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Livret de l’adhérentFédération d’Ille-et-Vilaine

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Edito de l’Animatrice fédéralePour la première fois en Europe, la jeunesse est confrontée à une régression historique. Alors que nos parents, nos grands-parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour les salarié-e-s, on nous explique aujourd’hui qu’il faudrait y renoncer et ainsi accepter d’être la première génération qui vit moins bien que celle de ses parents.

Parce qu’elle est déterminée et engagée, la jeunesse refuse le dessein d’une société toujours plus inégalitaire, gangrenée par l’individualisme et le mythe de la réussite individuelle qui ne profite qu’à quelques-uns. Au contraire, nous voulons redonner toute sa place au collectif et construire un modèle de société qui garantisse la réussite de tous.

S’engager à gauche en 2013, c’est défendre l’idée qu’une autre politique est possible. Il nous faut tirer les leçons de la crise économique, sociale et politique dans laquelle nous sommes plongés depuis 2008 et cesser de courir après un modèle qui a prouvé son inefficacité. S’engager à gauche c’est se battre pour une autre Europe, pour une Europe sociale qui protège ses salariés au lieu d’organiser la concurrence entre les peuples, qui harmonise la protection sociale par le haut et qui garantisse à chacun des droits égaux sur le territoire.

Dans cette période très difficile, les Jeunes socialistes restent ambitieux et confiants dans l’avenir. Ancrés à gauche, nous voulons partager le travail, partager les ressources, partager le pouvoir, pour un nouveau modèle de société redistributif,féministe et durable.

Pauline Salaün

Sommaire Qui sommes nous ? p.3 L’histoire de notre mouvement p.4 Nos engagements p.5 Vie interne p.6 Le Parti Socialiste p.7 Chants militants p.7-8

Nos coordonnéesFédération des Jeunes Socialistes d’Ille et Vilaine22, rue de la Chalotais, 35000 Rennes02.99.31.61.00mouvementjeunessocialistes35@gmail.com

Le Bureau fédéral :Pauline Salaün, animatrice fédérale : 06.30.45.38.00Margot Leport, secrétaire générale : 06 65 03 09 23Benjamin Aulnette, secrétaire général adjoint : 06.02.08.50.01Yoann Moisan, trésorier : 06.34.17.02.75

Le site : jeunes-socialistes35.fr

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Edito de l’Animatrice fédérale Qui sommes-nous ?Bien souvent, le Mouvement des Jeunes socialistes est le premier contact avec le monde politique des jeunes qui s’engagent à gauche. À ce titre, il est d’abord une école de formation où les débats d’idées et la réflexion occupent une place centrale dans l’activité.

L’objectif pour nos militants est de mieux comprendre la société pour mieux la transformer.

Grâce à son autonomie, le MJS est un espace de liberté politique pour des jeunes de plus en plus exigeants dans leur engagement. Le MJS se veut un mouvement accueillant, ouvert sur l’extérieur, ancré dans le mouvement social et le monde associatif.

Mû par le tumulte des mobilisations de la jeunesse contre le CPE en 2006 ou contre la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy en 2010, le MJS est un débouché naturel aux revendications des jeunes, qui sont aujourd’hui confrontés dans leur grande majorité au chômage de masse et à la précarité.

Mais le MJS ne se réduit pas à l’expression d’une sensibilité générationnelle, il est un acteur de la vie politique à part entière et se bat avec succès sur ses propres modes d’ordre tels que l’allocation d’autonomie pour tous les étudiants afin de permettre la réussite de tous quel que soit son milieu social, le juste-échange européen pour lutter contre le dumping des pays dont la protection sociale est inexistante ou encore la recherche d’une meilleure répartition de la

valeur ajoutée entre le capital et le travail pour mieux redistribuer les richesses.

Le MJS est une force de propositions pour le Parti socialiste, il a été à l’initiative des combats structurants de la gauche au pouvoir comme le mariage pour tous ou la réduction du temps de travail. Même s’il est autonome et se détermine en fonction de ses enjeux propres, il participe pleinement au débat et à la vie interne du PS.

Avec le retour de la gauche au pouvoir en 2012, le Mouvement des Jeunes socialistes doit être un point d’appui pour le gouvernement autant qu’un relai des aspirations de la jeunesse. Priorité de François Hollande pendant sa campagne, celle-ci attend de la gauche qu’elle change son quotidien pour vivre mieux en 2017 qu’en 2012.

Soutien et force de propositions, nous savons faire entendre la voix d’une jeunesse impatiente et exigeante pour faire réussir la gauche au pouvoir et transformer concrètement la société.

Des Jeunes socialistes 35 à Saint-Lunaire

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L’histoire de notre mouvementLe MJS d’aujourd’hui est le produit d’une histoire tumultueuse, faite de hauts et de bas, de conflits réguliers avec le Parti Socialiste, ainsi que de phases d’émancipation et de reprises en mains. La force et le dynamisme du MJS sont étroitement liés à ses liens et au respect mutuel vis-à-vis du PS.

De la création de la SFIO à mai 68La première structure socialiste dédiée à la jeunesse est créée en 1912 au sein de la Section Française de l’Internationale Ouvrière. Pendant une bonne partie du XXème siècle, les tensions entre le Parti et sa section jeune seront fréquents et le conduiront même plusieurs fois à la dissoudre. Les divergences sont les plus fortes lors des différentes participations de la SFIO au gouvernement. Dans les années 50-60, Le champ syndical devient progressivement un lieu de prédilection de la jeunesse. La “Grande UNEF” (Union Nationale des étudiants de France) rassemble toutes les sensibilités politiques et se politise de plus en plus. A l’image de la SFIO, les JS passent à

côté de la “Révolte étudiante” de 1968.

1971-1992 : L’expérience du pouvoir pour la GaucheAu congrès d’Épinay de 1971, le nouveau Parti Socialiste reconstitue une fois de plus une organisation de jeunesse (JS) et une organisation étudiante

(ES), finalement dissoutes quatre ans plus tard par François Mitterrand. Le Mouvement de la Jeunesse Socialiste devient une simple courroie de transmission du PS dirigé par un secrétaire national désigné par le Premier secrétaire du PS. La mobilisation est totale en vue des présidentielles de 1981, qui verront la victoire des socialistes et l’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République.

Le MJS entame ensuite une longue période de déclin, qui sera accélérée par la période de déchirements que le PS traversera dans le début des années 90.

1993 : la conquête de l’autonomieLe MJS se refonde en 1993 sur une volonté et un principe : l’autonomie. Autonomie de notre organisation et de notre fonctionnement par rapport au Parti Socialiste. Autonomie de nos responsables qui sont élus, à chaque échelon, par nos adhérents. Autonomie de notre orientation politique qui est débattue et votée lors de notre congrès national. Le MJS s’est organisé de lui-même pour se développer et porter ses idées dans la société.

À la présidence du MJS, se succéderont d’abord Benoît Hamon, Régis Juanico, Hugues Nancy, Gwenegan Bui. Charlotte Brun sera la première femme à accéder à ce poste en décembre 2001, entourée d’un Bureau National et d’un Secrétariat National paritaires.Le poste sera ensuite occupé successivement par David Lebon, Razzy Hammadi, Antoine Détourné, Laurianne Deniaud, et enfin Thierry Marchal- Beck, actuel Président du MJS, élu depuis Novembre 2011.

Le séisme du 21 avril 2002 provoque des mobilisations spontanées pour crier le rejet de l’extrême-droite, et une vague d’adhésions au MJS. Plus de deux mille nouveaux jeunes le rejoignent.

Après la victoire historique des socialistes aux régionales et cantonales de 2004, les élections européennes de la même année, où le PS et le MJS avaient porté le message d’une Europe sociale, font de la délégation socialiste la plus importante délégation française au parlement européen, avec 31 députés..

Le MJS participe activement aux mouvements sociaux contre le Contrat Première Embauche en 2006, puis face à la réforme des retraites en 2010.Mobilisés pour l’élection présidentielle de 2012, les Jeunes Socialistes participent activement à la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, puis à celle des législatives.

Nos combats

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Nos combatsAugmenter le pouvoir d’achat et réduire les inégalitésAugmenter les salaires de 200€, et réduire les écarts de salaires pour qu’aucun salarié ne gagne 20 fois plus qu’un autre dans une même entreprise.

Mettre en place un parcours d’autonomie pour la réussite de tousPour permettre à chaque jeune –étudiant ou en reprise de formation– de bénéficier d’une allocation d’autonomie, individualisée selon ses revenus, pour pouvoir se consacrer pleinement à ses études sans avoir à travailler.

Mettre en place un protectionnisme européen et un SMIC européenPour mettre fin au dumping social qui met en concurrence les salariés européens entre eux et avec les travailleurs des pays émergents, où le droit du travail est peu protecteur et la main d’oeuvre bon marché. Cette mise en concurrence crée du chômage mais ne bénéficie qu’aux actionnaires qui peuvent augmenter leur marge. La mise en place de barrières douanières à l’entrée de l’Europe, ainsi qu’un salaire minimum à l’échelle européenne permettra de revenir à une Europe sociale qui protège.

Assurer la retraite à 60 ansÀ l’heure où deux tiers des salariés sont déjà inactifs à l’âge de 60 ans, pérenniser notre système de retraite par répartition ne peut passer par l’allongement des annuités ou de l’âge de départ qui conduiraient, inéluctablement à la baisse des pensions et à la hausse du chômage. Au contraire, il nous faut trouver de nouvelles ressources pour équilibrer les caisses de retraite.

Établir l’égalité des salaires entre femmes et hommes en 5 ansMettre en place un plan de réduction des écarts de salaires femmes/hommes en pénalisant les entreprises qui refusent de le mettre en oeuvre.

Encadrer les loyers et diminuer le coût du logementEmpêcher toute augmentation de loyer lors d’un changement de locataire pour empêcher la flambée des prix et faire baisser, sur 5 ans, le coût du logement.

Assurer la mixité dans tous les quartiersConstruire 500 000 logements par an et garantir que toute nouvelle construction contienne 1/3 de logements sociaux, 1/3 de logements à loyers maîtrisés ou en accès à la propriété, 1/3 de logements au prix du marché.

Réquisitionner les logements videsAdopter une nouvelle loi de réquisition des logements vacants et introduire une taxe forte et progressive sur les logements vides pour mettre fin à la spéculation immobilière.

Refaire de la santé un droit accessible à tousRembourser les soins dentaires et optiques, interdire les dépassements d’honoraires, maintenir les centres hospitaliers, créer des coopératives de santé publique en priorité dans les déserts médicaux (territoires ruraux, quartiers populaires).

Régulariser les sans-papiersRégulariser massivement les étrangers en situation irrégulière, et garantir le droit d’asile afin d’assurer la protection des étrangers victimes de persécutions dans leur pays.

Instaurer une VIème RépubliqueMettre en place une sixième République, parlementaire, laïque et sociale, mettant fin aux conflits d’intérêts, imposant un strict respect du mandat unique et redonnant toute sa place au débat de fond en se prémunissant de la personnification de la vie politique.

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Vie interneLe MJS est autonome vis-à-vis du Parti Socialiste. Il désigne lui-même ses responsables et décide seul de son fonctionnement et de ses positions politiques, au niveau national comme au niveau local. Chaque instance est pleinement responsable de ses actes même si les liens qui nous attachent au PS sont forts et indissolubles.

Nos règles de fonctionnementNotre premier principe est l’exigence démocratique. Le débat se déroule librement. Les décisions, les désignations des responsables donnent lieu à des votes. Le fonctionnement du MJS est décentralisé. Les fédérations sont libres pour organiser leurs activités et peuvent lancer des campagnes locales. Les différentes structures du mouvement disposent d’une large autonomie. Enfin, une organisation de jeunesse évolue, se renouvelle constamment et a donc besoin des règles souples : les réunions sont ouvertes à tous ceux qui veulent débattre, l’engagement se choisit : chacun s’engage autant qu’il le souhaite.

A l’échelon départemental : la FédérationAprès chaque congrès ordinaire du MJS une Assemblée Générale (AG) élective est convoquée, réunissant tous les adhérents du département. Elle détermine l’orientation et les projets d’actions du MJS au niveau départemental, dans un programme d’action fédéral soumis au débat et au vote des adhérents. L’exécutif départemental du MJS est le Collectif Fédéral (CF) élu par l’AG élective. Le CF élit en son sein un Animateur Fédéral (AF) qui siège dans les différentes instances locales du PS pour y représenter le MJS.

A l’échelon régional : le Comité de Coordination Régional (CCR)Le CCR coordonne l’action des fédérations sur toutes les questions d’intérêt régional. Il permet l’échange d’expériences et d’informations entre fédérations, l’organisation d’actions en commun et des prises de position politiques régionales du MJS.

A l’échelon national : le congrès Le congrès national, qui se réunit tous les deux ans, fixe les orientations du MJS et désigne les instances nationales. Il se prononce sur les modifications statutaires. Le congrès est composé de délégués élus par les fédérations réunies en assemblées générales. Ces assemblées locales se prononcent sur le ou les textes d’orientation nationaux soumis au débat.

Le Bureau National (BN) et le secrétariat (SBN)Aussitôt élu par le congrès, le Président soumet aux voix des délégués la liste des membres du Bureau National. Le BN comprend environ 35 membres et se réunit en moyenne une fois par mois. Il est seul habilité à s’exprimer au nom du MJS. Il désigne en son sein son secrétariat, le SBN, qui est chargé de mettre en oeuvre au quotidien l’action du MJS.

Le Conseil National (CN)Le CN est l’instance qui délibère sur l’orientation du mouvement entre deux congrès. Il se réunit 3 ou 4 fois par an. Il est composé des animateurs fédéraux, des membres du BN et des délégués régionaux. Il débat et vote les textes proposés par ses membres.

Les grands débats thématiquesDepuis septembre 2002, le MJS a décentralisé ses débats. Ainsi, tous les trois mois, des thématiques sont soumises au débat dans les fédérations afin que tous les adhérents puissent y participer. Les débats se font également via les forums mis en place sur le site internet. Une synthèse des débats est alors réalisée en Conseil National, faisant ainsi évoluer notre orientation.

La Commission Nationale d’Arbitrage (CNA)La CNA est compétente en matière de contentieux à l’intérieur du MJS. C’est une instance d’appel. Son fonctionnement repose sur les principes d’indépendance, de transparence et de démocratie.

A l’échelon InternationalLe MJS est un mouvement internationaliste. Il participe donc activement au fonctionnement de plusieurs organisations et manifestations internationales : ECOSY (European Community Organization of Socialist Youth), qui rassemble les Jeunes Socialistes de l’Union Européenne et au-delà, et la IUSY (International Union of Socialist Youth), l’Internationale des Jeunes Socialistes.

Le Parti socialiste

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Le Parti socialiste« Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est, c’est vouloir changer la société. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine. ».

Article 1 de la déclaration de principe du Parti Socialiste

Bien que le Mouvement des Jeunes socialistes soit autonome vis-à-vis du Parti socialiste, il est tout à fait possible d’être adhérent du MJS et du PS. Nous vous encourageons même à vous inscrire dans cette démarche afin de participer à la vie de notre famille politique dans vos sections locales.

Le Parti socialiste en Ille-et-Vilaine, structuré en Fédération départementale depuis 1907, est la première force électorale du département. Avec plus de 800 adhérents et élus, le Parti socialiste est aujourd’hui la première force politique par son implantation sur le terrain. 43 sections locales ou cantonales maillent ainsi le territoire départemental.

Emmanuel Couet est Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste d’Ille-et-Vilaine, désigné à ce poste par les militants socialistes lors du congrès de novembre 2012.

La première année d’adhésion au Parti socialiste est gratuite pour les adhérent-e-s du MJS.Contactez l’Animatrice fédérale du MJS pour pouvoir bénéficier de ce droit.

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Paroles de socialistes...

« Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l’existence. »

Léon Blum

«La France unie ne le sera que si elle choisit d’être juste, celle qui écarte les privilèges, qui refuse les exclusions, qui frappe les injustices et qui, inlassablement, fermement, s’attaque aux inégalités sociales car il n’y aura pas, et je le dis, et je le crie depuis tant et tant d’années dans toute la France, il n’y aura pas de cohésion, de grandeur nationale, sans cohésion sociale.»

François Mitterrand

« Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance »

François Hollande

«Parce que le milliardaire n’a pas récolté sans peine, il s’imagine qu’il a semé.»

Jean Jaurès

Chants militants

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Chants militantsLa Jeune Garde

Nous sommes la jeune GardeNous sommes les gars de l’avenir

Élevés dans la souffranceOui nous saurons vaincre ou mourir

Nous travaillons pour la bonne causePour délivrer le genre humainTant pis si notre sang arroseLes pavés sur notre chemin !

Refrain :Prenez garde, prenez garde

Vous les sabreurs les bourgeois les gavésV’la la jeun’ Garde, v’la la jeune Garde

Qui descend sur le pavéC’est la lutte finale qui commence

C’est la revanche de tous les meurt-de-faimC’est la révolution qui s’avance

C’est la bataille contre les coquinsPrenez garde, prenez garde

V’la la jeun’ GardeEnfants de la misère,

Nous sommes de force des révoltésNous vengerons nos pères

Que des brigands ont exploités.Nous ne voulons plus de famine,

A qui travaille il faut du pain.Demain nous prendrons les usines,

Nous sommes des hommes et non des chiens.

(Refrain)Nous n’voulons plus de guerreCar nous aimons l’humanité.

Tous les hommes sont nos frères,Nous clamons la fraternité.La République universelle.

Empereurs et rois, tous au tombeau.Tant pis si la lutte est cruelle.

Après la pluie, le temps est beau.

(Refrain)

Changer la vieLes voix des femmes, et les voix des hommes

Ont dû se taire beaucoup trop longtempsNe croyons plus aux lendemains qui chantent

Changeons la vie ici et maintenantC’est aujourd’hui que l’avenir s’invente

Changeons la vie ici et maintenantPrendre la parole, Décider nous-mêmesLibérer nos vies des chaînes de l’argent

Écrire notre histoire à la première personneÊtre enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existesTout devient possible ici et maintenant

Ne versons plus au nom de leur puissanceNotre sueur, nos larmes, notre sang

Les travailleurs travaillent pour la FrancePas au profit de quelques possédants

Pour partager les fruits de l’abondanceChangeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole, Décider nous mêmesLibérer nos vies des chaînes de l’argent

Faire du bonheur notre monnaie couranteMaîtriser la science et dominer le temps

France socialiste puisque tu existesTout devient possible ici et maintenant

Il nous faudra reprendre en main nos villesQui ne sont plus que des ghettos géantsOù le printemps n’a plus le droit d’asile

Où meurent les vieux, les arbres, les enfantsC’est dans nos propres murs qu’on nous exile

Changeons la vie ici et maintenantPrendre la parole, Décider nous-mêmesLibérer nos vies des fleuves de ciment

pour ne plus mourir de l’air que l’on respire

Et pour pouvoir vieillir auprès de nos enfantsFrance socialiste puisque tu existes

Tout devient possible ici et maintenant

Un siècle meurt, un millénaire commencePlus de prisons, de cages et de campsTendons la rose rouge de l’espéranceAux opprimés de tous les continents

L’histoire est là qui nous offre une chanceChangeons la vie ici et maintenantLibérer la femme, Libérer l’école

Donner la parole aux frères émigrantsEcrire notre histoire à la première personne

Être enfin des hommes et non des instrumentsFrance socialiste puisque tu existes

Tout devient possible ici et maintenant.

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Chants militants

L’internationaleDebout ! les damnés de la terre ! Debout ! les forçats de la faim !

La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin.Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout !

Le monde va changer de base: Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain :(2 fois sur deux airs différents)

C’est la lutte finale, Groupons-nous, et demain,L’Internationale, Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes, Ni Dieu, ni César, ni tribun,Producteurs sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun !

Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l’esprit du cachot,Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer quand il est chaud !

(Refrain)L’État comprime et la loi triche, L’impôt saigne le malheureux ;

Nul devoir ne s’impose au riche, Le droit du pauvre est un mot creux.C’est assez languir en tutelle, L’égalité veut d’autres lois :

« Pas de droits sans devoirs, dit-elle, Égaux, pas de devoirs sans droits !»

(Refrain)Hideux dans leur apothéose, Les rois de la mine et du rail,Ont-ils jamais fait autre chose, Que dévaliser le travail ?

Dans les coffres-forts de la bande, Ce qu’il a créé s’est fondu.En décrétant qu’on le lui rende, Le peuple ne veut que son dû.

(Refrain)Les Rois nous saoûlaient de fumées, Paix entre nous, guerre aux tyrans !Appliquons la grève aux armées, Crosse en l’air et rompons les rangs !

S’ils s’obstinent, ces cannibales, À faire de nous des héros,Ils sauront bientôt que nos balles, Sont pour nos propres généraux.

(Refrain)Ouvriers, Paysans, nous sommes, Le grand parti des travailleurs ;La terre n’appartient qu’aux hommes, L’oisif ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours,Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours !

(Refrain)

Hymne du MLFNous, qui sommes sans passé, les femmes,

Nous qui n’avons pas d’histoire,Depuis la nuit des temps, les femmes,

Nous sommes le continent noir.

Refrain :Debout femmes esclavesEt brisons nos entraves

Debout ! debout !Asservies, humiliées, les femmes,

Achetées, vendues, violées,Dans toutes les maisons, les femmes,

Hors du monde reléguées.

Refrain

Seule dans notre malheur, les femmes,L’une de l’autre ignorée,

Ils nous ont divisées, les femmes,Et de nos sœurs séparées.

Refrain

Reconnaissons-nous, les femmes,Parlons-nous, regardons-nous,

Ensemble on nous opprime, les femmes,

Ensemble révoltons-nous.Refrain

Le temps de la colère, les femmes,Notre temps est arrivé,

Connaissons notre force, les femmes,Découvrons-nous des milliers.