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Cauvy Dorothée Formation Naturopathe en milieu rural CFPPA de Hyères| 2008/2010 OTI 2 : LE CRU OU LALIMENTATION VIVANTE

LE CRU OU L’ALIMENTATION VIVANTE

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Cauvy Dorothée

Formation Naturopathe en milieu rural

CFPPA de Hyères| 2008/2010

OTI 2 : LE CRU

OU L’ALIMENTATION VIVANTE

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SOMMAIRE

Introduction p.3

1/ Un peu d’histoire p.4

2/ Les intérêts de l’alimentation vivante :

A- Un vitalisant p.6

B- Rôle enzymatique p.8

C- Les enzymes en préventif p.9

3/ Les meilleurs vitalisants:

A- Les graines germées p.10

B- Le Jus d’herbe de blé p.13

Annexes : références bibliographiques

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INTRODUCTION

L’alimentation crue ou l’alimentation vivante est un mode alimentaire qui se

développe de plus en plus car le lien entre notre alimentation et notre santé n’est plus à

démontrer. De ce fait on redécouvre l’utilisation du cru, souvent associé à une

philosophie, avec une alimentation et une hygiène de vie saines, mais qui peut être

utilisé simplement et par chacun au quotidien, car l’apport de l’alimentation crue, même

ponctuelle, apporte des bienfaits.

Il s’agit ici de parler du cru végétarien, car les produits animaux crus n’entrent

pas dans la catégorie d’aliments « vivants », mais pas du régime crudivore, régime dont

les seuls aliments tolérés sont les aliments crus. On évoque ici donc les aliments vivants

en temps que tel pour étudier leurs intérêts nutritifs et leurs bienfaits sur la santé.

Quels sont ces aliments qui rentrent dans l’appellation d’alimentation vivante ? Peut se

définir comme alimentation vivante les aliments crus, de préférence biologiques et à

composante alcaline, qui n’ont subi aucune cuisson ni transformation, exception faite de

la germination et de la fermentation ; tels que les fruits crus ou séchés, le miel non

pasteurisé, les légumes crus ou lactofermentés, les légumineuses et céréales germées, le

pain germé, le lait de noix, les noix et graines crues ou germées, les huiles de première

pression à froid, les jus de germination, les aliments végétaux déshydratés à froid, les

algues.

Enfin, nombreux sont les médecins tels que Bircher benner, Catherine kousmine,

Szekely.., qui ont au cours de recherches sur les maladies incurables et sur la santé en

général ont découverts ou redécouverts les bienfaits et les effets curatifs du cru, et l’ont

inclus dans des régimes spécifiques.

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1/ UN PEU D’HISTOIRE

L'alimentation vivante a une longue histoire. Bien des civilisations anciennes

connaissaient la valeur d’une alimentation basée sur les fruits et légumes crus, les

céréales germées, les graines, les oléagineux…

Au début du vingtième siècle, la traduction de l'"évangile Essénien de la Paix" par le

docteur Szechely révéla que l’usage d’aliments vivants dans le traitement des maladies

faisait partie de la tradition occidentale et judéo-chrétienne depuis plus de deux mille

ans. On dit que les Esséniens, une secte juive vivant deux ou trois siècles avant l’ère

chrétienne, dont Jésus faisait partie, consommaient surtout des aliments vivants, et les

historiens anthropologues rapportent qu’ils vivaient en moyenne 120 ans.

Les pouvoirs curatifs des aliments vivants sont également reconnus depuis longtemps

par la médecine asiatique. En fait, l’usage de graines germées en alimentation et en

médecine est au moins deux fois plus ancien que la grande muraille de chine, et les

documents historiques en font même état.

La valeur d’un régime à base d’aliment vivant commence à gagner des appuis dans le

monde médical depuis quelques décennies.

Au tout début du vingtième siècle le docteur Max Gerson en découvrit le pouvoir en

traitant ses propres migraines et plus tard contre le lupus, une maladie jusque là

considérée comme incurable. Il employa ensuite ce même type de régime contre

différentes affections du blocage des artères aux troubles mentaux. Le docteur Gerson

reconnaissait aux aliments vivants le pouvoir de reconstituer la force régénératrice vitale

de tout l’organisme. En 1928, il guérit la femme d’Albert Schweitzer de la tuberculose à

l’aide de ce régime alimentaire. Plus tard, il proposa ce même régime au célèbre docteur

lui- même pour soigner son diabète, permettant à ce dernier d'abandonner l’usage de

l’insuline.

Des travaux subséquents permirent au docteur Gerson de découvrir que les aliments

vivants améliorent la respiration cellulaire tout en renforçant le système immunitaire. Il

se mit alors à utiliser ce même régime pour traiter le cancer, avec grand succès. Les

travaux du docteur Max Gerson ont été mis en lumière dans un livre très documenté

intitulé A Cancer Therapy.

Vers la même époque, d’autres spécialistes du monde médical et scientifique ont

également démontré le pouvoir curatif des aliments vivants. Des travaux comme The

Influence of Cook Food on the Blood Formula of Man, présenté par Paul Kouchakoff,

M.D, lors du premier congrès international de microbiologie de Paris en 1939, et le

volume publié par le docteur Edward Howell en 1946 sous le titre de Food Enzymes for

Health and Logevity, ont projeté les aliments vivants a l’avant-scène des études

nutritionnelles.

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De nombreux autres chercheurs se mirent à explorer le pouvoir curatif des aliments

vivants. Le médecin danois Kristine Nolfi adopta un régime a base d’aliments vivants

pour guérir son cancer du sein et les résultats positifs de son expérimentation, tant sur

elle-même que sur ses patientes, l’incitèrent a crée le sanatorium Humlegaarden qui

remporta un succès éclatant au Danemark. Parmi les pionniers américains de la théorie

des aliments vivants, on compte Paul Bragg, et naturellement, Ann Wigmore et son

prédécesseur Victoras Kulvinskas qui, il y a quelques décennies, fondèrent l’institut

Hippocrate, ou les pouvoirs de guérison et de restauration des aliments vivants firent (et

font encore) l’objet d’une expérimentation de première main par tous ceux qui en sont

les hôtes, avec des résultats plus que positifs.

Les docteurs Anna-Maria Maria et Brian Clement, qui dirigent actuellement l'Institut

Hippocrate, donnent des conférences partout dans le monde et reçoivent une écoute

grandissante dans le monde occidental en proie à des maladies dégénératives (cancer,

diabète, Alzheimer, ...) dont les statistiques d'évolution sont dramatiques.

Partout dans les pays occidentaux il est maintenant possible d'avoir accès aux

informations et aux principes d'alimentation vivante. Ces principes constituent une

solution aux problèmes de santé de notre époque, ainsi qu'à certains problèmes

d'écologie et d'économie mondiale.

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2/ LES INTERETS DE L’ALIMENTATION VIVANTE

A/ LES VITALISANTS

Les légumes, les fruits, les algues, les fleurs sont des végétaux riches en

vitalisants ; enzymes, antioxydants, vitamines, minéraux et oligoéléments assimilables,

eau et fibres.

Ils contiennent en général peu de protéines, de glucides et lipides. Ce sont de plus des

aliments à composante alcaline, c'est-à-dire des aliments qui contienent une forte teneur

en minéraux basiques (calcium, magnésium, sodium et potassium) et une faible teneur

en minéraux acides (chlore, soufre et phosphore). Les aliments à composante alcaline,

comme les fruits, les légumes et les germinations, contribuent à un bon équilibre acido-

basique de l’organisme.

Le rôle des vitalisants :

De nombreuses études ont confirmé que la consommation d’aliments contenants

beaucoup de vitalisants naturels réduit l’incidence de nombreux problèmes de santé

courants comme les accidents cardio-vasculaires, l’arthrite, le cancer.

Carences en vitalisants :

-baisse de l’immunité,

-déminéralisation,

-baisse du taux d’hémoglobine,

-problèmes de peaux, de digestion, d’élimination, de croissance, dentaires,

-inflammation des muqueuses,

-lenteur intestinale

-insomnie

-perte de poids,

-adaptation difficile à la chaleur,

-carence en Vitamine B et K (synthétisés par la flore intestinale),

-hypersensibilité, nervosité, manque de concentration,

-dégénérescence et vieillissement prématuré,

Chez la femme enceinte :

-déséquilibre du poids, grossesse fatigante et accouchement difficile, récupération

longue après l’accouchement,

Chez le nouveau né :

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-perturbations organiques, troubles de croissance.1

Particularités des vitalisants :

Les vitalisants sont essentiels pour nourrir, développer et régénérer le système

immunitaire.

Le système immunitaire se compose de cellules spécialisées ; anticorps, phagocytes,

lymphocytes… qui permettent à l’organisme d’identifier les substances nocives, de se

défendre et d’éliminer tout ce qui perturbe son bon fonctionnement.

De plus, selon l’hypothèse du Dr Edward Howell qui a effectué un important travail sur

les enzymes, l’alimentation vivante permettrait d’éviter un phénomène appelé

« leucocytose digestive » où l'organisme réagirait aux aliments cuits qu'il considérerait

comme « étrangers ». Le système immunitaire enverrait donc ses globules blancs

(leucocytes) combattre ces aliments, détournant ainsi son attention des véritables

envahisseurs (bactéries, virus) et prédisposant l’organisme aux infections.

Facteurs pouvant détruire les vitalisants :

Les vitalisants, sauf les minéraux, se détériorent très rapidement dès qu’ils sont retirés

de leur milieu de vie ou que leurs conditions de vie changent.

Il sont particulièrement sensibles à la température : au dessus de 45°C ils se dégradent,

en dessous de 5°C ils deviennent inactifs.

Les traitements physiques (lavage, température), chimiques (additifs, engrais),

mécaniques (centrifugeuse, hachage, broyage), biotechnologiques (irradiation,

modifications génétiques) et l’entreposage (frigo..) sont autant de facteurs qui

détériorent la qualité des aliments.

C’est pourquoi l’alimentation vivante est une alimentation qui soit la plus possible

saine, naturelle, biologique, non transformée et consommée peu de temps après récolte

dans le cas des fruits et légumes.

1 Cf Yolande Buyse, polycop « se nourrir propre et équilibré ».

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B/ LES ENZYMES

Les enzymes sont essentiels à la vie. On pourrait même dire qu’ils sont la vie.

Toutes les fonctions du corps sont accomplies grâce aux enzymes. Sans eux, il ne

pourrait y avoir de vie organique.

Un enzyme est une structure à base d’acides aminés d’une énergie très grande

permettant ou accélérant les réactions chimiques métaboliques.

Il y en a trois catégories: les enzymes digestifs produits par l’organisme et dont le rôle

est de digérer les aliments, les enzymes métaboliques produits aussi par le corps et

permettant toutes les autres fonctions et finalement, les enzymes alimentaires présents

dans la nourriture et nécessaires à la digestion.

Les aliments crus contiennent certains enzymes dont ils ont besoin pour être digérés; ils

sont pour ainsi dire partiellement prédigérés. Lorsque nous consommons des aliments

cuits, chauffés ou pasteurisés, les enzymes qu’ils contiennent sont détruits car ils sont

très sensibles à la chaleur. Le système digestif doit alors produire plus d’enzymes

digestifs pour combler le manque. Ceci donne beaucoup de travail à l'organisme et

consomme beaucoup d'énergie, car ces enzymes sont prélevées des glandes, des

muscles, des nerfs et du sang. Le pancréas, entre autres, doit travailler plus fort et il a

été observé que chez les mangeurs d’aliments cuits, cette glande productrice d’enzymes

digestifs est souvent hypertrophiée A la longue, le potentiel enzymatique décroît et les

organes internes s'affaiblissent, ouvrant la porte aux allergies et aux maladies diverses.

Un nombre limité d’enzyme

Les enzymes alimentaires ne servent pas uniquement à la digestion mais sont aussi

nécessaires aux fonctions métaboliques. Il a été démontré que la durée de la vie était

directement proportionnelle au potentiel enzymatique, c’est à dire aux réserves

d’enzymes de l’organisme.

À moins que nous ayons vécu depuis notre naissance selon un régime crudivore, il serait

très important de consommer régulièrement un supplément d’enzymes. Selon plusieurs

chercheurs dont le Dr Edward Howell, un apport de ce type serait tout aussi important

que les suppléments de minéraux ou de protéines.

Après avoir démontré que toute créature vivante possède un nombre d'enzymes fixe

(non renouvelable) qui peut être prématurément épuisé, le Dr Howell écrit : "Les êtres

humains qui consomment une nourriture sans enzymes utilisent une énorme quantité de

leur capital enzymatique venant du pancréas et des organes digestifs. Il en résulte une

vie plus courte, des maladies et moins de résistance au stress, qu'il soit de nature

psychologique ou environnemental."

Donc, plus vite nous utilisons notre réserve d'enzymes, plus courte serait notre vie.

Le Dr Howell fait également le parallèle entre la diète déficiente en enzymes et la

diminution du volume ainsi que du poids du cerveau.

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C/ LES ENZYMES COMME INSTRUMENT DE PRÉVENTION

Les chercheurs ont prouvé de façon concluante que les aliments cuits, même

lorsqu’ils sont additionnés de vitamines et de minéraux (organiques) ne sont pas

efficaces dans la prévention des maladies observées chez les personnes au régime

alimentaire non enrichi. Il est intéressant de constater que les animaux nourris

exclusivement aux aliments crus se développent bien.

Un fermier qui voudrait planter une graine dans le sol ne la cuirait pas d’abord parce

qu’il sait que la cuisson tue les enzymes qui sont la vie dans la graine. Les enzymes

présentes dans les liquides extracellulaires de toutes les cellules animales et végétales

sont des protéines spécialisées qui déclenchent et accélèrent les réactions chimiques.

Ces protéines sont le siège de ce que le professeur Moore de l’Université d’Oxford

appelle l’énergie biotique. Le seul fait de respirer et de bouger fait appel à nos enzymes.

Ce sont les enzymes contenues dans un steak qui soigneront un œil tuméfié en quelques

heures plutôt qu’en quelques jours. C’est grâce aux enzymes si les graines germent et si

les feuilles changent de couleur à l’automne. Les enzymes sont les principes actifs par

excellence, les éléments déclenchant des fonctions naturelles de tout ce qui vit. La

science est incapable de fabriquer des enzymes parce que celles-ci renferment le

principe de vie même.

Si l’on part du principe que le tabagisme, la pollution de l’air et le manque d’exercice

jouent un rôle dans l’apparition de maladies de toutes sortes qui emportent un nombre

toujours croissant de nos concitoyens chaque année, il faut reconnaître l’existence d’un

dénominateur commun, en l’occurrence les aliments que nous consommons.

Les chances d’éviter toute maladie grave sont bien meilleures si l’on mange des

aliments crus dans toute la mesure du possible. (Avocats, bananes et mangues sont

particulièrement riches en enzymes, la source d’enzymes la plus importante étant les

germes.) Si l’on mange des aliments crus et cuits au même repas, le Dr Howells est

d’avis qu’il vous faut prendre un à trois suppléments d’enzymes pendant le repas et non

après. Ces suppléments d’enzymes peuvent vous permettre d’épargner vos précieuses

réserves d’enzymes.

Les enzymes contenues dans les aliments crus que nous consommons commencent à

décomposer ces aliments dès leur absorption. Elles ont environ trente minutes pour faire

leur œuvre dans l’estomac, après quoi l’estomac devient trop acide et les enzymes

perdent leur pouvoir. C’est alors que la pepsine et l’acide chlorhydrique prennent la

relève et continuent le travail de digestion des protéines. Lorsqu’on prend un

supplément d’enzymes végétales, ces enzymes se comportent de la même façon que les

enzymes issus des aliments crus. Les enzymes végétales diffèrent considérablement des

enzymes animales (pancréatine). La pancréatine, issue des sécrétions d’un pancréas

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animal, fonctionne le mieux dans le milieu alcalin du petit intestin. Actuellement, on se

sert de la pancréatine dans des recherches importantes sur le cancer.

Les papayes non parvenues à maturité, les ananas et les aspergillus sont d’excellentes

sources d’enzymes. Les enzymes provenant de la papaye et de l’ananas (la papaïne et la

bromélaïne respectivement) sont des enzymes protéolytiques qui travaillent uniquement

sur les protéines. Il existe différentes variétés d’aspergillus dont on extrait la protéase,

l’amylase et la lipase qui assurent la digestion des hydrates de carbone, des graisses et

des protéines.

3/ LES MEILLEURS VITALISANTS

Dans l’alimentation vivante, les aliments qui semblent être le plus riche en

vitalisant sont les graines germées et les jus d’herbes dont particulièrement le jus

d’herbe de blé germé.

A/ LES GRAINES GERMEES

Qu’est ce que la germination ?

La germination est le processus par lequel une graine produit son embryon et donne

naissance à une nouvelle plante. Elle se produit à l’humidité et à l’abri de la lumière, et

comporte une multitude de réactions chimiques. La plus importante est la synthèse

d’enzymes qui permet une prédigestion des glucides, des lipides et des protéines de la

graine; puis vient la multiplication impressionnante de certaines vitamines et,

finalement, la production de chlorophylle qui commence quand une petite tige voit la

lumière. En bref, la germination est une usine de prédigestion et de fabrication de

nutriments.

Biochimie de la germination :

Avant la germination, les graines sont une source exceptionnelle de :

- Nutriments de réserves énergétiques : polysaccharides- glucides naturels ou

hydrate de carbone-lipides et protéines.

- Vitamines

- Sels minéraux et oligo-éléments

- Enzymes digestives

- Fibres alimentaires.

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Dès les premiers jours de germination, les semences contiennent tous les éléments

nécessaires à des métabolismes actifs tels :

- Des sucres simples issus de l’hydrolyse des polysaccharides (amidon, cellulose)

dont les glucoses, fructose, saccharose… qui demandent moins d’efforts de la

part de l’appareil digestif et sont directement assimilables par l’organisme.

- Des acides aminés libérés ou synthétisés suite à l’hydrolyse des protéines de

réserve.

- La qualité, la quantité et la biodisponibilité des vitamines sont accrus.

- Des éléments minéraux dont la biodisponibilité est accrue.

- De nouvelles enzymes issues de l’hydratation de molécules existantes ou d’une

synthèse dans les tissus particuliers.

- Des fibres, surtout contenues dans les enveloppes qui, inertes, ne sont pas

hydrolysées.

- Une diminution notable des facteurs antinutritionnels que l’on rencontre dans

certaines légumineuses.

Que fait-on germer ?

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Valeurs nutritives :

Tableau : teneur sur extrait sec en éléments minéraux

2

2 Max Labbé « Ces étonnantes graines germées ».

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B/ LES JUS D’HERBES

Lorsque l’on parle de jus d’herbe il s’agit principalement des jus de blé ou

d’orge germés. Les herbes de blé germé se récoltent lorsque la jeune plante mesure 15 à

20 cm, l'herbe d'orge à 8 à 10 cm. Le jus frais d'herbes se consomme dès qu'il est

préparé car il est sensible à l'oxydation et en petite quantité.

Le jus d'herbes de céréales a des propriétés nutritives reminéralisantes, il est très riche

en chlorophylle (environ 70 %), vitamines, minéraux, acides aminés essentiels et oligo-

éléments et antioxydants au pouvoir alcalinisant.

L'herbe d'orge, lors de sa récolte, est constituée de près de 45 % de protéines non

chargées de gras.

Le jus d'herbe d'orge se digère facilement en neutralisant un éventuel excès d'acide

gastrique. Il aide à restaurer l'équilibre acido-basique grâce à son pouvoir alcalin.

Le jus d’herbe de blé

Les américains ont découvert le jus d’herbe de blé il y a 30 ans, grâce à Ann Wigmore.

Ayant constaté sur elle-même les effets exceptionnels que provoque la consommation

régulière de jus de blé ", elle en donna à son entourage qui réagit très positivement à ce

" nouveau breuvage ". Le docteur Ann Wigmore ouvrit ensuite une clinique de santé

naturelle à Boston, puis s’établit en Floride, où elle fonda l'institut Hippocrate et

ensuite, l'institut Ann Wigmore à Porto Rico.

Valeur nutritive et propriétés thérapeutiques.

Le jus d’herbe de blé est extrêmement riche en chlorophylle (70%). il contient 92 des

116 minéraux connus et une bonne dose de vitamines A, B, C et E. Il est également une

excellente source de fer, de magnésium, de phosphore, de potassium, de sodium et de

zinc et enfin riche en enzymes.

Propriétés de la chlorophylle, fortement concentrée dans l’herbe de blé :

-Exerce une action régénératrice sur le sang (en lui fournissant notamment un

apport accru en fer), diminue l’hypertension et neutralise les toxines,

-Désintoxique le foie, les poumons et le côlon, arrête la croissance des "

mauvaises " bactéries,

-Contrôle les troubles de glycémie, nourrit les glandes sexuelles et accélère la

cicatrisation,

-Prévient le grisonnement des cheveux (et peut même leur redonner leur couleur

naturelle comme ce fut le cas pour Anne Wigmore).

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Références bibliographiques :

-Clement, Brian R., Theresa Foy DiGeronimo. Alimentation vivante pour une santé

optimale. Les éditions Publistar, Canada, 1998.

-Laurin, Solange. Alimentation vivante. Les éditions Publistar, Canada, 2003.

-Letendre, Denis. Manger vivant pour vivre mieux et plus longtemps. Les éditions

Jalinis, Canada, 2004.

- Labbé, Max. Ces étonnantes graines germées. Mars 2008.

-"L'Alimentation vivante, 165 recettes santé" de Solange Laurin.

-Cours de Yolande Buyse, polycop « se nourrir propre et équilibré »CFPPA 2009

-Cours de diététique de Corinne Bordeux, CFPPA 2009

- http://alimentationvivante.org/

- http://www.passeportsante.net

- http://www.jeune-et-randonnee.be/herbe-de-ble.htm