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LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Coignières I Élancourt I Guyancourt I La Verrière I Magny-les-Hameaux I Les Clayes-sous-Bois Maurepas I Montigny-le-Bretonneux I Plaisir I Trappes-en-Yvelines I Villepreux I Voisins-le-Bretonneux www.saint-quentin-en-yvelines.fr Janvier 2016 n°12 FEMMES CHEF(FE)S D'ENTREPRISE SQY MAG Saint -Quentin en -Yvelines

LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES · LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Coignières I Élancourt I Guyancourt I La Verrière I Magny-les-Hameaux I Les Clayes-sous-Bois

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LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Coignières I Élancourt I Guyancourt I La Verrière I Magny-les-Hameaux I Les Clayes-sous-Bois Maurepas I Montigny-le-Bretonneux I Plaisir I Trappes-en-Yvelines I Villepreux I Voisins-le-Bretonneux

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Janvier 2016n°12

FEMMES CHEF(FE)S D'ENTREPRISE

SQYMAG

Saint -Quentin

en -Yvelines

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SQY MAG n° 12 – [email protected] • Gérald Favier • Directeur de la François Legoupil • Marie-Christine Plaud • avid Canova

• Elsa Burette, Vincent Leymonie, Nicolas Gervais, Catherine Cappelaere, Ralf Woodall • Stéphan Joubert • Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Serge Blondeau • Cithéa Communication • Jean-Julien Kraemer • Cithéa Stratégies – Tél. : 01 82 50 26 06 • Cithéa Communication – www.citheacommunication.fr – Tél. : 01 53 92 09 00 • mprimerie Morault – Tél. : 01 53 35 95 15 • en cours • 2425-2514 • 110 000 e emplaires • Communauté d agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines – 1, rue Eug ne- éna – BP 10118 8192 Trappes Cede – Tél. : 01 39 44 80 80.

www.sqy.fr

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P4 ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION

P6 ACTUALITÉS DES COMMUNES

P12 DOSSIER ENTREPRENDRE AU FÉMININ

P20 SOCIÉTÉ LE BIO À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

P26 ÉCONOMIE LES LAURÉATS DU SQY ENTREPRISES CHALLENGE

P22 PORTRAITHOSHI, LA VOIX DU SUCCÈSP27 CULTURE/LOISIRS

P31 SPORT

P33 TRIBUNES

SQYMAG n°12 Janvier 2016 LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

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SQYMAG

Saint -Quentin

en -Yvelines

SQY12

www.saint-quentin-en-yvelines.frToute l’actualité de votre communauté d’agglomération

www.facebook.com/st.quentin.en.yvelines@sqy

© Christian Lauté

Avec ses 16 000 entreprises et ses 145 000 emplois, le nouveau Saint-Quentin-en-Yvelines se classe facilement à la seconde place des pôles économiques de l’ouest parisien. En fusionnant le Saint-Quentin-en-Yvelines historique avec Plaisir, les Clayes-sous-Bois, Villepreu , Maurepas et Coigni res, notre territoire change de dimension, couvrant un réel bassin de vie, offrant de belles perspectives de développement avec des pôles commerciau d’envergure régionale qui nous propulsent à la première place des Yvelines et à la cinquième place de l’Île-de-France. Avec une partie dans le cluster Paris-Saclay, son développement devrait être accéléré par l’attractivité de cette one de recherche et d’e cellence qui a vocation à devenir la première d’Europe et une des premières du monde.Parmi les milliers d’entrepreneurs saint-quentinois, la place des femmes ne cesse d’augmenter. Il est loin le temps où l’accès de certaines grandes écoles comme Polytechnique leur étaient fermé. Aujourd’hui, leur part ne cesse de cro tre, jusque dans les écoles scienti ques et d’ingénieurs où les femmes sortent souvent major de promotion.Aujourd’hui notre société a évolué, les femmes sont présentes dans toutes les professions, du garagiste au conducteur de chantier, de l’architecte à l’artisan, et souvent dans des postes d’encadrement. Chez les trentenaires, le cabinet KPMG a noté que la part des cadres féminins a presque doublé en di ans et que ce mouvement s’accélère. Sur certaines professions libérales, comme les avocats, leur part est devenue majoritaire.Si les parcours de Laurence Parisot, Anne Lauvergeon, Christine Lagarde, ou Pascal RIBON qui dirige l’école d’ingénieurs ESTACA restent des e ceptions, ces gures féminines ont ouvert la voie comme Anne Chopinet à son époque à Polytechnique. Impossible cependant de nier l’e istence persistante d’un plafond de verre qui empêche encore les femmes d’être présentes en nombre dans les postes de cadres dirigeants. Sur le territoire de Saint-Quentin, les femmes cadres, chef(fe)s d’entreprises ou e erçant une profession libérale se regroupent au sein de clubs et d’associations d’entrepreneures comme CréActives. Ces derniers jouent un rôle important de partage d’e périences et de mobilisation. Ils fédèrent des femmes au parcours très di érents, ambitieuses, avec une volonté de casser les clichés et de faire changer les mentalités, de se dépasser.Territoire d’innovation et d’entrepreneuriat, Saint-Quentin-en-Yvelines l’est et entend bien être aussi le lieu où les entrepreneurs, femmes comme hommes, peuvent créer et développer leur société. Dans le monde de l’entreprise comme dans la vie sociale, l’avenir de l’Homme, c’est aussi la femme…

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES, TERRE D’ENTREPRENEUR(E)S AU FÉMININ

ÉDITO

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ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION

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L’AGGLO SUR LES RÉSEAUX SOCIAUXFacebook, Twitter, Instagram, Saint-Quentin-en-Yvelines est bien présent sur les réseau sociau Pour les nouveaux Saint-Quentinois ou les anciens, découvrez toute l’actu de SQY, les bons plans, partagez vos photos, vos évènements, vos humeurs, il y a en a pour tous les goûts…

www.facebook.com/st.quentin.en.yvelineswww.facebook.com/kiosq.sqywww.facebook.com/sqy.sportwww.twitter.com/sqy www.instagram.com/saintquentin78

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Jeudi 28 janvier, SQY accueille une après-midi d’échanges pour les professionnels de santé souhaitant s’installer dans les Yvelines ou le Val-d’Oise. Au programme : des ateliers pour savoir où exercer, comment s’installer en libéral ou connaître l’activité complémentaire. À cette occasion, l’Institut de promotion de la santé tiendra un stand pour présenter l’o re de santé disponible sur Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que le territoire et son attractivité. L’objectif est de faire venir à SQY de nouveaux professionnels de santé. En e et, l’Agglomération est confrontée à des inégalités d’accès aux soins dues à une diminution de professionnels de proximité sur le territoire, alors même que les besoins ne cessent d’augmenter en raison du vieillissement de la population. Pour répondre à cette problématique, l’Agglomération a notamment lancé des projets de Maisons de santé pluridisciplinaires.

À l’UFR des sciences de la santé

de 14h à 19h.

PROFESSIONNELS

CHOISISSEZ SAINT-QUENTIN DE SANTÉ :

AU CŒUR DES RÉFLEXIONS SUR LE MANAGEMENT

PUBLICL’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines est réputée pour la qualité de ses recherches en management public, notamment grâce au laboratoire Larequoi de l’Institut supérieur de management (ISM-UVSQ). Ce dernier organisera le 4 février un symposium sur le rôle du manager territorial dans le débat public.

L’objectif est de partager les expériences de pilotage de politiques publiques, de s’inspirer des pratiques dans divers types de collectivités et établissements publics ou autres structures pour accompagner le manager dans un environnement en pleine mutation et nourrir sa ré exion sur l’évolution de ses pratiques.

Plus d’information sur www.ism.uvsq.fr

Retrouvez toutes les infos surwww.sqy.fr

1 706C’est le nombre d’entreprises

créées en 2014 sur le territoire

élargi de Saint-Quentin-en-

Yvelines comprenant

12 communes.Insee – Répertoires des entreprises-Traitement DEPP

Le chiffre du mois

de l’Observatoire

de la ville

SAINT-QUENTIN

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ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION

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UN NOUVEAU PRÉSIDENTPOUR LA CITÉ DES MÉTIERSCréée en 2010 à Saint-Quentin-en-Yvelines, sous la forme d’un groupement d’intérêt public (Gip), la Cité des métiers change de statut et devient associative. L’assemblée constitutive s’est réunie le décembre pour élire son président et son bureau. Jean-Pierre Lefevre, élu d’Élancourt au développement économique et conseiller communautaire, a été élu à la majorité absolue. La Cité des métiers n’est plus liée à la Maison de l’emploi dont les missions de plateforme RH et de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences ont été reprises par les services de la Casqy. La Cité des métiers de SQY a pour objectif d’aider le public à trouver une orientation, une formation, un emploi et à changer de vie professionnelle.

www.citedesmetiers.sqy.fr

ATTIRER LES TALENTSET FAVORISER L’INNOVATIONLes 12es rencontres élus-Codesqy (Conseil de développement de SQY) se sont déroulées samedi 21 novembre. Les élus communautaires et municipaux des douze communes du territoire, les membres du Codesqy, les personnalités de la société civile, représentants du monde de l’entreprise, de la nance et du monde académique, ont répondu présent pour

échanger sur le thème de la dynamique de notre territoire au cœur du cluster de l’innovation Paris-Saclay. Ce temps fort autour de l’économie de l’innovation a illustré la vocation du territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines à participer pleinement à la réussite de l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay et à apporter sa contribution au projet Paris ville monde . Comme l’a rappelé Jean-Michel Fourgous, le re er t le t

u t r c est tt rer les t le ts . En e et, les conditions de réussite d’un cluster résident dans la matière grise. Elles demandent aussi des infrastructures, un environnement et un cadre de vie dynamique. C’est pour cela, ont conclu les participants, que la réalisation des infrastructures dont notre territoire a besoin doit s’accélérer et s’adapter à un monde en constante mutation. Les transports, notamment la ligne 18 du Métro du Grand Paris, et le haut débit sont à cet égard indispensables à la réussite du projet.

www.saint-quentin-en-yvelines.fr/codesqy

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ACTUALITÉS DES COMMUNESSQY

Implanté rue de la Boissière, le centre inauguré le 11 décembre par Jean-Pierre Sevestre, maire de Coignières, a récemment ouvert ses portes au public.

Les douze praticiens médicaux et paramédicaux sont dorénavant regroupés au sein de la structure située au cœur de la ville, fonction-nelle et répondant aux normes d’accessibilité. Ce pôle de santé vise à améliorer la qualité du service, de l’accueil et des soins prodigués en faveur des citoyens.

UNE OFFRE DE SOINS ÉLARGIE

, le nouveau pôle de santé pluridisciplinaire intègre douze cabinets de consultation destinés à accueillir des praticiens réglementés et paramédicaux.

Les médecins et auxiliaires de santé, qui occupaient auparavant le centre médical Ambroise-Paré, ont emménagé dans leurs nouveaux locaux, rejoints par d’autres professionnels paramédicaux.

Pôle de santé pluridisciplinaire, 3 et 5, rue de la Boissière. Les modalités de consultation de ces praticiens demeurent identiques, avec une prise de rendez-vous auprès du

Les Clayes-sous-Bois

ÉlancourtIrma, tout en douceurIrma est de retour à Saint-Quentin-en-Yvelines. Après sa prestation remarquée lors de

œurs à l’Espace Philippe-Noiret.

pour promouvoir son navigateur, pour que la jeune chanteuse franco-camerounaise

Après la sortie de l’album « Faces » et plus de cent concerts accompagnés de six musiciens sur scène, Irma prépare une nouvelle tournée plus intime avec la complicité d’un seul musicien. Une ambiance intimiste, tout en douceur, qu’elle viendra partager

INAUGURATION DES NOUVEAUX ESPACES DU CIMETIÈREAprès d’importants travaux de réaménagement, le cimetière de la Vallée Favière sera inauguré mardi 12 janvier, à 10h, en présence de Jean-Michel Fourgous, maire d’Élancourt. Entièrement remodelé, le nouveau cimetière présente un aspect beaucoup plus paysager propice au recueillement des familles.

Coignières

Un nouveau pôle de santé pluridisciplinaire

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ACTUALITÉS DES COMMUNESSQY

Guyancourt

Jeu, set et match

Résultats scolaires en chute, petits problèmes de santé, peur d’un avenir moins assuré, tout est sujet à questionnement. De même, l’époque actuelle n’est pas toujours facile pour les

enfant, recommencer sa vie avec quelqu’un d’autre : autant d’événements qui ne sont pas sans conséquences pour les enfants. Cette aventure est toujours imprévisible et peut se révéler

sur ses questionnements pour inventer ses propres réponses. C’est l’objectif de cette soirée.

e du cycle

de l’É

L’aventure parentale : comment s’y retrouver ?

Les deux courts couverts du parc Philippe-Cousteau accueilleront du 9 au 31 janvier quelque 140 joueurs venus disputer le 13e Open de tennis organisé par l’Association tennis club (A.T. La Verrière). Une rencontre qui rassemblera, cette année encore, des compétiteurs de tous âges (à partir de 16 ans) et de tous niveaux. « J’ai lancé ce tournoi lorsque je suis devenu président du club, en 2002. Ça a été un succès dès la première édition, se félicite Maurice Ely. Les joueurs et joueuses (nous avons plus d’un tiers de femmes) non-classés apprécient l’ambiance et les

plus expérimentés gagnent de précieux points ! »

as-tennis-laverriere

Décidemment, Magny-les-Hameaux aime le bio (lire pages 20-21). Après les Jardins de Cocagne, le maraîcher Robert Pires, une première boutique Magny bio, voilà l’arrivée d’un nouveau supermarché bio. Naturé0 a ouvert ses portes début décembre dans le centre bourg de Magny. L’enseigne spécialiste du bio depuis 2007 ouvre ainsi son 19e magasin en France. Sur 300 m2, NaturéO propose 6 000 références de produits bio, du rayon frais aux surgelés en passant par l’épicerie, le vrac, les fruits et légumes et les produits de soin et de beauté. La nouvelle enseigne magycoise proposera des animations et ateliers pour faire découvrir ses produits. Enfi n, les Magnycois devraient y retrouver des produits locaux puisque c’est un des engagements de l’enseigne.

Magny-les-HameauxLa Verrière

C’EST NOUVEAU ET C’EST BIO© D

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ACTUALITÉS DES COMMUNESSQY

Les Maurepasiennes aiment le jardinage. La preuve : ce sont elles qui cultivent plus de la moitié des trente-sept parcelles des jardins fami-liaux de la ville. Cet équipement public a ouvert ses portes en 2013 et il est géré par une association. L’objectif est de permettre à ceux qui n’ont pas de jardin de pouvoir cultiver une parcelle de terrain de 50 à 140m2 et ainsi récolter des légumes à moindre coût, mais avec une bonne dose de travail. « Cultiver son jardin est pour moi un moment de détente unique »,

«Ces jardins permettent de faire des rencontres et d’échanger. Nous nous entraidons beaucoup. Nous donnons des conseils aux nouveaux et nous partageons nos plants ou nos semis. » Chaque année quelques parcelles se libèrent et une commission d’attribution composée d’élus de la ville se réunit pour les affecter. Alors si vous habitez Maurepas et si vous avez envie de cultiver votre petit jardin, vous pouvez tenter

ments à la mairie mentionnant votre quotient familial.www.jardinfamiliauxmaurepas.jimdo.com

Un petit jardin à cultiver

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Maurepas

À

Plaisir, ville solidaire et sociale

La ville continue son implantation de caméras

« Aujourd’hui il y a 62 caméras sur la commune à l’extérieur ou aux abords des équipements » É

« C’est un bon outil de dissuasion. Ces caméras nous permettent d’intervenir sur les incivilités, sur

par exemple, l’an dernier, démanteler grâce à ce système un réseau de voleurs de vélos qui agissaient aux abords des équipements sportifs. »

images venant de tous les quartiers de la ville, ce qui permet une très bonne réactivité » É

Montigny-le-Bretonneux

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ACTUALITÉS DES COMMUNES

Séances de rattrapage pour les cinéphiles

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Mustang, Taxi Téhéran L’Homme irrationnel.

(1) avec le Pass à découper dans Télérama des 13/01 et 20/01.

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emerIL ÉTAIT UNE FOIS…

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09/01 à 11h à la médiathèque Le Nautilus, bis

Les villes qui permettent à leurs administrés d’avoir accès à une mutuelle de qualité à un coût négocié sont rares. À Saint-Quentin-en-Yvelines, Voisins est la première. Après avoir interrogé ses habitants et ses salariés, la municipalité a lancé l’été dernier un appel d’offres pour trouver la complémentaire santé qui correspondrait le mieux à leurs attentes (qu’elle soit une couverture généraliste couvrant les soins courants ainsi que les hospitalisations, soins dentaires et d’optique). L’offre de la Mutuelle de Prévoyance des Salariés (MPS) ayant été retenue et négociée par la ville, les Vicinois peuvent désormais s’y affi lier, s’ils le souhaitent.

Voisins-le-Bretonneux

VOTRE MUTUELLE DE VILLAGE

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EN DIRECT DE L'AGGLOSQY

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TEMPS DE TRAVAIL :

L’AGGLOMÉRATION TROUVE

UN ACCORD

Avec l’élargissement du périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines, c’est un nouvel Établissement public de coopération intercommunal (EPCI) qui a été créé le 1er

des nouvelles modalités d’organisation du temps de travail à cette date pour permettre à tous les agents de la nouvelle collectivité de

occasion, un nouveau protocole général a été

Il porte le temps de travail annuel

Laugier à propos du processus de négociation

En 2005 la communauté d’agglomération a acquis un réseau câblé (di érent de la bre optique) qui couvre aujourd’hui près de 98 du territoire. Après plus d’un an de négociations, u cc r e r c t e t tre tr u ec u r c le , a annoncé Gérald Favier, vice-président en charge des grands projets, de la communication et du haut débit. Pour Michel Laugier, cel er ettr e u ellesrecettes ur l l r t ter e u elles e ses et r r u r se u re s e u r le u e u r r t re ur les t ts

Retrouvez l'ensemble des délibérations sur www.sqy.fr/conseils

Avec sa réserve naturelle et ses nombreuses activités, l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines est un poumon de nature au cœur des douze communes de Sqy. Si les investis-sements qui y sont réalisés sont nancés par la région, il revient au conseil départemental et l’Agglomération de prendre en charge, à parts égales, les frais de fonctionnement et les dépenses d’exploitation de l’Île de loisirs s’ils ne sont pas couverts par les recettes. En e et, en raison de di cultés de gestion ou d’aléas divers (fermeture de la piscine à vagues ou étés pluvieux qui diminuent le nombre d’entrées payantes…), l’Île de loisirs présente régulièrement un dé cit en n d’année. Lors du conseil du 1 décembre, une participa-tion nancière complémentaire de 100 000 a été votée. Ainsi, en 2015, la participation globale de Saint-Quentin-en-Yvelines est de 3 0 000 .

Saint-Quentin revend son réseau câblé

Équipement culturel phare du territoire, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale, reçoit des subventions d’aide au fonctionnement et d’aide au projet de l’Agglomération. En 2015, ces subventions étaient d’un montant de 1 000 pour le fonctionnement et 5 000 pour la programmation de la Saison eune ublic. En 201 , SQY maintient son soutien au ra onnement intercommunal

du Théâtre. En attendant le vote du budget 201 et pour lui permettre d’e ercer son activité, une avance correspondant au tiers du montant des subventions 2015, soit 5 0 , a été votée lors du conseil du 2 décembre.

À l’occasion du 18e Printemps des Poètes, Saint-Quentin-en-Yvelines propose d’accueillir les poètes pour un premier c cle de résidences sur le territoire. Ainsi, trois poètes seront hébergés a ommanderie de la illedieu Élancourt ils participeront durant leur résidence à des lectures-rencontres avec les habitants, des ateliers au sein du réseau des médiathèques… La communauté d’agglomération s’engage à verser un montant global de 1 200 pour les trois mois de résidence, soit 5 00 par poète.

Saint-Quentin-en-Yvelines soutient l’Île de loisirs

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TERRITOIRE

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Samedi 28 novembre tout est calme dans les rues du quartier Saint-Quentin, soudain une voiture s’engage dans le tunnel réservé aux bus de la gare de Montigny. Quelques instants plus tard, une épaisse fumée fait son apparition…

l’Agglomération passe le test !

Rassurons-nous, il ne s’agit pas ici de la première scène d’un nouveau lm catas-trophe mais tout simplement du dernier exercice de sécurité organisé par l’agglo-mération et ses partenaires.

A n de garantir la sécurité des passa-gers des bus et des voyageurs en gare de Saint-Quentin – Montigny, les services de l’Agglomération, gestionnaire avec Sqybus du réseau de transport en commun et en charge des infrastructures, organisent chaque année un test grandeur nature pour véri er les procédures de sécurité et apporter les modi cations qui s’imposent. L’opération de cette année, menée dans le contexte particulier de l’état d’urgence, a nécessité deux mois de préparation.

Le scénario, mis en place par la cellule sécurité bâtiment de la direction du patri-moine bâti de l’agglomération, intégrait la participation de nombreux partenaires :

la préfecture, la police nationale et la police municipale de Montigny, le Service départemental d incendie et de secours des Yvelines (Sdis 8), la SNCF, Sqybus. Au total, douze observateurs étaient en place le matin de l’exercice prévu à 10h. Chacun s’était vu rappeler son rôle quelques minutes auparavant. Si les sapeurs-pom-piers avaient été prévenus (pour éviter d’interférer avec une intervention d’ur-gence), ce n’est pas le cas des personnels de la gare (3 agents de sécurité, 6 agents SNCF, 2 personnels d’entretien) et des commerçants installés dans la salle des pas-perdus.

Pour Arnaud Densa, ingénieur sécurité de l’agglomération en charge de l’opé-ration, le test s est e r ul l euu e tect tr s r c ce e l e e t

cle c eur (l arrivée d’un véhicule dans le tunnel interdit à la circulation, N.D.L.R.)

r les e ts e s cur t ce e u s tter e us r e e t En e et, dès que

la voiture a été vue sur les écrans de contrôle, le régulateur Sqybus en a été alerté. À l’apparition de la première fumée (des fumigènes pour simuler l’incendie du véhicule) celui-ci a pu stopper la circula-tion. Conformément aux procédures, les barrières se sont fermées et le trajet des bus a été dévié. À l’intérieur de la gare et sur les quais souterrains de la gare rou-tière, le public a été évacué dans le calme ou invité à utiliser les accès côté avenue Paul-Delouvrier. Au même moment, à l’in-térieur du tunnel, les pompiers sont inter-venus pour éteindre le feu , bien aidés par les extracteurs automatiques qui ont poussé la fumée vers l’extérieur en préser-vant la station souterraine. Au nal, il n’aura pas fallu plus que quelques dizaines de minutes pour que tout rentre dans l’ordre.

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12 SQYMAG n°12 Janvier 2016 LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Jean-Michel Fourgous

ELLES ONT TOUT NOTRE SOUTIENQuel est le point commun entre Mercedes Erra (présidente d’Havas), Clara Gaymard

considèrent l’entrepreneuriat comme un bon choix de carrière. Elles auraient en revanche moins souvent l'intention de se lancer que les hommes. Elles ne représentent

faire pour leur donner plus de visibilité et accroître leurs responsabilités économiques et institutionnelles dans notre pays. Sur le territoire, c’est notamment le rôle de CréActives, réseau d’entraide pour femmes chefs d’entreprise qui a tout notre soutien.

Qu’elles soient stylistes, avocates, garagistes ou PDG, les Saint-Quentinoises réunies dans ce dossier partagent le même goût

d’entreprendre. Des femmes qui ont su concilier désir d’indépendance au cœur d’un territoire innovant et riche en opportunités.

ELLES SONT FEMMES ET CHEFS D’ENTREPRISE

ditionnellement féminins (santé, services à la personne, enseigne-ment…), les femmes entrepreneures doivent encore gagner en con ance et lever certains freins pour égaler leurs homologues masculins (chi re d’a aires plus modeste, craintes concernant la rentabilité de leur entreprise…).

En même temps, elles sont désor-mais plus nombreuses à être accompagnées lors de la création (43 contre 35 des hommes) ou du développement (40 contre 34 ) de leur entreprise. Si le soutien des proches apparaît primordial, les réseaux associatifs nationaux et locaux (dont certains exclusivement dédiés aux femmes, l re ) sont ainsi d’indispensables relais pour leur apporter conseils et soutien (parrainage, networking, formations, concours et trophées…). Le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), dispositif national conçu pour faciliter l’accès des créatrices

d’entreprise aux nancements, a également gagné en notoriété (plus de 1 800 garanties accordées, soit 50 millions d’euros mobilisés, en 2014, lire ).

À Saint-Quentin-en-Yvelines, créa-trices en devenir et femmes chefs d’entreprise représentent un véri-table potentiel lire et . Elles disposent de structures qui leur sont dédiées, à l’image de l’as-sociation CréActives. Cette féminisa-tion – et, au-delà, la démocratisation de l’entrepreneuriat – est active-ment portée par Saint-Quentin-en-Yvelines. Du futur incubateur qui sera lancé dans le courant de l’année au nancement de l’innova-tion et de la croissance via la plate-forme Initiative SQY, l’Agglomération encourage plus que jamais l’audace et la mixité entrepreneuriale. (1) Baromètre annuel réalisé par la Caisse

d'épargne et l'institut BVA.

Elsa Burette

En France, trois créateurs d’entre-prise sur dix sont des créatrices. Qui sont-elles Quels sont leurs atouts et leurs attentes … Lancé en 2012, à l’occasion de la première journée nationale des femmes entrepre-neures, le baromètre Femmes et création d’entreprise (1) apporte des éléments de réponse. Plus jeunes et mieux scolarisées (58 sont diplômées de l’enseignement supérieur contre 4 des hommes), les femmes entrepreneures sont guidées par un désir d’épanouisse-ment personnel (pour 86 ), le goût d’entreprendre (80 ) et la volonté d’être indépendantes ( 6 ).

Sur le plan personnel, plus d’une femme chef d’entreprise sur deux a des enfants à charge (près de 40 des mères ont attendu d’avoir des enfants, voire de les élever, pour créer leur entreprise) et près d’une sur trois vit seule (contre 13 des hommes). Si elles optent souvent pour des secteurs d’activité tra-

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13SQYMAG n°12 Janvier 2016 LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Elles ont moins de 30 ans et partagent le même goût d’entreprendre. Rencontre E.B.

La réussite de jeunes pépites

talent aiguilles

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C’est en vacances à La Baule chez sa grand-tante Denise que Perrine, 6 ans, découvre le tricot, la couture et la broderie… une passion est née ! Des robes esquissées pour ses poupées à son premier job d’été chez H&M, à l’Espace

à en faire son métier, un doute subsiste… « J’adorais travailler dans la mode,

Soutenue par ses proches –

– elle investit dans deux machines à coudre et un petit stock de

avoue-t-elle en dévoilant, dans le cadre

sa grand-tante Denise – les créations qu’elle exposera au Salon du mariage, à

www.bypoupette.com – Salon du mariage, infos et invitations : www.lesitedumariage.com

une affaire de famille À 24 ans, Delphine Louis a choisi de concilier vie de fa-mille et création d’entreprise

Procédés, nouveau spécia-liste de l’installation sanitaire

société hébergée au sein de

soutenue par la Maison de l’entreprise que cette jeune Élancourtoise a décidé de

« Monter

de formation, Delphine Louis a occupé différents postes au sein de grands groupes comme de PME, dont la socié-

explique-t-elle, avant

cié d’un prêt Initiative SQY de

Du trai-

d’économie d’énergie, l’exper-tise de Jean-Yves Louis est mise à contribution dans tous les

Procédés, le volet administratif et la prospection étant assurés

www.aqua-procedes.fr

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en lançant de savoureux concepts. Recette(s) de leur succès E.B.

Femmes de goûts

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42 ans, en a longtemps régalé ses proches avant de toucher un cercle

, se remémore cette Maurepasienne

L’année suivante, à la faveur d’un plan de sauvegarde de l’emploi, l’au-to-entrepreneure fait le grand saut et signe sa reconversion dans la

buco ont trouvé leur public !

la femme chocolat

COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉE AU VOLANT

J’étais acheteur grands comptes pour une

rapports hiérarchiques… J’ai toujours aimé cuisiner mais les contraintes d’un restaurant me semblaient incompatibles avec ma vie de

d’un plus tard, le 1er

AVEZ-VOUS ÉTÉ SOUTENUE

Plusieurs de mes proches ont connu des

suivi une formation à l’école Ferrandi, à Pa-ris, et effectué un stage chez un restaurateur avant d’être accompagnée par la Chambre de

QUELLES SONT LES RAISONS

femmes de ma famille ont toujours fait des

ment à hauteur de 50 % de mon projet – mais

diants de 3IS, à Élancourt, aux salariés de Ville-

comme traiteur, avec ou sans : servir 150 couverts par jour lors du dernier Open de

http://midiaquatorzeheures.free.fr

fait voyager vos papilles

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La Confédération générale des petites et

antenne dans les Yvelines.

« Il y a 10 ans, notre présidente nationale a ré-digé un livre blanc pour dénoncer le faible taux de chefs d’entreprise femmes en France (24%) ainsi que le nombre de femmes présentent aux comités de direction (26%), des taux parmi les plus faibles des pays européens. Malheureuse-ment, ces chiffres ont très peu évolué »,

des Yvelines. « Le premier frein ce sont les femmes elles-mêmes. Il y a aussi beaucoup de préjugés et de stéréotypes à combattre : on ne peut pas être maman et chef d’entreprise, les femmes ont l’impression qu’elles doivent avoir 100% des compétences pour se lancer ce qui n’est pas le cas des hommes. Ces stéréotypes font souvent que les femmes restent attachées

prises. »mentorat est alors fondamentale.

CHANGER SES PRÉJUGÉS« En mettant en avant les femmes qui ont réus-si, nous montrons aux autres que c’est possible. Puis, nous les accompagnons concrètement

dans leurs démarches de création. C’est dans ce sens que nous organisons les trophées na-tionaux de l’entreprenariat au féminin ainsi que des assises. Être en réseau, c’est aussi se sentir plus forte et oser plus facilement. » Les

« la grande phrase, c’est : tu es là grâce aux quotas. C’est d’ailleurs ce que m’a dit un homologue du Conseil économique et social qui, pour terminer sa phrase, m’a indiqué la place de la machine à café ! »

les hommes. « C’est avec eux que nous par-viendrons vraiment à faire évoluer les choses. »

Selon les statistiques, en France, elles ne représentent que 30% des créations d’entreprises

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Les femmes s’organisent en réseau

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UN FONDS DE

GARANTIE POUR

LES FEMMES

la création, la reprise

prêts de 5 000 euros

une durée de prêts

www.franceactive.org

Action’elles (réseau pour les porteuses de projets et les femmes chefs d’entreprise)www.actionelles.fr

Entreprendre au féminin, programme de l’ESSECwww.federationpionnieres.org

Force femme (accompagnement et soutien des femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de retour à l’emploi et de création d’entreprise)

www.forcefemmes.com

Business professional women France (réseau de femmes salariés, chefs d’entreprise, professions libérales)

www.bpw.fr

Cyber Elles (association d’e-entrepreneuses et dirigeantes)www.Cyberelles.com

Femmes chefs d’entreprise www.fcefrance.com

Mampreneurs (mamans entrepreneuses)www.reseau-mampreneurs.com

DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT POUR AIDER LES FEMMES À CRÉER LEUR ENTREPRISE. PETIT TOUR D’HORIZON NON EXHAUSTIF :

« La quasi-totalité de nos adhérentes ont créé leur propre emploi en créant leur structure. Il s’agit pour nous de les aider à trouver le bon statut, les conseil-

de contacts »

annuelle. « Nous voulons donner une aide très concrète pour que toutes ces

la création d’entreprise, puissent s’en sortir. Nous les accompagnons dans leur développement commercial, dans l’utili-sation des outils numériques et pour leur développement personnel, pour qu’elles

phistes. www.creactives.org

S’entraider pour créerC.C.

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Elle a racheté le garage du Plateau en 1999, et depuis, elle est à la tête de cette activité considérée comme très masculine. Elle assume tout avec un large sourire.

une garagiste pas comme les autres

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« J’ai appris la technique lorsque j’étais responsable des pièces de rechange chez Alfa Laval », raconte Florence Bourreau, gérante du garage du Pla-teau, à Guyancourt. « Je suis autodi-dacte. Le fonctionnement d’une voiture c’est simple, alors, quand j’explique aux clients les problèmes, je le fais simple-ment surtout sans faire état d’une sorte de supériorité de celui qui sait, comme le font la plupart des garagistes ! » Voilà sans doute ce qui caractérise le plus Florence, sa simplicité et sa générosité dans tout ce qu’elle fait. « En plus, moi je ne pousse jamais à la vente. Ici c’est une interdiction, on ne change que ce

qui doit vraiment l’être ! » Alors, c’est certain, être à la tête d’un garage n’est pas facile tous les jours, mais elle aime ça. « Au départ les clients étaient sur-pris. Certains ne s’adressaient pas à moi croyant que j’étais la secrétaire. Beau-coup pensent que c’est mon employé le patron »Quant à la question du management « au féminin », pour elle, c’est une évi-dence. « Je suis beaucoup plus cool et attentive aux problèmes de mes sala-riés que les autres garagistes. » Côté clients, ils apprécient puisque le garage ne désemplit pas et que 60% d’entres eux sont des habitués.

Exclusivement féminin

« J’ai créé le cabinet LMC Partenaires avec une amie avocate en 1994. Le cabinet est resté féminin jusqu’en 2011 date à laquelle trois hommes sont arrivés. Être majoritairement des femmes était une volonté mais cela correspondait aussi à une réalité. Les femmes candidates pour rejoindre le cabinet étaient plus sérieuses, plus stra-tégiques, plus tenaces, dynamiques et accrocheuses », explique Flo-rence Mercadé-Choquet, l’une des fondatrices associées de LMC qui compte aujourd’hui sept avocats, une juriste et des assistantes (neuf femmes et un homme). « Au début, cela suscitait beaucoup d’interrogations. On nous demandait si on travaillait le mercredi ou comment nous faisions pour gérer les grossesses. Beaucoup avaient du mal à comprendre que notre cabinet se développe autant. » Une

sé des avocats du droit social. « On retrouve les hommes dans le , constate Aurélie

Segonne-Morand, l’autre associée du cabinet. « Dans notre pro-fession, il y a un respect mutuel, il y a des professionnels en face de professionnels… »le cabinet comme une entreprise en étant attachées au bien-être de leurs collaborateurs. Les locaux sont ainsi dotés d’une grande cuisine conviviale et d’une salle de sport. Chacun a choisi la cou-leur et la décoration de son bureau. Les associées estiment que se sentir bien au travail est indispensable dans une profession si

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Le cabinet d’avocats LMC partenaires

créé par deux femmes et il est encore aujourd’hui quasiment exclusivement composé de femmes.

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Exceptionnelle, elle l’est a plus d’un titre. Marie-Luce Godinot est la nouvelle directrice de l’innovation et du développement durable de Bouygues Construc-

du comité de direction. Souriante et chaleureuse, cette polytechnicienne, ma-

à une organisation entre elle et son mari. « Les mentalités doivent évoluer pour que les aménagements du temps, arriver plus tard ou partir plus tôt, ne soient pas considérés comme un manque d’implication personnelle ou d’ambition. Il faut également lutter contre ce qui peut, au départ, être de bons sentiments. Elle a un enfant en bas âge, elle ne pourra pas faire beaucoup de déplacements… C’est aux femmes de faire les choix de leur organisation et à personne d’autre. » Pour promouvoir la diversité et inciter les femmes à s’engager aux postes à respon-sabilité, Marie-Luce Godinot a créé, avec d’autres, un réseau de femmes au sein du Groupe Bouygues Construction. « La question de l’ambition au féminin est complexe. Face à un poste à pourvoir, les femmes vont exprimer leurs craintes, ce que fera moins un homme. Les recruteurs, internes ou externes, doivent en être conscients et privilégier l’analyse des compétences. Les hommes et les femmes ont des points de vue différents et des manières différentes d’aborder les choses. C’est une richesse extraordinaire et c’est un facteur de performance pour l’entreprise. »(Lire la suite de l’article sur www.sqyentreprises.com)

allemand Rodenstock. Pourtant ce groupe, elle l’avait quitté en 1995. le directeur général nous disait qu’on prenait notre après-midi. C’était intenable », raconte-t-elle. Elle revient dans le groupe en 2005, puis, en 2011, elle postule pour être la directrice générale de la

« Les femmes sont tout à fait capables de diriger une entreprise, il faut qu’elles en soient conscientes ! Les femmes

mentalités évoluent et il faut que les femmes soient proactives. » En tant que dirigeante, elle prône pour un management basé sur le dialogue et l’écoute « le compromis plus que la terreur ! J’essaie de faire en sorte que les salariés soient le mieux possible dans

la première femme au comité de direction de Bouygues Construction

Rodenstock a une directrice générale

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Le bio grandeur nature

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«Bien manger, c’est le début du bon eur Tracée sur une ardoise, entre brassées de pains frais et rayon épicerie

joliment achalandé, cette petite phrase résume bien l’état d’esprit de Nathalie Girard et Clément Sorret (photo). Depuis le mois d’avril, le jeune couple a repris la gérance du magasin bio Un petit tour à la ferme, à Montigny-le-Bretonneux. « es com léments alimentaires au ra on

rimeur l’un des éléments ares de notre bouti ue , nous ro osons des roduits de

ualité ue nous connaissons bien our les consommer nous-mêmes et des marques c oisies en toute indé endance , résume ce néo-commerçant venu au bio par le sport. Des paniers composés de fruits et légumes de saison, 100 personna-lisables, peuvent également être retirés en boutique.

Implantée depuis 15 ans au cœur de Montigny-le-Bretonneux, l’enseigne Biocoop Pleinchamp dans la ville rassemble, quant à elle, près de 10 000 références sur une super cie de 300 m2 avec espaces

boulangerie, traiteur, épicerie, produits frais… Au rayon nouveautés, des paniers repas permettent désormais aux salariés, étudiants ou habitants des alentours de déjeuner sur le pouce, bio et équilibré. Du pâtidou (2) farci aux galettes végéta-riennes, plus de 250 recettes sont propo-sées sur le site qui liste, par ailleurs, les animations organisées chaque mois par l’équipe du magasin (ateliers culinaires, aromathérapie…).

Parmi les 245 magasins bios du réseau La Vie Claire, deux sont implantés dans les communes de Maurepas et Plaisir. Outre une gamme étendue de produits sains et naturels, du sirop d’agave au dentifrice à l’Aloe vera, ces deux points de vente per-mettent de passer commande en ligne, grâce au service Cliquez Bio , puis de récupérer ses emplettes en magasin. Sur les rayonnages de Magny Bio, niché route de Versailles, une sélection variée allant des laitages aux cosmétiques en passant par des produits locaux ou sans gluten. Choux romanesco, panais et betteraves rouges sont également proposés sous forme de paniers hebdomadaires.

Et peut-être connaissiez-vous Harmonial, qui a fermé ses portes mi-novembre à Élancourt A n de pallier cette dispari-tion, Mélissa Le Yaouanq, Élancourtoise mère de quatre enfants, planche sur la création d’une nouvelle boutique bio en ligne. Un projet à découvrir sur http://melyssa.org/bio. Elsa Burette(1) Baromètre 2015 Agence BIO/CSA.(2) Courge blanche striée de vert au goût proche de la châtaigne.

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VOS BOUTIQUES EN LIGNE

www.unpetittouralaferme.fr

www.magnybio.fr

www.biocoop-pleinchamp.fr

www.natureo-bio.fr/magasin-les-clayes-sous-bois

www.lavieclaire.com/magasin-bio/maurepas.html

www.lavieclaire.com/magasin-bio/plaisir.html

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RENDEZ-VOUS

Le mois de mai sera celui de la femme dans le réseau Artisans du Monde. À suivre dans votre boutique guyancourtoise.

Artisans du Monde : éthique et biologiqueChocolat de Bolivie (l’un des pro-duits stars), noix de muscade du Sri Lanka, café d’Éthiopie… « ous nos roduits ne sont as certi és bio mais tous sont culti és dans le res ect de l’en ironnement absence de esticides, ac emine-

ment ar bateau ar des roduc-teurs artenaires ustement rému-nérés our leur tra ail , précise Régine Chardel, trésorière de l’association. E.B.

Artisans du Monde

mail des Saules à Guyancourt Twww.artisansdumonde.org (

Basée à Trappes durant dix ans, l’association Artisans du Monde a emménagé dans de nouveaux locaux en juin dernier, à Guyancourt. Outre les stands animés chaque week-end sur les marchés (Maurepas, Plaisir…), une vingtaine de bénévoles se relaie désormais au cœur de cette boutique de 48 m2. « ous inter enons aussi dans les établissements scolaires, a n de sen-sibiliser les lus eunes au commerce équitable, et organisons des entes en entre rises gis, re a, range, a ran ou encore le Crédit agricole nous ont dé ou ert leurs ortes , explique Annic Thomasset, la présidente.

Marché bio

Depuis le mois d’avril, le marché dominical de la Sourderie, place Jacques-Cœur à Montigny-le-Bretonneux, fait désormais la part belle aux produits bio et artisanaux. Au

au cœur de la Normandie, charcuterie artisanale, légumes solidaires du Jardin de Cocagne, tisane d’ortie… L’occasion

Mathieu Souchard et son équipe privilégient les producteurs locaux.

Du thé au quinoa, le bio fait partie des standards du commerce équitable.

«Ce qui nous démarque, c’est la grande di ersité des roduits bio que nous ro osons sur r s de m2, la

résence de ra ons traditionnels bou-c erie, boulangerie et les liens ri i-légiés que c aque aturé construit a ec des roducteurs locau , résume Mathieu Souchard, directeur de l’enseigne clétienne ouverte en 2012. De l’espace beauté santé à l’univers bébé , conseils avisés et animations régulières font aussi la di érence. E.B.

Nnue Henri-Barbusse aux Clayes-sous-Bois – www.natureo-bio.fr/magasin-les-clayes-sous-bois

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ais quel parcours Au Vélodrome National, avec Sanseverino, en décembre dernier pour le Téléthon, au Gibus, sur les scènes locales… Hoshi est à l’aise partout et elle est

de plus en plus demandée. Chanceuse Certes, hoshi signi e étoile en japonais, mais cette

fan de manga doit surtout son succès à son talent.

L’EXPÉRIENCE DE LA SCÈNEÀ six ans, elle joue déjà du piano. À quatorze ans, elle se met à la guitare et signe ses premières com-positions. À seize ans, elle commence à brûler les planches avec son groupe Transtory. L’aventure démarre bien, mais elle sera éphémère. « n a débuté en aisant du rock ran ais et a s’est terminé en métal anglais, commente la jeune femme e n’ trou ais lus mon com te Elle se lance alors en solo et présente le concours Jeunes talents du Service de musique ampli ée de Montigny-le-Bretonneux (Sma), qu’elle remporte. Marc Isacco, le directeur du Sma, croit en elle et lui propose son aide. « l m’a réellement sui ie de r s, con e Hoshi. l enait au ré étitions, me résentait des musiciens ro essionnels et il m’a ait ouer la salle ouis- ou et, la salle acques-Brel, our la ête de la musique

THE VOICE ET RISING STARUn parcours scénique qui aguerrit la jeune artiste. Mais qu’en pense le public Elle choisit de passer l’épreuve du Net et poste un titre sur Youtube. Remarquée par la production de The Voice , programmée sur TF1, elle est alors contactée pour

passer un casting… qu’elle réussit Mais, juste avant d’arriver devant le fameux jury, elle quitte l’émission. « ls oulaient m’im oser une c anson qui ne me corres-

ondait as du tout et ’ai re usé de oursui re l’a enture Une attitude atypique qui fait le buzz. Entre articles, réseaux sociaux et forums, Hoshi se retrouve au centre de toutes les discussions. Stéphane Jourdan, son manager rencontré à l ex-Scène Bastille (Badaboum), l’emmène alors en studio pour enregistrer ses pre-miers titres. Marc Isacco, quant à lui, l’aide à réaliser un clip. Une vidéo qui lui permet d’être repérée par la production de l’émission Rising star , di usée sur M6. Elle passe les quatre castings et est retenue pour faire le direct. Nous sommes en octobre 2014. Sa pres-tation est saluée par le jury mais il manque 2 des su rages du public pour aller plus loin. Elle apprendra par la suite que les votes ont débuté en retard…

UN ALBUM À VENIRMais l’expérience est béné que. Désormais, on recon-naît Hoshi dans la rue. Épaulée par le label Styiens, elle s’épanouit aujourd’hui dans un style pop-rock teinté d’électro. Quant à ses textes, ils re ètent le quotidien de sa génération. « e arle de moi bien s r, de ce que e ressens, mais aussi des attentes et des en ies des eunes de mon ge ’obser e beaucou Après huit mois passés en studio, son premier album est prêt. Il sortira cou-rant 2016. Plusieurs radios seraient déjà intéressées pour di user ses titres et on les comprend… Qui se priverait d’une bonne étoile Nicolas Gervais

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Ignymontaine de 19 ans, Mathilde Gerner, alias Hoshi, a déjà de nombreuses scènes à son actif. Après avoir coché les cases "The Voice" et

"Rising star", elle va sortir son premier album cette année.

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LA VOIX DU SUCCÈS

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Medhi Bouretima habite Montigny-le-Bretonneux et il vient de créer un nouveau site de covoiturage Europe carpooling. Son idée : miser sur l’innovation et l’international.

Un site de covoiturage

«P our des déplacements é c o l o g i q u e s e t é c o -nomiques , telle est la dev ise de Mehdi Bouretima, créateur

saint quentinois du site de covoiturage Europe carpooling. « e me déplace beau-coup pour les affaires en France et en

urope l a partout des embouteillages

terribles et le nombre de é icules a ec une seule personne bord est impres-sionnant l faut arrêter ce g c is Fort de son expérience du covoiturage avec le géant du marché Blablacar, cet infor-maticien, créateur de l’entreprise 2iiBM, décide il y a quatre mois, de créer son propre site. Son idée : améliorer l’exis-tant avec un renfort de fonctionnalités

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et une ouverture du site vers l’Europe et ensuite vers le monde entier « e site fonctionne partout où il y a Google map. e syst me rep re otre adresse P et ous

propose en priorité tous les trajets les plus proc es de c e ous , explique-t-il.

LE SITE INNOVE GRÂCE À DE NOUVELLES FONCTIONNALITÉSEurope carpooling est multilangue avec déjà six langues proposées (fran-çais, anglais, espagnol, portugais, alle-mand et italien) et bientôt le russe et le tchèque. Il propose également des spécificités comme les trajets vers les aéroports, des voyages shopping ou des trajets de proximité. « l e iste aussi une fonctionnalité ladies only pour des femmes qui ne désirent pas co oiturer a ec des ommes. Pour elles, c’est plus sécurisant et ça correspond à une éritable demande , précise Mehdi Bouretima. Après quatre mois d’activité, le site compte plus de 1 500 membres et son créateur compte bien récupérer des parts de marché du géant Blablacar. Son modèle économique est simple, le site récupère 10% des sommes enga-gées pour chaque trajet.

Actuellement le jeune entrepreneur cherche des investisseurs et des parte-naires pour développer encore sa plate-forme et la faire connaître. Enfin, il ne compte pas s’arrêter là puisqu’il vient de créer un autre site pour le transport de marchandises. cotruck pooling per-met de mettre en relation des c auffeurs de poids-lourds et des particuliers. Ces der-niers pourront trou er des espaces dans des camions pour transporter leur colis et ce à un co t réduit. e suis certain que ça a faire un carton , conclut-il avec un large sourire. Catherine Cappelaere

www.europe-carpooling.com

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ÉCONOMIE

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Saint-Quentin-en-Yvelines au plus près des entreprises

Le logement est une préoccupation importante pour bon nombre de Français, particulièrement en Ile-de-France. Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) tente d’apporter des solutions

et agit pour rapprocher emploi et habitat. L’ensemble de ces mesures a été présenté lors d’une rencontre destinée aux petites et moyennes entreprises (PME) organisée le 5 novembre dernier.

Réunis dans les locaux de Promopole, à Mon-tigny-le-Bretonneux, de nombreux chefs d’en-treprise Saint-Quentinois ont pu rencontrer les acteurs du logement à Saint-Quentin et prendre connaissance du guide pratique pour les salariés édité par SQY. En introduc-tion, Michel Laugier a tenu à rappeler le rôle de l’Agglomération : « ous essayons d’être encore plus proc es du monde économique et des préoccupations des entreprises. Beaucoup de logements ont été construits à Saint-Quentin-en-

elines et il y a encore des projets dans toutes nos communes pour b tir en répondant à la di ersité des demandes, a ec un objectif de

logements par an selon le Programme local de l’ abitat P a ec une di ersité de produits pour répondre à la di ersité des demandes, logements pour les jeunes actifs, accession aidée etc.

Au niveau local, les enjeux sont forts. Selon une enquête réalisée en 2012, parmi les 64 08 salariés habitant Saint-Quentin-en-Yvelines, 42 000 travaillent en dehors de la communauté (65 %). À l’inverse, 8 000 salariés viennent travailler chaque jour sur l’une des douze communes de SQY. Seule-ment un cinquième des emplois du territoire sont donc pourvus par des Saint-Quentinois. Le rapprochement emploi/habitat fait donc partie des priorités de l’Agglomération et une convention d’équilibre, prévoyant la construction de 2m de logement pour 1m d’activité construit, a été mise en place pour la période 2011-2015. Les premiers bilans en sont d’ores et déjà satisfaisants. Une o re de logements est également réservée pour le rapprochement habitat/emploi à travers le contingent de logements sociaux de SQY (en moyenne 0 attributions par an). Ce

rapprochement a des e ets positifs sur la santé des salariés (moins de stress), sur le développement de l’économie locale et sur l’environnement.

Un travail en commun avec les entreprises a donc été mis en place pour mieux cerner les besoins, a n d’adapter la production de loge-ments, de travailler en amont et en aval avec les collecteurs de Action Logement (pour répondre aux besoins des salariés souhai-tant s’installer sur le territoire) et d’organiser des événements au sein des entreprises pour mieux informer les salariés. De fait, les services de SQY sont régulièrement présents au sein des entreprises et à leur demande, pour y organiser des forums logement. Et pourquoi pas bientôt dans votre entreprise

Vincent Leymonie

Consultez le guide

sur www.sqy.fr/les-publications/guides-pratiquesContactez la Direction

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Kenny Gagigas et Emma-nuel Jan ont reçu le prix de l’économie résiden-tielle et 3 000 euros de la Casqy pour la création de leur concept Vertical’Art. Avec un troisième ami, ces passionnés d’escalade ont ouvert, il y a 2 ans, une salle de mur d’escalade jumelée avec un lieu de restauration. Fort de leur succès, ils vont agrandir le site qui va devenir la plus grande structure de blocs

en France. Ils ont le projet d’ouvrir une deuxième salle courant 2016 à Nantes et une autre encore en région parisienne. « C’était une en ie de enue une obsession , raconte Kenny en riant. « Quand on crée son entreprise, il n’ y a pas d’intermédiaire. n oit concr tement les résultats de ce que l’on met en u re. Ce qu’ils feront de leur prix et de sa dotation « in estir, toujours in estir , a rme Emmanuel.

Le 17 décembre à l’Estaca, ils ont reçu les trophées du premier SQY Entreprises Challenge.

Ils sont entrepreneurs à Saint-Quentin-en-Yvelines et leur PME est innovante. Portraits.

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Thibault Lataillade a reçu le prix du meilleur porteur de projet et 2 000 euros de la Casqy pour son entreprise STEMT qui propose des traitements de thérapie cellulaire à usage vétérinaire. « Créer une entreprise, c’est dans mes tripes depuis que je suis au lycée. l me fallait le bon projet et les bonnes rencontres , confie le jeune entrepreneur de 27 ans. D’une famille de propriétaires de chevaux, c’est presque un hasard qui lui fait mettre le pied à l’étrier de l’entrepreneuriat. « n c e al s’est blessé et nous a ons testé une formule que nous a ions créée de mani re artisanale sur lui.

a a marc é Fini alors l’artisanat, il élabore sa formule de cellule souche pour soigner l’arthrose et les tendinites des chevaux et la lance sur le marché.

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Éric Carmès a quant à lui reçu le prix Coup de cœur du jury pour son entreprise 6wind. Is-sue en 2001 d’un essaimage du groupe Thalès, cette PME in-novante est spécialisée dans la fourniture de logiciels calibrés pour doper les performances des infrastructures réseaux. Si les débuts n’ont pas été simples aujourd’hui l’entreprise compte plus de 65 salariés. Elle est implantée en Chine et au Japon et travaille avec les plus grands opérateurs, Nokia, Alca-tel, Orange, ATT et même Cisco qui vient d’investir dans la socié-té. « ous sommes plus connus à l’international qu’en France et notre c i re d’a aires se fait à plus de à l’e port , explique Éric Carmès. Le prix du SQY Entre-prises Challenge pourrait lui permettre un meilleur ancrage dans le tissu saint-quentinois, c’est en tout cas le souhait du chef d’entreprise.

Bruno Bris, créateur d’Everdata, a reçu le prix de l’entreprise innovante et 4 000 euros de la Casqy. Sa PME, créée il y a un an et demi, propose une solution de sauvegarde sur le Cloud aux TPE et PMI. « ’ai toujours eu l’ me d’un créateur.

tre c ef d’entreprise, c’est e istant et tr s moti ant. À la suite de la liquidation de l’entreprise dans laquelle je tra aillais, j’ai décidé de me lancer. ’ai constaté que les petites entreprises étaient mal aimées des gros éditeurs comme icrosoft ou P sur ce créneau du Cloud, alors je l’ai e ploité.

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Originaires de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Joyeux Urbains mêlent humour et musique depuis vingt ans. Un anniversaire qu’ils fêteront dès ce mois-ci avec, notamment, plusieurs dates au Point-Virgule, à Paris.

On n’a pas tous les jours 20 ans !

C'était il y a 20 ans, le 4 avril 1995. Un groupe assurait son tout premier concert sur le parking de l'université de Saint-Quen-tin-en-Yvelines pour le festival

Campus à l'Oreille. Son nom : Les Joyeux Urbains. Une appellation d’origine contrôlée composée avec les patronymes de deux jeunes Trappistes : Arnaud Joyet et Emma-nuel Urbanet. Ensemble, ils se sont frottés à l’impro avec Déclic Théâtre, Jamel Debbouze, Sophia Aram et Arnaud Tsamère. Ils en ont gardé un goût prononcé pour les mises en scène théâtrales et décalées. C’est d’ailleurs ce qui fait, depuis, la marque de fabrique du groupe (qui prend toute sa dimension hu-moristique sur scène). Quant aux chansons, elles oscillent entre bons mots, situations absurdes, tendresse, émotion ou rire, mais

elles sont toujours impeccablement écrites. Les Saint-Quentinois ont d’ailleurs pu s’en rendre compte une nouvelle fois, le 18 dé-cembre dernier, à l’occasion de la répétition publique de leur tout nouveau spectacle au Scarabée. Car, si ce show anniversaire a bien été créé à l’Usine à chapeau, à Rambouillet, la mise en scène et les lumières ont été -gnolées dans la salle verriéroise, à la faveur d’une résidence artistique.

TREIZE DATES AU POINT-VIRGULEUne création qui sera notamment pro-grammée au fameux Point-Virgule, à Paris, les dimanches et lundis, du 17 janvier au 29 février. « C’est à la fois un best of et un tout nou eau spectacle, puisque Sébastien alanne a signé une mise en sc ne inédite, commente Arnaud Joyet. Pour le c oi des titres, nous a ons fait un mélange entre les différentes

en ies de c acun. es fans ont aussi participé sur Facebook. u final, il y aura de tr s an-ciennes c ansons, que nous n’a ions pas c an-tées depuis longtemps, et de toutes nou elles puisque nous a ons un album qui n’est pas en-core sorti. Un disque qui sera certainement inséré dans une intégrale qui devrait voir le jour cette année. Et cerise sur le gâteau, pour interpréter ce spectacle anniversaire, Les Joyeux Urbains ne seront pas quatre, comme d’habitude, mais cinq, puisque David Roquier, l’ancien batteur du groupe, fera également partie de l’aventure. Une raison de plus d’être Joyeux… Nicolas Gervais

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C’est de saison !Arts et numériques, réseau des médiathèques, poésie… En janvier, découvrez les nouveaux temps forts de la programmation culturelle de l’agglo.

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Expositions, spectacles, ou per-formances… Dès ce mois-ci, vous pourrez découvrir les nouveaux évènements pro-grammés dans le cadre de la

saison Arts & numériques. Des artistes qui utilisent les technologies d’au-jourd’hui pour enrichir leurs créations. Ainsi, côté expo, vous ne manquerez pas « Manifester contre la pesanteur »,de Florent Trochel, des installations vidéo surprenantes installées jusqu’au 20 mars à La Commanderie des templiers. Il propo-sera également une performance intitulée « Live text » à travers laquelle il prolongera

ses mots en images, le 6 février, à 21h, au Prisme. À venir également, de la danse en famille avec Joseph Kids (du 4 au 6 février au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines) et « L’homme assis/Here comes the chaos »(le 12 février à la Ferme de Bel-Ébat), mais aussi un atelier « ashup able » le 13 février à la médiathèque Le petit Canal, une exposition « Digigraphies »,de Robert Lebatteur, du 4 mars au 7 mai à la médiathèque Saint-Exupéry, un opéra (Sorcières, le 19 mars à Bel-Ébat) ou encore le Trophée de la robotique, le 26 mars à la Ferme du Manet, en lien avec l’Atelier des sciences de Saint-Quentin-en-Yvelines. N. G.

Nobody, quand le théâtre rencontre la vidéo.

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ÇA BOUGE DANS LES MÉDIATHÈQUESDe leur côté, les médiathèques continuent de proposer toujours plus d’événements pour les petits et les grands. Chaque semaine, les bibliothécaires organisent des séances de contes ou de lectures gratuites, des ateliers, des rencontres, des animations et des jeux pour tous. Temps forts de ce nouveau trimestre, « La BD dans tous ses états » se tiendra du 13 au 30 janvier dans tout le réseau pour faire écho au Festival d’Angoulême (lire notre article p. 30) et « Babyage », destiné au très jeune public, débutera le 2 avril. Nicolas Gervais

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Avec Les Itinéraires poétiques, la poésie reste au cœur de la vie culturelle saint-quentinoise. Au menu : des rencontres, des lectures, et un hommage à Aimé Césaire avec une exposition du 4 au 16 janvier à l’Espace Yves-Montand, à Guyancourt, ainsi qu’une une conférence le 8, un atelier d’écriture le 9, et un spectacle intitulé Le Cahier d’un retour au Pays natal photo ci-contre , les 14 et 15 (avec la Ferme de Bel-Ébat). Quant au 17e Printemps des Poètes, il se déroulera du 8 au 26 mars avec, notamment, un Poématon le 18 au Petit Canal et une scène ouverte le 2 avril à la médiathèque des 7-Mares. Trois poètes seront également accueillis en rési-dence dans trois médiathèques pendant trois mois. Yves-Jacques Bouin à Anatole-France, Mérédith Le Dez aux 7-Mares, et Yves Gaudin à Saint-Exupéry.

Nicolas Gervais

Retrouvez toute la programmation culturelle de l’agglo sur le www.kiosq.sqy.fr

La Batterie, à Guyancourt, a elle aussi dévoilé sa nouvelle programmation (de janvier à avril). Et elle est pour le moins variée. Musique classique, chanson française, jazz, rock ou électro, il y en aura pour tous les goûts ! Et parce que c’est un évènement (et aussi parce que c’est le chouchou de la rédaction) signalons la venue de General Elektriks. Le grand maître des claviers (vintage ou non) viendra faire résonner son électropop soul et funk le 1er avril. Les adeptes de Good City for Dreamers et de Parker Street, ses deux derniers disques, seront aux anges. D’autant qu’il faut absolument voir l’artiste sur scène. C’est en e et d’abord grâce à son jeu de jambes énergique et déjanté (qu’il libère dès qu’il touche un clavier) qu’Hervé Salters (pilier de General Elektriks, un temps exilé aux États-Unis) a d’abord été remarqué. Un démon de la danse qui est sur scène comme chez lui. Nicolas Gervais

Retrouvez toutes les dates de La Batterie sur www.kiosq.sqy.fr et www.labatteriedeguyancourt.fr

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General Elektriks à

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Hervé Salters va électriser la Batterie le 1er avril.

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« PLEIN FEUX SUR LES PLANCHES » À MAUREPAS

En janvier, Maurepas est amatrice de théâtre… amateur ! Pendant un mois, les quatre compagnies de la commune auront l’opportunité de se produire à l’Espace

Albert-Camus. Et pas seulement ! Pour la deuxième année consécutive, la salle mettra également toutes ses ressources techniques à leur disposition et les accueillera, une semaine chacune, dans les mêmes conditions que les troupes professionnelles. À l’issue de chacune de ces résidences artistiques (destinées à peaufi ner in-situ le travail en cours), chaque compagnie proposera un spectacle (La Claque le 8 janvier, Tandem le 15 janvier, la Troupe du Crâne le 22, Cithem le 29). Pour les artistes, c’est une occasion en or de se faire connaître et de se produire dans des conditions professionnelles. Pour le public, c’est un bon moyen de découvrir la diversité des talents locaux.

Du 8 au 29 janvier à l’Espace Albert-Camus, à Maurepas Tarifs : entre 4 € et 8 € - Tél. : 01 30 66 54 25

The Choice et Patrick Fiori reprogrammés !

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IL VOUS MANQUE UNE CASE ?« La BD dans tous ses états » ! C’est le nom de l’évènement concocté par le réseau des médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines en écho au 41e Festival international de la BD qui se tiendra du 28 au 31 janvier à Angoulême. Au menu : des expositions (les héros de BD, les sou-venir de films…), un ate-lier-conférence sur le manga (les 16 et 27 janvier à la Médiathèque Anatole-France), des quizz et des jeux (le 20 janvier à Jean-Rousselot), des jeux vidéo (spéciale Spiderman le 22 aux 7-Mares), des rencontres (Stéphane

Gandebœuf fera votre carica-ture le 23 à Jacques-Brel et le 30 aux 7-Mares, Michel Borderie vous parlera de romans gra-phiques le même jour à Saint-Exupéry), des échanges (venez découvrir de nouvelles BD et conseiller les vôtres, le 23 au Petit Canal et le 30 à Jean-Rousselot), un atelier pour mai-triser les codes de la création de BD (le 23 au Petit Canal)… Le programme est divers, varié, et complet. Qu’on se le dise, en janvier, pas question de buller !

du 13 au 30 janvier dans le réseau des médiathèques gratuit

Suite aux événements du 13 novembre, à Paris, le

ce mois-ci, à Montigny-le-Bretonneux. Patrick Fiori

samedi 23 janvier à la salle Paul-Gauguin dans une

tous les deux en résidence dans la salle ignymontaine du 18 au 22 janvier.

Pour ne rien manquer

www.kiosq.sqy.fr et www.facebook.com/kiosq.sqy

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Manon Valentino, la numéro 1 française de BMX, s’entraîne depuis janvier 2014 au Vélodrome National, où elle se sent chez elle. Remise d’une grave blessure qui lui a coûté sa saison 2015, la néo saint-quentinoise travaille dur en vue des Jeux olympiques de Rio (5-21 août).

pour faire une médaille »

V« J’ai un gros boulot à faire. Je m’étais dislo-qué la cheville gauche et cassé le talon (NDLR : en mars, lors d’une chute aux USA), j’ai dû réapprendre à marcher, à refaire du vélo. Si l’opération n’avait pas réussi, j’aurais dû mettre un terme à ma carrière. Je suis restée longtemps sans pouvoir tra-vailler les jambes, donc je me suis concen-trée sur le haut du corps, sur le mental

aussi. Je faisais de l’imagerie mentale. a m’a permis de revenir plus rapidement que prévu, et j’ai même été surprise de la façon dont j’ai roulé à ma reprise. Très vite, je n’avais plus mal. »

« Le 12 juillet 2015, et j’ai dû rester tran-quille pendant un gros mois. Depuis, on est monté crescendo, on a repris toutes les bases. Maintenant, les qualités que j’avais sont plus fortes encore et mes défauts ont été réduits. J’estime que cet accident est la meilleure chose qui pouvait m’arriver parce

que j’avais besoin de temps pour remettre les choses en place. C’était difficile, mais surmonter ça rend plus fort. On remet beau-coup de choses en question. Ma motivation est encore plus forte. Moi, clairement, je me prépare pour les Jeux. »

« J’étais super contente d’être en sélection car il y avait un gros travail à faire pour montrer que j’étais capable de rouler sur une piste au format olympique. C’était très bizarre de se préparer pour une compétition en sachant qu’on n’est pas en forme. Techniquement,

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j’étais très bien, mais physiquement je n’avais repris l’entraînement que deux semaines avant. C’était compliqué (NDLR : elle a chuté lors de la course), mais j’étais tellement heu-reuse de revoir mes amis. J’avais commenté toutes les compétitions internationales à la télé, mais celle-là je ne voulais pas la louper. C’était aussi l’occasion de pro ter de l’am-biance. Rio, c’est magni que ! Me retrouver avec tous les autres, ça m’a bien boostée. »

« J’ai une compétition indoor début février, mais la saison commencera vraiment fin mars avec la première épreuve de coupe du monde en Argentine. Je n’aurais proba-blement pas ni ma préparation parce que je suis un peu en retard. Je ferais sûrement toutes les manches de coupe de France. Puis, en mars, avril, mai, on a les trois mois les plus importants avec la suite de la coupe du monde et les championnats du monde en Colombie fin mai. Les filles sélection-nables seront jugées sur les résultats de 2016 pour savoir qui va aux Jeux. Moi, je veux y aller pour faire une médaille, pour être la

meilleure mondiale, pas pour être la meil-leure des Françaises. Donc je travaille pour. En mai, on aura l’annonce de la sélection. Puis en juin et juillet, on se mettra en mode grosse préparation olympique. Et au mois d’août, feu d’arti ce ! »

« En fait, ici c’est chez moi. Le Vélodrome, c’est ma maison depuis le 12 janvier 2014 (rires). J’étais toute seule au début. Autant dire que je me suis installée. J’étais la pre-mière à utiliser la piste (de BMX), qui a consi-dérablement évolué depuis. J’utilise aussi la piste du Vélodrome, la salle de musculation presque quotidiennement, la balnéothérapie où je vais deux à trois fois par jour pour mieux récupérer... Et puis, j’avais une chambre ici, jusqu’à ce que je déménage dans mon nouvel appartement (à Saint-Quentin-en-Yvelines). En deux ans, le centre d’entraînement a bien évolué, et moi aussi. J’ai l’impression d’avoir grandi avec lui, et je suis super contente d’avoir été là depuis le début. C’est vraiment ici que je suis le mieux. »

« Elle est géniale maintenant. C’est vrai qu’au début, il n’y avait pas grand-chose à faire, ça n’allait pas. Là, je m’éclate, il y a toujours du boulot. On peut faire plein de choses, la vitesse, la technique, les placements, les départs... Moi qui vient du sud, je trouve qu’il fait froid ici, mais on peut toujours travailler, grâce au toit. En plus, avec les autres lles, ça se passe bien, il y a une bonne émulation entre nous. »

« Je suis marraine de l’opération, je roule parfois avec les jeunes, je leur donne des conseils. Ils viennent tous les mercredis, ils sont motivés. Et puis l’ambiance est sympa, on rigole ensemble. C’est un super beau projet, on leur prête le matériel, les maillots ils ont accès à l’installation. Moi, mon but est de faire découvrir le BMX, et je suis contente qu’on m’ait demandé d’y participer. »

Ralf Woodall

MANON VALENTINO• 25 ans, née le 25 août 1990 à Valréas (Vaucluse).• Installée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis janvier 2014.• Championne de France 2011, 2013, 2014.• Championne d’Europe 2011, 2013, 2e en 2014.• Médaille bronze championnat du monde 2013.

UN SEUL TICKET POUR RIOEn BMX, le quota d’athlètes qualifi és pour les JO de Rio est limité à 16 chez les femmes (32 chez les hommes). Les pays classés entre la première et la troisième place mondiale auront deux pilotes qualifi ées, et ceux situés au-delà n’en auront qu’une. Actuellement classée 6e mondial, la France ne devrait envoyer qu’une seule championne à Rio. Manon Valentino tient la corde. Chez les hommes, les Bleus devraient avoir trois qualifi és.

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Notre Communauté d’agglomé-ration s’agrandira dès le 1er jan-vier 2016. Aujourd’hui compo-sée de sept villes, la CASQY en comprendra bientôt douze :

Guyancourt, Trappes, Magny-les-Hameaux, La Verrière, Montigny-le-Bretonneux, Elancourt, Voisins-le-Bretonneux, Plaisir, Les Clayes-sous-Bois, Villepreux, Maurepas et Coignières, soit un peu plus de 226 000 habitants. Cela peut être un beau dé .

Saint-Quentin-en-Yvelines a désormais plus de quarante ans… quarante ans de projets partagés et de réussites collectives. Ses atouts sont reconnus de tous : un cadre de vie de qualité, une forte attracti-vité économique, un rayonnement culturel indéniable, un vrai dynamisme universi-taire, des équipements publics de qualité au service des habitants.

Ces réussites n’ont été possibles que

grâce à un travail collectif et partenarial de longue haleine, au cours duquel chaque Commune était prise en compte et pou-vait peser sur les grands enjeux de notre agglomération. Nous avons su surmonter nos divergences en plaçant au centre de nos préoccupations l’intérêt général et le dialogue continu avec les maires. Il reste encore beaucoup à faire dans un contexte de fortes attentes des habitants, qui néces-site un projet de territoire porté par tous les maires et élus de la future agglomé-ration dans un dialogue respectueux et constructif.

Malheureusement, ce travail parte-narial est gravement remis en cause par les élus de droite qui dirigent aujourd’hui la CASQY. Le Président, Monsieur Laugier, passe en force sur les questions de composition et de gouver-nance de l’agglomération.

En imposant un « accord » local déséquilibré, il modi e la représentation issue des urnes des di érentes villes et prive quatre com-munes de tout pouvoir réel de décision sur des sujets pourtant fondamentaux.

La situation est grave. L’installation de la nouvelle agglomération aura lieu le 9 jan-vier prochain. Nous ne pouvons envisager que les grandes décisions qui seront alors prises excluent de facto des communes, leur Maire et des habitants. Nous espérons encore que le bon sens et l’intérêt général l’emporteront.

Sachez que nous continuerons à nous mobiliser, avec vous, pour que Saint-Quentin-en-Yvelines puisse devenir la coopérative de communes apaisée que nous appelons tous pour le bien des habitants. Vous pouvez compter sur notre engagement.

Bonne année 2016 à tous !

Ce 1er janvier 2016, la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) a fusionné avec la Communauté de Communes

de l’Ouest Parisien (CCOP) - compo-sée de Plaisir, des Clayes-sous-Bois et de Villepreux -, auxquelles se joignent Maurepas et Coignières. Cet ensemble de 12 communes et 230 000 habitants a été unanimement baptisé « Saint-Quentin-en-Yvelines ». Mais, loin d’un retour à l’histoire, il s’agit bel et bien d’un nouveau départ, au service d’une grande ambition.

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La « Ville Nouvelle » des années 70 est loin. « Saint-Quentin-en-Yvelines » porte désormais une ambition qui dépasse large-ment ses frontières. Assumant son passé, et notamment sa longue expérience de l’intercommunalité, il se tourne résolument vers l’avenir en prenant à bras le corps les nouveaux enjeux économiques et terri-toriaux, en synergie avec le Département des Yvelines, la nouvelle majorité de la

Région Île-de-France et le Grand Paris (avec Paris-Saclay). Dans la grande concurrence mondiale qui se joue entre les grandes métropoles, « Saint-Quentin-en-Yvelines », 2ème PIB/habitant de France (derrière Paris), classé selon le célèbre MIT parmi les 8 zones les plus innovantes du monde pour l’innovation, doit continuer à jouer un rôle majeur. Cela ne peut se faire qu’en mettant la priorité sur l’attractivité économique de notre territoire, puisque nos ressources nancières proviennent essentiellement

de nos entreprises, dont nous sommes très fiers, parmi lesquelles figurent de nombreux géants nationaux et interna-tionaux.

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Au service des communes, des entreprises et des habitants, notre volonté est que le nouveau « Saint-Quentin-en-Yvelines » soit plus moderne et plus e cace. Nous n’allons pas nous contenter de reproduire les vieux schémas du passé, nous allons réinventer l’action territoriale pour nous adapter aux nouveaux modes de vie, de

déplacements et de production. « Saint-Quentin-en-Yvelines » doit devenir un exemple national en matière de gestion publique, en permettant à nos communes de trouver de nouvelles sources d’écono-mies, tout en vous proposant des services (transports, réseaux…) toujours plus per-formants a n de vous o rir le cadre de vie le plus agréable possible.

LCela se fera, il faut en avoir bien conscience, dans un cadre de plus en plus contraint, puisque l’Etat continue, malheureusement, sa politique d’asphyxie nancière mortifère à l’égard des collectivités locales. Gestionnaires responsables, nous ne vous faisons aucune promesse que nous ne pouvons pas tenir. Nous devons, hélas, assumer la lourde dette (400 M ) que nous ont léguée nos prédé-cesseurs socialistes qui ont trop longtemps dépensé l’argent public dans des domaines non prioritaires. Nous devrons faire des choix, et espérons que l’opposition de gauche saura en n faire preuve de raison, en accompa-gnant notre logique de bonne gestion dans un esprit républicain de responsabilité.

UN NOUVEAU DÉPART POUR « SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES »

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