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J Radiol 2005;86:1228-1453 0 Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005 samedi 15 octobre Séances scientifiques et thématiques De la formation du généraliste à celle du spécialiste Séance organisée par le CERF Responsable : Yves Menu $- Objectifs pédagogiques Formation des formateurs. Formation à l'évaluation de la pratique médicale. Bilan de compétence. Président : Denis Krausé " La formation des médecins à l'imagerie radiologique est différente selon qu'il s'agit de la formation des étudiants en médecine ou de la formation des spécialistes. La formation des étudiants est un point critique car l'immense majorité de ceux qui terminent le deuxième cycle constate une insuffisance d'enseignement de l'imagerie. Ceci est encore souligné par l'importance croissante des questions comportant de l'imagerie lors de l'examen national classant. Il apparaît que la formation des étudiants du deuxième cycle est aujourd'hui hétérogène d'une Faculté à l'autre. Il est donc souhaitable que la formation des médecins à l'imagerie lors du deuxième cycle soit encadrée par des objectifs plus précis qui doivent être élaborés dans la communauté radiologique. Enfin, il n'est pas indifférent de mieux faire connaître l'imagerie aux étu- diants pour stimuler des vocations car le choix d'une spécialisation en imagerie se fait de plus en plus tôt, le cursus plus rigide et les passerelles beaucoup plus faibles qu'auparavant. Ceci est un sujet de débat pour l'avenir de la formation des spécialistes. Faut-il pri- vilégier la filiarisation, qui prend au mieux en compte les spécifi- cités d'une spécialité et permet de gérer les flux de spécialistes au mieux, ou faut-il laisser ouvertes des possibilités de changement de spécialités, ou même promouvoir des N frontières floues » entre diverses spécialités qui ont un intérêt commun avec l'imagerie ? La formation des spécialistes en France est régie par une loi qui minimise le rôle de l'examen final, au contraire de ce qui se passe dans beaucoup d'autres pays, où la spécialité est acquise à la suite d'une examen final. Le système du DES conduit à réfléchir à une autre évaluation, non validante et non classante, et qui pourrait se rapprocher de l'auto évaluation. Ceci pourrait un peu contrebalan- cer les effets négatifs de l'absence d'examen final, c'est-à-dire des acquis insuffisamment contrôlés, tout en restant conforme à l'esprit de la loi actuelle. La présentation d'une expérience d'éva- luation itérative permettra de discuter la possibilité d'étendre cette méthodologie à d'autres centres. Les coordonnateurs de DES rap- portent une grande hétérogénéité de la formation des spécialistes d'une région à l'autre, en raison de multiples facteurs comme le nombre d'enseignants, l'éclatement géographique, les ressources médicales et pédagogiques disponibles. Même si la formation reste marquée par les spécificités locales, il est souhaitable d'aller vers une meilleure homogénéité des pratiques pédagogiques, en prati- construction du parcours pédagogique et l'absence de réel examen validant final. A partir d'une maquette de cinq ans, les idées ont évolué en réduisant le tronc commun de tous les radiologues de 4 à 3 ans et en augmentant la part plus spécifique d'une sous spé- cialité de 1 à 2 ans. Ceci permet de prendre en compte les spéci- ficités de certaines sous spécialités qui nécessitent un apprentissage plus différencié de la radiologie générale. Un autre point important est la présentation d'une évaluation des centres de formation. Un programme européen, d'abord basé sur les visites d'experts extérieurs et maintenant sur une procédure d'auto éva- luation a pour but d'aider les universités qui forment les radiolo- gues à se confronter aux standards de qualité reconnus et donc à inviter les enseignants à améliorer leur pratique lorsqu'elle s'éloi- gne des recommandations. ots clés : Enseignement - Législation , .? * . *,., ,m. .., .-.. . .s . -* b s -.."**.-..,--,,. ,.a*, lm'c>artie : LMD (Licence Mastère Doctoran et enseignement de la radiologie Modérateur : Yves Menu 15 h 00 Durée : 20 minutes LE DEUXIEME CYCLE (LM) O HÉLÉNON PARIS - FRANCE 15 h25 Durée : 20 minutes FORMATION DU RADIOLOGUE (D) F BRUNELLE PARIS - FRANCE 15 h50 Durée : 20 minutes quant un nivellement par le haut. La confrontation aux pratiques européennesest aussi un point important. Au cours des années pas- LE CURSUS DE L'INTERNE ET L'EVALUATION sées. une mande réflexion s'est instaurée sur un cursus eurov5en DES CONNAlSSANCES EN COURS DE STAGE . - recommandé (et non imposé). La France s'en rapproche avec J SAVAGE, S VERCLY~E l'internat à 5 ans, mais en reste éloignée par l'insuffisance de LILLE - FRANCE

Le deuxieme cycle (LM)

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Page 1: Le deuxieme cycle (LM)

J Radiol 2005;86:1228-1453 0 Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005 samedi 15 octobre

Séances scientifiques

et thématiques

De la formation du généraliste à celle du spécialiste

Séance organisée par le CERF

Responsable : Yves Menu

$- Objectifs pédagogiques Formation des formateurs. Formation à l'évaluation de la pratique médicale. Bilan de compétence.

Président : Denis Krausé

" La formation des médecins à l'imagerie radiologique est différente selon qu'il s'agit de la formation des étudiants en médecine ou de la formation des spécialistes. La formation des étudiants est un point critique car l'immense majorité de ceux qui terminent le deuxième cycle constate une insuffisance d'enseignement de l'imagerie. Ceci est encore souligné par l'importance croissante des questions comportant de l'imagerie lors de l'examen national classant. Il apparaît que la formation des étudiants du deuxième cycle est aujourd'hui hétérogène d'une Faculté à l'autre. Il est donc souhaitable que la formation des médecins à l'imagerie lors du deuxième cycle soit encadrée par des objectifs plus précis qui doivent être élaborés dans la communauté radiologique. Enfin, il n'est pas indifférent de mieux faire connaître l'imagerie aux étu- diants pour stimuler des vocations car le choix d'une spécialisation en imagerie se fait de plus en plus tôt, le cursus plus rigide et les passerelles beaucoup plus faibles qu'auparavant. Ceci est un sujet de débat pour l'avenir de la formation des spécialistes. Faut-il pri- vilégier la filiarisation, qui prend au mieux en compte les spécifi- cités d'une spécialité et permet de gérer les flux de spécialistes au mieux, ou faut-il laisser ouvertes des possibilités de changement de spécialités, ou même promouvoir des N frontières floues » entre diverses spécialités qui ont un intérêt commun avec l'imagerie ? La formation des spécialistes en France est régie par une loi qui minimise le rôle de l'examen final, au contraire de ce qui se passe dans beaucoup d'autres pays, où la spécialité est acquise à la suite d'une examen final. Le système du DES conduit à réfléchir à une autre évaluation, non validante et non classante, et qui pourrait se rapprocher de l'auto évaluation. Ceci pourrait un peu contrebalan- cer les effets négatifs de l'absence d'examen final, c'est-à-dire des acquis insuffisamment contrôlés, tout en restant conforme à l'esprit de la loi actuelle. La présentation d'une expérience d'éva- luation itérative permettra de discuter la possibilité d'étendre cette méthodologie à d'autres centres. Les coordonnateurs de DES rap- portent une grande hétérogénéité de la formation des spécialistes d'une région à l'autre, en raison de multiples facteurs comme le nombre d'enseignants, l'éclatement géographique, les ressources médicales et pédagogiques disponibles. Même si la formation reste marquée par les spécificités locales, il est souhaitable d'aller vers une meilleure homogénéité des pratiques pédagogiques, en prati-

construction du parcours pédagogique et l'absence de réel examen validant final. A partir d'une maquette de cinq ans, les idées ont évolué en réduisant le tronc commun de tous les radiologues de 4 à 3 ans et en augmentant la part plus spécifique d'une sous spé- cialité de 1 à 2 ans. Ceci permet de prendre en compte les spéci- ficités de certaines sous spécialités qui nécessitent un apprentissage plus différencié de la radiologie générale. Un autre point important est la présentation d'une évaluation des centres de formation. Un programme européen, d'abord basé sur les visites d'experts extérieurs et maintenant sur une procédure d'auto éva- luation a pour but d'aider les universités qui forment les radiolo- gues à se confronter aux standards de qualité reconnus et donc à inviter les enseignants à améliorer leur pratique lorsqu'elle s'éloi- gne des recommandations.

ots clés : Enseignement - Législation

, .? * . *,., ,m. .., .-.. . .s . -* b s -.."**.-..,--,,. ,.a*,

lm'c>artie : LMD (Licence Mastère Doctoran et enseignement de la radiologie

Modérateur : Yves Menu

15 h 00 Durée : 20 minutes

LE DEUXIEME CYCLE (LM) O HÉLÉNON PARIS - FRANCE

15 h25 Durée : 20 minutes

FORMATION DU RADIOLOGUE (D) F BRUNELLE PARIS - FRANCE

15 h50 Durée : 20 minutes quant un nivellement par le haut. La confrontation aux pratiques européennes est aussi un point important. Au cours des années pas- LE CURSUS DE L'INTERNE ET L'EVALUATION sées. une mande réflexion s'est instaurée sur un cursus eurov5en DES CONNAlSSANCES EN COURS DE STAGE

. - recommandé (et non imposé). La France s'en rapproche avec J SAVAGE, S VERCLY~E l'internat à 5 ans, mais en reste éloignée par l'insuffisance de LILLE - FRANCE