mieux Le magazine des clients Audition Conseil

Votre santé

La nicotine dangereuse pour l’oreille interne

Les tendances

Les aides auditives connectées

Vos loisirs

Prenez les sentiers pieds nus

1er semestre 2015ENTENDRE

LE DOSSIER

font la sourde oreille à la prévention

Les 15-45 ans

Votre santéUn diurétique contre les acouphènes 3Un outil de mesure de la fatigue auditive 3Les règles du dépistage néonatal de la surdité 4La nicotine facteur de risque auditif 5Le nouveau guide de Jérôme Goust, malentendant 5

SommaireÉdito

Pour vouset votre entourage

Votre centre Audition Conseil a le plaisir de vous offrir ce magazine. Comme tous nos conseils et nos services, ce journal a pour objectif de contribuer à une meilleure qualité de vie : la vôtre mais aussi celle de votre entourage. Il vous apporte des informations essentielles pour préserver votre santé auditive et celle de vos enfants, petits-enfants, parents, amis... Avec ce magazine, votre centre Audition Conseil espère vous aider à améliorer votre confort d’audition et à vivre pleinement vos activités et vos loisirs. Enfin, il vous invite à découvrir le réseau Audition Conseil, ce qu’il peut faire pour vous, mais aussi ses engagements citoyens en France et ailleurs. Au quotidien, Audition Conseil vous informe via son site Internet, sa page Facebook et son compte Twitter. Son ambition : délivrer des conseils d‘experts, des trucs et astuces pour améliorer votre bien-être auditif et répondre à toutes vos questions au sujet de l’audition. Venez nous rejoindre et partageons nos expériences !

facebook.com/AuditionConseil

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Les tendancesDes aides auditives connectées 6

Vos jeuxBêtisier et quizz animaliers 11

Vos loisirsDes sentiers à parcourir pieds nus 12Le Festival de Carcassonne 13Un spectacle de l’International Visual Theatre 13

Entre nousLes faits marquants du réseau Audition Conseil 14

Le dossierLes 15-45 ans prennent des risques pour leur santé auditive 7Réglementation et actions de prévention 10

Directeur de la publication : Jérôme Schertz Comité de rédaction : Olivier Delatour, Katia Thelineau, Encarnacion Gimenez (Com’en dire) Rédaction : Com’en dire, 75 boulevard Haussmann 75008 ParisConception, création : Audition Conseil France Imprimerie : Brailly, 69230 Saint Genis-Laval Tirage : 35 000 exempaires Parution : mai 2015 Dépot légal à la parution Crédits photos : Auditon Conseil, © Fotolia, © Eugenio Marongiu, © Photographee.eu, © Pablobustos, © Contrastwerkstatt, © Rock and Wasp, © Eric Isselée, © Savage Ultralight, © Sondem, © Starkey, © Laurent Guizard, © Mairie de Carcassonne

PEFC/10-31-1327

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Huit fois sur dix, l’acouphène est le symp-tôme d’une lésion des cellules ciliées de l’oreille interne, qui transforment les vibra-tions sonores en signaux électriques pour les transmettre au cerveau par le nerf auditif. A défaut de savoir réparer ces cellules, un médicament pourrait supprimer bourdon-nements et sifflements : le furosémide. Ce diurétique, indiqué dans diverses patho-logies, a été injecté avec succès par des chercheurs australiens à des cochons d’Inde souffrant d’acouphènes. Il semble agir à la fois au niveau du système auditif et du cortex cérébral, en réduisant la production de signaux anormaux et leur interprétation comme des bruits.Diagnostiqués chez plus de deux millions de Français, les acouphènes feraient en réa-lité souffrir six à huit millions de personnes en France. En attendant un médicament efficace, la TRT (Tinnitus Restraining The-rapy) ou thérapie d’habituation est le prin-

cipal traitement. Elle détourne l’attention du patient de ses acouphènes, en supplantant leur perception par un bruit agréable, émis par un appareil placé derrière l’oreille.

Pour plus d’informations contactez votre audioprothésiste

Audition Conseil.Source : Wilhelmina H. A. M. Mulders, Kristin M. Barry, Donald

Robertson - The Auditory Laboratory, School of Anatomy, Physiology and Human Biology, The University of Western Australia

Le furosémide supprimerait les acouphènesCe diurétique bloque les signaux entre l’oreille et le cerveau, d’après une étude australienne.

La fatigue auditive est un bon indicateur de la dangerosité d’un environnement sonore. Pour la mesurer facilement en milieu profes-sionnel, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a mis au point un petit appareil de diagnostic : l’Echoscan. Il va permettre aux médecins du travail de mesu-rer le seuil de déclenchement des réflexes

de l’oreille moyenne et interne, avant et après une journée de travail. La différence entre ces deux mesures indiquera le niveau de fatigue auditive.L’Echoscan vient compléter le dispositif de prévention actuel : il contribuera à la détection et la réduction des risques liés à l’exposition au bruit.

Un outil de mesure de la fatigue auditiveAvec l’Echoscan, l’Institut national de recherche et de sécurité espère améliorer la prévention des risques liés au bruit au travail.

Le traitement des acouphènes est souvent associé à une correction auditive.

Votre santé

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Obligatoire depuis un arrêté du 23 avril 2012, le dépistage néonatal de la surdité permanente est mis en œuvre par les agences régionales de santé. Par un nouvel arrêté du 3 novembre 2014, les règles de ce programme ont été fixées dans un cahier des charges national.Le dépistage concerne tous les nouveau-nés lors de leur séjour en maternité, sous réserve de l’accord des parents. Le contrôle de l’audition est effectué avec des méthodes objectives non invasives(1), en une ou deux fois selon les besoins. Le résultat est com-muniqué aux parents lors de l’examen de sortie, consigné dans le dossier médical de l’enfant et dans son carnet de santé.Si les tests en maternité ne sont pas concluants, les parents sont orientés vers des consultations spécialisées. Le généra-liste, le pédiatre ou le médecin du centre de PMI, appelé à suivre leur enfant, est informé. Si nécessaire, les parents peuvent revenir vers la maternité pour plus d’infor-mations, ou s’adresser au coordinateur local

du dépistage néonatal. Ils peuvent aussi être accompagnés par le psychologue de l’équipe pluridisciplinaire qui a fait le dia-gnostic, ou par d’autres aides. Le cahier des charges prévoit également le protocole de suivi des enfants malentendants et de leurs parents en lien avec leur médecin.(1) OEA (otoémissions acoustiques) ou PEAA (potentiels évoqués auditifs automatisés)

Les règles du dépistage néonatal de la surditéCe dépistage est désormais encadré au niveau national.

Les établissements recevant du public (ERP), qui ne sont pas encore accessibles aux per-sonnes handicapées, ont jusqu’au 27 septembre 2015 pour déposer un projet d’Agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP). Ce programme de financement et de réalisation des travaux devra être validé par le préfet et sera contrôlé. Sa durée variera de un à six ans selon la taille du site et la nature du projet, elle pourra même s’étendre exceptionnellement à neuf années dans les cas complexes. Des délais dérogatoires sont prévus en cas de difficultés financières ou techniques avérées.

L’accessibilité programmée à neuf ans

Appareiller les enfants le plus tôt possible Même en cas de perte d’audition légère, les aides auditives sont bénéfiques pour l’acquisition du langage chez l’enfant. C’est ce qui ressort d’une étude américaine sur 180 enfants âgés de trois à cinq ans. Les tests de la parole et du langage ont montré que plus les aides auditives sont portées longtemps, meilleurs sont les résultats. D’où l’importance d’un diagnostic et d’une prise en charge précoces des troubles de l’audition chez l’enfant. Source : JAMA Otolaryngology - Head and Neck Surgery, online April 3.2014

Un enfant sur mille naît avec un problème de surdité.

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Votre santé

Fumer n’est pas bon non plus pour la santé auditive ! On le savait déjà : actif ou passif, le tabagisme affecte l’audition. Plusieurs études l’ont montré. On sait désormais pourquoi : la nicotine détériore les cellules ciliées de la cochlée, qui transforment les vibrations sonores en signaux électriques pour les transmettre au cerveau par le nerf auditif. Plus les doses de nicotine sont importantes, plus les dégâts sont graves et leurs conséquences néfastes pour l’audition.Ces méfaits ont été révélés par des cher-cheurs de l’université d’Assiout, en Égypte. Après l’injection quotidienne de nicotine pendant un mois à des cochons d’Inde, l’observation de la cochlée des cobayes a révélé d’importantes anomalies dans l’orga-

nisation des cellules ciliées et le mouvement de leurs cils.Source : Amel M. M. Abdel-Hafez, Sanaa A. M. Elgayar, Ola A. Husain, Huda S. A. Thabet Department of Histology, Faculty of Medi-cine, Assiut University, Assiut, Egypt

La nicotine est dangereuse pour l’oreille interneElle altère les cellules ciliées de la cochlée.

Un guide pour mieux s’entendre

Jérôme Goust est un spé-cialiste des problèmes liés à l’audition. Malen-tendant et appareillé depuis quarante ans, il enseigne à l’école d’au-dioprothèse du Conser-vatoire national des arts et métiers (Cnam). Il anime des formations et des actions de sensi-bilisation et publie régu-lièrement des articles et des ouvrages. Dans son

dernier livre, Entendre pour comprendre, il fait le point sur tout ce qu’il faut savoir pour garder ou retrouver « la meilleure communi-cation possible » lorsque l’audition décline. « L’important, écrit-il, est d’arriver à mettre en œuvre toutes les stratégies pour une commu-

nication optimale : techniques, acoustiques, visuelles, et aussi psychologiques, sociales, orthophoniques. »Qu’est-ce qui se passe au niveau des oreilles et du cerveau ? Comment cela est-il perçu, vécu ? Quelles sont les conséquences sur les relations de la personne malentendante avec son entourage, sur sa vie privée, sociale ou professionnelle ? Comment com-penser la perte auditive ? Quelles solutions pour financer les équipements et aménage-ments nécessaires ? Ce guide est une mine d’informations pour bien comprendre les problèmes de la malentendance à tous les âges, les prendre en compte et en charge.

Entendre pour comprendre, éditions Wolters Kluwer, collection Néret.Pour plus d’informations sur Jérôme Goust

l-ouie.fr

Les fumeurs et leur entourage s’exposent à un risque accru de perte auditive.

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Si vous utilisez un mobile Apple, iPhone, iPad et iPod Touch, vous pouvez

bénéficier d’aides auditives « Made for iPhone » (ou MFi) avec les marques Halo de

Starkey et LiNX de GN Hearing.

Premières « technologies mettables » mises sur le marché, les aides auditives font aujourd’hui partie des objets connectés. En communiquant avec votre smartphone via une application mobile et la techno-logie sans fil Bluetooth, elles deviennent en quelque sorte des écouteurs stéréo à distance. Elles vous permettent de capter directement tous les sons de votre envi-ronnement audionumérique : téléphone, télévision, musique, vidéo, radio, GPS…

Jusqu’à vingt réglages personnalisés

Vous effectuez tous vos réglages sonores depuis votre smartphone. Vous pouvez enregistrer ceux que vous utilisez le plus : par exemple le mode adapté à votre voi-ture ou à votre restaurant habituel. Les aides auditives connectées permettent jusqu’à vingt réglages personnalisés. Elles s’ajustent automatiquement grâce au GPS du smart-phone. Cette fonction de géolocalisation peut aussi se révéler utile pour retrouver ses aides auditives…

Les tendances

Plus de confort avec les aides auditives connectéesElles contribuent à la santé des utilisateurs de smartphones en leur facilitant la vie.

Une solution performante pour la vie active

Le smartphone peut également être utilisé pour mieux entendre une conversation : il suffit de le placer au centre de l’échange pour capter les voix directement dans ses aides auditives par l’intermédiaire de son micro. C’est un exemple de ce qu’on appelle la réalité améliorée : la connectivité à un smartphone ou un MP3 renforce la capacité des aides auditives à augmenter ou à réduire le bruit, selon les besoins, voire à l’enrichir. Il est ainsi possible d’écouter dans les meilleures conditions en toute situation, notamment lorsqu’une salle de restaurant ou de réunion n’est pas équipée pour les personnes malentendantes.Pour plus d’informations, consultez votre

audioprothésiste Audition Conseil.

Vous avez dit « technologies mettables » ?Bien qu’elles soient de fait des « technologies mettables » (terme tiré de l’anglais wearable), les aides auditives ne sont pas comptabilisées sur ce marché car elles entrent dans la catégorie des dispositifs médicaux. En 2014, 597 543 aides auditives ont été vendues en France. En comparaison, 640 000 objets ont été vendus sur le segment des « technologies mettables », montres de sport et traqueurs d’activité en tête. La montre intelligente, connectée au smartphone, se situe en troisième position avec 190 000 ventes.Sources : Syndicat national des technologies médicales et GfK

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Si vous utilisez un mobile Apple, iPhone, iPad et iPod Touch, vous pouvez

bénéficier d’aides auditives « Made for iPhone » (ou MFi) avec les marques Halo de

Starkey et LiNX de GN Hearing.

Ils le savent : l’exposition excessive à des sons forts provoque des troubles auditifs, 78 % d’entre eux en ont déjà ressenti. Et pourtant, les 15-45 ans aiment écouter de la musique à haut volume, les moins de trente ans sont les plus nombreux à le faire, et seule une minorité protège vraiment ses oreilles ou consulte en cas de problème. Les mauvaises habitudes prises jeune peuvent perdurer. D’où la nécessité de sensibiliser largement à la santé auditive.

Les 15-45 ans ne ménagent pas leurs oreilles

Le dossier

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94 % écoutent de la musique et 61 % vont à des concerts

Leurs oreilles sont aussi beaucoup exposées au son de la télévision et des jeux vidéo. Certains pratiquent en outre un instrument ou le chant en chorale.Écoutée trop fort ou trop longtemps, la musique endommage les cellules ciliées de l’oreille interne, qui transmettent le son au nerf auditif. Elle peut même les détruire et l’on ne sait pas les réparer, ni les renouveler.

85 % aiment écouter fort la musique

Les moins de trente ans sont 89 % dans ce cas et ils représentent 63 % des personnes déclarant écouter fort au moins un appareil. Principales raisons évoquées : l’ambiance, la qualité du son ou les sensations phy-siques et psychiques.La sensibilité de l’oreille humaine est opti-male entre 70 et 75 décibels. À partir de 95 décibels, les mélodies sont moins bien perçues et le risque de perte auditive est réel. Bien entendre ou ressentir les vibra-tions, il faut choisir !

6,4 sur 10 : le volume moyen d’écoute à la maison

A l’extérieur, le volume moyen est de 6, plus élevé pour les baladeurs, que pour les

Vers des générations de malentendants ?Parce qu’ils aiment écouter la musique fort, les 15-45 ans prennent des risques pour leur audition et ils en sont conscients ! C’est ce que révèle l’enquête Ipsos - La Semaine du son, réalisée en octobre dernier. Voici les principaux résultats assortis des commentaires d’Audition Conseil.

smartphones et les ordinateurs portables. Parmi les personnes qui déclarent écouter au moins un support à un volume situé entre 8 et 10, 14 % souffrent de problèmes auditifs.Une écoute prolongée est nocive pour l’oreille dès 80 décibels. Au-delà de 105 décibels, les dégâts sont irréversibles.

75 % utilisent un casque audio ou des écouteurs

Ce taux s’élève à 86 % chez les moins de trente ans. La majorité pratique ce mode d’écoute à la maison et pendant ses déplacements. Sept personnes sur dix le justifient par le besoin de s’isoler ou de ne pas déranger son entourage.Les baladeurs représentent la principale cause de déficience auditive chez les jeunes qui sous-estiment l’usure audi-tive entrainée par la durée et le niveau d’écoute de leur MP3.

98 % sont conscients des risques d’une exposition excessive

Ils citent principalement la perte d’audition et la surdité. Les études françaises et internationales montrent qu’à moins de vingt-cinq ans, un jeune sur dix présente déjà une perte auditive pathologique. Cette proportion

Gare aux basses fréquences en concert ! Ce sont elles qui procurent les sensations physiques recherchées par les jeunes, mais aussi

des malaises chez les musiciens trop soumis à leur pression.

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tend à augmenter et la prévention des risques auditifs est désormais un enjeu de santé publique.

En concert ou en boîte de nuit, ils se protègent mal

Seuls 33 % s’éloignent systématiquement des enceintes, 12 % font tout le temps des pauses régulières, 4 % portent des bou-chons d’oreilles jetables et 3 % des protec-tions avec filtres spéciaux pour la musique.Dans les lieux diffusant de la musique amplifiée, le volume sonore peut atteindre 105 décibels. A un tel niveau, 16 heures de repos sont nécessaires aux oreilles pour récupérer après deux heures d’écoute. Le port de protections auditives est fortement recommandé et en concert, il faut toujours se tenir éloigné des enceintes.

Une minorité prévient les risques de l’écoute au casque

Seuls 45 % ont souvent le réflexe de bais-ser le volume sonore, 29 % de limiter leur durée d’écoute, 25 % de faire des pauses.La durée d’écoute totale des baladeurs et autres appareils hi-fi ne doit pas dépas-ser 20 heures par semaine, 4 heures si le volume est maximal (100 décibels).

78 % ont déjà ressenti un trouble auditif

Ils évoquent en majorité les acouphènes, mais aussi sensation ou douleur dans l’oreille, impression d’avoir perdu de l’audi-tion, hypersensibilité aux sons.Huit fois sur dix, l’acouphène est le symp-tôme d’une lésion des cellules ciliées de l’oreille interne. Il peut être le signe d’une perte auditive et occasionner une gêne importante.

59 % n’ont rien fait face à ce trouble

Seuls 20 % ont consulté un médecin, certains en ont parlé à leur entourage ou sur les réseaux sociaux, 5 % se sont renseignés sur Internet.En cas de sifflements persistants ou de bourdonnements dans les oreilles, il est important de consulter un médecin ORL.

Enquête réalisée du 23 au 31 octobre 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 250 jeunes de 15 à 30 ans et de 251 personnes de 31 à 45 ans.

Le dossier

Pourquoi les jeunes prennent-ils des risques ?Lors des 8e Journées de la prévention organisées par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), en juin 2013, une session était consacrée à la prévention des risques auditifs chez les jeunes. L’un des intervenants, psychanalyste, a souligné la nécessité de comprendre pourquoi les jeunes s’adonnent à la musique amplifiée, même prévenus de ses dangers, comme ils le font pour le tabac. Selon lui, les risques seraient davantage incitatifs que dissuasifs. Le sociologue présent a expliqué que les expériences extrêmes permettent aux adolescents et aux jeunes adultes de s’affirmer en tant que personnes. Il a toutefois souligné la diversité de leurs pratiques d’écoute de la musique et la sensibilité des adolescents aux actions de sensibilisation.

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Le dossier

Un signal d’alarme au-delà de 85 décibels

Des concerts pédagogiques

Conformément à la réglementation euro-péenne, la puissance sonore maximale de sortie d’un baladeur, d’un casque et autre écouteur musical ne peut excéder 100 déci-bels et l’utilisateur doit être prévenu lorsque le niveau sonore dépasse 85 décibels. Un pictogramme et un avertissement doivent également être présents sur l’appareil, sur l’emballage ou dans la notice d’utilisation.

Créé en 1999, le spectacle Peace and Lobe est donné dans toute la France depuis 2005. Il sensibilise les jeunes d’une quin-zaine d’années aux risques auditifs liés à l’exposition aux musiques amplifiées.

En 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que l’exposition

des jeunes au bruit de la vie quotidienne et des loisirs avait triplé en vingt ans.

Cinq moyens d’action proposés par la JNAUne enquête réalisée par Ipsos pour la 18e édition de la Journée nationale de l’audition (JNA) confirme que deux jeunes sur trois ont entendu les messages de prévention mais ne mesurent pas le danger pour autant (1). L’association JNA a identifié cinq clés pour faire changer leurs comportements : suivi régulier des capacités auditives, alerte sur smartphone en cas de son trop fort, campagnes de communication « choc », distribution systématique de protections auditives, prévention à l’école.(1) Enquête « Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille. Des clés pour agir. »

Audition Conseil connecté avec les jeunes

La 18e Journée nationale de l’audition, qui s’est tenue le 12 mars, était consacrée à la santé auditive des jeunes. Partenaire de l’événement, Audition Conseil a proposé des dépistages gratuits dans tous ses centres. Des audioprothésistes ont aussi communiqué avec les jeunes via la page Facebook et le compte Twitter du réseau Audition Conseil, répondant en direct aux questions posées par les internautes.

Une étude nationale en préparation

Agir pour l’audition a décidé de mener une étude épidémiologique sur l’audition des jeunes Français. Ce sera la première d’envergure nationale et elle évaluera notamment l’impact des usages des bala-deurs et autres technologies du son.

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Nos amies les bêtes

Vos jeux

1. Bête

2. Sorcier

3. Bouché

4. Triple

5. Incapable de raisonner

6. Mené par le nez

7. Sot

8. Dupe

9. Victime

10. Ignorant

Buffle

Pigeon

Oie

Rossignol d’Arcadie

Buse

Escargot par grand sec

Dindon de la farce

Vache

Grue

Huître

Jeu n° 1 - 1. Bête comme une oie 2. Sorcier comme une vache 3. Bouché comme un escargot par grand sec 4. Triple buse 5. Incapable de raisonner comme une huître 6. Mené par le nez comme un buffle 7. Sot comme une grue 8.

Dupe comme un pigeon 9. Victime comme le dindon de la farce 10. Ignorant comme un rossignol d’Arcadie

Jeu n° 2 - 1. Aspirer l’eau 2. 40 000 Hz 3. se diriger grâce aux échos 4. 8 km 5. des conduits auditifs & la mâchoire 6. l’Homme 7. les crocodiles 8. les pattes

Répo

nses

1 - Il n’y a pas que l’âne pour signifier l’ignorance ou la bêtise dans nos expressions imagées. Reliez l’adjectif à son animal.

1. Chez les poissons, l’ouïe sert à : entendre aspirer l’eau s’orienter

2. Les chiens entendent les fréquences sonores jusqu’à : 20 000 Hz 40 000 Hz 80 000 Hz

3. Les chauves-souris émettent des ultrasons pour : se diriger grâce aux échos communiquer entre elles communiquer avec d’autres animaux

4. L’éléphant peut percevoir des sons émis à une distance de : 5 km 8 km 10 km

5. Baleines et dauphins perçoivent les sons dans l’eau par : des conduits auditifs le nez la mâchoire

6. Les oiseaux entendent la même gamme de fréquences que : les poissons les insectes l’Homme

7. Quels reptiles sont capables de communiquer entre eux en émettant des sons ? les serpents les crocodiles les tortues

8. Chez le grillon, les tympans sont situés sur : l’abdomen les antennes les pattes

2 - Que savez-vous au juste de leurs capacités auditives ?

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Vos loisirs

Quittez la route des vins d’Alsace ou celle des crêtes pour rejoindre le lac blanc, près de la commune d’Orbey. Dans la forêt proche, un sentier aménagé de 1 200 mètres alterne sable, gravier, pierres, bois, pommes de pins… Des ateliers et des jeux sont proposés le long du parcours pour petits et grands.

sentier-pieds-nus-lac-blanc.com

Au fond d’un vallon sauvage, le sentier pieds nus de Montgaillard court sur 800 mètres le long d’un ruisseau. Au sec, dans la boue ou dans l’eau, les pieds vont du

chaud au froid, du doux au piquant, du lisse au rugueux. Le chemin passe par des galets, des troncs d’arbres moussus, du liège, des installations de bambous… Des cabanes et des labyrinthes se prêtent aux jeux des enfants.

sentierpiedsnus-pyrenees.fr

Entre Paris et Orléans, la base de loisirs et de plein air de Buthiers propose une promenade pieds nus jalonnée de bacs à sensations et d’ateliers découvertes. Le corps est sollicité tout autant que l’esprit. Pour les autres parcours aventureux, les chaussures fermées sont obligatoires.

base-de-buthiers.com

Dans le parc d’activité de loisirs Loire Valley, un domaine de 60 hectares, se promener pieds nus en forêt, cela se prépare ! Avant d’accéder au sentier d’un kilomètre, il est conseillé de se masser les pieds et d’écouter le guide. Ensuite, libre cours aux sensations, à la curiosité et à l’expression : on touche la végétation du pied ou du doigt, on respire son odeur, on observe les empreintes d’animaux sauvages, on écoute les oiseaux, on repose ses pieds assis sur un banc… On peut même pique-niquer et gouter du miel d’acacia produit sur le site.

Prenez les sentiers pieds nus !De mai à octobre, profitez des beaux jours pour marcher sans chaussures et sans danger en pleine nature. Vous exercerez surtout deux sens, le toucher et la vue, mais l’ouïe, l’odorat et le goût pourront aussi servir…

Près du lac blanc en Alsace Près de Bagnères-de-Bigorre dans les Pyrénées

A Chouzy-sur-Cisse dans le Val de Loire

A Buthiers près de Fontainebleau

Il est conseillé de marcher pieds nus régulièrement pour stimuler les 7 000

terminaisons nerveuses plantaires reliées à différents organes et parties de notre corps.

loisirs-loirevalley.com

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Vos loisirs

Parle plus fort ! À Chalon-sur-Saône, Lyon et Bourges

Les dix ans du Festival de Carcassonne

Du 6 juillet au 1er août, plus d’une centaine de spectacles de théâtre, opéra, danse, musique classique et autres concerts seront proposés par la Ville de Carcassonne. Beaucoup seront gratuits (Festival Off) et donnés dans toute la cité médiévale, clas-sée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour sa dixième édition, le Festival inau-gurera une nouvelle scène en plein air où Johnny Hallyday sera le premier à se

produire le 16 juillet. Les autres lieux du Festival In, le théâtre Jean Deschamps et le château Comtal, accueilleront également de grands artistes comme le comédien Fran-cis Huster, l’humoriste Florence Foresti, ou Roger Hodgson, la voix de Supertramp. Le 13 juillet, l’opéra de Verdi La Traviata sera dirigé par Jacques Blanc dans une mise en scène d’Arielle Dombasle.

Pour plus d’informations festivaldecarcassonne.fr

Avec son spectacle Parle plus fort !, l’International Visual Theatre (IVT) aborde les difficultés de communication entre personnes entendantes et sourdes. La pièce est comme le sujet : sensible et parfois drôle ! Jouée en français et en langue des signes par Fanny Mau-gard et Jean-Marie Hallégot, elle est mise en scène par Jean-Yves Augros. En tournée à Chalon-sur-Saône le 30 mai, à Lyon le 17 juin et à Bourges le 16 octobre.

Pour plus d’informations ivt.fr/theatre/parleplusfort.php

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Entre nousÉpinalFrançois-Xavier Dumenil soutient Enfants Sourds du Cambodge

Partout tout le tempsL’actualité de la santé auditive

En 2015, pour la huitième année consécutive, il participera à l’une des missions semestrielles de l’association, la 28e.

François-Xavier Dumenil est audioprothésiste Audit ion Conseil à Épinal et La Bresse, dans les Vosges. Il mesure depuis sept ans les bienfaits de l’action d’Enfants Sourds du Cambodge (ESC). Avec les autres professionnels bénévoles de l’association, il examine,

appareille et suit chaque année de jeunes Cambodgiens atteints de surdité, souvent sévère ou profonde. « Nous intervenons dans les cinq écoles créées par la fondation d’aide à l’enfance défavorisée Krousar Thmey, qui est en charge de l’éducation spécialisée des enfants sourds du Cambodge en partena-riat avec le ministère de l’Éducation natio-nale du Royaume. En 2014, nous avons examiné 927 élèves, dont une soixantaine d’anciens élèves qui viennent faire suivre leur appareillage. J’ai revu, comme chaque année, une jeune-fille sourde que je suis depuis ses douze ans. Grâce à ses aides auditives et à l’école, je l’ai vue développer la compréhension et l’usage de la parole. Aujourd’hui, elle est commerçante sur un marché et complètement autonome ! »

D’autres jeunes adultes travaillent dans l’artisanat, l’électronique… Ils continuent à porter leurs aides auditives. « On voit aux données enregistrées que globalement l’utilisation des appareils par les élèves

est satisfaisante », précise François-Xavier Dumenil. L’éducation auditive est réalisée par des personnels cambodgiens formés par les orthophonistes bénévoles d’ESC. La formation à la fabrication des embouts et au réglage des appareils est également au programme de chaque mission. Fondée par un audioprothésiste, Jean-Paul Beraha, et un médecin ORL, Michel Bré, l’associa-tion intervient depuis juillet 2001 dans les écoles Krousar Thmey.

Pour plus d’informations enfantssourdsducambodge.org

Sur son site internet, Facebook et Twitter, Audition Conseil vous informe en permanence sur

l’innovation, la recherche et tous les faits marquants de la santé auditive. De nou-velles informations sont publiées plusieurs fois par semaine. Audition Conseil compte

ainsi quelque 200 000 visiteurs sur son site internet, plus de 8 000 fans sur sa page Facebook et 230 followers sur Twitter. Joignez-vous à ces communautés et parta-gez nos informations !

auditionconseil.fr facebook.com/AuditionConseil

twitter.com/AuditionConseil

En 2014, l’association a examiné 927 jeunes Cambodgiens.

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Entre nous

Amiens Fabien Martin en mission avec auditionsolidarite.org

Grâce au soutien de Martin Hirsch, pré-sident de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, auditionsolidarité.org a pu accueil-lir des personnes défavorisées, souffrant de problèmes auditifs, au sein d’un service ORL hospitalier. Cela s’est passé à l’Hôpital Lari-boisière, à Paris, les 19 et 20 janvier. Sans domicile fixe ou étrangers bénéficiant de l’aide médicale de l’État, 75 patients ont été

examinés et 22 appareillés. Certains ont fait contrôler les aides auditives adaptées lors de précédentes missions parisiennes avec les associations Les Enfants du Canal et La Mie de Pain.Audioprothésiste Audition Conseil à Amiens, en Picardie, Fabien Martin est intervenu bénévolement avec trois confrères, deux médecins ORL, un fabricant d’embout et un orthophoniste. « Je soutiens financière-ment auditionsolidarité.org depuis quatre ans, explique-t-il. C’était ma première mis-sion. Il y avait des enfants et des adultes de tous âges. Techniquement, je n’avais pas le même confort de travail que dans mon centre, mais j’ai l’impression d’avoir apporté tout autant sinon plus aux patients. Je suis content de pouvoir aider ces per-sonnes démunies à mieux entendre et ainsi à mieux vivre. »

Pour plus d’informations auditionsolidarite.org

Étude Audition Conseil 87 % des patients satisfaits de leurs aides auditives

Fin 2014, Audition Conseil a réalisé une enquête de satisfaction nationale auprès de 4 000 personnes portant des aides audi-tives. 87 % se sont déclarées satisfaites ou très satisfaites de leur appareillage, 89 % ont constaté une amélioration de leur vie quotidienne et 53 % se seraient équipées plus tôt si elles avaient su ! Au quotidien, l’utilisation des aides auditives satisfait 68 % des patients. Plus les appareils sont portés, plus la satisfaction augmente. Les difficultés sont surtout rencontrées lors de conversations à plusieurs, en regardant la télé ou en répondant téléphone : d’où l’intérêt des aides auditives connectées qui permettent de recevoir le son directement

dans ses aides (lire l’article page 6). Dans leur immense majorité, les patients sont très satisfaits du travail de l’audioprothésiste et de son équipe, dont ils apprécient particu-lièrement la qualité d’écoute.

Une personne sur deux se serait équipée plus tôt si elle avait su !

Chez Audition Conseil, la satisfaction du client est une priorité. C’est pourquoi vous trouvez dans nos centres tout ce que vous attendez d’un professionnel de l’audition : un accueil personnalisé, une écoute attentive, un accompagnement individualisé et un suivi complet de vos aides auditives. De plus, les centres Audition Conseil disposent d’un équipement de pointe et les équipes sont formées aux plus récentes technologies de l’audition.

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