Le droit à la santé

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

AVANT-PROPOSLa possession du meilleur état de santé qu�il est capabled�atteindre constitue l�un des droits fondamentaux de tout êtrehumain. Pourtant, des millions de gens n�ont pas accès aux soinsde santé ou même aux services d�assainissement de base.Confrontés à cette réalité, les pauvres ont souvent un sentimentd�impuissance. Ignorant leur droits, nombreux sont ceux quiacceptent avec résignation que les services de santé soient tropéloignés ou trop chers. Ceux qui ont la chance d�avoir accès aux services desanté bien souvent ne sont pas traités comme il convient. Tout cela doit changer.Les gens doivent mieux connaître leurs droits afin de mieux prendre en mainleur vie. C�est à cette condition seulement que l�on pourra mener une actionefficace pour exiger que les gouvernements et les autres parties directementimpliquées prennent leurs responsabilités.

L�OMS a le plaisir, dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l�éducationaux droits de l�homme (1995-2004), de faire paraître cette publication qui, jel�espère, contribuera à faire mieux connaître et mieux comprendre le droit à lasanté qui est un moyen d�assurer l�autonomie pour ceux qui en ont le plus grandbesoin.

Gro Harlem BrundtlandDirectrice � Générale

Genève, Octobre 2002

Catalogage à la source : Bibliothèque de l�OMSLe droit à la santé.

1. Droits homme - littérature pour jeunesse 2. Droits homme - ouvrage de vulgarisation3. Santé - littérature pour jeunesse 4. Santé - ouvrage de vulgarisation5. Matériel enseignement ISBN 92 4 259028 2 (Classification NLM: WA 30)

© Organisation mondiale de la Santé 2003Tous droits réservés. L�Organisation mondiale de la Santé ne garantit pas l�exhaustivité et l�exactitude des informationscontenues dans la présente publication et ne saurait être tenue responsable de tout préjudice subià la suite de leur utilisation.Conception : Helena Nygren-Krug, Jenny Cook et Mohamed AouamriDessins : Mohamed AouamriImprimé en FranceMerci pour leurs commentaires, leurs suggestions et leurs contributions à Aarthi Belani, AndrewCassels, Jean Jacques Chajnaud, La Châtaigneraie School, Jane Cottingham, Nathalie Drew, IanGrubb, Asako Hattori, Katie Heller, Kajal Khanna, Amélie Krug, Marsh Gibbon First School (UK),Nafsiah Mboi, Tanya Norton, Annette Peters, Shanti Risal, Nathalie Rossette-Cazel, Susan Isiko Strba,Nicole Valentine & Eugenio Villar.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

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DESSINE TA FAMILLE

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VIENS QUEJE TE PRÉSENTE

MA FAMILLE...

ENSEMBLE,NOUS ALLONS EXPLORERLE DROIT À LA SANTÉ...

LE DROIT À LA SANTÉEST UN DE NOS DROITS

FONDAMENTAUX.

TOUS LES ENFANTS ETADULTES DU MONDEENTIER JOUISSENT

DE DROITSFONDAMENTAUX.

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SUR LECHEMIN DE

L�ÉCOLE.

AUJOURD�HUI, ÇA VAÊTRE BIEN : ON VA

PARLER DES DROITSFONDAMENTAUX

LES DROITSFONDAMENTAUX

CONCERNENT TOUT LEMONDE ET TOUS LES PAYS.NOUS AVONS DONC INVITÉ

NOS AMIS DE CHAQUECONTINENT.

BON. TOUT LEMONDE EST LÀ,ALORS ON PEUT

COMMENCER.

JE SOUHAITE LABIENVENUE À TOUS

CEUX QUI SONTVENUS DE SI LOIN :D�ASIE, D�AMÉRIQUE

ET D�EUROPE.

ECOLE

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C�EST QUOILES DROITSFONDAMEN-

TAUX ?

LES DROITSFONDAMENTAUXINDIQUENT

CE QU�ON PEUT VOUSFAIRE ET CE QU�ON NEPEUT PAS VOUS FAIRE

ET AUSSI CE QUIDEVRAIT ÊTRE FAIT

POUR VOUS.

MAIS QUI ESTRESPONSABLE ?

AVANT TOUT,LE

GOUVERNEMENTDE TONPAYS �

PARCE QU�IL S�EST ENGAGÉÀ RESPECTER CERTAINS TEXTES

AVEC DES NOMS UN PEUCOMPLIQUÉS COMME DES PACTES

ET DES CONVENTIONS.

MOI, J�AI ENTENDUPARLER D�UNE

CONVENTION SURLES DROITS DE

L�ENFANT.

ET MOI J�AI ENTENDUPARLER D�UNE

CONVENTION SUR LESDROITS DE LA FEMME...

N�Y A T-IL PASUNE CONVENTION

CONTRE LADISCRIMINATION ?

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QUI PEUT M�EXPLIQUERCE QU�EST LA

DISCRIMINATION ?

JE CROIS QUE ÇAVEUT DIRE QU�ON

EST TRAITÉDIFFÉREMMENT �MAIS PLUS MAL.

COMME UNGARÇON DANS

MA CLASSE AVECQUI PERSONNENE VEUT JOUER

PARCE QU�ONSAIT TOUS QU�IL

EST CINGLÉ.

PERSONNE NE DOIT ÊTREEXCLU OU RECEVOIR UN

SURNOM PÉJORATIF. CHACUNDOIT ÊTRE RESPECTÉ

AUTANT QUE VOUSET MOI.

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MONSIEUR, J�AI MOIAUSSI VU QUELQUECHOSE COMME ÇA

OÙ J�HABITE.

RACONTE-NOUSCE QUE

TU AS VU.

L�AGENT DESANTÉ DU

VILLAGE NOUSA APPRIS QUEMON VOISIN

ÉTAIT INFECTÉPAR LE VIH �

LE MÉDECIN AURAIT DÛRESPECTER LE SECRET

MÉDICAL ET LA VIE PRIVÉEDE TON VOISIN.

IL N�AURAIT PAS DÛÊTRE REJETÉ DU FAIT DE

SA SÉROPOSITIVITÉAU VIH.

� IL A PERDUSON EMPLOI ET

A ÉTÉ EXCLUDE LA VIE

DU VILLAGEAVEC SAFAMILLE.

ET ON NE DOITPAS NON PLUS ÊTRE

VICTIME DEDISCRIMINATIONEN RAISON DE LA

COULEUR DE SA PEAUOU DE SA RELIGION�

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ET RAPPELEZ-VOUS BIEN :LES HOMMES ET LES FEMMESSONT ÉGAUX ET PERSONNENE DOIT FAIRE L�OBJETD�UNE DISCRIMINATIONSUR LA BASE DU SEXE.

LES HOMMESET LES FEMMESONT LES MÊMESDROITS TOUT AULONG DE LEUR VIE.

DONC, ÇA VEUT DIRE QUELES FILLES ET LES GARÇONS

ONT TOUS LES DEUXLE DROIT D�ALLER À L�ÉCOLE

DANS LES MÊMESCONDITIONS.

ECOLE

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OUI, ET ÇA VEUT AUSSI DIREQUE LES HOMMES ET LESFEMMES ONT LE DROIT DE

DÉCIDER S�ILS VEULENTSE MARIER ET AVEC QUI.

LES FEMMES ONT LEMÊME DROIT QUE LESHOMMES DE DÉCIDER SI ELLES VEULENTAVOIR DES ENFANTS...

� QUAND �

UNJOUR ?

BIENTÔT ?

MAINTENANT ?

� ET COMBIEN.

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OUI, MAIS LASANTÉ DÉPENDDE BEAUCOUP

D�AUTRESCHOSES �

� ET SURTOUTDES

CONDITIONSDE VIE.

L�EAU EST SALEDANS MON VILLAGE

ET NOUSREND SOUVENT

MALADES.

LE DROIT À LA SANTÉIMPLIQUE AUSSI DES

CONDITIONSDE VIE SAINE.

JE VOIS � COMME L�EAU,

LA NOURRITURE ETLE LOGEMENT.

MAINTENANT,VOUS COMPRENEZQUE L�ABSENCE DEDISCRIMINATION

ET LE RESPECT DE LAVIE PRIVÉE SONT

DES PRINCIPESESSENTIELS AU

DROIT À LA SANTÉ,

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D�ACCORD,MAIS JE SUIS MALADE,

EN QUOI LE DROITÀ LA SANTÉM�AIDE T�IL ?

LE DROIT ÀLA SANTÉ SIGNIFIEQUE LES SERVICESDE SANTÉ DOIVENT

ÊTRE FACILESD�ACCÈS.

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� ET QUE L�ONDOIT VOUS

TRAITER AVECRESPECT OÙ L�ON

VOUS SOIGNE.

BLA, BLA,BLA, BLA,BLA...

N�OUBLIEZPAS QUE

VOUSPOUVEZ

POSER DESQUESTIONSET OBTENIR

DESRÉPONSES.

ON DOIT VOUSÉCOUTER PARCE

QUE C�EST CE QUIVOUS CONVIENT

LE MIEUX QUI ESTIMPORTANT.

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EN OUTRE, VOTREGOUVERNEMENTDOIT S�ASSURER

QUE LES SERVICESDE SANTÉ SONT À

LA PORTÉE DETOUS.

CENTRE DE SANTE

MAIS ALORS ÇA VEUTDIRE QUE LE DROITÀ LA SANTÉCOÛTE CHER AUXGOUVERNEMENTS. LES DROITS

HUMAINSDOIVENT ÊTRE LA

PRIORITÉ ABSOLUE POUR DÉCIDER COMMENT

DÉPENSER L�ARGENT.

LES GOUVERNEMENTSDOIVENT TRAVAILLER AVEC

D�AUTRES PARTENAIRESÀ L�INTÉRIEUR ET

À L�EXTÉRIEUR DE LEUR PAYS �

ET LESGOUVERNEMENTSRICHES DOIVENT

AIDER LESGOUVERNEMENTS

PAUVRES.

ECOLE

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VANT LA RÉCRÉATION,ESSAYEZ DE JOUER À CE JEU :

VRAI OU FAUX ?

LES DROITSHUMAINS

SONTRÉSERVÉS

AUXHOMMES

LES DROITS HUMAINSCONCERNENT TOUT LE MONDESANS DISCRIMINATION.

LES SERVICES DE SANTÉDOIVENT ÊTRE FACILEMENTACCESSIBLES À TOUS.

SI LES SERVICESDE SANTÉ SONT

TROP LOIN DE CHEZVOUS, ET BIEN TANT PIS.

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IL NE FAUT JAMAIS POSER DESQUESTIONS AUX MÉDECINS OUAUX INFIRMIÈRES PARCE QUECE SONT DES GENS TRÈSIMPORTANTS.

SI TU AS UNE QUESTION, POSE-LA ET ON DOITTE RÉPONDRE

C�EST CE QUI EST LE MIEUXPOUR TOI QUI COMPTE.

LES AUTRESSAVENT TOUJOURSCE QUI EST MIEUXPOUR TOI.

LES RICHES ET LES PAUVRESONT TOUS DROIT À LA SANTÉ.

LE DROIT À LA SANTÉEST RÉSERVÉ AUX RICHES.

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PENDANT LA RÉCRÉATION, AMUSEZ-VOUS BIENMAIS N�OUBLIEZ PAS �

LES DROITS HUMAINSCONCERNENT TOUT LE MONDE,

LES FEMMES COMME LESHOMMES, LES ADULTES COMME

LES ENFANTS, D�OÙ QU�ILSVIENNENT.

LES DROITSHUMAINS SONT LARESPONSABILITÉ

PREMIÈRE DE VOTREGOUVERNEMENT.

VOUS POUVEZ VOUSINFORMER SUR VOS DROITSFONDAMENTAUX EN LISANT

DES TEXTES DE LOI .

LES SERVICESDE SANTÉ

DOIVENT ÊTREÀ LA PORTÉE DE

TOUS.

LESGOUVERNEMENTS

DE TOUS LESPAYS, RICHESET PAUVRES,

DOIVENT TOUTMETTRE EN

�UVRE POURS�ENTRAIDER

�

� POUR QUECHACUNPUISSE

JOUIR DESES DROITSFONDAMEN-

TAUX.

1 FAUX.2 VRAI.3 VRAI.4 FAUX.

5 FAUX.

6 VRAI.

7 VRAI.

8 FAUX.

9 VRAI.

10 FAUX.

RÉPONSESAUX

QUESTIONS�

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