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Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulents N°71 ENGRAIS : LES INDUSTRIELS SE PRÉPARENT POUR LA REPRISE Actu Dalkia inaugure l’une des plus grandes chaufferies biomasse de France à Cergy-Pontoise... NUMÉRO 71 - JANVIER/FÉVRIER 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 DR Le mélange Application De la poudre à la colle : CEERI maîtrise le process La rupture des relations commerciales Frédéric Croix : « Notre force, c’est notre réactivité » L’ACTU DÉSORMAIS EN LIGNE SUR WWW.JOURNALDUVRAC.COM

Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

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Process et manutention des poudres, granuleux et pulvérulents

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Page 1: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulentsN°71

ENGRAIS : LES INDUSTRIELS

SE PRÉPARENT POUR LA REPRISE

ActuDalkia inaugure l’une des plus grandes chaufferies biomasse de France à Cergy-Pontoise...

NUMéRO 71 - JANVIER/FéVRIER 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14

DR

Le mélange

ApplicationDe la poudre à la colle :

CEERI maîtrise le process

La rupture des relations commercialesFrédéric Croix :

« Notre force, c’est notre réactivité »

La rupture des relations commerciales

L’ACTU DÉSORMAIS EN LIGNE SUR

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Page 2: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

LE VRAC MAITRISÉ

StockageManutention

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Trémie dépoussiérée (ciment)CurvoducTM de 1,8 km

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S O M M A I R E

DR

Janvier / Février 2010

N°71

De retour de PublicationAgendaIndex

565657

INFO PR@TIQUE

CAHIERJURIDIQUE

La rupture des relations commerciales48

REPORTAGES

INTERVIEWFrédéric Croix : « Notre force, c’est notre réactivité »

APPLICATIONDe la poudre à la colle : CEERI maîtrise le process

24

28

ENQUÊTE

Engrais : les industriels se préparent pour la reprise

16

QUE CHOISIRLe Mélange

PRODUITS PHARES Du matériel de process pour l’industrie minérale

32

ACTU

Première convention d’affaires dédiée au transport fluvial et intermodal

6

ÉQUIPEMENTS

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

24 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Frédéric Croix : « Notre force,

c’est notre réactivité »

La fabrication de produits spécifiques dans le domaine des vracs secs nécessite parfois un process de fabrication adapté. C’est sur ce cré-neau et plus spécialement dans les domaines de l’alimentaire et du petfood que la société Croix s’est faite un nom. Avec deux spécialités : le sur-mesure et la réactivité. Frédéric et Jean-Charles Croix nous présentent cette entreprise qui passe les générations.

Le Journal du Vrac : La société Croix a unlong passé dans l’univers des vracs soli-des. Quand a commencé son histoire ?

Frédéric Croix : L’origine de l’entreprise remonte à 1850 avec la fabrication de moulins à vent et de moulins à eau. Ce savoir faire à d’ailleurs pu être conservé et transmis et cette activité perdure toujours dans la famille, puisque nous avons un cousin qui continu ce métier de réhabilitation de moulins. C’est en 1955 que les deux frères Croix ont choisi de se diversifier, l’un demeurant sur l’acti-vité traditionnelle des constructions en bois, tandis que l’autre, notre père, s’est

orienté vers la fabrication de silos et de matériels de manutention métalliques.

JDV : Deux orientations bien distinctes ?

Jean-Charles Croix : Oui. Bien que les deux frères soient sur le même site à cette époque, ils avaient des activités bien séparées.

JDV : Quand votre entreprise spécialiséeen chaudronnerie a débuté son activitéen 1955, à quel type de clientèle s’est-elle adressée ?

Frédéric Croix : Sa première vocation a été d’assembler et d’installer des matériels tels que brosses à blé, planchisters ou appa-reils à cylindres à destination de la minote-rie. L’entreprise travaillait alors beaucoup pour la société angevine Schneider-Jac-quet qui concevait ces matériels. Ce n’est que plus tard, vers 1965, que Croix s’est orientée vers la conception et la fabrica-tion de manutention proprement dite et s’est installée en 1970 dans les ateliers que nous occupons actuellement à Candé.

JDV : Combien de personnes travaillaient

alors dans vos ateliers ?

Frédéric Croix : Un peu moins de 20 per-sonnes dont une personne au Bureau d’études.

Jean-Charles Croix : à cette période, le personnel fabriquait le matériel en atelier durant l’hiver et le montage des centre de collecte pour le stockage des céréales s’effectuait durant l’été.

JDV : La fabrication portait principale-ment sur les centre de collecte ?

Jean-Charles Croix : Oui, des silos de petite taille. Croix travaillait beaucoup avec la société Privé fabricant de silos. Nous travaillons d’ailleurs toujours avec cette société. Une bonne partie des com-mandes consistait à équiper des centres de collecte de céréales pour les coopéra-tives et les négociants des Pays de Loire et de Bretagne disséminés dans les zones de cultures et qui servaient de points de stockage intermédiaires.

JDV : Cette période consacrée aux silosn’a pas duré toujours ?

La société Croix est très présentedans le domaine de la fabricationde poudre de lait.

28 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Interview Application ProcessREPORTAGES

De la poudre à la colle : CEERI maîtrise le process

Créer et installer une unité de fabrication de colle pour un site situé en Malaisie est une entreprise qui demande du savoir-faire et de l’organisation. CEERI possède les compétences pour mener ce genre de projet. Patrick Budai qui dirige la sociétié Savoyarde nous explique pas à pas les interventions qui ont permis de mener avec succès le projet de la conception à l’installation sur site en Malaisie.

C’est à l’issue d’un appel d’offre initié en début d’année 2008 que CEERI a été retenue comme fournisseur pour la concep-tion et construction « clef en main » d’une unité de production de colle en phase solvant. Un projet complexe et intéressant, mais un projet dont le bénéficiaire préfère ne pas faire étalage: « Notre client est installé en Malaisie, exactement à Kuala Lum-pur, mais il ne souhaite pas que le nom de son groupe soit cité en raison de la forte concurrence qui règne dans son activité »prévient Patrick Budai, dirigeant de CEERI (Conception Etudes et Réalisations Industrielles). « Pour le situer en quelques mots, disons que ce groupe figure parmi les leaders mondiaux dans le domaine des composants électroniques. Il emploie 13 000 per-sonnes présentes dans plus de 30 pays ».

Nécessité de produire localement

Le client avait un impératif de mise en place d une installation identique a celle présente sur la maison mère en France pour répondre a une augmentation de capacité.La décision de confier la prestation à CEERI a donc été prise en décembre 2008, le contrat étant mis en vigueur pour la pre-mière semaine de 2009. « Dès lors une course contre la montre était engagée puisque l’objectif de mise en production était fixé au mois de juillet » se souvient Patrick Budai.

Principe de fonctionnement

L’unité de fabrication est divisée en deux zones distinctes :- le stockage des matières premières liquides et solides- l'atelier de fabrication et de conditionnement La colle étant à base solvant, notamment du méthanol, l'ensem-ble de l'installation a été conçu dans le respect de la réglementa-tion ATEX 94/9/CE. Le pays d'installation n'est pas soumis a cette directive, mais l'utilisation de composants répondant à cette norme était pour l'exploitant un gage de qualité et de sécurité. Depuis le bâtiment ou sont stockés les solvants, en cuve inox, le transfert est réalisé par des pompes centrifuges à entraînement magnétique Iwaki garantissant une étanchéité totale et tout ris-que de fuites de solvant. Le niveau des cuves est contrôlé par mesure de pression hydrostatique. Les cuves sont maintenues sous couverture d'azote à 25 mbar, lors des remplissages et l'ex-cédent de pression est évacué au travers d'une soupape pression-dépression, équipée d'un pare-flammes. Les matières premières solides sont stockées en sacs. Deux trémies vide sacs, raccordées à un transfert pneumatique par dépression permettent le transfert des résines sous forme de granulés vers des cuves intermédiaires de stockage.

16 Le Jou rna l du VRAC - N °71

ENQUÊTE L’avenir du charbon ?

Les vracs alimentaires

Matériels pour le vrac

Les poussières dans l’industrie

Automatisme et informatique

Engrais

La crise n’épargne pas le secteur des engrais et amendements des sols. Les industriels ont pu constater combien les difficultés rencontrées par l’agriculture avaient des conséquences sévères sur leur activité. D’un côté la chute des prix des céréales et du lait, de l’autre la hausse des cours des matières premières ont conduit les agriculteurs à revoir sérieusement à la baisse leurs commandes de fertilisants. Les livraisons en France d’engrais miné-raux et organo-minéraux ont baissé de 24 % à 8,15 millions de tonnes de pro-duits au cours de la campagne 2008-2009. « Du jamais vu », selon l’Unifa, l’Union des industries de la fertilisation, dont les adhérents représentent 93 % de la pro-duction d’engrais et d’amendements. La diminution de l’utilisation de l’azote (moins 13 %), du phosphore (moins 54 %) et du potassium (moins 51 %), qui constituent les trois éléments nutritifs des plantes, est spectaculaire. à l’opposé, la demande en minéraux basiques (2,9 mil-lions de tonnes) est stable. Celle de sou-fre et de magnésium qui entrent dans la composition de différents engrais et amendements minéraux et sont impor-tants pour équilibrer la fertilisation, connaît une légère augmentation. Autre

donnée, les livraisons d’azote en France sont caractérisées par l’augmentation de la part de marché (17 %) des nouveaux états-membres de l’Union européenne (UE) – Lituanie, Pologne, Roumanie – et celle des pays tiers (16 %) – Amérique centrale, égypte, états-Unis, Russie. En face, la part de marché de la production française (44 %) s’essouffle et celle de l’UE à Quinze est à 23 %.

à quand la reprise ?

Sur le marché mondial, la croissance de la consommation d’engrais, après une hausse de 3,5 % au cours de la campa-gne 2007-2008, vient de connaître une baisse de 5 % en 2009. L’Asie demeure le principal utilisateur d’engrais (azote, phosphore et potassium). Elle est aussi le premier producteur mondial (64,6 mil-lions de tonnes sur 205 millions de ton-nes au total dans le monde). « Si l’Europe dispose d’une industrie puissante dans la production d’azote et dans l’extrac-tion de sels de potassium, en Allemagne, en Espagne et en Grande Bretagne, en revanche elle est dépendante des impor-tations d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et de la Russie pour les phospha-

tes », observe l’Unifa. Cette situation n’a pas empêché les industriels produisant des engrais d’investir plus de 700 mil-lions d’euros dans leurs installations en Europe. Ceci expliquant cela, en 2008, les entreprises ont pu répercuter sur les prix de leurs produits la hausse des cours des matières premières – gaz naturel, phos-phates et potasse. Mais d’autre part, au dernier trimestre avec prolongation en 2009, elles ont dû affronter un ralentis-sement brutal de l’activité et prendre des mesures de chômage partiel et d’arrêts d’usines. Dans ce contexte quelque peu tourmenté, les professionnels se gardent d’avancer un pronostic sur la reprise et le retour souhaité au niveau d’activité de 2006. « Nous sommes loin d’apporter aux plantes et aux sols ce qu’ils sont capables d’exporter », expriment-ils en guise de commentaire. Laissant entendre que la marge de manœuvre reste grande pour l’industrie des fertilisants. à l’Unifa, on est convaincu que la mission de l’agriculture, sur des espaces agricoles qui diminuent, de nourrir une population en croissance rendra plus que jamais nécessaire le recours aux engrais et amendements.

Dominique-J. Lefebvre

Les industriels de la fertilisation évoluent dans un contexte perturbé par la crise éco-nomique ; marqué par une augmentation des importations et la volonté dans les usines de se préparer à une reprise qui, de toute façon, viendra.

Engrais : les industriels se préparent pour la reprise

DR

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40

58

Page 4: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

Le service qualité■ Etude et audit process

■ Conception d’unités de traitement et de fabricat ion :Industr ie de l ’env ironnement , des déchets ,du béton, de l ’engra is…Industr ies agro-a l imenta ires ,us ine d ’a l iments pour an imaux,col lecteurs de céréa les…

■ Fabricat ion dans nos atel iers

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Page 5: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

Atout ferSi l’on en croit les chiffres donnés par Lafarge, la France consomme environ 400 millions de tonnes de granulats chaque année, roches massives et roches meubles confondues. Ce qui représente plus de 6 tonnes par an et par habitant. Sachant qu’une maison néces-site 100 à 300 tonnes de granulats, un lycée 20 à 40 000 tonnes, 1 km de voies ferrées 10 000 tonnes et 1 km d’autoroute 30 000 tonnes, il nous faut des quantités énormes de cette matière première. En raison de la proximité des gisements par rapport aux centres de consommation urbains, le trans-port des granulats était jusqu’alors réalisé à 90 % par la route sur une distance moyenne de 25 km. Cependant, certains granulats ont des parcours plus longs puisque 15 millions de tonnes sont transportées par le rail, sur une distance moyenne de 190 km. Pour Lafarge qui exploite 130 carrières en France qui produisent 50 millions de tonnes de gra-nulats par an, le transport par fer représente

déjà 2,5 millions de tonnes de gra-nulats par an soit

17 % du total des granulats transportés par le rail en France. C’est beaucoup, mais encore trop peu pour un pondéreux si bien adapté à ce mode de transport. Le groupe cimentier en est bien conscient. à l’heure où tous les grands groupes nous rebattent les oreilles avec leurs démarches environnementales – et il est vrai que cimentiers et exploitants de car-rières ont beaucoup œuvré en ce sens – il est indispensable que le fer prenne la place plus grande encore. Plus facile à dire qu’à réaliser, c’est certain, mais nous avons le savoir-faire et une bonne partie des infrastructures. Surtout, nous avons des tas d’exemples de sites embranchés fer qui réalisent avec suc-cès une grande partie de leurs transports par le rail. Ajoutons-y un peu de volonté politique et un zeste de concurrence et nous y arriverons. N’oublions pas qu’un train de 1 200 tonnes c’est au minimum 40 camions de moins sur la route. N’en déplaise aux transporteurs routiers, c’est un moyen très efficace de diminuer de façon drastique les émissions de C02 sur les longues distances.

é D I T O

Gaël d’ArgentréRédacteur en chef

[email protected]

Le

si

te de ce numéro

C’est le tonnage de sucre

à l’hectare prévu

pour cette campagne

betteravière.

Un record !

14,5

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� Le Jou rna l du VRAC - N °71

ACTU ▼ ▼ACTU

VNF a choisi l’Alsace pour organiser sa première convention d’affaires fluviale et intermodale les 8 et 9 décembre derniers au Palais des Congrès de Colmar. En effet, voisine de la Belgique, du Luxembourg et de l’Allemagne, la région de Colmar est connue pour son dynamisme économique et son activisme en matière de « fret flu-vial ». Sa concentration en ports intérieurs en fait une place intéressante pour « VNF

Intermodal Meetings 2009 ». Pendant deux jours, les chargeurs (visiteurs) ainsi que les opérateurs (exposants) de la voie d’eau et du ferroviaire se sont rencontrés dans des espaces personnalisés, avec des ren-dez-vous préprogrammés, dans un cadre fonctionnel et convivial. Cet événement était également l’occasion de présenter les logistiques de transport combiné, les innovations du secteur fluvial ainsi que le

transport fluvial de produits recyclés. En effet, le transport fluvial a fait ses preuves en tant que solution économique, fiable et respectueuse de l’environnement. Ce mode de transport alternatif à la route est donc en première ligne pour contribuer à atteindre les objectifs fixés par la Loi I du Grenelle de l’environnement, soit une croissance de 25 % de la part modale du fret non routier et non aérien d’ici à 2012.

Première convention d’affaires dédiée au transport fluvial et intermodal

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ACTU ▼ ▼

7 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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Ciel et Terre et le groupe Samfi-Invest via sa filiale Samsolar ont finalisé la construction d’une centrale de 1 400 m² de panneaux photovoltaïques sur les toits des silos à grains du Groupe Sud Céréales, hameau de Saliers, à proximité d’Arles. La centrale solaire d’Arles, a été réalisée selon une techno-logie innovante d’intégration en toiture créée et dévelop-pée par Ciel et Terre : le sys-tème Arch’Helios. Equipée de 833 modules photovoltaïques et de 25 onduleurs, la centrale dispose d’une puissance de près de 200 kWc sur deux bâti-ments, pour une surface totale de 1 400 m² de toiture. Soit, une capacité de production d’élec-tricité de 240 000 kWh par an, l’équivalent de la consomma-tion annuelle d’énergie de près de 63 foyers en France

(base : 3 800 kWh par an et par foyer). Au 31 décembre 2010, la centrale aura déjà produit 255 406 kWh, soit une économie de 996 tonnes de C02. L’électricité produite par la centrale sera injectée direc-tement dans le réseau EDF au tarif d’achat d’intégration au bâti : 0,602 le kWh. Ce projet représente un investis-sement de 1 million d’euros pour un chiffre d’affaires estimé à 150 000 par an. La création de la centrale répond à des critères locaux très favo-rables : un ensoleillement très propice, peu d’obstacles en toiture, pas d’ombrage néfaste sur les surfaces solaires utiles et un raccordement au réseau EDF sans difficulté. Elle a permis la rénovation d’une grande partie des toitures du site.

1 400 m² de panneaux photovoltaïques sur des silos à grain

Créée en 1894 à Zurich en Suisse par Walter H. Gericke, la société éponyme fête cette année ses 115 années d’exis-tence. Aujourd’hui, Gericke poursuit continuellement ses efforts pour améliorer sa gamme afin de pouvoir proposer une technologie de pointe en matière de net-toyage et d’accessibilité. La gamme Gericke comporte des systèmes de transport pneu-matique, des doseurs, des mélangeurs, des tamiseurs,

des désagglomérateurs et éga-lement l’étude et la fourniture d’installations clés en main. Le Groupe Gericke est mainte-nant dirigé par la quatrième génération en la personne de Markus H. Gericke et possède ses propres filiales en Europe, Asie et Amérique Latine. à l’occasion de ce jubilé, Gericke a agrandi et modernisé sa sta-tion pilote à Regensdorf qui permet de réaliser des essais de transport, dosage, mélange et tamisage.

Gericke célèbre ses 115 ans

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� Le Jou rna l du VRAC - N °71

ACTU

Sodistock prévoit des investis-sements à Montoir à hauteur de 8 millions d’euros indi-que le port de Nantes-Saint-Nazaire. Investissements qui se feraient en deux étapes. La première étape serait le rachat du portique de charge-ment de Montoir (hypothèse issue des négociations de gré à gré relatives au transfert des terminaux), menant à une indemnisation de l’outil pas-sant de 700 t/h à 1 000 voire 1 200 t/h, avec des circuits et des systèmes d’alimentation adaptés aux nouvelles caden-

ces. La seconde phase de ces investissements porte sur la construction d’un silo vertical de 20 000 tonnes qui ferait passer ainsi à 50 000 tonnes la capacité de stockage de l’opérateur à Montoir. « à partir de fin 2010, début 2011, on pourra charger à Montoir des navires de 25 000 ton-nes d’un seul tenant pour l’Algérie ou le Maroc ou compléter les bateaux venus charger à Rouen et à destina-tion de l’égypte » estime le directeur financier Regis de Braquilanges.

Sodistock lance 8 millions d’euros d’investissements à Montoir

Dans un contexte économique difficile, la 39ème édition du Midest, salon de sous-traitance industrielle, et la 5ème édition de Maintenance Expo, ont fermé leurs portes le 20 novembre à Paris Nord Villepinte sur une hausse du visitorat par rapport à l’année précédente. Sur le plan de la fréquentation, le Midest affiche une augmentation sensible de ses visiteurs de 5,5 % par rapport à l’an dernier, soit 39 710 professionnels. Le nombre de visiteurs étrangers, issus de 78 pays contre 54 en 2008, aug-mente de 13 %. De son côté, la fréquentation de Maintenance Expo a légèrement progressé de 1 % avec 2 998 professionnels sur les quatre jours du salon. Du côté des exposants, Midest a enregistré une augmentation de 2,5 % de son nombre réel d’entreprises exposantes, même si le nombre global de ses exposants (incluant la presse, les filiales et les stands gratuits) accuse une légère baisse de 3,6 %. La manifestation a rassemblé, cette année encore, près de 1 700 entreprises venues du monde entier. « Cette année, les exposants étrangers représentaient, pour la première fois, plus de 40 % » annoncent les organisateurs qui ajoutent : « malgré

un contexte économique difficile, force est de constater la très bonne fréquentation des salons, tant au niveau visiteurs qu’ex-posants, et la satisfaction spontanée exprimée « à chaud » par la grande majorité de ces derniers. Ils ont en effet témoigné de la présence accrue de donneurs d’ordres de haut niveau sur les deux salons et de la richesse des contacts noués. Ces visiteurs, majoritairement issus des directions générales achats et tech-nique/production, se sont en effet déplacés avec des projets intéressants préalablement déterminés ».

Fréquentation en hausse pour Midest et Maintenance expo

Page 9: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

� Le Jou rna l du VRAC - N °71

ACTU ▼ ▼

Après un début de campa-gne assez dynamique, les tirages de certificats d’ex-portation de blé ont sen-siblement ralenti le mois dernier. Depuis le début de la campagne commer-ciale 2009/2010, les licences délivrées aux exportateurs européens portent sur 6 millions de tonnes (Mt) de blé, contre 7,7 Mt l’an dernier à pareille époque. Sans atteindre le record de la campagne passée, les expor-tations européennes de blé 2009/2010 devraient large-ment dépasser celles réali-sées en 2007/08. Pour l’heure,

près de 2,6 Mt de certificats ont été délivrés en France. Fin octobre, les embarque-ments de blé tendre au départ de la France s’éle-vaient à 3 Mt, dont 1,15 Mt vers l’Algérie et 0,9 Mt à destination de l’Egypte. Côté orge, les tirages de certificats d’exportation faiblissent de jour en jour. Depuis le début de la cam-pagne, les licences délivrées dans l’Union européenne pour cette céréale attei-gnent à peine plus de 0,3 Mt contre 2,2 Mt l’an dernier à la même époque et 2 Mt en 2007.

Coup de frein sur les exportations européennes 2009/2010 en blé et en orge

Page 10: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

ACTU

10 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Dans ses dernières prévisions concernant le marché euro-péen des résines thermoplas-tiques, le cabinet d’études économiques AMI (Applied Market Information) envisage un net rebond des ventes de matières au quatrième trimes-tre 2009. Cette reprise devrait également stimuler les ventes en 2010, avec une prévision de croissance de 1 à 2 %, qui devrait s’étoffer par la suite en 2011 (2 à 3 %). Cependant, sur

l’ensemble de l’année 2009, le marché devrait décliner de 9 %. Le secteur de l’embal-lage pèse plus de 50 % de la demande globale, suivi par les marchés du médical et de la santé. Les polymères destinés à l’automobile ont particuliè-rement souffert à cause de la contraction de la demande. Selon AMI, les volumes per-dus en 2008, au plus fort de la crise, ne devraientt être récu-pérés qu’à partir de 2013.

Le marché des résines thermoplastiques sur une pente ascendante

Changement de cap pour les Salon PBS Europe (Powder & Bulk Solids Europe) qui avait été annoncé pour les 3 et 4 novem-bre 2010. Les organisateurs esti-ment finalement que le marché français pour l’acquisition des biens d’équipement semble toujours se trouver en phase critique pour l’année 2010. Ils jugent donc que cette situation économique rend très difficile le succès escompté par et pour

les exposants pour ce nouveau salon. Cela ne signifie pas pour autant que ce Salon est définiti-vement condamné avant même d’avoir vécu : « Nos recher-ches ont prouvé que le mar-ché français est d’une grande importance et que le potentiel pour un évènement Européen est conséquent » analysent les organisateurs qui, de toute évi-dence, préfèrent attendre une nette relance de l’économie.

Le Salon PBS Europe reporté

Ce ne sont pas moins de 57 opérations de rapprochements entre entreprises coopératives (niveau record depuis 2003) qui ont été enregistrées cette année. Particulièremnt sensible dans la viticulture et le secteur « céréales- approvisionnement », ce mouvement dynamique de consolidation des entreprises coopé-ratives entre elles profite à toutes les autres filières et concerne toutes les régions. Ces alliances stratégiques traduisent l’enjeu représenté par l’atteinte de la taille critique industrielle, com-merciale et financière face aux marchés. Par ailleurs, le périmètre coopératif s’équilibre entre cessions et acquisitions (900 M€ en France) essentiellement dans la seconde transformation. Quel-ques prises de contrôles et partenariats au niveau européen (330 M€) permettent à plusieurs groupes coopératifs de renfor-cer des positions sectorielles. Ainsi, par le jeu de la consolidation intercoopératives et des opérations de croissance externe, le chiffre d’affaires global s’élève à 80 Mds€. Quant à la part de la Coopération dans l’agroalimentaire, elle atteint 40 %. Enfin, malgré l’impact négatif de la crise, l’emploi reste stable dans les entreprises coopératives et leurs filiales avec 150 000 salariés.

Pour accompagner et encourager cette dynamique économique et sociale, Coop de France structurera son action 2010, au service des 3 000 entreprises coopératives agricoles, agroalimentaires et agro-industrielles, autour de 3 priorités : le pouvoir économique des agriculteurs la compétitivité des entreprises les nouvelles valeurs ajoutées du producteur au consommateur.

Coopératives agricoles : un secteur économiquement stable malgré les changements

Page 11: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

ACTU

11 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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Taim Weser réalise actuel-lement une installation de traitement biologique des déchets solides à la nou-velle station Vacarisses à Barcelone. Sur ce nouveau site, le constructeur installe un système de stockage et destockage de la frac-tion organique des déchets municipaux. L’usine aura une capacité de traitement de 245 000 tonnes par an. Le processus de stabilisation est effectué dans des bâtiments de fermentation clos avec une aération par aspiration. Chaque bâtiment est équipé d’une roue pelle entière-

ment automatique. Le trai-tement des déchets orga-niques permet d’obtenir au final un produit adapté pour une utilisation dans les domaines du paysage et du jardinage.En plus de ces deux roues pelles, l’usine est équipée de deux systèmes de charge-ment automatique, un sys-tème de déchargement et un système d’aération. Une fois l’installation et les essais terminés Taim Weser prévoit une mise en route puis une montée en puissance de l’unité au cours des six pre-miers mois de 2010.

Taim Weser équipe une installation de traitement des déchets organiques à Barcelone

Page 12: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

ACTU

12 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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Dalkia, filiale de Veolia Environnement et d’EDF spécialisée dans les services liés à l’efficacité énergétique a inauguré officielle-ment le 4 décembre l’une des plus grandes chaufferies biomasse de France (voir reportage dans le N° 69 du Journal du Vrac). Celle-ci est raccordée au réseau de chaleur collectif de l’agglo-mération de Cergy Pontoise géré par Cyel, filiale de Dalkia. Ce réseau est l’un des plus grands de l’hexagone avec une lon-gueur de 44 kilomètres. Il dessert 33 000 équivalents logement en chauffage et en eau chaude, ainsi que de nombreux sites industriels implantés sur la zone. Conçue et exploitée par Dal-kia, cette nouvelle chaufferie biomasse fournira 360 000 MWh d’énergie thermique par an, ce qui en fait la deuxième plus importante par sa puissance en Ile de France. L’apport de la bio-masse permet au réseau collectif d’être aujourd’hui alimenté à 68 % par des énergies renouvelables. En effet, le réseau Cyel valorise déjà l’énergie issue de l’incinération des déchets sur le site mitoyen de Auror’Environnement. L’introduction de la biomasse présente un double bénéfice environnemental et économique. Le bois énergie représentera 22 % de l’énergie produite, et permettra chaque année de réduire les émissions

de CO2 de 16 000 tonnes en année de transition (2009) puis de 35 000 tonnes en année pleine. Ensuite, en franchissant le cap des 50 % d’énergies renouvelables, le réseau bénéficiera désor-mais d’un taux de TVA à 5,5 % comme le prévoit la législation française en matière de promotion des énergies décarbonées. La biomasse est une énergie renouvelable en pleine expansion, soutenue par les pouvoirs publics dans cadre des politiques de « croissance verte » et de développement des énergies renou-velables. Elle constitue un axe majeur du développement de Dalkia. La mise en place d’une filière d’approvisionnement pérenne est un facteur clef de succès et constitue pour Dalkia un avantage concurrentiel, notamment pour un projet de cette envergure. La nouvelle installation du réseau Cyel valorisera des bois collectés sous différentes formes à proximité du site. 45 % de cette biomasse provient de plaquette forestière, c’est-à-dire de la part non valorisable par les exploitants et industriels du bois extrait des forêts (branches, bois impropres à un usage plus noble, cimes etc...), complétés par des bois d’élagage, des palet-tes logistiques en fin de vie ou du criblât de compostage. Dalkia a choisi d’introduire une part grandissante d’énergies renouvelables sur les installations dont elle a la charge pour ses clients collectifs ou industriels. L’entreprise exploite à ce jour plus de 150 installations valorisant cette énergie renouvelable pour une puissance totale de 860 MW et consommant plus de 400 000 tonnes de biomasse par an.Sélectionnée dans le cadre de plusieurs appels d’offres nationaux pour la construction d’installations industrielles, Dalkia prévoit de valoriser jusqu’à 4 millions de tonnes de biomasse en France d’ici 2020, un objectif ambitieux rendu réalisable grâce notamment à l’intégration déjà effective de sa filière d’approvisionnement.

Dalkia inaugure l’une des plus grandes chaufferies biomasse de France à Cergy-Pontoise...

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ACTU

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ACTU ▼ ▼

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aux poudres et granulés.

Dalkia sélectionné aussi par l’Ademe pour 3 nouveaux projets biomasse…

Dalkia a été sélectionné pour 3 projets dans le cadre de l’appel d’offres lancé par l’Ademe et le gouvernement portant sur des installations industrielles de production de chaleur à partir de biomasse.Dalkia construira, approvisionnera et exploitera ces trois cen-trales de production de chaleur situées dans la Manche, dans les Côtes-d’Armor et dans l’Indre. Elles consommeront un total annuel de 24 000 tonnes de plaquettes forestières, c’est à dire

de biomasse constituée de rémanents forestiers (branches, cime des arbres) ou de petits bois (éclaircies), conformément à la stratégie d’approvisionnement de Dalkia.Cet approvisionnement se fera en partenariat avec l’ensemble des acteurs locaux de la filière forestière, propriétaires, exploi-tants forestiers et entreprises de travaux forestiers.La concrétisation de ces projets fait suite au succès remporté par Dalkia en 2008 lors de l’appel d’offres de la CRE pour des installations de production d’électricité à partir de biomasse d’une capacité totale de 122 MW.

… tandis qu’elle prépare le lancement du projet biomasse Solvay Tavaux

Dans le cadre d’un appel d’offres lancé par la Commission de Régulation de l’énergie, Dalkia a remporté en 2008 trois projets importants, dont celui de Solvay, à Tavaux (Franche-Comté).Sur cet important site industriel chimique, il s’agit d’implanter une centrale de cogénération biomasse qui produira simulta-nément de la vapeur et de l’électricité. Grace à cette techno-logie et à la substitution des énergies fossiles (charbon et gaz) par une énergie renouvelable, l’économie de CO2 est de l’ordre de 70 000 tonnes annuelles. La nouvelle chaudière consom-mera 370 000 tonnes de biomasse par an. Plus des deux tiers

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14 Le Jou rna l du VRAC - N °71

ACTU ▼ ▼ACTU

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Engagé dans la lutte contre le changement climatique depuis 2001, les ambitions de Lafarge sont clairement établies dans le cadre d’un partenariat pionnier avec le WWF. Il s’agit de réduire sur la période 1990-2010 :− de 10 % ses émissions brutes absolues dans les pays indus-trialisés,− de 20 % ses émissions nettes par tonne de ciment produite dans le monde. Quatre principaux leviers sont utilisés pour réduire les émis-sions :− la modernisation des équipements afin d’en augmenter l’efficacité énergétique,− la réduction de la consommation énergétique des fours, − l’utilisation de combustibles alternatifs (déchets et biomasse considérés comme neutres en termes d’émissions de CO2), − l’utilisation des déchets industriels (laitiers, cendres volantes et pouzzolanes notamment) dans la fabrication du ciment.Le Groupe investit également dans la recherche pour :− développer des gammes de produits à faible contenu en CO2,− mettre au point des procédés plus économes en énergie, − optimiser les formulations du béton et son recyclage.

❚ ❚ Environnement : Lafarge se définit des objectifs ambitieux

de cette biomasse proviendra de la ressource foréstière locale issue des espaces boisés, de la sylviculture et de la forêt (bois d’élagages, bois impropres pour l’industrie, rémanents issus des exploitations, taillis à très courte rotation...), mais aussi des sous-produits et connexes issus de l’industrie du bois (écorces,

plaquettes de scieries, dosses, chutes courtes, délignures) ainsi que de bois recyclés propres (palettes en fin de vie, planches non traitées, bois de calage...). Enfin, lors du lancement de l’installation, prévue fin 2012, ce projet permettra de créer au minimum 20 emplois directs et 70 emplois indirects.

Le 20 novembre dernier, Hubert du Mesnil, Président de Réseau Ferré de France (RFF), et Denis Maître, Président des activités Granulats et Bétons de Lafarge en France, ont signé un proto-cole de partenariat pour le développement des transports par voie ferrée. Dans le prolongement du Grenelle de l’Environne-ment et soucieux de diversifier ses modes d’approvisionnement, Lafarge s’engage à augmenter de plus de 50 % ses volumes de granulats transportés par fer, soit au total plus de 4 millions de tonnes de granulats par an d’ici à 10 ans. Cette volonté doit permettre d’accroître la part du transport ferroviaire par rap-port aux autres modes de transport, de valoriser des gisements qui étaient jusqu’à présent peu accessibles et de contribuer à la réduction des émissions de CO2. Ce partenariat rend possible la mise en œuvre de solutions techniques, juridiques et financiè-

res innovantes avec RFF pour développer le trafic ferroviaire associé aux car-r ières depuis les ITE (installa-tions terminales embranchées) jusqu’aux gares d’éclatement vers les grands centres urbains où se concentrent les chantiers et les projets de construction. Il s’agit là du premier engagement significatif et concret concernant l’une des orientations du Grenelle de l’Environne-ment entre le gestionnaire de l’infrastructure et une grande entreprise, depuis l’adoption de la loi Grenelle 1.

Pour ses granulats, Lafarge joue la carte du ferroviaire

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30 mètres de long, 9 mètres de haut, 8 mètres de large, 460 ton-nes, 8 moteurs de 90 Kw, le tout nouveau presse-cisaille de Copex est capable d’avaler, de comprimer, de cisailler plusieurs tonnes de ferraille en un temps record. La PME de la région de Lorient qui livre aux quatre coins du monde ses presses hydrau-liques destinées aux secteurs du recyclage des métaux, du trai-tement des déchets ménagers, industriels et au secteur spécifi-que du démantèlement d’installations nucléaires, a mis à profit la période de récession mondiale pour développer une presse hors norme. Bénéficiant de nombreuses technologies pour la première fois redimensionnées à si grande échelle, la CVB 1 750 tonnes destinée à une entreprise française du Sud Ouest, représente un concentré de savoir-faire. Un atout supplémen-taire à l’international. « Pour anticiper la reprise, nous avons choisi de privilégier l’activité à la rentabilité et de profiter de ce ralentissement pour mettre au point de nouvelles machines » déclare Frédéric Malin, président de Copex « Comme nous le pressentions, c’est finalement le marché français qui a soutenu l’activité en 2009. Grâce aux investissements des entreprises françaises, notre chiffre d’affaires ne baissera que de 10 % par

rapport à 2008 qui était pourtant une année exceptionnelle ». Anticipant la reprise à l’international en 2010 et profitant de cette baisse d’activité, la PME a fait le pari de l’innovation pour mettre au point de nouvelles machines qui mettent l’accent sur les gains de productivité et sur la puissance déployée tout en les rendant plus économes en énergie. La première presse hydrauli-que dernière génération, la CVB 1 750 tonnes vient de sortir des ateliers de l’industriel. Totalement hors norme, cette immense presse cisaille de compactage, nécessite 6 convois exceptionnels et 7 à 8 semi-remorques pour être livrée dans le Sud Ouest de la France chez Hourquet et Fils, récupérateur de métaux, recyclant de grosses pièces industrielles pour des grands comptes pétro-liers. « La CVB 1 750 tonnes est une preuve supplémentaire de notre savoir-faire y compris à l’international où le marché de la récupération de métaux est en train de repartir » précise Frédéric Malin « Pour 2010 nous avons enregistré des comman-des du Kazakhstan, de Russie, d’Australie, d’Angola, et pour la première fois du Turkménistan, sachant que structurellement le marché français du traitement des déchets ménagers et indus-triels, ne peut que repartir à la hausse ».

Recyclage des métaux : Copex s’apprête à livrer un presse-cisaille de très grande puissance

N° Date de parution Enquête Que choisir ? Événements 2010

72mars/avril

15 fév. 2010 Chargement / déchargement de produits en Vrac : sur quels points est-il encore possible d’évoluer : sécurité, envols de poussières, vitesse...?

Pesage / dosage CFIA Rennes9,10,11 mars 2010

73mai/juin

15 avril 2010Matériels dédiés aux produits en vrac : quel rôle jouent les constructeurs Italiens dans l’offre globale?

Convoyeursà bande et

équipements

POWTECH / TECHNOFARM Nuremberg du 27 au 29 avril 2010

74juillet/aout

15 juin 2010 Ports maritimes / Ports fluviaux : quelles sont leurs ambitions en matière de trafic de produits en vrac?

Broyage /concassage

75sept./oct.

15 août 2010Coopératives agricoles : quel rôle jouent-elles aujourd’hui dans le commerce des céréales. Quels sont leurs moyens ? Comment leur avenir se dessine-t-il ?

Filtrationde poussières

SPACE, Rennes du 14 au 17 sept. 2010IPA du 17 au 21 oct. 2010

76nov./déc.

15 oct. 2010Économiser l’énergie dans l’usine : où se situent les pertes ? Comment y remédier ? Que proposent les constructeurs en ce sens ?

Ensachage /palletisation

EMBALLAGE du 22 au 25 nov. 2010POLLUTEC Lyon 30 nov.au 3 déc. 2010

77janv/février

201115 déc. 2010

Bois : quel intérêt représentent aujourd’hui les plaquettes et les pellets dans le marché des combustibles ? Où se situe l’offre française ?

Détection métaux

Les rendez-vous 2010

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 02 98 98 01 49 ou par email à l’adresse : [email protected]

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ENQUÊTE L’avenir du charbon ?

Les vracs alimentaires

Matériels pour le vrac

Les poussières dans l’industrie

Automatisme et informatique

Engrais Engrais ▼ ▼

La crise n’épargne pas le secteur des engrais et amendements des sols. Les industriels ont pu constater combien les difficultés rencontrées par l’agriculture avaient des conséquences sévères sur leur activité. D’un côté la chute des prix des céréales et du lait, de l’autre la hausse des cours des matières premières ont conduit les agriculteurs à revoir sérieusement à la baisse leurs commandes de fertilisants. Les livraisons en France d’engrais miné-raux et organo-minéraux ont baissé de 24 % à 8,15 millions de tonnes de pro-duits au cours de la campagne 2008-2009. « Du jamais vu », selon l’Unifa, l’Union des industries de la fertilisation, dont les adhérents représentent 93 % de la pro-duction d’engrais et d’amendements. La diminution de l’utilisation de l’azote (moins 13 %), du phosphore (moins 54 %) et du potassium (moins 51 %), qui constituent les trois éléments nutritifs des plantes, est spectaculaire. à l’opposé, la demande en minéraux basiques (2,9 mil-lions de tonnes) est stable. Celle de sou-fre et de magnésium qui entrent dans la composition de différents engrais et amendements minéraux et sont impor-tants pour équilibrer la fertilisation, connaît une légère augmentation. Autre

donnée, les livraisons d’azote en France sont caractérisées par l’augmentation de la part de marché (17 %) des nouveaux états-membres de l’Union européenne (UE) – Lituanie, Pologne, Roumanie – et celle des pays tiers (16 %) – Amérique centrale, égypte, états-Unis, Russie. En face, la part de marché de la production française (44 %) s’essouffle et celle de l’UE à Quinze est à 23 %.

à quand la reprise ?

Sur le marché mondial, la croissance de la consommation d’engrais, après une hausse de 3,5 % au cours de la campa-gne 2007-2008, vient de connaître une baisse de 5 % en 2009. L’Asie demeure le principal utilisateur d’engrais (azote, phosphore et potassium). Elle est aussi le premier producteur mondial (64,6 mil-lions de tonnes sur 205 millions de ton-nes au total dans le monde). « Si l’Europe dispose d’une industrie puissante dans la production d’azote et dans l’extrac-tion de sels de potassium, en Allemagne, en Espagne et en Grande Bretagne, en revanche elle est dépendante des impor-tations d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et de la Russie pour les phospha-

tes », observe l’Unifa. Cette situation n’a pas empêché les industriels produisant des engrais d’investir plus de 700 mil-lions d’euros dans leurs installations en Europe. Ceci expliquant cela, en 2008, les entreprises ont pu répercuter sur les prix de leurs produits la hausse des cours des matières premières – gaz naturel, phos-phates et potasse. Mais d’autre part, au dernier trimestre avec prolongation en 2009, elles ont dû affronter un ralentis-sement brutal de l’activité et prendre des mesures de chômage partiel et d’arrêts d’usines. Dans ce contexte quelque peu tourmenté, les professionnels se gardent d’avancer un pronostic sur la reprise et le retour souhaité au niveau d’activité de 2006. « Nous sommes loin d’apporter aux plantes et aux sols ce qu’ils sont capables d’exporter », expriment-ils en guise de commentaire. Laissant entendre que la marge de manœuvre reste grande pour l’industrie des fertilisants. à l’Unifa, on est convaincu que la mission de l’agriculture, sur des espaces agricoles qui diminuent, de nourrir une population en croissance rendra plus que jamais nécessaire le recours aux engrais et amendements.

Dominique-J. Lefebvre

Les industriels de la fertilisation évoluent dans un contexte perturbé par la crise éco-nomique ; marqué par une augmentation des importations et la volonté dans les usines de se préparer à une reprise qui, de toute façon, viendra.

Engrais : les industriels se préparent pour la reprise

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Engrais ▼ ▼

K+S Kali attend avec intérêt l’ouverture en 2015 du canal Seine-Nord-Europe qui reliera la vallée de la Seine aux ports mari-times et fluviaux du nord de l’Eu-rope. Le groupe allemand, grand vendeur de potasse, prévoit une augmentation à court terme de la demande d’engrais.

Le groupe allemand K+S Kali, premier producteur européen de potasse et de sel gemme, parmi les premiers fournis-seurs mondiaux d’engrais – 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires – compte de plus en plus sur la voie fluviale pour assu-rer le transport en vrac de ses produits. La démarche mérite d’être soulignée alors que le choix de la route continue

d’être largement dominant dans les entreprises, quel que soit le secteur d’ac-tivité. Jean-Marie Bouet-Sauveterre, res-ponsable de la logistique de K+S Nitro-gen, division du groupe spécialisée dans les engrais azotés, indique qu’« entre les campagnes 2001-2002 et 2007-2008, le transport par péniche des volumes de produits est passé de 12 % à 24 %, sans toucher au rail qui assure toujours 30 % des livraisons ». Le transfert logistique s’est effectué au détriment de la route. à cela une raison principale. Les ache-teurs d’engrais, coopératives agricoles et négociants, adeptes d’un stockage de produits réduit au strict minimum et du flux tendu faisant la part belle au trans-port routier, changent désormais de stra-tégie. Le stock revient à la mode. Chez K+S Nitrogen on explique que le

développement du transport fluvial s’inscrit pleinement dans la politique de développement durable de l’indus-trie chimique : « Nous avons transporté 125 000 tonnes d’engrais par la voie flu-viale au cours de la campagne 2007-2008, soit l’économie de 5 000 camions ! » « Le fleuve et les canaux ne manquent pas de mérites. Outre qu’ils limitent la consommation de carburants pétroliers et les émissions de gaz à effet de serre, ils réduisent le nombre d’accidents sur les routes. Le volume de fret embarqué sur une péniche peut varier de 300 ton-nes – environ 12 camions –, pour une péniche de gabarit Freycinet, à 2 500-5 000 tonnes – 100 à 200 camions – pour une barge poussée, en passant par les 1 350 tonnes – 50 camions – des automo-teurs rhénans. K+S Nitrogen estime que,

K+S Kali mise sur le fluvial

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ENQUÊTE L’avenir du charbon ?

Les vracs alimentaires

Matériels pour le vrac

Les poussières dans l’industrie

Automatisme et informatique

Engrais Engrais ▼ ▼

selon le lieu de livraison des engrais, le délai, au départ de ses sites de stockage des produits – Anvers, Ludwigshafen, sur le Rhin, en Allemagne, et Ottmarsheim, près de Mulhouse – peut aller de trois jours pour le Grand bassin parisien à dix jours pour le sud de la France. L’entreprise s’est aussi fixée comme règle de livrer ses engrais dans un rayon ne dépassant pas 25 kilomètres autour de la plate-forme de déchargement des péniches.

Adapter la réglementation fluviale

La place prise par la voie fluviale dans l’entreprise va dans le sens de l’histoire. « Il ne faut pas perdre de vue, observe Jean-Marie Bouet-Sauveterre, qu’en 2015 le canal Seine-Nord-Europe reliant sur 100 kilomètres la Seine et l’Oise, à hauteur de Noyon, au canal Dunkerque-Escaut, sera opérationnel. Des péniches à grand gabarit au départ des ports

maritimes et fluviaux du Benelux et d’Allemagne pourront rejoindre la val-lée de l’Oise puis la Seine. On estime à 15 millions de tonnes le volume de mar-chandises qui sera transporté en 2020 sur le nouveau canal, ce qui représentera 500 000 camions en moins sur les routes. « Il reste maintenant à adapter la régle-mentation du transport des matières dangereuses, relativement au point pour la route, à la voie fluviale, ce qui ne sem-ble pas une mince affaire. » En France, une autorisation donnée pour un ache-minement routier ne sera pas forcément applicable pour un transport fluvial ou par la mer. Nous fonctionnons encore au coup par coup avec l’administration fran-çaise. Par exemple, nous avons obtenu il y a quelque temps son feu vert pour char-ger à Anvers 1 000 tonnes d’engrais à bord d’une péniche à destination de l’est de la France. Ces trois dernières années, nous avons réussi à transporter par le fleuve 18 000 tonnes d’engrais considé-rés comme matière dangereuse, sachant qu’il y a trois ans, nous étions au tonnage zéro pour ce type de transport fluvial en France. Courant décembre 2009, une première réunion de travail au ministère de l’écologie a réuni les responsables de l’entreprise et ceux de l’administration autour de la question des « interdits » dans le transport des matières dangeu-reuses par la voie fluviale. Le dialogue est engagé.

Un milliard de dollars

Dans les bureaux de K+S Kali, à Leval-lois, près de Paris, on fait remarquer que l’augmentation annoncée de la demande de potasse et d’engrais devrait contribuer à accélérer la négociation avec l’administration. « C’est ce que nous souhaitons, explique Bruno Decré, direc-teur de la communication « France » du groupe. Si la demande de potasse s’em-balle, le fret ne pourra pas suivre. Nous nous retrouverons en flux tendu et la route reprendra le dessus par rapport au fluvial et au chemin de fer. Ce qui, à l’heure de Copenhague, ne devrait pas être satisfaisant pour tout le monde ! » Le groupe prévoit d’accroître ses capaci-

tés de production par des investissements substantiels dans ses mines de potasse en Allemagne : « Nous sommes à la croisée des chemins. Nous pourrions connaître des pénuries de matières premières agri-coles dès 2010, du fait de la faiblesse des récoltes. Le stock de sécurité des céréales est en baisse. Toutes nos mines sont en chômage partiel depuis février 2009. » Afin de situer les montants financiers mis en jeu dans ses métiers de mineur, fabri-cant de produits et engrais potassiques et magnésiens comme le chlorure de potassium, et de metteur en marché des engrais azotés de BASF, K+S Kali rappelle qu’« une mine de potasse d’un million de tonnes représente un investissement d’un milliard de dollars ».

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Jean-Marie Bouet-Sauveterre, res-ponsable de la logistique de K+S Nitrogen, division du groupe K+S Kali spécialisée dans les engrais azo-tés. Entre 650 000 et 750 000 tonnes de produits vracs – engrais azotés et complexes, dont les engrais NPK (azote, phosphore, potassium) – quit-tent les sites de stockage du groupe à Anvers, Ludwigshafen (Rhénanie-Palatinat) et Ottmarsheim (Haut-Rhin) par la route (45 % des livrai-sons), les voies ferroviaire (35 %) et fluviale (27 %).

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Bruno Decré, directeur de la com-munication « France » de K+S Kali, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). « Le groupe exploite quatre mines de potasse au centre de l’Allemagne, en Basse-Saxe, Saxe-Anhalt, Thuringe et Hesse où se trouve à Cassel le siège de l’entreprise. »

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Engrais ▼ ▼Trémies - Transporteurs à bande - Pesage - CriblesBroyeurs de mottes - Élévateurs à godets - SauterellesEnsachage Big Bag - Décamionneurs

Trémies - Transporteurs à bande - Pesage - CriblesBroyeurs de mottes - Élévateurs à godets - SauterellesEnsachage Big Bag - Décamionneurs

Du stockage des engrais en vrac à leur épandage au champ, le Guide des bonnes pratiques de l’Unifa fourmille de recommandations pour les opérateurs. Les produits à base de nitrate d’ammonium, de très loin les plus utilisés en agriculture, mais considérés « à risque », doivent être l’objet d’une surveillance particulière.

Présenté en février 2009 à Reims lors des journées sur la fertilisation organisées par l’Union des industries de la fertilisa-tion (Unifa), le guide des bonnes prati-ques des engrais et amendements miné-

raux solides s’adresse à l’ensemble des acteurs de la filière. « Nous apportons des recommandations et répondons au besoin d’information aussi bien des orga-nismes stockeurs que des transporteurs, des agriculteurs et des entreprises de tra-vaux agricoles », explique Nelly Lemarié, en charge de la réglementation des ins-tallations industrielles ; des transports ; de l’étiquetage et de la classification des substances et préparations dangeureu-ses à l’Unifa. Le guide passe en revue tous les aspects de la chaîne logistique – stockage, manutention, transport et épandage. Il fait office de document de référence à côté d’un référentiel, tout aussi important, sur le stockage en vrac et en conditionné des engrais solides à

Le guide des bonnes pratiques de l’Unifa

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La part des engrais dans les consom-mations intermédiaires de l’agri-culture est de 10,7 %. à titre de comparaison, l’alimentation pour les animaux représente 23,5 % et l’énergie, 9,5 %.

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ENQUÊTE L’avenir du charbon ?

Les vracs alimentaires

Matériels pour le vrac

Les poussières dans l’industrie

Automatisme et informatique

Engrais Engrais ▼ ▼

base de nitrate d’ammonium dans les installations soumises à autorisation au titre de la rubrique 1331 de la réglementation des ICPE (Installations classées pour la protection de l’environ-nement). Concernant le stockage des produits, le guide de l’Unifa rappelle que les « engrais et amendements minéraux ne sont généralement pas classés comme préparations dan-gereuses. Néanmoins l’application de règles de bonnes prati-ques, y compris sur des sites non classés pour la protection de l’environnement, et/ou pour des produits non dangereux au sens de l’ADR – accord européen pour le transport routier de marchandises dangereuses –, permet de conserver la qualité des produits, de préserver l’environnement et d’améliorer la sécurité des personnes ». Lors du stockage en vrac, les conseils font comme toujours appel au bon sens commun. Les mélan-ges de produits sont à éviter. Il faut séparer les engrais physi-quement entre eux : le stockage de la chaux vive ou d’amen-dements contenant de la chaux vive du stockage des engrais azotés ; le stockage de l’urée, du chlorure de potassium et du sulfate d’ammonium de celui des engrais à base de nitrate d’ammonium. « Le produit doit être bâché, insiste Nelly Lema-rié, pour éviter toute humidité. » Au moment du remplissage des cases, pour qu’il n’y ait pas de débordement de produit, l’Unifa recommande de tracer une ligne à 30 centimètres du haut des cloisons de séparation, « comme cela est d’usage avec les engrais à base de nitrate d’ammonium dans les installations soumises à déclaration pour la rubrique 1331 ».

Réglementation ICPE

à propos des engrais utilisant le nitrate d’ammonium – com-posé chimique de formule NH4NO3 – connu aussi sous le nom d’ammonitrate, des précautions sont indispensables. Cette catégorie d’engrais doit être stockée à l’abri d’une source de chaleur – éclairage, chauffage – car le nitrate d’ammonium est un comburant. Sur la question cruciale de la prévention des sources d’inflammation, le guide de l’Unifa indique que « dans des conditions normales de stockage et de manipulation, les engrais sont des produits inertes qui ne présentent pas de ris-ques particuliers et ne brûlent pas. Mais quand les engrais azo-tés font l’objet d’un apport de chaleur externe des réactions chimiques peuvent décomposer le produit ». Pour limiter les risques de décomposition les opérateurs sont invités à respecter des mesures de prévention : sur les points chauds, les étincelles, les installations électriques, la foudre, etc. Des recommanda-tions spécifiques concernent les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Le guide rappelle qu’ini-tialement c’est un décret de 1953, modifié à plusieurs reprises et notamment en 1992, qui précise les produits et les seuils à partir desquels une installation est soumise à autorisation avec servitude (AS), à autorisation (A) ou à déclaration avec contrôle périodique (DC). La rubrique 1331 de la réglementa-tion des ICPE s’intéresse en particulier au stockage d’engrais solides à base de nitrate d’ammonium présentant trois types de danger. « La décomposition auto-entretenue qui signifie que

la réaction continue même lorsque la source de chaleur a été supprimée, explique Nelly Lemarié. La décomposition explosive avec détonation et la décomposition thermique simple ayant pour origine un apport extérieur d’énergie. » Une entreprise stockant en vrac de l’ammonitrate à 33,5 % d’azote, avec ris-que de détonation, est soumise à autorisation avec servitude si le volume de produit stocké dépasse 5 000 tonnes. Elle relève de l’autorisation si la quantité de produit est comprise entre 1 250 tonnes et 5 000 tonnes, et à la déclaration avec contrôle périodique à partir de 250 tonnes. Dans le cas d’un engrais NPK – azote, phosphore, potassium dans la proportion, respective-ment, de 13 %, 6 % et 22 % – à base notamment de nitrate d’ammonium et de chlorure de potassium, le risque de décom-position auto-entretenue oblige l’opérateur à une déclaration avec contrôle périodique pour un stockage en vrac de 500 à 1 250 tonnes, à une autorisation entre 1 250 et 5 000 tonnes et, au-delà, à une autorisation avec servitude.

Panneau orange à l’avant et à l’arrière

à propos de la manutention des produits, Nelly Lemarié met en avant deux points essentiels. « Il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas de points chauds. Les engrais solides à base de nitrate d’ammonium sont d’un grand intérêt au plan agronomique et environnemental. 75 % des engrais azotés simples solides utilisés en France appartiennent à cette catégorie. Mais ils doi-vent être stockés dans de bonnes conditions. D’autre part, la propreté des cases doit être assurée. Elles doivent être soigneu-sement nettoyées avant leur remplissage. Il faut aussi évacuer le plus rapidement possible les produits répandus sur le sol au cours des opérations de manutention. Ça évite l’arrivée de l’humidité ou un lessivage par la pluie. » En ce qui concerne le transport des produits par la route des règles strictes sont applicables. à plus forte raison lorsqu’il s’agit de matières dangeureuses soumises à l’ADR de 2009. C’est le cas, entre autres, des nitrates de calcium, de magnésium, de potassium et de sodium ; des engrais contenant au moins 24,5 % d’azote provenant du nitrate d’ammonium ; des engrais azotés renfer-mant des mélanges de nitrate et de sulfate d’ammonium. Un agriculteur transportant de l’engrais en vrac dans une benne attelée à un tracteur doit obligatoirement recouvrir la benne avec une bâche imperméable et non inflammable. Un camion de vrac doit porter un panneau orange à l’avant et à l’arrière, mentionnant le “ code danger et le numéro Onu « du produit – 50 et 2 067 pour un engrais à base de nitrate d’ammonium. En plus, des plaques-étiquettes de danger correspondant à la classe 5.1 doivent être fixées à l’arrière du véhicule et sur ses deux côtés. Particulièrement abouti et soigné dans sa présentation, le guide des bonnes pratiques de l’Unifa a demandé entre six mois et un an de préparation et devrait continuer à évoluer en fonction des nouvelles réglementations qui ne manqueront pas d’ap-paraître. Le règlement européen CLP – classification, labelling and packaging – des substances et mélanges sera applicable

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Engrais ▼ ▼

aux engrais en juin 2015. Dans un autre domaine, les professionnels discutent en ce moment, avec le ministère de l’écolo-gie, de la révision de l’arrêté de janvier 1994 sur les engrais simples et composés solides à base de nitrate d’ammonium. La discussion achoppe sur la nature des sols des lieux de stockage des produits dans les nouvelles installations comme dans celles déjà existantes. « Selon le

ministère de l’écologie, comparé au béton, les enrobés bitumineux présen-tent une augmentation significative du risque. Or, pour la profession le risque n’est pas démontré, observe Nelly Lema-rié. Nous avons commandé des essais simulant un incendie de chouleur par l’envoi d’un flux de chaleur sur un tas d’engrais de plus de 300 kilos. Les conclu-sions sont claires : l’engrais se comporte

de la même manière sur un sol en béton comme sur un enrobé bitumineux. Dans les deux cas, tout au plus 500 grammes de produit entrent en décomposition. Nous attendons les commentaires du ministère auquel nous avons présenté les résultats de nos essais. »

D.-J. L.

Des machines pour compacter les engrais

Spécialiste de l’ingénierie et des matériels pour l’ag-glomération, le compactage et la granulation des pulvérulents, Euragglo a réalisé un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros en 2008. Son Directeur géné-ral Pascal Hervieu nous explique cette technologie.

L’entreprise, basée à Quiévrechain, dans le Nord, détenue majo-ritairement par le groupe étatsunien K.R. Komarek – parmi les trois premiers mondiaux du compactage – évolue sur un « mar-ché de niche », estime son directeur général Pascal Hervieu.

Euragglo s’adresse aussi bien aux sidérurgistes qu’aux fabricants d’engrais, aux industriels du bois, de l’alimentation animale, de la production de sel qu’aux sous-traitants de l’automobile et de l’aéronautique. En 2008, la société a ouvert un bureau d’études, Compact Ingénierie, en mesure de répondre aux problématiques des entreprises en matière d’agglomération et de granulation. Le service de la recherche et du développement d’Euragglo étu-die, sur le mode appliqué, l’« agglomérabilité » des produits que lui présentent ses clients. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Pascal Hervieu fait le point sur les techniques de granulation par compactage applicables à la fabrication des engrais.

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ENQUÊTE L’avenir du charbon ?

Les vracs alimentaires

Matériels pour le vrac

Les poussières dans l’industrie

Automatisme et informatique

Engrais

JDV : Les engrais minéraux, organiques ou organo-minéraux sont souvent agglo-mérés par un procédé utilisant la pression pour les mettre en forme. Quelle est la spécificité d’Euragglo par rapport à cette technique ?

Pascal Hervieu : Les procédés auxquelles vous faites allusion font partie de notre savoir-faire. Nous les appliquons à la fabrication de granulés compactés et de briquettes-doses d’engrais obtenus par la technologie des compacteurs à roues tan-gentes. Quant à la réalisation de pellets, elle fait appel aux presses à filières.

JDV : En quoi consiste la granulation par compactage des engrais minéraux ?

Pascal Hervieu : Le compactage est une agglomération sous pression d’une ou plusieurs matières premières à faible taux d’humidité, après mélange. Le compac-tage a débuté avec l’agglomération de poussières de charbon puis s’est étendu à d’autres matières premières minérales comme les argiles, les minerais métalli-ques, etc. Pour les engrais, la granulation par compactage est utilisée depuis long-temps pour le chlorure de potassium. Pour les formules de fertilisants complexes, la

granulation par compactage a démarré en Europe il y a environ quarante ans afin de produire des engrais de type phosphore-potassium (PK) et azote-phosphore-potas-sium (NPK). De nos jours, une trentaine d’usines en Europe granulent du sulfate de potassium et des engrais PK ou NPK par compactage. Lorsqu’on applique une pression sur un mélange spécifique de matières premières préparées, une très grande force liante apparaît entre chaque grain solide, de telle sorte qu’à terme on obtient un produit dense et compact. Ces forces liantes sont de nature diverse - force ionique, forces de Van der Waals, etc. On peut l’améliorer avec des additifs comme la mélasse ou la vinasse.

JDV : Mais, précisément, dans le cas d’une production d’engrais comment procède-t-on ?

Pascal Hervieu : Le compactage se fait par la pression appliquée entre deux roues parallèles qui tournent lentement en sens inverse et compactent le mélange de matières à la manière d’un laminoir en acierie. Le compacteur à roues tangentes produit des plaquettes de dix à vingt milli-mètres d’épaisseur. Ensuite, les plaquettes sont broyées et criblées afin d’obtenir le produit final granulé. Par exemple avec une granulométrie de type 2-5 millimè-tres. Après le tamisage, les produits trop fins sont recyclés au compacteur, ce qui va déterminer un rendement de granulation. Celui-ci se situe entre 30 % et 60% selon les plages granulométriques choisies, les matières compactées et la configuration de granulation par compactage. Bien sûr, le choix des équipements de broyage et de criblage a un impact direct sur la qua-lité et la quantité de granulés produits. La sphéricité des grains peut également être améliorée avec l’ajout d’un équipement de post-traitement tel que polissage à sec ou humide, enrobage, etc.

JDV : Quels sont les avantages d’une gra-nulation d’engrais par compactage ?

Pascal Hervieu : D’abord, c’est un procédé à sec. Aucun séchage n’est nécessaire après l’étape de compactage. La corrosion est

donc moindre du fait de la faible teneur en eau. Ensuite, il n’y a pas de production de fumées ni de liquides nocifs. On peut par-ler d’une approche environnementale. Un autre avantage est le fait que les engrais, difficiles ou impossibles à produire en unité de granulation traditionnelle, peuvent être granulés par compactage. C’est le cas des engrais du type N ou NPK avec un taux d’urée important, ou P, PK, NPK contenant du phosphate broyé. D’autre part, pour granuler par compactage on a besoin que de la seule énergie électrique. En fait c’est une technologie simple qui offre, en retour, un investissement limité, des équipements prenant peu de place, une maintenance et une manutention faciles. En ajoutant des traitements complémentaires la qualité du produit fini peut être très proche de celle de la granulation par procédé humide. Le procédé est aussi flexible. C’est-à-dire qu’il est possible d’utiliser un grand nombre de matières premières. Pour un produit final il est donc aisé de choisir entre divers pro-duits possibles en fonction du coût et de la disponibilité. Le changement de pro-duction entre formules est rapide. Il faut compter moins d’une heure. Une micro-substance peut être facilement incorporée dans le NPK au stade de la préparation des mélanges.

JDV : La fabrication de briquettes-doses d’engrais minéraux utilise la même tech-nique...

Pascal Hervieu : La presse fonctionne de la même manière. Mais cette fois l’instal-lation produit des briquettes-doses de 5 à 80 grammes environ. Le procédé com-prend les étapes suivantes : le dosage-formulation des mélanges de matières premières à partir de composants du type chlorure de potassium (KCl) standard, mono-ammonium phosphate (MAP) ou di-ammonium phosphate (DAP), sulfate d’ammonium, phosphate broyé, etc. Puis entrent en jeu l’agglomération sur presse à roues tangentes avec fabrication de bri-quettes-doses et le criblage des briquettes et recyclage des fines et bavures. La forme des doses est ovoïde ou allongée de type cigare pour une meilleure introduction dans le sol. Ces briquettes peuvent être

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Pascal Hervieu, directeur général d’Euragglo, à Quiévrechain (Nord). Créée en 1993, la société dispose d’une station pilote d’essais équipée de plusieurs presses à roues tan-gentes et d’une presse à briquettes hydraulique permettant des études de faisabilité à l’échelle d’un labora-toire et industrielle.

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Engrais ▼ ▼

formulées pour un relargage contrôlé des éléments nutritifs de manière à limiter le nombre de fertilisations annuelles au champ. Grâce à la taille et à la densité de ces doses la lixiviation est limi-tée. Cela est important dans l’agriculture tropicale où les précipi-tations peuvent être abondantes.

JDV : Concernant la production de pellets, l’agglomération est réalisée par une presse à filière. Pouvez-vous préciser ?

Pascal Hervieu : Cette technologie consiste en l’agglomération à la pression atmosphérique d’un produit ou d’un mélange pul-vérulent composé de matières organiques ou organo-minérales. L’agglomération se fait au passage dans une filière en rotation grâce à la pression exercée par les rouleaux situés à l’intérieur de la filière. à l’origine, cette technologie a été utilisée par les meuniers qui souhaitaient valoriser leurs issues de blé en les ajou-tant à des matières premières nobles – céréales broyées – pour faire une farine pour les animaux. Cette pratique s’est dévelop-pée jusqu’à devenir la fabrication industrielle d’aliments pour les animaux sous forme de granulés ou pellets que nous connaissons aujourd’hui. L’agglomération a lieu dans une filière en rotation montée horizontalement ou verticalement sur la presse grâce aux deux ou trois rouleaux qui exercent une pression sur la cou-che de produit créée entre les rouleaux et la filière. Par cette pression, les pellets se forment dans les trous de la filière et sont évacués vers l’extérieur où un ou plusieurs couteaux les coupent à la longueur désirée. Ils sont ensuite refroidis pour leur donner dureté et stabilité. Cette agglomération se fait avec ou sans liant ajouté en amont du process, en mélangeuse ou dans le condi-tionneur sur presse.

JDV : Quelle taille de granulés la machine peut-elle produire ?

Pascal Hervieu : Dans le cas des engrais organo-minéraux, le dia-mètre des pellets est en général de cinq millimètres. Ils doivent être compatibles avec les matériels d’épandage des agriculteurs et la capacité de délitage dans le sol. Dans les gammes « espaces verts » les pellets ont un diamètre trois millimètres. On trouve aussi des miettes obtenues par passage des pellets dans un émiet-teur à cylindres ou un granulateur à râpe. Si, dans la majorité des cas, les matières minérales sont d’excellents candidats au compac-tage par presse à roues tangentes, les formulations organiques ou organo-minérales sont vouées aux presses à pellets. Elles sont plus élastiques et humides et ont besoin d’une compression plus longue dans la filière. Parmi les matières premières utilisées on trouve des vinasses séchées, des tourteaux de cuir, des déchets de lainière, des coques de cacao, du guano, des farines de plumes et d’autres co-produits de la filière animale. Elles permettent d’op-timiser les formulations en fonction des disponibilités et des fluc-tuations des coûts des matières premières. Elles seront broyées, si nécessaire, compostées et mélangées aux produits minéraux et oligo-éléments avant la pelletisation.

Propos recueillis par Dominique-J. Lefebvre

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REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Frédéric Croix : « Notre force,

c’est notre réactivité »

La fabrication de produits spécifiques dans le domaine des vracs secs nécessite parfois un process de fabrication adapté. C’est sur ce cré-neau et plus spécialement dans les domaines de l’alimentaire et du petfood que la société Croix s’est faite un nom. Avec deux spécialités : le sur-mesure et la réactivité. Frédéric et Jean-Charles Croix nous présentent cette entreprise qui passe les générations.

Le Journal du Vrac : La société Croix a un long passé dans l’univers des vracs solides. Quand a commencé son histoire ?

Frédéric Croix : L’origine de l’entreprise remonte à 1850 avec la fabrication de moulins à vent et de moulins à eau. Ce savoir faire à d’ailleurs pu être conservé et transmis et cette activité perdure toujours dans la famille, puisque nous avons un cou-sin qui continu ce métier de réhabilitation de moulins. C’est en 1955 que les deux frères Croix ont choisi de se diversifier, l’un demeurant sur l’activité traditionnelle des constructions en bois, tandis que l’autre, notre père, s’est orienté vers la fabrication

de silos et de matériels de manutention métalliques.

JDV : Deux orientations bien distinctes ?

Jean-Charles Croix : Oui. Bien que les deux frères soient sur le même site à cette épo-que, ils avaient des activités bien séparées.

JDV : Quand votre entreprise spécialisée en chaudronnerie a débuté son activité en 1955, à quel type de clientèle s’est-elle adressée ?

Frédéric Croix : Sa première vocation a été d’assembler et d’installer des matériels tels que brosses à blé, planchisters ou appareils à cylindres à destination de la minoterie. L’entreprise travaillait alors beaucoup pour la société angevine Schneider-Jacquet qui concevait ces matériels. Ce n’est que plus tard, vers 1965, que Croix s’est orientée vers la conception et la fabrication de manutention proprement dite et s’est ins-tallée en 1970 dans les ateliers que nous occupons actuellement à Candé.

JDV : Combien de personnes travaillaient alors dans vos ateliers ?

Frédéric Croix : Un peu moins de 20 per-sonnes dont une personne au Bureau d’études.

Jean-Charles Croix : à cette période, le personnel fabriquait le matériel en atelier durant l’hiver et le montage des centre de collecte pour le stockage des céréales s’ef-fectuait durant l’été.

JDV : La fabrication portait principalement sur les centre de collecte ?

Jean-Charles Croix : Oui, des silos de petite taille. Croix travaillait beaucoup avec la société Privé fabricant de silos. Nous travaillons d’ailleurs toujours avec cette société. Une bonne partie des commandes consistait à équiper des centres de collecte de céréales pour les coopératives et les négociants des Pays de Loire et de Breta-gne disséminés dans les zones de cultures et qui servaient de points de stockage intermédiaires.

JDV : Cette période consacrée aux silos n’a pas duré toujours ?

Frédéric Croix : Non. à partir de 1977, l’en-

Interview ▼ ▼

La société Croix est très présente dans le domaine de la fabrication de poudre de lait.

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REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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treprise a débuté la fabrication d’équipe-ments destinés aux usines d’aliment du bétail. Principalement des élévateurs à godets, des redlers, des convoyeurs à vis, des transporteurs à bande ainsi que les accessoires de manutentions tels que les distributeurs revolver, les trémies de récep-tion vrac, les cellules de stockage intermé-diaire et les premiers systèmes de dosage.

JDV : à chaque fois, de la fabrication sur-mesure ?

Frédéric Croix : à l’origine, ces équipe-ments étaient relativement standards et également réalisés par nos confrères ou concurrents mais c’est à partir de cette période que nous avons souhaité nous dif-férencier et apporter à nos clients un ser-vice vraiment personnalisé en fabriquant du matériel sur-mesure.

JDV : Ce choix répond aux attentes d’un segment de marché sur lequel vous dési-rez vous positionner ?

Frédéric Croix : Oui. Ce positionnement nous permet de travailler pour des grands groupes de l’agroalimentaire qui portent les noms de Mars, Lactalis, Danone, Nestlé, Fleury-Michon, Bel, Entremont...

JDV : Vous êtes très présent dans le sec-teur laitier ?

Frédéric Croix : Oui, dans le secteur laitier, mais aussi le sucre avec Téréos par exem-ple, ou d’autres sucriers indépendants. Nous travaillons également pour des bis-cuitiers comme BN, Lu, Biscuiteries saint Michel, etc...

JDV : Vous êtes donc présents sur des domaines bien précis ?

Frédéric Croix : Notre métier aujourd’hui, c’est de faire des installations sur-mesure pour tout ce qui concerne les produits secs dans l’industrie alimentaire, c’est-à-dire : les poudres, les granulés, les pul-vérulents... Nous ne traitons pas de pro-duits pâteux ni de produits liquides. Les produits traités vont des poudres de lait aux préparations de soupes déshydratées,

en passant par toute une série de pou-dres déshydratées. En 1977, l’entreprise dirigée alors par mon père s’est orientée sur l’alimentation animale, puis vers 1990, nous nous sommes orientés plus spécifi-quement vers l’alimentation humaine en élargissant nos compétences vers le cacao, le sucre, les biscuits...

JDV : Quel pourcentage représente aujourd’hui l’alimentation humaine dans votre activité ?

Frédéric Croix : Environ 65 % avec des variantes selon les années. Nous avons également conservé un savoir-faire dans le domaine de l’alimentation animale, mais qui est plus orienté petfood (chiens, chats, poissons) et aussi aliments pour chevaux. Nous travaillons soit pour des groupes importants, soit pour des entreprises indé-pendantes spécialisées sur une niche de marché.

Jean-Charles Croix : Dans ce deuxième cas, il s’agit souvent de sociétés qui se spécialisent sur un créneau qu’elles sont les seules à maî-triser. Dans ce cas, l’entreprise fait évoluer son produit pour répondre à la demande des consommateurs et doit parallèlement faire évoluer ses machines pour s’adapter à cette nouvelle demande. Elle fait appel à nous car nous avons les compétences en bureau d’études et les équipements néces-saires en atelier pour concevoir en fonction des besoins du client. Notre force est notre capacité à nous adapter. Généralement le client nous pose le problème en nous expliquant ses nouvelles contraintes et il nous demande si nous sommes capables de répondre par un matériel adapté. Si la réponse est positive, la prise de décision est généralement rapide. Le nouveau produit est annoncé et notre client nous demande de réagir très vite pour lui fournir le maté-riel ou la ligne de production adaptée à ce nouveau marché.

JDV : Vous prenez alors le risque de vous lancer dans un défi dont vous ne connais-sez pas l’issue ?

Jean-Charles Croix : Quand nous accep-tons de prendre une commande, nous

savons que nous pouvons la réaliser. Nous avons la réputation d’être honnête et il peut nous arriver de refuser de prendre une commande si nous estimons qu’elle ne correspond pas à notre savoir-faire.Nous travaillons en partenariat avec nos clients car leur savoir faire est spécifique et nous allons jusqu’au bout de notre engagement.

Frédéric Croix : Notre métier est ciblé sur les matériels destinés aux produits secs et uniquement en sur-mesure. En fonction du cahier des charges de notre client, nous allons lui étudier une ligne qui lui est spéci-fique en tenant compte de la configuration des locaux, des matériels déjà en place...car si parfois l’implantation s’effectue dans des locaux neufs, bien souvent la nouvelle installation devra tenir compte des lignes existantes.

JDV : Avez-vous une activité à l’export ?

Frédéric Croix : Oui. Elle n’est pas très importante et provient essentiellement de certains de nos clients qui ont eux-mêmes une activité à l’export. Ce marché de l’ex-portation représente 15 à 20 % de notre CA les meilleures années.

JDV : Il y a une véritable fidélisation de vos clients ?

Frédéric Croix : C’est effectivement une de nos grandes fierté ; nous sommes appré-ciés des grands groupes, car nous pouvons leur garantir des résultats. Nous avons des références et ils savent que quand ils nous confient une installation, elle leur sera livrée en bon état de fonctionnement .

Interview ▼ ▼

Frédéric Croix Pdg et son frère Jean-Charles Croix Responsable commercial.

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REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Interview ▼ ▼

Jean-Charles Croix : Nous avons une petite structure donc nous sommes des interlo-cuteurs faciles à contacter. Nous sommes réactifs et les décisions peuvent être prises rapidement. C’est d’ailleurs un atout qui joue en notre faveur puisque parfois notre client a déjà fixé la date de mise sur le mar-ché de son nouveau produit, alors que l’ins-tallation pour le fabriquer n’est pas encore créée.

JDV : C’est un atout indéniable

Jean-Charles Croix : Notre réactivité, la confiance qui existe entre nous et nos clients et le fait que nous soyons bien placés en terme de prix sont des atouts qui jouent en notre faveur. Sans compter que pour chaque projet, ils auront face à eux toujours le même interlocuteur, un des projeteurs qui travaillent dans notre bureau d’étude. Ce projeteur effectue le suivi du projet du début de l’étude jusqu’à la mise en route.

JDV : Combien avez-vous de projeteurs ?

Frédéric Croix : Le Bureau d’études est

composé de cinq projeteurs (Ingénieurs ou Techniciens supérieurs avec formation maison).

JDV : Votre prise de fonction effective à la tête de l’entreprise date de quand ?

Frédéric Croix : Je suis entré dans l’entre-prise en 1982 et j’ai repris les rênes en 1994 et mon frère Jean-Charles a rejoint en 1990.

JDV : Le passage du témoin s’est effectué sans problème ?

Frédéric Croix : Cela a effectivement un grand plaisir de travailler avec notre Père, passionné par la technique et commer-çant dans l’âme, il m’a laissé très tôt toute la partie consacrée à la gestion financière et à la gestion du personnel puis je me suite ensuite consacré également à la par-tie technique qui correspond à ma forma-tion d’origine et à notre raison d’être.

JDV : Combien de personnes travaillent aujourd’hui dans l’entreprise ?

Frédéric Croix : 38 personnes. C’est un nombre relativement stable depuis plu-sieurs années. Les personnes sont fidèles à l’entreprise.

JDV Comment se répartissent les fonc-tions ?

Frédéric Croix : Nous sommes trois à tra-vailler en pré étude avant la prise de com-mande. Ensuite, il y a cinq personnes au bureau d’études, puis une vingtaine de personnes dans l’atelier et enfin neuf per-sonnes au montage.

JDV : Comment s’effectue l’approche com-merciale ?

Jean-Charles Croix : Généralement c’est le client qui nous contacte parce qu’il a un projet.

JDV : Vous ne faites aucune démarche commerciale ?

Jean-Charles-Croix : Nous faisons quelques

salons pour nous faire connaître, mais c’est toujours nos clients qui nous appellent pour nous présenter leur projet. Ensuite nous nous déplaçons sur leur site, nous devons être attentifs à leur besoin, analyser et pro-poser des solutions qui tiendront compte à la fois de leurs attentes, des réalités du terrain et du budget dont ils disposent.

JDV : Ce travail en amont prend du temps ?

Frédéric Croix : C’est un vrai partenariat avec nos clients ; leur projet peut mûrir pendant un an comme être décidé très rapidement.

JDV : Avez-vous une visibilité à long terme sur votre carnet de commandes ?

Frédéric Croix : Non puisque notre force est de réagir très rapidement ; nos comman-des sont en général réalisées sur deux à trois mois. Mais nous avons aussi des pré études qui visent une exécution six mois plus tard.

JDV : Ce n’est pas évident d’avoir si peu de visibilité surtout dans des périodes comme maintenant où l’activité est en baisse.

Frédéric Croix : En réalité, nous avons toujours eu une bonne charge de travail. 2008 a été une excellente année, 2009 une année un peu plus difficile à gérer mais avec des résultats corrects et nous n’avons pas d’inquiétude pour 2010 qui se présente bien.

Ensachage de big-bag suspendu pour éviter tout risque de contami-nation avec la palette.

Préparation des pièces dans les ateliers de Candé dans le Maine et Loire.

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REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Interview ▼ ▼

JDV : Vous arrivez à ressentir les tendances avec suffisamment de justesse ?

Frédéric Croix : Oui. Il était évident que 2009 serait plus compliquée que l’année précédente, mais nous sommes une petite société et il nous est assez facile de nous adapter aux soubresauts de l’activité.

Jean-Charles Croix : Nous savons que des investissements restés en suspend vont pouvoir être réalisés en 2010. Nous avons la chance de travailler majoritairement pour le secteur alimentaire qui n’a pas été autant touché que d’autres.

JDV : Pour ces projets vous retrouvez tou-jours les mêmes concurrents en face de vous ?

Frédéric Croix : Nous retrouvons les mêmes par domaine d’activité. Ce ne seront donc pas systématiquement les mêmes selon que l’on réponde à un appel émanant du secteur du petfood, du cacao, du lait en poudre...

JDV : Ils peuvent être français et étran-gers ?

Frédéric Croix : Oui les deux. Mais il n’y a aucun concurrent que l’on retrouve systé-

matiquement sur tous nos marchés.

Jean-Charles Croix : Il n’y a pas systémati-quement des concurrents. Pour nombre de projets nous travaillons en partenariat avec nos clients. Nous faisons évoluer leurs outils de production et faisons évoluer les nôtres pour répondre à leurs attentes.

Frédéric Croix : Il y a une relation de confiance, car lorsque nous travaillons avec un client qui met au point un procédé, nous sommes respectueux de son savoir-faire et de ses secrets de fabrication. En revanche, nous bénéficions d’un transfert de savoir-faire d’un métier à l’autre qui nous aide à comprendre la raison du comportement de certaines poudres. Pour nous la finalité, c’est que le projet soit réussi et que chacun soit satisfait du résultat.

JDV : Vous même vous investissez dans votre outil de production ?

Jean-Charles Croix : Oui nous avons effec-tué des investissements importants dans des outils de découpe laser ou des machi-nes à commande numérique pour pouvoir répondre rapidement aux besoins de nos clients et concevoir les installations sans avoir recours à des sous-traitants. Cette approche nous permet une meilleure réac-

tivité, nous pouvons ainsi fabriquer une pièce instantanément et la mettre à la dis-position de notre client dans les meilleurs délais.

Frédéric Croix : Toujours par souci de réactivité, le personnel de l’entreprise est très adaptable. Si, pour répondre à une demande urgente, toutes les compéten-ces doivent être mobilisées sur un projet, chacun s’adapte pour traiter l’urgence en priorité. Notre métier n’est pas un métier de routine. Les salariés de l’entreprise sont responsables, autonomes et polyvalents.

JDV : Comment se présente l’avenir de Croix ?

Frédéric Croix : Nous nous intéressons à certains marchés proches du domaine ali-mentaire et qui utilisent des process simi-laires. Nous devons nous démarquer de nos concurrents en étant capable de répondre au plus près à la demande de nos clients. Il faut croire que nous y réussissons pas mal, puisque quand nous entrons dans une nouvelle société, dans plus de 90 % des cas, nous continuons de travailler avec elle sur d’autres projets.

Gaël d’Argentré

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Interview Application ProcessREPORTAGES

De la poudre à la colle : CEERI maîtrise le process

Créer et installer une unité de fabrication de colle pour un site situé en Malaisie est une entreprise qui demande du savoir-faire et de l’organisation. CEERI possède les compétences pour mener ce genre de projet. Patrick Budai qui dirige la sociétié Savoyarde nous explique pas à pas les interventions qui ont permis de mener avec succès le projet de la conception à l’installation sur site en Malaisie.

C’est à l’issue d’un appel d’offre initié en début d’année 2008 que CEERI a été retenue comme fournisseur pour la conception et construction « clef en main » d’une unité de production de colle en phase solvant. Un projet complexe et intéressant, mais un projet dont le bénéficiaire préfère ne pas faire étalage : « Notre client est installé en Malaisie, exactement à Kuala Lum-pur, mais il ne souhaite pas que le nom de son groupe soit cité en raison de la forte concurrence qui règne dans son activité » prévient Patrick Budai, dirigeant de CEERI (Conception études et Réalisations Industrielles). « Pour le situer en quelques mots, disons que ce groupe figure parmi les leaders mondiaux dans le domaine des composants électroniques. Il emploie 13 000 per-sonnes présentes dans plus de 30 pays ».

Nécessité de produire localement

Le client avait un impératif de mise en place d une installation identique a celle présente sur la maison mère en France pour répondre a une augmentation de capacité. La décision de confier la prestation à CEERI a donc été prise en décembre 2008, le contrat étant mis en vigueur pour la pre-mière semaine de 2009. « Dès lors une course contre la montre était engagée puisque l’objectif de mise en production était fixé au mois de juillet » se souvient Patrick Budai.

Principe de fonctionnement

L’unité de fabrication est divisée en deux zones distinctes :- le stockage des matières premières liquides et solides- l'atelier de fabrication et de conditionnement La colle étant à base solvant, notamment du méthanol, l'ensem-ble de l'installation a été conçu dans le respect de la réglementa-tion ATEX 94/9/CE. Le pays d'installation n'est pas soumis a cette directive, mais l'utilisation de composants répondant à cette norme était pour l'exploitant un gage de qualité et de sécurité. Depuis le bâtiment ou sont stockés les solvants, en cuve inox, le transfert est réalisé par des pompes centrifuges à entraînement magnétique Iwaki garantissant une étanchéité totale et tout ris-que de fuites de solvant. Le niveau des cuves est contrôlé par mesure de pression hydrostatique. Les cuves sont maintenues sous couverture d'azote à 25 mbar, lors des remplissages et l'ex-cédent de pression est évacué au travers d'une soupape pression-dépression, équipée d'un pare-flammes. Les matières premières solides sont stockées en sacs. Deux trémies vide sacs, raccordées à un transfert pneumatique par dépression permettent le transfert des résines sous forme de granulés vers des cuves intermédiaires de stockage.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

2� Le Jou rna l du VRAC - N °71

Application ▼ ▼

De l'Aérosil entre également dans le process de fabrication, cette poudre a la particularité d'avoir une très faible den-sité apparente et est très volatile. Pour le transfert CEERI a choisi une pompe pneu-matique a membrane, celle-ci est équipée d'une canne d'aspiration permettant un réglage du débit d'air de dilution. Cette dilution est nécessaire pour éviter la for-mation de bouchon dans la tuyauterie de transfert, elle-même réalisée avec des coudes grand rayon afin de limiter les obstacles et pertes de charge. La poudre est ainsi transférée vers une trémie récep-trice installée sur des capteurs de pesage. L'ensemble de l'installation est géré par une supervision développée sous WinCC-Flexible, installé dans la salle électrique en zone saine, l'automate Siemens assure le contrôle et le pilotage des différents composants et moteurs de l'installation. L'opérateur dispose d'un écran tactile, couleur de 15" agréé Atex zone 1. Cet écran Pepperl et Fuchs permet, via des synoptiques, de visualiser les paramètres de l'installation : Marche/arrêt, défauts, valeurs analogiques (poids, niveaux). Via différents menus contextuels, l'opérateur peut suivre les différents étapes de fabri-cation, modifier les recettes, forcer les éléments (pompes, agitations, vannes).En fin de production un rapport est imprimé, les valeurs process étant stoc-

kées dans une base de données sous forme de fichier CSV afin d'assurer la traçabilité de la production. Dans le processus de fabrication, les solvants sont dosés en premier dans le réacteur, le comptage est réalisé par des compteurs à roue ovale, chaque compo-sant est dosé suivant les paramètres de la recette de fabrication afférente au type de colle à produire. L'agitation est ensuite mise en route à basse vitesse pour homogénéiser les sol-vants, dans le même temps le réacteur

est refroidi par circulation d'eau glacée dans la double enveloppe. Le process débute lorsque la température atteint un seuil de 10°, ce seuil n'est pas lié à des contraintes de procédé mais destiné à limiter l'émission de COV lors de l'iné-vitable élévation de la température lors des étapes de dispersion.

Phase d’introduction de la silice...

Après une phase d’inertage, le réacteur est ensuite mis sous vide par l’intermé-diaire d’une pompe à palettes, pour pou-voir passer au pas de recette d’introduc-tion de la silice. « La densité apparente très faible de cette poudre très volatile ne permet pas un chargement gravitaire dans des conditions satisfaisantes » pré-vient Patrick Budai « c’est donc une solu-tion d’introduction par le fond du réac-teur qui a été retenue ». L’agitation VMI pilotée par un variateur de fréquence, est utilisée en grande vitesse, afin d’obtenir des vitesses périphériques supérieures à 20 m/s. Le réacteur sous vide, la silice est introduite depuis la trémie intermédiaire sur pesons, directement dans le fond du réacteur par dépression. La fluidisation et la dilution pour permettre la circulation sont réalisées avec de l’azote, toujours dans le but de limiter les risque d’explo-sion dans le réacteur.

Synoptique de l’ensemble de l’installation. Le transfert des résines sous forme de granulés s’effectue par le biais de ces deux trémies vide-sac.

Page 30: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

30 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Interview Application ProcessREPORTAGES

L’introduction de la silice ayant pour effet de faire remonter la pression, l’introduction est alors stoppée pour atteindre à nouveau le seuil de pression d’introduction, le cycle est ainsi répété plusieurs fois afin d’atteindre la consigne de la recette, avec une précision inférieure à +/- 0.5kg.

...puis des résines

Une fois la silice introduite, on introduit des polymères sous agitation lente avec une turbine spéciale dessinée par CEERI, une turbine a dents n’ayant pas un débit de pompage suffisant. Les résines sont introduites successivement depuis des trémies tampon intermédiaires par vis d’Archimède. L’ensemble étant positionné sur des balances 4 pesons Mettler Toledo afin de respecter les quantités et précisions imposées par la recette de fabrication. Pendant tout le process de fabrication, le réacteur est maintenu sous couverture d’azote, les surpressions dues aux chargements de matières ou élévations de température étant évacuées à l’atmosphère via un détendeur-déverseur prolongé, en sortie de toit par un pare-flammes bout de ligne. Un condenseur à spirale est positionné au départ de l’évent du réacteur afin de condenser les vapeurs de solvant et limiter l’émission de COV. Le batch réalisé, la colle est ensuite transférée dans une cuve de stockage tampon équipée d’une agitation tripale a profil mince. Le produit est alors conditionné en bidons de 20 litres après filtration dans un filtre a poches duplex.

S’affranchir des distances

L’installation a été conçue en CAO 3D avec le logiciel Micros-tation, ceci a permis d’une part de réduire les temps d’études, d’autre part de pouvoir fournir au client des maquettes 3D de l’installation, notamment au format pdf. Les futurs utilisateurs ont ainsi pu rapidement prendre connaissance du design et de l’ergonomie de l’unité, pouvant faire réaliser des modifi-cations en étant impliqués tout au long de l’élaboration du

L’ensemble de l’installation a été conçu dans le respect de la réglementation ATEX 94/9/CE.

L’agitation VMI pilotée par un variateur de fréquence permet d’obtenir des vitesses périphériques supérieures à 20 m/s.

Spécialisée dans l’ingénierie d’installations, CEERI conçoit et réalise des unités de production et de stockage pour les industries parachimiques, des plastiques et du papier.L’entreprise apporte des solutions dans chaque phase du process : stockage de matières premières solides et liquides ; transfert, dosage ; mélange, dispersion, réaction ; dilution, coloration, filtration ; conditionnement ; stockage produits finis. CEERI développe son activité suivant 3 axes :- conception, études et assistance à la réalisation ;- fourniture et réalisation d'installations clefs en mainte-

nance- développement d'équipements de production spécifiques

❚ ❚ Qui est CEERI ?

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Interview Application ProcessREPORTAGES

31 Le Jou rna l du VRAC - N °71

projet. « La distance étant un frein a une bonne communication et compréhen-sion, des réunions en «conf call» ont été régulièrement tenues permettant entre les parties un échange constructif tout au long de la vie du projet » explique Patrick Budai. CEERI a également fourni les isométries de tuyauterie issues de la maquette 3D, accompagnées d’une liste de matériel détaillée. Cette démarche était très utile, elle a grandement sim-plifié les consultations de sous-traitants locaux pour les marchés de travaux. La programmation de l’automate et du terminal opérateur réalisée, un pro-gramme de tests simulant les différentes recettes et défauts a été écrit afin de vali-der les différents pas de recette. Avant expédition, les principaux équi-pements ont été assemblés à blanc, le réacteur et l’armoire électrique ont été testés afin de vérifier d’éventuels défauts ou dysfonctionnements. Le client s’étant déplacé pour valider ces essais, cette

occasion a été utilisée également pour réaliser le FAT de l’automatisme et de la supervision. Ces étapes validées, les équi-pements constitutifs de l’unité on été emballés en caisses, sous housses étan-ches. Le transport de ces équipements a été effectué par avion, afin de gagner un temps précieux. Sur le site, CEERI a détaché un supervi-seur de chantier pour la durée du mon-tage, soit deux mois. Sa principale fonc-tion a consisté à coordonner les travaux et intervenants, assister les sous-traitants locaux dans la compréhension des docu-ments fournis et s’assurer du respect du planning. Le montage terminé, et les tests d’étanchéité réalisés, deux techni-ciens CEERI (un mécanicien et un auto-maticien) se sont rendus sur le site pour procéder à la mise en service, réalisée en deux semaines.

Gaël d’Argentré

L’écran Pepperl et Fuchs permet, via des synoptiques, de visualiser les paramètres de l’installation.

Application ▼ ▼

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

32 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Le Mélange

Le mélange est l’un des points

cruciaux de la plupart des lignes

de production. Le réussir de

manière homogène, dans un laps

de temps très court, sans altérer le

produit et en y ajoutant, lorsque

cela est nécessaire, des liquides,

implique d’être équipé de la

technologie la plus adaptée qui

soit.

Sur le marché, les fabricants de

mélangeurs sont nombreux et les

techniques de mélange variées.

Afin de s’y retrouver efficacement,

nous avons demandé aux

constructeurs et distributeurs de

présenter leurs gammes de

matériels, ainsi que diverses

informations telles que leurs

secteurs d’activité, leurs options,

leurs certifications etc. Armé de

ces données, vous devriez faire le

meilleur choix.

1 - BSI2 - Constructeur.3 - Conteneurs aluminium et inox. 4 - Mélangeur à plateau Charmix. Construction en inox ou acier doux peint pour conteneurs de 150 à 1 200 L. Chargement longitudinal/transversal par chariot à fourches ou gerbeur.5 -

6 - BSI est un acteur mon-dial dans les domaines du transport, stockage, manutention et mise en œuvre des produits pulvé-rulents et granulés.7 - Contacter le construc-teur.8 - ISO 9001.9 - BSI assure la garan-tie technique et de bon fonctionnement pendant une durée de 12 mois (pièces et main-d’œuvre) des équipements neufs, à dater de la mise à disposi-tion dans ses ateliers.

1 - BRUN FRERES2 - Constructeur.3 - Mélangeuses verticales jusqu’à 43 m³ pour stocker et homogénéiser.4 - Les mélangeuses sont un cylindre à l’intérieur duquel tourne une vis d’Archimède verticale qui remonte le produit à mélanger et le disperse sur la périphérie de la cuve.5 -

6 - Mélangeuses permet-tant : stockage, homogé-néisation, extraction des produits à écoulement difficile.7 - ATEX, finition peinture FDA, Inox.8 - CE.9 - 1 an pièces et mains d’œuvre hors pièces d’usure.

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

33 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Que choisir ? ▼ ▼

1 - CYNDI2 - Distributeur de la mar-que Ibau Hamburg.3 - Mélangeur continue jus-qu’à 75 à 400 T/h (de 2 500 l à 15 000 l). Mélangeur discon-tinu jusqu’à 45 à 180 T/h (de 1 500 l à 8 000 l).4 - Ces mélangeurs s’ins-tallent dans l’industrie du ciment pour fabriquer des CEM III ou CEM IV normalisé ou des ciments à la carte. En centrales thermiques, ils permettent de mélanger les cendres volantes résidus de la com-bustion de différents char-bons. 5 -

6 - Grands volumes, grands débits, facile à l’entretien. 7 - Mélangeurs adaptés en fonction de la demande du client.8 - CE.9 - 24 mois après mise en service (hors pièces d’usure).

1Société

2Activité

3équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

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1 - BULKIT2 - Constructeur.3 - Tous matériels pour mélange, manutention et conditionnement de pro-duits vracs.4 - Mélangeurs à tambour : 120 L, 800 L, 2 000 L, 5 000 L, 7 500 L, 10 000 L, réalisés en Acier, Inox ou Creusabro. Pales soudées à la paroi : respect du produit. Tous types de convoyeurs jusqu’à 1 200 T/h.5 -

6 - Mélange en 2 minutes, simple de conception, sûr en utilisation, entretien réduit car aucune pièce n’est en contact avec le produit, installations com-plètes (en engrais par exemple).7 - Adjonction de 10 à 15 % de liquides : enro-bant, colorant, additif de process… Assèchement après mélange. Intégra-tion dans tous process (Ex : process de chaulage de déchets, de sables souillés d’hydrocarbures…).8 - CE.9 - 12 mois.

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1 - BUHLER2 - Constructeur.3 - Broyeurs à marteaux, broyeurs à cylindres, doseurs, mélangeurs, tami-seurs, presses à granuler, manutention, etc…4 - Mélange rapide (90 secon-des). Pales réajustables et rem-plaçables. Vidange intégrale, évite les contaminations. Homogénéité de qualité : CV ≤ 5 %. Possibilité d’adjonction de liquide jusqu’à 5 %.5 -

6 - Représentation dans le monde entier. Expérien-ce dans de nombreuses industries, surtout agroa-limentaires.7 - ATEX, Inox.8 - ATEX zone 22.9 - Garanties de perfor-mances contractuelles. Garanties mécaniques : 1 an.

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

34 Le Jou rna l du VRAC - N °71

1 - GRELBEX2 - Constructeur.3 - Sécheur, four rotatif, mélangeur, broyeur.4 - Contacter le construc-teur.5 -

6 - Plus de 500 références dans le monde.7 - Contacter le construc-teur.8 - CE9 - Performances, 1 an, contrat de maintenance.

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1 - GERICKE2 - Constructeur.3 - Mélangeur en continu, mélangeur batch monoro-tor, mélangeur batch biro-tor, mélangeur de fûts.4 - Mélangeur en continu permettant le mélange de 2 à 8 ingrédients à des débits de 50 Kg/h à 20 T/h.5 -

6 - Tous les mélangeurs peuvent être testés dans les centres pilotes de la société ou bien chez les clients à l’échelle 1.7 - Les mélangeurs Geric-ke sont disponibles dans une version entièrement démontable (extraction du rotor hors du corps) afin de faciliter les opéra-tions de nettoyage.8 - ISO 9001 et ATEX tou-tes zones.9 - Contacter le construc-teur.

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(normes)

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■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - EIRICH 2 - Constructeur.3 - Mélangeur intensif de 3 l à 12 000 l avec une technologie unique cuve de mélange tournante, outil de mélange vertical, racleur de paroi. Fonction-nement en continu ou par charges.4 - Exemple RV15 750L utile. Motorisation outil de mélange : 30 KW, motori-sation cuve : 10 KW.5 -

6 - Temps de mélange très court et homogénéité reproductible. Aucun élé-ment mécanique sensible en contact avec produit. Accès facile et maintenan-ce réduite.7 - Nettoyage intégré (à sec ou liquide selon les applications). Fonctionne-ment atmosphérique ou sous vide. Séchage inté-grable par air chaud ou par induction. 8 - ATEX.9 - Selon réglementation européenne.

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Page 35: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares Que choisir ? ▼ ▼

35 Le Jou rna l du VRAC - N °71

1 - HULIN2 - Constructeur.3 - Appareils de traitement des semences agricoles.4 - Matériel d’enrobage de semences agricoles avant semis.5 -

6 - Précision, robustesse, fiabilité.7 - Accessoires périphéri-ques des appareils.8 - CE.9 - Mécanique 2 ans.

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1Société

2Activité

3équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

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7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - LESSINES INDUSTRIES2 - Constructeur.3 - Mélangeur à rotors : rubans, palettes, socs de charrue. Mélangeur à cuve tournante : augets, en V, en W, cubique, biconique.4 - Equipements dévelop-pés suivant chaque appli-cation. Continu ou discon-tinu. Volume : 15 litres à 15 m³. Très grande dispo-nibilité d’exécution (maté-riau, taille, ATEX, …).5 -

6 - « Customisation » des équipements. Procédés éprouvés, robustes et fia-bles.7 - Suivant application.8 - CE, ATEX zone 20-21 et 22 – VCA.9 - Standard 12 mois.

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1 - GUERIN SYSTEMS (Groupe Tetra Pak)2 - Constructeur.3 - Homogénéisateur ver-tical type TV.4 - Appareil d’homogé-néisation tronconique à vis verticale pour pulvé-rulents, granulés… d’EMI > 3 mJ dans une atmos-phère explosive poten-tielle. Paliers extérieurs pressurisés, entraînement par motoréducteur.5 -

6 - Temps d’homogénéisa-tion rapide, vidange inté-grale par le fond, vanne papillon en sortie, alimen-tation directe via transport pneumatique (aspiration ou refoulement) possible.7 - Filtre à décolmatage pour montage en trans-port pneumatique (aspi-ration ou refoulement), évent d’explosion, pesage, inox 316.8 - CE, ATEX II3D.9 - 1 an.

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Page 36: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

1Société

2Activité

3équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

3� Le Jou rna l du VRAC - N °71

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - MIX FRANCE2 - Filiale de MIX (Italie).3 - Granulateurs horizon-taux mono arbre, en conti-nu ou discontinu pour pou-dres, granules, pâtes, avec l’introduction des liquides.4 - Efficacité et fiabilité dans le temps, modularité et recherche des compo-sants afin de réduire au minimum les frais d’en-tretien.5 -

6 - Essais, recherche, étude, fabrication, gran-des et petites capacités.7 - Différents matériaux de fabrication, systèmes de refroidissement/chauf-fage produit, trappes de vidange, nettoyage cuve de mélange.8 - Déclaration du Construc-teur 98/37/CEE, UNI EN ISO 9001-2000 (VISION 2000), ATEX - TUV NORD, diffé-rents brevets industriels.9 - 12 mois.

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1 - LODIGE2 - Constructeur et distri-buteur des marques Plou-ghshare Mixer, mélangeur GMP, mélangeur Easy Clean, Druvatherm, CoriMix.3 - Mélangeurs par char-ges, mélangeurs continus, mélangeurs granulateurs, mélangeurs disperseurs, mélangeurs continus à grande vitesse, sécheurs à lit d’air fluidisé...4 - Rapport de mélange 1 : 100000.5 -

6 - Plus de 70 ans d’expé-rience dans le domaine des procédés, systèmes utilisés dans le monde entier. Ser-vice Après-Vente.7 - Design GMP, design CIP/WIP, procédé « tout en un ».8 - ISO 9001:2000, AD-HP0, ASME (USA), licence de fabrication du « Centre of Boiler and Pressure Ves-sel Inspection » (Chine), « Korean Manufacturer Licence ».9 - En fonction de l’appli-cation et du procédé.

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1 - CYNDI Process2 - Distributeur de la mar-que Allemande MTI.3 - Mélangeurs univer-sel, rapide, horizontal, à container.4 - Combinaison « mélan-geur Haute Vitesse // mélangeur horizontal ».5 -

6 - Plus de 35 ans d’expé-rience. Laboratoire, repré-sentation et SAV dans le monde entier. Fabrication 100 % Allemande dans les ateliers de la société, nou-velle gamme économique « Eco-Line ».7 - Nouveau système d’as-piration et de captation des poussières. Diminue l’humidité dans le pro-duit, améliore la qualité du mélange.8 - ISO 9001 (2000), ATEX.9 - 24 mois après mise en service.

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares Que choisir ? ▼ ▼

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37 Le Jou rna l du VRAC - N °71

1 - PHARM-ALLIANCE2 - Distributeur de la mar-que Servolift.3 - Mélangeur pour conte-neurs ou fûts.4 - Mélangeur par retour-nement adaptable à tous types de cuves jusqu’à 3 000 litres.5 -

6 - Possibilité de réaliser des mélangeurs sur mesu-re, matériel pilote pour essais.7 - ATEX, montage à tra-vers cloison, validation complète.8 - ISO 9000.9 - 24 mois.

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1 - PROCOAT-ING LAZARETH2 - Concepteur, construc-teur et intégrateur.3 - Conception et réalisa-tion d’unités complètes mettant en œuvre des pou-dres et des liquides. Tout équipement de stockage, manutention mécanique et pneumatique, dosage, mélange.4 - Mélangeur à cuve tour-nante, breveté, pour pro-duits en poudre ou pâteux (mélange homogène, res-pect des composants, taux de remplissage de 15 à 100 %).5 -

6 - Expertise, solutions clés en mains, adaptabilité.7 - Version acier ou inox, polissage.8 - CE, ATEX.9 - 1 an.

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■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - PARIMIX2 - Constructeur.3 - Mélangeurs continus, mélangeurs discontinus, doseurs, saupoudreurs.4 - Principe exclusif d’in-jection centrale de pro-duits secs ou liquides dans la zone de mélange garantissant une qualité de répartition.5 -

6 - Faible encombrement, faible puissance, facilité de nettoyage.7 - Nettoyage en place, dou-ble enveloppe chauffante, revêtement anti-abrasion. Possibilité de réaliser des essais.8 - CE.9 - Garantie mécanique et électrique 1 an + garantie de résultat.

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

1Société

2Activité

3équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

3� Le Jou rna l du VRAC - N °71

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - PROLOG2 - Constructeur des maté-riels Prolog et distributeur des produits Vannier.3 - Mélangeur granulés, émotteur, ensachage big bag, convoyeur à bandes.4 - Mélangeur de 5 à 16 m³, ensacheuses Big bag avec table ou trémie peseuse et convoyeurs de 8 à 26 m, de 80 à 200 m³/h.5 -

6 - Fabrication en Inox, simplicité de mise en œuvre et de fonctionne-ment, robustesse et lon-gévité dans le milieu des engrais. Chargement au godet, trémies ou silos doseurs. 7 - Vibreurs sur trémie, gestion de formule et emotteurs, sur mélan-geurs ou ensacheuses, projeteur et lanceurs sur les convoyeurs mobiles.8 - CE.9 - 1 an.

1 - RENE TOY2 - Constructeur.3 - Mélangeur horizontal tube et mélangeur 3 flux.4 - Mélangeur tube à dou-ble spires contrariées et mélangeur 3 flux. Trans-mission hydraulique ou mécanique.5 -

6 - Présent depuis plus de 60 ans dans les domaines du broyage et du mélan-ge. Mélange homogène et vidange rapide, de nom-breuses options d’adapta-tion, construction acier ou inox. Différentes capaci-tés selon les besoins du client.7 - Peut-être dépressu-rise ou pressurise pour transport pneumatique et de nombreuses adapta-tions de remplissage et de vidange.8 - CE.9 - 1 an.

1 - SABE2 - Constructeur.3 - Mélangeur à rubans à cuve tournante, mélan-geur à rubans à ouverture totale, mélangeur à socs et pales à ouverture totale.4 - Gamme complète de mélangeuse à rubans jus-qu’à 18 000 litres.5 -

6 - Fourniture clef en main de la ligne de mélange, trémies pesées, trémie de réception, manutentions en amont et aval de la mélangeuse, montage et mise en service,…7 - Les options : Inox, élec-tricité et automatisme,…8 - CE, ATEX.9 - 12 mois.

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éQUiPEmENTS Que choisir ? Produitsphares

1Société

2Activité

3équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

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Que choisir ? ▼ ▼

3� Le Jou rna l du VRAC - N °71

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

1 - SOFRADEN Industrie2 - Constructeur. Installa-tion clé en main d’ensem-bles ou sous-ensembles.3 - Mélangeur intensif à pâles PHR ou à ruban, cuve tournante, autres tech-nologies de mélange à la demande.4 - Engagement de résul-tat, qualité de mélange, temps de mélange, réten-tion…5 -

6 - Produits standards avec grande flexibilité, vidange intégrale, ATEX.7 - Multiples suivant con-traintes clients (anti-abra-sion, nettoyage, pulvérisa-tion, corrosion…).8 - Norme CE.9 - 12 mois.

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1 - STOLZ2 - Constructeur.3 - Mélangeurs en conti-nu, mélangeurs par lot (à ruban ou à pales), mélan-geur vertical, enrobeur, enzymeur, mélasseur.4 - Capacité de mélange de 3 à 12 000 litres.5 -

6 - Temps de mélange très court, addition de liquide, addition azote, addition de vapeur, qualité de mélange.7 - Etudions toutes deman-des suivant activité de nos clients, station d’essai pour validation.8 - ATEX, CE.9 - Garantie de performan-ces qualitatives et producti-ves, garantie constructeur 1 an.

1 - WAM FRANCE2 - Constructeur des mar-ques : WAM, MAP, SPECO, TOREX, EXTRAC et OLI.3 - Mélangeur de poudres, pulvérulents et granulés.4 - Contacter le construc-teur.5 -

6 - Robustesse, très bon rapport qualité/prix, sim-plicité d’utilisation, facilité de nettoyage.7 - Vidange intégrale, double enveloppe, injec-tion de liquides, préleveur d’échantillons.8 - ATEX, ISO 9001.9 - 12 mois et plus.

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Vous êtes constructeur ou distributeur de matériels ou de solutions en lien avec les produits vracs. Vos clients sont aussi nos lecteurs. Profitez de cette rubrique pour présenter vos nouveaux produits en nous adressant un texte de présentation ainsi qu’une photo numérique. La rédaction se réserve la possibilité de publier exclusivement les produits qu’elle estime correspondre à la ligne éditoriale du magazine.

Le tamis giratoire : cet équi-pement de la société Rotex se décline en une gamme de un à cinq étages avec des surfa-ces de tamisage de 0.5 à 10 m². Fabriqués sur mesure, il existe diverses options sur ces tamis. Le choix des matériaux pro-posés inclue l’acier, l’alliage d’acier inoxydable ou d’alumi-nium ainsi qu’une variété de méthodes d’installation (fixé au sol ou câble suspendu). La silice, le sable, les engrais et les minerais, le carbonate de cal-cium sont quelques exemples de produits tamisés.Le tamiseur Minerals Separa-tor : il fournit des performan-ces de tamisage élevées lors-que des débits et rendements élevés sont exigés, fonction-nant efficacement à des tem-pératures jusqu’à 200 °C. La machine comporte une exé-cution avec plusieurs étages de tamis empilés, permettant

l’accès individuel des étages sans nécessité d’enlever tous les étages. Un système breveté Lift-Rail permet l’installation et le déplacement facile des tamis. L’accès et l’entretien des étages sont simples et peuvent être changés en dix minutes - les 12 étages étant changés en juste deux heures maximum. L’appareil est dis-ponible de 10 à 17 m² de sur-face de tamisage. Il présente une pente de 6° qui maximise l’efficacité du tamis pour satis-faire des caractéristiques de produit rigoureuses. Une char-pente support est fournie en option lorsque la fixation en hauteur n’est pas disponible. Les matériaux de construction en acier anti-abrasion offrent une bonne tenue à l’usure au niveau des zones d’impact. Le Minerals Separator a été spécifiquement conçu pour tamiser les minerais et abrasifs

tels que le sable, les granulats, la potasse, le sel, l’argile, le borax et d’autres matériaux avec des débits horaires éle-vés. La gamme Direct Drive : Elle inclut des tamis à 1 ou 2 étages, avec des surfaces de tamisage de 1.0 à 7.5 m². Cette gamme se concentre sur des produits de tailles plus importantes avec utilisation de toiles métalliques, tôles perforées ou panneaux en polyuréthane en fonction des

applications.En plus de sa gamme de pro-duits de tamisage, le construc-teur offre également une gamme complète d’extrac-teurs vibrants électromagné-tiques et des produits Direct Drive pour utilisation sur une large gamme d’applica-tions lourdes comprenant le gravier, la pierre, la pierre à chaux, le charbon, le sable et les agrégats, à des débits de 30 à 1 000 tonnes par heure.

Du matériel de process pour l’industrie minérale

Steute, fabricant de compo-sants d’automatisme, a déve-loppé une nouvelle gamme d’interrupteurs de position autonomes, pour la signalisa-tion de changements d’état à distance, par transmission radio: interrupteurs de posi-tion, interrupteurs à tirette, pédale de commande, poi-gnées de commande avec boutonnerie …

Equipés d’un générateur type dynamo, ces interrupteurs produisent l’énergie dont ils ont besoin à partir du mou-vement du poussoir, pour une transmission radio vers un récepteur situé à plusieurs dizaines de mètres. Sans entretien, cette innovation facilite à la fois le montage et le câblage dans les zones difficiles d’accès : goulottes

encombrées, environnements agressifs, éléments mobi-les, montages extérieurs ou embarqués…Ils sont disponibles avec un choix étendu d’actionneurs, en corps métallique ou plas-tique, pour de nombreuses applications, également en zones ATEX II 2G/2D.

Interrupteurs de position à transmission radio

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41 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Enomax, avec sa nouvelle série de sau-terelles Long Life de la gamme Speedy Block, enrichit un programme d’élé-ments de serrage composé désormais de 7 séries spécifiques et d’une large gamme d’accessoires pour répondre à la plupart des applications.La nouvelle série d’éléments de serrage rapide Long Life d’Enomax allie durée de vie et forces de retenue élevées. Les pièces galvanisées ont été renforcées : elles ont été forgées à chaud et mou-lées ce qui les rend résistantes et fiables, ainsi que les axes porteurs et les bagues, trempés et revenus. Les pièces ont subi avec succès des tests d’essais de plus de 1 000 000 cycles. Elles peuvent donc être utilisées sur de longues durées.Conçues sur un système de serrage à grenouillères, ces sauterelles permettent un positionnement facile de la pièce à souder et la garantie de son maintien en

position. Leurs mécanismes présentent les mêmes particularités et les mêmes applications que les séries verticales renforcées d’Enomax. Le démontage est facilité de façon à pouvoir adapter le réglage. Une partie du programme de concep-tion modulaire donne la possibilité de se constituer son propre outil de serrage pour mieux satisfaire aux contraintes d’applications spécifiques. Les éléments à souder sont alors les différentes pièces et accessoires, le levier de commande, le bras de serrage, la douille, la vis de pres-sion ainsi que l’embase.Cette nouvelle série de sauterelles Long Life est idéalement destinée aux travaux de serrage avec des charges de moyen-nes à lourdes, sur gabarits de soudage, pour charpentes, toutes opérations de mécano-soudure et plus généralement, lorsque le travail requiert de grandes

forces de serrage ainsi qu’une répétition importante des mouvements ; une solu-tion idéale pour la réalisation de grandes séries, en environnement soumis à des conditions extrêmes.

Sauterelles à longue durée de vie

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Monsieur Ott, gérant de Cryo-net, prestataire en nettoyage cryogénique basé en Moselle, doit pouvoir se reposer sur un producteur de CO2 capable de lui fournir de la glace carbo-nique fraîche sur la France entière. Le nettoyage cryogé-nique est basé sur une projec-tion de granulés de glace car-bonique, CO2 solide à -78°C, par un flux d’air comprimé, procédé sec non abrasif sans aucun résidu. Il découvre la société Messer, expert en gaz industriels, qui répond à ses attentes grâce à des points de production de glace car-bonique répartis sur tout le territoire. La proximité des points de production de glace est en effet un critère essentiel non seulement pour la rentabi-lité du procédé (abaissement des coûts de transport) mais aussi pour l’efficacité du net-toyage (la glace fraîchement

produite a plus de dureté et donc d’impact sur les surfaces à nettoyer). Messer équipe rapidement Cryonet de ses propres moyens de produc-tion : réservoir de CO2 liquide et machine de production de glace carbonique dite pelleti-seur de marque Asco, filiale suisse du groupe Messer.Une partie de la glace carbo-nique produite par Cryonet permet à Messer d’alimenter ses grands comptes sur l’est de la France ; l’autre partie est utilisée par les équipes Cryonet sur les chantiers de nettoyage. Un partenariat équilibré qui se développe : depuis 3 ans, la quantité de glace produite est doublée chaque année. Cette croissance a permis à Cryonet de booster ses inves-tissements : 2 pelletiseurs produisent de la glace carbo-nique en Moselle tandis que 11 machines de décapage et

2 unités mobiles (camions et compresseurs) se déplacent sur des chantiers ponctuels ou récurrents au travers de la France, voire au delà.Le partenariat est bénéfique pour les deux parties : Cryonet peut s’appuyer sur la crédibi-lité de Messer pour convain-cre de grands groupes, tan-dis que Messer s’appuie sur la proximité et la réactivité de Cryonet pour offrir à ses clients locaux un service de

qualité. La glace carbonique est utilisée par centaines et milliers de tonnes dans bon nombre d’applications indus-trielles.En partenariat avec trois transporteurs, Cryonet pro-pose un service de vente en ligne de petites quantités de glace carbonique : Cryo’ice. Le principe : le client commande et paie en ligne sur internet avant 12 heures et est livré à l’adresse de l’entreprise.

Nettoyage à projection de granulés de glace carbonique

Boîtier de raccordement droitLe fournisseur de produits d’intercon-nexion Molex lance un boîtier de raccor-dement droit MOST Straight Junction Box, compatible avec le procédé de brasage par refusion. Grâce à lui, les industriels pourront réduire le temps d’exécution et les coûts d’assemblage lors de la fabrica-tion de produits. « L’élimination du pro-cédé de brasage à la vague a été reconnu comme le facteur ayant le plus d’impact sur l’augmentation du rendement de fabrication et la réduction des coûts de production associés du boîtier de rac-cordement MOST », explique Padraig Franklin, chef de produit Molex. « Notre nouveau boîtier de raccordement droit de la gamme 91905 est conforme aux dimensions standard MOST. Il contient

42 circuits qui permettent de connecter tous les appareils multimédia nécessaires avec un seul et unique connecteur ». Le boîtier du nouveau connecteur de la gamme 91905 est en résine PPA (poly-phthalamide) haute température possé-dant une résistance élevée à la déforma-tion thermique qui permet à ce produit de résister aux températures du procédé de brasage par refusion. Comportant 16 bornes embrochables pour l’alimen-tation, 2 bornes à fusibles et 24 bro-ches signal carrées de 0,61 mm (.024”), le boîtier de raccordement droit MOST de Molex est le connecteur d’interface entre l’électronique du module d’inter-face multimédia du véhicule qui contient les commandes stéréo, GPS, DVD, télé-

phone et lecteur multimédia portable et le faisceau qui relie les haut-parleurs et les amplificateurs. Molex peut également proposer des boîtiers de raccordement à angle droit sur mesure (Right-Angle Junction Boxes) avec la même capacité.

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Eteindre les étincelles

avant l’apparition de l’incendie

Les installations de détection et d’extinction GreCon évitent les incendies et explosi-ons dans les filtres, silos, séchoirs, broyeurs et tamis. La surveillance continuelle des conduites d’aspiration et de transport protège votre production contre les volées d’étincelles.

www.grecon.fr

Bureau Technique en FranceZI du Klintz · OberhaslachBP 66302 · 67126 Molsheim CedexMail: [email protected]: www.grecon.frTél.: +03 88 50 90 27Fax: +03 88 50 94 15

Surveillance sans fil de convoyeurs vibrantsKey Technology lance SmartArm, un système de surveillance sans fil pour les convoyeurs vibrants Iso-Flo, qui permet aux utilisateurs de surveiller l’équipement en activité à l’aide d’un ordinateur. Le système mesure les vites-ses afin d’analyser, en temps réel, les vibrations, les écoule-ments, et les tendances. SmartArm déclenche également un message d’alerte lorsque la vitesse sort du champ de tolé-rance. De plus, il réduit les temps d’arrêt de travail et offre la possibilité d’améliorer l’efficacité des processus.Respectant la norme CE, le capteur SmartArm tolère les envi-ronnements compris entre -20ºC à 70ºC, et répond aux nor-mes de lavage NEMA 4X. Les données collectées sont trans-mises sans fil à la station de base. Cette dernière, avec son faible encombrement de 7x11,4 cm, est installée à 90 m de chaque capteur avec une connexion Ethernet pour le réseau de l’usine. Le logiciel sous licence est installé sur un serveur réseau afin de supporter un nombre illimité de stations de base et donner accès à des données d’un nombre illimité d’or-dinateurs, y compris le client d’accès distant via VPN (réseau privé virtuel).

Capteur de sécuritéSteute, fabricant indépendant de com-posants d’automatisme, a développé une gamme d’interrupteurs de sécurité pour environnements industriels sévères et zones explosibles ATEX. Le nouveau capteur de sécurité HS Si 4, destiné au contrôle d’ouverture de protecteurs mobiles sur machines dangereuses, se dis-tingue par sa forme extrêmement com-pacte (18x29x9mm), grâce à l’intégration d’un capteur à effet Hall. Cette technologie permet d’en améliorer la portée (par rap-port à des aimants codés traditionnels) et rend cet interrup-teur de sécurité insensible aux vibrations. Etanche IP67, il est bien adapté aux protecteurs sur machines vibrantes et aux environnements poussiéreux, humides, sales ou à nettoya-ges fréquents. Sa haute tenue en température permet une utilisation fiable entre -20°C et +70°C, il correspond à une catégorie IV de sécurité en association avec un bloc logique approprié, de la série SRM 21, par exemple.

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44 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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Echantillonneur en agroalimentaireLe préleveur d’échantillons à piston type DHU 2035 permet de récupérer des échantillons représentatifs de matière, que se soit des poudres, des semoulettes ou des petits granulés. Le prélè-vement peut s’effectuer sur une colonne de chute ou dans une trémie. Une virole soudée sur la paroi du conduit ou de la trémie permet de déposer rapidement et simplement le DHU 2035.La conception rigoureuse, le choix des matériaux, inox 304 ou 316L et PTFE, entrant dans la fabrication, permettent à cet échantillonneur de répondre aux contraintes rencontrées dans le domaine agro-alimentaire. Conçu autour d’un corps entièrement usiné dans la masse et d’un piston équipé de segments d’usure, le DHU 2035 garantie l’étanchéité entre la chambre de prélève-ment et le système de réception. Le piston est interchangeable, pour s’adapter à la capacité de prélèvement pour un besoin de représentativité de la production.Tous les raccordements sont du type SMS et permettent ainsi un démontage rapide et total de l’ensemble pour le nettoyage. Un branchement pneumatique permet de nettoyer le piston après chaque prélèvement. Des équipements complémentaires sont disponibles pour automatiser le prélèvement, assurer le transport et le stockage des matières prélevées. Le stockage des produits peut être réalisé soit dans des sachets, soit dans des pots.

Détecteurs de tension

Mélangeur à double rotorUn mélangeur à double rotor a spécialement été développé par Gericke pour mélanger en batch tout type de poudre ou flocon avec éventuellement des liquides. Il se caractérise par un temps de mélange très court (environ 3 minutes) et une vitesse de rotation faible préservant ainsi les caractéristiques granulométriques des produits à mélanger. Un exemplaire de la machine a récemment été fourni pour une ligne de préparation de soupes instantanées dont cer-taines recettes intègrent plus de 20 composants différents. Le mélange se fait en deux étapes : dans la première étape qui consiste à mélanger plusieurs sortes de farines et de graisses, il est nécessaire d’introduire beaucoup d’énergie pour obtenir un mélange homogène. Ceci est assuré par l’emploi de quatre désagglomérateurs tournant à grande vitesse ainsi qu’en aug-mentant la vitesse de rotation des rotors du mélangeur. Dans la deuxième étape, on incorpore tous les ingrédients fragiles dont on souhaite conserver l’aspect (morceaux de légumes et viandes déshydratés). Pour cela, on arrête bien sûr les désagglo-mérateurs et on réduit la vitesse du mélangeur.Le diagramme des temps du mélangeur a été optimisé dans une salle d’essais en suivant la qualité du mélange final tout en essayant de réduire au minimum la duré de chacun des cycles pour augmenter la capacité de l’installation.

Les détecteurs de tension AC de poche « VoltAlert » de Fluke intè-grent la technologie brevetée « VoltBeat » pour une plus grande sécurité et une simplicité d’utilisation accrue. Désormais, l’utilisa-teur pourra tester plus rapidement et plus sûrement les circuits sous tension ainsi que les mises à la terre défectueuse dans des environnements professionnels et domestiques. Les testeurs Fluke 1AC-II VoltAlert™ intègrent la technologie bre-vetée « VoltBeat » : cette fonctionnalité d’auto-test continu analyse les performances d’alimentation et l’intégrité des circuits, et génère

un double signal visuel régulier pour indiquer que l’ap-pareil testé fonctionne correctement. Avec VoltAlert, nul besoin d’un contact direct avec les connecteurs dénudés. Il suffit de toucher un bornier, une prise ou un câble avec la pointe du testeur. En présence de tension, la pointe s’allume en rouge et le testeur émet un bip. Le testeur Fluke VoltAlert offre une protection de surtension CAT IV 1 000 V pour une sécurité accrue de l’utilisateur. La gamme de détection de tension s’étend de 200 V à 1 000 V. Ce détecteur de tension séduira notamment les électriciens, le personnel de maintenance, le personnel de sécurité et de dépannage et même les utilisateurs domestiques.

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S.A CROIX Z.I LA RAMEE 49440 CANDETél. : 02 41 92 01 85 Fax : 02 41 92 94 02

le sur-mesureindustriel

50 ANS D’EXPÉRIENCE AU SERVICE DE NOS CLIENTS

La société CROIX conçoit, réalise et installe des équipements dansles industries agro-alimentaires

et annexes.

Accouplements à élasticité torsionnelleUne gamme d’accouplements à élasticité torsionnelle pour transmissions sur moteurs thermiques a été introduite sur le marché par la société Domange. Ces accouple-ments sont destinés princi-palement aux utilisateurs et constructeurs d’engins mobiles dans l’industrie, le levage et la manutention. Ils sont constitués d’un élément élastique solidaire, d’une part, avec un moyeu interne qui sera lié à la machine entraînée, et d’autre part, à un flasque adapté au volant du moteur thermique. L’équipementier répond au plus grand nombre d’applications de liaisons entre deux machines tournantes : accouplements élastiques à flector série CJ et DX, accouple-ments élastiques sans jeu série CJ GS, accouplements à dis-que métalliques, et accouplements à sécurité négative Gates Powergrip ou Eurogrip sans jeu.

Mini PC industriel tout terrainL’AEC-6910 Boxer S est un PC industriel conçu par Factory Sys-temes. Entièrement dépourvu de ventilation, au format d’une boîte à chaussures (shoebox), il assure ses performances de - 20 °C à +60 °C. Le Boxer S représente une véritable alterna-tive au traditionnel rack 19». Véritable tout terrain, sans pièces mécaniques en mouvement, il ne nécessite aucun entretien et affiche une fiabilité maximale.Equipé de la technologie Pentium Mobile à 1,6 GHz (comme les portables) et muni de deux slots PCI, le Boxer S est un PC com-plet que l’on installe directement sur rail DIN dans l’armoire. Il dispose d’un disque dur ou d’une carte flash, d’un lecteur CD, de 4 ports USB, de 4 ports de communication RS 232/422/485 et de 2 ports Ethernet. Alimenté en 9 à 30 Vcc, il peut être installé en véhicule. Le Boxer S répond aux besoins des industriels confron-tés à des environnements contraignants (température, pous-sière). Ses caractéristiques le rendent particulièrement adapté aux applications de supervision, de GTC/GTB ainsi qu’aux applications embarquées.

sière). Ses caractéristiques le

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4� Le Jou rna l du VRAC - N °71

La société Ishida présente sa ligne de peseuses associatives « Série R ». Ces équipements visent de très nombreu-ses applications : plats préparés, salades et produits frais, viandes et volailles, snacks, confiseries et biscuits, céréales, pâtes, autres aliments secs, aliments surgelés, et même des produits non-ali-mentaires. Les toutes dernières technologies dispo-nibles en termes d’algorithme de calcul, d’électronique, d’interface et de commu-nication ont été intégrées, conférant à cet outil de meilleures caractéristiques : surdosages réduits, cadences allant jus-qu’à 200 pesées/min sur une machine 14 têtes, niveau de fiabilité proche de 100 %, consommation électrique réduite de 50 %.La technologie Pulse Width Modulation (PWM) facilite le transport du produit, même le plus difficile ou délicat, en assu-rant un contrôle plus efficace de la fré-quence et de l’amplitude des vibrations des convoyeurs radiaux. Le système Anti Floor Vibration (AFV) permet d’intégrer l’influence des vibrations extérieures susceptibles d’interférer sur les perfor-mances de la machine.

Innovation majeure, la Série R intègre un nouvel algorithme de calculs à base de technologie FPGA associé à un filtre numérique grande vitesse pour stabiliser la pesée. Les machines sont donc extrê-mement rapides puisqu’elles sont capa-bles de calculer 16 associations de ben-nes en fonction du poids cible visé, d’en sélectionner 3 et de retenir la meilleure, alors que dans le même laps de temps, une machine classique ne calculera et retiendra qu’une seule combinaison. La vitesse de calcul des Série R est 5 fois plus rapide par rapport aux équipe-ments actuels. Par exemple, la peseuse 14 têtes à décharge simple peut attein-dre des cadences de 200 pesées/min, soit une vitesse accrue de 20 % en compa-raison aux modèles précédents. Grâce aux avantages du nouvel algorithme, du nouveau filtre numérique grande vitesse et de l’AFV optimisé, les Série R permettent d’améliorer les rendements : le nombre de cycles perdus est proche de zéro, le niveau d’efficacité proche de 100 %, gain en précision de 0.5 % du poids cible sur chaque emballage...Grâce à l’écran tactile couleur au fonc-tionnement intuitif, l’utilisation de la

machine est simplifié pour les opérateurs qui peuvent manipuler ses différentes fonctions : évaluation et contrôle des performances de production, fonction de mélanges, intégration dans un réseau Ethernet via l’environnement Windows XP®, pré-réglages (téléchargeables) aidant à réduire les temps d’arrêt et faci-litant les changements de produits.Le design, enfin, permet un montage/démontage des bennes rapide ce qui facilite la maintenance, le nettoyage et réduit au maximum les temps d’arrêt.

Pesage associatif

Dans le cadre de son déve-loppement commercial dans l’hexagone, Bag Line France présente sa dernière innova-tion : l’ensacheuse Presse PKT, modèles « HDB » et « VDB ». Celle-ci permet la pesée, la compression et l’ensachage de produits vracs compac-tables (laine de roche, laine de verre, cellulose de papier, paille compost, maïs, ...). Afin de répondre aux diffé-rents besoins du marché, la machine ensacheuse Presse PKT est proposée en deux modèles HDB et VDB, de manière à pouvoir satisfaire à des conditionnements

pouvant s’échelonner de 1 à 50 kg, et avec une cadence maximale de production de 6 balles/minute.Entreprise ayant près de 30 ans d’existence, Bag Line est un constructeur italien d’envergure internationale qui fabrique et commercia-lise des machines automa-tiques de conditionnement d’emballage (ensacheuses, palettiseurs, housseuses, ban-deroleuses, systèmes roboti-sés,…). Rachetée en 2007 par le groupe CAM (constructeur de lignes complètes d’em-ballage et de conditionne-ment industriel), Bag Line est

aujourd’hui présente dans le monde entier au travers des filiales du groupe CAM. Dans l’hexagone, la filiale Bag

Line France est implantée en région parisienne, à Saint Thibault des Vignes (Seine-et-Marne).

Ensacheuse presse à balles

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La traçabilité et le suivi de la qualité sont des composantes cruciales pour les industries agroalimentaires et manu-facturières. Les industriels ont pris conscience de leur interaction impor-tante avec d’autres fonctionnalités, comme la supervision, la mise à jour des stocks, l’analyse des performances, formant un domaine plus large encore appelé Manufacturing Execution Sys-tem (MES). Conçu par Ordinal Technologies, Glo-balSCREEN Intra version 4.0 permet de réaliser la mise en place d’un MES. Entièrement pensée pour l’Intranet d’entreprise, le progiciel collecte, exé-cute et gère en temps réel toutes les opérations de l’outil de production mono ou multisite.

GlobalSCREEN Intra est capable en un temps record de réaliser l’assemblage de fonctions MES en respect des normes S95 et S88, ainsi que la mise en œuvre par modélisation graphique du process. Conçu pour le déploiement direct en Intranet des fonctionnalités de supervi-sion, contrôle-commande, MES, traçabi-lité, process-batch, GlobalSCREEN Intra offre une solution industrielle globale.L’Intranet, en effet, s’est imposé comme un moyen souple et économique d’accès en temps réel aux informations de l’en-treprise, quelle que soit sa taille. Avec ce progiciel chaque membre de l’entre-prise, en fonction de ses droits d’accès, peut contrôler et gérer l’installation depuis tout poste au travers d’un simple navigateur (client léger). Par l’adoption

systématique de technologies et de for-mats ouverts, GlobalSCREEN Intra assure la pérennité de l’application, favorise la standardisation au sein de l’entreprise et la connexion aux logiciels de type ERP.

Informatique industrielle : une solution globale pensée pour l’Intranet

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JDV

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CAHiER JURiDiQUE

4� Le Jou rna l du VRAC - N °71

La rupture de toute relation commerciale durable est traumatisante pour toutes les parties. Le traumatisme tient aussi bien à la relation commerciale elle-même qu’aux contentieux qui s’en suivent. Dans une dimension ou l’autre, ce sont des évènements qui se traduisent par des coûts, voire des pertes que l’entreprise a pour vocation d’éviter.

Ce cahier juridique analyse :

1. Les conséquences de la rupture qui dépendent du type de contrat

2. L’indemnisation à verser qui varie selon la nature du contrat et les causes de rupture

3. Les différents cas de rupture

4. En amont, l’importance de l’échange entre les parties et de l’étude juridique

5. La phase contentieuse de la rupture du contrat

6. La prévention des risques lors de la rupture

7. Le recours à la médiation

La rupture des relations commerciales

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Prenons ici le cas de la rupture des relations com-merciales dans le cadre de contrats d’approvisionne-ment (vus du côté client aussi bien que fournisseur), l contrats de distribution (agence, concession, franchi-se), contrats de services (transport, logistique, comp-tabilité, commissariat aux comptes, publicité, etc.), joint-ventures, contrats de recherche en commun etc. Ces contrats comportent différentes caractéristiques communes :

• quelque soit le contenu du contrat signé, ils sont vécus comme des contrats à long terme : ils peuvent supposer des investissements ou des avances en vue de l’exercice suivant, ils sont pris en compte pour l’éla-boration des budgets d’une année sur l’autre, voire des valorisations des entreprises ;• ils impliquent un haut niveau de confiance entre les partenaires ;• ils sont souvent le résultat de longues recherches de partenaires et peuvent mener à de longues et coûteu-ses recherches d’un nouveau partenaire ;• ils ont souvent une dimension stratégique pour au

moins une des deux parties.

Ces ruptures doivent donc être évitées autant que possible. Si cela n’est pas possible, elles doivent être gérées de sorte à en limiter les conséquences négati-ves, non seulement pour celui qui en prend l’initiative, mais aussi pour l’autre partie : une rupture mal gérée entrainera de réclamations de dommages intérêts qui peuvent être considérables, mais qui ne compenseront jamais, pour la partie subissant la rupture, sa perte et sa désorganisation du fait de cette rupture.

Cette gestion de la rupture a donc deux dimensions du point de vue de celui qui en prend l’initiative : faire en sorte qu’aucune faute ne puisse lui être reprochée, faire en sorte que le préjudice dont l’autre partie peut deman-der l’indemnisation soit aussi faible que possible.

Du point de vue de celui qui subit la rupture, il s’agira de tenter de l’éviter, d’en négocier la forme et éventuel-lement l’indemnisation de la manière la plus favorable ou la moins défavorable possible.

1. Les conséquences de la rupture des relations commerciales dépendent du type de contrat

La rupture de certains contrats entraîne une indem-nisation, notamment les contrats d’agent commercial, alors que la fin des relations d’autres contrats ne com-porte pas d’indemnisation systématique sauf en cas de faute ou de stipulation contractuelle particulière.

En droit français, la rupture avant terme d’un contrat à durée déterminée entraine l’obligation d’indemniser l’autre partie, sauf si cette rupture est due à la faute de cette dernière. En revanche, la rupture à son terme d’un tel contrat n’entraîne pas d’obligation d’indemni-sation, sauf si cela est prévu au contrat. La plupart des contrats prévoient des reconductions automatiques

sauf si une des parties a notifié à l’autre son opposition à cette reconduction avec un certain préavis dont la durée est fixée au contrat.

Au contraire, la rupture d’un contrat à durée indéter-minée n’emporte pas, en principe, d’indemnisation à condition que cette rupture soit assortie d’un préavis raisonnable, n’intervienne pas à contretemps et ne soit pas inspirée par une intention de nuire (Ces règles comportant des exceptions, ne prenez pas de décision sans avoir consulté votre conseil). Si la rupture est due à la faute de l’autre partie, on peut, en général, se libé-rer du préavis.

2. L’indemnisation à verser varie selon le type de contrat et les causes de la rupture

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3. Les différents cas de ruptureDu point de vue tant strictement juridique qu’économi-que, trois situations peuvent se présenter : la rupture

pour faute, le non renouvellement d’un contrat à son terme, la résiliation sans faute d’un contrat à durée

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50 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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La clause résolutoire est, en général, rédigée comme suit : « Si une partie venait à ne pas remplir ou à violer ses obligations contrac-tuelles, le présent contrat serait résilié de plein droit, si bon semble à l’autre partie, un mois après une mise en demeure par lettre recommandée avec AR visant la présente clause et restée sans effet. »

EXEMPLE DE RéDACTION DE CLAUSE DITE « RéSOLUTOIRE »

indéterminée.

En principe, en droit français, on ne peut rompre par soi-même un contrat en raison d’une faute. La résilia-tion doit être prononcée par le juge. Cette solution est évidemment impraticable du fait que, même si les tri-bunaux ne sont pas encombrés, le processus judiciaire prend trop de temps pour être efficace.

De ce fait la plupart des contrats comporte une clause incorrectement appelée « résolutoire » alors qu’elle est en fait « résiliatoire ». En présence d’une telle clause, si vous estimez que

votre cocontractant ne remplit pas ou viole ses obliga-tions, il vous faut lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception, le mettant en demeure de remplir son obligation dans le délai d’un mois, en lui annonçant que s’il ne s’exécute pas, vous vous réser-vez de vous prévaloir de la clause résolutoire et de lui notifier la rupture immédiate du contrat.

Cette rupture est alors acquise « de plein droit ». Cela signifie qu’elle est automatique. Il n’est pas besoin de passer devant un juge. Elle intervient du seul fait

qu’une partie s’en prévaut.

Elle est aussi facultative. La partie qui invoque une violation contractuelle n’est pas, en effet, obligée de rompre. Elle s’abstiendra de le faire notamment lorsque l’autre partie lui aura fourni des explications satisfai-santes ou, sans avoir parfaitement remédié à la faute, aura pris des mesures correctives acceptables.

Ce système tellement souple est aussi assez dange-reux pour celui qui l’utilise. En effet, si la partie victime de la rupture vient à prétendre devant un juge que l’obligation n’existait pas ou qu’elle avait été remplie ou que les remèdes apportés à la suite de la mise en demeure étaient suffisants et si le tribunal lui donne raison, elle pourra demander des dommages intérêts. Le montant de ces dommages intérêts atteindra, en principe, le montant de la marge brute qu’elle aurait dû réaliser si le contrat s’était poursuivi jusqu’à son terme, en y ajoutant les frais qu’elle a encourus du fait de la rupture (licenciements, autres frais de restructura-tion…). Il peut donc s’agir de montants considérables. Or, il n’est juridiquement pas possible de se prémunir de ce risque, sauf à faire prononcer la résiliation par un juge, ce qui prend en général beaucoup trop de temps (au moins un an).

Il est donc prudent, avant de lancer une mise en demeu-re, de vérifier si l’autre partie se reconnaît liée par cette obligation et consciente de ne pas l’avoir exécutée. Il faut pour cela avoir échangé des courriers d’avertisse-ment qui lui donnent l’occasion de s’expliquer.

S’il n’y a pas eu de contestations à ce stade, la seule contestation possible tiendra au fait de savoir si les mesures prises suite à la mise en demeure sont ou non satisfaisantes. Une sérieuse discussion et une étude juridique approfondie à ce sujet seront souhaitables avant de prononcer la résiliation.

4. En amont, l’échange entre les parties et l’étude juridique

Afin de gérer ces risques efficacement, et sans avoir recours à la justice, le Centre de médiation et d’arbitra-ge de Paris a mis au point deux procédures : l’évalua-tion juridique indépendante et la décision d’urgence.

L’évaluation juridique indépendante permet de

recueillir l’avis d’un tiers lorsque les parties ont une compréhension différente de leurs obligations, notamment du fait d’une divergence d’interprétation du contrat. Cette procédure aboutit à un simple avis. Un juge pourra voir les choses autrement. Cet avis ne donne donc pas de sécurité absolue, mais per-

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5. La phase contentieuse de la rupture du contratLe contentieux de la rupture de contrat, qui consti-tue la plus importante partie du contentieux des tribunaux de commerce (avec les recouvrements de créances), est un contentieux long et difficile. En effet, il implique une première étape : savoir si

l’auteur de la rupture était dans son droit de rom-pre. Dans l’affirmative, il faut déterminer le préju-dice. Pour cela les tribunaux renvoient quasi sys-tématiquement à des expertises. Lorsque l’expert a rendu son rapport, il faut encore que le tribunal

met à chacune des parties de revoir sa position en la confrontant, non pas à celle de son adversaire, mais à celle d’un tiers indépendant.

La décision d’urgence a pour objet d’obtenir d’un tiers une décision rapide (sous un mois) sur les questions soulevées par la mise en demeure : existence et exé-cution de l’obligation. Ainsi la partie qui estime que la mise en demeure est infondée pourra en faire bloquer les effets et celle qui s’apprêtait à rompre s’évitera des dommages intérêts importants. Cette décision est pro-visoire car les parties pourront néanmoins s’orienter vers une procédure contentieuse. Cependant, dans l’intervalle, elles devront se conformer à la décision du tiers. Si le tiers estime que l’obligation n’existe pas ou a été remplie, l’auteur de la mise en demeure ne pourra pas poursuivre cette procédure et devra, s’il conteste cette décision, recourir à une résiliation judiciaire. Dans le cas contraire, l’autre partie devra accepter la

résiliation et ses conséquences éventuelles.

Ces deux procédures sont volontaires. Il faut que les deux parties consentent à y recourir pour qu’elles puissent être mises en œuvre et pour que la décision d’urgence produise ses effets.

Les deux procédures d’évaluation juridique indépendante et de décision d’ constituent deux « amortisseurs » importants à la bru-talité de la clause résolutoire et aux consé-quences dramatiques qu’implique, pour les deux parties, son emploi à tort.

DEUX AMORTISSEURS IMPORTANTS à LA BRUTALITé DE LA CLAUSE RéSOLUTOIRE

Prenons le cas de la rupture jugée illégitime d’un contrat d’approvisionnement par le client. Les dommages intérêts devraient couvrir le gain non réalisé, à savoir la marge brute qui aurait dû être réalisée par le fournisseur pendant le reste du contrat. Du fait qu’elle n’a pas été réalisée, elle n’est pas mesurable. Il ne s’agit que d’une évaluation subjective de ce que cela aurait pu être. On est proche du jeu de hasard. Cela peut aboutir à des demandes considérables et, si le juge les suit, à des condamnations difficilement supportables.

Par ailleurs, il faudra indemniser la perte. La perte est constituée de nombreux éléments dif-ficilement mesurables : le temps passé par les dirigeants et employés à chercher de nouveaux

débouchés, le coût des licenciements, puis des recrutements après relance, éventuellement les locaux rendus inutiles, etc. Ces chiffres sont rarement vérifiables. De plus, quand il s’agit du temps d’employés préexistants, comment prou-ver à la fois qu’il a été consacré à cela et qu’il aurait été consacré à autre chose ?

Pour essayer d’obtenir quelque chose, les demandeurs ont l’habitude de gonfler leurs demandes bien au-delà de leur capacité à prou-ver ce qu’ils avancent et les défendeurs de tout nier en bloc car ils craignent que la moindre admission les emmène vers des conséquences excessives. à partir de là, la décision judiciaire devient imprévisible et la provision doit sou-vent être importante.

LE CALCUL DU MONTANT DES DOMMAGES INTéRêTS, UN JEU DE HASARD

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52 Le Jou rna l du VRAC - N °71

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rende une décision sur le montant effectif des dom-mages intérêts. Dans le meilleur des cas, en dehors de toute difficulté, cela prendra trois ans.

Pendant tout ce temps, la partie résiliée constatera une perte dans ses comptes, sans pouvoir y consta-ter de créance de dommages intérêts, et la partie ayant résilié devra constater une perte sous forme de provision : tout le monde a perdu !

De plus, ces procès sont souvent incertains. Souvent, il est en effet difficile de déterminer les responsabili-tés au premier stade. Par exemple, si le contrat pré-voit que le distributeur devra faire tous ses efforts pour la promotion des produits et que le fabricant estime qu’il n’en a pas fait assez, comment savoir ce que le juge considèrera suffisant, sauf dans les cas d’abstention caractérisée ? Le plus souvent, la réponse est difficilement prévisible.

Si, en droit français, les dommages intérêts doivent être, en principe, du montant du préjudice subi et du manque à gagner. Le principe est simple ; l’ap-plication l’est moins.

Le risque encouru par l’auteur de la résiliation n’est

pas pour autant une bonne nouvelle pour celui qui la subit.

Avant de recevoir un jour une indemnisation, il devra d’abord subir un préjudice et ensuite le prouver. Contrairement à ce qui existe dans d’autres pays, l’indemnisation n’est pas fonction de la gravité de la faute, mais seulement du préjudice prouvé. Le risque des deux parties tient moins au montant des indemnités effectivement allouées qu’à leur impré-visibilité.

Rien ne serait plus dangereux et absurde que de se laisser résilier au motif qu’on espère une importante indemnisation.

De plus, cette indemnisation n’interviendra que très tard. L’entreprise aura donc dû subir son entier pré-judice et l’avoir surmonté par elle-même avant d’en être indemnisée. Ainsi, l’indemnisation n’aura plus aucun caractère curatif. Elle ne sera plus qu’une satisfaction d’amour propre dépourvue de sens économique.

Les deux parties ont donc un intérêt fondamental à prévenir la rupture où les conséquences de celle-ci.

6. La prévention des risques lors de la ruptureLe meilleur moyen d’éviter d’être condamné à des dommages intérêts pour la partie qui résilie, c’est d’éviter que l’autre partie puisse alléguer un pré-judice. Il faut donc faire en sorte de limiter ce pré-judice.

Cependant, face à une partie réellement frustrée, il n’est pas sûr que les mesures prises pour limiter le préjudice effectif la dissuadent de former une deman-de. Il faut donc, non pas prendre les mesures qui sem-blent opportunes, mais prendre celles (ou certaines de celles) que l’autre partie souhaite en contrepartie de son renoncement à toute réclamation.

La manière habituelle de faire ceci est emprunte de menace, si ce n’est de chantage. « Je te pro-pose ceci, en contrepartie tu me laisses tranquil-le ». Cette façon de faire a pour résultat habituel d’ajouter à la frustration de l’autre partie et de lui faire découvrir qu’elle a un levier sur vous. Ce n’est

donc pas la bonne.La bonne méthode consiste à développer un dis-cours articulé en plusieurs phases :

1. La description (sans jugement) des faits qui amè-nent à remettre en cause la relation : « je vous ai commandé le … vous deviez livrer le … vous avez livré cinq jours plus tard. J’avais commandé la qua-lité A ; vous avez livré du C. Mes collaborateurs ont recherché avec les vôtres les moyens d’éviter ces problèmes. Une réponse devait être fournie le mois dernier. Nous n’avons rien reçu. »2. L’expression du problème que cela vous pose : « je me trouve en défaut auprès de mes propres clients et j’encours des pénalités pour le passé. J’ai perdu l’espoir qu’il en soit autrement dans l’avenir. »3. L’expression de votre besoin : « j’ai besoin d’un fournisseur totalement fiable quant aux délais, à la qualité et aux quantités. »4. Une demande. Si vous en êtes au stade initial

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des discussions, vous demanderez une nouvelle fois qu’on satisfasse votre besoin et qu’on vous prouve avoir pris les mesures nécessaires à ce que ces défaillances ne se reproduisent pas..

à un stade ultérieur, s’il n’a pas été remédié au problème, les deux dernières propositions devien-dront :1. « J’ai donc besoin de changer de fournisseur » ;2. « Je vous demande de réfléchir aux moyens de mettre fin intelligemment à notre relation ».

L’avantage de cette façon de faire tient à ce que les propositions 1 à 3 ne sont pas contestables si elles sont convenablement exprimées. Seule la dernière donne lieu à discussion mais cette discussion s’ouvre en faveur de l’autre partie qui ne peut pas la refuser et qui sait pertinemment que, si les faits constituent effectivement des violations contractuelles, elle ris-que de subir une résiliation sèche, si elle refuse la discussion.

à partir de là, une négociation peut s’engager pourvu que les deux parties soient raisonnable-ment de bonne foi. Les éléments négociables sont nombreux : délais, reprise directe ou indirecte de personnel, de stock et de moyens de production à diverses conditions, éventuelle indemnisation ou rachat de clientèle, etc.

Il est impossible de décrire l’infinité de solutions possibles qui dépendent évidemment de chaque cas d’espèce. Cependant, on peut dire deux choses : ces situations de rupture de relations commerciales appellent impérativement des solutions amiables en raison des risques économiques et juridiques élevés. En même temps, elles sont difficiles pour les mêmes raisons : chacun craint qu’une ouverture soit une preuve de faiblesse qui incite l’autre à plus d’exigence.

La médiation apparaît alors comme la procédure idéale pour gérer ces situations.

7. Le recours à la médiationLa médiation consiste à demander à un tiers de faciliter la négociation entre les parties. Le média-teur peut s’entretenir avec une partie et l’autre individuellement ou les réunir. Il ne prend pas de décision lui-même. Son intervention est totalement confidentielle et rien de ce qui se sera dit dans la médiation ne pourra être rapporté au juge en cas d’échec de la médiation. Le rôle du média-teur se limite à la communication, mais il peut être décisif.

En effet, lorsque chacune des parties décrit au médiateur sa perception des faits passés, l’autre découvre le plus souvent des choses qu’il n’avait pas comprises. Lorsque chacune des parties décrit au médiateur les problèmes que lui pose la présente situation, l’autre partie découvre des questions aux-quelles elle avait souvent refusé de penser. Après ces exposés, si le médiateur a bien fait son travail, chacune des parties comprend (enfin !) qu’il n’y aura de solution amiable que si l’accord résout les problèmes de l’autre partie mieux que ne le ferait un contentieux et qu’il n’y a donc pas seulement à résoudre ses propres problèmes mais aussi ceux de l’autre partie.

Cet exercice permet, dans un nombre significatif de cas, de mieux se comprendre et ainsi de sau-ver la relation commerciale, alors même qu’on était venu pour en négocier la rupture. Dans les autres, il permet à chacune des parties de contrôler ses per-tes et de mesurer ses gains. Chacune pourra ainsi se remettre en marche vers les buts qu’elle s’est assignée et éviter le « boulet » que représente un contentieux. Le plus souvent, son bilan s’en trouvera significativement amélioré.

La rupture de toute relation commerciale, quels qu’en soient les motifs, est toujours une opéra-tion périlleuse pour les deux parties. Le devoir le plus ardent de celui qui en prend l’initiative, ou qui la subit, est de rechercher par tous moyens, une solution amiable. Cela suppose qu’on prenne en compte les problèmes de l’autre. On n’y est rare-ment disposé parce que les causes ou les consé-quences (et parfois les deux) de la rupture nous causent un préjudice grave et que nous en rendons spontanément l’autre responsable. Pourtant, si on n’accepte pas d’entrer dans une démarche amiable, il faut être prêt à supporter des conséquences très fâcheuses.

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Thierry Garby

LERINS AvocatsThierry Garby est avocat au Barreau de Paris et asso-cié au cabinet LERINS Avocats (www.lerins-avocats.fr). Spécialisé en droit des affaires internationales, il exerce son activité dans le domaine du contentieux, notamment en arbitrage international.

Intéressé très tôt par les techniques de négociation, dans le fil des travaux de l’Université d’Harvard, il a publié « Sachez négocier » en 1991.

Puis, avec le développement de la médiation com-merciale, il est devenu spécialiste reconnu des méthodes alternatives de résolution des conflits en publiant « La Gestion des conflits » en 2004.

Thierry Garby est :• membre de la commission des standards de l’International Mediation institute organisme mondial chargé de la certification des médiateurs • un des trois premiers médiateurs français à avoir été certifié au plan international• un des fondateurs de l’Institut français de certification des médiateurs• fondateur et président de l’Académie de la médiation• médiateur et arbitre auprès de la plupart des grands centres d'arbitrage et de médiation• enseignant de la négociation, la médiation et la gestion des conflits en France et à l'étranger avec de nombreux organismes • fondateur de Resolvers, société d’enseignement de la négociation (www.resolvers.cc).

www.lerins-avocats.fr

ThierryGARBy,

Avocat

au Barreau

de Paris

Il ne suffit pas de recourir à un médiateur. Encore faut-il que celui-ci soit qualifié, qu’il ait été formé aux techniques très difficiles et subtiles de la médiation. Les chiffres sont là pour prou-ver l’importance de la qualité du médiateur : avec un médiateur non formé à ces techniques, la médiation aboutit à un accord dans 40 % des cas. Avec un médiateur formé, elle aboutit dans 80 % des cas !

Qu’on soit l’auteur de la rupture ou qu’on la subisse, il ne serait pas de bonne gestion de ne pas tenter un accord amiable. Si cet accord ne peut pas être obtenu directement, ce serait une faute grave de ne pas tenter une médiation.

Le meilleur moyen d’avoir un bon médiateur consiste à s’adresser à un centre de médiation.

Les trois ci-dessous ont une vocation nationale et internationale : • le Centre de médiation et d’arbitrage de Paris

(www.cmap.fr)• la Chambre de commerce internationale

(www.iccwbo.org)• l’Institut d’expertise, d’arbitrage et de média-

tion (www.mediation-ieam.org).

En province, il existe de nombreux centres auprès des Chambres de commerce et des bar-reaux locaux.

LE CHOIX DU MéDIATEUR

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iNfOS

PR@TiQUESAgendaDe retour

de...Index des

annonceurs

5� Le Jou rna l du VRAC - N °71

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iNfOSPR@TiQUES

Les métiers liés à l’environ-nement et aux économies d’énergies semblent telle-ment porteurs que l’on aurait pu s’attendre à une forte affluence sur le Salon Pollutec Horizons qui s’est tenu début décembre à Paris-Nord Ville-pinte. Mais la crise est là et la manifestation enregistre 8,3 % de visiteurs en moins que l’édi-tion précédente. Au final, ce sont 33 000 visiteurs qui se sont déplacés, dont 49,9 % sont des nouveaux venus, preuve que ce secteur bouge énormé-ment. Comparé aux secteurs de l’eau ou de l’air, celui des vracs solides reste assez timide mis à part l’un d’entre eux qui

commence à sérieusement s’imposer, celui de la filière bois. En effet, celle-ci fait son entrée dans le secteur des déchets avec une offre globale qui va de la collecte à la valori-sation énergétique ou matière en passant par le broyage. La valorisation énergétique attire de plus en plus de nou-veaux acteurs et notamment le domaine de la biomasse qui constitue une alternative pro-metteuse aux énergies fossi-les. C’est dans ce sens qu’a été lancé le Fonds Chaleur 2009 qui vise à développer la pro-duction de chaleur à partir de sources renouvelables. Doté d’une enveloppe d’un milliard

d’euros pour la période 2009-2011 et géré par l’Ademe, il est destiné aux entreprises et aux collectivités. Ce Fonds vise à per-mettre à la France de répondre aux objectifs qu’elle s’est fixée pour 2020 en matière d’éner-gies renouvelables. Le premier appel à projets biomasse a per-mis de retenir 31 projets sur les 37 déposés, pour une pro-duction énergétique totale de 145 400 tep soit 45 400 tep de plus que l’objectif annoncé.Enfin, nous ne quitterons pas Pollutec Paris sans mention-ner la présence de visiteurs étrangers. Ils étaient 1 % de plus qu’en 2007. Avec une très forte augmentation du visi-

torat d’Outre-Atlantique soit 65 % de plus en provenance d’Amérique du Nord et 114 % de plus d’Amérique Centrale et du Sud. Il faut dire que cette année, l’invité d’honneur était le Canada, un pays dont l’indus-trie de l’environnement repré-sente près de 8 500 entreprises pour une CA de 18,4 milliards de dollars.

Pollutec Horizons : bonne participation dans un contexte difficile

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En raison de sa situation pédoclimati-que privilégiée (zone tempérée à forte potentialité agricole), la France a la possibilité de produire en quantité et en qualité une récolte céréalière abon-dante. La sole céréalière nationale cou-vre plus de 8 Mha (soit près de 27 % de la SAU) et, suivant les conditions clima-tiques, la récolte annuelle est comprise entre 60 et 65 Mt, générant un chiffre d’affaires en sortie d’exploitation d’envi-ron 7 milliard d’euros (soit près de 12 % du CA de l’agriculture française). La France est ainsi le 5e producteur mondial de céréales et occupe la 1ère place au sein de l’Union européenne (UE).Les filières céréalières, d’abord organi-sées pour assurer la sécurité alimentaire des Français, se sont progressivement modifiées pour satisfaire de nouvelles

attentes. Une structuration complexe allie les activités allant de la création variétale jusqu’à la commercialisation des produits finis.Tout en décrivant l’organisation de ces filières, l’ouvrage propose des clefs de lecture pour mieux comprendre les mar-chés céréaliers, le secteur des semences, la production agricole et les diverses voies d’utilisation des céréales. Une analyse des forces et des faiblesses, des opportunités et des menaces permet d’identifier des signes des changements de demain ; elle est complétée d’un aperçu des principa-les innovations de ces dernières années. L’ouvrage explore aussi les futurs pro-bables de ces structures et les axes de recherche à développer pour maintenir la France au rang des grands pays pro-ducteurs de céréales.

Publication▼ ▼

Les filières céréalières

Titre : Les filières céréalières Organisation et nouveau défisEditeur : QuæPrix : 35 €Site de l’éditeur : www.quae.com

Page 57: Le Journal du Vrac n°71 Janvier/février 2010

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57 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Du 9 au 11 mars 2010CFIACarrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentairerennes

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Du 16 au 18 mars 2010Salon de l’industrie et de la sous-traitance Grand OuestSalon des solutions industrielles de la sous-traitancenantes

www.exponantesatlantique.com

Du 18 au 21 mars 2010Bois énergieSalon du bois énergie (exposition et conférences)paris www.boisenergie.com

Du 30 mars au 1er avril 2010Stocexpo EuropeSalon et conférences sur les profession-nels du stockage de poudres, granulés...anvers belgique

www.stocexpo.com

Du 26 au 29 avril 2010WCPT6 2010Congrès mondial sur le traitement des particules (conjointement avec Powtech)nuremberg allemagne

www.wcpt6.org

Du 27 au 29 avril 2010Powtech/TechnofarmSalon international des technologies de traitement des poudresnuremberg allemagne

www.powtech.de

Du 1 au 3 juin 2010SEPEMSalon des services, équipements, process et maintenance pour l’Est de la Francecolmar

www.sepem-industries.com

Du 9 au 11 juin 2010SIREMESalon international des énergies renouve-lables et de la maîtrise de l’énergieparis

www.viparis.com

Du 9 au 10 septembre 2010Bulk EuropeConférence sur le stockage, la manuten-tion et le transport de vracs solidesglasgow

www.vogel-meridien.de

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Le magazine des industries de transformation des produits en vrac

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éditions FITAMANT - rue Menez Caon - BP 16 29 560 Telgruc sur Mer.

Pour joindre vos correspondants, composez le 02 98 27 37 66 - Fax : 02 98 27 37 65

Direction

Gérant, directeur de la publication, principal associéJacques Fitamant

RédactionRédacteur en chefGaël d’ArgentréTél. : 09 63 20 54 02 / 06 32 64 72 91E-mail : [email protected]

RédacteurOlivier RoussardTél. : 09 70 46 91 08E-mail : [email protected]

Ont collaboré à ce numéroDominique-J. Lefebvre, Thierry Garby

MaquetteSonia Seznec

PublicitéChef de PublicitéNicolas BihanTél. : 02 98 98 01 49E-mail : [email protected]

Assistante commercialeLaurence PochicTél. : 02 98 98 01 48E-mail : [email protected]

Développement abonnement & diffusionEmmanuelle Le MeurTél. : 02 98 98 01 40E-mail : [email protected]

Abonnements et vente au numéroTél. : 02 98 27 37 66E-mail : [email protected]

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Le Journal du vrac est édité par Les éditions FitamantSNC au capital de 7 623 €29 560 Telgruc/Mer – France – ISSN : 1952-3645Registre du commerce de Quimper B 388 019 820.N° TVA intracommunautaire FR 11 38 80 19 820AIP 0000833

ImpressionPPS Luxembourg• Sauf accords spéciaux, les manuscrits, textes et photos envoyés à la rédaction ne sont jamais restitués.• Toute représentation ou reproduction intégrale ou par-tielle faite sans le consentement de l’éditeur est illicite (art. L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord du centre français de droit de copie (CFC) 20, rue des Grands Augustins - 75 006 Paris - Tél. 01 44 07 47 70 - Fax 01 46 34 67 19• Sauf stipulations contraires, tout document, cliché ou photo confié à la rédaction devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui en permet-tre l’édition sur tout support y compris électronique.• Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et aux photos qui lui sont envoyés.• Les informations contenues dans ce magazine sont placées sous la responsabilité de leurs auteurs.• L'éditeur décline toute responsabilité en cas d'insertion publicitaire erronée ou défectueuse. L'annonceur est seul responsable des informations transmises au support.

N° 71jan./fév. 2010

Bimestriel

Prochains Rendez-vous

N°72

ENQUÊTE : Chargement et déchargement

de produits en vrac

QUE CHOISIR ? :Pesage et dosage

CAHIER JURIDIQUE :Les baux industriels

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page 27www.kiekens-products.com

page 21

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www.dohogne.compage 12

www.mix-france.compage 41

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www.donadonsdd.compage 8

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www.eirich.compage 7

www.rouen.port.frIV de couv

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www.casadio.frpage 43

www.grecon.frpage 43

www.rblrei-france.comII de couv

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Rouen, port maritime d’estuaireUne localisation au coeur du marché français

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33 terminaux spécialisés envallée de Seine accueillant de 3 000 à 3 500 navires de mer par an

1er port français pour l’agro-industrie -engrais, sucre, malt, farine, oléagineux -, les produits papetiers et le groupage (axe Nord/Sud)

Port multimodal ouvert sur l’Europe :accès maritime, autoroutes, voie fluviale à grand gabarit, desserteferroviaire …

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