ÎLE-DE-FRANCEdriaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/SRFD_dossier_de_r... · 17• Effectifs des élèves, étudiants et apprentis en Île-de-France (année scolaire 2018

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ÎLE-DE-FRANCE

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SOMMAIRE

UN ENSEIGNEMENT SPECIFIQUE DUMINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

6• Présentation de l’enseignement agricole 7• Les spécificités de l’enseignement agricole

PORTRAIT DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE D’ÎLE-DE-FRANCE RENTREE 2019

9• Données chiffrées10• Témoignages

UN LARGE EVENTAIL DE FORMATION POUR REPONDRE AUX BESOINS DU TERRITOIRE FRANCILIEN

17• Effectifs des élèves, étudiants et apprentis en Île-de-France (année scolaire 2018 - 2019)18• Les établissements scolaires de l’enseignement agricole en Île-de-France

RESULTATS AUX EXAMENS 2019 - POURSUITE D’ETUDE22• Examens de l’enseignement agricole - résultats 201924• Le nouveau baccalauréat général26• Parcoursup27• L’enseignement supérieur

ANCRAGE TERRITORIAL ET OUVERTURE A L’INTERNATIONAL29• L’animation pédagogique dans les établissements d’enseignement agricole en Île-de-France30• La coopération internationale

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L’enseignement agricole, outre qu’il prodigue des formations professionnelles et générales de qualité, a pour originalité de prendre en compte les différentes particularités de ses établissements : le « bien vivre » des différentes communautés qui les composent, leurs liens avec la profession et leur implication dans les territoires. Il privilégie, à travers des stratégies et des actions, la dimension holistique des jeunes. En effet, ceux-ci bénéficient d’une véritable formation citoyenne qui leur permettra la réactivité aux évolutions profes-sionnelles et l’implication dans leur vie sociale future.Les établissements d’enseignement agricole sont à taille humaine, généralement implantés dans un environ-nement végétal agréable, l’objectif étant que chacun et chacune ait le sentiment d’appartenance à son lycée.C’est pourquoi, la campagne nationale actuelle sur l’enseignement agricole a choisi le slogan significatif : « l’aventure du vivant ».

Ce document ne se veut pas exhaustif, il met en perspective certains aspects de l’enseignement agricole qui constituent l’actualité de celui-ci en Île-de-France. Tout d’abord, il présente l’enseignement agricole sur les plans de son histoire et de ses spécificités. En effet, cet enseignement, depuis sa création, a privilégié l’innovation, technique et pédagogique, ainsi que l’intégra-tion des évolutions des secteurs professionnels et sociétaux.Concernant l’enseignement agricole en Île-de-France, les points incontournables sont la liste des établisse-ments, publics et privés, avec leurs filières diplômes et options respectives, les résultats aux examens pour la session de juin 2019 et la présentation du nouveau baccalauréat général.Ensuite, pour illustrer le dynamisme des acteurs de l’enseignement agricole, œuvrant sur le plan régional et local, des focus ont été choisis : l’animation pédagogique (citoyenneté, culture, artistique…) et la coopération internationale.Enfin, des témoignages de jeunes lycéennes et lycéens, d’une enseignante et d’une chargée de vie éducative, confirment la vitalité, la diversité des parcours et des projets, exemples concrets et humains des spécificités de l’enseignement agricole en Île-de-France.

Les stratégies de l’enseignement agricole, sur le plan régional, sont définies par un PREA (Projet Régional de l’Enseignement Agricole), il s’appuie sur deux diagnostics, l’un sur l’agriculture francilienne et l’autre sur l’enseignement agricole en Île-de-France.L’actuel, construit au cours de l’année précédente et validé pour cinq ans, est consultable sur le site web de la DRIAAF.

4ENSEIGNEMENT AGRICOLE D’ÎLE-DE-FRANCE - L’aventure du vivant, les métiers grandeur nature

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UN ENSEIGNEMENT SPECIFIQUEDU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

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Présent sur l’ensemble du territoire national, l’enseigne-ment agricole compte actuellement 806 établissements scolaires : 206 lycées agricoles publics, 365 maisons familiales rurales, 214 lycées agricoles privés et 11 centres médico-éducatifs. Il comprend également 18 établissements d’enseignement supérieur agronomique, vétérinaires et de paysage (12 établissements publics, 6 privés) ainsi que 2 établissements d’enseignement à distance.

Depuis sa création (en 1881), l’enseignement agricole est caractérisé par son originalité et son adaptabilité quant aux évolutions sociétales et professionnelles.

Historique Quelques dates déterminantes :

• 1960 loi relative à l’enseignement et la formation professionnelle agricole

• 1965 création de l’éducation socioculturelle (ESC)• 1984 loi d’orientation• 2005 loi pour l’égalité des droits et des chances• 2014 loi d’avenir• 2018 loi pour la liberté de choisir son avenir pro-

fessionnel

Les secteurs de l’EAL’enseignement agricole recouvre des secteurs d’activité variés que l’on peut répartir en huit catégories :

• la production• la transformation• la commercialisation• l’aménagement de l’espace et protection de

l ’ env i ronnement• les activités hippiques• élevage et les soins aux animaux• l’animation des territoires• la transformation agro-alimentaire • l’agroéquipement

Les 5 missions de l’EA L’enseignement technique agricole met en œuvre ces mis-sions définies par le code rural et de la pêche maritime :

• Assurer une formation générale, technologique et professionnelle initiale et continue.

• Contribuer à l’insertion scolaire, sociale et profes-sionnelle des jeunes, comme à celle des adultes.

• Participer à l’animation et au développement des territoires.

• Contribuer aux activités de développement, d’ex-périmentation et d’innovation agricoles et agroali-mentaires.

• Participer aux actions de coopération internatio-nale, notamment en favorisant les échanges et l’accueil d’élèves, d’apprentis, d’étudiants, de sta-giaires et d’enseignants.

ENSEIGNEMENT AGRICOLE D’ÎLE-DE-FRANCE - L’aventure du vivant, les métiers grandeur nature

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel concerne la formation professionnelle. Son ambition est de relancer conjointement « compétitivité nationale et ascen-seur social ».L’apprentissage est transformé dans sa gouvernance et son financement. Davantage de responsabilités sont confiées aux entreprises par le biais de leurs branches profession-nelles : co-construction des diplômes et détermination de la prise en charge de la prestation de formation.

La formation professionnelle continue place, quant à elle, les actifs en capacité de se former dans une logique qualifiante, de façon autonome.

Les directions régionales de l’agriculture, afin de réaffirmer la place de l’apprentissage dans l’enseignement agricole construisent un projet de stratégie régionale de l’apprentis-sage. Il s’appuie sur un diagnostic sur l’adéquation des for-mations aux besoins et s’établit à partir des travaux menés par le Conseil Régional et des études prospectives des ob-servatoires des branches professionnelles.

En plus du pilotage du service public régional de l’orientation (SPRO), le Conseil Régional voit ses missions renforcées pour l’orientation scolaire. Il demeure un acteur clé par sa compétence en matière de pilotage du contrat de plan ré-gional du développement de la formation et de l’orientation professionnelle (CPRDFOP).

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L’éducation socioculturelle est créée en 1965, dans la mouvance de l’éducation populaire dont l’idéal était clair : « …que la culture soit l’affaire de tous… », Edgard Pisani, ministre de l’agriculture et Paul Arbois chef du bureau des activités culturelles ont eu à cœur d’œuvrer pour le développement culturel en milieu rural.L’enseignement agricole, et plus spécifiquement l’ESC, avait pour rôle d’offrir l’accès à la culture aux jeunes ruraux qui, par ricochet, pouvaient participer à son rayonnement dans les zones rurales. Par ailleurs, l’animation de l’association des jeunes, dévolue à ces enseignants, a installé une tradition d’ancrage et du rôle d’acteur du jeune, dans son établissement.

Tout au long de son parcours, l’EA a installé ses spécificités, garantes de ses valeurs.

• Des établissements à taille humaine • L’enseignement modulaire • Le contrôle continu • L’expérimentation et l’innovation • L’ESC (éducation socioculturelle) • La pédagogie de projet • L’« ancrochage » (lutte contre le décrochage) et les actions d’insertion • L’éducation au Développement Durable, aux valeurs de la République et à la citoyenneté • La Coopération internationale • Une exploitation agricole et, ou un atelier technologique • L’ALESA (association des jeunes) • L’AS (association sportive)

Les spécificités de l’enseignement agricole

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PORTRAIT DE L’ENSEIGNEMENTAGRICOLED’ÎLE-DE-FRANCE 2019 - 2020


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L’enseignement agricole en Île de France compte plus de 8000 jeunes (rentrée 2019)

* 3400 élèves/étudiants dans 4 EPL et dans 15 lycées privés

* 1900 apprentis dans 3 CFA publics (CEZ inclus), dans 7 CFA privés et les établissements de l’ensei-gnement supérieur agricole

* 2800 étudiants dans 3 établissements supérieurs (AgroParisTech – Ecole Nationale Supérieure du Paysage – Ecole Nationale Vétérinaire Maison Alfort)


Steven vient d’obtenir son Bac professionnel Aménagements Paysagers (AP) au lycée agricole et horticole public de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Il poursuit à la rentrée en BTSA AP dans cet établissement où il a trouvé sa voie et sa place. Il souhaite devenir paysagiste.

Regards croisés sur cette filière avec Franck Zawadka, son enseignant et directeur de l’atelier technologique paysager, unique en France. Echange paru sur Alim’agri, site du ministère de l’agriculture, le 16 août 2019.

À chaque question posée à Steven, Franck Zawadka apporte son point de vue d’enseignant.

Pourquoi as-tu choisi de t’orienter vers le métier de paysagiste ?J’ai découvert ce métier grâce à mon stage de troisième. En plus de l’entretien des jardins, il y a l’aspect création qui est particulièrement motivant. Travailler dehors, c’est exceptionnel ! Ce que j’aime c’est la nature, le contact humain, la rencontre avec les clients, faire des plans. En, plus on touche un peu à tout. Il faut être bricoleur et curieux. J’aime l’équilibre entre le travail du bureau et de terrain.

Franck Zawadka : « On retrouve beaucoup de nos bacs professionnels en BTS. Comme le dit Steven, c’est un métier où l’on touche à des domaines comme la maçonnerie, le bois, l’électricité, la plomberie, la gestion, même si le cœur de métier reste la connaissance des végétaux ».

TEMOIGNAGES

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En quoi cette formation te permet-elle de révéler tes talents ?Même si j’ai trouvé les stages de bac professionnel difficiles physiquement, j’ai tenu bon et j’ai découvert que je suis persévérant. Au fil de la formation, nos enseignants nous responsabilisent et nous confient même la gestion d’équipe. J’aime beaucoup répartir le travail et faire moi aussi de la pédagogie. Suivre un chantier d’aménagement paysager, c’est beaucoup d’éléments à prendre en compte. Il faut savoir s’adapter.

Franck Zawadka : « En effet, nous mettons les élèves en situation sur l’atelier. Ils testent différents postes. Nous leur faisons utiliser les moyens actuels de gestion de matériel et de temps de travail en tant que lycée 100% numérique. Nous leur faisons découvrir des univers différents : le travail pour des institutions, des particuliers. Nous nous occupons des jardins du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation par exemple. Récemment, nous avons participé à la réali-sation d’un artiste qui exposait à la fondation Vuitton ».

Envisages-tu une formation ultérieure ?Après mon BTSA AP, j’enchaînerai sur deux certificats de spécialisation (CS) : en élagage et en constructions paysa-gères; une formation complète pour répondre aux multiples offres d’emploi du secteur en Île-de-France.

Franck Zawadka : « Les bac pro sont désignés chefs d’équipe à tour de rôle, lors de leur stage, au sein de l’atelier technologique. Puis, chacun est réparti sur les différentes tâches à effectuer. Les consignes de sécurité sont systéma-tiquement rappelées. Nous portons également les politiques publiques en matière d’agroécologie auprès des jeunes. Nous devons montrer l’exemple. Ici, depuis dix-huit ans, nous n’utilisons aucun traitement phytosanitaire. »

Comment te vois-tu exercer ce métier ?C’est à nous, qui sortons de formation, de faire prendre conscience aux gens qu’il faut procéder autrement. Par exemple, j’ai conseillé, à mon ancien patron le paillage au lieu du bêchage. On travaille beaucoup avec les insectes. Nous devons expliquer aux clients que la gestion différenciée est meilleure pour la biodiversité.

Franck Zawadka : « Nous allons demander l’écolabel pour notre établissement. Nous avons un observatoire de la permaculture sur le site du lycée. Nous avons aménagé une parcelle en jardins familiaux partagés. Notre lycée est reconnu sur le territoire. Les collectivités territoriales inscrivent dans les appels d’offres le travail en gestion écologique et avec des écoles. Nos élèves sont vraiment au cœur des changements de pratiques. »

TEMOIGNAGES

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TEMOIGNAGES

Nolwenn et Estelle sont deux élèves sco-larisées au LEGTPA de Brie Comte Robert – ou lycée Bougainville - en 1è S.

Durant l’année scolaire 2018-2019, elles ont participé au premier concours d’éloquence régional organisé par la DRIAAF Ile de France. La thématique était : l’Europe.

Comment avez-vous été informées de l’existence de ce concours ?Lorsque notre professeur d’éducation civique a pré-senté le programme de l’année, il a mentionné ce concours sans insister. Petit à petit, avec les différents sujets étudiés – égalité femme/homme, environne-ment, politiques éducatives, agriculture et patrimoine, nous avons décidé répondre à sa demande, à savoir organiser une sélection interne pour participer à ce concours régional.

Quel sujet avez-vous choisi pour votre participa-tion ?Nous sommes plus sensibles aux thématiques environ-nementales. Nous avons choisi la question, délicate, de l’utilisation du glyphosate. Nous voulions aussi nous distinguer des autres groupes en organisant cet expo-sé sous forme d’émission TV, afin de capter plus faci-lement notre auditoire. Nous avons été surprises mais heureuses d’avoir été sélectionnées en interne (par un jury composé du professeur et de deux autres cama-rades de classe).

Comment avez-vous préparé le concours régional ?Nous avons eu la chance de bénéficier de deux séances avec un comédien, ancien professeur et spé-cialiste des arts oratoires. Cela nous a bien aidé pour maitriser nos émotions face à un auditoire plus large et inconnu, mais il nous a également aidé à corriger notre gestuelle et à optimiser notre élocution.En ce qui concerne le contenu, c’est davantage notre professeur qui nous a conseillé sur la meilleure façon d’obtenir un dialogue synthétique mais efficace, juste et intelligible.

Et pour quel résultat ?Nous avons eu le bonheur d’être lauréate d’un des trois prix proposés, celui de la créativité. Mais au-delà de cela, ce fut une merveilleuse journée dans un lieu que nous ne connaissions pas à Paris, où nous avons pu sympathiser avec des élèves d’autres établissements de la région. La convivialité primait sur l’esprit de com-pétition : cela, aussi, a contribué au beau souvenir de cette journée.


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TEMOIGNAGES

Marion Riviere, professeur d’éducation so-cioculturelle au LEGTPA de la Bretonnière, Chailly en Brie

Marion, dans le cadre de ses fonctions d’enseignante d’ESC au lycée agricole La Bretonnière, assure douze heures de cours (de la seconde au BTS) et huit d’heures d’animation. Ainsi, elle organise des activités notam-ment dans le cadre des clubs mais aussi des soirées « carnets de voyages » où des jeunes ayant bénéficié d’une bourse de voyages exposent leurs expériences. Ces moments conviviaux sont très appréciés du public jeune du lycée.

Marion témoigne de son attachement à l’enseignement agricole et de ses engagements :« Lorsque j’étais étudiante en anthropologie, j’ai connu l’enseignement agricole par une amie, professeur de français en lycée agricole. J’apprécie ce type d’établis-sement parce qu’il est à taille humaine et son cadre champêtre est agréable. L’intérêt de cet enseignement est la diversité des projets et la conscience marquée sur le plan environnemental.

Une action où je me suis beaucoup investie est un voyage en Allemagne réalisé avec une classe de termi-nale Bac Pro SAPAT (…). Cette expérience m’a beau-coup enrichie et j’ai été touchée par la reconnaissance de la part des jeunes.

J’ai vu la classe évoluer pendant la phase de prépa-ration, ils ont progressé sur les plans de l’autonomie, de la prise de responsabilité et des relations entre eux. Pour l’exposition photo présentant ce voyage, ces

jeunes ont travaillé, en amont, avec une photographe professionnelle. Les productions étaient sobres et de grande qualité ainsi, les retours positifs du public leur ont permis de développer de l’estime de soi…

Les domaines qui me donnent envie de m’investir sont la Citoyenneté, le Développement Durable et la Coopé-ration Internationale.

C’est pourquoi, pour cette prochaine année scolaire, je piloterai une action « gestion de conflits par les pairs » dans l’établissement. Il s’agira de former des jeunes à la prévention des conflits. Je projette aussi une action de tutorat, en collaboration avec mes collègues CPE, où des jeunes, anciens dans le lycée accompagneront des primo-entrants des classes de seconde.L’enseignement agricole et l’ESC offrent l’opportunité d’investiguer plusieurs domaines, dans le cadre des projets avec les jeunes, contexte qui leur permet de s’épanouir dans la vie du lycée et dans leur vie future. »

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Portrait de Sacha PETIT, Lycéen en Terminale Bac Pro GMNF

Elève du CHEP depuis la seconde, Sacha aime la nature et son territoire.

Il a développé une passion pour la photo au fil de sa formation en Gestion des Milieux Naturels et de la Faune et de ses rencontres animalières en forêt. Très vite, il crée sa chaîne Youtube Naturanium pour sensibiliser les gens à la nature et leur faire découvrir la faune locale des Yvelines. Chaque mois, il publie 1 à 2 vidéos sur des animaux (martin-pêcheur, renard, chevreuil…), sur l’usage de matériels appropriés ou sur la base d’interviews d’acteurs de l’environnement…

Autodidacte, il apprend à filmer puis à monter seul ses vidéos et même à piloter un drone ! L’établissement l’encou-rage et l’autorise même à filmer sur le campus.

Sa formation au CHEP lui permet également de se former lors des stages (au Conseil Départemental du Val d’Oise….) et de décrocher des missions ponctuelles extérieures pour le château de Thoiry ou pour la réserve naturelle des Sept-Îles en Bretagne …..

Actuellement, il projette de réaliser un court-métrage, en collaboration avec la LPO, pour participer au festival inter-national du film ornithologique de Ménigoute.

Son projet professionnel : devenir documentariste animalier. Grâce à sa formation agricole au CHEP, il sera diplômé d’un Bac Pro GMNF et il pourra demander son inscription en BTS Audio-visuel option : post production montage.

TEMOIGNAGES


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TEMOIGNAGES

Magali Houdayer, chargée de vie éduca-tive, au CFA du CEZ de Rambouillet

Magali, dans le cadre de ses fonctions au CFA de Ram-bouillet, manage l’équipe d’assistants d’éducation et gère la vie scolaire des apprentis. Elle s’investit, par ailleurs, dans des actions relatives à la santé, forum sur les addictions, sensibilisation des jeunes aux dif-férentes situations d’handicap… l’autre domaine de prédilection est la Citoyenneté, elle anime des opéra-tions « nettoyons la nature » et mène un projet sur la cyber-violence avec des étudiants de BTS.

Magali témoigne sur son engagement dans la vie sco-laire des jeunes :« A une époque où j’étais au chômage, j’ai postulé, en 2012, sur un poste de secrétaire pédagogique au CFA de Rambouillet… Ce fut une expérience profession-nelle enrichissante qui m’a fait connaître les richesses de la diversité de l’enseignement agricole.

En 2017, j’ai été nommée sur le poste de chargée de la vie éducative. J’apprécie l’organisation d’un établissement d’ensei-gnement agricole qui permet, par exemple, d’adapter l’emploi du temps des cours pour développer l’accom-pagnement personnalisé auprès des jeunes. J’ai l’opportunité de m’engager dans des projets « ci-toyens » et j’apprécie qu’à travers les actions, toutes les composantes des jeunes soient considérées.

Une action où je me suis investie est le « jeu sérieux Tous Cap » lié à la sécurité au travail. On apprend de façon ludique « comment sauver des vies » en connais-sant les gestes qui sauvent.

Les domaines qui me donnent envie de m’investir sont la réussite des jeunes, la santé et la Citoyenneté. C’est pourquoi, pour cette prochaine année scolaire, je serai cheffe d’un projet d’initiative et de communication avec des étudiants de BTS. Il s’agira de réaliser des produits de communication sur les situations d’handicap et sur le cyber-harcèlement.

Depuis que je suis chargée de la vie scolaire, je parti-cipe aux travaux d’un groupe régional « Valeur et Ci-toyenneté » piloté par la chargée de mission « anima-tion pédagogique » du SRFD. Il est constitué d’enseignants et de CPE des établisse-ments de la région. Chaque année nous nous donnons des thèmes à décliner an actions avec les jeunes. Ce groupe m’a donné « des ailes », j’apprécie beaucoup les échanges, les phases de formation qui me per-mettent d’orienter mes actions. »

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UN LARGE EVENTAIL DE FORMATIONSPOUR REPONDRE AUX BESOINS DU TERRITOIREFRANCILIEN


EFFECTIFS DES éLèVES, éTUDIANTS ET APPRENTIS EN ÎLE-DE-FRANCE (ANNéE SCOLAIRE 2018 - 2019)

17Source : SRISE DRIAAF

EFFECTIFS DES éLèVES, éTUDIANTS ET APPRENTIS EN ÎLE-DE-FRANCE (ANNéE SCOLAIRE 2018 - 2019)

Total élèves et étudiants : 5 894Total apprentis : 2 085

Total élèves : 3 294Total apprentis : 1 794

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Source : SRISE DRIAAF

LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE EN ÎLE-DE-DE-FRANCE


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PARIS (75)

1. Ecole du BREUIL (SCO, AP, FA) - PARIS Tél : 01 53 66 14 00 - Internet : www.ecoledubreuil.fr

SEINE ET MARNE (77)

16. EPLEFPA Bougainville (SCO, AP, FA) - BRIE COMTE ROBERT Tél : 01 60 62 33 00Internet : www.lycee-bougainville.frFacebook "Bougain and Co"

17. EPLEFPA La Bretonnière (SCO, AP, FA) - CHAILLY EN BRIE Tél : 01 64 75 87 50 - Internet : www.labretonniere.fr

18. MFR du Gâtinais (SCO) - SOUPPES- SUR-LOING Tél : 01 60 55 50 30 - Internet : www.mfr-souppes77.fr

19. IME Léopold Bellan-La Sapinière (SCO) - MORET-SUR-LOING Tél : 01 60 70 52 99 - Internet : www.bellan.fr

20. CFA Assomption (AP) - FORGESTél : 01 64 70 54 64 - Internet : assomption-forges.com

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lien

CFA : centre de formation par apprentissage - CDPHP : centre de formation professionnelle horticole privé - CHEP : centre hor-ticole d’enseignement et de promotion - EPLEFPA : établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole - IME : institut médico-éducatif - ITEP : institut thérapeutique éducatif et pédagogique - LAP : lycée agricole privé - LEAP : lycée d’enseignement agricole privé - LHP : lycée horticole privé- LHPP : lycée horticole paysager privé - MFR : maison familiale et rurale SCO : scolaire - AP : apprentissage - FA : formation pour adultes

filière générale et technologique

agroéquipement

aménagement

commerce

service aux personnes et aux territoires

soin aux animaux

production

cheval et hippisme

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ESSONNE (91)

10. LHPP Saint-Antoine (SCO, AP) - MARCOUSSIS Tél : 01 69 63 35 72 - Internet : saint-antoine.apprentis-auteuil.org

11. MFR Essonne Verte (SCO) - ETAMPES Tél : 01 64 94 75 75 - Internet : www.mfr-etampes.fr

12. Ensemble Scolaire la Salle Igny (SCO, AP) - IGNY Tél : 01 69 35 15 00 - Internet : www.lasalleigny.fr

YVELINES (78)

2. LEAP Le Buat (SCO, AP) - MAULE Tél : 01 30 90 82 10 - Internet : www.lycee-lebuat.org

3. CDPHP Le Nôtre (SCO) - SONCHAMP Tél : 01 34 84 49 10

4. LAP Sully (SCO) - MAGNANVILLE Tél : 01 34 77 27 00 - Internet : www.lycee-agricole-sully.fr

5. EPLEFPA de Saint-Germain-en-Laye (SCO, AP, FA) - SAINT-GERMAIN-EN-LAYE site de Saint-Germain-en-Laye Tél : 01 30 87 18 00 - Internet : www.eplefpah-78.fr

6. EPLFPA de Saint-Germain-en-Laye (AP) - MAISONS-LAFFITTE site de Maisons-Laffitte (AP)Tél : 01 39 62 17 50 - Internet : www.eplefpah-78.fr

7. CEZ - Bergerie Nationale, dont IFRIA et APFORM (AP, FA) - Rambouillet Tél : 01 61 08 68 10 - Internet : www.bergerie-nationale.educagri.fr

8. CHEP (SCO, AP, FA) - LE TREMBLAY SUR MAULDRE Tél : 01 34 87 99 09 - Internet : www.chep78.fr

9. L’EA TECOMAH (SCO, AP) - JOUY EN JOSAS Tél : 01 39 67 12 00 - Internet : http://www.ecole-lea.fr

Coo

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21

HAUTS DE SEINE (92)

13. LHPP Saint Philippe (SCO, AP) - MEUDON Tél : 01 46 23 62 65 - Internet : saint-philippe.apprentis-auteuil.org

VAL D’OISE (95)

14. LHPP Saint Jean (SCO, AP) - SANNOIS Tél : 01 34 11 46 60 - Internet : saint-jean.apprentis-auteuil.org

15. ITEP Pierre Mâle (SCO) - ARNOUVILLE-LES-GONESSES Tél : 01 39 93 67 77 - Internet : www.entraideuniversitaire.asso.fr

SEINE – SAINT – DENIS (93)

21. LHP Fénelon (SCO, AP) - VAUJOURS Tél : 01 49 63 62 17 - Internet : www.fenelon.fr

22. CFA la Bretonnière site Montreuil (AP) - MONTREUIL Tél : 01 48 70 41 10 - Internet : www.lyceehorticulture93.fr

VAL-DE-MARNE (94)

23. CFA de Grobois (AP) - BOISSY SAINT LEGER Tél : 01 45 69 23 43 - Internet : www.ecoles-des-courses-hippiques.fr

YVELINES (78)

2. LEAP Le Buat (SCO, AP) - MAULE Tél : 01 30 90 82 10 - Internet : www.lycee-lebuat.org

3. CDPHP Le Nôtre (SCO) - SONCHAMP Tél : 01 34 84 49 10

4. LAP Sully (SCO) - MAGNANVILLE Tél : 01 34 77 27 00 - Internet : www.lycee-agricole-sully.fr

5. EPLEFPA de Saint-Germain-en-Laye (SCO, AP, FA) - SAINT-GERMAIN-EN-LAYE site de Saint-Germain-en-Laye Tél : 01 30 87 18 00 - Internet : www.eplefpah-78.fr

6. EPLFPA de Saint-Germain-en-Laye (AP) - MAISONS-LAFFITTE site de Maisons-Laffitte (AP)Tél : 01 39 62 17 50 - Internet : www.eplefpah-78.fr

7. CEZ - Bergerie Nationale, dont IFRIA et APFORM (AP, FA) - Rambouillet Tél : 01 61 08 68 10 - Internet : www.bergerie-nationale.educagri.fr

8. CHEP (SCO, AP, FA) - LE TREMBLAY SUR MAULDRE Tél : 01 34 87 99 09 - Internet : www.chep78.fr

9. L’EA TECOMAH (SCO, AP) - JOUY EN JOSAS Tél : 01 39 67 12 00 - Internet : http://www.ecole-lea.fr

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filière générale et technologique

agroéquipement

aménagement

commerce

service aux personnes et aux territoires

soin aux animaux

production

cheval et hippisme

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RESULTATS AUX EXAMENS 2019 -POURSUITE D’ETUDE

23

En Île-de-France

592 82%

84%En Île-de-France

151

En Île-de-France

86% 581

En Île-de-France

435 93%

En Île-de-France

95% 51

BTSTaux de réussite 87%

95% 51

581 69%

En Île-de-France

En Île-de-FranceEn Île-de-France

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Cette réforme initiée par le ministère de l’éducation nationale est déclinée dans l’enseignement agricole. La première session du nouveau baccalauréat général aura lieu en 2021.

► Elle simplifie l’examen : à partir de 2021, les élèves passeront 1 épreuve anticipée de français en première et 4 épreuves terminales. ► Elle permet de valoriser le travail des élèves : l’examen tiendra compte du travail effectué par l’élève durant sa scolarité en première et en terminale. ► Elle introduit un dispositif d’accompagnement destiné aux élèves, pour la conception de leur projet de poursuite d’études : des heures sont dédiées à l’orientation.► Les élèves choisissent des enseignements de spécialité, en lien avec leur orientation et ou en fonction de leur intérêt.

Les grandes lignes de la réforme

• .En classe de seconde

L’élève de l’enseignement agricole peut suivre un ensei-gnement optionnel spécifique EATDD (Ecologie, Agrono-mie, Territoire, Développement Durable)

Consulter les pages 18 à 21 pour identifier les établissements proposant la seconde générale en Île-de-France (

• En classe de première

Outre des enseignements en tronc commun, chaque élève choisit des enseignements de spécialité en classe de première et en classe de terminale : biologie-écologie, mathématiques, physique chimie.

LE NOUVEAU BACCALAUREAT GENERAL

Enseignements de spécialité proposés dans les établissements d’Île-de-France

L’enseignement optionnel EATDD (Ecologie, Agronomie, Territoire, Développement Durable) est porteur des spéci-ficités de l’enseignement agricole, de ses missions et de ses particularités pédagogiques. Un territoire rural ou périurbain, choisi par l’équipe pédago-gique, est le support de cet enseignement qui vise à faire acquérir aux élèves des capacités liées aux démarches exploratoires.

La démarche s’appuie ainsi sur un questionnement contextualisé, en lien avec le développement durable et les transitions énergétique, agroécologique et alimentaire.

filière générale et technologique)

Ensemble scolaire de la Salle

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LE NOUVEAU BACCALAUREAT GENERAL

• En terminale 2 enseignements de spécialité choisis parmi les 3 suivis en première + 1 enseignement optionnel dont l’Agronomie, Economie, Territoires (AET*) suivi en première et en terminale + 2ième enseignement optionnel choisi, en terminale, parmi mathématiques expertes ou mathématiques complémentaires. Voir sur les sites des établisssemnts.

L’enseignement de spécialité de biologie-écologie, proposé dans les lycées agricoles, a pour objectifs d’acquérir et de consoli-der des connaissances sur l’organisation et le fonctionnement des systèmes vivants, d’aborder des problématiques écologiques et biologiques avec des arguments scientifiques. Trois thèmes :

A – Les ressources et leurs utilisationsB – La durabilité des systèmes vivantsC – La biodiversité du gène à l’écosystème

Il vise aussi à participer à la construction d’une culture scientifique solide, à la formation de l’esprit critique et à l’éducation citoyenne.

* L’enseignement d’AET (en première et terminale) prolonge et enrichit l’option EATDD (en classe de seconde). Cet enseigne-ment a pour objectif d’amener les élèves à être acteurs de la transition énergétique et agro-écologique. Ils s’engageront aussi contre le changement climatique en participant à un projet concret et opérationnel dans le territoire.

Les nouvelles épreuves

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L’enseignement agricole propose des formations en BTSA et en certificat de spécialisation.Elles sont accessibles via Parcours Sup.

En Île-de-France, pour la rentrée 2019, 483 places en BTS sont proposées en formation initiales, 166 places en appren-tissage et 74 places en certificat de spécialisation.

Les BTSA sont :• BTSA Aménagements paysagers (AP)• BTSA Production horticole (PH)• BTSA Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole (ACSE)• BTSA Développement et animation des territoires ruraux (DATR)• BTSA Agronomie productions végétales (APV)• BTSA Production animale (PA)• BTSA Gestion et protection de la nature (GPN)• BTSA Technico-commercial produits alimentaires et boissons (TC alimentaire)• BTSA Technico-commercial animaux d’élevage et de compagnie (TC animalerie)• BTSA Gestion et maîtrise de l’eau (GEMEAU)

Les certificats de spécialisation sont :• CS Arboriste-élagueur• CS Arrosage intégré• CS Constructions paysagères • CS Conduite de production en agriculture biologique et commercialisation

Le SRFD est présent dans les commissions d’accès à l’enseignement supérieur des trois académies : Paris – Versailles – Créteil. Les jeunes peuvent solliciter ces commissions pour un accompagnement personnalisé.


PARCOURS SUP ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

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Plusieurs grandes écoles sont sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture en Ïle de France :

• AgroParisTech avec sa ferme expérimentale, • l’Ecole Nationale Vétérinaire ( ENVA) de Maisons Alfort, • l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage ( ENSP) de Versailles qui abrite le Potager du Roy.

TPFE de Z.LIU. Formtion de Paysagiste DFLG, promotion 2009

PARCOURS SUP ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ANCRAGETERRITORIALET OUVERTURE A L’INTERNATIONAL

ANIMATION

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L’animation pédagogique dans les éta-blissements d’enseignement agricole en Île-de-France

Les objectifs du pôle « animation pédagogique et vie scolaire » sont en lien avec les politiques éducatives du Bureau de l’Action Educative et de la Vie Scolaire de la DGER.Un groupe régional, des enseignants en sciences hu-maines (histoire – français – économie – ESC – philo-sophie – documentation) et des CPE, s’est constitué autour des thématiques « valeur et Citoyenneté ».Celui-ci s’est donné deux directions, mener des actions innovantes avec les jeunes et se former aux théma-tiques inhérentes à l’actualité et aux évolutions socié-tales.Chaque année scolaire, il organise ses projets autour d’une thématique comme le « bien vivre ensemble », l’engagement des jeunes ou l’équité.Régulièrement, les jeunes impliqués dans les actions sont regroupés au cours de colloques soit pour rendre compte de leurs réalisations, soit pour organiser les projets futurs. Pour aborder les thématiques citoyennes comme l’égalité filles/garçons, le respect de la différence, la cohésion d’un groupe classe, des séances avec une compagnie de théâtre-forum sont proposées chaque année, aux jeunes des établissements.Les élections européennes ont fourni l’opportunité d’or-ganiser un concours régional d’éloquence sur la pro-blématique « l’Europe, quel avenir ? ». Les actions prévues, pour la prochaine année, s’arti-culent autour de la médiation de conflits par les pairs, le tutorat pour les élèves primo-arrivants, l’égalité filles/garçons…

En parallèle, les enseignants et CPE de ce groupe

suivent des séminaires (organisés par le pôle anima-tion pédagogique) sur l’analyse des réseaux sociaux, le cyber-harcèlement, la gestion de classes difficiles, la médiation de conflits…

Par ailleurs, la chargée de mission, dans le cadre de l’éducation artistique, en collaboration avec son ho-mologue à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) met en place des résidences d’artistes en établissement, dans les domaines de l’intervention paysagère, la danse, le théâtre… Les jeunes colla-borent au projet des artistes, ainsi ils appréhendent, de l’intérieur, un processus de création.Deux autres artistes, une photographe et un chef cui-sinier, sont intervenus dans un projet innovant : l’art du légume ordinaire. Il s’agissait pour une classe de Bac Techno/STAV d’approcher, de manière sensible, le lé-gume bio, local et de saison. Cette action s’est inté-grée dans un stage sur le Développement Durable et la santé.

ANIMATION

L’art du légume ordinaire

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COOPERATION INTERNATIONALE


La coopération internationale, concrétisée par des programmes dans les établissements d’enseignement agricole, est une priorité de la Direction Générale de l’enseignement. Ainsi le Bureau des Relations Européennes et de la Coopéra-tion Internationale (BRECI) est en charge de favoriser ces programmes via les pôles « coopération internationale » des Directions Régionales.

Un Consortium Erasmus+ « ELISE2A1 » a été créé pour la période 2018-2020. L’objectif est de développer la mobilité en faveur des jeunes et des adultes des établissements d’enseignement agricole franciliens.

Ce Consortium regroupe les établissements suivants :Les lycées publics

• Saint Germain en Laye (établissement porteur du Consortium)• La Bretonnière à Chailly• Bougainville à Brie Comte Robert• La Bergerie Nationale du CEZ de Rambouillet

Les lycées privés • La Salle à Igny • Le Buat à Maule • Sully à Magnanville• Fénelon à Vaujours.

Le dispositif arrêté par ce Consortium permet aux jeunes en formation (BP, Bac Pro, Bac Techno/STAV) mais aussi aux personnels des établissements d’effectuer des mobilités, dans un but professionnel, dans les pays d’Europe suivants : Italie, Irlande, Lettonie, Malte, Portugal, Espagne, Bulgarie, Hongrie, Belgique…

Sur les 69 mobilités effectuées en 2019, 59 ont été réalisées par des apprenants des établissements suivants : La Bre-tonnière, Saint Germain en Laye, Le Buat, le CEZ.Une journée de « préparation au départ», le 14 mars 2019 au lycée de Saint Germain en Laye, a été organisée et animée par la Maison de l’Europe des Yvelines. Elle a réuni tous les élèves, des établissements de ce Consortium, engagés dans une mobilité.

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Les représentants des 8 lycées partenaires du Consortium au lycée de Saint Germain en Laye, établissement porteur du projet

COOPERATION INTERNATIONALE

Par ailleurs, une plateforme d’échange a été créée, elle est outil de communication à la disposition des membres du Consortium mais aussi lieu de stockage des documents utiles référents aux mobilités.

Ne bénéficiant pas encore de bourses de l’agence Erasmus, les étudiants des établissements agricoles d’Ile de France qui partent en stage à l’étranger, dans le cadre de leur scolarité, peuvent bénéficier d’une bourse octroyée par le BRECI.

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des métiers qui se créentdes métiers qui évoluentdes métiers d’avenir...

tous les métiers du vivantterre, nature, végétal, forêt, bois...

des filières générales, technologiques, profes-sionnelles de la 4ème à l’enseignement supérieur, aux métiers de techni-cien, de vétérinaire, d’in-génieur, de paysagiste...

des établissements dy-namiques sur des sites en pleine nature, organisés en campus avec internat et ouverts sur l’international

avec des exploitations, des ateliers pédagogiques participant à l’animation du territoire

Plus de 200 métiersDRIAAF*

driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr

Site du ministère de l’agriculture en région

alim’agriagriculture.gouv.fr

Site du ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Documents

ÎLE-DE-FRANCEdriaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/SRFD_dossier_de_r... · 17• Effectifs des élèves, étudiants et apprentis en Île-de-France (année scolaire 2018