ÉCO

lyon-metropole.cci.fr

n°6 - Décembre 2017

Le magazine de la nouvelle CCI métropolitaine

/// NUIT DE L’ORIENTATION P. 17 /// ILS ONT TROUVÉ LA BONNE IDÉE P. 38

Enquête ConsommateursQUI CONSOMME QUOI, ET OÙ ? P. 15

Midest 2018THE PLACE TO BE P. 12

LE PARTAGE, C’EST

TENDANCEP. 4

LESJUNIOR- ENTREPRISES ONT LA COTEP. 26

S

Eovi-Mcd mutuelle - Siège social : 173 rue de Bercy - CS 31802 - 75584 Paris Cedex 12.Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité. N° Siren 317 442 176. Document non contractuel. DC-1711-MAG ECO-210x297. Crédit photo : Baudouin.

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EXPRESS.Gérant de société, c’est un statut bien particulier. J’ai besoin d’une mutuelle qui en comprenne bien toutes les spécificités. En plus dans mon métier, comme dans la vie, j’aime que tout aille vite. J’attends de ma mutuelle qu’elle me propose une complémentaire santé adaptée, avec des solutions claires et des formalités simplifiées. Ça, Eovi Mcd mutuelle l’a bien compris.

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[17-11] Mag Eco_CCI Metropole.indd 1 22/11/2017 15:13:29

3DÉCEMBRE 2017 N°6

ÉDITO

Le Mag Éco est publié par la CCI LYON MÉTROPOLE Saint-Etienne Roanne | Direction de la Communication Place de la Bourse 69289 Lyon cedex 2. 04 72 40 58 58 | Directeur de la publication Emmanuel Imberton | Secrétaire générale de rédaction Valérie Salinas | Comité de rédaction Jean-Michel Coquard, Carl Incorvaia, Blandine Vignon, Valérie Charrière-Villien, Valérie Salinas, Nancy Furer | Rédaction NF2 Presse, CCI | Maquette et réalisation 04 78 28 84 84 | Publicité Actions Média 04 72 77 96 10 | Impression Fot | Routage Ciféa-Mkg | Photos Olivier Deleage, iStock | ISSN 2497-5591 | Tirage 85 000 exemplaires imprimés sur papier PEFC

SOMMAIRE

LE PARTAGE, C’EST TENDANCE

ENJEUX LE DOSSIER

L’ÉVÉNEMENT ACTIONS RÉUSSITES

LE FOCUS04

12 173126

3815 NOUVEAUX ENTREPRENEURS : ILS ONT TROUVÉ LA BONNE IDÉE !

COMMENT J’AI FAIT...

LES JUNIOR-ENTREPRISES

TOUTES LES ACTUALITÉS DE LA CCI MÉTROPOLITAINE

MIDEST 2018

Xe ENQUÊTE CONSOM-MATEURS

PENDANT LES TRAVAUX, LA VENTE CONTINUE

Emmanuel ImbertonPrésident de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne

TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE NOS LOGIQUES D’HOMMES ET DE FEMMES D’ENTREPRISE NE SONT PAS CONÇUES POUR BAISSER LES BRAS QUAND ON A L’INTIME CONVICTION QUE NOS ACTIONS, NOS SERVICES, NOS COMBATS SONT UTILES. Et rentables ! Les CCI sont de puissants instruments de la reconquête économique et de la croissance du pays. Leur performance n’est pas décrétée, mais validée par les réussites. Sept apprentis sur dix formés par les CCI occupent un emploi dans les six mois. Une entreprise accompagnée sur deux a vu son chiffre d’affaires à l’export augmenter et 90 % des entrepreneurs que nous conseillons suivent nos recommandations.Ces dernières années, nous nous sommes copieusement réorganisés, car nous voulons assumer notre part de l’effort national sur la dépense publique. Nos structures sont mieux dimensionnées et concentrées sur le développement des TPE/PME, pour renforcer leur compétitivité, simplifier leurs démarches administratives et leur innovation, les aider à conquérir de nouveaux marchés ou à accélérer leur transformation numérique. J’ose dire que cette posture de conquête nous

la devons, aussi, à notre qualité d’institution gouvernée par des chefs d’entreprise. Si nous étions un établissement public comme les autres, nous serions déjà hors-jeu. Adieu cette liberté de paroles, d’actions, d’engagement, et cette force de proposition bénéfique à notre tissu économique.Une nouvelle baisse de 17 % des ressources fiscales des CCI a été inscrite au projet de loi de finances 2018, soit ! Cela risque d’être dévastateur à plus d’un titre, mais pendant les travaux, la vente continue. Nous restons actifs, professionnels, réactifs, agiles, utiles. Nous maintenons les projets, nombreux au sein de notre CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne : pour nos écoles, nos aéroports, les infrastructures à construire, ou le lancement imminent de CCI Store, une plateforme nationale sur laquelle le chef d’entreprise aura accès au meilleur du digital pour entreprendre et se développer.Nous devrons probablement arrêter certaines offres, rationaliser encore nos achats, couper dans les subventions et envisager une nouvelle réduction des effectifs. Mais nous continuerons à être cette voix entrepreneuriale au service du développement économique.

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4 LE MAG ÉCO

22 %La proportion de patrons

de TPE qui prêtent ou empruntent des ressources

à d’autres petites entreprises.

Source : étude KantarTNS pour MMA et Makheia Affinity.

Septembre 2017

« LE TEMPS PARTAGÉ CRÉE UNE ÉMULATION CÉRÉBRALE. »

Olivia Couppé de Kermadec, créatrice du réseau Aparté

Lyon, 69

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Le Mama Works, dernier né des espaces de coworking à Lyon.

5DÉCEMBRE 2017 N°6

ENJEUX LE DOSSIER

Quelques années déjà que les particuliers partagent avec de parfaits inconnus leurs maisons, leurs voitures, leurs per-

ceuses ou leurs compétences ! Des dizaines de sites inter-net et de plateformes d’échanges se sont construits pour les aider à mettre en œuvre ces pratiques finalement millénaires, mais dont la généralisation à l’échelle pla-nétaire - et dans de tels volumes - est, elle, parfaitement nouvelle. Cette sharing economy gagne les entreprises, qui disposent elles aussi de ressources peu ou pas uti-lisées : mètres carrés de bureaux ou d’entrepôts, flottes automobiles, machines à l’arrêt entre deux contrats, compétences humaines… « La prochaine vague des plateformes de réservation et de partage en ligne concer-nera les entreprises », affirme la banque d’investissement américaine Piper Jaffray dans un rapport publié en mars dernier, avec un chapitre entier sur le business sharing. Pour les auteurs, ce domaine va s’intensifier à mesure que les entreprises chercheront encore à réduire leurs dépenses opérationnelles, à valoriser leurs actifs et à partager ou sous-traiter leurs besoins de main-d’œuvre et d’intelligence. Exemplaire à ce titre, la success-story de Bureaux à Partager, qui permet à des entreprises de rentabiliser leurs mètres carrés de bureaux ou de salles de réunion temporairement inutilisés en les louant à d’autres. Par extension, et sous l’effet d’une culture digi-

tale qui bouleverse l’organisation du travail, les espaces de coworking ont essaimé partout dans les grandes villes. Ils ont explosé à Lyon, où ils disposent même de leur plateforme (coworking.grandlyon.com), soutenue par la Métropole. On recense aujourd’hui une vingtaine d’espaces de travail collaboratifs entre Rhône et Saône, soit 8 000 m2 de bureaux utilisés mensuellement par plus de 1 300 coworkers. Au plan national, 500 de ces lieux ont ouvert cette année, contre 60 en 2012. Un bond de 700 % ! La famille Trigano, forte du succès de ses hô-

36%La proportion d’utilisateurs de plateformes collaboratives en France, contre 19 % en Espagne, 8 % au Royaume-Uni ou 2 % à Chypre. Source : Parlement européen, mai 2017.

1/2Il y a presque autant de salariés que de free-lance dans les espaces de coworking : respectivement 49,5 % et 50,5 %. Source : enquête 2016 de Bureaux à Partager (BAP) et La

Fonderie.

ET SI ON PARTAGEAIT...… bureaux inoccupés, flottes de véhicules, matériel technique ou collaborateurs ? L’idée en tout cas fait son chemin dans les entreprises. Après la vague dite de la sharing economy, qui a d’abord touché les particuliers, le BtoB sharing frappe à la porte du business. Des PME de plus en plus nombreuses partagent locaux et compétences. Elles y gagnent sur tous les plans, financier et stratégique en premier lieu.

L’ÉPARGNE SALARIALE ET LES TITRES DE SERVICESDES SOLUTIONS DÉDIÉES AUX PROFESSIONNELS

QUI SOUHAITENT DÉFISCALISER(1) ET MOTIVER LEURS SALARIÉS

La Caisse d’Epargne soutient l’action économique de la CCI, en faveur de la compétitivité des entreprises et du territoire.

(1) Selon les conditions fi scales et sociales en vigueur.

Caisse d’Epargne et de Prévoyance LOIRE DROME ARDECHE Société Anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance, Régie par les articles L512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier, au capital social de 231 101 500 euros. Siège social : Espace Fauriel - 17, rue des Frères Ponchardier - B.P. 147 - 42012 Saint-Étienne cedex 2 - 383 686 839 RCS Saint-Etienne. Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 002 052. - Crédits photo : Maskot/Getty Images

DÉFISCALISER, C’EST BIEN ! MAIS QUAND ÇA DEVIENT POSSIBLE, C’EST MIEUX !

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DÉCEMBRE 2017 N°6

tels Mama Shelter, vient d’inaugurer dans le quartier de la Part-Dieu son Mama Works : 1 600 m2 à l’ambiance de campus américain, aussi studieux que récréatif. Les 230 postes de travail, en openspace ou fermés, ainsi que les sept salles de réunion, sont agrémentés d’épaisses moquettes et au centre de l’espace, un bar propose à vo-lonté, des softs et des boissons chaudes. Les locataires bénéficient de douches, d’une salle de sport, d’un coin musique insonorisé… « Nous avons ouvert en juillet et affichons un taux d’occupation de 40 %. Les 100 % sont prévus dans un an », pronostique Serge Trigano. Surpre-nant et symptomatique de cette vague du BtoB sharing, il y a presque autant de salariés que de free-lance dans les espaces de coworking : respectivement 49,5 % et 50,5 % selon la récente enquête de Bureaux à Partager.

DES INTELLIGENCES QUI BOUILLONNENT. Du partage de locaux à l’emploi de salariés en temps partagés, il n’y a qu’un pas, que certaines entreprises se félicitent d’avoir franchi. La société Tie Up, créée en janvier 2016 par Anthony Contat, propose ce type de prestations dans le secteur des ressources humaines. Six PME lui font confiance aujourd’hui, séduites par la perspective de se doter de compétences affirmées dans un domaine qu’elles maîtrisent mal. « L’autre motivation est évidemment financière », indique Anthony Contat, non sans préciser que, parfois, ces clients atypiques le contactent en dehors des heures convenues et ronchonnent s’il est absent lorsqu’une ur-gence survient. « Les dirigeants sont aujourd’hui plus ouverts et acceptent de laisser partir certaines choses, poursuit-il. Mais la notion de partage reste parfois compliquée : en fait, je suis littéralement à eux une journée par semaine… ». Pour ce jeune entrepreneur, l’avantage du travail à temps partagé tient aussi à la viva-cité intellectuelle qu’il libère : « comme nous switchons

d’une entreprise à l’autre, nous sommes plus affûtés et générons une intelligence collective très intéressante, sans emporter le stress de la fonction RH chez nous ». Client de Tie Up, Yoann Alarçon, le talentueux patron de Potager City, fondé en 2007 et aujourd’hui leader français de la livraison de paniers de fruits et légumes de saison en entreprise, avoue que le temps partagé est une solution efficace. « Pendant longtemps, reconnaît-il, je faisais tout moi-même : les RH, la communication, le marketing… Lorsque j’ai structuré les choses, j’ai eu recours au temps partagé, avec des professionnels qui nous ont accompagnés durant un an ou deux, avant que nous ne créions des postes intégrés. Les bénéfices sont réels : financiers, mais aussi dans l’acquisition de compétences. Nous avons instauré une belle relation de confiance avec Anthony Contat ; il nous aide aujourd’hui à recruter un DRH et continuera à assurer une mission de conseil chez nous. Ce qui est primordial, c’est de recourir au temps partagé au moment opportun dans le développement. Il faut être prêt… ». Un sentiment par-tagé par Olivia Couppé de Kermadec, qui vient de porter sur les fonts baptismaux le réseau Aparté, regroupant une petite dizaine de quadra et quinquagénaires forts de leur riche passé professionnel dans les RH, le marketing, le commercial, la gestion administrative, la finance… Tous proposent leurs services à temps partagés. « Les TPE et les PME expriment des besoins dans ces domaines, mais n’ont pas toujours la taille critique pour recruter, in-dique Olivia Couppé de Kermadec. Elles ont conscience qu’elles ne peuvent pas tout faire et sont de plus en plus ouvertes à l’idée de partage. Les pratiques du monde du travail changent aussi, parce que les outils changent. C’est très stimulant ». La jeune femme multiplie d’ailleurs ses lieux de travail : à la maison, en coworking, dans les entreprises. « Cela me permet de rencontrer d’autres

ET SI ON PARTAGEAIT...ENJEUX LE DOSSIER

“L’idée de partager des ressources ou des compétences est entrée dans les mœurs.” Alexis Chaussse, Geparo

LA BELLE VIE AU BEL AIR CAMPInauguré fin octobre, le Bel Air Camp propose à Villeurbanne des bureaux, ateliers privatifs, salles de réunion, à partager sur 34 000 m2 entre PME, startups ou groupes plus importants désireux de réaliser leur projet dans un cadre de travail favorisant l’épanouissement et un esprit de mutualisation des espaces, des moyens techniques, des expériences et des compétences. Son Tech Park, le plus grand de la région, permet de créer n’importe quel type de prototype industriel au sein de ses 4 zones de prototypage rapide, d’usinage, d’assemblage et de travail du bois. Une belle terrasse et un potager collaboratif sont aussi là pour booster le bien-être au travail.www.belaircamp.org

Anthony Contat et Charline Keller,

co-fondateurs de Tie Up. Lyon, 69

MAKE ME SHARE !

Le site you-makemeshare partage de manière ludique les actualités des start-ups de l’économie collaborative. On y découvre des idées originales, et pour certaines fort pratiques, d’échanges de biens ou de services. On s’immerge en outre au cœur des usages de cette géné-ration Y, née avec internet et son champ des possibles.youmake-meshare.fr

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L’ÉPARGNE SALARIALE ET LES TITRES DE SERVICESDES SOLUTIONS DÉDIÉES AUX PROFESSIONNELS

QUI SOUHAITENT DÉFISCALISER(1) ET MOTIVER LEURS SALARIÉS

La Caisse d’Epargne soutient l’action économique de la CCI, en faveur de la compétitivité des entreprises et du territoire.

(1) Selon les conditions fi scales et sociales en vigueur.

Caisse d’Epargne et de Prévoyance LOIRE DROME ARDECHE Société Anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance, Régie par les articles L512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier, au capital social de 231 101 500 euros. Siège social : Espace Fauriel - 17, rue des Frères Ponchardier - B.P. 147 - 42012 Saint-Étienne cedex 2 - 383 686 839 RCS Saint-Etienne. Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 002 052. - Crédits photo : Maskot/Getty Images

DÉFISCALISER, C’EST BIEN ! MAIS QUAND ÇA DEVIENT POSSIBLE, C’EST MIEUX !

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8 LE MAG ÉCO

professionnels, de m’enrichir de leurs pratiques et d’être toujours en alerte… ».

LES GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS ONT LA COTE. Geparo, qui a pignon sur rue à Roanne depuis 2014 en tant que groupement d’employeurs, gère pour sa part une quinzaine de collaborateurs en CDI. Ces community managers, infographistes, secrétaires, opé-rateurs de production… interviennent en moyenne dans 4 à 5 entreprises différentes chacun, toutes adhérentes à l’année de Geparo. « Notre formule est parfaite pour des PME qui n’ont pas les moyens d’embaucher à temps plein, explique Alexis Chausse, son directeur. Elles apprécient la souplesse et la richesse des personnes qui interviennent chez elles, leur capacité d’adaptation, leur pluralisme, ainsi que la mise en réseau avec d’autres patrons. En trois ans, nous avons vu des changements s’opérer : nos premiers clients sont venus doucement ; la deuxième vague est à fond. L’idée de partager est entrée dans les mœurs ». Convaincu par ces groupements d’employeurs créateurs d’emplois durables en CDI, Jean-François Le Maout, directeur commercial de Barriquand, une PME roannaise de 130 salariés qui conçoit et fa-brique des échangeurs de chaleur, a fait confiance à Geparo pour son community management : « Au-delà de l’aspect financier, nous profitons d’expériences mises

en œuvre dans d’autres sociétés et avons le sentiment de progresser plus vite. En termes de résultat, c’est très efficace. Depuis l’arrivée de notre community manager en temps partagé, nous avons initié une vraie démarche d’inboud marketing via les médias sociaux. C’est simple, je ne vois pas de limites à cette formule… sauf s’il nous fallait recruter un temps plein ! ». Même des secteurs plus conventionnels comme le transport routier s’emparent de cette tendance, à l’image de la FNTR Loire dont la secrétaire générale, Sylvie Plotton, a élargi l’offre de conseils auprès de ses adhérents à des presta-tions en temps partagés pour l’administratif, les RH, la prévention-sécurité, la mécanique. « Nous aidons nos entreprises à prendre conscience des tâches qui ne sont pas couvertes en interne et gagneraient à l’être pour faire progresser leur productivité, analyse-t-elle. Dans une société de plus en plus pointue, le chef d’entreprise homme-orchestre ne peut plus exister et doit s’appuyer sur de multiples compétences. C’est une évolution culturelle forte pour certains, mais qui fait son chemin ». Autre signe de l’essor de cette dynamique d’entraide, une étude datée de septembre et pilotée par KantarTNS relate que les dirigeants de TPE sont très majoritairement prêts (81 %) à expérimenter au moins un type de collaboration interentreprise. Malgré les 27 % de réfractaires à tout par-tage, le collaboratif est promis à un bel avenir.

Yoann Alarçon, dirigeant de Potager City.

Lyon, 69

Jean-François Le Maout, directeur commercial de Barriquand, et sa community manager. Roanne, 42

Alexis Chausse, directeur de Geparo

Roanne, 42

Sylvie Plotton, secrétaire générale de la FNTR Loire

Saint-Étienne, 42

PORTRAIT-ROBOT DU TRAVAILLEUR EN TEMPS PARTAGÉ

1/2 a plus de 50 ans

86% sont des cadres et cadres supérieurs

44% sont en temps partagé depuis 1 à 5 ans

54% sont des hommes

1/2 est établi comme indépendant : SARL, Sasu, auto-entrepreneur

38% sont situés en Île-de-France

33% dans les grandes agglomérations

Source : portail du temps partagé, 2017

45 000Le nombre d’emplois au sein des groupements d’employeurs français.Source : Syndicat national des groupements d’employeurs, 2015

QUI SONT CES TPE QUI PRÊTENT OU EMPRUNTENT ?

Source : étude KantarTNS pour MMA et Makheia Affinity. Septembre 2017

1 — les bureaux

2 — les équipements et matériels

60% sont dans les services

30% dans le commerce

7% dans l’industrie

5% dans le BTP

Biens partagés

OUISHARE

Cette commu-nauté, accélé-rateur d’idées et de projets, est dédiée à l’émergence de la société collaborative. Ses activités couvrent quatre domaines : l’animation de communautés, la production d’études, l’incubation et l’accélération de projets collaboratifs et la formation de professionnels ou entreprises.ouishare.net

9DÉCEMBRE 2017 N°6

LA SHARING ECONOMY : TENDANCE LOURDE OU EFFET DE MODE ?

Dima Younes : Selon les définitions, on peut considérer qu’il y a toujours eu du partage entre les entreprises. Mais il est vrai que la tendance s’est accentuée ces dernières années. Elle a pris de nouvelles formes : partage de plateformes technologiques, de salariés, de connaissances, de lo-caux. Il n’y a pas de règle à ce qu’on peut partager. Si on suit la logique fi-nancière, tout ce qui est sous-utilisé peut être loué.

QUELLES SONT LES MOTIVATIONS DES ENTREPRENEURS QUI « PARTAGENT » ?

DY : Pour comprendre cette ten-dance, il faut peut-être la revoir dans son contexte socio-économique. D’abord, il y a les politiques pu-bliques, qui incitent largement à la coopération et au partage. C’est par exemple le cas des projets financés sur les pôles de compétitivité. En-suite, il y a l’échelon académique. Les « open innovation », « cluster », « ré-seaux »… sont tous des concepts qui

Dima Younes. emlyon business School

Lyon, 69

« LE PARTAGE EST SURTOUT UNE FORME D’OPTIMISATION DES RESSOURCES »Dima Younes est professeur de théorie des organisations à emlyon business School. Elle décrypte l’usage du partage dans les entreprises.

viennent de la littérature universitaire. Et même si les auteurs de ces études s’appuient sur des cas réels pour avancer leur argument, ils contri-buent à la propagation d’un modèle qui existait, mais qui n’était pas for-cément considéré comme meilleur que les autres. Enfin - et à mon avis, c’est ce qui contribue le plus au suc-cès de cette idée de partage - il y a la contrainte budgétaire, en croissance forte dans les entreprises. Les ser-vices Finance sont très profession-nalisés aujourd’hui et ont un poids croissant. Quant aux actionnaires, ils cherchent de plus en plus à savoir si leur argent est utilisé de façon op-timale. Or le partage est une forme

d’optimisation des ressources dans une économie où les contraintes budgétaires sont importantes.

QUELS SONT LES FREINS PRINCIPAUX ?

DY : Lorsque vous partagez, vous ne contrôlez pas entièrement ce que vous partagez. En d’autres termes, si vous collaborez sur un projet de re-cherche, il va falloir négocier la distri-bution de la propriété intellectuelle. Si vous partagez un salarié, il va falloir gérer vos secrets d’entreprise, mais aussi trouver une solution qui vous permet d’avoir recours à ce salarié en urgence ou dans des situations im-prévues. Bref, le rôle des juristes est fondamental.Comme pour toutes les formes d’or-ganisation, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Partager peut être une nécessité budgétaire, une forme d’ouverture vers des en-treprises avec qui il serait intéressant de maintenir une conversation, ou un affichage de modernité. Mais il faut bien réfléchir à ce qui peut se parta-ger et à ce qui doit rester en interne, en prenant en compte les urgences, les informations à protéger et le maintien de son indépendance.

2,3 MILLIONS Le nombre d’actifs cumulant plusieurs emplois ou missions ponctuelles ou récurrentes.

600 000personnes exercent au moins deux emplois à temps partiel distincts.Source : Syndicat national des groupements d’employeurs, 2015

ET SI ON PARTAGEAIT...ENJEUX LE DOSSIER

Spécialiste du secteur du BTP et de l'industrie, avec une diversification sur le tertiaire, qu'est-ce qui caractérise Toma Intérim ? Nous sommes sur un marché porteur, en croissance de 8 à 10%. Nous avons dépassé le millier d'intérimaires en équivalent temps plein sur l'ensemble de notre réseau. Notre façon de travailler nous distingue des autres agences d'interim. Nos consultants gèrent l'ensemble de la mission : la gestion du sourcing, le recrutement, la démarche commerciale et administrative. Ce qui nous permet de nous inscrire en expert-métier sur notre bassin d'emploi.

Pourquoi avoir décidé de renforcer votre organisme de formation ? Nous avons toujours été attentifs à la formation. Dès 2008, deux ans après notre lancement, nous avons créé Formation et Développement Individuel (FDI), notre propre organisme de formation. A l'origine, celui-ci était dédié à nos intérimaires, mais cela s'est progressivement étendu à d'autres clients pour atteindre les 1 000 personnes formées en 2016. Nous sommes convaincus qu'il faut renforcer l'employabilité de nos intérimaires, mais pas seulement, par une formation adaptée aux attentes du marché. La réforme de la formation professionnelle a été l'occasion de nous renforcer sur ce créneau. Ainsi, nous avons une réelle volonté de développer cette activité en faisant l’acquisition d'un site de 3 200 m2 au Chambon-Feugerolles alliant la partie pratique, théorique et matériel (chariot élévateur, nacelle…) sur un même lieu. Une équipe de 3 formateurs professionnels en CDI y est rattachée.

TOMA INTERIM

"Renforcer l'employabilité par une formation adaptée."La société de travail temporaire stéphanoise, fondée par Virginie Torres et Michael Marrel, inaugure son site dédié à la formation au Chambon-Feugerolles, ouvert à tous.

Quelles formations avez-vous choisies de dispenser ?Ce nouvel espace va nous permettre de renforcer la partie "mise en pratique" de nos formations. Nous avons à notre disposition 3 salles de formation, une cellule dédiée au diplôme de Sauveteur secouriste du travail (SST) et une cellule dédiée à la haute tension. Nous proposons aussi des formations de conduite de chariot et de nacelle, des formations ponts roulants et AIPR. Autant de nouveaux projets destinés à soutenir, à accompagner les entreprises et à les aider à respecter leurs obligations légales.

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Le réseau Toma Intérim comptera 15 agences (dont la majorité en franchise) à la fin de l'année 2017 avec les ouvertures programmées de Clermont-Ferrand, Balbigny, Annonay, Douai et Agen. En 2018, il devrait compléter son réseau à Tours, Nantes, Lunel et Brest. Avec ses 40 salariés permanents, Toma Intérim a réalisé 20 M€ de CA à fin aout 2017.

P U B L I R É D A C T I O N N E L

Virginie Torres et Michael Marrel ont fondé Toma Intérim en 2006. Ils se différencient de la concurrence grâce à des méthodes de travail novatrices, dans le respect des valeurs humaines.

CCI_lemag_publi_toma.indd 3 04/12/2017 10:31

11DÉCEMBRE 2017 N°6

ENJEUX LES ACTUS

L’INSTANT NUMÉRIQUE,

CONNEXIONS ASSURÉESL’instant numérique offre, le 1er février à Roanne, un panorama complet des dernières technologies et innovations digitales pour les PME.

BOOSTER LE NUMÉRIQUE dans les entreprises du territoire, telle est l’ambition de la CCI, de Roannais Agglomération et du clus-ter Digital League. Organisée le 1er février prochain au Scarabée de Roanne, la 4e édition de ce salon dédié aux relations BtoB sera le point de convergence entre utilisateurs et prestataires. Sur 3 000 m², les 1 500 participants attendus découvriront les dernières tendances, re-péreront de nouvelles opportunités et rencontreront des fournisseurs et experts régionaux. Un riche programme d’ateliers, de conférences et de démonstrations sur les 80 stands animés par les acteurs de la filière est prévu, avec un zoom particulier sur le e-commerce et une table-ronde sur le thème « Quand le digital entraîne le sport dans une nouvelle dimension ». Parmi les autres nouveautés : deux speed-mee-tings, entre exposants la veille, et avec les visiteurs le matin du salon. www.linstant-numerique.com

HOUSE OF CODE

NOUVELLE FORMATION DÉDIÉE AU NUMÉRIQUELe Cnam Auvergne-Rhône-Alpes et CCI formation Lyon Métropole s’associent pour ouvrir, en janvier, une école de développeur informatique : House of Code. Cette école s’adresse aux personnes en recherche d’emploi. Elle propose un apprentissage de 18 mois du codage, par projet, intensif et en alternance, et délivre un titre inscrit au répertoire national des certifications professionnelles, de niveau 3. Bénédicte Maurin-Crepet 04 72 53 88 58www.house-of-code.fr

LA FRENCH FABSur le modèle de la French Tech, qui a transformé la France en l’une des plus grandes fabriques mondiales à startups du numérique, la French Fab est le label fraîchement lancé par le Gouvernement pour valoriser l’écosystème industriel français. Ce nouveau réseau affiche son ambition de devenir la vitrine des savoir-faire industriels français.

www.bpifrance.fr

ARNOLD SCHWARZENEGGER ET L’ECOLE DES MINES S’ASSOCIENTR20 « Regions of Climate Action », la puissante ONG fondée et présidée par Arnold Schwarzenegger, et l’Ecole des mines de Saint-Etienne planchent sur un nouveau projet d’envergure autour de la formation des professionnels africains en matière d’économie verte. Avec l’ONG R20, l’Institut national polytech-nique Félix Houphouët-Boigny, et en partenariat avec la CCI de Côte d’Ivoire, l’Ecole des mines de Saint-Etienne souhaite créer un mastère spécialisé sur les problématiques de l’économie verte en Côte d’Ivoire, dès janvier prochain. www.mines-stetienne.fr

CLUSTER SANTÉ ET BIEN-ÊTRE DU CHEVALPour renforcer la renommée nationale et internationale des entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes, à la pointe de l’innovation en matière de santé et de bien-être du cheval, la CCI a lancé au petit trot ce nouveau cluster sur le salon Equita 2017, en novembre dernier. Grâce à une solide expérience en matière d’incubation de clusters, la CCI souhaite ainsi rassembler, fédérer et représenter les entreprises et leur savoir-faire pour améliorer la prise en charge des chevaux de compétition.

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LA COMMUNE

UN TREMPLIN AUX PETITS OIGNONSUn an avant l’ouverture de la Cité de la Gastronomie, La Commune, incubateur gastronomique d’un genre nouveau, ouvrira à Lyon au printemps prochain sur le site industriel du secteur des Girondins, dans le 7e arrondissement. Objectif : donner la possibilité à des chefs d’exprimer leur créativité et de tester leur concept en conditions réelles avec un accompagnement personnalisé et des tarifs abordables.www.urban-project.co

12 LE MAG ÉCO

ENJEUX L’ÉVÉNEMENT

LÀ OÙ SE TRAITENT LES AFFAIRES

Midest 2018

Du 27 au 30 mars, Global Industrie fédère à Paris Nord Villepinte quatre salons professionnels : Midest, Smart Industries, Industrie et Tolexpo. Cette synergie inédite offre un panorama complet pour nouer des contacts et faire fructifier les business. Avis aux PME et TPE : les CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes facilitent leur participation grâce à un stand commun au Midest, le célèbre et très international salon de la sous-traitance.

U nique salon international spécialisé en sous-traitance indus t r ie l le , le Midest per-

met d’initier, de concrétiser et de développer des collaborations entre acteurs impliqués dans la concep-tion et la production de pièces ou de sous-ensembles réalisés sur me-sure. Auprès des 1 360 exposants internationaux, les quelque 35 000 visiteurs attendus du 27 au 30 mars prochains au parc des expositions de Paris Nord Villepinte effectueront ainsi un sourcing précieux des bons partenaires, s’informeront et noue-ront des contacts déterminants pour la réussite de leurs projets. Davan-tage qu’un simple lieu de mise en relation entre donneurs d’ordres et sous-traitants, le salon accordera une large place au retour d’expériences et aux démonstrations donnant à la profession des pistes d’évolution pour l’avenir. Un riche programme d’animations et de conférences sur le thème de l’industrie du futur vien-dra en plus nourrir les échanges.

À l’heure où l’embellie économique amorcée depuis 2014 semble se confirmer pour le secteur, le Midest s’annonce donc comme un ren-dez-vous incontournable pour se faire connaître et saisir de nouvelles opportunités. L’activité des 30 574 entreprises françaises de la sous-trai-tance, qui emploient 492 667 salariés, a en effet enregistré une croissance de l’ordre de 3 % en 2015 et aussi en 2016, due en partie à la baisse du prix du pétrole et des matières premières, ainsi qu’à la reprise des marchés auto-mobile, aéronautique et du BTP.

DANS CET ÉCOSYSTÈME DY-NAMIQUE, la région Auvergne-Rhône-Alpes demeure une place forte et conserve sa position de première région sous-traitante de l’Hexagone grâce à ses quelque 12 700 entreprises et ses 230 000 salariés. Mais plus en-core que les effectifs ou le chiffre d’affaires total généré - 14 milliards d’euros en 2015 -, c’est sa diversité qui fait l’originalité et la force du tissu ré-gional : le décolletage dans la vallée de l’Arve, rassemblant 68 % des sala-riés français de cette activité, la mé-tallurgie des poudres en région gre-

Le Midest facilite la mise en relation entre donneurs d’ordre

et sous-traitants, via un riche programme d’animations et

de conférences.

RIST 2018

Plus de 300 sous-traitants et 5 000 don-neurs d’ordre seront égale-ment réunis, du 20 au 22 mars, au parc des expositions de Valence pour les Rencontres interrégionales de la sous-trai-tance, des services et de la fourniture.www.rist.org

Question à… Damien Franquet, directeur commercial d’Anthoine Bernard & Fils (Haute-Savoie)

POURQUOI ÊTIEZ-VOUS PRÉSENTS SUR LA DERNIÈRE ÉDITION DU MIDEST ?Notre présence permet d’élargir notre réseau, de gagner en visibilité et de témoigner d’une dynamique d’entreprise. Pour ce faire, nous bénéficions de l’offre « clé en main » de la CCI, qui facilite notre venue, aussi bien en termes financiers que logistique. Nous n’avons plus qu’à investir notre stand et à nous concentrer sur la prospection. En 2016, nous avons converti sept prospects en clients, dans les six mois suivant le salon.

13DÉCEMBRE 2017 N°6

nobloise, les roulements sur le bassin d’Annecy, les moules à Oyonnax, la fonderie dans l’Allier, les pièces tech-niques en matière plastique dans le Puy-de-Dôme… Certains territoires sont même devenus des pôles re-connus au-delà des frontières et des leaders incontestés en France, voire dans le monde pour certains d’entre eux. Bref, les PME et TPE d’Auvergne- Rhône-Alpes ont tout intérêt à ex-poser au Midest afin de promouvoir leurs savoir-faire uniques et leurs compétences multiples.

LES CCI D’AUVERGNE-RHÔ-NE-ALPES, soutenues par la Région, proposent un pack « expo-sant » à cet effet. Sous la bannière Auvergne-Rhône-Alpes Industrie, elles commercialisent sur leur stand commun des espaces personnali-sables de 9, 12, 18 ou 24 m2 à des prix attractifs. L’entreprise peut bé-néficier également d’une aide de la Région comprise entre 900 et 1 200 euros, ainsi que d’une prise en charge complète de l’inscription, de la remise d’une base de pros-pects qualifiés à l’issue du salon,

d’un dispositif de communication et d’animations. Cette présence sur le Midest 2018 donnera aussi accès aux salons Smart industries (indus-trie du futur), Industrie Paris (tech-nologies de production) et Tolexpo (travail des métaux en feuille, en bobine, en tube et des profilés) or-ganisés simultanément sur le même lieu. Le tout forme Global Industrie, le rendez-vous de l’excellence et des perspectives industrielles où toute la chaîne de valeurs, de la recherche à la conception, en passant par l’inno-vation, la production, les services et la formation, sera représentée.

www.midest.com www.aura-industrie.com

Estelle Lelandais / 07 63 75 25 49

48%des exposants ont contracté de 1 à 4

commandes suite à leur participation

en 2016.

Convaincue que la dynamique collective constitue un puissant levier de développement commercial, la CCI propose une offre clé main pour participer au Midest.

68,70 Md€

Le CA réalisé en 2015 par la sous-traitance

industrielle en France.

38Le nombre de pays

représentés au Midest.

“Cette 47 e édition du Midest va offrir aux industriels français et internationaux un environnement unique au monde pour s’informer et échanger sur les sujets clés de l’industrie et découvrir les tendances de demain.”Marie Jason, directrice du Midest

TOP 5 DES PRINCIPAUX SECTEURS CLIENTS DE LA SOUS-TRAITANCE

12% Constructions électroniques

30,9% Automobile

7,7% Industries de process

20,2% Aéronautique, défense

8,8% Matériels ferroviaires

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MERCIàVOUS,

qui contribuez au développementde notre territoire

et au maintien du lien social de Loire et de Haute-Loire.

+ 1 million d'€

+ 1 700

bénéfi ciant directementaux projets associatifsdu territoire dans un esprit mutualiste et coopératif, à vocation d'utilité.

+ de 6 000familles accompagnéespar l'Espace Solidarité Passerelle depuis sa création en 2006.

associations et initiatives locales accompagnées chaque année.

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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Loire Haute-Loire, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est au 94 rue Bergson 42000 Saint-Etienne, 380 386 854 RCS Saint-Etienne. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 023 097. Tél. : 04 77 79 55 00 Fax : 04 77 79 57 49

A4 Merci a� vous.indd 1 29/11/2017 16:00

15DÉCEMBRE 2017 N°6

COMMENT CONSOMMENT

LES MÉNAGES ET OÙ ?

ENJEUX LE FOCUS

Les résultats de la 10e enquête Consommateurs menée sur l’ensemble du territoire métropolitain par la CCI révèlent des habitudes d’achat

de plus en plus axées sur la proximité et sur le digital. En région lyonnaise, le chiffre d’affaires du e-commerce prend la pole position.

L’enquête réalisée en partenariat avec les collectivités locales et la Chambre de métiers se base sur un échantillon de

6 400 ménages interrogés sur leur dernier acte d’achat de produits ali-mentaires, non alimentaires et de services.

FOCUS SUR LA RÉGION LYON-NAISE. Premier constat : le bud-get annuel moyen de 12 704 euros consacré aux achats est stable par rapport à 2012 (année de référence de la précédente enquête). Mais la répartition des dépenses a changé. Si la part dédiée à l’alimentaire est en hausse, celle pour les achats de biens culturels et de loisirs affiche un net repli. Le potentiel global de consommation continue néanmoins à augmenter grâce à une évolution démographique de 7 %.

COMMERCES DE PROXIMITÉ, PRODUITS BIO OU LOCAUX ONT LE VENT EN POUPE. Pour la première fois depuis 1980, on as-siste à la remontée de l’emprise des petits commerces. Si les grandes surfaces restent majoritaires en alimentaires, petits commerces, supérettes spécialisées, drives et marchés forains affichent une part

de marché en hausse. Le pourcen-tage de ménages achetant au moins une fois par semaine des produits chez un producteur a doublé de-puis 2012 ; le chiffre d’affaires des marchés a progressé de 20 % et les habitants sont désormais 61 %, contre 48 %, à choisir des produits biologiques.

B I E N S D ’ O C C A S I O N E T E-COMMERCE. Une nouvelle ten-dance identifiée est celle de l’achat de biens d’occasion. Ainsi, 15 % des ménages se rendent au moins une fois par mois sur des sites spéciali-sés, des braderies ou des vide-gre-niers pour acquérir vêtements et chaussures. Pour le non alimen-taire, la consommation dématéria-lisée ne cesse d’augmenter : 61 % des personnes effectuent des achats sur internet au moins une fois par semaine et 34 % à partir de leur mobile. Aujourd’hui, les consom-mateurs développent des stratégies croisées entre canaux physiques et digitaux. En parallèle, on constate un recentrage de la consomma-tion sur le bassin de vie : gain de temps, proximité et choix du local expliquent ces comportements.

FOCUS SUR LE BASSIN STÉ-PHANOIS. Les résultats montrent une légère baisse des dépenses de-puis 2010 mais ce phénomène est mesuré du fait d’une taille de mé-nages plus élevée. En alimentaire, les petits commerces et certains formats de grandes surfaces perdent des points d’emprise au profit des drives alors qu’en non alimentaire, l’e-commerce affiche une belle pro-gression avec 9 %.

Synthèses des résultats sur : www.enquete-consommateurs.fr

La restitution des résultats à Roanne se tiendra début février.

LE POIDS DU NET

Avec un chiffre d’affaires de 707 M€, le e-commerce pèse plus que n’importe quel autre pôle de la région lyonnaise. Les 3 pre-miers pôles commerciaux (Presqu’île, Part-Dieu et Portes des Alpes) affichent un CA entre 600 et 700 M€.

des actifs réalisent des achats sur le trajet domicile-travail au moins une fois par semaine.37 %

À Lyon–Villeurbanne, la marche à pied détrône pour la première fois la voiture pour faire ses achats, avec 39 % contre 36 %.

ACTIONSPourquoi êtes-vous concerné par la question de la cybersécurité ? Ce n'est pas parce que nous sommes une PME industrielle de 30 personnes que nous ne sommes pas une cible potentielle pour des hackers. Pourquoi prendre ce risque alors que ce n'est pas compliqué de mettre une solution en place ? Je suis plus tranquille. Nous n'avons jamais été touchés, mais je n'ai pas envie que cela nous arrive. Il est important de protéger ses données et celles de nos clients. Certes, cela a un petit coût supplémentaire, mais si notre système était bloqué à cause

ORANGE CYBERDEFENSE

Comment j'ai fait pour sécuriser mes données … Depuis deux ans, Emmanuel Di Franco, président de Sicaf, à Saint-Chamond, fait confiance à l'expertise d'Orange Cyberdefense pour assurer la sécurité de son système informatique et de ses données. Témoignage.

d'une attaque, les impacts financiers seraient bien plus importants. L'investissement est vite amorti. Nous avons profité de notre installation dans nos nouveaux bâtiments, il y a deux ans, pour repenser l'ensemble de notre système informatique.

Pourquoi avoir choisi Orange ?Nous avions déjà quelques idées et ébauché une stratégie générale. Nous avons consulté quelques sociétés, mais Orange nous proposait la meilleure solution avec une offre technique pertinente et un savoir-faire intéressant. Nous collaborons avec Orange depuis toujours, la relation est ancienne. J'apprécie leur façon de travailler.

Comment s’est mise en place la sécurisation de votre système d’information ?En complément des besoins que nous avons exprimés, les équipes d'Orange sont venues nous auditer. Suite à cela, nous avons affiné notre niveau de sécurité, puis déployé le système. Nous avons fait un gros travail sur

L'ensemble de l'expertise sécurité de l'opérateur est regroupé sous l'entité Orange Cyberdefense. Dans la région, plus de 50 experts basés à Saint-Priest, Limonest et Montbonnot-Saint-Martin, sensibilisent et accompagnent les entreprises et les administrations sur la question de la sécurité numérique, de l'établissement d'un diagnostic à l'installation d'une solution technique en passant par la co-construction de campagnes de sensibilisation au risque à destination de leurs collaborateurs.

la vérification des mails entrants et sur le contrôle d'accès à certains sites. Nous avons également mis en place des protocoles de transfert et de vérification de fichiers avec nos clients, d'autant que nous travaillons pas mal à l'export. Cela nous a permis de mettre en place un système efficace de reconnaissance de nos interlocuteurs.

Quel est votre retour après deux ans d'utilisation de ce service ?Nous recevons beaucoup moins de mails suspects ou de spams, et c'est très agréable ! Limiter l'accès à internet nous permet aussi de résoudre des questions internes. La relation au quotidien est agréable, les équipes nous font régulièrement passer des informations sur la question et se chargent, avec notre responsable informatique, de nous accompagner en cas de mise à jour ou de questions particulières.

Orange Cyberdefense anne.suc@orange.com

P U B L I R E P O R T A G E

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17DÉCEMBRE 2017 N°6

Événement

La Nuit de l’Orientation réunit le monde économique et les jeunes actifs de demain. Focus spécial sur l’impact du digital dans l’évolution des métiers d’avenir, le 26 janvier, lors de la 10e édition.

P lus de 200 métiers issus de 25 secteurs d’activités présentant de fortes de-mandes de recrutement

seront rassemblés dans la salle de la Corbeille du Palais de la Bourse, à Lyon le 26 janvier de 15h à 22h, à l’occasion de la 10e Nuit de l’Orientation. L’idée de ce concept imaginé par la CCI et ses partenaires est de permettre aux pro-fessionnels et institutionnels d’échan-ger avec des jeunes et leurs parents

sur les métiers, les parcours et les ex-périences. Fil rouge de cette édition : le digital, avec une conférence sur les métiers de demain et une salle dédiée au numérique, qui présentera de façon ludique les évolutions engendrées par ces technologies dans de nombreuses professions. Reflétant l’offre et la de-mande actuelle, les secteurs du trans-port et de la logistique, ainsi que des professions libérales, feront leur entrée cette année. Par ailleurs, des psycholo-

gues de l’Éducation nationale, des pro-fessionnels de Pôle emploi, du Crij et de l’Apec, ainsi que des coachs, propo-seront des entretiens. Chacun pourra aussi faire un diagnostic d’orientation au sein de l’espace multimédia créé avec la fondation JAE. En 2016, 5 400 visiteurs ont participé à cette manifes-tation.

www.nuitdelorientation-lyon.fr Anne-Sophie Dehlinger 04 72 40 59 31

À LA RENCONTRE DE LEUR FUTUR MÉTIER

5 400 visiteurs ont participé à la Nuit de l’Orientation 2017.

L’A45, UN CHANTIER PLUS QU’UN PROJET !Le monde économique régional, réuni au sein du Collectif pour l’A45 représenté par Benoît Fabre, président du Medef Loire, poursuit son combat pour prouver la nécessité de ce qui « n’est plus un projet mais un dossier clos ». En réponse au président de la République, Emmanuel Macron, et à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, qui martèlent que « l’accent sera mis sur les transports du quotidien », le Collectif redit sa conviction et fait démonstration que l’A45 est une infrastructure indispensable pour améliorer la mobilité quotidienne de milliers de personnes sur le territoire Auvergne-Rhône-Alpes. Le Collectif, qui joue cartes sur table et fait valoir tous les atouts de cette autoroute, tant économiques, qu’environnementaux et budgétaires, espère une nouvelle décision positive du Gouvernement en début d’année prochaine. Un million d’entrepreneurs, de salariés et leurs familles comptent sur l’Etat pour prendre la seule décision responsable : Oui à l’A45 !www.ouiala45.fr/jelaveux

dhérez au Collectif pour l’A45

sur le fil twitter : @CollectifA45

ACTIONS© S

EPR

ACTIONS

18 LE MAG ÉCO

ACTIONS

DÉVELOPPE-MENT COM-MERCIALMARCHÉS PUBLICS

Savoir saisir les opportunités Connaître son potentiel, organiser une veille efficace, adapter son plan d’action et son positionnement, choisir ses cibles et optimiser ses réponses aux appels d’offres… tels sont les objectifs du programme Potentiels Marchés Publics, un accompagnement sur mesure.Sylvie Masson 04 72 40 56 54

MATINALELa fidélisation client, levier incontournable de développement8 février à Limonest04 72 40 82 20

SAVE THE DATE

Cosmet in Lyon Le CED, l’Université Lyon I et la CCI organisent une journée dédiée à l’industrie de la beauté en Auvergne-Rhône-Alpes, le 13 mars à Lyon. Au programme : des conférences animées par des experts scientifiques, des ateliers thématiques et

des rendez-vous qualifiés BtoB.Tous les acteurs de la chimie de formulation, des procédés et contrôles, recherches et tests cliniques, packaging… sont attendus pour cet événement exceptionnel. Inscrivez vous ! 13 mars, au Palais de la Bourse, à LyonPascal Beauverie 04 72 40 56 41

COMMERCEESPÈCES MENACÉES

L’impact du paiement sans contactLe paiement sans contact est devenu un mode de transaction plébiscité par les Français. En 2016, les 44,5 millions de possesseurs de cartes bancaires équipées de cette technologie ont réalisé 628,5 millions de transactions, une multiplication par 2,5 par rapport à 2015, selon l’Obervatoire de la sécurité des moyens de paiement. Le sans contact devance donc les espèces et ce phénomène risque d’augmenter sachant que le plafond de paiement est passé de 20 à 30 euros depuis cet automne. Une hausse saluée par les enseignes qui voient dans cette solution une façon d’apporter plus de services à leurs clients et surtout de réduire l’attente en caisse. Le paiement avec

son smartphone, qui se démocratise doucement, devrait s’accélérer en 2018. Affaire à suivre !

STOP FRAUDE

Des logiciels de caisse certifiés Toute entreprise assujettie à la TVA et équipée d’un logiciel ou système de caisse doit disposer, dès le 1er janvier prochain, d’une solution certifiée et sécurisée. Cette nouvelle réglementation, qui vise à lutter contre la fraude à la TVA, doit permettre de ne plus modifier ou supprimer l’enregistrement d’un encaissement. Les éditeurs de logiciels doivent fournir à leurs clients un justificatif. Toutefois, si l’entreprise a développé elle-même son logiciel, elle doit le faire certifier par un organisme accrédité.lyon-metropole.cci.fr/caissecertifiee

HANDICAP

Des cartes de restaurant sonores « Cartes sonores » est une réponse proposée par la Jeune chambre économique aux restaurateurs voulant faciliter l’accès à leur restaurant aux mal et non-voyants par une adaptation des menus. Pour un coût de 80 €, le kit proposé aux restaurateurs est composé d’un dictaphone pour une version audio de la carte, d’un menu en braille et d’un menu en caractères agrandis. jce-lyon.org

ÉVÉNEMENTSEUROBOIS 2018

Une édition prometteuse Référence de la filière bois en France depuis plus de 30 ans, Eurobois, le salon du bois, des techniques de transformation et de l’agencement, s’adresse à l’ensemble des professionnels en recherche de nouveaux fournisseurs et de solutions innovantes. Il provoque l’engouement de toute une filière. Véritable plateforme de lancement de produits pour les exposants, Eurobois récompensera l’innovation et la créativité par une remise de trophées le 7 février. 6 au 9 février à Eurexpoeurobois.net

SALON DE L’ÉTUDIANT

Faites le plein d’informations !Le salon de l’Etudiant se développe et s’installe à Eurexpo ! Venez rencontrer des représentants des grandes écoles, découvrir des formations en alternance, des masters, des formations à l’étranger, dans le domaine du sport, de la santé ou encore de l’informatique... Les spécialistes de l’enseignement supérieur

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ACTIONS

19DÉCEMBRE 2017 N°6

vous accompagnent dans vos choix et vous éclairent sur les différentes filières d’études accessibles après le bac.19 au 21 janvier à Eurexpoletudiant.fr

LOISIRS D’EAU

Tous sur le pont ! Le salon Loisirs d’eau prend un nouveau cap cette année en réunissant les univers du nautisme et des sports d’eau, de la piscine et du spa, et du tourisme balnéaire, sur plus de 15 000 m². Grande nouveauté : une marina à terre qui valorise la présentation des produits et présente ainsi les bateaux à hauteur d’eau. Au programme également des animations avec un bassin de démonstration et de nombreuses conférences. 8 au 11 février à Eurexpoloisirs-deau.com

MONDIAL DES MÉTIERS

Une boussole pour bien s’orienter Vitrine de la pédagogie par l’apprentissage et l’alternance et lieu d’échange direct avec les spécialistes des métiers, de l’emploi et de la formation, le Mondial des Métiers propose la découverte de 600 métiers et professions. Il permet à chacun de trouver des réponses personnalisées en matière de choix de métiers, de parcours ou de reconversion. 1er au 4 février à Eurexpomondial-metiers.com

CTCO & C!PRINT

Communiquer par l’objet CTCO, le salon de l’objet et du textile promotionnels, et C!Print, le salon des solutions d’impression, rassemblent toutes les

nouveautés et tendances qui animent le marché de la communication par l’objet et le textile. Ce rendez-vous incontournable des imprimeurs et des marqueurs vous invite à venir découvrir le potentiel de l’objet et du textile publicitaires, avec des conférences, workshops, tables-rondes, expositions, débats… 6 au 8 février à Eurexposalon-ctco.com

SALON DU GOLF

Retour en terre lyonnaise Le salon du Golf de Paris vient à la rencontre des Rhônalpins avec une nouvelle édition lyonnaise sur près de 6 000 m², à Eurexpo. Venez découvrir les nouveautés et essayer vos futurs clubs sur les practices indoor de chaque marque présente. 17 et 18 février à Eurexposalondugolf.fr

SAVE THE DATE

Foire de Lyon 23 mars au 2 avril à Eurexpofoiredelyon.com

BABY

Tout l’univers de bébé sur un seul site Dédié à l’univers de bébé et des jeunes enfants, le salon Baby s’adresse à tous les futurs et jeunes parents désireux de découvrir et d’obtenir le meilleur pour bébé. Stands de matériel, décoration, alimentation,

sécurité... les exposants vous proposent de découvrir leurs dernières innovations. Un « Carré nature » met en avant une sélection de produits bio, sains pour bébé et respectueux de l’environnement. Pour toujours plus de convivialité, de nombreuses animations attendent les tout-petits ! 24 et 25 mars à Eurexpolesalonbaby.com

SIDO

Vers des objets toujours plus intelligents ! Le plus grand showroom international dédié à l’internet des objets propose 2 jours de conférences, workshops et networking pour imaginer les usages de demain et réinventer vos business models. Industriels, offreurs de technologies, acteurs du numérique, laboratoires de recherche, startups, investisseurs, designers, entrepreneurs... se retrouvent pour faire le point sur les applications innovantes. 4 et 5 avril à la Cité internationale de Lyon sido-event.com

CHALLENGE SOLIDAIRE

À vos baskets ! Pour soutenir ses activités de recherche en cancérologie, le Centre Léon Bérard organise un challenge interentreprise sportif et solidaire. Le concept est simple : faire parcourir à vos salariés un maximum de « kilomètres contre le cancer » sur une semaine, grâce à des équipements sportifs installés gratuitement pour l’occasion au sein de votre entreprise. Les dons reversés par l’entreprise seront fonction des kilomètres parcourus par les participants. À noter que

cette donation est éligible au mécénat d’entreprise et que 60% du montant peut être déduit de l’impôt sur les sociétés. Les dons collectés permettront de financer l’aménagement d’un espace d’activité physique adapté pour les patients du Centre Léon Bérard et d’un espace autour de l’éducation thérapeutique des patients. 19 au 23 mars (inscription jusqu’au 16 janvier)Elise Tabet 04 78 78 27 89centreleonberard.fr

FORMATION EMPLOITRANSITION DIGITALE

Nouveaux programmesCCI formation propose de nouveaux accompagnements pour suivre les entreprises dans leur transition digitale : 3 cycles webmarketing, dont 1 éligible et finançable dans le cadre du Compte personnel de formation, 36 formations dédiées au digital, un site de veille digitale.Amandine Konan 04 72 53 88 31digital.cciformationpro.fr

lyon-metropole.cci.fr/agendaCCI

TOUT L’AGENDA DE LA CCI SUR

ACTI

20 LE MAG ÉCO

ACTIONS

NOUVEAU

Catalogue 2018Plus de 450 thèmes au sein de 8 pôles d’expertise, 60 parcours certifiants et diplômants pour accélérer la montée en compétences de vos collaborateurs et la performance de votre entreprise.04 72 53 88 00 cciformationpro.fr

JEUNES DIRIGEANTS

Rendez-vous à RoanneLa CCI accueille à Roanne le forum Formation du Centre des jeunes dirigeants Rhône-Alpes. 2 jours ouverts aux membres du CJD pour se faire aider dans ses démarches, partager ses expériences et acquérir les outils nécessaires à la bonne gestion de son entreprise.1er et 2 fév à Roanne cjd.net

APPRENTISSAGE

2 jours pour s’informer

Plus de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans sont attendus pour s’informer sur les formations par alternance, les métiers et leurs débouchés sur le salon de l’Apprentissage et de l’Alternance. Centres de formation d’apprentis (CFA), entreprises et institutionnels seront réunis pour promouvoir ce mode de formation d’excellence et conseiller les jeunes en fonction de leur projet d’orientation. Le 2 mars, la Journée Chrono de l’alternance permettra aux entreprises de rencontrer des candidats à la recherche d’un

contrat d’apprentissage ou de professionnalisations.2 et 3 mars, à la Cité internationale, Lyonlyon-metropole.cci.fr/chronoalternance

PERFORMANCE

Négociation commercialeUne formation pour maîtriser les étapes et techniques de vente et mieux se positionner vis-à-vis des acheteurs. Grâce à une pédagogie multimodale unique, le participant est amené à identifier son profil de négociateur et ses axes de perfectionnement.26 janv, 5 et 6 fév à Lyon Dorothée Belloir 04 72 53 88 28cciformationpro.fr

INITIATION

Fiscalité d’entreprise3 jours pour appréhender les règles et mécanismes de la fiscalité des entreprises, s’entraîner au calcul fiscal et à l’impôt sur les sociétés.23 et 30 janv, 6 fév à Lyon Christine Genevois 04 72 53 88 21cciformationpro.fr

INNOVATIONAPPEL À PROJETS

Bienvenue aux idées neuvesLa CCI, Roannais Agglomération et leurs partenaires lancent un appel à projets, doté d’une

enveloppe de 50 000 euros, à l’attention des innovateurs. Cette initiative a pour objectif de détecter et soutenir de nouveaux projets à fort potentiel, tout en valorisant les entreprises roannaises et les jeunes créateurs.Florent Brosse 04 77 44 54 29 toutetsimplement.fr

PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ

LUTB-RAAC devient CaraDe l’idée jusqu’à la mise sur le marché, l’ambition de l’association qui unit le pôle de compétitivité LUTB Transport & Mobility Systems et l’Automotive Cluster de la Région Auvergne-Rhône-Alpes est de répondre aux défis soulevés par la croissance des besoins de mobilité des personnes comme des marchandises, dans l’espace urbain. Cara, European Cluster for Mobility Solutions, devient la nouvelle identité de cette association. Elle renforce cet engagement commun pour toujours plus de mutualisation et de synergies sur l’accompagnement des acteurs des filières de l’automobile et du véhicule industriel en Auvergne-Rhône-Alpes.cara.eu

DÉFENSE

Un nouveau fonds d’investissementD’ici à la fin de l’année, les PME spécialisées dans l’industrie de la défense pourront compter sur un fonds d’investissement de 50 millions d’euros. Lancé

par l’État cet automne, il doit renforcer les efforts en faveur des PME les plus innovantes et les plus prometteuses. Ce fonds, initié en partenariat avec Bpifrance, permettra à l’Etat d’entrer au capital de certaines pépites technologiques, de les soutenir dans leur gouvernance et leurs ambitions.bpifrance.fr

ENTREPRE-NEURIATRÉUNIONS

Nouveaux entrepreneursBienvenue dans la communauté des entrepreneurs ! La CCI vous accompagne dès les premiers mois d’activité…26 février et 30 avril à Saint-Etienne04 77 43 04 00

lyon-metropole.cci.fr/agendaCCI

TOUT L’AGENDA DE LA CCI SUR

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ACTI

22 LE MAG ÉCO

ACTIONS

INTERNA-TIONALFORUM

Décollez à l’internationnal Pour sa 10e édition, le Forum de l’international mobilise des experts du monde entier et tous les partenaires publics et privés de l’accompagnement à l’international pour informer et conseiller primo-exportateurs et exportateurs avisés. Au programme : des solutions 100 % utiles pour conquérir de nouveaux marchés et stimuler son CA à l’international.27 & 28 mars à Lyon29 mars à Saint-Etienne & RoanneBruno Masurel 04 72 40 57 09forum-cci-international.com

VOLOTEA

Nouvelle compagnie à l’aéroportLa compagnie espagnole Volotea proposera, dès le mois d’avril jusqu’en octobre, quatre destinations au départ de Lyon-Saint Exupéry. Elle desservira : Alicante, avec 2 vols par semaine, et Cagliari, un vol hebdomadaire, ainsi que les villes de Palerme avec

deux vols par semaine et Palma de Majorque, un vol hebdomadaire.volotea.com

TWIN JET

Lyon et Zurich restent connectéesLa compagnie aérienne française Twin Jet spécialisée dans les voyages « à forte typologie affaires », lance sa ligne au départ de Lyon vers Zurick. Elle propose trois vols allers-retours quotidiens du lundi au vendredi entre les aéroports Lyon-Saint Exupéry et Zurich-Kloten. Les départs de Lyon sont prévus à 6h45, 14h40 et 18h20. Les vols quitteront Zurich à 8h20, 16h25 et 19h55.twinjet.fr

ATELIERS GÉOGRAPHIQUESDécouvrez, à travers ce cycle d’ateliers d’une demi-journée, les nouvelles opportunités de business liées à l’actualité d’un pays

Réforme de la TVA et seuils de CA pour les entreprises françaises en SuisseEn janvier à LyonLa Russie à l’heure des élections présidentielles : quels changements en attendre ?En février à LyonL’Alena à l’heure des négociations par les Etats-Unis et les accords de libre échangeEn avril à LyonEmmanuelle Vigne 04 72 40 57 34ELIERS

ATELIERS RÉGLEMENTAIRESMaîtrisez et sécurisez vos échanges internationaux en participant aux ateliers règlementaires et faites le point sur les aspects

juridiques, règlementaires ou fiscaux liés à vos marchés à l’international

Maîtrisez les prix de transferts dans les échanges internationauxEn janvier à LyonElisabeth Ducomet 04 72 40 57 67

Comment votre profil linkedin peut vous aider dans votre prospection commerciale ?1er mars à Limonest04 72 40 82 20Les outils libres du numérique15 mars à Limonest04 72 40 82 20

ATELIERSDes matinées proposées par l’ENE pour découvrir les pratiques liées aux TIC, en petits groupes. Visibilité sur internet le 12 janvier ; emailing et newsletter le 26 janvier.ene.fr

CYBERSÉCURITÉ

Audit et boîte à outilsNumérique PME SSI Flash est un programme d’accompagnement qui établi, avec l’aide d’un expert, un audit de sécurité du système d’information de l’entreprise et rédige un plan d’action des mesures correctives à mettre en œuvre.ene.fr

ATTAQUES INFORMATIQUESS’assurer contre les cyber-risquesÀ partir de mai 2018, un règlement européen obligera toutes les sociétés qui se feront dérober des données à le signaler aux autorités et à leurs clients. Faites le point sur les assurances existantes.cnil.fr

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NUMÉRIQUEPERFORMANCE

Le numérique à la carteAprès un diagnostic « Ma boîte et le web », le programme Performance numérique propose un accompagnement à la carte pour intégrer ou améliorer l’utilisation du numérique dans son entreprise. Plusieurs options : un rendez-vous gratuit pour identifier les forces et faiblesses de ses pratiques numériques, un accompagnement plus poussé avec la rédaction et la mise en œuvre d’un plan d’actions ou encore une offre sur mesure de conseils en lien avec une problématique ciblée.Bruno Demont 04 77 44 54 95

MATINALESBooster son business avec linkedin25 janvier à Givors04 72 40 82 07Early talks : restez informés des solutions et bons plans pour votre entreprise, en toute convivialité13 février à Roanne04 77 44 54 65

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CCI organise un webinaire pour vous permettre d’appréhender les étapes à suivre pour atteindre cet objectif de conformité.25 janvier de 13h30 à 14h15Catherine Jamon-Servel 04 72 40 57 46

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S’offrir du REPIToute entreprise peut, un jour ou l’autre, connaître des difficultés. Pour analyser la nature et l’étendue des fragilités, sans attendre l’aggravation de la situation, le programme Action Prévention REPI élabore un diagnostic et un plan d’intervention.04 72 40 58 58lyon-metropole.cci.fr/repi

R.H.MATINALESRenforcez la motivation de vos collaborateurs6 mars à Givors04 72 40 82 07Apprentissage et alternance26 avril à Limonest et à Givors04 72 40 58 58 Du recrutement à l’intégration d’un nouveau collaborateur2 février à Lyon04 72 40 58 58La loi de travail18 janvier à Limonest04 72 40 82 20

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ACTIONS

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ENVIRON- NEMENTACCOMPAGNEMENT

Gaspillage évité = marge augmentée !CCI France et l’Ademe lancent l’opération « TPE & PME gagnantes sur tous les coûts ! ». Les entreprises de production et de transformation doivent s’inscrire en ligne afin de bénéficier d’un accompagnement technique pour faire des économies en optimisant leurs consommations d’énergie, de matières et d’eau et en réduisant leurs productions de déchets. Les CCI Auvergne-Rhône-Alpes réalisent cet accompagnement auprès des entreprises de moins de 20 salariés et de 20 à 49 salariés.Patrick Pichon 04 77 43 04 88gagnantessurtouslescouts.fr

COMPÉTITIVITÉ

Optimiser son système d’informationNumérique PME Global est un dispositif qui permet de développer sa performance (délais, coûts, réactivité, qualité) et sa compétitivité par l’organisation et l’optimisation de son système d’information. Il comprend l’intervention d’un expert informatique, des formations, des ateliers et des séminaires.lyon-metropole.cci.fr/numeriquepme

JURIDIQUEWEBINAIRE

Protection des donnéesEn mai, le nouveau Règlement général sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur, harmonisant ainsi en Europe la législation en matière de protection des données personnelles. Le RGPD opère de grands changements concernant la collecte, l’exploitation et le stockage des données personnelles. Chaque entreprise est dans l’obligation de se mettre en conformité avec cette nouvelle réglementation. La

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RÉSEAUXCCI BUSINESSCOMMUNAUTÉS

La force d’un réseau Vous êtes dirigeant ou salarié d’une entreprise, en charge de la qualité-sécurité-environnement, de l’international ou du web, et vous souhaitez échanger avec vos pairs sur vos expériences, profiter d’un réseau d’experts, obtenir de l’information en temps réel et mutualiser vos actions, alors rejoignez les 400 adhérents de CCI Business Communautés ! Ce réseau social à destination du monde économique, donne accès à un programme de rencontres physiques et à un espace web pour chacune des communautés : Qualité-sécurité-environnement, Web et International.Amandine Barlet 04 77 43 04 40ccibusiness-lyonmetropole.fr

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Soirée des réseaux professionnelsSe faire connaître, trouver des partenaires pour construire son réseau. Lors de cette soirée organisée par l’association Femmes chefs d’entreprises et la

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26 LE MAG ÉCO

RÉUSSITES À LA UNE

B e s o i n d ’u n e étude de mar-ché, d’un site w e b , d ’ u n e appli mobile, d ’u n p r o t o -

type mécanique ou encore d’un au-dit urbanistique ? Pourquoi ne pas opter pour les Junior-Entreprises, qui regroupent des étudiants mo-tivés désireux de se confronter à la réalité du terrain et offrent, dans cer-tains cas, une alternative aux cabi-nets de conseil. Au nombre de sept dans l’agglomération lyonnaise et de trois dans la région stéphanoise, ces associations à but non lucratif es-saiment depuis le début des années 1970 dans les écoles de commerce et d’ingénieurs, ainsi que dans les universités. Objectif : proposer des services payants mettant en œuvre les savoir-faire de leurs établisse-ments. Gérée par des étudiants vo-lontaires, chaque Junior-Entreprise possède son domaine de compé-tences liées à l’école à laquelle elle est adossée. Par exemple, l’Etic Insa Technologies est orienté sur l’ingé-nierie, les sciences de l’entreprise et la digitalisation, tandis que l’emlyon Junior Conseil est dédiée au mar-

keting, à la communication et à la stratégie. Inspire Telecom, basée à Saint-Etienne, traite plutôt de la par-tie réseaux, imagerie et optique. Pour bénéficier de leurs services, c’est très simple. Il suffit à l’entre-prise de déposer son projet sur le site de la Confédération nationale des Junior-Entreprises (junior-en-treprises.com), qui validera la de-mande avant de la diffuser auprès des associations compétentes. Celles-ci feront alors une proposi-tion méthodologique et financière au donneur d’ordre, puis les chargés de projet de chaque structure rete-nue puiseront dans leur vivier de bénévoles selon les compétences et les emplois du temps. « L’éven-tail de notre portefeuille client est large, il va de la startup aux grands groupes en passant par les TPE et

26

Depuis près de cinquante ans, des structures étudiantes adossées à de grandes écoles se confrontent à la réalité de l’entreprise et assurent des missions d’ingénierie, de marketing et de digitalisation. Une offre qui peut constituer une alternative aux cabinets spécialisés à laquelle Thomas Parein, ingénieur EDF, et Ronan Artur, président d’ATR Ingénierie, ont succombé.

JUNIOR-ENTREPRISESSONT-ELLES EFFICACES ?

Thomas Parein, ingénieur chez EDF Lyon

Lyon, 69

200Le nombre d’études conduites par les Junior-Entreprises lyonnaises entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017.

DÉCEMBRE 2017 N°6

les établissements publics, indique Alexandre Granjean, responsable du développement commercial d’emlyon Junior Conseil. Outre l’aspect financier très avantageux motivé par notre statut à but non lucratif, nos donneurs d’ordre ap-précient notre disponibilité, notre flexibilité et notre jeunesse ». Cette prime à la jeunesse a séduit Ronan Artur, le président d’ATR Ingénierie, pour développer sa communication et réaliser des prestations de marke-ting. « Les étudiants employés sont rémunérés à la journée de travail, souligne le dirigeant. Avec emlyon, je bénéficie en complément de l’ex-cellence, du prestige et de la réputa-tion d’une grande école ».

PAS ENCORE DIPLÔMÉ, MAIS DÉJÀ AU TRAVAIL... « Les élèves appliquent, dans le monde réel, les connaissances théoriques ac-quises en cours, explique Aurélien Gemeto, secrétaire général et chargé d’affaires de l’Etic Insa Technologies, mais aussi président du Mouvement des Jeunes de Lyon. Le rattachement académique nous assure le soutien des professeurs, la mise à disposition des dernières technologies et des équipements de pointe ». Surfant sur un air du temps favorable à la professionnalisation des étudiants, les Junior-Entreprises ont séduit près de 200 entreprises

l’année dernière en région lyon-naise, notamment dans le domaine des sciences de l’ingénierie. Elles permettent efficacement à de futurs diplômés de monter en compétence tout en se constituant un réseau. Au printemps 2016, Thomas Pa-rein, ingénieur chez EDF Lyon, a confié à l’Etic Insa Technologies le soin de créer un prototype capable d’effectuer des tests de simulation de démantèlement de centrales nucléaires. « C’était une demande exotique, je ne voyais aucun cabi-net ou entreprise susceptible de ré-pondre à mes besoins, précise l’in-génieur. En plus, l’idée de travailler avec des étudiants me séduisait. Je pensais que leur liberté et leur créa-tivité allaient bousculer les sché-mas traditionnels et déboucher sur une solution inédite ». Son intuition s’est révélée juste. Après cinq mois de travail et d’échanges réguliers, les étudiants ont répondu à ses es-pérances. « Ils ont livré, dans les temps et dans le budget imparti, un prototype programmable opé-rationnel, se félicite Thomas Pa-rein. Nous avons noué une relation conviviale. Ces jeunes volontaires étaient réceptifs à mes remarques ; j’ai pu leur transmettre des astuces et les exigences du monde indus-triel ». La dimension pédagogique des Junior-Entreprises est un élé-ment fondamental pour de nom-

breux donneurs d’ordre. Conquis par les résultats et les relations hu-maines tissées avec les étudiants, Thomas Parein a un nouveau projet hors normes dans les tuyaux. L’Etic Insa Technologies, le spécialiste du mouton à cinq pattes, saura-t-il le relever ?

85%Le taux de satisfaction moyen des clients de Junior-Entreprises.

LES RH PAR LES JUNIORS

L’IAE Lyon Junior Conseil diversifie depuis cette année ses prestations avec une offre dédiée aux Ressources Humaines. C’est la 4e Junior-En-treprise de France à tra-vailler sur cette thématique.

LIRE GRAND TÉMOIN p.28

27

700 000 €Le chiffre d’affaires réalisé par les 7 Junior-Entreprises lyonnaises.

3

Aurélien Gemeto, secrétaire général et chargé d’affaires de l’Etic Insa Technologies

ViLLeuRbanne, 69

27

“Les étudiants sont rémunérés à la journée de travail. Avec emlyon, nous bénéficions en complément de l’excellence, du prestige et de la réputation d’une grande école.”Ronan Artur, président d’ATR Ingénierie

La place d’emlyon Junior Conseil au clas-sement national

des Junior-Entreprises en termes de chiffre d’affaires.

« NOTRE CRÉATIVITÉ ENTREPRENEURIALE

N’A PAS DE FREIN »

RÉUSSITES À LA UNE

CNJE

Créée en 1969, la Confédération nationale des Juniors-En-treprises (CNJE) regroupe 175 struc-tures. Ces associations étudiantes à but non lu-cratif mènent chaque année 2 000 missions pour le compte de grands groupes, de créateurs d’entreprise, de collectivi-tés et de PME. Elles réalisent un chiffre d’affaires de 7,3 millions d’euros.

LE MAG ÉCO 28

QUELS SONT LES AVANTAGES D’UNE JUNIOR-ENTREPRISE ?Martin Delbecque : Notre atout réside dans notre jeunesse… et notre manque d’expérience ! Cela peut paraître contradictoire, mais n’étant pas formatés par le monde du travail et ses méthodes, nous n’avons aucun automatisme et n’appliquons pas de recettes toutes faites pour mener à bien nos prestations auprès des entreprises, des associations ou des collectivités locales. Notre créativité n’a aucun frein, tandis que la fraîcheur de notre regard est particulièrement intéressante. Nos étudiants intervenants sont issus à 55 % d’écoles d’ingénieurs, 20 % d’écoles de commerce, 20 % des universités et 5 % de cursus que l’on appelle chez nous exotique, comme droit ou pharmacie. Une diversité avantageuse pour les PME, qui peuvent solliciter des prestations allant du marketing à la pharmacie, en passant par le BTP, la logistique et l’agroalimentaire. La valeur ajoutée

des Junior-Entreprises se situe aussi dans les nouvelles technologies parfaitement maîtrisées par les étudiants. Sans compter que les Junior-Entreprises sont adossées à des établissements d’enseignement et bénéficient de leurs ressources humaines et matérielles. LE PRINCIPAL AVANTAGE N’EST-IL PAS LE COÛT…MD : C’est l’un de nos atouts. Si les étudiants qui réalisent les missions sont rémunérés, les Junior-Entreprises sont soumises à des charges sociales réduites depuis l’arrêté ministériel de 1988. Cette dérogation permet de présenter des factures 3 à 4 fois moins onéreuses que celles des cabinets classiques. Pourtant, ces derniers ne nous considèrent pas comme des concurrents. Bien au contraire, ils nous regardent d’un bon œil et peuvent nous mandater pour réaliser des études de satisfaction ou des sites internet. Les Junior-Entreprises représentent aussi un vivier de talents pour eux. Il n’est pas

rare que des structures embauchent des collaborateurs issus de l’une de nos associations.

LA QUALITÉ DU TRAVAIL EST-ELLE GARANTIE ? MD : Nous avons développé des process destinés à garantir la qualité, la réactivité et le suivi personnalisé des dossiers. Chaque structure doit adopter une charte déontologique afin de recevoir leur label. Décrocher la certification Junior-Entreprise, marque déposée à l’INPI, n’est pas chose aisée. Le conserver non plus : chaque structure est auditée tous les ans, selon un référentiel défini par l’Afnor. Certaines Junior-Entreprises vont encore plus loin, comme celle de l’emlyon qui est certifiée Iso 9001 depuis 1999. Mais notre crédibilité vient surtout de nos clients. Nous enregistrons chaque année un taux de fidélisation de l’ordre de 80 %.

POURQUOI, ALORS, CE DÉFICIT DE NOTORIÉTÉ ?MD : Le mouvement des Junior-Entreprises est aujourd’hui connu des entreprises, mais pas toujours suffisamment reconnu. Les décideurs n’ont pas encore adopté le réflexe. Il nous appartient de développer de nouveaux outils de communication et de rassurer les managers. Il faut que le qualificatif d’étudiant ne soit plus associé à la désinvolture, mais au talent.

GRAND TÉMOINMartin Delbecque Président de la Confédération nationale des Junior-Entreprises

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31DÉCEMBRE 2017 N°6

Comment j’ai fait...

Depuis 10 ans à la tête d’I-Way, un centre de loisirs et de simulation automobile, BENOÎT DUPRÉ et ses associés viennent d’ouvrir, juste en face de leur concept initial, le bistrot chic L’Octave. Un lieu complémentaire où les affaires démarrent vite et bien !

2. La solutionDès 2014, le trio se met en quête d’un local à proximité, repère un bâtiment ancien et expose à la mairie son projet de restaurant et de salles de conférences. En parallèle, il demande conseil à la CCI pour analyser le potentiel de cet emplacement. « L’étude Data Restauration s’est révélée très pertinente, explique Benoît Dupré. Elle nous a rassurés et confortés dans notre choix. Précis et concrets, les données, schémas et graphiques fournis sur le bassin de vie, les habitudes de consommation, les

entreprises implantées et la concurrence ont permis de lever nos doutes et d’affiner notre modèle économique au regard de notre clientèle actuelle et potentielle ». Les entrepreneurs ont ainsi fait appel aux designers Alain et Dominique Vavro qui, avec l’assentiment de l’architecte des bâtiments de France, ont aménagé cette bâtisse classée pour en faire un lieu chaleureux. L’Octave, qui a ouvert en septembre, propose une cuisine de saison et dispose d’une cave voûtée avec plus de 300 références de vins sélectionnées par la cave Vavro and Co.

Désormais, le Kos-i, rebaptisé le Restaurant de l’I-Way, est dédié aux entreprises et aux événements. L’Octave voisin, lui, accueille en majorité le grand public : « Nous faisons environ une centaine de couverts le midi, ce qui est au-delà de nos prévisions. Si ça marche bien les vendredis et samedi soirs, nous avons encore un effort de communication à déployer pour développer l’activité les autres soirs de la semaine ». Le restaurant compte également deux salles privatisables à l’étage. L’équipe propose déjà des packages mixant loisirs, business et art de vivre entre ces deux adresses complémentaires.

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1. Le problèmeOuvert en 2008 dans le quartier des Docks, le complexe I-Way de simulations de courses automobiles, moto, avion de chasse… intègre dans son enceinte le restaurant Kos-i. Désireux d’asseoir un positionnement haut de gamme, Benoît Dupré, Pierre et Daniel Nicolas, les associés fondateurs, y proposent une restauration de qualité. « Avec le binôme de chefs Florian Migeot et Stéphane Blein, nous avons réussi à développer la partie traiteur et événementiel autour d’une bonne table. Un vrai point fort apprécié des entreprises ! Mais le restaurant n’était pas visible et nous voulions créer un nouvel espace à part afin de mieux séparer la clientèle entreprise de celle grand public » expose Benoît Dupré.

3. Les premiers résultats

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33DÉCEMBRE 2017 N°6

Comment j’ai fait...

PATRICIA GROS-MICOL, présidente d’Handishare, s’est dotée d’un logiciel de gestion commerciale adapté à son activité et rapidement opérationnel. Pour ce faire, elle a suivi le programme Numérique PME Ciblé.

2. La solution

3. Les premiers résultats

La dirigeante s’adresse sans hésitation à l’ENE : « Nous avions travaillé ensemble en 2013 lors de la création de notre site internet, via un accompagnement SI PME, précise-t-elle. Le conseiller avait bien compris notre demande et nous avait orientés vers les bons interlocuteurs ». Cette fois-ci, Patricia Gros-Micol décide de suivre le programme Numérique PME Ciblé, prévu sur une durée de cinq mois. Suite à un premier diagnostic, elle identifie le logiciel de CRM adapté à son

activité et aux besoins de son entreprise. « L’expert a su se mettre à notre niveau de connaissances ; il s’exprimait clairement, sans jargon, et nous a orientés vers la solution nous permettant d’être opérationnels rapidement ». En complément, des formations sont proposées, dont un module consacré à la rédaction d’une charte informatique, règlement interne précisant les droits et devoirs des collaborateurs, et un autre dédié à la sécurisation des données.

« Notre outil de CRM répond parfaitement à nos attentes, se félicite la dirigeante. L’équipe de pilotage de la société a gagné en efficacité et en réactivité dans la gestion des affaires. Nous savons instantanément quel client doit être relancé, accédons à l’historique de la relation en un clic, visualisons l’état des prospections… ». Un tableau de bord tellement pratique que la société l’a étendu en un outil de gestion des temps permettant aux chefs de projets de suivre les missions des équipes. D’ici un à deux ans, Patricia Gros-Micol engagera une nouvelle réflexion, liée cette fois-ci à l’ERP (Entreprise Ressource Planning) afin de gagner en efficience dans le reporting et la facturation.

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1. Le problèmeHandishare propose aux entreprises d’externaliser leurs fonctions support : ressources humaines, marketing, achats, informatique... Spécificité de cette PME lyonnaise : 22 salariés sur 24 sont en situation de handicap ; ils travaillent directement depuis le siège d’Handishare. Six ans après la création de cette société, le portefeuille de clients et de fournisseurs représente plus de 3 000 lignes d’un tableau Excel. « Soit autant de risques d’effectuer des erreurs, explique Patricia Gros-Micol. Nous avons donc décidé d’investir dans un outil de gestion commerciale ».

Création :

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Comment j’ai fait...

Concepteur de vêtements d’intérieur et de nuit depuis 1936, CRÉATION MERVIL a développé une stratégie e-commerce efficace. Objectif : que cette présence digitale booste la visibilité de la marque et les ventes en boutiques multimarques.

2. La solution

3. Les premiers résultats

Investi dans la commu-nauté CCI Business Web, Christophe Cote s’est naturellement tourné vers les conseils de la CCI. Dans le cadre du dispo-sitif Numérique PME, il a bénéficié d’un accom-pagnement pour définir la meilleure stratégie à adopter : « L’expert nous a conduits à créer un site marchand, qui capitalise sur la marque et offre une navigation dans des univers d’intimité. Nous avons aussi

choisi de compléter notre offre avec des marques partenaires ». Création Mervil a également sollicité le service de renseigne-ments économiques de la CCI pour réaliser une étude concurrentielle et évaluer le potentiel du marché en ligne. Enfin, c’est à l’oc-casion du salon L’instant numérique, organisé tous les ans à Roanne, que Christophe Cote a rencontré des prestataires web.

Mis en ligne en janvier dernier, le site marchand enregistre 5 000 visites mensuelles et engendre un chiffre d’affaires qui augmente d’environ 50 % chaque mois. « Les chiffres sont trois fois supérieurs à nos prévisions, témoigne Christophe Cote. Le marché était mûr pour interagir avec le digital, alors que nous avions fait un essai de vente en ligne en 1999… mais visiblement trop tôt. Là, nous avons simplifié le tunnel d’achat au maximum, ce à quoi nos clients semblent sensibles. Nous avons aussi dupliqué dans l’univers digital le service client optimum que nous appliquons dans nos relations avec les multimarques, avec tchat, service réactif et personnalisé. Ainsi, nous avons très peu de retours et les avis sont positifs ». Grâce à ce positionnement multicanal, Création Mervil accroît la notoriété de la marque auprès des consommateurs. À court terme, la e-boutique devrait assurer 20 % du chiffre d’affaires, tout en dynamisant les points de vente.

Bruno Demont, 04 77 44 54 95 / lyon-metropole.cci.fr/strategieweb

POUR LANCER MON SITE MARCHAND

Création :

1936

CRÉATION MERVIL, Roanne, 42Effectif :

15CA 2017 :

2,2 €

RÉUSSITES

1. Le problèmePrésente dans près de 500 multimarques et grands magasins à travers ses trois marques - Christian Cane, Pilus et So Spa - l’entreprise roannaise Création Mervil crée et commercialise des vêtements pour la nuit et l’intérieur depuis plus de 80 ans. « Face à la désertification de notre offre sur le territoire en raison de la baisse des boutiques multimarques, nous devions trouver d’autres canaux de distribution et remonter le chiffre d’affaires, explique Christophe Cote, directeur de la stratégie digitale. Le test d’une boutique en propre il y a quelques années n’ayant pas été concluant, nous avons opté pour la solution digitale ; la question était de savoir comment aborder cette étape ».

36 LE MAG ÉCO

RÉUSSITES

Comment j’ai fait...

CAROLINE ROCKENBAUER a réalisé son rêve : devenir propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter féminin. Elle a effectué le grand saut, aidée par le Pack Reprise, un accompagnement de la CCI.

2. La solution

3. Les premiers résultats

Caroline Rockenbauer entre en relation avec la CCI, pour que celle-ci l’aide à concrétiser son projet. Un conseiller l’oriente vers le Pack Reprise : « Avec l’aide d’un expert, nous avons d’abord évalué la faisabilité de mon projet. Je souhaitais racheter seule, sans associé. Puis, lors de quatre rendez-vous, nous avons élaboré un business plan réaliste ». Une fois finalisé, son dossier de recherche de financements est transmis à l’ensemble des banques partenaires de la CCI, « ce qui est un réel gain de temps, car les documents sont envoyés

directement au bon interlocuteur ». Autre volet abordé : le choix des statuts juridiques, sociaux et fiscaux. Là encore, sur la base de rendez-vous individuels, la jeune femme s’est informée des différents choix et a bénéficié de conseils adaptés à son activité et à ses envies. « Le bilan du Pack Reprise est plus que positif, analyse Caroline Rockenbauer. Nous avons travaillé sur tous les aspects de la reprise. L’accompagnement m’a permis d’éviter les erreurs et de bien préparer la suite ».

Juillet 2017 : Caroline Rockenbauer devient officiellement propriétaire d’un local situé 124 avenue du Pont, à Montrond-Les-Bains. Après quelques coups de pinceau et un agencement revu, La boutique de Néa, en référence à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), terre d’origine de la nouvelle gérante, ouvre ses portes en septembre. « Je vis un rêve ! », se félicite Caroline Rockenbauer. Épanouie, elle reste concentrée sur le développement de son activité et continue à demander conseil autour d’elle. Prochaine étape : l’embauche d’un salarié.

Carole Polycarpo, 04 77 43 04 62 / lyon-metropole.cci.fr/packreprise

POUR REPRENDRE UN COMMERCE

1. Le problèmeCaroline Rockenbauer s’est lancée en 2009 sous le statut d’auto-entrepreneur dans la vente à domicile de bijoux de créateurs et faits maison. Quand une amie lui annonce, en début d’année, sa décision de vendre son commerce de prêt-à-porter féminin, la jeune femme entrevoit là une occasion unique de concrétiser son rêve. « J’ai toujours souhaité être mon patron et posséder ma boutique de mode, explique-t-elle. J’attendais la bonne opportunité pour me lancer, je ne voulais pas partir de rien ». Mais racheter une activité commerciale ne s’improvise pas. Si Caroline Rockenbauer peut compter sur les conseils de la cédante pour la gestion des fournisseurs, des stocks ou du référencement, elle se retrouve seule pour la partie administrative et financière.

LA BOUTIQUE DE NÉA, Montrond-les-Bains, 42Reprise :

2017Effectif :

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Taxe d’apprentissage

au moment de verser, on sera là pour vous aider !

En application de la loi du 5 mars 2014, relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, le réseau des organismes collecteurs de la taxe d’apprentissage (OCTA) est désormais restreint. Un collecteur unique est déployé dans chaque Région. L’OCTA CCIR Auvergne-Rhône-Alpes réunit les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Chambres d’Agriculture et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat.

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L’OCTA CCIR Auvergne-Rhône-Alpes est habilité à collecter et reverser la taxe d’apprentissage des entreprises ayant leur siège social ou un établissement dans la région.

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RÉUSSITES LES NOUVEAUX ENTREPRENEURS

ILS ONT TROUVÉ LA BONNE IDÉE

IL RÉVOLUTIONNE LES CONSOLES DE JEUX VIDÉOCe diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (Enise) a imaginé Gamebuino, une console de poche, de la taille d’une carte bleue, permettant non seulement de jouer mais aussi de développer ses propres jeux et de se connecter à d’autres utilisateurs. La prochaine version intégrera un boîtier de commandes pour des applications domotiques ou robotiques. www.gamebuino.com

AURÉLIEN RODOTAADALIE

Saint-Étienne, 42

IL JOUE AVEC LES LYRESSetic simplifie l’utilisation et le nettoyage des lyres positionnées dans les machines de production. Le nouveau profilage millimétré de ces supports de tube à clipper offre aussi une meilleure pénétration dans l’air et une baisse de la consommation d’énergie des machines, d’environ 30 %.www.pourtier-setic.com

IL DÉMOCRATISE LA 3DUtilisant des technologies de pointe comme la triangulation laser, la lumière structurée et la photogrammétrie, ce jeune entrepreneur numérise en 3D une pièce industrielle et la transforme en fichiers numériques 3D pour l’archivage ou l’impression. www.ctrl-p.tech

SALIM ABDOUSCTRL P

Saint-Étienne, 42

PIERRE-MARIE AVENET

SETIC Roanne, 42

IL DIGITALISE LES VISITES IMMOBILIÈRESGilles Delarche facilite le quotidien des agences immobilières grâce à une application permettant de digitaliser la visite et les étapes de location d’un logement. Cet outil numérique simplifie l’accès aux informations, vérifie la solvabilité du locataire et valide en temps réel le dossier de candidature. www.alber.immo

GILLES DELARCHEALBER Lyon 8e, 69

ILS RENDENT LA RÉÉDUCATION LUDIQUECes lauréats de la Lyon CCI Academy utilisent la réalité virtuelle comme bienfait thérapeutique. Grâce à un casque et à des applications brevetées, le patient est immergé dans un univers de jeux vidéo. Sa rééducation devient ludique et la peur de se blesser diminue. Le corps est utilisé comme un joystick. www.ino-vr.com

JULIEN MASSE, ÉRIC WALCH

& GUILLAUME ROUSSET

INO-VR Lyon 1er, 69

ILS DONNENT DU RELIEF AUX VOYAGESFaciliter la préparation des voyages, tel est le credo de ces deux étudiants d’emlyon qui ont lancé un moteur de recherche baptisé Synbud. L’internaute saisit le pays de son choix et accède à une sélection d’articles en rapport avec sa destination, parmi 50 000 récits rédigés par plus de 700 blogueurs.www.synbud.com

SOPHIE PEYRAT-FORESTIER

& GRÉGOIRE CASTELAZZI

SYNBUD Lyon 5e, 69

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APICIL, 5ème groupe de protection sociale en France.www.apicil.com/aider-ceux-qui-aident