C'est a l o r s q u e Corrot , vou lant parven ir e n bot qu'il s'était a s s igné , d'arriver e n re la t ion d irecte avec l e r é d a - i e u r en c h e f de Y/ntranii-

\§tmnt, écrivit s ce lui -c i , t] so l l i c i ta i t i o n inter­v e n t i o n afin de recevoir c o m m e prix de aes d o -asMoeaU une aoaame supér ieure à ce l l e q u e le a—Tsaasnd&nt lui ava i t r e m i s e .

a Aucune r é p o n s e n 'ayant é té d o n n é e à cet te artbre, Corrot qui , s e lon s e s d i re s à Bruxe l l e s , a s pouvai t s e rendre é Par i s où le m e n a ç a i t la .ajaaaeance d e ses a n c i e n s chefs , quit ta ( touhaix

'% £ fin d 'octobre 1 8 9 7 ; a p r è s avoir passé i aaatquea j o u r s a LiUe, il se r e s d i t n é a n m o i n s à

» H rendit v is i te à Rnehefor t , e t r e ç u t a lor s s a n o u v e l l e s s o m m e s d 'argent .

Pau après , Corrot se rendai t p r é s de l 'ancien s o i o a e l S e v e r , député de Li l le , sous le n o m de Lasnercser-Picard ; il ava i t u n e r e c o m m a n d a t i o n écr i te qu'i l ava i t e u e k Li l le .

flsarot r e v e n a i t a P a r i s , a u x p r e m i e r s jours s a a o v e m b r e , et peu de t e m p s après , éc la ta i t « a f f a i r e Dreyfus , t a n d i s qu 'é ta ient fabriquée les • W paniers d e Lea ierc i er P icard .

B a a r i Rocke fos t , q n e Corrot é t a i t parvenu à a f f r o e b e r , prena i t dans l'affaire Drey fus la pos i -£ a a a n f o u sa i t et révé la i t le f aux d o c u m e n t

> Q u a n d il deva i t se présenter d e v a n t le juge !koa , le pseudo Le merc i er -P i card a'éva-

es|>i* a 11 v i ent d e reparaît • a w l a t t e d e f a a é i r e , et c o n a a m n e a ins i au ai-

' » Â o a o a s tel las cra in tes q u e souvent n o m a • n o t é e s Raoul Corrot , que ses anciens c A e / i a s débarrasseraient un jour de lui, et lui vo-sVsrieni* un papier»,

» O é s o r m a s s l e public c o n n a î t l a vér i tab le aaaacsté du pendu de la-rue de S - v r e s ; la presse • a i t m a m l e n e n a n t de que l c ô t é d i r iger sas tu-vaaniaat ioas .

T O R N E S T .

tVaarea a n t r e enquête , Corrot a e n effet sé -j s u r a é à Rouba ix ; i l a d e m e u r é a u « Bar du t M e p k o n e », rue N e u v e .

A s o a arr ivée dans n o t r e vi l le , il é tai t d a n s u n d é n u e m e n t c o m p l e t . P l u s i e u r s p e r s o n n e s lui v i n r e n t en a i d e e n lui d o n n a n t d e s v ê t e m e n t » et d e s c h a u s s u r e s .

Quand il voulut part ir pour Par i s , i l c e pos ­s éda i t pas d 'argent pour faire le v o y a g e .

H se rendi t A e z plusieurs p e r s o n n e s h o n o r a -ares , disant ê tre un anc ien c o m b a t t a n t de 1870-7 1 et obt int d e s secours à l 'a ide desque l s il dis-n a r u t s a n s la i sser de t r a c e s .

D'ai l leurs, ce

un peu de leur I

a clé d'or d'i i prendre u

C O S M O S » , fut-Il poussé a tos i coffra*, a sou lever i* couveras* a* a Basant a s l e t t res , t o u t e s parfu-i a v f o s t a a s M aaaablait a o s r t a n t pro­

t é g é e par u n pet i t ruban rose . Il l e s aais i t en tre s e s doigts an i t r e m b t n i e n t dé jà , e t , d'un coup sec , il « n o u a la g a a e n du r u b a n .

Dea l e t t re s — d e s b i l l e t s , p lutôt — s 'éparpi l ­l è r e n t sur le t s p i s e t i l se ba i s sa ; e t , c é r a m e un voleur, c o m m e a n i n d i v i d u qui fa i t b e s o g n e m a u v a i s e , i l les feui l leta r a p i d e m e n t .

Et c 'était d e s m o t s d ' a m o u r , dea p h r a s e s brû­l a n t e s où la p a s s i o n cr ia i t s o n ardeur , s e s dë -e e s p é r a a e e e e t eaa bjaae, ou l 'on p e r l a i t auss i de lui, m é c h a m m e n t , avec u n e ja lous ie qui s'affir-noait par d e s ép i thé i e s un peu dures , p a r d e s m é d i s a n c e s t r i s s a t le m e n s o n g e , ef f leurant l a c a l o m n i e .

Inquiété d'abord, il avait ensuite sour i . (1 avai t le mot de l ' én igme . Au bas d'un de ces

b i l le t s d o n t l'écriture féar ia ine ava i t «t« a c c e n ­tuée par le dépi t , il ava i t trouvé le n o m de Ju­l ie t te , une a m i e de c o u v e n t , u n e a m i e i n t i m a de la pauvre m o r t e , qu i avai t craint l o n g t e m p s pour son affection e a s o n g e a n t à c e m a r i a g e

A présent les deux a m i e s H a i s a t m o r t e s et il e res ta i t plus de leur a m i t i é que c e souven ir i dormi e n ce petit coffret de nacre d o n t i l 'avait p a s respec té l e secret c h a r m a n t .

rappe la i t ,

ipiant tous e

rabien Jul ie t te l 'avait tant h a ï , tout d'abord, voyant dans le mari l ' e n n e m i ,

c tes . prê tant l 'oreil le à tous l e s m é r a g e s qui pouva ient

i m a n t e sur le bonheur de s o n a m i e . P u i s la pa ix avai t é t é s ignée , une paix

""' so l ide , parce

terni l'asur du ciel où les époux vivaient tran­q u i l l e m e n t l eur rêve .

. . . . C'est pourquoi , les assoc iant toutes l e s deux — Jul ie t te et la Kcmme Ai m ce — d a n s un m ê m e s e n t i m e n t de douloureuse affect ion, il s'en alta t r i s t ement vers le c imet i ère ou e l l e s d o r m a i e n t , presque cote a enta, le dern ier s o m ­m e i l , et i l déposa , sur ces t o m b e s trop tô t ou­vertes , u n e gerbe de fleurs les plus s u a v e s , d e ce l l e s qu'il gavait qu'el les a i m a i e n t tant .

A n d r é d e R É G I S .

NOS REPRÉSENTANTS

députes e n Nord dans les principaux scrut ins de la loi des pa tente s :

1- Sur l ' a m e n d e m e n t de M. f a n a n t , d i s p e n ­sant de la surtaxe d'habitat ion personne l l e petits c o m m e r ç a n t s dont l e loyer n e s e r a _ supér ieur à 3 0 0 francs , c o m b a t t u par le gou­v e r n e m e n t .

N O R D . — Ont voté pour : MM. D a n s e t t e , De

L Aveni» ,

LE CRIME de la rue Nationale

PETAIT LA COUR D'ASSISES

{De ntfre envoyé spécial)

A v a n t r«utlie»iit3sB N o u e l 'avons tous p a i s e a m o i n s c o n n u

t h é â t r e d a n s Trente ans ou ta Vie d'\ joueur : dans la réa l i t é , il a n o m Dufort et perte beau dans s o n c o m p l e t de e h e v i o t t e bleu

v isage é m a e i é où l'oeil s e fait profond ,

_ po inte de snob i s . _. capable du pire et finissant dans l ' exaspérat io le sari défauts sons ta casaque d'un f o r ç a t .

Ce qu'i l a été d a n s la vie . il l'a é t é à l'ai dtence de ce t t e cour d'assises . r isque tout , do Juan s in i s tre , narguant les s tatues d e s c o m n i a i deurs , être m a l s a i n qu'il faut suppr imer e

porte .on m i e u x a r r a c h e qu»n n reste de s y u

n\ le gén i ta l d a n s la plus mauvai se accept ion

L'AUDIENCE M te in tur i er occupe le s iège du m i a i s t è r e

jb l i c . M* Raje l est assis au banc de U d é f e n s e . M Boni face, greffier, donua lecture de l'acte

d 'accusat ion .

L'interrogatoire Sa l'accusé Apres l'appel dea t é m o i n s , le concL-r^.' du luis apporte iea deux val ises c o n t e n a n t Un •ces a conv ic t ion . M. le prés ident chois i t par i les divers objets la forme du cordonn ier

e m p l o y é e pour ia tentat ive d 'assass inat psi Dufort .

M. Viborf. d'anrf-s s o n procédé o r d i n v r e de •t i ioastration, fait remarquer de suite qu'étant

d o n n é s les m o y e n s de défense do l'accusé, i-

*• indiMviiEaule en] connaî tre les antécédent: de Dufort .

C'est ainsi qu'il rappel le s e s d ivers avatars ic ien i n t e r n e des hoji itnti i , c o n d a m n é peu!

escroquer ie à •nrneanx < mar ié h A n g o u l ' m e dent i s t e , courtier e a e m b a r q u e i n a n t , placier

t a n a * . A s s a avis, » set M a erraéiquer i

M U e . Vt*u>nsHani e 3 n a i e n ) r y MU* V i s l a r i u Ceash-v s* dseiara malar iase ds

t**"*ttff- * t o I "••»»• • » » r » i*» msiassr inss " ear laWiearaaa i .

D. La Si sesembre vos» avw r s a e a a M Dafbrt. R. J W s é t é a n a Variées. v0i r au« p i e c s j s i ataH

«SMvianMe. S a ma» d a t é e s o n t e m f e e l f e s N i a a r m n o n b m a w éJaaas : vous «Jlsa i o n T

Aniv* o h u moi, U me dssaanda a voir aaauneat e^UHaMBapnasessieal.

Ul» Goastm iasiate *mr Us aHtllîplss iiasitisnr eoièii psr teanri Dafort. rataUssmeat h m ras-aoniwa. Aa auMasot ou «Us arriva » peint p*v-cuologiatu l e prasideal l 'arriU at très speriiMlla-mnl : s Vas» • > « TaH eoana i suace CMMA*** 1 .

U. IM-it «rai l ladeaMiMUe qqe an brnrf avait été latUaraat U nait.

it.fin snet, oa a marcha toat 1* tampt aa-asmas

D. Poorries voui dire h tant. Isa Jurés eeinmaat Dalort vo«i a frappés,

R. Il t'est approché de moi, a écarté me* cheveux

e n n usa i s éoaea fois en avant l'air de m vicier. Tout h coup ls mouchoir est tombé at j'ai

D. Qna «'est-il pssaé «asnit*. B. J'ai ru c o i a a e das étiaeal

•Ul, m'a ietée dans l'édredon Mai»

t disparn €

M. le président rappel le égnlei tnt à Dufort d i r e c t e m e n t , t

Angle terre . escroqueries

Le itel Pictp-art-Esterhazy

•Uf le comte Ferrv d Bsetsndes at Paal DeroaJède. désignes pool n o n o s u r qui devait se réunir aïs faner» l an Bessot h l'effet de smtarhazv'Pic quart, déclarant qu'

de jury d'h - a r s l g »

Parrj d Dérouiède.

oiuposer la jury

i pl iu lien

l'affaire Zola en Cassation Par i s , U m a r s . — L'affaire Zola-Terreux

•ara pas inscrite au rôle de la C h a m b r e cri anale de la Cour de Cassat ion a v a n t une douzaine

LdE P E T I T R O M A I *

HTJIHÏR,!... p a r les m é

H y ava i t u n ai m o r t e , l a pauvre a s i t r i n e à tout ja « • a h i s a p r è s dei f a r t é e enfin par le m a l i m p i t o y a b l e , a lors qu'il aneéra i t t o u j o u r s , s ' i m a g i n e n t qu'il n'était pas p o s s i b l e que s o n b o n h e u r lui fût si tôt ravi .

D e v a n t ce corps anx b l a n c h e u r s l i l ia les , de -

E r e s 1

a r a n d f a r t e r de f erce ,

<*i1 pie-irai t fa l lu le

, — m o m e n t où l'on m e t t a i t le d a n s le cercuei l de c h ê n e c a p i t o n n é de

p a r m i Srbée

l e s i l ence d e s p a r e n t e e t d e s a m i s s a i e t sa so i f a r d e n t e de la m o r t .

s ' écoulcrent , m o n o t o n e s .

en l i sa i t sa j e u n e s s e . L'oubli o é ta i t pe int i ** osa i t tonji

e v e t n s de noir , k' la f ace g l a b r e

depnie qu'el le é t a i t m o r f e , Il a'a-astua j a m a i s o sé r e m e t t r e les p ieds d a n s c h a m b r e ou Hs a v a i e n t v é c u n e ai dnl i-

aamnas heures e n s e m b l e ; fl c ra igna i t , en j re -f a e n a n t , de profaner ta s a i n t e t é de e e t e m p l e Bayais — e t e n c o r e par fumé d'KHe — * o e t ene i m r t été- la déesse c h a r m a n t e , adorab le et c e m -

• t e e eefr « , h m n l s q n e derr ière l e s h a n t e s • s s s s * i l e s a r b r e s d u b o u l e v a r d s e e e a a i e a t fesM é s r n i s r n e feniIles f a u n e s t o n s le m e t d'an-anBan. I e n t r a d a n s l ' a n p c r t e a i e a t d e e e r t , l en -•fenant, b> e w n r serré d a n g n i s a e , r e v i v a n t t o u t t «asm W vin s i mvanw d'antretbie , et i l fart pris ^ • a n n i s i s j f c c r s s e 4 e f e r m e s qni l e e e n l a g e e

l a t s M k m a a f t M rslpeVaieeA ara tome, U s \ t m P W — a à a i sTetie, b n n r a a n e s t

•me e t s e t a U e a U o a s s a l i lai

f r ns%ss»sTnr ,"qsrV tatevatt e f b r t urne v e » e de 4 M e r s a r m a t t v e f i aaaasM e v n t a n H m n t t anariee, en bai amant:

• a m a s v n m j a&mkanBMKat canV t a u Aasvaamj

Lttiii

Bisboi loget. Evrard-Eliez , t iu i l l emin , Michau, S irot , Veil , amnanm.

Absent par congé : M- Hayi Se sont abstenus : MM'. M o n t a l e m b e r t e t

I contre : MM. Boudenoot , P a n i e o G r n u x . J o n n a r t . l t i b o t .

araaf abttenu : M. Dussauss^y . Absent par congé : M. Koee . La Chambre , malgré le L-ouvernement, a

adopté par 301 voix contre 166.

dro i t s fixe"» et de dro i t s p i o p o r i i o qu'i ls ont de spéc ia l i t és . — C o m b a t t u par le g o u v e r n e m e n t .

- - — Ont vot<-pour • MM. C a r p e o t i e r î fonta ine , Dron . Evrard-El iet , Guesde, i, Lepez, des Rotours , S e v e r , Sirot. acz, Gii i l lain. té contre : MM. Cochin . D a n s e t t e . Le Michau , M o n t a i c m b e r t , P i t c h o n , Tail-

l i and ier . Absent par congé : M. S a v e z . P A S D E C A L A I S — Ont coté pour , MM- A d a m

•asly, L a m e n d i n . Ont voté contre: MM. B o u d e n o o t , D m s a u s s o y

- ma igre le g o u v e r n e m e n t

LE SPORT L ' K x p o i s i t l o n al a f ' y r l c A* R « » î i a i v

Le soccéa de l 'Exposit ion du Cycle de Rou­b a i x par e t pour les e x p o s a n t s , s 'aff irme d e pli e n plus , au fur et à m e s u r e q u e n o u s appro­c h o n s de ht c l è t n v e , qni e s t fixée a lund i so ir .

ier e n c o r e , i l y a v a i t af f luence d e v i s i leur i Brasserie Universelle, où l ' on a cha!eu< e m e n t fêté le ventr i loque B r i c e - B o l t o n s , l e s

d é s o p i l a n t s c l o w n s cyc l i s t e s B r o o k s o n s , les p e ­t i t s p h é n o m è n e s Colibris Norol et le cé lèbre c y c l ï s t t - é q « i l i b r « t e e s p a g n o l .

d e d o u t e que; le cho ix et la var i é t é « contr ibuent pour b e a u c o u p au

succès de l 'exposit ion qui ne se d é m e n t i r a p a s j o u r de h clôture.

Aujourd'hui samedi concer t avec t o u t e t rac t ions a 8 h t i l du so ir . Prix d 'entrée pour

toute la j o u r n é e , M c e n t . D e m a i n d i m a n c h e , de f ï h. f (3 à il b . f | S ,

concer t i n s t r u m e n t a l ; concer t s a v e t a t t r a c t i o n s de 3 h . 1 ( 2 * * * h. I | 2 , <ie b a S b - , et Je 9 » f ( h du s o i r .

îtmis a n a t i i i a c , d ' a r

s disnanehs 15 a itm-ehf militaire. — Le

Secua «at «énaitisanMat Ut*. Las lactioin Sas aboékss l*tl«MM • r o s s e r h boit i iasrm i f é r i s u 4 s u a t i a .

ata«uKssiw, ea fsse sa l'anaie sspé-

« t LsUs. Tour . sn l .WaasnsasI ,

n i , ItasTitWaa *srissa, séo.. mjoia> U «oloans an saarobé, a dix aeavea du a n t i n ,

• qaïUsront Wattirniae A 10 _ _ a ^ s e t i s . f c H fcsarsaieVet

l ^ n a ^ ' d s ' r o j C » Je maswlpaissi"et as.' a s s l

r t u s M i i etnetalle aars Mea b ta antastean a t é a s amvasmnM r a s s'esoens

t n s s v a n s s ' T

et d'escroqueries . Mais il conc lut a au reste q u i l pouvait ê tre

pour ce la devenir un a s s a s s i n . M . le Prés ieent cont inue la lecture des rap­

ports de l ' instruction, rappel le les det les de Dufort qui t tant Bordeaux en février 1897 . logé

it entre 400 et 3 0 0 francs . e m e s fréqnentiei de» femi l Mllu Descan.eutries.

de:.-i n it- [l'aller lai souhaiter la bonne année. R, C'est elle au eoulrairo qui m'a abordé. D. Cette demoiselle dans le rapport déclare pour

l u

troavoas en présence (te deax v e r : celle de Victorina Ouetry <* cellt qni prétend avoir été victime d'haï-(>.[• lancé la forme contre des fan-otrii Victorine Coustry. du président. Henri Dnfort montre comment d'après lui les choses se

i récit un peu long Anit par fali-

ayei eu une forme

toute espèce de

vans, babils

locsme pi

Lorsque les

Pourquoi a'avcz->-ous pas parlé d« vos nallacina-

prévenu ne rénond pa<. « B M J B T • '

r«ndt>4-vous à Lille

W. i 'j i ïaitoincnt. Cet argent ;

B . Certes. D. Savei vous l 'adrene de c R. 11 est actuellement s u t Y D. Coiuuiunt va t-il vons pa^ej- le

R. Il reviendra an avril. D. Et lui donner son adresse. R. M. le président, rien ne m'oblipuai

'atrreiaa. l i o n avocat vous dira qui le d'établir la prsvwaocé des ù a q c e n

1 Rajs l . — Parfaitement, U maieoa Areia

i PrMisatU. — atais alors cette maison Arcio i w nu Jénseoti h elle-métue, car nous avons I ,T« dans Us rapports de Imstrocl ion qne cet!

•ainant ac fait il donc Datort qoe vous aa lt pea aajé v o s a v a w e s . — Il recousait qa'il avait des actes indél icat

imfiHOGATOtHE DES TÉMOINS A l i r v s l H o s e a e v i l l e

fred So .suevi lU, agent- de police à Lille, n a e s qa'il • coaataié «près

D. Quelle aUitsde

ait saisie k la gorge

Dufort »

Dufort, pourquoi n'av LCittstiona,

sta os qui s'était passé. pas parlé de vus hallucinations.

R. J'étais navré sta ea qui s'd Le pmeiaWat fait rssxnrqaer a u jurés qu'au r i s -

lé, asTolé «t sa laudant e s s w t é qu'il ne pesvait lir, Dufort devait avoir l'air hébété, at' Rsuat. — L'agnet da po«k« pourraK-il dira si

la m a TictoriM s e hsi a pas deeter» q u ' a ï s avart

Si iufe" i i f fu i fffB> •** " t r t" * L sceau o s aol iae a s m souvient pat. • P a s s â t - Posrtaa* U a é d t n U u sut f s i sa iHi .

l a e s f l e henre Pseast s-t-lt «épsst T

t s r r n a n s a v w t

û'̂ mmK

j'ai pu m'écbsppi

11. Dufort paatetid qu'ayant ouvert lia, il a candiote q«o t'urgent avait i envant volé, il avait lancé U forme di

H U n'est pas a cette nlace alors que j'aurai été • M b , D.Casjmnml mas eipliqucï-voua qu'il ne vous ait

H J m u rostée un montent 4tendue.Il a pu croire

W. le président souligna longuement ces détails •prit de MM. les jurés. Mme Coustry — Chaque fois qne lui ëchapp;

i Cumbisn

a'alle . Bstc nation vous paraît adiniasible.

R. n u s m i plaussbu. Aptes aaélquM détsavs s er la plais en forma de

c r o « , M. o n t i l l e e r v a m retirer. Me fteiet. — QuUle isaprsasion la maison a t elle

fait au èoeteur lorsqsM *at venu. M Dutilleul. - l^sMaMer h l'air plet«t d'us as-

ealiar dérobé. Cela deaae Itatpressiou d 'uaeaatrés détournée. Toatéfoia U a'acit là d'vue question de

LB RÉQUISITOIRE sf Teinturier avocat général, rappelle que Henri

Dufor teeu la première axistuace raeilcanavé par dea parenu hoonêtea. lui ajéat accordé tomaa laa faci-

AngiuUrre.i l arrive aujoard

»,à Msscr Kii ,(1IM!

•***• \*f aetiaen habiles, a e s » t ces ee irs . a s prnjn>,

h#piuax , Henri Dufort

passions,

' " " ' « a "dôi

mots, H. f a c t u r i e r rappelle la ro-

ptacier ds vtas, c o i a p a s s s a e de tous les têtards, i

rocat général ùtabl i i rbss inultiplus t en dernier lie

t la veilla

fensfl dilvi . ]),!•:„ ' les divi

e qu'il e

la préméditât km par iprè* des femmes ga-

auprès dn Victorina

mbrs. Henri !

• bijoux, da I

t public rappelle la

n système de dé­mis non seulement

s docteur DatilleuL,

s e a t i et * -»ic« a« sa. Vroiisart, as noséndasi .

Osas la anh en » t a W s c t a l r a M e \ | , n r - v

t'aide J'effn • a a sursautasse d s n peinture aa préjudice

ecléresure et iaMriaure,

Ë Q HSvSmbrs i l octsbre l»36, et e s W î , il a pr ie à l'aide d'escalade, la sa i t , dans une maison habité*, des litres da liqueur* «t de l'huila an préjudice de

i 10 décembre 1SM. h Mats* M B m s e v a l , h R«**aaaat

Dana la nuit du 9 aa 10 les Battu, k l'aide (Tetfractiou extérieur*,

sr sue eu l t s s at I a pris, daua 1

I I | U M tnetstne quaa»

Bu pmvtar on nh-mr lerf , k ftaaanaa»), e a t ' i a -

Dans la nuit da 1 "AI5*

d'affractien atsérwara et iuUrisurt i une maima habitée, il a prit e u e p n r i f n r u de misée au préjudice de M. Gauthier, demeurai Ditntwrque.

' a sMl l* s »*t retjonsu cosi>aa4e 4 s tons c i. k faxeeption de al

vola

i' Duiliillcul.

tille Couifrj

- Je couchais sur le bord et

L ce que Dufort a bien d o r a i .

lie Coustrj a déclaré tout d'al

qua les r

aille Coustry. dam la ruelle.

M Rajat. - E » ' Conjtrv. M- R..jat. - S

ffi^Luîe pourront se rendre compte camb 3 Ki.iudi peu a peu.

M- Coustrj ii? répond pis directement à 1» ques-

D. C'est ve umhi .lu I

R Partais

M M . - M e n a

1 . M a r t i n v

ïinpioyé d'octroi qai .att i ié par monte au accours dé MUo Vict

:i...-[ ri&tei M\ R..Î0 1

chercher les a3'cnt?,"mais il o'a'rien ajouté. M l l e R o a n s * e l

Mu Roussel, modiste est one voisine de aille Coustrv. <;Ile habite k l'appartement située de Mlle Coustry.

• • hal>ii« tstry.

C'est là. d'aprè* IP< déclsratio t produit le bruit qui lavai •• H >ns»"t ilui'lai'o que co i

H1 Rajat. — h

qutcilui de 1' Mademoiselle. 11

M . M n M t s i t ^ l i « > r ré ojcaiioanetleaiuut avec l'ai

urait aurprunté vingt francs, lt donna do

un rsstaquoutre, d'après ses pr

l*s familièrement ht. Defermont dépose an huruu dit préaidenl des échantillons cl i'itnvelu deij lo.lre qu'il avait reçue,

D t}ue vous disait SI. Arcin dans sa lettre. n II m'a reponsu qu* son ancion vaysaj

n'était plus h son service et qn'il lui devait au i bnln •!<! l'argent.

I), Combien vous doit-il pour son loyer î R 203 francs. U m'a pays te 31 décembre s

D, Voua savez qu'il a ach'té one forme pour ; primer les aspéritées de se* chaussures . N'ai

M Rajat. — Est-ct

R. Ah 1 il ne bu< poirc.nq centimes t

H Rajat. — lisl-< agitts.on devant lui

R. Oui, un tspissii

locataire agréable ? Est-c

- sujfM

raaj n

pas parlé d'nne

.!•• pio.il

i H. Defermont

'oii, puis

et demande an président s'il pou-

t-il pat dit qu'

parlé da cor an pied- En

ruo'.tei'

Liecusé vail poser • Dafort B-

. R . U a t ' 1 . .

det chawsui l'iulerrompt.

H . V a n t a p p e l Dafort a logé au Orand-Hétel sans avoir payé

chambre qui eit restée vacante. Il devait qua reiiuuixante francs an directanr de l'hôtel. M V Caupel confirme ces faits.

R. Il i L.r.l - le vi tard. ••..I-:,!

i 1[S médoc en mangeant.

M . e V r a n ç o i n p a i p a n

a déposition d hôtelier, s u i t h VaUneâsanas

Uii, n M. Dopas en lui devant

— Est-ce que dans te: parlait pas souvent de feu

B — Oeî

L e d n e t c a n r D n t b J l l r t s I

11. la uoetaer Dutillaul, méd«sin l é f iaU l

(la constaté des lésions dt deui |« de* % lés

portant «s. notamment

pré., r .._ . ,iont Ai

pr***aaat l s lutta oa da chats, aa étaient p lut impor ' coûtait* k la tété d'

portait en ontr* e s t ecchj . oebm stés caoiasa, des 14

do larynx, da* tracas da pression ir.uqu«us* proche* dés i •••

H. I* Jocteer DaHtleat a t t a m m é ésrtUmaat l t prnee droit de f accusé qui avait été morue par Vie Ufia* Coaetr / .

"" d#ui jêrtioai J'ose preesanfe par par Victorina Coustry, «t. I* uoe-irlot que la skeésna perstt etrs la ls. L* Mssastt* asrast préetaéé Sss

etnesére* de tretnag* ai U ferme avait été StHSS.

Cas sayliaatioua useamsabtej et très etatras aua-I a. asof bssrès. en*a* bfat Vtbert at Tssstunsr rsaslaat bomsisfs,

La AtCenetr, . à éba. pn. et. m- « t T K S R & £ & * £ & £ * *

j iTin.rrjii.iM •

demande pas 1

dépasser cette l imité. Cet homme la vie arma pour la lutte. Il a glissé par éts jusqu'au fond do l'abîme. Ce sont les portes du

conclut en

'° aman? la - > t ho

la lutte. Il iu foad de I ' du baguo si

LA PLAIDOIRIE Lorsque nooa aurons repris tos l*

simple des c passé do

orgueilleux et

J < * R " PortCon

débauché. K 1

M. l'avocat général, je

pie affaire de c

habilement, eur le te:

mlal, hom us bonnes . le jeune et éloquent avocat

. : . . • ; , • ! don-

de Dufort,qi .pér*ment . j .

milieu d* se-s compagnons

M 11..,

des magasin jçenèse du cr ion , h l'aido de photogra

~' is où l'accusé a acheté sou arme [[ii'i cette arme avait été pris»

i t que cette forme avait été achetée, ainsi

pérités de te* bottine*. M- Rijat ne t

mil': Coustry ' i

istructioa : «ne simple affaire da coupa

Au fjnd. r ii.iss.n.-.. uïu- ,

blessures, ftesna

lions du Victorine Coustry, sur les lettres raf Dufort et établissant qu*, daas les deui. moi

différentes des sommes importantes de la

De plus, Dufort a reçu nne somme de 70 f

Daas ces conditions Dafort n'était poin

Dufortut aient par l'ctat ù'enzooiuiMatuent

lH.'iud' :• -

' sanaam q°

TK'lllt [U'il >

appel e a u «ax inré<

LE VERDICT i p r i s u n quart d'heure de dé l ibérat ion y rev ient avec un verdict af f irmati f sur loi q u e s t i o n s m i t i g é p&r d e s c i r c o n s t a n c e s a

En c o n s é q u e n c e la Cour c o n d a m n e D a f < À & 0 a n » d e t r a v a u x f a n - e é * .

Un incident mouvementé Conclusions de la dé fense

idu qnt1 M- H i j a t •ine le verdict est-i l r i ippris que Mile Victorine Coustry ,

t sor t ir un instant avai t c o m m u n i q u e avec plusieurs p e r s o n n e s dans la sal le d e s t é m o i n s , dépose les c o n c l u s i o n s su ivante* .

« At tendu que Mile Victorine Coustry a com­munique avec les t é m o i n s et leur à t r a n s m i s s e s i i r i o r f s s i o n s , p la ise h ia C o n r . . . »

M. le l ' t è s i d e n t fait ven ir Mlle Coaslrjr, qni déc lare t i m i d e m e n t qu'el le n'a pas pénétre dans la sa l le d e s t é m o i n s , ni c o m m u n i q u é ses i m p r e s s i o n s à c e s d e r n i e r s . En c o n s é q u e n c e , la Cour reje t te les conc lus ions du d é f e n s e u r .

L'audience es t l evée à 7 h e u r e s .

O. J.D.-JEANDOVZT.

Vols :-m l ' a ra toMt de Dunkerpe t'ne perquisition fa;

ionrbourj;-Campagne, demaurî

objet* provenant de vols «puis plusieurs années.

établi qn'on 1894, h Duu l'aide d'effractions ertéi

Agé de 44 ' 't rb R o s e s daél,

dans les euviroi

ie. i l t'est

s objets mobilier» appartenant k 1

le U même a

Rotandaél, auqosl il i santmant des pots de peinture at un chaudron en

i la unit du 30 juis an 1er juil let 1«M. à Dnn-;, il est entré par effraction dans un hangar té et y a prit divers articles de ménage appar-a M. Nntaen.

s la sui t du U au t t octobre l a u i , il a pris, a l'aida d'effraction intérieur*, dans une 1011*00 inhs-

é s , diver* objets mobilier aa préjudice il* MU. Btberboadt, Cattoen t t Minriek, da Malo k s -

Dans la nuit du U déesmbrs 1S94.

vint l Vhabitanss , rnHure de e n s a t i s *

met. d* M*ln- l ts^ahas pria s e s osaua an préjadées

• S dont il

intérieure, dans nu* a pris d s la literie 1 préjBdsM ds af.

*.. t

frappé, u s tsetsats Rsts.Osé m W s a i i r * p s t H s >

t Rignault

•aastoa. on sspssntDir at dât paquata i • préjadim no M. Doatsrt.

uaus ia nuit « a 10 s a M tspsssubr* 1Mb, U a ps-Mré. par effraction, dana un kiosque, et r a pris • chapeau et na* ra/ener* appartenant a M. Ni*-

Dsas le a s i t a a « e n 4 entsbre 18%. b blalo-l*» - t éas , il a pris s e s * a n s inaisoa sa oosaiructMnu I l'asti* d e a * saaesaaie*, e n e o b j s t t à asane de an» •sâs isr . aa •réjsjsliea 4a IL Ds triant,.

Dans U a w t a s 3 u 4 tnsi isnbTîl a pria, b l'asan d'effraction a i t énenre . dans un* ntaiwn ou cous-troclioo t Rcssodaél . do* outil* de snasoinsr ap-a r r t w i r ' a H- flents.

' • • n v T f A l a . a a S r i ^ ^

dsc i 4*" M / W ^ B O M I e T ^ ; a n S " d s " s i s a s " D i b o î a ;

s* objet* volés. Vaubede * àéjti été condamné dear foi* pour vol

h qtieranle jours ut a six taoïs d* priseo.

' d u s i o n et dispense de l'interdiction de seiour. Défouseor : bf- Dogand.

Chronique Locale ROUBAIX Une grave de tisserands

Hier m a t i n , h neuf h e u r e s , u n e g r è v e s'est d é c l a r é e e u t i s sage f e r n j i t c k , botrievard da P o u r m i e s .

L e s t i s s e r a n d s d e m a n d a i e n t la s u p p r e s s i o n d e s a m e n d e s . C o m m e le pa tron refusai t de l e u r d o n n e r s a t i s f a c t i o n , ils o n t quit té l 'ate l ier a u n o m b r e de W 0 .

D a n s l 'après -midi , h quatre h e u r e s a en l i e u u n e e n t r e v u e , qui n'a a m e n é a u c u n r é s u l t a t .

Les accidents

Une double arrestation pour vo Jeudi so ir , vers hui t h e u r e s , l e s n o m m e s

Albert D e s m o n t , u g é e de 14 a n s , d e m e u r a n t rut d e s U n g u a s - H a i e s . 78 e t Henri B e r e n n e , agi de 1 5 a n s , d e m e u r a n t m ê m e rue , Ti, on t èb arrê tés pour vol de s e r v i e t t e s au pré judice dei

> pol ice les a tait é l i s s a i r e

Un homme qui tombe malade dans un estaminet

Jeudi m a t i n , vers 8 h e u r e s , un s ieur Clovia Diary , â g é d e 46 a n s , m é c a n i c i e n , d e m e u r a n t - ie Cuvier, 5 8 , entra i t b l ' e s t a m i n e t de l a

T o n n e - d ' O r », à l 'angle de la r u e de L a n n o y du bou levard G a m b ^ U s , et s'affaissait près -

qu 'auss i tô t s a n s c o n n a i s s a n c e . On fit appe l er i m m é d i a t e m e n t M- le d o c t e u r

Lherb ier , qni déclara q u e Diary é ta i t a t t e i n t ''mit' a t t a q u e d 'apoplex ie .

Après avo ir prodigué s e s s o i n s a u m a l a d e , i l l'a fait t r a n s p o r t e r en vo i ture à s o n d o m i c i l e .

Un monsieur peu galant Jeudi m a t i n à onze h e u r e s , une j e u n e f e m m e ,

.oitise V o l e k i n s , p e i g n e u s e , d e m e u r a n t rue T u r -ot , 190 , se présenta i t au poste de pol ice du 'ont-Morel et déc larai t aux a g e n t s que s o n m a r i

Kmile Dl iaeze , â g é de 3 3 a n s , d e m e u r a n t à l a m ê m e a d r e s s e , vena i t de la bat tre . Les a g e n t » s

I endro i t ind iqué , 1

ris la Ils i n v i t è r e n t Louise Volekir

t Dhaeze a

lt porter p l a i n t e .

Fourrière à chiens 1 lu journée de jeudi, eix cbieas ont

Section des ivrognes Les ngBiits de service ruo de Lannoy ont arrêté

mdi vers midi pour ivresse, le nommée Kmile Car-anus, m ans, demeurant m t S te-Elisabeth, 03.

C a b a r e t o u v e r t a p r è s l ' h e u r e

tin rapport a étâ fait à la charge de Mme Mar-uerite Sala, cabaratière, rne du J/ontenov, 71, pour

1 la chargé de H. Clovia Bour-

Suecès agricoles . .••:!.. ,-n. M 1 m elftvcur. aux esta PunU, vient de voir les prodniU as ses • lé-gn réconipansés an concours rogional d* Paris , 1 la façon suivante: 1er pri t , génisse ; 2e prix, nne taureau ; 2e prix, vieux taureau.

Deux conférences de l'Union sociale et patriotique

Ce soir, samedi, k huit heures et demi", auront m deux conférences organisées par l'Union sociale

_ a s é t Louite Rose, 106,

d o s s é e par M. Chatteleyn,

Messe des Sauveteurs du Nord Dimanche prochain ta Fanfare du Centre oxéco* ra en Pégrise St Martin pendant la messe d* midi .

Fantaisie sur (Joiilaume Toile, int* Religieux, d* île, de Hendelssob

Exposition \ U sous-comité d

eoiag,

Senée — Marche Nup-

V e r s e l l e d e l O O O section d • Roubai i -Tour-

appel a

. >nr qu'ils adres in retard, leurs demande d'adm

stsnaasi d* l s Chambre da Commerce, k la Bon

formatées serai

qu* partiéHaméat sâtiafnction.

Société photographique da Roubaix L* société photographiant d* Reobaix a te

lundi darnitr sa réunion n e a s s e u * . L* rigueur sélo des membres de ce

. d's ionrttsn M arsos* il u'ost ps*

rojssr tjna aes vovaass o a s a t s t s daas un ra;«a _ rapproshé do R o u s s i s n auront pas t i n c o s v t

nient que pté**alant

l ressassa. U sujet jurajé>* pesoia d t Ratlsboaùe : **tiï* k

nu'Saace • M k * b k « haauaa.

tstéro*-U délie

((•stras par U