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LE GUIDE AXA DU BON SENS NUMÉRIQUE À l’usage des collaborateurs d’AXA France et de tous Les 20 conseils indispensables pour faire preuve de Bon Sens Numérique sur les médias et les réseaux sociaux. Le contenu de ce guide est le résultat d’un travail collaboratif mené durant 10 semaines par plus de 500 collaborateurs de l’entreprise AXA France.

Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

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Le « Guide AXA du Bon Sens Numérique » est un projet initié avec les 12 000 collaborateurs d’AXA France dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation interne sur les bons usages des médias et réseaux sociaux. Une plateforme collaborative a permis à plus de 500 d’entre eux de co-rédiger un véritable « code de la route numérique » basé sur leurs propres témoignages et expériences d’Internet. Dans l’esprit du web social, ce guide est désormais disponible gratuitement en téléchargement. Les internautes y trouveront 20 conseils indispensables pour faire preuve de Bon Sens Numérique et prévenir les risques numériques, souvent mal maîtrisés aujourd’hui.

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Page 1: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

LE GUIDE AXA DU BON SENS NUMÉRIQUEÀ l’usage des collaborateurs

d’AXA France et de tous

Les 20 conseils indispensables

pour faire preuve de Bon Sens Numérique

sur les médias et les réseaux sociaux.

Le contenu de ce guide est le résultat d’un

travail collaboratif mené durant 10 semaines

par plus de 500 collaborateurs

de l’entreprise AXA France.

Page 2: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

Editorial 03

Introduction 05

4 notions incontournables pour comprendre le Bon Sens Numérique 06

Qui est responsable de la protection de votre vie privée sur Internet ? 08

Comment faire face aux délinquants numériques ? 12

Comment protéger votre identité et votre réputation sur Internet ? 16

Comment gérer au mieux les interactions entre marque personnelle et marque d’entreprise ? 20

Conclusion 24

Glossaire 25

Bibliographie 26

Remerciements 27

1

2

3

4

5

Les possibilités infinies de créations de contenu et d’interactions font d’Internet une révolution

dans l’histoire de l’humanité, au même titre que l’invention de l’imprimerie au XVè siècle. C’est un champ d’opportunités immense www chacun peut utiliser comme il le souhaite, mais son utilisation peut aussi porter atteinte aux individus ou échapper à leur contrôle si certaines « règles de bon sens » ne sont pas respectées...

Avec le développement d’Internet, de nouveaux risques sont apparus : les risques numériques. De l’atteinte à l’image à l’usurpation d’identité, l’imagina-tion des « pirates du web » est sans limite. Et même sans cela, la maîtrise de notre propre e-réputation devient un enjeu quotidien complexe, qui n’est pas à notre seule main.

Notre vie s’enrichit et se prolonge d’une vie numérique. Elle démarre dès l’instant où nous sommes connectés à Internet, devant notre écran d’ordinateur, notre Smartphone, ou notre tablette.

Dans notre vie numérique, nous publions des contenus, nous entretenons des liens virtuels, nous partageons, discutons, commentons… Nous y dévoilons, par petits mor-ceaux, notre vie personnelle comme professionnelle. Or, chacune de nos actions va laisser des traces numériques, qui peuvent avoir des conséquences, aujourd’hui ou demain, positives ou négatives, dans notre vie « réelle ».

En tant qu’assureur, la gestion des risques, c’est notre métier. Chez AXA France, nous plaçons la prévention des risques au cœur de notre action depuis plus de 25 ans... Et notre conviction est qu’en améliorer la connaissance permet de mieux y faire face. C’est pourquoi nous nous engageons sur ce nouveau territoire, pour un meilleur usage des médias et des réseaux sociaux.

Depuis 2010, nous sensibilisons les collaborateurs d’AXA France pour qu’ils fassent preuve de « Bon Sens Numérique ». Ils sont prés de 2 000 collaborateurs à avoir assisté à la conférence du même nom qui a été présentée sur tous les sites AXA. Le « Guide AXA du Bon Sens Numérique » est le fruit d’un travail collaboratif auquel ont participé plus de 500 collaborateurs d’AXA France. Durant 10 semaines, ils ont posté en ligne leurs contributions en réponse aux problématiques soulevées par les médias sociaux et, à la manière d’un wiki, notre guide s’est enrichi.

Afin de rester dans l’esprit du Web 2.0, nous le mettons à disposition de tous, pour que chacun puisse en bénéficier, quelle que soit son entreprise ou son utilisation d’internet.

Merci aux femmes et aux hommes d’AXA France qui ont nourri la réflexion autour de ce sujet de société.

À bientôt pour une nouvelle édition du Guide AXA du Bon Sens Numérique... et d’ici là, bonne lecture !

Nicolas MoreauDirecteur Général d’AXA France

ÉDITORIALSOMMAIRE

3sommaire

Page 3: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

Réinventer notre métier d’assureur, c’est aussi réinventer notre ma-

nière de réduire les risques et d’innover en permanence dans la façon de sensibiliser nos différents publics.

AXA Prévention, association loi 1901, agit ainsi depuis près de 30 ans pour protéger le grand public, les clients et les collaborateurs d’AXA France sur les grands risques du quo-tidien : risque routier, santé, accidents de la vie courante…

Les médias et les réseaux sociaux connais-sent un développement formidable : ils of-frent chaque jour de nouvelles perspectives de communication et d’interactivité entre les personnes, que ce soit dans le cadre d’une utilisation professionnelle ou privée. Sur Inter-net, l’information est instantanée, démultipliée presque à l’infini.

Sur la route, nous savons que même si une voiture peut accélérer jusqu’à 200 km/h, il est très dangereux de le faire pour soi et vis-à-vis des autres. De la même façon, il est possible de tout publier, rapidement, sur Internet, grâce à des services intuitifs, mais tout contenu n’est pas judicieux à diffuser.

Il manquait un « code de la route numérique » pour accompagner les internautes dans la compréhension des usages. Ce Guide « AXA du Bon Sens Numérique » est un premier pas pour répondre à ce besoin, permettre à tous d’acquérir des comportements responsables sur Internet, et ainsi profiter des espaces d’échange et de partage d’information en toute sécurité.

Prévenir et gérer les risques numériques

par Éric LemaireDirecteur de la Communication

et de la Responsabilité d’Entreprise

4 5

Avant de lire…

Les 20 conseils de Bon Sens Numérique présentés dans ce guide sont le fruit des contributions postées sur une « plateforme d’intelligence collective » par les collaborateurs d’AXA France. Vous retrouverez dans les pages qui suivent certaines de leurs contributions. Pour vous aider, le glossaire page 25 propose une brève définition des termes liés au Web 2.0.

sommaire

Page 4: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

4 NOTIONS INCONTOURNABLESpour comprendre

le Bon Sens Numérique

1

6 7

Entendez-vous pour la première fois cette notion de « marque personnelle » ?

Des expressions du langage courant associent déjà un individu à une marque :

❯ Il faut se démarquer

❯ Avoir une bonne image de marque

❯ Imprimer sa marque dans un projet

❯ Marquer les esprits

❯ C’est sa marque de fabrique

Web 1.0 et Web 2.0

Le Web 1.0 est principalement composé des sites Web d’information, des sites d’organisations et des sites d’en-treprises qui diffusent des contenus comme celui d’AXA France : www.axafrance.fr. Dans le Web 1.0, une personne publie une information pour plusieurs personnes.

Le Web 2.0 est composé de médias sociaux et de réseaux sociaux. Dans le Web 2.0, tout le monde peut publier une information sur laquelle chacun peut réagir.

– Les médias sociaux permettent de produire du conte-nu : blogosphère, twittosphère, forums, journaux par-ticipatifs type Agoravox, présentation type PowerPoint (www.slideshare.net), wikis…

– Les réseaux sociaux physiques (associations, clubs...) ou virtuels (LinkedIn, Facebook...) connectent des individus.

Notionn°1

Identité et réputation numérique

Votre identité est ce que vous déclarez sur vous-même. Vous avez une « identité sociale » (familiale ou récréative) et une « identité pro-fessionnelle ». Lorsque vous publiez votre CV sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, votre identité devient numérique.

Votre réputation est ce que les autres pensent de vous. Vous avez une « réputation sociale » et une « réputation professionnelle ». Lorsque votre entourage professionnel donne son opinion sur vos compétences à travers des recommandations sur les réseaux sociaux ou sur les médias sociaux, votre réputation devient numérique.

Votre identité et votre réputation se construisent désormais sur le net. Pour les découvrir, il faut se « googler », c’est-à-dire taper votre prénom et votre nom entre guillemets dans un moteur de recherche comme Google (le leader) ou Bing.

Notionn°3

Marque d’entreprise et marque personnelle

Une marque personnelle est l’addition de l’identité d’une personne (ex. responsable marketing) et de sa réputation (ex. « un excellent expert du marketing »).

Une marque d’entreprise est l’addition de l’identité d’une entreprise (ex. constructeur automobile) et de sa réputation (ex. « des voitures fiables »).

Les individus comme les entreprises doivent gérer et protéger leur marque dans le monde physique et numérique.

Notionn°4

Vie physique et vie numérique

Pour désigner l’ensemble des actions que vous entreprenez dans l’espace virtuel qu’est Internet, nous parlons de « vie numérique ». Celle-ci se traduit par les profils que vous identifiez sur les réseaux sociaux et le contenu que vous publiez (texte, photo, film) sur les médias sociaux.

Notionn°2

sommaire

Page 5: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

8 9

Internet est par nature un espace public sur lequel des sites Web vous offrent des espaces privés où vous pouvez partager des contenus avec d’autres personnes. On parle alors d’es-paces partagés. Le plus utilisé est le réseau social Facebook mais il en existe d’autres. Pour les nommer, nous utiliserons le terme « réseaux sociaux ».

Ces espaces privés ou partagés sont publics. Il suffit d’un clic pour que votre entourage copie puis colle le texte ou l’image publié sur votre mur Facebook et le duplique sur un autre « espace privé » ou simplement sur un forum public ou un blog.

Voici un exemple avec l’image ci-dessous, clic droit sur l’image, menu « copier l’image » ou « enregistrer l’image sous… ». C’est aussi simple qu’un copier/coller dans un logiciel de traitement de texte.

Vos amis peuvent aussi tout simplement rendre publics vos contenus en montrant leur écran aux personnes dans la même pièce. Aucune compétence technique n’est nécessaire !

En résumé, protéger sa vie privée sur Internet est une responsabilité in-dividuelle et non celle des réseaux sociaux :

❯ parce que les réseaux sociaux vont continuer

de modifier fréquemment leurs conditions gé-

nérales d’utilisation,

❯ parce que votre compte peut être piraté (vol

de votre identifiant et mot de passe),

❯ parce que les bugs informatiques existeront

toujours et pourraient donner accès à vos

données,

❯ parce que les réseaux sociaux ont besoin de

vos données privées pour commercialiser leurs

espaces publicitaires,

❯ et, comme nous l’avons dit, parce que votre

entourage peut dupliquer vos données privées.

Même si vous devenez un expert du paramé-trage de la confidentialité sur votre réseau social préféré, vous n’avez aucune garantie que vos informations resteront confidentielles.

QUI EST RESPONSABLE de la protection de votre vie

privée sur Internet ?

2

Public un jour, public toujours

Publiez des informations sur votre vie privée seulement si vous êtes prêt à ce qu’elles deviennent publiques un jour. Ce que vous postez sur Internet peut être accessible très longtemps.

Anticiper l’avenir

Un contenu peut être sans conséquence aujourd’hui mais nuire à l’image que vous souhaiteriez donner demain. On ne peut pas antici-per sur tout, mais on peut essayer d’y réfléchir une minute avant de cliquer sur sa souris.

Protéger l’intimité de sa vie privée

Vous avez deux vies privées. Il y a votre vie privée dans un espace public (res-taurant, rue, jardin, boulangerie…) et votre vie privée dans un espace privé (votre domicile, votre voiture…) que l’on appelle aussi l’intimité de votre vie privée.

Vous vous trouvez dans un restaurant et vous vous apercevez que votre voisin de table écoute discrètement votre discussion. Vous restez à votre table, car ce que vous dites sur votre vie privée n’a pas d’importance. Mais comme vous savez que quelqu’un écoute, vous ne parlerez pas de l’intimité de votre vie privée.

Quand vous êtes sur les réseaux sociaux, vous êtes à une table de restaurant (c’est votre vie privée dans un espace public). Tout le monde peut vous voir et vous entendre. Alors, ne faites pas sur les réseaux sociaux ce que vous ne feriez pas dans un restaurant.

Conseil n°1

Conseil n°2

Conseil n°3

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Page 6: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

10 11

Dis-moi qui tu connais, je te dirais qui tu es !

Si votre usage des réseaux sociaux est purement récréatif (non professionnel), connectez-vous uniquement avec vos vrais amis. Plus vous limitez le nombre de personnes qui ont accès à vos informations, moins il y a de chance qu’elles deviennent publiques.

Faire preuve de Bon Sens Numérique envers les autres

Faire preuve de Bon Sens Numérique, c’est respecter la vie privée de votre entourage, de vos amis, de votre famille et se mettre à la place des autres en adaptant votre com-portement en fonction des cultures, habitudes, exigences et contraintes des uns et des autres.

Aller voir le « Best of des boulettes numériques » et tenter de ne jamais y figurer

En un clic, votre entourage peut dupliquer du contenu dans un espace public. Et certains « amis » sont moins bienveil-lants que d’autres. Il existe de nouveaux sites qui affichent publiquement le pire des publications sur Facebook. Parmi ces sites, il y a www.stupidbook.fr ou www.zeros-sociaux.fr. Ce sont les internautes qui soumettent les publications à l’insu de leurs auteurs.

Rien ni personne ne vous oblige à publier quoi que ce soit de votre vie privée sur Internet. C’est votre choix et votre seule responsabilité.

Protéger sa vie privée et l’accès à ses informa-tions personnelles est important pour préserver l’intimité de sa vie privée. Mais, cela l’est davantage lorsqu’il s’agit de protéger ses biens. Les voleurs aiment vos données personnelles. Que faites-vous pour les protéger ?

Conseil n°4

Conseil n°5

Conseil n°6

Mickael M. : Il est important de bien différencier les catégories de personnes que nous fréquentons

chaque jour et auxquelles nous ouvrons une porte sur notre vie. Dans le monde physique, nous compartimentons l’accès à notre vie privée. Ainsi nos amis, nos collègues, nos voisins n’auront pas le même niveau d’information. Lorsque l’on a 500 ou 1 000 « amis » sur Facebook, on ne peut pas penser que ce sont tous des amis d’un niveau où l’intimité peut être dévoilée.

Bénédicte D.S. : « Pour ma part, je ne poste pas de photos sans l’accord

des personnes concernées. Je comprends que certains membres de ma famille ne souhaitent pas être visibles sur les médias sociaux.

Vous avez une vie personnelle et une vie professionnelle, pourquoi pas deux profils ?

C’est une cloison qui sera plus étanche que les options de création de groupes proposées par Facebook et Google +, qui ne prennent pas en compte les évolutions de vos relations : les amis qui deviennent vos ennemis ; votre ami qui devient votre supérieur ; votre collègue qui devient un ami.

Ils ont dit…

Ils ont dit…

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Page 7: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

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Internet est un outil fantastique pour les dé-linquants numériques. Certains veulent voler vos biens, d’autres cherchent à usurper votre identité.

Les cambrioleurs vont évaluer votre patrimoine à l’aide des photos de votre intérieur que vous rendez publiques sur Facebook, Flickr et autres sites de partage de photos. Vous êtes tellement fier de votre nouvelle TV plasma, mobilier, tableau, que vous voulez le partager avec vos « amis ».

Pour choisir la date du cambriolage, rien de plus facile. Vous avez annoncé vos dates de vacances plusieurs semaines à l’avance sur votre mur Facebook et une fois sur place, vous ne résistez pas à l’envie de publier vos photos sur la plage. Et puis, le jour du départ, vous n’oubliez pas de faire un tweet (petit message de 140 caractères sur Twitter, sorte de SMS public) pour annoncer que vous êtes au comptoir d’embarquement de l’aéroport.

Enfin, il ne reste plus qu’à trouver votre adresse mais vous l’avez publiée sur des profils en ligne ou vous utilisez peut-être Foursquare, un ser-vice de géolocalisation qui permet d’indiquer votre localisation en temps réel.

L’usurpation d’identité est un délit qui existait bien avant Internet mais qui prend de l’ampleur grâce à toutes les données de votre état civil que vous avez « partagées » avec vos « amis » de manière pu-blique. Le but de l’usurpation d’identité est de faire des faux papiers, qui vont servir à obtenir un permis de conduire par exemple ; mais, le plus souvent, il s’agit de contracter un prêt à la banque (c’est l’usurpateur qui encaisse l’argent du prêt, c’est vous qui le remboursez).

COMMENT FAIRE FACE aux délinquants numériques ?

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Ne pas publier son lieu et sa date de naissance

Votre date de naissance est un élément très fort pour vous authentifier. Elle est utile lorsque vous perdez votre mot de passe pour accéder à votre banque en ligne ou lorsque vous effectuez des achats en ligne avec votre carte bleue.

Ne jamais publier son adresse postale sur un site Internet public

Ne mettez jamais votre adresse personnelle sur des profils publics. Quelqu’un pourrait ensuite vous rendre visite à votre domicile pour vous cambrioler (à la recherche de pièce d’identité, de relevés de compte…), fouiller votre boite aux lettres ou faire vos poubelles afin d’obtenir les informations qui lui manque pour usurper votre identité. Si vous avez peu d’homonymes et que vous avez publié le nom de la ville dans laquelle vous habitez, il suffit d’aller sur les pages blanches de l’annuaire téléphonique pour trouver votre adresse complète.

En revanche, vous pouvez donner votre adresse sur les sites Web sécurisés comme les sites de e-commerce, banque en ligne, impôts… Vous passez en mode sécurisé lorsque l’adresse URL commence par https au lieu de http et lorsque vous observez un cadenas fermé en bas à droite de votre écran (la position peut varier en fonction des navigateurs).

Conseil n°7

Conseil n°8

Combien coûte l’usurpation d’identité ?

Fin 2009, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) estimait à 210 000 le nombre annuel d’usurpations d’identité en France. Il révélait aussi que nous sommes plus souvent victimes d’une usurpation d’identité que d’un cambriolage (150 000/an) ou d’un vol de voiture (130 000/an).

Le coût individuel moyen d’une usurpation d’identité se monterait à 2 229 euros, cumulant les détournements, le montant des démarches administratives et judiciaires (sondage réalisé par le Credoc auprès de 300 victimes).

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Page 8: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

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Ni vu, ni connu !

N’affichez pas publiquement les dates de vos vacances, de vos déplacements ou vos programmes de week-end.

Eviter de publier des photos de son intérieur

Faites attention à ce que vous publiez en termes de « signes extérieurs de richesse » comme les photos de votre intérieur, de votre nouvelle voiture (belle voiture, beau patrimoine), de votre collection d’art…

Conseil n°9

Conseil n°10

Comment faire quand sa date de naissance est obligatoire pour s’inscrire à un réseau social?

Même si votre date de naissance peut être utile à vos amis pour ne pas oublier votre anniversaire, elle l’est également aux déliquants numériques et aux annonceurs, qui achètent de la publicité ciblée. Alors, regardez les choses autrement, masquer ou fausser votre date de naissance est le meilleur moyen pour savoir qui sont vos VRAIS amis (ceux qui connaissent votre date d’anniversaire). En bonus, si vous voulez limiter les publicités, indiquez que vous êtes né en 1930. Peu de chance qu’un annonceur paye pour mettre de la publicité sur votre profil à votre âge !

Marie F. : Ce nouveau type de risque

donne des idées aux entre-prises. En Grande Bretagne, une entreprise de sécurité, Precreate Solutions, propose d’animer les comptes Face-book et Twitter de ses clients en leur absence. Une tactique visant à tromper les potentiels cambrioleurs.

Ils ont dit…

Dominique M.H. : Il existe un site qui recense les HOAX autrement dit les canulars dont la forme peut être dangereuse et tendre

vers de l’arnaque en ligne. L’adresse est www.hoaxbuster.com. Chaque supposée information, scoop ou demande d’aide internationale, aima-blement envoyée par mes copains bien intentionnés, est passée par mes soins à la moulinette hoaxbuster. Je vous invite à y faire un tour et survoler les sujets abordés. Regardez bien les dates de création vous allez être surpris, il y a des trucs qui tournent depuis des années...

Ils ont dit…

Vos données privées intéressent les délinquants numériques et, en les rendant accessibles, vous leur facili-tez le travail. D’autres personnes peuvent s’intéresser à vous sur le net. Ils vont vous « googler » pour savoir ce qui se dit de vous. Il est donc important de gérer votre marque personnelle et de la protéger.

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Page 9: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

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La protection de l’identité et de la réputation d’une personne n’est plus une préoccupation réservée aux per-sonnalités publiques, aux stars ou aux célébrités. Cela devient un enjeu pour tous car même si vous ne publiez rien sur vous sur Internet, même si vous n’avez pas d’ordinateur ou pas de connexion Internet, votre famille, vos amis, votre entourage peuvent publier des contenus (texte ou image) en vous citant nominativement.

Votre marque personnelle existe sur Internet quoi que vous fassiez et elle devient une co-construction entre vous et votre entourage. Si vous ne vous souciez pas de votre réputa-tion numérique, d’autres le font. Les médias sociaux sont de plus en plus consultés afin de rechercher des informations sur des personnes. Cette pratique est devenue si courante qu’on emploie l’expression « googliser ou googler quelqu’un ».

COMMENT PROTÉGER votre identité et votre réputation

sur Internet ?

4

Faire une veille permanente sur Internet sur son prénom et son nom

Vous pouvez taper régulièrement vos prénom et nom entre guillemets sur Google, vous obtiendrez alors les publications contenant cette expression. Pourquoi utiliser des guillemets ? Cela permet d’obtenir les résultats sur la requête « Prénom + Nom » et non ceux qui citent votre prénom ou votre nom uniquement.

Cet exercice vous permettra également de savoir si vous avez des homonymes et de comparer leur visibilité sur Internet par rapport à la vôtre.

Pour davantage de réactivité, nous vous recommandons d’utiliser les alertes Google sur www.google.fr/alerts. Une fois votre compte Google crée, vous pouvez activer gratuitement une ou plusieurs alertes du type « Prénom Nom » ou « Nom Prénom ». Dès que Google indexera une page contenant vos prénom et nom, vous recevrez une alerte par e-mail. Les alertes se limitent à de l’information textuelle. Si le contenu est négatif, vous pourrez alors mettre en place une stratégie.

Faire disparaitre les contenus qui nuisent à sa réputation ou qui sont incohérents avec l’image que l’on souhaite donner

Si le contenu est positif, à vous de le faire savoir en dupliquant ce contenu sur d’autres supports numériques. Mais si le contenu publié ne vous plaît pas, vous allez tenter d’obtenir sa suppression.

Un contenu préjudiciable pour vous n’est pas automatiquement un contenu illicite au sens juridique. Ainsi un contenu pourra être jugé illicite s’il relève de :

– la diffamation : le contenu porte atteinte à votre honneur. Ex : Mr X est un ivrogne bien connu comme tel…

– l’injure : le contenu est outrageant, méprisant, injurieux. Ex : X est une petite vermine…

– l’atteinte au droit à l’image : une photo ou une vidéo est publiée en ligne sans votre autorisation. Ex : des photographies privées de vos vacances sont diffusées.

– l’atteinte au droit au respect à la vie privée : le contenu révèle des informations de votre vie privée. Ex : Monsieur X pratique le nudisme l’été.

– l’atteinte aux correspondances privées. Ex : quelqu’un publie, sans votre accord, sur le net un courrier, un email, une conversation téléphonique enregistrée.

Conseil n°11

Conseil n°12

Ange P. : Existe-t-il encore des personnes qui pensent qu’Internet n’est que virtuel ? On tend vers une identité numérique de plus en plus proche de la

réalité. Cette idée se renforce avec le besoin d’identification favorisé par les réseaux sociaux (photos de profil et autres informations personnelles rattachées). Le pseudo et l’avatar disparaissent au profit d’un véritable patronyme (qui permet de retrou-ver plus facilement ses amis perdus). Bien sûr, ce changement de comportement affole beaucoup d’entre nous qui deviennent paranoïaques et mettent tout en œuvre pour limiter au possible leur présence sur la toile. Seulement, il faut arrêter de dia-boliser le Web et voir les avantages qu’une identité numérique bien conçue peut apporter !

Ils ont dit…

Quelqu’un peut-il publier un contenu négatif en vous citant nominativement ?

Tout comme on peut critiquer un sportif, un hôtel ou les produits d’une entreprise, on peut aussi émettre une opinion négative sur vous ou vos actions et la publier sur Internet. La liberté d’expression autorise chacun à exprimer une opinion positive ou négative. Ce qui est interdit, c’est de vous insulter ou de divulguer des faits qui sont faux (diffamation).

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Page 10: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

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Le site Internet de la Commission nationale de l’infor-matique et des libertés, plus connue sous le signe CNIL, propose des conseils et des dossiers sur la protection de sa réputation numérique (www.cnil.fr).

Il est important que chacun prenne conscience qu’il a une marque personnelle afin d’être en capacité de la protéger, mais aussi de savoir gérer les interactions entre celle-ci et la marque de son entreprise.

Les paroles s’envolent, les écrits restent…

Il est plus difficile de comprendre et d’être compris dans le monde virtuel qu’en face à face. Ces difficultés de dialogue sont liées à l’absence des expressions du visage et des intonations de la voix. Il n’y a alors qu’un pas entre incompréhension et agression et cette spirale peut ternir votre réputation. N’écrivez pas sur Internet quelque chose sur une personne que vous ne lui diriez pas en face à face.

Parler à son entourage de Bon Sens Numérique

Votre entourage peut publier des contenus sur vous en vous citant nominati-vement. Le plus gros risque n’est pas que votre entourage (qui vous aime) publie des choses négatives vous concernant. Le risque, c’est que cela ne corresponde pas à l’image que vous souhaitez donner. Cela va de votre ami qui étale votre vie privée sur son mur Facebook jusqu’à vos enfants publiant des photos de vous sans votre autorisation. Plus le contenu est sensationnel, plus l’information peut se diffuser et se dupliquer mondiale-ment en quelques heures. En donnant ce guide à votre entourage, vous vous rendez également service.

Conseil n°13

Conseil n°14

Comment rendre moins visible une information négative sur les moteurs de recherche ?

95 % des internautes qui font une recherche sur Internet ne vont pas au-delà de la 3e page des résultats soit environ 30 liens. Si l’information négative passe sur la 4e page, elle continue à exister mais elle devient beaucoup moins visible.

Pour faire disparaître un contenu gênant, il suffit donc parfois de créer du contenu avec vos prénom et nom pour enterrer le contenu négatif. Vous pouvez par exemple, créer un compte sur LinkedIn et sur Twitter, créer des profils en ligne comme https://profiles.google.com/ ou acheter votre nom de domaine : prenom-nom.com.

Plusieurs voies s’offrent à vous pour obtenir la suppression d’un contenu. Seul le contenu illicite donne accès à la voie judiciaire.

Option 1 La voie amiable Presque tous les sites Internet vous permettent de supprimer les contenus que vous avez vous-même publiés. Si le contenu qui vous gêne a été publié par une personne de votre entourage, prenez contact avec elle et demandez-lui de le supprimer. Si vous ne connaissez pas l’identité de l’auteur ou que vous ne souhaitez pas le contacter, regardez dans les mentions légales ou les conditions générales d’utilisation du site les moyens de contacter le Webmaster. En dernier recours, vous pouvez retrouver le nom du propriétaire du nom de domaine et ses coordonnées en utilisant le service www.whois.net.Quand le contenu n’a rien d’illégal mais qu’il vous crée un préjudice dans votre « cadre de référence », décrivez simplement la nature du préjudice et invitez-le à faire preuve d’empathie. Si le contenu est contraire à la loi, exposez les dispositions légales qui justifient cette demande. Vous pouvez également exercer votre droit de réponse, qui permet de riposter aux attaques ou de rectifier des informations inexactes. Dans les médias sociaux, vous pouvez publier votre droit de réponse vous-même sur un forum de discussion ou via les commentaires d’un blog par exemple. N’oubliez pas que le droit de réponse doit être exercé dans un délai de trois mois à compter de la date de publication du contenu auquel vous souhaitez répondre. Passé ce délai, le Webmaster pourrait vous le refuser.

Option 2 La voie judiciaireSi l’option 1 n’aboutit pas, vous pouvez demander le retrait du contenu illicite (diffamation, injure, atteinte au droit à l’image, au droit à la vie privée, aux corres-pondances privées) par voie judiciaire.

Si vous obtenez finalement la suppression ou la modification du contenu, des traces peuvent malgré tout subsister dans les ré-sultats des moteurs de recherche. Il s’agit du système de cache. La page ou le site n’existe plus mais le lien apparait toujours dans les résultats du moteur de recherche. Google met à disposition des Webmas-ters une procédure de désindexation volontaire pour demander la suppression du site ou des pages. Vous pouvez aussi adresser une demande à Google, après identification de votre compte Google, en remplissant le formulaire en ligne : www.google.com/webmasters/tools/removals?pli=1

Pierre T. : Les médias sociaux sont le seul lieu où l’on peut expo-ser un problème et obtenir l’aide de milliers de personnes, où

l’on peut avoir des avis non intéressés sur un produit ou une destination de vacances. Et cela n’intéresse personne d’y voir des propos insultants et choquants.

Ils ont dit…

sommaire

Page 11: Le Guide AXA du Bon Sens Numérique

20 21

À travers vos profils, vos prises de parole ou celles de votre entourage, il est possible de vous identifier comme salarié d’une entreprise ou d’une organisation et de connaître votre fonction. Cela peut se faire à travers votre profil sur LinkedIn, votre biographie sur Facebook mais aussi à travers les contenus que vous publiez ou qui sont publiés sur vous.

Un représentant de l’ordre en uniforme dans la rue est à la fois une personne et le représentant d’une institution. Il est regardé en tant que per-sonne (courtoisie, professionnalisme…) mais à travers lui, on apprécie aussi l’institution qu’il

représente. En tant que salarié, votre marque personnelle est de facto en interaction avec la marque de votre entreprise.

Les interactions entre votre marque personnelle et la marque de votre entreprise ne sont pas une hypothèse, mais une réalité quotidienne. C’est pourquoi il faut savoir les gérer notamment dans les médias sociaux. Beaucoup de salariés ignorent les obligations qui leur incombent lorsqu’ils sont dans les médias sociaux, alors que ce sont les mêmes que dans le monde physique.

COMMENT GÉRER AU MIEUX les interactions entre marque personnelle

et marque d’entreprise ?

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Ne pas divulguer une information sur Internet que l’on ne partagerait pas à l’extérieur de l’entreprise

Tous les salariés doivent respecter la confidentialité des informations qui leur sont confiées par leur employeur ou par les clients de l’entreprise. Les informations sur les produits, les services, la fabrication, les plans marketing et commerciaux, les données financières peuvent avoir un caractère confi-dentiel et leur divulgation serait préjudiciable pour l’entreprise. Référez-vous au code de déontologie ou au règlement intérieur de votre entreprise pour en savoir plus.

Employeurs et salariés ont des engagements réciproques et permanents

Les salariés bénéficient comme tous les citoyens d’un droit d’expression. En application du principe de loyauté, un salarié ne peut pas compromettre la réputation de son employeur. Cette obligation va au-delà des locaux dans lesquels vous travaillez et au-delà de vos horaires de travail. Elle est permanente et s’applique de fait sur Internet.

Respecter le droit à l’image et la propriété intellectuelle

Vous ne devez jamais publier des photos de vos collègues de travail, de clients ou de tiers sans autorisation préalable. Il en est de même pour l’utilisation des logos ou des marques de votre employeur.

Par ailleurs, la pratique dans les médias sociaux en matière de droit d’auteur est de mentionner la source du contenu que vous citez et de mettre le lien vers cette source (que le support soit numérique ou non).

Conseil n°15

Conseil n°16

Conseil n°17

Dominique T. : Le fait d’apporter sa contribution sur la Toile ne doit

pas nous faire oublier le respect de la déon-tologie (confidentialité, réserve...).

Ils ont dit…

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Conseil n°4

Rappelez-vous que ce que vous publiez aujourd’hui sera un jour public. Ce contenu sera donc accessible par vos clients, vos collègues et par votre hiérarchie.

Dans certaines entreprises, des interlocuteurs sont désignés pour accompagner les salariés dans leur utilisation des médias sociaux tout comme il y a des référents informatiques ou juridiques. Chez AXA France, c’est la Direction de la Communi-cation et de la Responsabilité d’Entreprise qui a cette mission.

S’abstenir de toute attitude inappropriée

Vous ne devez pas dénigrer ou insulter vos concurrents, vos col-lègues de travail, vos clients, vos partenaires, vos fournisseurs… D’une manière générale, ne faites pas sur Internet ce que vous ne faites pas au bureau.

Distinguer « parler de son entreprise » et « parler au nom de l’entreprise »

Avant de vous engager dans une discussion sur le net, prenez le temps d’en comprendre le contexte et l’objectif. Vous êtes responsable de la véracité de vos propos.

Lorsque vous vous exprimez, assurez-vous que vos points de vue sont identifiés comme tels et non comme ceux de l’entreprise. Si vous le jugez utile, vous pouvez préciser dans vos publica-tions (blogs, forums…) ou sur votre biographie que les opinions émises sont les vôtres avec une phrase type : « Les opinions exprimées sur ce site me sont propres et ne représentent pas nécessairement celles de mon entreprise ».

Bien que vous vous exprimiez à titre personnel, il y a une interaction implicite entre votre marque personnelle et celle de votre entreprise.

Comme pour les médias traditionnels, certaines personnes sont autorisées à s’exprimer sur les médias sociaux au nom de l’entreprise.

Entrer dans la conversation, c’est faire des critiques constructives et accepter la critique !

Le Web 2.0 est un espace où tout le monde peut publier du contenu et réagir sur le contenu publié par d’autres, en particulier dans les forums de discussion ou via les commentaires des blogs.

Lorsqu’il y a un désaccord avec votre interlocuteur en face à face, il existe des règles implicites de communication qui vous aident à le gérer d’une manière constructive. Vous allez lui demander de clarifier sa pensée. Votre interlocuteur va reformuler son idée et progressivement chacun va comprendre ce que l’autre a voulu dire. Sur Internet, ces petits ajustements sont plus difficiles et l’agressivité peut rapidement apparaître.

À partir du moment où vous êtes identifié comme salarié d’une entreprise, vous êtes considéré en tant que personne et en tant que salarié. Contrôlez vos émotions et deman-dez des clarifications avant de vous lancer dans des interprétations. Mettez en avant les faits sur lesquels s’appuient vos opinions.

Si vous vous sentez agressé, recadrez votre interlocuteur sur la forme pour mieux redé-marrer sur le fond. Il est parfois préférable d’ignorer le commentaire.

Conseil n°18

Conseil n°19

Conseil n°20

Christine A. : Il est important de suivre la conversation dans laquelle nous

nous sommes engagés, de s’assurer d’avoir le temps d’actualiser le contenu et de répondre aux questions et commentaires provoqués par notre publication.

Ils ont dit…

Avec les médias sociaux, n’importe qui peut publier n’importe quoi en vous citant nomina-tivement. Cela signifie que vous pouvez être victime de publications injurieuses ou diffamantes du fait de la fonction que vous occupez dans l’entreprise.

L’entreprise doit jouer un rôle en protégeant ses collaborateurs. À titre d’exemple, les collaborateurs d’AXA France sont invités à adresser toutes publications dont ils seraient victimes à la Direction de la Communication et de la Responsa-bilité d’Entreprise qui mettra en place les démarches pour obtenir le retrait ou la modification du contenu.

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Entre ceux qui ont peur et qui n’osent pas et ceux qui confondent maîtrise technique

et bon sens, nous sommes dans une phase de transition où tout le monde doit encore apprendre en commettant parfois des erreurs.

Salariés et employeurs explorent chacun de leur côté cet espace dans lequel ils ont en réalité un destin numérique commun.

Entre l’image de marque de l’entreprise, la vie privée et la liberté d’expression, un équilibre fragile est à trouver. Pour l’atteindre, chacun doit prendre pleinement conscience de ses droits et de ses devoirs.

Faire preuve de Bon Sens Numérique, c’est savoir gérer les risques, les identifier et les anticiper, mais c’est aussi tirer parti de toutes les opportunités offertes par Internet à travers les médias et les réseaux sociaux.

GlossaireLes définitions présentes dans le glossaire sont extraites de l’encyclopédie en ligne Wikipédia (www.wikipedia.org). Le principe du wiki est que chaque page est modifiable par les visiteurs afin de permettre l’écriture et l’illustration collabora-tive des documents numériques qu’il contient. Nous vous invitons donc à vous rendre sur ce site Web pour une définition complète ou actualisée des termes se trouvant ci-dessous.

AvatarUn avatar est un personnage représentant un utilisateur sur internet et dans les jeux vidéo.

Facebook Facebook est un réseau social permettant à toute personne possédant un compte de créer son profil et d’y publier des informations (photo, vidéo, texte) sur son mur. Facebook permet à ses utilisateurs d’entrer des informations person-nelles et d’interagir avec d’autres utilisateurs. Lancé en 2004, Facebook comptabilisent plus de 23 millions d’utilisateurs en France (source : septembre 2011, toutfacebook.fr).

FlickrFlickr est un site Web de partage de photos et de vidéos gratuit. C’est un site Web populaire auprès des utilisateurs pour partager leurs photos personnelles, mais aussi des photographes professionnels. En août 2011, le site a franchi la barre des 6 milliards de photos hébergées.

GoogleGoogle est le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde pour naviguer sur Internet. En 2011, Google lance son réseau social, Google+ qui est présenté par de nombreux médias comme un service destiné à concurrencer Facebook.

LinkedInLinkedIn est un réseau social professionnel en ligne créé en 2003 .En octobre 2011, le site revendique plus de 120 millions de membres issus de 170 secteurs d’activités dans plus de 200 pays et territoires. LinkedIn est un service qui permet de construire et d’agréger son réseau profession-nel. Il se définit comme un réseau de connaissances qui facilite le dialogue entre professionnels. Pour ses membres, c’est aussi un outil de gestion de réputation en ligne et de personal branding.

Médias sociauxLes médias sociaux sont des media qui utilisent des tech-niques de communication hautement accessibles pour faciliter les interactions sociales. Par le biais de ces moyens de communication sociale, des individus ou des groupes d’individus créent ensemble du contenu Web, l’organisent, l’indexent, le modifient ou font des commentaires et le combinent avec des créations personnelles.

Plateforme collaborative Une plate-forme de travail collaboratif est un espace de travail virtuel qui utilise l’intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne. L’objectif du travail collaboratif est de faciliter et optimiser la communication entre les individus dans le cadre d’un projet ou d’un travail.

Réseaux sociauxCertains « réseaux sociaux » sur Internet regroupent des amis de la vie réelle. D’autres aident à se créer un cercle d’amis, à trouver des partenaires commerciaux, un emploi ou autres. Il s’agit de services de réseautage social, comme Facebook, Google+, Twitter, LinkedIn…

Twitter et TweetsTwitter est un outil de réseau social et de microblogging qui permet à l’utilisateur d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis » en anglais).

Web 2.0 Le Web 2.0 est une évolution du Web vers plus de simplicité et d’interactivité permettant à chacun de contribuer sous différentes formes. Ainsi, les internautes contribuent à l’échange d’informations et peuvent interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu et la structure des pages, mais aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social. L’internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile.

WebmasterLe Webmaster est la personne responsable d’un site Web et du contenu qu’il présente. C’est lui en général qui décide de la mise en ligne d’un contenu.

WhoisWhois (contraction de l’anglais who is?, signifiant « qui est ? ») est un service de recherche fourni par les registres Internet. Il permet d’obtenir des informations sur une adresse IP ou un nom de domaine. Ces informations ont des usages très variés, que ce soit la coordination entre ingénieurs réseaux pour résoudre un problème technique, ou bien la recherche du titulaire d’un nom de domaine par une société ou un particulier qui souhaiterait l’obtenir.

CONCLUSION

La prévention des risques numériques, un nouvel

engagement pour AXA Prévention.

L’association AXA Prévention mène depuis près de 30 ans des actions de prévention des risques liés à la route, à la santé et aux accidents de la vie courante.

Nous mettrons régulièrement à jour ce guide car l’actualité des médias sociaux est riche et évo-lue très vite. Si vous souhaitez être informé des prochaines versions et d’autres initiatives au-tour du Bon Sens Numérique, connectez-vous sur www.axaprevention.fr dans l’onglet « Prévention numérique ».

Retrouvez également des extraits des conférences sur le Bon Sens Numérique ainsi que les épisodes de « la minute du Bon Sens Numérique » sur notre chaine Youtube :

http://www.youtube.com/user/BonSensnumerique.

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Source : Wikipédia – Avatar, Facebook, Flickr, Google, LinkedIn, médias sociaux, plateforme collaborative, réseaux sociaux, Twitter, Web 2.0, Webmaster, Whois (www.wikipedia.org). Cet article est sous CC-BY-SA (voir le texte de la licence : http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/legalcode)

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BibliographieDe nombreux ouvrages existent sur le sujet. Voici les principales publications et sites Web qui ont inspiré ce guide :

Texto Alto, Le guide pratique Facebook : débutant ou expert, un guide pratique pour tous, Paris, Eyrolles, 2011

Olivier Zara, Réussir sa carrière grâce au Personal Branding, Gérer son identité et sa réputation professionnelles, Paris, Eyrolles, 2009

Blog Identité et réputation numériques : www.reputation.axiopole.info/

Le site de la Commission Nationale Informatiques et Libertés CNIL : www.cnil.fr

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce guide et notamment à Olivier Zara, expert en médias sociaux et réputation numérique.

Nicolas A., Myriam A., Yves A., Francis A., Catherine A., Nordine A., Jérôme A., Benjamin A., Vladimir A., Berbain A., Cyril A., Jean-Luc A., Suzanne A., Martin A., Erick A., Nadine A., Liliane A., Marie Luce B., Caroline B., Christine B., Anne B., Stéphane B., Laurence B.S., Anne B., Georges B., Benoit B., Thierry B., Camille B., Mélanie B., Guillaume B., Laurence B., Henri B., Jean Christophe B., Estelle B., Yves B., Isabelle B., Charlotte B., Anne-Aymone B., Noel B., Jean-Pierre B., Salah B.M., Asma B.R., Salima B.T., Guillaume B., Pauline B., Marie-Pierre B., Laurence B., Gaétan B., Pierre-Henri B., Isabelle B., Florence B., Christophe B., Patrick B., Sylvain B., Caroline B., Jean-Marie B., Olivier B., Thierry B., Aurélie B., Francine B., Hugues B., Blandine B., Elizabeth B., Reda B., Rachid B., Sylvie B., Ingrid B., Brigitte B., Isabelle B., Corinne B., Isabelle B., Catherine B., Cyrille B., Karine B., Josiane B., Audrey B., Sarah B., Nadie B., Astrid B., Catherine B., Jean-Marc C., Olivier C., Benjamin C., Vanessa C., Renaud C., Monique C., Christophe C., Catherine C., Bruno C., Haja C., Dominique C., Sandra C., Angélique C., Stephan C., Lise C., Antoinette C., Dominique C., Corine C., Laurène C., Frédéric C., Sylvain C., Bénédicte C., Laure-Hélène C., Hubert C., Catherine C., Eduardo C., Cédric C., Christophe C., Jonathan C., Jérôme C., Philippe C., Didier C., Patrick C., Jérôme C., Yvonne C., Fréderic C., Marie-Claude C., Valérie C., Christine C., Alice C., Thomas C., Patricia C., Karen C., Delphine C., Philippe C., Pascal C., Stéphanie C., Bénédicte D.S., Christian D., Valérie D., François D., Catherine D., Hubert de la G., Marc de la P., Vincent de P., Nicolas de S-R., Guilhem de T., Nicolas D., Evelyne D., Christine D., Alexandra D., Arnaud D., Stéphane D., Marie D., Fabienne D., Sébastien D., Aurélie D., Jean-Luc D., Céline D., Nicolas D., Claire D., Séverine D., Myriam D., Annick D., David D., Julie Anne D., Mehdi D., Nicolas D., Caro D., Grégoire D., Clotilde du F., Thomas D., Alexis D., Elisabeth D., Sylvain D., Claire D., Céline D., Jocelyne D., Cindy D., Philippe D., Cédric D., Magali D. la T., Delphine D. la T., Valérie D., Jocelyne D., Christine D., Fabienne D., Christine E.D., David D., Philippe E., Philippe E., Hervé E., Youssef F., Olivier F., Corinne F., Eric F., Vanessa F., Nicolas F., Sophie F., Sonia F., Coraly F., Adrien F., David F., Valentin F., Catherine F., Sylvaine F.G., Marie - Christine F., Eric F., Coralie F., Nicolas F., Catherine F., Emmanuel F. de L., Lindsay G., Etienne G., Florence G., Laure G., Jean-Jacques G., Chantal G., Frédérique G., Bastien G., Emmanuelle G., Gérard G., Véronique G., Arnaud G., Sonia G., Laura G., Nathalie G., Sylvie G., Eric G., Joëlle G., Rémy G., Ghislaine G., Delphine G., André G., Willio G., Christophe G., Marie G.S., Philippe G., Emeline G., Alexandre G., Beatrice G.F., Philippe G., Gaétan G., Ma-rie Pascale G., Philippe G., Thierry G., Laurent G., Sandrine G., Christelle G., Maxime G., Philippe G., An-nette G., François G., Patrick H., Jean Marc H., Gabrielle H., Jonathan H., Aurélie H., Michel H., Marion H., Didier H., Didier H., Nicolas H., Thierry H., Fréderic H., Vincent H., Dominique H., Abdelhakim I., Florence I., Isabelle I., Isabelle J., Véronique J., Marie J., Libman J., Anne Claire J.M., Michel J., Yannick J., Virginie J., Pierre-Anthony K., Rokia K., Marc K., Eric L., Valérie L.S., Pierre L., Françoise L., Richard L., Pierre L., Anne L., Thérèse L., Olivier L., Chantal L., Ariani L., Anne-Valérie L., Olivier L.R., Yann Le B., Guylaine Le

C., Anne-Laure L., Ludovic Le M., Julien Le R., Sylvie Le T., Lisbeth L.D., , Claudine L., Emilie L., Maryse L., Jean Marc L., Philippe L., Philippe L., André L., Carole L., Alexandra L., Laurence L., Pierre Lézin L., Jacques L., Jean-Claude L., Séverine L., Patrice L., Françoise

L., Isabelle L.B., Xavier L., Laurent L., Thomas L., Valérie L., Muriel L., Xun L., Yvan L., Eric L., Cathy L., Martine L., Pascale L., Martine L., Fanny L.C.R., Luc M., Victor M., Gilles M., Nadine M., Delphine M., Ka-rine M., Daphné M., Thomas M., Philippe M., François-Pierre M., Benjamin M., Helene M.B., Monique M., Dominique M., Arielle M., Thierry M., Valérie M., Laurence M., Michel M., Liliane M., Mélanie M., Patrick M., Erik M., Fanny M., Françoise M., Raphaëlle M., Herve M., Marie M., Cécile M., Cyril M., Anne Sophie M., Laure M., Christophe M., Sylvie M., Mickael M., Nathalie M., Marc M., Mario M., Yann M., Dominique M.H., Isabelle M., Anne-Cécile M., Cathy M., Frank M., Stéphane M., Mathieu M., Nicky N., Marie Helene N., Elena N., Rivola N., Philippe N., Bernard N., Helene N., Frédérique N., Carole N.L., Regnault N., An-nick N., Richard O., Anne Sophie P., Stéphanie P., Odile P.L., Jean-Pierre P., Anne P., Philippe P., Sébastien P., Sophie P., Marie P., Ange P., Coraline P., Fréderic P., Pierre P., Olivier P., Guillaume P., Arnaud P., Bernard P., Emmanuel P., Stanislas P., Pascal P., Raymonde P., Thi Lan Huong P., Xuan P., Laurent P., Cécile P., Françoise P., Thomas P., Anthony P., Lydie P., Mylène P., Frédéric P., Bernard P., Charles P., Nathalie P., Marie Dominique P., Johann P., Emmanuelle P., Jean R., Aurélie R., Gilles R., Valérie R., Jean-François R., Violaine R., Jean-Pierre R., Xavier R., Hugues R., Michel R., Fabienne R., Maryvonne R., Pierre-Louis R., Stéphanie R., Emmanuelle R., Frédéric R., Jean Pierre R., Stéphanie R., Sophie R., Caroline R., Michel R.P., Jocelyne R., Esméralda R., Yohann S., Bénédicte S., Bernadette S.D.P., Philippe S., Véronique S., Sophie S., Camille S., Benoit S., Céline S., Nicolas S., Jean-Marc S., Elise S., David S., Bernadette S., Frédéric S., Fréderic S., Anne S., Pascal S., Laure S., Alain S., Didier S., Séverine S., Philippe S., Ronald S., Marc S., Abdallah T., Bertrand T., Thibaud T., Eric T., Isabel T., Rodolfo T., Sophie T., Mahmoud T., Gilbert T., Jeremy T., Isabelle T., Fabien T., Murielle T., Marc V., Emmanuelle V., Jean Marc V., Nabila V., Catherine V., Gérard V., Michèle V., Murielle V., Carole V., Marc V., Sylvie W., Didier W., Xin X., Olivier Z., Philippe Z., Matthieu Z., Loïck Z.

R E M E R C I E M E N T S

Directeur de la publication : Eric LemaireResponsables Coordination et Elaboration : Valérie Leselbaum, Marie-Christine FontaineConception et réalisation : oxygenemultimedia.frCrédits photo : Shutterstock, Hemera Technologies, Comstock Images, Jack Hollingsworth, Jupiterimages, Creatas Images, Stéphane CohenImpression : IMPROCe document est imprimé sur du papier fabriqué à 100 % à base de fibres provenant de forêts gérées de manière durable et équitable ou controlées dans une usine certifiée ISO 14001 & EMAS.

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AXA FranceDirection de la Communication et de la Responsabilité d’Entreprise313, Terrasses de l’Arche92727 Nanterre CedexTél. 01 47 74 10 01www.axafrance.fr

AXA France IARD : Société Anonyme au capital de 214 799 030€ • 722 057 460 R.C.S., Paris • AXA France Vie : Société Anonyme au capital de 487 725 073, 50€, 310 499 959 R.C.S., Paris • AXA Assurances IARD Mutuelle : Société d’Assu-rance Mutuelle à cotisations fixes contre l’incendie, les accidents et risques divers, Siren 775 699 309 • AXA Assurance Vie Mutuelle : Société d’Assurance Mutuelle sur la vie et de capitalisation à cotisations fixes, Siren 353 45 245.Sièges sociaux : 313, Terrasses de l’Arche – 92727 Nanterre CedexEntreprises régies par le code des assurances.