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| GRATUIT | N° 137 - Castres Olympique - Pau 2005 © LE MAGAZINE DES SUPPORTERS DU CASTRES OLYMPIQUE PUISSANCE CASTRES

LE MAGAZINE DES SUPPORTERS DU CASTRES …...le CO envisages-tu ? Le match de Toulouse était particulier, c’était un derby pour les Castrais et pour nous les étrangers, un match

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| GRATUIT | N° 137 - Castres Olympique - Pau

2005

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LE MAGAZINE DES SUPPORTERS DU

CASTRES OLYMPIQUEPUISSANCE CASTRES

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MERYSBOXPublicité & Communication - BP 60013 - 81100 Castres CedexTél. : 09 75 69 22 38 | www.merysbox.fr

Photo : Frantz MEYERS photographe| www.frantz-mphotographe.frGraphisme, mise en page, photo, impression : MERYSBOX Castres.

Toute représentation totale ou partielle de ce guide par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation expresse de l’exploitant est interdite et consti-tuerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Les photos et visuels de nos modèles sont non contractuels.

PUISSANCE CASTRES

Café Fricard, 16, place Pierre Fabre81100 Castres

www.puissancecastres.com

EditoJulien JOLIGARDPrésident Puissance Castres

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Chers aficionados,Cette saison, nous ne comptons plus les confrontations directes avec nos amis de la Section Paloise. Aujourd’hui, les don-nées sont totalement différentes, nous devons impérativement continuer notre marche en avant pour espérer une qualifi-cation en phase finale.

Christophe Urios l’a exprimé, à juste titre, lors de sa présence sur le plateau télévisé du Canal Rugby Club. Nous sommes sur une phase ascendante, nos joueurs font le nécessaire pour gagner les matches, ils font les efforts ensemble. Nous avons toutes nos chances dans cette course ef-frénée aux barrages. Une chose est cer-taine, les supporters adhèrent à ce que fait notre équipe et joueront le rôle du 16ème homme à merveille.

Bien-entendu, rien n’est gagné, il va falloir sortir un gros match. Être solide et discipli-né en défense, assurer nos touches, être conquérant en mêlée pour renverser cette équipe de Pau. Le championnat nous ré-serve encore de belles oppositions et celle de ce soir en est une !

Message pour nos joueurs, sachez que vous n’êtes pas seul dans cette quête, nous sommes à vos côtés et nous avons confiance en vous. Vous êtes en train de nous faire vivre une belle saison, vous êtes en train de redonner au Castres Olym-pique la place qu’il mérite et de nous faire

vibrer à chaque rencontre. Tous Ensemble, nous irons plus loin, vous pouvez compter sur le soutien de notre belle association Puissance Castres. Coté supporter, et au risque de me répéter, la tenue de combat est nécessaire, sortez les drapeaux, sortez les écharpes, maillots. D’ailleurs la Blue Army vous propose des T-Shirts au prix de 10€ en vente au stade Pierre-Antoine.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un excellent match en espérant une victoire, qui sait bonifiée.

Tous Ensemble avec PUISSANCE CASTRES.Amitiés Sportives

Julien JOLIGARDPrésident Puissance Castres

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Entretien avec Alex TULOUC’est un homme attachant, tout en

sérénité et sourire, qui se livre sans façon sur sa vie de rugbyman et son

arrivée à Castres.

Tes débuts au rugby ?Ton poste ?J’ai commencé le rugby vers 4-5 ans au Samoa puis en Nouvelle–Zélande. Jusqu’au lycée j’ai joué au poste de 10, centre, deux ou troisième ligne et même ailier !Ce qui me plaît au poste de numéro 8 c’est de faire le lien entre les avants et les trois-quarts. J’aime la vitesse et la puis-sance. Je ne changerai pas de poste si je devais recommencer une carrière.

Tu es venu en France en 2010 pour intégrer le club de Bourgoin. Pourquoi avoir choisi une carrière en France ?

C’était une chance pour ma carrière et surtout l’opportunité de pouvoir aider ma famille financièrement. J’ai un frère et une sœur, mais les familles samoanes sont très grandes (sourire) ! Je ne pensais pas pouvoir venir ici un jour ; la France c’était l’autre bout du monde !

Comment se fait-il que tu parles aussi bien français ?A l’école, nous avions le choix entre trois langues : le français, le japonais et l’al-lemand. Moi, j’avais choisi le japonais ! Parce que je trouvais que c’était le pays le plus près et que j’ai les yeux bridés ! (sou-rire). J’ai appris le français tout seul, en arrivant il y a 6 ans. J’écoute beaucoup les gens entre eux. C’est peut-être plus fa-cile grâce à la musique. J’ai aussi appris l’Espagnol avec mes coéquipiers Argen-tins. J’aime beaucoup l’Espagne aussi.

Avec tous ces pays et ces nationnalités, où te sens-tu chez toi ?Ce n’est pas facile. Je suis parti assez jeune de mon pays alors après 6 ans en France, je pense que c’est chez moi ici. Quand je suis en Nouvelle Zélande pour les vacances et que je dois partir, je dis que je rentre « à la maison » ! Chez moi, c’est l’endroit où je me sens bien.

Des endroits que tu affec-tionnes particulièrement à Castres ?Ici c’est une petite ville, comme ma ville en Nouvelle Zélande ou au Samoa. J’aime les petites villes. Comme je suis très famille, j’aime être chez moi ou promener mes chiens.

Tu reviens souvent sur la no-tion de famille, c’est impor-tant d’avoir ton frère Danya (Espoirs Castres Olympique) près de toi ?C’est très bien ! Je veux faire pour lui ce que mon père a fait pour moi ; lui donner des conseils. Je trouve qu’il fait des bons matchs avec les Espoirs. Il faut qu’il gran-disse ! Mais mon père me dit toujours de ne pas oublier que je suis son frère (sourire).

Tu as très vitre endossé le rôle d’un leader d’équipe en arrivant au Castres Olympique. Est-ce un talent naturel ?

Quand Christophe Urios est venu à Mont-pellier m’expliquer ce qu’il voulait faire, j’ai tout de suite adopté le programme. Et quand au 2ème ou 3ème match il m’a désigné comme Capitaine, j’ai pris cela comme une bénédiction ! Je suis croyant et pratiquant, j’y ai vu un signe de Dieu, une nouvelle expérience, une possibilité de passer une étape supplémentaire.

Dans ton attitude et par ton charisme, tu rappelles un autre grand monsieur du Castres Olympique, Chris Masoé ?(Sourire) Déjà en Nouvelle-Zélande on m’appelait le petit Masoé et en arrivant à Castres, je reprends son poste ! Chris est un modèle pour moi !

Ta blessure a compromis quelque peu ton état de forme du début de saison. Comment te sens-tu ?C’est sûr que j’ai eu du mal à reprendre ! Le rugby en match c’est différent de l’en-traînement, mais depuis le match de Tou-louse je me sens mieux.

Comment juges-tu le groupe et quelle fin de saison avec le CO envisages-tu ?Le match de Toulouse était particulier, c’était un derby pour les Castrais et pour nous les étrangers, un match de plus à gagner. Quand je suis entré sur le terrain je savais qu’on allait gagner. De manière générale quand je rentre sur un terrain c’est pour gagner, mais il est important de rester humble face aux adversaires.Avec Rudi (Wulf) et David (Smith) on est venu pour faire quelque chose ici à Castres. On voulait vraiment apporter au groupe et effacer nos difficultés. On est content du caractère du groupe. On a tout pour continuer vers le haut du ta-bleau, les 6 et mêmes les 4 ! (rires)

Quel regard portes-tu sur les supporters du CO ?Ils sont très présents et c’est très important ! Je déteste jouer les matchs à l’extérieur et sentir tout un stade contre moi. A la mai-son c’est très fort ! Je suis vraiment très heureux d’être ici. Les supporters m’ont très vite adopté.

Morgane DOBIGEONRédactrice Puissance Castres

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Morgane DOBIGEONRédactrice Puissance Castres

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Tu as débuté le rugby plu-tôt tard (15ans), après un passage par le foot, quand s’est dessinée ta spécificité au poste d’arrière ?Quand je suis arrivé au rugby, j’ai com-mencé au poste de 10 à Gaillac, ce qui m’a permis de combler mes lacunes techniques. Le fait de jouer n°10 et de toucher beaucoup de ballons a beaucoup aidé. Mon jeu au pied est un atout du foot mais il fallait travailler. En arrivant à Albi (2009) j’ai été repositionné en 15 et j’y suis resté.

Dans quelle mesure le foot t’a apporté dans ton jeu d’arrière ?C’est vrai que le jeu au pied et la tech-nique de frappe que j’ai amené du foot ont été un plus. Cela m’a aussi beaucoup apporté en défense : la défense d’arrière est un peu similaire à celle du foot, parce qu’il ne faut pas trop se jeter, il faut antici-per et tu dois avoir une vision globale du terrain et des intervalles.

Ce qui te plaît le plus dans le poste d’arrière ?C’est le fait d’avoir des responsabilités : défensivement, le 15 c’est le dernier rempart, donc il ne faut pas se trouer ! Ensuite, offensivement, on a un peu plus de champ, donc c’est sympa de se lancer et d’être un électron libre dans la ligne d’attaque.

Si tu pouvais recommencer et changer de poste, lequel adopterais-tu ?N°10 cela m’aurait plu ! Mais 15 cela me plaît beaucoup.

On parle beaucoup du jeu aérien en ce moment, en tant que un spécialiste des airs, as-tu un avis sur la question, des choses que tu travailles particulièrement ?Je pense qu’il y a une part d’instinct, quand même, des qualités physiques cer-taines, et à côté de cela des situations que l’on peut travailler à l’entraînement pour se rassurer et vraiment ne pas avoir peur de se lancer. Mais personnellement ce n’est pas quelque chose que je travaille ; c’est instinctif ! Peut-être que l’on pourrait déjà développer les talents naturels dans

les écoles de rugby.

On te sent de plus en plus en confiance depuis ton opération l’année dernière, presque autoritaire dans les décisions, il y a eu un déclic ?Non pas vraiment mais c’est vrai que j’ai eu la chance d’enchaîner les bons matchs à mon retour mais j’avais toujours quelques petites douleurs. J’ai fait un gros renforcement musculaire qui m’a permis de ne plus être embêté. C’est un soula-gement car le fait de ne plus avoir mal, je peux plus bosser la semaine et cela amène de la confiance. C’est très impor-tant !

Des ambitions XV de France ?(Sourire) Le XV de France, cela peut venir si je maintiens des grosses performances, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des très bons joueurs au poste aussi. Donc il faut bosser encore.

Un petit retour sur ton match contre Toulouse ?C’était dur ! Sur mon essai, c’est rageant parce que, quand je regarde la vidéo, j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand-chose et que cela va être accordé…mais finalement non. Alors cela a été difficile. Mais on a pu revenir en fin de partie et j’ai eu la chance de pouvoir dégager l’équipe par un bon coup de pied, bien aidé par le vent, alors au final cela a vain-cu la déception.

Ton regard sur une fin de saison qui s’annonce palpi-tante ?Avec la saison dernière, on est heureux d’être dégagé du maintien (sourire) et on regarde devant c’est sûr ! On va s’ap-puyer sur le caractère du groupe pour accrocher cette sixième place !

Ma vie de 15 avec Geoffrey Palis :L’instinct et le travail au service de l’efficacité !

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PHOTO FRANTZ MEYERS | PHOTOGRAPHE | CASTRES

Que sont-ils devenus :Pierre-Gilles LAKAFIADans la famille Lakafia je demande Pierre-Gilles, 28 ans, trois-quarts aile de rugby. L’ainé de la famille a évolué à Grenoble, Albi puis au Stade Toulousain avant de re-joindre le Castres Olympique entre 2011 et 2014. Actuellement sous contrat avec l’Equipe de France à 7, il prépare les JO de RIO qui se dérouleront en août 2016. Malheureusement une fracture de la main l’a contraint à déclarer forfait pour les tour-nois de Wellington et Sydney, un KO l’a écarté du tournoi de Las Vegas. Mais il a enfin pu refouler les terrains lors du tournoi de Vancouver et dernièrement pour le fa-meux tournoi de Hong Kong.

Comment vas-tu ?Mon opération s’est bien passée merci, j’ai une plaque et des vis sur le 4eme métacarpien, ça ne devrait plus bouger maintenant! Un peu blasé de ne pas avoir pu reprendre plus vite avec ce KO.

Tu es issu d’une famille d’athlètes (papa, Champion de France de javelot et ma-man discobole au niveau national), pourquoi avoir choisi le rugby ?Notre famille est très sportive depuis mon père, on a donc, avec mon frère, fait tout les sports qui nous plaisaient jusqu’à ce qu’on veuille essayer le sport qui faisait hurler notre père et notre oncle devant la tv. C’était les matchs des All Blacks quand Jonah Lomu jouait... Et ça nous a plu !

A quand remonte ton his-toire avec le 7 ?En 2011, Guy Novès m’a envoyé faire le tournoi de Hong Kong, et ça a été un choc ! On ne réalise pas ce qu’est le 7 jusqu’à y avoir joué, ou vu un tournoi du niveau de Hong Kong ou Dubaï.

L’objectif JO, un rêve qui se matérialise ?Malgré les déconvenues des derniers tournois, comment juges-tu la progression de l’Équipe de France à 7 ?Le 7 est un jeu qui permet vraiment de s’exprimer sur un terrain. On est constam-ment impliqué, aussi bien offensivement, que défensivement. Il n’y a aucun temps mort, les matchs peuvent se gagner sur de tous petits détails, et jusqu’à la dernière seconde. Tout va tellement plus vite... je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer.

Les JO sont un rêve de gosse pour moi, j’ai grandi avec un papa qui les a faits, à Los Angeles en javelot. Ca m’a tou-jours fasciné. On travaille dur pour ça, c’est l’objectif d’une vie! Notre équipe se construit encore et toujours, ça n’est pas toujours facile, mais nous sommes déter-minés à battre toutes les nations au moins une fois avant d’arriver a Rio, pour que le moment venu, on se dise, on peut le faire. Les Français répondent toujours présent lorsqu’on les attend le moins. On a pu battre les Fidjiens comme cela, personne n’aurait pu imaginer qu’on le fasse !

tu es apparu très en forme lors des deux tournois à Cape Town et Dubaï et dernièrement à Hong Kong. Dans quelle mesure les bles-sures ou les maladies de ces derniers temps freinent-elles la préparation pour les JO ?Notre préparation avant ces premiers tournoi est celle que nous ferons avant de partir pour Rio, ça m’a permit de me sen-tir vraiment bien c’est vrai. Ma blessure a rendu pénible le fait de ne pas pou-voir être sur le terrain avec mes équipiers, mais elle ne m’inquiète pas plus que ça, je suis soigné, je me suis préparé pour re-venir sur le terrain avec une envie intacte.

Les supporters du Co n’ont pas eu le loisir de te voir souvent à Pierre Antoine mais pour les habitués au Levezou, tu laisses l’image de quelqu’un de toujours souriant, rapide et premier sur le terrain pour l’entraî-nement. Quels enseign-gements gardes-tu de ton passages à Castres ?Malheureusement sportivement mon pas-sage a Castres a été difficile, j’ai très peu joué à P.A. Malgré tout, j’ai pu apprendre des choses sur moi, mon caractère. Je n’ai jamais baissé les bras, me suis toujours entrainé dur en espérant que les choses tournent en ma faveur. C’est ce que je re-tiendrai de mon histoire «sportive» avec Castres, ma volonté.

Comment as-tu vécu le titre de Champion de France 2013 ?

Le titre était quelque chose d’incroyable pour la ville, j’étais très heureux de voir la joie des Castrais redevenir champion de France après si longtemps, j’étais éga-lement très content pour mes coéquipiers qui le méritait vraiment. J’ai partagé toutes ces joies avec plaisir, mais je ne me senti-rai jamais champion avec ce titre.

Les choses que tu as par-ticulièrement appréciées à Castres ?Castres est une ville où il fait vraiment bon vivre. Nous avions nos habitudes avec ma femme, les commerçants étaient vraiment gentils, comme notre boulangère du Si-dobre, ou notre boucher de Roquecourbe. Le restaurant «Le bistro des saveurs » était aussi un super restaurant. Mais ce qui ren-dra pour toujours cette ville si spéciale est que mon fils est Castrais, et je ne suis pas prêt de l’oublier !

Morgane DOBIGEONRédactrice Puissance Castres

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