PLANÉCOLE

4,2 M€

PATRIMOINECULTURE

SÉCURITÉ

MOBILITÉ

INVESTISSEMENTS

2016un budget ambitieuxINVESTISSEMENT MAINTENU

N ° 8 7 A V R - M A I 1 6

L E M A G A Z I N E M U N I C I P A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A V I L L E D E G A I L L A C

festivités MAI JARDINS LANCE LA SAISON

Bilan et perspectives L’INTERVIEW DU MAIRE

FISCALITÉ STABLE

FAIBLE ENDETTEMENT

2 GAILLAC LE MAG

Regards croisésHommage d’un photographe à un peintre, d’un Gaillacois à un autre, hommage de la ville à deux sensibilités artistiques…l’espace culturel, 80 place d’Hautpoul et Dominique Laugé ont salué la vie et l’œuvre de Marc Destors, disparu en été 2015, lors d’une exposition « regards croisés » sur la nature morte. Un coup de chapeau à l’artiste, à son travail esthétique et minutieux. Un hommage aussi au galeriste de la rue Joseph Rigal et à l’amateur d’art qui a fait partager sa technique et sa passion au travers de l’association des Peintres du Gaillacois et des nombreuses animations participatives avec le public.

La Ville de Gaillac et l’AFM-Téléthon ont remercié les associations gaillacoises qui se sont investies pour le Téléthon 2015, lors d’une cérémonie à la salle des mariages le 4 février dernier. Au nom des familles et de l’association AFM-Téléthon, un diplôme - remis des mains de Christelle Hardy, conseillère municipale et Christophe Caussé, maire-adjoint aux Sports - est venu symboliquement remercier les 16 associations dont l’implication a permis de collecter 1215 €. (auxquels s’ajoutent les dons collectés par le Collège R.Taillefer) pour cette première édition du Téléthon gaillacois.

zoom arrière

Téléthon, merci !

¡ Hola !Petite visite de lycéens espagnols en Mairie, le 17 mars dernier, à l’occasion d’un échange culturo-linguistique entre le lycée de Caspe, en Aragon, ville jumelle de Gaillac et le lycée Victor Hugo. 16 lycéens et leurs professeurs ont été reçus par Chantal Tichit, Maire-adjointe au tourisme et Christelle Birot, conseillère municipale, accompagnées par l’association de jumelage avant de découvrir les richesses du patrimoine gaillacois.

ÉmotionUne grande dame, une force de caractère, une fervente défenseuse des valeurs de la République et de la liberté…. Le 17 février dernier, la Salle de spectacles comble a rendu un hommage vibrant et émouvant à Renée Mège, née Taillefer, figure active de la Résistance gaillacoise qui a donné son nom au collège en 2011. Patrice Gausserand, maire, ainsi que les représentants de l’Etat et des collectivités ont retracé le parcours et les faits d’armes de Renée Taillefer qui lui ont valu les plus hautes distinctions. Derrière la combattante, il y avait aussi la femme, honorée avec une grande émotion par ses enfants et ses petits-enfants.

3GAILLAC LE MAG

Nous entrons dans la phase active des grands projets 2016. Elle se traduit par les investissements ambitieux

que nous proposons aux Gaillacois. Le développement de l’attractivité et la modernisation de la ville sont le fil rouge de l’action municipale pour préparer aujourd’hui la ville de demain. La dynamique amorcée en 2015, avec l’accent sur la vie quotidienne, atteint aujourd’hui la vitesse supérieure avec 4,2 millions d’euros d’investissement.Cela bénéficiera :- A l’éducation, dans le cadre de la poursuite du plan école ;- A la mobilité, avec la construction de la gare routière, la poursuite du plan route ;- A l’aménagement urbain, via la rénovation du quartier de la gare SNCF ; - Aux loisirs, avec la rénovation d’équipements sportifs ;- A l’attractivité, à travers la valorisation et la rénovation du patrimoine et une dynamique d’animation.

Forte de ces projets, reflet de son ambition au service des Gaillacois, la municipalité s’est fermement engagée pour le mieux-vivre de tous, sans se cacher derrière un contexte économique difficile, marqué par une baisse des dotations de l’Etat de près de 300 000 euros en 2016.

C’est une réalité, les deniers publics

s’amenuisent, mais il en va de notre

rôle d’élus de défendre les intérêts de la

commune et de faire en sorte que Gaillac

puisse assurer son rang de troisième ville

du département. Ce statut est une chance,

mais aussi une responsabilité à laquelle nous

ne nous soustrairons pas.

Ces dépenses ne sont pas dispendieuses,

mais nécessaires. Elles sont anticipées et

intégrées dans un budget qui ne comprend

aucune augmentation du taux des impôts

locaux. En outre, notre engagement en

faveur du désendettement de la ville est plus

que jamais d’actualité. Alors que la dette

était de 1 067 euros par habitants en 2013,

elle est passée à 966 euros en 2014 et à 946

euros pour 2015. En 2016, l’endettement par

habitant sera de 940 euros, avec une moyenne

nationale pour la strate de 958 euros. Notre

politique porte ses fruits puisque Gaillac, à

strate équivalente, fait partie des villes les

moins endettées de Midi-Pyrénées.

Cette équation, entre des investissements

responsables et une conjoncture économique

difficile, est rendue possible par notre

engagement de remettre les deniers publics

uniquement au service des Gaillacois.

SOMMAIRE

éditorial

Patrice GausserandMaire de GaillacConseiller départemental

11

15

19SortirGrande foire et FloréalesMai JardinsCinéfeuilleExpositions

Grand formatBudget 2016

21AgendaExpression politique

02

04

06

08

Zoom arrière

ActusCompteur LinkyRenée Taillefer

Retour sur images

Parole directeBilan et perspectives

10FocusRénovation du quartier Lentajou

Gaillac & VousMagazine d’information de la Ville de Gaillac70 place d’Hautpoul - 81600 GaillacTél. : 05 63 81 20 20

suivez-nous surwww.ville-gaillac.fr et

Directeur de la publication Patrice GausserandConception/RédactionService Communicationde la Ville de GaillacCourriel communication@ville-gaillac.frCrédits photos Ville de Gaillac, Raynaud photo, Lilian Ginet, Archives personnelles Renée Mège Taillefer, D. Rousseau, Julie Lecomte, Marie Frécon, JP. Tachier-Fortin, DR. Impression Imprimerie Rhode, imprimé sur papier recyclé avec des encres végétales. Distribution Adrexo. avril/ mai 2016Tirage 8 300 ex.

Au quotidienDémarches administratives,Peyriac, chantiers loisirs...

4 GAILLAC LE MAG

retour sur images

Gaillaval

Festival Rugb’images

Le Repas des ainés

Gaillaval

Chuchote-moi ta poésie

Tête à têtesd’affiches ...

5GAILLAC LE MAG

retour sur images

Festival Les Ptits Bouchons

Le repas des ainés

Chuchote-moi ta poésie

Le défilé «Gaillaval» a fêté ses 20 ans

Chuchote-moi ta poésie , les mots envahissent la ville

Inauguration exposition «Rugb’images»

Festival Les Ptits Bouchons

La grappe by Granilia est un espace de travail mutualisé nouvelle génération initié par Tarn & Dadou dans le cadre de son plan d’actions économiques 2015-2017.

Nouveau service de la pépinière hôtel d’entreprises Granilia, La grappe veut développer l’entrepreneuriat local et apporter une réponse de proximité aux nouvelles formes de travail émergentes que sont le travail collaboratif (coworking) et le télétravail. La grappe propose une douzaine de postes de travail aux indépendants, entreprises, télétravailleurs salariés, salariés en mobilité et porteurs de projets. Ils peuvent y travailler seuls ou en groupe et organiser des rendez-vous professionnels. Pour quelques heures, une journée ou plus, de manière ponctuelle ou régulière, travailler à La grappe permet d’optimiser son temps, de réduire ses déplacements et induire des économies. Les bureaux en bois d’origine locale, les assises ergonomiques et les éclairages dédiés au confort visuel offrent des conditions de travail optimales. Le site est connecté en très haut débit grâce au raccordement de Granilia en fibre optique. Le budget d’aménagement et d’équipement de La grappe est de 65 000 €. auxquels se sont ajoutés le raccordement global et le câblage en fibre de Granilia pour 45 000 €. L’État, le Département du Tarn et la Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ont soutenu financièrement Tarn & Dadou dans cette opération à hauteur de 70% du montant total des travaux, réalisés pour l’essentiel par des entreprises locales.

La grappe est membre du réseau Cowork’in-Tarn.fr, qui fédère 7 tiers-lieux dans le département, et participe au projet de création d’un réseau régional des tiers-lieux au sein de La Mêlée (association régionale fédératrice des acteurs de l’économie numérique).

Infos, horaires et tarifs La grappe by Granilia - ZA de Roumagnac : 05 63 57 46 46 lagrappe-granilia.fr

GAILLAC LE MAG

actus

ASSOCIATIONS, INSCRIVEZ-VOUS !* Les inscriptions à la fête des associations, qui aura lieu le Samedi 10 septembre, sont ouvertes. Les associations gaillacoises peuvent télécharger le formulaire d’inscription sur le site de la ville ou le récupérer en Mairie. * Les associations qui souhaitent se mobiliser pour le Téléthon 2016 peuvent prendre contact avec le service sports et associations au 05 63 81 20 27 ou par mail sports.associations@ville-gaillac.fr. En 2015, la première édition du Téléthon gaillacois avait mobilisé 16 associations.

La grappe coupe le ruban Intégré à la pépinière hôtel d’entreprises Granilia Tarn & Dadou à Gaillac, l’espace coworking et télétravail La grappe by Granilia a inauguré ses nouveaux bureaux le 24 mars dernier.

Depuis un mois, une partie des Gaillacois s’interroge à propos du déploiement de Linky, le nouveau compteur dit intelligent d’ErDF. La municipalité a tenu à écouter et à informer les Gaillacois afin qu’ils puissent trouver, dans les meilleurs conditions, toutes les réponses à leurs questions. Une réunion publique d’information a été organisée, le lundi 7 mars 2016 où les participants ont pu s’exprimer librement et relever leurs questions. Lors du Conseil municipal du 24 mars, la municipalité n’est pas restée sourde face aux inquiétudes des Gaillacois. Elle a entendu les questionnements, pris en considération les courriers et reçu les administrés. Elle a également tenu à donner toutes les informations règlementaires. Être ou se positionner pour ou contre l’installation de ces compteurs n’est pas le débat au sein de la Mairie et ce pour des raisons légales. En revanche, les élus ont, lors du conseil municipal, demandé que le SDET (Syndicat de Distribution d’Energie du Tarn) – en sa qualité de gestionnaire et propriétaire du réseau électrique – veille à exécuter tous les contrôles nécessaires pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Compteurs Linky Ecouter et informer les Gaillacois

Mieux comprendre et s’informer sur les démarches : ville-gaillac.fr rubrique Votre mairie / informations municipales

+

D’avril à juin La grappe propose un AFTERWORK DÉCOUVERTE ouvert à tous les professionnels, les jeudis de 17h30 à 19h6

Nouveau « les instants numériques de La grappe »Chaque mois, un atelier d’info, de 18h à 19h303 mai : « communication : l’écrit à l’épreuve du numérique »8 juin : « comment communiquer par mail »Participation gratuite, inscription obligatoire

Inauguration en présence de Pascal Néel, président de Tarn & Dadou ; Patrice Gausserand, maire de Gaillac et vice-président Tarn & Dadou en charge de l’économie ; Alain Glade président de Granilia ; Thierry Carcenac, président du département ; Bernard Gilabert pour la Région et Jean-Yves Chiaro sous-préfet de Castres, représentant le préfet du Tarn.

« C’est une très belle reconnaissance, le summum de ce que la ville de Gaillac pouvait lui accorder », confie Gilbert Gineste, président de l’association des anciens combattants.

« C’était une dame exceptionnelle qui, dans ses derniers jours, chantait encore avec entrain La Marseillaise ! », se souvient-il avec émotion.Née le 9 janvier 1927 à Montans, Renée Taillefer est entrée dans la Résistance à l’âge de 15 ans, comme agent de liaison proche du colonel Vendôme. Très vite, elle a pris part à toutes les opérations courantes : distribution de tracts et de journaux clandestins dans les boîtes aux lettres, transmission d’informations en traversant les barrages allemands, sabotages de voies ferrées… Elle n’a pas non plus hésité à transporter des explosifs, dissimulés sous des prunes dans un grand sac de provisions accroché au guidon de son vélo ! Parmi ses grands faits d’arme figurent également l’attaque de la prison de Gaillac, où transitaient 44 détenus en partance pour l’Allemagne, le 12 juin 1944, puis l’arrestation d’une quinzaine de soldats allemands à la gare de Gaillac le 17 août de la même année. Décorée de la Croix de Guerre à tout juste 17 ans, elle avait obtenu la Médaille militaire – la plus haute distinction militaire française – en 1957 puis fut élevé au grade de Chevalier de la légion d’honneur en 2000. « Pour autant, elle n’a jamais eu la grosse tête, affirme Gilbert Gineste. Elle ne se mettait jamais en avant car, pour elle, il était tout à fait normal d’avoir participé à la libération de son pays. » Devenue une véritable passeuse d’histoire, cette grande dame a multiplié jusqu’à la fin de sa vie les témoignages dans les établissements scolaires, notamment au collège de Gaillac, qui porte son nom.

7GAILLAC LE MAG

actus

Renée Taillefer Une femme, une résistante

HOMMAGE DE LA VILLE À SA CITOYENNE D’HONNEUR L’annonce du décès de Renée Mège-Taillefer a suscité une vive émotion auprès des Gaillacois. La cérémonie civile organisée à la salle de spectacles avec le soutien de la mairie a réuni plus de 250 personnes et la ville a tenu à symboliser son hommage et celui des Gaillacois par l’édition d’un portrait de la résistante sur le balcon de l’Hotel de ville. Dans quelques semaines, c’est à l’occasion d’une cérémonie intime que les élus remettront officiellement la médaille de citoyen d’honneur à la famille de Renée Mège-Taillefer.

Le 24 mars dernier, le Conseil municipal a officiellement nommé citoyenne d’honneur de la ville de Gaillac à titre posthume, Renée Mège-Taillefer, figure de la Résistance gaillacoise décédée le 12 février dernier à l’âge de 89 ans.

8 GAILLAC LE MAG

parole directe

Alors que l’équipe municipale termine sa deuxième année de mandat, 2016 marque un tournant ambitieux pour la ville de Gaillac. Dynamisme, attractivité, solidarité, vivre ensemble et rayonnement sur l’ensemble du territoire, sont autant d’axes forts qui guident l’action municipale. Aller de l’avant, c’est aussi revenir sur les engagements et établir le bilan en pleine transparence des actions mises en place.

2016 est une année charnière dans votre mandat, quels sont votre bilan et vos perspectives ?

Deux années ont bien été nécessaires pour véritablement lancer les premiers chantiers structurants pour Gaillac, ville attractive. Nous n’avons jamais été inactifs, en amorçant dès la première année du mandat le plan route, le plan école. Nous avons très vite lancé les premières réalisations de nos engagements, avec les travaux de réhabilitation de grandes artères de la ville, le nouveau plan de circulation, la mise en gratuité du bus de ville et la création de la Transversale pour une nouvelle mobilité des Gaillacois. Ce sont des actions que la population avait réclamées, nous l’avions entendue. Ces engagements figuraient dans notre programme, nous les avons tenus.Nous avons phasé notre action pour qu’elle soit pleinement efficace. 2014 a été une année d’installation, d’état des lieux et de remise à plat des fonctionnements municipaux. En 2015, nous avons ciblé notre action sur l’équilibre des finances et avons amorcé notre plan pour le désendettement de la commune. Au plus près des Gaillacois, notre choix a été de favoriser la vie quotidienne pour une population qui avait besoin de se réapproprier l’espace public. A travers des réunions publiques et les réunions de quartier, nous avons été à l’écoute en faisant participer les Gaillacois à nos projets et en présentant les études qui, plus tard, allaient faire émerger nos actions.Ce n’est pas faute d’avoir été taxé d’immobilisme par nos opposants ! Mais cela est ignorer que la concertation prend du temps et que ce sont parfois les petites actions du quotidien qui redonnent confiance à la population.Forts de cette concertation et assurés de ne pas pénaliser financièrement la commune, nous proposons aujourd’hui un projet ambitieux pour 2016 avec en ligne de mire la réalisation du programme 2015-2020. Il sera de projets globaux centrés sur l’aménagement urbain et les services à la population. Je pense ici aux équipements sportifs, à la gare routière, à la rénovation du quartier de la gare SNCF, au patrimoine, au plan école et au lancement de grands chantiers comme la rénovation de Lentajou… L’investissement 2016 est maintenu, ambitieux : 4,2 millions d’euros seront investis malgré un contexte contraint et ce, sans fragiliser l’équilibre financier et sans peser sur l’impôt.

Quelles sont les conséquences financières de ces choix pour les Gaillacois ?

Les temps sont difficiles, pour les collectivités mais surtout pour la population et les ménages les plus modestes. Il ne nous semblait pas envisageable de faire payer le prix fort à la population pour mettre en œuvre notre programme d’attractivité. Cela fait deux ans que nous n’avons pas augmenté le taux d’imposition, au niveau local, n’accentuant pas ainsi la pression fiscale qui pèse sur les Gaillacois, nous renouvelons cet engagement en 2016.Pour élaborer un budget dynamique où l’investissement pour la ville reste conséquent, nous avons choisi de recentrer les deniers publics en faveur de la qualité de service et et de renforcer la modernisation et l’efficacité des services municipaux. Nous avons également valorisé nos projets pour mobiliser des subventions et des co-financements par nos partenaires. Dans le contexte économique actuel, au-delà d’une écoute à la population, une gestion intelligente et rigoureuse de la commune s’impose. Cela contribue nettement à la dynamique et au désendettement de Gaillac.

Vous vous étiez engagés à faire un geste solidaire en reversant une partie de vos indemnités aux plus fragiles, où en est ce dispositif ?

Les Gaillacois ont lu beaucoup de choses sur ce sujet. Force est de constater que dès que l’on bouge les lignes et que l’on « mouille un peu la chemise » on se heurte à la méfiance ! Nous avons décidé d’envoyer des signaux forts et de montrer aux Gaillacois que nous changeons certains modèles et respectons les engagements de notre programme. Les adjoints et moi-même reversons effectivement 20% de nos indemnités aux associations solidaires gaillacoises. Nous n’en faisons pas la publicité, mais une remise de chèque symbolique aux associations solidaires sera organisée chaque année lors de la fête des associations. Cette action, comme d’autres, montrent une nouvelle manière de voir l’action publique et un nouveau rapport avec les habitants. Il en est de même pour notre choix de rencontrer les Gaillacois sur tous les sujets qui font débat, sans se cacher, à les rencontrer aussi dans leur quartier pour les écouter. C’est une vision moderne du rapport élu-habitant, certains préfèrent chercher en tout le négatif et susciter le doute plutôt que reconnaitre la valeur ajoutée de ces initiatives peu courantes dans les collectivités.

Patrice Gausserand Nous avons promis aux Gaillacois un programme ambitieux pour la ville et une autre conception de l’action politique,nous tenons nos promesses »

«

«

9GAILLAC LE MAG

parole directe

La baisse de DGF (dotation globale de fonctionnement) est une contrainte pour toutes les collectivités et Gaillac n’est pas épargnée, la solidarité va-t-elle en pâtir ?

En effet, Gaillac n’est pas épargnée par la baisse drastique des dotations de l’Etat. Ce sont près de 300 000 euros sans lesquels la commune va devoir continuer ses efforts et mener ses projets. Pourtant, nous restons convaincus qu’en ces temps difficiles, la solidarité ne doit pas être une variable d’ajustement. Nous n’avons pas attendu les conseils avisés, en matière sociale, de certains politiciens pour mettre en place l’analyse des besoins sociaux et pour régulariser plusieurs contrats de travail précaires au CCAS. Tout cela a eu un coût et nous l’avons assumé pour rattraper un retard de plusieurs années. La ville doit être aussi solidaire des associations, une enveloppe de près de 800 000 euros leur sera consacrée en 2016. Ce poste est en légère diminution par rapport à 2015, nous sommes dans une période où l’effort doit être partagé et la mise en place de critères d’attribution permet de cibler nos efforts au plus près des besoins. Les associations sont largement intégrées à nos actions, au travers notamment de partenariats sur nos animations, un soutien mutuel précieux à tous.

L’opposition a pointé l’absence de certains élus lors du dernier Conseil municipal, allant jusqu’à parler de désunion. Qu’en est-il au sein de la majorité ?

L’opposition municipale s’oppose et je n’ai rien à redire là-dessus. A part, peut-être, quand elle préfère faire de la politique-politicienne, plutôt que de participer au débat démocratique et finalement respecter l’engagement qu’elle a pris avec les Gaillacois. En revanche, je suis davantage interpellé quand la presse se permet de relayer des informations infondées, dans un article à charge, venant appuyer un premier article paru quelques jours après ce Conseil municipal. Parmi les absents, ce jour-là, certains avaient des contraintes professionnelles, d’autres étaient souffrants. C’était le cas notamment de mon adjointe Chantal Tichit qui a tenu le coup jusqu’au vote du budget. Ce fut une très mauvaise surprise pour elle d’avoir été citée dans cet article qui, je le répète, est totalement à charge contre l’action municipale ! Par ailleurs, à aucun moment il n’est question du budget : d’une certaine façon, c’est qu’il n’y a pas à redire sur notre travail.

Outre cette tentative de déstabilisation, auprès d’une équipe jeune, aux codes nouveaux et dont l’énergie est consacrée pleinement aux Gaillacois, ainsi qu’au dynamisme de leur commune, je retiens que c’est une équipe unie et volontaire qui a élaboré un budget ambitieux, portant des chantiers globaux pour l’année 2016. Les élus de la majorité municipale et moi-même travaillons dans le dialogue, en confrontant nos idées, mais toujours avec pour objectif les intérêts de Gaillac. Je ne cache pas ma surprise quand je reçois des leçons de liberté d’expression, d’ouverture au dialogue, de la part de l’opposition, la même qui quitte la table des débats, la même qui soutient finalement la pensée unique.

Comment Gaillac va-t-elle s’inscrire comme ville-centre dans la prochaine grande intercommunalité ?

Gaillac est au cœur d’un bassin de vie, très largement marqué par le vignoble. Durant toute une année, il a fallu nous montrer tenaces et persuasifs pour défendre cette position, soutenue par plusieurs communes membres de l’actuelle intercommunalité de Tarn&Dadou, contre le schéma départemental de coopération intercommunale porté par le Préfet. Au-delà de petits arrangements, celui-ci ne tenait pas compte des réalités de notre territoire et nous sommes nombreux, à travers le Tarn, à avoir partagé ce constat. Par ailleurs, lors de la dernière réunion de la Commission départementale de coopération intercommunale dont je suis membre, le schéma proposé a été rectifié et amendé. Concernant l’avenir de la grande intercommunalité – regroupant Tarn&Dadou, Vère Grésigne Pays Salvagnacois et la Communauté du Rabastinois – aucun amendement n’a été proposé. Avec les communes qui s’étaient exprimées contre un tel projet, nous avons expliqué notre démarche.Il se trouve que Gaillac s’inscrit aujourd’hui dans un projet intercommunal où sa volonté à pleinement été respectée et sa voix a été entendue.Aucun amendement n’a été déposé car cette grande intercommunalité a été aménagée. Il s’agit d’une intercommunalité qui regroupe trois pôles indépendants et qui respecte notre souhait d’équilibre des territoires, avec la prise en compte des bassins de vie et de proximité avec la population. Ces trois pôles disposeront de leur exécutif et de leur budget. Gaillac sera la ville centre de l’un de ces pôles, celui du vignoble, ralliant les communes alentour à son dynamisme. Entre juin et août, chaque commune délibérera sur ce schéma en Conseil municipal.

Les travaux de la gare routière. Le skatepark a été démoli, un nouveau skatepark est-il à l’étude ?

En effet, l’aménagement de la gare routière et la préfiguration du futur quartier gare a nécessité cette destruction. Avec ce nouveau pôle multimodal, ce sont quelques 108 bus qui assureront leurs liaisons, dans un espace plus normalisé que ne l’est l’actuelle desserte provisoire. Le projet privilégie cette fonction et accentue la liaison piétonne, par une allée verte, vers le centre-ville. Les jeunes ont perdu leur skatepark mais cela est provisoire. Nous les avons rencontrés et informés et nous travaillons déjà au futur projet de skatepark. Nous devons valider le meilleur lieu et construire un vrai équipement qualitatif, cette réflexion sera lancée dès 2017.

Comment allez-vous répondre aux difficultés, comme dans la plupart des villes, rencontrées par le commerce du centre-ville ?

Nous souhaitons avant tout renforcer la relation de partenariat, construite à partir d’un travail de confiance, qui nous lie avec les commerçants gaillacois. Nous avons des échanges réguliers et avons tiré un diagnostic de la situation à partir des difficultés exprimées. En tant que vice-président à l’économie à Tarn&Dadou, il m’a semblé essentiel de faire partager ce constat et de lancer une véritable dynamique. Cette situation est commune à plusieurs villes moyennes du Tarn, nous avons donc décidé d’impulser un grand plan commerce engageant les pouvoirs publics et les acteurs économiques du territoire pour redynamiser l’activité économique en centre-ville. Dès qu’il sera formalisé, ce plan d’action sera déployé et présenté aux commerçants et entreprises de la commune.

Le Mairevous répond

Vous souhaitez, vous aussi, interroger les élus de la Municipalité ?Adressez-leur vos questions par courrier électronique à : communication@ville-gaillac.fr

10 GAILLAC LE MAG

focus

Rénovation urbaine Lentajou : lancement des premières phases du projet Initié par le contrat de ville, signé en 2015, le

projet de rénovation du quartier de Lentajou est co-produit par la Ville de Gaillac, la Communauté de communes Tarn et Dadou et le bailleur social Tarn habitat. La première phase de ce projet d’envergure vient d’être lancée.Le quartier de Lentajou fait partie du Nouveau Quartier

Prioritaire au titre de la politique de la ville. La commune a signé avec l’Etat un Contrat de ville 2015-2020, contrat

cosigné par de nombreux partenaires dont Tarn et Dadou, le Conseil Départemental, le Conseil Régional et le bailleur social public du département Tarn Habitat. Le projet de rénovation urbaine de Lentajou est donc inscrit pleinement dans les orientations et objectifs du contrat de ville et en constitue un des projets phare. Il s’inscrit également dans la logique des conclusions de l’ABS (analyse des besoins sociaux) initiée par la Ville de Gaillac en 2015. Projet social et d’aménagement urbain, la rénovation de Lentajou est l’un des axes forts de l’année 2016. Il a été lancé début avril par l’étude urbaine et sociale du quartier. Cette étude se veut être un temps important de la vie locale afin que l’expertise ne soit pas envisagée de manière unilatérale par le cabinet mandaté, mais co-produite avec les acteurs du quartier. Il s’agit avant tout de rencontrer les habitants et d’engager avec eux une grande transparence sur l’évolution du quartier et le suivi du projet. Cette étude qui devrait être terminée avant la fin de l’année, permettra de mener à bien la définition d’un programme de rénovation urbaine et sociale du quartier. Il traitera conjointement de l’amélioration du fonctionnement urbain du quartier et de la mixité socio-économique. Le projet de rénovation poursuit également l’objectif d’intégrer pleinement le quartier dans son environnement urbain.L’étude portera donc sur l’aménagement des espaces extérieurs, les équipements et services publics au sein du quartier, les bâtiments de logements sociaux, ainsi que sur la gestion sociale et locative du projet. Les phases de rencontre et de concertation ont aussi pour objectif d’expliquer le futur projet, de rassurer les habitants sur le devenir de leur quartier.

Avant le lancement de l’étude, la Ville de Gaillac, en partenariat avec Tarn et Dadou et Tarn habitat, a organisé une réunion de quartier. Elle a rassemblé une trentaine de riverains, le 30 mars dernier, et a permis de présenter les phases de l’étude et d’annoncer la première étape du « diagnostic en marchant » programmé le 9 avril. A cette occasion le cabinet d’étude et ses partenaires ont échangé avec la population en cheminant dans le quartier. Une rencontre complétée par des rendez-vous avec les acteurs associatifs, éducatifs et institutionnels du secteur (l’école de Lentajou et la Mjc sont particulièrement associées).Sur le plan de l’information à la population, la médiatrice de la ville assure des permanences 2 fois par semaine dans le quartier. Tarn Habitat, dont l’antenne est située au cœur du quartier assurera également un fil rouge d’information tout au long du projet.

Les rencontres avec les habitants

11GAILLAC LE MAG

grand format

Un budget ambitieuxpour l’attractivité de notre ville

Depuis 2015, les collectivités territoriales ont été associées à l’effort de redressement dans le cadre de la réduction des concours financiers dont elles bénéficient. La répartition

de cette baisse entre catégories de collectivités s’effectue proportionnellement à leurs ressources totales. La contribution au redressement des finances publiques représente ainsi 1 450 M€ pour les communes, 621 M€ pour les EPCI, 1 148 M€ pour les départements et 451 M€ pour les régions. La diminution des dotations de l’Etat a été confirmée et annoncée dans le Projet de Loi de Finances 2015 ; cette baisse annoncée a fortement évolué en défaveur des collectivités locales. La contribution au titre du redressement de l’Etat est passée de 588 millions d’euros pour 2014 à 1 450 millions d’euros pour 2015. De plus, il est prévu pour

2016 une contribution supplémentaire, égale à celle demandée en 2015. Ainsi, il est estimé une baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) en 2016 identique à celle connue en 2015. Malgré cette baisse de 20,42% de la dotation globale de fonctionnement, Gaillac avance et développe sa politique d’attractivité. Cela grâce à une gestion au plus près des dépenses de fonctionnement et à l’optimisation de nos ressources. Notre volonté est de projeter la ville vers son avenir en modernisant les services à la population et en augmentant le nombre et la qualité des équipements. Les liens avec nos partenaires sont également essentiels pour créer des projets répondant à des objectifs communs et permettant des financements croisés.

PLANÉCOLE

4,2 M€

PATRIMOINECULTURE

SÉCURITÉ

MOBILITÉ

INVESTISSEMENTS

grand format

36,8 %Voirie, bâtiments, services urbains, environnement

9,8 %Éducation

17,4 %Services Généraux

2,7 % Interventions sociales

5,8 % Sécurité et salubrité publique

9,9 % Annuité de la dette

9,2 %Culture, patrimoine

et animations

3,8 %Subventions aux associations

4,5 %Sport et jeunesse

BUDGET TOTALDE LA VILLE

13,7 MILLIONS D’€DE FONCTIONNEMENT

6,8 MILLIONS D’€D’INVESTISSEMENT

dont 4,2 M€ programmé en 2016+

20,5MILLIONS D’€

LESCHIFFRESCLÉSDU BUDGET

-277 605 € de dotations de l’État pour 2016

0% d’augmentationdes taux d’imposition

4,2 millions d’€d’investissement sur des projets structurants

800 000€de subventions aux associations

Désendettement progressif de la Ville

13GAILLAC LE MAG

grand format

NOS PRIORITÉSFINANCES : « MAÎTRISER, DÉSENDETTER »2016 verra la poursuite des efforts entrepris pour préserver notre capacité réelle d’investissement. Nous contiendrons les dépenses de fonctionnement, en maîtrisant les coûts et en recherchant les économies d’énergie. Contraire-ment à beaucoup de communes qui choisissent d’augmenter les impôts sur la 3è année d’un mandat, nous n’augmenterons pas la pression sur les ménages mais maintiendrons notre niveau d’investissement. Enfin, nous poursuivrons notre effort de désendettement de la ville dont la dette par habitant est déjà inférieure à celle des communes de même strate.

ENFANCE – JEUNESSE : « EQUIPER, ANIMER QUALITATIVEMENT »Le plan école engagé en 2015 sera pour-suivi pour plus de modernité et de confort dans les écoles. Après avoir construit la nouvelle classe à Ste-Cécile d’Avès, nous en améliorerons le réseau de chauffage. Les investissements 2016 porteront aussi sur la construction des préaux de Louise Michel et La Voulte. L’effort engagé dans les activités périscolaires sera maintenu. Enfin, nous continuerons d’investir pour améliorer l’équipement, notamment nu-mérique, des écoles avec la poursuite du plan d’équipement en TBI (tableau blanc interactif).

VIE QUOTIDIENNE : « INVESTIR POUR LE CADRE DE VIE »Le programme d’investissement et de vie quotidienne a été enrichi par les besoins exprimés par la population à l’occasion des réunions de quartier. La voirie, l’éclairage, les fossés, les espaces verts, la propreté urbaine feront l’ob-jet d’une attention particulière avec la création d’un service proximité. Nous devons aussi remettre en accessibilité des services publics, notamment l’hôtel de ville, et réhabiliter plusieurs bâtiments accueillant du public qui ne sont pas au niveau. Dans le domaine de la mobilité, l’aménagement de la gare routière et le vaste projet autour de la gare SNCF (CPCAT) doteront Gaillac d’un vérita-ble pôle multimodal offrant une nouvelle mobilité aux Gaillacois.

MODERNISATION DES SERVICES : « GAGNER EN EFFICACITE ET EN QUALITE DE SERVICE »Les services municipaux nécessitent une modernisation pour répondre aux besoins de la po-pulation. La nouvelle organisation des services municipaux amorcée en 2015 permettra une meilleure transversalité et un service public toujours plus qualitatif. La rénovation des services apportera de meilleures conditions de travail et d’accueil du public, nous donnerons par ailleurs une nouvelle impulsion sur la sécurité au travail. La professionnalisation des agents et la valo-risation des compétences sont aussi les clés pour répondre aux nouveaux défis des mutualisa-tions liées à l’intercommunalité.

VIE QUOTIDIENNE 706 k€Programme de voirie, aménagement

des espaces publics, espaces verts et

propreté urbaine.

PLAN ÉCOLE

240 k€Réseau de chauffage

de Ste-Cécile d’Avès /

préaux Louise Michel et

la Voulte / équipement

des écoles.

ACCESSIBILITÉ ET AMÉNAGEMENT DES SERVICES

408 k€Mise en accessibilité et aménagement de l’Hôtel de villeServices municipaux au 80 place d’Hautpoul, rénovation de la Salle Bouzinac et équipement informatique des services.

SPORTS ET ASSOCIATIONS : « SOUTIEN ET INVESTISSEMENTS »Sur le plan associatif, le soutien de la municipalité est maintenu. Malgré un contexte tendu, nous avons choisi de maintenir notre soutien au tissu associatif vecteur d’animation et de lien social. 800 000 € y seront consacrés, et de nombreux partenariats sont désormais engagés avec la ville. Sur le plan des équipements, nous accompagnerons l’agrandissement du Collège Albert Camus mené par le Département, par une rénovation du gymnase afin de valoriser un complexe complet enfin rendu confortable pour les utilisateurs. Les piscines feront l’objet d’entretien tec hnique nécessaire à la remise à niveau des équipements.

SPORTS 163 k€Rénovation du Gymnase Albert

Camus, équipement technique

des piscines

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grand format

ANIMATION ET VIGNOBLE :« CRÉER DES ÉVÉNEMENTS DANS UNE LOGIQUE PARTENARIALE POUR DYNAMISER L’IMPACT TOURISTIQUE »Gaillac jouit d’excellents atouts touristiques pour attirer à elle de nombreux publics. L’animation culturelle est un vecteur primordial qui fédère des énergies institutionnelles, associatives, citoyennes. De nouveaux temps d’animation urbaine, innovants

et durables, sont développés comme le Festival urbain des 25 et 26 juin. Maintenir et développer les lieux d’accueil touristiques est aussi un objectif avec la recherche de solution économiquement viable du camping municipal et une réflexion sur l’accueil des camping-caristes.Un travail est en cours sur la mise en valeur du patrimoine avec la création de nouvelles visites de ville en partenariat avec l’Office de Pays. Avec l’association de jumelage nous recherchons à renforcer nos relations avec nos villes jumelles. Autant d’actions qui participent au rayonnement de la ville.

PATRIMOINE ET CULTURE : « RÉHABILITER ET ANIMER NOTRE PA-TRIMOINE, VECTEUR D’ATTRACTIVITÉ »La responsabilité des élus c’est aussi de préserver le patrimoine et les richesses de notre histoire. Après des décennies d’abandon, l’abbatiale St-Michel est au cœur d’un projet de restauration et de préserva-tion. Il ne faut pas oublier notre patrimoine vivant comme la place du Griffoul ou le marché couvert que nous devons réhabiliter et auquel il convient de donner vie au travers d’animations culturelles. Les réserves des musées nous permettront de préserver les collections de nos 3 musées classés musées de France et nous défendrons vivement cette année notre candidature au label ville d’art et d’histoire, vecteur essentiel de notre attractivité. 2016 verra aussi le lancement d’un projet technique pour la salle de spectacles.

CULTURE 427 k€Aménagement des réserves des musées

et équipement son et lumières de la Salle

de spectacles.

DÉVELOPPEMENT URBAIN : « CONSTRUIRE L’ENVIRONNEMENT URBAIN DE DEMAIN »2016 verra la mise en application du nouveau plan local d’urbanisme (PLU) qui fixe le projet urbain de la commune pour les 10 années à venir. Les grands projets urbains qui s’engagent cette année vont faire évoluer l’urbanisation de la ville et le lien entre les zones urbaines et péri-urbaines. Avec l’AVAP (aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine), créée en 2015, nous engagerons aussi les actions de mise en valeur de notre centre ancien.

SÉCURITÉ : « LUTTER CONTRE LES INCIVILITÉS, PRÉSERVER LE CADRE DE VIE »S’attaquer aux incivilités nécessite un engagement de la col-lectivité. Face aux nombreuses incivilités et pour accompagner le travail partenarial entre la police municipale et la gendar-merie, Gaillac envisage un plan de vidéo-protection. L’objectif est avant tout préventif mais il permet d’intervenir rapidement et de gérer un grand nombre de situations auxquelles les villes moyennes sont aujourd’hui contraintes de répondre. Des actions de prévention et de citoyenneté seront également menées dans les écoles et par les médiateurs de ville et de quartiers.

MOBILITÉ 785 k€Création de la gare routière de la Clavelle, aménagement du parvis et quartier de la gare, déplacements doux.

SÉCURITÉ 250 k€Equipement d’un programme de vidéo-protection.

PATRIMOINE 590 k€Lancement du grand projet de rénovation

de l’abbatiale Saint-Michel, rénovation de la

fontaine du Griffoul et du marché couvert.

ETUDES URBAINES 78 k€Projet de rénovation urbaine du quartier de Lentajou, aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine (AVAP)

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL « UN PROJET DURABLE ÉQUILIBRÉ»Pour construire un dévelop-pement durable, nous nous appuyons dès cette année sur le double pilier du développe-

ment économique et de l’équilibre social. Avec l’inter-communalité, il nous appartient d’engager un nouvel élan économique pour dynamiser nos centres villes, nos entreprises et préserver l’emploi. Le renouvellement ur-bain est l’autre axe fort avec le lancement des études sociales et urbaines pour la rénovation du quartier de Lentajou, classé quartiers prioritaires dans le cadre de la politique de la ville. Dans le domaine social, le projet de guichet unique dédié, mis en œuvre avec nos par-tenaires, sera un espace ressource pour toutes les dé-marches. La logique de guichet unique engagée dès 2015 à l’accueil de l’hôtel de ville sera optimisée avec le projet de rénovation et d’accessibilité du bâtiment qui offriront service public de qualité pour tous les Gaillacois.

SOLIDARITÉCréation d’une espace social, lieu ressource créé avec les partenaires sociaux de la ville.

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au quotidienPortail de télé-services sur ville-gaillac.fr rubrique Mes démarches

+

A l’approche des vacances, de nombreux Gaillacois vont faire renouveler leur carte nationale d’identité ou passeport. Pour éviter l’afflux de demandes, mieux vaut donc s’y prendre le

plus tôt possible et simplifier ses démarches ! Inutile désormais de se rendre dans les locaux de la Police municipale. À l’instar de toutes les autres démarches administratives courantes, les demandes de carte d’identité ou de passeport se font désormais à l’accueil de la mairie. Un guichet unique, ouvert tous les jours de la semaine ainsi que tous les samedis matins, a en effet été mis en place en janvier dernier pour faciliter la vie des administrés. Au cours du premier trimestre, plus de 200 demandes ont déjà été traitées.

Cet accueil physique est renforcé par un portail de télé-services sur internet, qui permet de télécharger de nombreux formulaires Cerfa ayant trait à l’état civil (demande de passeport, d’acte de naissance…), mais également à l’urbanisme (demande de permis d’aménager, de construire…) ou encore aux transports (demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule…). Ainsi, il n’est plus nécessaire de se déplacer en mairie une première fois pour obtenir

ces documents. Pour la demande de passeport, par exemple, il suffit de télécharger le document, de l’imprimer, de le remplir, de préparer les pièces à fournir (indiquées sur le site) puis de prendre rendez-vous par mail auprès du service identité : identite@ville-gaillac.frpour venir déposer le dos-sier. Un gain de temps non négligeable quand on sait que les Français consacrent en moyenne 1h50 par mois aux démarches administra-tives* !*source : étude OpinionWay pour Good

Technology, novembre 2014

Démarches administrativesSimple comme un clic !OÙ TROUVER DES DÉFIBRILLATEURS

SEMI-AUTOMATIQUES À GAILLAC ? Un défibrillateur peut sauver une vie. Il est capital de savoir où les trouver. A Gaillac 9 sites sont équipés à ce jour :- Mairie service accueil, place d’Hautpoul- Agora presse place de la Libération- Salle de spectacles- Salle Bouzinac- Cinéma- Association Sport & Santé Idéal tonic, rue des Frères Delga- Magasin Brico Dépôt, 988 route d’Albi- Trifyl, avenue Guynemer- MFR Bel Aspect, 306 chemin de Bel Aspect

TRICOTEZ...URBAIN !L’art urbain va faire vivre le centre-ville... A l’occasion du festival urbain les 25 et 26 juin.Tricoteuses, tricoteurs, amateurs ou plus pros, affutez vos aiguilles et confectionnez des carrés de tricot de toute maille, de tout point et de toutes couleurs (taille 20x20 ou 40x40 cm)... ils viendront habiller le mobilier urbain de la place de la Libération. Confirmez votre participation par mail talents@ville-gaillac.fr. Vous pouvez aussi participer en recyclant utile. récoltez des cannettes vides & rincées et rapportez-les au Service culture (80 place d’Hautpoul / 05 63 81 20 19) elles serviront à fabriquer du mobilier urbain !

CONCOURS DE TALENTSMusiciens et chanteurs amateurs, participez au premier Concours de talents organisé par la ville à l’occasion de la Fête de la musique. Vous serez peut-être sélectionnés pour vous produire sur scène le 21 juin et tenter de gagner le grand prix des talents ! Infos sur ville-gaillac.fr et au 05 63 81 20 19.

J’AI RENDEZ-VOUS AVEC MON BIB ! Dans le cadre du renforcement de sa politique d’accueil, la médiathèque intercommunale propose un service innovant destiné à faciliter la vie de ses usagers, nouveaux ou anciens : J’ai rendez-vous avec mon bib’. Ces derniers ont désormais la possibilité de prendre rendez-vous directement avec un bibliothécaire : qu’il s’agisse de s’inscrire à la médiathèque en toute tranquillité, d’apprendre à utiliser le catalogue en ligne ou à effectuer ses propres réservations, il suffit de passer un coup de fil pour bénéficier d’un accueil personnalisé.A bientôt dans votre médiathèque ! Infos : 05 63 81 20 23

883 cartes d’identité

1614 Passeports ont été produits 150 Permis de construire ont été déposés

233 Déclarations préalable

426 certificats d’urbanisme

Démarches administratives traitées à Gaillac en 2015

Petit poumon vert niché au cœur de la ville, le square Peyriac était injustement jusque-là considéré comme un vaste canisite. Entouré d’un patrimoine archi-tectural riche dont la Tour Pierre de Brens, il est sorti de son sommeil grâce à la

volonté des élus et agents en charge des espaces verts. C’est un projet original qui a été mis en œuvre et qui sera inauguré lors du lancement du Festival Cinéfeuille. Le parti-pris ? Installer un jardin sec à la végétation durable à la fois lieu de repos et d’accueil de petites manifestations. 14 500 euros ont été investis et plusieurs corps de métier de la régie municipale mobilisés (maçons, voirie, électriciens, espaces verts) avec un fil rouge développement durable. L’espace minéral a été agrandi, le gazon remplacé par quatre massifs et les arbres existants (olivier, marronnier, tilleul, cèdre, sophora) ont été conservés. Un escalier, créé coté Tour Pierre de Brens, permet la traversée du square. Les anciens candélabres ont été remplacés par des modèles plus modernes à LED, économes en énergie. Les végétaux robustes et vivaces ont été plan-tés sur bâche biodégradable. Le goutte à goutte et un paillage en broyat, issu de la valorisation des déchets verts de la commune, permettent de limiter la croissance des plantes indésirables, de réduire l’arrosage et de favoriser la vie microbienne qui enrichit le substrat. L’espace bénéficie d’un mobilier urbain composé de 5 fauteuils design métalliques, une corbeille à papier et 2 toutounets. Désormais, ce sont les mentalités qu’il va falloir faire évoluer, car le square est encore trop souvent utilisé comme toilettes pour chiens. Une frustration pour les agents du service propreté qui entretiennent quotidiennement ce nouvel espace urbain.

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au quotidien

200 kgde dépôts sauvages sont enlevés quotidiennement par le service propreté.

ESPACES VERTSRéfection allées du parc Foucaud.Taille arbres et entretien des massifs : place de la Libération, route de Toulouse, parking de La Clavelle, av. François Mitterrand, av. Frédéric Mistral, Tessonnières.Enlèvement de chenilles processionnaires.

VOIRIERéalisation de la clôture de l’école Lentajou.Réparation des nids de poule sur toute la commune.Entretien des chemins.Curage des fossés : chemin des Quintals, de Flouries, de Matens, de RouziesAffaissement trottoir rue des Lombards.Affaissement côte de la Ramaye.Réfection du chemin de Trauquetard.

Fil rouge Travaux

Peyriacpetit square urbain

A LA CLAVELLE, la gare routière prend forme.

ABBATIALE SAINT-MICHEL : PREMIÈRES TRANCHES

Le vaste projet de rénovation et de sauvegarde de l’abbatiale Saint-Michel entamera sa première tranche dans le courant du mois de mai. Le chantier démarrera par la mise hors d’eau, hors d’air du bâti qui va nécessiter la mise en place d’un échafaudage et la fermeture de la Petite rue Saint-Michel. Une organisation de la circulation et de la collecte, relayée auprès des riverains, sera mise en place pour réduire les nuisances.+ d’infos / Retrouvez toutes informations sur le chantier de l’abbatiale Saint-Michel sur le dossier du prochain « Gaillac & Vous » du mois de juin.

La future allée piétone

Plantation de platanes

au quotidien

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La ville de Gaillac se prépare à cette échéance depuis déjà quelques années en réduisant l’utilisation de produits et en appliquant une gestion différenciée des espaces verts. Appli-

quer la loi Labbé, demande une forte communication auprès des usagers qui tolèrent mal l’apparition de « mauvaises » herbes dans l’espace public. Une bonne dose d’huile de coude est aussi néces-saire puisque les binettes, grattoirs et sarclettes vont remplacer les pulvérisateurs et les masques ! Mais c’est à l’échelle de toute la ville que les comportements doivent évoluer pour engager une nouvelle dynamique en faveur de notre environnement. Il faut ap-prendre la patience pour laisser l’herbe pousser et tolérer quelques herbes folles sur un bord de trottoir. Chacun doit aussi accepter de désherber au droit de sa propriété, devant sa porte… sans herbicide, évidemment !

Le 1er janvier 2017, la loi Labbé entrera en vigueur interdisant aux collectivités locales l’utilisation de produits phytosanitaires pour l’entretien des voiries et des espaces verts.

« Mauvaise » herbe mon amie

LE RÉVEILDES ABEILLES

Les abeilles du muséum se réveillent de leur hibernation ! Leur métabolisme mis au ralenti pendant l’hiver, la colonie affiche une santé d’enfer. La Reine a déjà pondu, les réserves de miel sont suffisantes. Les agents de la ville veillent sur les hyménoptères pour ravir les futurs visiteurs. Espérons simplement que les pesticides ne viennent pas gâcher ce réveil printannier !

MAIS CONNAISSONS-NOUS VRAIMENT CES HERBES QUE L’ON DIT « MAUVAISES » ? Appelées indésirables, adventices, ces herbes dont le seul défaut est de pousser où on ne les attend pas, sont utiles au développe-ment de la biodiversité. Elles attirent les insectes, améliorent les composts et jouent un rôle d’indicateur de la nature du sol. Ces mauvaises herbes sont aussi les amies de l’Homme: l’ortie, l’oseille sauvage ou la pâquerette sont consommables et ont de précieuses vertus médicinales.

En savoir +Découvrez la face cachée des mauvaises herbes, aux Floréales, le 8 mai, stand animation des espaces verts de la ville.

INFLUENZA AVIAIRE : RECENSEMENT ET CONFINEMENT DES VOLAILLES

La filière avicole traverse une crise sans précédent due au virus de l’Influenza aviaire. Non transmissible à l’Homme, il affecte de nombreux départements, dont le Tarn. La Préfecture du Tarn a déployé des mesures de prévention et de lutte contre le virus et demande à tout détenteur d’oiseaux et volailles, y compris les non professionnels de faire recenser ses animaux. La démarche est à effectuer en mairie. Une période de confinement a été déclarée jusqu’au 16 mai, l’inventaire des précautions à prendre est disponible en Mairie et sur ville-gaillac.fr

6 cendriersont été installés à l’entrée de plusieurs lieux publics (services municipaux ouverts au public, auditorium Dom Vayssette, salle Bouzinac)

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au quotidien

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MARATHONIENS GAILLACOIS IN PARIS !Une équipe gaillacoise de marathoniens s’est constituée pour fouler le parcours mythique du 40è marathon de Paris le 3 avril dernier pour 42,195 km d’effort et de dépassement de soi ! La Ville de Gaillac les a encouragés et ils ont fièrement porté les couleurs de la ville ! Bravo à toute l’équipe qui a réussi la performance en moins de 4h !

LE CO EN VISITELes joueurs du Castres Olympique ont rejoint les pelouses du stade gaillacois pour une visite entrainement. Petit clin d’œil de nos 3 joueurs gaillacois à leurs homologues !

LA GAILLACOISE SE PRÉPAREForte de son succès, la course urbaine et conviviale « la Gaillacoise » prépare sa 2è édition, le 10 septembre prochain. Pilotée par l’association UAG Runing, elle réservera de nouvelles surprises ! Pour suivre l’organisation ou s’inscrire à la course, rendez-vous sur la page Facebook Uag runing.

Du 22 au 26 février, c’est un chantier loisirs jeunes qui s’est attaqué à la rénovation du passage sous-terrain Albert Camus. Un projet mené en partenariat avec le service Enfance Jeunesse et le service politique de la ville. Plusieurs partenaires se sont

également mobilisés : les adhérents du GEM (Groupe d’entraide mutuelle), les habitants du quartier Lentajou et les collégiens d’Albert Camus. En contrepartie de leur investissement les 7 ados participants ont bénéficié d’un séjour ski au Mont D’Olmes du 29 février au 04 mars.

Un chantier loisirs et la neige !

INSCRIPTIONS À L’ÉCOLE, C’EST MAINTENANT !Les inscriptions pour la rentrée 2016-2017 dans les écoles maternelles, élémentaires et primaires de la ville sont en cours et se clôtureront le vendredi 3 juin. Au-delà de cette date, les places seront attribuées en fonction des places disponibles dans les différentes écoles. Inscription auprès du service Enfance-Jeunesse, 50 place d’Hautpoul (pièces : livret de famille, carnet de santé de l’enfant, justificatif de domicile, n° d’allocataire CAF et copie du jugement en cas de divorce). Infos : 05 63 81 20 27

NEIGE AUSSI POUR LES PETITS ! images du séjour ski organisé par le service

Enfance-jeunesse durant les vacances de février.

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ET AUSSI EN MAI…Pique-nique chez le vigneron : du 14 au 16 mai, profitez du week-end de l’Ascension pour poser vos nappes chez les vignerons indépendants. L’abus d’alcool est dangereux consommez avec modération.

Infos : www2.vigneron-independant.com

La grande foire du 1er mai promet cette année beaucoup plus que du muguet ! La grande foire au déballage s’installe dans tout le centre-ville, rue Jean Jean Calvet, des Frères Delga, Jean Jaurès, rue Portal et Place du Griffoul. La rue de la Madeleine se concentre sur la brocante et les antiquités. Quelques fleurs, des produits du terroir, des accessoires, des gadgets…une foire comme on l’aime, agrémentée de nombreuses animations pour toute la famille. Le boulevard Gambetta recevra une expo de véhicules et le Parc Foucaud ouvre à nouveau ses portes aux vieux tracteurs et à leurs sympathiques propriétaires ! Les enfants se réjouiront sur la place d’Hautpoul avec des jeux et toboggans qui côtoieront un village gourmand. Mais la grande nouveauté 2016 c’est le mariage du muguet et du trèfle… à 4 feuilles, puisque la Française des Jeux installera son podium sur ce pôle animation ! Roger Breton, présentateur de la Française des jeux et du Millionnaire depuis plus de 20 ans dynamisera ce podium de 10h à 18h avec distribution de Ticket Illico et de nombreux lots à gagner !

Les Floréales c’est le grand marché aux fleurs qui lance la belle saison du jardinage et du bien-être au jardin ! Intégrées dans la programmation de Mai Jardins, les Floréales font cette année un clin d’œil complice à Cinéfeuille et à ses « Voyage, Voyage(s) » au pays du soleil levant avec un fil rouge autour du jardin zen. Les grues de papier montreront le chemin avec un atelier origami géant pour les enfants. Un jardin japonais partagé en land art prendra vie grâce à l’intervention jardinière des visiteurs, un jardin zen invitera à la déambulation. Sur inscription, chacun pourra créer son carnet japonais en shiborin batik, katagami ou estampe. Et puis il y a bien sûr les incontournables : les aromatiques, les fleuries, les graminées, les annuelles, le caduques et tant d’autres: la grande foire aux fleurs et aux accessoires de jardinage ravira tous les types de jardiniers avec ses 60 exposants. Les Floréales c’est enfin les livres sur le jardin, les conseils avisés des Amis du jardin et des services espaces verts de la ville, les astuces durables de Tarn&Dadou, quelques conseils de pro et le cadre magnifiquement nature du parc Foucaud, en plein cœur de ville.+ d’infos Service culture de la ville de Gaillac 05 63 81 20 19.

Floréales le 8 maiMon jardin zen !

Foire du 1er maiEntre trèfle et muguet !

NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES Sam. 21 mai, 20h > minuit3 MUSÉES DE LA VILLEEntrée libre

Musique, jeu de piste, spectacle, découverte, agrémenteront votre déambulation à travers les col-lections des 3 musées de la ville, qui ouvriront leurs portes de 20h à minuit+ d’infos Service Patrimoine05 63 81 20 26

60 exposantsPoseront leurs étals fleuris, lors des Floréales

Le podium Française des Jeux sera le 1er mai à Gaillac

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Cinéfeuille s’enracine et se prépare à vivre sa 16ème édition sous le signe du voyage…des voyages. En filigrane de cette balade voyageuse se cache un thème de société : le changement climatique. Au cœur du festival, les documentaires nous projettent à travers le monde à la découverte d’initiatives pour préserver l’avenir de nos enfants et petits-enfants sur notre planète. Au Japon, où la catastrophe de Fukushima a fait prendre conscience de la nécessité de protéger les richesses naturelles. A Singapour, petite cité-état, où des hommes se battent pour produire local. A l’Ile de la Réunion, où des plantes venues du monde entier se sont acclimatées. Les documentaires, débats et formations permettront de mieux comprendre les enjeux liés aux changements climatiques. Comment les plantes réagissent-elles et s’adaptent-elles? Quel rôle d’indicateur peuvent-elles jouer ? Quelles initiatives mettre en place face à la financiarisation des ressources naturelles et la mainmise des multinationales sur les semences... Parmi les invités de cette 16ème édition : Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation ; Florent Augagneur, conseiller scientifique de la Fondation Nicolas Hulot ; Laurent Urban, professeur d’agronomie et d’écophysiologie végétale à l’Université d’Avignon ; Michel Farris, chef jardinier du jardin (japonais) Albert Kahn ; Anne-Marie Cazelle, architecte paysagiste ... Le off du festival ce sont aussi les jardins privés dont les propriétaires ont accepté de dévoiler la singularité aux guides passionnés des Amis des jardins.Bouturage entre cinéma, débats, formations, expos, animations, balades jardin et dégustations gourmandes, le festival du film Jardins et Paysages s’annonce comme un moment fertile !+ d’infos www.cinefeuille.com

Cinéfeuille Des racines et le monde !

ÉCLOSION DE LA 16È ÉDITION LE 25 MAI !Ouverture par l’inauguration, à 18h, de l’exposition de Julie Lecomte sur la place de la Libération et du square Peyriac suivie d’une projection (gratuite et ouverte à tous, à 21h) des documentaires « Jardins kreols » un jardin botanique in vivo, et « Sur la route des Malabars » qui invite à un voyage dans la péninsule des Malabars entre histoire botanique et coloniale.

Petits aventuriers préparez vos paquetages, c’est une journée familiale qui clôture le Mai jardins et le Festival Cinéfeuille. Le dimanche 29 mai de 14h à 17h30, les enfants sont attendus pour suivre les parcours des petits explorateurs. Boussoles et gadgets en mains, ils vont s’initier au développement durable, à l’environnement, à la biodiversité, à la nature et à la culture. Après une halte au stand maquillage, départ pour un petit rallye culturel et environnemental en trois séances (14h30, 15h30, 16h30) d’une durée maximum 35 mn pour résoudre 6 énigmes. Puzzle, parcours sensoriel, peinture, jeu des erreurs à partir des collections des musées…le tout les mènera vers un petit trésor ! Et pour les moins patients, les ateliers maquillage « des insectes et des fleurs », film d’animation et les jeux en bois leur feront passer un bon moment !

La journée se clôture à 18h, à l’espace culturel 80 place d’Hautpoul, par le vernissage de l’expo « le monde naturel en mouvement » et remise des prix du concours photo « Mai jardins » 2016.

Animations gratuites pour tous

Ma journée d’explorateur au parc Foucaud

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Lauréate du premier concours photo « Mai jardins » 2015, catégorie professionnels, Julie Lecomte a bénéficié d’une bourse d’aide à la création par la Ville de Gaillac. Son exposition aura lieu sur l’espace public, place de la Libération, du 16 mai au 31 août.

La série de 30 photos créées par Julie, intitulée «Hélios, Éole, Bacchus et nous...», illustre le thème du concours 2016 : le changement climatique. « C’est un sujet difficile à mettre en images puisqu’il s’exprime dans le

mouvement, l’évolution, la transformation », explique la jeune photographe. Mais le défi a été relevé avec brio.Sa rencontre avec Pierre Coujault-Radé, chercheur au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET), lui a en effet donné l’idée d’imaginer et d’extrapoler ces changements, qu’ils impactent la nature, l’habitat, l’agriculture ou encore les pratiques quotidiennes, et de les mettre en scène pour que les images parlent d’elles-mêmes, sans besoin d’un long discours. Un exemple ? « Avec la hausse des températures moyennes, les vendanges se font de plus en plus tôt dans l’année et le degré d’alcool dans les vins augmente, explique Julie Lecomte. J’ai donc imaginé ce médecin en train d’ausculter une cuve de vin, surpris en découvrant la température sur son thermomètre. »

Si le ton se veut léger, le public n’en est pas moins amené à réfléchir et à s’interroger sur les conséquences du changement climatique, que ce soit face à la photo de ce voilier échoué au milieu d’un champ ou de ce silo à grain transformé en engin spatial. Autant de curiosités que la photographe a glané au gré de ses pérégrinations sur les routes du Tarn et qu’elle a su magnifier par la technique du lightpainting. « Cela consiste à utiliser un temps d’exposition long - ici de 2 à 5 minutes – dans le noir complet en déplaçant simplement le faisceau d’une lampe de poche pour éclairer tour à tour différentes zones », détaille-t-elle. Un éclairage très particulier qui rend chaque scène à la fois réaliste et imaginaire, comme pour illustrer une certaine idée du futur qui ne reste toutefois qu’une possibilité…

Sous l’objectif de

Julie Lecomte

22C’est le nombre de participants au concours photo « Mai jardins en 2015 ». Dont 5 professionnels

« Il est très important et émouvant pour moi d’être à Gaillac aujourd’hui car c’est ici que ma mère est née, d’où le nom

de l’exposition », confiait-il quelques jours avant le vernissage. Etabli à Paris depuis 45 ans, l’homme n’a rien perdu de son accent et c’est avec une certaine fierté qu’il présente aujourd’hui aux Gaillacois trois décennies de compositions. Des fresques végétales, des paysages urbains évoquant les villes qui l’ont inspiré (Casablanca, Dublin…), des por-traits - dont plusieurs de sa mère – et des hommages appuyés à sa ville natale, avec la série « Toulouse bijou rose et noir », ainsi qu’à Gaillac, avec plusieurs toiles réalisées lors de ses séjours en résidence. « Au dé-part, je pensais louer un appartement, mais on m’a proposé de m’installer à la résidence d’artistes Antonin Artaud, dont j’ignorais

l’existence», explique-t-il, montrant avec enthousiasme sur son smartphone quelques photos des lieux. « J’ai ainsi pu passer plu-sieurs semaines dans la ville, m’imprégner de son atmosphère. Le soir j’allais me promener sur le pont Saint-Michel qui permet d’avoir cette vue remarquable sur l’abbaye, les vieux hôtels particuliers, les vieilles pierres qui font le charme de Gaillac. A ces moments-là, le silence de la ville me parlait, sans pathos ni mélancolie. » Ces promenades crépus-culaires ont inspiré deux grandes toiles de l’abbaye Saint-Michel, qui y apparaît majes-tueuse, comme sortie des eaux. Elles sont à découvrir dès la première salle d’exposition, aux côtés d’une autre célébration, toute en douceur, du territoire gaillacois : les ceps de vignes.

Le Musée des Beaux-Arts de Gaillac présente jusqu’au 5 juin l’exposition « Le Château de ma mère » de Jean-Pierre Tachier-Fortin. Une rétrospective dont a longtemps rêvé le peintre d’origine toulousaine et qui a pris forme début avril dans les trois salles voûtées du sous-sol du château de Foucaud.

Retour aux origines pour

Jean-Pierre Tachier-Fortin

EXPOSITIONle Château de ma mèredu 2 avr. au 5 juinMusée des Beaux-Arts. Entrée libre

EXPOSITIONHélios, Éole, Bacchus et nous...?du 16 mai au 31 aoûtPlace de la Libération. Entrée libre

« J’ai passé cinq semaines en résidence à Gaillac, étalées sur trois périodes. Les conditions de travail pour cette recherche ont été riches, ponctuées par des rencontres avec des publics différents, notamment les lycéens, les clubs photo. Il y a eu un accompagnement confiant et attentif de la part des différents acteurs, Muséum et Mairie, pendant ces temps de résidence. La collection du Muséum d’Histoire naturelle m’a impressionnée par sa densité, sa richesse, sa «mise en scène» dans laquelle l’accumulation est exubérante, parfois étouffante. En accédant à ce fonds remarquable, j’ai pu approcher certaines espèces du monde ailé rarement accessibles. J’ai photographié ces oiseaux naturalisés – non avec l’œil de l’oiseau ouvert à 360° – mais au moins, comme des êtres vivants, cherchant à créer la mise en scène d’un réel qui glisse vers un imaginaire, ouvrant d’autres champs d’interprétations. Techniquement, je travaille la photographie argentique, pour sa chimie et son magma, pour le rapport au temps qu’elle induit, pour le passage par la chambre noire. Aucune image n’épuise le monde qu’elle représente, elle révèle autant qu’elle cache. Aussi, le portrait – d’hommes – fait partie de ma recherche, dans un rapport inséparable du monde végétal ou animal. Quand un visage devient porteur d’une histoire qui lui échappe, quand une intériorité imaginée vient faire surface, comme une seconde nature révélée…».

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Marie capte la mélancolie des oiseauxAprès cinq semaines passées en résidence à Gaillac, Marie Frécon nous livre son travail photographique issu d’un regard personnel sur les collections du muséum d’histoire naturelle. Depuis l’Asie où elle est en voyage, la photographe partage ses impressions sur cette expérience gaillacoise.

EXPOSITION « LA MÉLANCOLIE DES OISEAUX »Muséum d’histoire naturelle, entrée libre.Du 26 mai au 18 décembreAutour de l’expo :> 25 mai rencontre avec l’artiste (17h) suivie du vernissage.> 9 juin (12h45) : Pause café pause musée « Une poétique de l’oiseau » (2,5 €. Café offert)

Comment est né le Germinoscope ?Au début des années 2000, j’ai installé mon atelier sur un causse situé sur les hauteurs de Penne du Tarn. Dans cet environnement bucolique, j’ai eu l’idée de construire cette cellule un peu austère, mi-architecture mi-sculpture, faite en polyester et en polycarbonate, dotée d’un dôme transparent et éclairée la nuit. Ce volume diaphane m’a permis de réaliser plusieurs expériences : j’y ai photographié des plantes mises en culture, puis j’ai commencé à observer les insectes qui étaient attirés par la lumière des tubes fluorescents. Le Germinoscope est alors devenu un « lieu flottant » pour observer et questionner temporairement le monde à partir d’une multitude d’insectes nocturnes qui viennent occuper un instant la vacuité apparente des lieux.

Vos photos, exposées au sein du Muséum, mettent en scène une très grande biodiversité, des rencontres éphémères et parfois improbables…Un naturaliste a recensé dans le Germinoscope plus de 25 espèces différentes, dont certaines, comme le fourmillon, n’avaient rien à faire dans ce biotope. D’autres, comme la feuille morte du chêne, sont habituellement des espèces très difficiles à observer et à photographier… Tous ces insectes, piégés par la lumière, désorientés, sont obligés de cohabiter. Ils se frôlent, se battent. Cela représente pour moi une véritable métaphore des comportements humains.

Au final, comment qualifieriez-vous votre travail ?C’est un projet « bio-poétique », un moment de contemplation active mêlant crainte devant la fragilité du monde et désir d’en saisir les multitudes invisibles.

Le Germinoscope est un projet bio-poétique L’artiste plasticien Thierry Boyer, originaire de Carmaux et connu

pour ses sculptures inspirées du monde industriel, présente le Germinoscope, une structure expérimentale exposée dans les jardins du Muséum d’histoire naturelle jusqu’au 9 mai prochain.

23GAILLAC LE MAG

Que la politique soit devenue un spectacle n’est pas nouveau. Il n’a pas fallu attendre le projet de télé-réalité où des personnalités politiques se seraient grimées en « vrais gens », ou encore le spectacle qu’offrent certains parlementaires dans leurs hémicycles respectifs, pour en faire le constat. Ces responsables politiques méconnaisssent parfois leur fonction de gouvernance et entraînent avec eux une information tournée vers le scoop, la petite phrase, oubliant volontiers ou non leur devoir d’éclairer la population sur des décisions démocratiques. Ce spectacle, aux plus hautes sphères de l’Etat, avec des protagonistes qui cherchent à séduire des spectateurs passifs, donne au mieux une tragédie shakespearienne, au pire un mauvais vaudeville. Au milieu, tout comme il y a des critiques d’art, ou de cuisine, se positionnent des critiques politiques. Dans cette configuration, peu importe que la représentation politique soit bonne, il faut qu’elle plaise… principalement au critique. Heureusement, il n’en va pas

de même dans les collectivités locales et particulièrement dans les communes. Elles restent le premier échelon de la vie politique, où l’élu et le citoyen peuvent échanger et construire ensemble. Jamais un élu municipal ne se féliciterait de faire de la politique-politicienne, contribuant ainsi au désintérêt général vis-à-vis du politique. Jamais il ne quitterait la table du débat démocratique, à moins qu’il n’ait à exposer que son échec pour proposer une alternative constructive. Jamais la petite phrase, l’information du divertissement n’a sa place quand on touche au plus près de la vie citoyenne. A Gaillac, comme dans bon nombre d’autres communes, les élus de la majorité écoutent, informent et œuvrent pour la population. C’est la seule manière de contrer une politique du spectacle, dans laquelle seuls les électeurs sont pris en compte.

Le Groupe majoritaire

Depuis le 1er janvier 2012, en application de l’arrêté ministériel du 6 décembre 2007, le seul disque de stationnement réglementaire est le disque européen qui comporte une graduation en heures, demi-heures et 10 minutes.Ne faisant apparaître que l’heure d’arrivée et non plus l’heure départ, il a pour avantage de permettre à chaque commune d’adapter le temps de stationnement en fonction de ses impératifs. Gaillac a décidé de conserver l’ancien disque dont la durée maximale de stationnement est comprise entre 1h00 et 1h30, ce qui est insuffisant pour faire des courses, patienter à un rendez-vous, etc. Par contre, c’est suffisant pour repartir avec un PV. Pas étonnant que les parkings des centres commerciaux soient pleins…C’est pourquoi, sans remettre en cause le bien fondé d’une zone bleue qui épargne aux Gaillacois un stationnement payant, que certains souhaiteraient instaurer en construisant des parkings à grand frais, nous proposons les mesures suivantes pour essayer de redonner vie au centre ville :

- Allonger la durée maximale de 1h30 à 2h00, en se servant du disque de stationnement européen.- Etendre la zone bleue à la totalité de la place de la mairie, pour augmenter le nombre de places ouvertes à tout le monde. (Ceux qui bénéficient des places «blanches» ont à leur disposition le parking de la Clavelle et celui de la salle des fêtes, situés tous les deux à moins de 300 m).- Suspendre la zone bleue tous les vendredis matin, afin d’arrêter de pénaliser les clients extérieurs du marché, en particulier les personnes âgées.Conscients du risque de perturber des habitudes, nous sommes persuadés que si nous voulons préserver la vitalité du centre ville nous devons, entre autre, faciliter le stationnement «pour

tous» à Gaillac.

Marie-Christine BOUTONNETConseillère municipale Rassemblement Bleu Marine Pour Gaillac

Voici quelques temps, la majorité avait proposé un nouveau parvis pour la mairie avec un budget de 150 000 €, une paille dans l’attente de la botte ! Le 23 janvier, le Maire se propose des travaux de réfection de la mairie pour 780 000 € TTC ! En réponse à mon étonnement, Mr. Gausserand me répond que l’édifice n’est pas aux normes et qu’il faut donc faire ces travaux. C’est énorme ce que les mises aux normes coûtent chers aux contribuables, surtout si l’on arrondit un peu le budget avec le plus que nécessaire. Vous découvrez ensuite que ce montant astronomique pour Gaillac n’est qu’un premier estimatif réalisé par la mairie elle-même, des spécialistes rassurez-vous... Cet estimatif sert donc de base et je ne peux certifier que le montant pour le parvis y soit inclus. Ouf ! Ces 780 000 € d’estimatif seront subventionnés à hauteur de 50% par l’Etat. Je trouve notre Préfet plutôt sympa. Essayez : si vous avez besoin de quelque argent pour vos travaux à domicile, ne vous cassez pas la tête à faire des devis, faites vous un estimatif de mise aux normes... Ca marche comme ça, ma brave Marianne ! Soyez heureux, vous aurez un bel Hôtel de Ville, je suis le seul à ne pas en

vouloir car bien entendu gauche et droite ont voté en cœur leur accord sur cette dépense, on ne lutte pas contre les normes !

MAIS QUE SE PASSE-T-IL DANS CETTE MAJORITE ?Voici le troisième élu qui démissionne en à peine plus d’un an. Ce n’est pas rien ! Alors je propose aux prochains candidats au départ de ne plus démissionner mais de devenir indépendant... Regardez, nous serions quatre déjà et probablement une majorité en fin de mandat ! Néanmoins, je reconnais la force de caractère aux démissionnaires qui ne veulent pas tomber sous le joug de dictats avec lesquels ils sont en désaccord.

Philippe PILLEUX

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DE LA POLITIQUE DU SPECTACLE

Alors que nombre de communes de tous bords politiques ont fait des choix forts au regard de la baisse des dotations de l’État, le Maire présente encore un budget irresponsable. Il n’anticipe pas la raréfaction des ressources qu’on sait inéluctable. Aucun cadre stratégique n’est mis en place pour restructurer les dépenses de fonctionnement en préservant la qualité des services et les emplois municipaux. Ce budget est une combinaison d’externalisation des taches d’entretien et de maintenance sans aucune économie sur les charges de personnel. La variable d’ajustement ? Les aides aux associations qui diminuent drastiquement, comme la subvention au CCAS qui voit fondre le service d’aide et d’accompagnement à domicile. Ce budget confirme une dérive vers des investissements dispendieux (hôtel de ville, abbatiale, réserve des musées, vidéo-protection) qui cannibalisent les capacités financières au détriment des projets qui servent les besoins au quotidien (écoles, éclairage public, amélioration des réseaux de desserte, maintenance de la voirie, équipements sportifs). La reconstruction du skate-parc démoli il y a quelques semaines, n’est même pas programmée.

C’est un budget de « non choix » qui ne prend pas les mesures de gestion nécessaires, qui continue à dépenser ce que la commune n’aura plus, qui endette la ville sur des projets de prestige délaissant le quotidien de nos concitoyens. Dans ce budget les promesses faites par le candidat P Gausserand en 2014 sont définitivement reniées: réduire la fiscalité, réduire les charges, désendetter la commune.Notre groupe a voté contre ce budget qui ne peut conduire qu’à de forts désagréments pour les GAILLACOIS qui verront baisser la qualité de services et tôt ou tard gonfler leurs impôts.

M. RIEUX, Al. HORTUS, M-F. BONELLO, J. BATAILLOU, C. CAUSSEavecvouspourgaillac@gmail.com 07 82 79 57 42

UN BUDGET 2016 QUI AUGURE LES DIFFICULTÉS

En 15 jours, plus de 1200 citoyens (soit l’équivalent de 12% du corps électoral gaillacois) ont signé une pétition sur papier réclamant qu’une délibération soit prise pour stopper immédiatement l’installation forcée des compteurs nocifs pour notre santé, pour notre portefeuille, nous déniant le droit d’usagers de conserver les actuels appareils parfaitement fonctionnels.Aujourd’hui plus d’une soixantaine de communes (le Figaro.fr du 28/03/2016) a su prendre une telle délibération mettant leurs citoyens à l’abri des dangers que ces compteurs « communicants » recèlent.En date du 14 mars 2016, c’est à l’unanimité que le conseil municipal de Rivières a rejoint la fronde citoyenne réclamant l’arrêt des installations.Répétons-le clairement : ce sont les Municipalités qui sont propriétaires des compteurs. Toutes les arguties, utilisées par ce qu’il reste de l’équipe municipale 1 de Mr le Maire pour nier cette réalité, relèvent de la désinformation et d’un mépris pour nos concitoyens inadmissibles.

1. Lors de la dernière séance du conseil municipal, des délibérations n’ont pu être prises en raison de l’absence de nombreux colistiers de la liste du Maire.

Pour refuser le compteur, deux courriers : à ERDF2 seul gestionnaire sur la commune de Gaillac pour la distribution d’électricité. L’autre au Maire qui siège, lui ou un de ses représentants, au sein du Syndicat Départemental d’Energie du Tarn (SDET) 3.Il est urgent que les citoyens, au travers de la commune, seuls véritables propriétaires des compteurs, soient entendus.

Thomas DOMENECH Élu « Gaillac à Gauche », clac.gaillac@gmail.com

2. ERDF-Direction Régionale 2, rue de l’Industrie, ZI du Terroir 31140 Saint Alban3. SDET : 2 rue Gustave Eiffel, 81100 Albi.

BIENTÔT UN HÔTEL DE VILLE QUATRE ETOILES!

UNE ZONE BLEUE, POUR QUOI FAIRE ?

COMPTEURS LINKY, FAISONS LES COMPTES