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Le présente [konfesjonal,o] Création 2008 – 2009 Collectif Exit / Exit Compagnie 61 rue du Faubourg Boutonnet 34090 Montpellier Administration : Isabelle au 06 09 80 44 89 / Diffusion : Maïa au 06 99 16 00 20 http://www.myspace.com/exitcompagnie

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Le

présente

[konfesjonal,o]

Création 2008 – 2009

Collectif Exit / Exit Compagnie

61 rue du Faubourg Boutonnet 34090 Montpellier

Administration : Isabelle au 06 09 80 44 89 / Diffusion : Maïa au 06 99 16 00 20

http://www.myspace.com/exitcompagnie

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SOMMAIRE

[konfesjonal,o] Page 3

Synopsis Page 5

Présentation du projet et note d’intention Page 7

Les différentes étapes de création : Page 13

[konfesjonal,o] le pass Page 14

Le déroulement des Installations :

Prologue Page 15

Déambulatoire Page 18

Miracle / peep-Show Page 19

Petit salon rouge / petit salon noir / Déambulatoire page 20

Parloir / Tombola Page 22

Isoloir / Speed Dating page 23

Salle de vérité / Cadavre exquis Page 24

Messages / Transit Page 25

Photomaton Page 26

Livre / Blind test Page 27

Le trou / Anonymes page 28

Séance / Pendu Page 29

Lit Blanc Page 30

Epilogue Page 31

Auteurs / Distribution / Aides / Soutiens / Résidences Page 33

Dossier de presse Page 34

Collectif Exit / Exit Compagnie Page 43

Le Cahier des Charges Page 44

L’équipe du Collectif Page 45

Les différentes créations Page46

Curriculum Vitae d’Hélène Soulié Page 47

Curriculum Vitae de Maïa Fastinger Page 50

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[konfesjonal,o]

D’après l’univers poétique de Christophe Tarkos. Une expérience unique entre théâtre interactif, performance et installation. Christophe Tarkos est un poète en proie aux interrogations les plus loufoques, alliant le métaphysique et l’anodin. Au croisement entre Ghérasim Luca et Gertrude Stein, il décrit ses obsessions par une écriture en boucles, en spirales, en rythme et en matière. [konfesjonal,o] c’est l’envie de réunir, autour des textes de Christophe Tarkos,

des artistes (acteurs, plasticiens, éclairagiste, musicien, metteur en scène) aux univers singuliers, de confronter leurs points de vues, leurs lectures et leurs sensations.

[konfesjonal,o] c’est la tentative de recréer à partir de l’espace, de la lumière, de la

musique, du jeu, de la parole, cette fascinante langue. [konfesjonal,o] c’est le pari d’inventer un objet qui ne soit ni théâtre, ni concert, ni

exposition. Un nœud où s’invente la matière.

[konfesjonal,o] invente une relation aux spectateurs vivante, faite d’intimité.

Un organisme qui aurait son propre fonctionnement, un jeu, un Luna Park de l’esprit.

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[konfesjonal,o]

Le titre

[ ] contient la prononciation en alphabet phonétique.

Un confessionnal désigne un isoloir clos, disposé sous forme décorative dans les églises

catholiques a n que le confesseur, un prêtre, y entende derrière un grillage le pénitent à

confesse

La confession (du latin fateor, avouer, reconnaître son erreur ou sa faute) est l’acte de

déclarer ou d’avouer ce que l’on considérait alors comme étant un péché.

L’examen de conscience est une technique pratiquée dans le christianisme a n de recenser

ses erreurs graves de comportement de manière à pouvoir d’une part s’en confesser

et d’autre part éviter d’y retomber. Le principe en est celui d’un questionnaire

destiné à conduire ses pensées à ce sujet avec ordre et méthode, et de façon assez

systématique pour ne rien risquer d’omettre

Le confessionnal devait être une des premières manifestations de l’intime dans l’espace

public.

D’autre part, utiliser la phonétique du mot fait appel à l’oralité

Enfin, le mot crée un certain trouble chez le spectateur qui se demande si c’est lui qui va

devoir se confesser… C’est une façon de le mettre dans un rapport actif au spectacle

immédiatement, car il hésite, se demandant s’il va devoir ou non se confesser.

Cette première sensation sera présente tout au long du spectacle.

Enfin, de nombreux confessionnaux sont munis de deux voyants lumineux à l’extérieur. Un

voyant vert pour indiquer qu’un prêtre est dans le confessionnal et disponible pour une

confession, et un voyant rouge indiquant que ce dernier est déjà occupé avec un pénitent.

Tacitement, ce voyant indique aussi aux pratiquants désirant aller à confesse qu’il leur

faut prendre quelque distance vis-à-vis du confessionnal, a n de préserver l’intimité de la

confession.

Cet élément théologique est repris dans [konfesjonal,o] par le biais du Pass accroché

sur les installations, afin de montrer aux autres spectateurs qu’elles sont occupées,

préservant ainsi leur intimité.

Pour nous, le confessionnal est une forme : micro-espace, sphère intime dans l’espace

public, là s’arrête la métaphore religieuse.

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SYNOPSIS

PROLOGUE / 15 min

Le prologue permet d’accueillir le public. Il instaure l’atmosphère générale qui perdurera tout au long du spectacle. Le public est invité à pénétrer dans une salle, un sous-sol sombre. L’hiver nous offrons du vin chaud et des couvertures. Ce geste de bienveillance dans cet univers peu rassurant permet une proximité avec le public. Le dispositif est frontal, le public s’assoit sur des bancs. En face, sur la scène trois acteurs : un ange noir, un punk et un travesti accueillent le public et remettent un papier percé, sorte de « plan » de l’espace de jeu, à chaque spectateur. Ce papier est appelé PASS. Une fois tous les spectateurs installés, ils les regardent et explosent dans un fou rire. Puis ils présentent le jeu, son déroulement et ses règles. Les spectateurs comprennent qu’il leur faudra accrocher ce PASS. à l’entrée de chaque « installation » signifiant ainsi son occupation. A la n des explications, les acteurs se saisissent de micros et invitent les spectateurs dans un show endiablé à quitter ce lieu et à venir tenter une expérience, une expérimentation, un truc expérimental… Ils leur indiquent la sortie et les amènent dans l’espace de déambulation.

DEAMBULATION / 60 min

A l’entrée de la salle ou des salles de déambulation, le public peut donner son manteau à une « hôtesse ». En arrière fond résonne une musique électronique douce et rythmée. Les installations occupent tout l’espace. Point de repère mouvant, les trois personnages du prologue attendent le public pour le guider si nécessaire (monstration). Le spectacle est caractérisé par un éclatement de l’espace scénique, composé d’une multitude de micros espaces, et par l’articulation de temporalités différentes : l’ensemble dure 1h30, la déambulation dure 1h00 et la visite des installations durent environ de 3 à 5 minutes. Là perte des repères spatio-temporels est au centre du dispositif, le spectateur pénètre dans un ailleurs, « dans une autre perception ». C’est dans cette imprécision du temps que commence le jeu qui se développe dans l’incertitude de la rencontre avec la personne qui va dire ce qu’elle a à con er (même trouble pour les comédiens que pour le spectateur). Ces dernières sont aménagées pour accueillir du public dans des capacités de place différentes des unes aux autres. Certaines de ces installations sont équipées pour un spectateur, d’autres peuvent aller jusqu’à cinq. L’isoloir par exemple est un lieu où le spectateur se retrouve seul et peut voter « oui » ou « non » à la question posée : « toutes les substances sont-elles magiques ? ». L’association de cet acte citoyen à une question non attendue révèle le double caractère fictionnel et réaliste qui caractérise le spectacle. A l’exception du prologue et de l’épilogue, le spectacle n’existe que par l’intermédiaire du public. L’entrée dans une installation active un comédien et sa confession, fait fonctionner un dispositif plastique ; en outre, les trois comédiens du prologue interpellent le public dans les zones de circulation pour lui donner à entendre d’autres textes.

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Quand les cloches résonnent le public doit quitter la salle, sortir et regagner la salle du prologue, le sous-sol, ou une autre salle… pour écouter l’épilogue. Souvent il n’aura pas eu le temps de tout voir. Mais cela n’est pas important. Ce qui compte, c’est le voyage qu’il aura fait dans cet univers. Ainsi chaque spectateur vit une expérience différente.

EPILOGUE / 15 min Une fois les spectateurs assis, les trois acteurs du prologue entrent sur scène, portant l’urne de l’isoloir. L’épilogue a une dimension solennelle et humoristique puisque le dépouillement des votes est entrecoupé de facéties qui mettent à distance un moment symbolique fort. Finalement, dernier moment ludique, un acteur fait tirer au sort une enveloppe à un spectateur, et l’installe sur le plateau. Le spectateur ouvre l’enveloppe, et l’acteur, en quittant le plateau, lui adresse le texte qu’elle contient. Le spectateur se retrouve donc seul sur scène, à la place de l’acteur. Dernière image du spectacle

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PRESENTATION DU PROJET ET NOTE D’INTENTION

De Christophe Tarkos à [konfesjonal,o] / dramaturgie

«Tarkos est de ceux qui sont le plus visiblement en train d’accoucher sous nos yeux une part du nouveau de l’époque ». C’est ce que dit Christian Prigent de cet auteur né à Marseille en 1964 et mort en 2004 des suites d’une tumeur au cerveau. Christophe Tarkos était l’un des représentants les plus inventifs de la dernière génération des poètes français. Il avait fondé une revue, Poézi prolétèr (avec Katalin Molnar) et codirigé une autre publication, Quadermo. C’est au milieu des années 1990, qu’il commence à publier des livres inclassables, machines textuelles en folie qui explorent quelques possibilités et irrégularités du langage. L’essentiel de son œuvre est alors édité chez Al Dante et chez POL (Caisses, 1996 ; Le Signe =, 1999 ; PAN, 2000 ; et Anachronismes, 2001). Fils des dadaïstes, de Ghérasim Luca, des poètes sonores, mais aussi disciple avoué de Varèse (compositeur français / 1883-1965 / musique contemporaine et électro-acoustique) ou de Bério (1925-2003 / compositeur Italien, pionnier de la musique électro-acoustique), influencé par Beckett et Gertrud Stein, il refuse le lyrisme et la métaphore, il utilise la langue comme « pâte matérielle de la pensée » : le pâte-mot, comme il l’appelle, est son argile, avec laquelle il sculpte son monde mental. TARKOS, dont l’anagramme est SOKRAT, est un fabricant de poèmes. Il se proclame « fabricant de textes et d’improvisations - performances », il fait des lectures publiques remarquées, notamment au Centre Pompidou et à France Culture. Il maîtrise souverainement sa langue, son vocabulaire, sa syntaxe… et le poème progresse jusqu’à son terme. Les textes en expansion sont ainsi exploration proliférant jusqu’au vertige. Il est obsédé par la tentation du tout dire. La langue de Tarkos est un travail sur la langue elle même. Il nous dit : « Voyez comment va cette phrase ! Voyez comment va la langue ! », Comment elle vient, se ressasse, fait sa bulle d’inanité sonore, balbutie son bibelot, s’amuse – et s’abolit. Elle n’est pas pour autant une langue refermée sur elle même. Au contraire, c’est une langue complètement ouverte sur les choses, une langue traversée et travaillée par le monde, qui parle du monde, qui fait parler le monde en l’interrogeant… une langue qui fait penser et qui produit des « formes de pensée nouvelles ».Tarkos part du principe que la langue souffre d’une amorphie telle, qu’elle empêche de dire la vérité. La langue ne pourrait dire la vérité qu’en étant elle-même toujours en mouvement. Le travail d’écriture consiste donc à lui interdire toute fixité. Il n’y a aucun « message » dans cette poésie, aucun « contenu à faire passer ». Plutôt : une énergie primaire dans le débit des mots, que façonne la voix. Au lieu d’un contenu, c’est cette ligne même qui doit affecter le spectateur grâce à ses changements de rythme oscillant entre l’inertie, l’opaque, le pâteux, le compact, d’une part, et le cristallin, le fluide d’autre part. Cette poésie n’a ainsi rien en propre : elle est une fenêtre particulière sur un monde et un sens toujours à reconstruire, éternellement à reformer, qui n’ont pour ainsi dire jamais d’antériorité sur eux-mêmes : ni mémoire, ni passé. Tarkos fonde sa poétique sur une sorte d’immanence de la langue : elle n’est pas habitée; c’est de la chose - que de la chose, c’est-à-dire exactement ce qu’il faut pour que tout soit possible.

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La poésie de la langue de Christophe Tarkos est amoureuse, elle est espoir que quelque chose dans la langue se passe, se lève, apparaisse. Elle est loin d’être anti-humaniste ou de désespérer tout le monde. Une telle œuvre engage au contraire le monde à intensifier ses (auto)créations, à se réinventer, à tenter de nouvelles expériences. A la relative inertie du monde correspond ainsi avec Christophe Tarkos une pensée comme matière qui parvient pleinement à déjouer les cours déjà joués du monde et à en permettre d’autres Nous tentons d’en avoir une lecture poélitique. Créer un spectacle d’après une œuvre poétique ne relève pas de la dramaturgie théâtrale « classique », mais nécessite une attitude métamorphique : se glisser au cœur des processus d’écriture, s’inspirer de la qualité intrinsèque de chaque agencement, générer une oralité, une musicalité et une spatialisation. En résonance à cet espace poétique, et par le biais du jeu, nous avons inventé une poétique de l’espace, qui recueille autant les manifestations de l’intime (de l’essence), que les «stand-up» (les adresses dynamiques au public) que pratiquait Tarkos lui même lors de ses performances. Nous nous sommes inspirés du funambulisme de Tarkos, lui qui se situe toujours dans un entre deux, et questionne obsessionnellement le réel et la fiction, la vérité et le mensonge, la vie et la mort, la raison et l’absurde, le grand cirque de nos vies. Le travail a donc consisté à « traduire » Tarkos, que nous filtrons par nos propres sensations. Nous avons travaillé sur l’étrangeté de la langue, sur la distance qu’ont les textes par rapport au réel, et tentons de faire passer ce « malaise de la langue qui passe comme une lame entre le monde et nous ». Nous nous sommes interrogés sur l’intime et le public, ou comment nos pensées les plus intimes résonnent dans un espace public. C’est de là qu’est né le projet [konfesjonal,o] .

Pour rendre compte de cette poésie, [konfesjonal,o] propose aux spectateurs une expérience…

« Une expérience, un truc expérimental, une expérimentation, il est possible

d’expérimenter, expérimenter sur soi, nous allons faire une expérience, faire l’expérience de

certains produits cérébraux, de certains états d’âmes, de certaines ambiances, de

certaines substances qui suintent, qui coulent de la pensée, la pensée fabrique des

suintements, des écoulements de produits, par l’émotion procurée par la pensée, la

pensée est émouvante, est liquide, est liquéfiée, est suintante, est forte de réactions

chimiques dangereuses, fortes, réactives, produites par le simple fonctionnement normal

sentimental de la pensée, fabrique de la drogue, fabrique des produits de droguerie, de

l’alcool, de l’acide, de l’anesthésie, de l’adrénaline, fabrique une tension, une alternative,

un combat face au déjà de la conscience, une défense, un procédé, produit par le flux de la

conscience qu’il n’y a rien à espérer, il est possible d’être une longue source

d’expérimentation, est juste nécessaire un quai de métro, un quai de RER, un quai de

gare, un certain attentisme, un flottement et c’est parti, l’expérience peut commencer (…)

» Texte extrait d’Anachronismes - Christophe Tarkos – édition P.O.L.

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Le spectacle est conçu comme une caisse de résonance des textes, des mots, du son des

phonèmes, de cette fameuse pâte-mot. Nous avons travaillé à la spatialisation de cette

langue, à rendre visible sa plasticité, à la projection scénique de l’acte poétique. L’expérience prend des allures de jeu. Un jeu afin que nous soyons tous dans ce même présent, le pur présent, dans un mouvement qui se forme et se déforme, et se reforme et se re-déforme, en une perpétuité faite d’instant - une ligne qui n’en finit pas. Un jeu afin de guetter les différentes possibilités de sens des textes, de mener une enquête.

Pourquoi un jeu ?

Le damier est le titre du premier livre de Tarkos.

Dans ce recueil, les poèmes sont comme des cases noires.

Les cases blanches paraissent en contre-textes.

Dans Le damier, dans caisses, dans pan, dans signe=,tout est question de combinaisons, et

de mise en écho.

A la lecture des recueils, nous pouvons aller dans tous les sens, tant que nous voulons. Il y a

un mode de disposition des textes, mais il n’y a pas ordre de disposer premièrement de tel ou

tel. C’est à partir de ce constat que nous avons décidé que les textes seraient dits dans des

cases (qui deviendront les installations), l’extérieur des cases serait, soit neutre, soit l’envers

« du décor », soit lieu de passage pour se rendre sur une autre case.

Le système du damier est la base du jeu.

Selon la case sur laquelle les spectateurs vont tomber, selon qu’ils vont se vautrer dedans ou

ne faire qu’y passer, il ne vont pas vivre la même chose. Ce qui est important dans cette

notion de damier est la question de trou, de l’espace entre chaque case, et donc entre

chaque installation. C’est dans ces espaces où les spectateurs sont dans un entre-deux, en

déséquilibre, qu’il vont entrer en relation avec eux-mêmes ou s’inventer des histoires. Le

déséquilibre crée de la fragilité chez certains, une menace pour d’autres. Et tous vont réagir

différemment. Cela crée également une écoute très particulière au lieu, aux paroles, aux

sons.

Pour avancer dans le jeu, le spectateur doit avoir une vue claire de tout ce qu’il a à

conquérir. Il faut qu’il voit ce qui peut l’empêcher d’avancer. Il adopte alors une stratégie

pour progresser dans le spectacle, et façonner la vision d’ensemble qu’il en aura. A une

case près, les spectateurs ne verront pas le même spectacle.

Tarkos raconte dans la façon qu’il a de s’emparer de la langue qu’elle souffre d’une amorphie telle, qu’elle empêche de dire la vérité. Son travail d’écriture consiste à lui interdire toute fixité, pour qu’elle retrouve son sens donc, dans le mouvement. Aucun poème de Tarkos ne peut être considéré comme achevé et rien n’y a jamais lieu qui justifie qu’il s’arrête ici plutôt que là.

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Nous avons tenté de retranscrire ce mouvement de la langue • Les acteurs répètent en boucle le même texte, dans une sorte de performance

logorrhéique, tout en prenant soin d’impliquer le spectateur dans ce qui est entrain de se dire, et en étant attentif au présent.

• Projection vidéo de textes en mouvement, contant eux même le voyage, le trajet, la possibilité de se déplacer.

• la boucle vidéo permet d’opérer ce mouvement. Sans début, sans n, sans inscription dans la durée, elle permet à la pensée de se déplacer, de ne jamais se figer.

• Un procédé de cadavre exquis constitué avec des planches magnétiques que les spectateurs peuvent manipuler à leur guise a n de reconstituer une ou plusieurs phrases

• Des textes à trous • Des textes qui apparaissent uniquement parce qu’on les met en lumière en appuyant sur

un interrupteur • Des listes de mots comme des listes de courses • Des petites annonces sur des post-it qui se collent, se décollent et sont

éphémères… Nous explorons tout ce qui éloigne le texte d’une fixité. C’est aussi pour cela que nous voulions faire déambuler les spectateurs, pour créer chez eux un écho physique à cette langue en mouvement. « La pensée est kinesthésique » dit Tarkos, elle est vivante dans le mouvement. Mouvement pour recevoir un texte, le voir, le manipuler, se l’approprier…

Les sens contraires

Souvent chez Tarkos, les sens contraires sont assimilés (ou en tous cas, il assimile des sens, qui n’ont pas forcément l’habitude de l’être). Tarkos dit par là : les mots n’ont plus de sens. Le sens a vidé les mots de leur sens. Il faut réinventer.

Le dispositif : Ainsi le dispositif [konfesjonal,o, o] tente de raconter l’intime et le public. Le fait que le spectacle soit polymorphe / protéiforme, c’est à dire qui s’installe dans un lieu public, en en exploitant tous les contours, les recoins, a n d’y créer des zones d’intimité ; ce Processus d’installation in situ, « troglodyte » à chaque occasion renouvelée, fait parti de ce va et viens, et développe un aller-retour constant entre fiction et réalité. Les interventions des acteurs, très intimes, interviennent dans un espace traversé par tous, ou visible de tous. A l’inverse, dans le prologue et l’épilogue, elles s’adressent au plus grand nombre, en mode stand-up. Dans ces inversions systématiques, nous avons également travaillé à ce que la plasticité des installations ne soit pas une simple représentation littérale du texte dit à l’intérieur, mais une forme permettant d’ouvrir des sens, comme s’il fallait aller au delà des sens premiers pour retrouver l’essence. Par exemple, dans l’installation appelée « parloir », une femme dit qu’elle peut se parler, qu’elle en a le droit et que rien, ni personne ne pourra jamais lui enlever sa liberté de pensée.

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Les installations ne sont pas réalistes, ne sont pas des lieux du réel, elles sont des espaces de jeu, de rêves, de possible dans un espace public.

Les personnages / Le jeu : Les personnages qui apparaissent au spectateur sont construits selon ce postulat des contraires. Ils sont : • Un travesti (entre l’homme et la femme) qui questionne l’identité, la sexualité, les

pulsions… • Un ange noir (un homme entre deux mondes) • Un punk (entre férocité et enfance, entre décadence et innocence) • La femme dans le trou (qui transgresse la mort) • La femme dans le peep-show (qui transgresse le regard que l’on porte sur les

corps) • La femme de vérité (qui questionne son impossibilité, la faible limite entre vérité et

mensonge) • La femme dans le parloir (qui prône la liberté de dire) • La voix du photomaton (une femme en chair remplace la machine et vous parle de vous) • La femme du miracle (qui propose une purification à base de détergent) Par ce qui est du mode de jeu, les acteurs ont pour contrainte de dire leur texte au spectateur, en le considérant comme leur partenaire de jeu, de prendre en considération l’état du spectateur à ce moment précis de la rencontre, et de composer avec lui. Électrons : Finalement en explorant ces contraires, et en se déplaçant, le spectateur peut avoir la sensation de devenir lui même un mot, une phrase, une idée, un concept, qui s’oppose à un autre, qui joue avec un autre. Le spectateur devient un élément mobile, au même titre que les acteurs, les vidéos, les mots qui circulent, il fait partie intégrante de l’ensemble du dispositif. C’est grâce à sa présence que l’ensemble s’anime. Il est central, moteur de l’ensemble. Ces multiples électrons qui tournent dans un mouvement continu nous ont finalement amené à avoir la sensation que nous étions dans un cerveau humain, et qu’en fait [konfesjonal,o] était une représentation de l’univers mental de l’auteur lié à notre propre perception. Le Puzzle : Ainsi, même si dans le dispositif, [konfesjonal,o] s’apparente à un damier, il s’agit pour le spectateur de reconstituer un puzzle : image mentale du voyage qu’il aura opéré. Le puzzle se construit au fur à mesure des installations que le spectateur visite et active, en fonction des confidences que les acteurs lui livrent, au gré des rencontres. Les spectateurs sont donc projetés au cœur de ce dispositif prenant tour à tour des allures de « Luna- Park » de l’esprit, de galerie humaine, de musée de la sensation… ils vivent une aventure hors norme… errance dans l’univers de Tarkos, qui se nourrit du leur.

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Conclusion : C’est autour de ces lignes dramaturgiques, que s’est construit [konfesjonal,o] . Ainsi nous arrivons à une forme hybride, en équilibre entre installation plastique, performance, théâtre, nouvelles technologies, à la création d’ un organisme qui aurait son propre fonctionnement, et dans lequel le spectateur serait moteur, appelé à se saisir de ce qui l’entoure. Pas de scène, pas de décor, mais des installations, des boîtes, une signalétique pour se déplacer de l’une à l’autre ; des performances, une comédienne, un client ( ?!), des rencontres improbables… Les installations sont des petits bijoux étranges et pervers, saisissants. Imprécision du temps, jeu, exploration, intimité, errance et confidence. Une expérience unique, étrange. Un univers osé, viscéral, troublant et percutant, profondément vivant.

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Les différentes étapes de création :

[Konfesjonal,o] #1 :

Création festival Montpellier Quartiers-libres / Octobre 2007 Montage de texte- travail de direction d’acteurs sur les textes de Tarkos - création de toutes les installations habitées par des comédiens – mise en place des premières installations plastiques.

[Konfesjonal,o] #2 :

Création le pari / Fabrique Artistique – Tarbes / La Chapelle – Montpellier / Novembre 2008 Suite de la création des installations plastiques – écriture du prologue et de l’épilogue dans leur forme définitive.

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[konfesjonal,o]

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[konfesjonal,o]

Le déroulement, les installations

PROLOGUE

Prologue choral – 3 personnages<

Vidéo projetée, anagrammes du titre

Bonsoir Mesdames et Messieurs.

Je suis content.

Ce soir nous vous proposons un jeu.

[konfesjonal,o] Galerie humaine / musée de la sensation. Ce n’est pas chronologique, je crois que ce n’est pas chronologique, je crois qu’il n’y a pas de -chronologie que ça ne fonctionne pas chronologiquement, qu’il est inutile de se tenir à la chronologie, ce n’est pas la chronologie qui pourra y faire, cela ne se déroule pas chronologiquement, il n’y a pas une progression chronologique sur laquelle se reposer, on ne peut pas se tenir à cette certitude, cela ne fonctionne pas de cette manière, il n’y a pas besoin de tenir la chronologie, je crois , je crois que ce n’est pas la chronologie qui fait, je crois que c’est non chronologique.

Je crois que l’on peut comprendre, il faut croire que l’on peut

comprendre, on se comprend bien.

Pour jouer ensemble, il faut comprendre les règles.

[konfesjonal,o]se joue en déambulant.

De multiples installations vous sont proposées.

Nous allons vous remettre un pass.

Le puzzle qui figure sur ce pass vous indique le nombre

d’installations existantes et également le but du jeu.

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Le but du jeu est de voyager, de trouver la ou les multiples combinaisons vous permettant de composer

une image : celle d’un voyage, nourri de ce que vous allez voir, écouter, entendre, ressentir, percevoir.

Ce pass s’accroche et se décroche à l’entrée des installations qui ne supportent qu’un nombre réduit de

spectateurs (1 /2 /4 ou 5). Une fois accroché, votre présence à l’intérieur de l’installation est ainsi signifiée

aux autres joueurs.

Lorsque vous entrez dans une installation vous êtes priez d’attendre la n de la confession pour en sortir.

Ce panneau vous indique le nombre de joueurs pouvant visiter une installation en même temps.

Ne dépassez pas la limite indiquée.

Si le nombre de joueurs est atteint vous pouvez toujours essayez de surveiller la confession.

S’il n’y a pas de panneau devant une installation, c’est que le nombre de joueurs n’y est pas limité.

Vous pouvez donc la vivre à votre guise.

Sachez d’ailleurs, que certaines d’entre elles ne se révéleront que si vous les activez.

Vous êtes priez de déambuler calmement, et de ne plus parler qu’en chuchotant.

Mais il n’y aura pas de bruit…

Il n’y a que des poètes pour écouter des poètes.

Des cloches vous indiqueront très clairement la fin de la déambulation. Lorsque vous les entendrez, dirigez

vous vers le hall.

Le moment le plus difficile est de ne rien faire, il y a des moments où il n’y a rien à faire.

Mais il est temps maintenant Messieurs – dames de tenter l’expérience … de sortir de la réalité…

Une expérimentation ?

La réalité n’invente rien, c’est moi qui invente tout !

Un truc expérimental ?

Il est possible d’expérimenter, d’expérimenter sur soi…

La réalité est molle !

Si vous êtes perdus ou ne comprenez pas :

Cherchez les hôtes et hôtesses d’accueil.

Suivez l’air de rien votre voisin.

Allez dans l’isoloir faire le point et votez !

Le jeu dure 3600 secondes.

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17

Nous allons faire une expérience, faire l’expérience de certains produits cérébraux, de certains états

d’âmes, de certaines ambiances, de certaines substances qui suintent, qui coulent de la pensée, la pensée

fabrique des suintements, des écoulements de produits, par l’émotion procurée par la pensée, la pensée

est émouvante, est liquide, est liquéfiée, est suintante, est forte de réactions chimiques dangereuses,

fortes, réactives, produites par le simple fonctionnement normal sentimental de la pensée, fabrique de la

drogue, fabrique des produits de droguerie, de l’alcool, de l’acide, de l’anesthésie, de l’adrénaline,

fabrique une tension, une alternative, un combat face au déjà de la conscience, une défense, un procédé,

produit par le flux de la conscience qu’il n’y a rien à espérer, il est possible d’être une longue source

d’expérimentation, est juste nécessaire un quai de métro, un quai de RER, un quai de gare, un certain

attentisme, un flottement et c’est parti, l’expérience peut commencer…

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18

DEAMBULATION

Pendant la déambulation, des textes sur le voyage, le déplacement, le mouvement des corps

sont projetés

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MIRACLE

PEEP-SHOW

... « j’ai aussi des paupières, des cheveux, des ongles, des cils, des poils autour de l’anus, des poils

sur les jambes, des poils au dessus du sexe, des sourcils, un anus, des doigts de pieds, des coudes, des

angles, des genoux, des clavicules, un sternum, une seule langue, des dents, une glotte, des gencives » ...

« Un produit lavant, un produit tel que quand on

l’utilise on en devient lavé, il lave entièrement l’âme, le

fait de l’ingurgiter ou de le passer sur soi nous lave

entièrement, un produit ou une substance liquide ou une

substance pâteuse tel qu’en prenant on en est entièrement

lavé...»

« Je ne pense pas à ce que je vais faire, je ne pense

pas à ce que je fais, je laisse faire, je ne peux pas

penser à mes actes, je ne peux pas penser à tout ce

que je fais, je le fais. Quand je le fais, je n’y pense

pas, je ne peux pas y penser, avant de le faire je

pense au voile, je pense à la peur, je pense à

la hauteur des montagnes, mais je ne peux pas

penser, je n’y pense pas, je le fais, j’y penserai

après, après je n’y pense plus, j’ai encore besoin

de le faire.»

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20

PETIT SALON ROUGE / PETIT SALON NOIR / DEAMBULATOIRE

L’ange noir

Le travesti

« Vois cette gueule, c’est

pas visage ça, c’est de la

gueule de tête, c’est pas

fait de voile de tulle, c’est

indubitable, c’est une

gueule de tête, de la tête

frappée, de la tête violentée de midi, à boule, de la ronde

dure, vois, comme elle vient tard dans la journée, la ronde

tête boule...»

«La réalité n’invente rien, c’est moi qui invente

tout, c’est moi qui doit tout inventer, elle ne sait rien

faire, c’est moi qui doit tout lui faire, elle est molle, je

fais tout, je dois la prendre en charge, ce qu’elle sait

faire, mais elle ne fait rien, ne sait rien faire, elle se

laisse aller,...»

«Je n’ai pas de nom, je vis, il y en a qui

n’ont pas de pieds, de sourcils, d’yeux, de

mains, d’autres n’ont pas de mère, pas

de maison, et ils vivent, moi je n’ai pas

de nom, et c’est possible de vivre sans

nom, la preuve c’est que je vis,...»

« Vas-y fonce, fonce-moi dessus, gros tas, difficile de

venir plus près me lécher les narines, difficile de

t’approcher plus prés, oh, viens tout contre moi, je

t’attends, viens te coller, que je te sente mieux, que je

te palpe sur toute la corde, oh, je respire encore, je suis

même heureux de te respirer, de ne pas rater une

miette, viens plus prés, il reste de la place, serre-moi un

peu plus, je ne te ferai pas de mal, viens m’écraser, oh,

je sens encore mes mains chaudes, j’ai encore toute

ma tête, oh...»

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Le punk

« La merde est la seule chose qui

est produite avec les paroles qui

vient du ventre, qui vient de

l’intérieur et qui est personnelle,

la merde est plus personnelle que

les paroles, les paroles sont

communes, la merde est de la

merde qui se reconnaît comme

personnelle à son odeur, on ne

peut pas toucher la merde de

n’importe qui, le style de la

personne compte, on dira de qui

est cette merde, je ne toucherai

pas la merde de qui je ne connais

« Si on s’ennuie, on peut s’amuser, si on est à

l’intérieur d’une maison et que l’on s’ennuie on peut

s’amuser à attacher un sucre à un long l, le joueur

doit remonter le sucre en le mangeant sans les

mains, seulement avec les grimaces de la bouche, ou

on s’amuse à coller un anneau de carton au milieu

d’une assiette et on fait glisser une bille dans l’assiette

pour qu’elle se trouve au milieu de l’anneau de carton,

il suffit d’une bille, d’une assiette, et d’un carton, ou on

peut dire des mots, on dit une série de mots indéfinis -

indéfiniment et les autres tapent sur la table avec les

paumes des mains quand il dit tic, avec les index quand

il dit tac, avec le dos de la main quand il dit toc, avec

les coudes quand il dit tic toc, avec les poignets sans

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PARLOIR

« Je peux me parler, j’ai le droit de me parler, ce n’est pas interdit, je ne me parle pas mais j’en ai le droit,

il n’est pas interdit de se parler, je pourrais me raconter des milliers d’histoires, je peux m’échanger

quelques sentiments, je pourrais me faire plaisir en me parlant, j’ai le droit de me parler, je peux me

parler, en faisant plusieurs personnes qui se répondent si elles en ont envie, je pourrais faire des paroles

qui passent, qui font plusieurs personnes pour faire des paroles qu’elles s’adressent, cela ferait des paroles

qui passent, je me parlerais, je peux me parler, cela n’a rien d’interdit...»

TOMBOLA

En écoute, enregistrement de la voix de Christophe Tarkos

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ISOLOIR

Question posée aux spectateurs : Toutes les substances sont-elles magiques ?

Bulletins de vote : OUI / NON

SPEED DATING

(7 textes en écoute dans des téléphones)

2/ « En fait, c’est allé assez vite, c’est que c’était fort et prenant, c’est que j’aimais fort une personne que

je cherchais avec qui nous réalisions un amour fort jusqu’à ce qu’il disparaisse puis tout se passa très vite,

c’est maintenant que je le réalise, c’était en fait un amour fort qui prend fortement et qui ne laisse rien...»

SALLE VERITE

Sur le moniteur, vidéo-boucle : Oser dire q’un autre monde est possible c’est empêcher l’idée qu’il est impossible de changer les choses

Clignotement

Oser dire q’un autre monde est impossible c’est empêcher l’idée qu’il est possible de changer les choses

[...]

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SALLE DE VERITE

... « Tu vois, si tu poses dés le début, je vais dire la vérité et pas n’importe quoi, tu vois bien qu’il va falloir

trouver la façon très particulière ou elle se retrouvera bien incapable d’en sortir parce qu’elle aura été

bien dite d’une manière ou d’une autre. C’est une contrainte dont on ne peut pas se débarrasser. Si je suis

là à dire la vérité, tu vois les problèmes que ça crée. Parce que c’est en parole que ça se fait et que c’est

précisément avec rien d’autre. Il n’y a pas à trouver la vérité, c’est plein de parole. La révolution que ça

fait. C’est comme l’honneur comme la vérité est l’honneur de l’homme.

C’est la révolution. »

CADAVRE EXQUIS

Installation, deux tirages argentiques,

et une plaque en métal, support de

bandes aimantées, sur lesquelles sont

écrites des parties du texte. Les

spectateurs peuvent les manipuler à

leur guise, a n d’écrire, de réécrire les

phrases.

Des diapositives de la comédienne de

la salle de vérité, ou plutôt de son

cadavre, défilent sur le dernier tirage.

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MESSAGES

Petites phrases glanées dans les textes de Tarkos, par les membres de l’équipe, et écrites à la main sur

des «post-it».

TRANSIT

La Zone de Transit, sorte de corridor, comprend plusieurs installations, dont le Photomaton et Fret

Fret

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PHOTOMATON

... « Maintenant, regardez droit devant vous. Nous allons vous guider dans l’utilisation. Voulez-vous des photos en couleurs ? Répondez en appuyant sur oui. Tu ne peux pas à ta tête épingler une deuxième tête avec des trucs qui traînent avec des bouts de bois et des

élastiques avec ta tête en ler un let d’eau sous la couche Voulez-vous des photos en couleurs ? Répondez en appuyant sur oui.

Tu n’as qu’une tête fermée Pour vous identifier, veuillez saisir votre code. Vous avez trois essais.

N’entrerait pas une échette une arbalète une serpette une pipette avec... »

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LIVRE

BLIND TEST

Phrases à la loupe…

Comment peut-on barrer la route ?

Le boire, en entier n’est pas la bonne méthode pour barrer la route au dégoût, quelle est donc la bonne méthode si ce n’est pas de le manger ?

Le

manger

en

entier

C’est d’accepter le dégoût (comme on ne peut pas

le boire en entier, et comme on ne peut pas

s’en enlever)

le mieux est de prendre le dégoût

et de le de le de le

de ne pas le boire

de ne

pas le

manger

de

le

prendre

on ne peut pas s’en débarrasser alors le mieux c’est de le prendre comme il est et de le prendre

on ne peut pas

avaler le dégoût en

entier

on se moque de nous

=

on ne va pas plus loin

Lieu de l’écrit et de la confession des

spectateurs.

3 questions sont posées dans le livre :

Votre présente vérité ?

Votre dernier mensonge ?

Votre prochain péché ?

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LE TROU « ...Heureusement qu’il est mort c’est bien qu’il meurt, il n’avait rien fait, il y avait un trou et hop il est

tombé dedans, comme quoi il y a des trous. Tant mieux qu’il y ait des trous. Merci le mort d’être mort. Les

trous existent vraiment. Il n’y a aucune raison qu’il meure.

Heureusement qu’elle est morte, ça en fait une de moins, c’est déjà plus normal, ça fait du bien...»

ANONYMES

En tout six lettres anonymes sont disposées dans les petits salons, peuvent être lues par les spectateurs, et

parfois par les trois comédiens qui déambulent

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SEANCE

« Tu es mort, non, je suis vivant, tu n’es pas né, tu es mort et absent, non je suis là et vivant, tu n’existes

pas, j’existe, tu n’es pas là, je suis là, tu ne travailles pas, je travaille, tu ne lèves pas les poutres, je lève les

poutres, tu ne dors pas, je dors, tu ne manges pas, je mange, je te ferai disparaître, je ne peux pas

disparaître, tu n’as jamais été là, j’étais là »

PENDU

...« alors j’ai regardé dedans il y avait un ventre dans son ventre c’était très noué aussi, j’ai bien regardé

c’était bien de la merde aussi qu’il y avait dans son ventre, c’était des tuyaux mais des tuyaux de merde et

à l’intérieur des tuyaux de merde il y avait une sorte de merde plus molle qu’il y avait à l’intérieur et je me

suis dit c’est pas possible qu’un homme soit complètement plein de merde alors je l’ai écouté parler tout

ce qu’il disait c’était de la merde et tout ce qu’il pensait toutes ses pensées c’étaient de la merde je me suis

dit c’est pas possible qu’un tel homme existe je l’ai bien regardé et qu’est ce que j’ai vu j’ai vu un gros

bonhomme de merde » ...

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LIT BLANC

(en écoute, le spectateur s’allonge sur un lit…) « Pouvais-je te demander de bien vouloir te déplacer de quelques millimètres, j’aurais aimé, si cela t’était possible que tu te déplaces de quelques centimètres et cela afin que je puisse me libérer entièrement, j’aurais aimé te demander, sans te manquer de respect, et sans paraître insistant, que tu te déplaces très légèrement en avant pour que je puisse m’en aller et que nous n’en parlions plus»

Accroché à l’intérieur du lit blanc

[…]

Ainsi je sais pourquoi je suis encore en vie et j’a i décidé de continuer de vivre, c’est pourquoi je suis vivant, car il y a

assez de plaisirs dans la vie. C’est plaisant, alors je vis, je vis tant que c’est plaisant.

[…]

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EPILOGUE

L’homme beau. Il y a un homme beau. Un homme beau. Avez-vous vu un bel homme ? Connaissez-

vous un homme beau ? Qui est beau ? Où est le bel homme dont on dit voilà lui il est un homme

beau ? En avez-vous vu un ? Qui est-il, si on le connaît, qui le connaît, qui l’a vu, qui en connaît un ? Où est

l’homme beau, où est l’homme beau dont on dira c’est lui c’est un homme beau voilà ce qu’est un bel

homme voilà j’ai vu la beauté de l’homme, je veux trouver la beauté, je veux savoir ce qu’est la beauté,

la beauté est un homme beau, où est l’homme beau, si je trouve un homme beau, je sais ce qu’est la

beauté, l’homme beau et c’est lui et je le connais et c’est lui qui montre que l’homme est beau, c’est lui, ce

sera lui qui dira ce qu’est la beauté de l’homme, si je vois l’homme beau, je sais où aller, je veux aller vers

la beauté, je sais vers quelle beauté aller, je vois où on veut aller, je veux être un homme beau. Si vous

voyez un bel homme.

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[konfesjonal,o] Collectif Exit / Exit Compagnie

AUTEURS / DISTRIBUTION

Textes extraits de :

Caisses – Christophe Tarkos – P.O.L

Anachronismes - Christophe Tarkos – P.O.L

Signes - Christophe Tarkos – P.O.L

Pan - Christophe Tarkos – P.O.L

Version sonore Edition cactus / Christophe Tarkos

Prologue :

Ecriture collectif

Photomaton :

Elsa Denes – Hélène Soulié – Christophe Tarkos

Distribution :

Charo Beltran Nunez.

Marion Coutarel

Sandrine Clémençon

Eric Collonge

Elsa Denes

Valérie Gasse

Marc Ravayrol

Frédéric Roudier

Marie Vires

Conception, mise en jeu et dramaturgie : Hélène Soulié

Plasticienne associée : Maïa Fastinger

Lumière – régie générale : Thomas Godefroy

Création sonore : Florence Krouchy

Images vidéo : Maïa Fastinger

Construction décor : Sylvain Faye, Maïa Fastinger, Thomas Godefroy

Régie plateau : Sylvain Faye

Costumes : Collectif Exit

Administration: Isabelle Cazien

Chargée de diffusion : Maïa Jannel

Un spectacle présenté par le Collectif Exit

Une production d’Exit Cie, en coproduction avec La Chapelle (Montpellier), Le Pari/fabrique

artistique (Tarbes), Montpellier Quartiers-Libres.

Résidence de création à la Chapelle (Montpellier), au Pari/fabrique artistique (Tarbes).

Le spectacle reçoit l’aide d’Hérault diffusion.

Exit Cie est subventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon (création 2009), le Conseil Régional

Languedoc-Roussillon, la Ville de Montpellier, et Montpellier-agglomération.

Exit Cie est conventionnée par le Conseil Général de l’Hérault.

NB : Nous proposons vu le nombre de personnes en tournée et la jauge limitée du spectacle, de

jouer deux fois de suite, par ex à 18h et à 21h30, pour le prix d’une représentation

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[konfesjonal,o] Collectif Exit / Exit Compagnie

PRESSE

Extraits de presse :

« Un spectacle hors norme aux allures de Rocky Horror Pictures Show de l’âme… »

La Dépêche du midi

« Dans un face à face entre comédiens et spectateur, une forme théâtrale crue et cruelle, comme

la définissait Artaud » La Nouvelle République

« Acteurs forts, mise en espace inventive, textes hypnotisants. Une vraie réussite… »

La gazette

« Organique, érotique, ludique, l’atmosphère est trouble et troublante…. Une création

underground à souhait. » L’Hérault du jour

«L’expérience est passionnante, ludique et dépaysante » Le Midi Libre

Un montage vidéo est disponible sur www.myspace.com/exitcompagnieCollectif Exit

/ Exit compagnie Contact diffusion / communication : Maïa Jannel – [email protected] – 06 99 16 00 20

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35

La Nouvelle République des Hautes Pyrénées, 7 novembre 2008

La Semaine des Pyrénées – 13 novembre 2008

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36

La Semaine des Pyrénées – 13 novembre 2008

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37

La Dépêche des Hautes Pyrénées, 14 novembre 200

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38

La Nouvelle République des Hautes Pyrénées, 18 novembre 2008

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39

La Semaine des Pyrénées, 20 novembre 2008

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40

Midi Loisir, 20 novembre 2008

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41

La Gazette, 4 décembre 2008

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42

L’Hérault du jour, 5 décembre 2008

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Collectif Exit / Exit compagnie

«L’appel que l’on vient d’entendre, c’est plutôt à l’humanité toute entière qu’il s’adresse. Mais à cet endroit, en ce moment, l’humanité, c’est nous, que ça nous plaise ou non. » Vladimir dans En attendant Godot - Beckett 2002 - Exit Compagnie est fondée par des acteurs issus de l’école supérieure d’Art dramatique de Montpellier et des plasticiens issus de l’école des Beaux-arts de cette même ville, pour la création de Pin-Up Cabaret. Régulièrement des musiciens rejoignent les projets de création.

Nous regrouper en collectif nous semblait primordial. À une époque où le théâtre semble menacé par le renoncement sous ses habits divers : le refaire, le savoir-faire, le bien fait, le consensuel, l’à quoi bon… le collectif nous permettait d’être vigilant et d’adopter ce que l’on nomme « la posture de l’inquiétude ».

Nous avions le désir de créer en confrontant nos points de vues, d’expérimenter, d’inventer de nouvelles formes, et de mener une réflexion d’ensemble sur ce que l’on pense et désire transmettre avec le théâtre. 2009 - Collectif EXIT Parce que le Collectif n’est pas chose figée ou définitive, mais est vivant, ouvert et « mouvementeur » pour reprendre l’expression propre à Dubuffet, Parce que le mot collectif renvoie à l’imaginaire collectif, à l’inconscient collectif, à la mémoire collective, au groupe social, Parce que « le collectif » par sa dénomination appartient à tous ceux qui l’investissent (spectateurs/agissants – c’est à dire tous ceux qui œuvrent de quelque manière que ce soit, pendant et en dehors du temps strict de la représentation), Parce que le collectif est fondé sur la collaboration et la confrontation d’artistes aux univers singuliers (acteurs, plasticiens, auteurs, poètes, créateurs lumière, musiciens, metteurs en scène), Parce que nous revendiquons cette perméabilité des langages sur les plateaux de théâtre, des espaces d’exposition, et hors les murs, dans des zones urbaines ou rurales, en présentant des formes hybrides qui inventent une relation aux spectateurs toujours renouvelée, Parce que nous désirons affirmer nos actes artistiques comme des expériences sensibles qui produisent du sens parce qu’elles rencontrent un public qui, par sa présence participe à la signification vivante de l’œuvre, Pour assumer cette notion utopiste « d’œuvre d’art commune », Pour se jouer des frontières disciplinaires, et se jouer des champs possibles de l’art aujourd’hui dans/par un système d’échanges à figure multiple (conférences, expositions, performances, art visuel, art théâtral…),

Exit Compagnie devient Collectif Exit.

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Le cahier des charges du collectif Exit , et les lignes de conduite auxquelles nous nous sommes attelés ces dernières années :

Le théâtre doit avoir une fonction publique

L’art a une fonction publique

Les compagnies n’auraient plus le temps de chercher, les systèmes de production relatifs à la

création d’un spectacle ne permettraient plus la recherche, SAUF, et c’est là l’essentiel, si la

base du processus de création est la recherche et non l’organisation de la production.

En d’autres termes : mettre l’expérience au centre du processus de création.

Notre recherche doit être indépendante des systèmes de production.

Toujours se remettre en question, se positionner en tant que chercheur, accepter de douter.

Toujours envisager notre propos selon des axes différents, dans un monde inversé.

Créer des formes uniques.

Proposer un dialogue entre théâtre, art plastique, art visuel, performance

Oser se mettre à nu.

S’engager individuellement, prendre des risques collectivement.

Susciter un rapport à la création et au présent fort, auquel les spectateurs sont sensibles,

impliqués.

La rencontre avec une œuvre doit être une expérience sensible et doit produire du sens. Le

sens ne préexiste pas. Le sens se produit dans la rencontre .Il est vivant.

Proposer un théâtre de colère, un théâtre de positions, un théâtre politique : un théâtre vivant.

Rester, en mouvement.

Investir des lieux, travailler l’espace, les espaces tels des plasticiens.

S’interroger sur la parole, le langage, l’échange et la place du texte dans l’écriture scénique.

Redéfinir le langage, en redéfinissant l’acte artistique.

Envisager le texte comme un matériau, au même titre que l’image, l’espace, la lumière

Si le propre du théâtre est bien de conter des histoires, il est aussi de dilater l’instant, d’ouvrir

des sensations, en faisant parler la chair.

Etre au croisement du théâtre de texte (idées/ pensées/ éveil – Brecht) et du théâtre de corps

(expérience/ sensation/ chair – Artaud).

Tenter un théâtre en prise avec l’ambivalence de nos vies.

Un théâtre fragmenté, troué, obsessionnel, viscéral.

Expérimenter.

Telles sont nos ambitions, pourvu que nous les entreprenions toujours avec plaisir, et que ce

plaisir soit toujours partagé par le public.

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Le Collectif Exit / Exit compagnie

Direction artistique : Hélène Soulié

Collaboration artistique : Maïa Fastinger

Comédiens : Elsa Denes, Frédéric Roudier, Marc Ravayrol

Chargée de production : Isabelle Cazien

Chargée de diffusion / RP : Maïa Jannel

Riches de nos parcours, et de nos réflexions, le Collectif Exit change et grandit, assumant

pleinement un travail personnel, charnel, expérimental, sensoriel, physique et esthétique.

Souvent avec une pincée de provocation, Exit ose poser la question du théâtre de recherche

quand les délais de création sont de plus en plus serrés et que la tendance venue d’en haut

cultive le goût du divertissement plaisant.

Le Collectif Exit est actuellement dirigé artistiquement par Hélène Soulié (comédienne –

metteur en scène) assistée de Maïa Fastinger (plasticienne – vidéaste). C’est de leur rencontre

que naît l’univers si particulier des spectacles d’Exit Cie.

Les actes du Collectif Exit pour la saison 2009-2010 se poseront au coeur d’installations

plastiques, comme de nouveaux territoires, ou de nouveaux territoires comme espaces de

nouvelles inventions, de nouvelles interactions, de nouveaux questionnements, de nouveaux

sens… nouveaux territoires pour les corps, pour la langue. Nous modifierons l’espace pour

rendre visibles nos questionnements et nos débats, nous irons à la rencontre de nouveaux

espaces, de nouveaux publics.

CONTACT :

Collectif Exit / Exit Compagnie

61 rue du Faubourg Boutonnet 34090 Montpellier

Administration : Isabelle au 06 09 80 44 89 / Diffusion et communication : Maïa au 06 99 16 00 20

http://www.myspace.com/exitcompagnie

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Exit Compagnie a créé …

• Pin Up Cabaret – 2002

Cabaret années 30, montage collage et mise en musique de textes d’auteures contemporaines

(Chloé Delaume, Marguerite Duras, Marie Darrieussecq, etc…).

• Pacamambo – 2003

Spectacle jeune public, texte de Wajdi Mouawad.

• Décadence - 2004

Tragédie baroque d’après l’œuvre de Steven Berkoff.

• Les bonnes - 2005

Rêve de meurtre, de sacrifice… Texte de Jean Genet.

• De la séduction des anges #1 - 2005

Opéra-rock librement inspiré de Les sept péchés capitaux de B. Brecht et de La fable des abeilles

de Mandeville.

• De la séduction des anges #2 - 2006

Conte capharnaüm / work in progress d’après Lux in tenebris, et Les poèmes érotiques de

B.Brecht et des extraits pamphlétaires de Grisélidis Réal.

• [Konfesjonal,o,] – 2008 –

Galerie humaine / work in progress, d’après des textes de Christophe Tarkos, installations pour

une actrice/un spectateur, spectacle en déambulation.

… et trois lectures spectacles :

• Contre – 2004

Pamphlet poétique de Lydie Salvayre

• Vue et Revues

Chroniques/vidéo autour de la « journée de la femme », commande du Conseil Général de

l’Hérault

• Paroles de femmes

Commande de la DDLL et du Conseil Général de l’Hérault.

Le Collectif Exit a créé …

• Cairn // [Peer to Peer] – 2007 – 2008 -

Combien ça coûte de transformer un prolétaire en chien de garde du capital, d’après Cairn d’Enzo

Cormann

… En cours de création:

• Cairn – 2009 – 2010

Assemblée théâtrale

• Possible(s) – 2009 -2010

Parcours d’Exposition dans la cité en résonance à la création de Cairn d’Enzo Cormann

• Canons de Patrick Bouvet / commande du Conseil Général de l’Hérault. Mars 2010

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Hélène Soulié

Metteur en scène 6 bis rue de Claret 34070 Montpellier / 17 rue Carnot 93100 Montreuil 0670386591 [email protected]

Formation 2008-2009 Master 2 mise en scène et dramaturgie - Université Paris X - Nanterre Direction : Jean-Louis Besson Séminaires de recherche : Béatrice PiconVallin, Jean Jourdheuil, Jean-Michel Desprats, Christian Biet, Bernard Faivre, Sabine Quiriconi, David Lescot. Ateliers artistiques sous la direction de Philippe Adrien, Lucien Attoun… 1997-2000 Ecole Nationale Supérieure d’art dramatique Section professionnelle / Direction : Ariel Garcia Valdès A travaillé entre autre sous la direction de Georges Lavaudant, Yan Joël Collin, Philippe Goudard, Françoise Bette, Laurence Roy, Cécile Garcia Fogel, Christophe Rauck, Gabriel Monnet, Ariel Garcia Valdes… 1995-1996 Conservatoire National de Région – Bordeaux Section initiation / Direction : Gérard Laurent Expériences professionnelles significatives / Comédienne 2000 L’Audition – M. Deutsch/Shakespeare Mise en scène : M.Deutsch et M.Foucher / 18 représentations / Théâtre du Hangar - Montpellier Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare Mise en scène : Y.J.Collin / 10 représentations à l’école supérieur d’art dramatique / reprise pour 4 représentations au Printemps des Comédiens – Montpellier 2001 La vie est un songe - P.Caldéron Mise en scène : T.Cafiero / 11 représentations au Chai du Terral – Scène Conventionnée – Montpellier / 10 représentations en Région Languedoc-Roussillon. 2003 Le Roi Lear - Shakespeare Mise en scène F. Réversat / Cie Asphal’Théâtre / 20 représentations en Région Languedoc-Roussillon. 2007 Les Bonnes – J. Genet Mise en scène Florence Michau / Exit compagnie / 8 représentations à Montpellier. 2008 Hanonomichi – Y. Allégret Lectures publiques / La baignoire / Montpellier

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Expériences professionnelles – Mise en scène – Mise en espace 2002 Pin-up – montage de textes d’auteures contemporaines /Exit Cie Cabaret années 30, montage collage et mise en musique de textes d’auteures contemporaines

(Chloé Delaume, Marguerite Duras, Marie Darrieussecq, etc.…)

30 représentations en région Languedoc- Roussillon 2003 Pacamambo – Wajdi Mouawad / Exit Cie Spectacle jeune public

Commande du Badaboum Théâtre - Marseille 20 représentations en régions Languedoc- Roussillon et PACA 2004-2005 Contre – L.Salvayre / Exit Cie Pamphlet poétique… pour nous sortir de notre somnolence…

8 représentations / Galerie le Baloard – Montpellier Reprise de 2005 à 2008 : 50 représentations dans les galeries, brasseries, festivals … Décadence – S. Berkoff / Exit Cie Tragédie baroque

Résidences : théâtre de la Minoterie (Marseille) / Théâtre de l’Albarède (Ganges) / Printemps des comédiens 15 représentations en régions Languedoc- Roussillon et PACA 2005-2006 De la séduction des anges #1 / B.Brecht / Exit Cie Opéra- Rock librement inspiré de Les sept péchés capitaux de B. Brecht et de La fable des

abeilles de Mandeville

Résidences : Théâtre d’O 6 représentations au théâtre d’O (Montpellier) 2007-2008 De la séduction des anges # 2 / B.Brecht / Exit Cie Conte capharnaüm / work in progress d’après Lux in tenebris, et poèmes érotiques de

B.Brecht et des extraits pamphlétaires de G. Réal. 8 représentations – La Chapelle – Montpellier Peer to Peer // Cairn d’Enzo Cormann Début de la résidence de territoire et de création (commande du conseil général de l’Hérault, de la ville de Ganges, et de la médiathèque Lucie Aubrac en préfiguration de la réouverture du théâtre). Combien ça coûte de transformer un prolétaire en chien de garde du capital ?

Objet informel 1 autour de la création de Cairn d’Enzo Cormann / Rencontres Littéraires d’Octobre / Ganges. 2007-2008 [Konfesjonal,o] #5 version définitive / C. Tarkos / Exit Cie

7 représentations au Pari (Fabrique artistique) – Tarbes 8 représentations à La Chapelle – Montpellier Racines de Noëlle Renaude

Mise en espace à Théâtre Ouvert – Paris

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Ateliers - Workshop Depuis 2003 Ateliers théâtre auprès de déficients mentaux et réalisations de petites formes. Centre La Chrysalide / Centre St Raphaël / Foyer de l’Astrée – Marseille / Centre Henri Wallon – Montpellier 2008 Animation d’un laboratoire hebdomadaire autour de « Pour en finir avec le jugement de Dieu » d’Antonin Artaud ouvert aux personnes en difficultés psychiques du centre Henri Wallon et aux artistes professionnels. Exit Cie / Centre Henri Wallon

Assistanat- recherches- artiste associée

En juin et juillet 2009, elle sera observatrice et assistante à la mise en scène stagiaire de Christian Schiaretti au TNP Villeurbanne.

Par désir de rencontrer des hommes et des femmes passionnés par l’art de la scène, qui puissent lui transmettre une expérience personnelle de l’art, qu’elle soit théorique ou physique, une expérience engagée, de rencontrer des chercheurs qui puissent l’entraîner dans leur quête, la guider dans sa réflexion, elle entre en Master 2 (DESS) – mise en scène et dramaturgie, à l’université de Nanterre, en octobre 2008, et envisage son accès à la recherche universitaire comme une possibilité d’acquérir de nouvelles armes intellectuelles et critiques pour poursuivre son questionnement et rester vigilante. Est actuellement artiste associée à la Chapelle-Gély (lieu de recherche et d’expérimentation d’art mêlés situé au cœur d’une cité gitane) à Montpellier, c’est à dire qu’elle a accepté de réfléchir avec l’équipe de la Chapelle à ce que pourrait être, devenir ce lieu dit d’expérimentation artistique en lien avec un territoire. Elle a proposé d’y ouvrir saison 2008-2009 le Labo du collectif X. Ce labo sera constitué de plusieurs cessions de recherches ouvertes à tous les professionnels du spectacle vivant et aux universitaires. Chaque cession du labo sera prise en charge par un binôme d’artistes d’horizons artistiques différents

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Maïa Fastinger 25 av. de Nîmes 34000 Montpellier c/o Christophe Blanchet 31, rue Fontaine 75009 Paris 06 84 41 12 20 [email protected]

Plasticienne et vidéaste, je collabore actuellement avec le théâtre (plasticienne associée au collectif Exit, Cyberthéâtre), la musique et le journalisme (PuppetMastaz, Discograph), et continue de développer des projets personnels de création.

Études 2003 : DNSEP, félicitations du jury (Ecole Supérieure des Beaux-arts de Montpellier). 2000 : DNAP, mention (Ecole Régionale des Beaux-arts de Montpellier). 1997 : Baccalauréat série littéraire, cinéma et audiovisuel, mention. Expositions

2008 : → "Fret", en parallèle de [konfesjonal,o] – création d’Exit Compagnie – le Pari, Tarbes.

→ "[peer2peer] –Zones temporaires de libre-échanges", avec Exit Cie, rue et Médiathèque Lucie Aubrac, ville de Ganges.

→ Participation à la sélection vidéo "Les illusions nécessaires" de La Brigade des Images, Paris.

2006 : → "Riches... et célèbres", La Bellevilloise, Paris, association Jeune Création.

→ Participation à la sélection vidéo 2006 de La Brigade des Images, Paris. 2005 :

→ "Remote Control", Betonsalon, MuseumQuartier, Vienne, Autriche, partenariat Ador et AFAA.

2003 – 2004 :

→ Exposition au Forum Social Européen, La Vilette, Paris.

→ Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de Méditerrannée, 3 expositions : mars 2003, Carré St Anne, Montpellier ; juin 2003, “Cosmos”, Athènes ; mars 2004, “Retour d’Athènes”, Ateliers d’Artistes, Marseille.

2002 :

→ "FaceA–FaceB", Le Baloard, Montpellier (association Carbone14 et FRAC Languedoc-Roussillon).

2000 :

→ Installations pour Silence 1, de Patrice Barthès, Parfumerie Molinier, Montpellier (partenariat Beaux-Arts).

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Résidences – workshops 2009 (projet) :

→ Résidence de création pluridisciplinaire (arts visuels, danse, musique (Centre de Culture Européenne, St Jean d’Angély) 2008 :

→ Résidence de création pour [konfesjonal,o], Exit Compagnie, Le Pari, Tarbes.

→ Résidence de territoire Cairn-[peer2peer] - avec Exit Compagnie, ville de Ganges.

→ Résidence de création, avec Exit Compagnie, La Chapelle-Gély, Montpellier. 2005 :

→ Workshops avec Antonio Ortega et Jan Peters aux Laboratoires d’Aubervilliers.

→ Résidence de création à Vienne, Autriche, partenariat Ador et AFAA.

→ Atelier d’artistes à la Friche Belle de Mai, association Astérides, Marseille. 2004 :

→ Résidence d’artistes à Berlin, partenariat Ador et AFAA. Autres

→ Assistanat d’artistes : Joëlle Tuerlynks & Honoré d’O (1998), Claudio Parmiggiani, Jordi Colomer (2002).

Films réalisés (vidéo) 2008 :

→ TakeOver, documentaire autoproduit (20 minutes), co-écrit avec Marion Kerboeuf (journaliste), sur les Puppetmastaz (cadrage, montage, co-réalisation). Film promotionnel (EPK, 6 minutes) de l’album TakeOver des Puppetmastaz, commande du groupe et du label Discograph.

→ Deux ôtés de sept, prologue de la pièce de théâtre Cairn d’Enzo Cormann, en vue de la création de la pièce en 2010, co-réalisé avec Hélène Soulié, metteur en scène, Collectif Exit (adaptation de la scène, story-board, cadrage, montage).

2006 :

→ Trois Portraits en ruralité, reportages sur des habitants du haut-pays niçois (prise de vue, montage), pour l’association Les empêcheurs de tourner en rond.

2005 :

→ Desert’Blues, deux reportages (30 et 45 minutes) pour l’association Desert’Blues : portrait de 5 jeunes en placement judiciaire en séjour de rupture au Sénégal (suivi sur place pendant 3 mois, puis montage).

→ Montage de La route de l’espoir (2 épisodes de 30 minutes), road-movie à partir des archives de Desert’Blues.

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Vidéos d’art

→ – 2008 : Collaboration en cours avec Hélène Soulié, metteure en scène de théâtre, en tant que plasticienne et vidéaste, au sein d’Exit Cie : installations-vidéos et animations de texte participant à la scénographie, créations autour de Berthold Brecht, Grisélidis Réal, Christophe Tarkos, Enzo Cormann…

→ 2008 : Participation à la sélection vidéo Les illusions nécessaires de La Brigade des Images.

→ 2006 : Un autre monde possible pour l’exposition "Riches… et célèbres", Jeune Création, et Déclaration pour La Brigade des Images, La Bellevilloise, Paris.

→ 2004: Riding a wall et Checkpoint Charlie, créations sur le tracé du Mur de Berlin, résidence d’artistes (AFAA).

→ 2003 : Mr Green, installation vidéo, DNSEP à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.

→ 2002 : After Hours, storyboard (réécriture) et making-of du tournage imaginaire d’un remake du film de Scorcese, exposition "FaceA–FaceB", Le Baloard, Montpellier (association Carbone14 et FRAC Languedoc-Roussillon).

Workshops vidéo

→ 2009-2010 (projet) : Encadrement pédagogique et technique pour des jeunes réalisateurs, La Maison des Cinéastes, Nouakchott, Mauritanie

→ 2006-07 : Encadrement de projets vidéo pour des jeunes en séjour itinérant, Laponie et Portugal.

→ 2005 : Workshop sur l’autoportrait en vidéo avec Jan Peters aux Laboratoires d’Aubervilliers. Autres Depuis 2008 : Assistante machiniste, divers tournages de cinéma, Paris. 2009 (projets) :

→ Réalisation de teasers promotionnels pour Exit Compagnie.

→ Participation au projet du Cyberthéâtre, création d’une WebTV de théâtre en direct.