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Le Hors-Série Loisirs 2012

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Magazine édité par La Liberté et La Gruyère

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qui peut aussi se faire à pied. C’est celui que nous conseillons à nos lecteurs, car elle peut se faire en famille (grands-parents, parents, enfants), à condition de venir avec les vélos des enfants.

Toute la troupe peut commencer par visiter la ville médiévale d’Estavayer-le-Lac. Ensuite, on peut prendre la direction de la Grande Cariçaie par le chemin des Lacustres.

Téléski nautique et labyrinthe de maïsEn fonction des goûts, il est ensuite possible de

choisir l’une des principales attractions du bord de lac, le téléski nautique (voir aussi p. 42), ou alors d’aller vers le Labyrinthe de maïs (ouverture le 23 juin). De nombreuses activités aquatiques sont proposées autour du téléski, tandis que le laby-rinthe donne la possibilité de se perdre dans « un univers digne d’Alice au pays des merveilles ».

Ceux qui n’ont pas peur de rouler un peu plus, et de sortir de l’itinéraire Fri2Bike, peuvent pous-ser, du labyrinthe de maïs, vers Gletterens (à un peu moins de 10 km) pour découvrir le fameux vil-lage lacustre, une représentation passionnante de l’architecture préhistorique néolithique qui per-met de découvrir le mode de vie de nos lointains ancêtres.

Un très étonnant Musée des grenouillesOn peut enfin finir la randonnée en décou-

vrant le château de Chenaux et le Musée des gre-nouilles. Cette curiosité présente 108 grenouilles naturalisées en classe, chez le barbier, en soldat ou autour de la table d’un café, dans une partie de cartes endiablée. Le musée présente également des collections touchant à l’histoire et au folklore de la région.

Pour les seniors

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Au cœur de la cité médiévale d’Estavayer-le-Lac, le château de Chenaux domine le lac de Neuchâtel. OT Estavayer-le-Lac

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> Par Alain SansonnensVounetz, aire de décollage. La main plus ou moins sûre, je signe le « bon de passage ». Pour Jean-Luc Frioud, président du Club de vol libre de la Gruyère et mon pilote chaperon du jour (voir page 28), une simple décharge administra-tive. Pour moi, un sésame pour réaliser le rêve d’Icare. Après le briefi ng sécuritaire de rigueur, une légère course au décollage, et c’est parti pour mon premier vol en parapente biplace !

Le vent de face rentre dans la voile. Je sens le sol qui se défi le sous mes pieds. La « zone de non-retour », secteur de la pente qui marque le début obligatoire du vol sous peine d’être inter-rompu prématurément, est franchie. « Il y avait plus de poids que je pensais », me dira un peu plus tard ce plaisantin de pilote. Soit, il a fallu « légèrement » remonter les jambes pour passer la fameuse zone. Mais diable, que faire si même le puissant Eole vous renvoie en pleine face votre amour de la bonne chère !

Sourire aux Dents-VertesLe premier appel d’air stomacal est passé.

Derrière moi, Jean-Luc s’occupe de tout. À commencer par la recherche des courants ther-miques, indispensables pour prolonger le plus longtemps possible le plaisir de se prendre pour un aigle. Bien calé dans ma sellette, fi er comme Artaban, je n’ai plus qu’à admirer le panorama qui s’offre à moi.

Dent-de-Broc, Moléson, lac de Montsalvens, premiers vallonnements du Jura et, plus près sur la gauche, chaîne des Dents-Vertes : l’œil s’évade. Dans un sourire de contemplation, je domine l’apesanteur et, assis sur mon trône,

je vois le monde de haut. Passe une buse. Les oiseaux sont des veinards, leur espace de liberté est sans limites.

Virages à 360 degrésLe vol durera à peine plus de dix minutes. Les

thermiques ne sont pas avec nous, ni d’ailleurs avec tous les parapentistes volant ce jour-là au-dessus de Charmey (n.d.l.r. : la durée d’un vol en parapente n’est donc pas prioritairement liée au poids supporté par l’aéronef. C.Q.F.D. et vive les côtes de bœuf !). L’atterrissage est pour bientôt. Jean-Luc me passe quelques instants les commandes. Avant de les reprendre et de me servir d’ultimes sensations fortes par quelques « wings over », ou virages à 360 degrés.

Me voilà de retour sur le plancher des vaches. Le vol libre ? Tel un bon rêve, il me tarde d’y retourner.

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Se prendre pour un aigle

Sport et aventure

Alain Wicht/La Liberté

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