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#1MONTESQUIEU

LE JOURNAL MENSUEL DU CONFINEMENT ET DE LA CONTINUITE PEDAGOGIQUE

NUMÉRO SPECIAL

Sainte-Marie

COVID-19Le journal d’une communauté éducativeconfinée

SOMM

AIRE Chronique d’un confinement annoncé 04

Jeudi 12 mars, Emmanuel Macron annonçait le début d’une période bien inédite pour tous...

L’enseignement à distance 06Montesquieu a fait le choix d’une plateforme d’enseignement à distance propre au collège.

Comment apprend-on les langues à distance 11Buongiorno a tutti !

Les élèves travaillent à distance 13

Ensemble, vivre le confinement 14Comment chacun de son côté vit-on cette période si particulière.

Les conseils de la pédopsychiatre 15 Marie-Noëlle Clément

Et dans les familles 16La maman de Julia nous raconte...

Naomie Kisingou nous parle de son confinement 17

Des idées pour partager des moments en famille 18

Les chasses au trésor en famille 20Profitez de ce temps en famille pour organiser des chasses au trésor !

Lire, oui mais comment ? 21Découvrez des sites internet pour télécharger des ouvrages gratuits ou payants selon les liens.

A vos de jouer 23

Allez-vous relever le défi ? 26

14Le confinement Une situation inédite que chacun vit à sa façon selon les familles.

MARS

04Chronique d’un confinement annoncéRevivez heure par heure le déroulement des évènements et l’organisation mise en place au sein du collège par l’ensemble de l’équipe éducative..

18Et si on en profitait pour jouer en famille, lire , se cultiver ... Découvrez la sélection de livres présentées par Alix Jullien, documentaliste.

06L’enseignement à distanceUne plateforme existante qui a dû s’adapter pour se mettre au service de toute une communauté éducative..

Le collège au travail !

Lorsque le comité de rédaction du magazine que vous allez lire m’a sollicité, il m’a indiqué que je n’avais que 222 caractères à ma disposition. Dur exercice pour un Chef d’Etablissement qui a tant à dire sur cette situation nouvelle. Le collège est certes fermé matériellement, mais chacun est à son poste pour le faire fonctionner. Pour un chef d’Etablissement, c’est un nouvel exercice d’accompagner nos élèves ainsi, d’organiser le travail des enseignants et des personnels, de prendre de leurs nouvelles, d’appeler les familles, de faire le lien avec les collègues, nos instances, répondre aux urgences ou aux situations exceptionnelles. Et la nouveauté, c’est bien sûr le confinement, les nouvelles technologies, leur appréhension, la pédagogie à distance, les hésitations aussi. Travailler ainsi, est et doit devenir une formidable opportunité de donner du sens à ce que l’on fait, à ce que l’on vit, avec qui, et comment. Les valeurs qui nous animent doivent encore et toujours nous guider pour remplir notre mission au mieux.Ce numéro que vous allez lire est le premier ; n’hésitez pas à vous manifester si vous souhaitez écrire un article dans le numéro suivant. Il a pour vocation à vivre des expériences de chacun.

A bientôt pour le numéro 2.

Jeudi 12 mars 2020,Emmanuel Macron annonçait le début d’une période bien inédite pour tous.

Jeudi 12 mars, le Président de la République annonce devant des millions de téléspec-tateurs la fermeture des écoles à partir du lundi 16 mars…Ce sera une étape importante dans l’organisation du collège Montesquieu Sainte-Marie, mais aussi dans la vie de famille de Julie Langlois, secrétaire du collège.

CHRONIQUE D’UN CONFINEMENT ANNONCÉ

4 MONTESQUIEU SAINTE-MARIE #1

12 mars 2020 : la Crise

Jeudi 12 mars, le Président de la République annonce devant des millions de téléspectateurs la fermeture des écoles à partir du lundi

16 mars… le suivi de ce discours restera chez nous un moment unique puisque les enfants l’ont suivi avec nous du dé-but à la fin sans interruption…Aussitôt, j’appelle monsieur Pézier et lui propose d’annuler les rendez-vous du vendredi. Me voilà donc à 20h45 en train d’appeler des familles pour annuler leur rendez-vous…

Vendredi lorsque j’arrive au collège, c’est l’effervescence : je suis réquisi-tionnée dans mon bureau pour ré-union de crise avec M. Pézier, Mme Paumelle et Mme Jeanne.Bilan de la réunion : Faire une cir-culaire pour les familles afin de leur expliquer la situation. Essayer d’être le plus clair possible, ne pas donner trop d’infos et en même temps leur donner ce qui nous parait primor-dial. L’aide de Madame Heurtaux sera précieuse puisqu’elle gère l’ENS sur lequel les élèves vont devoir travailler. Trouver un moyen pour que les familles aient accès à cette circu-laire, car déjà des élèves manquent à l’appel au collège, ce sera donc : version papier, article sur la vie scolaire et sur le site internet.Après plusieurs modifications le courrier est distribué en début d’après-midi aux élèves présents accompagnés de leurs codes d’accès à l’ENS.

La journée est passée à une vitesse folle. Durant le week-end je re-çois quelques mails de parents ou d’élèves inquiets auxquels je réponds (petit clin d’œil à Arthur) à plus de 23h… Opérationnelle de jour comme de nuit.

Lundi nous sommes 5 au collège, nous organisons la suite sur le plan administratif. Monsieur Pézier sou-haite que nous restions chez nous et que nous privilégiions le télétra-vail. Je boucle donc mes dossiers en

attente, je prépare mes affaires et à 16h30 je quitte mon bureau pour une durée indéterminée…

Le confinement chez Mme LangloisArrivée chez moi, c’est une autre affaire. Je dois poursuivre la ges-tion des mails, les appels sur le por-table du collège, mes dossiers sur mon ordinateur, mais aussi ma pe-tite famille. Le télétravail, c’est une question d’organisation. Alors avec mon mari, nous avons décidé de garder le rythme scolaire pour nos enfants. Ils se couchent donc à 20h30 et se lèvent de bonne heure. Nous déjeunons et ensuite je commence par

faire travailler Robin (5 ans – Moyenne Section) durant environ 30 à 40 minutes. Ensuite Robin va jouer et Abel (8 ans - CE2) prend sa place pour environ 1h30 à 2h de travail avec une pause de 15 minutes au milieu. En même temps, j’ouvre mon ordina-teur pour traiter mes mails, répondre aux familles, aux profs, au rectorat, à l’inspection académique… J’ai ré-gulièrement Monsieur PÉZIER au téléphone, certains enseignants éga-lement et quelques familles qui ap-pellent sur le numéro d’urgence.

En général les devoirs des enfants sont terminés entre 11h30 et 12h00 et moi je vais et je viens sur l’ordinateur pour traiter les dossiers qui arrivent au fur et à mesure dans la journée.

Au bout d’une semaine, je dirais que ça commence à devenir répétitif, chaque journée qui passe est la même que la précédente ou presque (je ne suis pas fan de routine). Les enfants commencent à trouver le temps long. Mon mari à la limite de l’hyperactivi-té a déjà retourné le jardin 3 fois, ef-fectué des bricoles dans la maison et projette de faire d’autres travaux… La famille et nos amis nous manquent…mais merci WhatsApp qui nous per-met de les voir régulièrement pour la plupart. Encore quelques semaines à tenir pour se retrouver tous.

_________________________________________________JULIE LANGLOIS

Julie Langlois, secrétaire du collège

MONTESQUIEU SAINTE-MARIE #1 5

L’ENSEIGNEMENT À DISTANCE

C’’était la première mesure radicale du gouvernement. Pour « freiner l’épidémie » et « protéger les plus faibles », crèches, écoles, collèges,

lycées et universités seront fermés « jusqu’à nouvel ordre », déclarait jeudi 12 mars Emmanuel Macron devant 25 millions de téléspec-tateurs. Depuis, les professeurs s’adaptent comme ils le peuvent à l’enseignement à distance.

Tous les établissements scolaires sont fermés depuis le 16 mars pour une durée indéterminée. Mais pas question de décrocher pour autant. Jean-Michel Blanquer l’a souligné, la fermeture des écoles ne signifie pas que les enfants sont en vacances. Les cours continuent pour les 12 millions d’élèves scolarisés. Le calendrier scolaire reste inchangé et les élèves de troisième, première et terminale doivent préparer les épreuves du brevet et du baccalauréat prévues en juin.Ainsi, pour les écoles maternelles et primaires, les collèges et les lycées, le ministère de l’Éducation a mis en place un dispositif d’enseignement à distance, “Ma classe à la maison”. Mais pour assurer la continuité pé-dagogique, il est également possible d’accéder à d’autres plateformes d’apprentissage.Le Collège a décidé quant à lui d’utili-ser une plateforme d’enseignement à

Montesquieu a fait le choix

d’une plateforme d’enseignement à

distance propre au collège.


Delphine Heurtaux, professeur de mathématiques, coordonatrice de l’ULIS TSLA

et personne ressource TICE du collège

distance de type Moodle. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de rester dans la continuité du travail effectué en classe par les enseignants du collège. Cet espace n’est pas nouveau. En ef-fet, tous les élèves avaient déjà la pos-sibilité de s’y connecter. Des codes sont d’ailleurs distribués à chaque début d’année. Cependant, seuls quelques élèves en profitaient pour compléter le travail en classe, récu-pérer les cours au format numérique pour les élèves absents ou ayant des troubles du langage écrits (dyslexie, dyspraxie…). Tous les professeurs n’en voyaient pas la nécessité, c’est pourquoi seuls certains cours étaient mis à disposition des élèves.

Après l’annonce du 12 marsMais voilà le confinement est arrivé ! Tout à coup, l’usage de la plateforme est devenu indispensable. Chacun cherche ces codes, pourtant distri-bués à deux reprises depuis le début de l’année ! Nombreux sont ceux qui découvrent qu’une autre plateforme que celle de La Vie Scolaire existe ! Eh oui ! Malgré les courriers distri-bués, les explications données en classe… Bref, grand chamboulement dans les familles. L’école désormais se fait à la maison.


cription des élèves aux différents cours selon leur classe… L’ensei-gnante s’est transformée en Geek de service pour répondre aux attentes de tous.

Voilà, dimanche soir est arrivé… Yes ! C’est prêt ! Mais ce n’était pas sans compter la déferlante de mails des parents, qui ne retrouvent pas les codes de leurs enfants, ceux qui ap-pellent parce qu’il n’arrive pas à se connecter sur l’espace numérique avec les codes de La Vie Scolaire … (non, on ne rit pas ! D’ailleurs, il faut répondre avec bienveillance et séré-nité !) et les appels des enseignants qui découvrent pour certains la plateforme et souhaitent répondre avec le plus grand soin aux besoins de leurs élèves.

Alors me voilà transformée cette fois-ci en youtubeuse de service, créa-tion de tutoriels pour les uns, dépôt de vidéo pour d’autres… Allô la terre ! Quelle heure est-il ? Ah, j’ai oublié de manger ! Oh, ça, c’est rare pourtant d’habitude !

Et voilà les jours se suivent et se res-semblent : lundi, mardi, mercredi, jeudi … Oh, il y a enfin une accalmie ! Tout le monde respire, Mme Pau-melle, Mme Langlois et moi-même, nous commençons à voir le jour… Mais dans tout ça, il faut tout de même que je prépare mes cours, que je corrige mes copies en retard, que je prépare le conseil de classe…

Nous sommes avant tout une communauté éducative, et c’est le moment de le prouver !


Malgré l’anticipation, l’annonce de la fermeture des écoles a été vécue comme un choc par beaucoup de professeurs, qui n’ont eu que la jour-née du vendredi pour organiser la suite avec leurs élèves. En classe, chaque enseignant s’est empressé de distribuer une grande quantité de photocopie… mais tous avaient bien conscience que cela ne pourrait suffire pour tenir toute la période du confinement.

Dès vendredi soir, Monsieur Pézier a réuni ses troupes. Le défi était de taille et nous allions tous le relever : la continuité pédagogique sera l’affaire de tous ! Après une brève présenta-tion de l’Espace numérique de travail à toute l’équipe, un rappel pour cer-tains, une découverte pour d’autres, nous avons réfléchi ensemble à la façon dont nous allions l’utiliser pour répondre au mieux aux besoins des élèves et aux compétences de cha-cun. Un échange rapide, mais fruc-tueux, il ne restait plus qu’à faire.

J’ai donc pris mon courage à deux mains… car dans ce genre de situa-tion, la solidarité est le maître mot ! Nous sommes avant tout une com-munauté éducative, et c’est le mo-ment de le prouver ! Cette plateforme que j’avais créée il y a maintenant 7 ans doit devenir l’outil principal de scolarisation de nos élèves. Aussitôt rentrée chez moi, une longue soirée a commencé : création et paramétrage du cours de chaque enseignant, ins-

pas de panique… chaque chose en son temps, M. Pézier adapte les plan-nings…

Lorsque le calme refait surfaceNous voilà J+14, le calme est reve-nu et le quotidien va commencer à prendre sa routine… quoi routine vous avez dit routine ! Ah non, pas pour moi ! Bon, alors quels outils n’avons nous pas encore testés ?

La vidéo : C’est fait ! Chaque semaine, le salon de la maison se transforme en studio vidéo. Je prépare une pe-tite vidéo pour mes élèves, histoire qu’il n’oublie pas à quoi je ressemble et surtout pour mettre un peu d’hu-manité dans tout ça ! De nombreux enseignants déposent des vidéos trouvées sur le net pour agrémenter leur cours.

Le chat (ou salon de discussion pour les plus vieux ! moi, je suis resté jeune enfin dans ma tête !) : C’est fait. Bon nombre de professeurs utilisent l’ou-til dans la plateforme pour rester en relation avec leurs élèves. Pour ma part chaque jour le rendez-vous est donné à mes élèves. On discute des cours, de la présentation du travail sur la plateforme. Je réponds aux questions, je prends en note les re-marques de chacun pour améliorer l’outil… Un moyen simple, mais effi-cace pour garder le contact.

La messagerie : C’est fait. Interne à la plateforme, elle permet à chacun de poser ses questions, de commu-niquer avec l’enseignant selon son rythme et ses horaires de travail. Inutile d’être synchrone pour cet ou-til qui remplace le mail.

Les dépôts de devoirs : C’est fait. L’outil est prévu sur cette plateforme spéciale-ment conçue pour l’enseignement à distance. Le professeur crée le dépôt de fichiers, le paramètre. Les élèves déposent un ou plusieurs fichiers. L’enseignant corrige et peut même

Ape plias derionse pro beriasperro voloribus, test assus mocim quid experat

iatiam fugia m faceptaspi.


noter sur la plateforme en ajoutant un commentaire et un corrigé. Bref, c’est parfait sur le papier, mais ça demande quelques ajustements pour que tous puissent l’utiliser cor-rectement. Un tutoriel vidéo pour les enseignants, un tutoriel pour les élèves… le tour est joué !

Alors maintenant que fait-on ? De nouveaux outils ? Une visioconfé-rence ? Pourquoi pas ? Des question-naires en ligne ? Des vidéos interac-tives ? … tout est possible. Mais avant tout, il faut connaître ce qui existe ! Dans le coin de la salle des profes-seurs, les idées fusent !

Ah oui, la salle des profs, j’oubliais ! Comment un collège peut-il fonc-tionner sans salle des professeurs ? Même à distance, elle est indispen-sable. Il fallait donc recréer le lieu, les moments importants (la récréa-tion : pause café, moment de dé-tente et de papotage entre collègues !), les panneaux d’information, les échanges professionnels (parce que oui, il y en a ! on ne fait pas que pa-poter !)… C’est ainsi que la Salle des professeurs a pris place sur l’espace

numérique des savoirs avec un chat à chaque récréation pour les échanges professionnels, un groupe Whatsapp pour les échanges nettement moins professionnels, un panneau d’in-formation avec toutes les direc-tives du rectorat, de l’enseignement catholique et les courriers du direc-teur, un espace tutoriel pour mieux appréhender l’outil, un espace Outils numériques pour aller à la décou-verte de nouveaux outils ! et bien sûr grâce à nos professeurs d’EPS, une vidéo pour s’entretenir physique-ment à la maison !

Qu’en est-il des élèves qui n’ont pas accès au numérique ? Chaque situa-tion a été étudiée au cas par cas avec la direction. Des prêts d’ordinateurs portables ont été proposés aux fa-milles qui avaient internet à la mai-son. Les professeurs principaux ont appelé les autres pour définir avec eux le moyen le plus simple de pour-suivre la scolarité comme l’envoi de courrier pour certains. Ainsi chaque semaine, les professeurs principaux appellent, prennent soin de ceux, qui n’ont pas la possibilité d’utiliser l’ou-til. Le lien est important !

Voilà, de quoi occuper largement toutes mes journées ! Nous en repar-lerons dans un mois, là ce sera peut-être une autre histoire ! En attendant, je tenais à remercier tous les parents, enfants, professeurs, personnels, qui m’ont témoigné d’une manière ou d’une autre leur gratitude à l’égard

de mon travail et je profite de cet ar-ticle pour vous féliciter, tous, pour le travail considérable que vous avez pu faire et l’énergie que vous avez mise à vous adapter à cette nouvelle façon d’enseigner ! C’est un réel plai-sir de voir son propre outil se mettre au service du plus grand nombre !

Aujourd’hui, nous pouvons dire que le défi de la continuité pédagogique est gagné !

_________________________________________________DELPHINE HEURTAUX


Lors de mon arrivée au collège Montesquieu Sainte-Marie, j’ai ra-pidement reçu une formation afin de comprendre le fonctionnement de l’espace numérique des savoirs. Moi qui débutais en tout, je pris, frénétiquement et consciencieu-sement des notes afin de pouvoir reproduire toutes ces techniques à la maison.

Encore très enthousiaste, pleine d’entrain, je me mis à la tâche. L’es-pace numérique découvert et ap-privoisé, je m‘aperçus assez rapi-dement que cette plateforme était assez intuitive et relativement facile d’accès.

Ne vous leurrez pas, cette impres-sion n’était due qu’à la solide for-mation reçue quelque temps aupa-ravant.

Après plusieurs heures passées dessus et gagnant en aisance, je mis donc à la disposition de mes élèves mes cours en format PDF. (Oui, oui, j’ai appris dans le même temps à exporter des fichiers).

Tous ses efforts restèrent pourtant, à mon grand dam, modérément récompensés car peu d’élèves consultaient l’espace numérique des savoirs, pour diverses raisons d’ailleurs.

Le temps passant, je décidais petit à petit de renoncer à ce support.

C’est donc avec un plaisir mélangé d’appréhension que je me suis ré-cemment remise à côtoyer l’ENS.

Côtoyer est un choix de verbe pesé, je passe de nombreuses heures de-puis deux semaines sur l’ENS tant

est si bien qu’il est devenu un allié. Passé le temps de la réappropriation du site, de la réforme de mes cours pour tenter de les rendre plus at-trayants, j’avoue, secrètement bien entendu, que j’apprécie cette plate-forme.

Petit à petit, j’ai eu envie d’enrichir mon espace numérique afin de pro-poser un contenu plus dynamique et varié à mes élèves. J’ai donc cherché à maîtriser plus d’outils qu’offre cette plateforme. Notamment, la possibilité de mettre des liens renvoyant à des pistes vidéo permettant ainsi de dé-couvrir des documentaires en lien avec le programme, des liens vers des sites qui mettent à disposition gratuitement des audiolivres ou en-core des géants de la culture : pour l’étude de la langue, le sacro-saint Bescherelle, propose des exercices éducatifs, des quizz et des jeux que semblent apprécier les parents de mes élèves. Vu comme une sorte de parenthèse dans les apprentissages, le support numérique permet par le biais du jeu de revoir les fonda-mentaux de la grammaire ou de la conjugaison française. Pour l’enri-chissement littéraire, quoi de mieux que d’aller écouter des podcasts de France Culture, de redécouvrir des contes d’enfance brillamment lus par des professionnels, de comprendre l’origine des mots qui forment notre langue ? Ou encore de bénéficier d’un manga gratuit par jour, grâce à Glénat, pour nos jeunes adolescents si friands de cette littérature japo-naise.

Durant ce confinement, je prends

beaucoup de plaisir à tenir un jour-nal de vie, que je partage avec mes élèves. Grâce à l’ENS, je dépose chaque jour un fichier contenant une citation positive et un jeu au-tour de la langue française et de sa grande richesse. J’ai reçu à ce pro-pos un retour très positif, dans ce temps où chacun se doit de rester chez soi, de nombreuses familles profitent d’un temps partagé, le soir, pour répondre aux énigmes proposées.

Au-delà de la continuité pédago-gique, de maintenir un enseigne-ment, cette plateforme permet de garder un lien avec mes élèves. Ce lien qui nous manque tant se mue en une correspondance nu-mérique que je chéris pleinement. C’est avec émotion que je lis ces petits mots déposés, simplement pour me saluer, me donner des nouvelles ou encore plus tou-chants, de prendre des miennes.

Si je retiens quelque chose de cette obligation d’utiliser l’ENS afin de pallier le confinement, c’est qu’une fois passées les appréhensions, je trouve petit à petit un rythme de croisière, agissant dans l’intérêt de mes élèves, essayant de suivre une organisation, en nous laissant le temps d’appréhender cet outil.

En toute modestie, chacun faisant de son mieux, moi-même avec mes failles, mes élèves avec leurs défauts, nous tentons d’œuvrer à maintenir le lien, à nous enrichir et surtout à faire de ce temps d’isole-ment, un temps de partage et d’ou-verture sur le monde.

DE LA FORMATION À L’UTILISATION PAR MÉGANE HAREL, PROFESSEUR DE FRANÇAIS

Buongiorno a tutti ! Eh oui, je suis Mme Herran professeur d’italien depuis bientôt 20 ans au collège Montesquieu Sainte-Marie,

cela en fait des années !!! Et malgré toutes ces années, rien ne nous préparait à ces mesures exception-nelles.

Je suis enseignante du collège au BTS en présentiel, c’est-à-dire en en-seignement face à face, mais aussi depuis plusieurs années via la plate-forme Necad d’enseignement à dis-tance de l’enseignement catholique de Normandie, pour laquelle Mme Heurtaux assurait la formation des enseignants.

J’avoue ne jamais avoir utilisé l’es-pace numérique du collège, car pour moi ce type d’outil d’enseignement à distance me sert à donner des cours à destination des élèves qui veulent continuer l’apprentissage de l’italien malgré l’absence d’enseignant d’ita-lien en présentiel dans leur établis-sement normand. Pour moi, savoir que des élèves qui aiment l’italien peuvent continuer à l’apprendre à travers la plateforme est tout simple-ment “magnifico!”

Aujourd’hui, j’ai dû l’utiliser d’une manière différente. Faire cours à des élèves que je connais, que j’ai en

cours “face à face”, mais tout cela de chez moi. “Strano no! Capite perché!” (= Bizarre non ! Vous comprenez pourquoi !).Eh bien oui, il a fallu s’adapter. La chance pour moi a été bien sûr de connaître déjà l’outil utilisé par l’es-pace numérique du collège.Malgré tout en tant que professeure de langue, je ne me voyais pas seulement écrire un cours ou prendre sur le livre sans devoir leur expliquer à l’oral. “ma che !... scherziamo ! impossibile !” (Mais quoi ? On rigole ! Impossible !)... N’ou-blions pas que l’italien se parle avec les mains aussi.

Les élèves devaient entendre, voir et parler sinon ce n’était plus de l’ita-lien !!! La seule méthode en plus des outils internes à l’espace numérique,

était de trouver le moyen d’interagir.Tout d’abord, j’ai créé un groupe Whatsapp par niveau d’enseigne-ment avec l’accord des parents pour être en relation directe avec les élèves même si depuis toujours les contacts pendant l’année sont constants. En effet, le cours d’initiation aux parents d’élèves italianisants avait déjà per-mis de créer un groupe Whatsapp parents « Italiano Montesquieu ».

Mais il fallait aller plus loin... Alors je leur ai proposé de faire un cours via l’application Zoom sans ob-ligation de mettre la vidéo, mais au moins le son et le micro.En revanche je n’avais pas pensé qu’il fallait que je range mon es-pace de bureau chez moi, et que je m’oblige à être comme en cours, être coiffée maquillée, etc. pour être le

Si sophie Herran est professeur d’italien au collège, elle enseigne

aussi à distance .

COMMENT APPREND-ON LES LANGUES À DISTANCE ?PAR SOPHIE HERRAN


plus présentable possible et non pas comme si je sortais des bras de Mor-phée !!...

Premier cours : comme la chanson italienne « FELICITÀ ! » : que du bon-heur ! Voir mes élèves, les entendre parler italien, communiquer et voir leur sourire et ressentir leur joie de parler la langue m’a remplie de joie. Eux aussi étaient contents de pouvoir parler. On a travaillé sérieusement, corrigé des exercices, lu un texte et ensuite comme en cours, nous avons fait « mostrami l’oggetto » (montre-moi l’objet) ou encore « che colore porta la vostra compagna » (quelle couleur porte votre camarade) grâce à la vi-sioconférence et sa caméra.Cela les a rassurés et moi aussi. On a pu échanger immédiatement en discutant de leur difficulté, de la suite des deux semaines avant les vacances.

Il faut alors se dépasser, ce n’est pas facile, aller au-delà de tout ce que l’on a pu faire avant, revoir la manière habituelle d’enseigner, améliorer encore plus notre façon de le faire, et surtout penser à compenser le manque d’explication orale que nous donnons chaque jour en présentiel. Je me suis sentie comme en cours avec un seul bémol : mon chat qui voulait s’allonger sur le clavier de l’ordinateur !

Alors oui, nous devons nous adapt-er, toute la communauté éducative, élèves, parents, être indulgents les uns avec les autres pour la lenteur ou au contraire la rapidité des mises en ligne ou des récupérations de de-voirs... Les élèves doivent aussi dével-opper leur aisance informatique ou l’usage de leur téléphone portable autre que des chats ou jeux. Certains me disent « madame je ne pensais

pas que mon portable super généra-tion 7 8 10 pouvait servir à autre chose qu’à Snapchat, Twitter, mais aussi à étudier »...

Alors on s’adapte chacun à sa manière pour faire vivre sa matière et continuer à transmettre la même passion pour la langue !

_________________________________________________SOPHIE HERRAN


LES ÉLÈVES TRAVAILLENT À DISTANCE...


Lilou Clément

Lorenzo LunaMargot

LennyJoshua

Louane

Redwan

Nous sommes tous contraints depuis plus d’une semaine à rester confinés chez nous et à ne sortir que pour l’es-sentiel.

Confinement : rien que le terme est étouffant. Nous avons obéi, bien sûr, mais bien des questions se bouscu-lent en nous.

Pour des millions d’élèves, cela s’est traduit par la découverte de l’ap-prentissage à distance … et pour nous, parents et professeurs, à tra-vailler à la maison. Et pour tous, à rester chez nous dans le strict cadre familial.

Tout d’abord, et puisque nous décou-vrons tous sans exception ce qu’est le confinement, nous voilà tous égaux, petits et grands… Seuls les plus âgés peuvent encore se souvenir d’une expérience similaire lors de la deux-ième guerre mondiale. Cet enferme-ment forcé est une réelle privation de liberté et il a fallu d’abord l’accepter. La liberté d’aller et venir est entra-vée.

Comment l’expliquer à nos enfants si nous même nous avons du mal à le vivre ? A chaque âge correspond un degré de langage, et il convient de respecter quelques conseils. Je vous renvoie aux explications de la pédopsychiatre Marie-Noëlle Clé-ment page 15.

Le vivre maintenant. Bien sûr, tout dépend de notre logement… de la sur-face dont chacun dispose mais en réalité, il faut réapprendre à vivre en-semble tout le temps. Oublier nos vies pressées de l’avant 16 mars et changer nos habitudes. Puisque nous dispos-ons d’un temps indéterminé, puissions découvrir les attraits de ce confine-ment forcé.

Rappelons-nous sans cesse qu’il est décrété pour protéger notre santé et celle de nos proches et des plus vul-nérables. Redécouvrons le plaisir d’être ensemble et du temps dont nous disposons pour partager des moments de qualité. C’est le moment de jouer ensemble et de nombreux jeux de so-ciété adaptés à tous les âges dorment dans nos placards. Ressortons les UNO, DOBBLE, jeux de cartes, jeux de

société etc…. C’est le moment aussi de cuisiner ensemble et pourquoi pas, d’apprendre à nos enfants à cuisiner… puis à ranger la cuisine ! Et pour que tout le monde participe aux tâches ménagères, n’hésitez pas à rédiger une charte du confinement avec des con-signes simples et clairs pour les petits et les grands ! Lire aussi !

ENSEMBLE,VIVRE LE CONFINEMENT

_________________________________________________

PAR ALIX JULLIEN

Alix JULLIENDocumentaliste du collège


© France Lebreton, La Croix du 23 mars 2020

Il est essentiel de parler aux enfants de la situation que

nous vivons avec des mots adaptés

en fonction de leur âge.

Les conseils de la pédopsychiatre Marie-Noëlle Clément (1) :Un tout-petitUn bébé est très sensible à la ritualisation de la vie quotidienne. Il a ses repères selon les rythmes de la journée. Pour celui qui va en crèche ou chez une nounou, il s’est produit une rupture brutale avec son environnement familier. Son univers sensoriel est chamboulé, que ce soit en termes d’espace, d’odeur, de contacts. Sur tout cela, il faut poser des mots. Des mots les plus simples possible. Même s’il ne les comprend pas, le bébé com-prend l’intention de son parent de lui dire quelque chose, de communiquer avec lui. De cette façon, on pourra lui en reparler plus tard, lorsque l’enfant aura 3 ou 4 ans. Car cette épidémie restera, dans l’histoire de chaque famille, un moment historique dont on parlera longtemps.

Les 3-6 ans Aux enfants de cette tranche d’âge, les parents peuvent apporter des explications simples, avec les mots de la réalité. Le virus donne une maladie que l’on se trans-met les uns aux autres, à travers de petites gouttelettes de salive. Donc on doit rencontrer le moins de monde possible, on n’a pas le droit d’aller à l’école et on reste le plus possible à la maison. On peut toujours utiliser l’espace du jeu pour imaginer avec l’enfant des méta-phores : beaucoup de contes reposent sur l’histoire d’une princesse qui doit res-ter enfermée pour ne pas rencontrer les dangers extérieurs ! Les parents éviteront de parler du nombre de morts, de l’affolement des hôpitaux et de la population. Ceci sous-entend aussi que, avec de jeunes enfants, mieux vaut différer l’écoute du journal télévisé après l’heure de leur coucher. Ce qui est fondamental, c’est de mettre en valeur la manière dont chacun peut être actif face au méchant virus, comment il peut se protéger et protéger les autres. L’un des moyens est précisément de rester à la maison. Paradoxalement, ne rien faire nous rend actif par rapport à la situation. Et aussi bien respecter les gestes barrières, se laver les mains etc.

Les 7-10 ans C’est l’âge où les enfants entendent et comprennent tout. Ils perçoivent l’angoisse des parents. Ces derniers ne doivent pas la nier car toute situation inconnue est angoissante. Mais, là encore, on s’attachera à valoriser les éléments positifs. Comme le rituel d’applaudir chaque soir à sa fenêtre, en hommage aux soignants qui font un travail extraordinaire, de prendre régulièrement des nouvelles des personnes isolées de son entourage, de redécouvrir le silence, le chant des oi-seaux. Il est important de rassurer les enfants, leur dire que tout est mis en œuvre dans le pays pour nous sortir de cette situation. Parler vrai, échanger, répondre aux questions et, surtout, leur donner des raisons d’espérer.

À partir de 11 ans Les ados sont connectés à leurs groupes WhatsApp sur lesquels circulent quan-tité de nouvelles, plus ou moins fiables. Et comme le temps d’écran dont ils dis-posent est inédit, il est nécessaire de trier avec eux le bon grain de l’ivraie, dans le cadre d’une éducation aux écrans. Discutons avec eux de la nécessité de re-couper les sources, de réhabiliter le journal télévisé plutôt que l’info en continu, sans filtre. Débriefons avec eux, mettons-les en garde contre les infox. Profitons des soirées en famille pour se déconnecter des écrans, partager des activités ensemble. Faire un jeu de société, lire, regarder un bon film. La lecture et le ciné-ma constituent des ressources formidables pour susciter la discussion, nourrir le débat, s’évader... même entre les murs de la maison !


V oilà ! 1er jour de confine-ment, YOUHOU ! On est en vacances !!! Réponse de papa et maman : « bon les enfants... conseil de famille » ! Oui,

parce que nous sommes parents de 3 enfants :

- Andréa 3 ans en 1re année de ma-ternelle : donc, dessiner des lignes horizontales ou verticales c’est de notre ressort enfin je crois

- Notre 2e, de 9 ans, atteint d’un trou-ble du spectre autistique (TSA) qui était en phobie scolaire jusqu’à son changement d’école pour Saint-Léon où une oreille attentive nous a entendue et où notre enfant s’est senti bien jusqu’à ce fichu virus.

- et enfin ma Juju, mon aînée multi-DYS et surtout d’une intelligence fine qui a enfin trouvé une écoute bienveillante et compréhensive auprès de son collège après des années de galère où elle a perdu toute estime d’elle-même... enfin elle reprenait confiance en elle quand ce fichu virus nous frappe en plein fouet... et là, on nous an-nonce la fermeture des écoles.

Panique... école à la maison... com-ment faire ?? Sachant que juste les devoirs pour Juju sont une torture... allez, on s’y met tout de même !

Et là, surprise Belle organisation de la part de ses professeurs avec des cours très clairs voir enregistrés en audio, des liens YouTube, des cours précis . Même moi je progresse en géométrie . Et au final quel régal de travailler avec ma fille qui se montre

ET DANS LES FAMILLES ?La maman de Julia Michaud, élève de 5e B, nous raconte...

assidue ! Je me rends compte de ses grandes capacités, et finalement je suis son évolution. C’est un réel plaisir.

Merci à ses professeurs d’être autant présents. Merci au collège Montesquieu Sainte-Marie d’avoir un tel profession-nalisme et même dévouement auprès de ses élèves. Nous avons hâte de vous revoir « en vrai » de nouveau . Et surtout, portez-vous bien. Grâce à vous et votre pédagogie nous avons vu notre fille grandir dans tous les sens du terme .

_________________________________________________CAMILLE NICOLLE

YOUHOU ! on est en vacances !

Bon, les enfants, conseil de famille !


Qui est donc cet ennemi qui nous contraint au confinement, nous prive de nos libertés et fait peser sur nous un sentiment d’insécurité et de peur. Responsable de cette situation :

LE COVID 19.

Le confinement est une période diffi-cile, car on doit rester chez soi sans sortir, sans pouvoir partager de bons moments avec notre famille ou bien nos proches.

La routine est pesante. On se lève sans grande motivation en regardant le soleil briller de nos fenêtres puis, quand on a fini les devoirs de la jour-née, il nous faut trouver une autre occupation.

Le plus difficile pour moi est d’habi-ter en appartement, car je n’ai pas de jardin ou balcon ni de cour privée pour prendre l’air.

Mes parents ne sous-estiment pas la dangerosité du virus, plusieurs per-sonnes de ma famille ont été infec-tées dont :

- la cousine de ma mère, âgée de 34 ans, bénévole à la Croix-Rouge,

- une autre de 31 ans, aide-soignante,

- mon oncle, 28 ans, contaminé sur son lieu de travail,

- la tante de ma grand-mère, âgée de 75 ans en urgence absolue à l’hôpi-tal Monod.

D’autres sont en danger permanent : infirmiers, assistants de vie, vendeur en alimentation, routiers, profession-nels de santé et beaucoup d’autres encore. Ils sont devenus nos héros du quotidien, ceux que l’on applaudit chaque soir à 20 heures, les soldats de premières lignes pour combattre

cet ennemi qui nous a déclaré une guerre invisible.

Il y a des personnes qui le vivent bien, des personnes qui le vivent mal...

Aujourd’hui, le COVID 19 en quelques chiffres, c’est à l’heure où je vous écris :

- 591 971 cas confirmés dans le monde,

- 298 461 cas confirmés en Europe,

- 37 575 cas confirmés en France,

- 27 090 décès dans le monde,

- 2 314 décès en France.

Les premiers symptômes sont pra-tiquement les mêmes que ceux de la grippe. Ce virus n’est pas dans l’air il s’attrape avec le contact. Pour vous protéger et protéger les autres, certains réflexes sont à mettre en place, comme sur l’affiche de la Santé publique France ci-dessous :

Naomie Kisingou élève de 6e B, nous parle de son expérience de

confinement et de sa perception du COVID-19.

Pour conclure, je reprendrais un texte croisé à de nombreuses re-prises sur les réseaux :

« Imaginons le goût de la vie après cette période, imagi-nons le charme des retrou-vailles. Pensons au premier di-ner qu’on fera avec nos amis. Pensons à nos soirées de fa-mille qui seront de retour avec leurs rires et cette ambiance magique. Pensons au goût de ce premier câlin que l’on don-nera à nos bien-aimés. On per-dra quelques jours, mais on apprendra à savourer la vraie valeur de notre vie.»


O n ne le répètera jamais as-sez : restez chez vous ! Une nouvelle journée de confine-ment et vous commencez à épuiser toutes vos distrac-

tions. Il est vrai que quand on est confiné chez soi, on a vite fait le tour des catalogues de films. On est vite à jour sur ses séries, et on a peut-être même déjà terminé le livre qui traîne sur notre chevet depuis des mois. Fort heureusement, il existe de nom-breuses solutions.

Les jeux familiauxSans aucun doute, l’une des traditions familiales de beaucoup de famille est le temps de jeu. Les jeux sont des ac-tivités familiales intérieures parfaites pour s’amuser ensemble tout en in-troduisant une compétition amicale. Si vous cherchez des idées spéci-fiques de jeux à faire en famille, voici le plein d’idées de jeux familiaux :

Le dictionnaire du jeuDans ce jeu pour toute la famille, chaque joueur a un morceau de pa-pier et de quoi écrire. Un joueur re-cherche rapidement un mot dans le dictionnaire qui est le plus suscep-tible d’être inconnu pour le groupe.

Le lecteur lit le mot choisi au reste du groupe, l’orthographie si néces-saire et chaque joueur l’écrit sur son papier. Chaque joueur écrit ensuite une définition qu’il pense correcte (ou drôle) pour le mot, alors que le joueur avec le dictionnaire écrit la définition correcte. Les joueurs passent ensuite leurs papiers au 1er joueur, qui les mélange, puis lit les définitions une par une à tout le groupe, y compris la définition réelle. Les joueurs votent ensuite pour la dé-finition qu’ils pensent être la bonne, et le premier joueur note le nombre de vote pour chaque définition (1 point pour chaque vote) puis ré-vèle la vraie définition. Le diction-naire est ensuite transmis à un autre joueur et le tour suivant commence de la même façon. Le joueur qui a le plus de points pour ses définitions à la fin de la partie est le roi du diction-naire.

Quel est le problèmeUn des meilleurs jeux pour toute la famille pour développer le sens de l’observation. Les joueurs se divisent en équipes égales et quittent la pièce. Pendant qu’ils sont sortis, cinq objets sont soigneusement déplacés dans la pièce. Ensuite, les joueurs reviennent et doivent les lister.

DES IDEES POUR PARTAGER DES MOMENTS EN FAMILLE

Les jeux de cartesUn simple jeu de 52 cartes peut être un vrai plaisir en famille ou en groupe. Rafraichissez-vous la mémoire sur les jeux de cartes classiques ou découvrez un nouveau jeu ! Ces jeux de cartes pour toute la famille sont idéaux pour que les parents jouent aux cartes avec les enfants, alors sortez un jeu de cartes de votre tiroir et testez un de ces jeux :

Le jeu de MémoryIl s’agit d’un grand jeu pour tous les âges, les plus jeunes enfants excellent en mémoire et peuvent parfois surpasser leurs homologues plus âgés. Ce jeu est idéal pour deux à six joueurs en utilisant un jeu de 52 cartes standard. Le but du jeu est de collecter le plus de paires de cartes. Mélangez le jeu de cartes et posez les cartes sur la table, face cachée. Parfois, il est plus facile de les placer dans un plan carré ou rectangle, mais ça n’a pas vraiment d’importance. Le plus jeune joueur commence et vous jouez dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de ce joueur.Un tour commence avec un joueur qui retourne deux cartes. Si les deux cartes correspondent (comme deux


8 de la même couleur ou deux as de la même couleur), ce joueur garde les cartes. Si les cartes ne corres-pondent pas, le joueur suivant joue. Quand un joueur trouve deux cartes qui correspondent, il les garde et continue de retourner deux cartes à la fois jusqu’à ce qu’il se trompe. Le jeu continue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cartes face cachée sur la table. Le joueur avec le plus de cartes à la fin gagne la partie.Vous pouvez utiliser ce principe pour effectuer vous-même des Mé-mory éducatifs : pour réviser les dates d’histoire, le vocabulaire en langue (en associant le mot et sa tra-duction)... Des exemples : en histoire :https://www.charivarialecole.fr/archives/1826en anglais : https://chezchrisresources.com/2017/11/18/le-memory-en-classe-danglais/

Des activités artistiquesDu papier, des feutres, des crayons de couleur, des gommettes, des rou-leaux de papier toilettes ou de la peinture : les activités manuelles dé-veloppent la créativité et permettent de s’exprimer en famille ! Dégagez la table de la cuisine et passez la jour-née à bricoler en famille. Cela peut aller de simples bracelets de coquil-lage à des capteurs de rêves com-plexes en passant par de la pâte à sel ou de la pâte à modeler maison. Voici une recette de pâte à modeler mai-son à réaliser avec des ingrédients faciles à trouver chez soi.

Recette de la pâte à modeler

Ingrédients :1 tasse de farine

1 tasse d’eau1/2 tasse de sel

1/2 tasse de fécule de maïs2 cuillères à soupe d’huiledes colorants alimentaires

• Mettre tous les ingérdients dans le saladier et mélanger

• Verser le tout dans la casserole• Remuer jusqu’à obtenir une

pâte qui ne colle plus aux parois• Diviser cette pâte selon le

nombre de couleurs que vous souhaitez.

• Ajouter un colorant alimentaire à chaque part

• Malaxer les boules sur un plan de travail.

• Attention, elle est vraiment très chaude

Les jeux de sociétéLes jeux de société sont devenus sy-nonymes de temps en famille de nos jours. Ils offrent une rare occasion d’éloigner les enfants de la télévision et de s’asseoir en famille pour profiter de la compagnie des autres. Et avec

la vie speed que nous avons tous, ils sont un bon moyen d’apprendre à vraiment connaître l’autre. Dans cet esprit, nous vous proposons d’en fabriquer un : le jeu « Tout sur ma famille » ! Un jeu de société familial à imprimer et à personnaliser avec les membres de votre famille !https://www.jeuxetcompagnie.fr/jeu-plateau-im-primer-famille/

D’autres jeux à imprimer :- Le jeu du roi Dagobert- Où es-tu garé ?- Le jeu du tri sélectif- Je mime, je décris, je dessine- Le jeu du Tangram

Des jeux éducatifs sur écran :- Activités pour le collège- Les défis du Professeur Muchi

Vous disposez désormais de quelques outils pour occuper la famille intel-ligemment. Mais nous avons tous bien conscience que colorier, jouer ou construire, ne va pas leur donner l’occasion de se dépenser. Or on en a tous besoin. Là encore, des solutions simples existent.

Des activités sportives

Si vous disposez de la place néces-saire, vous pouvez organiser vos séances de sport quotidiennes à la maison. N’hésitez pas à consulter les cours d’EPS sur l’espace numé-rique dans lequel vous retrouverez certainement des idées. La chaîne YouTube québecoise Mini Yoga peut devenir un précieux allié pour ce temps destiné à l’exercice physique. Elle propose des postures simples et des techniques de respiration pour les plus petits. Votre corps vous dira merci !Pour partager les activités avec vos enfants, vous trouverez aussi :

- Gym direct, spécial juniors : https://youtu.be/Yt0wuk_bOXI

- Gym direct, du pilates pour se ren-forcer : https://youtu.be/s_nfVudfEDA

- Et pour tous les sportifs :

https://www.youtube.com/user/GymDirectD8

Et si vous cherchez quoi faire avec cette pâte à modeler, voici quelques activités dont une adaptée pour des enfants ayant un trouble du spectre autistique : https://www.bloghoptoys.fr/activites-faire-pate-modeler


Une chasse au trésor peut consister à rechercher et à collecter des objets spécifiques (regardez ces idées de chasse aux objets) ou à ré-soudre des indices qui mènent au trésor. Cela peut être aussi basique ou complexe que vous le souhaitez. Les enfants peuvent jouer indiv-iduellement, ou si vous voulez tous participer, faites votre chasse au

trésor en équipe de deux ou plus. Les avantages d’une chasse au trésor sont nombreux et vous pouvez même faire travailler les neurones de vos enfants sans qu’ils s’en aperçoivent sur de nombreux sujets (mathématiques, français, etc). Un bon moyen de partager des moments complices en famille !Vous trouverez plein d’astuces et d’informations pour créer une chasse au trésor avec des indices sur cette page : https://www.jeuxetcompagnie.fr/comment-creer-une-chasse-au-tresor/Vous trouverez des chasses au trésor à télécharger gratuitement à cette même adresse.Nous en avons sélectionné deux pour vous :

LES CHASSES AU TRÉSOREN FAMILLE

20 MAGAZINE

La farce de FlippyÂGE : 9-12 ansLa chasse au trésor “La farce de Flippy” est une chasse à imprimer gratuite-ment. Prête à l’emploi, les enfants vont devoir résoudre 10 énigmes en coopé-ration pour trouver le trésor. Idéal pour vous faire un aperçu des chasses de ce site.Flippy fait une drôle de farce aux enfants : il a volé toutes leurs chaussettes et les a cachées ! Serez-vous assez malins pour toutes les retrouver et mériter le trésor !Rendez-vous à cette adresse : https://www.ludeek.com/produit/farce-de-flippy/Une version pour les 6-8 ans ou les 3-5 ans existe : https://www.ludeek.com/jeux/gratuit/

L’écoleÂGE : 9-12 ansLa chasse au trésor “école” est une chasse à imprimer sur le thème de l’école prête à l’emploi dans laquelle les enfants vont devoir résoudre 10 énigmes pour trouver le trésor. Idéal pour vous faire un aperçu de ce que vous pouvez sur le site.Aujourd’hui, Noé est joyeux, mais il est nerveux aussi. C’est son premier jour dans sa nouvelle école. Aura-t-il de bons professeurs, une bonne classe, et sur-tout, arrivera-t-il à se faire de nouveaux amis ? Aidez-le à découvrir cette jour-née !vous à cette adresse : https://www.ludeek.com/produit/chasse-au-tresor-ecole/Une version pour les 6-8 ans existe : https://www.ludeek.com/produit/chasse-au-tre-sor-ecole-2/

Partager des moments complices en famille avec une chasse au trésor !

Profitez de ce temps en famille, pour organiser ensemble une chasse au trésor !


L e monde du livre a été pleine-ment touché par le confine-ment impliqué par la crise sanitaire de la maladie Cov-id-19. Des salons ont été an-

nulés mais, plus grave encore dans le circuit du livre, toutes les librairies indépendantes de France sont fer-mées, et c’est aussi le cas pour les autres points de vente. Au début, la livraison par correspondance était encore possible, ce qui n’est plus le cas depuis le renforcement du con-finement et l’impossibilité de poster des colis. Paradoxalement, c’est dans une période où les canaux de distri-bution du livre sont fermés que nous avons peut-être le plus besoin de lec-tures. En plein confinement, les mo-ments où il est possible de s’apaiser, de s’évader un livre en main se sont plus que jamais multipliés.Vous pouvez évidemment vous tourn-er vers votre bibliothèque familiale. Mais il vous viendra probablement l’envie de renouveler ou d’agrandir en-core votre bibliothèque. Un minimum de six semaines de confinement est à envisager.C’est là qu’intervient l’alternative du livre numérique. Aujourd’hui, la plu-part des ouvrages existent dans une version ebook, que vous pouvez con-sulter sur une liseuse, une tablette, un smartphone ou même un ordinateur.Voici donc une sélection de lien pour accéder à des livres, des livres, des milliers de livres, pour enfants, pour ados et pour les parents. Une liste bien sûr non exhaustive mais suffisamment importante, pour y trouver votre bon-heur.

_________________________________________________DELPHINE HEURTAUX

ALIX JULLIEN

LIRE, OUI ! MAIS COMMENT ?Découvrez des sites internet pour télécharger des ouvrages gratuits ou payants selon les liens.

Gutenberg. Plus de 50 000 livres offerts à tous.

BibebookBibebook vos propose 1700 ebooks à télécharger gratuitement. Attention ici vous n’aurez que des ebooks de qualité. Chez Bibebook un soin par-ticulier a été apporté à la mise en page, à la typographie et à la naviga-tion à l’intérieur des livres. Lien : Bibebook

Gallica de la BNF5000 Classiques au format ePub sont téléchargeables gratuitement dans Gallica de la BNF. Le blog de Gallica propose par ailleurs une liste de 150 EPUB sélectionnés par le ministère de l’Education nationale.Lien : Epubs sur Gallica

Le Projet Gutenberg offre pas moins de 54.000 livres électroniques en accès libre. Vous pouvez choisir entre les formats ePub, Kindle, le téléchargement ou la lecture en ligne. Vous trouverez ici tous les grands classiques de la littérature mondiale, avec tous les ouvrages désormais li-bres de droits. Le projet Gutenberg les a numérisés et soigneusement vérifiés, avec l’aide de milliers de bénévoles. Formidable.Lien : Projet Gutenberg

Les Editions Dargaud ont décidé de proposer leurs bandes dessinées bien connus à lire gratuitement pour mieux vivre le confinement. Pour y accéder rien de plus simple, cliquez sur l’album dans la liste puis sur le bouton “Feuilleter cet album” sous la couverture.Lien : Dargaud

Dargaud. Des BD à lire gratuitement.

Au rythme de l’actualité littéraire, laissez-vous guider parmi des milli-ers d’ouvrages classiques, contempo-rains et livres récents.Lien : SNCF e-livre

SNCF e-livre. Une bibliothèque digitale

Pour les parents :Les grands libraires proposent plusieurs milliers d’ebooks gratuits à télé-charger directement sur votre ordinateur ou liseuse. Attention ces liens sont à utiliser par des adultes. Certains libraires en ligne ont regroupé dans leur offre gratuite des ouvrages qui ne sont pas destinés aux enfants.Liens : Le Furet du Nord – Chapitre – Cultura – La Fnac - Decitre


Whisperies

Des centaines d’histoires interac-tives à lire seul ou à deux ou encore à écouter. Petite enfance, dés 3 ans, dès 6 ans, dès 10 ans, les histoires sont classées par tranches d’âge. Un système de filtres permet également de choisir son histoire par thème ou encore par durée. Certaines d’entre elles sont aussi proposées en anglais. Pratique. Whisperies est disponible sur ordinateur et via une application pour smartphones et tablettes (iOS et Android). La version premium de Whisperies est offerte gratuitement.Lien : Whisperies

Une collection de livre jeunesse.SNCF e-livre propose de découvrir de célèbres titres jeunesse, en par-tenariat avec trois éditeurs jeunesse partenaires : Belin Education, Edition des Braques & les Edition des 400 coups !Lien : SNCF e-livre jeunesse

SNCF e-livre

VousnousilsUne sélection de grands classiques de la littérature française destinés aux élèves tous niveaux confondus. Très pratiques, ils sont classés par ordre alphabétique, d’Apollinaire à Zola.Lien: Vousnousils

EbooksgratuitsPlateforme contenant des livres gratuits libres de droits. La re-cherche se fait par genre (jeu-nesse) ou par catégorie (romans, contes). Elle convient plutôt aux enfants qui savent déjà lire. Les livres sont disponibles dans une multitude de formats dont le PDF, le mobi et l’ePub.Lien: Ebooksgratuits

FeedbooksSimilaire au site précédent, vous y trouverez des contes et légendes tombées dans le domaine public. Différents titres en français, en an-glais ou encore en espagnol sont téléchargeables en format ePub.Lien: Feedbooks

Canopé académie de StrasbourgCe site est destiné aux lecteurs de 10 à 14 ans et leur propose à la fois des contenus tombés dans le do-maine public et des œuvres d’au-teurs sous licence Creative Com-mons, c’est-à-dire avec obligation de citer l’auteur.Lien: Canopé

Pour les ados

LivrespourtousCe site propose 6 000 ebooks gra-tuits en français et au format PDF. Idéal pour les enfants et adoles-cents qui doivent lire des classiques de la littérature durant leurs scola-rité. Ce format est consultable sur ordinateur, tablette, smartphone ou liseuse électronique.Lien: Livrespourtous

12 000 histoires pour enfants dans toutes les languesStoryweaver est une plateforme qui propose des milliers d’histoires pour les enfants à lire en ligne ou à télé-charger dans de nombreuses lan-gues. Tous ces livres sont disponibles sous licence libre créative commons. Sur ordinateur ou sur tablette, Sto-ryweaver propose de nombreux al-bums illustrés pour les enfants. Lien: Storyweaver

Pour les enfants

Une collection de livre jeunesse.SNCF e-livre propose de décou-vrir de célèbres titres jeunesse, en partenariat avec trois éditeurs jeunesse partenaires : Belin Edu-cation, Edition des Braques & les Edition des 400 coups !Lien : SNCF e-livre jeunesse

SNCF e-livre GRATUITS

PAYANTS Alix Jullien, documentaliste, vous conseille le site de la librairie DECITRE qui est très bien fait et permet de chercher un livre à té-lécharger en fonction de l’âge des enfants : Le lien : DECITRE jeunesse

AUDIODecitreVous trouverez les livres audios jeunesse de la librairie DECITRE à télécharger à cette adresse : Le lien : DECITRE audio jeunesse

Book d’oreilleBook d’oreille est une librairie nu-mérique dédiée aux livres audio à télécharger.Le lien : Book d’oreille 1er romanLe lien : Book d’oreille Ado-jeunes adultes


A VOUS DE JOUER !MOTS FLÉCHÉS

MOTS MÉLÉS

SUDOKUS

Solutions page 26.


A vous de mener l’enquête !

Solutions page 26.



ALLEZ-VOUS RELEVER LE DÉFI ?SOLUTIONS

MOTS FLÉCHÉS

MOTS MÉLÉSLe mot mystère est : athlète

SUDOKU

ENQUÊTE


Chers et chères élèves du collège Montesquieu Sainte-Marie,

Toute l’équipe éducative du collège vous propose en cette période de confinement de montrer que vous êtes

un collège solidaire.

Nous vous proposons un défi et nous espérons que vous le relèverez.

Pendant toute la période du confinement et pour venir en aide (psychologique et morale) au monde hospitalier, nous vous demandons (une fois par semaine) de montrer votre solidarité, votre entière reconnaissance à travers :

UN POÈME, UN DESSIN, UNE VIDÉO,

ou toute autre chose comme vous voulez (il faut que cela reste sérieux tout de même).

Vos travaux, nous les ferons parvenir à tout le personnel de l’hôpital Jacques Monod, par l’intermédiaire d’une infirmière qui travaille au service cardiologie et qui ne compte pas ses heures pour venir en aide aux pa-tients(es) atteints(es) du coronavirus.

Êtes-vous prêts(es) à relever le défi ?

On ne vous entend pas ?????

Nous vous laissons à votre imagination NOUS COMPTONS SUR VOUS !!

• Pour les dessins et photos : Envoyez 1 dessin (scanné ou photo-graphié) ou 1 photo uniquement par e-mail à l’adresse : [email protected]

• Pour les vidéos : Envoyez 1 vidéo uniquement par WeTransfer (https://wetransfer.com/ ) en saisissant dans la case “Envoyer à“ : [email protected]

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LE JOURNAL MENSUEL DU CONFINEMENT ET DE LA ...fad.ac-rouen.fr/montesquieu/pluginfile.php/19868/block...Les valeurs qui nous animent doivent encore et toujours nous guider pour remplir