L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L D É P A R T E M E N T A L D E L A N I È V R E

du département

ACTUALITÉS Je suis la Nièvre !P4

J’AIME MA NIÈVRE Sébastien THOMAS, un citoyen engagéP27

INTERVIEW Marie-Guite DUFAY, « La Nièvre a des potentiels ! »P14

DOSSIER P18

MARS/2018

www.nievre.fr

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CULTURE ET SPORT Bougez dans la Nièvre !P29

LE NOUVEL EXÉCUTIF

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SOMMAIRE

Hôtel du Département - 58039 Nevers CedexCourriel de la rédaction : magazine@nievre.fr

Directeurs de publication : Alain LASSUS, Président du Conseil départementalVanessa LOUIS-SIDNEY, Vice-Présidente déléguée au Tourisme, au Marketing Territorial et à la Communication

Rédacteur en chef : Emmanuel COULOMBEIXRédaction : Nicolas ABBE, Maud BERNARD, Séverine BOURRÉE, Julie PLISSIER

Photographies et illustrations : Stéphane JEAN-BAPTISTECréation graphique, Illustrations et mise en page : Studio B Design

Impression : LENGLET Imprimeurs – 59554 RAILLENCOURT SAINTE OLLETirage 110000 exemplaires

ISSN 2257 - 8579

ACTUALITÉSP4

INTERVIEWP14

DOSSIERP18

CULTURE & SPORTP29

AGENDAP36

J’AIME MA NIÈVREP27

Suite à l’élection de Patrice JOLY au poste de sénateur, Alain LASSUS est devenu président du

Conseil départemental de la Nièvre. Avec lui, c’est tout l’éxécutif qui a été repensé et adapté aux

problématiques du territoire. LE NOUVEL EXÉCUTIF du département.

Retrouvez toute l’actualité du Département : travaux, projets, réalisations…

Déclinaison de la marque territoriale.

Marie-Guite DUFAY « La Nièvre a des potentiels ! »

Bougez dans la Nièvre ! Au travers de portraits de Nivernais, de projets

ou d’actions, Nièvre Mag vous raconte tout sur la culture et le sport.

Notez tous les rendez-vous de février à juin 2018

en un coup d’oeil : événements, culture et sport…

Sébastien THOMAS est un citoyen engagé, « littéralement nivernais » ! Chef d’entreprise,

il nous raconte sa Nièvre et ses souhaits pour son territoire.

LE NOUVEL EXÉCUTIF du département

ACTUALITÉSP5

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ÉDITORIAL

Président du Conseil départemental depuis maintenant quatre mois, je voudrais vous dire à quel point le nouvel exécutif s’empare des dossiers avec à la fois un sentiment d’urgence et beaucoup d’envie.

Vous trouverez dans ces pages une présentation de l’équipe que j’anime. Les missions sont étendues à l’instar du rôle essentiel que joue toujours notre institution départementale.J’ai pris l’habitude de dire que, malgré les contraintes qui nous sont imposées, le Conseil départemental est le dernier service public qui reste au plus profond des territoires lorsqu’il n’y a plus rien d’autre !Trois convictions animent notre équipe. Ce sont la solidarité, la démocratie et l’émancipation qui conduisent aux destinées de notre collectivité, au plus près de la vie quotidienne des nivernaises et des nivernais et de leurs besoins essentiels...Ce credo, nous le faisons nôtre, qu’il s’agisse d’accompagner les personnes âgées, handicapées ou les collégiens et les jeunes parents, qu’ils s’agissent encore d’entretenir nos routes ou nos établissements scolaires et médico-sociaux…Nous voulons prendre aussi notre place dans l’animation et l’aménagement de notre départe-ment même si la loi NOTRe ne nous y aide pas et même si notre gouvernement nous impose un encadrement budgétaire jamais vu.Aussi la tâche est ardue mais nous nous y employons avec ardeur !Il s’agit rien de moins que de permettre à la Nièvre, non seulement de rester vivable et solidaire mais aussi - et c’est l’objectif de notre nouvelle marque de territoire « Je suis la Nièvre » - de la rendre plus attractive et dynamique. Avec un Conseil départemental toujours plus à vos côtés ! n

Alain LASSUS - Président du Conseil départemental de la Nièvre

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ACTUALITÉS

Suite à la deuxième campagne de pesées réalisée fin 2017 dans les 27 collèges nivernais pourvus d’une restau-ration collective, le département organise une tournée à partir de mars 2018 dans l’ensemble de ces établisse-ments et met à disposition une exposition itinérante : « Mets un stop au Gaspi ! » Elle se compose de panneaux d’informations présentant successivement les chiffres clés du gaspi, proposant d’adopter les « bonnes habitudes », incitant à s’impliquer dans le « manger local », le compostage et à participer à des actions « antigaspi ». Après un an d’efforts menés par les collégiens nivernais, l’objectif est de continuer la lutte et de « mettre un stop au gaspi » pour atteindre progressivement une réduction de 30% des déchets liés au gaspillage alimentaire ! n

METS UN STOP AU GASPI DANS LES COLLÈGES !

Le Conseil départemental de la Nièvre poursuit sa campagne de lutte contre le gaspillage alimentaire dans les collèges mise en place en septembre 2016.

ECHAPPÉE LECTURE

Entre juin et novembre 2017, ce ne sont pas moins de 3 087 participants, dont 2 807 enfants, qui ont fait connaître leurs livres préférés, parmi 8 titres dans 5 catégories d’âge différentes. 119 classes ont également participé. C’est une augmentation totale de 15 % du nombre de participants par rapport à l ‘édition 2016. Les enfants ont découvert les livres dans les 18 bibliothèques du département participantes, mais aussi dans les relais d’assistantes maternelles, les classes et les centres de loisirs. Rendez-vous est donné le 1er juin 2018 pour la 6e édition de l’ « Echappée lecture ». nRetrouvez le palmarès de l’édition 2017 sur www.nievre.fr

La 5e édition du prix de littérature jeunesse organisé par la Bibliothèque de la Nièvre s’est conclue par la présentation du palmarès 2017 en novembre dernier à Guérigny.

LE 4E SALON DES MÉTIERS DE L’AGRO-ÉQUIPEMENT

Pourtant, elle a besoin de personnel qualifié pour répondre aux besoins des entreprises qui ont du mal à recru-ter dans les métiers tels que mécanicien, responsable d’atelier, magasinier, technico-commercial, conducteurs d’engins… ou de jeunes pour les former dans le cadre de l’alternance, en particulier au contrat d’apprentis-sage. C’est pourquoi la chambre de métiers et de l’artisanat de la Nièvre et ses partenaires* organisent la 4e

édition du salon des métiers de l’agro-équipement samedi 17 mars prochain dans les établissements Da-chard à Saint-Benin d’Azy de 9h30 à 15h. Cet événement vise non seulement à revaloriser cette filière porteuse d’emplois mais il propose au public en recherche d’orientation ou d’emploi d’y rencontrer des professionnels du secteur en situation de travail. Les visiteurs pourront ainsi visiter la concession de machines agricoles, assister à la démonstration de matériels innovants, participer à un job dating et échanger avec des formateurs et responsables de centres de formation et d’apprentissage. Des offres d’emploi, d’apprentissage et de stage dans les entreprises nivernaises du secteur et des départements voisins seront également présentées. n

Entrée gratuite - Contact : kclement@artisanat-bourgogne.fr, tel : 03 86 71 80 69*Partenaires : Etablissement Dachard, Chambre de Commerce et de l’Industrie de Ia Nièvre, Chambre d’agriculture de la Nièvre , CFA Agricole de Challuy , CFA polyvalent AFPA, Iperma, FD CUMA, Pôle emploi, missions locales de la Nièvre, Aprodéma, MDEF, éducation nationale, Conseil départemental 58, FDSEA, Conseil Régional

Fortement ancré en milieu rural, innovant, sans cesse en développement, proche des entreprises agricoles mais aussi des collectivités et des particuliers, la filière agro-équipement est un secteur méconnu du public.

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UN CONCOURS PHOTO POUR DÉCLINER LE

Depuis le 11 janvier et jusqu’au 15 mars, les visiteurs peuvent voter pour leur photo préférée. Un prix du public mais aussi un prix du jury seront décernés, avec en dotations, 12 mois de petits bonheurs nivernais pour les gagnants. Les 2e et 3e

classés de chaque catégorie remporteront aussi des lots. Financé par le Conseil départemental et l’Agence de déve-loppement touristique, ce premier acte médiatique de la marque de territoire, et de l’association qui la porte, vise à permettre aux Nivernais d’affirmer ou de réaffirmer leur fierté pour la Nièvre. Et à s’emparer de son image collective !

Première déclinaison grand public de la marque de territoire« Je suis la Nièvre », un grand concours photo invite les Nivernais et les amoureux du département à déposer leurs images interprétant leur vision de la Nièvre avec un grand N, sur le site internet www.jesuislanievre.com.

LE BUREAU PROVISOIRE DE JE SUIS LA NIÈVREPrésident : Jean-Philippe Bertin, rédacteur en chef du JDCVice-Président développement économique : Franco Orsi, Président de la CCI et de l’InterconsulaireVice-Président jeunesse, éducation et enseignement supérieur : Philippe Goux, Proviseur du lycée Alain ColasVice-Président collectivités, tourisme et communication : Vanessa Louis-Sidney, Vice-Présidente du Conseil départemental Vice-Présidente culture : Françoise Ducourtioux, directrice artistique Les Z’ACCROS d’ma rueVice-Président sport : Francis Bardot, Président de La Charité BasketTrésorier : Pierre Marchand, dirigeant d’entrepriseSecrétaire : Arnaud Le Claire, propriétaire exploitant Le Domaine du Grand Bois

Contact :Je suis la NièvreTél. 03 86 23 14 67contact@jesuislanievre.com

COLLECTIVITÉS, ENTREPRISES, ASSOCIATIONS ET CITOYENS ADHÈRENT À JE SUIS LA NIÈVREUne étape importante de la démarche d’attractivité a été franchie, avec la création de l’association Je suis la Nièvre qui réunit tous ceux qui veulent devenir acteurs de la promotion du territoire nivernais. Un bureau provisoire (l’assemblée élective aura lieu le 21 mars prochain) a été désigné qui traduit bien la diversité des membres de l’association. L’association s’appuiera sur la plate-forme de marque pour définir un plan d’action collectif pour construire la réputation de la Nièvre et communiquer sur les cibles répertoriées. n

©JDC

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ACTUALITÉS

Créée en juillet 2017, l’association est is-sue d’un partenariat de la Communauté de communes, de la Chambre d’agricul-ture, du Centre d’Étude et de Ressources sur la Diversification (CERD), et de sept éleveurs installés sur la zone Natura 2000 des Amognes. Ceux-ci désiraient alors se réunir dans le but de promouvoir leur

L’UNION ET LA NATURE

font la force de NATUR’AMOGNES !

production de viande bovine non seule-ment locale mais qui plus est « raisonnée ». Viande fraîche, terrines, tartinades, viande séchée labellisées Natur’Amognes sont au-jourd’hui en vente sur les marchés locaux et dans les grandes et moyennes surfaces du département. n

Pas de soja, ni OGM, et des bêtes exclusivement nourries d’herbe et de céréales cultivées à la ferme ou de graines de lin, garantissant une viande bovine de qualité élevée dans le respect de l’environne-ment, tels sont les principes de l’association Natur’Amognes.

Contact : @NaturAmognes sur Facebook, naturamognes@gmail.com, Président de l’associa-tion, Nicolas FALLET : 06 99 26 95 70

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SALON DE L’AGRICULTURE

Le Département de la Nièvre était présent sur l’espace régional lors de la journée du vendredi 2 mars. Tout au long de cette journée, un coup de projecteur a été mis sur les producteurs et forces vives nivernais, dont certains avaient fait le déplacement. A cette occasion, au cours d’une conférence de presse, la nouvelle marque de territoire partagée « Je suis la Nièvre » a égale-ment été présentée aux visiteurs de la région, dans un esprit de partage et

de convivialité. C’était aussi un bon moyen d’inviter les amoureux du département à participer au grand concours photo qui se déroule jusqu’au 15 mars sur le site www.jesuislanievre.com. Par ailleurs, les lauréats nivernais du concours charolais du jeudi 28 février ont été invités à venir passer un mo-ment sur le stand dédié à la Nièvre le lende-main. Outres les bars à vins et à fromages, et les espaces documentation et produits, les visiteurs pouvaient également parti-ciper aux ateliers culinaires proposés par

Le Conseil départemental de la Nièvre a participé au 55e Salon interna-tional de l’agriculture, à Paris, en partenariat avec la Région Bourgogne-Franche-Comté, sur un stand dédié à la promotion de la gastronomie et des territoires.

l’Association des Toques nivernaises, comme les années précédentes. Les chefs avaient apporté avec eux des bons produits qui disaient tout de la savoureuse gastronomie « made in Nièvre ». Des milliers de visiteurs ont ainsi pu se faire une idée, durant le Salon, de toutes les richesses agricoles et gastronomiques bourguignonnes, et nivernaises en particulier. n

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ACTUALITÉS

Pour preuve, le 15 janvier dernier, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Interdépartementale - délégation Nièvre renouvelait la signature de la convention de partenariat pour une durée de 3 ans avec le LDAC 58. Cette convention fixe la nature des presta-tions : surveillance microbiologique des produits élaborés par les professionnels nivernais des Métiers de Bouche, surveillance de l’hygiène des outils servant à la préparation.

DÉGUSTER en toute SÉRÉNITÉ

Expert indépendant et public dans les domaines de l’hydrologie, la géné-tique animale, la santé animale, et l’hygiène alimentaire, le Laboratoire départemental d’analyses et de conseil de la Nièvre (LDAC 58) réalise des analyses et des prestations, gages de qualité et de sécurité.

Les étudiants viennent d’Inde, du Niger, du Cameroun, d’Italie, du Mexique… et participent au rayonnement international de l’établissement, tout en renforçant la notoriété de la formation à l’étranger. En 2017, quatre de ces étudiants avaient remporté la bourse d’excellence Georges Charpak. Pour mémoire, le Master 1 se déroule à Polytech Orléans et le Master 2 à l’ISAT. n

Parmi les 670 étudiants que compte l’école, l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de Nevers accueille depuis septembre dernier 39 étudiants internationaux attirés par la renommée prestigieuse du Master « Automotive engineering for sustainable mobility », en partie enseigné en anglais.

ISAT Un RAYONNEMENT INTERNATIONAL

Véritable contributeur à la protection de la santé humaine, le LDAC 58 assure ainsi le contrôle des denrées alimentaires telles que les préparations pâtissières, charcuteries, plats cuisinés ou autres produits destinés à l’alimentation sur la base des critères définis dans la réglementation en vigueur. Quand qualité des préparations rime avec sécurité, il ne reste plus qu’à déguster en toute sérénité ! n

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Avez-vous les bonnes clés pour réussir votre recherche d’emploi ? La journée des Clés de l’Emploi vise à lever les freins de l’accès à l’emploi en permettant à chacun d’établir une stratégie de re-cherche d’emploi, tout en développant sa capacité à se valoriser et à prendre – ou reprendre – confiance en soi. Chaque participant bénéficie d’un accueil et d’un accompagnement personnalisés en fonction de ses besoins et de ses attentes. Muni de son livret individuel, il peut évaluer ses compétences et rece-voir des conseils des professionnels, à partir des différents ateliers : confiance en soi, simulation et bilan d’entretien, informations locales, cv et lettre de moti-vation. Avec une nouveauté cette année, l’atelier « Compétences transférables » pour identifier parmi ses compétences celles qui pourraient servir à se projeter vers un nouveau métier.

EMPLOI les bonnes clés POUR RÉUSSIR

Ancien étudiant entré depuis dans la vie active, Guilhem Gillot a participé l’an der-nier aux Clés de l’emploi. « J’ai particulière-ment apprécié l’atelier Confiance en soi, la découverte du CV vidéo et surtout l’atelier Simulation d’entretien avec le bilan et les conseils. Auparavant je n’avais jamais fait de simulation ou passé d’entretien, on n’ap-prend pas ça à l’école. Les conseils étaient vraiment adaptés et m’ont servi par la suite à plusieurs reprises », témoigne-t-il.En complément des ateliers, les partici-pants qui le souhaitent peuvent également échanger avec les employeurs locaux et se rendre à l’Espace Recrutement pour des postes à pouvoir.

Jeunes en fin de formation, personnes en recherche d’emploi ou réorientation professionnelle, employeurs, le concept innovant des Clés de l’Emploi a séduit plus de 450 personnes l’an dernier. L’édition 2018 se déroulera le 22 mars au gymnase de Château-Chinon.

Les Clés de l’emploi sont cofinancées par le Conseil départemental, le Groupe LEGTA, CFPPA, E2C du Morvan, le Lycée des Métiers François Mitterrand, la MSA, le Crédit Agricole

et associent également d’autres partenaires dans la co-construction du projet.

Le 22 mars 2018 de 10h à 17h au gymnase de Château-Chinon

LES CLES DE L’EMPLOI 2018Plus d’infos : au 03 86 93 46 00

ou 03 86 79 47 40

« Ce n’est pas un salon classique de l’emploi avec des visiteurs. Les participants sont acteurs et repartent avec de vrais outils. Ce concept - sous cette forme - n’existe nulle part ailleurs », explique Karine Dirson, coordinatrice de Réussir. Et de préciser : « Nous participons chaque année à cette journée comme employeur. C’est un bon moyen de recruter, de se faire connaître et c’est très convivial entre les partenaires. Lors de l’édition 2017, nous avons rencontré 32 candidats, et à l’issue nous avons recruté 4 demandeurs d’emploi ». n

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ACTUALITÉS

« LES CHÈQUES COMPÉTENCES NUMÉRIQUES » sont certainement les outils les plus innovants proposés par NMN. Mis en place en partenariat avec la mission numérique du Pays Nivernais Morvan, à l’issue d’un appel à projet de la région Bourgogne-Franche-Comté, les ché-quiers permettent d’accéder à des for-mations numériques gratuites à la carte dans tout le département de la Nièvre en 2018 et 2019. Ces chéquiers se com-posent de 20 chèques qui balayent un large spectre des domaines numériques utilisés dans la vie professionnelle. Ils seront distribués par les partenaires prescripteurs du département de la Nièvre (Missions locales, Maison de la Formation, Centres sociaux, chantiers d’insertion…). La remise du 1er chèque compétence numérique se dérou-lera jeudi 8 mars au Centre social de Prémery à 16h.Infos : www. mediation-numerique.nievre.fr

L’informatique et les outils web sont devenus incontournables dans notre vie quotidienne, que l’on soit actif ou en recherche d’emploi, ou tout simplement que l’on apprécie l’utilisation des réseaux sociaux, il est aujourd’hui nécessaire de maîtriser les outils numériques ou tout du moins d’en connaître les bal-butiements. Avec ses animateurs des kiosques numériques, le département de la Nièvre œuvre depuis plusieurs années à construire un réseau d’interventions conséquent sur son territoire et place la straté-gie d’accompagnement au numérique au cœur de ses priorités. « La Nièvre Numérique » qui chapotait jusque-là les « kiosques » se transforme en « Nièvre Médiation Numérique », et au delà de son change-ment de nom, elle vous propose de nouveaux services d’accompagnement 2.0 !

NIÈVRE MÉDIATION NUMÉRIQUE UN ACCOMPAGNEMENT 2.0

« Renforcer l’égalité d’accès aux savoirs numériques afin de limiter les risques de fracture numérique pour les citoyens ni-vernais est un axe majeur de la politique départementale, c’est pourquoi nous avons développé et renforcé le dispositif de démocratisation des usages numé-riques pour tous les nivernais », exprime Pascal Bernard, responsable du service Accompagnement au Numérique. Et la « nouvelle formule » de Nièvre Média-tion Numérique (NMN) est à la hauteur de ses promesses !Tout d’abord, les « animateurs » de-viennent les « médiateurs numériques », puis une nouvelle identité visuelle voit le jour avec la création d’un nouveau logo et les outils de communication s’actualisent notamment avec le chan-gement de nom de la page Facebook et du compte twitter de NMN. « Nous désirons nous inscrire dans une dynamique de médiation numérique reconnue et soutenue au niveau national. La nouveauté de ce dispositif réside dans le fait que les médiateurs numériques disposent davantage de souplesse dans leurs interventions, avec la possibilité de mettre en place des accompagnements numériques gratuits et personnalisés

notamment à destination des personnes en voie d’insertion professionnelle. Que les utili-sateurs soient novices en informatique, qu’ils découvrent les réseaux sociaux ou internet, ou qu’ils désirent se perfectionner, nous pou-vons les conseiller et les accompagner ! Nous innovons aussi en mettant à disposition des nivernais de multiples outils, tels que le réseau des Fablab, pour favoriser la création et rendre accessible à tous la programmation et la fa-brication numérique » explique Pascal. Et, quand il s’agit de créer des outils favo-risant et facilitant l’accès au numérique, NMN ne tarit pas de créativité : création d’un site web www.mediation-numerique.nievre.fr, d’une adresse mail de contact me-diation.numerique@nievre.fr, les chèques compétences numériques (cf encadré), et un numéro de téléphone unique 03 58 57 05 58. Pascal précise : « En appelant ce numéro, chacun peut bénéficier d’un accom-pagnement numérique (toujours gratuit et personnalisé) et faire part de son projet, de son besoin. Les médiateurs numériques, dans la limite de leur disponibilité, essaie-ront de trouver les meilleures solutions pour y répondre, et ce au plus près du lieu de vie du demandeur. » n

Pour un accompagnement numérique 2.0, n’hésitez plus à contacter Nièvre Média-tion Numérique !

Infos : www.mediation-numerique.nievre.fr et au 03 58 57 05 58

Jamila VALOIS témoigne à propos de sa bourse d’études de médecine

BOURSE MÉDECINE

Lors du dernier Salon de l’enseignement supérieur, qui s’est tenu à Nevers le 18 janvier, une grande jeune femme brune, discrète, acceptait de répondre aux questions des jeunes visiteurs qui la sollicitaient. Jamila Valois bénéficie d’une bourse d’études de médecine du Conseil départemental (500 euros par mois le temps de ses études) et, tout en dépendant de la faculté de Dijon, est interne en 8e année de médecine générale au Centre hospitalier de Nevers. Ce dispositif de bourses a déjà séduit 11 étudiants dans le département et vise à favoriser l’installation de jeunes médecins dans la Nièvre, à l’issue de leurs études, afin de combler le déficit démographique médical. Jamila est originaire de Dijon et est arrivée il y a deux ans en stage dans un cabinet de La Charité-sur-Loire. « Il y avait beaucoup de travail dans la campagne nivernaise. J’ai fait les visites à domicile. J’ai découvert la région et j’ai beaucoup aimé rendre visite à des personnes isolées qui manquent de médecins pour les soigner » relate Jamila. Ayant découvert la possibilité offerte par le Département « par hasard sur un prospectus dans l’internat », la jeune femme a décidé de jouer les prolongations, ayant vraiment apprécié la Nièvre. « C’est important de pouvoir payer des crédits, lorsqu’on est étudiant, et j’ai été bien entourée et bien accompagnée par les élus et les services du Conseil départemental ». Du coup, elle s’est engagée à s’installer dans le département au terme de ses études, pour une durée au moins égale à celle du ver-sement de la bourse. Jamila Valois a déjà des contacts avec la mairie de Fourchambault, pour reprendre le cabinet d’un généraliste prêt à partir en retraite. Dans 3 ou 4 ans, elle se voit médecin libérale mais « pourquoi ne pas travailler avec une Maison de santé pluridis-ciplinaire ? Je ne sais pas encore : c’est encore un peu tôt pour moi ». Des élus l’ont déjà pourtant sollicitée pour l’attirer dans leurs maisons de santé. n www.nievre.fr+INFOS

ÉTATS GÉNÉRAUX

de la SANTÉ

Préoccupé par l’état sanitaire du département, le Conseil départemental de la Nièvre a participé le 1er mars aux Etats généraux de la santé dans la Nièvre, à l’invitation de l’Agence régionale de santé (ARS).

Le Plan régional de santé ne satisfai-sant pas les élus, un document intitulé « Pour une Nièvre en bonne santé » a été conçu, réalisé et distribué lors de ces Etats généraux, en présence d’Agnès Buzyn, la ministre de tutelle. Le livret dresse le tableau de la démo-graphie médicale, présente de façon lucide les caractéristiques sanitaires de la Nièvre et, surtout, récapitule l’en-semble des exigences et doléances du Département en matière de santé. De l’universitarisation du Centre hospita-lier de Nevers à l’absence de fermeture de services de médecines, en passant par des propositions en matière de psychiatrie.... n

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MARIE-GUITE

Nièvre Mag : À quand un train Nevers/Dijon en moins de deux heures ? Comment la Nièvre peut-elle s’inscrire dans le Schéma régional des transports pour son désenclavement ?Marie-Guite Dufay : Dijon/Nevers en moins de deux heures, la SNCF fera des propositions pour une mise en service en 2019. Des propositions qui passeront par un nouveau mode d’exploitation avec des trains qui seront plus rapides parce que certains ne s’arrêteront pas. Le sujet capital pour l’avenir, c’est la régénération de cette ligne qui est extrêmement obsolète. L’état des rails fait que les trains circulent très lentement. La Région sera mise à contribu-

tion mais c’est avant tout un financement de SNCF Réseau. Aujourd’hui, il y a une vraie né-gociation en France pour savoir quelles sont les lignes prioritaires pour cette régénération des rails. Nous nous battons pour être dans les priorités…Au-delà du rail, il y a aussi l’avion. Nous pen-sons que par rapport à la spécificité de la Nièvre qui est vraiment très excentrée par rapport à la Bourgogne-Franche-Comté, le fait d’avoir un aéroport est un plus qu’il faut vraiment conforter… C’est pour cela que nous rentrons dans la gouvernance de celui de Fourchambault.Après, il y a un sujet qui va s’ouvrir et qui va directement impacter le désenclavement de la Nièvre, c’est la question de la mise en place d’un engagement de campagne pris il y a deux

ans : la mobilité partout et pour tous. Après un travail au niveau national, nous allons avoir en mai dans notre assemblée un grand débat sur les questions liées aux transports et à la mobilité. Que chaque habitant sache sur son territoire que pour rallier une gare à plus de 50 km de chez lui, il va falloir qu’il passe peut-être par du covoiturage, peut-être par une plate-forme de mobilité qui existe déjà et qui va être étendue. Nous allons amener de l’ingénierie en partenariat avec les départements et les communes, pour pousser à la mise en place de moyens nouveaux…

NM : On a parlé de transports. Un autre moyen qui lutte contre l’enclavement, c’est le très haut débit. Comment la Région peut-elle aussi

La présidente de région était dans la Nièvre le 17 janvier dernier pour présenter ses vœux aux Nivernais. Nièvre Mag lui a demandé ce que la Région pouvait apporter au département dans les domaines des transports, du numérique, de l’enseignement supérieur, du développement économique et de la culture…

INTERVIEW

DUFAY

« La Nièvre a des potentiels » !

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nous avons un partenariat, à Lormes, avec la Mission numérique du pays Nivernais Mor-van, qui permet de financer de l’animation dans un lieu dédié aux services numériques en milieu rural. C’est très original et cela peut être considéré comme une méthode pour l’avenir. Nevers est aussi très dynamique sur la question du numérique, de par sa proximité avec Paris. Il y a des start-ups du numérique qui viennent s’installer à Nevers, parce que c’est moins cher qu’à Paris. La ville s’est dotée de moyens intéressants pour accueillir ces entreprises, notamment grâce à une pépinière dédiée au numérique qui s’appelle l’Inkub. Donc le numérique est totalement au centre des projets que nous avons à coeur de financer pour la Nièvre. Et c’est capital !

NM : Comment la Région peut-elle soutenir la création et le développe-ment de nouvelles filières d’enseigne-ment supérieur dans la Nièvre ? Par exemple, l’universitarisation du centre hospitalier ?MGD: C’est le ministère de l’enseignement supérieur qui décide des créations et c’est l’université qui exécute. La Région peut pous-ser, plaider, ce qu’elle fait, mais elle n’a pas le pouvoir de décision par rapport à cela. Moi, j’ai un regard extrêmement positif par rapport à l’ambition qu’ont les élus nivernais. Ils ont rai-

favoriser le développement du très haut débit, qui est une question vitale pour l’attractivité de la Nièvre ?MGD: C’est vital pour tout le monde ! Il n’y a pas de développement sans accès au très haut débit, pour l’entreprise, pour les territoires, pour chaque citoyen, pour le tourisme aussi, qui est un grand potentiel de la Nièvre, pour l’agri-culteur qui doit faire ses déclarations... Tout le monde en a besoin et aujourd’hui, c’est un fac-teur différenciant sur les territoires. Demain, ça va changer complètement la donne. Je pense que le jour où tous les territoires auront accès au très haut débit, la compétition entre les ter-ritoires métropolitains, qui aujourd’hui sont considérés comme ceux qui attirent la popu-lation, et les territoires ruraux, dont on dit qu’ils se désertifient, ne se déroulera plus du tout de la même façon.Comment fait-on ? Ce sont les départements qui sont maîtres d’ouvrage pour l’accès au très haut débit, ce n’est pas la Région. La Région accompagne les départements. Nous avons un contrat avec la Nièvre à hauteur de 18 mil-lions d’euros. C’est 162 millions au niveau de l’ensemble de la région. On a tout de suite pris des mesures pour mettre en place une enve-loppe financière, et très vite l’augmenter avec un principe de bonification au fur et à mesure de l’avancée des travaux.Par ailleurs, sur cette question du numérique,

son de se battre pour le développement de l’université à Nevers parce que c’est un fac-teur d’attractivité. J’y suis très favorable. Il y a la question de la création d’un IUT, d’une PACES en vue d’études de médecine… Je sais que le chemin n’est pas simple et que jusqu’à maintenant les efforts n’ont pas abouti mais il faut vraiment continuer à se battre. Et la Région est totalement disposée à pousser les feux, mais elle n’a malheureu-sement pas la main !

NM : Le Département n’a plus la compétence économique, la Région l’a. Quels sont les plans de soutien au développement qu’elle peut proposer ?MGD: Pour le développement écono-mique, je pense qu’avec la loi NOTRe, on a enfin abouti à un début de clarification des compétences, parce que jusqu’à main-tenant le qui fait quoi entre la Région, le Département, l’Agglo, les Comcom, sur le terrain économique, c’était quand même très compliqué. Les chefs d’entreprises, les représentants du monde économique n’avaient de cesse de dire : il faut simplifier ! Aujourd’hui, c’est plus simple : c’est la Région et les intercommu-nalités qui ont la compétence en matière

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MARIE-GUITE

la part du Département sont maintenant reprises par la Région. Et puis, nous avons mis en place une agence économique régionale, qui est dotée d’un pôle d’intervention particu-lier pour travailler sur les territoires, justement pour amener de l’ingénierie. Il y a bien un poste dédié à la Nièvre. Ce n’est peut-être pas suffisant pour l’ensemble du département et je suis prête à voir avec le président du dépar-tement comment compléter mais c’est déjà un point de départ.

NM : Vous aviez affiché votre volonté de faire de la culture l’une de vos prio-rités. Quelle est votre politique pour la Nièvre dans ce domaine ?MGD : J’avais dit que le budget de la culture serait sanctuarisé, parce que c’est un budget, comme celui des sports, qui a tendance à être rogné un peu partout, pour des raisons compréhensibles puisque les budgets des col-lectivités sont de plus en plus restreints. En ce qui concerne la culture, non seulement il n’a pas baissé mais il a augmenté de 17 % depuis deux ans. Ce n’est pas rien et cette année, nous avons lancé un événement culturel, qui s’est intitulé Idylle, idylle entre la Région et les

campagnes, un événement culturel en milieu rural dans deux départements, cette année la Nièvre et la Haute-Saône… On a travaillé avec les acteurs locaux. Nous n’avons pas été chercher de nouveaux acteurs mais on a bâti un projet qui permette de rassembler beaucoup de spectateurs, sur cinq semaines, à l’automne avec des prestations originales. Cela a très très bien marché ! On s’est appuyé sur la Camionnette d’alimentation culturelle générale, que vous connaissez bien. Le but était vraiment d’associer les habitants à la question de la culture. Ils ont vraiment été au rendez-vous, de La Charité-sur-Loire à Châ-teau-Chinon, de Varzy à Sougy-sur-Loire, à Nevers… Idylle n’aura pas lieu dans la Nièvre l’année prochaine mais ce qu’on a lancé dans la Nièvre, on voudrait que ce soit le moteur d’une démarche qui perdure.Autrement, nous soutenons d’autres insti-tutions culturelles, bien connues : la Maison de la culture de Nevers Agglomération, que nous accompagnons de façon déterminée, notamment dans le cadre des discussions avec les Scènes nationales et conventionnées, des festivals comme D’Jazz Nevers, le Centre régional du jazz qui est désormais actif à

INTERVIEW

DUFAY

de développement économique. La ques-tion qui se pose avec les autres intercom-munalités, c’est de les doter d’une capacité d’élaboration de projets suffisante. Ce sont les intercommunalités qui ont tout à ac-quérir en matière de compétences et elles n’ont pas encore les moyens de développer des projets et de nous les amener à la Ré-gion. Moi, je refuse d’être dans la situation de dire : puisqu’il n’y a pas de projet, il n’y a rien à mettre et je considère que l’argent de la Région va ailleurs… Non, je pense que dans un territoire comme celui de la Nièvre, il faut que nous aidions le Département à amener de l’ingénierie de projets dans les intercommunalités et le président Lassus et moi sommes vraiment d’accord pour aller dans ce sens-là. S’il n’y a pas de capacité d’ingénierie, je ne vois pas comment après les projets pourront s’élaborer.Après, il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur les aides économiques qui ont disparu puisque la Région a tout repris et que, par rapport aux entreprises, quel que soit leur stade de développement, amorçage, créa-tion, transmission, développement, toutes les interventions qui pouvaient exister de

« ... je pense que la Nièvre peut apporter beaucoup de choses » !

©austin-neill©samuel-zeller©simone-hutsch

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à une politique que nous avons mise en place au niveau de toute la Région pour l’aide au développement des villages.Par ailleurs, la Nièvre, c’est un territoire qui est véritablement riche de sa biodiversité, riche de son Morvan, riche de sa filière bois, riche de ses aptitudes touristiques, donc il y a un potentiel qui nous intéresse énormément. Au niveau de la Région, la question est : comment on attire des touristes, comment on attire des nouvelles populations dans les territoires ? Et je pense que nous avons dans la Nièvre un condensé de qualités qui seront peut-être plus recon-nues demain qu’elles ne le sont aujourd’hui. Des qualités tellement naturelles, et de belles qualités humaines aussi… C’est très inspirant, ce modèle de la Nièvre. Et puis je regrette que souvent un certain nombre d’acteurs nivernais soient plus dans la plainte, dans le dolorisme, que dans la reconnaissance de ce potentiel particulier. Je viens d’apprendre que, dans un concours national patronné par le ministre de l’aménagement du territoire, Talents des cités, il y a une entreprise du quartier du Ban-lay, à Nevers, qui a sorti une nouvelle ligne de lunettes, et qui a été reconnue comme Talent des cités. Donc, il y a toutes sortes de talents

l’échelle de toute la Région, le Festival du Mot à La Charité, des structures atypiques comme la Transverse à Corbigny, dédiée aux arts de la rue et aux territoires ruraux… Donc, je pense que nous sommes extrêmement vigilants à ce que la culture soit un vrai moteur de dévelop-pement local, de cohésion sociale aussi, et de développement personnel pour les habitants de ce territoire.

NM : Une dernière question : qu’est-ce que la Nièvre, elle, peut apporter à la grande région ?MGD : Oh, je pense que la Nièvre peut appor-ter beaucoup de choses, parce que la Nièvre est un territoire qui a à se battre pour son développement. Elle a des difficultés. C’est un territoire qui perd beaucoup de population mais les choses peuvent tout à fait se renver-ser, pour les raisons que j’ai évoquées tout à l’heure, notamment grâce à la réflexion sur le numérique. Il y a dans cette région un véri-table esprit de résistance, pour faire vivre ce territoire, un esprit déterminé. Quand je vois des réalisations comme les Villages du futur, avec un démonstrateur formidable à Luzy, cela nous a directement inspiré, par rapport

dans ces territoires. Partout, il y a des ta-lents, mais peu de territoires se plaignent comme la Nièvre d’être abandonnés, d’être en difficulté. Il y a des difficultés objectives mais il y a un potentiel objectif aussi, sur lequel il faut vraiment miser ! n

« ... Des qualités tellement naturelles, et de belles qualités humaines aussi...»

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JEAN-LUC

Vos origines et vos premiers pas dans l’univers du théâtre ?«  Mon histoire est très simple, je suis né à Nevers en 1960. Mon père est originaire du Nord mais il est arrivé dans la Nièvre très jeune. Il travaillait à la SNCF à Varennes-Vauzelles. Il s’occupait de la formation des arpettes, les nouveaux arrivants. Ma mère est nivernaise et travaillait à la BNP.J’ai grandi du côté du stade Faidherbe. J’ai fréquenté l’école de la Rotonde, le collège Victor Hugo, le lycée Raoul Follereau. Je suis parti en faculté à Clermont-Ferrand pour faire une licence d’italien et une maîtrise d’anglais. J’ai enseigné 6 mois au collège des Courlis. En fait, j’ai senti très vite que ma vie professionnelle ne se déroulerait pas au sein de l’éducation nationale. En parallèle, je faisais beaucoup de théâtre amateur avec le théâtre du Bœuf Mode. On jouait dans le département, on jouait partout. J’avais conclu un deal avec mes parents, si j’avais mes diplômes, je pourrais aller faire une école de théâtre à Paris. En 1984, Serge Font-Solé qui était le directeur de la Maison de la Culture m’a engagé pour jouer dans le Roman de Renard, une pièce que l’on a tourné dans tout le département. Je suis monté à Paris en 1987 comme un provin-cial. J’ai commencé à prendre des cours j’avais 27 ans. Je suis parti car je ne trouvais pas de cours qui faisait travailler les clas-siques. J’ai joué mon premier rôle à Paris en 1988 avec Robert Hossein ».

Interview : Jean Luc Revol / Directeur de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération

INTERVIEW

REVOL

Un esprit libre attaché à la Nièvre

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Votre histoire avec la Maison de la Culture a débuté dans le milieu des années 70 ?« J’ai pris mes premiers cours à 14 ans à la Mai-son de la Culture. Il y avait un atelier théâtre, un atelier d’arts plastiques. Je fréquentais le cinéma. C’était le seul lieu où il y avait des films en version originale à Nevers. On venait égale-ment pour draguer un peu, c’était la période des mobylettes ».

La vie culturelle à Nevers dans ces années-là ?« Il y avait un gros vivier de compagnies ama-teurs. Il y avait une vie culturelle énorme, il n’y avait pas de compétition, on passait d’une compagnie à l’autre. Sous l’égide de la FOL*, un festival «  théâtre en stock  » se déroulait dans différentes villes du département. Cela nous permettait de jouer et de voir les autres compagnies. L’ambiance était très festive. Il y avait également le Donald’s pub, c’était vrai-ment l’endroit où l’on se retrouvait. On jouait dans la cave du pub les weekends pendant plusieurs mois. On ne pourrait pas refaire les mêmes choses dans les mêmes conditions, les normes de sécurité ne nous le permettraient pas ».

Le lien avec la Nièvre a toujours été constant ?« J’ai toujours été entre Nevers et Paris. Avec le Théâtre du Caramel Fou, compagnie profes-sionnelle, j’ai monté pratiquement toutes mes créations au petit théâtre à Nevers. J’ai tou-jours travaillé ici entre 1990 et 1994, que se soit un Molière dans les jardins du musée, ou un Marivaux que l’on a répété ici et présenté en Avignon en 1994. On formait une bande avec des comédiens comme Marina Foïs, Valérie Benguigui, Lionel Abelanski, avec le théâtre de foire c’était la période casse-cou ».

Vous êtes désormais directeur de la Maison de la Culture, vous gardez la même envie d’investir les lieux, le territoire ?«  Bien sûr  ! Sinon, je ne serai pas là. On va relancer la décentralisation et la diffusion sur le territoire, nous faisons une demande de conventionnement auprès du ministère de la culture sur la thématique art et territoire. Si je suis ici, c’est pour faire des propositions artistiques éclectiques. Je souhaite poursuivre dans cette voie. Les collaborations avec des partenaires comme le Café Charbon, Scéni Qua Non, le festival D’Jazz et les Z’accros d’ma rue, entre autres en sont l’illustration ».

Ce projet de décentralisation, comment va-t-il se mettre en place ?« J’ai donné cette mission à Maël Grenier, mon directeur adjoint. Dans la méthode, on va cartographier l’agglomération de Nevers et le département et référencer les lieux pour connaître leurs capacités tech-niques. A partir de ce diagnostic, on fera des propositions artistiques mais toujours en lien avec nos projets d’actions cultu-relles ».

Les gens vous connaissent et vous connaissez les gens. Comment pour-riez-vous qualifier les nivernais ?«  Moi je me sens un enfant du pays. Je ne me sens pas un péquenaud parce que j’habite dans la Nièvre, il ne manquerait plus que cela !!!Dans la Nièvre, on a le sens de l’accueil mais par contre ici, les gens sont des râ-leurs. Ils ne sont jamais contents, mais moi aussi je suis un râleur, dixit mes copains parisiens ».

En conclusion, pourquoi êtes-vous si attaché à la Nièvre ? « Le lien avec la Nièvre n’a jamais été rom-pu, même si j’ai habité pendant 25 ans à Paris, j’ai toujours travaillé ici. J’adore la Nièvre, je la connais presque par coeur. La nature, les forêts, j’adore. Je déteste la foule. J’adore aller aux champignons, aller me baigner à l’étang du Merle. C’est un département où la nature est magnifique. J’aime bien la forêt du côté de Saint-Léger les-Vignes.La Nièvre est ma maison. D’ailleurs si ce n’avait pas été ici, je n’aurais pas postulé pour devenir directeur de théâtre, parce que je connais les gens et le terrain ». n

* Fédération des Oeuvres Laïques

DOSSIER

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du départementLE NOUVEL EXÉCUTIF

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Patrice JOLY étant devenu sé-nateur de la Nièvre le 25 sep-tembre dernier, il a dû laisser la place de président du Conseil départemental à un autre élu de la majorité départementale, tout en demeurant conseiller dépar-temental de son canton. C’est le Dr Alain LASSUS, retraité et ancien maire de Decize, qui a suc-cédé à Patrice JOLY, à l’issue de la session élective du 6 novembre 2017. Le nouveau président est désormais entouré d’une équipe renouvelée de vice-présidents, de conseillers départementaux délégués et de présidents de commissions.

FOCUS UNE NOUVELLE ÉQUIPE

Vous trouverez dans ce dossier la photo et le titre exact de cha-cune et de chacun d’entre eux. Les missions étant nombreuses et diverses, la rédaction de Nièvre Mag a joint à ce trombinoscope un rappel en images de ce que sont les compétences et les champs d’intervention d’un Conseil dé-partemental, celui de la Nièvre ne faisant pas exception. n

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LE PRÉSIDENT et les VICE-PRÉSIDENT(E)S

Alain LASSUSPrésident du Conseil départemental

PRÉSIDENT

Jocelyne GUÉRINDynamique et aménagement des territoires

1ère VICE-PRÉSIDENTE

Fabien BAZINAutonomie, insertion et numérique

2e VICE-PRÉSIDENT

Vanessa LOUIS-SIDNEYAttractivité, tourisme et communication

3e VICE-PRÉSIDENTE

Daniel BOURGEOISFinances et commande publique

4e VICE-PRÉSIDENT

Blandine DELAPORTEDéveloppement durable, environnement et dialogue citoyen

5e VICE-PRÉSIDENTE

Jean-Louis BALLERETCulture et sport

6e VICE-PRÉSIDENT

Delphine FLEURYEnfance et protection maternelle et infantile

7e VICE-PRÉSIDENTE

DOSSIER

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LES CONSEILLERS DÉLÉGUÉS

Alain HERTELOUPInfrastuctures et mobilités

8e VICE-PRÉSIDENT

Michel MULOTEducation, jeunesse et ressources humaines

9e VICE-PRÉSIDENT

Guy HOURCABIESécurité, énergie, développement d’une ingenierie départementale unifiée

Jacques LEGRAINHabitat et expérimentation territoire zéro chômeur de longue durée

Stéphanie BÉZÉSanté et sport

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Elue immédiatement après chaque renouvellement de l’Assemblée départementale, la Commission permanente se réunit en moyenne une fois par mois sur convocation du Président afin de régler les affaires à caractère général qui lui sont déléguées par l’Assemblée. Suite aux dernières élections, la Commission permanente réunit désormais l’ensemble des 34 conseillers départementaux.

DOSSIER

Les commissions

La Commission permanente

Ce sont des commissions spécialisées qui disposent d’une force de proposition et préparent les travaux du Conseil en donnant notamment leur avis sur les rapports qui relèvent de leur domaine de compétences et qui doivent être présentés en Assemblée plénière.

Les Commissions d’études

PRÉSIDENT - Michel VENEAU

Finances, RH, marchés publics, juridique, informatique, contrôle de gestion, évaluation, prospective, archives.

Moyens généraux1

Composée de : Michel MULOTDaniel BOURGEOISDaniel BARBIERJocelyne GUÉRINPatrice JOLYCarole BOIRINJean François DUBOISVanessa LOUIS SIDNEYJoëlle JULIEN

PRÉSIDENTE - Maryse AUGENDRE

Enfance, emploi,insertion/RSA, services à la personne, ESS, personnes âgées,personnes handicapées, lien social, développement social local, santé.

Solidarité

Composée de : Fabien BAZINDelphine FLEURYJoëlle JULIENNathalie FORESTStéphanie BEZÉDaniel ROSTEINCatherine MERThierry FLANDINPhilippe MOREL

PRÉSIDENT - Jacques LEGRAIN

Aménagement du territoire, routes, transports, THD, agriculture, industrie, forêt, eau,énergie, ENS, environnement, politiques contractuelles,relations avec les collectivités locales, logement, services public, bâtiments départemen-taux, gestion du patrimoine,marketing territorial, tourisme, commerce, artisanat, dialogue citoyen, communication

Attractivité3

Composée de : Fabien BAZINJocelyne GUÉRINBlandine DELAPORTEAlain HERTELOUPVanessa LOUIS SIDNEYGuy HOURCABIEMarc GAUTHIERPascale DE MAURAIGEPhilippe NOLOTMyrianne BERTRAND

PRÉSIDENTE - Michèle DARDANT

Sport, culture, enseignement supérieur, formation, éducation populaire, jeunesse

Composée de : Jean Louis BALLERETNathalie FORESTDelphine FLEURYDaniel BOURGEOISAnne VERINCorinne BOUCHARDAnne Marie CHENEFabienne GRANDCLERStéphanie BEZÉMichel MULOT

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Émancipation4

www.nievre.fr+INFOSDOSSIER

le Conseil départemental des services de proximité

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VIVRE LA NIEVREMAJORITÉ DÉPARTEMENTALELA NIÈVRE A BESOIN DE RÉPONSES URGENTES À SA SITUATION SANITAIRE !L’état de santé des Nivernais est considéré par l’Etat comme bien en dessous des moyennes régionale ou nationale. Cet état de fait tient à plusieurs causes mais notam-ment à l’accès difficile aux services de santé avec un centre hospitalier très excentré (nous n’y pouvons rien !), un nombre de médecins libéraux en diminution nette. De plus, les perspectives sont alarmantes avec les départs en retraite de 25 % d’entre eux dans les 5 ans à venir. A cela s’ajoute un manque de plus 70 médecins hospitaliers nivernais. L’avenir apparaît délicat, a fortiori si l’on y ajoute la fermeture récente de la maternité de Cosne-sur-Loire et les projets de l’Agence Régionale de Santé de ferme-tures des urgences de nuit à Decize et à Cla-mecy. Cette perspective fait craindre aux sapeurs pompiers une surcharge d’activités à laquelle ils ne pourront pas répondre. En-fin et pas moins, est envisagée toujours par cette agence, la délocalisation du centre 15 de régularisation des appels du SAMU 58 à Dijon. Compte tenu de ce contexte, il est donc inimaginable d’envisager la dis-parition de nouveaux services médicaux dans ce département. De telles décisions apparaîtraient comme des désengage-ments supplémentaires de l’État, inaccep-tables alors même que parallèlement les collectivités font des efforts importants, dans un domaine qui pourtant n’est pas de leur compétence : recrutements de médecins, maisons de santé, bourses pour les étudiants s’engageant à s’installer dans la Nièvre. Des états généraux de la santé ont été organisés par l’ARS le 1er mars à Nevers. Nous attendons de cette séance des mesures, à la hauteur des enjeux pour éviter une catastrophe sanitaire dans notre département. Le droit d’être soigné consti-tue le premier des services que la collec-tivité doit rendre à ses concitoyens. Nous attendons avec impatience les annonces qui seront faites par la ministre de la santé sur le sujet.

Patrice JOLYConseillerdépartementalGroupe des socialiste républicains et apparentés.

EXPRESSIONSLA NIÈVRE S’ENGAGEDAVID CONTRE GOLIATHEn ce début d’année 2018, il est encore temps d’émettre des vœux. Hélas, nous constatons, au fil des mois et des années, que les bons vœux ont du mal à être exaucés. Les événements, les dispositions successives à l’égard des collectivités, le manque d’anticipation dans des situations connues depuis des décennies, sapent lentement, mais sûrement, les fondations que nous essayons d’élever ou de consoli-der. Nous résistons malgré et en dépit des départs de services de proximité ; de la démographie encore en baisse dans notre Département ; de la fermeture locale de sites industriels ; de la fermeture de ser-vice médicaux ; du Haut Débit Internet encore mal réparti et insuffisant ; du refus d’octroyer à Nevers une PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé) ; de la rivalité stérile entre territoires pour attirer des médecins. La liste complète se-rait trop longue. Il est donc urgent et vital pour ce territoire, de mener le combat de la reconnaissance de l’aspiration de ses habitants à obtenir les mêmes services que les habitants urbains. Est-il normal que les territoires ruraux soient obligés de se payer le Haut Débit ? La Nièvre est pourtant un département qui ne manque pas d’atouts. La nouvelle marque de territoire « je suis la Nièvre », ne peut, à elle seule, suffire à déclencher l’étincelle qui le fera briller et se distinguer des autres territoires ruraux. Aujourd’hui, dans notre département, c’est le constat d’un diagnostic posé il y a plus d’une décennie. Pour que ce combat ne soit pas perdu d’avance, il nous faudra fédérer nos énergies, unir nos moyens, repenser nos bourgs, penser collectif. La vitalité des bourgs passera par le dynamisme local qui passera par l’envie « de faire ensemble », faire celle-ci par la facilité des accès aux services et les moyens, eux-mêmes passant par l’égalité de traitement.

Pascale DE MAURAIGEGroupe « La Nièvre s’engage ».

NIÈVRE POUR TOUSATTRACTIVITÉ ET SOLIDARITÉ« Je suis la Nièvre », la nouvelle marque du département est née à la suite d’une longue réflexion entre de nombreux acteurs du développement territorial nivernais. Elle engage la Nièvre dans une nouvelle straté-gie d’attractivité. Nous ne pouvons qu’être favorables à cette démarche pour laquelle des moyens financiers vont être mis en œuvre. Comment maintenant transformer une excellente idée en excellente réalisa-tion ? Essentiellement en faisant jouer la solidarité départementale. L’enjeu est de faire venir dans le département, des inves-tisseurs, des entreprises, des touristes et de nouvelles populations, en valorisant l’ensemble de nos atouts. Ces atouts, ils se situent aussi bien dans l’agglomération ne-versoise que dans le Morvan ou le long de la Loire pour ne citer que certaines zones.Ainsi, sans exception, chaque territoire de notre département, à travers ses respon-sables élus, entrepreneurs ou dirigeants associatifs, doit participer au rassemble-ment des forces vives nivernaises autour de l’élaboration d’un projet « vendeur » de la Nièvre n’excluant aucun secteur. Nous devons ainsi faire fi des intérêts de « pré-carré » pour offrir un package d’attractivité nivernaise où chacun, nonobstant sa posi-tion géographique dans le département, se reconnaîtra. Ainsi, à titre d’exemple, doit-il en être du déploiement nivernais du numé-rique dont la mise en œuvre suppose une totale coopération entre les collectivités. Le numérique constitue un outil majeur de l’attractivité du territoire. Il serait dom-mage qu’il ne s’insère pas dans un projet global où l’ensemble des structures inter-communales, sans exception, serait partie prenante.

Jean-François DUBOIS Conseiller départementalGroupe « Nièvre pour tous »24

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TALENTS

CLAIRE

L’œil sollicité de toutes parts, l’odeur des cuirs, le toucher des matières. Pénétrer dans l’atelier La Grande Mai-son, c’est plonger dans la dimension artisanale et poétique d’un métier d’antan qui perdure et met nos sens en éveil. Ici la main est reine pour transformer le cuir. A la différence de la maroquinerie, la sellerie-maroqui-nerie emprunte les techniques de la sellerie, avec l’assemblage par le point sellier. Ce fameux point de couture ré-alisé à la main, le plus solide qui existe et qu’aucune machine ne peut repro-duire. Un savoir-faire que ce duo plein de talent maîtrise parfaitement. Claire Jégou a été formée au Haras National de La Roche-sur-Yon par un Maître sel-lier et meilleur ouvrier de France. A 42 ans, Sébastien Leroy est le plus jeune des derniers Maîtres selliers en France. « Ce savoir-faire est en train de se perdre. Nous ne sommes désormais plus que huit à maîtriser techniquement toutes les étapes, du dessin à l’assemblage final », explique-t-il. Un parcours riche d’expériences qui l’a amené à dévelop-per plusieurs gammes de selles chez Devoucoux et les premières nées chez Antarès, à fabriquer 6 000 selles et à en mettre 14 000 en production.

Sans oublier son passage chez certains sous-traitants de grandes maisons telles Hermès ou Chanel. « Les gens s’imaginent toujours que la sellerie c’est moi, et Claire la maroquinerie. Mais on réalise les deux, et je fais peut-être plus de sacs à main qu’elle, d’ailleurs! », s’amuse Sébastien.

DE LA CRÉATION, DU SUR-MESURE, DE LA RESTAURATION. Entre tradition et technicité, ces artisans déclinent leur art à l’envi : sacs, ceintures, petite maroquinerie, bagages, ameuble-ment, matériel équestre, sellerie cheval, auto, moto et bateau, etc. Ils visent la qualité et la durabilité et travaillent pour cela essentiellement avec des matériaux français. Du choix de la peausserie, à la couleur du fil jusqu’à la teinte des tranches, du cousu main, de l’ajustable au millimètre. Ce supplément d’âme qui fait que chaque pièce est unique. « Des étoiles dans les yeux de nos clients, un cavalier qui nous dit : mon cheval est tellement content… Il n’y a pas meilleure récompense ! », confie Claire. Originaire de Nevers, elle raconte que c’est surtout le lieu qui les a décidé à venir s’installer.

« Cette ancienne manufacture de vête-ments, c’est vraiment l’atelier dont on rê-vait ! Pour nos clients et nos déplacements, nous sommes près de tout, c’est pratique et accessible ». De leur précédent atelier sur l’Ile de Beauté, ils ont conservé une clien-tèle fidèle et internationale et très vite se sont attachés à leur nouveau territoire d’adoption. Preuve en est : c’est la Nièvre qu’ils ont représentée en novembre der-nier au Salon du Made in France n

JÉGOU

Artisans d’art en sellerie-maroquinerie, Claire JÉGOU et Sébastien LEROY ont quitté la Corse

en 2016, pour établir leur atelier à Champlemy.

Parmi les derniers mohicans d’un art ancestral,

un couple qui carbure à la passion.

De l’art du cuir

SÉBASTIEN LEROY

UNE SELLE EN QUELQUES CHIFFRES : 300 heures de travail, 20 mètres de couture à la main, 60 cm à l’heure, 2,5 mm la taille du point sellier.

La Grande Maison Sellerie – Maroquinerie : 2 Route de Prémery à Champlemy. Tél : 03 86 21 49 86. Site : lgm-sellier.com

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Nièvre Mag : Votre vie dans la Nièvre ?Sébastien THOMAS : Je suis né dans la Nièvre. Mon parcours dans ce départe-ment est directement lié à mon histoire familiale. Mes grands-parents et mes parents ont, grâce à leur travail, investi modestement, dans l’immobilier niver-nais. J’ai grandi à Cercy-la-Tour, ai habité Decize et vis aujourd’hui à Nevers. J’ai fait une parenthèse de 10 ans pour aller faire mes études mais je suis littéralement niver-nais. C’est la terre de mes ancêtres. Je ne me voyais pas vivre ailleurs que dans la Nièvre. J’ai fait le choix d’y revenir même si avec un bac+5, il a été compliqué de trou-ver du travail.

NM : Quel est votre regard sur le rapport ville/campagne ?ST : Aujourd’hui je vis à Nevers, je suis en ville mais j’ai l’impression que dans ce dé-partement rural, la campagne n’est jamais bien loin ! C’est vrai que, si un dimanche vous avez envie de mettre vos bottes et d’aller aux champignons, ou de vous ba-lader au bord du lac de Pannecière, c’est extrêmement simple et j’apprécie que la campagne soit si proche et si facile d’accès !

NM : Vos souhaits pour le territoire ?ST : J’aimerais que notre territoire se prenne en main, qu’il gagne la notoriété qu’il mérite et qu’il révèle ses talents ! Je suis très attaché à la promotion de la Nièvre, c’est pourquoi j’ai participé à la re-créa-tion de la Jeune Chambre Économique de Nevers et de la Nièvre en 2011 et que j’en ai pris la présidence en 2012 et la présidence régionale en 2013. J’essaye d’être un fer-vent défenseur du territoire et du départe-ment.

NM : Est-ce que vous avez des jeunes dans votre entourage ?ST : Oui, j’ai des apprentis, des collaborateurs, des amis... Les jeunes que je connais sont des jeunes « actifs », ils se bougent pour construire leur vie mais aussi pour faire évoluer leur ter-ritoire. Néanmoins, lors de mes expériences professionnelles passées, j’avoue avoir connu des jeunes, qui, à mon sens, manquaient de motivation !

NM : Quel est votre lieu de ressource ?ST : Druy-Parigny, dans la maison de mes grands-parents. C’est là que j’ai dû apprendre à marcher ! Mes grands-parents ont travaillé dur et économisé toute leur vie pour acquérir ce bien et j’en suis fier .

NM : Votre gastronomie ?ST : Mon papa était boucher, charcutier, mon oncle et mes cousins sont éleveurs de charolais. Autant vous dire que j’apprécie la gastronomie de notre territoire mais que j’apprécie tout particulièrement déguster un morceau de bœuf.

NM : Quelle est ou quelles sont vos personnalités nivernaises coup de coeur ?ST : Je suis très attaché à mes racines fami-liales, le plus naturellement, je dirais donc mon père, parce qu’il a œuvré toute sa vie pour nous élever et il nous a inculqué de belles valeurs. Sinon, par ma passion pour l’histoire, je dirais Vauban, qui, malgré ses engage-ments, souvent loin de la Nièvre, n’a jamais cessé de penser à elle. n

*CAPEB : Confédération des Artisans et des Petites Entreprises du Bâtiment

À 40 ans, Sébastien Thomas, jeune chef d’entreprise en plomberie sanitaire chauffage, dispose d’un parcours déjà bien rempli ! Formé en droit des affaires et en gestion d’entreprises, il a successivement été serveur, formateur à l’école de la seconde chance, à l’INFA... Il s’est lancé dans le monde de l’entreprise en 2007 en créant une structure de négoce écologique puis en 2010 une entreprise de plomberie sanitaire chauffage. Du point de vue des engagements citoyens, Sébastien a occupé la fonction de Président de la Jeune Chambre Économique en 2012 et de Président de la CAPEB* Nièvre depuis 2014 et vice-président de la Chambre des métiers de la Nièvre depuis 2016.

SÉBASTIEN THOMAS CHEF D’ENTREPRISES NIVERNAIS, un citoyen engagé,« littéralement nivernais » !

J’AIME MA NIÈVRE...

©sebastian-unrau

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LES ESPACES NATURELS SENSIBLES SE REFONT UNE BEAUTÉ !

« Ici, les paysages et l’eau appellent au dépassement de soi, ils donnent le courage d’entre-prendre et le pouvoir d’être à l’écoute de ses envies, tout le temps » indique la nouvelle marque « Je suis la Nièvre ».

www.nievre.fr+INFOS

ENVIRONNEMENT

Quant au Bec d’allier, il fait l’objet de la création d’un sentier de raccordement entre le sentier du Passeur et le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle. A cette occasion, les agents des UTIR procéderont au changement des panneaux signalétiques et à l’ouverture du nouveau sentier. Cette rénovation bénéficie de fonds européens (Feder Loire).

Les Étangs de Baye et Vaux disposeront également de nouveaux

mobiliers, et d’un changement de panneaux signalétiques dans le courant de l’année 2018.

Tout au long de l’année, tout est mis en œuvre pour que vous puis-siez profiter, en toute sécurité et de la manière la plus agréable qu’il soit, des 13 espaces naturels sensibles ouverts au public! Les beaux jours arrivent... Avis aux amateurs de bien être et d’air pur, aux mar-cheurs, randonneurs, pêcheurs... vos espaces naturels sensibles vous attendent ! n

Contact : espacesnaturels@nievre.fr

Quelle meilleure illustration que celle des 17 espaces naturels sen-sibles présents sur notre territoire pour représenter cette nature énergisante? Remercions Dame Nature pour ce cadeau qu’elle nous offre, si ces espaces sont si accueillants, accessibles et sécurisés c’est grâce à l’entretien et l’aménagement réguliers réalisés par les ser-vices du Conseil départemental de la Nièvre. Après 20 ans d’accueil du public, certains espaces naturels sensibles se refont une beauté, nous vous proposons un zoom sur quelques travaux en cours de réalisation...

La 11e édition Nature en Famille s’est démarquée par de nou-velles animations basées sur les savoir-faire et les métiers en lien avec la nature. En somme : apiculture, berger-éleveur, cui-sine sauvage et photographie d’orchidées ont fait bon ménage

avec la nature. Le public ne s’est pas trompé en restant toujours aussi fidèle aux 42 visites que proposait la programmation. Comme habituellement, les familles nivernaises ont répondu présentes alors que de nou-veaux touristes étrangers se sont vus de plus en plus nombreux à fréquenter les animations. Bilan positif pour la Nature en famille 2017 ! Promis, le programme 2018 actuellement en cours de finalisa-tion vous réserve encore de belles aventures !

LA NATURE EN FAMILLE 2017

Nièvre Travaux et Matériels (NTM) réalise actuellement la réfection des 300 mètres de platelage en bois alors que les agents des Unités Territoriales (UTIR) installent les nouveaux panneaux signalétiques et les mobiliers sur le Domaine de la Beue.

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CULTURE et SPORT

JULIEN PHILIBERT, UN AGENT DOUBLE !

Il a commencé le vélo à 13 ans au Club Cycliste de Varennes-Vauzelles

et depuis il a enchaîné les consécrations...

Aujourd’hui, Julien Philibert continue à vivre sa passion - le cyclisme - à 100% ! « Ce n’est pas toujours facile de cumuler mon travail au Conseil départemental de la Nièvre et mes entraînements sportifs, mais j’ai été soutenu et j’ai persévéré » commente-t-il. Plusieurs fois par semaine, il va s’entraîner au vélodrome de Bourges pour évoluer dans sa discipline de prédilection « le scratch » ! Cette course de 10 km est une épreuve individuelle, qui se déroule en intérieur, nécessitant endurance et pointe de vitesse. Ce qui lui a permis d’accéder au plus haut niveau. En 2017, Julien est en effet devenu champion de France en Master 2 de « scratch », 2e au champion-nat de France « poursuite » et 4e aux championnats d’Europe de « la course aux points ». A la question «que peut-on vous souhaiter après une telle réussite? », le champion de France répond : « ma prochaine échéance, ce sont les Championnats du monde auxquels j’aimerais participer en septembre prochain à Los Angeles, mais il me manque des sponsors...*» Des performances, une volonté et un investissement dignes d’être salués, et un projet qui mérite de bien se dérouler. n

*Si vous souhaitez soutenir et encourager Julien Philibert, vous pouvez lui envoyer vos messages à philibert.julien0966@orange.fr

SPORT

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« 44 ans d’escrime » c’est ainsi que Jean-Marc GUENÉ, escrimeur de haut niveau jusqu’en 2000, arbitre international depuis 1994, professeur d’EPS au collège de Saint-Pierre-le-Moûtier depuis 1998, maître d’arme au club de Varennes-Vauzelles depuis 2016, qualifie sa passion. …

L’HISTOIRE DE MA VIE »« L’escrime est écrite dans

Ce natif de Auch dans le Gers, patrie de d’Artagnan, a dès son plus jeune âge été un pratiquant assidu de ce sport, «  Il faut être combattant, car on sent la douleur, il faut accepter d’être touché et parfois de perdre ». Ces quelques mots expriment son engagement et sa déter-mination à mener à bien ses multiples projets. Au quotidien, il transmet à ses élèves les valeurs de son sport : respect, dépassement, persévérance. Au début des années 2000, il crée au collège une section sportive «  badminton  ». Cette initiative lui a permis de mettre en œuvre un projet éducatif dans la durée. Aujourd’hui, il mesure le bien-fondé de cette expérience car il a permis de fédé-rer et motiver des adolescents à s’inscrire

dans une démarche individuelle et collec-tive. A la fin des cours, quand les portes du collège se referment, c’est une nouvelle vie qui commence, celle d’arbitre international.

Il a depuis plus de 20 ans arbitré des compétitions de niveau mondial, fait plusieurs fois le tour du monde : Chine, Russie, États unis, Ouzbékistan, Cuba… Autant d’expériences qui lui permettent de continuer à transmettre et à vivre sa passion. De retour dans la Nièvre auprès de sa famille et de ses amis escrimeurs, il poursuit l’écriture de l’histoire de sa vie. n

Interview de Jean-Pierre NEMBROT champion de force athlétique et de son entraîneur Mathieu GOURY.

« UNE HISTOIRE D’AMITIÉ »La maîtrise de la force

Jean-Pierre Nembrot pratique la force athlétique à l’Union Cosnoise Sportive Force Athlétique. Né à Paris, originaire de Guadeloupe, arrivé dans la Nièvre à l’âge de 15 mois, il était déjà destiné à avoir une vie extra... ordinaire. Il a depuis son plus jeune âge dû se dépasser pour pouvoir aller au bout de sa passion, le sport. Le basket, puis la force athlétique, c’est avec son entraîneur et ami Mathieu Goury, profes-seur d’EPS au collège de Cosne-sur-Loire qu’il a construit un palmarès de multiple champion de France dans la catégorie Handisport et désormais chez les valides. La journée, aide médico-psychologique à l’hôpital de La Charité-sur-Loire et le soir athlète de haut niveau, deux vies qui demandent à son entraîneur d’être

à l’écoute de son athlète pour adapter la charge d’entraînement au regard de l’état de fatigue du jour. On pense que l’exercice de soulever allongé sur un banc une barre

de plus de 150 kg ne demande que de la force. Quelle méprise !!! car l’aspect men-tal et la stratégie mise en place durant les compétitions comptent tout autant. L’année 2018 sera celle du championnat du monde en mai à Helsinki en Finlande. L’objectif de Jean-Pierre qui participera à ces championnats dans la catégorie des moins de 74 kilos sera de soulever une barre de 157 kg à la force des bras pour, comme il le précise, « avoir confiance en moi ». Une belle leçon de vie au-delà des différences. n

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A la genèse du projet, les objectifs étaient de développer des actions à destination des jeunes nivernais favori-sant l’accès à une pratique artistique, et de contribuer à ce que l’offre culturelle soit aussi riche en zone rurale qu’en zone urbaine. C’est pour répondre à ce besoin, susciter la curiosité et sensibili-ser les élèves à la musique, que RESO a mis en place le dispositif « Orchestre À l’École » permettant ainsi la pratique musicale au sein d’un orchestre en milieu scolaire. « Cette proposition dif-fère d’une approche qui se concentre-rait sur des apprentissages techniques et des explorations de répertoires ; ici les enfants ressortent avec un certain nombre de compétences nécessaires pour jouer de la musique ensemble », précise Olivier Ganzerli, Directeur-Ad-joint de RESO en charge de la péda-gogie et de la formation. Et quand on s’interroge sur la manière de mettre en place un tel dispositif, on se rend compte que cela nécessite une organi-sation bien ficelée : « RESO - à travers son réseau départemental d’établis-sements d’enseignement artistique - pilote et coordonne les projets d’or-chestres locaux. Cela se fait en lien avec les collectivités locales, qui portent et financent ces dispositifs, et l’Éducation Nationale. Nous procédons aussi bien au recrutement des personnels, qu’à la planification des emplois du temps, qu’à l’organisation du prêt des instru-ments », explique Frédérique Janand, Directrice de RESO. En pratique, les cours sont dispensés par des profes-seurs de musique qualifiés exerçant dans les écoles de musique nivernaises. Ils s’effectuent pendant le temps sco-laire ou les pauses méridiennes dans les établissements scolaires nivernais. « En plus des heures d’intervention réalisées

RESO met en musique

Parmi ses nombreuses activités et à l’instar des dispositifs DEMOS* en France, et d’El Sistema au Vénézuela, RESO développe depuis plus de 10 ans un programme d’éducation artistique et culturelle à l’échelon départemental. Le concept : offrir à nos chères têtes blondes une pratique de l’orchestre dans les établissements scolaires nivernais. On vous explique toutes les subtilités de ce dispositif précurseur favorisant la démocratisation et l’accès à la culture.

CULTURE

auprès des élèves, les enseignants effectuent un important travail en amont, nécessaire à la mise en œuvre de cette pédagogie parti-culière de la musique » rajoute Olivier. Pour ce qui concerne le prêt des instruments, encore une fois, RESO s’occupe de tout : « Nous possédons un parc instrumental et les instruments sont mis gratuitement à disposition des enfants. Le coût est pris en charge par la collectivité engagée dans le dispositif » précise Frédérique. Quant au panel d’instruments mis à disposition des

apprentis musiciens, il est composé d’une large gamme d’instruments à vent : trom-pette, saxophone, flûte… ou à cordes : vio-lon, alto, violoncelle…, ou plus originaux tels que l’accordéon ou les percussions électro-niques. La seule limite est que l’instrument puisse être transportable, puisque les enfants peuvent emmener les instruments chez eux entre deux séances.

Crée en 2003 à l’initiative du Conseil général de la Nièvre (à l’époque) et d’un certain nombre de collectivités, RESO est un établissement public de coopération culturelle qui a pour missions de développer l’enseignement et les pratiques artistiques à l’échelle départemen-tale. Grâce à RESO, qui mutualise l’emploi d’une centaine d’enseignants, ce sont plus de 5000 nivernais, qui chaque année, découvrent et pratiquent la danse, la musique ou le théâtre sur l’ensemble du département.Contact : contact@reso58.fr, tel : 03 86 93 98 45.

RÉSO EN QUELQUES MOTS

LES ORCHESTRES À L’ÉCOLE

Ainsi, depuis sa création en 2007, le pro-gramme n’a cessé de se développer et d’étoffer son offre. Aujourd’hui, ce sont plus de 250 jeunes nivernais qui bénéficient de 55 heures hebdomadaires d’initiation musicale dispensées par 21 professeurs répar-tis sur l’ensemble du territoire : Pré-mery, Clamecy, Champlemy, Cosne, Nevers, ou encore Lurcy-le-Bourg. Pas de doute, le programme fait l’unani-mité, aussi bien auprès des collectivi-

tés, des parents, des enfants, que des enseignants... Pour preuve, tous « les Orchestres À l’École » se réuniront dans le courant du printemps lors d’une ren-contre départementale destinée aux échanges de pratiques, rythmés bien sûr, par des airs de musique... n

* DEMOS : Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale

© Simon KEREC

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CULTURE et LIVRES

Qu’ils soient Nivernais d’origine ou venus s’installer dans la Nièvre, les auteurs aux plumes singulières ne manquent pas sur notre territoire. Roman jeunesse, bande dessinée ou fiction historique, il y en a pour tous les goûts !

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NivernaisesLES PLUMES

LES MYSTÈRES DE LARISPEM (2 tomes)Lucie Pierrat-Pajot

Larispem 1899 - Dans cette Cité-Etat indépendante où les bouchers constituent la caste forte d’un régime populiste, trois vies se croisent…Plongé au coeur d’un univers steampunk aux allures uchroniques, le lecteur découvre au fil des pages les destins de Liberté, la mécani-cienne aux doigts d’or, de Carmine l’apprentie Louchébem et de Nathanaël, l’orphelin au passé trouble. Tous trois s’apprêtent à assister aux grandes festivités pour célébrer le nouveau siècle mais sont loin de se douter que l’ombre d’une terrible vengeance vient planer sur leur ville…Gagnante de la deuxième édition du Concours du premier roman jeunesse organisé par Galli-mard Jeunesse, Télérama et RTL, Lucie Pierrat-Pajot est née en 1986 à Nevers. Grande amatrice de lecture, elle travaille actuellement comme professeur-documentaliste dans un collège et conti-nue d’écrire la suite des aventures de Larispem. n

Manabéshima est un carnet de voyage qui nous raconte la vie quotidienne dans l’une des nom-breuses îles du Japon. Il regorge d’illustrations en tout genre, répertoriant les diverses espèces humaines et animales qui peuplent l’île singulière. Avec charme et poésie, Florent Chavouet nous fait voyager et nous fait découvrir une autre facette méconnue du Japon. Ce livre se révèle être un inventaire exhaustif et désopilant sur Manabé Shima, l’île aux soixante crabes et à peine plus d’habitants.Florent Chavouet, né en 1980 à Nevers est un illustrateur et auteur de bande dessinée. La plupart de ses ouvrages sont inspirés de ses nombreux voyages au Japon. Il rédige également des chroniques sur son blog : florentchavouet.blogspot.fr n

MANABÉSHIMA Florent Chavouet

Jeudi 21 avril 1814 : Napoléon est sur le chemin de l’exil après l’abdication de Fontainebleau. En fin de soirée, il arrive à Nevers en compagnie des commissaires étrangers chargés de le conduire hors de France. Il doit rejoindre l’île d’Elbe, où il est banni. Durant son trajet, dont les récits étaient jusqu’alors lacunaires, il rencontre diverses mésaventures. Ce roman s’inspire de récits historiques authentiques tombés en désuétude, auxquels il ajoute sa part de fiction. Actuellement domicilié dans la Nièvre près de Cosne-sur-Loire, Michel Bergeret est passionné d’histoire, plus particulièrement du Moyen-âge et du Premier empire. Curieux et amoureux de sa région, il s’intéresse à toutes ses facettes et aime en partager les chroniques. n

NAPOLÉON ET LE SOUFFLE GLORIEUX DES BOURGUIGNONS Michel Bergeret

...Cette phrase issue de la célèbre chanson de Charles Trenet va pouvoir être fredonnée dans la Nièvre! Et pour cause, au cours de l’année 2018, plusieurs manifestations de nature différente seront organisées pour fêter notre route mythique. La RN7, parfois appelée « la route bleue » ou encore « la route des vacances », vous dévoilera tous ses secrets, elle vous donne rendez-vous...

« FAÎTES DE LA NATIONALE 7 » revient cette année à Pougues-les-Eaux, le dimanche 22 avril. Cette mani-festation, qui a lieu tous les 2 ans, organi-sera sa 4e édition. En 2016, l’association « J’aime Pougues-les-Eaux », organisa-trice de l’événement, avait réuni 422 voitures de collection, 15 caravanes et 39 équipages en deux roues, regrou-pant ainsi plus de 20 000 visiteurs autour de la merveilleuse parade. L’as-sociation renouvelle l’aventure avec le même objectif : inciter les gens à parcourir la N7, à la sillonner de Paris à Menton, en passant bien sûr par la

Nièvre, de Neuvy-sur-Loire à Saint-Pierre- le-Moûtier... Et pour parfaire vos connais-sances relatives à la célèbre route, vous pourrez admirer deux expositions conco-mitantes. Du 28 avril au 17 septembre, les Archives départementales vous propose-ront une exposition de documents vous permettant de retracer tout l’historique de la Nationale 7 alors que la médiathèque Jean Jaurés de Nevers, organisera une exposition sur la « Nationale 7 mythique ». L’inauguration de ces deux évènements se déroulera, le 28 avril après-midi, la veille des « Classic days » au circuit de Nevers Magny-Cours.

Dernier rendez-vous à noter dans vos agendas : le colloque « De la route an-tique à la route du futur » qui aura lieu au Palais Ducal, les 25 et 26 mai prochains. Organisée par la Société Académique du Nivernais, cette rencontre réunira 18 conférenciers qui viendront échanger et débattre de l’histoire de cette route et de son avenir. « Les vitrines de Nevers » et l’Association Nivernaises des Amateurs de Véhicules Anciens seront associées à cette rencontre.Pas de doute, la plus longue des routes nationales de France n’aura plus de secret pour vous ! n 33

CULTURE PATRIMOINE

ON EST HEUREUX NATIONALE 7...

© Thierry Dubois, 2017

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LA CAZETTE - Pougues-les-EauxLe petit secret des grands chefs

La Cazette c’est 100% de noisettes fraîches, torréfiées selon une méthode brevetée mise au point par Alain Desboudard. Contraction de café et de noisette, cette recette est issue d’une tradition morvandelle du XIXe siècle : torréfier la noisette pour remplacer le café, trop coûteux. La Cazette se prête aussi bien aux

préparations salées qu’aux desserts et se décline sous quatre formes : fleur, nectar, huile ou poudre de noisette. Le relais Bernard Loiseau, la

Maison Pic, l’Arpège… Le parfum et la saveur uniques de ce condiment gourmand ont séduit une centaine de grands chefs et pâtissiers, subliment

les plats étoilés et s’exportent jusqu’en Angleterre, Belgique, Suisse et Asie. Avis aux fins gourmets !

A partir de 13€. Boutique en ligne sur : www.cazette.com

CES PRODUITS NIVERNAIS QUI ONT LA CÔTE !

Quel point commun entre un trèfle (à quatre feuilles), une noisette (torréfiée), un extrait de chêne et un parapluie ? Tendance, primé, breveté, best-seller…

CONSO’ NIÈVRE

CARRE DE TREFLES - Châteauneuf-Val-de-BargisPorte-bonheur universel

Le bonheur est dans la Nièvre ! Sous licence exclusive et inter-nationale de l’INRA, Carré de Trèfles cultive le seul et authentique

trèfle à quatre feuilles et le transforme en objets de mode, décoration et bijoux. Des réalisations confiées essentiellement à des Établissements et Service d’Aide par le Travail qui ont séduit

les boutiques d’art et de décoration et s’exportent dans le monde entier, du Japon aux Etats-Unis. Le carré de verre acrylique est

même devenu un des best-sellers de la boutique du célèbre Musée d’art moderne de New-York, le MoMa. Et chez Carré de Trèfles,

on ne se contente pas de cultiver le bonheur. On le partage en reversant un quart des bénéfices au profit de ceux

à qui la chance fait cruellement défaut. Et nous, on aime !

A partir de 8 €. Boutique en ligne sur www.carredetrefles.com

TENDANCES

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LA CHÊNAIE - Murlin – Forêt des BertrangesL’élixir anti-âge

Exploitant forestier, merrandier, tonnelier… Le chêne est depuis six généra-tions une source inépuisable d’inspiration pour la famille Charlois. Dernière

innovation du groupe : la création de La Chênaie, ligne cosmétique 100% made in France à base d’un extrait de chêne breveté aux surpuissantes

propriétés anti-âge, issu de la recherche de leur laboratoire. Véritable chouchou des sélections magazines, la marque se distingue déjà avec de magnifiques récompenses, après tout juste deux années d’existence : prix

Beauté Stars 2017 Madame Figaro et prix Beauté Santé 2018 Santé Magazine, décernés à deux de ses douze produits. Ces messieurs ne sont pas oubliés

puisque désormais la ligne de soin se décline au masculin. Décidément, La Chênaie n’a pas fini de faire parler d’elle !

À partir de 19 €. Disponible en pharmacies et parapharmacies et sur www.lachenaie.com

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C’est l’un des derniers fabricants français de parapluies. Depuis 1920, la maison Guy de Jean perpétue une saga familiale et nous fait aimer la pluie. Labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, le « couturier de la pluie » incarne l’élégance à la française et a fait du parapluie, un véritable accessoire de mode destiné aux hommes et aux femmes.

Ses créations à la fois traditionnelles, innovantes, originales et de grande qualité sont des incontournables des collections et magazines

de mode et s’exportent jusqu’en Russie, Japon, Chine, États-Unis et Australie. Guy de Jean collabore également avec de grands stylistes - la

créatrice de mode Chantal Thomass, le couturier Jean-Paul Gaultier et revisite leur univers… version pluie.

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Entre innovation et savoir-faire, ces produits séduisent, font le buzz mais surtout ils sont la Nièvre ! Et nous, on en est fier !

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AGENDA INSTITUTIONNEL

Rendez-vous au Centre exposition de Nevers à l’occasion de la traditionnelle et incontournable Foire exposition de Nevers du 10 au 18 mars prochains au Centre des expositions. Lors de cette édition, le Conseil départemental de la Nièvre vous présentera un stand sur la thématique de l’Habitat et la nouvelle marque « Je suis la Nièvre ». Retrouvez le programme des animations sur www.nievre.fr.internet du Conseil départemental de la Nièvre sur www.nievre.fr

DU 10 AU 18 MARS

FOIRE EXPOSITION DE NEVERS

La 4e édition du Festival de la Voix vous pro-pose des rencontres, des échanges et des spectacles sur la thématique de la voix, ani-més par les enfants et les artistes amateurs et professionnels. Trois jours de fête sur la commune de Saint-Benin-d’Azy qui seront rythmés par des concerts, démonstrations de danse, et de multiples animations musi-cales. Parmi les moments forts du festival retrouvez, samedi 26 mai, les spectacles enfants et professionnels tout au long de la journée, spectacle « les musiciens de Brême » à 11h et 14h30, Folly Ponny à 18h30 et Bal de clôture avec initiation à la danse « La joyeuse gambette » à 20h30 à la salle des fêtes. Une restauration rapide vous sera proposée tout au long de la journée. nEntrée gratuiteinfos : site internet www.cc-amognescoeurdu-nivernais.fr, page facebook : ComCom Amognes Cœur Nivernais, tel : 03 86 58 46 22

DE MARS À JUIN

La Compagnie ApiQuenotte proposera 4 re-présentations du spectacle Cirrus Floccus au Centre culturel Gérard Philippe à Varennes-Vauzelles... Le musicien et sa mandole sont compagnons de voyage. Ils s’éveillent au son délicat de la Sanza (petit piano à pouce), dans un univers inconnu fait de légèreté et de douceur. Profitant d’un moyen de trans-port peu habituel, un gros nuage vaporeux, ils partent explorer ce ciel éthéré. L’expé-rience de l’apesanteur, du vent, du soleil ou de la neige vont, tour à tour, amuser, sur-prendre puis apaiser nos deux amis et le très jeune public embarqué avec eux dans cette singulière aventure. Ils sont partis sans but et reviennent avec un petit trésor niché au plus près du cœur. Était-ce un rêve ? Une réalité impalpable ? Une autre dimension ?... nInfos : www.apiquenotte.fr

AGENDA CULTURE

Zoom sur...

Ces rendez-vous mensuels conviviaux se dé-roulent tout au long du 1er semestre 2018. Ils traitent des Arts de la Rue et donnent l’occa-sion au public d’ouvrir le dialogue, de créer des rencontres enrichissantes autour, soit d’une sortie de résidence, soit d’une perfor-mance, soit d’un groupe musical ou théâtral. Au mois de mars, zoom sur... le cirque avec une sortie de résidence de la compagnie Kadavreski; en avril, rencontre avec le scé-nographe du festival Jean-Baptiste Lavaud; en mai, zoom sur les Zaccros 2018 et ses bénévoles au Café Charbon, et en juin sur les métiers de la technique avec initiation aux installations de base par la régisseuse générale. n Photo : Aït BelkacemInfos: www.zaccros.org

24, 25 et 26 MAI 17 AVRIL

Au programme de cette journée, différents ateliers : confiance en soi, simulation et bilan d’entretien, informations locales, cv et lettre de motivation. Avec une nouveauté pour l’édition 2018, l’atelier « Compétences trans-férables » pour identifier parmi ses compé-tences celles qui pourraient servir à se proje-ter vers un nouveau métier. Rendez-vous de 10h à 17h au gymnase de Château-Chinon.Infos : au 03 86 93 46 00 ou 03 86 79 47 40

22 MARS

LES CLÉS DE L’EMPLOI

Festival de la VoixLe spectacle Cirrus Floccus

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AGENDA SPORT

Organisée par le Conseil dé-partemental de la Nièvre en partenariat avec les acteurs du groupe 15 de « Nièvre 2021 » à la MCNA de Nevers, cette journée sera dédiée à la restitution de la parole des jeunes récoltée lors du dis-positif l’écho des jeunes 58 mis en place depuis janvier 2018. Au programme : ateliers d’échanges de pratiques, fo-rum, conférences, rencontres, concert…... Une véritable oc-casion de célébrer la jeunesse nivernaise !

Retrouvez le programme sur www.nievre.fr et facebook.com/lechojeune58/

18 MAI

LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA JEUNESSE

LES 28 ET 29 AVRIL

Classic Days

Le circuit de Nevers Magny-Cours aura à nouveau le plaisir d’accueillir la 11e édition des Classic Days. Au programme : rallye touristique, bourse d’échanges, expositions, session de roulage sur piste F1, village mar-chand... Cette manifestation sera aussi l’oc-casion de mettre à l’honneur l’un des plus grands pilotes de tous les temps, Jacky Ickx pour fêter les 70 ans de la célèbre et presti-gieuse marque Porsche. nProgramme et inscription sur www.classic-days.fr

LES 25, 26 & 27 MAI

12H Nevers Magny-Cours Moto

Un week-end sportif avec de multiples animations, ça vous tente ? La 4e édition des 12H de Nevers Magny-Cours vous pro-pose un programme exceptionnel ! Cette épreuve inscrite en Open Endurance Cham-pionship de la FIM Europe est rythmée par deux courses de 6 heures et une arrivée en nocturne. Le départ de la première course aura lieu le samedi à 19h00 avec une arrivée prévue en nocturne à 1h00, et la seconde aura lieu le dimanche de 12h00 à 18h00. A l’issue de ces deux manches, le classement sera réalisé et le prix des 12 Heures de Ne-vers Magny-Cours sera décerné le dimanche soir après l’ultime épreuve. En 2018, retrou-vez une programmation enrichie par deux autres courses : les catégories WERC et la Women’s Cup. Amateurs de sensations fortes et de vitesse, réservez dés maintenant votre dose d’adrénaline !. nInfos : 12hmagnycours.com

DU 21 AU 24 JUIN

Tour Nivernais Morvan Élite

Pour sa 42e édition, la mythique épreuve cycliste inscrite au calendrier FFC, se dérou-lera du 21 au 24 juin prochains sur les routes du département. Cette année, ce sont 15 équipes qui seront présentes sur la ligne de départ, dont 12 équipes de DN1, 2 équipes DN2 et une équipe de DN espoir. Le Comité d’organisation du Tour Nivernais Morvan, composé de 150 bénévoles, vous promet encore de belles surprises et des épreuves sportives de haut niveau. Il procédera à la présentation officielle du parcours à la presse le vendredi 30 mars 2018. nInfos : tournivernaismorvan@laposte.net

Les 26 et 27 mars prochains, les conseillers départementaux procéderont au vote du Budget Primitif du Conseil départemental de la Nièvre. Puis, ils se réuniront lors d’une ses-sion plénière le 25 juin 2018 pour débattre des thématiques qui seront présentées à l’ordre du jour. Suivez en direct les sessions sur le nouveau site internet du Conseil départemental de la Nièvre sur www.nievre.fr.

MARS ET JUIN

SESSIONS DÉPARTEMENTALES

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Enfin ! A l’étude depuis 2014, il aura fallu attendre le décret de loi autorisant l’expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée » pour que l’EBE 58 voit le jour à Prémery. C’était il y a tout juste un an. Depuis, pour 66 anciens chômeurs de longue durée, une nouvelle vie commence.

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Et si tout n’avait pas été tenté en ma-tière de chômage ? D’où l’idée imagi-née par ATD Quart Monde d’un dispo-sitif expérimental innovant : permettre à des chômeurs de longue durée volontaires de renouer avec le monde de l’emploi en les embauchant au sein d’une Entreprise à But d’Emploi, en CDI payés au SMIC. Le financement de ces emplois est rendu possible par la réaffectation des coûts du chômage et le futur chiffre d’affaires généré par l’EBE. Afin de ne pas concurrencer les entreprises locales, les activités corres-pondent à des services utiles pour le territoire et ses habitants qui jusqu’ici ne sont pas développés, car considé-rés comme pas assez rentables. Pour l’heure, dix territoires candidats dont la Nièvre ont pris part à cette expéri-mentation d’une durée de cinq ans. A Prémery, toute personne au chômage depuis plus d’un an et résidant sur le territoire de l’ex-Communauté de com-munes Entre Nièvres et Forêt depuis au moins six mois, peut être embauchée si elle le souhaite par l’EBE 58. Actuel-lement l’entreprise intervient dans huit secteurs parmi lesquels : conciergerie, bois et chemins, motoculture, maraî-chage, recyclerie etc. « Nous embau-chons par ordre d’arrivée au fur et à mesure que nous développons des activités. Nous nous sommes fixés un objectif de 150 salariés fin 2018 », explique le directeur de l’EBE 58 David Alloin. Loin de se contenter de réduire le chô-mage, ce projet participe également à une dynamique qui localement pro-fite à chacun. « Ici, le taux de chômage atteint près de 17%. Aussi lorsqu’une soixantaine de personnes retrouve

un emploi avec un revenu et du pouvoir d’achat, forcément cela a un impact béné-fique sur l’ensemble du tissu local, récrée du lien social et de la vie », précise Jacques Legrain, conseiller départemental et pré-sident du Comité local de l’emploi. Et de rajouter : « On sent à travers les témoi-gnages qu’il se passe quelque chose. La directrice de l’école revoit des parents qu’elle ne voyait plus. Il y a moins d’inscrit aux Res-tos du Cœur. Certains salariés de l’EBE osent désormais franchir la porte de la boulange-rie et du salon de coiffure ».Ces femmes et ces hommes âgés de 19 à 59 ans ont connu le chômage de longue durée. A chacun son passé, ses fragilités et ses fractures. Mais au cœur de cette aven-ture inédite, tous ont la volonté de travail-ler et partagent désormais, une histoire commune. Pour certains, l’EBE 58 n’est qu’une étape pour reprendre confiance en soi et se construire un avenir. A l’atelier de motoculture, Matthieu 24 ans s’affaire avec un collègue à la réparation d’une tondeuse. « J’ai attendu 5 mois pour inté-

grer l’EBE. Avant c’était la galère. On était en survie. Il fallait tout limiter, les coûts, la santé... Maintenant on peut vivre meilleur. Mais je pense aussi à l’après. J’aimerai pou-voir me mettre à mon compte », confie ce jeune papa de 2 enfants. Pour d’autres comme Carine, licenciée après vingt ans dans la vente et qui a enchaîné pendant trois ans des missions d’intérim à la por-cherie, l’EBE 58 représente « peut-être ma dernière chance car retrouver un autre tra-vail à 50 ans, je n’y crois pas trop ». Il reste quatre années d’expérimentation et chez chacun d’entre eux, l’espoir est tangible. « On a vraiment envie que ça réussisse. Il faut absolument que ça marche ! ». n

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CARNET d’adresses

A ARCHIVES DEPARTEMENTALES 1 rue Charles Roy - 58000 Nevers03 86 60 68 30

BÂTIMENTS ET INFRASTRUCTURES 14 bis rue Jeanne d’Arc - 58000 Nevers03 86 61 87 03

CAUE DE LA NIEVRE(Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement)3 rue des Trois Carreaux - 58000 Nevers03 86 71 66 90

JEUNESSE30 place des Courlis - 58000 Nevers03 86 93 00 75

LABORATOIRE DEPARTEMENTAL D’ANALYSES ET DE CONSEILRue de la Fosse aux Loups - 58000 Nevers03 86 71 93 60

MDPH(Maison Départementale des Personnes Handicapées)Rue Emile Combes - 58000 Nevers03 86 71 05 50

MEDIATEUR DEPARTEMENTALHôtel du département – 58039 Nevers cedex03 86 61 97 57michel.daguin@nievre.fr

NIEVRE RENOV’ Conseil en rénovation énergétique de l’habitat13 avenue Pierre Bérégovoy - 58000 Nevers03 86 60 58 70

NIEVRE TOURISME 3 rue du Sort - 58000 Nevers 03 86 36 39 80nievre-tourisme.com

NUMERIQUEFAB LABLaboratoires de fabrication numériquefabnlab@nievre.fr03 86 60 67 58

NIÈVRE MÉDIATION NUMERIQUEAccompagnement grand public & professionnelsmediation.numerique@nievre.fr03 86 60 67 58

NIEVRE NUMERIQUESyndicat mixte en charge du réseau THD03 86 61 82 50nievrenumerique.com

PMIConsultations du nourrisson et du jeune enfant03 86 60 69 35

PREVENTION-SANTÉCDPEF(Centre Départemental de Planification et d’Education Familiale)0 800 58 00 00 (gratuit d’un poste fixe)07 86 73 71 22 (gratuit d’un portable)Nevers - 3 bis rue Lamartine Antennes :Château-Chinon - Maison médicale - 38 rue Jean-Marie Thévenin.Clamecy - 19 rue Maurice Mignon - Appartement 41 Cosne-Cours-sur-Loire - 15 rue du BerryDecize - 10 boulevard Galvaing

CeGIDD(Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST)0 800 58 00 00 (gratuit d’un poste fixe)07 86 73 71 22 (gratuit d’un portable)Nevers - 3 bis rue Lamartine Cosne-Cours-sur-Loire - 15 rue du Berry

CENTRE DEPARTEMENTAL DE VACCINATION 03 86 61 60 01Nevers - 3 bis rue Lamartine

CLAT (Centre de Lutte Antituberculeuse) 03 86 59 24 14Nevers - 3 bis rue LamartineAntennes :Château-Chinon Maison médicale – 38 rue Jean-Marie TheveninClamecy 19 rue Maurice Mignon - Appartement 41 Cosne-Cours-sur-Loire 15 rue du BerryDecize10 boulevard Galvaing

INFO IVG NIEVRE06 48 28 60 76 (service gratuit + prix appel)

SITES D’ACTION MÉDICO-SOCIALE (SAMS)

CHATEAU CHINONMaison de la Solidarité6 place Notre Dame03 86 79 47 40

CLAMECY2 rue Porte Randan 03 86 24 01 70

CORBIGNY3 route de Vézelay03 86 93 46 45Rue au Loup03 86 93 46 30

COSNE-COURS-SUR-LOIRE9 mail Saint-Laurent03 86 28 84 50

DECIZE4 boulevard Galvaing 03 86 93 57 50

IMPHY41-43 rue Camille Baynac03 86 93 57 00

LA CHARITE-SUR-LOIRERue de la Pépinière03 86 69 67 005 rue de Bel Air03 86 70 95 01

MOULINS-ENGILBERT4 rue Salonyer03 86 93 46 00

NEVERS-BORDS DE LOIRE24 bis rue Bernard Palissy 03 86 61 88 00

NEVERS-CHAMÉANE10 impasse des Ursulines 03 86 71 88 60

NEVERS-VAUBAN16 rue Vauban 03 86 61 97 00

TELEALARME 58 Service d’assistance à distance (maintien à domicile)03 86 60 69 06

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CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA NIÈVREHôtel du Département - 58039 Nevers cedex - 03 86 60 67 00 Horaires d’ouvertures : Du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 – Le vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h (A l’angle de la rue de la Préfecture et de la rue de la Chaumière)

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